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Confort olfactif et caractérisation des odeurs en lien avec la qualité de l’air intérieur ICEB Café Maison de l’Architecture Lundi 28 janvier 2013 Edwige REVELAT : [email protected] 06.37.64.82.67 Maryline JAUBERT : [email protected] 06.16.91.35.59 1

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  • Confort olfactif et caractrisation des odeurs en

    lien avec la qualit de lair intrieur

    ICEB Caf Maison de lArchitecture

    Lundi 28 janvier 2013

    Edwige REVELAT : [email protected] 06.37.64.82.67

    Maryline JAUBERT : [email protected] 06.16.91.35.59

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  • Pourquoi sintresser la qualit de lair intrieur ?

    Nous passons en moyenne 70 90 % de notre temps en espace clos ou semi-clos, que cela soit dans les logements, lieux de travail, coles, espaces de loisirs, commerces, transports,...

    L'air qu'on y respire peut avoir des effets sur le confort et la sant,

    depuis la simple gne - odeurs, somnolence, irritation des yeux et de la peau - jusqu' l'aggravation ou le dveloppement de pathologies comme par exemple les allergies respiratoires.

    Les effets de la pollution intrieure sur la sant ne sont encore que partiellement connus : en effet, les liens entre l'exposition aux polluants et le dveloppement d'une maladie ou d'un symptme n'ont pas encore t suffisamment tudis. La contribution de la qualit de l'air intrieur certaines maladies reste encore identifier et valuer.

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  • La QAI : un axe fort de progrs en sant environnement Loi Grenelle 2 du 12 juillet 2010 : introduction de la surveillance de la qualit de lair intrieur => Art. L221-7 L221-10 du Code de lenvironnement Dcret du 2 dcembre 2011 : obligation de surveillance de la QAI dans certains ERP Prconisations du HCSP : les btiments neufs prsentent des valeurs en formaldhyde infrieures la valeur cible avant livraison (10 g/m3

    le formaldhyde est galement un gaz odorant). Idem pour les oprations de rnovation de grande ampleur.

    Une rglementation en pleine volution

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  • Historiquement la QAI au sein de BURGEAP SA tait apprhende par le prisme des SSP : impact des gaz de sols sur la qualit de lair intrieur. La pression socitale a modifi les demandes des clients : meilleure connaissance de la qualit de lair intrieur, valuation de limpact sur la sant, prise en compte des gnes en particulier olfactives. De plus le dveloppement des btiments conomiques en nergie ouvre de nouvelles problmatiques : comment assurer une bonne qualit de lair (au-del de temprature, humidit, CO2) en respectant lefficacit nergtique ? BURGEAP SA sest donc adapt en dveloppant des comptences en mesures physico-chimiques (poussires, COV, ), bactriologiques (levures, moisissures, bactries, virus) et odorantes (IAP et le Champ des Odeurs ). BURGEAP SA travaille galement en amont en assistance matrise douvrage (ex. : dimensionnement des CTA).

    Le Groupe BURGEAP et la QAI

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  • IAP-SENTIC est un bureau dtudes et de conseils, spcialis dans lexpertise des odeurs applique diffrents secteurs :

    -- Industries des parfums et des armes alimentaires -- Nuisances odorantes dans lenvironnement -- Qualit odorante des matriaux

    Nos principales activits :

    -- Etudes, diagnostics olfactifs -- Analyses olfactives -- Formations olfactives

    Les activits dIAP-Sentic

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  • La perception des odeurs : particularits

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  • PHYSIOLOGIE

    sensation

    ODEUR

    Contenu objectif Contenu subjectif

    PSYCHOLOGIE

    Perception Vcu, ducation, restitution

    Variations interindividuelles

    CHIMIE

    stimulus Synthse, biochimie

    Mcanismes physiologiques

    Contenu de lodeur

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  • Lolfaction correspond une chimiorception (de mme que le got)

    Les sens sont les instruments de nos perceptions. Ils nous permettent de reconnatre et analyser des objets et phnomnes extrieurs. Nous sommes quips de nombreux systmes sensoriels rceptifs diffrents types de stimuli (environ 50 systmes diffrents).

    Lolfaction : un sens chimique

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  • Leurs sources sont trs varies : terre, microorganismes, vgtaux, animaux, activits humaines

    Leurs structures chimiques et leurs combinatoires sont trs riches (800 composs diffrents dans le caf)

    Certaines molcules peuvent tre perues de trs faibles concentrations (ppb)

    Les substances odorantes disponibles diffrent pour chacun selon la civilisation, les coutumes locales, les habitudes familiales

    La multiplicit des composs odorants

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  • Plusieurs millions de rcepteurs olfactifs (neurorcepteurs)

    Environ 1.000 types de protines

    rceptrices

    Fonctionnement combinatoire des rcepteurs

    Modulation de la rponse dans le bulbe

    olfactif (informations issues dautres aires sensorielles)

    Transmission du signal vers diffrentes zones du systme nerveux central (en

    particulier systme limbique et nocortex)

    La complexit du systme olfactif

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  • Aucun apprentissage organis, aucune ducation

    Mmorisation sauvage : cration par le cerveau de relations odeurs/vnements concomitants

    La mmorisation dpend totalement des circonstances de rencontre des substances odorantes, notamment dans la petite enfance

    Chaque individu cre ses propres repres olfactifs sur des bases affectives et culturelles personnelles

    La mmorisation traditionnelle des odeurs

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  • Odeur ?

    Description traditionnelle dans lespace des odeurs

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  • La caractrisation objective des odeurs

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  • En marketing, les vocations individuelles sont utiles : elles permettent de susciter lintrt

    du consommateur (par exemple : appelations trs

    potiques et images autour du parfum)

    Les vocations tant totalement subjectives, elles ne permettent pas de dcrire rellement lodeur mais lexprience de chacun.

    En analyse de qualit, les vocations individuelles ne permettent pas de suivre objectivement dans le temps et dans lespace des ambiances odorantes

    Intrts et inconvnients de lapproche traditionnelle

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  • Transposition lespace des couleurs : description objective avec rfrentiel partag

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  • ?

    Sans rfrentiel : utilisation dvocations personnelles

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  • Collection organise de rfrents odorants

    Odeur ?

    Approche analytique :

    Comparer lodeur dcrire avec un ensemble de rfrents identifis et appris en recherchant le ou les rfrent(s) le(s) moins loign(s) de lodeur dcrire

    Cela demande une ducation

    Description objective dans lespace des odeurs

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  • Cre sur la base de recherches de relations entre le caractre odorant et la nature chimique d'un grand nombre de substances (Jean-Nol JAUBERT et Jean-Christophe DORE -1983)

    Le Champ des Odeurs nest pas une classification des odeurs mais un langage utilisant une collection organise et partage de rfrents odorants (sur le mme principe que la description des couleurs)

    Ce systme est utilis depuis 1983 pour la formation de professionnels et lanalyse olfactive dans de nombreux secteurs : parfums, cosmtiques, aliments, vins, horticulture, automobile, qualit de lair intrieur et extrieur

    Lapproche du Champ des Odeurs

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  • actyl PYRAZINE

    Isobutyl AMINE

    PINENE

    VANILLINE

    DISULFURE de mthyle

    acide butyrique

    Calone

    Diactyle

    octnol

    Nonanal

    Hexenol

    anethol

    phnylactate dthyle

    alcool cinnamique

    anthranylate de mthyle

    aldhyde

    Cinnamique

    Camphre caryophyllne

    Disulfure dallyle

    thyl maltol

    Menthol

    CITRAL

    Linalol

    actate de terpenyle

    Mthional

    benzaldhyde

    Limonne

    phnylethanol

    isobutyl Quinoline

    gosmine

    evernyl

    actate de vetiveryle

    Ambroxan

    eugnol

    phenol (41)

    Thymol

    scatol (39)

    Ambrettolide

    p.hydroxy phen. butanone

    actate de benzyle

    isobutyrate

    dthyle

    cyclo pentanone

    coumarine

    Undecalactone

    salicylate de mthyle

    La base de lapproche : un rfrentiel organis et partag

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  • Sur la base du Champ des Odeurs , sont dclinables diffrents protocoles dtude des notes odorantes perceptibles dans une ambiance odorante :

    Caractrisation des notes par recherche de moindre distance au rfrentiel

    Pistage dune effluve odorante (recherche de sources)

    Quantification des intensits de chaque note odorante

    Recherche par dilution de lextinction de chaque note odorante (simulation de lvolution dun mlange odorant en fonction de la distance)

    Lanalyse olfactive

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  • 21

    Application ltude de la qualit odorante intrieure

  • Mettre en vidence des sources dmissions odorantes

    Etudier des procds et matriaux impliqus dans une atmosphre odorante

    Classer et hirarchiser des sources odorantes

    Suivre des odeurs dans le temps

    Corrler des odeurs avec des mcanismes physico-chimiques

    Dterminer des seuils dacceptabilit (donnes qualitatives et quantitatives)

    Etudier lefficacit de dispositifs de dsodorisation

    Formuler et contrler la qualit de prparations odorantes (parfums dambiance)

    Exemples dapplications possibles

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  • Exemples de diagnostics olfactifs raliss

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    Lobjectif dun diagnostic olfactif est chaque fois didentifier le signal odorant, de le pister, den retrouver la source et dexpliquer le mcanisme de diffusion.

    Quelques exemples :

    1- Perception malodorante dans des locaux neufs : mise en vidence dune catgorie de laine de verre amine

    2- Perception malodorante dans des bureaux en rez-de-chausse : mise en vidence dune note soufre gnre par des micro-organismes prsents entre la cloison extrieure mtallique et la cloison intrieure

    3- Perception malodorante dans une chambre dhtel : mise en vidence dune note styrne gnre par la diffusion de composs mis par un joint goudronn dans le sol

  • Approche gnrale des diagnostics olfactifs

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    1- Les informations disponibles

    Enqute minutieuse auprs des occupants des locaux (localisation, conditions des perceptions : dates, horaires, facteurs mtorologiques, travaux rcents, )

    Mise disposition des plans des locaux et des circuits (ventilation, conditionnement dair, canalisations diverses)

    2- Prcautions pralables aux investigations

    Pas de parfumage de lambiance tudier (proscrire les dsodorisants)

    Pas daration pralable des locaux (concentrer les missions odorantes)

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    3- La visite olfactive

    Investigation exhaustive dans les locaux : sols, murs, plafonds, sanitaires, locaux techniques, espaces inter-plafonds, inter-sols, inter-cloisons :

    Reprage du signal odorant lorigine de la gne olfactive des occupants

    Flairage en remontant vers les intensits les plus fortes pour se rapprocher des points-sources

    Analyse olfactive sur chaque perception pour connaitre la nature des odorits et orienter la recherche de la nature chimique des composants afin de dgager des pistes sur la nature des sources pouvant tre impliques

    Approche gnrale des diagnostics olfactifs

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    Exemple 1

  • 27

    Exemple 2

  • 28

    Exemple 3

  • Exemple 4

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  • BURGEAP / IAP Sentic : des prestations complmentaires

    Approche recherche odeurs :

    Permet de cibler sur la recherche de sources odorantes

    Finalit : dresser un plan dactions pour grer la source des nuisances olfactives

    Permet de fournir des indications sur les molcules prsentes rechercher dans le stade mesures

    Ne permet pas de mettre en vidence une relation entre exposition et toxicit

    Cot moyen dune prestation :

    3 000 4 500 euros

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  • BURGEAP / IAP Sentic : des prestations complmentaires

    Approche physico-chimique :

    Permet de mettre en relation lexposition avec la toxicit par la quantification des concentrations

    (chantillonneurs passifs)

    Permet la recherche de zones exposes

    Peut rechercher les missions surfaciques dans une zone donne

    Cot moyen dune prestation :

    4 000 5 500 euros selon les polluants recherchs

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