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i °Po

• Ocu 4835, avenue Christophe-Colomb, bureau 200

Montréal (Québec) H2J3G8 Tél.: (514) 597-0606

E T LA S A N T F Ë N M O W n é i î i G I E , Ç A V A ?

FAITS S A I L L A N T S

YVES SAUVAGEAU EN COLLABORATION

Novembre 1995

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RRSSS Montérégie, Direction santé publique

T A B L E D E S M A T I È R E S

AVANT PROPOS v

REMERCIEMENTS vu

MÉTHODES IX

INTRODUCTION I

PARTIE I: FAITS SAILLANTS

1. CONSOMMATION D'ALCOOL 3 1.1 INTRODUCTION 1.2 RÉSULTATS

Profil montérégien Consommation d'alcool (au cours des 12 mois précédant l'enquête) Consommation d'alcool (au cours des sept jours précédant l'enquête) Buveurs occasionnellement excessifs et épisodes de ffurtde consommation Niveau élevé de risque de problèmes liés à l'alcool

Profil comparatif: Montérégie / reste du Québec Gains depuis 1987

2.1 INTRODUCTION 2.2 RÉSULTATS

Profil montérégien Types de consommateurs Types de drogues

Profil comparatif: Montérégie / reste du Québec

3. USAGE DE LA CIGARETTE 11 3.1 INTRODUCTION 3.2 RÉSULTATS

Profd montérégien Types de fumeur Age d'initiation à la cigarette Anciens fumeurs

Profd comparatif: Montérégie / reste du Québec Gains depuis 1987

2. CONSOMMATION DE DROGUES 9

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4. ACTIVITÉ PHYSIQUE DE LOISIR ^ 4.1 INTRODUCTION 42 RÉSULTATS

Profil montérégien Actifs Sédentaires et modérément actifs

Profil comparatif: Montérégie / reste du Québec Depuis 1987

5. POIDS CORPOREL 5.1 INTRODUCTION 5.2 RÉSULTATS

Profil montérégien Poids acceptable (poids santé et début d'excès de poids) Problèmes de poids

Profil comparatif: Montérégie / reste du Québec Gains et pertes depuis 1987

6. MILIEU SOCIAL 19 6.1 INTRODUCTION 62 RÉSULTATS

Profil montérégien Soutien social et ses composantes

Profil comparatif: Montérégie / reste du Québec Évolution depuis 1987

7. CERTAINS COMPORTEMENTS DE SANTÉ PROPRES AUX FEMMES 22 7.1 INTRODUCTION 7.2 RÉSULTATS

Profil montérégien Mammographie Examen des seins par un professionnel Autoexamen des seins TestPAP

Profil comparatif: Montérégie / reste du Québec Gains depuis 1987

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8. PERCEPTION DE L'ÉTAT DE SANTÉ 27 8.1 INTRODUCTION 8.2 RÉSULTATS

Profil montérégien État de santé perçu

Profil comparatif: Montérégie / reste du Québec Évolution depùis 1987

9. SANTÉ MENTALE 29 9.1 INTRODUCTION 9.2 RÉSULTATS

Profil montérégien Détresse psychologique Idées suicidaires Parasuicides (tentatives de suicide)

Profil comparatif: Montérégie / reste du Québec Détérioration depuis 1987

10. ACCIDENTS AVEC BLESSURES 32 10.1 INTRODUCTION 10.2 RÉSULTATS

Profil montérégien Victimes Lieux d'accidents

Profil comparatif: Montérégie / reste du Québec Détérioration depuis 1987

11. AUTONOMIE FONCTIONNELLE 34 11.1 INTRODUCTION 11.2 RÉSULTATS

Profil montérégien Journées d'incapacité (courte et longue durée) Perte d'autonomie fonctionnelle (long terme)

Profil comparatif: Montérégie / reste du Québec Détérioration depuis 1987

12. RECOURS AUX SERVICES SOCIAUX ET DE SANTÉ 36 12.1 INTRODUCTION 12.2 RÉSULTATS

Profil montérégien Consultation d'au moins un professionnel

Profil comparatif: Montérégie / reste du Québec Évolution depuis 1987

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13. CONSOMMATION DE MÉDICAMENTS 13.1 INTRODUCTION 13.2 RÉSULTATS

Profil montérégien Utilisation de médicaments Classes de médicaments

Profil comparatif: Montérégie / reste du Québec Évolution depuis 1987

14. FAMILLE ET SANTÉ 14.1 INTRODUCTION 14.2 RÉSULTATS

Profil montérégien Familles montérégiennes avec enfants mineurs Facteurs de risqué à la santé chez les parents Perception de l'état de santé par les parents Détresse psychologique chez les parents

Profil comparatif: Montérégie / reste du Québec Évolution depuis 1987

PARTIE II: SYNTHÈSE

1. Profil descriptif: Montérégie 47 2. Profil comparatif: Montérégie 49 3. Profil comparatif: Montérégie / reste du Québec 52 4. Profil évolutif 1992-1993 / 1987: Montérégie 52

ANNEXE STATISTIQUE SOMMAIRE 55

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A V A N T P R O P O S

Santé Québec a pour mission de contribuer à la connaissance et à la surveillance de l'état de santé et de bien-être de la population en réalisant des enquêtes.

La première enquête dirigée par Santé Québec en 1987 a permis d'obtenir des renseignements essentiels pour documenter plusieurs des aspects de la Politique de la santé et du bien-être du Québec (MSSS 1992) promulguée en 1992 et que les Régies régionales de la santé et des services sociaux ont reprise à leur compte.

L'Enquête sociale et de santé 1992-1993 dont il est question ici a été commandée par le ministère et les régies régionales dé la santé et des services sociaux. Santé Québec en a dirigé toutes et chacune des étapes tout en s'assodant le Bureau de la statistique du Québec pour le plan de sondage, la pondération et les tests statistiques, le Groupe Léger et Léger Inc. pour la collecte, la codification et la saisie des données ainsi que de nombreux experts des milieux de la santé et des services sociaux et des universités pour les choix de questions et l'analyse des résultats.

Des centaines de personnes, dans chaque région du Québec, ont passé plusieurs minutes de leur précieux temps à répondre à pas moins de 350 questions portant sur plus de vingt thèmes différents. Santé Québec leur a garanti la confidentialité des renseignements fournis.

Tout au long de la réalisation de cette enquête, Santé Québec a eu un souci constant de qualité qui s'est manifesté par de multiples contrôles, vérifications et validations.

Ce rapport fournit un portrait de l'état de santé et de bien-être de la population de la région à partir des résultats de l'enquête. Il a été rédigé par les professionnels des régies régionales, particulièrement de leurs directions de santé publique, sous la coordination de Santé Québec. Les utilisateurs y trouveront des données pour mieux décider, mieux planifier et mieux agir pour la santé et le bien-être des citoyens et citoyennes de leur région.

Le directeur de Santé Québec

Daniel Tremblay

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R E M E R C I E M E N T S

Ce rapport présente les résultats pour la Montérégie de l'Enquête sociale et de santé 1992-1993 réalisée dans toutes les régions du Québec, grâce au financement conjoint du ministère et des régies régionales de la santé et des services sociaux. Santé Québec en a dirigé toutes les étapes. Nous tenons à remercier chaleureusement les nombreux collaborateurs qui ont contribué à la réalisation de cette enquête :

l'équipe de Santé Québec, particulièrement Daniel Tremblay, Carmen Bellerose, Claudette Lavallée, Nathalie Audet et les membres des comités d'administration et d'orientation;

Robert Courtemanche, Lorraine Caouette, Marcel Godbout et France Lapôinte et Louise Bourque du Bureau de la statistique du Québec, partenaire de Santé Québec pour tous les aspects statistiques;

l'équipe du Groupe Léger et Léger Inc. qui, sous la gouverne de Denis Fagnan, a effectué la collecte, la codification et la saisie des données, de même que les quinze coordonnatrices régionales et les 125 inter-vieweurs;

Nous remercions plus spécialement les personnes qui ont supporté la production des rapports régionaux principalement Claudette Léveillée de Santé Québec, responsable de l'opération et Nathalie Audet, responsable de la gestion informatique, les auteurs du rapport provincial dont les chapitres ont inspiré les chercheurs régionaux responsables de la production des rapports propres à chacune des régions;

le comité de lecture composé de Carmen Bellerose, Serge Chevalier, Margaret Cousins, Lucie Roy, Jean-Pierre St-Cyr, Hugues Tétreault, Josette Thibault et Micheline Tremblay qui, sous la direction de Claudette Lavallée, ont contribué à la qualité et à une certaine uniformisation des rapports régionaux.

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Pour leur participation directe à la production du volet régional, nous tenons à remercier.

Marc Ferland, agent de recherche sodosanitàire à la Direction de la santé publique de la RRSSS de Québec, pour avoir gracieusement mis à notre disposition une programmation Excel permettant le calcul des intervalles de confiance et des coefficients de variation;

Josée Payette pour avoir préparé l'ensemble de l'annexe statistique ainsi que toutes les représentations graphiques;

Suzanne Richard pour avoir produit une version antérieure du rapport;

Sylvie Gayouette et Ginette Charbonneau pour avoir mis en page et produit la version finale du; rapport.

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M É T H O D E S

L'Enquête sociale et de santé 1992-1993 (ESS 1992-1993), a utilisé trois instruments de cueillette de données soit une fiche d'identification (FI), un questionnaire du ménage (QRI) rempli par l'interviewer en collaboration avec le ou la répondant(e) pour le ménage et un questionnaire autoadministré (QAA) complété par les personnes de 15 ans et plus des ménages sélection-nés. La gestion de la collecte a été assumée par le Groupe Léger et Léger inc.

La population visée pour répondre aux questionnaires est l'ensemble des ménages privés de la Montérégie ce qui correspond à 1 257 846 personnes à l'exclusion des réserves indiennes et d'environ 2% de la population totale vivant en ménages collectifs (centres d'accueil, hôpitaux, etc.) qui présente généralement un bilan de santé et de bien-être plus lourd.

Parmi les 1 328 logements de l'échantillon régional initial, 92 n'étaient pas admissibles à l'enquête. Des 1 236 ménages admissibles, 1 075 ont répondu au questionnaire rempli par l'interviewer (QRI): ces ménages représentent au total 2 911 individus. De ce nombre, 2 219 personnes de 15 ans et plus étaient admissibles au questionnaire autoadministré (QAA), et 1 954 individus y ont répondu. Pour le QRI, le taux de réponse pondéré global s'élève à 87,5%, tandis que les personnes admissibles au QAA dans la région ont répondu dans une proportion de 88,8%; cependant, ce taux de réponse au QAA correspond davantage à un taux de collaboration et doit tenir compte du fait que les questionnaires sont administrés en cascade et équivaut plutôt au produit du taux de réponse au QRI et de celui du QAA; le taux ainsi calculé est de 77,7%. Le taux de non-réponse globale est plus élevé chez les personnes de 15-24 ans et de 65 ans et plus; les hommes sont également davantage représentés parmi les non-répondants.

Les données présentées dans ce rapport sont toutes pondérées. La pondéra-tion consiste à attribuer à chaque répondant une valeur (un poids) qui correspond au nombre de personnes qu'il «représente» dans la population. La pondération tient compte du plan de sondage et de la non-réponse. De plus, un ajustement des poids à la distribution de la population selon la région, l'âge, et le sexe à été effectué pour chacun des instruments de l'enquête.

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L analyse est essentiellement descriptive. Cette orientation a été retenue en raison de l'information abondante produite aux fins de la présente analyse. Les données ne sont pas standardisées; cependant, lors des comparaisons des résultats avec ceux de l'enquête Santé Québec 1987 (ESQ 87) et avec ceux portant sur l'ensemble du Québec, des sous-groupes du même âge et du même sexe sont comparés à l'occasion, ce qui permet de contrôler, le cas échéant, l'effet confondant de ces variables.

Des coefficients de variation (CV) ont été calculés afin de mesurer la précision des estimations. On . les obtient en divisant l'erreur-type de la proportion estimée par la proportion elle-même. Parce qu'elles sont suffisamment précises, les proportions dont le CV est inférieur à 15% sont présentées sans mise en garde. Dans la première partie du document (Faits Saillants), une distinction supplémentaire quant à la précision des estimés est fournie au lecteur lorsqu'un estimé présente un CV entre 15% et 25%, ce dernier est accompagné d'un astérisque (*), tandis que lorsque le CV dépasse 25% l'estimé est accompagné d'un double astérisque (**). Les estimés avec des CV de 15% à 25% (*) doivent être interprétés avec prudence, tandis que ceux avec des CV de plus de 25% (**) doivent être utilisés surtout à titre indicatif. Les astérisques sont placés tout autant dans le texte que dans les graphiques des Faits Saillants. Dans la seconde partie du document (Synthèse), lorsqu'un estimé présente un CV égal ou supérieur à 15%, il est accompagné d'un astérisque (*).

Toutes les associations statistiques entre deux variables qui représentaient un intérêt (par exemple le lien entre la proportion de himeurs réguliers et le sexe) a été testée en comparant entre elles les intervalles de confiance des proportions de chacune des catégories d'analyse et ceci dans le but de confirmer ou non leur égalité (à titre d'exemple il peut s'agir de confirmer si la proportion observée chez les hommes est égale à celle des femmes).

La règle de décision s'articulait alors autour de l'absence de chevauchement entre ces intervalles. Ces dernières ne sont toutefois pas indiquées dans ce. rapport mais figurent dans l'annexe statistique complémentaire au rapport régional.

Le seuil de signification retenu a été de 5% et dans les sections portant sur les profils comparatif et évolutif, seules les différences significatives ont été mentionnées sauf indication contraire.

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I N T R O D U C T I O N

Le rapport régional de l'Enquête sociale et de santé 1992-1993 (ESS 1992-1993) intitulé «Et la santé en Montérégie, ça va?» dresse un portrait de la population montérégienne à partir d'une quinzaine de thèmes caractérisant à la fois les déterminants de la santé, l'état de santé et ses conséquences.

Ce profil se présente sous plusieurs angles différents. Il se veut à la fois descriptif, comparatif et évolutif. Il permet en effet de décrire la population, de comparer ses principaux sous-groupes sociodémographiques entre eux ainsi que la Montérégie par rapport au reste du Québec et de noter les change-ments observés èntre l'enquête Santé Québec 1987 (ESQ 87) et l'Enquête sociale et de santé 1992-1993 (ESS 1992-1993).

Compte tenu de la diversité et du volume important des informations contenues dans le rapport régional, la tâche visant à opérer une sélection parmi ces dernières et à en extraire les principaux résultats revêt forcément un caractère arbitraire.

Une gamme de critères peuvent être utilisés à cette fin.

Par exemple, le fait qu'un indicateur particulier constitue une bonne mesure de résultats associée à un des objectifs ou à une des stratégies énoncés dans la Politique de la santé et du bien-être du Québec (MSSS 1992).

On peut penser d'autre part que la sélection de résultats visant à présenter un portrait représentatif de chacun des éléments du modèle de santé que sont les déterminants, l'état de santé et les conséquences pourrait également constituer une avenue intéressante.

Finalement on peut songer aussi à un critère comme celui de l'importance statistique élevée d'un problème sociosanitaire ou au fait que l'écart mesuré entre deux unités d'observation (groupes sociodémographiques, territoires, périodes, etc.) présente une ampleur numérique inusitée, nettement plus élevée que celle attendue par la simple variation naturelle des phénomènes.

Comme la majorité des objectifs de résultats inclus dans la politique ministé-rielle ne sont pas directement mesurables par les variables de l'enquête (ESS 1992-1993) nous avons décidé de caractériser comme «principaux» les résultats portant sur les problèmes sociosanitaires qui présentent des prévalences élevées et/ou des écarts statistiques importants et ceci pour chacune des trois dimensions du modèle de santé et bien-être identifiées plus haut et retenues par Santé Québec.

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Ces principaux résultats feront l'objet d'une double présentation.

Dans un premier temps, les résultats les plus importants sont présentés selon la formule des «FAITS SAILLANTS». Cette approche permet de dépasser le niveau de la simple énumération de variables et de compléter avec des éléments de définitions, d'interprétation et de mise en relation succincte avec les objectifs santé lorsque les données le permettent. À moins d'indication contraire, seuls les écarts significatifs à un seuil de signification de 5% sont mentionnés dans cette seconde partie.

Dans un second temps nous présentons une «SYNTHÈSE» basée d'abord sur une simple énumération des variables et de leurs prévalences, suivie ensuite d'un profil comparatif identifiant les principaux écarts significatifs au plan statistique entre les groupes sociodémographiques (âge, sexe, revenu). Finalement un profil comparatif Montérégie/reste du Québec et un profil évolutif (ESQ 1987 et ESS 1992-1993) viennent conclure cette synthèse.

Ce profil sommaire se termine par une annexe statistique permettant au lecteur de retrouver dans un même endroit un condensé des résultats.

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CONSOMMATION D'ALCOOL

1.1 INTRODUCTION

La consommation abusive d'alcool peut entraîner toute une gamme de problèmes de santé, personnels et sociaux dont les coûts peuvent être importants tant pour les personnes, les familles que la société.

L'abus d'alcool peut être défini différemment selon que l'on est plus jeune ou plus âgé, que l'on est enceinte ou non, qu'on exerce ses activités profession-nelles ou non au moment de la consommation, que cette dernière soit élevée sur une base régulière ou en une même occasion ou qu'elle se traduise ou non par des problèmes manifestes avec notre entouragè en entravant notre fonctionnement normal. C'est pourquoi l'un des objectifs de la Politique de la santé et du bien-être vise à réduire de 15% la consommation d'alcool d'ici l'an 2 000.

Le profil montérégien traitera d'abord des caractéristiques des consommateurs et de la consommation d'alcool ainsi que des problèmes qui y sont associés. Nous terminerons enfin par un aperçu de l'évolution à ce chapitre entre les enquêtes 1987 (ESQ) et 1992-1993 (ESS) après avoir présenté certaines comparaisons clés entre la Montérégie et le reste du Québec.

PARTIE I: Faits saillants MM....

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1.2 RÉSULTATS

Profil montérégien

Consommation d'aicool (au cours des 12 mois précédant l'enquête)

Au cours des 12 mois ayant précédé l'enquête, 80% des montérégiens de 15 ans et plus déclarent avoir consommé de l'alcool de façon régulière ou occasionnelle. La proportion de buveurs actuels est plus élevée chez les hommes que chez les femmes (83% contre 76%) et plus faible chez les plus âgés de 65 ans et plus (52%) en comparaison avec les plus jeunes de 45 à 64 ans (76%) de 25 à 44 ans (88%) et de 15 à 24 ans (81%).

Les personnes provenant de ménages à revenu supérieur ét moyen supérieur présentent une proportion de buveurs (86%) plus élevée que celle rapportée par les personnes de ménages à revenu moyen inférieur et inférieur (75%) ou pauvre (62%). Il en est de même pour les résidents de la zone métropolitaine chez qui la proportion estimée de buveurs est de 83% contre seulement 75% pour l'autre zone.

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Buveurs actuels (12 mois précédant l'enquête)

Montérégie 1992-1993

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Consommation d'alcool (au cours des sept jours précédant l'enquête)

Au cours des sept jours précédant l'enquête, 40% des buveurs indiquent n'avoir pris aucune consommation tandis que 38% d'entre eux indiquent avoir pris moins de sept consommations, 16% en auraient pris de sept à treize tandis qu'une minorité de 6%* en aurait bu quatorze et plus.

Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à déclarer n'avoir pris aucune consommation (47% contre 32%) tandis que c'est le cas pour les 15-24 ans (53%) en comparaison avec les 45 à 64 (38%) et les 25-44 ans (35%). On retrouve également plus de buveurs ne déclarant aucune consommation chez les pauvres (59%) que ce n'est le cas chez les buveurs de ménages à revenu moyen inférieur (41%) et moyen supérieur et supérieur (36%).

Profil de consommation (aucune consommation) (semaine précédant l'enquête)

Montérégie 1992-1993

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Buveurs occasionnellement excessifs et épisodes de grande consommation

Lorsque la consommation élevée d'alcool est mesurée non pas sur la base du volume total bu sur une période de sept jours mais plutôt sur la base d'une grande consommation (cinq et plus) en une seule et même occasion (au moins un jour sur sept) c'est 10% des buveurs montérégiens qui déclarent avoir eu ce comportement au moins une fois au cours des sept derniers jours et la proportion des buveurs qui ont eu ce comportement au moins un fois au cours des 12 derniers mois est de 55%. Cette dernière proportion varie considérable-ment selon le sexe puisqu'elle atteint 67% chez les hommes contre 41% seulement chez les femmes.

De la même manière les plus jeunes de 15-24 ans et de 25-44 ans présentent ce comportement respectivement dans 71% et dans 60% des cas contre seulement 42% et 17%** pour les 45-64 ans et les 65 ans et plus.

Niveau élevé de risque de problèmes liés à l'alcool

Treize pour cent des montérégiens présentent un risque élevé et manifestent certains problèmes face à l'alcool. Ceux qui présentent un risque élevé sont nettement moins nombreux chez les 65 ans et plus (2%**) en comparaison avec les plus jeunes (de 10% chez les 15-24 ans** à 16% chez les 25-44) Le risque élevé est plus prévalent chez les hommes en comparaison avec les femmes (19% contre 7%*)

Risque élevé de problèmes liés à ralcooJ (Indice cage) Montéfégle 1992-63

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P A R T I E I : Faits saillants MM....

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Profil comparatif: Montérégie / reste du Québec

Le profil des buveurs ne diffère pas entre la Montérégie et le reste du Québec, les deux niveaux géographiques comptant des proportions très voisines d'absti-nents, d'anciens buveurs et de buveurs actuels.

Par ailleurs au niveau du volume hebdomadaire consommé la proportion des buveurs du reste du Québec qui boit 14 consommations et plus est plus élevée (9%) que celle de la Montérégie (6%). Les proportions de ceux qui vivent des épisodes de grande consommation tant au cours des sept jours que des derniers 12 mois précédant l'enquête sont presqu'équivalentes pour les deux niveaux géographiques.

Grands buveurs (semaine précédant l'enquôte)

1992-1993

C'est également le cas pour ce qui est des proportions de personnes présentant un risque élevé dè problèmes face à l'alcool.

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Gains depuis 1987

La proportion d'abstinents a augmenté depuis 1987 de façon significative passant de 12% à 16% en 1992-1993 tandis que la proportion des buveurs actuels qui rapportent n'avoir pris aucune consommation au cours de la semaine précédant l'enquête a considérablement augmenté passant de 26% en 1987 à 40% en 1992-1993. Cette hausse est accompagnée d'une baisse des buveurs de une à six consommation(s) de 53% en 1987 à 38% en 1992-1993.

Profil de consommation (•amabM prèoédant Tenquto)

Montérégie

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RRSSS Montérégie, Direction santé publique

CONSOMMATION DE DROGUES

2.1 INTRODUCTION

L'abstinence totale en matière de consommation de drogues illicites peut contribuer à diminuer la prévalence de certains problèmes physiques, psycho-sociaux et la surconsommation de services potentiellement associés à cette consommation.

C'est pourquoi le ministère vise par un des ses objectifs santé à «augmenter» d'ici l'an 2002 le nombre de personnes qui ne consommeront jamais de drogues illicites au cours de leur vie.

Malheureusement il n'est pas possible d'établir pour la période 1987 à 1992-1993 les gains accomplis à cet égard puisque la formulation des questions diffère entre l'enquête Santé Québec 1987 (ESQ 87) et l'Enquête sociale et de santé 1992-1993 (ESS 1992-1993). Nous nous contenterons donc de faire l'état de la situation en 1992-1993 ce qui servira à l'avenir comme mesure de base par rapport à laquelle d'ici cinq ans il serait alors possible d'établir s'il y a eu augmentation ou non de l'abstinence à vie en matière de consommation de drogues illicites.

2.2 RÉSULTATS

Profil montérégien

Types de consommateurs

La majorité (71%) des montérégiens de 15 ans et plus déclarent n'avoir jamais consommé de drogue au cours de leur vie.

Cette proportion est beaucoup plus faible chez les plus jeunes (soit 62% chez les 15-24 ans et 61% chez les 25-44 ans) que chez leurs aînés (85%* chez les 45-64 ans et 94%** chez les 65 ans et plus).

PARTIE I: Faits saillants MM....

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Types de consommateurs de drogues Montérdgle 1992-1893

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Quant aux montérégiens qui ont déjà consommé mais qui sont demeurés abstinents au cours des 12 mois précédant l'enquête, ils représentent 18% des montérégiens de 15 ans et plus ce qui laisse un total de 11% de consomma-teurs actuels de drogues lors de l'enquête.

Types de drogues

Chez les consommateurs, ceux qui prennent de la marijuana seulement représentent 39% de ces derniers et 4% de la population des 15 ans et plus. Tandis que 61% d'entre eux déclarent prendre de la marijuana et/ou d'autres substances (7% des 15 ans et plus).

.Profil comparatif: Montérégie / reste du Québec

Il n'existe aucune différence notable entre la Montérégie et le reste du Québec relativement tant au profil des consommateurs que des types de drogue consommées.

PARTIE I : Faits saillants MM....

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USAGE DE LA CIGARETTE

3.1 INTRODUCTION

Le tabagisme constitue l'habitude de vie la plus néfaste du point de vue de la morbidité et de la mortalité prématurée plus particulièrement en ce qui a trait au cancer du poumon et aux maladies cardiovasculaires et pulmonaires.

C'est pourquoi la politique de santé et bien-être établit à 80% l'objectif à atteindre relatif à la proportion de non-fumeurs d'ici l'an 2002.

Profil montérégien

Types de fumeur

Dans une proportion de 30%, les montérégiens de 15 ans et plus ont déclaré fumer tous les jours au moment de l'enquête. À ceux-ci on doit ajouter 3%* de fumeurs occasionnels. Il reste 67% de non-fumeurs constitués à 35% d'anciens fumeurs et à 32% de personnes qui disent n'avoir jamais fumé.

C'est chez les personnes âgées de 65 ans et plus que l'on retrouve la plus faible proportion de fumeurs réguliers (14%*) en comparaison avec ceux des trois groupes d'âge plus jeunes où les pourcentages oscillent entre 31% (45 à 64 ans) et 35% (25 à 44 ans).

Le même rapport favorable existe à l'avantage de ceux qui ont atteint un niveau élevé de scolarité relative chez qui on observe 25% de fumeurs réguliers contre 37% chez ceux qui déclarent un bas niveau de scolarité relative.

3.2 RESULTATS

PARTIE I: Faits saillants MM....

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Les femmes se distinguent favorablement des hommes au niveau des personnes qui disent n'avoir jamais fumé puisque 36% d'entre elles se sont toujours abstenues de fumer contre seulement 28% pour les hommes.

Types de fumeurs (Jamais fumô) Montérégie 1992-93

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Âge d'initiation à la cigarette

C'est avant l'âge de 20 ans que la grande majorité des fumeurs réguliers ont commencé à fumer tous les jours (83%). Un peu plus du tiers d'entre eux (39%) ont commenté à fumer très jeunes soit à moins de 16 ans tandis que 44% ont débuté entre 16 et 19 ans.

Nombre de cigarettes fumées par jour

Au moment de l'enquête, près de neuf fumeurs réguliers sur dix sont des petits fumeurs de une à dix cigarettes par jour (23%) ou des fumeurs moyens de 11 à 25 cigarettes par jour (66%). Les petits fumeurs étant davantage recrutés chez les 15-24 ans et les 65 ans et plus (46% et 62%**) tandis que les fumeurs moyens présentent des proportions plus élevées chez les 25-44 ans (75%) et les 45-64 ans (61%).

Anciens fumeurs

Les anciens fumeurs sont aux deux tiers (66%) recrutés parmi les fumeurs réguliers. Il est intéressant par ailleurs de noter que les fumeurs réguliers représentent 90% des fumeurs actuels.

Chez les femmes qui ont cessé de fumer 45% étaient des fumeuses occasion-nelles contre seulement 24% chez les hommes tandis que 55% étaient fumeuses régulières contre 76% chez les hommes. Il faut noter que chez les hommes qui se déclarent fumeurs au moment de l'enquête, 95% étaient des fumeurs réguliers tandis que le pourcentage correspondant était de 87% chez les femmes.

Profil comparatif: Montérégie / reste du Québec

La Montérégie ne présente aucune différence significative par rapport au reste du Québec et ceci tant au niveau des types de fumeur, de l'âge d'initiation au tabagisme, du nombre de cigarettes fumées par jour que de la proportion et du profil des anciens fumeurs.

PARTIE I: Faits saillants MM....

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Gains depuis 1987

La proportion des fumeurs réguliers qui était de 36% en 1987 est passée à 30% en 1992-1993 tandis que celle des anciens fumeurs a augmenté passant de 30% à 35%. Ces dernières proportions combinées à celles des personnes qui déclarent n'avoir jamais fumé permettent d'établir à 67% en 1992-1993 le pourcentage de non-fumeurs en comparaison avec seulement 59% en 1987.

Types de fumeurs Montérégie

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Un dernier progrès est enregistré au niveau du nombre de cigarettes fumées par jour où on observe un gain chez les petits fumeurs (une à dix cigarette(s)/ jour) dont la proportion est passée de 15% en 1987 à 23% en 1992-1993.

L'âge d'initiation au tabagisme ainsi que le profil des anciens fumeurs ne présentent pas d'évolution significative entre les deux enquêtes.

P A R T I E I : Faits saillants MM....

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ACTIVITÉ PHYSIQUE DE LOISIR

4.1 INTRODUCTION

La pratique de l'activité physique constitue un facteur de protection pour divers problèmes de santé dont entre autres, les problèmes musculo-squeletti-ques et cardiovasculaires.

Dans l'optique du développement des habiletés des personnes, la politique de santé favorise l'accroissement de la régularité plus que de l'intensité au chapitre de la pratique de l'activité physique.

Bien qu'il n'y ait ni d'objectif quantitatif précis de fixé, ni de comparaison rigoureuse par rapport aux mesures légèrement différentes employées en 1987, l'état de situation de 1992-1993 constituera une mesure de base qui permettra à l'avenir de mesurer les progrès vers l'an 2002.

4.2 RÉSULTATS

Profil montérégien

Actifs

Ce sont ceux qui rapportent avoir pratiqué au moins trois fois par semaine à raison de 20 à 30 minutes chaque fois une activité physique de loisir et ceci au cours des trois mois précédant l'enquête.

Un montérégien de 15 ans et plus sur quatre (25%) répond à cette définition et est donc considéré comme «actif» à cet égard. Les hommes (29%) sont nettement plus nombreux que les femmes (20%) à se déclarer «actifs», tandis que c'est le cas des 15-24 ans (34%) par rapport aux 25-44 ans (18%) qui sont eux-mêmes moins actifs que les 45-64 ans (30%).

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Sédentaires et modérément actifs

Les «sédentaires» qui pratiquent des activités physiques de loisir 3 fois ou moins par mois comptent pour 43% de la population montérégienne des 15 ans et plus. Leur proportion est plus faible chez les 15-24 ans (32%) par rapport aux 25-44 ans (50%) tandis que les «modérément actifs» qui pratiquent une ou deux fois par semaine représentent 32% des 15 ans et plus.

Activités physiques de loisir (3 mois précédant l'enquête)

Montérégie 1992-93

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Profil comparatif: Montérégie / reste du Québec

La proportion de «sédentaires» est plus faible en Montérégie (43%) que dans le reste du Québec (48%) tandis que celle des «modérément actifs» est plus élevée dans la région qu'ailleurs au Québec (32% contre 27%).

Depuis 1987

La mesure de la pratique de l'activité physique de loisir ayant été conçue de façon différente lors de l'enquête Santé Québec 1987 (ESQ 87), il n'est pas possible de présenter un bilan évolutif pour la période allant de 1987 à 1992-1993.

PARTIE I : Faits saillants MM....

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POIDS CORPOREL

5.1 INTRODUCTION

L'excès de poids et l'insuffisance de poids entraînent divers problèmes de j santé dont ceux relatifs aux maladies cardiovasculaires.

, Comme certains objectifs de la politique de santé visent à réduire la morbidité ou la mortalité pour certaines maladies pour lesquelles les problèmes de poids représentent des facteurs de risque il est intéressant de dresser le portrait

( ' sommaire de ces derniers et d'établir le chemin parcouru depuis 1987.

Poids acceptable (poids santé et début d'excès de poids)

Près des deux tiers des montérégiens de 15 ans et plus (63%) présentent un poids acceptable lors de l'Enquête sociale et de santé 1992-1993 (ESS 1992-1993).

Problèmes de poids

Près des trois quarts (73%) des personnes de 15 ans et plus qui présentent un problème de poids ont en fait un excès de poids.tandis que 27% d'entre eux présentent une insuffisance de poids. Par rapport cette fois-ci à l'ensemble des 15 ans et plus 27% présentent un excès de poids tandis que 10% ont un poids insuffisant.

La prévalence de l'excès de poids est plus élevée chez les plus âgés (38% et 36% respectivement chez les 45-64 ans et les 65 ans et plus) que chez les plus jeunes de 15 à 44 ans qui présentent une prévalence inférieure aux 45 ans et plus (14% et 24% chez les 15-24 ans et les 25-44 ans).

L'excès de poids est également plus répandu chez les hommes (32%) que chez les femmes (22%) tandis que l'insuffisance de poids est plus répandue chez ces dernières (14%* par rapport à 6%*).

( ~ PARTIE I : Faits saillants

5.2 RÉSULTATS r

Profil montérégien

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Indice de masse corporelle (excès de poids) Montérégie 1992-93

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Profil comparatif: Montérégie / reste du Québec

Les différences entre la région de la Montérégie et le reste du Québec ne sont significatives pour aucune des trois catégories de la mesure du poids corporel ( (insuffisance, poids acceptable, excès de poids).

Gains et pertes depuis 1987 i

La présence de l'excès de poids a significativement augmenté entre 1987 et 1992-1993 passant de 20% à 27% pour l'ensemble de la population des 15 ans et plus et ceci tant chez les hommes (24% contre 32%) que chez les femmes (15% contre 22%). f

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Indice de masse corporelle (excès de poids) Montérégie

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Le même phénomène a été enregistré pour chacun des deux groupes d'âge de 25-44 ans et de 45-64 ans.

Par contre la prévalence de l'insuffisance de poids, a perdu de l'ampleur passant de 14% en 1987 à 10% en 1992-1993. Cette baisse est également significative au plan statistique.

MILIEU SOCIAL

6.1 INTRODUCTION

L'indice de soutien social, tel que mesuré par ses trois composantes principales à savoir le degré de participation et la satisfaction quant à la vie sociale ainsi que la taille du réseau social, constitue un facteur de protection potentiel par rapport à certaines problématiques de santé physique et mentale.

PARTIE I: Faits saillants MM....

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Bien que la politique ministérielle n'énonce aucun objectif quantitatif précis à cet égard, elle met l'accent sur l'importance du renforcement des liens tant ^ familiaux que sociaux des personnes comme facteur contributif important de santé et de bien-être.

6.2 RÉSULTATS ' i

Profil montérégien i

Soutien social et ses composantes j

Un montérégien de 15 ans et plus sur cinq (20%) présente un niveau faible sur l'indice de soutien social. On observe aucune différence à ce chapitre entre les groupes d'âge, les sexes, les niveaux de revenus ou les zones.

En ce qui a trait à la dimension «participation à la vie sociale» de l'indice de ^ soutien on remarque que 4%* des montérégiens n'ont jamais ou seulement une fois l'an des rencontres avec leurs parents, amis ou connaissances tandis que ( 10% passent seuls plus de la moitié de leur temps libre. |

C'est une proportion similaire de 10% qui se dit non satisfaite quant à sa vie ^ sociale.

Àu niveau de la taille et de la nature du réseau social, on observe d'abord que ! c'est en ce qui concerne la présence de confidents que la carence est la plus élevée puisque 14% des montérégiens de 15 ans et plus déclarent n'avoir ( aucun confident. Ensuite, l'absence d'amis et de personnes proches suscepti-bles de témoigner de l'affection est le lot de 5%** des 15 ans et plus et finalement, l'absence d'aidants est rapportée par 4%* de cette population. ^

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Indice de soutien social et s e s composantes Montérégie 1992-93

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Le fait de vivre seul qui caractérise 9% de la population des 15 ans et plus ne semble pas à première vue constituer un facteur problématique puisque seulement 6%** se disent malheureux de vivre ainsi.

Sur l'ensemble des dimensions qui viennent d'être décrites, seules deux différences plus marquées ressortent entre nos sous-groupes: pour le fait de vivre seul, on observe une plus grande proportion (26%) chez les 65 ans et plus par rapport à tous les groupes d'âge plus jeunes, chez les pauvres (23%*) et les personnes de ménages à revenu moyen inférieur (14%*) par rapport à celles de revenu moyen supérieur et supérieur (4%**). En ce qui a trait à l'absence de confidents la proportion chez les femmes est plus faible (10%) que celle chez les hommes (17%).

Profil comparatif: Montérégie / reste du Québec

La seule différence se retrouve au chapitre de la situation de vie où on observe une proportion moindre de personnes qui vivent seules en Montérégie (9%) par rapport à celle du reste du Québec (14%).

PARTIE I: Faits saillants

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Situation de vie (vit seul) 1902-1993

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Évolution depuis 1987

La proportion des personnes non satisfaites quant à leur vie Sociale n'a pas changé sensiblement entre 1987 et 1992-1993 (9% en 1987 contre 10% en 1992-1993).

CERTAINS COMPORTEMENTS DE SANTÉ PROPRES AUX FEMMES

7.1 INTRODUCTION

En matière de prévention du cancer du sein le dépistage précoce est reconnu comme un moyen privilégié parmi plusieurs. A cet égard diverses recomman-dations sont émises par les groupes d'experts relativement tant aux groupes-cibles visés, aux techniques utilisées et aux périodicités optimales.

PARTIE I : Faits saillants MM....

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En ce qui a trait à la mammographie on recommande un examen aux deux ans ( prioritairement pour les femmes de 50 à 69 ans chez qui l'effet de réduction

sur la mortalité est le plus élevé.

L'examen des seins par un professionnel est recommandé sur une base annuelle surtout à partir de 40 ans tandis que pour toutes les femmes adultes l'autoexamen des seins devrait se faire sur une base mensuelle.

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^ En matière de prévention du cancer de l'utérus, le test PAP devrait être l pratiqué au moins aux trois ans par les femmes de 18 ans et plus ayant eu des

relations sexuelles.

Les données mises à notre disposition par Santé Québec ne permettent toutefois de mesurer qu'approximativement le degré d'observance des recommandations dans la population féminine.

( 7.2 RÉSULTATS

Profil montérégien

^ Mammographie

C L Au total des femmes de 15 ans et plus seulement 26% déclarent avoir subi une , mammographie au cours des deux dernières années précédant l'enquête. Cette

/ proportion double à 52% chez les femmes de 50 à 59 ans (où elle n'est significativement plus élevée que par rapport à celle rapportée pour les 15-24 ans soit 9%). Elle se situe à 37% chez les 60 ans et plus. On observe pas d'autres différences significatives selon les autres caractéristiques sociales des femmes.

PARTIE I: Faits saillants MM....

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Temps écoulé depuis la dernière mammographie Qtmats)

Montérégie 1092-93

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Examen des seins par un professionnel

Ce dernier est pratiqué selon la périodicité recommande'e par seulement la moitié des femmes de 15 ans et plus (50%) et les deux seuls groupes d'âge qui diffèrent sont les 25-44 ans où on observe la proportion la plus élevée (55%) et les 65 ans et plus où on observe le plus faible pourcentage (36%).

Autoexamen mensuel des seins

Cet examen de dépistage demeure peu répandu par rapport aux recommanda-tions puisque seulement 24% des montérégiennes de 15 ans et plus s'y adonnent sur une base mensuelle.

PARTIE I: Faits saillants MM....

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Test PAP

Les deux tiers des femmes de 15 ans et plus de la Montérégie (66%) ont subi un test PAP au cours des deux ans précédant l'enquête ce qui en fait le test de dépistage dont le taux de suivi des recommandations est le plus élevé.

Temps écoulé depuis le dernier test PaP ( 2 ans et moins)

Montérégie 1992-1993

Les femmes provenant des ménages à revenu moyen supérieur et supérieur sont plus nombreuses (73%) à avoir subi le test depuis deux ans ou moins que ce n'est le cas pour les autres (59% pour le revenu moyen inférieur et 55% pour les revenus pauvres).

PARTIE I : Faits saillants MM....

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Comportements préventifs féminins Montérégie 1092-93

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Profil comparatif: Montérégie / reste du Québec

On ne relève aucune différence entre la Montérégie et le reste du Québec en ce qui a trait aux proportions de femmes qui ont suivi les recommandations pour chacun des quatres types d'examen de dépistage.

Gains depuis 1987

Le dépistage par mammographie au cours des deux ans précédant l'enquête a fait un progrès significatif depuis 1987 tant au niveau de l'ensemble des femmes de 15 ans et plus où le pourcentage est passé de 16% à 26% que pour celles des 50 à 59 ans où il a plus que doublé soit de 23%*. à 52%.

PARTIE I : Faits saillants MM....

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Temps écoulé depuis la dernière mammographie ( 2 an» et mo ins )

Montérégie

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Les autres examens de dépistage n'ont pas présenté de changements significa-tifs.

PERCEPTION DE L'ÉTAT DE SANTÉ

8.1 INTRODUCTION

L'état de santé perçu constitue un bon indicateur général de santé d'une population en ce qu'il combine à la fois des symptômes objectifs et la perception de ces derniers par les individus et ceci en. comparaison avec l'état présumé des autres personnes de son groupe d'âge. Cet indicateur est lié positivement à plusieurs mesures plus spécifiques de morbidité et de mortalité.

La politique ministérielle qui cible des problématiques sociosanitaires assez précises, ne formule aucun objectif pour un indicateur général comme celui-ci.

PARTIE I: Faits saillants MM....

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8.2 RÉSULTATS J

Profil montérégien

État de santé perçu ^

Près de 90% des montérégiens de 15 ans et plus perçoivent leur état de santé comme excellent ou bon tandis que 10% le qualifient de moyen ou mauvais ( (personnes non satisfaites de leur état de santé). ^

La proportion de ceux qui jugent leur état comme simplement moyen ou I mauvais augmente avec l'âge surtout à partir du groupe de 45-64 ans où elle représente environ le double (13%) de celle observée pour les groupes plus jeunes (15-44 ans) (6%*). Elle double à nouveau chez les 65 ans ét plus ' (25%*).

Cette perception de sa santé est également plus répandue chez les montérégiens ! de 15 ans et plus avec scolarité relative faible (14%), ou issus de ménages à ' revenu plus pauvre (21%*) que chez ceux à revenu moyen supérieur ou I supérieur (7%*), ou avec une scolarité élevée (7%*). I

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PARTIE I: Faits saillants

État de santé perçu (moyen / mauvais) Montérégie 1992-93

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Profil comparatif: Montérégie / reste du Québec

Les profils sont presqu'identiques pour les deux niveaux géographiques.

Évolution depuis 1987

Lorsque les cinq catégories servant à l'évaluation subjective de sa santé sont regroupées et confondues en deux catégories seulement (les personnes satisfaites et les non satisfaites) on ne distingue pas d'évolution significative entre les deux enquêtes.

L'indice de détresse psychologique mesure des symptômes cognitifs, dépressifs et anxieux mais ne constitue pas une mesure directe des troubles mentaux dans la population. Il est par ailleurs probablement un signe de problème au niveau de la santé mentale et est relié à certaines habitudes de vie néfastes (alcool, drogue, tabagisme) ainsi qu'à un niveau plus élevé, de recherche d'aide et de consommation de services.

Les idées suicidaires sérieuses constituent quant à elles des étapes dans un processus complexe pouvant mener à la tentative ou au suicide. Les tentatives représentent un cran supplémentaire dans le début de la mise en oeuvre d'un plan visant à s'enlever la vie. En matière de mortalité associée à la santé mentale le suicide a toujours constitué une cause-type de décès.

La politique ministérielle vise à réduire de 15% les suicides et tentatives de suicide d'ici l'an 2002 et à réduire les problèmes de santé mentale.

9.2 RÉSULTATS

Profil montérégien

Détresse psychologique

Un montérégien de 15 ans et plus sur quatre (25%) présente un niveau élevé sur l'indice de détresse psychologique. Ce niveau élevé est plus prévalent chez les plus jeunes (soit 33% chez les 15-24 ans et 28% chez les 25-44 ans) en comparaison avec les plus âgés (soit 20% pour les 45-64 ans et 14%* pour les 65 ans et plus).

SANTÉ MENTALE

9.1 INTRODUCTION

PARTIE I: Faits saillan

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Il est également plus répandu chez' les femmes (30%) en comparaison avec les hommes (21%) ainsi que chez les personnes vivant dans des ménages à bas revenu (33%) en comparaison avec celles des ménages à revenu moyen supérieur et supérieur (24%).

Idées suicidaires

Quatre pour cent* des montérégiens ont sérieusement songé au suicide au cours des 12 mois précédant l'enquête en comparaison avec 7% qui y ont pensé au moins une fois au cours de leur vie soit près du double. Ces idées sont plus répandues dans les groupes d'âge* plus jeunes, soit avant 45 ans mais leur proportion ne diffère pas en fonction des autres facteurs sociodémographiques.

Parasuicides (tentatives de suicide)

Trois pour cent* dés montérégiens de 15 ans et plus auraient déjà attenté à leurs jours au cours de leur vie. Ces prévalences ne diffèrent pas de façon significative selon les sous-groupes d'âge* ou selon le sexe*.

Profil comparatif: Montérégie / reste du Québec

Les profils des deux niveaux géographiques ne diffèrent pas entre eux de façon marquée pour chacun des trois indicateurs retenus et associés à la santé mentale.

Détérioration depuis 1987

La proportion de montérégiens de 15 ans et plus présentant un niveau élevé sur l'indice de détresse qui est de 25% en 1992-1993 n'était que de 19% il y a cinq ans ce qui correspond à une détérioration significative de la situation à ce chapitre. Cette dernière est présente dans tous les groupes d'âge et chez les deux sexes sauf pour les 65 ans et plus*.

PARTIE I : Faits saillants MM....

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La proportion des personnes ayant rapporté des idées suicidaires au cours de la vie a par ailleurs diminué, passant de 9% à 7%. Cette baissé est significative au plan statistique. Les autres dimensions ne présentent aucune évolution sensible.

Idées suicidaires (au cours de la vie)

Montérégie

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PARTIE I : Faits saillants MM....

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ACCIDENTS AVEC BLESSURES

10.1 INTRODUCTION

Les blessures consécutives aux accidents constituent une cause importante de mortalité prématurée, de morbidité ainsi que d'incapacité à long terme.

Les coûts personnels, financiers et sociaux des accidents sont importants et militent en faveur de la mise en place d'activités préventives.

À cet égard la Politique de la santé et du bien-être du Québec (MSSS 1992) vise à réduire de 20% la mortalité et la morbidité dues aux traumatismes. L'Enquête sociale et de santé de 1992-1993 (ESS) ne permet pas de documen-ter la mortalité et une bonne partie de la morbidité mais elle fournit des indications précieuses sur la prévalence des personnes accidentées selon le lieu des accidents ainsi que sur les limitations d'activités et les consultations médicales.

Profil montérégien

Victimes

Neuf pour cent des montérégiens de tous âges vivant dans les ménages privés auraient été victimes d'un accident avec blessures au cours des 12 mois précédant l'enquête. Dans neuf de ces cas sur dix les personnes n'ont subi qu'un seul accident mais ont quand même présenté une limitation à long terme de leurs activités ou une consultation médicale.

La prévalence, au sein de la population totale, des personnes limitées dans leurs activités suite à un accident avec blessures diffère entre les deux sexes et au désavantage des hommes (10% contre 6%* pour les femmes). Elle ne diffère pas selon les autres dimensions sociodémographiques.

PARTIE I : Faits saillants MM....

10.2 RÉSULTATS

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Lieux d'accidents

Deux lieux contribuent à eux seuls à générer plus de la moitié des accidents: le milieu de travail en représente 3%* tandis que les activités de sport et loisir comptent pour 2%*.

Profil comparatif: Montérégie / reste du Québec

Le profil des deux unités géographiques ne diffère pas.

Détérioration depuis 1987

La prévalence des personnes présentant des limitations d'activité consécutives aux accidents a doublé depuis 1987 passant de 4% à 8%.

Limitation des activités consécutives à un accident (12 mois précédant Fenquéte)

Montérégie

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La détérioration est significative autant pour les hommes* que les femmes**.

PARTIE I: Faits saillants MM....

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AUTONOMIE FONCTIONNELLE

11.1 INTRODUCTION

L'état de santé se mesure non seulement par la présence de problèmes mais aussi par la capacité des individus à exercer pleinement leurs rôles sans être limités.

Deux objectifs de la politique de santé, traitant des obstacles à l'intégration ' sociale des personnes âgées et à la diminution des situations entraînant des handicaps, sont pertinents pour la présente section.

Aucun objectif ne vise précisément une diminution de la prévalence des incapacités dans la population générale.

Comme près de 90% des limitations d'activités dure déjà depuis au moins six mois au moment de l'enquête, la perte d'autonomie est qualifiée par conven-tion de «long terme».

Ces données ne concernent que la population des ménages privés à l'exclusion de celle vivant en ménages collectifs (centres d'accueil, ...).

11.2 RÉSULTATS

Profil montérégien

Journées d'incapacité (courte et longue durée)

L'ensemble des journées d'incapacités déclarées représentent une moyenne annuelle de 14 jours calculée sur la population totale des ménages privés de la Montégérie. Près de 80% de ces journées sont dues soit à une incapacité "légère" (5,6 jours), soit à une incapacité "modérée" (5,2 jours). L'incapacité "sévère" correspond au fait d'être alité et totalise en moyenne 3,2 jours par personne durant l'année précédant l'enquête.

PARTIE I : Faits saillants MM....

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Les nombres moyens annuels varient et augmentent considérablement avec l'âge oscillant entre 28,8 jours pour- les personnes de 65 ans et plus à seulement 6,3 jours pour les 0-24 ans. Ils varient également selon le sexe puisqu'il est de 16,1 jours chez les femmes et de 11,9 jours chez les hommes.

Perte d'autonomie fonctionnelle (long terme)

Huit pour cent du total de la population montérégienne rapporte une perte d'autonomie fonctionnelle à long terme au moment de l'enquête. Ces personnes sont limitées dans leurs activités ou dépendantes pour l'accomplis-sement de leurs rôles habituels.

La prévalence de la perte d'autonomie augmente avec l'âge passant de 4%* chez les 0-24 ans à près de cinq fois plus chez les 65 ans et plus (21%*). Ce dernier groupe présente une proportion plus élevée que chacun des trois groupes plus jeunes*.

Les autres sous-groupes ne diffèrent pas entre eux de façon significative quant à la proportion de personnes présentant une perte d'autonomie (long terme*).

Profil comparatif: Montérégie / reste du Québec

La proportion de personnes présentant une perte d'autonomie fonctionnelle (long terme) est presqu'identique pour les deux niveaux géographiques soit

Détérioration depuis 1987

La prévalence de la perte d'autonomie (long terme) s'est accrue de façon significative depuis 1987 passant de 6% à 8% et ceci surtout chez les femmes (6%* en 1987 contre 9% en 1992-1993) et les 25-44 ans (3%** contre 8%*)

PARTIE I : Faits saillants MM....

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Perte d'autonomie fonctionnelle (long terme) Montérégie

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RECOURS AUX SERVICES SOCIAUX ET PESANTE

12.1 INTRODUCTION

Le recours aux services sociaux et de santé via la consultation d'un profession-nel dans le domaine est lié à l'état de santé physique et psycho-social. Par ailleurs cette consommation peut également résulter de divers facteurs autres, caractérisant à la fois le dispensateur et le consommateur.

Aucun objectif de la politique ministériel ne traite directement d'un seuil à atteindre à ce chapitre mais la plupart des objectifs apportent des précisions quant à l'importance des groupes plus vulnérables susceptibles d'être prioritaires du point de vue des interventions et donc des services.

À cet égard les résultats de l'enquête permettent de dresser un profil différencié du recours aux services pour les divers groupes sociodémographiques plus ou moins vulnérables de la Montérégie.

PARTIE I : Faits saillants MM....

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12.2 RÉSULTATS

Profil montérégien

La consultation d'au moins un professionnel

Un peu plus d'un montérégien sur quatre (26%), tous âges confondus, déclare avoir consulté au moins un professionnel du domaine sociosanitaire au cours des deux dernières semaines précédant l'enquête. Dans près des trois quarts des cas (72%), il s'agit d'un seul type de professionnel. La dernière consultation avait comme motif la prévention ou les examens de routine dans 26% des cas.

Le taux de consultation auprès des médecins (15%) est très voisin de celui auprès des autres professionnels (17%).

Par ordre décroissant d'importance, ce sont après les médecins, les pharma-ciens (6%*), les dentistes (4%*), les infirmières et les optométristes (2%*) ainsi que les physiothérapeutes ou ergothérapeutes (1%*) qui sont le plus souvent mentionnés, tous les autres professionnels représentant chacun toujours moins que 1% de la population de tous âges.

Dans la majorité des cas, la dernière consultation s'est faite en bureau privé (66%).

La proportion de personnes ayant consulté diffère selon le groupe d'âge et le sexe. Les personnes âgées de 65 ans et plus consultent davantage les médecins (25%) que chacun des groupes d'âge plus jeunes où les proportions oscillent entre 15% (0-14 ans et 25-44 ans) et 11% (15-24 ans*). Ces différences ne sont pas significatives en ce qui concerne les professionnels non-médecins.

Les femmes consultent toujours davantage que les hommes autant pour les médecins (18% contre 12%) que pour les non-médecins (20% contre 14%). La zone métropolitaine présente une proportion plus élevée de personnes qui déclarent avoir consulté un médecin que celle observée pour l'autre zone (17% contre 12%). Les autres facteurs sociodémographiques ne permettent pas de déceler des différences.

PARTIE I : Faits saillants MM....

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Recoure aux services sociaux et de santé Consultation d'un médecin

Montérégie 1992-83

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Profil comparatif: Montérégie / reste du Québec

La Montérégie se distingue du reste du Québec sous deux aspects. Les montérégiens consultent davantage les non-médecins (17% contre 13%) et sont plus nombreux à consulter plus d'un type de professionnel au cours des deux semaines précédant l'enquête: (28% contre 22%). Ces différences sont significatives statistiquement.

P A R T I E I: Faits saillants MM....

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Recours aux services sociaux et de santé (consultation)

1992-1993

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Évolution depuis 1987

On assiste à une augmentation significative de la proportion des personnes qui ont consulté au moins un professionnel, qui passe de 23% en 1987 à 26% en 1992-1993 ce qui s'explique surtout par une hausse marquée des consultations auprès des professionnels non-médecins (13% en 1987 contre 17% en 1992-1993)et ceci particulièrement chez les femmes où la proportion de consultation des professionnels autres que médecins est passée de 15% à 20%.

PARTIE I : Faits saillants MM....

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CONSOMMATION DE MEDICAMENTS

13.1 INTRODUCTION

La consommation de médicaments peut être considérée comme une conséquen-ce de l'état de santé. Elle répond à des problèmes mineurs ou sérieux mais peut également constituer un moyen de prévention parmi d'autres. En revanche certains types de médicaments comme les psychotropes peuvent donner lieu à des habitudes de consommation abusives chez certaines catégories de personnes.

La politique ministérielle viserdônc plus spécifiquement à réduire de 10% la consommation de médicaments^psychotropes particulièrement chez les personnes âgées et les bénéficiaires^eM'aide. sociale.

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Les données régionales ne permettent pas, compte tenu des trop petits nombres de répondants, de dresser un profil sur mesure de la situation en correspondan-ce avec l'objectif santé visé mais elles permettent d'établir un profil général de la consommation médicamenteuse et d'établir des différences de consomma-tion entre certains soiis-groupes.

13.2 RÉSULTATS

Profil montérégien

Utilisation de médicaments

Un peu plus de la moitié des montérégiens (53%) de tous âges déclare avoir consommé au moins un médicament au cours des deux jours précédant l'enquête. Près de quatre consommateurs sur cinq auraient pris deux médica-ments ou moins.

La proportion des consommateurs de médicaments s'élève presque régulière-ment avec l'âge puisque les utilisateurs passent de 44% chez les 0-14 ans à 82% chez les 65 ans et plus soit près du double.

Les utilisateurs sont également plus nombreux chez les femmes (62%) en comparaison avec les hommes (44%) et ceci autant pour les personnes qui en consomment peu (un ou deux) que pour celles qui en utilisent davantage (trois et plus).

Classes de médicaments

Trente pour cent des montérégiens de tout groupe d'âge consomment des médicaments prescrits tandis que 32% utilisent des médicaments non prescrits. La consommation des médicaments sur avis médical augmente presque toujours avec l'âge passant de 14% chez les 0-14 ans à 71% chez les 65 ans et plus.

Ce dernier groupe se distingue d'ailleurs de tous les groupes d'âge plus jeunes à cet égard comme c'est le cas pour le groupe des 45-64 par rapport aux plus jeunes. L'utilisation de médicaments prescrits est également .nettement plus élevée chez les femmes (39%) en comparaison avec celle estimée chez les hommes (21%). Elle ne varie pas selon les autres caractéristiques sociodémographiques.

PARTIE I : Faits saillants MM....

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Personnes ayant consommé au moins un médlcement prescrit ( S J o i n précédant Fonquéte) Montérégie 1992-93

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La consommation de médicaments non prescrits ne varie pas de façon aussi marquée entre les âges sauf en ce qui regarde les 15-24 ans qui présentent une proportion moindre (23%) que tous les autres groupes d'âge à l'exclusion des 65 ans et plus.

Les femmes (36%) sont ici aussi plus nombreuses que les hommes (29%) à utiliser les médicaments non prescrits.

Profil comparatif: Montérégie / reste du Québec

La Montérégie présente une proportion plus élevée que celle du reste du Québec de personnes de tous âges ayant consommé moins de médicaments au cours des deux jours précédant l'enquête (un ou deux: 41% contre 37% pour le reste du Québec) et une proportion plus foible, bien que non significative, pour la consommation de trois médicaments et plus au cours de la même période (12% contre 14%).

Évolution depuis 1987

La proportion d'utilisateurs de médicaments s'est accrue de façon marquée passant de 39% en 1987 à 53% en 1992-1993. Il y a eu augmentation autant pour les médicaments prescrits (25% contre 30%) que pour les non prescrits, mais l'écart est nettement plus large dans ce dernier cas (19% contre 32%).

P A R T I E I : Faits saillants MM....

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Personnes ayant consommé 3 médicaments et plus ( 2 Jours précédant Penqutts)

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( Pour les médicaments prescrits l'augmentation n'est significative que chez les femmes (33% à 39%) tandis que pour les médicaments non prescrits elle l'est autant pour les hommes (\5% à 29%) que pour les femmes ( 23% à 36%).

Personnes ayant consommé au moins un médicament ( a four» précMni r«nquft»)

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mm m FAMILLE ET SANTÉ

14.1 INTRODUCTION

Depuis quelques années plusieurs transformations majeures ont pris place au sein des familles avec enfants mineurs. Ces changements ont pu dans certains cas placer les parents et les enfants devant des situations de conflits et devant de nouvelles adaptations à réaliser pour lesquelles ils ne disposaient pas nécessairement de modèles pré-établis de fonctionnement.

Le rôle de la famille comme lieu privilégié de socialisation a conservé toute son importance, il est à parier que les situations de conflits et d'adaptation ont eu des impacts tant sur les facteurs de risque que sur la santé physique et mentale des parents et de leurs enfants.

La politique ministérielle valorise un renforcement du milieu familial et interpelle le milieu familial pour plusieurs objectifs santé que ce soit au niveau de l'apprentissage de facteurs de protection ou de conséquences de l'état de santé, sans toutefois fixer d'objectifs quantifîables à cet égard.

L'Enquête sociale et de santé 1992-1993 (ESS 1992-1993) permet à cet égard une documentation générale des situations familiales et plus précisément de celles qui sont à risque du point de vue de la santé et du bien-être.

14.2 RESULTATS

Profil montérégien

Familles avec enfants mineurs

En Montérégie, près des trois quarts des familles avec enfants mineurs sont des familles de type «biparentales intactes» c'est à dire composées des deux parents biologiques ou adoptifs et de leurs enfants, tandis que 17% sont «monoparentales» et 8%* sont de type «famille recomposée».

Les familles «monoparentales» sont beaucoup plus souvent (39%) enclines à déclarer un revenu pauvre ou très pauvre que ce n'est le cas pour les deux autres types (10% chacune**).

PARTIE I: Faits saillants MM....

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Près de la moitié des familles avec enfants mineurs (45%) compte deux enfants tandis qu'un tiers (34%) en compte un seul et seulement une famille sur cinq (21%) a trois enfants ou plus.

Ce profil du nombre d'enfants varie toutefois sensiblement selon le type de structure familiale: la proportion d'enfants uniques est beaucoup plus élevée dans les familles monoparentales (59% de ces dernières ont un seul enfant) que dans chacun des deux autres types de familles (29% chacun*).

Facteurs de risqué à la santé chez les parents

Les mères de familles monoparentales sont deux fois plus souvent (59%*) susceptibles d'être fumeuses régulières que ce n'est le cas pour les mères de familles «biparentales intactes» (28%).

Un soutien social de niveau faible est également plus prévalent chez les mères monoparentales où il oscille entre 33%* pour ces dernières et 18% pour les mères biparentales. Il est aussi plus prévalent chez les pères de familles monoparentales (33%**) en comparaison avec les pères de. familles recompo-sées (12%*), cette dernière différence étant significative.

Perception de l'état de santé par les parents

La proportion des parents de sexe masculin qui s'estiment en moyenne ou mauvaise santé est significativement plus élevée chez les pères chefs de familles monoparentales (22%**) en comparaison avec les pères de familles «biparentales intactes» (4%**).

Détresse psychologique chez les parents

Chez les mères de familles monoparentales on rencontre cinq fois plus souvent un niveau élevé sur l'indice de détresse (46%*) que ce n'est le cas chez les mères de familles «biparentales intactes» (9% seulement**).

Profil comparatif: Montérégie / reste du Québec

Les divers types de familles avec enfants mineurs se distribuent à peu près également entre les deux niveaux géographiques.

PARTIE I: Faits saillant!

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Évolution depuis 1987

En Montérégie, la proportion des familles biparentales intactes a diminué de façon significative passant de 82% en 1987 à 74% en 1992-1993 tandis qiie l'accroissement de la proportion des familles monoparentales est tout aussi notable 12% en 1987 contre 17%).

Types de famille (avec au moins un enfant de moins de 18 ans)

Montérégie

PARTIE I: Faits saillants MM....

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S Y N T H E S E

PROFIL DESCRIPTIF: MONTÉRÉGIE

À même un noyau de base d'une vingtaine d'indicateurs clés, on peut isoler un premier sous-groupe de huit indicateurs qui présente des prévalences oscillant entre 56% et 29% et qui concerne, par ordre décroissant de leurs prévalences, les comportements préventifs féminins, la pratique de l'activité physique de loisir et l'usage de la cigarette et de la drogue. Ces items documentent exclusivement le volet des déterminants de la santé. Les résultats détaillés pour ce sous-groupe sont les suivants.

Au niveau des comportements préventifs féminins, tandis que 56% des femmes de 50 ans et plus n'ont jamais subi de mammographie ou en ont subi une plus de deux ans précédant l'enquête, on observe que 54% de celles qui ont 45 ans et plus n'ont soit jamais passé d'examen clinique des seins ou l'ont fait plus de 12 mois précédant l'enquête.

Au niveau de l'autoexamen des seins, ce sont 52% des femmes de 15 ans et plus qui, au moment de l'enquête, n'ont soit jamais pratiqué cet examen, soit qu'elles le pratiquent à une fréquence de moins d'une fois aux deux ou trois mois.

Finalement, la même proportion est observée pour la pratique du test PAP de détection du cancer du col pour les femmes de 15 ans et plus et ceci pour le délai écoulé depuis le dernier examen égal ou dépassant 12 mois précédant l'enquête.

Part ie II: Synthèse

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RRSSS Montérégie, Direction santé publique

Au niveau des habitudes de vie, les individus sédentaires (pratique d'une activité physique de loisir d'une durée de 20 à 30 minutes trois fois ou moins par mois) représentent 43% de la population des 15 ans et plus, tandis que le début du tabagisme avant l'âge de 16 ans chez les fumeurs réguliers, la prévalence chez les 15 ans et plus des fumeurs réguliers ainsi que le fait d'avoir déjà consommé une drogue illicite au cours de la vie correspondent respectivement à 39%, 30% et 29%.

Un second.sous-groupe de six indicateurs, également problématiques.du point de vue sociosanitaire, comprend des prévalences oscillant entre 27% et 11% et concerne cinq autres dimensions, soit dans l'ordre: le poids corporel, là consommation d'alcool, la santé mentale, le soutien social et la consomma-tion de médicaments. Ces items couvrent à la fois le volet des déterminants, de l'état de santé et des conséquences de ce dernier.

L'excès de poids prévaut chez 27% des personnes de 15 ans et plus.

Les épisodes répétées de grande consommation d'alcool (cinq consommations et plus en une même occasion au moins cinq fois durant l'année précédant l'enquête) sont le lot de 26% des 15 ans et plus. De plus un risque élevé de problèmes associés à la consommation d'alcool est observé chez 13% des 15 ans et plus.

Un niveau élevé sur l'indice de détresse psychologique caractérise 25% de la population des 15 ans et plus; cette population présente dans 20% des cas un niveau faible sur l'indice de soutien social.

Près de 12% de la population totale rapporte une surconsommation de médicaments (trois ou plus au cours des deux jours précédant l'enquête).

Finalement, un dernier sous-groupe de huit indicateurs présente une prévalence moindre oscillant entre 10% et 6%, et concerne en plus de quelques-uns des domaines déjà couverts, trois autres dimensions: l'état de santé perçu, les victimes d'accidents avec blessures et la perte d'autonomie fonctionnelle.

Bien qu'au plan de la prévalence ces trois derniers aspects présentent des valeurs numériques moindres que les indicateurs précédents, ils n'en consti-tuent pas moins des aspects tout aussi déterminants du profil de santé et de bien-être de la population montérégienne.

Part ie I I : Synthèse

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RRSSS Montérégie, Direction santé publique

Une perception de son propre état de santé comme étant plutôt «moyenne ou mauvaise», le fait d'être insatisfait de sa vie sociale ainsi que de déclarer une consommation excessive d'alcool au cours des sept jours précédant l'enquête (cinq consommations et plus au moins un jour) correspondent chacun à 10% de la population des 15 ans et plus.

Les victimes d'accidents avec blessures (survenues au cours des 12 mois précédant l'enquête) représentent 9% de la population totale vivant en ménages privés. Si l'on considère uniquement les victimes d'accidents ayant déclaré une limitation, leur proportion représente 8 % de la population totale.

Une perte d'autonomie fonctionnelle à long terme est également présente chez 8% de la population totale des ménages privés.

Finalement les idées suicidaires au cours de la vie, sans la présence d'une tentative de suicide, ainsi que l'absorption de 14 consommations et plus d'alcool au cours des sept jours ayant précédé l'enquête sont respectivement le lot de 7% et de 6% des montérégiens de 15 ans et plus.

La dimension «recours aux services» qui se situe à l'intérieur des volets des conséquences ne présenteras d'indicateurs qui en soi sont des descripteurs de problèmes sociosanitaires, tandis que la dimension portant sur la «santé et la famille» met surtout en évidence le caractère de vulnérabilité associée, tantôt pour les mères tantôt pour les pères, à la famille de type monoparentale qui représente en Montérégie 17% de toutes les familles avec enfants mineurs.

PROFIL COMPARATIF: MONTÉRÉGIE

Une fois le profil descriptif dressé il est intéressant d'aller plus loin et de constater en quoi ce dernier, ainsi que le profil de certains indicateurs complémentaires ne s'appliquent pas de la même façon à tous les sous-groupes de personnes vivant en Montérégie.

En effet, plusieurs différences statistiques significatives existent entre les divers sous-groupes, ces derniers pouvant être caractérisés soit par l'âge, par le sexe, par le niveau de revenu des ménages ou par la zone de résidence.

Part ie I I : Synthèse

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RRSSS Montérégie, Direction santé publique

Au niveau de l'âge quatre grands groupes seront utilisés pour mettre en évidence les principales différences significatives au plan statistique: les 65 ans et plus par rapport à tous ou à la majorité des autres groupes plus jeunes, les 45 ans et plus également par rapport aux autres plus jeunes, les 15-44 ans et les 15-24 ans par rapport aux autres groupes.

Chez les 65 ans et plus, on observe des proportions plus élevées pour ce qui est des non-fumeurs, et des abstinents à vie pour l'alcool*, des personnes avec un excédent de poids*, de ceux et celles qui vivent seuls(es)*, de la perte d'autonomie fonctionnelle*, de la surconsommation de médicaments* et des consultations auprès des médecins*.

Pour ces mêmes personnes âgées, on décèle des proportions plus faibles de buveurs, de personnes présentant un risque élevé de problèmes liés à l'alcool* et de fumeurs réguliers*.

Chez les 45 ans et plus, les proportions sont plus élevées que chez les groupes plus jeunes en ce qui concerne l'abstinence à vie en matière de drogue* et en ce qui concerne le fait de se percevoir en moyenne ou mauvaise santé.

Elles sont plus faibles en ce qui a trait à la prévalence des épisodes de forte consommation d'alcool (cinq consommations et plus en une même occasion, cinq fois et plus au cours de l'année précédant l'enquête), au niveau élevé sur l'indice de détresse psychologique et à la présence à vie d'idées suicidaires.

Chez les 15-44 ans, on se distingue par rapport aux autres par le fait qu'on est plus nombreux à vivre des épisodes de forte consommation d'alcool plus souvent.

Chez les 15-24 ans, on est plus «actifs» au plan de la pratique de l'activité physique de loisir que chez les 25-44 ans et on consomme moins de médicaments sans avis médical que les autres, on observe plus de buveurs que chez les 65 ans et plus et plus d'épisodes de grande consommation que tous les autres groupes, plus d'abstinents d'alcool par rapport aux 25-64 ans et moins de fumeurs réguliers que chez les 25-44 ans.

Par ailleurs le niveau élevé de détresse psychologique ainsi que la présence d'idées suicidaires* y sont plus répandues que chez les 45 ans et plus.

Part ie I I : Synthèse

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Au niveau des sexes, les hommes se différencient de façon significative des femmes par leur prévalence plus élevée de buveurs, de grands buveurs d'alcool (14 consommations et plus)*, de personnes présentant un risque élevé de problèmes associés à l'alcool* ainsi que pour les épisodes de forte consomma-tion d'alcool.

L'excès de poids y est plus prévalent, la proportion d'individus limités dans leurs activités suite à un accident* ainsi que le fait de ne bénéficier d'aucun confident dans son entourage.

Un dernier aspect présente également une proportion plus élevée chez les hommes mais constitue un indicateur plus positif: ces derniers sont plus nombreux à être «actifs» (une à trois fois/semaine) au plan de la pratique de l'activité physique de loisir que ce n'est le cas pour les femmes.

Les femmes présentent des prévalences plus élevées que les hommes pour les problèmes suivants: insuffisance de poids*, consommation élevée de médicaments (trois ou plus au cours des deux jours précédant l'enquête) et un niveau élevé sur l'indice de détresse psychologique.

Les prévalences sont également plus élevées du côté des femmes pour les indicateurs positifs suivants: aucune consommation d'alcool au cours de là vie et depuis sept jours et l'abstinence au cours de la vie dans le cas du tabac. Finalement, les femmes ont recours aux services sociaux et de santé, via la consultation d'un professionnel, plus que les hommes.

Au niveau du revenu des ménages, les personnes provenant de ménage à revenu pauvre ou très pauvre* sont plus nombreuses à n'avoir pris aucune consommation d'alcool durant la semaine précédant l'enquête ou à n'avoir jamais consomme' d'alcool à vie que les personnes de ménages à revenu plus élevé.

Les personnes de ménages à revenu pauvre ou très pauvre vivent seules* plus fréquemment que celles de ménage à revenu supérieur et moyen supérieur. Elles présentent également une proportion plus élevée de personnes se sentant en moyenne ou mauvaise santé* ou ayant un niveau élevé sur l'indice de détresse psychologique.

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Au niveau de la zone de résidence, seules deux caractéristiques présentent des différences significatives: les résidents de la zone métropolitaine ont une proportion plus élevée de buveurs actuels et de consultations auprès des médecins que ceux vivant dans le milieu rural et des agglomérations et villes.

PROFIL COMPARATIF: MONTÉRÉGIE /RESTE DU QUÉBEC

Une fois présentés le profil descriptif global de la Montérégie et la mise en lumière de différences entre ses sous-groupes, il est intéressant d'identifier pour quels indicateurs la Montérégie se distingue de façon significative du reste du Québec au plan statistique. .

Les deux niveaux géographiques se ressemblent davantage qu'ils ne se distinguent puisque seulement cinq indicateurs présentent de telles différences, presque toutes à l'avantage de la Montérégie.

Les pré valences sont moins élevées en Montérégie pour ceux qui prennent 14 consommations d'alcool et plus (sept jours précédant l'enquête), pour les sédentaires, pour ceux et celles qui vivent seuls(es) ou qui ont pris un ou deux médicaments au cours des deux jours ayant précédé l'enquête ainsi que ceux qui ont pris trois médicaments ou plus durant la même période.

La proportion de ceux qui recourent aux services d'un professionnel non-médecin est par contre plus élevée en Montérégie.

PROFIL EVOLUTIF 1992-1993 /1987: MONTÉRÉGIE '

En terminant, dans une optique de profil évolutif et pour se situer par rapport à un cheminement vers l'atteinte de certains objectifs santé, tels qu'énoncés dans la Politique de santé et bien-être du Québec, il est impératif de comparer l'ensemble des résultats de l'Enquête sociale et de santé 1992-1993 (ESS 1992-1993) et d'établir pour quels indicateurs on détecte une évolution significative au plan statistique par rapport à l'enquête Santé Québec 1987 (ESQ 87).

Part ie I I : Synthèse

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On y détecte ici davantage de différences significatives que ce n'était le cas pour les comparaisons entre la Montérégie et le reste du Québec en 1992-1993. Près d'une vingtaine d'indicateurs présentent ainsi des changements significa-tifs qui correspondent dans la moitié des cas à des améliorations et dans l'autre moitié à des. détériorations.

En ce qui a trait aux améliorations, les indicateurs suivants ressortent: l'abstinence à vie et aucune consommation d'alcool au cours des sept jours précédant l'enquête*, les fumeurs réguliers, les petits (une à 10 cigarette(s)/jour) et les anciens fumeurs, l'insuffisance de poids, le suivi des recommandations quant à la mammographie* et les idées suicidaires au cours de la vie (sans tentative de suicide).

Dans le cas des situations qui se sont détériorées, on relève: l'excès de poids, le niveau élevé sur l'indice de détresse psychologique, la proportion des personnes limitées suite à un accident, la perte d'autonomie fonctionnelle, la consommation de médicaments, le recours aux services de santé et services sociaux via la consultation d'un professionnel ainsi que l'accroissement des familles monoparentales avec enfants mineurs*.

Généralement, la même évolution a été observée à l'échelle de l'ensemble du Québec. ,,

Part ie I I : Synthèse

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RRSSS Montérégie, Direction santé publique

Par t ie I I : Synthèse

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A N N E X E S T A T I S T I Q U E • S O M M A I R E

•••••• pMpfn PrfNSR „ ••Is S % s. A ' V ''s î & ^ b - ^ i ppo i r i r / r aMPÂi t tT iFm msÊHÊ •••••• Isf™

imixaw v f ; i * ^ o ^ d î f f i ê f t É G i K " ï w f à & i è • , <)•' + f s\ ' ' ' V fllÉHR Consommation d'alcool

Buveuis actuels

Abstinents à vie

80

16

78,0 - 81,0

144 - 18.4

778 037

156 412

- 65 ans et plus < autres 25-44 ans > 45 et plus

• Hommes > Femmes • Revenu moyen supérieur et supérieur > autres

Revenu moyen inférieur > revenu pauvre - Zone métropolitaine > autres - 65 ans et plus > autres

25-44 ans < autres 15-24 ans < 65 ans et plus

- Femmes > Hommes

1992 > 1987

• 14 consommations et plus (7 jouis précédant) • 0 consommation (7 jouis précédant)

6 40

5 3 - 7 4 36,6-424

48101 297 272

- Revenu pauvre > revenu moyen supérieur et supérieur

- Hommes* > Femmes* - 15-24 ans > 25-64 ans - Femmes > Hommes - Revenu pauvre > autres

M < Q 1992 > 1987

Buveurs excessifs (5 consommations et plus en une m£mé occasion) (7 jours précédant) 10 84 - H.7 96 085 - Hommes > Femmes*

Annexe statistique • Synthèse

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A N N E X E S T A T I S T I Q U E - S O M M A I R E trmmi&oumE SMÔNT^RÉGÏE t2ï

I I IWUADOK *T&SÇMÈR s : 15*2-1993/1987

Épisodes de forte consommation (12 mois précédant)

• 1 fois ou plus

• 5 fois ou plus

Risque élevé lié à l'alcool

55

26

13

523-573

23,0 - 283

103 -143

409 130

191 817

121220

- 15-24 ans et 25-44 ans < 45 ans et plus • Hommes > Femmes

• 15-24 ans et 25-44 ans > 45 ans et plus • Hommes'> Femmes

- 65 ans et plus* < autres* Consommation de drogue Abstinents à vie 71 683-73,4 663 409 • 45 ans et plus > autres* Usage de la cigarette Fumeurs réguliers

Anciens fumeurs Anciens fumeurs réguliers Non-fumeurs

30

35 66

,67

39 44 83

27,4 - 323

32,6 - 37,7 61,7-703

333-433 39,4 - 493 79,1 - 86,7 183* *27,0

286 195

336 342 221848

_638 6S3

109 726 126 040 235 766 65**032*"

• 65 ans et plus* < 25-64 ans 15-24 ans < 25-44 ans

• Scolarité relative élevée < faible • 15-24 ans < 25-44 ans < 45-64 ans • Femmes < Hommes - 6S ans et plus > autres

1992 < 1987

1992 > 1987

1992 > 1987 Âge d'initiation:

• avant 16 ans • entre 16 et 19 ans • avant 20 ans

30

35 66

,67

39 44 83

27,4 - 323

32,6 - 37,7 61,7-703

333-433 39,4 - 493 79,1 - 86,7 183* *27,0

286 195

336 342 221848

_638 6S3

109 726 126 040 235 766 65**032*"

• 65 ans et plus* < 25-64 ans 15-24 ans < 25-44 ans

• Scolarité relative élevée < faible • 15-24 ans < 25-44 ans < 45-64 ans • Femmes < Hommes - 6S ans et plus > autres

Petits fumeurs (1 à 10 dgairette(s)/jour) 23

27,4 - 323

32,6 - 37,7 61,7-703

333-433 39,4 - 493 79,1 - 86,7 183* *27,0

286 195

336 342 221848

_638 6S3

109 726 126 040 235 766 65**032*" - 15-24 ans et 65 ans et plus* > autres" 1992 > 1987

Annexe statistique • Synthèse

! I

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A N N E X E S T A T I S T I Q U E • S O M M A I R E

•••••• WKÊKÊÊÊKÊÊÊÊKBÊÊÊRé&P n t É v o u î n p

11 WSÈË I f l N f l H H f l B H H Fumeurs moyens (11 A 25 cigarettes/jour) 66 61,1 - 70,4 186 856 - 15-24 ans < 25-44 ans

• 65 ans et plus* < 25-64 ans Activité physique de loisir Sédentaires (3 fois et/ou moins/mois) Actifs (3 fois et/ou plus/semaine)

43 25

40,8 - 46,1 22,4 - 26,9

421 602 239 027

• 15-24 ans < 25-44 ans - 25-44 ans < 15-24 ans et 45-64 ans • Hommes > Femmes

M < Q

Poids corporel Poids acceptable Excès

Insuffisance

63 27

10

603-65,4

243-293

83-11.7

602 640 260 320

96 888

• 45 ans et plus > 15-44 ans • Hommes > Femmes • Femmes > Hommes*

1992 > 1987

1992 < 1987

Milieu social Niveau faible (indice de soutien social) 20 183-223

23 - 4,9**

8,4-11.4

11,7-153 43-6,4 4 3 - 6 3 2 .7-53 8.7-11,9

197 653 S 770*"

96 265

129 866 52 058 52 027 38 781

100495

Fréquence des rencontres sociales (1 fois ou jamais/an) Solitude durant les temps libres (> 50 %du temps) Aucun confident Aucun ami Aucun proche démontrant de l'affection Aucun aidant Insatisfait de sa vie sociale

4*

10

14 5 5

4» 10

183-223 23 - 4,9**

8,4-11.4

11,7-153 43-6,4 4 3 - 6 3 2 .7-53 8.7-11,9

197 653 S 770*"

96 265

129 866 52 058 52 027 38 781

100495

• Hommes > Femmes

Annexe statistique • Synthèse

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A N N E X E S T A T I S T I Q U E - S O M M A I R E J W R A ^ O A M F

M a f i x M à p s m

p i l WÈË I P & S i ' .. B F D Ë S . W&wWX-XïWÏî5 H M H H H H f H I ^

^ M O N T É R Ê O I E /

KÊSntWQlB2BC J 1 9 8 7 w- *

Vit seul 9 73 -103 92 027 • 65 ans et plus > autres* • Revenu moyen supérieur et supérieui* < au-

tres»

M < Q

Certains compor t emen t s de s a n t é propres aux femmes Non participantes: Dernière mammographie (2 ans ou moins) (50*39 ans) Dernier examen des seins par un professionnel (moins de 12 mots) (45 ans et plus) Fréquence de l'autoexamen des seins (1 fois/mois et 1 fois/2 ou 3 mots)

J15 ans et plus) ^ Dernier test PAP (2 ans et moins) (15 ans et plus)

48

54

52

32

1 s T - l o ?

48,0 - 59,4

483-553

" a j - l ï j

28 553*"

99 762

258 250

152*843*" - Retenu moyen supérieur et supérieur > au-tres

•*"* — ' • — Ï9K™>"ÏÎW7*"""

Perception de l 'é tat de san té Moyen / mauvais (non satisfait) 10 83 -11.7 99 415 - 45 ans et plus > autres

• Revenu pauvre* > moyen supérieur et supé-rieur

- Scolarité relative faible > élevée*

Annexe statistique • Synthèse

J

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A N N E X E S T A T I S T I Q U E • S O M M A I R E

W^HSBBÈÊÈHÊÈÈSÊÉË I p i U i î i lÉI • I l P I P I WBÊÈSË

Santé mentale Indice de détresse psychologique (niveau élevé)

25

*7

3*

23,0 - 27,7

~ 6 j . T r

T J - T 5 "

245 622

67697~

28 687*"

- 15-24 ans > 45 ans et plus • 45 ans et plus < autres* • Revenu pauvre > revenu moyen supé-

rieur et supérieur • Femmes > Hommes

1992 > 1987

1992 < 1987* Idées suicidaires (au cours de la vie) (sans tentative) Tentatives de suicide (au cours de la vie)

25

*7

3*

23,0 - 27,7

~ 6 j . T r

T J - T 5 "

245 622

67697~

28 687*"

• 15-24 ans > 45 ans et plus • 45 ans etjplus < autres*

1992 > 1987

1992 < 1987*

Accidents avec blessures Victimes (12 mois précédant) 9 7,9-9,7

6,7-9,1 110 784 98*661"" Personnes avec limitation des activités suite à

un accident 8

7,9-9,7 6,7-9,1

110 784 98*661"" • Hommes > Femmes*

Autonomie fonctionnelle Perte d'autonomie (long terme) 8 6 3 - 9 3 100 583 • 65 ans et plus* > autres* 1992 > 1987

Recours aux services sociaux et de santé Consultation d'un professionnel 26 2 4 3 - J 8 £

"133-16,4

15,4 - 18,7

332 771 " 186*629""

214 257

• Femmes > Hommes

M > Q

1992 > 1987

1992 > 1987

• Médecin

• Autre professionnel

15

17

2 4 3 - J 8 £ "133-16,4

15,4 - 18,7

332 771 " 186*629""

214 257

• 65 ans et plus > autres • Zone métropolitaine > autre • Femmes > Hommes • Femmes > Hommes M > Q

1992 > 1987

1992 > 1987

Annexe statistique • Synthèse

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A N N E X E S T A T I S T I Q U E - S O M M A I R E

WÊKÊÊÊk 9 M B

pjwuUdotf IMIMÉR>ï:

y

Consommation de médicaments Cossommateuis (2 jouis précédant) 53 503-553

10,4 • 133

303-343

661 598

*"1Ï7"45Ï" ""374476"

403510

- 65 ans et plus > autres* Femmes > Hommes

1992 > 1987

Nombre (3 et plus) 12

503-553

10,4 • 133

303-343

661 598

*"1Ï7"45Ï" ""374476"

403510

• Femmes > Hommes M . < Q L _ 1992 > 1987 1992~>*i987

1992 > 1987

Prescrits

Non prescrits .

30

32

503-553

10,4 • 133

303-343

661 598

*"1Ï7"45Ï" ""374476"

403510

- 45-64 ans > 0-44 ans - 65 ans et plus > autres

Femmes > Hommes . 15-24 ans > 0-14 ans et < 45 ans et plus - 15-24 ans < 0-14 ans et 25-64 ans - Femmes > Hommes

M . < Q L _ 1992 > 1987 1992~>*i987

1992 > 1987

Familles avec enfant mineur

• Biparentales intactes 74 703-78,6 148 918 1992 < 1987 • Monoparentales 17 133 - 21,0 34 796 1992 > 1987* • Recomposées 8* 43-123 16447 1992 > 1987*

(1) ImcmDes de sa wall d> rignllketieo de 5%. Ce» isiemUa t'appliquent *plctwB i te pepotetiM calmée. (2) Piftfm» BigoifittUva éublks i Faide de te eoapwaiwo dei Imemlka de «aflancc ao wd de ripifiaiinn de S4. • La TfrrflWp- de wtetk» poor ces T*^^* coal égsax oo nipéricu»» à 13%. Ces nkon dotons £tre iatetpriita avec prudence et du» certains caa ft titre iadkaiU seolemesL

Annexe statistique • Synthèse

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Dr. [teinte Prévost Santé Publique

Montérégie

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N 8543 E-2816 e x . 2 S a u v a g e a u , J f .

E n q u ê t e s o c i a l e e t d e . s a n t é ^19 9 2-1993 . E t l a s a n t é e n M o n t é r é g i e ,

J "a± t s . s a i l l a n t s - . - = — -DATE

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N 8543 eXo2

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