Les Briques rouges

I Le manteau de lumière I Création saison 2016/2017 Librement inspiré du « manteau » de GOGOL Spectacle Pluridisciplinaire [Marionnettes-Vidéo-Musique]

Tout public à partir de 14 ans - Durée estimée : 1h10

https://vimeo.com/110794645 Password : livingston6

Les Briques Rouges 4 rue de Chaussoy 80870 Toeufles Port. : 06 84 94 91 44 lesbriquesrougesassociation@gmail.com

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Résumé : Savate, notre personnage principal, est ouvrier dans une usine. Il vit seul dans une petite chambre, sous les toits. Depuis sa naissance, Savate est la risée des autres. Il ne sait pas trop pourquoi. Est-ce parce qu’il est maladroit ? Est-ce à cause de son vieux manteau rapiécé qu’il traîne depuis des années, une pelisse élimée, usée jusqu’à la trame, à l’image de son existence terne et triste ? Pour tromper sa solitude, il joue du bandonéon seul dans sa chambre, et il en joue bien ! C’est même un virtuose et personne ne le sait ! Il n’a donc pas besoin d’allumer sa télévision pour occuper son temps libre. Il n’est pas comme les autres. Un jour, il croise une voisine, Mira, et en tombe fou amoureux. Mais il voit bien qu’il fait pitié avec son manteau rapiécé. Il décide alors de s’inscrire au jeu de téléréalité très populaire ; « le Manteau de Lumière » Pour participer à ce jeu il faut accepter d’être filmé dans son intimité, des jours durant, du lever au coucher. Le vainqueur se voit remettre un « manteau de lumière » d’une valeur inestimable et une grosse somme d’argent. Il va devoir se surpasser, Savate, jouer du bandonéon en public et exposer ses rêves à la caméra. C’est vrai qu’il rêve ; Savate ! De son travail, de la belle Mira, mais ses nuits sont aussi hantées par des cauchemars ! Savate remporte le « Manteau de lumière » et devient le roi d’un jour, admiré, loué, envié par ceux-là même qui le raillaient la veille. Savate profite de cette journée de liesse, si nouvelle pour lui, tellement désirée, une journée qui ressemble à un rêve, un rêve qui se réalise ! Mais cette parenthèse sera de courte durée ! Savate va alors tout abandonner, tout quitter…à part son bandonéon.

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Note d’intention :

ourquoi « le manteau » de Gogol ? Cette histoire simple et très accessible possède tous les ressorts d’un bon sujet dramatique. « Le manteau » en quelques pages, raconte la déchéance d’une vie. Mal né, le personnage a toujours été en marge de la vie. Toujours à deux doigts de sombrer. C’est

un personnage solitaire, maladroit, qui donne l’impression de tout faire de travers, dans la vie et dans son misérable travail. Dans la nouvelle de Gogol, le personnage principal s’offre, avec toutes ses économies, un manteau somptueux pour approcher le monde des nantis, et être regardé autrement, être estimé, un chant du cygne, éphémère et pathétique. Toute sa misérable vie n’aura servie qu’à cela, vivre un temps de grâce, même illusoire. Nous avons choisi de réactualiser cette histoire en faisant participer le personnage à un jeu télévisé pour gagner un manteau de lumière et l’argent, pour approcher la célébrité. Savate, notre personnage principal, est un naïf qui se persuade que l’habit fait le moine… Le manteau est avant tout une métaphore universelle sur la vanité de la possession, et la futilité d’organiser sa vie autour de l’apparence, un « excès de persona » dans le sens définit par Jung « cette part de la personnalité qui organise le rapport de l'individu à la société, la façon dont chacun doit plus ou moins se couler dans un personnage socialement prédéfini afin de tenir son rôle social », le manteau sert, en quelque sorte, de masque social. Les collègues de Savate ; Grigory et le patron Barjo, sont des personnages railleurs et manipulateurs lorsqu’ils sont ensemble. Pris séparément, chacun n’est pas aussi mauvais qu’il s’en donne l’air. Ils se liguent à deux contre un, pour un semblant de pouvoir, mais tous deux sont avant tout des personnages faibles et peureux ! Ils frappent par peur d’être frappé. Savate est leur bouc émissaire parce qu’il ne sait pas riposter. Savate est un gentil et un romantique dans une société qui ne l’est pas. Il est nié tant qu’il ne ressemble pas aux autres ; il est un homme entre parenthèse, depuis le premier jour de sa naissance. Malgré tout ce que cela implique, Savate accepte le marché du jeu télévisé pour être aimé, et se transforme, l’espace d’un court instant, en un papillon aux ailes magnifiques, qui ivre d’une joie nouvelle, va se brûler aux flammes du succès.

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omment ?

Il sera ici question d’un spectacle pluridisciplinaire où différents modes d’expressions seront sollicités:

- La manipulation de 7 marionnettes (+ celle de Savate bébé) assemblées et manipulées de visu par deux comédiens. Sur trois espaces différents (3 castelets). Les marionnettes sont filmées pendant les cauchemars et la téléréalité par 4 caméras durant le spectacle pour tout voir, même de loin.

- La vidéo est diffusée en fond de scène : Le montage des images provenant des 4 caméras se fait en Direct. En complément de l’histoire qui se déroule sur scène, des éléments préenregistrés s’intercalent dans le jeu (écrits et dessins de Savate, séquences de la téléréalité, Shit l’animateur…). Les caméras sont placées de telle manière qu’il est possible, à travers le jeu des marionnettes d’alterner Gros plans et plans d’ensembles.

- La musique se déroule en live, à travers la musicienne bandonéoniste. Dans ce spectacle, la musique n’est pas illustrative, elle est à considérer comme un personnage central, au même titre que Savate. La musicienne apporte le climat, la couleur, soutient la dramaturgie, permet de donner une profondeur sonore aux univers proposés.

L’ensemble permettant de créer des univers, de la poésie, de la magie, et cela dans le seul but d’insuffler du vivant et de l’émotion à l’immobile.

La musique en direct étant considérée comme un personnage à part entière, elle s’immiscera dans le jeu des marionnettes, parfois en décalage, parfois en soutien, à d’autres moments en disharmonie. Dans tous les cas elle ne sera jamais secondaire. Le musicien sera également amené à créer des ambiances sonores, des bruits, et diverses palettes de sons afin de personnaliser chaque univers. Il sera consacré un temps important au travail sur la lumière, les clairs obscurs, les noirs profonds. La fumée des usines qui entourent la ville formeront une cage, un cocon de brume, comme si toute l’histoire se déroulait à l’intérieur d’un épais brouillard. Le monde miniature où vont évoluer les personnages, est constamment plongé dans la nuit. Il est difficile de savoir l’heure qu’il est. C’est un monde sans soleil et sans temps. Un monde qui n’existe qu’en rêve.

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Les personnages :

Savate, notre personnage principal, ouvrier dans une usine Un homme à la tête de clown triste, au front dénudé, les joues marqués de rides, teint blafard. Un homme solitaire, gentil, rêveur, poétique. Un joueur de bandonéon pour échapper à la tristesse de sa vie.

Grigory, un collègue de Savate Opérateur en usine. Personnage ambivalent, à l’humeur changeante. Il adore embêter Savate.

Barjo, le patron L’homme aux gros sourcils. Homme froid, rusé et souvent de mauvaise humeur. Il est capable du pire.

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Bingo, barman et propriétaire de son bar Bel homme, affable et mystérieux à la fois. Même s’il n’est pas une « lumière », il plait beaucoup aux femmes, surtout Mira.

Mira, la belle Serveuse. Femme coquette, gourmande de la vie. Elle est amoureuse de Bingo.

Mme Polka, la logeuse Gardienne de l’immeuble depuis de nombreuses années. Une vraie madame radio-cocotier. Mais c’est une tendre qui aime, en secret, Savate.

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Shit, l’animateur du jeu Animateur de télévision, personnage totalement caricatural. Shit est arrogant, pervers, enjôleur, intéressé, cupide, et sans pitié. Sous ses lunettes de soleil, il a un œil caméra qui lui permet de tout filmer. Son seul but est de satisfaire son employeur, la télévision, dusse-t-il aller jusqu’à la mise à mort de ses héros !

Les décors : Trois espaces de jeu qui communiquent entres eux (passerelles- escaliers) Ecrans de télévision présents et toujours allumés chez chacun des personnages, sauf chez Savate.

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Premier castelet, central, sur deux niveaux – Le premier niveau est à la fois l’espace de Savate ; sa chambre, mais aussi l’espace des cauchemars. C’est le castelet le plus important. Niveau-bas, nous avons le décor du bar.

Exemple : Logis de Savate. Une chambre sobre sous les combles. Un lit en bois avec draps et couverture vieillotte. Une table et sa chaise lui servent pour les repas du soir, et comme bureau la nuit. Un miroir cassé pour s’y voir tout de travers, reflet de son âme abîmée. Des toilettes. Une vieille lampe diffuse une lumière blafarde. Des liasses de papiers.

Deuxième castelet sur deux niveaux – L’usine

Sur la partie haute - Espace d’écriture de Savate puis de celui des Machines. Sur la partie Basse - Bureaux des collègues sur plaque tournante.

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Troisième castelet sur deux niveaux :

Niveau d’en haut : la chambre de Mira.

Niveau d’en bas : Espace de la logeuse. Un escalier part côté cour, de l’univers de la logeuse vers les étages.

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Synopsis : Prologue : les castelets sont plongés dans le noir – Les marionnettistes, en tenue noire mais sans leurs masques se tiennent côté cour et jardin. Un des marionnettistes gagne le centre scène en portant une petite table et banc-titreur vidéo – De sa poche il extrait d’un côté un bloc de mousse de l’autre un ciseau. Il pose les deux objets sur le banc titreur, règle l’image qui apparait sur l’écran, puis il commence la taille de la mousse. L’image de la taille est visible sur l’écran. En voix off, on entend le texte suivant :

- « Au commencement il n’y avait rien – puis il y eut quelque chose d’informe, qui ne pesait pas lourd, qui ressemblait à une pierre, mais

sans peser le poids de la pierre, qui avait une couleur, mais personne n’était là pour la nommer. Cette chose resta un certain temps en

suspens, puis à l’aide d’un outil, celui qui n’a pas de nom trancha, découpa, retira le trop qui était inutile, et qui cachait une forme, un

devenir, une présence. Une présence en devenir – l’exercice ne dura pas longtemps que déjà, d’autres formes apparurent, et avec elles le

sens le début d’une histoire ».

La mousse taillée fait apparaitre un visage que le marionnettiste pose centre image puis il remplit un gant rose de sable, ce sera le corps de

la marionnette version bébé. L’autre marionnettiste s’approche du centre scène, le premier marionnettiste lui remet la tête et le corps. Le

deuxième marionnettiste disparait derrière les castelets. 1Premier tableau. Naissance de Savate en direct. Le marionnettiste est l’accoucheur.

2Deuxième tableau. Un arbre – de la fumée – Savate modèle réduit se rend à son travail – Derrière lui la ville aux fenêtres éclairées. Dans les différents espaces, des télévisions allumées, sauf dans l’espace de travail de savate.

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3Troisième tableau. A l’usine. Savate doit faire son travail d’écritures, sur son bureau, au milieu des feuilles blanches. Il couvre de son écriture fine des pages et des pages. Une fois une page terminée, il la transmet à son collègue du dessous (Gregory), en utilisant un tuyau et le prévient en sonnant une cloche. Savate prend son vahier rouge et écrit (Texte appparaît à l’écran « je m’appelle Savate. Je suis né à la tombée de la nuit, un 23 mars. Je pense à ma mère qui mourut en me mettant au monde... » ). En bas le collègue trie puis s’ennuie. Grégory vient déranger Savate en vidant une corbeille de papiers au-dessus de son bureau. Savate s’énerve. (Texte appparaît à l’écran : Mes collègues inventent toutes sortes d’histoires sur mon compte. Ils ne cessent de m’importuner. Ils veulent me distraire dans mon travail mais je n’ai pas le droit de commettre une seule bévue ! » 4Quatrième tableau. De retour chez lui, Savate s’installe sur son tabouret et se met à jouer du Bandonéon. Parallèlement, la logeuse danse sur la musique qui provient de la chambre de Savate, à la fin du morceau elle pose son balais et s’installe devant la télé avec son tricot. Savate va vers son bureau pour commencer à dessiner un manteau. Il se voit dans la glace et se cache le visage se trouvant moche. Puis il marque le coût du manteau , fait des calculs et met un billet dans sa tirelire. Puis il va se coucher (images que nous voyons en parallèle sur l’écran central au-dessus des castelets)

Le lendemain 5Cinquième tableau. Retour au boulot, de nouveau Grégory vient déranger Savate, il fait tomber de grandes feuilles tachetées d'encre. La télé est allumée à l'étage du dessous (dans les bureaux). Savate est désespéré de voir son travail réduit à néant. 6Sixième tableau. Savate se prépare à rentrer chez lui tandis que parallèlement, Mira fait sa gym chez elle et met son manteau pour partir travailler. 7Septième tableau. Savate rentre chez lui et croise Mira dans les escaliers. La Logeuse, elle, est devant la télé. Mira regarde le manteau de savate et tourne la tête de l’autre côté pour ne pas le voir, elle va même jusqu’à le bousculer. Savate, lui par contre, s'arrête fasciné à la vue de Mira et en tombe amoureux. Après le passage de Mira qui a été ouvrir sa boîte aux lettres, Savate s’y précipite pour y voir son nom indiqué. 8Huitième tableau. Savate, de retour chez lui, dessine la tête de Mira, il arrache la page du cahier et l’accroche au-dessus de son lit.

Savate se couche. 9Neuvième tableau. Cauchemar/rêve des papiers – Mira apparait dans le cauchemar de Savate.

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Le Lendemain 10 Dixième tableau. Usine/rétrogradé. Barjo, le patron de l'usine fait comprendre à Savate qu’à partir de maintenant il sera au machine, rapport aux écritures maculées d’encre. La télé est toujours allumée chez le collègue et partout ailleurs dans les castelets qui sont plongés dans la pénombre, où seuls les petits carrés de lumière de la télévision brillent d’une lumière tremblotante. 11 Onzième tableau. Bar/ Fin de la journée, Savate déprimé décide d’aller se saouler, Bingo lui sert à boire (image du verre qui devient de plus en plus grand) et Savate tombe, bourré. 12 Douzième tableau. Bingo ramène Savate chez lui sur son dos et le pose sur son lit. La logeuse l'accompagne et reste un peu chez Savate où elle s'occupe de lui: lui met une couverture sur le dos, range un peu ses affaires entre autre son manteau, qu’elle regarde un peu plus longuement que le reste, le trouvant dans un piteux état. Puis elle s’installe devant la télé avec le siège que Savate utilise pour le Bandonéon, elle allume la télé (c’est la première fois chez Savate).

Le lendemain 13 Treizième tableau. Lorsque Savate se réveille, la logeuse n'est plus là mais la télé est encore allumée et l'on entend l'annonce de Shit qui cherche des participants pour l'émission du manteau de lumière, le gagnant remportera le manteau de Lumière mais surtout une grosse somme d’argent. (visualisation de la vidéo de Shit sur l’écran central) Savate regarde le portrait de Mira au-dessus de son lit, va chercher son manteau qu'il regarde dans tous les sens et le jette par la fenêtre. Il embrasse avec sa main le portrait de Mira et part au travail. Content d'avoir trouvé une solution à sa vie: jouer au jeu pour avoir un nouveau manteau et plaire à Mira. 14 Quatorzième tableau. Les caméras sont installées chez Savate par les marionnettistes. A l’écran, Shit :" Bonjour chers téléspectateurs. Le manteau de lumière va bientôt commencer. Nous avons réunis tous les participants et nous sommes actuellement avec un d'entre eux un certain Savate.. Retrouvez bientôt nos candidats dans leur vie la plus intime, désormais ils seront tous filmés 24 h 24 dans leur travail et chez eux. À bientôt chers téléspectateurs pour la prochaine émission du Manteau de lumière."

15 Quinzième tableau. Usine machines/ Savate, filmé, travaille derrière une machine infernale et ne sait plus où donner de la tête. En parallèle la logeuse fabrique des banderoles « voter Savate » en live. (Toutes les télés restent allumées)

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16 Seizième tableau. Savate(filmé) revient du travail avec un bouquet de roses et attend Mira dans les escaliers, mais elle ne vient pas. La logeuse l’ayant vu à la télévision chez elle, pensant que la rose est pour elle, arrive dans les escaliers. Savate cache le bouquet derrière son dos, et remonte les escaliers. 17 Dix-septième tableau. Chez lui, Savate découvre où sont placées les caméras sauf celle dans les toilettes. Il regarde la télé et se voit à l'écran, il s'aperçoit que tous ces gestes sont retransmis en direct à la télé, Savate va vers son carnet, reprend le dessin du manteau et dessine des détails: la fourrure autour du col, les boutons carrés, le manteau de ses rêves mais il voit que ça passe aussi à la télé ; Il referme le cahier. Il se dirige vers les caméras et essaye de les cacher avec son chapeau et autres objets, couverture, coussin. Met une feuille devant le dessin de Mira. Savate découvre avec désespoir qu’il n’a vraiment plus d’intimité, même une caméra est dans ses toilettes! Savate va se coucher, embrasse avec la main son dessin du portrait de Mira et s'endort. 18 Dix-huitième tableau. Shit à l’écran. "Bonsoir cher téléspectateurs, nous assistons à un événement inédit du manteau de Lumière, grâce à notre nouvelle caméra RYG 560, nous avons réussi à filmé le cauchemar d'un de nos participants, notre cher Savate. Nous vous laissons découvrir en live la plus secrète intimité de ce candidat. Est ce qu'il va gagner? Voter Savate au 345 si vous pensez qu'il mérite de gagner le manteau de lumière. " 19 Dix-neuvième tableau. Cauchemar tulle

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20 Vingtième tableau. Savate rentre du travail. retour marche dans la ville (autre sens). On le retrouve dans les escaliers, fatigué. Met son bras pour se cacher de la caméra. 21 Vingt et unième tableau. Savate, chez lui, se met à jouer du bandonéon. À ce même moment Mira qui faisait une sieste, s’énerve car la musique de Savate l’empêche de trouver le sommeil. Elle tourne dans tous les sens dans son lit, se met l’oreiller sur la tête, va à la fenêtre de Savate, ... Elle va taper à la porte de chez Savate. En ouvrant, face à elle, Savate perd ses moyens. Il se met à trembler de tout son corps puis reste statique, sans plus pouvoir bouger. Elle va mettre un coussin et la couverture sur le bandonéon. Elle découvre alors qu’elle est filmée et du coup s’installe sur son lit, fait des simagrées et devient toute gentille avec Savate. Elle l’embrasse face caméra avant de partir. Savate en devient fou de joie et danse de tous côtés.

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22 Vingt Deuxième tableau. Bar. Bingo regarde la télé. Shit en VOIX OFF sur images de la synthèse de la télé-réalité. 1ère semaine on voir Savate qui provoque Explosion à l’usine. Arrive Mira au bar. 2ème semaine : Voyant Mira partir, Savate se casse la figure dans les escaliers. Mme Polka arrive au bar, 3ème semaine :Essai de différentes perruques. Grégory arrive au bar, 4ème semaine : Savate gelé dans la neige. 23 Vingt Troizième tableau. Chez Savate. Lumière stroboscopique. Cauchemar de Savate, le petit Savate regarde un monstre Savate avec une tête de télé. Le monstre avale le petit Savate puis défèque trois petites télés. 24 Vingt quatrième tableau. En flash les autres en rigolent, chacun chez eux. Noir. Sauf les télés qui sont allumées. Savate se réveille alors en sursaut. Il rallume sa télé et apprend par SHIT à l’écran qu'il a gagné le manteau de lumière et les 300 000 euros. 25 Vingt cinquième tableau.. Remise du manteau de lumière à l’écran. Il pleut des billets. Savate tourne sur un podium, comme un pantin qu’il est. Il porte son nouveau manteau à paillettes. 26 Vingt sixième tableau, Tous attendent Savate chez lui. Mira l’applaudit en premier. La logeuse est là avec sa banderole " vive Savate ». Mira le regarde pour la première fois. Il plait à Mira et est désormais populaire. Tous lui demandent de jouer du bandonéon. Savate joue. Mira part subrepticement avec Bingo. A un moment donné, il aperçoit que Mira n’est plus là. Il s’arrête net et les met tous à la porte. Savate se précipite alors à sa fenêtre pour la voir et la découvre en train de coucher avec Bingo. Colère de Savate qui balance tout et déchire tout sur son chemin. Il s’effondre sur son lit. 27 Vingt septième tableau. Cauchemar aquarium (toutes les télés sont allumées)

Le lendemain 28 Vingt huitième tableau. Savate découvre son manteau de Lumière, les billets de sa nouvelle fortune, mais il regarde tout cela avec dédain ! Mira est un mirage douloureux. Il décide de partir, et n'emporte que son Bandonéon et ses écrits. 29 Vingt neuvième tableau. Savate marche dans la neige. Toutes les télés sont restées allumées en fond alors que toutes les autres lumières sont éteintes. Silence . Savate est presque au bout de la planche, la logeuse apparaît sur la planche à bicyclette avec un manteau qu'elle a tricoté pour lui. On termine avec l'image de la logeuse qui pédale à sa suite. Générique FIN

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L’équipe artistique et technique:

I Adaptation – Mise en scène – jeu – Vidéo I

- François Lecauchois Comédien amateur pendant ses études secondaires, il est reçu à l’Idhec, et se forme au métier de la réalisation, tout en se spécialisant en montage. Réalisateur et monteur, il travaille pendant plus d’une vingtaine d’années, à la fois à la télévision et pour le monde de l’entreprise, tout en réalisant ses propres fictions et documentaires. Parallèlement, il peint et expose. Depuis plus de dix ans, après avoir délaissé le film de commande, il réalise des films, des documentaires, et des dessins animés. Dessinateur humoristique, il intervient en direct lors de séminaires et symposium, et réalise de nombreuses commandes de dessins ponctuels. Il s’est formé à la fabrication de marionnettes à la Nef, ce qui lui a permis de développer une animation autour de la marionnette à destination des entreprises et du grand public. Il intervient aussi auprès des écoles pour des ateliers BD. Après de nombreux stages autour du clown, il a développé avec un collègue un duo original et décalé « Fid et Bak ». Egalement Créateur d’un festival de cinéma en haute Normandie, il en est le directeur artistique depuis deux années. En 2012, il a créé une startup autour du dessin d’humour et assure la présidence de la SAS : « La fabrique à Bulles ». « Le manteau de Lumière » est un spectacle qui lui permettra de mettre en œuvre tous les médias qui constituent sa palette artistique. Ce premier spectacle sera co-écrit, co-mis en scène et interprété avec Cassandre Hornez.

- Cassandre Hornez

Parallèlement à des études théâtrales, elle a une maîtrise d’italien qui lui permet de faire des traductions. Pendant 15 ans, en tant que comédienne professionnelle, elle joue en Théâtre Public subventionné notamment avec l’Emballage Théâtre (Eric da Silva), Catherine Anne, Bernard Bloch, Myriam Tanant,… Après avoir mis au monde deux enfants, elle poursuit sa quête d’expression en réalisant des documentaires (France5, Arte Junior, RTBF, TVE…) et en écrivant des scénarios de dessins-animés pour la télévision (Tfou, Canal+, Disney Channel). Elle intervient aussi auprès des écoles et des entreprises pour des ateliers Roman-photo ou de jeux traditionnels. L’amour du jeu ne l’ayant jamais quittée, elle décide il y a deux ans de s’associer aux « Briques rouges » dans la Somme. Elle participe alors comme bénévole au Festival des à Côtés à Lyons la Forêt. « Le Manteau de Lumière » est le premier spectacle co-mis en scène et joué avec François Lecauchois.

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- Musique en live Louise Jallu

Prenant modèle sur sa grande sœur, Louise Jallu débute le bandonéon à l'âge de 5 ans au conservatoire de Gennevilliers auprès de Jean-Baptiste Henry. A 16 ans elle remporte le concours international, catégorie bandonéon solo, en Allemagne et s'initie ensuite à la composition auprès du célèbre compositeur contemporain, Bernard Cavanna. Par la suite, elle devient l'élève de César Stroscio, Juan José et Juanjo Mosalini; elle se produit avec le lycée Racine en jouant le concerto Aconcagua de Piazzolla et obtient son diplôme d’étude musicale à l’unanimité du jury composé de Tomas Gubitsh, Pascal Contet et Serge Amico. Après l'obtention de son baccalauréat scientifique, elle fonde sa formation: un quatuor de Tango moderne, Tango Carbon composé de Blanche Stromboni, Leandro Lacapère et David Haroutunian. Elle collabore avec la chanteuse Katerina Fotinaki, forme un duo guitare-bandonéon avec Hiroki Fukui et élabore ses propres spectacles.

Régie générale – aide aux créations de lumière I

Philippe Sazerat Après une formation de comédien, il joue au théâtre dès 1981. Depuis 1985, il crée des lumières de spectacles vivants (plus de 150 avec Catherine Dasté, Daniel Berlioux, Josiane Balasko, François Kergourlay, Claude Merlin, Hubert Saint-Macary, Claudia Morin, Lisa Wurmser, Véronique Bellegarde,…), de variétés (Brigitte Fontaine, Graeme Allwright, Steve Waring,…), de plusieurs expositions (au Centre G. Pompidou, au musée Rodin, au musée des Invalides, à La Cité de la Musique,…), de monuments historiques avec l’architecte P. Prost (Citadelle de Belle-Ile-en-Mer, le Musée de la Marine de Loire de Châteauneuf, le musée Canel de Pont-Audemer) ou avec Antoine Jouve pour Le Mémorial de la Shoah. Il a aussi mis en scène « « la Grammaire » d'Eugène Labiche et « Mère Fontaine » de Laurent Roth ainsi que « Orphelin dans les collines » de Charles Coudray. Il est aussi régisseur général ou directeur technique de six compagnies de théâtre et de danse dont LA NEF.

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Actions culturelles Pour les collégiens, à partir de ce spectacle, nous proposons :

- L’Ecole du spectacle (1h d’exploration autour du spectacle et 1h après le spectacle, discussions) - Un atelier fabrication de marionnettes et initiation à la manipulation. - Un atelier Vidéo - Un atelier dessin-animé - Un atelier théâtre