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La société du paraître Hypnose en bloc opératoire Des jeux vidéo trop violents ? ISSN 2257-5286 – 0,52 € MA MUTUELLE mon mag LE MAGAZINE DES ADHÉRENTS D’ADRÉA MUTUELLE N° 14 / AVRIL-MAI- JUIN 2015

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La société du paraître

Hypnose en bloc opératoire

Des jeux vidéo trop violents ?

ISSN

225

7-52

86 –

0,5

2 €

MA MUTUELLEmon magLE MAGAZINE DES ADHÉRENTS D’ADRÉA MUTUELLE N° 14 / AVRIL-MAI- JUIN 2015

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M anque d’information, complexité des démarches, reste à charge trop

important : de nombreux obstacles conduisent de plus en plus de patients à renoncer aux soins. Les personnes démunies et en situa-tion de précarité sont les plus touchées.

La question posée est celle de l’accès aux soins pour tous. Comment maintenir un suivi médical régulier face aux difficultés de la vie ? Comment assurer des soins et fournir des équipements médicaux de qualité aux justes coûts ? Peut-on allier solidarité et maîtrise des dépenses de santé ?

ADRÉA Mutuelle agit quotidiennement en ce sens. Tout d’abord en proposant une gamme de garanties permettant à chacun de trouver la solution qui convient le mieux à son budget. Ensuite, notre mutuelle est engagée dans le dispositif de la Couverture Maladie Universelle Complémentaire (CMU-C), qui permet aux personnes dont les revenus sont inférieurs à un certain seuil de bénéficier d’une cou-verture santé globale de qualité. Rappelons que près de 5 millions de personnes béné-ficient de cette couverture santé. Nous nous sommes également positionnés pour répondre à l’appel d’offres lancé par les pou-voirs publics visant à proposer une garantie

santé aux bénéficiaires de l’Aide à la Complémentaire Santé (ACS), destinée à ceux qui ont des revenus légèrement supé-rieurs à ceux fixés pour la CMU-C mais néan-moins modestes. En effet, plus d’un million de personnes bénéficient de cette aide. Toujours dans cette même volonté de favo-riser l’accès aux soins, nous avons intégré un réseau de soins conventionné (Kalivia – voir page 16) qui a négocié des tarifs encadrés auprès des professionnels de santé en optique et audioprothèse pour limiter votre reste à charge sur des dépenses peu prises en charge par le régime obligatoire et vous éviter l’avance des frais grâce au tiers payant.

Nous considérons à ce titre que le fait d’évi-ter au patient d’avancer les frais, que l’on appelle le tiers payant généralisé, serait une avancée considérable pour nos adhérents et pour l’accès aux soins. Le dispositif doit être simple, neutre, sans mettre en cause la rela-tion particulière du médecin avec son patient.

Parce que nous nous engageons chaque jour avec et pour vous, nous mettons tout en œuvre pour vous permettre de bénéficier d’une bonne protection santé et de services adap-tés à vos besoins. l

ADRÉA Mutuelle pour l’accès aux soins et la suppression de l’avance de frais

02 / Édito

Ma mutuelle mon mag’/Éditeur : ADRÉA Mutuelle – Mutuelle soumise aux dispositions du livre II du Code de la mutualité – immatriculée sous le n° 311799878 – siège social : 25, place de la Madeleine, 75008 Paris. Directeur de la publication : Patrick Brothier. Directeur de la rédaction : Anne Mounolou. Rédactrice en chef : Françoise Richaud-Tourneux. Coordination des informations locales : Communication institutionnelle. Membres du comité de rédaction : Florence Brianceau, Jean Manin, Jean Legron, Monique Lemarchand, Louis Rizzotti. Conception-réalisation : Rédaction : Jessica Gonnon, Jacqueline Martin, Vanessa Marty, Brigitte Perrin, Aude Raux, Françoise Richaud-Tourneux. Crédits photo : Adréa Mutuelle, SCAC Basket, Association Drôles de Rames, Thinkstock, Getty Images, Clod, Skopein. Imprimeur : PRN – ZI Ouest – 28, rue du Poirier – 14 650 Carpiquet. Commission paritaire des publications et agences de presse : agrément n° 0217M08362. Dépôt légal : à parution. Périodicité : trimestrielle. Contact : [email protected]

03 l Actus Antibiotiques : les enfants

en consomment trop ! Des consommateurs

mieux informés Cancer : des traitements

compatibles avec la grossesse

06 l Conseils prévention

Protéger les enfants des dangers d'internet

07 l Santé & Bien-être La société

du paraître Faut-il se montrer pour exister et être heureux ? Quelle est la limite entre la nécessaire et plaisante recherche du regard de l’autre et ses excès délétères ? Quels sont les moyens de lutter contre cette tyrannie ?

12 l Esprit tranquille Hypnose

en bloc opératoire

14 l Tous concernés Des jeux vidéo

trop violents ?

16 l Ma mutuelle pratique

ADRÉA Mutuelle partenaire de l’Organisation Syndicale des Sages-Femmes

Recherche d’emploi ? La CV Box ADRÉA est là

18 l Ma mutuelle en région

L'actualité des actions mutualistes près de chez vous

10-31-1228 / Certifié PEFC / pefc-france.org

PATRICK BROTHIER, Président d’ADRÉA Mutuelle

AVRIL-MAI-JUIN 2015SOMMAIRE N° 14

Dans le souci du respect de l’environnement, ce magazine est imprimé sur un papier 100 % PEFC développement durable.

Vos remarques, vos suggestions sur ce magazine : [email protected]

Ma mutuelle mon mag' l N° 14 / Avril-Mai-Juin 2015

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Actus / 03 

Antibiotiques Les enfants en consomment trop !S elon une étude américaine

publiée il y a quelques mois, les antibiotiques sont souvent pres-crits inutilement aux enfants. C’est notamment le cas d’une prescription sur deux concernant les infections ORL comme les otites, les sinusites, les bronchites ou les pharyngites.

Rappelons deux points importants :

◗ Il existe deux types d’infections : celles causées par un virus et celles causées par une bactérie.

◗ Les antibiotiques n’agissent que contre les bactéries.

Traiter une maladie virale, comme une grippe ou un rhume, avec des antibiotiques sera donc sans effet. De plus, donner trop souvent des anti-biotiques à un enfant empêche son système immunitaire de se développer correctement : il sera plus susceptible d’avoir des allergies ou de l'asthme. Plus grave encore, la surutilisation d’antibiotiques permet aux bactéries de s'habituer à ces médicaments qui, du coup, deviennent moins efficaces. On parle alors d’antibiorésistance.

Actuellement, certaines otites résistent à la pénicilline dans 60 % des cas, et on ne vient à bout des méningites qu’avec des traitements plus forts. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) tire la sonnette d’alarme et invite à un usage raisonné des anti-biotiques car des infections bénignes pourraient être à nouveau mortelles, faute d'antibiotiques efficaces. l

ZOOM

LES BONS RÉFLEXESQuand votre enfant est malade :◗ consultez votre médecin et faites-lui

confiance ! S'il ne lui prescrit pas d’antibiotiques, c’est qu’il estime que ce type de traitement n’est pas nécessaire pour soigner la maladie.

◗ respectez les directives en cas de prise d’antibiotiques (durée et dosage).

◗ n’utilisez jamais des antibiotiques prescrits à quelqu’un d’autre ou des antibiotiques qui restent d’un précédent traitement.

Ostéopathie Une formation plus encadréeEn 10 ans, le nombre d’ostéo-pathes a explosé en France, passant de 4 000 en 2002 à 18 000 aujourd’hui. Les éta-blissements de formation se sont multipliés, faisant craindre une détérioration de la qualité des soins et une perte de cré-dibilité de la profession. Un décret publié au Journal officiel réglemente désormais la for-mation des praticiens. Il ren-force les critères que doivent remplir les établissements souhaitant enseigner cette dis-cipline. Il définit précisément le contenu et la durée de la formation : un cursus de 5 ans mêlant théorie et pratique. Ces nouvelles normes s’applique-ront dès la rentrée de sep-tembre 2015. l

Ma mutuelle mon mag' l N° 14 / Avril-Mai-Juin 2015

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04 / Actus Natalité

2,01 enfants par femme en 2014.

Avec ce chiffre, nous sommes les champions européens de la fécondité

(ex æquo avec l'Irlande) ! L’année dernière, 813 000 nouveau-nés

ont poussé leur premier cri en France. La myopathie

de Duchenne, est la maladie neuromuscu-laire la plus fréquente chez l’enfant. Elle ne touche que les garçons et on c o m p t e 1 5 0 à 200 nouveaux cas chaque année. Les malades voient leurs muscles s'affaiblir progressivement : ceux des membres, mais aussi le cœur et le diaphragme. Enfant, la marche est difficile et le recours au fau-teuil roulant devient définitif à l'adolescence. S’ajoutent à cela des difficultés respiratoires et des épisodes d'infections bron-chiques. Faute de traitement pour guérir cette maladie, la prise en charge médicale vise à ralentir sa progression par une approche pluridisciplinaire : orthopédie, kinésithérapie, prévention cardio-vasculaire, nutritionnelle… Parallèlement, les chercheurs ont développé plusieurs pistes théra-peutiques encourageantes. l

LES BONS CLICS DU WEB

WWW.GENETIQUE-MEDICALE.FRCe site de l’Agence de la biomédecine aborde la génétique de façon simple. Il propose des informations sur les maladies génétiques, leur transmission, leur développement et le parcours de soins. On y trouve aussi des témoignages vidéo de patients et de généticiens, des actualités et un dictionnaire.

YOLO COMPANIONUne appli de l’Agence régionale de santé pour prévenir la consommation d’alcool chez les 14-18 ans : un test du taux d'alcoolémie, un jeu pour désigner celui qui conduit et ne boit pas, un quiz... Gratuite. À télécharger sur les smartphones de vos ados !

LES APPLIS SMARTPHONES

Une maladie est dite rare lorsqu’elle concerne moins d’une personne sur 2 000. Elle est dite orpheline quand il n’y a pas de traitement pour la soigner. Il existe environ 7 000 maladies rares, qui touchent plus de 3 millions de personnes en France.

QU’EST-CE QUE LA MYOPATHIE DE DUCHENNE ?

FOCUS SUR UNE MALADIE RARE

V ous aimeriez en savoir plus sur les produits alimentaires que

vous achetez ? C’est possible depuis l'entrée en vigueur, en décembre der-nier, de nouvelles règles applicables dans l’Union européenne. Désormais, la composition des produits doit appa-raître clairement sur les étiquettes. Certaines indications sont obligatoires comme l’origine des viandes ou la pré-sence d’allergènes (soja, fruit à coque, gluten, lactose) pour les aliments non préemballés, y compris dans les res-taurants et les cafés. Les sites internet de la grande distribution n’échappent pas aux mesures et doivent afficher les ingrédients, les quantités, l’origine et la composition des denrées préem-ballées. Par ailleurs, pour permettre une identification rapide de la qualité nutritionnelle d'un produit, le gouver-nement a proposé la mise en place

d’un logo de couleurs composé d'une note allant de A à E (semblable à celui utilisé sur les étiquettes énergétiques des appareils électroménagers). Pourtant, ce projet est particulièrement mal accueilli par les industriels qui estiment que tout étiquetage de ce type serait culpabilisant et stigmatisant. Affaire à suivre... l

Des consommateurs mieux informés

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Un numéro pour les sourds et les muetsLe 114 est un nouveau numéro qui permet aux personnes ayant des difficultés à entendre ou à parler de préve-nir elles-mêmes, sans aide extérieure, les pompiers, la gendarmerie, la police ou le Samu. Qu’elles soient victimes ou témoins, elles peuvent appe-ler les secours par SMS ou par fax via ce numéro national unique et gratuit. l

/ 05

D iagnostiquer un cancer pen-dant une grossesse ou tom-

ber enceinte alors qu’on est malade sont des situations rares mais qui concernent tout de même 500 femmes par an en France. Précisons que, quel que soit le type de cancer (sein, col de l'utérus, lym-phome, leucémie, mélanome), aucun ne présente de risque de contamination pour le fœtus. Ce sont les traitements thérapeutiques qui, jusqu’ici, étaient en cause. Mais depuis quelques mois, plusieurs études internationales ont montré qu'une femme enceinte atteinte d'un cancer peut être soignée pendant sa grossesse sans mettre son bébé en danger. Ainsi en est-il de la chirurgie qui est envisageable à tout moment de la grossesse. Et la chimiothéra-pie comme la radiothérapie n'au-raient aucune incidence sur le déve-loppement cardiaque et cérébral de l'enfant à naître, si elles sont admi-nistrées après le premier trimestre. La chimiothérapie et la radiothéra-pie seraient donc possibles, même dans certains cas de cancer de l’uté-rus ou de l’ovaire. Désormais, les

chercheurs est iment que les craintes liées à ces thérapies ne devraient plus être une raison de mettre fin à une grossesse, de retar-der le traitement du cancer de la mère ou de provoquer un accouche-ment prématuré. l

ZOOM

CancerDes traitements compatibles avec la grossesse

LE RÉSEAU « CANCER ASSOCIÉ À LA GROSSESSE »Présents dans chaque région, les centres de référence cancer et grossesse ont été mis en place pour accompagner les femmes enceintes atteintes d’un cancer. Ils permettent à la fois d'offrir aux patientes une information complète sur les choix thérapeutiques possibles et de répondre aux questions des praticiens sur la prise en charge pratique de ces femmes.

Pour plus d’informations sur le Réseau national "Cancer Associé à La Grossesse" Tel. : 01 56 01 67 81 – Fax : 01 56 01 60 62 - Mail : [email protected]

Un téléphone pour femmes en danger Dans le cadre du 4e plan de lutte contre les violences faites aux femmes, un télé-phone d'urgence est proposé aux femmes que la justice estime en danger : les victimes de violences de la part d’un conjoint ou ex-conjoint et les victimes de viols. Il s’agit d’un téléphone ordinaire pour que l’agresseur ne puisse pas le reconnaître, mais équipé d’un bouton d’alerte avec un numéro préenregistré. En appuyant dessus, la femme en danger est mise directement en relation avec un service d’écoute de Mondial Assistance qui peut envoyer une équipe de police lui porter secours très rapidement. Tout en rassurant les femmes, cet outil permet d’intervenir avant qu’une agression ait lieu. l

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06 / Conseils prévention

Avec la mobilité des écrans connectés (smartphones, tablettes…), il devient difficile de contrôler ce que font les enfants et adolescents sur le web. Pourtant, ils peuvent y faire de mauvaises rencontres ou être confrontés à des contenus choquants pour leur âge.

• Informez-le sur les risques liés à la divulgation d'informations ou d'images personnelles pour éviter que celles-ci ne soient truquées ou exploitées par des personnes mal intentionnées.

• Conseillez-lui de ne jamais se rendre à un rendez-vous avec un inconnu, même s’ils dialoguent sur internet depuis longtemps. S’il fixe malgré tout un rendez-vous, dites-lui de s’y rendre accompagné, pendant la journée, dans un endroit public et fréquenté.

• Incitez-le à vous parler s'il voit des images choquantes.

Protéger les enfants des dangers d'internet

◗ Surveillez tous les écransPour installer un contrôle parental, cliquez sur parentsdanslesparages.com, une solution multi-écrans (tablettes, smartphones et ordinateurs) et multi-réseaux (3G, 4G, Wi-Fi) à l’interface intuitive et simplifiée. Au programme : protection de 10 appareils différents, déconnexion immédiate et à distance d'une session enfant, filtrage des sites internet, contrôle des applications, limitation du temps passé, gestion à distance…

◗ Aidez votre enfant à protéger son identitéApprenez-lui à :• choisir ses identifiants

(préférer un pseudo neutre, ni masculin ni féminin) ;

• créer des mots de passe compliqués (ni prénom ni date de naissance, mais un mélange de lettres et de chiffres) ;

• utiliser les paramètres de confidentialité sur les réseaux sociaux (il y a la possibilité de choisir qui peut voir quoi) ;

• faire attention à ce qu'il publie (ne pas divulguer son nom, téléphone, adresse personnelle ou son établissement scolaire).

◗ Dialoguez • Faites-le parler pour comprendre

comment il utilise internet, quelles applications l’intéressent, quels jeux il télécharge…

◗ Interdisez les utilisations nocturnes La plupart des adolescents se connectent à internet, aux jeux en réseau et chattent en ligne la nuit, ce qui peut engendrer des problèmes de santé et scolaires (manque de sommeil et de concentration, maux de tête…). C’est également la nuit que les enfants sont les plus vulnérables et constituent des proies faciles pour les prédateurs du web. Soyez radicaux ! Demandez-leur de laisser les écrans dans une autre pièce que leur chambre à partir de 21 h.

UN AMI BIENVEILLANT Votre enfant ne souhaite pas que vous soyez son « ami » sur Facebook ? Rien d’anormal à ce qu’il ait son espace privé avec ses copains. Mais il convient tout de même de ne pas le laisser poster n’importe quoi sur sa page. Proposez lui de choisir parmi vos amis ou votre famille un adulte digne de confiance qu’il acceptera comme « ami » et qui pourra contrôler ses contenus à votre place, tout en préservant son intimité.

ASTUCES

Ma mutuelle mon mag' l N° 14 / Avril-Mai-Juin 2015

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Protéger les enfants des dangers d'internet

La société du paraître

& / 07Bien-êtreSanté

Dans notre société de l’image et du paraître, la tendance est à s’exprimer, voire à s’exhiber parfois de manière superficielle et sans retenue sur internet ou à la télé. Faut-il se montrer pour exister et être heureux ? Quelle est la limite entre la nécessaire et plaisante recherche du regard de l’autre et ses excès délétères ? Quels sont les moyens de lutter contre cette tyrannie ?

Ma mutuelle mon mag' l N° 14 / Avril-Mai-Juin 2015

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L e rituel de Manon, 18 ans, avant de passer à table, n’est pas de se laver les mains mais

de poster un cliché de son repas sur Instagram, le premier réseau social de partage de photos et de vidéos. Un rituel qui débute dès son réveil : « Tous les matins, j’étale ma tenue sur mon lit et la photogra-phie pour la présenter à mes ami(e)s et followers (abonnés). J’aime bien recevoir leurs like et leurs com-mentaires et, éventuellement, changer d’avis pour les surprendre. » Adepte du selfie, Manon poste environ une vingtaine d’autoportraits au quotidien sur Instagram, tour à tour aguicheuse, rêveuse ou enjouée, dont 5 en moyenne avec son chat… Son rêve ? Devenir une « blogueuse de mode mais avec un vrai côté artistique ». Olivier, 21 ans, multiplie les castings pour réaliser son rêve : passer dans une émission de téléréalité. « Depuis que je suis petit, en famille, à l’école, j’aime être regardé, faire rire. À 12 ans, j’ai commencé à prendre des cours dans une école de comédie musicale. » Il raconte les heures passées devant ces émissions à repérer « les trucs des candidats, mes modèles de vie », se reconnaît « dépendant », et affiche une motivation sans faille : « J’ai été qualifié plusieurs fois, je suis sûr que je finirai par être retenu. »

Blogs, réseaux sociaux, téléréalité… des miroirs aux alouettes ? Que cherchent ces jeunes – et moins jeunes – en étalant états d’âme, faits et gestes parfois sans

pudeur ? Une étude récente menée par deux neurologues américains montre que si hommes et femmes consacrent habi-tuellement 30 à 40 % de leur discours à « parler de leurs propres expériences », ce taux s’élèverait à 80 % sur les réseaux sociaux. Finalement, le développement des technologies aurait-il encouragé la surexposition du Moi et l’exhibition-nisme ? « Internet et les écrans ont simple-ment agrandi le champ des possibles, mais l’homme n’a pas muté, répond Serge Tisseron, psychiatre et psychanalyste, spécialiste des relations entre l’homme et les technologies numériques. On est tous tributaires de l’avis des autres, on a tous le désir d’avoir une bonne estime de nous et de bénéficier de l’assentiment des autres. » Deux types de comportements s’ob-servent fréquemment sur les nouveaux médias : ceux qui exposent leurs atouts et ceux qui testent leurs talents. Les premiers misent sur la facilité, ne cherchent pas à se mettre en danger : « L'exhibitionnisme consiste à présenter de façon répétitive des aspects dont on est sûr de l’effet : un corps dont on est fier, des plai-santeries dont on sait qu’elles marchent toujours », explique Serge Tisseron. À l’inverse, les seconds prennent des risques volontairement : « Les jeunes

L’ÉDUCATION AUX MÉDIASPlaidant pour une éducation aux médias numériques, Serge Tisseron rappelle trois règles de base à retenir pour une utilisation raisonnée d’internet : • tout ce que l’on y met y restera éternellement ; • tombera dans le domaine public ; • tout ce qu’on y trouve ne doit pas être cru forcément. Paru en 2013, L’Enfant et les écrans est un avis de l’Académie des sciences émettant 26 recommandations sous forme d’un livret éducatif pour accompagner les enseignants de primaire (téléchargeable sur www.academie-sciences.fr/activite/rapport/avis0113.htm).

08 / & Bien-êtreSanté

ZOOM

85 % des Français sont inscrits sur au moins un réseau social.

55 % y sont actifs, en moyenne 1 h 30 par jour.

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/ 09

adultes ont aussi l’ambition de montrer des facettes d’eux dont ils ignorent la valeur et de vérifier leur intérêt », ajoute le psychiatre. Participer à des émissions de téléréalité, se raconter sur des blogs, se mettre en scène sur les réseaux sociaux… Des comportements que Serge Tisseron a réunis sous le terme d’« extimité », « le désir de rendre publics et visibles les aspects privés et intimes ».

Les risques de cette surexpositionLoin de diaboliser les médias, le spécia-liste pointe pourtant leurs « mauvais » usages, où l’on essaie de faire plus (et non mieux) que les autres, au risque de se perdre dans une quête effrénée et compétitive du nombre de like ou de fol-lowers, et de passer à coté du plus inté-ressant sur internet : « Le contact, la convivialité, la collaboration.  » Plus sévère, le psychanalyste Gérard Bonnet a dénoncé dans son ouvrage La Tyrannie du paraître l’excès d’apparence, de com-portement, de prise de parole : « On a parfois l’impression qu’il faut à tout prix rechercher l’originalité pour se distinguer de la masse. Sur internet ou sur un plateau télé, on se fabrique un soi qui fait du bien et permet une certaine contenance, mais

le véritable moi s’y perd. On assiste à des déperson-nalisations, avec des gens qui ne savent plus qui ils sont, se cachant derrière un pseudo, se perdant dans la spirale de l’excès. » D’autres se trouvent insigni-fiants face aux vies trépidantes qui se racontent sous leurs yeux. Ils éprouvent le sentiment d’être transparents avec comme conséquence la paraly-sie : celle de ne plus pouvoir montrer ce dont on est capable jusqu’à finir par se replier sur soi. Plus grave encore, le clivage. Gérard Bonnet cite le cas d’un jeune homme très à l’aise sur les réseaux sociaux, apparemment bien dans sa peau, qui a fait une tentative de suicide : « Il se construisait une per-sonnalité extraordinaire sur les réseaux, et sous la pression du décalage entre réel et fictif, il a préféré détruire son moi réel. »

Lutter contre la tyrannie du paraîtreComment résister alors à cette injonction ? Il est souvent difficile de prendre conscience de son propre comportement excessif. D’où l’importance d’être entouré par une famille ou des amis

GÉRARD BONNET, PSYCHANALYSTE ET AUTEUR DE LA TYRANNIE DU PARAÎTRE (EYROLLES, 2013).

3 QUESTIONS À

Le saviez-vous ?Les chercheurs établissent un lien entre parler de soi et la sécrétion de dopamine, une substance chimique liée aux sensations de plaisir ou d'anticipation d'une récompense.

Qu’est-ce qui a changé, selon vous ? On est passé d’un monde où l’on pouvait se faire valoir de façon spontanée et naturelle dans une petite communauté à un environnement où l’on n’est plus qu’un numéro et où l’on éprouve le sentiment d’être noyé. À cet égard, internet ou la téléréalité peuvent apparaître comme une solution pour se faire reconnaître autrement.

Le piège est le virtuel ? Le virtuel échappe au sujet : une image, des mots, circulent et sont interprétés. On n’est plus maître de son image. Ce que l’on a envoyé ou posté reste figé et on ne peut plus revenir en arrière.

Quels sont les messages à transmettre ? L’importance de la hiérarchisation et du sens critique : la place que l’on prend, que l’on se donne sur internet est secondaire par rapport à celle de la vie réelle. Un passage à la télé ou une mise en avant sur les réseaux sociaux est formidable mais certainement pas le moment le plus important d’une vie. À cet égard, la solidarité intergénérationnelle est précieuse : les plus âgés doivent apprendre aux jeunes à se protéger des risques et à prendre du recul.

Ma mutuelle mon mag' l N° 14 / Avril-Mai-Juin 2015

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10 / & Bien-êtreSanté

EN SAVOIR +◗ 3-6-9-12, apprivoiser les écrans

et grandir, Serge Tisseron, Éd. Erès, 2013

◗ La Discrétion, ou l’art de disparaître, Pierre Zaoui, Éd. Autrement, 2013

◗ La Démocratie internet. Promesses et limites, Dominique Cardon, Éd. Seuil, 2010

◗ Le Miroir brisé des réseaux sociaux, Alain Lefebvre et François Lienart, Éd. Talking Heads, 2013

◗ « Éloge de la retenue sur les réseaux sociaux », un article très intéressant à lire sur le site telerama.fr

JEUX PSYCHO-TEST Avez-vous besoin de vous montrer pour exister ?

Votre fille veut s’inscrire à l’émission de télé-crochet The Voice…

/ Vous ne l’empêchez pas mais vous la mettez quand même en garde contre le monde du paraître qu’est le show-business.

/ Super ! Vous allez pouvoir l’accompagner et passer à la télé aussi !

/ Vous essayez de la faire changer d'avis : elle va être trop exposée.

Vous avez un compte Facebook. Qu’y partagez-vous ?

/ Pas grand-chose, vous n’y allez jamais.

/ Un peu tout ce que vous faites, avec des photos de vous.

/ Des vidéos et des photos rigolotes ou d’actualité, glanées sur d’autres sites.

Quel métier des médias auriez-vous rêvé de faire ?

/ Présentateur télé. / Journaliste de presse

écrite. / Présentateur radio.

Qu’évoque pour vous le mot « selfie » ?

/ Un moyen de se montrer mais à utiliser à petite dose.

/ Rien du tout. / Un autoportrait que vous

pouvez mettre sur les réseaux sociaux.

Quand vous passez devant un miroir dans la rue…

/ Vous vous admirez. / Vous continuez votre

chemin. / Vous vous recoiffez.

VOUS AVEZ UNE MAJORITÉ DE Vous avez besoin de vous montrer pour exister. Vous faites des photos de vous et les montrez en permanence à vos amis sur votre smartphone et/ou vous les publiez sur les réseaux sociaux. Vous avez toujours rêvé d’être célèbre et de faire un métier public, de signer des autographes, de passer à la télé… Mais d’où vient donc ce besoin du regard de l’autre ? Posez-vous la question !

VOUS AVEZ UNE MAJORITÉ DE Vous ne vous trouvez pas toujours à la hauteur, ne vous appréciez pas forcément physiquement, mais vous vous montrez parce que

« tout le monde le fait » et que vous avez envie de faire comme tout le monde. Une photo par-ci, une photo par-là. Et au bout du compte, qu’y gagnez-vous ?

VOUS AVEZ UNE MAJORITÉ DE Vous n’avez pas besoin du regard des autres pour exister, tout simplement parce que vous avez une image plutôt positive de vous. Vous partagez bien parfois des photos ou vidéos sur les réseaux, mais uniquement en mode privé. Car vous avez bien conscience du danger que représente « la tyrannie du paraître ».

bienveillants qui peuvent tirer la son-nette d’alarme et aider à sortir de cette spirale nocive. Ces « accros à l’image » doivent repartir de leurs racines pro-fondes, savoir s’écouter pour se valori-ser. « On a tous un talent  ! confirme Gérard Bonnet, et il faut retrouver le plai-sir que l’on a d’être soi. » Et peut-être aussi leur conseiller de cultiver leur côté rebelle. Leur dire qu’ils valent mieux que ces modèles stéréotypés qu’on leur demande d’être. « L’humour peut être

une forme de rébellion qui montre que l’on ne se prend pas au sérieux et que l’on n’est pas enfermé dans une image mais heu-reux de vivre avec elle », ajoute le psycha-nalyste. Il est indispensable également qu’ils retrouvent le plaisir de l’intimité. Garder des choses pour soi, ne pas tout dévoiler, conserver une part de mystère pour susciter l’envie d’être découvert…Et surtout, les pousser à aller à la ren-contre des autres et passer du temps avec des amis non virtuels ! l

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12 / Esprit tranquille

Non, l'hypnose n'est pas une histoire à dormir debout ! De plus en plus utilisée en milieu hospitalier, cet état de conscience modifiée se retrouve désormais jusque dans les blocs opératoires.

Hypnose en bloc opératoire

unique, parce que chaque patient est unique. Avant l’opération, j'explique le déroulement de la séance et laisse le patient exprimer ses appréhensions – peur de ne pas se réveiller, de souffrir, de mourir… » L’hypnothérapie a aussi des avantages postopératoires : une diminution des douleurs, une meilleure cicatrisation et une durée réduite de l'hospitalisation.

I ndiquée pour calmer les dou-leurs chroniques ou aiguës,

l’hypnose médicale se pratique pour certains soins (pose de cathéter, pan-sements, soins palliatifs), pour éva-cuer des blessés lors d’interventions du Samu, préparer à l’accouchement, ou pendant une opération sous anes-thésie locale (endoscopie, prélève-ments biopsiques…). Ce n'est qu'en 1992 que le professeur Marie-Elisabeth Faymonville, du CHU de Liège en Belgique, a eu recours à l’hypnose pour éviter l’anesthésie générale. Cette tech-nique, appelée hypnosédation, associe l'hypnose à de faibles doses d'anxioly-tiques et à une anesthésie locale. « L'hypnose n'est pas une alternative à l'anesthésie, mais un ajout, explique Jean-Marc Benhaiem, praticien hospi-talier. En créant une relation particu-lière avec le patient, l’hypnothérapeute peut modifier une perception doulou-reuse ou diminuer un état d'anxiété, et ainsi limiter les doses de produit anes-thésiant. Chaque séance d’hypnose est

ENFANTS : DES CANDIDATS IDÉAUXEn raison de leur imaginaire développé, les enfants sont généralement plus réceptifs à l'hypnose que les adultes. Aussi cette pratique tend-elle à se développer en milieu pédiatrique. « À la différence des adultes, explique Jean-Marc Benhaiem, il est très difficile de contraindre un enfant à ne pas bouger lors d'une intervention sous anesthésie locale, ce qui nous oblige généralement à les endormir. » Pour limiter le recours à l'anesthésie générale, l’hypnose a fait son entrée dans les blocs opératoires. Elle est aussi utilisée dans le cas où l'anesthésie générale est jugée trop risquée pour les jeunes patients. Au CHU de Nîmes ou à l'hôpital Trousseau à Paris, les médecins anesthésistes pratiquent désormais l’hypnose pour des opérations de chirurgie viscérale.

Ma mutuelle mon mag' l N° 14 / Avril-Mai-Juin 2015

À SAVOIR

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ISABELLE SEBAGH / 54 ANS

« Un rocher au milieu de l’océan » À 54 ans, Isabelle Sebagh passe une mammographie. Verdict : cancer de stade 3. Vont s’enchaî-ner huit séances de chimiothé-rapie, une mastectomie et vingt-cinq séances de radiothérapie. Pour affronter ces épreuves, elle décide de faire appel à l’hypno-thérapie, qui l’avait aidée à arrê-ter de fumer quelques années plus tôt. Pour la mastectomie, Isabelle est prise en charge par Bernard Célestin, anesthésiste hypnothérapeute à l'Institut Gustave-Roussy à Villejuif (Val-de-Marne). Au bloc opératoire, il lui demande quel endroit elle aime particulièrement. Par chance, il connaît lui aussi Tahiti. Il lui décrit des odeurs, lui parle des fleurs, des montagnes, du lagon. « Je n’étais plus dans la salle d’opération mais avec lui à Tahiti. J’ai fait un voyage mental fabuleux, totalement déconnec-tée de l’endroit où j’étais réelle-ment. Il a été pour moi comme un rocher au milieu de l’océan. Je m’y suis accrochée tout au long de l’opération. Je me sou-viendrai toujours de son visage, de sa voix. »

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au cinéma. Ou lors d’un trajet en voi-ture pendant lequel on semble perdu dans ses pensées : en arrivant, on ne se souvient plus d'être passé par tel ou tel endroit. « Chacun peut accéder à ce mode de perception s'il est motivé et en confiance, affirme Jean-Marc Benhaiem. Le travail de l'anesthésiste consiste à aider le patient à activer sa capacité à se mettre sous hypnose. » Mais l’hypnose a ses limites, tempère l’hypnothérapeute : « Sans l’implica-tion du patient, on ne peut rien faire. Plus son désir de maîtrise et de contrôle est grand, plus il ferme la porte à l’hypnose. »

Un diplôme universitaireInspirée des travaux de Charcot et de Freud, l'hypnose médicale a fait l'objet de nombreuses publications scienti-fiques mettant en avant sa validité médi-cale. Pour Jean-Marc Benhaiem, la technique est facile à mettre en œuvre lorsque le personnel est correctement formé. En 2001, il crée donc la première formation universitaire à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. Depuis, le diplôme universitaire (DU) a fait des émules, et désormais une dizaine d’uni-versités le proposent, à Bordeaux, Lille, Nantes, Toulouse ou Nice. « Les anes-thésistes, infirmiers, psychologues et sages-femmes y ont accès », précise le docteur Jean-Marc Benhaiem. La formation, de douze jours, est étalée sur une année, mêlant pratique et théorie. Des cursus de perfectionne-ment sont également proposés. « On n’a jamais eu autant de demandes de formation ! » Dernières en date, les urgences de Carcassonne et une cli-nique de Saint-Brieuc. l

◗ À LIRE : L’Hypnose ou les portes de la guérison, Dr Jean-Marc Benhaiem, Éd Odile Jacob.

« Et puis des choses moins palpables mais exprimées par les patients : une sensation de bien-être, une perception plus agréable de l'expérience à l'hôpital. »

Un état de veille particulierUne séance d’hypnose n’a rien de théâ-tral. La technique repose sur un principe simple : parler au patient, l’emmener loin pour l’empêcher de ressentir la douleur. « Tout l’enjeu est de sortir le patient de la salle d’opération, de l’ac-compagner vers un état de “transe hyp-notique”. Pour le détacher de la réalité, je n’utilise que la parole. Je le fais voya-ger dans un endroit agréable », raconte Jean-Marc Benhaiem. D'une voix douce et monotone, l'anesthésiste fait rentrer le patient dans un état dissocié, où il est toujours conscient. Le corps est là mais l'esprit est ailleurs. Il ne s’agit pas d’un sommeil mais d’un état comparable à une rêverie. Un peu comme un enfant rêveur au fond de la classe ou un spec-tateur absorbé par un film passionnant

Témoignage

Ma mutuelle mon mag' l N° 14 / Avril-Mai-Juin 2015

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14 / Tous concernés

Sept Français sur dix jouent aux jeux vidéo. Cet engouement présente-t-il des risques, particulièrement chez les enfants et les adolescents amateurs de jeux violents ?

P our certains spécialistes, les jeux vidéo violents serviraient d’exu-

toire. Pour d’autres, ils rendraient agressifs. Une chose est sûre : c’est un phénomène de société. La preuve par les chiffres : 33,9 millions de Français jouent aux jeux vidéo, dont la moitié tous les jours. Un succès qui s’explique par les progrès considérables réalisés sur le plan esthétique et les scénarios toujours plus

attractifs réunissant tous les ingrédients d’un best-seller : aventure, suspense, héroïsme, montée d’adrénaline, etc. Pas étonnant que les ados y soient accros, quitte à jouer à des jeux interdits pour leur âge. Selon l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies, dès le col-lège, plus de huit garçons sur dix ont déjà joué à un jeu déconseillé aux moins de 18 ans. « C’est l’âge auquel on explore les

ZOOM

Des jeux vidéo

trop violents ?

DES ACCROS À SURVEILLER 14 % des jeunes auraient un usage problématique du jeu vidéo. C’est ce qu’indique l’étude Pelleas réalisée en 2014. La moitié des garçons identifiés comme « addicts » au jeu se couchent après minuit quand il y a cours le lendemain. L’étude pointe du doigt « un défaut de surveillance et de sollicitude parental » lié à cette pratique excessive des jeunes qui reconnaissent pour beaucoup « ne pas parler facilement à leurs parents ni trouver du réconfort auprès d’eux ». Preuve que ce sujet préoccupe particulièrement les pouvoirs publics : une campagne nationale a été lancée en janvier dernier pour sensibiliser le grand public sur les consommations et pratiques addictives des jeunes dont les jeux vidéo font partie.

possibles, explique Patrice Huerre, pédo-psychiatre. On porte un intérêt à ce qui est défendu par les parents ! On prend des risques pour vérifier ses limites, surtout chez les garçons. En se construisant un avatar, on conquiert le monde le temps d’une partie et l’on gagne en assurance .» Rappelons d’ailleurs que les jeux vidéo permettent aussi d’acquérir des compé-tences. Selon Laurent Bègue, professeur des universités en psychologie sociale, « ils peuvent même surpasser des méthodes dites traditionnelles. Les jeux vidéo améliorent ainsi la mémoire de tra-vail, la mémoire visuelle ou encore le raisonnement. De même, la pratique de jeux vidéo en réseau développe l’esprit d’équipe et la solidarité. »

À l’opposé, au moindre fait divers impli-quant un ado violent, les jeux vidéo sont les premiers à être mis en cause. L’augmentation de la violence ordinaire leur est-elle réellement imputable ? Comme pour tout, le danger réside dans l’excès. Pour éviter les dérives, Patrice

Ma mutuelle mon mag' l N° 14 / Avril-Mai-Juin 2015

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Points de vue

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LAURENT BÈGUE / PROFESSEUR DES UNIVERSITÉS EN PSYCHOLOGIE SOCIALE, DIRECTEUR DE LA MAISON DES SCIENCES DE L’HOMME-ALPES (CNRS), AUTEUR DE PSYCHOLOGIE DU BIEN ET DU MAL (ÉDITIONS ODILE JACOB).

OUI « La recherche scientifique, menée tant auprès des enfants que des adultes, indique que le jeu vidéo ne

remplit pas la fonction purgatrice qu’on lui prête : elle ne permet pas d’évacuer nos affects agressifs. Au contraire, selon une synthèse cumulant les résultats de plus de 130 études indépendantes, incluant 130 000 participants, les jeux à contenus violents contribuent à aug-menter la fréquence des pensées, émotions et conduites agressives, d’intensité faible à modérée, et diminue l’altruisme. Autant de résultats que nous avons pu nous-mêmes observer au cours de notre étude, unique en France, qui consistait à analyser le comportement de personnes réparties en deux groupes : celles qui venaient de participer à un jeu violent, comme Call of Duty, et celles qui avaient joué à une course de voitures. Les premiers avaient davantage de pensées agressives et agressaient davantage leur adversaire que les seconds. »

PATRICE HUERRE / PÉDOPSYCHIATRE ET PRÉSIDENT DE L’INSTITUT DU VIRTUEL. SOUS SA DIRECTION : FAUT-IL AVOIR PEUR DES ÉCRANS ? (ÉDITIONS DOIN)

NON « Le raccourci selon lequel jeux vidéo violents = comportements violents est aberrant. Vous imaginez

le nombre de criminels qu’il y aurait en France ? Le jeu vidéo étant une nouveauté, c’est un bouc émissaire facile. Il n’existe pas de danger, à partir du moment, bien sûr, où il n’y a pas d’abus d’usage. Les enfants savent bien distinguer le virtuel du réel. Comme ils le disent : « C’est pas pour de vrai » ! Les jeux vidéo sont un terrain d’exercice en dehors de la réalité qui leur permettent de se défouler et d’extérioriser des pensées agressives qui sont intrinsèques à l’homme. Je ferais le parallèle avec les contes pour enfants, souvent très violents, tel Le Petit Chaperon rouge. On n’a jamais dit que cette histoire rendait violent. Au contraire, c’est une manière de mettre en forme ses peurs. Dans le jeu vidéo, le fait d’être aux manettes permet en plus à l’enfant de moduler ses craintes. »

Huerre conseille aux parents « de dialoguer avec leurs

enfants afin d’établir, de façon contractuelle, des règles du jeu

claires. À savoir un nombre précis d’heures consacrées aux jeux vidéo

par jour ou par semaine. À évaluer par rapport à ses résultats scolaires, son comportement, sa maturité, ou encore son emploi du temps. Et à réévaluer tous les trimestres, en fonction de ces mêmes critères ». Le pédopsychiatre souligne également l’importance de l’accompa-gnement des parents dans la découverte des jeux vidéo et dans l’éducation à l’image. Il est de leur responsabilité de vérifier si les jeux de leurs enfants sont adaptés à leur âge. Pour cela, le site du Pan european game information (www.pegi.info/fr) qui propose une classifica-tion, par âge, de tous les jeux vidéo, est un outil indispensable. l

Les jeux vidéo violents rendent-ils violents ?

Ma mutuelle mon mag' l N° 14 / Avril-Mai-Juin 2015

QUELQUES CONSEILS AUX PARENTS :◗ Jusqu’à 6 ans, privilégiez les jeux

vidéo éducatifs.◗ Établissez avec votre enfant un

emploi du temps et veillez à ce qu’il le respecte.

◗ Interdisez-lui de jouer le soir (l’idéal est d’arrêter de jouer 2 heures avant d’aller dormir).

◗ Renseignez-vous sur ses jeux du moment : âge permis, degré de violence…, et soyez vigilants sur le contenu réel du boîtier du jeu.

◗ Jouez de temps en temps avec lui pour échanger vos impressions et aiguiser son sens critique.

◗ Incitez-le à avoir d’autres activités, notamment sportives.

EN PRATIQUE

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16 / Ma mutuelle pratique

Un réseau de soins conventionnés : à quoi ça sert ? Depuis janvier 2014, ADRÉA Mutuelle a rejoint le réseau de soins conventionnés KALIVIA, permettant ainsi à tous ses adhérents de béné-ficier de tarifs avantageux et du tiers payant intégral chez les opticiens et audioprothésistes engagés dans ce réseau.

Vous avez été 58 % sur l’année 2014 à avoir choisi un opticien du réseau Kalivia. En moyenne,

les économies réalisées* se situent entre 123 € pour des verres unifocaux (- 40 %), 153 € pour un équipement progressif (- 23 %) et environ 30 % d’économie sur les lentilles. Côté service, vous bénéficiez des garanties sur la casse de vos montures pendant 2 ans, 1 an pour les verres et du remplacement en cas de défaut…

61 % d’entre vous ont consulté un audioprothésiste du réseau Kalivia en 2014. Les remises sont

importantes, allant jusqu’à 500 € pour un double appareillage (piles, embout et kit d’entretien compris). Il s’agit d’appareils de qualité puisque plus de la moitié des prothèses auditives vendues dans le réseau sont de gamme « supérieure ». Autre avantage : vos ascendants non-adhérents ADRÉA peuvent bénéficier des tarifs et services offerts par Kalivia en matière d’audioprothèses.

Plus d’infos et charte Kalivia disponible sur www.adrea.fr/la-mutuelle-adrea/espace-securise/reseau-de-soins-kalivia/

* Source KALIVIA

E n novembre dernier, Pascale Vion, secrétaire générale

d’ADRÉA Mutuelle, vice-présidente de la Mutualité française et membre du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) a présenté les résultats de l’étude « Combattre les violences faites aux femmes, des plus visibles aux plus insidieuses ». À travers des chiffres et des témoignages, les résultats font état d’une violence aux formes multiples, physiques comme psychologiques, qui concerne tous les milieux sociaux et qui sévit par-tout, à la maison, au travail ou dans la rue. Chaque année en France, 200 000 femmes se déclarent vic-times de violences conjugales, cause du décès d’une d’entre elle tous les

trois jours. Pourtant, en 2012, elles n’ont été que 11 % à oser porter plainte et 83 % d’entre elles connaissent leurs agresseurs*. Face à toutes formes d’agressions, la pre-mière arme est de libérer la parole, et de permettre aux victimes de s’exprimer. Le 39 19 est le numéro vert pour l’écoute et l’orientation des femmes victimes de violence. À suivre sur adrea.fr l

Plus d'infos sur : http://stop-violences-femmes.gouv.fr/

*Chiffres issus de l’étude du CESE « Combattre les violences faites aux femmes, des plus visibles aux plus insidieuses » Novembre 2014.

ADRÉA Mutuelle s’exprime sur les violences faites aux femmes

ADRÉA Mutuelle partenaire de l’Organisation Syndicale des Sages-Femmes

En janvier 2015, un accord a été signé entre l’Organisation Nationale Syndicale des Sages-

Femmes (ONSSF) et ADRÉA Mutuelle pour la protection sociale complémentaire des sages-femmes.

Les sages-femmes libérales peuvent désormais choisir parmi les trois formules de garanties de l’offre complète de protection complémentaire ADRÉA, conçue spécifiquement pour leurs besoins. Toutes incluent par exemple un forfait annuel pour l’ostéopathie et un remboursement en optique selon la dioptrie. Côté prévoyance, ce nouvel accord permet de couvrir la maladie longue durée, la perte d'autonomie, l'incapacité de travail, le décès… Une protection adaptée pour cette profession qui répond complètement aux nouvelles normes des contrats responsables, tel que le prévoit le décret du 19 novembre 2014. l

Signature de l’accord par

Caroline Raquin, Présidente de l’ONSSF

et Dominique Chaignon,

Directeur Général Adjoint –

Développement, ADRÉA Mutuelle.

Ma mutuelle mon mag' l N° 14 / Avril-Mai-Juin 2015

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Tremblement essentiel : une reconnaissance nationaleMaladie neurologique et génétique, le tremblement essentiel est une pathologie méconnue qui touche 1 personne sur 200 en France et qui rend les gestes de la vie quotidienne difficiles voire impossibles. La Fondation ADRÉA soutient l’association APTES, et plus particulièrement l’édition d’un guide sur cette maladie (2013) et l’organisation d’un colloque (octobre 2015) qui réunira les professionnels de santé concernés, les malades et leurs proches. Notons que le Président de la République, François Hollande, a accepté d’accorder son Haut Patronage à ce colloque scientifique. ADRÉA et APTES sont fières de cette marque d’intérêt portée par l’État et qui constitue un encouragement précieux pour les malades, les bénévoles et la communauté des neurologues qui se mobilisent pour mieux faire connaître cette maladie orpheline.

www.aptes.org

Recherche d’emploi ? La CV Box ADRÉA est làP arce que la volonté d’ADRÉA

est de toujours accompa-gner ses adhérents dans leur vie quotidienne, nous avons créé un nouveau service pour vous aider dans vos recherches d’emploi. Gratuit et exclusivement réservé à nos adhérents, la CV Box Emploi vous permet de créer très facile-ment votre CV et de le diffuser auprès d’entreprises qui corres-pondent à votre demande.

Disponible sur notre site adrea.fr, la CV Box Emploi est accessible avec votre n° d’adhérent et vous pouvez :

◗ Créer des CV dynamiques et durablesVous construisez et pilotez

très facilement votre CV autour de vos compétences. Vous définissez vous-même le degré de compé-tence et les aptitudes que vous considérez pouvoir mettre en avant face à l’emploi recherché. Accessible en ligne à tout moment, vous pouvez modifier votre CV au gré de vos évo-lutions et de vos besoins.

◗ Disposer de nombreux outils associés

Vous avez accès à la personnalisa-tion graphique et au choix de quatre versions de CV différentes, à des fiches conseil, à une visioconférence avec un recruteur potentiel. Des cri-tères d'anonymisation sont aussi paramétrables et bien d'autres fonctionnalités sont à découvrir dans votre espace CV Box.

◗ Envoyer des candidatures spontanées en ligne de manière ciblée

Vous pouvez adresser spontané-ment votre CV à des entreprises demandeuses, dans le secteur d’activité et la région que vous choi-sissez. Vous pouvez ainsi envoyer jusqu’à 1 000 CV par an !

Retour à l’emploi, souhait de mobilité professionnelle, premier job, stage… ADRÉA se mobilise. En mettant en relation entreprises et demandeurs d’emploi sur la base de critères convergents, notre mutuelle apporte une réponse efficace aux préoccupa-tions de ses adhérents en recherche d’un travail. l

Plus d'informations : adrea.fr /onglet LA MUTUELLE ADRÉA /rubrique ADHÉRENT

ondationF

ADRÉA Mutuelle et la prévention en entreprise

S pécialiste de la protection sociale complémentaire, ADRÉA agit

pour rembourser les frais de santé mais aussi pour développer des atti-tudes préventives, permettant de rester en forme le plus longtemps possible. C’est ainsi que des actions de prévention sont organisées dans nos agences, mais également au sein des entreprises qui sont adhérentes ADRÉA, des TPE aux grands groupes. Ces actions s’adressent aux salariés qui souhaitent en bénéficier. Ainsi en 2015, plus d’une vingtaine de

rendez-vous sont déjà pro-grammés dans certaines entreprises qui nous ont fait part d’un besoin sur les thé-matiques suivantes : bruit au travail et problèmes d’audition, choles-térol et risques cardio-vasculaires, dépistage diabète, diététique et nutri-tion, stress, tabagisme. Des réflexions et projets sur les équipements de pro-tection individuelle en optique pour les entreprises concernées sont également possibles. Toutes ces actions sont orga-

nisées avec le concours de profession-nels de la santé et d’organismes ou associations médico-sanitaires, parte-naires de notre mutuelle. l

Ma mutuelle mon mag' l N° 14 / Avril-Mai-Juin 2015

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PAYS DE SAVOIE

Basket solidairePartenaire du club Aix Maurienne Bas-ket, notre mutuelle parrainera le match du 24 avril contre Provence Basket et donnera le coup d’envoi avec mascotte et pompom girls aux couleurs d’ADRÉA. À cette occasion, la mutuelle organise une collecte de téléphones portables en lien avec l’association Pour la Vie, qui, grâce au recyclage de ces appareils, réalise les rêves des enfants atteints de myopathie de Duchenne. Une bonne occasion d’allier sport et solidarité.

Plus d’infos sur www.pourlavie.org et sur adrea.fr

ADRÉA et l’athlétismeNotre mutuelle vient de signer un nou-veau partenariat avec l’Entente Ath-létique de Chambéry (EAC). Les deux partenaires souhaitent ainsi conjuguer leurs efforts pour mener des actions d’information, d’éducation et de préven-tion santé mais aussi pour développer des activités en faveur du handisport. Nous vous tiendrons informés réguliè-rement des différentes actions menées avec ce club.

Prochaines courses◗ Le 29 mars : 10 km de Chambéry

organisé par l’Entente Athlétique de Chambéry (73). www.eachambery.com

◗ Le 19 avril : Marathon d’Annecy (74). ADRÉA est partenaire de la course jeune (7-15 ans). www.marathondulac-annecy.com

◗ Les 9 et 10 mai : Trail du Salève (74) organisé par les Foulées d’Annemasse. www.traildusaleve.com

ALPES - DAUPHINÉ

Marcher en Nord-IsèreC’est le dimanche 3 mai que se dérou-lera la Marche du Suzon à Vernioz (38), sur un parcours de 10 km à travers la campagne. ADRÉA Mutuelle vous y

18 / Ma mutuelle en région

Seniors : restez en forme !

L  e 10 mars dernier, ADRÉA Mutuelle s’est mobilisée

autour du bien-être des seniors. Des rencontres conviviales ont été proposées dans 8 villes de France*, avec des tables rondes et des ate-liers sur l’alimentation, l’activité sportive, la relaxation. Accompagnés par des professionnels de la santé (psychologues, éducateurs sportifs, diététiciens…), les seniors de plus de 55 ans ont ainsi pu apprendre à adapter leur alimentation et leur activité physique à leur âge. Lors de ces rendez-vous prévention gratuits, l’objectif était de préserver la santé le plus longtemps possible, d’amé-liorer la qualité de vie et l’autonomie et de favoriser le lien social. •*Annecy (74), Bellegarde-sur-Valserine (01), Bourgoin-Jallieu (38), Chalon-sur-Saône (71), Marguerittes (30), Montbéliard (25), Montluçon (03) et Vire (14).

Prévention auditionÀ l’occasion de la Fête de la musique, en juin prochain, ADRÉA Mutuelle invite ses adhérents à un dépistage auditif gratuit. Une invitation va être envoyée aux adhé-rents âgés de 20 à 55 ans pour se rendre dans le centre auditif partenaire le plus proche pour un test simple et rapide.

Plus d’infos prochainement sur cette action sur adrea.fr

attend et vous accueillera sur son stand.

�Plus�d’infos�sur http://lesuzons.free.fr

LANGUEDOC- ROUSSILLON

Bouger plus pour les jeunesLe 12 juin prochain, au stade Marcel Rouvière à Nîmes (30), ADRÉA sera partenaire de l’opération de prévention « bien manger, bouger plus » organi-sée pour toutes les classes de CM1 des écoles de la ville. De nombreuses ani-mations avec les jeunes sont prévues : athlétisme, handball, course d’orienta-tion, information nutrition…

Enfants et risques domestiquesADRÉA organise le 6 mai 2015, dans ses locaux de Nîmes Ville Active (393 rue de l’Hostellerie), un atelier sur les dangers domestiques pour les enfants de 9 à 13 ans. Au travers d’activités ludiques et pédagogiques, un professionnel de la prévention mettra en lumière les dan-gers du quotidien (risques à la maison, incendies, trajets maison-école…).

Renseignements et inscription (places limitées) au 04 66 29 39 11 ou par mail à [email protected]

CENTRE- AUVERGNE

Basket équipe poussinsA D R É A e s t partenaire du

club de basket de Cusset dans

l’Allier (Sporting Club Amical Cussétois – SCAC Basket). Le club regroupe pas moins de 12 équipes, de l'U7 babys jusqu’aux seniors, qui évoluent en championnat régional. Cette année, notre mutuelle a parti-cipé à l’achat d’un jeu de maillots pour l’équipe des poussins. À l’occasion d’un

Ma mutuelle mon mag' l N° 14 / Avril-Mai-Juin 2015

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rassemblement opposant plusieurs équipes du bassin de Vichy, ces jeunes poussins ont revêtu avec fierté les nou-veaux maillots aux couleurs d’ADRÉA.

PAYS DE L’AIN

Prévention et théâtre◗ Rendez-vous le 26 juin de 9 h à 12 h

dans votre agence de Montluel (01) pour un dépistage diabète gratuit. Au pro-gramme, test de glycémie, informations santé et conseils diététiques, en parte-nariat avec l’association Diabète 01 et la Mutualité française Rhône-Alpes.

◗ Notre section locale Bellegarde Val-serine s’associe à une soirée théâtre-débat le 28 mai sur la santé environ-nementale. Organisée par la Mutualité française Rhône-Alpes, c’est au théâtre Jeanne d’Arc (9 ruelle des Arts) à 20 h 30 que nous vous attendons nom-breux. Menées par 3 comédiens et un meneur de jeu professionnels, des scènes concrètes de la vie quotidienne vous seront proposées (pollution de l’air, cosmétiques, alimentation…) pour ensuite inciter les spectateurs à débattre. Une deuxième soirée sera programmée prochainement. À suivre sur adrea.fr

Courir dans l’AinADRÉA Mutuelle est partenaire de deux courses sportives :◗ La course de vélo La Bisou, à Péron-

nas, le 12 avril 2015◗ Marathon relais à Viriat, le 13 juin 2015

NORMANDIE

Mission dépistages en NormandieCe printemps, découvrez les agences ADRÉA qui organisent un test de glycé-mie ouvert à tous, de 9 h 30 à 12 h 30 :◗ Argentan (61), le 31 mars - 8 rue

Etienne-Panthou◗ Vire (14), le 2 avril - 2 rue Chaussée◗ St Lô (50), le 21 mai - 72 rue du

Maréchal-Leclerc◗ Granville (50), le 28 mai 2015 -

75 rue Couraye◗ Cherbourg (50), le 18 juin 2015 - 6 bd

Robert-Schuman◗ Caen (14), le 4 juin - 12 avenue du

6-Juin. Participez aussi à nos ateliers gratuits avec contrôle de la tension, conseils diététiques ou encore tests physiques.

Plus d’infos sur adrea.fr

À vos marques !ADRÉA est partenaire du Raid des conquérants, dans le Calvados, qui se tiendra le week-end du 30-31 mai à Mutrécy. Plusieurs types de courses sont proposés : épreuve de tir, VTT, trail, canoë, courses d’orientation… Ouvert à tous, de la formule découverte pour les enfants de 8 à 11 ans à la formule com-pétiteur avec 80 km à parcourir, pour les plus téméraires !

1,2,3 musique !Comme chaque année, ADRÉA Mu-tuelle est partenaire du festival « Jazz sous les pommiers » qui se déroulera à Coutances (50) du 8 au 16 mai 2015. À cette occasion, des concerts sont pro-grammés dans 3 centres hospitaliers normands : à Caen le 9 avril, à Cher-bourg le 10 avril et à Rouen le 13 avril, pour offrir une parenthèse musicale aux patients.

LANGUEDOC-ROUSSILLON PAYS DE SAVOIENORMANDIE

Prenons une longueur d’avance contre le cancer du seinEn mai, ADRÉA est partenaire de plu-sieurs courses en faveur de la lutte contre le cancer du sein.◗ Les Demoiselles de la Manche (Nor-

mandie) : course féminine en plein cœur de Saint-Lô le 31 mai, à 15 h 30.

◗ La Montpellier Reine (Hérault) : course féminine les 30-31 mai, à Montpellier.

◗ Odysséa (Savoie) : marche et course à Chambéry, le 30 mai.

Pour chaque manifestation, ADRÉA Mutuelle vous attend sur son stand pour participer aux nombreuses ani-mations « girly ».

Mesdames, donnez votre soutien-gorgeDe fin mars à fin juin, ADRÉA lance une collecte de soutiens-gorges à Nîmes (30) au profit de l’association Gard Lozère Dépistage. N’hésitez pas à donner vos dessous pour lutter contre le cancer du sein. Pour un sou-tien-gorge donné, 1 euro sera reversé à l’association.

Lieux des collectes : agence ADRÉA de Nîmes et Montpellier et chez les commerçants membres de l’asso-ciation « Nîmes cœur de ville ».

Un colloque pour inciter à faire du sportL’association annécienne des Drôles de Rames vient en aide aux femmes atteintes d’un cancer du sein en leur proposant une activité sportive origi-nale : ramer sur le Dragon Boat (sorte

de grande pirogue à tête de dragon). Qu’elles soient guéries, en rémission ou en traitement, le but est le même : combattre la maladie, la déprime et l’isolement par le sport. Forte de cette expérience, l’association organise deux événements à ne pas manquer : un colloque « cancer, sport, santé » le 19 juin à l’espace rencontre d’Anne-cy-le-Vieux (74) et un challenge Dragon Boat le lendemain (20 juin).

Découvrez le programme sur le site dédié : http://cancer-sport-sante.com/4.html Plus d’infos sur adrea.fr

Ma mutuelle mon mag' l N° 14 / Avril-Mai-Juin 2015

/ 19

Page 20: Hypnose en bloc opératoire mon MA MUTUELLE · 2015-04-03 · 2,01 enfants par femme en 2014. Avec ce chiffre, nous sommes les champions européens de la fécondité (ex æquo avec

Complémentaire santé obligatoire

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