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Humanisme et Renaissance Les exercices sont à faire sur le cahier, partie Histoire en indiquant les grands thèmes de chaque fiche.

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Humanisme et Renaissance Les exercices sont à faire sur le cahier, partie Histoire en indiquant les grands thèmes de chaque fiche.

Qu’est ce qu’un humaniste?

Castiglione : l’homme de cour, 1528

« Je voudrais qu’il fût bien instruit des lettres ou de ces études que nous appelons les humanités. Qu’il soit familier avec le latin et le grec à cause de l’abondance et de la variété des choses qui furent si bien écrites dans ces langues. Qu’il connaisse bien les poètes ainsi que les orateurs et les historiens, et qu’il apprenne lui aussi à écrire en vers et en prose, en particulier dans notre propre langue (l’Italien). Je le louerai aussi de savoir plusieurs langues étrangères, particulièrement l’Espagnol et le Français (…). Il devrait savoir également nager, sauter, courir et lancer des pierres pour la préparation au combat. Je ne serai pas satisfait s’il n’est aussi musicien et il doit jouer de divers instruments. Enfin, je (…) ne voudrais pas lui voir négliger: le dessin et la peinture. »

Fais un tableau en trois colonnes (connaissances intellectuelles, connaissances artistiques, capacités physiques), remplis-le grâce au texte (c’est la nature du document)

Grâce à ton travail, définis ce qu’est un humaniste.

L’humanisme est un mouvement intellectuel qui se déroule entre la fin du XVème siècle et le XVIème siècle (texte du début du XVIème).La date d’un document est TOUJOURS importante.Mots à chercher sur le dictionnaire.(tu peux aussi en chercher d’autres que tu ne connais pas).

L’œuvre des humanistes

Les humanistes sont curieux de tout …

Le système de Copernic, extrait de l’Atlas céleste, Cellarius, BNF, Paris.

Le système de Ptolémée, Cellarius, BNF, Paris

Place du soleil dans l’univers

Place de la terre dans l’univers

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1

4

3

1-2-3-4 : les saisons

Observe bien et indique les différences entre les deux images (nature du document). Dans quel domaine progressent-ils?

Un extrait du manuscrit dit de Rhodion, IXème siècle

D’autres connaissances dans d’autres domaines…

Extrait d’un cahier d’anatomie de Léonard de Vinci

André Vésale: de la structure du corps humain

« L’anatomie était alors traitée d’une manière si superficielle, […]. Mon propos était de mettre à jour les muscles de la main et de disséquer plus à fond les viscères.[…], personne (c’est la vérité ne nous avait montré un muscle ou un os, et encore moins un réseau nerveux des veines et des artères. »Observe et lis les documents. Quelles sont les

différences entre les deux dessins (tu peux cliquer dessus pour les agrandir). Explique ces différences grâce au texte. Dans quel domaine les connaissances progressent-elles?

Une société critiquéeLes sujets du roi Pichrocole attaquent une abbaye pour voler le raisin

« Dans l’abbaye, il y avait un moine nommé frère Jean des Entommeures. Lorsqu’il entendit le bruit que faisait les ennemis dans la vigne, il sortit de l’église. Il vit alors qu’ils vendangeaient les raisins sur lesquels les moines fondaient leurs plus belles espérances […] Il enleva son grand habit, se saisit du bâton de croix et se jeta sur les ennemis. Il tapait si dur, sans crier gare, qu’il les jetait par terre comme des porcs. Aux uns, il écrabouillait la cervelle, aux autres, il rompait bras et jambes, à quelques uns il disloquait les vertèbres du cou, à d’autres il fracassait les reins, aplatissait le nez, fendait la mâchoire, enfonçait les dents dans la gueule., défonçait les omoplates, déboîtait les hanches. C’est ainsi que furent défaits tous ceux qui étaient entrés dans le clos au nombre de treize mille six cent vingt deux sans compter les femmes et les enfants. »

D’après Rabelais, Gargantua, chapitre 27, 1534

Référence à la religion catholique

Utilisation d’un vocabulaire fort pour montrer la violence de l’action

Qui est critiqué dans ce texte? De quelle manière? Quel ordre de la société représente ce personnage ?

Le nombre de morts et la présence de femmes et enfants prouvent cette violence

Les foyers de l’humanisme

Principaux foyers de l’humanisme

Voyages d’Erasme

Clique sur la carte (nature du document) et observe, quels sont les principaux foyers de l’humanisme? Où se trouvent les autres centres? Clique encore : comment Erasme a-t-il diffusé le mouvement?

Pourquoi une si grande diffusion?

Le scribe Edwin, enluminure extraite du Psaume de Canterbury, 1148

Un atelier d’imprimerie au XVIème siècle, gravure. Différentes actions : correction du manuscrit, encrage, mise sous presse, composition du texte avec les caractères mobiles.

encrage

correction du manuscrit Composition

du texte

Mise sous presse

Compare les deux manières de diffuser les livres, quels sont les avantages de l’imprimerie et ses conséquences sur les connaissances?

QUIZ niveau 1As-tu bien suivi? Réponds rapidement dans ta tête aux questions suivantes et vérifie tes réponses en utilisant le diaporama.

Quand l’humanism

e s’est-il développé?

Quels sont les moyens

de diffusion?

Qu’est ce que l’humanisme?

Où l’humanisme

s’est-il diffusé?

Quels sont les domaines qui ont

progressé?

Cite des humanistes

La Renaissance en Italie

1. Dans l’image ci-dessous, clique pour découvrir les signes d’inspiration venant de la redécouverte de l’Antiquité.

Statues d’inspiration antiqueColonnes comme

dans les temples grecs ou romains

Fronton

Chapiteau d’ordre ionique

Pourquoi la Renaissance (Renaissance = renouveau dans la peinture, l’architecture, la sculpture) est-elle née en Italie?

Villa Rotonda, 1571

Laurent de Médicis (1449-1492)

Il dirigea Florence de 1469 à 1492.

« Il favorisa toujours les génies […] A ceux qui, trop pauvres, n’eussent pu se consacrer à l’étude du dessin, il assurait les moyens de vivre et de se vêtir et il accordait des récompenses à ceux qui, parmi eux, réalisaient les meilleurs travaux. »

D’après Giorgio Vasari

2. Quel est le rôle de Laurent de Médicis d’après ce texte ?3. Grâce aux 2 documents, indique la raison de

l’arrivée de la Renaissance en Italie.

La Renaissance en Europe

Premier foyer de Renaissance

Autre foyer de la Renaissance

Quand situes-tu la Renaissance dans le temps?

D’après ce que tu vois sur la carte, quelles sont les zones principales de la Renaissance? Quels pays ont connu l’influence italienne?

La Renaissance en peinture

De nouveaux procédés

Jusque là, les peintres mélangeaient leurs pigments (poudre fine provenant d'une substance minérale broyée) avec un liant à base de jaune d'oeuf pour obtenir une pâte qu'ils délayaient ensuite avec de l'eau. Cette technique présente l'inconvénient de sécher rapidement et donc ne permet pas les retouches. En outre, ce médium à composante organique est sensible à l'humidité ce qui peut gravement endommager l'oeuvre.Jan Van Eyck (1390-1441) trouve une recette idéale en ajoutant de l'essence de térébenthine aux pigments liés à l'huile de lin, ce qui permet le séchage par évaporation : c’est la naissance de peinture à l’huileLa peinture à l'huile autorise la superposition de fines couches transparentes de couleur (les glacis) qui permettent d'obtenir des effets de lumière et d'ombre d'une grande subtilité ainsi qu'une grande richesse dans les teintes. Le peintre peut ainsi faire ressortir les plus infimes détails dans le rendu des textures et des formes.La technique de la peinture à l'huile sera introduite en Italie et les peintres de Venise, au début du XVIe siècle, vont remplacer le panneau de bois par une toile tendue sur un cadre .

Lis le texte avec attention et indique le nouveau procédé utilisé. Fais une liste des avantages de cette technique par rapport à ce qui existait avant.

De nouvelles techniques de représentation

Observe bien ce tableau et réponds aux questions : De quelle période date ce tableau? Quel en est le thème? Qu’est ce qui est étrangement représenté dans cette peinture?

Le portement de la croix Simone Martini, XIII-XIV

Le portement de la croix, Raphaël, 1517

Observe ce tableau et réponds aux questions : De quelle période date ce tableau ? Quels sont les progrès que tu vois dans la représentation de ce thème par rapport au précédent ?

Pour réaliser cet exercice, travaille avec les différents plans comme tu as appris à le faire en Géographie (1er plan, 2ème plan, arrière-plan…)

Pendant la Renaissance, la peinture évolue… Clique dans l’ordre, sur les tableaux pour découvrir les choses importantes.

3. Peinture de Bruegel Peter, 1565, « la moisson », le thème est nouveau, c’est la vie quotidienne, la perspective est bien représentée.

1.Peinture des époux Arnolfili, Van Eyck, 1434, c’est un portrait précis détaillé de bourgeois habillés à la mode et aussi un clin d’œil du peintre représenté dans le miroir.

2. Portrait de Dona Isabel de Requesens de Giulo Pippi et Raphaël vers 1518. Regarde le rendu des détails, la précision de la robe et des tissus et la représentation de la perspective

1

2

3

Perspective

Le plafond de la chapelle Sixtine : symbole de la Renaissance.

La chapelle Sixtine est la chapelle des Papes à Rome, fin XVème. C’est Michel-Ange qui est chargé de peindre le plafond, il y peint des scènes de la Genèse et des personnages bibliques en 4 ans seulement.

Observe bien les différentes scènes que tu vois, reconnais-tu certaines d’entre elles ? Tu peux cliquer sur l’image pour l’agrandir. Lesquelles?

La Renaissance, c’est aussi l’architecture et des châteaux bien différents…

Observe ces deux châteaux et compare les deux en montrant les différences.

Lequel est un château de guerre, lequel est un château de protection ? Justifie ta réponse avec les éléments trouvés précédemment.

Château de Castelnaud, Moyen-Age

Château de Chambord, Renaissance

Baldassarre Castiglione (1478-1529)

Baldassar Castiglione (1478-1529) est né à Casa tico, près de Mantoue le 6 décembre 1478 de Cristoforo da Castiglione, homme d’armes noble et de Luigia Gonzaga, descendante des Marquis de Mantoue. Il fut formé à la Cour de Milan de Ludovic Sforza, invité par des parents du côté paternel pour y suivre ses études. Son père meurt en 1495 des suites d’une blessure reçue dans une bataille et Baldassar, encore très jeune, est alors contraint de rentrer à Mantoue, d’interrompre ses études et de se placer au service de Francesco Gonzaga, marquis de Mantoue ce qui lui permettra d’effectuer de nombreuses missions notamment à Rome. Il va être appelé à Urbino par Guidubaldo di Montefeltro, fils de Frederico, grand protecteur des Lettres et entre dans la très brillante cour mythifiée de celui ci et y passe des années très heureuses. Il est très aimé par ses qualités d’homme de Cour, d’homme de Lettres, il est réputé pour sa parfaite connaissance de la littérature italienne et des langues grecque et latine. Il approfondira sa culture dans la très riche bibliothèque d’Urbino. Il voyagera souvent pour accompagner Guidobaldo à Rome, à Londres, à Milan, à Ferrare. Il passera ensuite, à la mort de celui ci en Avril 1508 au service de son successeur, Francesco Maria Della Rovere, neveu du Pape Jules II.

En 1513, Baldassar est de nouveau envoyé en mission à Rome au moment de l’élection du nouveau Pape Léon X et rencontre les plus grands artistes de l’époque et notamment Raphaël. En 1513, il fut envoyé comme ambassadeur à Rome où il demeura jusqu’à fin 1516 où il participera activement à la vie culturelle de la cité et se lia à Raphaël.Il mourut en 1529 à Tolède, alors âgé de 50 ans atteint par l’épidémie de peste.Baldassar s’était attaché depuis les années 1513, 1514 à édifier le modèle international des parfaits hommes et dames de Cour, pratiquant les convenances, sachant élégamment se conformer aux usages et se plier aux circonstances dans leurs usages, leurs costumes, leurs activités et dotés de grâce et de désinvolture, deux vertus les distinguant du reste de l’humanité. Il fut d’abord un homme politique avant d’être un homme de lettres mais il laissa toutefois son très célèbre Libro del cortegiano.

 Fils naturel d'un notaire et d'une simple paysanne, Léonard naît à Vinci, à 30 km de Florence, où son père se fixe en 1469. Il reçoit une éducation complète avant d'entrer dans l'atelier de Verrocchio, à la fois sculpteur, orfèvre et peintre, où il reste 7 ans, ce qui contribue à sa formation polyvalente dans tous les arts plastiques.     En 1481, il quitte Florence pour Milan, où il est engagé comme sculpteur (monument équestre du duc Sforza), comme (cathédrale de Milan et de Pavie), et comme scénographe : il construit plusieurs décors de théâtre et de fêtes pour la cour des ducs.    En peinture, il travaille aussi bien à des portraits (La Belle Ferronnière) qu'à des fresques comme la grande Cène de Sainte Marie des Grâces à Milan (1495-1497).   C'est à Milan qu'il commence à s'intéresser à toutes les sciences, qu'il s'agisse de géométrie, de mécanique ou d'hydraulique, tandis qu'il rédige un Traité de la peinture, où il compare la peinture aux autres arts et théorise la représentation du corps humain, la façon de rendre l'ombre et la lumière.    En 1499, quand les Français entrent dans Milan, il se rend à Mantoue et Venise où il travaille pour Isabelle d'Este, puis revient à Florence en 1503 pour travailler avec Michel-Ange à la décoration du Palais de la Seigneurie. C'est de cette époque que datent La Joconde et la Vierge à L'Enfant avec Sainte-Anne.    A partir de 1506, il fait des va-et-vient entre Florence et Milan, où il travaille pour les Français. En 1513, il suit Julien de Médicis à Rome, où Léon X se l'attache comme ingénieur.   Invité en 1517 par François 1er, il s'installe à Amboise où il meurt en 1519 avec le titre de "premier peintre, ingénieur et architecte du roi". Il participe à la conception de l'escalier de Chambord.

LEONARD DE VINCI 1452-1519

Vésale André Médecin flamand (Bruxelles, 1514 - 1564), père de l'anatomie moderne

André Vésale naît à Bruxelles le 31 décembre 1514. Fils du pharmacien de l'empereur romain Charles Quint, il commence ses études à Louvain avant de s'inscrire en 1533 à l'Ecole de Médecine de Paris. Le jeune Vésale développe très vite le goût pour l'anatomie pour laquelle il semble particulièrement doué. Mais au début du 16ème siècle, la plus renommée des écoles de médecine est sans conteste celle de Padoue. C'est donc là que Vésale décide de passer sa maîtrise à l'automne 1537. Après deux jours d'examens, l'Université lui offre son doctorat avec mention et un poste de lecteur en chirurgie et anatomie.Dès son entrée en fonction à Padoue, Vésale innove ; il dissèque aussi bien des corps humains que des corps d'animaux et découvre bientôt des discordances entre ce Galien, référence universelle à cette époque en matière d'anatomie, a écrit et ce que lui-même observe. En 1539, Vésale se ménage un appui important : le juge Marcantonio met à sa disposition les cadavres de criminels exécutés et va même jusqu'à retarder les exécutions en fonction des besoins de son ami. Cette "réserve" permet à Vésale de démontrer clairement que les descriptions anatomiques réalisées par Galien correspondaient aux corps de singe et non d'homme.

En 1543, il publie l'œuvre de sa vie : le traité d'anatomie De humani corporis fabrica, en sept volumes, magnifiquement illustré par un artiste hollandais, élève de Titien. Ce livre est aujourd'hui reconnu comme l'un des plus grands ouvrages scientifiques jamais réalisés. Tout au long des 600 pages de son livre, Vésale décrit minutieusement les os et articulations, les muscles, le cœur et les vaisseaux sanguins, le système nerveux, les organes de l'abdomen et du thorax ainsi que le cerveau humain. A sa publication, des critiques virulentes se font entendre mais le résultat est là : Vésale a bel et bien renversé Galien de son piédestal. Il sera désormais la nouvelle référence en matière d'anatomie.En 1544, Vésale devient médecin à la Cour de Charles Quint, rejoignant ainsi la longue tradition de service à l'Empire de sa famille. Lorsque ce dernier abdique, Vésale entre au service de son fils Philippe II d'Espagne. Parti en pèlerinage en Terre Sainte, il mourra en 1564 lors du naufrage du bateau qui le ramenait en Europe, quelque part le long de la côte grecque.

Biographie de Nicolas Copernic

Nicolas Copernic (de son nom latin Nicolaus Copernikus) est un astronome polonais, né le 19 février 1473 à Torun, mort le 24 mai 1543 à Frombork, en Pologne.I. Jeunesse et étudesCopernic naît à Torun (Pologne), dans une famille de marchands et de fonctionnaires municipaux. L'oncle maternel de Copernic, l'évêque Lukas Watzelrode, veille à ce que son neveu reçoive une éducation solide dans les meilleures universités. Copernic entre à l'université de Cracovie en 1491, étudie les arts libéraux pendant quatre ans sans obtenir de diplôme puis, comme de nombreux Polonais de son milieu, se rend en Italie pour étudier la médecine et le droit. Avant de quitter la Pologne, son oncle le nomme chanoine de Frauenburg (aujourd'hui Frombork), un poste à responsabilités financières mais sans aucun devoir religieux. En janvier 1497, Copernic commence l'étude du droit canon à l'université de Bologne tout en vivant chez un professeur de mathématiques, Domenico Maria Novara (1454-1504). L'intérêt que porte Copernic à la géographie et à l'astronomie est fortement encouragé par Domenico Maria Novara, un des premiers à remettre en cause l'exactitude de la géographie de Ptolémée. Les deux hommes observent ensemble l'occultation (éclipse par la Lune) de l'étoile Aldébaran le 9 mars 1497 à Bologne.

En 1500, Copernic donne des conférences sur l'astronomie à Rome. L'année suivante, il obtient l'autorisation d'étudier la médecine à Padoue (université où Galilée a étudié presque un siècle plus tard). Copernic, sans terminer ses études de médecine, obtient son doctorat en droit canon à Ferrare en 1503 puis retourne en Pologne pour remplir ses fonctions administratives.

De 1503 à 1510, Copernic vit dans le palais épiscopal de son oncle Lidzbark Warminski .Il publie ensuite son premier livre, une traduction de lettre latines sur la morale, rédigées par un écrivain byzantin du VII° siècle, Theophylactus de Simocatta. Entre 1507 et 1515, il achève un court traité d'astronomie, De Hypothesibus Motuum Coelestium a se Constitutis Commentariolus (connu sous le titre de Commentariolus), qui ne sera pas publié avant le XIX° siècle. Dans cet ouvrage, il énonce les principes de sa nouvelle astronomie héliocentrique. (le soleil au centre du système)Après son installation à Frauenburg en 1512, Copernic commence son oeuvre principale, De Revolutionibus Orbium Coelestium (révolution de sphères célestes), achevé dès 1530 mais qui ne sera publié par un imprimeur luthérien de Nuremberg que peu de temps avant sa mort, le 24 mai 1543.

Avant la révolution copernicienne, la cosmologie reposait sur un Univers géocentrique dans lequel la Terre était immobile et fixe au centre de plusieurs sphères de rotation. Ces sphères portaient les corps célestes suivants (dans l'ordre à partir de la surface externe de la Terre): la Lune, Mercure, Vénus, le Soleil, Mars, Jupiter, Saturne et, enfin, la sphère la plus éloignée, dite sphère des fixes, car elle porte les étoiles supposées alors immobiles.

Le système copernicien et son influence

Le système de Copernic repose essentiellement sur les affirmations que la Terre tourne sur son axe en un jour et fait le tour du Soleil en une année. Il prétend , d'autre part, que les autres planètes sont elles aussi situées autour du Soleil et que la Terre présente une précession sur son axe (oscille comme une toupie) lorsqu'elle tourne. Le système de Copernic a l'avantage sur celui de Ptolémée d'expliquer le mouvement journalier du Soleil et des étoiles (par la rotation de la Terre sur elle-même) et le mouvement annuel du Soleil (par la rotation de la Terre autour de cet astre). La théorie de Copernic permet par ailleurs d'attribuer un nouvel ordre aux planètes selon leur période de révolution. Dans le système Copernic, contrairement à celui de Ptolémée, plus le rayon de l'orbite d'une planète est grand, plus il faut de temps à celle-ci pour effectuer une rotation autour du Soleil.

Mais le concept d'une Terre mobile est difficile à accepter pour la plupart des lecteurs du XVI° siècle en mesure de comprendre les théories de Copernic. Certains éléments de sa théorie sont adoptés mais le noyau central reste ignoré ou rejeté. Copernic n'aura que dix adeptes entre 1543 et 1600. Malgré la condamnation de Galilée par un tribunal ecclésiastique en 1633, quelques philosophes jésuites restent dans leur for intérieur des disciples de Copernic.

Biographie de Ptolémée

90-168 On ne sait presque rien de la vie de Claude Ptolémée tant l’oeuvre a supplanté l'homme. C'est vraisemblablement à Alexandrie qu'il passe toute sa vie, selon des témoignages indiquant qu'il y a fait des observations astronomiques en 139. Alexandrie, grande ville qui doit relier l'Orient et l'Occident, est alors devenu une véritable pépinière de savants. Ptolémée y suit les traces d'Hipparque, dont il est l'exécuteur testamentaire. Son oeuvre gigantesque embrasse l'astronomie, une partie des mathématiques, l'optique, la géographie, la musique. Son ouvrage le plus célèbre est l'Almageste (Al en arabe, suivi d'un superlatif grec signifie " le très grand "). Ce livre contient une exposition du système du monde, dont l'immense influence dure près de quinze siècles. Il est sans cesse recopié, passant du grec à l'arabe et au latin, transmis à travers tout le bassin méditerranéen. Il écrit aussi bon nombre d'ouvrages de calcul, d'astrologie et surtout de géographie. La Géographie de Ptolémée, dont les cartes fournissent à l'Histoire des renseignements précieux, est imprimée plusieurs fois au XVIe siècle. Enfin, il invente des instruments d'astrologie dont l'astrolabe qui porte son nom. Il meurt à près de quatre-vingts ans. Son mérite principal restera d'avoir su transmettre et perfectionner des rassemblements de données numériques demeurées très longtemps utiles pour l'astronomie, la physique, l'histoire et la géographie.

Poète français, médecin, humaniste, figure importante de la pré Renaissance française. Né près de Chinon, probablement novice au couvent franciscain de La Baumette, près d'Angers, puis moine au couvent des cordeliers du Puy-St-Martin (Fontenay-le-Comte). A l'encontre des préceptes chrétiens, Rabelais suit des études de médecine à la faculté de Montpellier et devient médecin en 1532 à Lyon. Il parvient à faire régulariser sa situation auprès du pape lors d'un voyage à Rome en 1535, ce qui lui permet de poursuivre en même temps son activité de médecin et sa fonction de prêtre (l'Eglise interdisant aux prêtres l'exercice de la médecine).

Rabelais fréquente les cercles humanistes et légistes locaux (Lamy, Tiraqueau). Il entre au couvent bénédictin de Maillezais, près de Poitiers . Il publie alors plusieurs traductions d'ouvrages médicaux et savants chez Sébastien Gryphe, à Lyon (où il officie à l'Hôtel-Dieu) ; il est alors le protégé de Jean Du Bellay. En 1532 Rabelais publie chez Claude Nourry, à Lyon, le Pantagruel, ainsi que la Pantagruéline Pronostication et l'Almanach pour l'an 1533.

RABELAIS

Fin 1533, Rabelais part pour Rome avec Jean Du Bellay. En 1534 il rentre à Lyon et reprend son service à l'Hôtel-Dieu, où il publie Gargantua (fin 1534 ou début 1535).

Rabelais meurt probablement en 1553 à Paris, où il serait enterré dans le cimetière St-Paul.

Johannes Gutenberg, imprimeur allemand vraisemblablement né à Mayence vers 1400, mort le 3 février 1468 dans sa ville natale, après un séjour de 1439 à 1444 à Strasbourg.Novateur dans l'usage des caractères mobiles, il est reconnu comme le premier imprimeur à avoir utilisé les caractères métalliques.Sa vie et son œuvre sont très peu connues, et son nom n'apparaît sur aucun des ouvrages qu'on lui attribue. En 1456, il termina l'impression, sur une presse de sa fabrication, d'une Bible en latin connue aujourd'hui sous le nom de Bible de Gutenberg.

L’imprimerie et Gutenberg

La Chapelle Sixtine

La Chapelle Sixtine fait partie de la Cité du Vatican. Terminée pour le pontife Sixte IV en 1484 par Giovanni de' Dolci, elle contient de nombreuses fresques d'artistes renommés, ce qui en fait un des lieux les plus connus au monde. Sixte IV en fit commencer la construction en1475, et confia les travaux à Giovanni de'Dolci. La chapelle mesure environ 40 mètres de longueur,14 mètres de largeur et 2 mètres de hauteur. En 1481, on commença les fresques qui parent les murs. Les plus prestigieux peintres de l'époque furent appelés: Pinturicchio (1454-1513), Botticelli (1445-1510), Rosselli, Peruguino (1448-1523), Ghirlandaio (1449-1494), Signorelli(1442-1523) et Fra Diamante. En 1508, Jules II, ayant succédé à Sixte IV, désire entreprendre de nouveaux travaux: il appelle Michelangelo Buonarroti, alors habitant Florence. Il commande à ce dernier de peindre le plafond, resté vierge, de la chapelle. Malgré ses réticences, Michelangelo se met au travail et termine de peindre l'immense voûte en 1512. Les travaux ne progressent plus jusqu'en 1534. Durant ces vingt-trois années, deux papes s'étaient succédés: Clément VII remplaça Jules II, puis Paul III prit sa place. Celui-ci réalise le projet de son prédécesseur: il demande à Michelangelo de peindre un Jugement Dernier sur le dernier mur de la chapelle. Cette oeuvre magistrale demandera au maître sept ans de travail acharné. L'achèvement de ce chef-d'oeuvre marque la fin de la "création" de la chapelle Sixtine, soit en 1541.

Raphaël Raffaello Santi ou Sanzio, dit en fr. Peintre et architecte italien (Urbino 1483 - Rome 1520).

Sa formation nous est mal connue malgré la biographie que lui a consacrée Giorgio Vasari. Fils du peintre Giovanni Santi, Raphaël fait d'abord son apprentissage dans l'atelier paternel, à Urbino.En 1503, Raphaël, âgé de vingt ans, peint son premier chef-d'œuvre : le grand Couronnement de la Vierge (pinacothèque du Vatican), pour l'église San Francesco de Pérouse.En 1504, Raphaël est à Florence, ville dont le climat culturel est autrement stimulant que celui de l'Ombrie grâce à la présence de Michel-Ange et de son rival Léonard de Vinci.Le tableau majeur de cette époque est sans aucun doute l'ambitieuse Mise au tombeau (1507, Rome, galerie Borghèse). Le soutien de l'architecte Bramante conduit le pape Jules II à appeler Raphaël à Rome pour la décoration à fresque de trois chambres (ou stanze) de son appartement au Vatican. Les années romaines voient aussi l'exécution de dix gigantesques cartons de tapisseries illustrant les Actes des Apôtres (tapisseries au Vatican).On doit aussi à Raphaël de saisissants portraits, d'une grande finesse psychologique.

Avec Raphaël, l'art de la Renaissance voit culminer l'ordre, la mesure, l'heureux accord du dessin et de la couleur. Son influence sera considérable (Rubens, le Caravage, Poussin, entre autres) et alimentera notamment les grands courants picturaux du XVIIe au XIXe siècle.

Pierre Brueghel ou Bruegel1525-1569

Né vers 1525-1530 près de la frontière de la Hollande et de la Belgique actuelle. Ses premières œuvres de peinture sont mal connues. Il semble que Bruegel ait peint tous ses tableaux entre 1557 et 1568. Il a deux fils Pierre né en 1564 et Jean né en 1568, et il est le chef d'une longue suite de peintres. Mort en 1569 et inhumé à l'église de La Chapelle. Bruegel porte-parole du monde paysan au sein d'une amie rédemptrice: la Nature. Les peintures de Brueghel sont presque toujours comprises du premier coup d'œil. Cette étonnante clarté est due, en partie, à la précision de son dessin, fruit de ses études inlassables du sujet (beaucoup de ses dessins portent la mention : " d'après nature ")) à laquelle vient s'ajouter l'intensité des couleurs vraies.

Bruegel vit les mésaventures de ses compatriotes paysans A la différence des peintres de cour, Bruegel vit son époque troublée par des crises économiques, les luttes religieuses, le fanatisme. il demeure fidèle à son indépendance tout pénétré du respect de la personne humaine. Mais il souffre avec son peuple et le représente le plus justement possible en décrivant ses vêtements, sa manière de vivre, ses centres d’intérêt.

Michel-Ange  (1475-15641475-1564)

Après un apprentissage dans des ateliers florentins, cet élève de Ghirlandaio rencontre Laurent de Médicis, dont il est l'hôte de 1489 à 1492, entrant ainsi en contact avec l'humanisme. De 1496 à 1501 il travaille à Rome puis retourne à Florence pour y sculpter son David, ce qui lui assure la célébrité. De 1508 à 1512, il travaille pour le pape Jules II à la demande duquel il exécute les fresques de la chapelle Sixtine puis travaille de nouveau à Florence pour les Médicis (bibliothèque Laurentienne). Il s'installe définitivement à Rome en 1534, termine la décoration de la Sixtine (LeJugement dernier). À partir des années 1540, l'architecture (Saint-Pierre-de-Rome) et les aménagements urbanistiques (la place du Capitole) l'occupent totalement.  Par la diversité de ses talents et l'ampleur de ses travaux il domine la Renaissance italienne dans tous les domaines, la sculpture d'abord, mais aussi la peinture, l'architecture et la poésie.

Jan van Eyck - v. 1390 – 1444

Déjà considéré en son temps comme le plus grands des peintres, Jan van Eyck est resté le plus célèbre des primitifs flamands. Depuis le XVIe siècle, la tradition lui attribue l'invention de la peinture à l'huile. Même si cette technique existait bien avant lui, il est certainement celui qui a le plus contribué à son amélioration et son expansion (l'utilisation de l'huile de térébenthine, c'est lui).

Obsédé par le réalisme et guidé par un perfectionnisme ambitieux, il est devenu inégalable dans le rendu des surfaces, matières, textures (brocards, fourrures, velours, pierres précieuses, métaux, armures, marbres, verre, chair... ) et de tous leurs effets de lumière, reflets et transparences. Le même souci d'exactitude se retrouve dans ses portraits, dont il peint chaque détail avec acuité. Il ne nous est parvenu que 9 tableaux signés et datés par Van Eyck et une dizaine dont l'attribution est à peu près certaine. Sa devise était 'Als ich kan' (Comme je peux)

Ce peintre annonce la période de la Renaissance.

Jan van Eyck - v. 1390 – 1444

Déjà considéré en son temps comme le plus grands des peintres, Jan van Eyck est resté le plus célèbre des primitifs flamands. Depuis le XVIe siècle, la tradition lui attribue l'invention de la peinture à l'huile. Même si cette technique existait bien avant lui, il est certainement celui qui a le plus contribué à son amélioration et son expansion (l'utilisation de l'huile de térébenthine, c'est lui).

Obsédé par le réalisme et guidé par un perfectionnisme ambitieux, il est devenu inégalable dans le rendu des surfaces, matières, textures (brocards, fourrures, velours, pierres précieuses, métaux, armures, marbres, verre, chair... ) et de tous leurs effets de lumière, reflets et transparences. Le même souci d'exactitude se retrouve dans ses portraits, dont il peint chaque détail avec acuité. Il ne nous est parvenu que 9 tableaux signés et datés par Van Eyck et une dizaine dont l'attribution est à peu près certaine. Sa devise était 'Als ich kan' (Comme je peux)

Ce peintre annonce la période de la Renaissance.

Raphaël Raffaello Santi ou Sanzio, dit en fr. Peintre et architecte italien (Urbino 1483 - Rome 1520).

Sa formation nous est mal connue malgré la biographie que lui a consacrée Giorgio Vasari. Fils du peintre Giovanni Santi, Raphaël fait d'abord son apprentissage dans l'atelier paternel, à Urbino.En 1503, Raphaël, âgé de vingt ans, peint son premier chef-d'œuvre : le grand Couronnement de la Vierge (pinacothèque du Vatican), pour l'église San Francesco de Pérouse.En 1504, Raphaël est à Florence, ville dont le climat culturel est autrement stimulant que celui de l'Ombrie grâce à la présence de Michel-Ange et de son rival Léonard de Vinci.Le tableau majeur de cette époque est sans aucun doute l'ambitieuse Mise au tombeau (1507, Rome, galerie Borghèse). Le soutien de l'architecte Bramante conduit le pape Jules II à appeler Raphaël à Rome pour la décoration à fresque de trois chambres (ou stanze) de son appartement au Vatican. Les années romaines voient aussi l'exécution de dix gigantesques cartons de tapisseries illustrant les Actes des Apôtres (tapisseries au Vatican).On doit aussi à Raphaël de saisissants portraits, d'une grande finesse psychologique.

Avec Raphaël, l'art de la Renaissance voit culminer l'ordre, la mesure, l'heureux accord du dessin et de la couleur. Son influence sera considérable (Rubens, le Caravage, Poussin, entre autres) et alimentera notamment les grands courants picturaux du XVIIe au XIXe siècle.

Érasme   (1469-1536)(1469-1536)

Né à Rotterdam en 1469 de la liaison d'un prêtre et d'une fille de médecin, Érasme reçoit une bonne éducation à Deventer puis, devenu chanoine augustin, va à l'Université de Paris où il devient bachelier en théologie.  Célèbre pour sa science des langues anciennes, il voyage à travers l'Europe, d'une université ou d'une cour à l'autre, sans jamais se fixer. En 1509, installé chez Thomas More et attendant ses malles de livres, il écrit l'Éloge de la folie, publié en 1511 avec un succès foudroyant: quarante éditions parues de son vivant. Rapide et spirituel, le texte dénonce les hypocrisies et les ridicules de tous les métiers et de toutes les classes, des princes ou des cardinaux aux plus humbles. Il applique le même esprit critique aux textes : son édition du texte grec du Nouveau Testament scandalise quand il démontre qu'un verset de l'Épître de saint Jean (la description la plus claire de la Trinité dans le Nouveau Testament) est une addition du IVe siècle ! Érasme, se défiant autant de Luther que de la papauté, reste indépendant toute sa vie, refusant un chapeau de cardinal que lui propose le pape Paul III.