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Le magazine de la société anonyme d’économie mixte de construction et de rénovation de la ville de Saint-Ouen VIVRE Des locataires élus Antennes relais en question La télé bien reçue SEMIZOOM La location au cœur Le magazine de la société anonyme d’économie mixte de construction et de rénovation de la ville de Saint-Ouen Hugo-Péri et Pasteur-Zola au cœur du réaménagement 10 janv. 2011

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Le magazine de la société anonyme d’économie mixte de construction et de rénovation de la ville de Saint-Ouen

 ViVre• Des locataires élus• Antennes relais

en question• La télé bien reçue

 semizoom• La location au cœur

Le magazine de la société anonyme d’économie mixte de construction et de rénovation de la ville de Saint-Ouen

Hugo-Péri et Pasteur-Zola au cœur du réaménagement

N° 10janv. 2011

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Semisomag, le magazine de la SemiSo (Société anonyme d’économie mixte de construction et de rénovation de la ville de Saint-ouen), 32, rue Anselme, 93 400 Saint-ouen ●

Directrice de la publication : marie-Claude Fourcade ●

Chargée de la publication : Séverine Toussaint ●

Rédaction : Anatome ●

Photos : SemiSo, André Lejarre ●

Réalisation : Anatome ●

Impression : imprimerie Frazier.

ÉditorialTous les collaborateurs de la SEMISO vous souhaitent une

bonne et heureuse année dans un habitat de qualité !

Un vœu que nous nous efforcerons de réaliser pour ce qui

est de notre responsabilité de bailleur.

L’année 2011 verra de nouveaux travaux de confort,

d’amélioration et d’embellissement dans de nombreuses

résidences avec un important programme de changement

des tableaux électriques, la poursuite des travaux sur les

ascenseurs et également la réfection de halls, de cages

d’escaliers et de façades.

Cet engagement financier de la SEMISO, pour offrir

un logement de qualité dès l’entrée dans les lieux

et maintenir les par ties communes en bon état,

s’accompagne d’interventions importantes à la demande

de la municipalité sur le patrimoine ancien dégradé.

En effet, de nombreuses familles y vivent encore dans

des conditions très pénibles ; ce constat nous amène

à concentrer nos efforts sur la réhabilitation et la construction

et à faire en sorte qu’ensemble la vie dans les résidences

et autour des immeubles soit non seulement agréable mais

aussi riche de rapports humains, respectueux et conviviaux.

C’est ce que s’efforcera de promouvoir encore plus

la SEMISO ! C’est notre vœu pour 2011.

Jacqueline ROUILLON, maire de la ville de Saint-Ouen,

présidente de la SEMISO

2 janvier 2011 Semisomag

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É

vivre

Semisomag janvier 2011 3

Élus pour quatre ans, les deux représentants des locataires siègent au conseil d’administration de la SEMISO, qui se réunit trois à quatre fois par an. Ils sont chargés d’y défendre les intérêts des locataires dans leurs problématiques quotidiennes (loyers, contrôle des charges, travaux de rénovation, incidents dans les logements, expulsions,...) comme dans les grandes orientations de la société concernant la gestion de son parc immobilier. Ces représentants ont un rôle consultatif dans toutes les discussions, sans toutefois prendre part aux votes. N’hésitez pas à les solliciter en cas de besoin : ils sont vos interlocuteurs privilégiés auprès de la SEMISO.Lors du scrutin du 4 décembre, MM. Albert Rougé (Confédération nationale du logement, CNL) et Alain Hecquet (Association des locataires Frayce-Michelet) ont été élus représentants des loca-taires au conseil d’administration de la SEMISO. Cette élection a rassemblé 270 votants (pour 240 votes exprimés) sur les 1 037 inscrits, soit une proportion de 23,92 % des locataires. La liste CNL a recueilli 157 voix, contre 83 voix pour celle de l’Association des locataires Frayce-Michelet. M. Albert Rougé entame ainsi son second mandat, alors que M. Alain Hecquet succède, pour la même liste, à M. André Rimbert, qui avait lui-même exercé deux mandats auparavant.

Albert Rougé, président de l’Amicale CNL Zola-Élisabeth-Massenet-Payret-Lacour (Zoelmapala)« Notre rôle consiste à faire entendre la voix des locataires des loge-ments sociaux auprès de la SEMISO et de défendre leurs droits. Il ne s’agit pas d’une relation de conflit, mais plutôt d’un partenariat. À ce titre, je souhaiterais d’ailleurs que nous ayons un droit de vote lors des délibérations du conseil d’administration pour tout ce qui touche les logements sociaux (construction et rénovation). La CNL a à cœur de lutter contre les surloyers, les expulsions et les marchands de sommeil. Nous cherchons toujours à apporter des solutions en cas de litige. L’Amicale Zoelmapala tient une permanence les deuxièmes mardis de chaque mois, entre 18 h 30 et 20 h, à la maison de quartier Pasteur (6, rue Pasteur). Là, nous informons les locataires de leurs droits, mais aussi de leurs devoirs, et nous transmettons leurs doléances. Nous les informons aussi du plan pluriannuel des travaux de la SEMISO en les conviant à des réunions d’information ou de débat. »

Alain Hecquet, président de l’Association des locataires Frayce-Michelet« Nous sommes une association loi 1901 apolitique et indépendante (Association Frayce-Michelet, 72, avenue Michelet) dont la vocation est de représenter les locataires, de défendre leurs droits et de dis-cuter les projets de la SEMISO. Nous avons toujours entretenu de très bons rapports avec la SEMISO, même si, en cas de litige, nous sommes amenés à défendre des positions contraires, à solliciter le médiateur et, si nécessaire, à aller en justice, possibilité qui nous est offerte par notre statut d’association loi 1901. Notre but est de contrôler le montant des charges, d’éviter une augmentation trop importante des loyers… En cas de problème, nous faisons remonter les doléances des locataires auprès de la SEMISO afin de trouver des solutions. D’une manière générale, nous visons à assurer le bien-être des locataires dans un cadre accueillant. »

Des élus à votre serviceLe 4 décembre dernier, vous avez élu vos deux nouveaux représentants au conseil d’administration de la SEMISO. Retour sur un scrutin important pour la vie de la collectivité.

INSCRItS ExPRIMÉS

Frayce-Michelet 239 31,80 %

Payret-Pasteur 87 37,93 %

Paul-Bert 60 13,33 %

12, place Payret 8 50,00%

Martin-Levasseur 4 50,00%

40-42, Saint-Denis 13 30,77 %

Payret-Massenet 106 25,47 %

Berthoud 61 21,31 %

20, Pasteur 1 0,00 %

Gambetta 26 7,69 %

Anselme 37 59,46 %

Biron 43 18,60 %

Mathieu 39 17,95 %

56, Rosiers 20 25,00 %

Alhambra 46 15,22 %

Lacour 42 9,52 %

Blanqui 65 13,85 %

Berthoud 16 31,25%

Carnot 86 12,79 %

Glarner 17 0,00 %

39, Léonce-Basset 21 4,76 %

total 1 037 23,92 %

ÉLection Des Locataires Du 4 DÉcembre 2010

Résultat obtenu : Liste conduite par m. Albert Rougé : 157 voixListe conduite par m. Alain Hecquet : 83 voix

Stéphanie Colonna

Albert Rougé, président de l’Amicale CNL Zola-Élisabeth-massenet-Payret-Lacour

Alain Hecquet, président de l’Association des locataires Frayce-michelet

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Clément Gérin

antennes relais en question(s)Perchées aux sommets des immeubles, les antennes relais suscitent la controverse. Certains les accusent d’être dangereuses pour notre santé. D’autres les déclarent totalement inoffensives. À la demande des locataires, la SEMISO joue la transparence.

vivre

4 janvier 2011 Semisomag

T De quoi 

parle-t-on ?Téléphones mobiles, stations relais, wifi, téléphones sans fil utilisent des ondes qui créent un champ électromagnétique dans lequel nous baignons. Ces ondes se déplacent à la vitesse de la lumière en combinant deux perturbations, l’une électrique et l’autre magnétique. La fréquence, en hertz, est le nombre des oscillations de l’onde par seconde, et la longueur d’onde, la distance entre deux oscillations, plus courte quand la fréquence est plus grande. L’intensité du champ électromagnétique se mesure en volt par mètre.

 50 000Le nombre d’antennes relais installées en France.

 effet noceboLes experts ont constaté à propos des antennes relais un « effet nocebo ». Certaines personnes se plaignent de différents troubles coïncidant avec l’installation d’antennes, alors même que celles-ci ne sont pas encore reliées au réseau et n’émettent pas la moindre onde !

Tout comme la télévision et la radio fonctionnent grâce à des émetteurs, le téléphone mobile ne pour-rait fonctionner sans antennes relais, indispensables pour permettre aux 61 millions d’utilisateurs de téléphone mobile en France de « capter » en perma-nence. L’installation large et rapide de ces antennes relais a pu susciter des inquiétudes chez certains, notamment sur d’éventuels risques pour la santé. Mais qu’en est-il réellement ?Plusieurs groupes d’experts indépendants manda-tés par l’Organisation mondiale de la santé, par la Commission européenne, ou par le gouvernement français se sont penchés sur la question. Sur la même longueur d’ondes, tous ces groupes ont conclu qu’en l’état actuel des connaissances scientifiques, et compte tenu des faibles niveaux d’exposition aux champs électromagnétiques autour des stations relais, l’hypothèse d’un risque pour la santé des populations vivant à proximité de ces antennes ne pouvait être retenue. Une nouvelle plutôt rassurante…

Limites réglementaires respectées !Au nom du principe de précaution et par souci de transparence envers ses locataires, la SEMISO a décidé de faire réaliser, en août 2010, une étude des champs électromagnétiques au sein de neuf résidences sur le toit desquelles sont implantées

Les résultats de l’étude des champs électromagnétiques

des antennes relais. Les conclusions de cette étude effectuée par l’APAVE, un bureau de contrôle indé-pendant spécialiste de la maîtrise des risques, sont sans appel : toutes les valeurs mesurées respectent, et de très loin, les limites réglementaires (voir tableau). Par précaution, l’APAVE a volontairement fixé la valeur limité à 28 volts par mètre quel que soit le type de fréquence, alors même que les seuils recom-mandés par l’Union européenne et l’Organisation mondiale de la santé varient entre 41 et 61 volts par mètre pour les fréquences principales. Il est aussi important de souligner que les relevés ne mesurent pas uniquement les champs électromagnétiques émis par les antennes GSM implantées sur les toits, mais aussi tous ceux émis à proximité du bâtiment.L’inquiétude qu’inspirent les antennes relais s’ex-plique sans doute par la méconnaissance de leur fonctionnement. Ainsi, contrairement à une idée reçue tenace, ce n’est pas lorsque l’on se tient à proximité ou sous une antenne relais que l’on est le plus exposé aux ondes. Il est même tout à fait possible que, dans ce cas, votre téléphone ne reçoive pas le réseau ! Sachez également que le forfait de votre opérateur inclut, en général, un mesurage gratuit du niveau d’exposition aux ondes de votre domicile, à votre travail, ou tout autre lieu.

Résidences Champ électrique total mesuré

Valeur limite respectée (28V/m)

Nombre de fois inférieur à la valeur limite

16, rue Anselme 0,25 V/m oui 112 fois inférieur

20, rue Adrien-Lesesne 0,27 V/m oui 103,7 fois inférieur

162, rue du Docteur-Bauer 0,29 V/m oui 96,6 fois inférieur

72, avenue michelet (bât. A/B) 0,36 V/m oui 77,8 fois inférieur

72, avenue michelet (bât. C/D) 0,15 V/m oui 186,7 fois inférieur

4, rue des Châteaux 0,60 V/m oui 46,7 fois inférieur

12, rue Gambetta 1,37 V/m oui 20,4 fois inférieur

5, rue Paul-Bert (cap Saint-ouen) 0,67 V/m oui 41,8 fois inférieur

30, rue Paul-Bert 0,57 V/m oui 49,1 fois inférieur

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Semisomag janvier 2011 5

1 – Comment est choisi l’emplacement des antennes relais ?Ce sont toujours les opérateurs qui, en fonction de leurs besoins futurs en matière de couverture ou de qualité du réseau, décident de la nécessité d’une implantation. Rien n’est laissé au hasard : de nombreuses études (étude des reliefs, prise en compte de l’environnement) sont menées au préalable. il faut savoir que la capacité d’une antenne est limitée à 60 appels simultanés. Le 61e est donc rejeté, l’utilisateur voit s’afficher sur l’écran de son téléphone un message de type : « Réseau occupé ».

2 – Qui autorise l’installation d’une antenne relais ?Chaque projet d’antenne relais doit réunir l’accord du propriétaire de l’emplacement (bail ou convention d’occupation) et plusieurs autorisations administratives :• l’autorisation d’émettre de l’Agence nationale des fréquences (ANFR) ;• les autorisations prévues par le code de l’urbanisme (déclaration préalable, permis de construire) ;• des avis spécifiques en fonction de l’emplacement (architecte des bâtiments de France…).Le maire reçoit systématiquement un dossier d’information pour chaque projet d’installation ou de modification d’antenne relais dans sa commune.

3 – Comment savoir où sont installées les antennes relais ?Le site www.cartoradio.fr permet de localiser toutes les antennes relais en service en France et de nombreux autres émetteurs (radio, télévision, etc.).

4 – Pourquoi les opérateurs continuent-ils d’installer des antennes relais ?Les opérateurs ont besoin d’installer des antennes relais pour améliorer la couverture et la qualité des appels, pour éviter les saturations locales et pour permettre aux clients d’accéder à haut débit à l’internet mobile.

5 – Pourquoi ne pas éloigner les antennes relais des habitations ?L’éloignement des antennes relais des habitations entraînerait l’augmentation de la puissance d’émission des antennes relais et des téléphones mobiles, et donc l’augmentation du niveau d’exposition aux ondes radio.

Pour en savoir plus

• Carte des antennes relais : www.cartoradio.fr

• Le Guide des relations entre opérateurs et communes : www.afom.fr

• Sur les risques pour la santé : aide-mémoire n° 304 de l’omS, consultable sur www.who.int/fr

Toutes les valeurs mesurées à proximité des résidences de la SemiSo sont de 20 à 110 fois inférieures aux limites réglementaires.

Résidences Champ électrique total mesuré

Valeur limite respectée (28V/m)

Nombre de fois inférieur à la valeur limite

16, rue Anselme 0,25 V/m oui 112 fois inférieur

20, rue Adrien-Lesesne 0,27 V/m oui 103,7 fois inférieur

162, rue du Docteur-Bauer 0,29 V/m oui 96,6 fois inférieur

72, avenue michelet (bât. A/B) 0,36 V/m oui 77,8 fois inférieur

72, avenue michelet (bât. C/D) 0,15 V/m oui 186,7 fois inférieur

4, rue des Châteaux 0,60 V/m oui 46,7 fois inférieur

12, rue Gambetta 1,37 V/m oui 20,4 fois inférieur

5, rue Paul-Bert (cap Saint-ouen) 0,67 V/m oui 41,8 fois inférieur

30, rue Paul-Bert 0,57 V/m oui 49,1 fois inférieur

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accès à la télévision : on fait le pointAccès gratuit à la tNt, armoires en voie d’être changées ou réparées : si la SEMISO n’est pas responsable de la télévision dans ses logements, elle met tout en œuvre pour satisfaire les locataires.

Frédéric Letellier

vivre

6 janvier 2011 Semisomag

CC’est une bonne nouvelle pour les locataires de la SEMISO ! Depuis la fin de l’année dernière, les Audoniens qui ont acheté un télévi-seur récent, doté d’un adaptateur TNT intégré, ont désormais accès directement à la télévision numérique terrestre. Les autres devront acheter un simple adaptateur TNT vendu dans le commerce pour regarder les 18 chaînes numériques. Contraint par la loi, l’opérateur Numericable a ainsi réalisé les travaux permettant d’ajouter sur son réseau la norme de diffu-sion DVB-T (norme de la TNT) à la norme DVB-C déjà existante (norme du câble). Un motif de satisfaction pour les locataires : « Auparavant, souligne Alain Hecquet, président de l’association du groupe Frayce-Michelet, nous devions louer ou acheter un adapta-teur Numericable pour regarder les chaînes de la TNT, même si le téléviseur était muni d’un adaptateur. Les locataires ne pouvaient pas exercer leur libre choix. »Autre problème sur le point d’être résolu : la question des armoires Numericable. Situés sur la voie publique, ces équipements per-mettent à un groupe de résidences de recevoir la télévision par câble. Selon la mairie, trois armoires posent des problèmes réels de sécurité : rue Ampère à l’angle de la rue Diderot, au 1 de la rue Adrien-Meslier et, surtout, au 12 de l’avenue Frayce. Depuis plusieurs mois, la Ville de Saint-Ouen, l’association du groupe Frayce-Michelet et le SIPPEREC* sollicitent l’opérateur pour changer ou renforcer ces équipements régulièrement vandalisés. « Nous avons souvent des interférences au niveau du poste de télé-vision. Et au pire des cas, une interruption pure et simple des pro-grammes », témoigne une locataire. « L’opérateur nous balade depuis plusieurs mois, déplore un responsable à la mairie, il s’était engagé à intervenir pour renforcer les armoires. Il ne l’a pas fait malgré nos relances. » Contacté le 7 janvier par Semisomag, Numericable assure désormais que l’armoire de l’avenue Frayce sera remplacée et celle de la rue Ampère réparée. Décidées ce même jour, ces deux interventions devraient être réalisées courant février. Les locataires de la SEMISO ainsi que l’assocation Frayce-Michelet seront certai-nement soulagés, en espérant que cette intervention ne soit pas à nouveau repoussée comme celles de juillet et septembre 2010. * Syndicat intercommunal de la périphérie de Paris pour l’électricité

et les réseaux de communication.

Un membre de l’Association des locataires de Frayce-michelet s’indigne du délabrement des armoires Numericable.

numericabLe : principaL câbLo-opÉrateur françaisL’opérateur Numericable détient 99,6% des réseaux câblés en France. il a signé une convention en 1999 avec le SiPPeReC, l’autorisant à procéder au câblage progressif de la ville de Saint-ouen. Révisée le 7 décembre 2005, cette convention autorisait les syndics et les bailleurs, dont la SemiSo, à accéder à la télévision par câble, en remplacement des antennes collectives.

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Céline Roux

Semisomag janvier 2011 7

ÀÀ la suite d’un appel d’offres lancé par la Ville de Saint-Ouen, la SEMISO s’est engagée à réaménager les quartiers Pasteur-Zola et Hugo-Péri. Cette opération s’articule autour de trois grands axes : des constructions neuves sur des parcelles vierges ; la réhabilitation de biens à caractère architectural d’intérêt ; la création d’espaces publics comme des passages piétonniers ou des places (place Payret à Pasteur-Zola). Le quartier Pasteur-Zola est constitué d’immeubles plus ou moins dégradés ; on estime la durée des travaux à six ans. À Hugo-Péri, l’intervention concernera aussi l’habitat dégradé ; le but de ces travaux, qui s’étaleront sur huit ans, est de faire la jonction entre l’écoquartier des Docks et le centre-ville, afin de donner une nouvelle cohérence à la ville.Dernière évolution sur ces deux quartiers : le 29 décembre dernier, la SEMISO a racheté à la Ville de Saint-Ouen le 2, rue Pasteur

et le 115, boulevard Victor-Hugo. L’objectif sur ces immeubles : engager des travaux de réhabilitation et de remise aux normes, puis remettre les biens en location à des prix très maîtrisés. Avant les travaux, l’objectif est de reloger les habitants ailleurs, pour la majorité définitivement (sauf les Restos du cœur, qui resteront au 115, boulevard Victor-Hugo). Locataire d’un 40 m2 au 115, boulevard Victor-Hugo, Mme Borderon souhaite s’installer dans un logement plus petit : « Mes deux enfants sont adultes, ils ont quitté la maison et un studio me suffirait. » Pour cela, la locataire a rempli, avec l’aide de la Ville et de la SEMISO, trois demandes de relogement : à la SEMISO, à la Ville et à la préfecture. Le 29 décembre, la SEMISO a également racheté à la Ville le 87, boulevard Victor-Hugo, un terrain nu, sur lesquel elle envisage de construire des logements sociaux.

pasteur-Zola et Hugo-péri : revitalisation en cours Avis à la population : les quartiers Pasteur-Zola et Hugo-Péri se refont une beauté. Dans le cadre de concessions d’aménagement signées le 29 avril 2010 avec la Ville, la SEMISO envisage de grands travaux. Le point sur l’avancée du projet.

aménager

Le 115, boulevard Victor-Hugo.

Le 2, rue Pasteur.Le terrain du 87, boulevard Victor-Hugo.

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Les locataires pour vocationEn charge de la mise en location, du suivi des locataires et des contentieux, Martine Carré a vu les questions relatives à la gestion des logements sociaux évoluer. À l’occasion de son départ à la retraite, Sylvie Cuillandre reprend ses dossiers.

alors son quotidien. En 1989, quand elle revient à la gestion locative, l’horizon a quelque peu changé : « J’ai récupéré le contentieux, se souvient-elle, un aspect qui n’a cessé de croître en importance depuis. Nous avons pour cela mis en place des procédures de prévention des impayés. »

Au plus près des demandesLe parc locatif de la SEMISO compte aujourd’hui 1 700 logements, mais avec 4 200 personnes inscrites, la pénurie est toujours là. « Nous sommes sollicités quo-tidiennement alors qu’il ne se libère que 10 logements par mois », souligne Sylvie Cuillandre, 43 ans, recrutée en septembre 2010, après quinze ans de management à la Ville de Paris, chez Icade, Sagi, Solendi, pour reprendre les fonctions de Martine Carré. Sa mission sera en plus d’améliorer la qualité du service, moderni-ser et adapter les procédures aux exigences des candidats. Pour cela, il faut être disponible et bien connaître le métier. Autre mission : travailler sur des projets de réha-bilitation, puisqu’on construit de moins en moins de logements sociaux exnihilo. Heureusement, les gratifi-cations sont là aussi : ainsi, la joie d’annoncer à des personnes, parfois après dix ans d’attente, qu’un logement les attend, est toujours immense ! Lisa Telfizian

semizoom

Semisomag janvier 2011 8

SS’occuper de la gestion des logements sociaux ne consiste pas seulement à faire signer des baux à de nouveaux entrants, mais aussi, parfois, à annoncer des refus à des personnes dans des situations parfois très difficiles : « Il faut écouter, sans entrer dans toutes les difficultés », précise Martine Carré, 60 ans. Des débordements peuvent se produire dans mon bureau. « Il m’est arrivé de devoir me barricader dans mon bureau car des candidats qui avaient essuyé un refus exprimaient violemment leur déception. »

De l’art à la locationL’aventure du logement social, Martine Carré la vit depuis 1982. Cette année-là, cette assistante de direction chez Talens quitte le domaine des beaux-arts et la Normandie pour suivre son époux. Elle postule à une annonce de la SEMISO qui, à cette époque, gère 900 appartements et statue sur les demandes transmises par la mairie. Martine s’occupe de concrétiser les décisions d’attribution, reçoit les candidats et voit quelle résidence peut leur convenir le mieux. En 1986, elle passe au service construction pour voir les choses plus en amont : calculs de loyers par rapport à la surface, délais de livraisons, relations entre directions et responsables de chantier, deviennent