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PP : 40007060 P.9 P.7 P.11 P.9 P.3 10 Magazine cultur el suisse Octobre • Novembre • Décembre • 2013 N o 83 Consulat général de Suisse à Montréal www.eda.admin.ch/montreal www.facebook.com/consulatsuissemontreal Horizon P.4

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N o 83

Consulat général de Suisse à Montréal

www.eda.admin.ch/montreal

www.facebook.com/consulatsuissemontreal

Horizon

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L’été, temps de tous les festivals, et ils sont nombreux au Québec comme en Suisse, touche presque à sa fin. J’espère que vous aurez eu l’occasion de goûter non seulement aux joies de la belle saison, mais également de profiter de cette offre culturelle foisonnante que

nous prépare chaque année le Québec. C’est avec entrain que nous préparons maintenant les mois d’automne qui ne vous décevront pas non plus. Je profite de cette édition pour vous remercier de votre fidélité. Vous êtes également de plus en plus nombreux à adhérer à notre page Facebook qui vous tient au courant des activités suisses dans notre région.

Cet été a malheureusement également vu la fermeture de notre Consulat général à Toronto. D’ici quelques semaines, le Consulat général de Suisse à Montréal sera donc également responsable pour la promotion de la culture suisse en Ontario et au Manitoba. Un défi de taille et nous pratiquons avidement notre anglais !

Les derniers mois ont été riches en rencontres. C’est avec plaisir et fierté que j’ai eu l’occasion d’accueillir à Halifax le plus grand bateau solaire jamais construit. Le catamaran suisse Tûranor PlanetSolar s’est amarré à Halifax en juillet, avant de poursuivre sa route pour St. John’s avant de retraverser l’Atlantique. Après son tour du monde en 2012, il prouve ainsi une fois encore que l’énergie solaire marche et que la Suisse est le pays le plus innovant au monde. Je tiens également à remercier la ville de Sutton qui a accueilli, cette année encore, la communauté suisse pour ses festivités traditionnelles du 1er août, notre Fête Nationale. Malgré la pluie intermittente, nous avons eu l’occasion d’assister à de magnifiques performances d’ensembles culturels et folkloriques suisses. La Gruyère étant cette année à l’honneur, une véritable poya a été parfaitement mise en scène par les organisateurs. Ne manquez pas ce rendez-vous l’année prochaine !

La relève est au rendez-vous en Suisse et le jeune chanteur Bastian Baker, véritable coqueluche des jeunes et moins jeunes compatriotes, a enthousiasmé les spectateurs du FestiBlues. Nul doute qu’il reviendra prochainement. De même, les 6 films suisses, courts et longs métrages confondus, projetés dans le cadre du Festival des Films du Monde, ont reçu un très bon accueil. À Québec, l’humoriste suisse Stéphane Lambiel nous a pliés de rire avec ses comparaisons entre la Suisse et

le Québec. Le designer suisse de Montréal, Frédéric Metz, a donné une conférence remarquée lors des Correspondances de Eastman, tandis que Jan Hostettler présentait à la Fonderie Darling ses clichés pris lors de sa marche entre Montréal et New York. Quel été et quelle fierté de voir nos compatriotes se démarquer ainsi !

Après le succès de David Dimitri, L’Homme Cirque, le Consulat général de Suisse à Montréal soutient pour la deuxième année consécutive un spectacle suisse à la Tohu. Cette année ce sont les remarquables et remarqués Zimmermann & de Perrot qui viendront s’y produire du 1er au 13 octobre. Leur dernier spectacle Hans was Heiri, unique dans son genre et mêlant le cirque, l’humour et la poésie a enthousiasmé les salles dans le monde entier.

Nous aurons également le plaisir d’accueillir le pianiste Adalberto Maria Riva, virtuose de renommée internationale, le 16 octobre pour un concert intitulé Musique et nature : le piano romantique en Suisse et qui se donnera à la Chapelle Historique du Bon-Pasteur.

Le Festival du Nouveau Cinéma (FNC) projettera 4 films suisses, dont un en compétition officielle. L’escale, du réalisateur Kaveh Bakhatiari et Até ver a luz du réalisateur Basil da Cunha ont été sélectionnés cette année par la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes. Tableau noir du réalisateur Yves Yersin et Les grandes ondes (à l’ouest) de Lionel Baier ont été sélectionnés par le Festival International du Film de Locarno 2013. Suivez le programme du FNC afin de connaître les dates de projection.

Les arts visuels sont également très prolifiques. La Fonderie Darling reçoit, en résidence, dans le cadre de son partenariat avec la Fondation Christoph Merian et le Conseil des arts du Québec, le Bâlois Jürg Stäuble. Il y présentera son travail le 21 novembre prochain.

Je vous invite à consulter notre Agenda événements ou de nous suivre sur notre page Facebook afin de ne rien manquer !

Beat KaserConsul général

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crédits photos de la page couvertureDe haut en bas et de gauche à droite : Zimmermann & de Perrot © Mario del Curto / Adalberto Riva © Francesco Brambilla /

Vienna_installation © Jules Spinatsch / Ate ver a luz © Basil da Cunha, Box Productions / Cinemateca di Bologna @ Gerda Findeisen / L’escale @ Kaveh Bakhatiari, Louise Productions / Jürg Stäuble @ Pablo Jaquenod

Éditorial

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arts visuels 05.09-05.10 Jules spinatsch, Mois de la Photo à Montréal Montréal : www.moisdelaphoto.com • www.jules-spinatsch.ch

P. 3

arts visuels 07.09-12.10 Joëlle Morosoli expose, La sculpture en temps et lieuxMontréal : www.circa-art.com

arts de la scène 01.10-13.10 Zimmermann & de perrot, Hans was HeiriMontréal : www.tohu.ca • www.zimmermannetdeperrot.com

P.4-5

Musique 04.10+05.10 gerda Findeisen, Beauharnois, Cantate pour un fleuve Beauharnois : www.ville.beauharnois.qc.ca • www.gerdafindeisen.com

P.10

arts visuels 05.10+06.10 John armleder et Mai-thu perret participent au colloque international Max et Iris Stern sur l’abstraction donné au Musée d’Art Contemporain de Montréal Montréal : www.macm.org

cinéma 09.10-20.10 Quatre films suisses au FNC :L’escale, long métrage de Kaveh Bakhatiari Até ver a luz, long métrage de Basil da cunhaTableau noir, long métrage de Yves YersinLes grandes ondes (à l’ouest), long métrage de lionel BaierMontréal : www.nouveaucinema.ca

P.9

Musique 16.10 adalberto Maria riva, Le piano romantique en SuisseChapelle Historique du Bon-PasteurMontréal : www.ville.montreal.qc.ca • www.adalbertomariariva.net

P.7

arts visuels 17.10 Ateliers ouverts à la Fonderie Darling       Montréal : www.fonderiedarling.org • www.juergstaeuble.ch

arts visuels 21.11 Jürg stäuble, présentation de son travail en résidenceMontréal : www.fonderiedarling.org • www.juergstaeuble.ch

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Agenda événements

Arts visuels

Né à Davos en 1964, Jules Spinatsch expose actuellement dans le cadre du Mois de la Photo à Montréal (MPM), biennale de portée internationale qui traite des questions relatives à la photographie et à l’image contemporaines.

Jules Spinatsch vit en Suisse et enseigne la photo à la Haute école d’art et de design (HEAD) de Genève. Parmi les nombreuses distinctions qu’il s’est mérité, mentionnons la Stiftung Buchkunst de Leipzig, le Prix du Livre des Rencontres d’Arles, le Prix BMW de Paris et le Prix Pictet (Genève). Ses œuvres ont été exposées, entre autres, à San Francisco, New York, Rotterdam, Londres, Florence et en Suisse. Elles peuvent être vues jusqu’au 5 octobre à la Fonderie Darling. (sb)

Quand : 05.09.2013 • 05.10.2013où : 745 rue Ottawa, Montréal, QC H3C 1R8infos : www.jules-spinatsch.ch • www.moisdelaphoto.com • www.fonderiedarling.org

Vienna_installation, Surveillance Panorama Project No. 4: Vienna MMIX 10008 / 7000, Speculative Portrait of a Society, 2009-2011. Installation adaptée au site de présentation. Détail du Bloc Les Illustres, 120 images individuelles organisées en grille, épreuves à jet d’encre, 27 x 36 cm chacune. Avec l’aimable autorisation de l’artiste ; de Blancpain art contemporain, Genève ; et de la Galerie Luciano Fasciati, Chur. © Jules spinatsch

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Jules spiNatsch au 13e Mois de la photo À MoNtréal

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Martin Zimmermann, originaire de Winterthur, et le Neuchâtelois Dimitri de Perrot se rencontrent en 1997. Dès cet instant, ils se lancent dans l’aventure d’inventer leur propre univers théâtral et créent des pièces telles que Gaff Aff (réf. Horizon N°69), Öper Öpis, Chouf Ouchouf et à présent Hans was Heiri qu’ils présenteront à Montréal en octobre. Leur théâtre se fonde sur une observation minutieuse, une interprétation pleine d’humour, une dénaturation et une transposition artistique d’événements quotidiens, et adapte ainsi, pour la grande scène, dans un décor convertible, les petites absurdités de la vie. C’est sur les bases d’une formation artistique, le premier en suivant les cours du Centre National des Arts du Cirque (CNAC) en France et le second, suite à l’obtention de sa maturité au gymnase artistique de Zürich, en apprivoisant la musique et la composition de façon autodidacte,

que Zimmermann & de Perrot révèlent les secrets des objets, des corps et des sons. Dans Hans was Heiri (une expression suisse-allemande pour dire : « au bout du compte, c’est du pareil au même »), c’est accompagné de cinq acrobates et danseurs, que Martin Zimmermann et Dimitri de Perrot examinent les humains dans leurs sentiments et leurs fonctionnements et nous font découvrir qu’au fond ils se ressemblent tous ! La troupe de Zimmermann & de Perrot se produira à la Tohu du 1er au 13 octobre 2013. Cet événement a reçu un soutien financier du Consulat général de Suisse à Montréal.

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eNtretieN avec MartiN ZiMMerMaNN :coMMeNt vous êtes-vous reNcoNtrés eN 1997 ?

On s'est vu à plusieurs reprises lors de soirées à Zurich où Dimitri était le Dj et où je dansais. Le hasard d'un moment a fait la rencontre. On a commencé à parler et depuis, nous sommes amis et partenaires de travail.

la sYMBiose a-t-elle été iMMédiate ?

On a tout de suite été intéressé à se découvrir artistiquement. Un peu naïvement, on voulait faire quelque chose qui n'avait jamais été fait, un théâtre à nous. La suite, c'est beaucoup de travail.

coMMeNt aveZ-vous trouvé votre laNgage ?

Comme nous ne sommes pas des artistes de la parole, nous avons inventé un univers théâtral pour parler du monde sans utiliser de mots. C'est là que les corps, la musique et la scénographie vont exprimer nos pensées. Nous dessinons nos personnages pendant plusieurs mois et amenons les acteurs à parler d'eux-mêmes, à s'ouvrir ; mais ils sont aussi un miroir de nous-mêmes, les metteurs en scène. Notre travail se focalise sur l'homme, dans toute sa fragilité et ses contradictions. Parfois les objets sont des êtres vivants et les hommes des choses.

après votre succès eN europe, Hans was Heiri sera préseNté pour la preMière Fois au caNada, coMMeNt vous seNteZ-vous À l’idée de cette expérieNce ?

Nous nous réjouissons énormément de venir présenter notre nouvelle création Hans was Heiri à la Tohu de Montréal. Ces dernières 15 années, nous avons créé 8 pièces et avons joué presque 2000 représentations dans le monde entier.

aNticipeZ-vous la réactioN d’uN puBlic Nord-aMéricaiN ?

En 2010, nous avions déjà présenté la pièce Gaff Aff à Montréal et à New York. C'était une rencontre véritablement incroyable avec le public nord-américain. Ce qui nous lie à tous les autres êtres humains, c'est le rire. Grâce à l'humour, nous parvenons à avancer dans la vie et à dépasser des obstacles. On aime bien dire que nous faisons tout très sérieusement mais que nous ne prenons rien au sérieux. Il ne faut jamais perdre le sens de l’humour.

Quelle iMportaNce accordeZ-vous À la participatioN du puBlic ?

Nous considérons le public comme un protagoniste supplémentaire. Ses réactions pendant la représentation sont pour nous essentielles. Souvent, dans un théâtre, les gens n’osent pas rire aux éclats. Les enfants et les cinglés sont excellents pour ça. Ils peuvent libérer toute une salle d’adultes coincés.

ZiMMerMaNN & de perrot

© Augustin Rebetez

Port

rait

Hans was Heiri

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sur scèNe, eN plus de diMitri de perrot, vous êtes aussi accoMpagNé de ciNQ iNterprètes. coMMeNt les aveZ-vous sélectioNNés ?

Ce qui nous intéresse c’est l’environnement artistique d’où est issu un interprète, le lieu où il a appris son métier, mais aussi son histoire toute personnelle. Dans notre distribution, nous tenons non seulement à avoir des personnalités différentes, mais aussi des personnalités qui s’opposent les unes aux autres et se contredisent. Nous apprécions particulièrement les interprètes polyvalents qui n’hésitent pas à s’aventurer en terrain inconnu et à prendre des risques.

Qu’espéreZ-vous Que les spectateurs retieNNeNt de Hans was Heiri ?Il n'y a pas une lecture unique de nos spectacles. Chaque spectateur est libre de voir, de comprendre et d'apprécier ce qu'il veut. Nos pièces sont des sculptures vivantes.

Quelle est la sigNiFicatioN de votre logo ?

Notre logo varie mais représente toujours deux personnes ou personnages qui font quelque chose ensemble. Ce qui est toujours constant entre ces deux personnages, c'est le « & ». Dans notre travail, il s'agit du dialogue que nous menons depuis notre première rencontre, et qui nous pousse sans cesse à nous questionner.

Sara Bagdasarianz

© Mario del Curto

© Mario del Curto

Quand : 1er au 13 octobre 2013 | où : Tohu, 2345 rue Jarry Est, Montréal, QC H1Z 4P3tél. : 514-376-8648 / 1-888-376-8648 | infos : www.tohu.ca • www.zimmermanndeperrot.com

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s’associe avec plaisir à la publication du journal Horizon.

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adalBerto Maria riva – MUsiQUe eT naTUre : Le PianO rOManTiQUe en sUisse

Cet automne, Adalberto Maria Riva nous fait l’honneur de nous présenter son dernier joyau en se produisant lors d’un unique concert à Montréal. Le répertoire d’Adalberto Maria Riva, pianiste soliste dont la façon de jouer a été qualifiée de très « élégante et aristocratique » ( A. Bellisario, Il Cittadino ) s’étend de Bach à la musique contemporaine. Il a fait ses études classiques au Lycée Berchet de Milan, dont il est originaire, est diplômé avec Mention du Conservatoire de la même ville et a obtenu sa Virtuosité en 2001 au Conservatoire de Lausanne. Adalberto Maria Riva est lauréat de nombreux prix nationaux et internationaux et a, parmi d'autres, reçu une Mention d’honneur au Concours international de musique « IBLA Grand Prize ». Ce concours annuel est organisé par la Fondation IBLA et réunit sur sol italien des pianistes, chanteurs, compositeurs et instrumentalistes de renommée internationale. Suite à l’obtention de cette distinction, Adalberto Maria Riva a entrepris une tournée aux États-Unis. Il a également présenté son répertoire auprès de nombreuses institutions culturelles et musicales en Suisse, notamment au Conservatoire de Genève, à la Fondation Hindemith à Blonay et au Centre Pro-Natura de Champ-Pittet à Yverdon-les-Bains, dans le cadre de concerts-conférences. Adalberto Maria Riva a enseigné dans plusieurs écoles de musique dont l’école Croqu’notes de Versoix dans le canton de Genève et il a été pianiste accompagnateur au Conservatoire Guido Cantelli de Novare dans la région du Piémont. Il a écrit une thèse consacrée aux transcriptions pour piano d’Adolfo Fumagalli et a enregistré plus d’une dizaine de CD et d’émissions radiophoniques, notamment pour la Radio Suisse Romande Espace 2 et Radio Canada. Sa dernière création en date est intitulée Musique et nature au Château de Gruyères. Elle a été enregistrée en novembre 2012 sur le piano du Château de Gruyères datant des années 1830. Il y revisite la musique suisse pour piano de la deuxième moitié du 19e siècle créée par des compositeurs suisses ou établis dans notre beau pays. Le concert unique d’Adalberto Maria Riva à Montréal aura lieu à la Chapelle Historique du Bon-Pasteur, le mercredi 16 octobre 2013 à 20 heures.

coMMeNt est Née l’idée de cette coMpilatioN ?

En 2011, bicentenaire de la naissance de Franz Liszt, la radio Espace 2 avec laquelle je collabore depuis

longtemps, me demande une série d’enregistrements sur le piano du Château de Gruyères : Liszt avait joué sur cet instrument pendant son séjour à Genève avec Marie D’Agoult en 1835-36. Je suis alors frappé par le potentiel sonore de cet instrument qui a presque 200 ans de vie. C’est à cette occasion que je fais la connaissance de M. Raoul Blanchard, conservateur du château, qui me montre des enregistrements réalisés sur ce piano. On commence à envisager les deux la possibilité d’un nouvel enregistrement, en partant de la musique de Charles Bovy-Lysberg, pianiste, compositeur et membre de la famille propriétaire du château au XIXème siècle. Je me plonge dans les bibliothèques romandes à la découverte d’un répertoire pour moi inconnu.

coMMeNt s’est iMposé le choix des Morceaux ?

Suite à de longues recherches dans plusieurs bibliothèques entre Lausanne, Fribourg et Genève et grâce aux conseils de M. Jacques Tchamkerten, responsable de la bibliothèque du Conservatoire de Genève, Mme Verena Monnier, directrice des archives musicales de la BCU à Lausanne, M. Paolo Boschetti, bibliothécaire au Conservatoire de Lausanne et Mme Iréne Minder-Jeanneret, musicologue, je découvre des centaines de partitions de compositeurs presque inconnus. Une bonne partie de leurs œuvres ont des titres inspirés par la nature (souvenir du lac Léman, fantaisie alpestre, fête du village, salut à l’alpe, la liste est vraiment très très longue). Le lien avec la nature, particulièrement en vogue à l’époque romantique, devient donc le point fort de cet enregistrement, mélangé avec les pièces de salon, qui constituent l’autre aspect de la musique du XIXème siècle. En particulier dans ce disque il faut mentionner deux redécouvertes composées par deux Suissesses : Caroline Boissier-Butini et Fanny Hunerwadel de Lenzbourg.

Qu’aveZ-vous resseNti eN JouaNt sur le piaNo du château de gruYères ?

C’est comme s’abreuver à la source d’une idée d’un son qui a disparu avec l’esthétique moderne. Ce piano, qui date environ du 1835, se situe dans une période de plein bouleversement dans la technique de construction

des instruments qui aboutira à la naissance du piano moderne comme nous le connaissons aujourd’hui, vers la fin du XIXème siècle. Sans doute le changement au niveau de la construction des instruments a-t-il aussi eu des répercussions dans la littérature, comme en témoignent par exemple les différentes versions des œuvres de Liszt. En plus, je ne suis ni un « spécialiste » du répertoire ancien ni des instruments historiques. J’aime faire de la recherche et celui-ci me parait un domaine très intéressant et riche. En résumant, et beaucoup, mais pour donner une idée de comment l’idée du son a changé à travers l’histoire, je peux dire qu’un des critères du choix du répertoire était celui d’entendre comment les morceaux sonnaient sur le piano Braschoss du château. Presque tout ce qui sonnait bien sur le piano moderne, avait des problèmes sur le piano d’époque et inversement, tout ce qui posait des problèmes d’équilibre et de sonorité sur le piano moderne, sortait magnifiquement bien sur les instruments anciens.

Donc, une expérience très intéressante et enrichissante pas seulement au niveau professionnel, mais aussi personnel. Parce qu’il ne faut pas oublier que ce disque est le résultat d’un travail d’équipe entre toutes les personnes déjà mentionnées, sans oublier M. Claude Maréchaux, excellent preneur de son, M. Olivier Buttex de la maison de disques VDE-Gallo, Isabelle Watson et David Meichtry de la rédaction d’Espace 2, mes amis romands et de moi-même…

coMMeNt vous seNteZ-vous À l’idée de doNNer uN coNcert À MoNtréal ?

C’est comme revenir à la maison… j’aime beaucoup votre ville et ce n’est pas la première fois que je joue dans la belle salle de la chapelle historique. Je suis cette fois-ci invité grâce à un programme de musique romantique suisse ! (sb)

Musique

adalberto M. riva © Francesco Brambillaadalberto M. riva © Francesco Brambilla

Quand : mercredi 16 octobre 2013

où : Chapelle Historique du Bon-Pasteur, 100 rue Sherbrooke Est, Montréal, QC H2X 1C3

infos : www.adalbertomariariva.net www.ville.montreal.qc.ca

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Cinéma

Chaque année, depuis 42 ans, le Festival du Nouveau Cinéma (FNC) offre au public environ 300 films, de provenance nationale et internationale, dans différentes sections comme par exemple la compétition internationale, la compétition focus, le panorama et les petits loups.

Cette année le FNC aura lieu du 9 au 20 octobre à Montréal. Quatre films suisses y seront projetés en première nord-américaine.

Il s’agit de L’escale, du réalisateur irano-suisse Kaveh Bakhatiari, de Até ver a luz, du réalisateur suisse d’origine portugaise Basil da Cunha, de Tableau noir du réalisateur suisse Yves Yersin et du film Les grandes ondes (à l’ouest), du réalisateur suisse d’origine polonaise Lionel Baier. Le premier sera en Compétition Internationale, le second sera présenté dans la section Panorama alors que les troisième et quatrième prendront part à la section Présentation Spéciale. Signalons qu’en mai dernier, insigne honneur, les deux premiers ont été diffusés en première mondiale lors de la 45e Quinzaine des Réalisateurs, une section parallèle du prestigieux Festival de Cannes. Quant à Tableau noir et Les grandes ondes (à l’ouest), ils ont pu être vus cette année lors du 66e Festival International du Film de Locarno, où Tableau noir, en Compétition Internationale, s’est mérité quatre prix.

Kaveh Bakhatiari est né en 1979 à Téhéran. Lorsqu’il a 9 ans sa famille s’installe à Genève. Il est diplômé de la section cinéma de l’École cantonale d’art de Lausanne (ECAL). Kaveh Bakhatiari est le réalisateur de plus d’une dizaine de courts métrages et a été sélectionné dans plus de 25 festivals à travers le monde.

L’escale, son premier long métrage documentaire, plonge le spectateur dans une aventure humaine hors du commun. En s’immergeant durant de longs mois au sein d’un groupe de clandestins iraniens à Athènes, le réalisateur interroge ce choix radical qui consiste à tenter sa chance pour une vie meilleure par la voie la plus difficile et malgré les incroyables difficultés et dangers qu’elle comporte : la clandestinité. Petite caméra numérique à la main, c’est en toute intimité, tel un témoin du lien humain qui nous unit, que Kaveh Bakhatiari filme durant un an ce groupe d’êtres humains prêts à tout pour améliorer leur vie.

Basil da Cunha, né en 1985, se joint à la section cinéma de la Haute école d’art et de design (HEAD) de Genève en 2007. Des cinq courts métrages qu’il réalise de 2007 à 2012, deux sont sélectionnés à la Quinzaine des Réalisateurs où Os Vivos tambem choram gagne la mention spéciale du Prix Illy du meilleur court métrage en 2012.

Até ver a luz, premier long métrage de Basil da Cunha, est tourné avec des non-professionnels qui vivent dans le bidonville de Reboleira. Il se base sur la spontanéité de ces derniers qui, au lieu de dialogues précis préalablement écrits pour résoudre les ellipses et les plans hors-champ, ne recevaient somme toute que les indications du réalisateur, dont l’idée directrice est que « le film se fabrique pendant le tournage ». Até ver a luz raconte l’histoire de Sombra un jeune homme à peine sorti de prison et qui reprend sa vie de dealer dans le bidonville créole de Lisbonne. Entre l’argent prêté à autrui qu’il ne parvient pas à se faire rembourser et celui qu’il doit, entre un iguane fantasque, une petite voisine envahissante et un chef de bande qui se met à douter de lui, il se dit que, vraiment, il aurait peut-être mieux fait de rester dans l’ombre…

Yves Yersin est né à Lausanne en 1942. Il étudie la photographie au Centre d’enseignement professionnel de Vevey (CEPV) et se spécialise en photographie de publicité. Il suit également une formation de cameraman chez Rolf Seeger et, en parallèle, fait un stage en scénographie auprès de René Craux lors de l’Expo64. Dès lors, il est réalisateur, scénographe, monteur, cameraman et producteur indépendant. En 1971, il se joint à la maison de production Groupe 5. Doté d’une filmographie prolifique, Yves Yersin est principalement connu pour son long métrage Les petites fugues.

Tableau noir est un film documentaire qui parle d’une année passée dans l’intimité d’une école de montagne. Une classe idéale où les élèves de 6 à 12 ans s’amusent en apprenant, avec leurs succès, leurs échecs, qui appellent tant le rire que les larmes. Un conte dramatique de portée universelle.

Lionel Baier, né en 1975 à Lausanne, est considéré comme le « Wunderkind » (enfant prodige) du cinéma suisse. Depuis toujours passionné de cinéma, il programme et cogère dès 1992 le Cinéma Rex à Aubonne. Entre 1995 et 1999 il fait des études à la Faculté des Lettres de l’Université de Lausanne. Après quoi, Lionel Baier réalise son premier film Celui au pasteur (ma version personnelle des choses), un documentaire sur son père, pasteur. Il réalise ensuite des œuvres de fiction. Toutes ont été distribuées internationalement et ont parcouru les festivals, dont le Festival de Cannes pour Garçon stupide et le Festival International du Film de Locarno pour Un autre homme.

Les grandes ondes (à l’ouest) nous ramène en avril 1974. Julie Dujonc-Renens, jeune journaliste féministe, et Joseph-Marie Cauvin, grand reporter roublard à la radio suisse sont envoyés au Portugal pour enquêter sur l'aide apportée par la Suisse aux pays pauvres. La cohabitation à bord du bus conduit par Bob, ingénieur du son proche de la retraite, fait des étincelles. Les projets financés par la Suisse s'avèrent calamiteux et la révolution des Œillets qui éclate soudain ne va rien arranger à l'affaire, obligeant nos héros à s'affranchir de leurs codes de conduite. (sb)

Quatre FilMs suisses au Festival du Nouveau ciNéMa

où et quand voir ces films ? www.nouveaucinema.ca

© Até ver a luz

© Tableau noir

© L'escale

© Les grandes ondes (à l’ouest)

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Les 4 et 5 octobre prochains, la cantatrice Gerda Findeisen, Suissesse d’origine installée au Québec depuis 14 ans, se produira sur la scène de l’Église Saint-Clément de Beauharnois avec une dizaine de chanteurs professionnels, 17 musiciens (3 différents quintets instrumentaux) et une chorale formée des 25 meilleurs choristes de la région, afin d’interpréter l’œuvre originale du Québécois Gabriel Thibaudeau : Beauharnois, Cantate pour un fleuve. Ce concert unique et spécialement conçu pour marquer les 150 ans d’histoire de Beauharnois se veut aussi spectacle exceptionnel puisque des projections visuelles mettront en valeur ses différents « tableaux ».

Gerda Findeisen est diplômée de la Haute Ecole de Théâtre et de Musique de Zürich et titulaire d’un « Master and Artist’s Diploma » (DESS), ainsi que d’une Maîtrise de l’Université de Montréal. Elle est lauréate de divers concours et titulaire de plusieurs distinctions. À propos de la création à laquelle elle participe dans cet unique concert à l’Église Saint-Clément de Beauharnois, elle se dit à la fois honorée et enthousiasmée de faire partie de cette première et considère que cela sera particulièrement intéressant de chanter en compagnie d’un ensemble d’artistes d’aussi grande qualité. Elle ajoute qu’elle éprouve un sentiment de responsabilité particulier lié au fait qu’il s’agit, avec ce choix d’interprètes, d’établir un nouveau standard dans ce domaine. Elle se sent privilégiée de pouvoir chanter une œuvre écrite par un compositeur encore vivant et surtout un aria qu’il a spécialement composé pour elle, ce qui est le rêve de tout interprète. Étant donné que Gerda Findeisen a interprété, entre autres rôles exigeants, celui de la Reine de la Nuit dans la Flûte Enchantée de Mozart, nous pouvons nous attendre à ce que lors de ce concert elle enchantera chacun ! (sb)

Musique

Quand : 4, 5 octobre 2013où : Église Saint-Clément de Beauharnois infos : www.gerdafindeisen.com www.ville.beauharnois.qc.ca/150-ans/programmation/

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d’où vieNt votre iNspiratioN ?

Une chose mène à une autre. Selon les actions, je trouve d’autres solutions, j’essaie de trouver d’autres matériaux, les matériaux donnent parfois de nouvelles idées…, par exemple le styrofoam m’a donné des possibilités auxquelles je n’avais pas pensé. C’est un jeu d’échanges créatifs. J’ai aussi beaucoup d’inspiration dehors, mais elles ne sont pas si directes. Parfois c’est soudain, mais c’est toujours dans ma tête que cela prend naissance.

Qu’atteNdeZ-vous de votre séJour ?

J’ai eu envie de revenir au Canada, car pour moi les années pendant lesquelles j’étais à Vancouver et Toronto ont été très importantes. À cette époque j’ai arrêté les études et c’était la première fois que je partais à l’étranger. C’est aussi au Canada que j’ai arrêté de peindre et que j’ai commencé à travailler en 3D. J’ai voulu revenir, car j’aimerais profiter de mon temps pour à nouveau revisiter ce que j’ai fait il y a 40 ans. Je trouve que je pourrais explorer de nouvelles avenues en me penchant à nouveau sur mon travail passé. Je pense beaucoup aux œuvres que j’ai accomplies jusqu’à présent. Il y a des démarches que je trouve aujourd’hui encore intéressantes et que je pourrais les combiner avec d’autres. J’aimerais aussi explorer de nouveaux projets, en photographie par exemple. (sb)

Arts visuels

Bouclage horiZoN N° 84 : le 11 NoveMBre 2013

Merci de nous transmettre toute information concernant des événements culturels avec participation suisse par courriel à : [email protected] et impression : Boo ! Design inc • 400 avenue Atlantic, suite 203, Montréal QC H2V 1A5 • www.boodesign.ca

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Zig-Zag Rotation 1/2/3, 2013 Zinkstaubfarbe auf Karton Raumansicht Galerie Mark Müller Zürich © Jürg stäuble

coMMeNt êtes-vous deveNu artiste coNteMporaiN ? À la base mes parents ont financé mes études de dessin académique afin que je devienne professeur de dessin. Mais pendant ma formation j’ai posé ma candidature pour l’obtention d’une bourse fédérale… que j’ai obtenue. J’ai alors arrêté mes études (rires) dans l’idée de continuer en tant qu’artiste libre.

était-ce uN BoN choix ?

Oui c’était un bon choix, car les premières années se sont bien passées. J’ai reçu une autre bourse fédérale ainsi qu’une bourse du Canada. Je suis allé passer quelques mois à Vancouver et à Toronto. Avec quelques visites à Montréal, sans jamais y rester. Cette fois, je suis là pour 6 mois.

vous aveZ arrêté vos études et QuelQues aNNées plus tard vous êtes deveNu proFesseur À l’école des Beaux-arts. Ne trouveZ-vous pas ça drôle ?

Oui, mais c’était différent. J’ai été choisi pour devenir professeur à cause de mon travail artistique. Dans ce cas les Beaux-arts cherchaient un artiste pour enseigner aux artistes. Mais je crois qu’aujourd’hui ça a changé on ne peut plus devenir professeur sans avoir un Bachelor !

Quelle est votre déMarche artistiQue ?

Presque depuis le tout début de ma carrière, j’étais intéressé par la liberté que donne la rigueur de la géométrie. Je cherchais à en extraire des suites logiques offrant une perspective différente selon l’angle de la vision et permettant de dépasser la géométrie en se basant sur ses propres lois. J’utilise toujours des règles arithmétiques qui sont très simples et je veux faire avec ces règles quelque chose de complexe. Je veux créer une certaine complexité qui ne se déclare pas au premier abord. Je crois que ça peut donner des associations différentes même si c’est une chose vraiment très simple. Je veux que le spectateur soit libre de voir ses propres associations dans mon travail. Il n’y a pas une vue juste ou fausse. Cette recherche de l’ambiguïté géométrique a commencé très tôt, notamment par la peinture. J’ai toujours travaillé avec plusieurs matériaux et de ce fait j’ai aussi toujours dû chercher des solutions avec ce que ces matériaux pouvaient offrir. Le concept de la relativité m’intéresse car rien n’est seulement ceci ou seulement cela, rien n’est que ce que l’on voit, tout dépend du point de vue de chaque individu. Il est important pour moi que même lorsque l’on sait comment l’œuvre est faite, cette dernière sollicite tout de même l’intérêt du spectateur.

infos : www.juergstaeuble.ch • www.fonderiedarling.org

Jürg stäuble © Pablo Jaquenod

JÜrg stÄuBle – artiste suisse eN résideNce À la FoNderie darliNgDepuis juillet, et ce jusqu’en décembre, Jürg Stäuble, né en 1948 à Wohlen (AG), est en résidence à la Fonderie Darling. Artiste contemporain indépendant depuis 1972, il est doté d’une formation en dessin académique et a également été professeur à l’École des Beaux-arts de Bâle jusqu’à sa récente retraite. Jürg Stäuble est principalement reconnu pour ses sculptures et ses installations émergeant de déviations subtiles et de modifications géométriques. Il explore également le dessin, ainsi que la photographie et collabore parfois avec des architectes. Les ateliers de la Fonderie Darling seront ouverts au public le 17 octobre dès 18 heures. Jürg Stäuble présentera son travail lors d’une conférence donnée au même endroit le 21 novembre à 18 heures.

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