honorez bien l’enfant-jésus, et il ne vous manquera …...meilleur encore que le leur ! je...

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C HERS fidèles, Octobre : Léon XIII consacrait ce mois à la Vierge Marie sous le titre de Notre-Dame du Rosaire : « Nous exhortons vivement les fidèles à accomplir les exercices de ce mois avec le plus de religion, de piété et d’assiduité possible. Nous savons qu’un refuge est prêt dans la bonté maternelle de la Vierge, et Nous avons la certitude de ne point placer vainement en elle Nos espérances. Si cent fois elle a manifesté son assistance dans les époques critiques du monde chrétien, pourquoi douter qu’elle ne renouvelle les exemples de sa puissance et de sa faveur, si d’humbles et constantes prières lui sont partout adressées ? Bien plus, Nous croyons que son intervention sera d’autant plus merveilleuse qu’elle aura voulu se laisser implorer plus longtemps. » Et pour être plus près de Marie, soulignons un petit détail : nous prions la Vierge Marie de « prier pour nous maintenant ». Et elle prie pour nous ! Maintenant, c’est en ce moment. À chaque instant, tous nous avons besoin de la grâce, c’est-à -dire de l’aide de Dieu. À chaque « maintenant », Notre-Seigneur Jésus- Christ déverse ses grâces sur nous par la Vierge Marie, Médiatrice et Mère de toutes grâces. C’est ce que l’Église a voulu nous rappeler en insérant dans le « Je vous salue Marie » ce mot « maintenant ». Avec ferveur, prions le chapelet ; que Dieu vous bénisse ! Abbé Vincent Lethu U N père et son fils chargeaient un jour des sacs de blé dans un camion. Le fils, coléreux, s’impa- tientait à chaque instant. - « Prie donc Dieu de te donner la patience, lui dit son père ». - « Il y a longtemps que je la lui demande, répondit le jeune homme, mais ça ne sert à rien, Il ne me l’accorde pas. » À ce moment, le père ayant à soulever un sac plus gros et plus lourd, pria son fils de l’aider. Celui-ci obéit et se mit à soulever péniblement le sac. Mais il le laissa tomber par terre, voyant son père contrecarrer tous ses efforts en appuyant de tout son poids sur le sac pour le retenir, au lieu de le soulever. « Mais qu’est-ce que vous faites ? s’écria le fils. À quoi cela sert que vous me demandiez de l’aide, si vous la rendez inutile ? » - « Écoute, répliqua le père, blague mise à part, avoue que la leçon est bonne. Il ne sert à rien de demander et d’obtenir la grâce de Dieu, si par notre paresse ou notre mauvaise volonté nous n’y coopérons pas ou nous y mettons obstacle. » Il en est ainsi pour toutes les actions qui regarde le salut de notre âme. Par nous-mêmes, de nos propres forces, nous ne pouvons pas observer tous les commandements de Dieu et éviter le mal. Nous avons besoin pour le faire d’être aidés et secourus par Dieu. Cette aide, ce secours, c’est la grâce, et la grâce s’obtient par la prière. « Honorez bien l’Enfant-Jésus, et il ne vous manquera rien. » Clermont-Ferrand 63000 Chapelle Notre-Dame de la Merci - 17 avenue d’Italie Issoire 63500 Chapelle Notre-Dame de France - 18 rue de la liberté Plauzat 63730 - 1 rue des écloses - : 04 73 39 11 98 @ : [email protected] - : 09 57 58 12 14 J E vous recommande la sainte simplicité. Regardez devant vous et ne regardez pas à ces dangers que vous voyez de loin. Il vous semble que ce soient des armées ; ce ne sont que des saules ébranchés, et

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Page 1: Honorez bien l’Enfant-Jésus, et il ne vous manquera …...meilleur encore que le leur ! Je verrai, et ils verront, que vous avez été, après Dieu, l’inspirateur de tout ce que

C HERS fidèles,

Octobre : Léon XIII consacrait ce mois à la

Vierge Marie sous le titre de Notre-Dame du

Rosaire : « Nous exhortons vivement les fidèles à

accomplir les exercices de ce mois avec le plus

de religion, de piété et d’assiduité

possible. Nous savons qu’un refuge

est prêt dans la bonté maternelle de

la Vierge, et Nous avons la

certitude de ne point placer

vainement en elle Nos

espérances. Si cent fois elle a

manifesté son assistance dans les

époques critiques du monde chrétien,

pourquoi douter qu’elle ne renouvelle

les exemples de sa puissance et de sa

faveur, si d’humbles et constantes prières lui

sont partout adressées ? Bien plus, Nous croyons

que son intervention sera d’autant plus

merveilleuse qu’elle aura voulu se laisser implorer

plus longtemps. »

Et pour être plus près de Marie, soulignons un

petit détail : nous prions la Vierge Marie de « prier

pour nous maintenant ». Et elle prie pour nous !

Maintenant, c’est en ce moment. À chaque

instant, tous nous avons besoin de la grâce, c’est-à

-dire de l’aide de Dieu.

À chaque « maintenant », Notre-Seigneur Jésus-

Christ déverse ses grâces sur nous par la Vierge

Marie, Médiatrice et Mère de toutes grâces. C’est ce

que l’Église a voulu nous rappeler en insérant dans

le « Je vous salue Marie » ce mot « maintenant ».

Avec ferveur, prions le chapelet ; que Dieu vous

bénisse !Abbé Vincent Lethu

U N père et son fils chargeaient un jour des sacs de blé dans un camion. Le fils, coléreux, s’impa-

tientait à chaque instant.

- « Prie donc Dieu de te donner la patience, lui dit son père ».

- « Il y a longtemps que je la lui demande, répondit le jeune homme, mais ça ne sert à rien, Il ne me l’accorde pas. »

À ce moment, le père ayant à soulever un sac plus gros et plus lourd, pria son fils

de l’aider. Celui-ci obéit et se mit à soulever péniblement le sac. Mais il le

laissa tomber par terre, voyant son père contrecarrer tous ses efforts en appuyant de tout son poids sur le sac pour le retenir, au lieu de le soulever.

« Mais qu’est-ce que vous faites ? s’écria le fils. À quoi cela sert que vous me demandiez de l’aide, si vous la rendez inutile ? »

- « Écoute, répliqua le père, blague mise à part, avoue que la leçon est bonne. Il ne sert à rien de demander et d’obtenir la grâce de Dieu, si par notre paresse ou notre mauvaise volonté nous n’y coopérons pas ou nous y mettons obstacle. »

Il en est ainsi pour toutes les actions qui regarde le salut de notre âme. Par nous-mêmes, de nos propres forces, nous ne pouvons pas observer tous les commandements de Dieu et éviter le mal. Nous avons besoin pour le faire d’être aidés et secourus par Dieu. Cette aide, ce secours, c’est la grâce, et la grâce s’obtient

par la prière.

« Honorez bien l’Enfant-Jésus, et il ne vous manquera rien. »

Clermont-Ferrand 63000

Chapelle Notre-Dame de la Merci - 17 avenue d’Italie

Issoire 63500

Chapelle Notre-Dame de France - 18 rue de la liberté

Plauzat 63730 - 1 rue des écloses - : 04 73 39 11 98

@ : [email protected] - : 09 57 58 12 14

J E vous recommande la sainte simplicité. Regardez devant vous et ne regardez pas à ces dangers que

vous voyez de loin. Il vous semble que ce soient des armées ; ce ne sont que des saules ébranchés, et

Page 2: Honorez bien l’Enfant-Jésus, et il ne vous manquera …...meilleur encore que le leur ! Je verrai, et ils verront, que vous avez été, après Dieu, l’inspirateur de tout ce que

À Clermont-Ferrand, le chapelet et les confessions commencent 30 minutes avant toutes les messes. À Issoire, le chapelet (sauf le dimanche) et les confessions commencent 30 minutes avant toutes les messes.

Date et fêtes Plauzat Clermont-Ferrand Issoire

Dimanche 29 Septembre Dédicace de Saint Michel Archange 16ème après la Pentecôte

Messe chantée 10h30 Messe 8h30

Lundi 30- St Jérôme 11h30 Messe

Mardi 1er octobre - de la férie - St Rémi 18h Messe

Mercredi 2 - Les saints Anges Gardiens

18h30 Messe

Catéchisme pour petits et adolescents de 16h à 17h30

Jeudi 3 - Ste Thérèse de l’Enfant Jésus 11h30 Messe

Vendredi 4 - St François d’Assise - 1er du mois 18h30 Messe et Salut

Samedi 5 - de la sainte Vierge - 1er du mois 10h Salut et confessions

11h Messe

Dimanche 6 Solennité de Notre-Dame du Rosaire 17ème après la Pentecôte

Messe chantée 10h30 Messe 8h30

Lundi 7 - N-D du Rosaire - St Marc 1er 11h30 Messe à Plauzat

Mardi 8 - Ste Brigitte - Ss Serge et ses Compagnons 18h00 Messe

Mercredi 9 - St Jean Leonardi - Ss Denis et ses Com.

18h00 Messe

Catéchisme pour 10 - 17 ans 15h30 - 17h30 (en deux groupes) Catéchisme adultes 19h-19h45

Jeudi 10 - St François Borgia 18h30 Messe

Catéchisme pour adultes de 19h15 à 20h

Vendredi 11 - Maternité de la Ste Vierge 18h30 Messe et Salut

Samedi 12 - de la sainte Vierge 11h30 Messe 9h30 à 11h30 Catéchisme pour les 6-14 ans

Dimanche 13 - 18ème après la Pentecôte Messe chantée 10h30 Messe 8h30

Lundi 14 - St Calixte 1er 11h30 Messe

Mardi 15 - Sainte Thérèse d’Avila 18h00 Messe

Mercredi 16 - Sainte Hedwige

18h30 Messe

Catéchisme pour petits et adolescents de 16h à 17h30

Après la messe : Cercle St Austremoine

Jeudi 17 - Ste Marguerite Marie Alacoque 11h30 Messe

Vendredi 18 - St Luc 18h30 Messe et Salut

Samedi 19 - St Pierre d’Alcantara 10h Salut et confessions

11h Messe

Vacances scolaires du samedi 19 octobre au lundi 4 novembre : reprise des catéchismes dès le mercredi 6 novembre à Issoire

Dimanche 20 - 19ème après la Pentecôte Messe chantée 10h30 Messe 8h30

Lundi 21 - de la férie - Ss Hilarion, Ursule et ses Com. 11h30 Messe

Mardi 22 - de la férie 18h30 Messe

Mercredi 23 - Saint Antoine-Marie Claret 18h00 Messe

Jeudi 24 - St Raphaël archange 18h30 Messe

Vendredi 25 - de la férie - Ss Chrysanthe et Darie 18h30 Messe et Salut

Samedi 26 - de la sainte Vierge - St Evariste 11h30 Messe

Dimanche 27 - Fête du Christ-Roi Messe chantée 10h30 Messe 8h30

Page 3: Honorez bien l’Enfant-Jésus, et il ne vous manquera …...meilleur encore que le leur ! Je verrai, et ils verront, que vous avez été, après Dieu, l’inspirateur de tout ce que

À Clermont-Ferrand, le chapelet et les confessions commencent 30 minutes avant toutes les messes. À Issoire, le chapelet (sauf le dimanche) et les confessions commencent 30 minutes avant toutes les messes.

Date et fêtes Plauzat Clermont-Ferrand Issoire

Lundi 28 octobre - St Simon et St Jude 11h30 Messe

Mardi 29 - de la férie 18h Messe

Mercredi 30 - de la férie 18h30 Messe

Jeudi 30 - de la férie 11h30 Messe

Vendredi 1er novembre - 1er du mois Fête de la Toussaint

Messe chantée 10h30 Messe 8h30

Samedi 2 - Commémoraison de tous les fidèles défunts - 1er du mois

7h30 Messe 11h Messe 18h Messe

Dimanche 3 - 21ème après la Pentecôte Messe chantée 10h30 Messe 8h30

cependant que vous regardez là, vous pourriez faire quelque mauvais pas. Ayons un ferme et général propos de vouloir servir Dieu de tout notre cœur et toute notre vie ; au bout de là, n’ayons soin du lendemain. Pensons seulement à bien faire aujourd’hui, et quand le jour de demain sera arrivé, il s’appellera aussi aujourd’hui, et alors nous y penserons. Il faut encore en cet endroit avoir une grande confiance et résignation en la providence de Dieu. Il faut faire provision de manne pour chaque jour, et pas plus (cf. Ex 16, 16-21) ; et ne doutons point, Dieu en fera pleuvoir d’autre, demain, et après demain, et tous les jours de notre

pèlerinage. (Lettre CXC du 22 juillet 1603)

P RIÈRE à l’Ange Gardien

Ange du ciel, attaché à ma garde depuis le commencement de ma vie, et qui continuerez votre assistance jusqu’à mon dernier soupir ;

Compagnon fidèle, plus attentif à mes besoins que ne pourrait l’être la plus anxieuse des mères ;

Ami de toutes les heures, qui veillez sur moi nuit et jour ;

Pur Esprit, qui parlez intérieurement à mon âme et suscitez en moi les bons sentiments, permettez que mon cœur se tourne vers vous et vous offre l’expression de sa gratitude !

A moins d’un miracle comme il en advint à Tobie, mes yeux, mortels n’auront jamais la joie de vous contempler, Bienfaiteur in-connu, que j’ai si souvent attristé par mes fautes.

Mais quand j’aurai dépouillé ce corps périssable et que j’entrerai dans les régions éternelles, vous apparaîtrez tout à coup à mes regards dans votre beauté souve-raine, Ange miséricordieux dont j’ignore le nom !

... En même temps que votre visage, j’apercevrai, à tous les pas du chemin de ma vie, la série innombrable des efforts que vous aurez faits pour m’éclairer et pour m’aider dans la voie du salut.... Qui donc ici-bas m’aura suivi avec une sollicitude si pure, si fidèle et si sainte ?

Parents, époux, enfants, frères selon le

sang, frères selon le cœur, tous ceux qui m’ont aimé ou qui m’aiment s’uniront à moi pour vous bénir, et pour proclamer que votre amour envers moi a été meilleur encore que le leur !

Je verrai, et ils verront, que vous avez été, après Dieu, l’inspirateur de tout ce que j’ai pu faire de bien, mon soutien dans mes peines, ma consolation et mon courage dans toutes les douleurs de mes jours mortels...

Ange du Seigneur ! qui avez voulu vous associer à ma destinée, compagnon invisible de mon pèlerinage terrestre ! vous serez également aussi le visible ami et l’inséparable compagnon de mon éternité bien-heureuse, si je l’obtiens par la miséricorde du

Seigneur, et nous goûterons ensemble la félicité grandissante de posséder Jésus-

Christ. Ange béni ! redoublez les secours que, sans cesser un instant, vous prêtez à ma misère. Puisque c’est par vous, Messager divin, que Dieu m’envoie ses grâces, versez-en dans mon âme une mesure pressée et sura-bondante ! Puisque c’est encore vous

qui présentez nos vœux au Père tout-puissant, apportez mes prières jusqu’ à son trône, afin que, avec vous et par vous, ces prières montent au sommet des cieux, afin que Dieu les accueille et que je devienne bon

comme vous, Ange inconnu qui m’entendez et que je ne vois pas. Ainsi

soit-il.

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Voyage en autocar par autoroute.

INSCRIPTIONS ET RENSEIGNEMENTS

auprès de M. Michel Gérard : 04.77.51.41.59 ou 06.86.10.25.79

Vous pouvez parrainer

un pèlerin ! Veuillez vous adresser à vos

prêtres !

U N de ses paroissiens lui demandait un jour d’un ton malicieux : - « Pourquoi donc vous entend-t-on à

peine quand vous priez, tandis que vous prenez une si grosse voix quand vous prêchez ? - « C’est que, répondit-il, lorsque je prêche, j’ai souvent à faire à des sourds ou à des gens qui dorment ; mais quand

je prie, j’ai à faire au Bon Dieu, qui, lui, n’est pas sourd. »

V OUS avez entendu parlé de Dieu ? » demandait-on à une jeune fille.

- « Oh oui ! répondit-elle ; mais je crois qu’il a encore plus

entendu parler de moi : je l’ai tant prié !

D ES religieux en voyage s’étaient arrêtés en route pour faire à genoux leur méditation d’une demi-heure. Un

ouvrier présent se mit aussi à genoux. - « À quoi pensiez-vous pendant tout ce temps là ? », lui dit un Père. - « Je disais à Dieu, répondit-il : « Seigneur, je suis un igno-rant, mais je vous dis toutes les belles choses que ces reli-

gieux vous disent » ».

L ’ÉVANGILE nous dit qu’un jour une humble vierge de Juda s’en était allée d’un pas hâté et rapide, vers

une modeste cité située dans les montagnes de la Judée. Et là cette jeune fille, que rien jusqu’alors n’avait signalée à l’attention publique, sentit son esprit tressaillir dans le Seigneur ; et, par la prédiction humainement la plus in-vraisemblable, elle annonça qu’à partir de ce jour toutes les générations l’appelleraient bienheureuse.

Fut-il donné alors à Marie de voir se dérouler sous ses yeux tous les détails du merveilleux accomplissement de cette prophétie sur les divers points du globe et jusqu’à la fin des âges ? Je l’ignore...

En vérité, il fait bon d’être ici, et l’on voudrait y pouvoir fixer sa tente avec celle de tous les siens ! On y respire un air, on y goûte un bien-être, un calme, une suavité qui est un avant-goût du ciel et quand on a commencé de gravir cette montagne, on se croit, je ne dirai pas à moitié chemin, mais aux trois quarts de la route du Paradis.

Quelque chose de la transfiguration du visage de la pure et naïve fille de Soubirous semble s’y refléter sur tous les fronts. Les préoccupations vulgaires de la vie terrestre n’y comptent pour rien. Et comme là-haut , où il y aura de grandes foules, les corps spiritualisés ne se causeront point de gêne et d’embarras mutuel ; il semble qu’ici on ne se

touche que par les côtés de l’âme, et que l’entassement de la multitude y apporte seulement, comme dans la Jérusalem céleste, la joie de la participation de tous à la félicité de chacun. (…)

Très-sainte Dame et Reine de la terre et des cieux, vous avez bien montré ici dans votre langage que vous êtes de la famille de Celui qui traite très révérencieusement ses plus humbles créatures : « Faites-moi la grâce de venir pendant quinze jours », disiez-vous à cette pauvre enfant.

N’est-ce donc pas cette même invitation, ô Marie, qui se fait entendre à nous, alors que toutes les puissances de notre âme cherchent à nous retenir dans ces lieux, et que toutes les aspirations de notre cœur nous y rappellent ? Mais nous ne nous appartenons pas à nous-mêmes : mille obstacles peuvent nous enchaîner. A notre tour, ô Mère aimable, ô Mère admirable, nous ne nous éloignerons point sans vous dire : Faites-nous la grâce de nous ramener encore ici plus d’une fois. Et puisque nous sommes aujourd’hui à vos pieds, ah ! du creux de la grotte, des fentes de la pierre, montrez-­nous votre face, et que votre voix sonne à nos oreilles.

Car, dès à présent, autant qu’il nous est permis d’en jouir, votre voix est douce et votre face est belle. Comme fruit de cette journée et de cette solennité, obtenez-nous, à nous et aux nôtres, la grâce des grâces, la grâce d’une vie pure ; aplanissez la route sous nos pas pour faciliter le reste de notre trajet mortel ; jusqu’à ce que, transfigurés déjà et à demi-béatifiés par la vue de votre visage, nous soyons admis à contempler comme vous à découvert la face de votre fils Jésus ; et que, couronnés par ses mains et par les vôtres, après qu’il nous a été donné de prendre part à votre couronnement terrestre, nous partagions avec vous les

joies et les gloires de l’éternelle félicité. Amen.