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C O P T I C A CONSILIO ET IMPENSIS [NSTITUTI RASK-OERSTEDIANI EDITA I HENRI DE VIS: HOMELIES COPTES DE LA VATICANE HAUNIAE GYLIÆNUALSIŒ HOÜI (ANIÆL-NORDISK l'ORLAC, ' 1922

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Page 1: Homélies coptes de la Vaticane - COPTICA - Cherix · 2013. 3. 15. · — Crum, Catalogue Bvitish Muséum, p. 3jj, 110 çoô. (4) V oici quelques uns des principaux ouvrages : Bitd

C O P T I C A

CONSILIO ET IMPENSIS

[NSTITUTI R A S K - O E R S T E D I A N I

E D I T A

I

HENRI DE VIS: •HOMELIES COPTES DE LA VATICANE

HAUNIAE

G Y L IÆ N U A L S IŒ HOÜI (AN IÆ L-N O RD ISK l'ORLAC,

' 1922

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C O P T I C A

CONSILIO ET IMPENSIS

I N S T I T U T I R A S K - O E R S T E D I A N I

E D I T A

I

H A U N IA E

G Y L D E N D A L S K E BO GH AN D EL-N O RD ISK F O R L A G

19 22

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HOMÉLIES COPTES

DE LA VATICANE

T E X T E C O P T E P U B L I É ET T R A D U I T

PAR

HENRI DE VISDR. PH1L. E T THEO L. LE C T. S. SCRIPT.

[ V I I.]

<3

I •

H A U N I A E

G Y L D E N D A L S IΠB O G H A N D EL-N O RD ISK FORLAG

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AVANT-PROPOS.

D a n s la situation actuelle où la vie scientifique del’Europe souffre par la division des esprits et par lesconséquences économiques de la guerre, on saura gré

/à l’Etat Danois, qui a compris son devoir de neutre et de collaborateur dans la société des nations, d ’avoir créé la Fondation-Rask-O ersted avec le but de con­tribuer au progrès de la coopération scientifique inter­nationale. Grâce à une subvention libérale de la part du conseil de la fondation et à la bonne volonté de coptologues de différents pays il a été possible d’in­augurer la publication d’ une série de textes Coptes, la plupart inédits. J ’espère, qu’elle sera bien accueillie par le petit monde s ’intéressant à la langue Copte et aux documents nouveaux de l’antiquité chrétienne.

Bibliothèque Royale de Copenhague.

H. O. Lange.

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A V E R T I S S E M E N T .

Le volume d’homélies que nous présentons nu lecteur, est le

premier d’une série, dans laquelle nous nous proposons de

publier systématiquement, les homélies bohaïriques, restées in­édites de la bibliothèque vaticane.

Dans notre édition, nous avons reproduit le texte original,

aussi fidèlement que possible. Une lettre capitale précédée d’un

double espace laissé en blanc, indique le commencement des

paragraphes, lequel, dans le Aïs. est indiqué par une lettre plus

grande et l ’alinéa. Un simple espace indique le groupe de mots,

que le scribe a réunis ensemble, pour marquer les pauses dans la lecture.

Dans la traduction française, nous avons sacrifié l ’élégance du style, à la fidélité de la version. Nous n’avons eu qu’un

seul but : rendre aussi exactement que possible la pensée de l’ auteur copte.

Nous nous faisons un devoir de présenter nos sincères re-

mercîments à Mr. L a n g e , conservateur de la Bibliothèque Royale de Copenhague, et directeur de «Coptica» , qui nous a fait

l’honneur d’ inaugurer cette nouvelle série de textes coptes, par notre publication.

Mr. C rum a bien voulu relire notre travail, et nous a suggéré

quelques corrections, que nous nous sommes empressé d’accep­

ter. Qu’il en soit remercié ici !

Laeken-Bruxelles, Janvier 1922.

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Table des matières.pages

P a n égyriq u e de Sain t Je a n B aptiste.

In tro d u ctio n ...................................................................................... I — I lTexte et tra d u ctio n ................................................................................................1 2 — 52

Serm on de B en jam in su r les n oces de C an a.

In tro d u ctio n ................................................................. .............................................5 3 — 55

Texte et trad u ctio n ................................................................................................56 — 106

P an égyriq u e des Sain ts Innocents.

In tro d u ctio n ...............................................................................................................107

T exte et trad u ction ............................................................................ 10 8 — 126

Serm on de D ém étrius sur Is. I. 16 , 17 .

In tro d u ctio n ............................................................................................................... 1 2 7 — 128T exte et trad u ction ................................................................................................ 1 2 9 — 197

Serm on de S év é rie n au Sujet de la P én iten ce.

In tro d u ctio n ............................................................................................................... 198 — 199

Texte et trad u ctio n ................................................................................................20 0 — 204

T ab le s.

Liste des citations et allusions bibliques ............................................. 205 — 298

Liste des noms p r o p re s ......................................................................................209— 2 1 1

Liste des mots g r e c s ...........................................................................................2 1 2 — 2 19

Errata c o r r ig e ..........................................................................................................220

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Panégyrique de S* Jean Baptiste.

Les trois saints jeunes gens Ananie, Azarie et Misaël, l ’archange Saint Michel, et Saint Jean Baptiste étaient les saints bibliques les plus honorés dans l ’église copte. Le culte de Saint Jean B ap­tiste était très populaire en Egypte. Plusieurs églises étaient bâ­tie? en son honneur, ( i) Au courant de l ’année plusieurs fêtes rappelaient aux fidèles la vie du Saint et l ’histoire de ses re­liques. (2) Dans les livres liturgiques coptes nous lisons encore plusieurs hymnes qui chantent ses louanges. (3) Sa vie et son martyre ont fourni le thème à bon nombre de panégyriques et d’homélies. (4)

( 1) Abu SaliIt (R. T . A. E v e t t s : T h e Churches and Monasteries o f E g v p t attributed to — : Anecdota oxoniensia. Scinitic Scries. P art VII. i S ç j ) en con­naît au m oins 6. Cf. Index III, ibid. p. 36 4 c— 365a.

(2) D'.après le calendrier d 'A boul-B arakat (A\ ü . C iço S , p. i i 3 — i 33) il y en a cinq :

2° T oth : la décollation;

26° T oth : la conception ;3o° M echir : l'invention du chef ;

2 ° Baini : l ’ invention des os.3o° Baini : nativité.

(3) Cf. entr'autres : J u n k e r , Koptische Pocsie des 10 . Jahrhundevts. Oriens Christianus. Achter Ja h rg a n g , p . S —12 . — Crum , Catalogue Bvitish Muséum, p. 3j j , 110 çoô.

(4) V oici quelques uns des principaux ouvrages :

B i td g e : Coptic a p o a y p h a in the dialect o f L’pper lig y p t . i ç i 3 , p . r i S — /^ 5 ; 33§ — 3j i . Donne un encom ium attribué à Saint Jean Chrysostom e. Dans son introduction le panégyriste mentionne d'autres hom élies sur Saint Jean Bap-

Coptica. I. 1

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Le texte que nous publions appartient au genre de p an égy­rique que l ’on pourrait plutôt qualifier de narration homélitique que de sermon. Nous l ’empruntons au Cod. Vat. Copte n° 62, fol. 12 0 11° — 14 2 11°. Le- Ms. a été décrit dans Mai, Scriptorum Veterum Xova Collectio V, 2 e partie, p . 1 5 7 —15S. Tuki en fit une copie, décrite dans Z o eg a sous le n° L V , p. 10 7 . ( 1) Pour notre édition nous n ’ avons pas cru nécessaire de la collationner avec notre texte.

tiste, prononcées par Athanase, Théophile, C yrille et Innocent par ailleurs incon­

nues (ibid. p. 129 ; 336).

R o b i n s o x : Coptic Apocrvphal Gospels ( Texts and Studies. Vol. IV , )i° 2, 1896), p . 1 6 2 — lô j. publie un fragm ent sa'idique em prunté au British M u­

séum (Or. 3 5 8 1 , B). Un autre fragm ent du m êm e ouvrage est publié par Crum

{Catalogue o f the Coptic M S S . in the British Muséum, p. 12 9 , n° 293). L ’édi­

teur ajoute : In the Paris collection V ol. 12 9 I7, fol. 9 is from the sam e M S. Un

troisième fragm ent du même ouvrage se trouve : Crum , Coptic Monuments_

Musée du Caire, no S3 i $ . — R o b i x s o x et Crum considèrent ces fragm ents

com m e faisant partie d'une hom élie ; S e ym o u r d e R i c c i et W i x s t e d t au con­

traire en font un apocryphe biblique : « Les quarante-neuf vieillards de Scété » :

Notices et E xtra its des Manuscrits de la Bibliothèque Nationale. Tome X X X I X , iç io ) , p. 3 5 1 , note 1 7. — Dans ce m ême ouvrage p. 338— 339 et ^5 1 est m en­

tionnée une iCTO pus n io ifu in u c u ip e '^ t o .^ e , dont on donne une courte cita­

tion bohairique.Dans le catalogue du Couvent d’Am ba Hélias publié par U. B o u r i a x t ,

Recueil de T ravau x relatifs à la Philologie et à /’ Archéologie Egyptiennes et Assyriennes X I , iS S ç , p . i 3$ , sont cités trois livres relatifs à St Jean Baptiste :

OTDcGiCDAve îÿ A o co c iT t c cviifv ïüjocv.ivhhc i iû ^ i iT iC T iic : un volum e

de discours d’Am ba Johannes le Baptiste. 11 n 'y a pas de doute que ce ne soient des discours relatifs à S 1 Jean Baptiste, et non des discours prononcés

par lui.

h o t w ïïo eûo'X ïTiviveec uoo&.iiiy u c îifiiN U TiC Tiic. L a découverte

des ossem ents d’Am ba Johannes le Baptiste.

T .vv i\pT vp " n<\»u\ iw o M in n t iifn \n T iC T iic M artyre d’Am ba Johannes

le Baptiste.

Cku.m, Coptic Monuments : Musée du Caire, p. 2-f, n° Soyç « contents : the Story o f Christs Baptism by John in the form o f a dialogue between them.

(British Muséum, Or. 5706, a liturgical w ork , has this text. — Cfr. also E r m a n ,

Koptische Volkslitteratur. Abhandl. der Preufi. Akad. iS ç j ) . »(1) Z o k g a qui ne sem ble pas avoir vu l’original sur lequel a été faite la co­

pie de T u k i y dit qu’ elle provient « forte ex volum . Vatic. L X » . 11 faut évidem ­

ment lire L X II. »

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Le commencement et le nom de l’auteur manquent. Le re­lieur ayant coupé les bords des feuillets, les chiffres originaux de la pagination copte ne sont conservés qu’en de rares en­droits. Comme 126 V° est paginé 16, le feuillet 120 R ° devrait être paginé 3 . 11 ne manque donc que les pages 1 et 2 ou le feuillet du frontispice. Nous arrivons à la même conclusion par l ’examen des cahiers. Chaque cahier comprend 16 pages, et comme le premier n'en contient que 14, il y manque 1 feuillet.

Le Ms. ne donne aucun signe de ponctuation. Le texte est seulement divisé en certains groupes de paroles séparés par des interstices laissés en blanc, et en périodes dont les premières lettres sont écrites en capitales dans la marge. Cette division en périodes correspond d’ordinaire à la ponctuation selon le sens, mais parfois elle n’a qu’un simple but calligraphique. Le commencement et la fin des discours sont indiqués par un astérisque (*) qui semble être ajouté par un lecteur postérieur. Les phrases qui doivent être lues au ton interrogatif, sont mar­quées en marge par un signe qui semble être un c.

Comme l ’auteur nous l ’apprend f ° 125 R° l ’encomium fut prononcé au jour de la fête du Saint. Puisque le panégyrique a pour but principal la narration du m artj're de S c Jean, il est presque certain que « la fête » doit s’entendre ici la fête de la décollation, le 2e de Toth.

*

Notre publication ne donne pas un texte entièrement nou­veau. Une bonne partie de notre panégyrique a été conservée en sa'idique parmi les papyrus de Turin, et publiée par Rossi :1 Papiri Copti del Mitseo egizio di Turino. I 0/. I, fuse. 3 [Mc- morie délia lieale Accademia dclle Scietize di Turino. Série II, 7 'onio A A A 1 7 /), p. 53 — 65. Traduction p. 1 0 1 — io j . Le texte de Turin est très fragmentaire. Le premier feuillet conservé est numéroté i^. 11 manque donc les 16 premiers feuillets.

Les feuillets conservés à Turin ne commencent qu’au milieu du feuillet i 3o R ° de notre texte, et les g premiers feuillets du papyrus ('"ï— »’•£■) ont tant souffert que Rossi n'en a pas même

1*

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tenté la traduction. Le codex du Vatican donne ainsi 10 grands feuillets in-40 de texte nouveau, et 5 feuillets de texte complet, lù où le papyrus de Turin est très fragmentaire. Le reste du panégyrique est assez bien conservé en Sa'idique, sauf la fin qui manque.

Un examen, même rapide, des deux MSS. nous revèle tout de suite les caractères des deux textes. Et d’abord l ’un n’est pas une traduction de l’autre, dans le sens strict du mot. Nous nous trouvons plutôt devant deux rédactions différentes d’un même sujet.

Les deux rédacteurs conservent leur style et leurs tendances propres. Le bohairique est verbeux et prolixe; le sa'idique est plus concis. Le rédacteur sa'idique est assez réaliste, parfois même un peu cru dans sa description (comparez p. e. la description du festin et des danseuses. Turin, feuillet k ïï , R o s s i , p. 5 8 ) ; la pre­mière partie du discours d’ Elisabeth à son fils (feuillet 'XiL, Rossi, p. 61). Le bohairique au contraire élimine soigneusement tout ce qui pourrait choquer les pieuses oreilles de ses auditeurs. Pour le reste plusieurs détails, même plusieurs épisodes d une étendue assez longue, se trouvent dans l ’un que l ’on ne trouve pas dans l’autre. Avec cela, en maints endroits la phraséologie est iden­tique, conservant avec la construction grammaticale, les mêmes mots avec l ’orthographe propre à chacun des deux dialectes. Ce procédé n’est d’ailleurs pas sans exemple dans la littérature copte. Qu’on compare p. e. le texte grec des homélies de S 1 Jean Chrysostome et les soi-disantes traductions conservées au Vati­can ! Des pages entières n’ont presque plus rien de commun avec l ’original.

Le texte sa'idique est sans aucun doute antérieur au bohai­rique. C ’est l ’origine commune à un grand nombre de textes bohairiques. Les amplifications exagérées, la verbosité du bohai­rique, comparées à la concision relative du sa'idique ne plaident pas en faveur de l ’originalité de notre texte.

On ne pourrait non plus songer à un original grec commun aux deux textes. La méthode et l ’esprit de notre panégyrique sont aussi peu grecs que possible. Il est entièrement moulé sur

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le type des panégyriques coptes en l’honneur des Saints : une petite introduction avec quelques considérations sur la gloire dû Saint; l ’exposition très détaillée de la vie du Saint ou du fait commémoré, enjolivée de force miracles et d’ interventions sur­naturelles ; enfin comme conclusion une courte exhortation à prier le Saint et à verser une aumône en son honneur, avec l ’assurance d’être exaucé et récompensé par le Saint Patron. Le texte sa'idique doit donc être considéré comme le texte origi­nal. Le bohairique n’en est qu’un remaniement.

Malheureusement ni le Ms. de Turin, ni celui du Vatican ne nous donnent le nom de l ’auteur du panégyrique. Un pané­gyrique publié par BUDGE : Coptic A pocrjpha, p. 336 parle d’A- thanase, Théophile, Cyrille et Innocent comme ayant composé des homélies en l ’honneur de S 1 Jean Baptiste. On ne saurait guère attribuer notre sermon à un de ces auteurs, ce mode de prêcher n ’étant pas du tout de leur genre.

•%. **

Rossi, dans son édition, ne semble pas avoir remarqué que le texte qu’il publie contient en réalité deux panégyriques sur le même saint, mais d’auteurs différents. Le premier est la ré­daction sa'idique de notre texte et est contenu dans les feuil­lets 15 à .«.vu ; le second donne les fragments d’une homélie at­tribuée à Proclos de Cizique sur la translation de la tête de S 1 Jean Baptiste (feuillets ÂCê à «ET). Rossi réunit ces deux frag­ments sous un même titre : « Encomio di San Giovanni Bat- tista » (p. 10 1 ) et en donne le texte et la traduction les uns à la suite des autres, sans même laisser soupçonner qu’ ils pourraient appartenir à deux auteurs différents. La distinction des deux pa­négyriques n'était pas cependant bien difficile à constater. Mis à part les différences de style très frappantes, et le manque de connexion entre les deux séries de fragments, un examen même superficiel des feuillets de papyrus aurait pu lui apprendre qu’il se trouvait devant deux panégyriques différents. En note p. 10 1 , nous lisons ce qui suit : « Nei frammenti di papiro délia nostra collezione havvene uno che si potrebbe tenere corne il principio

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di quest encomio, se il numéro di pagine 44 (*^-) portato dal frammento non fosse in contradizione con quelle del nostro testo, poichè essi dice : Discorso pronunziato dal beato Proclo, vescovo di Cizico, il giorno in cui fu presa la testa di S. Gio­vanni . . . etc. » Ce feuillet numéroté est tout simplement le feuillet qui précède Âvë, et donne le titre et le commencement du discours de Proclos qui se poursuit jusqu’au feuillet n£". Comme le premier discours va jusqu’au feuillet et que lesecond commence au feuillet il ne manque au Ms. de T u ­rin que le feuillet SC? et non pas deux feuillets, comme R O S S I

le dit p. 65. Ce seul feuillet pourrait peut-être sembler in­suffisant pour contenir en sa'idique tout le texte qui reste en­core en bohairique après que le texte sa'idique a été tronqué. Mais il suffit de se rappeler que le bohairique n’est pas une traduction littérale du sa'idique, mais une simple adaptation qui retranche ou ajoute des détails au gré du rédacteur.

R O S S I ne semble pas non plus avoir soupçonné l ’existence de la rédaction bohairique du premier panégyrique. Il est vrai qu’au 5e fascicule du même volume ( = Memorie Acad. Tor., tome X X X V III , iSSy), p . 76, dans une note au sujet de la pa­role kAo qui se lit dans le texte sa'idique de Turin, il cite un exemple fourni à lui par Mgr. B S C IA I , « tolto da un codice va- ticano e (che) corresponde perfettamente al nostro testo » (c’est- à-dire le texte sa'idique de Turin). Suit la citation empruntée textuellement à notre rédaction. Mais les constations de Rossi ne vont pas plus loin.

* *

La publication de notre texte a son importance, parce qu’il nous permet de résoudre un des problèmes littéraires qui pen­dant quelque temps a intéressé beaucoup les coptisants. Parmi les 16 fragments sa'idiques publiés dans la P. O. II, p. i 3 i à 184, que M. R é v i l lo u t range sous le titre de « Évangile des X I I Apôtres », il en est un (le I er, ibid. p. i 3 i ) qui ressemble étrangement à un épisode qui est raconté dans notre panégy­rique f ° 125 V °— 126 V°. Il s’agit de 1 épisode où il est raconté

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qu’Hérode accusa son frère Philippe auprès de l’empereur T i ­bère d’avoir voulu se rendre indépendant de l’empire romain. L ’empereur courroucé, donne à Hérode le pouvoir de confisquer tout l ’avoir de Philippe et même de s’emparer de sa personne. Cet épisode qui dans la publication de R é v il l o u t n’est con­servé que fragmentairement, est considéré par son éditeur comme le commencement de son « V e Evangile » ou « l’Évangile des X ll Apôtres ». Nous faisons grâce au lecteur de toutes les sub­tilités de restitution et d’interprétation du fragment, de l ’énu- mération des liens et des dépendances que M. R é v i l l o u t a cru trouver entre ce fragment et les 15 autres qu’il publie, pour pou­voir justifier son insertion dans son fameux « Evangile des XII ». On pourra les lire dans la R . B . 1904, p. 1 7 7 — 178. La publi­cation de M. R é v i l l o u t ne suscita pas peu de critiques. L ’édi­fice si laborieusement construit par M. R é v i l l o u t fut démoli de fond en comble, et les matériaux dispersés un peu partout. Tel fragment dut servir à la reconstruction de l ’Évangile de B a r t h é l é m y , tel autre fut transporté dans une apocalypse ou évangile apocryphe, un troisième enfin fut relegué tout simple­ment dans quelque narration homélitique de quelque épisode évangélique. Le i cr fragment qui seul nous intéresse ici, a aussi son histoire. Après avoir servi de prologue 011 d’ intro­duction à l ’Évangile des XII, dans l ’édition de R é v i l l o u t , il fut catalogué par M. A. B a u m s t a r k ( i) dans «un groupe in­séparablement lié » avec certains autres fragments de la même publication que l’auteur énumère. Mais prudemment ce groupe n’a pas été précisé ni identifié davantage. P. L a d e u z e (2) et

( 1) « Nous constaterons que les fragm ents X ll A 1, 2. et 4 ( = Evangile des X I I Apôtres, fragm ents numérotés par R é v i l l o u t i , 2, form ent un groupe nséparablem ent lié où le dessein de faire Jésus roi, attribué ici à l'autorité ro ­

m aine, form e le noyau du récit. » B a u m s t a r k , Les Apocryphes coptes. Revue Biblique, 190S, p . 25^ .

(2) P. L a d e u z e : Apocryphes évangéliques coptes. Revue d 'H isto ire ecclé­siastique, 1906, p . 2J.J, 2 5 / — 2$ç. « N o u s pensons donc que les fragm ents 5. l 3 , 14 et 16 de M. R é v i l l o u t apparliennent au même d o c u m e n t que les frag­

m ents 1 , 2, 4 et 1 5 , c’ est-à-dirc à l’Evangile du Pseudo-Gam alicl, non pas à

l ’Evangile des douze Apôtres » (p. 259).

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F. Ha a s e ( i ), au contraire, en font un chapitre d’introduction à l'évangile du Pseudo-Gamaliel. Et il semble que cette der­nière place lui fût définitivement acquise.

Vu le bruit qu’a fait la publication de M. R é v i l l o u t , et les nombreuses discussions qu'elle a soulevées, il ne sera pas tout- à-fait inutile d’examiner d’un peu plus près le fragment en question, et de le comparer avec notre texte bohairique. Nous donnons donc en regard les deux textes : le bohairique tel que nous le donne notre Ms. et le sa'idique d’après la publication de R é v i l l o u t . Les points mis entre parenthèses [. . .] indiquent les lacunes dans le Ms. du texte sa'idique ; les espaces laissés simplement en blanc signifient que dans le texte sa'idique con­servé, il n’v a pas de correspondant au texte bohairique

Cop. Vatic. 62.f. 12 5 r° — 12 6 v°.

. m êv ce fsu c ^ e 001-4

npüiîVHC m n ^ p e u v o -

.VVOC U TETpe-

Aoinon a. ncATMie^c u je eS O T ii epo'4

h^ oo. ne-vv.vvoc^- eS O T ii

A n n io c n e - jc o n

TOT£ Ute^CeÈHC iipco-

e^Tûïjrj ev' uje n ^ '4 ujcv T iû e p to c

Révillout,P. O. II. 131 — 132.

oüiüi'4 o tiTeTpev.-

'.\oinoii a nc«Nc e».n<\e êcok e ç O T ii e p o '4

Cv' TCOOTn CV-jÊüiHu jev u p p o T ï Ê e p j o c

( 1 ) « X II A 1 berichtet, wie der gottlose Herodes zum K aiser T iberius ging

und dcn Philippus verklagte. T iberius gibt dem Herodes den Auftrag, dem Phi-

l i p p u s sein Land, sein ganzes Hab und Gut wegzunehm en. Ich halte dieses F rag ­ment für das einleitende Kapitel im Evangelium des Gam aliel. » Dr. F é l i x H a a s e ,

Litcraturkritische Untersuchungen zitr orientalisch-apokryphen Evangelienlitera- tur. Leipzig i ç i 3,‘ p . i j . «M it ziem licher Sicherheit w ird man zum Evangelium des Gam aliel die Fragm ente XII A 1. 2, 4. 10 , n , 12 und 15 rechnen kônnen. »

lbid. p. 17 .

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Il suffit d’un coup d’œil sur les deux textes pour se con­vaincre que les faits racontés, l ’agencement de la narration sont identiques dans les deux narrations. Identique encore est presque toujours la construction grammaticale, et les mêmes mots se ré­pètent très souvent dans les deux textes avec l’orthographe propre à chacun des deux dialectes.

Les quelques différences de détail ne sont que des différences rédactionnelles. Il reste donc établi que le fragment sa'idique de R é v i l l o u t n’appartient ni à l’Evangile des XII Apôtres ni à quelque autre groupe d’apocryphes coptes, mais qu’il fait tout simplement partie d'un panégyrique sur S 1 Jean Baptiste dont malheureusement nous ignorons l ’auteur et la date de com­position.

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Yatic. LX II

f. 1 20 r°

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Panégyrique de S1 Jean Baptiste.

I h c o t c n u jn p i h iu n th ( 1) «v^Tps ou n o t\m u \y -\- Âv.vvhiiu o t o o

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( 1 ) Ms. n \ y n p j nfvTU.

. . . Jésus fils de Naue fit aussi de grands signes et arrêta le so­

leil au milieu du ciel jusqu’à ce qu’il eût vaincu ses ennemis, ( i)

De même aussi Samuel le prophète, et Elie, et Elisée, et Isaïe, et Jérémie, et Ezéchiel. N ’est-ce pas ce même esprit qui parla

en eux tous ? N ’est-ce pas leur même Dieu qu’ils servirent en­

semble i Est-ce que Jean est plus élevé que tous ceux-là, dis-tu?

Ecoute, que je te renseigne, ô toi qui contredis mes paroles !Quel prophète prophétisa depuis le sein de sa mère, comme

Jean ? Lorsqu’en effet la Vierge Sainte Marie, la Mère de notre Seigneur Jésus-Christ, salua Elisabeth, la mère de Jean, l ’Esprit

Saint descendit sur Jean, depuis qu’il fut dans le sein de sa

( i ) Cf. Jos. io , 12 — 15 .

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1 0 e T C o n l l i r u \ T ( 1 ) r e v p c t i\ .w cvp icv e p e v c n e v ^ e c ^ e n e A . \ e « \ É e T

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( i) 11 faut manifestement lire AUim evT, com m e il l’écrit plus loin, p. 15 , 1 . 1 .

mère ; à l ’ instant il s'écria par la bouche de sa * mère, disant :

Qui suis-je pour que la mère de mon Seigneur vienne à moi ? ( i )

étant accomplie la parole du Seigneur qu’ il a dite par le pro­

phète : Avant que je ne t ’eusse form é dans le sein, j e t'ai con­sacré mon prophète. (2)

Le Christ donc sanctifia Jean depuis qu’il fut dans le sein, avant qu’il ne fût né, pourqu’il Lui fût précurseur et baptiste.

Qui en effet dans le palais du roi est honoré par le roi comme

son parent ? Mais tu diras : « il n’y a personne qui est honoré

et élevé comme lui. » Le parent du Christ en effet est Jean, et son ami tout à la fois.

Quand en effet Marie salua Elisabeth, ainsi aussi le Christ salua Jean quand ils étaient encore dans le sein de leurs mères.(3)

Qui jamais en effet parmi les prophètes devint le parent de

Dieu, comme Jean? A cause de cela en effet il dit de sa bouche

( 1) L u c . 1 , 4 3 . — (2) Cf. ls. 1 , 5 . — (3) Un délai! sem blable se trouve dans

Crum , Théologie al Texts (Auccdota Oxoitiensia. Seniitic Sériés. Part X II) . p. 2<j— 3o = R o ss i, Papiri Copti, l al. II, /, p. 7 —S.

’. 12 0 v°

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f. 12 1 r ° p le in e d e t o u t e v é r i t é : * I l ne s'est pas levé parm i la progé­niture des femmes un prophète plus grand que Jean Baptiste, ( i) M o i a u s s i , je c r o i s a in s i .

R e g a r d e C e l u i q u e le s A n g e s e t le s A r c h a n g e s , le s C h é r u b in s ,

e t le s S é r a p h i n s n e p e u v e n t p a s r e g a r d e r , à c a u s e d e la g l o i r e

d e s a d i v i n i t é , q u i e s t d e v e n u le c o m p a g n o n d ’ u n h o m m e !

V o i s C e lu i q u i r e g a r d e s u r la f a c e d e la t e r r e e n la f a i s a n t t r e m ­

b l e r ju s q u e d a n s s e s f o n d e m e n t s , q u i d e v i e n t le c o m p a g n o n d u

f i ls d e Z a c h a r i e le p r ê t r e ! V o i s C e l u i q u i e s t u n a v e c le P è r e

a v a n t t o u s le s ê t r e s , le V e r b e v i v a n t , d o n t le f i l s d ’ É l i s a b e t h

p r e n d la t ê t e , e n L e b a p t i s a n t c o m m e t o u s le s h o m m e s ! V o i s

C e l u i q u e le s h a b i t a n t s d u c ie l e t le s h a b i t a n t s d e la t e r r e

a d o r e n t , q u i a b a i s s e s a t ê t e e t s o n c o u d e v a n t J e a n ! V o i s l ’ a r ­

g i le q u i p r e n d le p o t i e r ! V o i s l ’ h o m m e q u i p r e n d D ie u e t le

S e i g n e u r d e t o u t e la c r é a t io n ! E n v é r i t é i l n e s ’ e s t p a s le v é

f. 1 2 1 v ° q u e l q u ’ u n * p a r m i la p r o g é n i t u r e d e s f e m m e s , q u i f û t s e m b l a ­

b le à t o i , ô m o n S e i g n e u r J e a n e t p r é c u r s e u r d e m o n D ie u , ô

h o m m e v é r i t a b l e m e n t s a in t !

( i ) Luc. j , 28.

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n p O T p O M O C ü t c u m i o t ^ w u i p o i . M . 1 c o o t a é , \ 1 i i o w c M u m i ^ t

c t c v u i u x t c u c k c T c o t o o u c i u i o t - c * \ o c é i ô a i m o * \ i i . m i  C ' ^ p u ^

î i O T p a i A v i ï ï p c q e p u o Ê i c o û c - ^ o i r o i i o a v i â t T i \ f \ ^ o i ’. e c f i o À £ev 1 1 1 -

CCOllT T \ \p i - \ C T i \ r \«U\ .M.UV\ Æ c i l ^ O T I I O T M ’. ^ O O CU C'\C.M.OT C Ô ll .X -

5 U C ^ CI12S CO.M.AIOC !X_C ÎCCSLC i\ lU \ Ô " ë O T O O l U M I O T ^ o c f i i o q

m u A v n M p i i ' ^ ’ ( 1) M i o i i e c . v v m y ; \ u n i c o p i ^ x o u  ï u i v c i i o * j c o p u i

c o c . c n i i T G f \ c v i ^ R o i \ i i \ ^ " i i i v u i e 11111 o t i i i i t c v 0 1 u | g i i u 0 t * \ i h u i c o u o c

T i i p o T Â ï n c f i p i M i e « O T i \ û u c a v T e ^ A v c ^ v A i u i . J e u a w \ i u 1 Ê e .11 èv A .A t \

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•\-iyopni ïïciiTO^Vii 3 cu u - î c i i i o p o T ^ ^ o  ï u ^ c (2) CvA.A.i\ ÂpuO T

'■JUCvOC-OC lllll OU 2SLC CCVÛe OT (3) ÂÏ’lIC<,\5 'l<d.M.C ÏÏTOTr\ * ll^^O N piiX C f. 122 r°

•MU OTUÏWNTO^OpOC M l lie OTOO Gr\OTi\Ê UCAI TC'JCOIAU ÜS.’X’Xes. Q

(1) Ms. lu iM p ii^-. — (2) Ms. ü u x c . — (3) Dans le Ms. o t est omis.

Lorsque tu vis ton Seigneur et ton Dieu s’humiliant devant toi comme un homme pécheur, à cause de l'économie qu'il

avait accomplie au sujet de toute la création qu’il avait créée, alors tu fus plein d’émulation pour sa bonne façon d’agir (3 ), en disant :

« Si mon Seigneur et mon Dieu s’est humilié devant moi « ainsi, à moi aussi il convient de verser mon sang pour son

« service. J ’irai donc, j’annoncerai à tous les peuples son saint « nom et sa vérité, partout. »

Mais peut-être quelqu'un me dira : « Pourquoi le Christ ne « fut-il pas baptisé par un prêtre ou par un lévite?» Moi, de mon

côté, je lui dirai que le premier précepte fut détruit à la nais­sance du Christ.

Mais peut-être il me dira encore : « Pourquoi ne fut-il pas

«baptisé p a r * Zacharie ? N ’était-il pas pneumatophore et saint 1. i : : r° « avec sa femme. » — Mais Jésus n'était pas dans la Judée en ce

( 1 ) Pent-êlre c a i o t doit être pris ici dans le sens de fVruz/vi(u<r/s' u n r r ^ o - ; .

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ccvÛc t c<\p e p o o ^ e«£>e ^ \ t ê i îm p a ïa ^ n c 2s.e ïîu e q S c o T e fi ïïicoev.n-

( 1 ) S e n est en surcharge.

temps de Zacharie, mais sa mère l ’avait pris et s’était enfuie

avec lui en Egypte.L ’impie Hérode avait cherché le Christ, voulant Le tuer ; ne

Le trouvant pas, il chercha Jean auprès de Zacharie son père, et comme il ne trouvait celui-ci non plus, il envoya, et tua

Zacharie son père, à cause de lui, sur les degrés de l’autel. (1)

Elisabeth en effet était saisie de crainte, à cause de la furie

d’ Hérode, qu’il ne tuât Jean, et l ’ avait pris et s’en était allée

au désert avec lui. (2) Quand Elisabeth mourut, son fils Jean

( 1 ) Le m assacre de Zacharie, père de Jean , sur les degrés de l'autel fait partie

d 'opinions courantes très en faveur dans l'église copte, et dépend évidem ment de

l'identification du Zacharie dont il est parlé Matth. 23 , 35 . Luc. 1 1 , 5 1 . L 'ind ifica-

tion de ce Zacharie avec Zacharie père de Jean , a été m ise en vogue par le

Protoévangile, et plusieurs ouvrages coptes nous en ont conservé l'écho. Cf.

p. e. R g b i n s o x , Coptic Apocryphal Gospels (T ex ts and Studies. IV , 2), p . 1 1 et i ç i , note 75 . Une lettre de Sévère d 'Antioche à la diaconesse Anastasie,

conservée en bohairique, fut com posée expressém ent pour défendre cette identi­fication (M. C h a î n e , Oriens Christianus. Neue Scrie. II I . B a n d , 1 . Heft, i p i 3, p. 3 2 —5 5 . Cette tradition se retrouve encore dans le Synaxaire copte-arabe,

W ü s t e n f e l d I, p. 16 ; P. O. 1, p. 2 4 6 — 247. — Pour les Pères de l ’Eglise qui ont défendu cette opinion cfr. M. C h a î n e , 1. c., p. 33 — 36 . Cependant un frag­

ment sa 'idique de la collection de Lord C raw ford publié en traduction anglaise par R g b i n s o x (Coptic Apocryphal Gospels : 7 ’exts and Studies. Vol. IV , n° 2, p. 23^ — 236) décrivant la m ort de Zacharie, ne dit pas qu'elle eut lieu sur les

degrés de l ’autel, m ais sim plem ent « pendant qu 'il était en prière : eq u jo o H

oav neujA .uA . a v i i u o t t g ».

(2) L a fuite d’Elisabeth et de Jean au désert se trouve mentionnée avec les mêmes détails dans le Ms. de Lord C raw ford cité dans la note précédente.

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u n e «NCoA-q e v c o to A . c n u j « \ q e i \ c . s v * . q G t c v c m o t uoclc c A-i c ^ ê c t

c ^ q o o A v c c n o c e i W M i n u e u e c i y n p i 3 e u i i u j j v q c O t o o i w \ q i y o n i u

0 1 i i v y ; \ q e  v n e q n ; \ Y e o A i î ïp a > A v i i ï.V n p o M m iys> u i c o o o t c t * . i i t r c

o t cv o c cv o jv i n e v q e « p c q 7 ë a c x i v u n o p ^ e v u i i c Ï Ï T c q ^ t o A v c i i o t c o m c

5 Â V M C T i M lO l^ Â v lU t \ . i \O C ^ C l l H a M l l O p c q î O^C U 2 t C " '_Y C * COC ClV l l l l O p - f. 1 2 2 V

2 ^ i \ n n c & e n A ï ï p o . w . 1 1 1 j c d c l c i i e T « \ C M < \ c q ï ï c ^ e - \ - n e v p o e n o c

c ô o t i n ê A V i \ p j ^ ï t ü < \ i v n n c o c o q u e ^ q ^ i i £ e n \ i ï p o A V i i i h c m

i ïf s . l ào T o t o o i x q R t o A i x . i v T e q i v ^ e i ï i t o i \ n i i u c e ^ p c q ’ ü j . u c i w \ q *A.o i-

n o n n j v i o t o o T n e n u c t a. i o > . \ m i i i c c o o ' m e p t o o T i6 e n n e q o n T c q -

1 0 2 c . ( o a v a v o c 2£_e ç i i m i e i c H iN Ô T o t o o u e s . i v O T ’ c v q u c o ’X ' x m u

 v n e q ^ v o T T j icav. T e q ë v r \ > e c o p c q a ' i t o . w c c ê o A o i t o t e ^ u o u ç u o

’\ -i i m i c o A . 2c. i Ï T i \ ë ^ ( ^ G n - \ - c n q i o t o o ï ï t c v a i o t ë o p m ë ; x . e i v n c o v c t i m e

^ ■ w e ^ A v i i i o t o o i Ï T C v u j o m i ncAVis .q ÿ e n T c q ^ v e T O T p o o t o o ï ï t c v c j

£ e i v n e q ^ r ^ o o n c o m u h e f k V \ vycv e u e o u n C T i x q e e C i T t o T O T m m ec*-

1 5 m g i  v M o q ^ n c v u j e u n i e -\ ‘^ « \ ’. \ . j ' \ e ï \ Ï Ï T e v O i t o i y y i ^ e n ih.vwn.

l ’ensevelit dans le désert. Et il demeura dans le désert et il ne

vit personne pendant trente ans, jusqu’aux jours où le Seigneur lui ordonna d’aller au Jourdain et de baptiser le peuple du

baptême de la pénitence. Quand le Christ vint * au Jourdain f. 122 v°

dans la 3oe année depuis que la Vierge Sainte Marie L ’avait en­

fanté, ( 1) Jean aussi était dans la 3oe année et six mois ; (2) et11 inclina sa tête devant Jean pour qu’il Le baptizât. (3)

Or, voici encore ce que Jean pensait dans son cœur, disant :

« Voici que mon Seigneur et mon Dieu a incliné devant moi

« son cou et sa tête pour être baptisé par moi. Moi aussi j’ in- « clinerai ma tête devant le glaive et je mourrai pour la parole

« de la vérité, et je serai avec Lui dans son royaume, et je me

« rassasierai de ses biens qui demeurent jusqu’il l ’éternité, qu'il

« a préparés pour ceux qui L ’aiment. Je m ’en irai en Galilée, ^4)« j’annoncerai lii-bas le royaume de Dieu, et j’enseignerai il tous

( 1) Cf. Luc. 3 , 23 .(2) Cf. Luc. i , 36 . — (3) M allh. 3, i 3 — 1 7 ; Luc. 3 , 2 1 — 2 2 ; Marc. 1 , 9 — 1 1 .(4) Les évangiles canoniques ne connaissent que deux endroits où Jean prê­

chait et baptizait : 1) le désert de Judée. M allh. 3 . 1 et i 3 ; Marc. 1 . 0 . — 2) En-

Coptica. I. 2

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CTCJW.M.CVT îï-^AVeTOTpO UTÊ OTOO ÏÏTi\'\"CÈOJ UOTOU U lfie .ll

c o p o T c p A v e T * .n o u v o t o o i îc e iio o e .M . O m in e c & p n cu tiN -j

f. 123 r ° co iu \ 5T -\-uevuie. u n i  v '^ p u ^ * â v u i c i o t ü t c . o n u n t o o t ï

cq .v v o iq i ii\îx .co *4 Â v m o T C o iiii O i iu i i c -^ lu x u je u n i i Ï T .\ c o ^ i

iïu p o is s .n c e o û e u m e vp cv iiO A v iS e T C ' j ï p i m m w o t fv .« O T ocok 5

éui.m.<\ eTe.vv.vuxT a7 n<\5"ë i iT e R o p e . iu m c o o t e p u p u üce.uev<y\-

epO K lie.VV '^ 1 1 CTtV^T <\OTOR OTOO UTOT^COOT ÂVU£Rp<MY £ « O T & Ê

O u u n c '\ ‘n <\u }£ u n i ï ï t ;\ o ^ c o iu ! âv.moiv 2c.e. x i l H 0 T ( Ü o t o o

Ü T e n iÊ i\ c iA .iK O C c w T e .v . D^e. < \r7 ü t c ‘ \T Ü T e q ^ o o ë p o n ï ï t ê k -

T O T iie c (2 ) n e q u j u p i u . v j e û o ’X . i e u u n ee.svcoO T c c e ï ï o o k o t i i o t ^ i<

ü < \t '< \ o o c . O t o o u c v ip n '\ " u ^ t$o _ i(o iu ) n ^ _ e ico < \h u h c £ e .u

( 1 ) Entre les lignes, entre on ' i 1 un autre «■• — (2 ) Ms. ï î t c h t o t u o c .

« de faire pénitence et de se sauver. Voilà qu’en etfet, dit-il, ô

f. 123 r° « mon Seigneur, j’irai devant Toi, comme * l ’étoile du matin

« qui marche devant la lumière. Voilà que j’irai et je repren-

« drai Hérode à cause des iniquités qu’ il commet. Toi aussi,

« vas-y, ô mon Seigneur, change l ’eau en vin pour qu’ils croient

« en toi et en Celui qui t’a envoyé et qu'ils glorifient ton saint

« Nom (1) . Voilà que j'irai et annoncerai que tu viens, et l ’offi-

« cier royal apprendra que tu viens, il viendra, te priera que « tu lui ressuscites son fils d’entre les morts, parce que tu es

« un Dieu bon. » (2) Et ainsi Jean prêcha dans la Judée en-

non, près de Salim , Joh . 3 , 23 . L'identification de ces deux localités est assez

incertaine. Mais qu ’on localise Ennon au sud de Béesan, ou que l'on identifie

Ennon avec Ainoun près de Sichem (les deux hypothèses le plus en vogue) il

paraît assez certain que St Jean Baptiste n’ a pas exercé son m inistère en Galilée.

C f. Dictionnaire de la Bible, V i g o u r o u x , et Biblical D ictionary sub verbo.

D 'ailleurs l’auteur lui-m êm e, quelques lignes plus bas sem ble avoir oublié qu ’ il a envoyé Jean en Galilée, puisqu 'il dit imm édiatem ent après le m onologue de

Jean : « Et aussi Jean prêcha dans la Judée entière. »(1) Cf. Joh . 2, 1 — 12 .

(2) Les évangélistes ne nous ont transm is le récit que de trois résurrections

opérées par Jésus : celle du fils de la veuve de Naïm (Lu c. 7, 1 1 — 17 ), celle de la fille de Ja ïre (Matth. 9, 18 — 19 ; 23 — 26 ; Marc. 5, 22 - 43 ; L u c . 8, 4 1 — 56), et

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- ^ i o y o ^ c â T i v p e c < v p c o t o u i i i û c u e p M c t . \ i i o 111 e û o A ÿ c u I I O T U O Ê l

O T O O ï v T O T e p i ' . ' X s i p O l l O . M . l l l î t ' \ ' . M . C T O T p O i Ï T C ' V " V O T O £ Â. O T. V VI l l l I

h <n o ^ e u G f j c c v c ^ i € p c i w n i u j o h o t i i  ü u N i p i i ' ^ <\ i \ i c v p i w u o n

GTOCOOT OTOO n\!>tv\OC.I ÏÏTC AVC«»AVUI 111ÊCII 1H ^ 1.\CioAoC «• Â ü icq - f. 123 v°

5 iy*\M c p o q £ p c lOHMlllIlC l l l l i p 02v 0 M0 C OTOO ÂvÛ<M\TieTUC ( i) toA I

ÏÎTOTq m U ^ T ^ I l CTOI MÈÛ3V. (2) ll.\q £ e ,v tyllO Ûl UOYCHOT AoiUO ll

« C 2t i \ ^ ÎÏ5 p il l ÏÏi£ llT p\ !X.C OT 11C G’ IVCviS.iq (3) CV G KOCvIlIVIlC

HIpGq'\'(üAVC OtC f{0>Al ÏVTOT ïïlW \l\y Y ^ l l CT(\ 1 Cp C^AVCvAüJTGT 111

Âv.V\.tOOT £611 ^ l i o f i l C vicw p rcvp eÛoA c p o 'j ï7ll<N’\><\lll T lipO T

10 A\.niUJ!X CAVCVOAV ÏÏTCvOO'J £ C ll OTvNl ÂÜWCOOT iM C I^ CpOq 11TC-

IIIO T.M IÂ ÏÏOA.UiT'mOTWAV (4) Â v^ ip u ^ nev^^Al. CTiMOpC'\OTO)AV. c£>oA-

£ e u n i u j y n u lyes.TOTiMq ïïiycA\M O ë u ic v r i\ o o ii T upO T o to ç ^ cvq j'p o

e p o i 5 eit f\)A.l O T % 6 r i \ p lHUeCOIU llCvqOTOJAV AVAVO'\ M l 11C

( ]) Ms. ïîÊ iM iT iC T iic . — (2) Ms. ïilàw K . — (3) Ms. — (4) Ms. iïo»\u.

3 C _ m 0 T 0 > . U . .

tière, que tous viennent à résipiscence de leurs péchés et qu'ils

héritent le royaume de Dieu. Et une multitude crut en sa parole.

Pendant donc que cela se passait ainsi, le dragon mauvais, et l ’ ennemi de toute vérité, le diable, * ne put supporter que f. 123 v°

Jean le précurseur et le baptiste lui arrachât les âmes qui jadis

étaient se.-, esclaves par le péché.Donc il dit en lui-même : « Que ferai-je à celui-là, c.-à-d.

« Jean Baptiste, parce qu’il m ’arrache ces âmes que j’avais en-

« chaînées dans le péché. Je lui ai en effet tendu tous mes

« filets, et je n’ai pu le capturer dans aucun d’eux. J ’ai semé « en lui la passion du manger comme en Adam à qui j’ai tait « manger de l’arbre (1), jusqu’à ce qu’il fût frustré de tous les

« biens ; et il m’a vaincu en cela. Car il ne mangea pas même « de pain (2) mais mangea des sauterelles et du miel sauvage. (3)

« Je l ’ai rassasié de la pensée des femmes, mais lui il a aban-

celle de Lazare (Joh. 1 1 , 1 — 44). Sans doute l'auteur (ait ici allusion à la gué­

rison du fils de l'officier du roi (Joli. 4, 4 -5— 54V Seulem ent il se trom pe en

disant que l’enfant était mort.( 1 ) Gen. 3, 0. - (2) Luc. 7. 33. — ( 3) M allh. 3 . 4 ; Marc. t. 0.

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c ' jo tcav uj2c.e ive.vt e È itô iT t c t h o i è v ic i e p o q  v'^.vveTÏ

n iu o iô .v u ü<*oq âviu ko cavo c iïccoq & .qiycoui 0 1 n u jevqe

Cy.i'V '\)av c tT n<\q e o c u iu j^ m i ë u i\ i ie T <X'\ ‘V o iû iT q i i o t u j -®u k

f. 124 r° c lio A ^ e n OiMiqcüi * ïic A -m o t A. o to o evq.wopq ï ïo T A io a iÿ iïu ja .p e s c e it

T c q ^ n i i\.ne\." cviiAcoc Âviiiyy2c.e.w.2*.o.w. iïep ocvA Âv.M.0'4 Âvr\ )p n ’\‘ 5

CTtMepOixA. iT ot.m h uj o t o o . m c o r o t g i i t * . r o lie.VVlll o t o o m m t o t

ïïiyc.M .wo ë'\>-V ne.vv. n e q ^ c - x e o u g ô .vu u i ( i) efàoA vjyev eneo^ £ e n iu -

*Ym iot7 ôvAA<\ i\ië .sv i cjfiie o t n e e^ -iii\ i\ iq iu \ r ïô in co n n u e u ja -

•^•^ûiTeû âv.vvor o to o nTeK K H ii e p o u î c e eucoX i îït o t .w niA vniy

CT<\iepO£vA. Âv.MCOOT OTOO M M T O T  ïÊam (2) 11HI £ e u '\>llOÉl 10

’^ 'iiA iy e u n i e iO T ii gt io h t iïü p co ^ H C u iT e T p < s .p x HC o to o

nT<\.\w\o^ neq.\ve’\ o c T iip o T iT ^ cout ne.vv Âvûou iie.w. X P 0 *-S e^O Tit

ë ’^ T À im io c ite q c o it ÜTeqepKa.TevA.ev'A.m £< \p o q £<\T eit T iû e p io c n o T p o

( 1) Ms. e^ .v iti. — 11 est en surcharge. Il sem ble que le prem ier scribe ait écrit

c-o-a u i i . Un correcteur a effacé le i et m is w en surcharge entre les lignes.

(2) Ms. ÏÏÛCOK.

« donné le monde et a demeuré dans le désert, ( i) Je lui ai

« suggéré la pensée des bons habits : il s’est revêtu d’un habit f. 12 4 r° « de poils « de chameau et s’est ceint d une ceinture de cuir

« autour des reins. (2) En un mot, je n’ai pu le tromper comme

« j’en ai trompé une multitude, et que j’ai entraînés avec moi « dans la perdition, et que j’ai rendus étrangers à Dieu et à « ses biens qui demeurent éternellement dans les cieux.

« Mais je sais ce que je te ferai, ô Jean, pourque je te tue « et que tu cesses de m'arracher encore la multitude des âmes

* que j’ai trompées et dont je me suis fait des esclaves par le « péché. J ’entrerai dans le cœur d’Hérode le tétrarque et je

« remplirai tous ses membres de colère et de fureur et de ruse « contre Philippe son frère pour qu’il le dénonce auprès du roi

« Tibère, comme combattant contre lui. Et je remplirai le « cœur du roi de colère contre Philippe, je ferai en sorte qu’il

( 1) Luc. 1 , 80. — (2) Matth. 3 . 4 ; M arc. 1 , 6.

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ocoe îx .c G'J'V c^ o t u copcs*\ O to o -^iunmcso i io iit  vn o rp o

ÏÏ2C.COHT c S o t i i g ' ^ t ’A .iih io c iiTCs-opc'jOTCs.oces.çiu iT u p o v^ u c c<ope*\-

i o o Ê c q IÏTGqôu\.i ïïocoû îu ü e u c t u jo u iw\'\ * c \ a u t o t p o u jc s tc k f. 12 4 v°

TCr\COIMI A\..WCsTCsTe 0_IH.Cs. HTCCiyCûlII HOpiVNUOH l l l l l llCs'.\lH -\mU\-

5 ,M.CsO ÎIOUT HHpCOC^HC HCUl O T.VV li\ ÇTOCOOT e iO T Il CTCO I .V\. I ( 1 ) Âv'\)l-

A im io c ( 2 ) ncqeO H c t c i7pco:x.icsc t c e o p c q o A c ncsq e t c o i m i c t i

e q o u £ Ïï2£.e h g - jc o h ^ e u hcsi cs*\h}Cshc.cotc.\\. ï î î x c iw csiim ic

c upcDs^uc. üT\i HTCçn.M.i  v iieq co u eqonÆ *jiu\ 7 ïÎT c q e o o i

Âv.woq tc s i niuj-^- Â ün\pono.\ucs e-rcsqcsic e o û c ‘.\ü)idc.i o t h

IO HÏipW2v.ICsC (3) qilCsitOTGÛ ÂVAVOq KCsTCs ty p il 'V OH £T Cs aptO ^U C

^COTeÛ H5 C v X ^ P ieve '■\>5WT HltOCsUIUlC HCsI Cs*J.M.Ct7 CpWOT ÏÏO£.e

r^)u £C*.M.eo îÏ0 C P °"i " ‘ Ê gh o t o o Âv h g tçcü o t h iê c h n i c o -\)oc

S t l l U <\ I’. ! HIÊGH OTOO UÏX-CsîXI ÂÏAve«AUU l l lü t l l OTOO 11 Cs I OH

( 1 ) Ms. c t o ja u : e est ajouté entre les lignes. P e y r o n : raro scribitur

çma\.c . Partout ailleurs notre auteur écrit c ç h a u .

(2) Ms. îïr\ ) iA m n o c . — (3) Ms. A w ia t î O T iinpw cvJC se.

« ordonne à Hérode de le tuer, d ’enlever tout ce qui lui appar-

« tient * pour la royauté, sa femme seule exceptée, pour qu'elle f- 124 v° « me soit un instrument. De nouveau je remplirai le cœur

« d’Hérode d’une concupiscence mauvaise pour la femme de

« Philippe son frère, c.-à-d. Hérodiade, pour qu'il se la prenne

« comme femme, du vivant de son frère. Alors, quand Jean « aura entendu qu’Hérode a pris la femme de son frère encore « vivant, il viendra, il le reprendra au sujet de cette grande « iniquité qu’il a commise. A cause d’Hérodiade donc il le « tuera, de même qu'aussi Hérode a tué Zacharie le père de

« Jean. »Voilà ce que méditait celui qui est plein de ruses et le père

de tout mal, le sage dans tout mal et l'ennemi de toute vérité.Et ces choses aussi le méchant et mauvais diable les Ht. ( i)

( i ) L'expédient de faire intervenir directement le démon, de lui faire com ­m uniquer par un m onologue le plan de ses attaques, lequel au fond ne sera

qu ’un résum é de la narration qui va suivre, est très commun dans le genre

hom élitique copte.

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ï ï a t c îu i io n n p o e ïïs^iëvlioA .ûe cto co o t ô^'X’.Vcs. .vviNpcii’Y

.u u c h o t o i ë « M cvcaiii c <v o t .\£l iT t c u .\ i2 îito p i £ e n i i i m m o c

r° i m m i * n u e i i i iipocs.po.vvoc o to o AVÉovnTicTHC ( i ) o to o Âvupo-

•\1I1THC OTOO Â\M i\pTTpOC CTOTCpvyOVl UiVJ AV'^OOT <£Cll IU-

'\ ) h o t T ne.vv u k <\o i o t o o ï ït c iio t c ü h o u c o t c u c ê o 'X Â v i ie q m u j-^ n ^ r to n . 5

c t o i iv v y \> n p i c t Tü o t ne.vv o t t *.Tô Â ü ie 'j i ip o ^ p o A V O C £ « o t a è

icü ev in iiic ^ c u j c ü i u â v h i c h o t (2 ) ëT e.vv.vveo ' i\ u i ^ c c ê h c

ï ï p t ü ^ n c ’Y>h c t c 'ix Se .v v «\ iu c ^ i K ê o A o c .vvoo  v n e q o iiT i ï^ o o ^ c q o a iO T

iie .w .vvoe-^ c ^ o t iv e ^ i '.V i n iv o c n e q c o n . i ïo .v u u e o o T e p o q e .w ^ iy co

ï ï o t ^ ûov iÏK to û C | ) iA n iu o c r . \ p u ^ q o i i Ï T C T p e ix p ^ c iie ë -^o t - 10

■ x O T p e S nc.vv - \ -T e T p .\ K tü u iT n c ü ^ c o p ix I I icTc c û h c o co q npcu-

^ n c 11 M i* .p * .u o .vvo c n ^ q o i n T C T p e .\ p ;x ; i i e e 'y 'ï'C s.'X iA eër *A.oi-

( 1 ) Ms. llCuVUTlCTUC. — (2) Ms. AVÂÜlICUOT.

Mais dirigeons-nous vers le combat saint de ce fort en Dieu,

r° Saint Jean * le précurseur et le baptiste et le prophète et le

martyr dont on célèbre la fête aujourd’hui dans les cieux et

sur la terre, et montrons à vous son grand combat admirable,

pour la gloire de Dieu et l ’honneur de son saint précurseur Jean.

Or il arriva en ce temps-là, que de l’ impie Hérode plein

d’ impureté, le diable remplit le cœur d’une envie mauvaise et de haine contre Philippe son frère bien dix mille fois plus juste que lui.

Philippe en effet était tétrarque de l’ Iturée et de la région de la Trachonite; et l ’impie et criminel Hérode au contraire

était tétrarque de la Galilée. ( 1) Or Satan entra en lui ; il le

( 1 ) Tout le développem ent qui suit repose sur une fausse identification de

Philippe tétrarque de l ’ iturée dont parle Luc. 3 , 1 , avec Philippe, appelé encore Hérode-Philippe, m ari d’ Hérodiade (Matth. 14 , 3 ; Marc. 6, 17 ) . Hérode, dont

parle ici l ’auteur copte, est Hérode Antipas, fils d’ Hérode le Grand et de la

Sam aritaine Malthace (Joseplie Antiq. i j . 1 , 3 ; Bello Ju d . 1 . 27. ,/J. Hérode- Philippe, m ari d 'Hérodiade, était bien le fils d’ Hérode le G rand, m ais par une autre m ère, M ariamné fille du grand prêtre Sim on (Josèphe Antiq. 75. ç, 3) . Hérode Philippe n'était par conséquent que le dem i-frère d’Hérode A ntipas.

Philippe le tétrarque était lui aussi fils d’ Hérode le G rand, m ais avait com m e

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non i\ nci\Ti\n<\e iy e e i o r i i epoq evq.\\.«\o_q i î^ o o ne.vi .vioc-\-

c A o th e ^ iA m n o c n e q e o n T o tc iiiô \ce6 nc nptorxnc <\q-

Ttoivq <\qiye îvcvq ujt\ T iû e p io c uOTpo evqtpi>.evTl\'\es'\n i * £.\ -\>i- f. 125 v A n u io c n e q co u £ & t o t '\ eq;>iCo.\\..M.oc iw\q Âïuesipii-^ 2£_e '\k\i

5 eTOT.v\.OT-\- epoq x e '\ iiA .m n o c ivq u iarj iï-^x^P^ c t i\ h o * .u t i epoe

iN -^ootêt o tavh u î u ^ P " - '^ *>'4 c ^ o t h e'jctioÂï.w.oc s te euiou c to i

h o t p o ë æ e u T i \ x w P tN 'V '^ 'V "V>opoc eoi x e  ïnoTpo iuiipto.vv.eoc

T iû c p io c 2s.e cTesqcaiTc.vv. ëu a.i I ï t o t ^ Â ïm q o o u n p o c âï.mcvctc-

con ( i) .vv.^AAoii :^ e iï^i\TcC>co\i Âï'^pn-^ ü iu \m ^ iC i\2 ti e îip ü iîv iic

io ô^ac-tmiT c.M^ujai iïcxe T iÊ e p io c uOTpo o to o ucoc-in-j oce o t i i

OTIl -\-OIKOT.Weilll T lipc CpOTIlOT^ j l l l 11HI OTOO CC'llOll ÎÏ^COC

( i ) L a form e .\w\ c t c c o \i en bohairique est rare, et sem ble être une forme

qui a subi l'influence du Sa'id ique .m c v c t c o h . L a form e ordinaire en bohairique

est .VlCCTGCOll.

remplit d’envie et de haine envers Philippe son frère. Alors

l ’impie Hérode se leva, s’en alla auprès de Tibère le roi, dé­

nonça * Philippe son frère auprès de lui, lui disant ainsi : «Celui f. 125 v

~ qu’on appelle Philippe dévaste la région à laquelle vous

« l'avez préposé. 11 s'est rassemblé beaucoup de richesses disant :« c'est moi qui règne sur ma contrée. Je ne paierai plus le

« tribut a roi des Romains. » Tibère, quand il eut entendu cela de la part de l ’envieux haïsseur de son frère, ou plutôt

du fratricide comme Caïn, je veux dire Hérode, Tibère le roi

se courrouça fortement et dit : « Est-ce que donc le monde « entier ne m ’est pas soumis ? et est-ce qu'il ne s'incline pas

m ère Cléopàtre de Jérusalem (Josephc Antiq. i j . / , 3 ; licllo .Jud. 1. 2$. j ) . H érode-Philippe épousa llérodiade, et en eut une tille unique Salom é. laquelle

à son tour devint la fem m e de Philippe le tétrarque. H érode-Philippe avait etc désigné par son père Hérode le Grand com m e successeur au trône, dans le cas où son dem i-frère Héroue Antipas viendrait à m ourir avant lui (Joxcphc Antiq. i~ . 3 , 2 ; Bcllo Ju d . 1. 29, 2), m ais déshérité par son père à cause ci; s per­

fidies de sa mère M ariamné, il vécut en sim ple particulier (Bcllo Jud . 1. 3o. ~).Cfr. S '-H Ü re r4 /, ^ 5 ; F e l t e x : Scutcstjtncntlichc Zcitgcschichtc (R egcnsburg iç io ) I, I J 2 — 775. — Quelques pères de l'E glise, entr'autres S» Jérôm e, ad

Matth. 14 , 3 ont confondu les deux Philippes.

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Âüuup.\TOe ivt£ nipco,\\.coc ie~<£H iuchot er <\ '\r\ th i to t Trx.ioc. iimm'otctoc n«\icoT iy<\ eSoTii ëiKM êooot Otoo -\-ivotocoq «\pe. '\>iAinnoe iu\Tcouq ëac-en t^.m.£totpo otoo ÜTeq-\-Ttoiv

1’. 126 r° nemh 1 ococ dc£ ~ «tôt ïïo.\i£TOTpo nuipt0.v\.£0£ oto^Î Î T C ' . j e p s ^ c o p i l l £OCtOC T O T £ T I Ê e p i O C H O T p O i \ q t ü p K £ q - 5

X W M A O i ; 2 C.£ l l} £ l k \ H l i y - ( iU\..VW\Ol £ T 3 " 0 C 1 ë a i £ I V ^ O I H O T . V U l l » T l i p c

O i £ " \- n i \C OOT Ï Ï O l l T i \ U ë o £ £ l \ ' ^ t A l l U l O C Ï Ï H £ £ O O O T U O T Ü JT T O T £

. \ - Y > e p K £ ,\ c T m £ £ l l - \ -OTIV OT £ £ U O T ^ O C C v O l U I l O T p O O T O O « £ O t C v ' J

Ü n p C û S ^ l l C I U U & p M l O . \ V O £ Ü p £ q £ i \ T £ Û £ O n 2 S . £ <S\ 1U\1\ I I O T Ê O Î Ï O I ^

Â.VUXTOI £ Ê o A . i £ l V T i \ . \ V £ T O T p O .»A.evUJ£ H.&U Ï Ï T £ H U J t o \ u O C ü Ê 1 0

u i û e u £ t u j o u Âv’\ > i A i n n o c ( i ) n £ q Ê t o H n £ . \ \ . n £ q È t o m n f i q u o T Ê

U£.V\. U £ q O * . T U £ .VV U l Ê C l l GT iy O rV £ e u U e q i U U T G K O T O p U O T

£ I H È & . C l \ n \ 0 l V » £ q H £ O T C l S £ T £ U J ( 0 1 U ï l ^ . W f i T O T p O O T O O ÏTiV£H-

C£xn 0A.1 cêhA (2) a f q ^ 'T ^ n uc.m. tc^coi.wi ue.w. ueqiynpi

(1) Ms. n^iAimtoc. — (2) Ms. £Ên\ e£mA.

« sous la domination des Romains depuis le temps où Dieu

« les a livrés entre les mains d’Auguste mon père, jusqu’à ce

« jour ? Et maintenant est-ce que Philippe va se lever contre

« mon royaume et va entrer en lutte avec moi comme s’ il allait

f. 126 r° « m ’enlever * l ’empire des Romains et dominer sur lui? » Alors Tibère le roi jura en disant : « Par ma grande puissance la-

« quelle est élevée sur la terre entière, je ne tolérerai plus Phi-

« lippe encore un seul jour. »Alors, il ordonna à l ’ instant par un décret royal et dit à

l ’impie Hérode le fratricide : « Prends pour toi une troupe de « secours de soldats de mon empire (?), pars vite, enlève tout

« ce qui appartient à Philippe, ses servants et ses servantes,

« son or et son argent, et tout ce qui est dans sa maison tu « l’enverras au palais impérial ; tous ses autres biens appartien- « dront à l ’empire. Et tu ne lui laisseras rien d’autre que sa

« vie et sa femme et ses enfants, ( 1 ) et qu’il ne dispose plus

( 1 ) L 'h istoire ne connaît qu'un enfant issu de ce m ariage : Salom é qui épousa

plus tard Philippe le tétrarque.

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OTOO m te^OW Ul 12C.C C24-CH o A ï ÎÏOtoÛ iÎT t TiNAlCTOTpO Ul*.TC'\C.>.Vl

2C.C H ! M e x e OTOll UlStO.VV. ÂVAVO*\ •» C- OTÛC lIOTpO ’\)ll CT3"<v^CAV t. I 2b V°

C^C OTOO ÂVlU\p«\HO.M.OC u p(ü2^1ie UC.VV. un CT i\ HOTpO > ET

0 T 0 p n 0 T ue.vuxq v ^t .\ oo  v / ^ iA m iio c ( i ) n e q e o u îïqcAvi <\u coA.)

5 i t n u iu e v T n co p ics c t «s iT pw c^n c d c o t o t e o É n T q .JevTCU i jo r p o

O to o c>.q^pc u im «n to i o_iTq c i u u j t c u o u c a i u c q c o n v u ue.vv

u c q u jl ip ï C «\T^ ÏÏOjîv>UUHJ-\- ÂvÛ<\C<\HOC (2) UCvq OVOO i\T ü T \l MUC*\-

UOTÈ UC.VV l!CqOCs.T 11C.VV. UCqÊCOIV HCAV. HCqfttOKI UC.V\. U lficiv

c t ^ cu î ie q n i O to o &.qfc.iq Âï'\>pii-\- â ü h c o o o t CTiNT.vv.xeq üÆ uTq

10 Ui\p<\ u g k o t :ïc. i i ï e e ^ o o û e q o it c h iu\ u j<\i ü)n fievC i\uoc S L c

o t i u n o T p o n e e T * .q e p K e A e T n i cujTc.vvÆ'OOÛcq Âüv\.ou u«\pe i i i â c c -

( 1) Ms. Ü>\) ïA lU IiO C . — (2) Ms. ÜÊtNCCvUOC.

« désormais de quelque chose de mon empire afin qu’il sache

« quel est celui qui peut * combattre le roi ! » f. 126 v°

L ’impur et impie Hérode s’en alla avec ceux que le roi avait envoyés avec lui, il trouva Philippe son frère sans que celui-ci

sût quelque chose des accusations qu’Hérode avait formulées

contre lui auprès du roi. Et il le fit jeter en prison par les soldats, avec ses femmes et ses enfants, (1) après lui avoir in­

fligé de grandes tortures. Et ils enlevèrent son or et son ar­gent et ses servants et ses servantes et tout ce qui était dans

sa maison, et il le rendit tel qu’au jour de sa naissance ; il

s’en fallut de peu qu’il ne fut tué sous la multitude des tor­

tures, parce que c’était le roi qui avait ordonné de ne pas le

( 1 ) Il est très peu vraisem blable qu'H érodiade et sa tille Salom é aient été

jetées en prison avec leur père. Josèphe (Antiq. iS . 5 . 1 ) nous apprend que le

m ariage entre Hérode Antipas et Hérodiade avait déjà été arrangé longtemps auparavant. Hérode Antipas, avant son départ pour Rom e, lors d une visite

qu 'il fit 'a son frère H érode-Philippe, s'était tellement épris de la femme de son

frère, qu 'il n 'hésita pas à lui demander sa m ain. 11 fut convenu entr eux

q u ’ Hérode répudierait sa femm e légitim e, fille d’A rétas, et épouserait Hérodiade,

aussitôt de retour de Rom e. Et c ’est ce q u ’ ils tirent. — « Ses fem m es « : l'histoire ne mentionne nulle part qu ’ H érode-Philippe nit eu plusieurs femmes a le fois.

D ’ailleurs, plus haut, 126 r°, l'auteur parle de la femme de Philippe au sin ­

gulier.

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fin e o t o o .wiu\pi\uOAVOc » p w % n c îu N ^ o o È eq n e o ^ tc u îwwyevi

 vn eq iu iH-V .vv.vvoe^ c ^ o t h e p o q !x .e o t i i i r & p n e ev m a^ ievÊ o A o e

1. 12 7 r° .\v.<\o u e q o iiT e ÿ o r n e p o q n e * O t o o 3 en n<\i t h p o t Âvue m ï -

l ’j ee làn e i ï p w ^ n c ly e n o iiT £< \p oq n o T e o o o y h o t m t 11&A.111 nevqep

m v e - ^ v y w ” » > ' ^ q " t ? t n O M i e e v o c i e T O W O T e q u c o ^ ü c e v o m i k c a u i u j 5

ï ï ' \ a ï i o t i  v . \ v e \ > i i O T D t £ i \ p o q e q o T t o u j ë â ï A i î Ï T O T q 0 1 1  û i i K e n i ë T e q -

u j o h i î Æ i i T q l U \ A m 0 1 1 c v q e o a r ' m 3 e u n e q o n T c t o w o t e q -

!x . (o .\v m o c 2 £ . e o i u u i e - \ i u \ t e n p a > ! x . i i \ c T e q e ç n . v u o c e o t c m h

t c e . v v M y c o - \ - n e v T o w j c ' ^ > m i i o c e q u j o n * e u o m u u u ) ^ u e A V H J v O

e o f i c h i ê a c m i o c e T M T n i T o t » i \ q v y i s . ’ â î A i ï i e n ^ M i u 6 e i i c t u j o h 1 0

n c « . q â C m o u 0 A .1 u j o i i i i i \ q m i o t e e o p e q i y M i O T i y q n e . w T e q e o i . w i

u e . M T e q i y e p i T V o n i o u ’ n a . O T w p i i » u \ e o c e m \ u i ü t c < > o \ - \ -

ï ï e o K v u u n i o t o o î \ T e v e , 6 M Ï Ï T e i y e p i n m o c e T < \ i y e p i T e Ç ^ Ê e

o t o t e T e o e . v v c ! n e j . v n e v i o h k i .\vcv’\ i e T i \ o s . e  p e T e u u j w i Æ e n

O T U I U j i . M . v \ . e T p i \ . w c v O h c a v o t m o o h c c 1 1 0 0 i i e .v v T e u e i y e p i o i i u n e 1 5

tuer sinon l’impie et criminel Hérode l’aurait tué sous la vio­

lence de sa grande haine envers lui, parce que le diable avait

f. 12- r° en effet rempli son cœur contre lui. * Et au milieu de tout

cela, l ’ impie Hérode n’eut pitié de lui un seul jour. De nou­

veau il lui faisait un autre outrage par des paroles mauvaises,

cherchant beaucoup d’autres faux prétextes contre lui, voulant

lui enlever encore même la maison dans laquelle il habitait.

De nouveau encore, il pensa dans son cœur mauvais, disant :

« Voici que je vois qu’Hérodiade, sa femme, est très belle. Je

« vois aussi que Philippe se trouve au milieu de grandes dou- « leurs à cause des tortures que je lui ai infligées afin de lui

« enlever tout ce qui lui appartient. Rien ne lui reste encore

« pour se nourrir, avec sa femme et sa fille ; mais j’enverrai

« dire à elle : viens, que je te prenne comme ma femme, et que

« je m’inscrive ta fille comme ma fille. Pourquoi restes-tu en- « core avec ce pauvre, surtout parce que tu as été élevée dans

« une grande richesse et l ’aisance, toi et ta fille. Voilà que

maintenant tu es humiliée plus que ceux qui sont au-dessous de

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-\-h ot S p e « e f i iô ncvpcv un g t c a h c c iit âïaio * t\ l  A enjoin ï ït c - f. 127 v°

ecoTe.u îïctoi ïÎTeujcüm m u ctcoum c2cco îio T crp m u iiOTpco ü ï

o y o o iÏTe o to ii m lie ii • ■Tôot 11e 2sie 1100 t c o i .vu ÂïiiOTpo Çpe C

ep o t epe o e .uei ne.vi uevi o h r i o m u ie ic '^cvi Aqeppeq.MüJOTT

5 eq oi\£ .mu o to h ^ c o.m Âï.vvo eepotoû Æen îiesc-iîx. c iijcviio tii|-\- C

iie.vv*.q îie.vi TG iyepi •\’iic>.t c* .p cvii coA i ïïe.viTOii eqm iO T 11c O)

iun&.p<vuo.\\.oc eT eooT opT g h a io t^ eneRCOu a te 111011111 otoo iïpcq-

.mcüott e q o u * U im n e eT^qi'OM i'e.vi ÂïneqecoAw\ S e u o m i6<n- Ce<\uoc GTAV.ORO .mi iïo o n *.u lie to îupeqÿevTclàeoii 6A ’.\i\

10 ^ l l IC v C C v ^O C O T O O .\VAV&ipû)AVI l i v v o q l i t e T C v ^ T l l i e e i l O l l T . M l l O T p O

otoo *.qooiioeii g-totr eiyre.vv.SoolTeq ÂCavoh iu\mu\^oô6e'\ iï^w- Aeav ne e<yfie neRiuiy^ Âï.vioc ctocoot eSOTii epoq Âï‘\ipn - îïrmh neAi evfieA. ÇiiiîlH rcviu OTton uotcot 11e eTev.qSa)Te6iicvûeA. 11 î-o.mu i * U^or ocor ü> iiiRceÉiue *.R^coTeû Âï.woq f. 128 r°

« toi. * Mais si tu m ’écoutes pour être une de mes femmes je te f. 127 v° « placerai sur la tête une couronne de reine, et tout le monde

« t’honorera parce que tu seras la femme du roi. Que fais-tu

« à rester avec ce pauvre ! Voilà que celui-là est devenu un

« mort vivant ! Est-ce que tu pourras travailler de tes mains

« pour te nourrir avec lui et ta fille ? Je ne vois pas en effet « que quel ]ue repos vienne pour toi.

O impie maudit ! qui appelles ton frère : le pauvre et le

mort vivant ! Qui est-ce qui a broyé son corps par les tortures cuisantes ? N ’est-ce pas toi, ô fratricide ? Mais c’est le Dieu bon

et aimant les hommes qui l’a inspiré au cœur du roi (x) et

t’a ordonné de ne pas le tuer, sinon tu l ’aurais tué bien vite, à cause de ta grande mauvaise haine envers lui, comme Caïn et Abel.

Or Caïn ne tua qu’une seule fois le juste Abel ; * mais toi f. 128 r°

ô impie, tu l’as tué plusieurs fois par ta bouche digne d'être

fermée, et ta langue digne d'être arrachée, qui est pleine de toutes les dénonciations.

( 1 ) c.-a-d . de l ’em pereur T ibère.

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i i o î ' m i i h i ï îe o n 2<i\\ i \ c n p û iq ( i ) ï\*y0T<rT0.>.\.q ne.sv n en A evc ï ï u j o t -

\ycvT*\ cûo'X e\>.\veo nH<\TCvA<\'\iëv m fie u T V o i u o k ëv m n<\pev-

HO.VVOC Ü p û J C S . H C O T C û p u UJ&. Ü p ( i } 2 s . I ? v C o n C T C O O T O p T e q 0 C . û 5 m V I C * . D t I

c T .\ » e p u jo p n ü x o t o t u n D>.e e-rcvq o T o p n o T ïïc û jc üvtT <\T2te.v\e

£ c n m m ccociA k. ü c *. u q û ii îÏT iV ^ e Ü T e e u je p i ”\k\ i c t ê nc;\T<\iv<\c 5

cri £ n 6 i £ev T e q iiO T m <S.t h <\t o a jq c ^ A m u o c u e c o e o e q e n u o T

e<\nc<\ .w.vvi\Ti\T*\ e q o i âv'\><\u j .vvot (2) e o Ê e m £ü \c<\u oc e t <n. n p û i^ n c

n e q e o n t i \ iTOT iu \q £Giv OT.vveTi\«nev 1 Ot o o nevpe u c ' jêcv 'A. coavc

e n iy tü i c t-^ ig n e e q y e n c m o T ü t o t ^ (3) Â u^pu-V Â vm o.vviu io jê

U l O J O A V I D s . £ e x <\ r\ ) U C T C O O T O p T H p û i D ^ H C O T O p n O T U J i \ H p û i - 1 0

r v ii\ e o n eTC/j\*e.vv n eccû iO T n<\c Â7n evipn '\- 2SLe n O T po npûi2s_He

j\ q o T o p i\T e » ncû i e o p e q e s.i'^ n coj.vv i uevq o to o T C K e u je p j ÏÏT eq-

f. 12 8 v ° m c ï ïu je p i ives.'4 * "^ u o t ate. tc o o t u i n ^ û iA e .vv ÏÏTe.Nvouji îïcûuv

(1) L a form e n eu p co q est déconcertante. On rem arque la m ême form e chez

L e i p o l d t : Mta Senuthii (C. S . C. O.), p . 3j . T ieKpûiq c « o t i \ ê . A com parer

ibid. 7 et i 3 n e q p û iq . De même Vatic. 67, f. 128 r ° : n o T p û iq (serm on de

Dém étrius). — (2) Ms. ir^u j.'.N .O T .

(3) • w - R est ajouté en m arge.

Ensuite le criminel Hérode envoya auprès d ’Hérodiade mau­

dite, disant les paroles que nous avons déjà dites. Celles (1)

donc qu’il avait envoyées après elle, allèrent, et la trouvèrent

dans la maison, tressant les cheveux de la tête de sa fille, dont

les racines servaient d’ombre à Satan. Elles virent également Philippe son mari, couché à l ’écart, seul, à moitié mort à cause des tortures qu’Hérode son frère lui avait infligées sans pitié.

Et ses yeux regardaient en haut vers le ciel, rendant grâces à

Dieu comme le juste Job. Les femmes qu’Hérode le maudit

avait envoyées auprès d’Hérodiade l ’impure, lui dirent ainsi :« Le roi Hérode nous a envoyées après toi, pour qu’il te fasse

f. 128 v ° « sa femme, et ta fille aussi il se la fasse sa fille. * Maintenant

« donc, lève-toi vite, suis-nous pour que nous te lui amenions

( 1) Quelques lignes plus bas nous apprenons que ce sont des fem m es qu' Hérode avait envoyées auprès d’ Hérodiade.

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i i t c u o A ^ n . v \ c n e ' \ i i t\ ^ i \ T i o n G t i N C C cü tca v c u m n ^ c e

M<\'.\.Aoil 2^.e «m CTCOOTOpT COOTt © lip iO ll UlÊCU CTOCOOT

 v u e c e p e u x P 1^ c -o p o v ü to c n<\c âv'\>.m.6.o t o n û iveTonu1

u ^ o t u o t ïïu cc o n eT ^ .oû i c o o t c u io v o c o p i\e^A vom Ï ÏT e c u ic p i

5 eTGOO-ropT Â vnecpn-^ i\T U je u c o o t nc.w un e t ^ ty ii g t o i ïïo p v i\n cm

 ü i i ^ i c v û o A o c î ï p w c v H C o t o p u o t ü c o i o T e o p e c u j w n i n c A V i\ ' \ ? e n

Teq^ivOAv»^ c t ^ c o o t c > iA » n u o c cs.e t\ q o m j c& oA cpcooT ? c h

OTAV£TTi\^\.Gn(OpOC C'Ij'X.CO.VV AVOC 2£_C ’ 'T.N.pnO Âv.WOJTeil ÂV'VV

c t o ' o c i  v n e p u j e u c o t c u Ü T e T G i \ x ^ ' r 3 v . w . ^ t * . t e i c n ^ e û o ^ \ . 2 e u

1 0 O T . w e T e Ê i i m £ e n n 6 . u j c o i v i CO i7 p (O îx . i< \c a v ii g è o A *

ue .v v G S e u h g i i o t n i t c s e v c e s e o u a v h â v h i - ^ ô ï o t n e c o o t c u i o j ô a v i

r n p o T i i t g m o T p c o o T Â v n e spn -\- e u j c o n n T c e p o T n o . s v e n u v s n e - f. 1 2 0 r °

a v h i £ e n ne si i ip esC A V O G -\-uevOj\- 2 £ e n ^ u j e u o n T 3 < \ p o u o u o t o o

U T G q c p I I I II f i l UC.M..MI K.*.T<\ n e q . M . e T U J G U O I l T ÂV’^ p n - ^ £ T i \q C s . l C i ï i c o f i

« à son palais. » Quand elle eut entendu cela, cette lionne ou

plutôt cette maudite plus que toutes les mauvaises bêtes sau­vages, elle n’eût pas besoin qu’on le lui dise une seconde fois.Mais elle se leva aussitôt, cette insensée plus que les chiens,

elle prit sa fille, maudite comme elle, elles s’en allèrent avec celles que celui qui était devenu l’ instrument du diable, Hérode,

avait envoyées après elles, pour qu’elle demeurât avec lui dans

son impiété mauvaise.Mais Philippe leur cria misérablement, disant : « Je vous

« adjure par le Dieu très haut, ne vous en allez pas en me

« laissant seul, couché misérablement dans ma maladie !

« O Hérodiade est-ce que je me suis lassé de toi au temps

« de ma prospérité ? est-ce que je ne t’ai pas honorée au-dessus « de toutes les femmes des rois comme moi. Si tu restes pa- « tiente * avec moi dans mes épreuves, je crois que Dieu aura f. 120 r° « pitié de nous aussi, et qu’il nous fera miséricorde selon sa

« clémence comme il l’a fait jadis à Job : miséricordieux est en

« effet notre Dieu (1).

( 1 ) Ps. 1 10 , 4 ; 1 1 1 , 4 ; 1 14 , 8 ; Buruch 3 , 2 ; etc.

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 ü n e n o T o v i i m i t n e n e u n o T ^ CO i7p(ocvK\e o t n e

ë p e T pi Âûvvoq u n i .\vn T e e p o o -^ i i « o m i £<\.t o u Âv'Y>-\- eTcvq-

o ,\avio o to o iÏT cep '^ .\veT T ïïii i ^ r ^ o o n eT .xpecj'iTO T ëfi0 A .0 iT 0 T

O t o o i c îx c T e p ;\u je n e Ï Ï T e ^ .\ T e i c ^ - ëÉoA . u n i îÏTev-

n ic p i c e iy e .w u ii âv.moi Ot o o ieoc.c T ep «\u je n e ie u n i 5

 viie o '\e c '\ â ü u n o h t ue.vv u O T u o q ï ï t m ’ t ^ h c t c TiN.vveupiT ïïu icp »

T e CO Tevvyepi .\vn m io h n e u o T eut CTevqcsc.'^o o to o c t u j^ n u i

Âv.wo îïiwnA ü jc î6 ch ^ r ;\< v o u u iû e u uje». cS o t i i e'|)OOT CO Ti\-

u jc p i .\vn  vn eo toc n u i u o t a v u u j ï ïe o n D te -^avci âüm.ou e o o T e

f. 120 v° n m o c .w o e T n p q ^ .q ^ û n v osie ^ u o t t t iiv iu j^ âv * M et ÜTe e^O Tii 10

e p o i e<yfie o t ^ p e ^ i v T ïïccù âv'^ o o t o to o <\pe.M.ecT(üi ÜTevi £ e

T iip e Wm os^e eqoc-WÂv.wwoT hcùot eqp iA U £ e n o t m r ^ o ïïo iit

ÂvnOTujeuOHT £ i\ p o q n o te u<\ i i i o u t u -o u p io it h t o t o o i ne.\ve>.*4

iv.A'Xev e>.Tiye iim o t Cs.T^<\q e q e e ^ eÊ o A S e u m u i Âv.sv^TivTq i e n

* O TA veT cfim n ^ .c iy c o m :^ e S e u u ic o o o t ëTeM Av^.T e>.qï i ï ^ e 15

« O Hérodiade, qu’est-ce cela que tu me fais ? Ne crains-tu « pas le Dieu qui t’a créée et ne te souviens-tu pas des biens

« que tu as reçus de ma main ? Et si tu t’en vas et m ’aban-

« donnes ainsi rejeté, laisse-moi ma fille qui me sert. Et si tu « t’en vas, laisse-moi la consolation de mon cœur et la joie

« de mon âme, ma fille bien-aimée î

« 0 ma fille, ne suis-je pas ton père, qui t’ai engendrée et « qui t’ai élevée honorablement dans tous les biens jusqu’à ce « jour.

« O ma fille, est-ce que tu ne m ’as pas dit souvent : je te « chéris plus que le monde entier ? Où donc est maintenant

1 2q v° « ton grand * amour envers m oi? Pourquoi m ’abandonnes-tu

aujourd’hui et me hais-tu de toute cette manière ? »Et leur disant cela, en pleurant avec douleur, elles n’eurent

pas pitié de lui, elles au cœur de bêtes féroces; elles ne re­

stèrent pas avec lui ; mais elles s’en allèrent, le laissèrent pro­jeté dans la maison, seul, misérablement. .

Or il arriva en ces jours que saint Jean le Baptiste et le

saint précurseur du Christ sortit dans ce territoire prêchant la

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u w \ c i o c i W M i i i u e i i i û c s u t i c t u c o t o o u m p o 2s . p o A v o e c o o i w Ê ï ï t c i v ^ c

e f i o A S ' e n i v i o o u j CTGAVAve\.T e q o ^ ü i i u j ï ï o î ' t o t û o h c a v c c i y o t

e Ê o A o * . i i o ' o ù S c a v i Ï T t ^ n o p u i ô v O t o o c q o i c o i i y i v w o t î ï - ^ a v c -

TOTpO ÜTC ÎU '^ IJO T Ï IICAV OTWMC ÂVAVCT.\H01^ C lI^ W CÛo'\ UTC

5 lillVOÊi ^>iA lK H O C % C CTCv^CtoTCAV. CUCCOIT COlUMVCq M liu w io e

KÛMVIIIIC II 1 IipOC^pOAVOC COOTCv.fi OTOÇ_ Il I ÊCv 1VT I CT1IC OTOO 111 npO-

t j l H T I I C tycvl CTO TC pujM llCv^ A V ^ O O T ^ ) £ C 1V IV l * ^ IIIO tT HCAV

m - j c e u m w \ o i O t o o (2) t\ o t o i v u i f i c u • ^ c o o ' i u a v ' \ m À i i u i o c ( 3 )

C T 2 C W Â V A V 0 C l U V f 2S LC TW1VK AVCvUJC UCvU U | i \ l t O M l l l l l C U i p C ' ^ -

1 0 WAVC O T l i p O ' ^ ) l l T l V C c c v p I I C O T O O A l C v T ^ A V O q C O W È l l l Ê C l l C T . \

u p c o c s ^ u c u c u c o i v c v i t o t îvcviv O t o o c v i v v y i M i ' ^ o o e p o q q i u \ T o t o o

Ï Ï T e q C O O J MAVOq O T O O qiVCv.TCv.COO Ï Ï T C U C O I A U CpOlV l i e ccv .p ÂVAlOll

0A 1 S c i v U lÀC vOC T l i p q O l lVCvOCWTCAV Ï Ï C W q CvÀÀCv f J X 11 Ü T O T O T T l v p O T

o c ù c i v p o ^ i v T H C ü t c u H T ^ ) i ^ i i i n o c cs_e i \ q ^ o o e p w o T c o p o T o ' . V \

15 vycv m c v c i o c i w c v i v i v n c o t o o c t c v ^ o c o A u j c v p o q c v q O T W U j T ÂÏAVoq

CvC^'OO e p o q C'JCSSLCüAVAV.OC ÎX .G UCvOC V ï i n p O ' \ > H T I t C IfaiCvlIl llIC

( 1 ) Ms. iTr\->00T. — (2) Ce o to o introduit l ’apodose com m e le <*. de l ’arabe

chrétien. — (3) Ms. u ^ i A i i m o c .

sanctification ainsi que pour les faire sortir de l ’ impureté de la

luxure, leur prêchant encore le royaume des cieux et le bap­

tême de la pénitence pour la rémission des péchés.Philippe donc, ayant entendu la bonne renommée de Saint

Jean, le saint précurseur et le baptiste et le prophète dont on

célèbre aujourd’hui la fête dans les « cieux et sur la terre, tout

le monde conseilla ù Philippe, disant : « Lève-toi, va vers Jean « Baptiste, car il est un prophète, et fais-lui connaître tout ce

« qu’Hérode ton frère t’a fait. Et si tu l’en pries, il viendra

« et le reprendra, et te rendra ta femme, car personne parmi « tout le peuple ne lui désobéit, mais il est considéré par tous

« comme un prophète du Seigneur. »Philippe les pria donc de l’amener auprès de Saint Jean, et

lorsqu'il fut arrivé auprès de lui, il l ’adora, le supplia en di­sant : « Mon Seigneur, le Prophète Jean, viens à mon secours !

f. i 3o r°

f. i 3o r°

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i\pifioïï<Mll cpo» 1\ ï\e>.COll ôT.\t ÏÎTi\eOWV\.> ÏÏTOT Æeil OTC'liïotOH.C

otoo Âv.svott ïïtiu m.sviNT ÂC'\m eoiv*.uje.vvvy1 .vv.av.0i ÿen ncvujoiiu

I. i3o v° ^ e » -\-otiiot eT<\qea>Te.sv * note uiqMpwoTiy otoii iu6e»

cTOTffi ÂT.SV.ÛJOT iïxoiic c<\TOTq cv m o t^ eû eûoA^en neq.M*.«utTiie

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c-^c^AïAeôv ÜTeTeiiotoc ïuTpcoooic uujupi ïïnpcoo>aic ou mTeTpe-

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” ülNX lNP UNC « lO T Ilfi C UÎC 11AK e<:r, TCÇ_IAVI Â ü ie u co H e u jto u

« \q u ji\n o to c n o iT eu o ce cv .m c o t c u c o t * .o cjvo ivi ë<riT C A o t o c uevq

o te ie neR CO ii or.;6 c i y e m i eaM iÏT e q co w 'iU & .T U je 10

u co o t cs^e ïïo te n i .u A O n r u e Ü Te t a iM u u ic <\Totco e p o q i ï n ^ i c<\o ti

o te c i y e iu\ r m v ë tr i t c o i .sv.1 ÂüieKCO u H p to o ^n e o^e .\ q u jo o p T e p

e.M^vyto o td s-C v'a.p u;\qujote.\voto.w . m i n e ëep<\TCCOTe.w. ücfs. m -

ï i p o '^ u T i i c o te iin e hiamiu] T iip q T w n q eojpm i eotcoq e ^ 6 e

i c o m u u ic T Vom oiv «\q T om q *.q u ye n ^ q e^O T iv vyev T ^ y e p i

« Mon frère m ’a enlevé ma femme iniquement et je n ’ai per-

f. i 3o v° « sonne pour me servir dans mon infirmité. »

Aussitôt que celui qui prend soin de tous ceux qui ont

souffert de l ’injustice eut entendu cela, à l ’instant il appela

deux de ses disciples et leur dit : « Allez avec cet homme Phi-

« lippe vers la Galilée. Dites à Hérode, fils d ’ Hérode aussi, le

« tétrarque : Voici ce que dit Jean, fils de Zacharie le prêtre :

« il ne t’est pas permis de prendre la fem m e de ton f r è r e /» ( 1)« S ’ il vous dit : « Movse a ordonné de la prendre, » (2) dites-lui :

« mais tant que ton frère est en vie, il ne t’est pas permis de

« prendre sa femme. » ( 3) Les disciples de Jean s’en allèrent

donc et lui dirent ces paroles : «// ne t’est pas permis de « prendre la fem m e de ton frè re . » (4)

Hérode se troubla beaucoup, car il ne pouvait désobéir au

prophète, parce que toute la foule se serait levée contre lui ù

cause de Jean. (5) Mais il se leva et alla auprès de la fille de

( 1 ) Matih. 14, 4 ; Marc. 6, 18 . — (2) Deut. 2 5 , 5 — 10. — (3) L e v . iS , 1 7 .

(4) L 'en vo i de deux disciples de Jean auprès d'Hérode ne se retrouve pas

dans les évangiles canoniques. — (5) Matth. 14. 5.

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 ü i e i \ 2^ . M W \ e * i i ec sL iN q «cs .c 2£ . e c p c 2t a }  7.Kvoc : x x o v o i m i i e i c f. 131 r

i a x v m i u c h i ê u m i t i c t h c « \ q T a m q Ê î j c t o n c q o T t o \ j y c o ' . V ^ u t o t

Ü T c q T m ^ Â 7 n e o « v . i ï ï u e e o u H o o c u ê î x c s . c i if t . ' \ ÿ c i i n e e ' . \ . « \ e

i i i U O v u i * . T q c ê o A . o t o ç ^ i Ï T e r j i n t o m i ï , i p c  v i i r j c i v T î v e c T t i i u O T *X e

5 \i 1 AV. OfaVJ 1IC lOHNUUHC Al II I I U J I ' P 1 *^U 11C R ' V * C^ W lUNCTpilK e ' . \ lC iN -

È c t 'Y x m ë T A . q c p u e q c i i O T T i i p q 01 n u j c v q e e f j o r e M i y ; x e i \ c .m

e f i i t ô i Ï T e t u o i â ï a i o h i Ï T « \ r \ â ï a i « \ t ï ï o T T p o * \ > i i O T D s .e O T o e û e c o

O T U j O H H 11'JCOI Ï Ï O W A I O t A C T T O l CHCüTq e ' J A U i p H O T M O X i

i u y ; \ p e x c i i - r e q u i n U i a i o t o q n e ^ h g t c m a u n t ? c c Ü T c q -

10 2c.'\)7ë n o T p o ovAA<v lecsce u e p o o ^ S i\ t o h i7iie q c«\2ci «m vo k ^ iu x -

T i \ a i o k D t e o y n e c T c u i i i \ i M - j î i ^ r j u j < \ T c q e p o o - \ - £ ; \ T e n o n Ç i y c o u

i \ q u i A . \ v 0TC0p n h c v k R u e c o n 7 ë i Ï T c q 7 i y i \ p o i \ i ï o o q i v w o m  ï . \ i o - \

o i T q '* e m u j T e K O u j o v . t c u c î ' i A i n e i i  ï n i y i u i i i e A i c v q I t é r é e 111^ - f. 1 3 1 v °

c e Ê i i e n p c o : x . i i c ï ï o n e x c o o T o p T ï î p c o ^ i i \ c s t e - \ - e p o o - \ - Â ï i i n O T C

15 Ü T e n i A ^ o e T n p q T t o u q e ç ^ p m e s s t c o i e o & i i T q l l e t x e T i y e p i

« Satan * et lui dit : « Que dis-tu ? Voilà que Jean Baptiste f. i3i r°

« s’est levé contre nous, voulant t’en lever à moi, pour te donner

« de nouveau à ton mari. »Mais elle lui dit avec sa langue digne d’être arrachée et de

servir de nourriture au ver sans repos : « Et qui est Jean ?

« n’est-il pas le fils de la vieille stérile Elisabeth, lui qui a « passé tout son temps dans le désert, mangeant des sauterelles

« et du miel sauvage ? 11 n’avait ni nourriture ni habits, mais

« il s’était revêtu d ’une tunique de poils de chameau, et ceint

« d’une ceinture de cuir autour des reins. ( 1) Et qui est-il,

« celui-là, pourqu’il injurie le roi ? Mais si tu as peur de ses

« paroles moi je t’apprendrai ce que tu lui feras pourqu il te

« craigne. S ’il t’envoie (des messagers) encore une fois, ou s il « vient chez toi lui-même, saisis-le, jette-le * en prison pour f. 131 v°

« que nous nous vengions sur lui. »L ’ impie Hérode dit à la maudite Hérodiade : « J ’ai peur que

« le peuple entier ne se lève contre moi à cause de lui. « (2)

( 1 ) Mailh. 3, 4 ; Marc i , <>. — (2) Matlh. 14 , 5-

Coptica. I. J

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 v i i i a ^ u x û o ' X o c n c v q mc v 'X i c t i N i u c ^ w x ê o A o c T i i p q c t c c v ^ i e C i o A i e i i

p c o c 2 î î - e e i y a i u n r t n i A c v o c T i i p q x a m q e ç ^ p n i eac-COR S o c o c

IIÜJOT 2i £ l l C v s T T l Û e p i O C ) ' .£ e T ^ q C i i ^ I 11H 1 *£11 nC2S .m < y p e q C C O T e . \V

e o û i t T q o t e <\.vv.oivi  v . w o q o i r q e m u j T e R O u j c v \ - c , 6 ^ i k c v r i ï r e i v -

o T o p n q u n i O t o o < \ T U } M i c c o T e M e f\ > p M i . w n o T p o e e u < \ T C o - 5

o t i v o t e o c c o u «m i ï ÿ r c c o u H m e T < \ q c c o T e . \ v ë p c o O T iv. n e q ç H T

<v c û t o i ^ e i v u e c c o ^ i v i e - r c o q o t o o e v q c e A u u i T C n e . \ v < \ c ë T p i r < \ t * .

u e c o T a ï u j e T O t ü O T 7V.OI 11011 Â v i i e q c c o r e . v v ï ï c e ^ m c c t s t i i v r e n T i \ v i o c

f. i 3 2 r ° l o i M i u i i c O T 2^ e  v n e q u j c o n e p o q * i ï n e q . w e v O H T i i c e T i \ q 0T 0p i i 0T o ^ p o q

£en TeqcÊco e^OTisû ï l i ^ i o c 2 .e ico*.niuic ^që^vi éen niniï 10eôOTCvÊ exujon iï£nTq oc.e £ iiic^ icvèoAoc .\vt\o uoivt Âvm^ceÊHC (1) npaïo^uc r\>n era"i\Æe.M. otoo Âvu<\p£>.no.\voe otoo 2c.e e>.q£cotvT no£.e nciiOT uxe neqoc-CûR Otoo neosie mÂcioc ico<\nrmc ïïSpHiïï^iiTq iste r >icoT âv’\i <\i i\qàa>TeÉi âüi^ icot (2) eeÈiiT 2c.e *.qRCü-\- ïïcaii ÏÏTOTq otoo Âvueqcste.wT iS.iiOR oco .wii^cnoq eopm 15

(i) Ms. ïïnu\ceÊnc. — (2) Ms. îuumcot.

La fille du diable, ou plutôt le diable en entier qui parlait par sa bouche, dit : « Si tout le peuple se lève contre toi, dis-leur:

« C ’est mon Seigneur Tibère qui m ’a écrit, après qu’il a en- « tendu parler de lui : saisis-le et jette-le en prison jusqu’à ce

« que je t’écrive de me l ’envoyer. Et quand ils auront entendu

« le nom du roi, ils ne se lèveront plus contre toi. »Quand il eut entendu cela, il fut persuadé par son conseil

abominable et il convint avec elle de faire selon son désir mauvais.

Mais il n’obéit pas aux paroles de Saint Jean, ni ne reçut f. i32 r9 auprès de lui * ses disciples qu’il avait envoyés auprès de lui

avec son enseignement saint. Mais Saint Jean connut par l’Esprit Saint qui habitait en lui, que le diable avait rempli le

cœur de l ’impie Hérode, l ’impur et le criminel, et que le temps

de sa mort était proche. Et Saint Jean se dit en lui-même :« Le père de celui-ci a tué mon père à cause de moi, parce

« qu’ il me réclamait de lui et ne m ’a pas trouvé. Moi aussi je

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f ^ e n •\‘ avc<v.\vii 1 i \ t c n c ^ s c m e u y e o n u \ î ï t c u o i i t Âînev..\icv.]vev.pioe

i ï i t o T o c û t » t c ‘ \T ë f i o A . £ < \ 2c.o>i c ' j j c jcco .vv.uoc i u i i 2 £ . c u c v A t o c

m u î i M w c i i p i T ï ï i y i i p i i c s c c c v . y ; ô o o È e T e o f i i i T K i c o i i m i c 2s e < \ t -

S o o ê c i i o w i i c e l à c uccv.2c. i Ï Ï ' \ \ m c < v a v i u u t e 1 1 5 c o r p M i h o t o i t n e

5 C T C v q S c oT e l î i â ï a v o h Â Ï 1 1Û e n i a a i n < \ i i i o t - i i o t c o t n e c t c i i t c v . i i

n e i i s T m e i i ^ c * A o i i i o u c v ^ T C o n q ï ï ^ c n i ^ c c o p i . ^ e u n ô " c n i - f. i 32 v °

c s . t h c s v T O c C T e p ’^ o p m T ï n ^ c o t o o m \7 vycv. n i ^ c c È u c ï ï p c o ^ n c 1 1 c -

2c.cv.-4 ncv.q  ï u e . v v o o K o t o k u i û c u 2 £ . e ï ï p c o ^ n c e i y e 11 m i cv.iv ë c r i

T C 0 _I Al I Â l l l C K C O l l ^>11 C T C O O T O p T 2V G î ï p C û ^ U C <\ 11 CiNTMlCvC AlOO

10 ïîiie q A ic 'X o c T iip o ir n e 2c cv '\ Â ïiu .\iM icv,p io c ic o m u u ic 3 Le iïooiv C

iiiAV \ T e o K x e î ï t c k i âüv<m ü t c k . - ^ c i o v u c o p c o ÿ e n o \ i i ï o c o È

c -^o t c o u j c c v i q e m c ^ i i cvm o k o t o t p o e n a i i i y c ^ c c u O T ^ w p . \

X lv^ V y e P KC0^ - ,1V Âv’-WWl ( 0 M l C U » T C A l ï p i HOCOÛ IVlÛCIV C T C 011IU

( i ) Lisez a i a v o i .

donnerai mon sang pour la vérité de mon Seigneur Jésus Christ, pourque mon bienheureux père soit consolé, et vienne à ma

rencontre en me disant : « T u es le bien-venu, mon lils chéri.

« Si j’ai été tué à cause de toi, voilà que toi aussi tu as été

« tué à' cause de la parole de vérité du Seigneur. L n seul nom

« nous a tués tous deux, pareeque c’est un même Dieu que « nous avons : Notre Seigneur Jésus Christ. »

•» Ensuite, le vaillant dans le Seigneur, le puissant qui porte f. 1 3 2 v° le Christ, se leva, et alla auprès de l’impie Hérode et lui dit à la présence de tout le monde : « Hérode, il ne t'est pas p er­mis de prendre la fem m e de ton fr è re . » (1)

Le maudit Hérode, dont Satan avait rempli tous les membres,

dit au bienheureux Jean : « Qui es-tu, pour que tu viennes ici,« et me résistes en quoi que ce soit que je veux faire? Comme

« je suis roi établi sur une contrée, tu 11e pourras pas m'em-

« pêcher de faire tout ce qui me plaît. Seulement apprends-

( 1 ) Malth. 14 , 4 ; Marc. 6. 1S .

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n A i m .svv\ tov .svoi - x c ü o o u m . s v 7 ë i i o o u u i y n p i i ï m . s v ^ K c p - r o A .

C . s v m i cvk T Â v u c v . s v o o e v u c o o i .sv.sv.oi . s v i i ^ v i p u - AV.11 i i ^ o i v i \ n t i c

C i t o c v i u m c n u j n p i i ï ^ J v ^ i N p i i v c u i o t i i è ï i i p c . s v T o p m n i AV11 J*vue

I U M M T ^ t O T C Û .SV11CUIC0T e O Ê l l T H . S V < \ \ l C T t\ . S V l lC q ^ C S O T H C O p e i l

f. i 3 3 r ° i u m c ü t £ e n 0 A 1 i ï o ( o k c T c v q o T t o u j c c v i q * ^ h o t o c c i c n c i t o q 5

.s v h c u i c o t « \ q 7 e o p m e c s i t o i ’. o t o o  v m p i i c t *. u c v ic o t Æ t o T c i à A v n c i \ -

IÜ1T CvllOIV 0 ( 0 ’ ' I l iS.S'CûTCÈ .SV.SVOK CvlUJ£vll2C.C.SV U I C U O T e p O R l l A . H U

• ^ ■ i u \ t i i i i v t c c o c £ i io o î s io _ e o « L Â v i u i y T c s v o u j e v ' ^ e . s v i d c .c o t t i c f ^ i i c v c v i q

HfvK j V j c p O T t ô o t ü ' j Ü 2 c e n i s s - t o p i & C 11 r^J’Y n i n p o s > . p o A v o c

* â v è m i t i c t h c R t c n ^ t o t o o n e o ü e v q m i p t o o ^ i i c 2 £ _ c tu u p c o - 1 0

OS.1IC iMVUjev ll . ï tO TcC! .SV.SVOI nCvl .SVOT f y i \ l Ï ÏO T.SVOT 11II1 i \ « TTC dv'A.'A.is.

C K l U \ C O Ê ’\ ' 11111 I l O T C û l l * 11C11C0 (.0 l ip CO D^UC ^ KUJC vll lo 'A .l l l T i \ * . f ) C

c c i i c v u j û i i v T m u ï î o t ^ A . o .sv ï î c ô o t e c 5 c .c n n ^ o p o c î v i i i A v ^ p T T p o c c « -

« moi qui tu es, ou de qui tu es le fils, pour que tu aies osé

« venir en ma présence et me reprendre ainsi. N ’es-tu pas

«Jean, le fils du prêtre Zacharie de T orine i? ( i) Est-ce que

« mon père n’a pas tué ton père à cause de toi ? Surtout (2)

« n’a-t-il pas résisté à mon père dans quelque chose qu’il vou-

« lait faire ? »f. 1 33 r° * « Maintenant, voilà que le sang de ton père est descendu

« sur toi, et de même que mon père a tué ton père, moi aussi

« je te tuerai, si j ’en trouve l ’occasion contre toi. Cependant

« en attendant, je te livrerai aux angoisses de la prison, jusqu’à

« ce que je sache ce que je te ferai. »Le vaillant en Dieu, le précurseur et le baptiste du Christ

de son côté répondit et dit à Hérode : « O Hérode, si tu me

« tues, cette mort ne sera pas une mort pour moi, mais tu me

« prépareras une vie éternelle. O Hérode, si tu m ’enlèves la

« tête, on me tressera une couronne glorieuse à cause du chœur « des martyrs qui vient après moi. O criminel ! si tu me tues,

(1) Voyez F . R o b i n s o n 1 9 0 .— Lu c. 1 . 39 . L e traducteur copte de Luc. con­

sidère opsivrjv com m e un nom propre de lieu.(2) Je ne trouve guère de sens convenable pour av<\A icta.. = surtout : com me

p. 37 , 2.

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m io T Aveueivecoi tù n n i.\p .\i\0 A V 0 e v \i\iy .\n *a > T e û Âüwoi

p .\ u ji avcwA i c t *. e o l ie 1111 e « O T i\ û e o m iO T Avenenetoi a t c o t i u

a i u jcviv^ MiievCHOq âcv. OAV.eT.wui ÂvHAÔë iicvô c o o r j in c u ^ t iw \ep -

X ^ P ^ e c o e Âvneqctü.vux ne.vv. n e q c n o q A v u c e n o e iï<\:x.\.\v T In w \-

5 peviio.uoc cs.e n p c o ^ n c «• * .r4© poTA ..\voiu â v i i i<\i.m o c î tü M u m c n c e o iT q

ëlU U JTeRO ë rY>M<\ ï îim CTCOIIO T lipO T £\,TT.\AVC O ll CTeOOTOpT

e i u DCPtüAV- 't e 'i e Ç_ ïïp iü ^ u N C 2 £ .e t\ nni;\p«M \OM OC n p o jT u e o i o t T

 v n ië ^ io e icocvim uc ë iin y T e i\ o «\ep<\ujn ëAietujb) o t o o eve^p cvD cpest

ï ïn e e n ;\ œ ç n e o p iu ersaoxj ecDsLOiÂvAvoe 2SLe -\-i i o t i\ T

io e 3 p m ë n ^ c c ic st o t o o -^iw\7p i  v u e T c o ju n iieA v^q A le n e iie .\

11 a. 1 i\e o T C jp ii Âvf\)i\ eT0iD c.en r .n y T £ K O eesctüÂv.woc -?ce t\iev 1 x c

u o a n n n c A v<\T i\2tp oq ïÎR ivA ojc  v u e p x ^ 0 A 1 npojAvi ë 7 g S o t i i uj.\po'-\

AUincoc itTe'\'\>fa)T iT t c k a v o t n T e q v y e Ê io ï *A .o in o u < \ t o j o t i âviu -

A v ^ H i\p jo c îcocu m n e e u iA v a e T C *.S O T ii ÏÏT e n n y T C K O o t o o n<\q.\\.Hn

15 eÈo'A. n e £ e i i neqTOJÈo^ .w m e o o o T hcav. m e ^ o ip o ^ e q ^ ç o e'\>-^

e o p e q v y c n ^ iiT o t o o Ü T eq u -M Â v n e q X a o e A l e i ie u c .\ o t a v h h i

« je me réjouirai, surtout à cause des Saints qui viennent après « moi, parce que quand j’aurai donné mon sang pour la vérité « de mon Seigneur, mon Seigneur Jésus Christ de son côté

« accordera son corps et son sang au genre d’Adam. »

- Mais le criminel Hérode * lit saisir saint Jean pour le jeter en prison à l ’endroit de tous ceux qui sont enchaînés. On

annonça à la maudite pour le feu éternel, Hérodiade, que l’ im­

pie Hérode avait jeté Saint Jean en prison. Elle s’en réjouit beaucoup et grinça des dents contre lui, disant : « Maintenant

« mon ennemi est tombé entre mes mains, et je ferai de lui ce

« qui me plaira. »Après cela elle envoya à celui qui était préposé à la prison,

d isant: «Celui-ci, c.-à-d. Jean, garde-le bien! Ne laisse entrer

« personne auprès de lui de peur qu’ il ne s'enfuie et que tu

« ne meures à sa place. » Or on jeta le bienheureux Jean dans

l ’endroit le plus profond de la prison. Et il persévérait dans ses prières jour et nuit, suppliant Dieu d'avoir pitié et d'avoir

miséricorde de son peuple.

f. 1 33 v°

r. 1 33 v°

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t . I J 4 i ° ivvr n c o o o v c p c h i m m o c i m m i u h c * o o t i \ ( i ) e i O T i i c u i u j t c r o * \ q -

u h ü i u îïc^ e i k o o o t  v A u e i û ï T p c ü - ^ u e m â e e È u e a v i \ \ ' . \ o u ^ e \ i « o o o t

A v n e q p i A U u c a i u e q o j i È i îve.vv. T e q n o A a c i e iS. u u \ e e û n c i t p < o -

^ i i c T p i u o t c ^ i u u o h e i i c q A v . c c Æ e u m i i c a v \ i e q A v . e t M C T < \ n o e i icav.

n c q - Y ' ^ ' ^ P C C ” 0 llCAV T i i p o T Ü T e • ^ e v A . i A . e  c o i l p c o - 5• j v i i c n i c s . o n o y ^ ' â A h o c o c »\av.oi â m o o ’. \ i o t c o a v i u i c K K C v e n e  viw \ -

T e r . i p i  ü i < \ i n v i n i v o u AV .H <s p. \u0AV0 ii € t i o t i v e p e n i ^ i i m o i i

e u p e l i o A n e : x . e • \ x < \ c v ; M w \ . e CT C 'c v ie Av . n p c o ^ i e v e i Î T e e i y e p i e T C o q

2 î - e T c v A v e i t p i T u i y e p i e o ü e o t T e p . \ o e A v . e i t c o o t u i i Î T e -

e c 'A e c o A . - ^ av. 01 e p o u Q i \ u e o ! x . e i v ï ï e o o i i i o v q i a v o i o_iüï-\- n o x o e f i e t o 10

e e i q o A v e li o ' .Y e i i i % i i n i o i i o a . ï ï p w ^ H C u c i c ü t o n u n e u i \ p 1e

. u u . i s - V u t c • \ - c i \ A i A e . \ co> u e A v a q o t o o i c n m p u a . q e p a e e p c o o T

\\ m \ ecsu ooT T i i p o T e p e c ro c c ^ e c e p e m e p w o r à e n t c c a v h

f. ]34 v 9 eTOCi 'Xî ic * opines. iïe e u cv T ë n e c a i i i c e - n e u o c v u n i u j - i T c ^ c o p o u T ë

ÂÛ

( 1 ) Lisez o t u .

f. 134 r ° Après plusieurs jours pendant que Saint Jean * était enfermé

dans la prison, arriva le jour de naissance de l ’ impie Hérode,

ou plutôt le jour de ses pleurs, de son deuil et de son châti­ment. L ’impie Hérode fit un festin aux gens de sa maison et

à ses grands, et à ses chiliarches et à tous les grands de la

Galilée. ( 1)O Hérode, l ’athée, en vérité, plut à Dieu que les teignes

eussent mangé tes os, avant que tu n’aies fait ce festin criminel!

Pendant que le festin se déroulait donc, la Satanesse im­pure, Hérodiade, dit à sa lille souillée : «Ma chère fille, pour­

q u o i resteras-tu assise? leve-toi, pare-toi, mets sur toi des « onguents odoriférants, revêts-toi d’un habit léger, sors pour

le festin auprès d’Hérode ton père. Voilà qu’en effet les

grands de la Galilée boivent avec lui; et voilà que le vin les « domine. Tourne autour d’eux tous en dansant et en leur chan-

f. 134 v° tant de ta douce voix * pourqu’ils voient ta beauté, te donnent

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n o o q h t c o t m £ e n n m i i i j ^ - cou ï ïc fo  v i ic q u jn p i O t o o îT ooq

ï ip (0 2 ^ n c u e ito T ^ q i i j iM i i ie v T e p o e p e ^ t m o ncvq i t n o j a i i -^ n n im n j- \ -

T l ip O T l lC r\011T lUNOTUOq OTOO ïlT G l ie q M G T Î ( T ld OTOO OCO&

n iÈ e n e T e p i\ .e p e T in âvm c o o t iÏT O T q q iw \T ii iT O T ne £ e n O T p A ïu i

5 O t o o t\q u jcvH < yn O T a te o t u e ë t c O T C viijq i iT ; \T in q ne i7 t . \ ïô

i \ 2c.oe > u \'j oc.e X tNT »T ivoc.oc u t i n m ^ t A o m o n evCT<one ïïoc.e

o u c T C o o T o p T . \e 7 p i k c v t a m i c t a . T e e M t\T eTo'cv.Je.vv o o n o e n âvavcdot

eTOTe e o p e e e v iT O T O t o o t\ c i y e i u \ c e S O T ii c iu a w n n e to ÜTe

î ï p f o ^ i i c i \ i i i i \p c \n o A v o e h c m u n e o p o T e Ê u e A v ^ 'j Æen u e q îx u n io n e x e o q

iü o t o o ^ .e c ro c o ie c £ e n o t o t ^ o h ii ü t c n io s . i^ Ê o A o e G o & c

i\epevn *.q  ïu o T p o ne.vi. n u e o p o T e fi ueAVjvq T n p o T £ e n ^ o t iio t

i\qoc.oc iu \e £ e n o ycT n j\u j oc.e ty n ë T c p e v e p e T in Âï.v\.oq ’V,UX^ ‘ lie

u j^ T ^ > ^ iy i iÏTiNM eTOTpo » U o o e % e o n e T c o o T o p T i\ e iy e f. 12 5 r°

n ^ c n ^ c o A e M ujcv. t c c m iXt e ’ra 'cvSeM iic2c .i\c ncv.e‘ oc.e c\.peoT<oiy «\c

« de grands présents ou même que quelqu’ un parmi les grands

« te fasse la fiancée de son fils. Et Hérode lui-même, ton père,

« quand il t’aura vue tandis que tu l’honores au milieu de tous « les grands, son cœur se réjouira et sa pensée s’enorgueillira « et tout ce que tu lui demanderas, il te le donnera avec joie.

« Et s’ il te demande : qu’ est-ce que tu veux que je te donne

« en cadeau? dis-lui : permets que je le dise à ma mère. »Alors la maudite se leva, elle fit selon ce que sa mère im­

pure lui avait ordonné de faire, et s’en alla dans la salle à

boire d’ Hérode l ’impie et de ceux qui étaient assis avec lui

dans son festin impur, et elle dansa avec une habileté diabo­

lique. (1) A cause de cela elle plut au roi et à tous ses con­vives. Alors il lui dit avec serment : « Ce que tu me demande­ras■, je te le donnerai jusqu'à la moitié de mon royaume. » (2)

Mais •» la maudite s’en alla en toute hâte auprès de sa mère f- i3s r°

impure et lui dit : « Que veux-tu que je lui demande? Voilà

(1) II est sans doute question ici de gestes obscènes et provocants.

(2) Matth. 14 , 7 ; Marc 6 , 23 .

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o_i otûiiuncsc. îio T p o s>s.e ës. u eq o iiT Âviv«\o ëpo q ucav 1111 eo p o T e û

(i) Ms. ïïrY><\i

« que mon père m ’a promis tout ce que je lui demanderai

« jusqu'à la moitié de son royaume. » (1)

Lorsque la maudite Hérodiade entendit cela, elle rugit comme

une lionne, disant : « Aujourd'hui je me vengerai, et je tuerai « mon ennemi qui combat contre moi. » Et elle dit à sa fille

impure comme elle : « Demande-lui la tête de Jean Baptiste et

« qu’il te la donne sur un plateau. » (2) Et sa fille lui dit : «O ma « mère, voilà que le roi m ’a promis la moitié de son royaume !

«toi tu veux donc que je demande la tête d ’un homme?»

Et la maudite dit à sa fille impure : « Si nous enlevons la

f- 135 v° « tête à celui-là, le royaume entier sera nôtre. * Mais si nous

« laissons celui-là en vie, il nous enlèvera d’auprès le roi, et « nous livrera de nouveau à ton père misérable. »

Celle-ci alors retourna auprès du roi et lui dit : « Donne-moi « la tête de Jean Baptiste sur un plateau. » Le roi fu t contristé « et tous les convives avec lui. (3)

(1) Marc 6, 24. — (2) Matlh. 14, 8 ; Marc 6. 24.(3) Matlh. 14, 8 ; Marc G, 2 5 — 26.

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R C M « \ - \ AV. H RC(OOTTIl i\IV ôiï I l I I lC v p iM IO M O C ï ïp O JO v H C X C ÂVIKV C

T C R Û j p R M l l I R p i \ T O C R T C T l É C p i O C l l O V p O ïïll. 1 p ü ) M C OC 2 £ G M M O l l -

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IO MU M II C IICR ÀCvC COGpTCp MIUIUXT GTCvRiydiT CÈoA iÏTi\I t\HO-

' \ i c v c i c G T c n i y c v u j i o « \ i c o c c h n u i p o î x p o M O G u t g l i ï c i i ^ c ^S. 'A.Ain

•\- .SVCtT 2£lG i \ l I l A c v C G T C M M C O ' C^ C O T M l U y M II C T O C Ù O T ÏÏCCv -\>\

G T i \ ' \ O C v M I O ' \ M ' ^ ï p i l ' V P < \ p C T C v ' \ i y (Ü T G Û O . \ GCVlCIV l I C T ^ r C I U l C I l l ^ C

i \ q i y ( O T CÜîoA OU G1X-GIV » X C T l lA c v C C T M C O î v G R iy <\ l l j I IICM

( 1 ) Ms. G T iipq . — En m arge : (oiy par une main postérieure.

Ne sais-tu pas, ô criminel Hérode, que, avant que tu 11’aies

prêté ce serment par la puissance de Tibère le roi des Romains,

il ne t’était pas possible de le rétracter, surtout alors que les

grands et les chiliarches t’ont entendu au moment où tu as

juré.

Mais je pense que vous tramiez votre conseil mauvais entre

vous, toi et celle qui est impure comme toi-même, avant que

ne fut arrivé le jour de ta naissance im p u re............................. (1)

Mais l ’Evangéliste dit : « Or à cause des serments ct des con­vives (2) il ordonna de la lui donner sur un plateau.

* O criminel Hérode, est-ce que ta langue ne se troublait f. i3o r°

pas quand tu prononçais cette sentence amère contre le pré­curseur de Jésus-Christ ? Mais je pense que cette langue a dit beaucoup de mal contre Dieu qui l ’a faite ; car de même qu’elle

a rendu un arrêt contre le parent du Christ, elle a rendu un

arrêt contre le Christ aussi ; langue pleine d’amertume et lèvres

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f. 1 3t> v 1

*

f. 136 v

U I C ' \ H m ' T C T 3 ' < \ ^ e . V V )V<\I Ê T O T l i a p O R O O T £ e » l l U ^ p ^ M H f c T G ' C I t O

ne.vi £ p e ŸurjciiT iu \ t £ ï v k o t ujiv ëueo^ tt*\« tT&TepTO^wwï

ëx-oe s t e i v \ i o t T n T i^ e A u v u r ^ u p In m & T iy tA tT m m h i n e u c e

iïTc llicKeuwAiNTwp (i s^e i\quje n*>q ê i u u j t ê k o k&t&

• \ i o t i \ o c i n o u ï  ï n m a p a n o A i o c n p t o ^ i i c eôT.Vï i ÏT A . ' ^ ) e  ü u n p 0 Ds.p0 .M0 C 5

cootcvÊ K U M i n n c O t o o eTev.*j£ümT eiOTK epoq a^ coep T cp

0 niCRcncoX^Tcop equcvT eivnvivy\- ï\ o .v\.o t C T ^ e t i ueqoo * ep e

Teq.wopT ka>\ ën e q o o M ^ p n ^ h o t^ A o m o t o o epe n e '400 o i & r t i i i

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KOMtniic a^ iu n t e n ^ w p o e iÏTe n ia c c c A o c eTKW^ epoq eT paujï 10

ne.wcv'\ ace na.qep'\)opm n e m i i o t t o t ê o U e w u ^ w p o c ïüunpo-

'^HTne ate O Tnpo^ivTue oojq n e ÂüvOTpn^ £\.CteA. « cav.

n ^ w p o c imiAvapTTpoc sc.e atcSAj ÜTeqa'\)e 0W-5 ÂüioTpH-\-

A V . c o t c i v c ne.\v ââpcon s t e o t c ê o A . n e ie tv n o T cen o c

H A j c v C new ëA^ceoc d c .c Ç* nujcv*je 1 i e â ü » o t - 15

( 1) sic.

impures, lesquelles seront brûlées dans le feu inextinguible, et

nourriture du ver sans repos éternellement, lesquelles ont osé

dire : « enlevez la tête de l’ami du fiancé véritable notre Seigneur « Jésus-Christ. » Le bourreau alla donc dans la prison, selon

l’ordre du criminel Hérode, pour enlever la tête du précurseur Saint Jean. Et s’étant approché de lui, le bourreau fut troublé en

0 voyant la grande grâce qui était dans son visage * tandis que

sa barbe entourait son visage comme une couronne, et que sa

face projetait des rayons lumineux à cause de la pureté de sa

virginité. Saint Jean vit le chœur des anges qui l ’entouraient,

se réjouissant avec lui de ce qu’il portait leur pureté ; et le chœur des prophètes parce que lui aussi était prophète comme eux ; ( 1 ) Abel et le chœur des martyrs parce qu’on lui avait enlevé la tête à lui aussi de même qu’à eux ; Moyse et Aaron

parce qu'il était de leur famille ; Elie et Elisée parce qu’il

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piv\- e iu c ^ iv OTCOI.MI oiv T e eTevec'oiXLi i ïe t\ i ï \ w \ e c t c *

îe^cvûeW T e e e o Y û ïu j e tô A i Ü T eq cv'\)e u je^ T eq u je iw \q e n u j^ q e

l l m p o ^ p o A v o e o^e i\r|iu \ T c u i\ i TiipoTr c t c v i 'Ï iïco iq eTRCo-^

e p o q e irp c v u ji ue.s\.cvq iV ^ iu n t e ^ ^ C ^ p i f v c îie q io iT *\m

5 CTCw ^iCüii .uiieqcM O H ( i ) e û o A çioc-eiv îviT W T ep ÜTe n i * A w \n e p u i(o - f. 1 3 7 r°

o t u j i eooTrevÊ O t o o n ^ q e o 'A .e e A ÂvA\.oq n e e q c v tüÂüw.oe 2£.e *

oceA\.nOAv\- n ^ u j u p i o yp evii ^ i\p w o tc d t n e e T c v q ^ o o û e n Âvnû e t c

ï ï p o j ^ u e n e ( 2) ll<\u .sv.cn csuou iX T ^ o o È e » e o è c nei\Dc.i

i ï^ A v e o M iu iÏT e æv'\'A.a. îe n u jn p i Âvr\)-^ f\>n c t a u o io m u } Âv.svoq

10 e u x w S Ï A v o e 3 L e îe n io u v û ivTe '\ m e<Mu\coA.i âv'\>i»oèi

Isüuuoe.s\.oe e e n ^ ^ c io È e q ocoq S a îio y a ce v i Âïnm oe.sv.oc e o £ e T e q -

.sv eT.NVMpio.su o u ë A ie c v û e T Teq.s\.<\T ucv.c’ ho.w.- ii£vq *

n e ee2tcoÂvA\.oe 2 L e ai o t i u a t c h t m ic o c . i cT cv cq cu Æ ^ p o u 3 cu *

( 1) s ic ; lisez probablem ent M n e q e u o q . — (2) n e m anque dans le ms.

avait été dans le désert ( 1) lui aussi, comme eux, puisque c'était

également une femme qui avait poursuivi Elie, c.-à-d. Jezabel,

qui voulait lui enlever la tête jusqu’à ce qu’ il s'en fût allé

dans le désert. Le précurseur vit tous ceux-là, étant venus le

prendre, l ’entournnt et se réjouissant avec lui. Il vit Zacharie

son père dont le sang fut répandu sur les dégrés du •» saint f. 13 7 r°

autel, et il le consola disant : « Aie courage, mon fils ; car un

« seul nom, celui d’ Hérode, nous a tués tous deux. Et bien

« que nous soyons tués pour la parole de vérité de Dieu, voici

« que le fils de Dieu que tu as annoncé en disant : j’oila « l ’agneau de Dieu qui enlève/ a les péchés du monde, (2) sera

« tué lui aussi pour le salut du monde à cause de son amour

« pour les hommes. »De nouveau Elisabeth sa mère le réconforta aussi en disant : (3 )

« O bienheureuses mes entrailles qui t’ont porté dans ma vieillesse

( 1 ) III Reg. 19 , 4. — (2) Jo li. 1, 29.(3) Le texte sa'idique insère ici de longues considérations sur le séjour de

Saint Jean Baptiste dans le sein de sa m ère, que pudiquement le rédacteur bo-

haïrique a om ises.

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TCvM CTic‘.V.\ai ivc.\v îYevJvno^ £T i\T iy«\n O T vyR Ç i i i \ h <\iav<\c k

2 i\!X_£IV IWNÈOT ÂvUCvT£ .VVCvpiâ ^HevpOeilOC OTOO TiN C TÏTEH llC .VVICI

 ü m ju p i e u iK o e .u c e n c i i ô c in c « 5c ^ O to o c t a ï ïp u i^ s ie

I V I V C i N l l ' Y t C q O T W U J e Æ O < V É £ q â ■\’l l A . p « £ U O C o A . q iVC'^ÎCüT

f. 1 37 v ° O t o o c t c Âvr\£ i i p o i ^ i i c CM C.u q \ * j à w T £ Û ï u u r o t s s l i n e v A c o o T Ï * 5

T l i p O T £ T , Ï£ 1V Ê l lo A .£ C . \ V IV£AV IIGCC3" IÏT T l i p O T £ O Û £ I I ^ C O T O O

CTiN^KCO-^ UCCOR OCÜR ë , Ï O O Ê £ R M o A r M ' \ K û T IV£.HCvR £ H U je » . q £ CROI

î ïR O T Î X . \ 2 £ .£ ï ï n £ ï ïp C ü 2 > .H C !5££.VVR J v T £ q S O O Ê £ R O T O O ÂVIURH U

c iM o v y i i i£ .\ u \ r 0 1 n u j c v q £ ctù.sv<\ e ^ p m ï ï t e r o o .v v c t

^ " iV O T 2 C £ A..U OT ÏVT£RAVTOlV ÂV.WOR 2 £ I V ’\ \ H £ T O T p O Ï Ï T £ f \> » 1 0

£T i \R -\ -0 )A VC l U \ q l Ï Ï C ° T O O IV T£RC I £ £ IY l V £ q £ r CvOOlV £<V.\VSUl

* e f i o A . UJCv £IV£0_ T l l ^ n o e ! X £ l U M l I V I l C £ T i \q C C ü T £ . \V £IVOVl

T l i p O T , \ q O T U O q Ü ! > t £ ] V £ q O M T O T O O C v q O £ A l lA . ÏÏ!XL£ H £ q i \ ï t ^

a q i N . w o i u  T n n v i v y \ - ï v q c ü i ï ï t £ T £ q R f ^ ) £ ÿ £ u U£q!>sMDs. Âv.vvm  v .w o q

i \ q £ i v q £D££IY H £ q O O O T O £ C v q O I T q £ D £ £ U H £ qR £?y .S aqOTCOVVJT â v i i e i i c T 15

« et mes mamelles qui t'ont nourri ! ( i) Car je t’ai enfanté

6 mois avant que Marie, la vierge et ma parente, n’enfentât

« le Fils de Dieu au monde, notre Seigneur Jésus-Christ. Et

« comme Hérode cherchait le Christ, voulant Le tuer, la vierge Le prit, s’enfuit en Egypte, et comme Hérode ne Le trouvait

f. 137 v° « point, il tua tous les petits enfants * qui étaient à Bethléem

« et tous ses contins, à cause du Christ. Et comme il te cher-

« chait toi aussi pour te tuer, je t’ai pris, je me suis enfuie « avec toi, qui étais tout petit, au désert, de peur qu’Hérode

« ne t’ait trouvé et tué. Et je n ’ai pas cessé de marcher avec

•- toi au désert, jusqu’ à ce que j’eusse déposé mon corps et

« que tu ne m ’ eusses ensevelie. Maintenant donc viens, repose- « toi dans le. royaume de Celui que tu as baptisé, Jésus-Christ,

« et rassasie-toi de ses biens qui demeurent éternellement. »

Quand saint Jean eut entendu tout cela, son cœur se remplit de joie et son esprit se réjouit. Il prit la longue chevelure de sa tête entre ses mains, lui-même la ramena sur sa figure et se

( 1 ) Joh . 1 , 29.

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î ï ïc i i ^ ë o y o o a in eu G iiw A evT cop u jo u o q ivqco’X i ï ï t g '\Â '\> c

c o o 'S'ù.ê îs. i i ^ o p o c i v n i c v . w ' e ' t \ o e n i . « i \ p T Y p o c T n p O Y e p c v c -

ii.v ’j t c o e iÏTG q A V A iuxpi^ â ÿ ^ y ^ ç » * i\ic n c » û )A .A T û jp i x c i N ^ o i o y I f. i 38 r°

Ï Ï T e ' J i N ^ G CM I l l Û m C v î ü <\' \C l lC i \ ' [ T l l i e lT’\ ‘ i \ ' \ o Y C T ( j & ÿ £ . M Â V 1 K M O O

5 Â v H O Y p O H C.M. IV£r\ l l l i y \ - T l i p O T C T p O T C È » C M i \ ' \ 0 -\p<\ X t C

.M ie n u g t ^ c h TU fxiTU ion Ÿuom ipoii. g t g m m m 1 avii Âv iic u o t -

Q H T U J Ô O p T G p ë T M ‘ l l i \ T C T i V ^ C A U I U N C I O C G G ^ l l ÿ C I I H lÈ l lW N . 'X '

 ïn 0 T M « 0  C '^ p ii^ h o y ï ï ^ v m iioycoav. ëToii â " \ iio ü )C ^ \ A o Y ÎX G

l l f c . O l l O Y ’ J i e s . c p i \ i m I l ô O C 11 G CC5£(OŸ.\VOC Â Ü l I C I’. G l l ( D . \ < \ T ( o p 2 £ - C

1 0 M O I I I I I I Î Ï T » \ ' \ > G ÂVIlCv.OCi\OsM » C M T i \ A \ . i \ Y iT t a g i i g I I J vC C ^ O Y I l  v ' ^ p n ^

l l O Y ^ W p O » ÎT T v X T H I C l l ^ C e 1 2 iû )Â V AVOC H < \C S C l l O Y p d v U J I 2 £ - C

jeta à genoux et adora Notre Seigneur Jésus-Christ. Et le

bourreau le frappa ( i ) du glaive et enleva sa tête sainte. Et

le choeur des anges et de tous les Martyrs accueillit son âme

bienheureuse.* Le bourreau jeta sa tête sur le plateau, l ’emporta et la f. i3S r°

donna à la fille impure en la présence du roi et de tous les

grands, ses convives. (2)Quoi ! est-ce que le cœur de ceux qui étaient présents dans

ce festin mauvais ne se troubla pas, lorsqu’ils virent la tête

du Saint posée sur le plateau devant eux comme quelque chose

à manger ? Certes, en vérité.La fille sans Dieu se réjouit et dit au bourreau : « Donne-moi

« la tête de mon ennemi et de celui de ma mère, que je la lui

« otfre comme un cadeau, que je la lui donne en lui disant avec « joie : ma mère chérie, voici le salaire de ma danse après que

( 1 ) Le verbe ujb>uo_ doit bien avoir ici le sens de « frap p er» com m e l'a dit

avec' quelque hésitation M. K a b is (Zeitschrift f u r A gyptischc Sprdche. iS jo . p. 22). Probablem ent c ’est la form e bohaïrique du sa'idique uicocoa'c. Le texte

sa'idique que le bohaïrique suit ici très fidèlement, lit : iV \p t\O Tr\ (R o ss i. I. c.

p. Ù 2 h) qui sans aucun doute signifie « frapper ».

(2) Le synaxaire ( J e Toth., P . O. I, p . 2 2 j. 22S) ajoute que « la tète sacrée

s’envola d’entre leurs mains, et criait en l ’air : Il ne t’est pas permis de prendre

la fem m e de ion frère. »

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Ta.vvenpiT Âv.wco' ïc r\)fic^e ÂïikXŒ'ocu'cc (i) £en n ^n io p i-

CCOTCM ÏÏCCù ^ C U OCOÊ 1V1ÛCIV I C Â v n e n 2C-A.C£.J M T 1I 1C

ë £ p n i ë n e c tü îc . A o jn c m  p iO T Ï iu \ c  ïn ip i f V ë T e O T ^ iy c Oü

ilpWC^HNC JC TC tllIÔ T.V llS eTOCOOT OTOO ÀvnOlUVpOlV Â UlSOèvÈoAoe

f. i 38 v ° k o u c n e ë Ê o ’X l e '\mi e T i\p e ô7A i n T e q â '\ ) e * c t c ico & iiiu ic n e 5

* S p e u jc o n i n a q n ë T io c e m c o n S n e n e o O t o ç i t n ^ « & o -

c n û T ^ Â v n a p o T C iâ ü t c n u j u p i Âv'\)-\- T e p i\ n & y e'\><M ë -r a p e üT \ i

i Ï T c q ^ ^ e eq.w ouj» ;6*.2£Lü>q Âv-\>n e T * .q u jc o m n a q Tvnpoîx.po.'.voc

ë p e m :x .T n ^ M i c T lip O T n e n w p a m o n ca. o t Th ^ m ne.w c a

îjc a .g' u Âv.woq e q S e n O T n iu j - " ü c ô o t e p e n iê v n o c T o A o c .\vou51 10

ïïeev. i » x c e T O i u c 'y n n a .o e c ^ p o c n a q e p e icoà.iin»\c on S e u t o t a u i ^

e q e p '\ > o p m  v n m iu j'\ ' ï ïô ïo t eTe.\\..M.a.T n T e ïTî c i i ^ c O ^ o o

e'^.W i\ ïïiu q co i n s ^ A v o T ^ eTe.wM CvT c t t o i o i w t ^ £ e n u a .in o c .w o e

e q e p '\ > o p ïn ocoq m u e n T ii.w a n x e T '\>e O t o o c ^ aux iïnïAvo2c.£

( 1) Une main moderne a écrit est au-dessus du second C.

« je t’ ai obéi en toute chose. Voici la tête de notre ennemi, je la

« remets entre tes mains. Pour le reste, fais-en comme tu veux. »

O Hérodiade ! voilà que le diable t’a accompli ton mauvais et impur désir. Voilà que pour celui à qui tu as enlevé la

t. 138 v° tête, * c.-à-d. à Jean, tu seras la cause de la vie éternelle. Et

dans la seconde venue du Fils de Dieu, tu verras celui à qui

tu as enlevé la tête, marchant devant Celui dont il fut le pré­

curseur, tandis que, toutes les puissances célestes étant à sa

droite et à sa gauche, Lui-même sera dans une grande gloire,

que les apôtres marcheront après le Christ comme participant

à son trône, et que Jean aussi sera au milieu d’eux revêtu de cette grande gloire de Jésus-Christ, ( 1) au lieu de ces crins de chameau dont il était revêtu en ce monde, il portera aussi les ornements du ciel, et au lieu des ceintures de cuir dont il ceignait ses reins en ce monde, il revêtira plutôt maintenant l ’étole de lumière des anges.

( 1 ) o t o o semble indiquer l'apodose com m e i 3o r°.

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ï î u j a p e T A v i i p c ü t e u T e q - \ - i w Æ e u i i * . i i >.o c a v o c e q o c o A o o w j - \ - i v o v

î ï - \ - C T o A n M T w m i ï ï t c u i a ^ e ' X o c ; J e u i u c o o o t ë T c q u a - ^ O j M i

CUIKOCAVOC T I \ p q £ C U O T Ê T O T C K N A V n a i lT O U p * > T Û 3 p I JU\ O y C IO

U T C q ^ U j e l i l ü ï A V U l O T a i * n i O T M K a .T < \ H l O È H O V Ï £ T * . q O \ . l T O T £ C l l m - f. l 3 o r °

5 u o c m o c T t g n e e m a u e q T t c u c t o c d o v ï l i \ \ f v ; x M i a v c u i r r e m p e q -

e p u o f à i e e u a e n O T e n u j c o i 3 e u . \A v e u - \ - ü c c t h j t o t c ^ o t h ë n o v -

CfDAVA. Ï Ï R C C O n UC CO OJ e p e v T O T £ e i \ O T O O - UC M O T l l I U C O C p T C p

e T 3 c . o ' \ o ^  v n u j i u i i i g a v n i y w u j  v u e . w e o e f i o A A vni f î i iA U N h t e

u i p e q ’V o a n â v a u u u i n a u T O i i p a T t o p Ï V i ' l ’T X 11 îik- c o w o t

1 0 Ï ÏT C HJOAVJU e T U H O T C Ê o A . £ e n H JAV«M\UJ(DTÏ1 n e 11 (O p iM l I OU 1VCC-

t i i i t o t o u e S O T i i e t i o i r e o r n a . i ï e e ô o j e p a T O T c i u è i i a v c s . ï ï t c n u j n p i

 v ^ ’Y e ^ u j o n S e u O T p a u j i h c a v o t o c 'Xu 'A. u cav o t h i ^ ï ï c ô o t ‘

U i p e q e p n o Ê i A v e n C T p i A u S e u O T e i i u j < \ u j i e p e u j o a v i u o u

p i A v i e s c e i t ï \ t * . ^ a\.<\ n m p e q e p u o f i i m i A m c e p e o t o h o v o h ( i )

15 ots'uiuj'\‘ uiieoni ujon Âviie ovou ujtoni Âüveqpii- icsteii on Âvni-ROfAvoe Oticot üoaviij equa.T eueqyjnpi iïpeqepuolài eqpi.vu * f. 139 v°eqpiAU otoq neAvaq otavi\t eepiAvi eoûe Teeujepi oreou eqpiAvi

( 1 ) sic. Ms.

Au jour où il jugera le monde entier dans une puissance

toute puissante, et qu’il rendra à * chacun selon les œuvres f- > ^ r°

qu’il aura faites en ce monde, soit bonnes soit mauvaises, que

les âmes des pécheurs d’un côté, seront retirées de l ’enfer, et

seront rendues de nouveau à leur corps, et se trouveront de­bout dans la crainte et dans une grande terreur, revêtues de

honte et de confusion devant le tribunal du juge juste, Dieu

tout-puissant, que les âmes des justes au contraire, sortant des demeures célestes, seront rendues aussi à leurs corps, et se

trouveront debout au tribunal du F'ils de Dieu, étant dans la

joie et la réjouissance et une grande gloire, que les pécheurs d’un côté pleureront avec amertume, tandis que les justes aussi

pleureront sur la foule des pécheurs, en un mot, qu'il y aura de grandes lamentations telles qu’ il n’y en a pas eu, depuis le commencement du monde, que le père juste, voyant son fils pé­cheur pleurer, * pleurera avec lui, que la mère pleurera à cause t‘. i3o v°

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colic neqcoii cn'Hj'\>np cr\pi.vvi eoÉc ueqiy'^np £viu\ t iMiAojc

cpe uietoiiT Tiip'j ütc • ■.vveTpûi.vvi ër a «i\Avio-j pi.vvi eiOTiiSen uoo iïiiOTcpHOT Ttg o.vvm Ttc pc'jepuofii TVomou iïoo owi m îïpwcvUNC ou GTCooTopT uc.vv Tecneujepi cT<ji\5e.w Âvneepu^- tct£u i\i\iw\T ë*\>n eTi\peTcnüT\i iiTeq^^e ct c iiuÜMOc ico^invuc 5 hiémitictuc 11e otoo Tiiupocs.po.vvoc iitg n ^ ë lue cpe OTniuj- iîwoT wu>\ epoq cqôoi ep<\Trï Si\tcu ne*\ujf\>np Âv.vvni uenô"ë îïïc îi'^c Âv'Vpii'V n0Tiiu.w\)i\ra)C0C eqôçn cpcvT'j cueqiu\TujeA.eT cpe uc'\oo epOTWiivi Âv-^pu- Âv'^pu uot.vvuuj iuuoCî ncon Seu ne^OTWitii

Otoo ou eqep'\>opm uot.vvuuj u^Ao-h ëTC iim ne TU- 10o o t i t eoûe •^.weTUiN.poeuoc ni.vu\o 6 '\>;\ •^wvcTnpo’puTivc ne

t'. 140 r° * m.vv;\o "ë *\"*vvCTiipocs.po.vvoc ne ui.vv^ç^ 51 r\>t\ • ■.vvcTpe.vviiuuv.\e uc TTim a o ë - .vveTpeq'^co.vvc ne iiiavcvO r )i\• ^ ■ . v v e T C T i r v e i in c h t c n ^ c 1 1 e Tli.wcvO^ 5 •^■.vveT.Kva.pTTpoe

* 11e * AV.U Tep^pi.vvi i\iv £eu otuiuj-^ ivpi.vvi eqeuujixuji ë.vv<\ujüi 15

de sa tille, que le frère pleurera à cause de son frère, que l ’ami

pleurera à cause de son ami, en un mot, quand toute la création

de l’humanité que Dieu a faite, pleurera chacun devant la face de l’autre, soit juste soit pécheur, alors toi aussi, ô Hérodiade —

laquelle est maudite ainsi que sa tille, impure comme elle — vous

verrez celui à qui vous avez enlevé la tête, c.-à-d. Saint Jean B ap­

tiste le précurseur de Jésus-Christ, tandis qu’une grande gloire l'environnera, et qu’ il se trouvera debout auprès de son ami véri­

table Notre Seigneur Jésus-Christ, comme un paranymphe, qui se

trouve debout devant son époux, tandis que sa face brillera bien plus que le soleil dans sa splendeur et qu’ il portera aussi plu­

sieurs couronnes qui sont : la première à cause de sa virginité; la

f. 140 r° seconde celle de sa qualité de prophète ; * la troisième celle de sa qualité de précurseur ; la quatrième celle de sa qualité

d’homme du désert; la cinquième celle de sa qualité de bap- tiseur ; la sixième celle de sa qualité de parent du Christ; la septième celle du martvre.

Ne pleureras-tu pas avec beaucoup de larmes très amères ? et ne diras-tu pas au milieu des soupirs et de tes pleurs :

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Oto ç^ Ü T ee^oc S e n OTqiaQOAV S e n n e p m i Dtc o t o i n u i

â n o n S a ^ T a 'X e n to p o c e o o T e o t o u m & e n s^ e o t i io ê i n a n j  ÏA ïa in

n e e T a .ia .iq e a io p o T t o A i ïÏT a '\> e  vn a i à c i o c <\>ai ê t t ^ ï h ü t t ïÎTOTq

Ü T a i S e TH pc u jaT eq -\" n a q  vn ai R û io t  vn ai p i i ’V

5 G o Ê e o t â ü u a v o t Âîna-\-7p i ïŸ T ai m i y-V A\.napaiiOAV.iev eTOûiOT

eSO Tiv e n a i âxM oe iÏT e o to o eT tro e i ëAvauico G olàe

o t Âvne n a A a c e p q e iiT Â vn a-^ sao c e&oA. n S n T q u te avoi u n i i Ï T a '^ e

 vn a i â i ' i o c o_i O T Ê in a s t G o fte o t  v n ie p È e A A e Âvna-^s^OTUjT

ë s c e n T af\)e Âvm * npoa^poAV oe 0 1 n iÉ m a c sL S e n o a n û a A n a T -

io u jm i évn oii v a p n e e T a io p o T Ï ô A i ÏÏT e q â '\> e e û o A ^ iT e n

T a u je p i eTCOOTOpT Â n a p n ^ o t o o a n o n ou n e e T a io p o T ^ iT q e m "

ujTeKO ^>.noR s^ e w -^ T a A e n co p o c ^ n a e p o T W o to o ÜTarü-OC

n e 2S_e A viT ipn^ e T a p e ç jT q ë n iu jT e K O îÏT e l i a i k o cavo c ce -

n a o i- ^ ow> enujTC RO naAven-^- O to o Âvuipn-\- e T a p e e p e T in

15 iÎT eq ât\>e e o o T a f i 0 1 O T Ê m a rït S e n o t c i i i x o u c e e n a o iO T Ï Â ïne-

« Malheur à moi, moi la plus malheureuse de tous, parce que « combien grand est le péché que j’ai commis, en faisant enlever

« la tête de ce saint qui est ainsi ( 1) honoré par Dieu, jusqu’ù « lui donner cette grande gloire de cette façon ? Pourquoi ne

« suis-je pas morte avant que je n’eusse commis ce grand mé-

« fait envers ce saint de Dieu, qui est très élevé ? Pourquoi est-ce

« que ma langue n ’est pas devenue la proie des vers avant que

« je n’ eusse dit avec elle : donne-moi la tête de ce saint sur

« un plateau ? Pourquoi ne suis-je pas devenue aveugle avant

« que je n’ eusse contemplé la tête du * précurseur sur le pla- « teau, avec des yeux impudents ? C ’est moi en effet qui ai fait

« enlever sa tête par le moyen de ma fille qui est maudite

« comme moi ; et c’est moi encore qui l’ai fait jeter en prison. > Moi, ô malheureuse, je te répondrai et je te dirai : « De même

« que tu l’ as jeté dans la prison de ce monde, tu seras jetée

« aussi dans la prison de l’enfer. Et de même que tu as de- « mandé sa tête sainte sur un plateau iniquement, on jettera

:. 140 v°

f. 14 0 v °

( 1 ) h t m S e T n p e : sa'idicism e très fréquent chez Schenouti.

Coptica I. 4

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f. 1 4 1

*

f. 141 r

corne» T n p q e n i ^ p n m iï^ T C 'en o u ja . eneo^ T liê v ^ io c M.M.e»T^Tq

n e eT eK .pe£oo Ê eq ito o 0£0i tô '^•T&.A.eiiiüpoc c t ^ a S cav cenivpûiKO^

i Ï T E ^ T ^ n ne.sv. h ê c m a v a £ e n ^ r c e n n jk ü t c T ii^ p û iM n & T s 'e n o

^ype-sverT tü -©h eTCOOTOpT oce A p e c 'p o e n i ^ i n e o c £ e u 112c. 1 n-

o p e££D T e Ê Âv.svoq O H n n e ie neqcsc.oM c e e p o io fi S e n n eqcu m es. 5

Sen \\\ * M<\pTTpioiv eTd.TTK.OTq n^q oi2c.en nn.6.01 niAves.ÂvneqA.T.\\.\yea>on n S H T q ne^v ne» ë A ic e o c n in p o c ^ iiT H C o t o o e q e p -

o a v o t â ü t ita A .o 'o u o to h . n i& e n c.tu j£üki 3 en Tcvêi n i& e iv ottoç^ e q e p -

É o i i« m ë o T o n n if ie t i e T S e n â h ^ ^ k h n iÊ e i i &.Truj«Mi'^oo e p o q CO

n e^ ôT m n p o r^ H T H C o t o ç n in p o a ^ p o A v o c  ÏÈ à n T iC T H C ( 1 ) o t o o n i - 1 0

n ^ p o e n o e o t o o m .s ^ p T T p o c i Ï T e 'n ^ c IU 1T & ^ p H ^ e^ cû iO T it

iÏTi\.A\.eTô>.coeitHC ÂÜA.m Âüw.01 jvh ok S a m ë A e ^ iC T O C & h o k o t h & ^ i

( 1 ) Ms. n&evniCTHC.

« ton corps entier dans le feu inextinguible jusqu’à l ’éternité.

« C ’est le saint seul que tu as tué ; mais toi, ô malheureuse

« impure, on brûlera ton âme et ton corps dans la Géhenne

« du feu inextinguible. Tu as pensé, ô maudite, que tu avais

« vaincu le juste en le tuant : voici que sa puissance opère par

0 « son corps dans le * martyrium qu’on lui a bâti sur la terre

« où l ’on a déposé ses reliques avec celles du prophète Elisée, (1)« et où il accorde la guérison à tous ceux qui souffrent de

« n’ importe quelle infirmité, et vient en aide à tous ceux qui

« se trouvent dans quelque nécessité, s’ils viennent le prier. » (2)O mon Seigneur, prophète, et précurseur et baptiste, et

vierge et martyr du Christ, de même que je connais ma

propre infirmité, moi le dernier de tous, moi poussière et

( 1 ) L e texte sa'idique est ici plus précis. 11 nom m e expressém ent le patriarche

Théophile com m e fondateur de l ’église (R o ss i I. c., p. 6 5 ," feuillet avÊ , et p. 104).

L ’histoire de la fondation de cette église nous est transm ise par divers docu­

m ents : Z o e g a n° C L X ; C r u m , Catalogue B rit. Muséum, n° 323 ; S y n a x a ire ,18 Babeh et le 10 Bauneh ; H istoire des Patriarches P. O. I, p . 426-, M akrizi, ed. W ü s t e n f e l d , t r , 14 2 . C fr. encore R e n a u d o t , H istoria Patriarcharum 92, 70 5 ; A m é l i n e a u , Géographie 33 s.; L I.

(2) Ici finit le Ms. de T urin .

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i i c a v . o - r n e . p . M . 1 i i a o j p e n n i i x . i i i e p e r ' R C o . w . i ^ n i i Ï T e u . w . e T i i i u j ' V c t -

c r o c i H A T a n a i p n - ^ o u -\ x c o o t u x e â ü a o i i o A i i T . V a c ï ï e a p ; :

u a u j î X L e .W D t O A v . e c & ! x . i e ç a i i u o T s t i S e n u t u e n K o i M i o i v e T < r o e i

^ > a i m a i ^ t a t ^ n e ë T e n e p e T i i v ï ï t o t r e o p e u e p i i p e c Ê e T i i i

5 e o p m ë ; x . a >n n e . w . n e n A a o c T i i p q * n a o p e n c ^ n ë T M i u j w m h.*>'\ Â ü i p o - f . 1 4 1 v °

c ^ ) h t h c o t o ç ^  v n p o o ^ p o A t o c o t o o  \ É a n T i c t i i c ( i ) u e u ô " ë O T O O

n e i m O T ’Y o t o o n e n c t o T n p l ï ï e n ^ c Ç o p e q e p O A t O T 1 1 0 . 1 1 a v h ^ 10

ë Ê o A i Ï T e i i e s t s t o f i i o t o o Ü T e q e p x ^ P 1 j C C € *e i T o T O i p n u n n T c q -

£ R k A h C I \ E Ô O T & È ÎIC A \. O T A ^ M U l l l < \ T A \ . e T U J O Ê l e S O T I l e u e u -

1 0 e p i i O T s i c a v O T i i a ç ^ - e q T a c > s i p n o T T dc . c m w & t & t -^ n e T e u o e A - *

m e O t o o n T e q a i T e u u e A V . n u j e v n c o û T e A v ë T e q e . w n g t o o ' X ' nl

O T O O Â Ï A V . a R * . p i â £ T C AV.AV.<\T DC.C âA\.C0 II\.I O a p O l l l l l £ T C . V ^ p ( « O T T JVTC

n a i t o T â p m t V H p o i v o A u n ïÿ ^-av.c t o t p o c t c c ê t o i t n c o T e u î e s t e i i

t r o .t <\ê o A h  vn iRO CA\ .oe - © a i e e e u j c o m e o p e u e p n e . \ \ . n u j d .

15 mav.oc efiotVoiTen n i 0 . v v . 0 T ucai iiiA\.eTiyeiiOHT rcav • A\.eTA\.aipa>A\.iï ï t c n e u s e o t o ç nen * h o t ^ otoo neiiecoTiip i h c u ^ c ^>ai f. 1 4 2 r°

(1) Ms. nÊanTiCTHC.

cendres, p o u r la lo u a n g e de ta su blim e g ra n d e u r, de m êm e

aussi je sais q u ’ au cu n e la n gu e de ch a ir ne pou rra dire q uelque

peu d ans tes éloges sublim es. M a is nous te d e m a n d o n s seule­

m en t que tu sois a m b a s s a d e u r p ou r nous et p ou r notre peuple

tout entier * auprès de C e lu i do nt tu as été le prophète et le f. 141 v°

p récu rseu r et le baptiste, notre S e ig n e u r et notre D ieu et notre

S a u v e u r J é s u s -C h r is t , afin q u ’ il nous accord e la rémission de

nos péchés, et q u ’ il a cco rd e la paix à sa sainte église, et une

charité sincère m u tu elle, et une foi ferme, parce que celui-lù

seul est notre esp érance, et afin q u ’ il nous rende d ignes d en ­

tendre cette v o ix d o u ce et bénie : «Venez à moi, bénis de mon « Père, prenez possession du royaume qui vous a été préparé de- « puis la fondation du monde. » ( 1 ) P u is s io n s -n o u s en devenir

dignes par la grâce et la m iséricord e, et l’ a m o u r des h o m m es,

de notre S e ig n e u r et de notre * D ieu et de notre S a u v e u r f. 142 r°

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g t g e Ê o A o ^ T O T q ë p c ï ô o t u i & g u u g a v . t m o u i ê g u « gav. n p o c -

R Y U I IC IC U IÈ G U ' G p n p G n i ÂÜ\>ICÛT UGAV.&.q UGAV. I T in ï ï G O O T& .Ê U p G q -

T<M l£ 0 O T O ^ nOAV.OOTGIOG UG.VV.dvq ’ ^ ’ i lO T UGAV. Ï ÏC H O Y M IÊ C U UGAV.

yÿ.\ CUGO^ Ü TG UIGUGO^ T I i p O T AAV.IIU

n ô c U<\I AVRCRÊCOR ^ C v h A IIT G AV.6.TO I iS.AV.HU. 5

f. 142 V° | £ C U '^ îp * .H Ÿ '^ ICÛ T UGAV. T l i y i i p i UGAV H I lu T ^ G O O Y evÊ - ^ T p i* .C

GOOTev .6 h o a v o o t c i o g T^«\p n G n G i m o T ^ e T e u u je .v v .u j i Av.Av.oq i\ n o n

S * . I l I ^ p i C T I i M l O C C v q u jc o m U2C-Ê Tl.NI UJGUGP'^>AV.Gt T Ü TG TI&.I L \ r iO lt

üotcoAV. ü Z ô iy g è o A o ^ t o t o t ïïnGUAV.evniOY-\- n io -\ - n < s ic o T ^ > i A o « { e o c ]

t i a i c o t ^ . s ^ ^ p i ^ e u iM COT a .O T p c -\ - n e û c o T .vv.e»Ke»pj n e q c o u n o T U jH p i 1 0

K £»T <\ C ^ p - : UIO-\- AV.AV.OUA^i(;OG U T G HTO ITOG AV.neUICÜT U ^ IR C O C nJUIUJ-\-

AÛÛdv AV.evRi\pi U G U U J Iip i AV.TTÏÏÂTI HOU AV.TII AV.ev.R£>.p I OC T l^ IC O T C\>lAoOCOC

u t g cvÊp^evAv. j i r o tp d c .1 n ip e .v v .e A .v u k c v ( t a ) T O T I I A T p iC «X T U J O Iiq GÊoA- £ e n ( u ) o t Æ i c i u ï ! x _ j o u * . T T i u q g * o t u u g r r A h c i < \ U T G TTGUïCOT

G Ô Ÿ «\ÛÈ<\ AV.evR6. p i U T G U J IIIT U à .e i\ î lH O Ü X .ÊU U O T ^ r y ^ H T C IV ^ O O 15

epCOTGU £ev O T O U U lÉ tCU £ f t ik \ (û iy u (Æ H T q ) . . . .

Jésus-Christ, par qui convient toute gloire et tout honneur et toute adoration, au Père avec Lui et au Saint-Esprit vivificateur

et consubstantiel avec Lui, maintenant et en tout temps et jusqu’au siècle de tous les siècles. Ainsi soit-il !

Sabscription : Seigneur aie pitié de ton serviteur Chail, fils de Matoi. Ainsi soit-il !

f. 142 v° -j- Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, Trinité

Sainte consubstantielle — car c’est là notre Dieu que nous ser­

vons, nous les chrétiens — a été fait ce souvenir (qui est) ce

saint livre de lecture, par nos pères aimant Dieu : mon père Phi-

lothée, mon père Zacharie, mon père Touroti, mon père Macaire

son frère, leurs fils selon la chair, moines du topos de notre père

juste, le grand abba Macaire, fils spirituels de mon bienheureux père Philothée, fils d’Abraam le petit, gens d’Elmi selon leur patrie. Ils l ’ont acheté de leurs propres travaux, et l’ont donné à la

sainte église de notre saint père abba Macaire de Schiët comme

don pour leurs âmes. Nous demandons à quiconque y lira . . .

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Sermon de Benjamin sur les Noces de Cana.

Nous empruntons le texte de ce sermon au Aïs. Copte Yatic.

LX V II , où il occupe les feuillets g r° — 33 v°. L ’écriture est

bien soignée. En marge, quelques arabesques. Le texte est

divisé en périodes. Les petites pauses sont indiquées par le

signe > en encre rouge, et les pauses finales par < jusqu’au

f. 1 6 ; après ce f. par <• . Le n à la fin de la ligne est tou­

jours indiqué par . Dans la marge supérieure : quelques « probationes pennae » sous forme d’invocations. Nous n'en avons

indiqué que les principales.

Le sermon peut se diviser en deux parties. Dans la première partie l ’orateur commente le texte biblique (Joh. 2, 1 — 1 1 ) ; dans

la seconde il raconte deux « histoires ». Comme commentateur Benjamin n’est pas tout-à-fait sans mérite.

Le texte bohaïrique ne semble pas être le texte original.

L ’ omission de ep- devant les verbes grecs, la desinence de ces mêmes verbes grecs ressemblant à la forme impérative plutôt

qu’à la forme infinitive, l’ emploi de certains mots inusités en bohaïrique, indiquent plutôt une origine sa'idique. Les citations

bibliques, sans suivre un texte en particulier, sont plutôt un

mélange de leçons bohaïriques et sa'idiques.Benjamin, 38e patriarche d’Alexandrie, occupa le siège de

St. Marc de 620 à 65g. Issu d’une famille fort riche, il se re­

tira encore assez jeune dans le désert pour y suivre son goût

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pour la prière et les exercices de piété. Il y eut comme maître

l ’abba Théonas. Bientôt il se rit remarquer par son esprit de prière, ses jeûnes, l ’austérité et la chasteté de sa vie. Appelé

à la curie du patriarche Andronique, il y fut bientôt ordonné

prêtre, et réussit si bien à se captiver la bienveillance du pa­

triarche que celui-ci, avant de mourir, le désigna comme son

successeur sur le siège de St. Marc. Les débuts du nouveau

patriarche furent des plus difficiles. L ’Egypte en lutte aux com­

pétitions simultanées des Grecs, des Perses et des Arabes avait

passé des mains d’un oppresseur à l ’autre. Par les guerres con­

tinuelles le pays était devenu un monceau de ruines. Du côté

politique en peu d’années l ’Egypte avait changé trois fois de maître. Tour à tour elle fut occupée par les armées de Chos-

roès, par Héraclius et par les Arabes ; et cette dernière occu­

pation fut définitive. La guerre fut bientôt suivie d’une famine

terrible, qui enleva de la population ce que la guerre n’avait pas exterminé. Toutes ces calamités eurent des effets fâcheux

sur la situation religieuse. La plupart des églises avaient été

détruites, les monastères pillés, le clergé dispersé, les moines

expulsés, torturés et massacrés. Le peuple sous l’empire de la crainte et de la terreur avait suivi en foule, pasteurs en tête,

la foi de ses oppresseurs ; tour à tour il devint Melkite ou Chalcédonien, monophysite, ou sectateur du nouveau prophète.

Malgré les calamités temporelles qui pesaient sur l ’Égypte, les

querelles religieuses n’y avaient rien perdu de leur acuité. Le « tome » de Léon fut béni par les uns, maudit par les autres.

Les moines surtout n’étaient pas les moins violents. La nomina­

tion par Héraclius d’un patriarche Melkite à Alexandrie, vint encore rendre la situation de Benjamin plus critique. C ’était

Cyrus évêque de Phasis, qui en même temps que la dignité patriarchale, reçut des mains de l’ empereur le pouvoir civil

comme gouverneur de l ’Égypte. A peine monté sur le trône

de St. Marc, il donna dans les vues du monothélisme. Le gou­

vernement de Cyrus ne laissa pas un trop bon souvenir chez

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les historiens coptes et arabes. C ’est probablement lui que les historiens arabes ont désigné sous le nom de ou

n R ^ x i o e chez les Coptes, ( i) Benjamin n’était pas en état de lutter contre ce puissant compétiteur. Obligé d’aller en exil, il

quitta le siège d’Alexandrie, donna ordre à ses évêques de se

soustraire par la fuite à la persécution, et alla lui-même se ré­

fugier dans un petit monastère du désert de l’Égypte supérieure. Il y resta dix ans jusqu’à ce qu’enfin les Arabes vinrent et

chassèrent les Grecs de l’Egypte. Amr rappella Benjamin, et

voyant dans Cyrus un représentant de l’ autorité de Constanti-

nople, il le destitua de sa dignité de patriarche et de ses fonc­

tions de gouverneur. Les historiens arabes racontent que Cyrus

se suicida en suçant le chaton d’une bague empoisonnée. Ben­

jamin, muni d’un sauf-conduit de son nouveau maître, rentra

triomphalement dans sa ville épiscopale. La conquête arabe

avait donné une paix relative à ce malheureux pays. Benjamin

en profita pour rebâtir les églises et les monastères en ruine.

Il porta un grand soin à la réforme de son clergé, et se

montra d’une sévérité qui pourrait sembler excessive, à l ’égard de ses prêtres qui, par faiblesse, avaient renié leur foi. (2)

Il mourut le 8 de Tobi 659, et est vénéré par l ’église copte

et l ’église abyssine comme un saint. Le synaxaire copto-arabe

et le synaxaire éthiopien donnent sa fête le jour de sa mort,

le 8 de Tobi.Les quelques détails de la vie de Benjamin que nous venons

de donner, seront nécessaires à l ’ intelligence des deux « histoires »

de la seconde partie de notre sermon.

( 1 ) Cfr. A. J . B u t l e r : « O n the identity o f A l-M ukoukis o f Egypt ». T rans.

o f Soc. o f B ib l. A rch. 19 0 1 .(2) Cf. E . A i i é l i n e a u , Fragm ents coptes. Journal asiatique iS S S , XII.

p. 368— 371.

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Vat. L X V 11 f. 9 r °

Vat. L X Y 1I f. 9 r°

Sermon de Benjamin sur les Noces de Cana.

O t A o co c eev.qTCv.0T0q ncxe. n e iu o iT eooTCv.û .vv.nïï«\TO'^opoc cvÊ écv.

Êeiuev.vvitt î i i i s .p x 'i^ n ic H o n o c ü t g p a n o - e e É e m o o n GTCv.qujCDiu

S e n ï ï t c -^e vA iA eev

S e n O T o i p n n u î ï t e c v . w m i .

T C T i t n o i è v i ü u . v v e v . t t e c c o o T T e e T p i t ' ^ a ( i ) î m i e c a i O T S e n n i . u e v . v v . o n i 5

Ivv.vv.on e t t T H c s . e q o c o o T ï ï S h t o t . w e v A A o t t Ds_e e ^ >e v. i .v v .w e v T e v .T q c u i n e

ev.AAcv. e u j e v R c t e . v v . c ( 2 ) ë p c o o T Ott c t t o i o t h Sev. t c t c ^ û j  v n i O T û ï t t U j s s i e

ü i i o t ^ & t Ê T e t t K O T ï ï c e f g S o t u ë m . w c v ë p e i u ë c . û i O T ï ï S H T q

( 1 ) Form e sa'idique. En bohairique les verbes grecs sont toujours préce'dés

de ep- et se trouvent à l'infinitif. En sa'idique on omet ep - et le verbe a une

form e qui est sem blable à l ’ im pératif. Cfr. M a l l o n , G ram m aire C opte2, § 2 2 9 ;G. S t e i n d o r f f , K optische G ram m atik 2 § 2 6 6 .

(2) Le pronom neutre est em ployé ici pléonastiquem ent. C fr. L . S t e r n , Kopt. G ram m ., § 4 9 7 ; S t e i x d o r f f , § 196 .

*Sermon que prononça notre Saint Père, porteur de l ’Esprit,

abba Benjamin, archevêque d’Alexandrie, au sujet des noces qui eurent lieu à Cana de Galilée.

Dans la paix de Dieu. Ainsi soit-il.

Il est l’habitude des pasteurs de paître les brebis dans les prairies où il n’y a pas de mauvaises herbes. Et non seulement cela, mais tu trouveras aussi qu’ils se font un devoir de sup­

porter le loup de peur qu’en les laissant endormies, (les loups) n’entrent dans l ’endroit où sont les brebis et emportent l ’une d'elles.

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uceotoAeM ü o t m eÊoA ü £ i i t o t * u j e v T e p c n O T : x . e v 3 i i c o e c m f . 9 v °

ëÂpeo ep(00TT ieu nieoc-top eoûe t g i u 6 o t A . i i ï ï u i c o u i c t o w o t dc. c "ê RitOTOwAew. ëÊoA iüâiiTOT 2>eu ox.M.eTevT -evco «\uou çtout i M O ^ o t o o u e v c u n o T uevTev. T n e v p e v r ^ e A i R ï m c i u o - T c n c p c n o T -

5 o^ev^ecoe e^£o ëty^ ï ï c h o t uiÊeu eopeqÂpeo^ epou £en m -

»evÇ C O O T O î C . Ï Ï T C I I C I U O ^ C O O T & Ê C V O A . l i e v .C lO e ue.vv. £Ac-^evnixpoc u c a v . KTpiAAoc ^Mevu}! c t u j u u j o t o o u e v T p i K i £e.\i u i -

2^ o ^ A V ,e v ü t c n i u e v o ^ O t o o Ü T e T e n e p c n O ' s ' c s . e s . ^ u i ( 1 ) ë Â p c o ^

ë p t o T c u . eûoAoev u i o t c û u u î c t o c ù o y m;x.K\.fioAoc u c . v v n c q : x . e A \ . ( i m

1 0 M n o n i i p o u evï tOH u c a v c o t c i v ( 2 ) c t c o u H i c o ' ^ o c 3 e u u e q c e v o c i

mnevpociioc icoceiv eqSen oiicoc.i ï ï t c TeqMev-y m i u u } - ê a c i A i o c

e q 2 c . ( O M A v o c £ e u o t A o ^ o c ï Î T e v q o t e  ï ^ p i i -  v ^ p u e q . v v o o ^ ÂÎAvev i

uiÊen. ^ > e v i ne Ÿc^pn- â ÿ i u :x . i â û o A o c otoq eqj«v.oo ÂÏ A vev i i i i f i e u

( 1 ) L ’auteur em ploie indifférem m ent la form e active c n o T :x .d .3 iu , et passive

s 'n O T îx .e v 'je co e . C fr. quelques lignes plus haut.

f i ) eviiOR n eM semble être une locution sa'idique.

*Ils s’appliquent aussi à les garder pendant la nuit à cause f. 9 v°

des machinations des voleurs mauvais, de peur qu’ils n’en ra­

vissent sans pitié. Nous aussi, mes pères et mes frères, d’après

l ’ordre de nos pères, nous nous appliquons à prier Dieu en tout

temps, pourqu’il nous conserve dans la foi saine de nos Saints

Pères Athanase (1) et Alexandre (2) et Cyrille, (3) la balance juste et qui ne décline pas dans les dogmes de la foi, et pour

que vous vous appliquiez à vous garder des loups mauvais : le

diable et ses démons mauvais, moi et vous à la fois.Le sage dans ses paroles, l ’homme vierge depuis le sein de

sa mère, le grand Basile, dit dans un de ses discours : « Comme

« le soleil qui remplit tous les lieux, ainsi aussi le diable rem-

« plit tous les lieux.»

( 1 ) Athanase, 20 e patriarche d ’Alexandrie 326 — 3 7 3 . 11 eut à lutter contre

A ri us.(2) A lexandre, 19 e patriarche d’A lexandrie 1 1 2 — 326. II se distingua dans la

lutte contre Arius. 11 présida le concile de Nicée.(3 ) Cyrille, 24e patriarche 4 1 2 — 444. 11 lutta contre Nestorius.

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t. 10 r° .w.cvpciiHOTT£ii £ £ p m e x .£ i i n iu p o H iA v c n o n h t£ h .o i * a p ^ ç n Ë p o q

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i\T£T£in £ÛoAsen ï ïm m*. gootcvê ïÎTeT£ivuje niOTai moTrai ££I\ ïl£qAV(OIT £TOCüOT UT£T£l\TMtO iïlllt £TCvT£T£UCCOT£.M. (i)ËpCüOT ÏÏT£ TTIOTTai TTIOTivI KOTq £Il£qM6dIT £TOCüOT èvAAa .M.<\peSl- CCOTC.W ÏÎTCIlTpi î\T£nâp£^ £11» CTaT^CÊCO lUVIl CptoOTT dm- 10U }a i l£O iT£A\ . Ï Ï T £ n 7 p i Ï ï n i l ê T M I C O ^ A V O T T£ K^ACOC iUYCCOT£.W. èvH-

UjevIlCCOTe.W ÏÏT£nUJT£Mipi ïîllll CTCvIlCOOMOT &UJ 11£ HfnOHOT 2C.C MICOÔMOT &KAIHH ÂVAVOtl OHOT iUNUJConi aAA*. OTTIUUJ ÏÏOCIiïOOTO Il£ 2t£ Mlieilïpi ÏÜlH £TM\COeWOT M&p£H-KOTT £!t £2K.£Il Il I ItpOH ! M.CI10IV £TCOOT ll£AV HH£OOTC>Ê iÏTivq 15

( l) Ms. £T ivT£IlCCOT£.M..

Au reste, appliquons-nous à fuir ses embûches. Mais revenons f. 10 r ° à notre sujet, et * commençons-le! Lève-toi, ô vierge saint et

évangéliste, théologien Jean, viens au milieu de nous aujour­

d’hui et donne-nous pleine conviction de ce que nous allons commencer. Ecoutez, ô peuple aimant Dieu. Ne vous parlons

pas avec les paroles du théologien Jean, pour que vous sortiez de ce lieu saint, que vous alliez chacun dans sa voie mauvaise,

que vous perdiez ce que vous avez entendu, et que chacun re­

tourne vers sa voie mauvaise ! Mais écoutons, mettons en pra­

tique et conservons ce qui nous a été enseigné. Si nous écou­

tons et mettons en pratique ce que nous écoutons, alors nous avons écouté de la bonne façon. Si nous écoutons et ne mettons

pas en pratique ce que nous avons entendu, quelle utilité y a-t-il

d’avoir écouté ! Bien plus, nous n’en aurons aucune utilité, mais ce sera un grand dommage de ne pas mettre en pratique ce

que nous avons entendu. Mais revenons à notre sujet pour la gloire de Dieu et de ses saints.

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* 3 e n n iA\.&o_ v » e 0 0 0 T Â o t o o » u jû itu £ e » r t c ^ c e v A i -

A eâ T o t o o n d v p e « m & t iT iïT c â ï a v a t fv T O to ç e .w . i ï i ï ï c ç o i q i u a

u e q A v e v « » T » c I n i o o n 00 t m u iu j-\ - îü y \ M ip j u e v p c o a \ .a . t

ï ï j ï ï c Ÿ.m.cv.tr n e s t e v q ç e vp a . ec Ÿ M C vT e o Ê e . o t e e ü w ü vT e o Ê e

5 h u j c m u j i  ü u o o n e c î p i  ï ^ o q » c a v r i c m o a u T » p o T . u m t c i i c

T?<\p eO M O U J I ( i ) ÆCv2C.(OOT ( 2 ) ÏT i l IO tû O T T eiCCvOC.1 ë llC v » » I Â v » i T \

MCvpievM (3) o û ic ê c m o u ji SevottooT ïÿ u io io m i hem u ecu e M H ej»

è v A A e v ^ n e v o t o c n » i cs .c e p e o m a t i ï i ï ï c âÿav,* .t n u j o p »

ï u h c e e f i e o t dvivOR ^ n ü v o e T n e R O H T tô »d v u j^ > n p O t » * , « . -

10 t w c ^ ev iiR C vT evcevp ^ i Ï T t ^ n e v p o c n o c e T e p o o n e o f i e c\>evi * . t -

e p u j o p n ïïo * .O A V .e c e c e É iT t r i o é h o t ï e T < r i e iô O T ii. e n i o o » ujüv

n iiievT peu £T 6 n ip to A Y i nevOûiOT’Y T e T e iic w o T » OûiTeii 2«.e m o io w i

( 1 ) Il faut probablem ent lire e q ^ o i y i . Com parez c c m o u ji dans le second m em bre de cette phrase.

(2) L e Ms. porte 3ev2£.û)q. Il faut évidem m ent lire Sevcs.(DOT com m e l'in ­

diqua la construction parallèle du second m em bre de la phrase.

(3) L e ay final est en surcharge.

* Le troisième jo u r il se f it des noces à Cana de Galilée et la mère de Jésus était là. Jésus fu t aussi convié aux noces avec ses disciples. ( 1) O cette grande chose admirable ! La mère de Jésus était là , dit-il. Mais elle était là, pourquoi ? Elle était là

pour le service du festin nuptial qu’elle faisait avec toutes les

femmes.Moyse en effet marchait devant les hommes, je veux dire ceux

de la maison d’Israël. Mariam aussi marchait devant les femmes

avec son tambourin. (2)Mais tu me diras : « Pourquoi Marie était-elle là avant Jésus ? »

Je vais te persuader, ô mon ami. Quoi donc ? n’étaient-ils pas

de la famille de la Vierge ceux qui célébraient les noces ? A

cause de cela on l’avait invitée d’abord pour préparer les choses

qui sont nécessaires au festin nuptial, jusqu’à l ’heure où les

hommes se réuniraient. Vous savez aussi que ce sont les femmes

’. 10 v r‘

2v

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e T Îp i ït ^ a v c tê û ir iiT e n io o n * \ o m o u  C n n eiïïc otoq

ë n io o n a 'X 'X a n cq n c .M i\« iiT H e o u ^COt ù ju j ëë.Mi ds.£ £T<\:r«a}0£A\.

f. 1 1 r ° û iicq .v v .ao n T iic £O Û c o t & h o r -\-ii<\Ta.won * èo*eûio_ÊM

.vvneTpoc n iu jo p n S c u m a n o c T o A o c dc.£ o m * . a p c u ja n . in c

ocojk £ Ê oA Â v n c q u jÊ H S ic i o_i2c.£ii m c T a - r p o c £ p e n £ T p o c i ia c p 5

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£q£Ti\.V\-£ «H £TpOT£Ês THpOT ŸAV<\T«\TOT a» . TIIKOCMOC T lip q

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DC.£ eq£TCs..VV£ « H eTpO T£É > T H p O T M < \ A A o i l Ds-C niROC.VlOC T l i p q

qui font le service du festin nuptial. Ensuite Jésus fu t aussi convié aux noces, mais avec ses disciples aussi. Veux-tu savoir

pourquoi ses disciples furent invités aussi ? Je te l ’ apprendrai, f. n r ° * Pierre fut invité, parce qu’il était le premier parmi les

apôtres, afin que, quand Jésus aura terminé sa passion sur la croix, Pierre remplaçât l ’Époux véritable, notre Seigneur Jésus

Christ, et prît le calice, et en fît couler sur tous les hommes

le saint sang du Fils de Dieu, la vie de tous.

André fut invité, parce qu’il fera connaître aux jeunes gens,

le festin nuptial véritable de l ’église, pour qu’ils ne se souillent pas, mais qu’ils soient saints dans leur corps.

Jacques fut invité, parce qu’il annoncera non seulement à tous

les convives, mais au monde entier : « J ’ai vu la face de mon

« Sauveur brillante comme le soleil, et ses vêtements blancs « comme la neige. » ( i)

Jean fut invité, parce qu’il enseignera à tous les convives, ou

plutôt au monde entier, que Celui-là est le Verbe incarné, (2)

qu’il est l ’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. (3)

( 1 ) Cfr. Matth. 17 , 2 = Marc. 9, 2. — (2) Joh . 1 , 14 .

(3) Joh . i , 29 : paroles prononcées par Saint Jean Baptiste.

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n e n i C A 2 c . i e T < \ q e p c c » p T n e n i o u i Ê ï Î T e ’^ n

e o n e v . c ü A . 1 i i T e u i k o c m o c « S .T <» c ûo e. \\ . Â C - ^ i A i i m o c o c . e

O T p e q e . \ o e . M . p o m i n i Ê e i i ë m o o n £ e n « e q c ' e i i o c 2 c . e o n u \ i Ï T e q -

« c ü o e A V M i i i R O C M O e T i i p q * ë S O T i v ë m o o n â v a v i i i Ü T e ' \ ; e R u ' \ n c i & . f . n v °

5 £ v T « c o ç e . M . Â v 6 e v p o o A . o . \ v e o c e o 6 e 2 t e i C 2 c . e » u j o p n O T H O . \ \ . < \ p i T i i e n e £" i i c . m i o t o ' ^ ' e q - ^ O T O ^ e f t o A Â v ^ > u e e o T W t y e q T < \ M O â v h i o o u T i i p q

m a A - i c t a . n i K O c w o c T n p q o c . e m k k i i e i ^ 0 T 0 ^ ë f i o A . i e c * s . e i t i i m

Philippe fut invité, parce que c’ était lui qui avait invité tout

le monde au festin nuptial dans sa famille, ( i) pour qu’il invite

le monde entier * au festin nuptial véritable de l ’église. f. n v °

Barthélémy fut invité, parce que depuis le commencement il était cultivateur de légumes, (2) vendant les légumes à celui qui

le voulait, et enseignait au festin nuptial entier, ou plutôt au monde entier : « J ’ai cessé de vendre des légumes depuis cette

( 1 ) Probablem ent il faut vo ir ici une allusion au m ariage des filles de P h i­

lippe. Eusebe H . E . II I , 3o. M. G. 20, 277 cite un passage de Clem ent d 'A le­xandrie, Strom at. 3 où il dit : <1>lX!.tctcos Ss /.al rà ; Ouya-dpa; àvSpxatv ÈçsSco/.î.

(2) Cotelerius : Sanctorum Pat m m qui temporibus apostolicis Jlorucrunt . . . opéra I, p. 272 . Antverpiae M D C C donne une note tirée « ex antiquis Mss.

Christianissim i Regis num. 178 9 , 1026 », au sujet de l ’origine des apôtres, la ­quelle dit de Barthélém y BapOoXop.ato; v/. jiaxpo; [xrjtpo; 3c Ojptvîa;,

voij-apsitr]? fjro'. Xayocvta çuteûcov. Il se peut que Benjam in fasse également

allusion à ce qui est raconté dans le synaxaire copto-arabe au i«r de T o u t (P.

O. I 224 — 225) : « Ce m ême jour a lieu le deuil du saint disciple Barthélém y,

un des Douze. L e sort désigna cet apôtre pour aller dans les oasis. Il partit

avec P ierre, pour prêcher l'E van gile aux habitants, et les appeler à la con­

naissance de Dieu après les avoir rendus tém oins de m iracles qui dépassent

l'intelligence et de m erveilles qui surprennent l’esprit. Pour pénétrer dans la ville, il em ploya cette ruse : P ierre le vendit com m e esclave. 11 travaillait à la

v igne avec son m aître et chaque fois q u ’il adaptait les ram eaux de vignes après

les roseaux, ils produisaient des fruits sur-le-cham p. Lorsque le fils du chef du

pays m ourut, l'apôtre le ressuscita d’entre les m orts. T ou s les gens crurent et il les confirma dans la connaissance de Dieu. » Traduction R e n é B a s s e t . Le

synaxaire éthiopien, au icr de M asharam , donne le même texte avec quelques

variantes sans im portance. L e m êm e fait est encore raconté dans un fragment

sa 'id ique de la Bibliothèque Nationale ( 12 9 / 1 S, f. 206 et su iv.). Cfr. Arta Bolland.

Augusti 3 , p. 19 , n° 55 .

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n a T a i 'Y ÂÜ'CCvüci n n n e o o T ü m j O T O O ^ei^ Av.vvoq rvDc.ni2c.H

d^T-OtüOCJH. UOÜ>A\.aC aq T Ô .M £ niROCAYOC ( i ) T H p q U£AV n i o o n DC.£

O TOll OTOOH naU JÜ ini ŸniKOCAVO£ T l i p q £ T £ O a i T £ ^ E R R A H C l â

n T £ £y aa>n i e c o i r n o q  v ' ^ p H ^ n O T n a T u j £ A e T Gqn HOT efîo'Xiôen n e q -

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dVTOOi^GAV Âv.WaT«£OC £ O p tq T a .M .£ HlOOll T l i p q DC-£ an O R OTTTGAtortHC

a i u j t o n i u e T a p p e A i C T H C a p £ u j a n n a c t ü T u p dc cor ë ûo 'X i r r c q -

oiR ono.v viâ ■^■naoiAi  C n a £ T a t tt '£ A i o i i i Ï T a ç j ü i i u } ÂvMoq S e n n m o c -

avoc -r u p q i Ï T a o i a p ^ H TcDc.£n - \ r £ n £ a ' \ o t t i â ( 2 ) ï ï t £ a . a i r i a . u j a

£ o p m ë n i A u c i ivr£ n i n a T u j £ \ e T mavhi ' $ a i e .T S e n t e t e u m h ^ 10

f. 1 2 r ° ^ n o r eqoTWAv eqca> u £ a v (ü t£ u *£vtô6>0£ .m . n i a n c D Ê o c n u j H p i

n a ' X ^ e o c £ q M H p i ï o p m & £ n n e q o H T âv«i.vvodc.& ïï.Te m n n â

£qa>uj e û o A £ i u ^ o n T H p q 2c.£ g t i r ï r o t 3£.i ne. n T £ T £ n n a T ëo-y-

(1) Ms. e n iR o c .w o c .

(2) Ms. ^ c e n e a . A o c i a .

« heure : j’ai donné la parole de Dieu à celui qui le voulait et

« je l ’ ai donnée gratuitement. »Thomas fut invité. Il a enseigné au monde entier et au festin

nuptial, qu’il y aura un festin nuptial pour le monde entier,

c’est-à-dire l ’ église, et elle sera remplie de joie comme un époux

qui sort de la chambre nuptiale, ( 1) et on lui donnera ce nom-ci :

l ’église apostolique.Matthieu fut invité pour qu’il apprenne à tout le festin nup­

tial : « J ’étais un publicain : (2) je suis devenu un évangéliste.

« Quand mon Sauveur aura achevé son économie, je prendrai

« mon évangile, je le prêcherai au monde entier. Je commen- « cerai depuis la généalogie de David jusqu’à la naissance de

« l’Époux véritable qui est maintenant au milieu de vous man-

« géant et buvant avec vous. » f- 12 f° * On invita Jacques, le fils d’Alphée, qui était ceint dans son

cœur de la ceinture spirituelle, et criait à toute ressemblée du

( 1 ) Cfr. Psal. 18 , 6.

(2) Matth. 10 , 3. — Lu c. 5, 27 .

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u j($)iip i e p e T ia cco T n p n a M C iÏT e T e jin a o ^ - e p o q T iip o tr ds.TOCoçe.M.

" i T M « e o c e n io o n e o p e q e p A \ e o p e  \n iu o c A \o c T H p q a t e a ic c o e 6 o '\ -

£ e n n iM to o T ë T a q e p n p n m i o r âÿa\<\t5'a . t a u a A A * . n io o n T iip q

ôvTrocooe.M. nciAvcoH u iu iM i& h it i ic 2 t e ç j n a e q e iie -T ë n ip co M i eTAveo^

5 avcoot HTOuMievÇÊJ ( i ) Avenenccoe ïïce 0 T t0 T 0 _ e p to o T e~poi iiHpri S e n

T2C.OM H T e q o o A ë û o \ H T eq o ico iy y n n iu j ’^)n p i e T a q n a T

ëpCOOT O eM CI R&.R OtüR üî To TÜ^CvC l U A O ll eTdkCTi\A\.OR e n a i

cotTHi eTocoOTr e x e o a i T e T eR C çjA vi H T e u co û -^ h a h h o t h o o (2)

UJô. OTCHOT nTeROCSC-OR MMOq HTeRAVOT ÎÏTeRT&UO H T e R \ y T ^ H

10 £ e it ÂA\eH^- S e n i u m a . e T e R n a ç c o A e p o q ô .h o r -^ocooeAv â ÿ m o r

ô.h o o ^ - o c e n e T e «\>coi iïo o n e T e ^ e R R A .H C iâ T e R e ^ a p •\’n a ! îc .o e 2£.e

( 1 ) L e m s. porte h t o t h * .o ê i , mais le contexte exige évidem ment qu’on

lise «e ^ Ê H A . : outres.

(2) L e o de n o o est en surcharge.

festin nuptial : « Encore un peu et vous verrez un prodige que

« mon Sauveur fera pour que vous croyiez en Lui tous. »Thaddée fut invité au festin nuptial pour qu’il rende té­

moignage au monde entier : « J ’ai bu de l ’eau qui est devenue « du vin : non seulement moi, mais toute l ’assemblée du festin

« nuptial. »

Simon le Cananéen fut invité, pour que, après avoir vu les

hommes remplissant d’ eau leurs outres et après cela en les ver­

sant pour eux, devenues du vin par la puissance du Christ, il

sorte et annonce les miracles qu’il avait vu.

Assieds-toi aussi, ô Judas, avec celle qui t’a enseigné ce mau­vais conseil, c’est-à-dire ta femme ; ( 1) prépare-toi une corde pour le temps où tu te pendras avec elle, (2) que tu mourras et perdras ton âme dans l’enfer, l ’endroit où tu iras. Moi, je

ne t’ invite pas du tout à mon festin qui est l ’ église. Et en etfet

que dirai-je ? Un seul Judas livra son Seigneur en ce temps-là ?

( 1 ) C fr. E . R é v i l l o u t , E vangile des douzes apôtres. 5 e fragment. P. 0. II,

p. 1 5 6 — 1 5 7 . D ’après ce fragm ent ce serait à l'instigation de sa femme que Judas

aurait trahi son maître.

(2) Cfr. Matth. 2 7 , 5 ; A ct. 1 , 1 8 .

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f . 1 2 v ° O T i O T 2 k . e ^ c ( i ) i i o t m t « v q ^ . v v n e q a e « i i c i i o t e T e . v v . w e v T * è v A A c v .

» ^ e w o T i i c v n ! x . £ e T cv n c v i ï o t î x c v c T i i p o T u j o m i ë Ê o A - © t o n & . A \ c v

■ ^ n c v ^ c e m u o t e e v u j n e o c v p c v n e c o O T n â v a v ü i o t c v i i o k e o n d . T e v . v v . O K

ë p c o o T n o T C v i o t c v i ô v p i o c n e u e c T o p i o e n e A v e v K e r v o m o c

n e A e c o n n i c v c e f i n c n e i è c v c n e - e v e o î x c ü p o c n e o e o ^ o p i i T O e 5

n e A e o n T i o e n e l O T A i e v n o c n e T e o q 1 1 e ^ e c o p ^ i o e n i c v p i c v i i o c

n e ^ p n ^ o p i o c n e q e o n n e g t o u i A v ^ v o q S e n n e q o É n o T f m u j o T -

u j T e . v v T d . O T e n e q p d - n c ^ c v i ^ h o t e T C v q n u î ï o c v n n i u j ’V Â v n e T O t o O T

e o c . e n ^ e K K A n e i e v K T p o e n i n e v p c v i i o . v v o c < ^ 1 1 e T e o q 3 e n î v e q -

o f i n o t r 1 T H p o T û 1 K T C o p l u e n i C K o n o c t y n e T d . q T t o o T n 5 i\ n e n - 1 0

( 1) 11 faut probablement lire ’ ncvrx.oc o te o t o t i o t d ^cvc h otcot . . .

f. 12 v ° Mais je ne sais pas d’où sont tous ces Judas. Mais tu me

diras : Lesquels sont-ils? Les connais-tu? — Je te les ferai

connaître chacun en particulier.C ’est Arius, c’est Nestorius ; c’ est Macédonius, c’ est Léon

l’impie, c’est lbas ; c’est Théodore ; c’est Théodoret ; c’est Léonce; c’est Julien l ’ im pur; c’est Georges l ’Arien, ( 1 ) c’est

Grégoire, (2) son frère, qui lui est semblable par ses œuvres. C ’est celui qui n’est pas digne qu’on prononce son nom mainte­

nant, celui qui a amené de grands maux sur l ’ église : Cyrus (3)

l’ impie, qui est impur dans toutes ses œuvres ; c’est Victor (4)

( 1 ) Georges l ’Arien, Cappadocien, usurpa le siège d’A lexandrie du tem ps de l ’exil de Saint Athanase. Il se distingua par une persécution violente contre les

chrétiens. Cfr. Histoire des Patriarches P. 0 . I, p. 4 1 5 —4 16 .(2) Grégoire, patriarche arien d ’A lexandrie vers 33y — 345 durant l'exil d’Atha-

nase. II fut un violent persécuteur des chrétiens. C fr. entr'autres M o n t a g u e

F o w l e r : Christian E g y p t . London i ç o i , p. 29.(3) L'H istoire des patriarches. Vie de Benjam in (P . O. I, p. 4 9 1) nous parle

d’un C yrus, évêque de Nicée, qui aurait apostasié en m ême tem ps que V ictor,

évêque du Faiyûm , p. 498 et ss. On nom m e encore un autre C yrus, gouverneur de l ’Egypte et patriarche Melkite. Com m e Benjam in a eu ses plus grands dé­

mêlés avec C yrus le patriarche, il est probable que c'est à celui-ci qu ’il en veut.

Il nom me encore « l'im p ie » C yrus, 18 r ° où par le contexte on com prend fa­

cilement qu’ il veut désigner le patriarche com pétiteur.(4) Victor est l ’évêque du Faiyûm qui a suivi C yrus le patriarche après avoir

renié la foi « orthodoxe » et adhéra au concile « im pur » de Chalcédoine. Cfr.P . O . I , p . 4 9 1 .

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l'Ofii îÏT e q u o A ic T n p c ie iHKe.Av.£',ViTi S e n '\).vv.apne M » nevi

T l i p O T *.H l i é n<\I £ T i \ T 0 1 T O T C l lO À S C U n i O O i l CS.C

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e o p n i e.2 c.cu « c n c a î t i Ÿni<ve.oAopoc iokmuyhc deTOcooejA. m u e

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f\>n eTOOJOCAY iyotOiy uiêcu cSotii eneqoon Âv.mu *.TOcvOAV.e.q ow q i ï x e lupcoAvi eopeqoTco.w. ïT tc -jcü i(i ) uc.kv.coot otoc pco.vu c\>h c t-

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a q p o o û e q hc.ky. uipûi.w.) ^>n eT«\qo«\.vv.!e iim pn e o û e v c -v ^ p o -

1 0 c tu u M m ptoM i aqcco oa rj Sen in n p u tT iv q o a ju u rj C )n eT aq -

o a m i c iiitoiK eo p c r\>pw.vu OTOAiq e o û e toc.o .\v. .vuucto.\v.a t\*j-

( 1 ) c est en surcharge.

l ’évêque qui porte les péchés de toute sa ville. Voici encore

M eletius(i) dans la Haute Egypte. Tous ceux-là ne sont-ils pas

des Judas qui ont été expulsés du festin nuptial, parce qu’ils n’étaient pas revêtus de l ’habit nuptial ?

Mai revenons-en aux paroles du théologien Jean : Jésus fu t aussi convié, dit-il, avec ses disciples aux noces.

* O cette grande chose admirable ! Celui, qui invite tout le f. i 3 r°

monde à son festin nuptial véritable, est aussi invité par les

hommes pour manger et boire avec eux comme un homme.Celui qui a fait l ’homme à sa ressemblance et à son image, (2)

est venu aussi au festin nuptial et s’est assis à table avec les

hommes. Celui qui a fait le vin pour la réjouissance de

l ’homme, (3) a bu aussi du vin qu’il a fait. Celui qui a fait

( 1 ) Meletius, évêque schismatique de Lycopolis au IYe siècle. 11 ne semble

pas avoir été hérétique, dans le sens qu'il a rejeté quelque dogme de la foi ; il s’était seulement levé contre quelques règles de la discipline ecclésiastique, et produisit ainsi un schisme dans l'église d'Egypte. Ses partisans suivirent plus

tard l’hérésie d’Arius, tout en conservant quelques pratiques spéciales. L ’Histoire

des patriarches P. O. I, p. nous apprend « qu'ils avaient coutume de re­cevoir le Calice plusieurs fois pendant la nuit, avant de venir à l'église ». Cfr. en dehors des histoires de l'église, Dictionary Christian Biography III, S ç o—Sçi ; Realcncydopàdic fur protest. Theol. et Kirchcnlcxicou s. r.

( 2 ) Cfr. Gen. 1 , 2 6 , 2 7 . — (3 ) Cfr. Eccl. 4 0 , 2 0 .Coptica. I. 5

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c w o T T c n ciào'A. o c o q «\ q o T co A v ne.vv. n u e o p C T e Ê m p o ? O t o o £ e n

i i ! c n i o p o r O T i i o q i i t e o r t o M iïc e c o i \ic >.t <\ n e T e p n p e n i d. n i n p n

A v o iy i e u m t O t o o n M i T w t âvav.o h ï î t û j o t e o p O T n u e«Av.n -\-

o tiTC û c O T i y i n i n e '^>d.i e o p e m p c o A v i u jm t ï Î H p n  v n d . i iT e n i o o u

K i iu A o ii io n ^ e o iT e A v . e p o q o c e « \ t u j o 3t ï î u p n n M iT W C c t <\ 5

iu ce »D £ .i rV ° 9 « J * ^ i i d - p o e n o c o ^ t c h n i o i o . v u e T u je .v v . iy i neAv.d.c £ e n

n 0« . n i o p 0 T 0î.0 c i id .c o c e e» u m p i i m m o t o o avav.oh u t a u e o p e u T n i

f. i3 v ° e o A v u ^ - * O i i t c ù c T e n u j i i n e ô û e m i e o p o T C Ê T e n c c a o T n &.n oc.e

1 d -m id -e p o t i e u e n e u j n p i d .n o d .o .v v .e q i ÏT e n o c . iA v i îv\ -A v .o© u ec a u

ï Î T e n u jc o n îÏT en o c -O iK e û o A .  ü i e n p d .u j i iînd.'A .cûc l e n e q R e A v .d .0 1 1 - i o

t n c e e n d .o s .o c os.e î c o ^ e 0 T 0 n u j 2t 0 AV âvav.030t d.n eo£ .W R e Ê o A .

â v tm o c o ê e o Ê e o t <\TO d.O Av.en p w n A i i u T c n c a jO T i t d .n oc.e .\ im d .e p

o t i ï « M o ^ c C T A C C 0 eAV.0 T iïo£ .e ■ Y u e v .p o e n o c e v C e p o T (o h w o t

S e n O T p A u j i oc.e  ü i e p e p o o ^ ie n i s u jn p i Âviid.iAV.ev qn evw '.V i âvav.£vT

le pain pour que l ’homme le mange pour la force du corps, a

tendu lui aussi (sa main) et a mangé avec tous les convives.

Et pendant qu’ils se réjouissaient, mangeaient et buvaient comme

il convient, le vin venait à manquer. Et ils n’en avaient plus

du tout pour l ’otfrir. Et bien sûr, c’était une honte que l ’homme

manquât de vin, avant que le festin ne fût fini. Alors je l ’en­

tends : « ils manquent de vin. » Dans tous les cas, la chose parvint jusqu’à la Vierge, par le moyen des femmes qui ser­

vaient avec elle, en lui disant : « le vin manque et nous n ’en f. i 3 v ° « avons pas pour l’otfrir. * Vraiment nous sommes honteuses à

« cause des convives. Nous ne savons pas ce que nous ferons.

« Voici que nous avons invité ton Fils aussi. Nous ne trouvons

« pas d’occasion pour en acheter et rendre notre joie complète.« Voici que ses disciples aussi diront : « s’ils ne peuvent mener « à terme cette affaire, pourquoi nous ont-ils invités aussi ?« Bref, nous ne savons pas ce que nous ferons. »

Quand la Vierge eut entendu cela, elle leur répondit avec joie : « Ne craignez pas ! Voici que mon Fils est ici. Il enlèvera

« d ’ici la honte de la pauvreté. Voici que mon Fils est assis à ' table aussi avec les convives. Il vous fera un grand prodige. »

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. w T i i u j j m « T e -\-.\YeToiiM.i T e \ u \ u j n p i p o T e f i o w q ne.\v n u e o p o T e è

queop» ue.\Y(üTe»Y ïÿothiu}^ iius^npi to te ŸnecoTOi eiîïciŸD te o u e T e v e y e p c o ^ ë S O T i i ë u e q p t o q ï ï n o T - ^ u c a t a c n a q dc.c

â ÿ .\y o h .t o t n p u â ÿ a y a t U o o q « \ q o T c o t y e ea iT e .vY ï Ÿ c a T e q . v v a T

5 n e ^ a q n a c â i o iy£.m.iu o cu i - ^ c o j a y j  ŸJw \Tec7 ïÿsclc t & o t i i o t

-\- iYCvDsiajH e f i o A Â Ÿ t y o T t o y J Ÿ u e o h t o t o o ' ^ l Y a - ^ Â Ÿ K . s ç ^ 1 1 e ^ iy

A l ' V p i i ’V v a p î Y a M e t Y p a . ^ u o t c o i a y i a c y j a u u e v T ë u e c u j i i p i

e q o T a i y c J i K a A c o e S e u u e q o j i T » k <\iy e q o i i y o t p o u e w Y O T . \ Y e T i u v j ÿ - \ - f . 1 4 r °

n K a \ ü i c î î t g o t c v i ^ . \ Y n e q 0 T 0 1 e p o c î Ÿ T e q e p e T i n â ÿ .n yo c e o p e e a c - t o

1 0 i T o T C i \ 2 t j ë f x c o q e q e p o a p i u : x . e q i Y a C ü ï T e . s Y ï ÿ c c o c Ü 2 c . e n e c -

y H p i U J a e * \ - Â Ÿ n e c o T O i ë p o q Ï Ï T e e 2 c . ( ü u a q i ï ^ n a p & n W i i c i c î Ÿ T e

m p o ù . v Y i o t o o Y y a q o t a i K ë û o A Â Ÿ n e c O T c a y * e u o t ^ ûA c a y c| ) m

n e . Â Ÿ - \ ip H - \ - n - ^ n a p o e n o c e c e p o a p i i Y s ^ e o c u f i i y i ê c i y e T e e n a c r i Y O T

n e c u j n p i e p c o o T q i t a e o T O T a y u c c o t o i ë p o q e v C T a . w o q e o Ê e

Alors elle se dirigea vers Jésus, elle qui avait donné le sein dans sa bouche divine, et elle Lui dit : «ils n’ont pas de vin.» ( 1 )

Et Lui, voulut obéir à sa mère et lui dit : « qu 'y a-t-il avec « moi et toi, fem m e. Mon heure n’est pas encore venue. (2)

« Mais j ’accomplirai le désir de ton cœur et je ne t’affligerai

« pas. » Comme une femme en effet, mes bien aimés, quand

elle voit son fils qui l ’aime bien dans son cœur, * fût-il roi f. 14 r° ou ait-il une grande dignité, (3) si quelqu’un s’adresse à elle

et lui demande de dire une parole en sa faveur, plein de con­

fiance que son fils l ’écoutera, elle se dirige vers lui pour lui

dire la prière des hommes, et que lui, il accomplit son désir avec empressement ; ainsi la Vierge eut confiance que tout ce

qu’elle demanderait à son Fils, Il le ferait. Elle se dirigea vers Lui, et L ’informa au sujet du vin qu’il manquait. — « Q u'y a-t-il « avec moi, fem m e ? Mon heure n’est pas encore venue. (4)

(1) Joh. 2, 3. — (2) Joh. 2, 6.(3) Le ms. lit k«\iy OTAveTiYJUj \yiw\.\üïc, ce qui n'offre guère de sens

plausible. Je pense que le scribe a dû omettre quelques mots. On pourrait suggérer la leçon k.my ot.sycthiyyjiyucvTVüjc ^ 1 oiscioq, ou yiuoiyj îiaq ou quelque chose de semblable. — (4) Joh. 2, 4.

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îiiupn oce <\qmm i\£o ne.vnu -\-coimi âviumitccT îïoce ta o t i io t • ^ c w o r n 7ü T iN .v v A T c s .e * . m n p u m m S m o i i .v v ii* .u T G T e v .K v .o i

ÂvndiiTeeT îïoce taotivot "^cgoot» aï Ti\AU\T rx.e ^miohki neÂvniMiTAO coA. eiiOTOOn d.AA.c>. uiohiu ne îïtg hikocmoc ct&icotiiot aAA*. ÂvncviiTeeT iToce t&otiiot £>AA.c>. Teste TeoT(oiy to 5Tt\Mt\T ëfioA m'\)Ot (ouj ÂvneonT ■\’n«\Ti\.v\e 0T0n uiÊenCTîïiO.Vl ÎÏTC TAMe^llOT^ ^niXOTMUO ÂVIIAWOT ëÊo\ nitAAVJV-

f. 14 v ° o u t h c * ( 1 ) ’^’n evo p e iw v c m o t u jcom S e u nevi o o n ^ n a ^ p e

0T0n uiÊen ^<oot nui ne.vv n«\i(OT n;\^i\ooe iicm. mniT e<vOT*.Êliïë > e neoc.ô.q oce moo iïm or^pi âvmgùot- otoo \ tmoo 10

iïllIO_TCS.pi ÏÏMUOT &T.W&OOT UJd. eilUJCOl TlïëTô.t»^eAlCTVVCTwMiune otWMMoe Âïnes.ipn ot c 11e oyoh £* cve ïîoTcvpi ïmümii C T^ lI e^pHl M.WfwT RàT& TITOTÉO miUOTîXiM eTCùAl ÂÏ.M.eTpiTll6 Tê ? eooTi neote inc oce .woo iüuorîxpië» âvmcoot otoo

(1) Dans la marge supérieure. « probationes pennae » nAÔ"c îïïë n ^ c n<\» ui\n ik\^i\nn.

« Je sais, ô ma mère, que le vin manquait, avant que tu ne « m ’eusses informé. Mais mon heure n’est pas encore venue.« Je sais, ô ma mère, que c’étaient des pauvres, avant que je « ne fusse venu à leur festin nuptial. Mais ce sont les pauvres

« de ce monde que j’ai choisis. ( 1) Mais mon heure n’est pas « encore venue. (2) Mais si tu le désires, ô ma mère, j’accomplirai

« le désir de ton cœur. Je ferai connaître à tout le monde la

« puissance de ma divinité. Je montrerai ma gloire à mes dis- f. 14 v° * ciples. * Je ferai habiter mes bénédictions dans ce festin nup-

« tial ; je ferai rendre gloire par tout le inonde à moi et à mon

« bon Père et à l ’Esprit Saint. »E t Jésus dit : Remplissez les urnes d'eau. Et ils remplirent

les urnes d’eau, et les remplirent jusqu ’en haut. L ’évangéliste

Jean dit ainsi : I l y avait six urnes déposées là selon la pu ­rification des Ju ifs, pouvant contenir chacune deux ou trois vie- trètes. Jésus dit : Remplissez les urnes d ’eau et ils les rem-

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A T A v a o o T u j a u i y o j i n e u c i a r j D i t O T t ü T O _ ^ I I O T ï Î T e T e i u n i  V I i i a p -

; X M « T p i i v \ n n o e O T O O a y e n q t< m ^ p ' j ç i i T p i n A i i n o e 2* e . M . - \ - n i

 ï n i A v w o T e x a q e p n p u i i p n a n i Ï T a i S e M i k c â À À â O T i v p n

ë n a n e q n a p a m u j o p n o t o o n a ' j e û i O T i i O T a n n e s c e o t c ê o A o w i v

5 u t i t i p e q o T W T O ^ ï ï o o j o t e i a T M a o i i i m m o t i t a T C W O T i i 2 « .e

o t .v v w o t n e o t o o n o w o T o n n e e T a t ay a o o t S e n n o T î c i D t  ï . v v i n -

â v a v û j o t * 0 0 ^ u j ' ^ i v p t Ü T e ' V t w n e A V t \ ) p a u j i n ^ u a p o e n o c f- >5 r °

 ï u t n a T ë T e A i . v v a T n a n T t o c l i a i n e n i c a o s . i i Ï T e u ^ ë e q s c o j A V A i w o T

i Ï T e q A v a T 0 0 t a M a T i c n e e T i A V i \ a i s t o n q n e ë û o A î c u i m û j o t

i o c v i o p e q e p u p n â ï h o t - ^ o o a v t S a i \ a i n p u cô T < \ . v v a T m o t m h o

ë f i o ' A . Â v n c c O T n T a A i e o i i o i r ^ T a i u j ^ n p i e T a e v y c o u i « c o i r e n e . w

n a i t o T â i i O R n e * v « a i W T a n o i i O T a i  ï n i e p ^ A . i ë û o ' X o j T O T

Â Ï A v a T a T e f i i v A . i Ï T e u a i M T e T a ^ T a O T O i s c o c m u l e n a . v v * .

o n T i v e a T i i a o ^ e p o i n e . s v n a i c o T a i m m ^ a p e i 2 £ . a ) Â v . \ v . o c ë p w o T

ü ^ e n o c o T e n n e n a c n n o T n a A v a o n T t v c H a c T a r r e X i C T u e e o è e c ^ a i

plirent ju squ ’en haut. I l dit : puisez maintenant et portez-en au maître du festin. Et ils en portèrent. Dès que le maître du festin eut goûté Veau changée en vin, non pas du vin de cette ma­

nière, mais du vin meilleur qu’au commencement, il ne savait pas d ’oii venait ce vin, mais les échansons qui avaient puisé l'eau savaient ( i) que c’était de l’eau, et que c’était eux aussi

qui l ’avaient puisée de leurs propres mains.

* O le prodige de Dieu ! O la joie de la Vierge à cette t'. 15 r° heure î Certes, voici les paroles que le Christ dit à sa mère :

O ma mère, voici que je t’ai accompli ta demande. Voici « que j’ai changé l’eau en vin. Ils n’ont payé aucun prix pour

♦ ce vin. O ma mère, j’ai manifesté la gloire de ma divinité.

« Ce miracle qui s’est opéré, est le mien et celui de mon Père.« Moi et mon Père nous sommes un. (2) Je ne fa is rien de moi « seul, si le Père qui m'a envoyé ne me le dit. (3) Voilà que

« mes disciples ont cru en moi et en mon Père. Je leur ai

« déjà dit en effet : vous êtes mes frères, mes disciples, mes

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iM Ïp i n iw \! .vu»o v .vvoo ë f io A Dde ÜTOYOICü IU) iT u iu j '\ ) n p i C T i\T IU \T

ë p c o o y » t c o t o iv n i f i e » ^ ( o o y â ü u n u o t h c .w u i ds. u ie v p ^ H T p i -

» A » » o c .\v o t -\- ë iu » < \ T u je A c T » e :x . ; \ q nd>q pco.vu » i f i e n u j ^ q ^ c o

e S p n i  û u n p » e < v » d .» e q n u jo p u o r o o .\v .e » e » c o )c M - i y M i o i i i

u jd .- r e » 'Y>» e T c f io R e p o q ïÿ«*ok : x e  R d .p eo ^ ë u m p u e € n id .» e q u ji\ 5

f. 15 v ° - ^ h o t 0 » t o c ^ k \ i n e u i i p n  vn iC M O T * n e n n p u  v n o T n o q

'^ < \ i n e n n p u » e T rY > p o e T » n m f i e » i ï S n T q c\)<\i n e u i u p n »R d.© d.-

p o iv Âv.vvo» ix .o A .o c ï ï S n T q d\.AA<\ (i m i t w c o t o iv o y a i ne>.cs.oc n m

i x e avh o t o u ujDmo.vv ÂvrY>-\- n T e q ^ o c îÿ t c » J O T : x p u \ avoo^ n n p u d.TG 'ne

t o t ^ .W.030T5' e p œ o T c c t o h o i t o t o » ujoc-Cav. .vv.vvoq s e » ocofi » i f i e » 10

£>>.AAd. C03TC.SV iÏTATiNAVOR »C ( I ) C T A q c p r\><\ J -^U J'^M jpi !W\ C p ë

o w q d.11 T e a A Ad. ce n d .ü c .o c i ü c m n p » c\)d. n i o o » n e £vAA<\

q c w o y » » 0 ( 0 fi n i f i e n S e » T e q c o '\ ) i c » A T S e T S 03TC (2) d .q c p f\)d.i este

( 1 ) » e p o u r e » c . — (2) S a 'id iq u e . L e b o h a ïriq u e m ettra it » d .T S e T S a > T C .

C fr . S t e r x , 1. c ., § 17 7 .

« évangélistes. A cause de cela, j ’ai fait cela devant eux, pour

« qu’ils annoncent les miracles qu’ils ont vus, et que tous rendent

« gloire à mon Père et à moi. »

Le maître du festin interpella l'époux et lui dit : Tout homme sert le bon vin d ’abord, et après, quand ils sont ivres, on sert le moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu ’à ce mo­ment. 1 1 )

f- 15 v° En effet, celui-là est le vin de bénédiction, * celui-là est le

vin de réjouissance, celui-là est le vin dans lequel se trouve

toute joie. Celui-là est le vin pur dans lequel il n’y a pas de fraude. (2)

Mais, certainement, quelqu'un me dira : « Est-ce que Dieu

« ne pouvait pas dire que les urnes se remplissent de vin, sans « qu’on y eût versé de l ’eau ?» — Oui, certainement ; Il est

tout-puissant. Mais écoute, que je te l ’apprenne. S ’ il avait fait cela, le prodige n’aurait pas été le sien, mais on aurait dit :« C ’est le vin du festin nuptial. » Mais II connaît toute chose

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o u u \ ïï-re i Y i < \ T u a o ^ 05-00 Ü T t - ^ u r V n p i e p iv 1 yïJ'V i ÏTe «11

eTATAvev.0^ iu a v c oo t 3 e u ivOTT2ti2e e p A v e e p e 2 c e â u o i i <\uaycv.oot

iÏTe T C T A v e T A v e o p e iy & m i ë c e u o o T ^ ^ o t c o u j K e â u o : x . i T i c ( 1 ) ou

êvivoiv ^ i i . \ T i i i e ivi\H âÿ^ i u n t ë T a q o p e iu av co ot e p n p n o t o u ujdslOav

5 ÂvAvoq iÏTeqcs-OC ou ü t c i u o r ^ p w \ avoo i ï u p n a.TC'ue avcoot

O t o u lysiOAV ŸAvoq Ü Te n in p n u jcoiu e Ê o A s e ii ocoÊ u iÉ e u .\A.Vev

qccooT ii Dte o t o u pcoAU * J e u 1110 0 11 iïp e q e p u o ià i o t o u o aviu âÿaycvt f. 16 r°

n e o to o q cco o T u :x .e iuavcoot O TivaoapiCAYO C 11e G o û e 'j)M

aqo T C ouj S e n T e q e o -\ > iâ e o p e iuavcoot ep n p n s t e o n u \ neTiw \cco

10 eû o A î ïS u T q ïÎT e q e p K e v o a p i 'j in eûo^Voa. u e q u o Ê i *>£0TC0vy

w e a n o ^ i T i c ( 1 ) ou ccotcav âvayou 0 A 1 iw\con e T iin i ü u i ^ p n e T w \uoe

aTty 'ue niAVtoOT ü t c iucoavc c o o t c v ê o o t <\u Y 'ap .\t u ji\ u -\- â ÿ u o t o t o i

( i ) Lisez i\ R e a n 0 2 s .i2 ic ou bien ^ç o t a u j n e a i io r ^ iT ie .

par sa sagesse inscrutable. Il fit cela pour que les incrédules

croient, et que le prodige fût grand ; pour que ceux qui avaient

puisé (1) l ’eau de leurs mains, puissent témoigner : « nous l’avons

puisé » et pour que leur témoignage fût fidèle.Désires-tu une autre preuve encore ? Je te la donnerai. A

l'heure où II changea les eaux en vin, Il avait le pouvoir de

dire aussi que les urnes se remplissent de vin, sans l’ inter­

vention de l’eau. Il avait le pouvoir de faire en sorte que le vin

se produisît d’une chose quelconque ; mais II sait qu’il y avait des hommes * pécheurs au festin nuptial, qu’il y avait là des f. io r°

justes, et II sait que l ’eau est une purification.A cause de cela II voulut dans sa sagesse que l’eau se chan­

geât en vin, pour que celui qui en boirait fût purifié de ses

péchés.Veux-tu une autre preuve encore ? Écoute ! Personne ne

sera compté au nombre des chrétiens sans l ’eau du saint bap­

tême. Lorsqu’en effet ceux qui vont être baptisés, sont entrés dans l ’eau, ils sont devenus nouveaux une seconde fois et sont

( 1 ) Litt. : qui avaient rem pli.

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iÏDc.c u n c < v « t\<3 '!(o .w e e S p i u ë iu .M O O O T u j< \ T e p f i e p i ï ï k g c o u i ï e c c o i i

G T in u i ï i v i ^ p n e T i A i i o c I ï i a i o o o t o u n e n o o n S ï ï u j i y i m m f i e i i ü t c

t k o i n e .v i iiiO i\ A .cv ’\' h c a i i i n c m p io i i i i ^ o t o 2 ^ e i i i p w w ! GP C C P 5

 n i A i w o y ucvpev. o o o f i u i f i e i i e » f i e e v q o o n o e i i iv eq .s ves .O H T iic ( i )

eq :x .co .w .w .o c 23Le .w ^ u je i io o T e u ë f io A . £ e « i u k o c a i o c T i i p q 5

i ÏT e T e iv ^ c o .w .c ïîp a > a v i u i f i e n e '\ > p A » a i ^ i c o t h c a i n i y i i p i i i e A i « i h ï ï â

e< vo T < \ fi Ç o f i e '\ > m q e c o o T i i » 2c.e u i T c ^ r t i T i i c S e n o w f i n i 6 e n

f. 16 v ° 2£.e h j h w o t î u o n j i i o t o h n i f i e n n e ^ . q ^ p e q e p n p n * o t o i i u jc ü o .w

i a n e Ü T e m o r i x p i ï v e p u p n T ë i Ï T e o t h j c T ë n e o A i o o A c ü c

e p u p n i T ÿ n e a w o t ôvA?U\ AiAp eiiK O T T e n (2) e a c e u m n p o R i - 10

A ie u o u iiTeucsLORq ë f i o A Â ï n e u o p e 0A.1 a c o e 2c e ç A i i A i e ^ M i u &.11

n e nc\.i C& 2C.I ü t c n i e T c v . ' r r e A i o u â o o t o h w èvA ’Xd. A i i m o T e iÎTe

o t m ë f i o A s e n i i i o e p e T J u o e ssloc Dte â n ^ c o t m a o t o o «\qeco o w c

pco.su AVcvuje iu\ h co n i O T O o p eTC'd.ie.si ’^’ ii&.o^- s t e ocofi

( 1 ) Lisez nneq.M AOHTHC. — (2) 11 final est en surcharge.

comptés au nombre des chrétiens. L ’eau aussi est la vie de

tous les arbres du champ, et des oiseaux, et des bêtes sauvages,

et l’homme surtout a besoin de l ’eau plus que de toute autre

chose. A cause de cela il ordonna à ses disciples disant : «Allez de p a r le monde entier, baptisez tout homme au nom du Père ct du Fils et du Saint-Esprit. » ( 1) A cause de cela, l ’artisan habile en toute chose, sachant que l’eau est la vie de tout, la

f. 16 v° changea en vin. * Dieu avait le pouvoir que les urnes se

changeassent en vin, ou que du bois ou toute autre chose devînt

du vin, sans l’ intervention de l ’eau. ’

Mais revenons-en à notre sujet, et terminons-le. Que personne ne dise : « Ces paroles de l ’évangile ne sont pas vraies. » —

Bien sûr qu’elles le sont ! mais afin que quelqu’un des héré­

tiques ne dise : Le Christ a mangé et bu comme homme. Ya-t-en, ô chien impur ! Je crois que tout ce que l’homme fait, mon Sauveur l ’a fait aussi, le péché seul excepté.

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n iû e n ë i y a p e n ip c o M i a i q â n a c c o T i i p <\ iq çu o q n j a T c n '\ m o É i

 v A v a T iX T q ^ u a o ^ :>ce a q o n o ï ï e r o q n e T C i ô iv h h e T O O i’. e p

^ " n a o ^ - a c e a q ï f i i n - ô o q n £ T C i ô n o v o n m û e n c t o û i

dc.c a q q a i S * . o c o l i m û e n e « f i c *^po>A v i " ^ " n a o ^ s ^ e a q o co 'A .

5 t n i o o i i aq o ^co .w a q e c o a q p a i y i ne.sv n n e o p a u j i a q o p e iu a v c o o t

e p n p n S e n O T ' ^ M i T a e i â a n a^\.A.a S e n o t a c « m i \ i U a . v v e n p a ^

M n e n « p e n ^ t\ i i i o u t e Û oA hcav n i o e p e T i n o c . w i i i io t c n e e e o p e . u

iîcecT'iTTen e n T a n o it e w to o T A V .n e n o p e n e p a e i u \ o ^ ë m c a o c i i

n V e n i e T a T r e t V i o » * C c S i i o t t c a p c t e e oe co û i ïv c a n a - f. 1 7 r°

10 e a D ti q n a o e i i v r o t ^ i k o t î x l i M a p e n a p e o ^ ë p o n e n « i S i

 v iu n p n cxl<l O T a T y y a T n e m o i S i u a i a c .w o t m û e n o a p a âvavoiv pej.svi

Âv.waT âÿ '^>oot a q e c o a q o i S i a n i n p n m.vv ë p o q € a n e o T a i

S e n n n e o p o r e È -xco n O T C a s t i AV '^poniiAvoc a n e T o a S i o w q x o c

o i T e n m o i S i s t e OT.vveo.Nuu ( 1 ) a n T e n o o n O T p e q 2 c .e .u e o n O T 2 c

1 5 c a p o t o o ü t c u i ^ i a f t o A o e T ë T O T A u v ^ ivre m o i S i n e o c t i i S h t o t

( 1 ) o t : entre les lignes.

Je crois qu’ il eut faim, Lui qui rassasie les affamés. Je crois

qu’ il eut soif, Lui qui désaltère tous les altérés. Je crois qu'il

supporta tout à ^ause de l'homme. Je crois qu'il alla au festin

nuptial, qu’ il mangea et but, et se réjouit avec ceux qui se ré­

jouirent, qu’ il changea l’eau en vin, non pas en apparence, mais

en vérité.Mes bien-aimés, ne nous livrons pas aux hérétiques, de peur

qu’ils ne se perdent, et ne nous entraînent dans la perdition avec eux. Ne soyons pas incrédules aux paroles des évangiles. * 11 f. 1 7 r°

est écrit en effet, que « celui qui se moque de mes paroles

tombera peu à p e u » . ( i )Gardons-nous de l ’ ivresse du vin, parce que l’ivresse est im­

pure de toute façon. N ’y a-t-il pas quelqu'un aujourd'hui qui

a bu, s’est enivré, et est mû par le vin? Et si quelqu’un des convives dit une parole sage, l’ ivrogne aussi dit sous l ’ivresse :« ce n’est pas vrai, car tu es un menteur. » Et le diable vient

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Î Î T C Î H ^ T C O I I H C O C 1 Ü T C O i N l l M I U J I UJC ül tl Î Ï C C T t O O T U O T C O t C l l

n o v ç p i i o r U T C OiNHOTOM fflÂVHevO^ Î Î T C O M l H t ^ W O T « l '\)0)Æ

ï ï l l O Y O È C O C Î Î T C O M l R £ 2C ( ü O T " 1 ' ^ £ Ü 1V ë È o ’X Î Î O A U C U O q Î Ï C e T l l I

âvh io cù è iw\o_pei\. n iA p ^ c û iv î ï c c o _ io t ï t p w o y ï î c c u j c t o t ( i) îïocu i-

n c o c i Â.woi n e o m io h k i a u n e c t u j & t Hocüê lu f ie n c t a 5

u i o i i i ^ o i i o t î ï u a i ëûoA -otou M h ÂCavoiv pw.vvi

ÂÏ'\î OOT CTA^COi i\'40(û'.V CÈoA. A ^ I O t T u\T f(O C (2) e p o q

A T S o o û e q Aq.vvoT Âvne neqccü.uei e p n e .v u i u j A îïocüA. ë u iM O A -y

f. 17 v ° ïT tc ueqiO 'V * oevp<\ Âï.uou pto.vvi â î .w a t â ï '\>o o t C T ^ q co i

1» <\qocùA s t e ïÎT e q < riO T Ï a n.i<Mtpiou ep  n .\n T i\n ë p o q (k t o t w .w î r r e q - 10

Ci\pT CO n j< v iS i d cc e vq ^ p c OTHp îïpto.vu m o t S ^ t o i i m u o t c h o t -

â m o i e p e o t ^ ù ) ë È o A uevvyaini i im o t ceu cvep -

n R e tr i iïo a u h o '.\a c i c e€»Êe iu o m o t T c t & t & i t o t dc.c a iu n o m o c 22.0c

( 1 ) L e e. de iy e T O T est barré par une main moderne. — (2) A T p o o c =

&Tp(ÛlC.

au milieu d’eux, l ’ivresse se réveille en eux, des querelles sur­

gissent, il se produit des rixes, ils se lèvent l ’un contre l ’autre ;

les uns souffrent, d ’autres ont les vêtements déchirés, d’autres

encore versent du sang. On porte l ’affaire devant le magistrat,

on les bat, on leur impose aussi des amendes. (1) Et plût à

Dieu qu’ils ne fussent des pauvres manquant de t o u t ........... (2)

X ’v a-t-il pas quelqu’ un aujourd’hui qui, après avoir bu, s’est enivré, est sorti, a volé, a été épié, tué, et est mort, et son corps

n’a pas été digne d’aller aux tombeaux de ses pères ? f. 17 v° * X ’y a-t-il pas quelqu’un aujourd’hui qui, après avoir bu,

s’est enivré, s’est en allé pour voler, et que les bêtes sauvages

l’ont rencontré et ont dévoré sa chair ?

O ivrognerie! combien d’hommes n'a-t-elle pas fait mourir avant leur temps! Et plaise au ciel qu’il leur soit obtenu le pardon !

( 1 ) o c i se retrouve souvent dans les ostraca. avec ce sens.(2) Je ne vois guère de sens plausible.

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u c c ■ s v n c p o ' i o T Ï c i ï T u p q A l u â v m o i v p c o . v u  v . s v a . T â v -\i o o t

c q c c o n p n c q o a . S i c q . s v . o u j i c q û i v v v j c q o \ ï ï S a c ü t c u i c a c t t

c t c S u o t t 2c.(ü\v c Ê o A ë s c c o q 2S L c c c v T i i p u i v i Ê c u q n a c p ' \ > o p I I V

ÏÏ’OjM I ^ c 'A.Qs: I O T O O OIV S C U i a p c C K M V C O T p i p ( O T S c i v i v c i i c v i i n : . W U 1 -

- p c q O l S l A l » ÂV.WOll p œ M l M M i \ T  V ' \ l O O T C T C O ' C p U J C M M O ÂVlVOT-

A V a i V M V C ! Ï Ï « À ( O l 2SM ÂV11 12^ a » U C T U C Ï Ï T C U l U p i V U J < \ p C IV \ Dv M l U C T 1» C

( o ’. \ l  V U O T K C U l » T O T O T » 0 . \ C 0 1 2 £ 1  v n U ï p » A V H ÂV.SVOIV COJ.SVI  V M i \ T

 V '\ ï O O T c u j a p c IV1 0 0 T O u p i V « p C C v M S l Ü T C C ( 7 0 C 1X . C C S C U IV1 M i M l C to

u j & . T c e c p o a ' A . ï ï u h e o p o T C Û c c c a T c o o u c q ï ï ^ A o ( i ) e i o r i v c » o t o » t

0 * O u t c o c - \ i u \ e p T o ' \ M w i Ü T a ^ o c ô t e o t o u o t a u v u j n p t o . w i f . 1 8 r °

ivc.vv c o i . s u S c u î v u v o ' X a c i c e o û c » i » p » ^ « o t s c c u a u j v i p i

^k o t ë û o A o a u i u p » x e q o to o v ë.svauj(o .uapcu '\)(O T ë i io ’Xoa. u i-

( i) o tA o est la transcription bohairique du sa'idique c'Xo : colloquente,

poison. Ce m ot ne s ’em ploie qu ’en sa'idique. On rencontre aussi k \ o (resp.

(rAo) dans le sens sa'idique : poison.

Mais ils seront châtiés à cause des vols qu’ils ont commis,

parce que la loi a dit : « ne vole pas du tout » (i).N ’v a-t-il pas quelqu’un aujourd’hui qui, après avoir bu du

vin, s’est enivré, s’en est allé, dépouillé, indigent, et par qui la

parole qui est écrite ne fût accomplie : « tous les buvew s de vin porteront des haillons », (2) et encore : « des épines s'enfoncent dans la main de l'homme ivre » ? (3)

N ’y a-t-il pas des gens aujourd’hui, qui sont devenus étrangers

dans leur patrie à cause de la dette (4) du vin, et à qui les cré­

diteurs enlèvent leur maison, à cause du vin ?N ’y a-t-il pas de femme aujourd'hui, enivrée par l'excès du

vin, qui danse dans l’auberge, jusqu'à ce qu’elle trompe les convives en lançant des traits empoisonnés dans leur cœur?

* En réalité, j ’oserai dire qu’il y a une multitude d'hommes f. 18 r°

et de femmes dans les châtiments à cause du vin.

( 1 ) Exod. 20, 15 . — (2) Pro v. 23, ? i .

(3) Prov. 26, 9.(4) 2 v i \ » » c t » c : a souvent le sens de « dette » com m e dans Mission IV 102.

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f f i o y i  v n c i v y v p c q v i jO A . v v ë p o m Ï Ï T e q S o o È e i v A\ .<\pe ir\ ) tuT ë f i o ' X o ^

m ^ i A i u n e - j e v i T e u ï ï j y e . s i . s i o ë i i e i i M c u i i y t o n i A l A p e u p c o ï c

ë p o » ë l l l f»H.£vUJ Î Î I I O T X . f | ) M ÊTCTI M l l i p C ü A U C l U T A p T A p O C I T e

i\.v\.civ\- H e r t c C ü T u p c e v p o o n o e n n < \ » D t e  v n e p c o p u c i i T n p q

o iv t co c o t o o ^ n e ë c o p n .w .vuu .v\.a ' \ i c t a e û j p n  v . v i e o u o T o s : 5

e p t o T e i v i ï o T O w f i ï i u j ' ^ H p » e T c v q v y c o m e ^ f i e m e t i i e t i y ü i i o t d c .

c a n i a y ë p o q ü u a û a A.

ô v c i y t o m r x e ë T a -^ o y o ) Â ï .si cm S e i v u i S i c i c t ^ h o i -

sc.o»n e o 6 e n y p o c n inevpeuio.w oc â u o k m e A e v ^ iC T O C Ê e iti^ A v iu

dviT e i i m o T ë S n T i e n ' \ )o y ( o u j m c p u a t a h t a u e n " 10TOUOC ÂÏU IA p ^H M iM V ÎX .piTH C C O O T & Ê A1U\ l y e i l O Y - Â 0_<\ivp(0.\vi

f. 18 v ° a t c n i o o u j eTe.si.si a y * Tiu u n i î i o y n p e c f i Y T e p o c c t ev

k n e q e n i c r o h o c e p n < \ ^ e p u t Âï.vioq îT^'Xcüids. i ï ï o Y n o p m  a t ^ oo

Maintenant donc, mes fils, fuyez le vin, parce qu’il est très per­

nicieux ; fuyons le vol, de peur qu’il ne nous exclue ( i ) et ne nous tue.

Fuyons l’ ivrognerie, de peur qu’elle ne nous rende étrangers dans notre patrie

Surveillons-nous quant au faux serment, qui conduit l ’homme au tartare c.-à-d. l’ amenti.

Notre seigneur, en effet, nous a ordonné de ne faire aucune

sorte de serments (2); et en réalité, s’ il est terrible de prêter un

serment vrai, il le sera surtout de prêter un serment faux.Je vous raconterai une chose étonnante, qui eut lieu à cause

du faux serment, et que j’ai vue de mes yeux.

11 arriva, quand Dieu nous accorda la fin dans les peines, qui pe­saient sur nous à cause de l’ impie Cyrus, moi, le très humble Ben­

jamin, je partis, m ’en allant vers le Nord (3) par la volonté

de Dieu. Je parvins au topos de l’archimandrite, le saint Apa Sche- f. 18 v° nonti. Des hommes de ce diocèse * m ’amenèrent un prêtre, que

sans doute son évêque avait excommunié à cause d’une action dés-

( 1) u j& a .w est em ployé dans ce sens p. e. R om . 3, 27.2) Matth. 5, 34.

('3) Dans la Haute Thébaïdc, au delà d'Achm im .

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e p o i c o p i ^ a q e S O T i i ^ i c i \ 2 c . i i v e A v c j O T 2 c c n a i o w l à x t n o p u i a

o t È o ^ n e â m i c a v -o o  T ' ^ ^ sve.vv u i p c o A v i a i - M O T ^ ë i i i ë m c u o i i o c

ï ï t c n i o o v y e T G M Â Ÿ c v T a i v y i m ü c a n i ^ t o û n e c x L a q u n i o c c ï \ o m i -

M £ « p « T T u j a p o i a T e p - s v e o p e u n i e « Ê i i T < - \ e f a r o o i % c

5 e T ' \ > a S T S a u a a ' a A . a T c c a t o v ^ t ^ i i v y o o p T e p ë - w a i y w a i O T a o -

c a o i l l H O iO T C ^ p O T T T U O T I l O T a i O p O T ' \ l r p ü )O T U J U TC U tT I C.KVOT

J v u v o v ^ G n m p e c Û T T e p o c C T e .w .u a T nessMii u a q o c c n a n i n p i l i a i

p a n u p e c Û T T e p o c f\>a o a u p o m i e « O T a û n e e n ja m k o i u c t i o c

ë n a i n o 6 i o e iin ëfcoA. ÂüieppcoKO U o o q 2^ e a ' \ 0 i T 0 T ' \ ïToipu

10 ü o a n ë u v a v y g t o i ü o o -\- o T C o e p v e p n e iïccoTej.i ëp<oOT a i ^ a q ix.c

 v m ë o o o T eTe.svAvaT O t o o S e u UDsLinopiqi 'Y>pc00Tvy ïv - ^ a n a -

^ x o p a GOOTalà a i s c o c ë p e n a o o r\ > a S T e o t e n * n l O T C i a c T t v p i o i i f* 19 r°

2C.G u i a p ^ n j k v a u c ^ p i T i i c e o o T a û n a i M T â n a ujeuOT-\- -^ccootii

o c e ivSeii T e i i - M i i ^ ^ i i o t o t o o u g k û i o t m o o  v n a i t o i v o c T iip q

15 A la -^ -ço e u ^ ç ë î ï ï c u e i i â c iÏTeqoTûnio^ Ÿnoa>û  v n a i n p c c È T -

T e p o c i i a u ëfioA. s c c q o T a û u j a u Âv.wou dc.g i ïu e i v q a i ocou S a

honnête, et ils me prièrent de le réconcilier. Je leur dis : «cette af­faire d’adultère est abominable devant Dieu et les hommes». J ’ap­

pelai l’évêque de ce diocèse, je m ’informai au sujet de cette affaire,

et il me dit: «des témoins sont venus chez moi, et m ’ont témoigné

à son sujet. » Comme ils restaient prosternés à mes pieds, mon âme

se troubla fortement. Je leur ordonnai de se lever, je leur lis faire les préparatifs, pour que nous puissions recevoir la bénédiction.

J ’appelai ce prêtre et je lui dis : « mon fils, ce nom de prêtre est celui d’hommes saints; si tu es coupable de ce péché, éloigne-

toi, ne te brûle pas! » Mais lui se mit à ]urer des serments terribles. C ’était à trembler de les entendre. Et je le laissai

ce jour-là. Et après que j’eus fait prendre soin de l’anaphore sainte, je dis, la face couchée sur * l'autel : « Saint archiman- f. 19 r°

« drite, mon père Apa Schenouti, je sais que tu es au milieu « de nous maintenant, et que ta gloire remplit tout ce topos.« Prie le Christ Jésus, notre Seigneur, qu’ il nous manifeste 1 affaire

« de ce prêtre : est-il saint ou non ? de peur que toi aussi tu ' ne deviennes responsable de l ’accusation. » Après cela, je me

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n m p i A V A A V e i i e i i C A « a i a i t c o o t h À v u e q p A C ' \ ' M C n \ \ o e i \ o m î ï t g i i -

q i p t o O T i y i Ÿ T e i i o ' i , c . w o t a i a v o t ^ e i i m p e c f i T T c p o e ë T e i t c A o c i e p o q

n e iN M i i i i A q x e A p r ^ o p m ï ï i i e K O û c û c i ï i y e A v i y i oo_i e p A T K

I U \ T i \ T f l l T ^ I C ^ " P P 1 Â ï l I A i p i V ^ S e i l O T r i l H y \ - A l A V e T ( T A C l O I V T

G t i c s . e c t w u j £ e u ( i ) n m p A T i e i c o t i i i u j -^ i \ u j ' \ > i i p i a c u j ü j t u -

e o y o o ^ n e i ï c c o T e A i e p o e l e C T S e A A o â ï a v o u a ^ o c A q l ë S O T i i

e p e ù â v a i a t o i . v v o y y i u e . v v . A q e T u j e e p < \ c o p & t o o i ë p A T O T £ a -

T O T e n ë p e i i i ë n i C H O H O C n e . v v h i n p e c Û T T e p o c ô o j ë p A T O T h a t a

T A T I C ne.VV O A H C ^ I A K C O H . e T O T W ÿ ë Ç K o A . ë Ü o A . H T A ^ p O T T C O U J Â v m -

f. 19 v ° e T A C 't 'e A . io u e ô O T ^ É iT t c i v s ' i c a v o t * U i a v a t o i ; x e i i a t o k t A a ^ 10

h 6 ë i i A i c a ne.vv '\>a i  v n u \ A n p o c neAi h i a v o h a ^ oc e y w u j ëûo'.V Ds.e iiiav

n e T l i A v o u A ^ o e e v e Aq-©enCTiifi e m n p e c É T T e p o c e t a h c a î s .1

ë p o q eqæ.WAVA\oc 2 t e <^ a i n e O t o o a t ^ a ï h o t o y o i ë m -

( 1 ) S e n pour e f c o A s e n .

levai le lendemain, je donnai l ’ordre de tout préparer pour

recevoir la bénédiction, j’appelai le prêtre dont nous parlons

maintenant, et je lui dis : « Porte tes habits liturgiques. Tiens-

toi selon ton rang. » Et il fit ainsi avec beaucoup d’orgueil.

On lisait encore dans les Actes, ( 1) et voici qu’un grand prodige se produisit, qu’il est terrible d ’entendre. Voilà qu’un moine

vieillard entra, tandis que 2 soldats marchaient avec lui, tout

agités. Ils se tinrent devant nous, pendant que les évêques et

les prêtres se tenaient selon leur rang, et que des diacres étaient sur le point de sortir, pour que je leur fasse lire l’évangile, et

que nous recevions la bénédiction,

f. 19 v° * Les soldats se portaient de ça et de là du clergé et des

moines, en criant : « qui est-ce ? »Le moine indiqua du doigt le prêtre dont nous parlons,

disant : « c’est celui-là.» Et ils se dirigèrent vers ce prêtre; un

( l ) Dans la messe copte, après la lecture de la leçon d'une des épitres de

Saint Paul, et avant l’évangile, on lit toujours un extrait des Actes des Apôtres.

Parfois on prend un chapitre de l’histoire ecclésiastique ou des actes des Martyrs,

au lieu de la leçon des Actes des Apôtres. Cfr. A. B u t t l e r T h e A n c i e n t

C o p t i c C h u r c h e s o f E g y p t . O x f o r d 1 8 8 4 . V o l . I I , p . 2 8 5 .

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n p e c Ü T T e p o c ë T e . u . w a T â i i i o t m ï ï S u t o t a . w o m i ï o T c a c - J i i p

Î ÏT G T e q A V O p T a U I H C O T M â .W O lU Â v l\ IK G C '\ î ip Ï Ï T C T C '\ .w o p T & t T

ë f i o A s e n ^ p o i ï ’^ e K R ’X n c i a ï ï i i o t u o t o t s e e n a T e u i n p c c Ê T -

T e p o c Ë T C M A & T l y a ë n e o ^ n j p t ü M i  T m o i v i N ^ o c a-j-\- ÂTucr j -

5 O T O l e S O T l l ë l I U J T C U N C T I i p i O l l Â Ï U O T n a T e p o q ÏVReCOI l O TO O Cs.ne.WI

a c e n u v o i u x ^ o c ë T a n n a T e p o q n i n p e e É i T T e p o e e o o T a f i â u a i y c -

u o t - \ - n e o t o o n « .w < \ T O i f i o a n e T O T C i â n e e f io A o ^ T c n

ôxTeTeivucvT ai n a M e u p a ^ a c e m a .n a .u j i ï n o T 2 t e p o t ÂTuipMAii

CO u i O T i i f i ^ p e Ç_ ë p cû T en  ü ie p e p n o f i i  ï n e . w ^ o ë f i o ’A.  T m -

1 0 ^ T C i a c T n p i o n  ï .w o n  v n a p e n a c c e A o e â T u i ^ t c i * a c T H p i o u T t o - f. 20 r c

o t u o t S a p w T e i ï CO i i e .w u i o e i e x a ^ T a o e -\>a i w u a e n n o T ZU

n e ^ v m a n o ë T a ?\k\i e p u A n p o n o A u n  ü u o q o a p a a q o c o n ^ h o t

ï ï r ^ i e u i e f i i H n ë T e . w . w a T r|>*^ n e T c e o o T n ’ ^ " n a : x . ( o on î ï t m

u e u j ' ^ n p i o t o o ^ T e ë c w T t w ë p o c O T u y ^ i i i p i T e a A n ^ t o e i i u j o t -

15 T a . w o e ë 0 T 0 n n i f i e n £ \ .cu jo o m m m o j â i i o u f i e i u a . w m u i ë A a -

^ m c t o c e r \ > H T ë f i o A . J a T o n  v n o o  ü u r ^ i ü i c . u o c i Ï T e n u e T T W O T i v

d’eux saisit un côté de sa barbe, l ’autre saisit l ’autre côté de sa

barbe. Ils sortirent par la porte de l’église, et on ne revit plus jamais ce prêtre. Et le moine entra au sanctuaire, et on ne le vit plus. Et nous sûmes que le moine que nous avions vu, était le

saint prêtre Apa Schenouti, et les deux soldats, deux puissances

de la part de Dieu.

Vous voyez, ô mes bien-aimés, ce que le faux serment fait à l ’homme! O prêtres, surveillez-vous! Ne péchez pas devant la face de l’autel, de peur que l ’ange de * l ’autel ne se lève contre f. 20 r°

vous. O le dommage qui arriva à celui-là, ô mes frères ! O la

perdition dont celui-là a hérité ! Où donc maintenant est ce malheureux? Dieu le sait!

Je vous raconterai encore cet autre prodige. 11 est terrible de

l ’entendre. C ’est un miracle qui est vraiment digne d’être ra­

conté à tout le monde.Il m ’arriva à moi, le très humble Benjamin, pendant que je

m ’enfuyais devant la persécution de ceux qui s’étaient levés contre

moi, que je m ’en allai vers l ’Egvpte Supérieure, me cherchant

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ë ix - c o i a i i y e n m ë ty .\ w \ p u c e i s 'a 'A n O T T ( i ) i u \ T a ,\u\ o t o o e T i

e i.w ouii 01 u i . w c o i t ne.vv n i c i m o T c^nie.vvm i\ n e p R i\ T < \ n T < \ n c o t -

u o t x i n e T R T i i p i o n m \ o w A c S o t h ë p o q e o p e n  v T o n Âï.won l e

n p e c f i T T e p o e f i ; \ t 7 o c o o t e T O T O û v y ëac-toiAi 0 e v u ~ e n iR 0 C

ne t T O i ïÿujcüt (2) ÿ e i i (3) ^ n . w i o t o o c t i N t x w i ' X i e n i e T R T i i - 5

p i o n ÂvpOTçn cvTeiiROT S e n O T.w a e q S e i t T ëpoiv S$e n t ^ ^ u j i

cs.e iÏTe nieDtüjpo^ a iccü T e .w ë o T C .w n e c c o u j ëfio'A. este .svoi ïïivh e « O T & f i

f. 20 v ° ï î im e o o T i \ Ê * O t o o n a p e -\-c .\v k couj ëfio'A. ujcvTe m o T C o i n i

ujcvi a n e p ë ï u n û o t S e n i i i m & ëTe.w.wcvT .v venene w e a n T t o o T n

a n y y e u<\n e '\) .\va p n e a. n i c n n O T y o u T e i i ë p c o o T S e n O T m i y ^ 10

î îe p o T O T O t o o n m p e c Ê T T e p o e fi â e p o i n o n o A u n

 ï n o T c e n n i T O n o e ëfioA. e n T n p q «v t T w c h ë S o T i i ë r u e T R T n p i o u

e ^ c o i A i o cü c u j a n e q p a c V ü t o t u i c h c o o t c i i o t . w û ï i t o t o o a T e p

( 1) Form e sa'idique. Le bohairique est s c v A h o t t .

(2) u j c o t ici, et plus bas, pour e u j c o T = m archand. Cet emploi n ’est pas rare.

(3) S e n pour e f io A s e n .

un refuge çà et là. Et pendant que je marchais encore sur le

chemin avec les frères qui étaient avec moi, nous rencontrâmes

un petit oratoire. Nous v entrâmes pour nous reposer.Voilà que 2 prêtres vinrent aussi, désirant y avoir l ’hospi­

talité. Car ils étaient des étrangers, des marchands d’É g y p te ( i) .

Et comme ils logeaient dans l’orataire, le soir ils se couchèrent

à un endroit près de nous.Or au milieu de la nuit j’entendis une voix qui criait : « donne

le saint aux saints.» f. 20 v° * E t la voix criait jusqu’à ce que l ’aurore se fut levée.

Nous passâmes 5 mois dans cet endroit. Après cela nous nous levâmes et partîmes pour l ’Égypte Méridionale. Les frères nous

reçurent chez eux avec un grand empressement. Et quant aux

deux prêtres, le Seigneur avait disposé qu’ils ne s’éloigneraient pas du tout du topos, — ils entraient cependant dans 1 oratoire

comme s'ils devaient y loger jusqu’au lendemain, et devaient

1) = du Caire. (?).

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o m c c t a t c o i i o o y n o r f i t i i u u ÂviioTiyT ëÊo'.V î7t o y o c o \ e o A i

m m a « \ c i y c o i u M è n e n t * . ium  i u â v ' a o c ' C o t c o u j ë ^ o r t »

m m o i i ë Ê o A £ e u n e i i S i c i a • ^ o j p n m i ü t c ^ c k h ' \ h c i a ' V ’ F 1

i T h c c o h a i i iA < s o c p <\u j i i i c m m i m i k o t t c u ë S i i T S e i i

5 A i i u j e epAKO-\- O t o o C T i\ JT « \o e î u e T U T i i p i o i i t T C M M A T & i ^ e

Seiv « & O H T e ^ p i ç c o ' \ e S o T n ë p o q Ü T & e w i e m c ^ i e T M e w T e M

e p o q e S O T i i e . » U T Ç T A i e p c a S o t i i M n i p o a i i o k u c m i v i m u u j

ï ï n i c r o e e^ iveM H i evcwuj ëÊoA. oiv i i s e ^ c . w i ;x.e m o i n iu i c o o t a ê

* ï ï i ih e e O T f c È Ânoiv x e <\»ep o t c ê ï x o m a c S e u i i i a u e T C M M A T ë p e f. 2 1 r°

1 0 'Vc m h couj ë û o A Â ü u e o o O T neAV m ë o i c o p ^ s t e m o i ï ï i u i c ^ o t a ê n ï u i

e Ê O T A Ê ôw T i u c c u * .o h t m u i T ë f i o A s e u u i m a c t c m m a t

u j A T ^ ë M i eotoÊ m û e n a i m c t T e û o A àeiv h m j i i t a t t * .p n 0 T

ÇA K H A C ÜTC O A J l M A p T T p O C ETC IITOTOT K H M l ip e C É lT T C p O C CTCM-

M M T Cs.l.WOT’Y ë O T M ë Ê o A i ï î l l T O T I K X 1II I l A q DC.e  I I M I T C -

t c iv T ë S o T U ë n e u T o iio c â ï m o u ^ p w O T u jo u iïiîiv rq m u a » p w ^

aller leur chemin, mais ils étaient comme si on les avait en­chaînés avec du fer, et ils ne pouvaient sortir et aller quelque

part.Il arriva après cela, que le bon Dieu voulut nous soulager

dans nos peines. La paix de l’église fleurit de nouveau ; les peuples se réjouirent avec nous ; nous retournâmes vers le Nord, par la vo­

lonté de Dieu ; nous partîmes pour Alexandrie. Et quand je fus par­venu à cet oratoire, je me proposai en moi-même d’y entrer, pour

avoir l ’explication de la parole que j’y avais entendue. Quand je fus entré par la porte, moi et la foule des fidèles qui était

avec moi, la voix criait encore : « Donne le saint * aux saints ». f. 21 r°

Je passai une semaine dans cet endroit pendant que la voix

criait jour et nuit : « Donne le saint aux saints ». Dieu m’ inspira

de ne pas sortir de cet endroit, jusqu’à ce que je n’eusse l ’expli­

cation de tout. Je pensai en moi-même : « Peut-être il y a des ossements de quelques martyrs aux mains de ces prêtres. "

J ’appelai un d’eux et je lui dis : « Avant que vous ne fûtes

« entrés dans ce topos, il n’y avait pas cette clameur commeCoptica. I. t)

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f. 21 v° neac.aq uni 2£.e uaxoT eeoTaô othiuj-\- uuoêi ëMaujto * (2) ne k £"' etmitwoth ÂÜM.oq hAhu ivaT&MOH ët >H ëTanaiq le çoto

«T enpOAu» ’ ja.ouji new nauj^np >a> ^ iiot üoi nvycoT Sen netü.wa ÂCn5"c no> Ÿ.vvane^eoc Æen u:x.môpoT2c.copQ£. epou 10Sen Tcn^copa aT2£.e.MTen euTp» .vuia»pH-\- a-rcofi-V nan noau- ujuj-V iiS ïci eenOT canton oitïu m ap^wn utc Ten^çcopa otoo an-\- nOTU 1 ui-V n^pnAva ujaTOT^an gêoA eaTff'ODci newn efioA-

h ) Une m ain postérieure a inséré en m arge un n entre n iC T C T e et u h i .

L a form e est sa'id ique. L e bohaïrique aurait dit a p n u c T e T in . Plus bas il

écrit toujours n iC T e T i i i n m .

(2) Dans la m arge supérieure probationes pennae : \ ia s T ih c n a i u h i .

« cela. Depuis que vous v êtes entrés, toutes ces clameurs se « sont produites. Peut-être il y a des ossements de quelques

« martyrs en vos mains, que vous avez enlevés furtivement. Si « oui, portez-les moi ici, que je les envoie à leur destination

« en paix. Si non, croyez-moi, je vous enverrai à Antinoou, chez

« le gouverneur, pour qu’on vous soumette à un interrogatoire à « fond. Mais apprenez-moi la vérité entière. »

Mais celui-ci eut grande peur, et me dit : « Mon saint Père, f. 2t v° « c’est un bien grand péché * que nous avons commis. Mais je

« t’apprendrai ce que nous avons fait. »

« Voilà plus de cinq ans que je marche avec mon compagnon « que voici, faisant marchandise du Corps de notre Seigneur, en

« étant manichéens. Comme on nous pourchassait dans notre « pays, on nous trouva faisant ainsi ; on nous prépara de grandes « tortures, pour nous les appliquer par les mains des magistrats

« de notre pays. Et nous donnâmes une grande somme pour qu’ils » nous laissassent aller, après nous avoir chassés de notre pays,

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S e iv T e n ^ t o p e » Ç a t 2c o c h a .ii  ü iA ip n ^ - o c e h i c o o o t c t c i v -

iievrsteAV « i m O T à e i t t m ^ ;w p i\ i i t T e u n o Ê i o j s t c o T e n m ^ p t o . M n e

T e T e n ë i i i T i M i  ^ h t c o o t h o t m u ë £ to ‘.\ S e n n t i m i & m ë T A i

^ t o p e » A i i o t o X ë s o r n ë o T e u u 'X i i e i  e p e o t u i u j -\- a y a u u ij

- n u o T ë p o c h a t a p o .v u t i e T rx .to ilV .i e p o e  m p iu M i iv T e i i i ^ . w i

T i i i T e » e S o T i i ë o T e K n A i i e i A t o p e i v - ^ c m o t i î i i i i T C ^ u t c o o t h o t

iM ic o A i n o T i u y ^ M i i p o c r o p e v a i v ' ^ a u j c a i v w ’X i n n i*V.T.vw\'evuoiv

* T i i p o T m c b > M & ( i i T i i p o T e T A iv '\ > 0 u j0 T A i i T i u T e n ë u iA v w iT e o p e i v - f. 22 r °

o w A ë r\> io .w u T e i v r i i i T O T â ÿ i u c ^ i a é o A o c e T e i i S p n i i\S v\T q

10 l l i C T e T i n n u i (ô U iM w t e ^ O T C v Ê rx .e l e s u e n ë T A i n ë s o r i v ë « M

e T U T i i p i o i i x e i i o i M ^ p n - V û e n m i ë p o n .v v i t e u u je p c a ê o A

 v m p o O t o o u j a h ^ a c Æ eu u e n o i i T e ^ p c i iM O u j i ë f i o '\ u jA i i e p

 v '^pH -\ - ë T A T C O i i ç e n u a u t ü j c u n ëT C M A vevT tTO M jy ë û o '\ ï ÎT e u c w T e A V

ë p w o T n T e K U j im i i c w o r e « Ê e 2£.e i ï o o u 1 1 e n i e v p ^ n ë p t T C o t o o

( 1 ) L i r e p r o b a b le m e n t iu u c ü jm a

« car ils nous avaient ainsi parlé : «Le jour où nous vous trou-

« verons dans ce pays, votre péché sera sur vous; le feu sera

« votre punition. » Nous nous levâmes, nous sortîmes de notre

« maison et arrivâmes dans ce pays. Nous entrâmes dans une

« église, car il v entrait une grande foule chaque année pour

« y loger. Les gens de ce bourg nous introduisirent dans une

« église, pour que nous y donnassions la bénédiction. Nous nous « levâmes, nous enlevâmes une grande hostie consacrée, et nous « la divisâmes; nous enlevâmes toutes les reliques * , de tous f. 22 r°

« les corps; que nous divisâmes. Nous nous mîmes en route pour

« aller à la mer (1), et les donner au diable qui y demeurait.

« Crois-moi, ô mon saint Père, depuis que nous sommes entrés

-.< dans cet oratoire, nous sommes devenus comme si on nous « avait enchaînés, pour que nous ne puissions sortir hors de la

«porte. Et quand nous nous proposons en nous-mcmes de « sortir, nous devenons comme si on nous avait liés. En tout » cas, ceux qui crient, que tu les écoutes, et que tu les interroges

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ü e o K n e n i . w a . i i e c w o T Â ï ^ p i i - ^ e T t n c p K c \ e T i i i â v a v o c u a i p H - ^

. w e v p e e u j ü i n i £v.u o k a ^ e g t <\i c û ) t g a v ë n a i â uac tO A i , * . u j « o p -

Tep Tiipq â ta ^t^ ç i i êûjA efioA S*. ’Voo' aipiAVi ëAïai yco a i c o i y g ê o A . g i s m a i a i o c 2 SLg o t o i h i i i & n o u S * . u i T a X G m o p o c

â tyuoÊi epTc ëuiKOCMOC uaiy iipn^ CO '\ï \ umiot^ 5uj6,iti\o«nK (1) inpeq^ûi gêoà ÂvnepDtûJUT gtgkkàhpouoau*. gôèg

f. 22 v ° iiipeqepuoÉi ïïtg mtaoi * (2) ôv’X'A.a Avaujeftiw uôc iïuipeq-HH GpneTOûJOT otoo uipeqepuoÉi qo-roT ëÊo'A. Otoo &iopoT

aiot- euinpecÊTTepoc Â\iu\p*.u0A\.0e e t e ay a\. <\ t hm ou ëT ui çgt epoTûi avavûiot uni Otoo cvcvycom gta 1 gûjtg ay ëpcooT gtdccü 10

Ü l l M M T Û IO T H O T UGAY H lë l l IC H O n O C UGAV. U lU p G C Ê T T G p O C

UGAV ^ a n U t O T O U S g u u i u A n p o c a i e p O T fT 'e p O î î o a u K T p c o u UGAV

O a n ^ T A Y l A Y ô v aU AV O V yi a.UÇHo’X G '^AVaiVUJCOni n u i l GTGAVAVÔ.T

( 1) Form e sa 'idique. Le bohairique ne prend pas le pronom personnel.

(2) Dans la m arge supe'rieure, probationes pennae : i i m u h i .

« parce que tu es l ’archiprêtre et que tu es le pasteur. Et comme

« tu l’ordonneras, qu’ainsi il soit fait.“ .

Et quand j'eus entendu cela, tout mon corps trembla, mon

âme se fondit par la crainte. Je pleurai beaucoup, et je criai en

disant: „Malheur à moi, malheureux que je suis! Car de quelle « manière le péché dom ine-t-il sur le monde! O Dieu, mon

« Dieu! Aie pitié, Dieu clément! ne t’ irrites pas contre ton héri- f. 22 v° « tage à cause des pécheurs de la terre. * Mais, Seigneur, donne

« le salaire mérité aux malfaiteurs, et extermine les pécheurs. »

Et je fis appeler ce prêtre impie. Ces choses également l’autre

me les répondit. Et il arriva que, quand je les eus entendus disant cela, je me levai avec les évêques et les prêtres et quelques

autres parmi le clergé. Je fis brûler des cierges et de l ’encens.

Xous partîmes et allâmes à la demeure de ceux-là. On les (1) porta dehors, et on me les donna sur un plateau d’argent. Et

je m’écriai, je pleurai : « Malheur à moi, malheureux que je suis!

( 1 ) c. à d. les hosties consacrées.

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a t i h i m m c o o t g é o A a t t h i t o t m u & gi\ o t ^ ic i i o c î ï o a t üviioi*.

!XG iM 6>UJ e f ioA A i p i M I 2C G OTOI Hlll ÂllOK 3 a Il ITA'A.GHCüpOC

f^ptoM i ( 1 ) 2>te g i g h h o t gcs.gii o a i i m a h g h k o t ct-xmih e p é h co jm a

M n A C w r n p î ï t o t o t î ïh a i n & p M iO M O t O t o i 1 1 1 1 1 Â h o k

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M ^p i l -^ - GTAqtJSLOC £Gll ^ p A ^ l l i\IM HG«>11 A UJ<T 1 11 n I ÎTlV I uofài GT-

( 1 ) Probablem ent à enlever. — (2) Sa'id icism e. Cf. S t e r n , § 59 9 .

« parce que je dors sur des lits mous, pendant que le Corps de

« mon Sauveur est entre les mains de ces impies. Malheur à

« moi, malheureux que je suis ! parce que je mange et bois, tandis

« que le Corps de mon Sauveur est entre les mains de ces impies,

« et qu’ ils errent avec lui d’ endroit en endroit. » Et je les fis gar­der tous deux. J ’emportai les saintes reliques à l ’église, on sonna

pour la prière, nous fîmes les préparatifs pour recevoir la béné­

diction. * Et quand nous eûmes terminé fanaphore sainte, je f. fis apporter les saintes reliques sur l’autel, et à l ’ instant elles

produisirent du sang, jusqu’à en remplir les linges de l’autel.

Et quand nous eûmes congédié l ’assemblée, je m’assis, j’écrivis

une lettre au duc aimant Dieu Schenouti, à Antinoou. Et je lui écrivis ainsi*. € Quel est celui qui pourra compter les grains Je « sable qui sont disséminés sur les rivages de la mer ? (1), comme

« Il dit dans l ’Ecriture. Qui pourra peser le nombre bien lourd

« des péchés des enfants du diable, je veux dire, ceux qui vendent

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o o p u j ü t g n e n u j u p i  ü n a ^ i a Ê o A o c g ig<\oc . i ë u i i g t 1 âü ic o )a v .« \

 ü i ô " ë ëûo ' .V o n ^ h o t g t s " ! î Ï T G q T i . \ v n  ï ^ p n - ü T o T a ^ a c <\>u GT«\q-\"  ü i G q ô " ë S a A ï ï o * . t u j * > T O T G p C T * > T p a m i i \ ŸAV.oq WiM.n G o n « \ u jA \ . a u j « a A \ . ünGqA\.*>u j2 c. g u j t g a v . c c o t g a v . g h h g t g i \ g S & . i

AVAVÜIOT ÏÏTGK.VV.GT.VV.iM^C &.AHOOJC i\ T r )G U J O O p T G p G2C.GII 5

u n ëTG U U evG pC -y .V lG U lU ŸAYÜJOT ÜTGUAV.GTAV.iMnOT-\- Ï ÎU J H p i O T O O «\

n R iN O I KlAV. GTievI c a UGAV. <\)evl G ô Ê G ^ T o A A V I i p i S ü t g ptOAVI

f. 23 V ° È ÂŸnevp<\UOAVOG * ( i ) o t o o g t g a v t i u j a  v n T a u o ü â p i o c <^>H g t a

À T G q i i G 2CLi a q A V O T S g u o t a v o t e q o w o T n a p e v pa>AU u i ê g u

T lIC T G T G UHI (2) ÔT n & A V M n O T ^ 0£G evIUjaUO lTO T Üt a c S a i ü t a - 10

T0 .av.o k g '^m i G T a q u jc o m uj& p G n & e w ^ a T iip q G ^G pT G p ü t g u a f i a A

^epAV Il UT*.U}TGA\.DtGA\.C!fi.a>AV. ÜTi\2C.0> ÂÜ^H €T&.qU]C01tl TlA.HU

(1) Dans la m arge supérieure, probationes pennae : n a c o iT u p « a r & « o e

u a i u h i n e v c a n u . — (2) Form e sa’ idique com m e 2 1 r° et 22 r°.

« le Corps du Seigneur, maintenant encore, et en perçoivent le

« prix, comme Judas qui livra son Seigneur pour 3o pièces « d ’argent pour qu’on le crucifiât ? ( 1)

« Qui pourra fermer ses oreilles pour ne pas entendre ce que

« nous écrivons à votre amour pour le Christ ?

« En vérité le ciel tremble sur ce que nous allons communiquer « à votre amour filial pour Dieu (2) et la terre se meut d’ ici et

f. 23 v° « de là, à cause de l’audace de 2 hommes impies, * et qui sont

« dignes de la mort d’Arius qui eut le ventre déchiré, et mourut « d’une mort mauvaise au-dessus de tous les hommes. Crovez- « moi, ô mon aimant Dieu, que, quand j ’ai commencé à vous

« écrire pour vous apprendre ce qui est arrivé, mon corps entier

« tremblait, mes yeux pleuraient, et j ’étais impuissant à dire ce « qui est arrivé.

( 1 ) Cfr. Matth. 26 , 15 .

(2) TG KAV.G TAVaiUO T-\- U U J H p i équivaut à TG U A YG TU JH p i A V A Y a in O T ^ .

Cfr. les expressions tg u a v g ta v .* .iu o t-\- u c o u — h io j t . Ce titre se traduit

difficilement en français. On pourrait suggérer « votre filiation aimant Dieu » ; ou bien « à votre am our filial pour Dieu ».

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«u i a p k h r i \ p ë p o n t c m w t t ï u m c t a m i i o t ^ ë'\>ii c T A q i y t ü i i i

OTOO A R U J A n C to T tM Çü)tt JICKCM.W.A H ACHOOVp U i p € ‘ f3'IO'>*7

^ô.p i i c m n m o p n o c u c m m h c c c h i h h ih o ô i c r T p i m a v w o t îÏDc.e

p w M i u i f i e n <\T iyA uepeT £Tô>3n v âÿ.wwott ëfioA. noce

5 o&npcoAu ÂTnoTpn-\- r v c t u â u a ^ o c  p e u jA i i m pw Avi

e p n o f i i e p o q h im n e « H A Ê 0 A .0 T ë f io A Æch nies. iM iopi ë T e q n A -

ë n o T c s tM O T ->ce i\i\ençia)A ëfioA. â e n o m u i h u j ï ï c £ a i ï î t c h a y c t -

ujevMujettOY^- l e n euci iHO T ï ï7o t d > .a c n m poD ^O Tiie

A.HOTOpNOT HA.R CTCOIIO RC P A p M n i p i l ^ ëT i\ '\>Il C T f M M à T

1 0  v n o ë ëü oA .  h a i o m o y  ï n T c ë ô o A . * 6 t a T o t c ^ a c f. 24 r°

M e i i ^ ÂïuôFë ë Ê o A i ï o i r c o n i i a i c e ” ÂvM oq ëfàoA. h o t '.m.hu j

ï ï c o n 6 t a. h i i o t s ^ m e p c T A T p t o i u n Âü iô "c ï ï o t c o h h a ï

a>.e ^ T e p c T A T p t o n m  v n â ë ï ï o t m u u j n c o n h a ï r t\ p c t a u -

O V O p n O T HAR O A H M A H I^ C O C HC Â I1 3 C ef ioA. ÆA ^ p H M A

^ H O T o c e I lôpO H O C ÂVAVApROC n iC T A t ' r e ' .X lC T I IC e p R e A e T l H

« Mais il nous est nécessaire en effet, que nous fassions con-

« naître à votre amour pour Dieu ce qui est arrivé; et quand vous

« l’aurez entendu de votre côté, votre corps sera plein d’horreur.

« En effet, ceux qui commettent le vol et la fornication, et le

« reste des péchés que fait tout homme, après les avoir inter- « rogés, des hommes comme eux les absolvent. Mais le bon « Dieu, si des hommes pèchent contre lui, qui les arrachera

« aux châtiments qu’ il amènera sur eux ? Pour ne pas nous

« étendre en beaucoup d’écritures à votre piété, voilà que nous « vous avons envoyé liés, les frères de Judas le traître. Et en

« effet, de même que celui-là a vendu son Seigneur, ceux-ci

« aussi ont vendu le Seigneur.« * Mais Judas vendit le Seigneur une seule fois ; ceux-ci au f. 24 r °

« contraire l ’ont vendu plusieurs fois. Les Juifs ont crucifié le

«Seigneur une fois ; ceux-ci au contraire l ’ont crucifié plusieurs

« fois. Ceux que nous vous avons envoyés, en effet, sont des

« manichéens, vendant le Seigneur pour de l’argent.« Maintenant donc, le trône de Marc l’ Evangéliste, vous

« ordonne, ô aimant Dieu, de faire d’eux selon votre sagesse

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nai\ üü n i . w . a i n e ^ a p e n T p i n io o y R a T a T£Rto '\> ia O TD ta i

u eu .w e i ip iT nvyiip i T e n u A n A . e 2c.CDR e ^ p e R O T ^ a i S e n n 5T

I I m 2 >.e e T a n c S H T O T a n ^ Ê e n in i ëpioo-y a n o T o p n o T e a n -

t iiy ü io t O t o o S e n n o c in ^ p e q io u j i t n i c S a i Ÿneqepâ.M.eA.ec

coX io e a q e p R e A e T i n e « p o : r 7ni n o : r 2£ aA .R io n ïÿooayt ïŸceAvaoq 5

nneç^ 0 1 r c iy i iŸpip iŸce^toR S a p o q u ja T e n e q Y y a o c i c i eAvaujto

a q e c m o O T a q o ^ T C T e S p m ë p o q a n i^p io .M . ptoRO^ .vyuot-

cto.wa TH pq ŸnoTsc e.\v 0 A.1 ïÿtio o t e i iT i ip q è v T e T e n n a T 2c.e

•\m e T Îp i  Ÿ n m e T ç w o T ne.vv m n o Ê i q n a o c i S e n n in o û i .wa'ÏVieTa

f. 24 v° r^no Ê i Ÿninnë^ e ^ O T a f i * ^ i i o t dc.£ cd n iu p e c Ê T T e p o c a p e £ 1 0

A. fi eptoTeiY .w n e pe p n o f i i Ÿ.vvon a p e T e n u jan n o o e .v v S e n n a i uoc.vvoe t e -

t e iy n a Yy no oe ay aiY S e n n iR eA v a a A A a T e T e n n a s ' i îŸOTniYy-^ îÿro-

A a c i c CO o t o i iŸpiùAYi m f ie n  Ÿ ^ p H ^ iŸnai a A n ^ i o e ^ n a -

rh iy a n e ip i .w i e o t e n n a i  Ÿ n a ip H ^ e ^ f i e o t e ^ f i e oc.e o a n -

YyoTpi.vvi ë p tooT ne CO o t o i i ï o T n p e e f i T T e p o c eqa.vvom

« Portez-vous bien, notre fils chéri. Nous prions pour vous,

« pour que vous vous portiez bien dans le Seigneur. »Quand nous eûmes écrit cela, nous les chargeâmes de fer

et les envoyâmes à Antinoou.

Et quand il eut lu les lettres, il ne fut pas négligent du tout.

11 ordonna d’apporter un chaudron de cuivre, de le remplir d’huile et de graisse de porc, et de faire du feu sous lui jusqu’à

ce que la flamme s’en élevât très haut. Il les lia et les y jeta.

Et le feu brûla leur corps en entier, et on ne trouva d’eux plus rien du tout.

Vous voyez que celui qui fait le mal et le péché, tombera

par le péché, surtout le péché contre l’Esprit Saint,

f. 24 v° * Maintenant, ô prêtres, surveillez-vous, ne péchez pas. Si non,

si vous vous sauvez dans ce monde, vous ne pourrez pas

vous sauver dans l ’autre endroit, mais vous recevrez de grands châtiments.

O malheur à tout homme qui est comme ceux-ci ! En vérité je ne cesserai pas de pleurer sur de telles gens. Pourquoi ? Parce qu’ils sont dignes qu’on pleure sur eux.

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âÿucû>a\.a i e n n.eqoc.12^ c i y u u qoTA .fi a u 0 ) o t o i ïïo to iv

n if ie n i t u h t a t t a i a T iip q n ^ e n n '\ i i c i& i i i o t a i h i o t a i S e n

neqTAiTAVA CTem uy S c h 0 A 1 ïïnofii a v a A ic t a i i u v a i i i ^ e o c  v '^ p n ’V

h u a i -\-noT l ë u o p u o c Të p eq a 'iO T T Të pcqçcoAcAv. Te p c q -

5 a u u j i * c iy m i ï ^ M ir r c ^ £ r k A i i c i â Të p c q c p K A T A ’\ A A m Te

peq co p R iïnoTCîc Të p eq cco fii e p c uccoaya ^ 1 1 i e n h o t -

s t io t Të p e q x ACH ec a ia ^ o c Të ja a A. a i* o c Të p e q -

DtOTUjT ï ï c a iiiçh o a v i ;6en ' ’c r r A i i c i â Të ÿ ç n m ;6 ip Të nu

crcxco p iTni^AOC ë fio A & en i io t q è i i io t T c t o c o o t * l ë p e q - f, 25 r°

10 ô i ÿ i Të p eq cR O U T iit au A co c n.061 m fic n C T « o '\ c f i î i S h t o t

CO o t o i h w o t ? ïTcou 3 c e t o t r o A a c i c o w o t ïv o o tô

UAAveupA.’\- AYApcnApeo^ ë p o n c a c a n ifie iv T tc uA npiR O C T tc A a T k o c

•X c iïn c Q T ë o o o T lycou i î ï t c h o t c o a i iïo © im c c e iïn c C T ë o o o T

vycoui iÏT en piA vi o to ç ^ âïavoh f\>n c o iia c c o tc a y ë p o n CS_c

O malheur au prêtre qui prend le Corps de Dieu entre ses mains, s’ il n’est pas pur !

O malheur à tous ceux qui sont dans tout l ’ordre de l ’église

— chacun dans son rang — s’ils sont constitués dans quelque

péché, (1) surtout les manichéens comme ceux-ci, où s’ ils sont

impudiques, ou voleurs, ou rapaces, ou contentieux dans les

choses de l ’église, ou calomniateurs, ou parjures, ou moqueurs,

pendant que le Corps de Dieu se trouve entre leurs mains, ou

murmurateurs, ou magiciens, ou éfteminés, ou ceux qui regardent après les femmes dans l ’église ou dans les rues, ou ceux qui dispersent les peuples par leurs actions mauvaises, * ou ivrognes, f. 25 ra

ou moqueurs, en un mot, tout péché par lequel on se souille.

O malheur à eux, jusqu’à trois fois, parce que leur châtiment sera très mauvais. Mes bien-aimés, surveillons-nous de tous

côtés, soit clercs, soit laïcs, pour qu’il n’arrive pas un jour que nous nous repentirons ; pour qu’il n’arrive pas un jour que

nous pleurerons et que personne ne nous écoutera ; pour qu’ il

n’arrive pas un jour et que personne n’aura pitié de nous ;

(1) L a iraduction lillérale esl difficile.

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f._25_VÀrx

i ïne O T ë o o o T vycom o t o o âvmoiv f\m coiw\n.\i ncs.n s e n u e O T ë o o o T

u j m u i Ü T e n s o c s e â a v o i > u \ T i i e v ^ e < n i ï ç i M i ë ^ o o T o t o ç

î Ï T e i i e p . v v e T ^ n o i u 2£_e iïi ie O T ë o o o T vytotu t T & i c i e t \

e pom i i ^ K O T î t i i ÏTpo'-^K o t o o n T e n u jT t .M .se .M .s o M iïivOTCon

i ïpam ë t r i ^ n i s e  ^ u j ê c o ê i ujôa.vy CO t m n iu j -^ n o o ^ ë T e 5

T t • ^ s i n t y c o p s ü t c •^ •tyT ^n emccoA\ft. n e Ê n m (.0 ^ m i y ^

nOO- ëTOI ïïl ll e o o - n iÉ c n e x e '^■smepcvnA.UTevn en in p i iT H C

Ÿ.vvui Te e c e i y w n i â\av.o u T n p o T c e p e n a t m i ï ï o t i i & i ÂvnejA.-

0 -©o -s eÈoA. M u i K p i T i i c ŸAV.HI n e n â c iîTc n ^ ç c Ü T e q l p i nOTiiô>i ne-

A\i\n s e o t o o ^ n e h im & e T e M A U T T tc -»av.hi Tt& p e q e p n o Ê i 1 0

ï ï t c n i o T A i n i O T M <ri i ^ t a . n e q o Ê n O T i H t x'A.p S e n O T A i e «M H i

â o t c o u ÂvAv.ouA^oe ü t c A io c u jw u i S e n Tton ne^Tiipcon eoTCcoTn n e

ëA\ô«.uja) eqopq eSOTn ëTeqpi ëqnuOT ë6oA mi enTiipq ne *>qep

pour qu’il n’arrive pas un jour que nous dirons : Plût au ciel

qu’on nous eut laissés quelques jours, et que nous eussions fait

pénitence ; pour qu’il n’arrive pas un jour qu’on se fatiguera

en vain à mettre dans notre bouche un peu de nourriture, et

que nous ne pourrons ouvrir la bouche pour la goûter, parce que

la gorge aura été fermée.

O cette grande terreur, qui est la séparation de l ’âme et du pauvre corps !

0 la grande terreur, plus grande que toutes les terreurs, qu’est

la rencontre du Juge juste! Qu’il arrive à nous tous, que nous

trouvions miséricorde devant * le Juge juste, notre Seigneur Jésus

Christ, qu’ il nous fasse miséricorde, car terrible est cet endroit.

Juste ou pécheur, il faut que chacun reçoive selon ses œuvres.

Et en effet, en vérité, il y avait un frère moine parfait au (couvent de) twv zxrspwv ( 1) qui était très élu, enfermé dans

sa cellule d’où il ne sortait pas du tout. Il y passa 36 ans enfermé seul, et faisait de nombreux exercices de piété, que per­sonne ne pourrait compter.

1 1) Couvent très célèbre en Egypte. Voyez P. 0 . I. 4 7 1 , 473; V. 26 et Crum,

Coptic ostraca, no. 18 note.

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A. ET ï v p o A v m e q o p q e i o i - i i o t o o m v q ï p i ï ï o j M i n i i y V

ÂVIIoA u T I Â ÂVAVOII p ü l M I I lC v i y a ' IH H I ÂV.WülOT r-^>l£OT !>. £ A U I IT O I IO C

e T C M ^ i T n e iy<\qotüA u ja .p o q n e c q o T t o i y e a 'i w o t o t o o iÏTeqe.s u

£Teq&.tie>.CTpof\)ii Të s t e e q O T C . s v o t Të e q e e o t Të e q a ' i c m o t

5 iï<vtüii Te o t n e n e q o t o ü o o A to c eT<\qoü>A. ^ e ujcvpoq u o t m i i u ]

i ïc o n o t % c Ÿneqepimeis.OTtüii ( 1 ) »<\q ^ o A to e  v nip o n e

u j ^ q a t o c iiA.q 2*.e M * .u je n&K ncvujiipi a c e Âïue>.pe o A i n p o m i i i a t

e n & o o eÉm A ë Ê e m  M in t|>itoT  îiu n A O ^ '\>u e T e » w & T e o iiM i& T

ë ne v^o S e n n i c t o M * . * ^ > i t o T 2 ^ e â v h i t o h o c &.qT &.qe&.r>£.i ite .w iu f. 26 r°

1 0 eqaiïÔAVMOC a c e h m w t o t o i i o t c o h â ï m o h & ^ o c e p n o A i i T e T i n

i & T O T e n Te o t m i i u j i ïe o ii . m o tc h u j ëë.su e T e q s * i n e p o t o È O T ^ e

q e p n u e A O T t o n  ï n i p o n<\n m i e n m p q A q s c o c iumi rsc.e MAVOn pw .w i

n e v i iA T ë i iA O O ne<\ ( 2 ) Ê e n i A M i n f\ ) iü iT I i i i h a o ^ è v n o u : ^ e ë T m -

ctoTe M ë iu vi & . 1 M O U J 1 ne.w ^ i i to T Â v n i T o n o c o t o o eTa.notü'X è S o t h

1 5 e n i M o n c v C T u p i o n m ^ \ ' \ ) I ( o t m u i t o i i o c ë i O T i i ë o T e u H A n c i Â

( 1 ) e p est a jo u té entre les lignes. — (2) Ms. ce». Cfr. S t e i x d o r f f , 38 8 , 3.

Or le père de ce topos venait chez lui, voulant recevoir la

bénédiction et connaître son genre de vie, ou ce qu’ il mangeait, ou ce qu’il buvait, d’où il recevait la bénédiction, ou ce qui

était son affaire entière.Bien qu’il fût allé chez lui plusieurs fois, il ne lui entr’ouvrit

pas même la porte du tout, mais il lui disait : «va-t-en , mon

« fils, parce qu’aucun homme ne verra ma face, si ce n’est Ben- « jamin le père de la foi. Celui-là verra ma face dans le corps.»

* Le père du topos vint et me parla en disant: « Mon père il y a f. 26 r°

« un frère moine qui se livre à la vie ascétique près de nous.

« Voilà que plusieurs fois j’ai voulu connaître sa façon de faire,« et il ne nous a pas même entr’ouvert la porte du tout. 11 nous

« dit: aucun homme ne verra ma face, excepté Benjamin, le père

de la foi.» Or quand j’eus entendu cela, je m ’en allai avec le père du topos, et quand nous fûmes entrés au monastère, je '

laissai le père du topos dans une église, (et) j’allai vers la

demeure du saint. Je trouvai la porte ouverte devant moi. Et

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c o o t o A c u i J A e v i i u j t ù n i IVTC n e « O T a f i e u 2 £ . i A v i  Ÿ m p o e q o T n u S & 5t o ) i

d v n o u s e n e s m s e c a v o t e p o i u e v i t ù T e e o T * . f i t Ÿ T e

iv<e>oq s e n e s a q m u T Ÿ ' ^ p H ’Y i ï o T e v r r e A o c ü t c r\ r \ s e a m o t ë S O T i v

i i m w t Ü T i s e p e v c n e ^ e c o e m m o k o t o o e T c o u j e ë S O T n e v i e p e v c n * . -

- j e c ô e . v v A v o q ( i ) m u j ^ h À e v i o e w c i l l e s m u e v q s e y ^ t a u h i ë 6 o '.\ 5

o o c o n ^ t c v a v o i ë n e u o o e « O T a f i e i O T t ù u j e s i i o t h ( 2 ) e o T C & s i

i v o o - j s e n e s & q s e m p i r ^ C T e u e p H e A e T i n  Ÿ M O q ta n e v i c o T

£ v u o u s e n e s H i « y j s e &. t y i t ù T Â Ÿ n < M T o n o c t ô . j . v o i e ô 6 e n e u - *

f. 2 6 v ° 6 1 0 c C T C O T n s e u ô o u O T p t ù . v v i o t s i k c o c  Ÿ n e A v e o ë & o A  C n T ë

A £ " o t o o & . q s o c iv 1 1 1 s e  Ÿ n e K e p c v n e ^ e c ^ e u o t û m i  Ÿ u e u p o e n T H p q 1 0

ë - r e v i T u j e v T e u . v v e T i t ù T â v ^ o o t 7 e m p o & . i s e . v v q e q o T i i n M ^ o q

s e n e s e v q n m s e n e v i t ù T n i * > p ^ i i e n i c u o i v o c ï ï ^ o u n e n e n i t û T

7 c s e i v ë û o A o t o o î î e o R n e ç ^ i m t j  n m a o ^ - \ - i v e v o e n 0 A 1 ë p o u

ô . i ï ■\ ‘ s w  v M o e ivcvh ô ï n e v i û J T s e ' \ > h ë T e v q u j e e î o r n u j ô .

( 1 ) AVAVoq est ajouté entre les lignes.(2) L e verbe s i v o t ne s'em ploie pas en bohaïrique, m ais seulem ent en

sa'idique. L a form e cruo t se rencontre ici 14 v °, 27 r°.

je lui dis : «Bénis-moi mon père, saint de Dieu!» Mais il me dit comme un ange de Dieu : « Entre, mon père, que je t’embrasse».

Et quand je fus entré, je l ’embrassai, je priai et je m ’assis. Je

lui d is : « Pardonne-m oi, que, puisque Dieu m ’a fait connaître

« ta face, je voudrais te demander une parole. »Il dit : « Comme tu l’ordonneras, ô mon père. » Je lui dis :

f. 26 v ° « Le père de ce topos m ’a renseigné au sujet de ta * vie élue,

« que tu es un homme juste devant le Seigneur, et il m ’a dit

« que tu ne consens pas du tout à ouvrir ta porte. Comme je

« venais auprès de ta paternité aujourd’hui, voilà que j’ai trouvé

« la porte ouverte. » — Il me dit : « Mon père archevêque, tu

« es notre père après Dieu, et tu es le père de la foi. Je ne te « cacherai rien. Je te dis, ô mon père, que Celui qui est entré « chez ses disciples pendant que les portes étaient fermées : ( 1)

« Dieu qui a souffert pour nous, et qui vient de parler avec ma

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i i e q M A « > H T H C e p e m p c o o T l y o T C A Y c T e w q u j c n S i c i Æ * . p o n

e . T & q K i o i e q e e v r x i « t w T ^ A Y e T p e q e p i i o û i h j a . ^ h o t i \ q o c o A c J à o A

S e n n i p o e n r x m * p e q o T C o n i u \ q  Ÿ A Y « \ T . \ T q i w n u t c o c C T ^ q c A U r x e

^ i m o y n , P 0 e q o T n n « m i l \ c u a p i i m w t T e A £ "

î ï p O A Y H l  Ÿ ^ î O O T 1C 3C.CH C T A i u j o c v a y AV/\>pO ŸHCvl M *> HIVJ co 1 1 1  ü u -

CvOTCOIl ŸAYOq Ï Ï O T G Ç O O T ÏÏ O T C O T ô t l I O l l -2^C U e D f t l l l l * > q r X G

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yev n u j ënioewAcv'Y u t c * t ^ i g o ^ t g h TcqAYCTAVcvipcoAYi i ï « o q iieTvyewnuj f.

âÿayoi ( 1 ) es.noK a^c nerx.it 1 n*>q r x e Te e m r i c a v o t n«>coii ^ q e p -

OTCO 2C.G ÔCOAYCvC I\ I&. HOCTOAOC ll C T 1 CAVOT m i l «S.HOI; rXG CTCvq

r h h cq rx co niv*.i n m (2) r x e h a i c o t ŸneprxcoiiT c p o i iŸTevG'ivoTH. (3;

g u m cevrxi ô^qepoTCo se c e n e î ï o o r o t p c o a y i i\TG n ^ c a u

n e n & . m * > e p e s . n c ^ c c « c cov n e h t c k h a t e p o i ^ i i o t r x e i ï « o n

u e i iem c oT T i i p o T T c r x e n e Ê o \ c © 6 c f\>cvi âÿavoh u i :x o a y âïavoi

( 1 ) L'auteur emploie indifféremment n- ou c- après u j& n u i . Cfr. 2 6 v°.

( 2 ) Il faut ajouter n e 2c.n 1 iw\q.

(3) Ne s ’emploie qu'en sa'idique. Plus haut 26 r° il écrit rx .n ot .

« personne pécheresse jusqu’à maintenant, est sorti par la porte

« qui s’est ouverte à Lui d’elle-même, à coup sûr, sachant que

« tu venais, Il te laissa la porte ouverte. Et en effet, mon père,

« voilà 36 ans aujourd’hui, depuis que j’ai fermé la porte de

« cette demeure, et je ne l’ai pas ouverte un seul jour. »

Et je lui dis : « Que manges-tu ou que bois-tu ? » Il me dit :

« Celui qui nourrit les oiseaux du * ciel, à cause de son amour f.

« pour les hommes, me nourrit. »Je lui dis : « Alors, d’où reçois-tu lu bénédiction ?» 11 me

répondit : « C ’est l ’apôtre Thomas qui me donne la bénédiction. »

Et moi, lorsqu’il eut cessé de me dire cela, (je lui dis) : « Mon « père, ne te fâche pas contre moi que je te demande cette

« parole. »Il répondit : « Si tu n’étais pas un homme du Christ, je

« n’aurais pas permis que tu me voies. Mais maintenant, tu es

« notre père à tous, après Dieu. A cause de cela je ne puis te

« cacher quelque chose.»

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f. 27 v° nencenoe * Tevctoivi D e ne ^niiy^ ëpon Te aiiok ivca nevconCvcujoini cs.e ëT *. othiuj- iï^AnevTiHon vywni k ata n«a>uj Âvf\>'V â nevitoT hcm tcvavat ne.w niveon 3en ncsc.inôpoTvy*a)iii niyopu nce- 10 mot ÏÏT-Y>*.iyi üoTëoooT ïïotojt miou cve iica tcvCojui <\niyconi ëSoT« £en uemu ïtoi nop^a.noe TWconu ^ e ne -\-nivy\-ëpoi Te âuok iicm ncveon r&t .\ ^ p i i ’V eTi\i2c.oe ne uj&cneoci Âv.woi Âï-xuini ne mc hat Âüuop^inon ÏÏTeeaeoc nui 2£_enevcon twotiiot .w^pon enm iÎTen^oo ëpoq evpiiOT 15qnc^eviv neM. nenepuoT <\p ien T? iïpo.Mni ÂüueçooT

Je lui dis : « Je voudrais que tu m ’apprennes d’où tu es ori­

ginaire, et ce qui t’est arrivé pour que tu sois venu en cet en­

droit. » — Il répondit : « Je t’apprendrai ma vie entière. Il m ’ar- « riva que, quand j’étais encore petit dans la maison de mes

« parents, moi avec mon petit frère et ma petite sœur, mon nom

« que mes parents m ’avaient donné était Isidore : le nom de mon

« petit frère était Anastase, et le nom de ma sœur Stéphanou.

f. 27 v° « Nous étions du nome de Schmoun par notre famille. * Ma « sœur était la plus âgée de nous, de moi et de mon frère. Il

« arriva qu’une grande épidémie se produisit selon le dessein de « Dieu. Mon père et ma mère et mon frère, étant les premiers,

« moururent au milieu d’une même journée. Moi avec ma sœur

« nous restions dans notre maison, orphelins. Ma sœur qui « était plus âgée que moi et mon frère, comme je l ’ai dit, me

« réveillait chaque jour à l ’heure de l’aurore et me disait : « Mon

« frère, lève-toi. Allons dans la maison de Dieu et prions-Le.

« Peut-être II nous laissera ensemble.» J ’étais en effet dans ma ' i 3e année, ce jou r- là . Ensuite après 6 mois, depuis que nos

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ëTC-M-MAT JTA. MCllCUC^ h£6ot Tcdclcu ET *. MOTa. nevûiuj tjyw ni â. T A iieK O T3c.i iïe tü iii T ë Ê o A s e u cojm *.

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e Ê n m ëT A .C T*.ooi  viim & T c t c m a ^ t r\ ' 11 s« O T w n i

n oT 2c.*,i ( i ) ïïptoAi.! it iA e u * m u j*v itA .o en q (2) hiv<m\t A ,q T iu c f.

ŸnOKT u O T iteq ü t c o t d é o i u t c nev-^-Mi * .q i u n i n erx« \q u n i :x e

lCl:X.tDpOC ^ ll^ T Ü JO T ll n T C R l Il CM. 111 ëpdvKO- 11C.U llôvA.OTm ÏÏT*.-^

iv c v k  v n e K Û e ^ C c n K < \ A f a > c n e s e . i t ! n * . q s c . e c e m t m o t i i

n e M A . q € t i 2s . e e i i T e v A i i O T T ë n i D s i o i ^ u n c t t a . A u o t t ë m -

Dc.01 c v T c e v ^ s i i e n T A .10 ï m i M O i t e v ^ o c c t S c i i i i t w o v h â . h « \ u j e n o T ^

e T C A .3t i e i i i A i o u e v ^ o c i ï * . p ' \ ; e o c c i m t ^ w k ë f i o A s e i i n < \ i û i o c

cv h a ^ h t p i K i i t c c v i i o t c c v î x .1 t o i k o S e n u & o i i t ë c p -

a \ , o h a .2< ! o c A o n t o i t ë p i N K o - V A. H .U O H I I t a . . v i e u e n e . \ S !

( 1) Lisez >11 e * O T W U | m i i o t x m o u bien ' \ > h e ô O T . \ i y h o t x m . La

m ême faute se lit encore plus haul 15 v ° et 16 r°. Plus bas cependant 3o v°, à la fin du feuillet, il em ploie correctem ent l ’état construit e q o T * . i y p t o . w i

e o t t e v i t e q .

(2) Form e sa'idique. Le bohairique dirait plulôt n ip e q u jc u Ç H T .

« parents étaient morts, le dessein de Dieu se produisit. Ma

« petite sœur aussi sortit du corps, et je restais dans un grand

« malheur, tout seul. O le grand malheur qui m’atteignit alors!« Mais Dieu qui désire le salut de tous les hommes * le clément f.

« et le miséricordieux, inspira le cœur d’un matelot d’un navire

« de mon village, et il vint chez moi et me dit : « Isidore, veux-

« tu te lever et venir avec moi à Alexandrie avec ma cargaison,« et je te donnerai convenablement ton salaire?» Je lui dis : Oui.« — Je me levai et je m ’embarquai avec lui. Pendant que nous

« étions montés sur le navire, les passagers du navire racon- « taient les louanges des moines qui étaient dans la montagne

« d’Apa Schenouti, parlant des moines anciens qui s’etaient per- « fectionnés dans cette vie. Mon cœur s inclina beaucoup après « leurs paroles. Je me proposai dans mon cœur de me taire « moine. Nous arrivâmes ensuite à Alexandrie et nous abordâmes.

« Ensuite après 4 jours, j ’allai en me promenant au marché

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11COOOT A U CIAVOUJI ^ C l l -\-.\V>Opi\ Ü T e p-NHO^ .M C p lW M lT Al l eOT-

A\01W\'>£0e Ü T c A l O t fY><\ HlëlWNTOn l \ t M C A O s:i I lC A l^ q DC.C H«M(ÛT

c i o t c o u j ë e p A \ o i w \ ^ o e ü o o q u e ; x - i \ q m u cs .e a vo u ji u c co i

a i t ü i o t h iM .vvoiy i n e c o q i \ ' \ o ' \ t ë u i ë i n \ T o n m u j w u i

n i i e q u A u A . e o o T i \ 6 J t a . ê t m i i m - e T e q ^ c - i n e p o t o È h c a v T e q - 5f. 28 v ° e>.nev.CTpo’\ )u * m ^ oo e p o q ëAViNUjco ev ie p 5 R Ï vÉ o t n e A v & q e p e n e q -

Âv o u t a v o t c h ecs-toi t o i i m O t o o eTCvqeAvi Dc.e e v i ^ o ç ^ e u o c o Ê Âv'^>^

TOnto ncvqoTWAV r « \ p <ui n e e f i u A c o t c o u n ^ e Ê ^ O A v e v c m i o i i oto o n

KfvTA llipH-\- t T i V ^ M C i\lô>IC 00) *<V0IH0n AVeiieUCCv UDC-üm

n o T p o A v u i h c o o o t ueDc.ev.q u n i x . e u & u j i i p i ^ o t w u j ë u j e ë i O T n 1 0

e u u j e v q e i i T i \ e p u i â v i i c o o o t ï ïu j w a v a v a v a t es.noR a>.e u e x m ne»q

a t e i t cv iw t - \ iw \ ï ivcavah . oco i î -ooq i iec s i i \q m u csie ÂvAvon nev-

y n p i e»AAev t c û u k o t a o r î î c t o i i ÏTfvoAH c t o h ue vT e pcon o t o i v o t -

A vevn u jw iu i Ï T i n £ e u niAve» eTeA\Ave»T O T i \ p ^ e o c n e o e . v i e i h & k

ujevnT*.T ë f à o A ^ e i i n u j i \ q e d u io w cs .e u e c s . n i a t e e T e n o T f v u j c 1 5

■^HAetoTeAv î ï e w K £ e i i '\>o t (ü « j â h o h c v i t c o o t h M A v o i y i

« d’Alexandrie, et je rencontrai un moine parfait qui était du

« couvent de T Enaton. Je lui dis : «Mon père je désire me faire

«m oine.» Il me d i t : «S u is-m o i.» Je me levai et je le suivis.

« Il me conduisit à l ’Enaton, et je demeurais sous l ’ombre de

« ses saintes prières. Alors, quand je vis sa façon de faire et son f. 28 v° « genre de vie, * je fus plein d’émulation pour lui. Je passai

« 8 mois avec lui, pendant que son cœur était fort satisfait de « moi. Et il comprit que j’étais plein de zèle pour la cause de « Dieu. Il ne mangeait en effet qu’une seule fois par semaine,

« et moi aussi, comme lui faisait, je faisais aussi. Ensuite, après

« l ’accomplissement d ’une année de jours, il me dit : «Mon fils,

« je désire entrer au désert pour y passer les 40 jours du jeûne

« de l’été. » — Mais je lui dis : « Mon père j’irai avec toi aussi. »« — Il me dit : «Non, mon fils. Mais lève-toi, suis-moi, je « te conduirai au (couvent de) tmv zaTictov. J ’y possède une

« demeure. Elle est vieille. Restes-y jusqu’à ce que je sorte du

« désert. » — Je lui dis : comme tu veux. Je t’obéirai, par la vo-

« lonté de Dieu. » Je me levai, je le suivis et il me conduisit

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ïïccoq <\qciiT e i im .ucwvujcüiii ’\>&\ <\qooj u c .w iti ïï ivê ï ië o o o T

A le u c u c c o c »\q7 ëfio'A.o^TOT cvq.\w\\y©.N..vv. Âï-\>po â v ii& i auw v-

ujconi S e n iieq ^ c-iac . . \ m i iâ o t m u ÂiAïoq vy.\ ^ > o o t ’^ p M i a v .iu £cA .‘.\o

c t c a i - v u n t n e c c v .u o t i iA * u iC ïe T in m u ( i) co iicv ic o t c o o t a ê

5 Âüi ih c v t c p o q m vcco ii (2 ) S c u u ic c o a u n o.A.'A.cv t\ -v-v TCv.M.01 ë p o q SCH

0T00p<\.\u\. e p e ocvivix.jF.eoc. ue.vv. o e u u \c c e ',\ o c uco-^ c p o q e - ju n o T

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10 nCCJtCvq H III DC.C UCvICüT OTOI OTOI CvlVOU ;X.G H C C ^lll llCvq D£C ivo. iio t

C-OOTCvÛ OT TTC CTUJOIl ÏÏ^ O q ÎX.C <\qi\AV.CvA.ll!X. ë p O l CvqpiAV.1 S C Il

OT2C-Cüq ÎÏOHT A l Cil CHCCOC CvlOOl C l^O O ë p o q GOpCqTCvM Ol G ^È C

^■GTICv GTGqpi.VV.1 G O Ê llT C ll-ô o q 2^.C CvqCüLOTUJT e ÿ O T I l S c i i iu \ o o

( 1 ) M êm e em p lo i sa 'id iq u e que 2 2 r°. — (2) Ms. i ik c o v i .

(3) c^qicopcAV cêoA . : « il regarda fixement, il devint inconscient », cadrerait

m ieux avec ce contexte.

« à cette demeure, et il resta avec moi 22 jours. Après cela il

« me quitta, il ferma la porte de cette demeure, de ses propres

« mains, et je ne l’ai plus ouverte jusqu’à ce jour. Le nom de

« ce vieillard était Samuel. (1)« -s Crois-moi, ô mon père saint, je ne l'ai plus vu dans le

« corps, mais Dieu me l ’a montré dans une vision, pendant que

« des justes et des anges l’entouraient, quand il sortit du corps. » En me disant cela, il devint inconscient pendant qu'il me

parlait. Il resta en extase pendant qu’ il me parlait ; je pensais qu'il sortit du corps. Et après cela, il se leva et me dit : « Mon

père : Malheur ! Malheur !» — Je luis dis : « Mon père saint,

qu’y a-t-il ? » Mais lui, il m ’embrassa et pleura avec ardeur. Après cela, je persistai à le prier de m’apprendre le motif pour

lequel il pleurait. Mais lui me regarda dans la figure, et pleura

( 1 ) L e S a m u e l en q u estio n était san s aucu n doute A pa S a m u e l de K a lam ô n

qu i vécu t au tem p s de B en jam in . Un fragm en t de sa v ie en b o h a ïriq u e a été

p u b lié p a r A m é l in e a u , Jo u rn a l A sia tiq u e 1S88 , X ll, p. 363— 3(jS — en sa 'id iq u e .

M. M. F . C ., t. IV , p. 7 7 0 - 7 8 9 .Coptica I. 7

f. 29 r°

f. 29 r

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f. 29 v

•MÉ

f. 29 V

A q p i . M i â e n O T i i i u i ^ UîXLOjq ï î o u t â u o k A i i y n a o p T c p

AieneiiCA haï 2s.e on h exui ha^ dc c « mwt .mata.moi cuiomé

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e p n c i u v e T i ü t c ^ t a c ^ o k ë n e n o p o n o c £ e n o t p a u j i ï ï t a h a t e p o n

avec une grande ardeur. Moi je me troublai. Après cela encore

je lui dis : « Mon père ! apprends-moi la chose, sinon je serai

affligé dans mon cœur jusqu’à la mort. »

0 II me répondit : « L e m otif de mes pleurs et de ma douleur

« est le tien, mon père. Quant à toi, ô mon père, * au courant

« de cette année-ci, un diable viendra dans cette ville et te persé-

« cutera. Les Grecs, en effet, deviendront les maîtres du pays

« d 'E g yp te. Ils te poursuivront jusqu’à ce qu’ils t’aient jeté en

« bas de ton trône. T u iras vers l ’E g y p te méridionale pendant

« qu’ils te poursuivront, jusqu’à ce que tu sois arrivé au topos

« de l'archimandrite A p a Schenouti. T u recevras beaucoup de

« souffrances mauvaises, comme il est écrit : Ils frapperont le « pasteur des brebis, et le troupeau sera dispersé, ( i ) T u passeras

« 1 1 ans pendant qu’on te poursuivra d’endroit en endroit. Mais

« ne crains pas. A u cu n homme ne prévaudra contre toi, ni aucun

« mal ne t’ atteindra. Après cela, le Seigneur s£ souviendra de

« toi; Il te rétablira sur ton trône avec joie. Je te verrai aussi

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ou g r o t o s c o to o n M r g o t . \ i on ncTë iic t c o jo t u dcg avavoh oA i

nptüAYi i i a t ^ A g ncqac-iac. GDc.cn ncvÊ*.A *.u géüiA ë p o R TlA.n h

 ïn G p cp o o ’^ r\> \ n&.OTtopii ÂvnGqevccGA oc S c v ^ w r Ü TG qptoïc ëp o i\

SG Il AY«\l * UlÛGn GTGRRiSOCûA ëpO q tlCvl CS.G GTCV'J'ÎCOTOT

5 n m cviGpÂvRevOnoiiT g .\ya.ujü3 n A n n m x o c sc g ^ io t o ju j jün ô"ë

M evpGqujconi o to o cv iï ëû o A o iT O T q cq w vy gûoA ë p o i GqtJtwÂv.woG

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T g t g h c w o t h ( i ) dcg £ O T»p Âvugtocuo t ly to m Âv.uou nc.vv O Tiip

i ï iu i i2 c T i\ o c e r \ i» T ë tè o A s c u .\v<\ ë^Vi\ ty*.TevocoA c h it o h o c ü t g

10 f\>n G^OTfvCi Ânev u jg h o t ^ r <\tcv ■^npo^iiiTiêC ü t g g o o t c vê

o to o m i ëTi\qcc.OTOT m u T u p o T i\TU )M ni âvavoi A lG ncnctoG

R n iiy ^ H ^ o © n q (2) u jg u o u t Scv t g ^ g r u A i i c i S ü r g c o u i\ u iAovoc

pc^uji i u m m i »\uT ëpcvRO"^ o to o S gu n rü in o p G U M T o n Âï.won üOi\n-

ROTDS.I nëOOOT COTCÜOTU CvlOCüA lycv. '\)ll C«*OT«\Ê GTGAVAVCvT

(1) L e dernier n est ajouté entre les lignes.

(2) Même form e sa'idique que plus haut 28 r°.

« en bonne santé, et cette autre chose aussi : k Seigneur sait

« qu’aucun homme ne portera ses mains sur mes yeux (1) si ce

« n’est toi. Mais ne crains pas. Dieu enverra son ange devant

« toi pour qu’ il veille sur toi * partout où tu iras. »

Et quand il m ’eut dit cela, je m ’affligeai beaucoup. Mais je

dis : « La volonté du Seigneur soit faite. » Et je le quittai pendant

qu’ il me criait et disait : « Ne crains pas, le Seigneur sera

« avec toi ! »Et j’allai il Alexandrie.Vous savez combien de maux nous advinrent, et combien de

dangers, pendant que je fuyais d’endroit en endroit, jusqu'il ce

que je fus arrivé au topos du saint Apa Schenouti, selon la

prophétie du saint. Et tout ce qu’il m ’avait dit m'est arrivé.Après cela Dieu miséricordieux eut de nouveau pitié de son

église. Les peuples se réjouirent avec nous, et nous allâmes à Alexandrie. Et après nous être reposés quelques jours, je me

3o i*

3o r°

( 1 ) Pour les ferm er après la mort.

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f. 3o v

avd^

f. 3o v °

O t o o n r x i n o p i o o i ë p . \ T c<\ü o '\ Â v n c q p o <\q iou j c û o A cev-

i O T H cqD cio .vv.A voc dc.c u e ^ i o c * . q i ( i ) u u \ p ^ H c i u c K 0 i \ 0 c c v i o c -

IVOpOC  vÛ C p i  M O T ë ^ O T K CO H lîVO O pO H Ü TC O-'OO^ iM O C üA.

0 £ 5 o t h c v i c p e v c n e v ^ c c ^ c Av.vvoq * ( 2 ) t t o o q :x .e evq<\ .w o iu ïü iù .-

dc.idc. <\q-\-\>i ë p c o o T o t o o e v q p < M y i ë A id i y c o a v c u c k c o o c c v i iu jA i i 'X 5

* v H O ca vc i ^ q q i ( 3 ) o t u i u j - ^ Â v q i^ o o .v v . TTCDc.<\q n u i d c c n .\ i io T

T T Ix p ^ H C lM C U O U O C -\-IVOT ^ T K IA V ë u i l l I -\-HOT i\ T ! C T U J IIU ÎÏC &

u i i y o 'o p ^ h o t £ H i T ê ^ n i T i i c c q O T t o u j ë D ^ C A v n u jm i \v \-êi(ü h i\ -

A o .\ l <\AA.N HCTCCOOTH. DC.C MX i\CCH OTTCvO COIVCvIVCq ë f i o A

u j m i âv^m i o<\p<\ <\c‘^ o o itu evA cu c o<\p«\ c o t o x . c u j c 'X v y i i i A i 10

Oj\pev At.AV.OU CIlTHDC. îTÆHTC OCS.pCv HCCOTTCvO^ 0 0 A.DC. CO O T O I O T O I

cm o i t « M v y o o p T c p h c d c .u i i i& q 2 i . c oevp<\ o t o h o t ^ i a i c o i i

h a .t ü >o t u o t o n ë D t e n ■^c k k A h c i â ï ï o o q Ds.e H c 2c..\q k h i dc.c â v a v o h

UiMCOT ù.'X'Xev ë T e v T O T O ip n ÏÏCCOl CTOTCOUJ CO^IÜH 1ICAVHI C O Ê C

H IH O Ê l ë T C v IC v lT O T h A h h T<\ Il.\ tM U l TC C O p iU J C K H I Ci) 1WMC0T 15

( 1 ) I l fau t l ir e <m u.

( 2 ) D a n s la m a rg e su p é r ie u re , p ro b a t io n e s p en n ae : lïTë n e v C to T iip iw \ i u n i .

( 3 ) L e s eco n d q est a jo u té en tre le s l ig n e s .

levai et j’allai vers ce saint. Et comme je me trouvais au dehors

de sa porte, il cria de l ’intérieur en disant : « T u es le bienvenu,

archevêque, nouveau Dioscure. Entre, ô don de Dieu ! » Et

j’entrai et je l ’embrassai. * Et il prit mes mains et les baisa et se réjouit beaucoup. Après cela nous priâmes, nous nous assîmes. Il poussa un grand soupir et me dit : « Mon père

« archevêque, maintenant la maison est ébranlée, maintenant

« on est venu demander le prix de location. Maintenant l ’artisan

« veut visiter la vigne. Mais c’est Dieu qui sait si elle a produit

« un fruit bon ou non, si elle est bien mûre, si elle est exempte

« de raisins amers, s’ il n’y a pas de mauvaises herbes en elle,

« si son fruit est doux. O malheur, malheur !Je me troublai et je lui dis : « Est-ce qu’une tempête se lèvera

«encore contre l ’église?»Mais il me dit : « Non, mon père. Mais on a envoyé après

« moi, voulant régler mon compte avec moi au sujet des péchés

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< \ T '\ io o ë p o i - \ u o t iÏDC-e u n c t a t ï n e c o i S e n o t o t h o t u ’V o c o o t u

â v a v o c *.11 O t o o c vm o i c t iu n o c c m t c i c c û t o i t  ï m c p 0 A 1

M n e € n w \ n e q co h c v i w t o t o o m .\u \ e ^ o i i A ë p o q -\ -u o t e q o T ^ u j

p co .su * e o u c v i i c q o t o o e q o T * . f i U c v i 2s.e e T e v q s c O T O T n m <\q- f. 3 i r °

5 T o n q u e D c c v q u n i oc.e i i m c o t u iA n A . ë s n c o i *\>u ë p e n ô "ë O T < \ ty q

,M .\ p e q u jc o m o t o o eT ô .iv v y 'X iiA . n e 2c.<\q u n i î x e <\pi •\<\r '.\nn m i i o t T

â ÿ u m cvu cve i v u o A o û io n o i t c j S<\ t « \ . v \ i c o t o o < \ i7 p i ucvtcv. iicqc<\ :s£ .i

A i e n e n c iN ( i ) iu m m u a t ë p o q ë<\ o t u i u j ^ u S m o ja . e o ^ p o ^ y ( 2 )

e o p m ë :x .c o q i \ q S i c i ë M .\ u jc o c v i e p o T W n e ^ c u i n cvq rx .e h m c o t

] ° ^ O T W i y ÏVT;\OTCOpu U T O t T i I I u «\n ÏÏOiMUVOTDSLI u eu cop<\ n o o q

2s.e n eD s ii\ q rx .e i v u e c u jc o m m a y o i e ^ v p iD t e M ^ m n £ \ i n a t in o T t o M .

ë ^ e v n & i u o c m o c n e » < \ i D ve e T ^ q o c o T O T cvqT C on q i\q i\A v.om

n u c v îX - i^ 11 eas.es q n m s c e u « \ ic o t n u \ p ^ M i ë u l e u o n o c m u & ^ û i t ë o c o n

o t o o « \ q u jc o u i e q f\ > u T e u w e<\ uêm . e q i y « e p « c o p o c o e c ^ e

( 1 ) Le dernier e n au-dessus de la ligne.(2) Com p. l’em ploi de l’ e initial euphonique dans e o p o iy avec eoA.i quelques

lignes plus bas 3 i v °. L 'em plo i de l ’ e prosthétique devant o_, suivi d’une con­

sonne, est fréquent Vatic. L X Y , 1 — 25.

« que j’ai commis. Mais il faut que je m ’en aille. O mon père,« maintenant ceux qui sont venus après moi m’ont atteint, à un

« moment que je ne connais pas ! ( 1) Et plût à Dieu qu’ ils me

« trouvent prêt. Je n’ai rien fait de bon, ô mon père. Et l’en- « droit où je vais maintenant exige un homme * bon et saint. >; f. 3 i r°

Et quand il m ’eut dit cela, il se leva et me dit : « Mon père, prie pour moi! La volonté du Seigneur soit faite. » Et quand

nous eûmes prié, il me dit : « Fais-moi la charité de m'apporter

cette vieille tunique, et de me la jeter sous la tête. » Et je fis selon sa parole. Après cela je le vis pendant qu'une grande

tièvre pesait sur lui. 11 souffrit beaucoup. Je répondis et lui dis:

« Mon père, désires-tu que j’envoie pour qu’on t'apporte un peu

« de fruits?» Mais il me dit : « Loin de moi que je goûte une « nourriture de ce monde!» Quand il eut dit cela, il se leva, il me prit par les mains, et me dit : « Mon père archevêque, où

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dVUOK D^C M O OI CI-^UO.wY l l ^ q DCG ÎTt GqïlROT ÏÏOTROTCSLI CTeOUJTOq

:x.c m c i^ ïïiu\ éa.A cium e«\ ucm mhidciavi iïOTKOTDSMf. 3i v° n.T<\ÇM-rq eneqA.<\e * rsce iiTeq^fiofi i i o t r o t d s l i i\uor Ds.c

m. £T <\ioc.viei a.ipi.vu epoq Aleacucwc evqTtoOTiiOT- iïneqÊ<\,\ cïiuj<üi 5o*. nevoo nc2c.e».q 11111 dc.g iuvhot piavi ëpoi âv/^oot- dcc Îviior OTpcqcpnofii iÏTù.Aeiiûipoc n.\pfc. ptOAVi mfieiv mcuciicwc ëv potoi tywui âïukooot CTe.vvMCkT 6ti 2>.e ci.wctT ëlàoA 2c.tevi\i cs.eM nco iï«cou iï-ra.a'epo hototûjuii epoq Të a.hia.dc.c.v\. ptüAV.

ï û v u j  T m a . l e O T U j ' \ > n p i e c o i ü n n j y \ " d . c u j c ü i u . m c c o t c m 10ë o T C . w . » c c w i y ë f à o A 2c e n i * . p ^ i i e u i C R O n o c - ^ c p ^ p i e » . m ' ^ o t û j i u i

â ü i ^ i r o c m o c ( 1) &. 11 Â ï n e o e p ^ ç p i * . h o t a i c o o t ï ï t c i w \ i r o c . m o c u t . \ -

c o q ’O T D k . e  v i i e v i c p ^ p i * . o o A w c n e o A i î î t c u m r o c a i o c C * . t o t

< \ i î î c .o t u j t m i u \ t ë o T O T û m u e q . v i o o < \ i q < \ i i ï i i . e v £ i * . A e i u c < \

( 1 ) m o c en tre les lignes.

« irai-je?» Et il se mit à s’enfuir ça et là, en tremblant, de telle

sorte que je me disais presque qu’il voulait échapper à la mort et s’enfuir.

Moi, je persistai à l ’engager à se coucher un peu. Et quand je l ’eus fait coucher, je jetai mes regards ici et là, pour trouver

f. 3i v° un peu d’eau pour la mettre sur sa langue, * et la rafraîchir un

peu. Et je m ’assis et pleurai sur lui. Après cela il leva ses yeux

vers ma face, et me dit : « Mon père, pleure sur moi aujourd’hui,

« parce que je suis un malheureux pécheur, plus que tout homme. » Après cela le soir se fit, ce jour-là. Et pendant que je songeais

encore où je trouverais de l’huile pour allumer une lumière sur lui, et où je trouverais du feu, voici qu’un grand prodige se

produisit. J ’entendis une voix qui criait : « Archevêque, je n’ai

« pas besoin d ’une lumière de ce monde. Je n’ai pas besoin « d ’une eau de ce monde pour la boire, et je n’ai pas du tout

besoin de quelque chose de ce monde. » Aussitôt je regardai, et

je vis une lumière brûlante. Je portai mes yeux du côté de l’orient de la demeure, et je vis un encensoir suspendu en haut,

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n e î e Û T M u i M C v u u j t o m «m i u n t ë o T « v . K \ . n e > . T n p j o i i e c c v u j i e i n i j c o i c c . \ \ . c o

n s c e fic neM e o T i i o r - j i « \ itco u t «M«\.K\.om âvm oc a iu jo ih i e o o i-

iiO T qi ( i ) eo p m ÂüiMy(oAe.M. c c c o in O T q i  ü ie q p H ^ t n e o

* M e n e n c to e e x «\ mOTs-comi iy«\i «\i-\- ^ ç e p c nc^q  Ÿi!cqui3c.eMDc.o.w f. 32 r°

5 iv e p o y w n m iïiievAcoc iM epoTW u e rs tm iu \q rx.c h m o j t c ô é e o t

nepoTrco n m Ÿ^iooir «\n <\qepoT o:i uC2c.i\q n m s e t iu m o it a

uù .A;n.c G'Ao.wAe.KV. Â -\-.\co p .\ S cout ê u ïOinm a un c o h o t t S w h t

e^ i\T O T O T ë£toA m iu \ o j :x .e ncviiOTq e m u \ o i ocoq u c t c c o o th

a t e '^ •T A .A G n c o p o c iu \ ep u ev .T i\ n T A .n ë o T \ « o k e v ip iM i

)0 n e x i i i n * .q s c e h c v ic o t o «\ p .\ K c p o o ^ o cou ï ï ^ o n o t ^ i h c o c o t o o

h t c A i o c ï ï o o q :x .e « \ q q t\ j  Ÿ u e q o o e m y c o i i x q t ï t o T u jT ë p o i a i i i a t

ë n e q o o cv,qMOO_ e f i o A Âvf\>pu-\- R o r ^ p c o M H eD C L^q 2t c o u t c o c x e

A.pGUJiMV 0S.ÊpCvi\M « C M ICACvlV U£.\Y UNUCOÉ T ŸlUNM OO C È o A

u c e r x o c m u a i e jv-o o r o t ô a i u u ic v 'V c c o T e M e -\ \ \ m v y K \ t;ic e û o A .

( i) D ernier i ajouté entre les lignes.

rempli de charbon et d ’encens. Je me levai, je le pris, je me

mis à faire monter l ’encens, et jamais je n’ai senti un encens

comme celui-là. * Après cela, quand la lumière se fut levée, f. 32 r°

j’allai le saluer. Il ne put me répondre comme il fallait. Je

répondis et lui dis : « Mon père, pourquoi ne me réponds-tu

« pas aujourd’hui? » — Il répondit et me dit: «Mon père, ma «langue est engourdie. Le marché va être fermé! Les meuniers «vont cesser de travailler ( i) . La terre va retourner à la « terre. (2). Et Dieu sait ce que la pauvre âme va rencontrer ! *

Je pleurai et lui dis : «Mon père! As-tu peur toi aussi? Toi,« un juste et un homme parfait?» Mais lui, leva sa face en haut

et me regarda. Je vis son visage brûlant comme du feu. 11 dit:

« En vérité, même si Abraham et Isaac et Jacob venaient devant «m oi et me disaient: «tu es juste», jusqu’à ce que je n aie

( 1 ) Ecelesiastes 12 , 3.(2' Ecclesiastes 12 , 7. La même citation se retrouve pour les mêmes circon­

stances dans un fragment sa'idique publié par Crum : Der Papvruscodex saec.

VI—VII der Phillippsbibliothek in C helten ham .-Slrafiburg 1915. P-4 et iot>.

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i e n p t u q . « . n m p i T H C â ï m h i n ^ i ^ T e n o o T T O T A n CO o t o i o t o i

n p t o .w i n i û e n ï ï p e q e p n o È i  v u A p u ^ (o u a k o t â h a t h a k e o t r o t ^ i

n u j n p i e q o T e . v v ëpco-\- ü t c T e q . v v A T A p e u j A i i u j i m n e t o q

f. 32 v ° u j ^ t -^Æi c i î i A q î î a u j ï ï p n - * n e c A p I s ïn e ' \ m c t c m m a t

.wn e p o A i n n o Ê i e n T i i p q ^ x w . m m o c iia .iv (ù h a k o t 2c .e a a v û j t c h c 5

'.\)H e T i \ q C i \ o i i ue.sv '\ ) ’\‘ i ï ' ^ o î T c o n ne.w. n i n p o ' \ ) i i T n c ne.M.

n e n i o - n A . 1 1 0c T 0A.0 c ne.vv n u c o o t a ê i T i \ p o T c e e p o o ^ ;6a d c . ( o c

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noAnc;>£iM iiOTOtüÊ ne t|)M ctot«huj ëpoq Hm ^ g eTA*j-DC.OTOT 1VH1 A q ^ A p a jq ÜOTKOTDtl OTOO A^qOCXq CnUJCDI IJ

« entendu la sentence de la bouche du juge Juste, je ne les « croirais pas.

« O malheur, malheur à tout homme pécheur comme moi! O

« mon père, considère un petit enfant suçant la mamelle de sa

« mère et que Dieu visitera, comment va-t-on le faire souffrir? f. 32 v° « * Et en effet, celui-là n ’a fait aucun mal du tout. Je te dis, ô

« mon père, que Moyse, qui parla avec Dieu 570 fois, et que les

« prophètes, et nos pères les apôtres, et tous les saints craignaient

cette heure-ci, bien que, ô mon père, ils fussent justes. Je sais

« qu’ils étaient justes. Mais cette heure-ci est douloureuse à tout « homme qu’on engendrera au monde. O mon père, le chemin

« où je vais aller, je n’y suis jamais allé. Les messagers qui

« viendront me pendre, je ne les ai jamais vus. Les visages qui « viendront contre moi sont divers d’aspect. ( 1) Que leur dirai-je?« Ils n’acceptent pas de présents pour qu’ils me pardonnent. Ils

« n’ont pas d ’égards pour les cheveux blancs. Ils font ce qui « leur a été fixé.

( 1 ) Épithète régulièrem ent em ployée pour les esprits m alins.

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iw\q r>tc tüiotiy ütciiujAuA otoo evUTtoOTH i\uui'\ii'.\ n tac. a i uni dc.€ cvpmcvAveTT '\'iyiiii ëpou * aux^po esc-toi Sen hcuct^ii otoo f. 33 r°

5 «\-jukot eiiuevoi e«\qiuü-\- ÀŸneqoo eue*. îî-^auatoAh llC2c.i\q ,S Luni ace StouT eSOTii ëpoi ÜTAepAciiA^ecoe âÿayou ïïkccoh to iimcot

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AUIIAÛOT TfOÊl ÔVUOK CVG AlOeAlCl AipiAll e.UiNUIül iNIAVOT-10 G '\ l I ( i l T Â Ü l I .SYO lU XC T I ip iO U H e .U O A U U C .H O IU N ^ O C € T O T A Ê A U Ï p i

ŸUIIWMltOW e 2 i (U '4 Ü TC U I C H I I O T M O p O T M l I Ü O T I U M C I e i O T W U l

c u o e q K A T i \ 1W\QHT OOCOU e i l i p i î lUCvI M C O IT Ê A I eO TC .M H

g c o c o â v m o c S e n O T i u i y ^ i ï S p w o T e x e T i u \ p ^ u c n i c r . o i i o e a y h o t -

2c/\)e o ”\ i n e A u n e m i i O T ë n u v o c A ï o e e T < \ u e i û m q m i i a u j c u n i o u

15 e i û n u i JU\ i r x e e T A i c t o T e A i ë p w o T < s i < y p o T T . \ o o â ÿ h i c ü ï a u n

Sen ottai£m evi<vtooT-\- üotowottc iïwui eopm ërj£_<oq

Après m ’avoir dit cela, il se tut un peu. Et il se leva pré­cipitamment, et s’assit comme s’il n’avait jamais été malade

du tout. Je me demandai émerveillé : « Où est allée maintenant

«la fièvre qui était sur lui? » Je lui dis : «Lève-toi, prions».

Et nous nous levâmes et priâmes. 11 me dit : « Souviens-toi

« de moi! Adieu, ( 1) « prie pour moi dans tes prières. » Et il se f. 33 r° coucha sur la terre, la face tournée du côté de l’orient. Il me

dit : « Approche-toi de moi, que je t’embrasse encore une fois,« o mon père. > Et je l ’embrassai. 11 prit mes deux mains et

les posa sur ses veux, et à 1 instant il rendit son esprit entre

les mains de Dieu, le i 3 du mois de Tobi.Et je m ’assis, je pleurai beaucoup, j’ appelai le père (abbé")

du monastère et d’autres saints moines. Nous fîmes sur lui l’office des frères, je fis apporter un linceul, pour l'ensevelir

selon mon cœur. Comme nous étions occupés à cela, j’entendis

une voix qui me disait avec une grande clameur : « Arche- « veque : Je suis né avec rien, quand je suis venu au monde, je

( 1 ) Littéral. : « je te sa lu e» , locution constante pour « a d ie u » .

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< \ i7 ë f i o A . â v ' \ î - \ - a u e p e v K O - \ - £ i e p u j r \ m p i j ï n u e t m i i m 1f . 33 v ° e p t ü o y - ^ u o t i i A A v e i v p ^ i ï c m i O T * A v e v p e n . e p A v e T c u v o i n .

» ÂïiViMVTOTUjmi i i c w u AvevpenTCvcooii o a OTAveupoiAvi i\e q n.\-

u j o u t c i v ë p o q 0 ) T e n h i o a v o t u c a v -\-AveTAvevipcoAu î î t £ î i e n ô T o t o o ^

neuivoT-^- o t o o nevietoTiip vïïë e t c e Ê o A o v T O T q e p e 5

c o o t i i i û e u h ca v t m o n i Ê e i i ne.vv u p o c K T i u c i e m É e i i e p n p e m

âv-\>iü>t ue .sv i\q iie.vv îvinïTÂ. c « o t i \ ê î v p c q T A i i ^ o o t o o iioavo-

o t c i o c ^ i v o t ne.w. ï ï c j v o t m Ê e i v ne.sv ujev. ëiveo î î t c v u e u e o T i i p o T

CV.AVJIH

Sllbscnption O T H M av ^ > iy c t c S m c v a y i u i O T ^ i p i i m v a v ^ h ctco u j

q « o t r i \ ^ m m tT c a iT e w cvAum

HGHHOÊi AuneA''- ujeivOT- ficvÊTAajjv uevq eÊoA. cv.Mim.

« suis venu nu, je m ’en irai aussi nu. » ( i) Quand j’eus entendu cela, je fis prendre le corps. Je le mis dans un cercueil. Je

rassemblai un monceau de pierres sur lui, je sortis, je priai Dieu, je partis pour Alexandrie, émerveillé de ce que j’avais vu.

f . 33 v ° Maintenant donc, mes chers frères, * faisons pénitence avant

que nous ne venions à mourir. (2) Retournons à Dieu. Il aime les

hommes. Il nous recevra auprès de Lui par la grâce et l ’amour

pour les hommes, de notre Seigneur et notre Dieu et notre sau­veur Jésus-Christ, à qui convient toute gloire, tout honneur et

toute adoration, au Père avec Lui et à l ’Esprit saint vivificateur

et consubstantiel, maintenant, et en tout temps, et jusqu’aux siècles de tous les siècles. Ainsi soit-il.

Subscription : Pitié pour celui qui écrit. Ainsi soit-il. Paix

pour celui qui lit. Ainsi scit-il. (3) Intelligence

pour ceux qui écoutent. Ainsi soit-il.

Dieu, remets les péchés au très-humble Sche- nouti Babylon. Ainsi soit-il.

(1 ) C f r . J o b . 1, 21.

( 2) u j m i u c c v = ê t r e v i s i t é ( p a r D i e u ) = v e n i r à m o u r i r .

( 3) L i t t é r a l — 99. O r l e s q u a t r e l e t t r e s d e a av. h h , c o n s i d é r é e s d ’a p r è s

l e u r v a l e u r n u m é r i q u e , v a l e n t es. = i , av. = 40, iv = 8, j i = 50 o u 1 - f - 40 - f - 8 - J - 5° = 99.

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Panégyrique des Sts Innocents.

Le texte est emprunté au Ms. Vatic. Copte L X II , où il occupe

les feuillets 266 r° à 276 v°. Le Ms. a été décrit par M a i , Scriptorum Vetenun Nova Collectio, T. F, p a rs 2, p. 7 5 7 — 15 9 , n° 14 ; la

copie de T u k i est mentionnée dans Zoega, p . i 3S, n° L X X X I I .

M a i , 1. c., p. 15 9 date tout le cod. du X e siècle. Mais, de même

que la plupart des Mss. coptes du Vatican, le volume actuel

n ’est q u ’un assemblage de divers fragments, dans lesquels on

reconnaît plusieurs mains différentes. L ’ écriture de notre pané­

gyrique semble être de la main de Chael, auquel nous devons

plusieurs Mss. du Vatican. Le Ms. ne porte aucun signe de

ponctuation. Les groupes de mots sont séparés entre eux par

des espaces laissés en blanc. Les citations empruntées à l’Ancien

Testament, sont d ’ordinaire indiquées en marge, par le signe •>.

Le manuscrit est malheureusement incomplet. Il v m anque le

commencement et le nom de l ’ auteur. On peut lire les chiffres

originaux coptes de la pagination, au v ° des feuillets. Com m e

d ’ordinaire, il n ’y a que les nombres pairs qui sont indiqués ;

les impairs sont omis au r°. Le feuillet 266 v ° est paginé S I ,

et, comme le manuscrit actuel commence au feuillet 266 r°

qui devrait être paginé v, il ne manque à notre texte que

deux pages  et Ê, c.-à-d. le feuillet du frontispice.

A insi que l ’auteur lui-même le dit 2 7 1 v°, le discours fut

prononcé le jour de la fête des Innocents, le 3 de T o b i, date

correspondant à celle assignée par les Synaxaires copto-arabes.

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Panégyrique des Sts Innocents.

Y a t . L X II [ * i i p w ] ^ H e « \ ' i » y o o p T e p i i e M i A ü T ÿ - r u p c u t . v w N q t û u i T o t ^ m

f . 2 6 6 r ° ü ^ T i y e i i o . w o T Â q u j e o p T e p ï ï o s e ï î p a i ^ H C Â p n O T ë q e p -

0 0 ^ ë « È e T C ^ M C T o r p o ë i y T e . w ^ p e c o o o ' X ï î t o t o t ï ï n e q u j u p i l e

ë « û e o t n o o j T ï i i  p e - r e u u j e o p T e p ë p e T e n e ü i T e . v v r x x «\t .\u c i h u t c i i

M l l O T p O i Ï T t H I O T p W O T E T G H l n p O ' ^ i H T l l C 2C 0 T U J T C l à o A . j

1 \ £ t o i ë i i A C . v u i u j A n w T t u n e ë p ^ i y i o w c ë p e T e n ë . v u Æ e u

i i e i i A v e T p e q - ^ i i o . w ^ - u n n i p o i £ > n T M C d c g ^ h h o t ë c w ^ - . \ v . \ v < 0 T e u

pn'V ëTcq-^n OM-V liste c o .w '^x ü j u a c m npo'^HTHC c'j2c.<o.\v.\voe

■ > 25L e p e v i y i ë . w A u j ü i T u j e p i ï ï c k ü h o i w i u j ï ï - r i y e p i f 1 ) h 7 A . ï î 7 ï C T i i o q

• > o t o o p < o o t t ë f i o A i c n n e o i i T T i i p q s c . e  q c ü A i n c s t c n ô " ë u n e - 1 0

( 1 ) 11 inséré plus tard.

f. 266 rc [H é ro jd e se troubla et tout Jérusalem arec lu i .( i )

O Juifs ingrats, laissez Hérode se troub ler ; peut-être il craint

pour son royaume, de peur qu ’il n'aille pas aux mains de ses

fils.

Ou pourquoi vous troublez-vous, en entendant qu ’ il vous est

né le R o i des rois, celui que les prophètes ont attendu ?

Certes, il serait juste que vous vous réjouissiez, puisque vous

savez par les consolations des prophètes qu ’ il vient pour vous

racheter, comme le prophète Sophonie console en disant : « Ré-.

« jouis-toi beaucoup, J i l le de Sion, ju b ile f i l le de Jérusalem , ré­jouis-toi et exulte en tout ton cœ ur , p arce que le Seigneur a

« enlevé ton iniquité et t’a délivrée des mains de tes ennemis.

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uAcpoc M i T otc ÂqAvoy^ ciuaun^oc iigdccv' j iicoot ëqSoxScT

« * L e Seigneur régnera au milieu de toi, tu ne verras p lus f. 266 v°

« aucun mal. » ( 1 )

M ais tout cela, ils le repoussaient, com m e leurs pères. Ceux- là, quand le Se igneu r leu r fa isa it du bien, au lieu de L e re­m ercier, dem euraient dans un grand m écontentem ent, d isant :« P lû t à D ieu que nous fussions m orts dans la terre d ’Eg yp te !- Po u rq u o i D ieu nous a-t-il fa it sortir de la terre d ’Eg yp te ?

M a is a llons ! partons, et retournons vers la terre d ’Eg yp te !« N ous nous souvenons com m ent nous étions assis près des « pots, m angeant de la v iande à satiété, et des o ignons et de « l ’ail. » ( 2 ) D e m êm e ceux-ci aussi m a in tenant, en tendant par­ler de leu r b ienfaiteur, ces ingrats se troub lèrent. •

Ce que le roi H érode ayant donc entendu, d it-il, il se troubla

et tout Jérusalem avec lu i; (3 ) et il se d it en lui-m êm e : .le « * ne puis L e poursu ivre pour Le saisir et Le tuer avec m on f. 207 r°

« g la ive : ma m ain ne sera pas m aîtresse. » A lors il appela les

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Âï.vvtooT O T  u p i i Ê i  iïc«\ ^ o t i i o t c t a u i c i o t o t o h o ^ ë p t o o T

Æ eii T O T ^ a i p i X i icav u i c o o o t n e av. h i â û o t o t o o o n ë q cü co A iA ioc

n tu o T îscc o t â u j n pH -Y i ï o o q vie u i c i o t c t g a v a y a t ô, .'\i iooùc

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 î è e p i t l e t o o T 2s .e i v i a v a ^ o c  T ë p o n T c ÜCCV3C.I n e av. i v p t o ^ i v e

üooDÉ m È e n c t a t u j û j i v i eTfxiOJÂvAvoc 2£_e C T < \ q o T Ô i i£ q ürx .e

u i c i o t i iA îS i i i T ÂîniëDC-topo^ ï ï c o t k ï ï  v n iÂ Ê O T ^ o i â k e p c o t o h

O T c r p i i n i i ï o T p o :é e i i « avh^ â ï u i c i o t ëTe.w.AV*.T ë p e o t o h O T p M i

c ÿ H O T T ë p o q 2S.C ’ \>m n e l ï ï c n o T p o i i t c i i i i o t ^ cvi e « û e 10

t. 2 6 7 v ° '\jevi  i u î v c ÂvAvon t\ m o c e * i Î T e i i O T â ïu j T ÂÏAïoq 2c.e o t i i i u j ^

£ T i ï o T p o n e ç n a c _ e n n i K O C . v v o e T « p q T l e s c - C i i p t o s ^ H C ï ï i u a v .m ' O C a c e

T ë Â ï u O T T e v A v c û T e i v ï ï ^ c ü t c h a c e ë T a t a v a c h i â A o t ë T c a i a v a t î T e o m

T ë £ e n  u j ï î ^ t o p * . T ë a c e ë q ^ n î ï « t o i v m ' \ > o o t o j u a . i Ï T e i ü o \ i i i & . q

i ï o A i i 2 s . ü j p o i i i Î T e i i O T â ï u j T Â Ï A ï o q T o t c i ï p t o s o ï c ë T A q c w T e A V 1 5

mages et leur parla s ’enquérant d ’eux avec soin, du temps que

1 étoile leur était apparue dans leur pays, et du jour et du mois,

et leur disant aussi : ( 1 ) « De quelle forme était cette étoile ?

« En vérité je vous admire de ce que vous ayez fait ce voyage,

« que vous soyez venus d’ une contrée éloignée d ’une si grande

« distance, à cause de ce nouveau roi. »

Les m ages alors se mirent à raconter à Hérode tout ce qui

était arrivé, disant : « L ’étoile nous apparut à la dixième heure

« de la nuit, le 28 du mois de Choiak, pendant qu ’une cou-

« ronne royale se trouvait au milieu de cette étoile, et qu ’un

_ « nom y était écrit : * Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs ». A.

f. 267 v° « cause de cela nous sommes venus en toute hâte pour * l ’ ado-

« rer, parce qu ’ il est un grand roi sur la terre entière. »

Hérode dit aux m ages : « Est-ce qu ’ on vous a indiqué où

« est né cet Enfant, ou dans quelle région, ou bien où II se

« trouve aujourd ’hui, afin que nous Lui offrions des dons, et

« L ’adorions ? »

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c h a i  q s ' i i ï n i i ïn iG O O O T ' i ic a v u i â û o t u g a v i h g ç o o t - c t a h i c i o t

ou*on£_q g i i i a v <w o c n S i i T q ë t c c o t h ï ï î ï ^ o i a k n e u j <\ i i i c o o o t

G T <\ U IA V iW O C ê p K A T t M lT A i l C p O 'J Â^DC-GAVOT- CT5*7pi HpO A V ll I C I IO T 1

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5 H lë o O O T H T G - ^ Â n O ^ p A ^ I I H T G A U 'V 'O T 'C T O C I lO y p O iïllipC Ù A VC O C

T O T G ï ïp (ü :X .n C i\q«(üOTT-\- Î T n i  p ^ l G p G T C UGAV IU C A Æ I IA '^ U J IH I ÂtAVCOOT

DC.G AT5MIAAVAG ll^ Ç C ^ ( ü l l ■» U ip c q - ^ C Ê C O ï lC l l ï Û O ^ A O C C T tA V M A T I

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i o î îü g i c i i ê u ^ V g g av . ü t g ’\ ‘7o t :x .g â ï l A i p i l - i i g t c S i i o t t c è o \-

• > O IT O T q M A V ! X e ^ c T i m p O ^ H T I l C G'J!ÏC.6>ÂV AVOC 2S .G UGAV Ï ÏO O 0(01

•> Ê lK y À G G A V H R A O I ï ï lO T ;X .A ÏTOO O T K O T 2 C .I A l\ i$ G ll I I I AV.CTmiVCAI.COn

- > î ï t g 7 o t :x .a c q c T V A p c f io A . i i S i i - i î x £ O T 'O iiv o t a v g h o c -\>h c <m i a -

• >  ai.o i i i  v n A A A O C m c À G t a ^ c c o t c a v ë i i m ï ïc ïc .g ï î p ( o ;x . i i c  ' j p A t i j i

Alors Hérode, ayant entendu cela, ( i ) calcula les jours et les

mois, et le jour où l ’étoile était apparue aux mages — c.-à-d.

le 28 de Choiak — jusqu’ au jour où les mages le rencontrèrent,

et il trouva que c’ était deux années moins vingt jours. Par

cela, il sut que notre Seigneur était né pendant les jours du

recensement d ’Auguste le roi des Rom ains. (2) Alors Hérode

rassembla les p rinces des p rêtres et les scribes , et s ’enquit d 'eu x

oie devait naître le Christ. (3) * Ces conseillers insidieux lui f

découvrirent la chose, non pas avec une bonne science, mais

avec malice, pour qu ’ il Le tuât. Ils lui dirent : « A Bclhleem de

« Ju dée. A insi il a été écrit p a r le prophète M ichée, disant :

« E t toi aussi Bethléem , terre de Ju da, tu n'es p as la moindre « parm i les principautés de Ju d a ; de toi en effet sortira

« un c h ef qui doit paitre mon peuple d 'Isra ë l. » (4) Hérode

ayant entendu cela, se réjouit beaucoup, et il appela les mages

( 1 ) On s'attendrait ici à lire la réponse des mages à la question d'Hérode. Il

semblerait donc que le copiste a omis quelque phrase, a moins que le membre de phrase « Hérode, ayant entendu cela » ne doive se rapporter a la narration

de l'apparition de l'étoile.(2) Cfr. Luc. 2, 1 . — (3) Matth. 2, 4. — (4) Matth. 2, 6.

'. 268 r°

. 26S r°

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cxtoMAvoe 25SLG AYAiyc u c o tc u n j u i i «Nivpiiücoe ë o ü c m i â A o t ëujcou

iÏTeTciiDceAYq ^ c A c a y â v a k o t c h âavû>ihi a i a t a a i o i iÏTi\OTtôu)T

f. 16S V° ÂÏ.UOq ï l« (ü O T C^C ÂTCOiTCAV ÎÎCA HOTpO * Â T iy C UCOOT OllïXUC

11 IG ll ICIO T C Ti\TlU\T ëpO q CA llCie làT (UN-JAVOtyi 3 <\!5£(üOT- l ie UJATCq- 5

ël IOT GÉIIoAccAV ÜTCqÔOJ c p i\T q CMIUJWI âÿiiiav,\ ë p e h i â A . o t ( i )

^ ; i i Âï.vvoq Ç t i \ t i u \ t g h i c i o t  T p ;\ \ y i £ e i i O T \ u iy \ - ü p ^ u j i

ëAVAiyto € t « \ t T ë m î ï i â t d c i a v i ÂïniëTXoT l i ï ë ugav Ati\piÂ

TGqAVAT 11C AV. UI^gAAo ÏÏ«AV1U T(üCHr\l CTi\TOITOT ÏÏ£pHI ÂTOTüjujT

ÂÏAVOq eTATOTüïll HMOTÂÇtop ÂtTiU IW\q ÎÎOiNU^OjpOll OTUOTÊ 10

UGAV Ot A iÊMIOC UGAV OTUJA.A. ÇTiNTTA AlOiOT a.G OJTCll OîT&V'l'G-

Aoc £e» OTpACOTÏ ëujTCAVKOTOT OCv. ÏÏpCOCsaïC Â'X'Xev ëfio’XoiTCll ne-

AVCOIT G«pOTUJC IICOOT ëTOT^topA €Ti\TUJC IIWOT D G OIIHUC

Te o t â t m ' c ' A o c ivtg h c c  q o T Ô n o ;^ cT w cii '\ > ëqDttoÂÏAioc ‘x e

Tamiv c\  ï n i  A o T ugav T cq A V A T Av<\iye « a i v ë ^ i i A v i dcc f j K M ^ C i\p 15

( 1 ) Ms. : u i a v A o t . L a substitution de a v par a est récente.

secrètem ent et les envoya ù B ethléem disant : « Allez, infonnez-

« vous exactem ent de YEnfant. Lorsque vous L 'au rez trouvé,

« hâtez-vous de venir, fa ite s -le moi savoir, afin que j 'a i l le L ’a-

f. 168 v ° « do rer . » Ceux-ci obéirent au ro i, * s ’en allèrent, et voilà que l ’étoile qu'ils avaient vue en orient, allait devant eux ju squ ’ il

ce qu ’elle les eut am enés à Bethléem , et s ’arrêta au-dessus du

lieu oîi était VEnfant. Quand ils virent l'étoile, ils se réjouirent d'une très grande jo ie . E tan t entrés dans la maison, ils trou­

vèrent l E n fan t Jésu s avec M arie, sa mère, et le juste v ieillard

Joseph , et s ’étant prosternés, ils L 'a d o rèren t; et ouvrant leurs

trésors, ils L u i offrirent en présents de l'or, de l'encens et de

la m yrrhe. Ils fu re n t avertis p a r un ange, en songe, de ne point retourner vers H érode, mais de retourner p a r un autre chemin dans leur p a ys.

E t après qu'ils fu re n t partis, voilà qu'un ange du Seigneur apparut à Joseph, disant : « Lève-toi, prends /’E n fan t et sa mère

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ü d s . c i ï p c o 2 ^ . i \ c ü c » \ * a v i i i â '.Vo t t o t c  ' \ t ü j u *\ ü d c c f . 2G9 r '

ï t ô c i i ' ^ i \ ^ < r i j ü i i w n A o t - i i c a v T c q . v v A T n D c t o p o ^ K'\T c S p i u c ^ m i a v i

T o t c â c d c c o k ë f i o A ü d c c •\ ‘ i i p o * ^ ) i i T i  ü t c w c i ë i i i n p o ' ^ i i T i i c

o u t T D s i C ü Â v M o e 2S _ c a i a v o t - ë n c v u i u p i ë l à o A S c u ^ u . v v i T o t c

5 Ü p C O C X U C C T A q Ô O J C q C O A V C C È o A J i X O C M O T Ü n i A V i N T O C C T C Â V U O T -

T & C O W O ü ' U j c v p o q  q u j c o n i S d l O T U J O O p T C p  q . w o o ^ ë & o A S e n O T I V I U J -

ÜDC.C01VT UCAV O T A V Ê O I I C S O T I V ë l l ^ C l I O C T l i p q  v l l I c A O t O O \1C-

Âvnevipu-^- i i ' x e \\ î i iA pM io .vvoc g t c m a v a t - 25. c a A u o c o c

o t â A o t  i i pco S e n m c A cqoxcÂvcr i uh\ t a ‘ \o t o t ë û o A

10 T i i p o y S e n pcoc ÜTCiiqi ï ï o t c o i i ï ï o t ü j t ivpiiOT- ü t c t ô t T cDc.cn

11M OU pO Âvûcpi CTAVAVCvCq SC ll TIlcA ÜTCvC"! ÂviIAÂvn UJ I UJ ÏVC.VVA'J AVII-

IIWC Ü T e q T ü m q CDiCOI ÜTCq « « A l nTCvMCTOTpO ÜTOT TOTC III- f- 2ÙÇ V°

ÂCCÊ1IC ÜCT'AT^pOq CTC-WAVA-r Â'jëpOCOÊ SCH O T ^ p O '\ ëqOCüOy T

ÂqcSevi üo^uëniCToAu ëfioA Scu - ^ 1 6 av/ ^ t A h ü t c u icA ëqac-toÂv.vvoc

15 AVUAipil ■V 5S.C OTOU UlÊCll CTATAVACq SCU Hlë^OOy nTC ^Â n o-

et vas en É g y p te , p a rce que H érode cherche * l ’âme de VEn- f. 209 r11

fa u t . » Alors Joseph se leva, il p r it V E nfant et sa mère p en ­

dant la nuit, et s ’en alla vers l ’É g y p te . Alors f u t accomplie la prophétie du prophète Osée, disant : J 'a i appelé mon F ils de

l ’E g y p te . ( 1 ) A lors Hérode, étant resté à attendre les mages

qui n ’étaient pas retournés auprès de lui, fut dans l ’ agitation,

(et) fut rempli d ’ une grande colère et de courroux envers tout

le peuple d ’ Israël. Et cet impie dit ainsi : « En vérité, je ne

« laisserai pas un enfant en Israël, suçant la mamelle, jusqu’ à

« ce que je les aie exterminés tous, par le g laive en une seule

« fois. Peut-être que ma main tombera sur ce roi nouveau qui

« est né en Israël, pour que je me venge sur lui, de peur qu ’ il

ne se dresse contre moi, et ne * m ’ enlève mon royaume. » f- 200 v

A lors cet impie ins-dieux se mit à travailler avec un zèle m au­

vais. Il écrivit des lettres aux 12 tribus d ’ Israël, disant ainsi :

« T o u s ceux, qui sont nés pendant les jours de la récension,

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.sviNp0T\>C00T-\- T itpoT- cÊn<v'\ec.M . ue.w î i c c a 'i i ï r n p O T

2C.C IliM pï»"^ u e T A q O T A ^C iN O ïtl ïÏDsie A T V O T C T O C ITOTpO nmpCOAVCOC

o n w \ iïe c c ÿ s iT O T iicîx-a.*4 ë iiiT A .v u o n ï ï t c n o y p o ü c c u j c u i o t u j o t

cu jcou îÏT O T ë p ïiiu j - iT to tu s o ju i iiocvïipw.w.1  v n o A e .w ic T n c ü t o t -

UJCOUI ÎÏOAïYAUNTOï S C ïl HIUA.A.ATIOïI R T e HOTpO JUM 2».e ÂqSXLOTOT 5

i ïs c e n i c 'c w ^ p o ' j ïïp cù cx n c u j a t g '.jo c ü o t '^ n n m O T x i ï ï a 'A.io o t T T iip o T

ÏÏT e •\ 'Â n o çcpô.|,\>n ë Ê H d X e ë M i u m u e c a 'in T n p o r ïc s c -e u po.svTii 6 ^

f. 2 7 0 r° ue.w C M ie c u T * T o t ê H p corxn c n iiievpA u o.vvoc itApev pco.wi i i iÊ c u

eTA.që.'.vi dc-6 <\ m u i i y ^ Âv.vvnuj iïevT A T p u ssiq ^ ô io o t^ o co crx e

ë u jT C A \.o p e iii.svcoit 5A.OT 3£.e es.qo-yâïpn î ï o t u j o jâ .w a t o i ë p e 10

IIOTCH'JI ORfeAV SCït HOTOC.I2C. ÂC^Ïievy ÂÜllOTTüïnU ÏÏCOT V ÂVUlÂÊOT

Ttofii â tta rto ëfine>'\eë.<>v u£AV ïieca'iïï Tnpor ëycon d^TSio-

Teû nilIROTOSLI ÏÏaAcOOTÏ THpOT SCïl ptOC UTCIiqi ÏC2C.GÏY AUU-

otToiri ujATe ^>pn ocoTn ÂvniëoooT- ïïtgav.wat eÂu'ScoTefi n pŸS.

« doivent se réunir tous à Bethléem et tous ses confins, parce

« que c’est ainsi qu ’ a ordonné Auguste, le roi des Rom ains,

« pour qu ’on les inscrive, dit-il, au fisc royal (et) qu ’ on les

« élève pour que, quand ils seront devenus grands, ils deviennent

« pour lui des guerriers, (et) qu ’ ils soient des soldats dans le

« palais royal. » ( 1)

Ces choses-là, l ’ insidieux Hérode les disait pour réunir tous

les petits enfants du recensement à Bethléem et tous ses confins,

f. 270 r° depuis l ’ âge de deux ans et au-dessous. * Alors Hérode le plus

impie de tous les hommes, quand il sût que la grande m ulti­

tude sans fin était réunie, de façon que le chemin ne pût pïus

les contenir, envoya un m illier de soldats, leurs glaives dégainés

entre leurs mains, à l ’heure de l ’ aurore, le 3e jour du mois de

T o b i. Ils entourèrent Bethléem et tous ses confins, et tuèrent

tous les petits enfants au fil de l ’épée, depuis l’heure de l ’ au-

( 1 ) L ’ envoi de ces lettres aux 12 tribus d’ Israël ne semble inventé que pour rendre vraisemblable qu ’on ait pu réunir et massacrer 144000 enfants à Bethléem,

comme il est dit 270 r° ; sans doute aussi, parce q u ’il applique aux Innocents

le texte de l’Apocalypse 7, 4 où il est dit que « les 1 44000 marqués du sceau »

provenaient de toutes les tribus d'Israël.

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11U JO i m O T D C .1 Ü Â A o t C T O T i A V C l Ü T C T O T A V A T H M C T C Â Ü l A T O T .

C O T C Ï Ï T O t T i W V A V OT2^C TOT2C.&fl'll c ô n « \ i T c \ p o i i c i l O ' J H A ^ I I O & I

03 T . \ I 3 C . i n * 0 À Æ C i \ . A U l A p A U O A V O C C T A T , î o A . , 5 c A Ï Ï l l A l H O T X I

ï w \ A ( o o t 7 h â t a s ' u i ï ï £ i i t c Où t u c ' i ï ï a c . o n c c T A q u j a n u i c n 1 1 1 ­

5 KOCAV.OC T l i p - J Â Ï ' \ > O O T * CO 1I M U I i y \ - U Ç _ l l f i l C T A q U J t Ü U I £ C U 1 ( 1 - f . 2 7 O V

K OCAVOC T l i p q Ÿf\ > O O T O M I R O T 2 C I Ï Ï a ' . \ ( ü O t 7 Ü A T A f f ' l l I O T O O l l A T ^ p O ' J T û

ë T < ? o A * e A ÎÏC Û3 0 T £ C l l O T A V e T Â T - ^ A C O l i e AV. O T c r i Ü î X . O U C T O T C

Âqrx-WK ëfioA iicse -\>n CTAqcs.oq céoA o jto t^ Âüuupo^>iiTHC ë'j-

■ > DC.Û3ÂVAV0 C ( 1 ) 2£ _ e O T C A V l l  U C O O A V .C C * C l l p<\AV.<\ O T p i A U II C AV.

10 >0Tiie0Tii ën.xywq Pc\^hA ëcpiAU ëneciyiipi uacotôîuj au ne

•> C^piiT^UOA^ 1IM1 CSC CCUjOTl AU £s.T«(ÜOT-\- TlipOT HCS.C UIO lOAl1 ÎÎTC nm ÎÎIÏÔCH^ 116AV ÈCUIÂAV1U 0J 3CC11 IITWOT UpA^llA ClU'j'Yll

ne 0i2c.eu niorno^poA ioc ëuiiHOT ëÆoru ëfim&AeëAV uATpiAM

( 1 ) En marge [cs.]ouc c ê o A .

• rore jusqu’ à ce que le soleil se fût couché ce jour-là, après

avoir tué 14 4 mille petits enfants suçant la m amelle de leurs

mères, eux qui ne connaissaient pas encore leur droite ni leur

gauche.

O ce fleuve de sang innocent! O ce massacre impie, par lequel

on égorgea ces petits enfants sans tache ! O iniquité qui eut

lieu dans le monde entier aujourd ’hui! * O cette grande lamen- f. 270 v°

tation qui eut lieu dans le m onde entier aujourd ’hui! De petits

enfants sans tache et sans malice, sont égorgés sans merci et

injustement! A lors f u t accompli ce qu’i l avait dit p a r le p ro ­phète Jérém ie disant : [ l ie voix nous l'avons entendue dans Rama,

des p leu rs et des cris lamentables nom breux : Rachel pleurant

ses enfants, et elle n’a pas voulu être consolée parce qu'ils ne

sont pas. ( 1 )

Toutes les femmes de la maison de Joseph et de Benjamin

se réunirent sur la montagne de Rachel, qui est située sur l 'h ippo­

drome lorsque tu vas vers Bethléem (2), elles pleurèrent sur

( 1 ) Matth. 2, 17 .(2) Cfr. Gen. 35, i q .

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MIC» .MÈCHlÂ.VVlH (i) À uST UJIHI ÎÏCCO ÆCH OTMTOH jÂllGIlAT ëo}\ I f. 27I 1° StMllAO ÏÏOHT ÜTC HCUjnpi * HKC7côcnt\> MIICCMJ ëpoq tT A HG'J-

chiiot Tiitq ëûoA ëipn» ë^n.su ^.tton 2w.c £ coh ôï t chm at

T»pe» oroo o th iu j^ ne TicnqjAooM x '|)oot hgm tuonfit cTi\'\iyanu 5

H AH ÜOT^oAh 2CG ÂTÔïAl ÏÏTOTCII HIl.CHMGtipA- Üiynpi CTOTtMî'l

£GH ltCHMHO-\- ÂTSc'\Sai\OT MIKIlÂÏOO ëJàoA. Sctl OTtllU}-\- M.VVCT-

ÂOIUM TOTC ÂC2CC0R CÛoA. ÏV3CC -\-npO'\) HT JA ÏÏT G ^A^ApiAC

■>lU«pO,\lHTHC OH CT3C.COMMOC 22.6 lllë^OOT CTGiUU\T GqGAUJAI

> i c n rïVu.vv hgm. nGC«o<y THpq îïscc otthiu}^ üonli» M'^pn^ 10

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HlOTHCpCTHC UAÔIIA1 GTCMMAT üïAl MMCOOT ëÊoA. ë^CGH HCItC'HAO I3

(1) Ms. hèghiâmjh. — (2) tg écrit entre les lignes.

elle disant : « O notre mère à nous toutes, au jour où tu en-

« fantas Benjamin, le Seigneur te rappela en paix, sans avoir

f. 271 r° « vu quelque douleur de tes enfants; * et quant à Joseph, tu

« ne connus pas que ses frères l ’ avaient vendu pour l ’Egypte .

« Pour nous aussi, ô notre mère à nous toutes, grands sont

« nos gémissements, au jourd ’hui, et notre deuil qui nous est

« devenu comme du fiel, parce qu ’on nous a enlevé nos enfants

« chéris qui suçaient nos m am elles ; on les a égorgés sous nos

« y e u x avec une grande cruauté.» Alors fut accomplie la pro­

phétie du prophète Zacharie, disant : Ce jo u r là le deuil sera grand

à Jérusalem et ses confins, comme la taille du grenadier qu’on taille dans les champs, ( i ) T o u te la terre des fils d ’ Israël se

lamentait, les tribus les unes sur les autres, et leurs femmes,

les unes sur les autres,

f. 271 v° Venons-en à la mort des saints petits enfants * dont nous

célébrons la fête aujourd ’hui. Ces serviteurs sans pitié, les enle-

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15 m a c i ï t j 'poMiu î î o t (ü£iuj ë T ë p A c n A ^ e c ^ e mmojott € T e p c T e ' \ i A -

vèrent du sein de leurs mères, dans l ’ intention de les égorger.

Et les petits enfants sans malice, levèrent leurs yeux vers la

figure des soldats, leur souriant sans malice, pensant qu ’ ils

étaient leurs p^res qui voulaient les prendre pour les baiser

avec tendresse; ils étendaient leurs mains vers eux pour les

embrasser. Ils ne comprirent rien, jusqu’ ù ce qu ’ ils eussent en­

foncé le glaive dans leur cœur, et les eussent égorgés. Leurs

mères suppliaient les soldats, en les exhortant et leur disant

avec des sanglots : « Nous vous en supplions! ayez un peu de

patience avec nous, jusqu’à ce que nous ayons donné le .sein

à nos enfants, encore une fois, avant que vous ne les égor­

giez. » Mais eux, ils ne les entendirent pas du tout.

* O impie Hérode, est-ce que tu n’as pas engendré des fils, f. 2-2 r°

toi, pour que tu aies pitié de ces petits enfants innocents!

L ’armée des anges en effet entourait les petits entants par­

tout où on les égorgeait, recevant leurs saintes âmes comme

des jeunes des blanches colombes, les saluant, les couron­

nant de couronnes glorieuses, écrivant leurs noms de pre-

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( 1 ) I ta M s .

miers-nés dans les cieux, et de premiers m artyrs du Christ

notre Dieu.

Les âmes de ces saints petits enfants accusaient auprès du

Seigneur, jour et nuit, l ’ impie Hérode parce qu ’il a versé leur

sang iniquement, comme le dit le théologien Jean dans son

f. 272 v ° * apocalypse, disant : « J e vis sous l'au tel les âmes des hommes

« qui avaient été tués pou r la paro le de Dieu et po u r le témoi­

ns. gnage qu’ils avaient eu (à rendre), criant et disant : Notre

« maître saint et véritable, ju sq u 'à quand ne ferez -vo u s pas « justice, et ne vengerez-vous p as notre sang, sur ceux qui Vont

« versé sur la te rre? On donna à chacun d ’eux une étoile de « lumière, et on leur dit de se tenir en repos encore un peu de

« temps, ju s q u ’à ce qu’eussent terminé leur combat leurs com-

« pagnons de service qui devaient être mis à mort comme eux. » ( i )

Il dit encore : « J e vis un autre ange qui venait du côté du

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i i u i n p i c t o i i £ ^ q t u i i j ë û o ' . V £ 0 1 ü ^ p c o o T o t û c

l l l â l Î Î M ' V C A O C * Il 11 C T A T T 1U C 1163071' C C p « \ Î X . l I H Ml  ï l l I H A O J I1C.W (■ -~ j 3 r

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 T e p  ^ i  ^ m .v v m w o t i ï i y o p i i  v .w ic i n e .w u j o p i i  î .M A p - T p o c

î î t c 11 €.h o ~c i h c n ^ t £ c u 1 1 c q 2 c . 1 1 1 . w 1 c 1 ë o o T Â f i ^ a c û i . w . w o c i u o t c h

CÔ l l A M C l i p A ' ^ - 2C.C IW\I Â A c O O T ? H A Ï C Ê T O T Û l l O T T O T O O C C O 'O C l

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1 0 i c D i . e D s .e Â Ï M O 1 1 c c o t c . w c i u o e o A o ^ o c i w A i m i i c c q r x . ( o . w . w o c

2 £_C A 1CC0 TC .W ë O T l l l U J ^ " Ï Ï C M l l  ï ^ p i l - ^ - Î Ï 0 T 3 A p A f - i A I O T O O -^ C -W ll

ë î M c o o ^ e c  ï f \ > p i i ^ " i Ï T C M i i i Ï 0 j \ i i p c q e p 0 T C 0 m i * c t o c o c 3 g i i o t - f, 2j 3 v °

o ü 3 D s . h  ï û e p i  v n e . w « o  ü u o p o n o c h c a v m â L i ï ^ c o o n h c m n m p e c Û T - f ï T

T e p o c  ï i i c 0 A 1 y y c ? c .e M D c .O M ï ï ë . w i ê ^ o i u ^ i i . w Ê e p i ( i ) c û i i A ë i u p  ü x "

( 1 ) M s . u f i e p i .

vc lever du soleil, tenant un sceau du F ils du Dieu vivant. I l « cria d ’une voix fo r te aux quatre anges * à qui il avait été f. 273 r°

« donné de nuire à la terre et a la m er, disant : N e détruisez

« pas la terre, jusqu 'à ce que nous ayons m arqué du sceau les

. serviteurs de Dieu, sur leurs fro n ts . J ’entendis le nombre de

ceux qui avaient été marqués du sceau sur leurs fro n ts. 14 4

« mille de toutes les tribus des enfants d ’Israël. » ( 1)

Ceux-là furent consacrés comme premiers-nés, et comme les

premiers m artyrs de notre Seigneur Jésus-Christ , dans sa sainte

naissance.

Je vous dis, ô mes bien-aimés, que ces enfants-là sont sanc­

tifiés, et élevés devant la face du Père tout puissant, au-dessus

de tous les Saints. Sinon, écoutez le théologien Jean qui dit :

« J'en ten dis une voix fo r t e comme le tonnerre, ct la voix que « j ’entendis était comme la voix d'hom m es de lum ière * chan- t'. 273 v°

« tant un cantique nouveau, devant le trône, et devant les quatre

. anim aux, et les vieillards, et nul ne pouvait apprendre ce can-

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f. 274 r° ütg * nGqïôÎT ugav ueqÂWGAoc ëooTÂÉ 3gu uiêouot uSag eq-

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t '\ig GpG oauAaauiac üot&hhi £ gu uotdcidc. h g av. OAuiyoTpn 15

tique nouveau, si ce n ’est les 14 4 mille qui ont été rachetés

« de la terre. Ce sont aussi ceux qui n ’ont pas souillé leurs

« habits avec les fem m es, car ils sont vierges, accompagnant

« VAgneau partout ou II ira. Ce sont eux qui ont été rachetés

« d'en tre les hommes, comme les prém ices de Dieu tout-puissant

« et de l'A gneau. I l ne s ’ est point trouvé de mensonge dans leur

« bouche, car ils sont sanctifiés devant ses y e u x . » ( 1 )

Je vous dis, mes bien-aimés, que de même qu 'i l a choisi ces

petits enfants comme les prémices des Saints parmi les hommes,

pour qu ’ils L ’accompagnent, ainsi aussi quand le Fils de Dieu

f. 274 r° sera venu dans la gloire de * son Père avec ses anges Saints,

quand au jour dernier II viendra juger le monde entier avec

justice, alors aussi ces saints petits enfants-là, précéderont toutes

les armées célestes, et la croix de notre Seigneur Jésus-Christ

et toutes les puissances, tandis qu ’ ils seront revêtus d ’étoles de

lumière, et brilleront plus que toutes les étoiles du ciel, et

tiendront des lampes brillantes dans leurs mains et des encen-

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CO O T H I A T q ë ^ H A t p I I O T M E t T j £ l \ O T . W O T I l ë l ^ V X 7 ë l l T C ' J - \ -

iT o t â t ' & . h h h h i o h u i Æ e i i i t o t ^ m v i i w t c i i ü7 h a m c h -

p A ^ D c e H A Ï Â t M O C H A Ï H A Ô O I ë p A T O T Æ C U O T l l A p p i I C l  ÂVHCAVOO

1 0 Â Ÿ i i m p i T u e â ÿ a u i i h t o t s ' i o m o t e a c e n • ^ \ \ , t ' \ m i ë t c -w a v a t - î c o s c

 p e u j A H o t a i ’^ â t ' a i u i S e u ( \ > p A i i n o T A V A p T T p o c h o t ( o t * \ e p o c ' \ -

i i i c e « p e q T C o l à o ^ ë a c c o q  v i i e M - o o ë f i o A . Â Ï H Ô " ë c « p e q ^ a i h a ' j ë là o ' .V

l ë Â T O T H p . W A À A o H 11A I p w x Ï Ï U J O C T A T e p . W A p T T p O C Ï Ï O T ë o O O T

(1) Le scribe a répété deux fois cette phrases.

soirs de parfums choisis, tenant des rameaux d ’oliviers à la

main, criant et disant : « Hosanna au plus haut des d eu x , béni

« soit Celui qui vient au nom du Seigneur. Celui-là est le roi « d ’Isra ë l. » ( 1 )

Je vous dis mes bien-aimés, * q u ’il convient que tout hom me f. 247 vl

qui priera Dieu, se ressouvienne de ces saints dans sa prière,

parce qu ’ils sont plus rapprochés de Dieu que tous les saints.

O bienheureux celui qui se souviendra d ’eux sans cesse, ou

qui fera la charité aux pauvres en leur nom!

Je vous dis, ô mes bien-aimés, que ces Saints se trouveront

debout avec franchise, devant la face du Juge juste, pour inter­

céder en faveur de cette âme. Si, quand quelq u ’un fait la cha­

rité au nom d ’un martyr, il espère qu ’il priera pour lui devant

la face du Seigneur pour qu ’ il lui remette ses péchés, combien

plus encore ces 144 mille, qui subirent le martyre en 1111 seul

jour pour notre Seigneur Jésus-Christ notre Dieu!

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f. -75 r° iïoTCOT ë o p u i c d cc i i n c n c c i n c u e n t i o y ^ * ^ u a d c c o ëpcoTcu

ou M i i i T M io c t «\ '\> \ ë u q c ^ c i i n i iv ec là i ie î ï p w i x i i e .vieuenciN o p e q -

S o j t c û ÎÏIVIKOT2C.I ncv'.\tooTrT iics.q.M.cu'ï *'<\p iw\q l ie 3 eu Teq.v\.eTÂTOUT

s c e  q ^ W T e û  ï u ^ c o w q ivg avw o t .U e u e i iC A u m a^e Â

OTtoipu ï ïoTiii ïëv iÏAKi\«>ApTOu ë ^ O T ii ë u e q i u <\qqû>;x.i ë ^ t e i i i ieq- 5

mô.Mi ue.vi. i i e q u j i i p i ue.w u e q e v i i r e i i u c T lipO T ue.M iv o t a v ic i

TlipOT un ÏÏT<\-3'AV<\COT Â ïû e p i ( l ) S e i l OU'SCDTeÛ 2^e lieAV OTAlOî'

ë û o A t u p o u ' ë " :< \ T i i i i c s . j c ô e u u u o e ix f v p u i c a S i î Â u o o e -

l i p e o c q T A M O â ï . m o i i £ e u i u a v a o _ 3 i ï A o t ' o e i Ï T e u e q T c T o p i  ë u i T A K O

ë T c v q T ë s c e u i ï p ü y . x . i i c u e . M i u p u - \ - ë T < \ q ; ^ v \ i u m c o u * i ï e c o q i Ï 2 c . e 1 1 1 - 1 0

 e e Ê H C l i e u j A q ë p ë i u o T . u i u e c w i i o T i i o y û i i â T - m c c o t 7ë Ü T e q -

o t w .m i i O T K O ^ a t i Ü T p o ' ^ u î u x T r ë p e T n ^ t o p 1 n u c s .q â i i n e ë Ê o ’A.-

o i t ï i i ë « 6 e a c e ëT u e q c T 0 . \ w \ ; > £ 0 e u j o a .m î l e â v a v o h u j c ^ o m

f . 2 7 5 v ° e u j e . w u j i  ï . u o q ë û o A o i T c u o \ i i i p a m i e o l i e * m q e i i T ë T i y o r o

i\6 ~ " _(1) Ms. uÊc pi .

f. 275 r° * Je vous raconterai aussi la mort que Dieu amena sur l ’ impie

Hérode. Après qu ’ il eut mis à m ort les petits enfants, il pensa

en effet dans son ignorance qu ’il avait tué le Christ aussi avec

eux. Or, après cela Dieu envoya un esprit im pur sur sa maison,

qui prit possession de ses femmes, de ses enfants, de tous ceux

de sa famille, et de tous leurs nouveaux-nés. Par une mort

violente et une épidémie, tous furent exterminés subitement.

Josèphe, l ’écrivain Ju if , nous apprend en effet au 7 e discours (i' i

de ses histoires, la mort qui survint à Hérode, et la manière

dont l ’impie quitta cette vie. Il convoitait constamment de boire

un peu d ’eau ou de m anger un peu de nourriture, mais ce ne lui

était pas accordé par Dieu, parce que son estomac avait été fermé.

E t il n ’y avait personne qui pût le servir parm i les hom m es,

f. 275 v° à cause * des vers qui découlaient de son corps. Les vers en

( 1 ) Lisez : 1 7 e . La source qu'il appelle ici u i.\ u \ o ~s n A o r o c u t c u e q -

iCTOpiev, sera appelée 2 7 6 v° à la fin de la citation : 3 n iC T o p w x

u t c n e q i \ p 2 £ n A o e i« \ . En réalité le passage en question est emprunté au livre XVII des Antiquités.

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etfet, torturaient ses intestins, surtout son endroit de pleurs, que

sa conduite comme hom m e avait corrompu, était rongé par les

vers. Hérode, couché dans ces tortures de cette manière, ne

mourut pas vite. Il était rempli d ’ infirmités de tous côtés, tan­

dis que ses deux yeux devinrent arides, et qu ’un grand trouble

était posé sur lui, et que son foi était en 'décomposition à l ’ in­

térieur de lui.

Il ordonna alors de rassembler tous ses grands, et leur fit de

grands présents, et à ses soldats aussi, il donna à chacun 50

drachmes. 11 leur dit : « Rassem blez-moi tous les riches des

« bourgades et des villes des Juifs, comme si j’ avais à leur dire

« un secret. Vous au contraire, faites moi la faveur, lorsqu’ils

« seront tous réunis, qu ’ils aillent en un seul endroit, et moi

« j’ enverrai vers vous (un messager), entourez-les, * tuez-les et f.

« n’en laissez pas un du tout. »

Toutefo is il appela Salom é sa fille, et A lexandre son époux,

et leur dit : « Quand il arrivera que je mourrai, tous les Juils

« se réjouiront £1 cause de moi. Mais moi, quand je le voudrai,

« je pourrai les faire se lamenter tous, et les faire pleurer d ’ une

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O t o o m i o r â i u h m i o t c ô u j ■ \ - i i « \ « p o T ë p o _ n f i i T n p o T o t o o

n c e i i c o i u i c u k c c .vv.o t x c o j i i * . i ï n c 0 A . 1 i ï p c o . v u T c o i i q ê c s c n t a -

. v v e T O T p o . v i c u e i i c « \ u c v .u o t i c n ^ o t h o t  q o T Ô T p u i ï n e q m u i ' V

UC.VV l l l . « i \ T O I i N T ^ C O T C l i ï ï l I l ë v p X C û l l T l i p O T I I T C 1I I C . V I I * . ! C T C

 ï . v i o n 1 1 1 1 1 t o i c p t o o T o t ü c a . e i î c e p i . v i i A c n .vicv.i n i f à e n . ë a c e n m - 5

p c o .v v i ë T M ’ i O « Ê O T . U C l l C l l C * . O T R O T X I CS.C Â ' ^ A T O T t j ë Ê O i V

ë * \ î . v i O T i Ï D t e t i i ^ c c è i i c ï ï p c o s o ï c ë o û c i u \ y t\ i m i i q e i i T ë « 0 T ( 0 . v i

i ï c c o q ^ c u o t .v i c t «\t - \ - £ c o e T * . q i y c o v u Î X C i c u o t ^ A i\ ê A c i i ( 1 )

f. 276 v° Â ï i i c q u j D c e . v i c s i o . v i . i ï t \ . v i o i i i î ï t o t '4 i ï o T C v i q i * à c o A q

KCS.( î i Probablement = crise. A comparer avec A o q A e q .

« autre façon, pour q u ’aucun homme ne se lève contre mon

royaume après ma mort. »

Là-dessus il envoya ses grands et les soldats; ils tuèrent tous

les princes d ’ Israël, qui étaient innombrables, de façon qu ’on

pleurait partout ceux qui avaient été égorgés. ( 1 )

Peu après, l ’ impie Hérode s’ abandonna à la mort, à cause de

la multitude des vers qui le mangeaient sans pitié.

E tant venu dans une crise q u ’il ne put maîtriser, il prit un

f. 276 v° glaive, * s 'égorgea lui-même (2) et m ourut d ’une mort mau-

1 1 ) L e fait de la convocation des principaux Juifs, et l 'ordre de les tuer est historique : J o s è p h e , Bello Judaico I. 33. ô. Mais notre auteur est en contra­

diction avec Josèphe quand il nous raconte que le massacre fut accompli, et

cela encore du vivant d'Hérode. D'après J o s è p h e (Antiq. X V II. 8. 3 ; Bello Judaico I. 33, 8) la vérité est que l'ordre d'Hérode ne fut nullement exécuté.

A peine Hérode fut-il expiré, Alexas et Salomé n'eurent rien de plus empressé

que de remettre en liberté tous les captifs et de les renvoyer chez eux, espé­rant ainsi captiver les bonnes grâces des chefs Juifs.

( 2 ) Le récit est très inexact. Il est vrai que d'après J o s è p h e , Hérode tenta

de se suicider, non pas avec un glaive, mais avec un couteau, qui lui avait

servi à peler une pomme. Il ne put cependant mettre son projet en exécution, car il en fut empêché à temps par son neveu Archiabus. Après cette tentative

il trouva encore le temps pour faire exécuter Antipater pour la joie intempestive

que celui-ci avait montrée, en apprenant la nouvelle du suicide d'Hérode, et

changea entièrement son testament (Bello Judaico I. 33, 8. — Antiq. X V II. 7, /,

ct S, 1). Il ne mourut que 5 jours après cette tentative de suicide. (Antiq. X V II. 8, 2).

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A I A V A V Â T C J Â ^ M O T S O Ï O V A V O T C r\O ft » O T I W \ p i \ p b l A U l l l û e i l ë"T-

or>ceii iiRi\oi U m ÂqcÆ nTO v ÎÏ2C.C Tûïcivnnoe iÏAnooe-

l à p C O C S e t V ^A U X O ^ 3 ï ï t C T O p i  î î t c n c ' \ A p ^ n ' \ o P ï  o u

A q e S i \ t i u u o t i i o .\\.i u v a u \ u t c i i i À iN t o c u c a i u i s c o a v . ü t a n c i v c o i T u p

M T O T UCAV U l S l C l ë ï <\ U 1Ï O T 2 w.i\ 1 T I I I T O V U A ' \ UGA\. U C * \ 2C J t l T ( D l l * J

ë È o A j S e u 1 1 1 1 c o m w o t t o u ^ u o t s « c ë p c o T c t t i u \ A \ . e n p < \ - \ -

A \ .* .pG Î I I O D ' M Î I I O T M ÂVAVOll ë p ? X O U IA V- A ^U V Â C u e q Ê ï O C i ï l W \ A < U C

• x ê ^ A C ï ï t c u u j . \ u i u i e i i C A ï o y  ü u p  T S ! n i y o i u \ i ë T A T c p A V i \ p T ' y p o e

vaise au-dessus de tous les hommes qui sont sur la terre. Voilà

ce qu ’a écrit Josèphe, l ’écrivain Ju i f dans la 7 e histoire de ses

archéologies. Lui aussi a écrit les mémoires de Pilate, ( 1 ) et

les prodiges que notre Sauveur a opérés, et les tortures que les

Juifs lui ont infligées, et sa résurrection d’ entre les morts aussi. (2^

Maintenant, je vous en prie, mes bien-aimés, que chacun de

nous éprouve bien sa vie, afin que nous puissions obtenir la

bénédiction des 144 mille qui ont souffert le martyre, pour le

nom de notre Seigneur et notre Dieu et notre Sauveur Jésus-

( 1 ) 11 existe un apocryphe connu sous ce titre de u~o[j.v7:lp.aT« xo3 -/.jçioj rjjj-wv Irjaou Xpicrrou Tipa^Oivroc Èiù llovtîo'j IliXarou, qui en dehors des diverses

recensions grecques existe en traduction latine, arménienne et copte. Le m â n e

ouvrage est encore connu sous le nom de « E van gile de Xicodcm c ». La version copte lui donne comme titre : u o y u o a u i u a u n A u i c t o T i i p u t a t h A a c o c

a ia v o o t î i o u T io c iuAi\TOC u o j i i ' c.vvcon. (Rosst : 1 papiri copti di Torino. M emorie délia Reale Academia delle scicnze di Torino, Serie II, Tome A A A T.—

Tiré à part. Vol. I . f a s c . i , p. 10 — ù j. Mais dans aucune récension où traduc­tion on ne voit que cet ouvrage ait été attribué à Josèphiî . Partout 1 auteur se nomme lui-même Aenias, et donne comme sources de son travail : « Commen-

tarios qui illis temporibus confecti erant de D. N. 1. Chr. atque editi a Judaeis

sub Pontio Pilato. » Notre auteur fait-il allusion h une de ces œuvres juives qui ont servi de source à Aenias, et l'attribue-t-il à Josèp h e ' C'est peu probable.

Dans toute la littérature grecque ou copte aucune œuvre de ce genre n'est attri

buée à Josèphe. 11 est inutile de faire remarquer qu'on ne pourrait non plus songer à l 'ouvrage intitulé : I-riarjjtnou uTtoavrjaTi/.ov (îi^Xiov. P. l.\r. iob . col. i() — i ] 6, qui n'est qu'un abrégé de Jo s è p u e , fait par un chrétien. C'est une espèce

d ’histoire universelle depuis la création du monde jusqu'au IV siècle p. Chr.

(2) Allusion au fameux passage des Antiq. A l / / / . 3 . J .

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ë s c c n ' \ ^ p . \ i i . « . n c i i ô T c o t o o i i e m v o T - \ - o t o o t t c n c M T i i p n T ë

r- | V \ i e t c ë ü o A . o i T O T q ë p e c o o t m f i c i i i v c m t ô - i o u i ê c u 11 c m ï t p o c -

i V T i m e i c u i Ê e i i ë p u p c i n i i c a v &.-\ h ï m n i u î ï ï v t ô O T Â Ê n p £ q

T « \ l l £0 O T O O H O M O O T C I O t l \ C M i \ q ^ n O T H E M Î Î C H O T n i Ê C I I H£AV

u i < \ ë u e o ^ î î t c u i ë i v c o T i i p o T < \ a v i u i

Christ ù qui, par Lui, convient toute gloire et tout honneur et

toute adoration, au Père avec Lui, avec le Sa int-Esprit vivifica-

teur et consubstantiel avec Lui, maintenant et toujours et dans

les siècles de tous les siècles; ainsi soit-il!

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Sermon de Démétrius sur Is. I. 16,17.

Le texte est emprunté au Ms. Copt. Vatic . L X V I I , 1 10 r ° — 13 9 v°.

Après i 3 7 v° il manque un feuillet. La lin du sermon fait éga­

lement défaut. Le texte est divisé en périodes; les pauses sont

indiquées par le signe > . Dans les marges on remarque plu-

sisurs arabesques et des ornamentations consistant en fleurs et

oiseaux.

Notre homélie est attribuée par le scribe copte à « Démétrius,

archevêque d ’Antioche qui conféra les ordres sacrés au grand

Jean le prêtre » c. à. d. St-Jean Chrysostome. Cette attribution

est manifestement erronée. Dans toute la série des patriarches

d ’Antioche, aucun Démétrius ne se rencontre. D ’un autre côté

St-Jean Chrysostom e fut ordonné diacre par Mélétius en 381,

et prêtre en 386 par F lavien patriarche d ’Antioche (381 — 404).

C ’est ce qui fit supposer au Card. M a i que notre homélie devait

être attribuée à F lavien. De cet évêque, nous avons connais­

sance d ’au moins 9 homélies, lesquelles malheureusement ne

nous sont connues que par quelques courtes citations de T héo-

doret et de Léonce de Byzance. ( 1 ) Aucune de ces citations ne

se retrouve dans notre texte.

Il est à remarquer que dans l’ église d ’Alexandrie il a du

exister une tradition indiquant Démétrius comme l’évêque qui

conféra la prêtrise il St-Jean Chrysostome. En dehors de notre

( 1 ) Cfr. D ictionary o f Christ. B io graphy II, 5 0 1 . — Rcaleiicyclopâiiic 3 VI. 04.

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sermon, qui l ’ indique comme évêque ordinand de Chrysostome,

on lui attribue une autre homélie sur la S t-Vierge ( 1 ) , portant

comme titre ; o t A o w c eA.qTev0T0q n<ri <\u c v t m u t p i o c ncvp*\;ii-

e i n c K O u o c » t u c v \ i c m \ t i o ^ k \ u n e T ^ q ^ e i p o a ^ o i v e i .w n ii o c r ïT ô c n e -

XpTcocTo.woc .wupecCiTTepoc . . . . « Sermon que prononça A pa

Démétrius archevêque d ’Antioche, qui imposa les mains au grand

Jean Chrysostom e le prêtre . . . . » La compilation des miracles

de St-Victor, fils de Rom ain , est également attribuée en Ethiopien

à « Démétrius archevêque d 'Antioche qui ordonna prêtre St-Jean

Chrysostom e ». (2)

Notre texte bohairique semble dériver directement du sa'idique.

Toutes les citations bibliques sont empruntées à la version

sa'idique. Notre homélie en suit le texte mot à mot, en con­

serve les mêmes tournures gram m aticales, et même les mots

grecs là où la version bohairique les traduit par un mot copte.

Dans le texte de l ’homélie plusieurs particalarités orthographiques

sa 'idiques sont encore conservées : nous en relèverons l ’une

ou l’ autre dans les notes.

Le Ms. ne se recom mande pas par une exécution très soignée :

on y rencontre plusieurs négligences du scribe telles que om is­

sions de certaines lettres, réduplication par dittographie etc.

Un grand nombre en a été corrigé par une main moderne, que

je suppose être celle de M r K a b i s qui a parcouru l ’homélie, et

s ’en est servi pour son auctuarium au Lexicon de P e y r o x .

( 1 ) Publié par W . B u d g e , Miscellaneoits coptic 7 'exts in the Dialcct o f l'p p er E g y p t , p. 74 et seq.

(2) W r i g h t , Catol. Eth. Mss. p . iç~ . British Mus. Ms. Orient. N° 729, fol. 78 a :

y . n n ï - Iiy ./.!)■ M l : : A . ‘l*

l lh tZ tl.? '- H"/,<7°: M.rt: : erh'Jfl - Aflï : :O h ' H * • • • • Cfr. B u d g e 1. c. p. L X X X I ,

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Sermon de Démétrius sur Is. I. 16, 17.

OttAovoc (i ) eA^TAOTOq ucïce niAVioc a ê è a Ti.vuiTpioc ujAp^vi-

eTUCRonoc IÏTe a iit iô x »a. '\iii eTA-jepxipoa^oum .\vnJiuuj-\- Tîôaii-

HHC ,V\.UpCCÛTTepOC CTA'JTiNOTO'J COÊe TTICA2C. I CT A UCAÏAC

Dcoq 2C.e (2) DceuCM. «HIIOT MATOt 6 e OUllÛT ÂAiOTÏ HA! UCTOCUOT

5 eÊoAse» nexenouT ÂvneMOo ïïuaéiaA efioA Unu cpcoTeu £eu ue-

TÇIUICTOCOOT CAÊO eTpi ÏÏIUAPA^OH UCA OTOAH UOOCM. Âv'\ïll

61 S'il OT H2C.OHC ÂpJOTl ÂVHOAn ÂïniOp'^MlOC AVA^MME "V^HPA (3)

(1) Dans la marge supérieure il est écrit : tootjt \iKvpw\KJi . . . Le reste a été coupé par le relieur. Comme dans le sermon il o’agit surtout de .la pénitence, je crois pouvoir compléter im eo^e : le premier dimanche de Carême.

(2) Le scribe n'a écrit qu'une seule fois ac.c.(3) Ms. iiAO.wA : jë ’V x nP'v

Serm on que prononça le saint A bba Dém étrius, archevêque Vatic. LXY1I

d ’A ntioche, qui sacra le gran d Jean , prêtre, et il le prononça f- 110 r

au sujet de la parole dite par Isaïe. « Lavez-vous, purifiez-vous,

enlevez ces m aux de vos cœurs, de devant mes y e u x . Cessez vos

mauvaises actions, apprenez à fa i r e le bien, cherchez la ju stice ,

venez au secours de l'opprim é, jugez l'orphelin, rendez justice

à la veuve. Venez, fa ites -la p a ix entre vous, dit le Seigneur. » ^1)

E t le reste de la parole.

(1) ls. 1. 16, 17. L’auteur cite ae mémoire et seulement quant au sens. La citation est un curieux mélange de la version bohairique et sa'idique. L’étrange : iiTeTeuepo^pntui jie.vv. iiCTCiiepuo-r ne peut être qu’une périphrase du sa'idique HTeTÏïooTÏï ë’ne.TÜëpiJ')' réconciliez-vous entre vous. Le grec donne otEÂsyyOtüij.sv, « discutons ». Cette dernière leçon est la seule suivie par le bohai­rique et tous les autres témoins.

Coptica. I. 9

Vatic. LXYII f. IIO r°

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f. I 10 V

fi

f. 1 10 V

Ü T C T e n ï i Ï T e T C u e p o j p n u u u g a v . u c T e u ë p u o T n e x e n â c u g a v

i i c c i i i A v m p i i T o u ô v q c A D c . 1 o u i e n h a ï ‘\ o v o c î ï o t ü j t e o f i e

-V av. g t a u i â < \ q o T ü i u o ^ e f i o A Â v > \ ) û i o c u o A u p c ù A v . 1 u g t c g è i i c A T i y c o n i

C T C O T n ( i ) e n S A C o j t g u ’\ - av. g t a u i â S e » O T O j p i i u n ü t c a a v . h u

l l n i c q G T i y s ' i i p 3 g u m l  p o A C v y A u y ü i i u ( 2 ) h t g o t ^ u v w i i T 5

0 ë ü c . ü j o t * o t o o Ü T O T e p u T u ^ H u e T T u o i t c i i n i ü i y o T ü t c m « » O T o t o o

i ï c e ^ i \ T O T O T c f i o A o ^ i T e u u i o m i a v i £ T q ü J ! 3 c . i o _ ia c .e u . n i D c . 0 1 e o f i e

• x c q u A U j T ë . v v A u j C ù O w c ^ e û t o t a v £ t T a c e ÂÜAV.011 o e A n i c Ü M u ÿ

u j o i i n t ù O T i ü v e c o n o t o o A v e i i e u c A o p o T o i c u S e n u m â u a p k i i

 ï n i M p i i | ü t o t c i "^ ÂCh o t a o t T u T i i p q ë r\>io.vv o t o o « \ q 0 j T 0 T q üssc-e 1 0

n i 3c .o i ê f i o i A . ë f i o A . o i t c i i t a u a v k i i ü n i o c o i A U ë T O u j o u I t a

A v e u e u c A o t k o t d c i ^ i t g u ^ n p o n i  ï ï t c n e av. ^ A v e T e n c A T u c

ï T t c n i p c q e p o e A v i O t o o ^ ( 3) u j A q c p T G q c n O T Q ^ i i T i i p c ë Ê o A o i T e u

( 1 ) Ms. c t c o é t . L a correction c t c o t i i offre un sens plus favorable.

( 2 ) Ms. A C u j A u u j û i n .

(3) Le o t o o ne fait q u ’introduire l 'apodose. Cfr. fol. I i 2 v ° , n 3 r°, 1 1 7 V0, etc.

11 parla aussi dans ce même sermon au sujet de la pénitence,

il m ontra la vie de quelques hom mes pieux qui étaient élus

finalement par la pénitence. Dans la paix de Dieu, ainsi soit-il.

Les matelots qui naviguent sur le fleuve, s ’ il arrive qu ’une

0 tempête leur survient, * et qu ’ ils sont en danger par la violence

du vent, et qu ’ ils perdent courage à cause des flots qui se pré­

cipitent sur le navire parce qu ’ il est trop lourd, de sorte qu ’ ils

pensent qu ’ il n ’y a plus d ’espoir de vie pour eux encore, et

qu ’après avoir passé beaucoup de temps dans un tel péril, ils

jettent ainsi tout leur chargement en mer, et que le navire

commence à se mettre en pièces à cause du péril des flots

encore nombreux, alors ensuite après un peu de temps, par la

providence de Dieu et la p rom ptitud e( 1 ) du pilote, celui-ci fait

( 1 ) Le substantif A ve T e n cA T i ic ne saurait guère provenir que de avct — et

d’un adjectif dérivé de l’ adverbe aida, promptement. Cependant l'adverbe ai^a

ne se trouve q u ’en poésie, et d'un adjectif aidstrr(; on n'a. à ma connaissance,

encore trouvé aucun exemple.

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o t w h u j ïïÆici eopeq^AVoni ÂÜAeqocoi ë i O T i i ëniA.T.vvini nuecou.

H<Mpn’V «\non ooiii 1111 ëT ^ hiocoi htc tot^'t ^ h epHTnc^imcTin

o i t c h ' ^ iioûi un e t ^ h o t â o t ï i i t m i o o i t c h ii in c^V^uoc h t c

nOTMio.wiev. iS.A\.toini ccc ^ h o t tô hcvchiiot (1) nev.vveupd^ av*.-

5 p c n c p TeiiDsiOAv T iipc c c c ^ ^ c ï ït c u h o o c a \. n u e i n y T ^ n o i t c » un

ctccotcav (2) ëptooT o i t c h u i n p o '^ i i T i i c ue ^«\p cv'-Jdcoc ïï ixe

* u i c r ê t o c hccotu hcvt'Xoc cs.e nu c t a t c J i i t o t T iip o T e T * .y c i i i T O T f. 1 1 1 r°

ëTencÉoi AUNpcnc'icÉto o t h dcc ^ i i o t tô ju\.wenpi\^ ïTciiot h iûch

2S-G ^cvc iÏTenOT2c.iM ë u i n e ^ p o e hii wcit o t h ë t cv u o t â o t i h

10 TCvHO ÇJTCH llI^ÇIAUOIl ÏÏTC tylOAV e\.C\y<\HUJü}l\I OITCH o t S i c i

Të ç h tc h OTiiev.TCi ï ï t c niDcoi Te hcvh o i t c h o t k o t s c i hcki\'\>h h t c

u i c w m a ëTevqT*.KO 1 e i u ^ p o O t o o cvcujevnujtoHi ï ï t o t ï ë i u ^ p o

CTOiti uji\pe o t i h u j ^ upev.uji ujoini « m o t o t o o ÏÏTOTGputoÊy

HHIiSlCI TIipOT HCA\. 1IOCI ÂV'\)Il CTC11TMOT TIip*J HTCqTCvHO OTOO

(1) cvavojihi . . . ncvcnHOT est écrit en rouge. — (2) Lisez hiictiNhcoitcav.

tous ses efforts à travers de grandes fatigues pour faire abor­

der son navire au port de nouveau. De même il en est de

nous aussi, nous dont le navire de notre âme est en danger

par le péché, et dont le chargement à péri par l ’océan de notre

iniquité.

Venez donc maintenant, ô mes frères bien-aimés, faisons tous

nos efforts pour sauver nos âmes, par ce que nous avons entendu

de la bouche du prophète. E t en effet * le vase d élection, ( 1 ) f. m r°

Paul, dit : tout ce qui a été écrit, a été écrit pour notre ins­truction. (2) Instruisons-nous donc maintenant, ô mes bien-aimés,

en tout temps, pour que nous soyons sauvés de l ’océan. D ’un

côté donc, ceux dont le chargement a péri par les Bots de la mer,

s’ il arrive, soit par des efforts, soit par un fragment du navire,

soit même par la petite barque, que le corps, qui a été perdu

vient au rivage, et s ’ il arrive qu ils viennent sur la plage en

vie, ce leur est une grande joie, et ils oublient tous les efforts

( 1 ) Act. 9, 1 5 .(2) Rom . 1 ï , 4.

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ÂV.VV<\~)V\T'\ ÎIC T O V IIA D C - C M O H O V M M O q C TC THOM"^- I IH O T ll j '\ > lip ( I )

TC C T S O IM M O C DC.C rX -C M H O M ’ 1 Ï ÏT C I IC T C I IO I IT T< \?cp O ÏÏU ôv ‘.\.OJC

‘X c O T i n v'<\p .n c h o o c m ï ï i x c T C T e in \ ’ v x n 'V 'V im v e w iiT h «\o .n i u

O U IV O T OH I1C M ^ p i l ^ - C U JA T 'C p T O T X O A l T l ip C C Y C p O O lÊ M l l l -

c o o o r ivc m n i ë î x c o p o u j a t o t t a c ô o j o t c t o t m c t p <\m i\ ô ï ï i i c c o n 5

f. 1 1 1 V ° C v l i o n CS^C O û i II ü î H A C I U I O T M A p C l l * U J O J l l l ( 2 ) HÔ.H K d v T A l l fc . 1

,J:v C A Î X l IW\lt M 1T A R O H T C l l M C T p A M i X Ô O I T C I I I I I ^ I . W W I l H T G l l I I l < \ € > O C

Ï Ï T C I l I C ^ l Â Ê O À O C O T O O K ô v ll  11C H 2C.0 I T i \ H O O I T C I I • \ - M C T < \ M e ' \ e C

T e R A I V « \ H M O T O I T C I I 'Y> tl O C> I l e I U \ H M V Û O i A . c f i o \ A U T i N K O

O^ lT Cl l I I I CM H I M C T O O p u j CTO^SSC-Oill C T C ' ^ l l O p i l l  T C U C M l l i n < \ « * O C 1 0

T l i p O T e T ù ) M C M M O I 1 l l « \ p < \ X 1 M a m H I È C H O O C O l l C C U J O l l l lô v l l

î i o e A n i c i Ï 2c.e t « \ i h i vy-V i t ^ m o m S c t c ■ ^ m c t .m io T â t c M * . p c n ï c n -

X P ° O t o o M A p e i i T O T i i o c e i i m m a t â t c u o i t c h -\-cuo y s s . i i

M A p e i lC " ! IVCv.ll H O IV O M "^ i î l lC lV C p i lO Y 11CM H C il U J'\> Iip C T C H M IlC I I I

( i ) Ms. iïoYuj'^iip. — (2) Ms. M«\peu Mi\pcivuja>ni.

et la perte de tout leur avoir perdu. E t le seul avantage qu ’ ils

y trouveront, c’est la consolation de leurs amis qui leur disent :

« consolez-vous, ayez bonne confiance, parce que votre vie a été

« sauvée. Dieu miséricordieux vous rétablira de nouveau. »

C ’ est ainsi qu ’ils font tous leurs efforts, travaillant jour et

nuit, jusqu’à ce que de nouveau ils soient retournés à leur

richesse.

f. m v° D ’un autre côté, nous aussi, mes frères, * conduisons-nous

selon cette parole, eussions-nous même perdu notre richesse

par la tempête des passions du diable, et notre navire eût-il

même péri par l ’ incurie, ou fussions-nous même morts sous le

péché, ou fussions-nous même détruits, et eussions-nous péri

par le lourd sommeil qui est sur nous, c’est-à-dire la fornica­

tion et toutes les passions qui nous engloutissent plus que toutes

les tempêtes; aussi longtemps qu ’ il nous reste comme espoir ce

grand moyen de salut qui est la pénitence, allons vers la plage,

et relevons-nous par nous-mêmes par le zèle, consolons-nous les

uns les autres avec nos amis, qui sont les écritures saintes inspi-

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l.x p . \ ' \ > l l ë o O T « \ Û Ü U i q i Ï Ï T C r\ i \ . U i \ p e i V D C ' \ l O H M l U T C H .V \.C T p « \. V l« \ ô

n u c e o u î T o o t ô « t\ u j o p n o u G o È e ' \ i m ' \ m vt\ h m i ü o o q

OU f J l l M U O ^ M l HC <\ I l l ^ p C O C C T i N l l T M V O q € ' \ O T 0 J U l ÂÎ.VlCv T«\T*\

C « p G l l O O ) . \ U J « \ p O q i T p i A V l Ï Ï e p Ô M O À O V M l V M > \ l l l Ï Ï T M l T M l O q O T O Ç

«Ml l \ C i \ M I I C 1 m \ A cv e q O T C O l M l l O O ' \ U C SM U O M l e q i p i

 v ^ A v e T Ï «m i Âvf\ ) i i ë T M i T M u v j F u j c o u m i u j m i o t û i i i i e ^ p e u e p o c o f i

e - 2 t ' \ i o ii iv. iv ï ï n e c o n ( f ) G i u ü i i i M i c p S M t A c c q i i M V J i v T T C i i

* Â Ï A i c o o T u e . v i T O T . v v n c i o t o o O T C i i i u i 1 1 e '■\i i\3 p i ü m i ë o O T W i y f. 1 1 2 r

e Ô T ü c i M ü i w n A c o c O t a m k c w o t n e e q i i w \ - uecv. ' \ i n c T « \ ' \ e c o p c . v \ .

1 0 ^ e u u e q e c c û O T T e r\ m c t u j c ü u i 0 1 1 ^ h o t € 1 1 1 t o u o t h «\*\.

n i M i s c . e . M . q i y « \ q T « \ A o q e ^ c - e u i i c q j . i o ^ e q p c v u i i n e . v w v \ o t o o o t g c

n e e q o T û i i u e « p e » c c \ e l à w \ T u T i i p o T c p p « \ . v v i \ . o o t o o 1111 c T e * \ u « \ -

m t o t ï ï p « \ . v v i \ o c e i n \ T i \ e o c o o T ë e p o u u i m i ï ï u e e o u i i u n ë n c o

( j ) Ms. i i u e e o u .

rées par Dieu, et tâchons de nous réacquérir de nouveau nos

richesses, même supérieures aux premières. A cause de cela.

Celui qui nous donne, ne demandera pas l ’ argent qui Lui est

dû que nous avons perdu, voulant seulement que nous allions

à Lui, que nous pleurions, que nous avouions ce que nous avons

perdu. E t 11 ne cherche pas l ’ intérêt, mais 11 veut, Lui, donner

gratuitement, ne se souvenant pas de ce que nous avons perdu,

si nous voulons travailler à nous (le) réacquérir de nouveau.

Si nous sommes négligents 11 nous le * demandera avec leurs f. 112 r°

intérêts. ( 1 ) E t II est un médecin qui donne des médecines à

ceux qui désirent bien se porter. (2) 'C ’est un pasteur qui cherche celle qui s'est égarée parmi ses

brebis, ou encore celle qui est m alade maintenant. Si donc II

l ’a trouvée, 11 la porte sur ses épaules, se réjouissant avec elle. (3)

E t II est un maître qui désire que tous ses serviteurs s 'enri­

chissent; et ceux q u 'i l aura rendus riches, ne seront plus pau-

( i j Cfr. Matih. 25. 1 4 — 3o; Luc. 19, 12 — 27. ct Matth. iS , 2 3 — 05.

(2) Cfr. Luc. 10, 3o — 37.(3) Cfr. Luc . 15 , 4 — b; Matth. iS , 1 2 - i 3.

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O t s v i o i k i t u c n e e q e p ^ i o m i u ü r a A w c ü u h e T ^ A p A T q A T < r n e

a ' iïïrx .ouc 0 T p e q T û iÊ 0 _ n e J A p o u nAOjpen. neqTtoT u a v a o o c

e q o T û iu j a u e<vpe o A i t a k o a A A a e q o T û i i y ü « o q e © p 0 T 0 T D c .A i

T n p o T o t o o ÜTOTCOTCouq T e q .\v e T p A M A Ô ^ A p l u e p o i i R i ^ r ( i )

iq A e u e o ^ " i i o t a c e ûj uA.vveupA-\- M A p e u u j e u J i c 1 u o t u o y s j c i 5

r x e x A C ëuuA.vvoTU ëiioA. J e u o.vveTpA.vvAÔ Ivünôc Te i c a c e m i -

TMîOC OU AUUJAUJ ACTeU ÜOTKOT2C.I TeUUA2C.^>OC JJAU ATffue

J i c i C ep*\)-ôOivnv C i \ p a u i ï u i i e o u A ô n V . ! Ü T e q . w e T p A . v v A Ô a A A a

f. 1 1 2 v ° e q p A u j i î ï o o q A q u j A u u A T ë u u * e T e p n o i i i w u i u n e . v v A q e T . v v o u 4 i

£ T ë T O n J e u ■ ^ .v v e T p A .v v .A Ô O t o û j ê u o t m t n e T e q - ï c - O H T e p o q ë T e 1 0

ne t\ ^ u j M i n i \ T c o t a i J e u ( 2 ) u n ë T e u o y q e q a ' o Ü T e q . w e T -

P a . v v a ô ë É o A u k a r û j c O t o o u o o q e q . v v . o u j i o u i e u O T . w e T a t u j a y

(1) au est en surcharge. — (2) Jeu .

vres de nouveau, jusqu'à l ’éternité. ( 1 ) 11 est un administrateur

qui gouverne bien ceux qui sont sous Lui, sans injustice. Il est

l ’ intercesseur pour nous auprès de son bon Père (2) qui ne veut

pas que quelqu ’un périsse, mais qui veut que tous se sauvent

et Le connaissent. (3) Sa richesse en effet ne deviendra pas pauvre

jusqu'à l'éternité. M aintenant donc, ô mes bien-aimés, donnons-

nous un peu de peine, afin que nous demeurions dans la richesse

du Seigneur; ou si nous l ’avons perdue aussi, si nous voulons

nous donner un peu de peine, nous nous l 'acquerrons sans peine.

Il ne porte pas envie en effet, à ceux qui Lu i enlèveront ses

f- 112 v° richesses, mais II se réjouit en voyant ceux qui * Lui sont asso­

ciés, et Le devancent dans la richesse. 11 y a une seule chose

qui L ’ irrite : c’est quand II voit quelqu'un parmi les siens qui

dépense ses richesses d ’une mauvaise façon, et encore, celui qui

marche dans l ’ inutilité II l ' intimide (4) fortement.

f i ) Cfr. I Cor. 1 , 5 ; II Cor. 8 ; Rom . 10, 12 .(2) Cfr. Rom. 8, 34.

(3) Cfr. Ez. 18. 23; 18, 32 ; 33, 1 1 ; II Petr. 3, 0.

(4) epuOTscv uout se rencontre encore I i 6 r ° dans le même s e n s : effrayer intimider.

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, l l J < N q e p u O T 3C.J Ï Î O U T ëî>C.GU i Ÿ R < \ R ( ü C Â V H & * J T i \ K O ' J Ï Ï ^ O T U O T

o t :x . g o u  f n ^ q e p u o ’X i ^ i n  V M o q «n ’A.'.Vn u j ^ q e p  u e ^ e c o e  ü w o q

eqatoTiyT a c e ÂpnoT qn&.TCvcooq S g r ^m ctm ioiâ eujwn

ç w q ^ q w u M v . M O T u ë £ o A ? e n T e q M e T Â A V c \ t e o t o o q u < v ^ o p ! X . q ^ c u

5 T e q w i i ^ Ü T c q ^ c o Ï Ï T e q T O s u e M n i u j o l à i r m i m i t a u o â v i i c u .n t i c ô .w *.

O l T E l l ^ M G T S M c A G e A U \ p e U X O R M £ l l l l R C C O l l O I T G J I ’\ ' C J I O T 2 ^ . n

e « i u \ n e c C û) T £ m ë n c * . j j \ c î n n p o ' ^ i i T n e 2 c_g q o t û m . w o c r x e o t

s c g i i * 0 ) T e n f î t e R G M « u i i o t u c D c . * . q o o i c a ^ e < \ R i y i \ n o T ( o i y ï ï u o t »

ë ü o A S G u i i g r u o C ü i u m u g u < \ u o a y i K o t o o ï ï t g r g p - Y > m c t 7 Â ü u ë o o o T

10 K t G T G R K « \ R I ^ Ü T G R p i . N U ë î S i G U l i e i U i e T O t O O T l l l l ë T & K M T O T ï î u j o p i i

O I T E H ^ V E T Â M e A e C Ï Ï T G U C i \ ^ i \ Ï U \ C * O T O O H T e u e p ^ p t S U 2 C 0 U - f. 26 r°

M e i i i e n o t a v o o o t M M C v T < \ T q , \ n o i t c h O M i e p . w . û i O T Ï g t o u j

ë M e v u j t o r * \ t <\ n u j i î î t g u g r u o £ h H u e r a w R e M S e u o t .w w o t

G t 7(ü7 ë Û o ’A. Ü U J D C . G p C S .1 U T G m c t o - s v e » . j ! v M i k . T e v T q O f ü C C ^ G G « p G O T -

1 5 a v g t c c v T g u j û j u i n ^ q i u \ o p e n n u g « h . \ t ë p o q u g m o t t o t ü o g ^ o t o u o

Il ne le perd pas à l ’instant ni même le punit, mais II le

supporte patiemment, regardant si peut-être il ne se convertira

pas par la pénitence.

E t s ’ il persiste encore dans sa négligence II se séparera de

lui pour lui faire subir le sort des hypocrites. ( 1 ) Eussions-nous

même perdu notre dignité par la négligence, purifions-nous de

nouveau par un zèle bon.

Ecoutez ce que dit le prophète Isaïe. Lavez-vous , dit-il, de

sorte que si tu veux te convertir de tes péchés et de tes ini­

quités, et que tu te souviennes des jours de ton infamie, que

tu pleures sur les m aux que tu as commis auparavant par la

négligence de Satan, * tu as besoin de te laver non seulement f. 26 r°

dans l ’ eau, mais aussi par des larmes très abondantes, selon la

mesure de tes péchés. Ceux qui se lavent dans l'eau, lavent les

souillures du corps seul, de façon ù obtenir de la beauté devant

ceux qui le voient, et de la pureté qui apparaît devant ses amis.

Mais ceux qui se purifieront par les larmes 11'ont plus besoin

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c l i o A IW NO p c i v H C q U J ' ^ n p ( l ) U H e C « I V i \ T Û T Ê O ) O T O I T C I I O A H - t t p ^ M O T Ï e c e p x P 1^ ü o A i 1 1 c a t y A i Âv.vvATATq 25î_e

O l I l « \ H C C T O T Û O Â V U O T O U T ë j O T l V Ê O T O I l n i È e n HCAV p 6 ) .V U I U Ü C 1 1

J e u o t .w c t t c A i o c O t o o i i a i o c o f i ^ e on :>c.c 3c .e H G .v v « i i i i o t ( : )

■\>a i i i t o t è o 1 1c î ï t g iiiccû.vva o t o o eRGpô.woA.oiMn g u j t g . v v r o t r 5

ë '^ ivo l i i i ÏR c c o n ’\ î m c^e ocoq rx.c t o t ê g o i i i v o t '\>a niTôiT ë 6oA

h t g o a h h o è i n e O i t g h oes.HGp.vvcoOT7 iig.vv OTOTCOHO^O) cûoA.

â ü i c .vvoo Âv'^'V u e x i \ - on r>c.G a A i o t T (4) h h a i h g t o co o t ë È o A s c n

I V G T G H O H T Â v i l G .W O O H l U \ l à . \ A . ë f io ’X I I M CAOC.I V * A p f\ > A O T I V I U J ^

H R G ‘Y » A . '\ g 0 1 V I I G Î Ï O O T Ô GqO«2-6)ÂV.VVOC ÏVCSLG n i e i u n i Âv.WHI ! 2 c e ë v y c o u 1 0

A R i y c s . n c s . 63R e .v v  v n e R C c o . v v A Æ c n o t . w ü j o t ï ï t g r ï c ü i n n G R 3c . G p r x . i ë û o A

f. I 13 V ° * O T OO _ H T G R T O T l i O U T C R ^ T ^ ” O I T G H O A H G p . V V W O T T H T G R O O n T R

11 o t o o ü t g r S & c r oiv o i t g i v i v i S i c i ï v t g h u n c r t c i c i v g .vv O A n ë r x . 6 j p o

( 1 ) L a construction de la phrase n'est pas correcte. Bien qu'il ail commencé

dans le premier membre, par le pluriel, n u eTrac.6JRG.vv............... GTI611 , il con­

tinue au second par le singulier iu\q . . . c p o q . . . n c q vy \>np.

(2) L e Ms. lit. : i u m o c o ê : x . g on d c .g r g t o h i v o t . Puisque l'auteur ex­

plique ici les premières paroles de la cilation d'Isaie. le contexte exige qu ’on

lise s c . c r c . v v « i i h o t . Com me plus haut le scribe n'a écrit qu'une seule fois oce.

(3) Ms. o t o h o . — (4) Le premier 1 est écrit entre les lignes.

de rien après cela seul, pour qu'ils purifient leur cœur aux

yeux de tous et de tous les hommes, parfaitement.

E t cette chose aussi : : lavez-vous » appartient à la purifica­

tion du corps, et tu confesses de ne plus retourner au péché

de nouveau. Et ceci aussi « purifiez-vous » appartient à la puri­

fication des péchés par des larmes et la confession devant Dieu.

Il dit encore. Enlevez ces m aux de vos cœurs de devant mes

j 'e u x » . ( 1 ) Cette parole est d'une très grande importance, parce

que le médecin véritable dit : Si tu t ’es lavé le corps dans l ’eau,

f. 1 1 3 v ° que tu as lavé tes souillures * et purifié ton âme par des larmes,

que tu t’ es réconcilié, et que tu t ’es fatigué aussi par les fatigues

des exercices de la vie ascétique et des nuits de veille, pendant

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. ÜVVipwTc(l) e p c II&.1 UCTOCOOT CTTMUIOTT i t l l T e n ^ T ' ^ l l CRtp-

h a t a A a . ' \ i i v ï ïc i\ h c r c o h iicav. n c R u r \ u i p enepllOpiVCTlu c R e p I1CT-

o u o T Â v n c R i y 'V " ? î i c u e o u o t o o g r o i ü ' Y p o q c h c r c u h o t

O t o o <u\i m i T e - ^ i u i c t i â c t t o t ê i i o t t c t u j u h c t m c o t u c n c x t

5 nô"ë OTrx.e o t o o t o m i t ë e o p c OTpoiAU (2) « c è i ô ivTeq\\rT-\Mi

U o o r -;^e tô n iM G i ip iT MivyMiOTGMy ë e p . ^ ô i i T i i c Æ.\p<\T'\ Âvm-

î i i u ) ^ iïe<\;i ÂVAVITI o t o o Ü Teurcoï c è o A ï ï h c r h o è i i ïu jo p n ï ï t c u u i o t -

tyOT AVAVOR 11CAV. Ull CTCvTAVCUpe l l ^ c ÏVTOTOUR 11CAV IUCIIIIOT TlipOT

O t o o A v e i i t i i t A « p o T Ï v p e o ^ ë n i c c v r x . i ü t c u u i p o ' \ i n T n c o t

1 0 n e T e u î c t o  r A v o q ( 3 ) :>c.e ^ A i o t T ï ï h c v i u c t o c o o t ë Ê o ' A . S c i i u c T C H m i T

\ i C D c . . \ q Â ï » e A \ . e o ü i i c v û f v A c è o A ë i y o n i M u y M m * v T ë O T A \ . n v y c t o o t i i t

ë s c e u o t r c v r i S r u i \ ë p t o T e i i à e i i i v e T e i i c c ü q ( 4 ) * a v a ç o h r f. 1 1 4 r °

(1 ) Le p est inséré par une main moderne.

(2) Tattam : hcav £ e u o t g o o o t h t c orpccAvi o c f i i o i iTeq\\rT;\£n.

(3) Lisez probablement uctch !x .<o .

(4) Changement de nombre : MviyMiH-XT . . . m m cptoT cu . . . iv c t c h -

cwr\.

que ces maux corrupteurs sont dans ton âme, que tu médis de

ton frère et de ton prochain, que tu pratiques la fornication,

que tu fais du mal à ton prochain et à ton frère, et que tu

es rusé envers tes frères, alors « ce n 'est pas là le jeû n e saint

qui nie plaît, que j ’ai choisi, dit le Seigneur, ni ce n ’est le jo u r

pou r que l ’homme humilie son âm e.» ( 1 ) Quant à toi, ô bien-

aimé, si tu veux devenir disciple aux pieds du grand docteur

véritable, alors lave-toi de tes péchés précédents, glorifie-toi avec

ceux qui aiment le Christ, et sois compté au nombre de tous

les frères. E t après qu ’ ils ont observé la parole du prophète,

que disons-nous ? Enlevez ces m aux de vos cantrs, dit-il, de devant mes j 'e u x . Si tu vois (sic) une multitude réunie pour

le mal, mettez un terme à vos impuretés. (2)

* Observe, toi, qui veux participer au festin, comment ils te f. 1 1 4 r1

parlent. (3)

( 1 ) Cfr. ls. 58, 5.(2) Cfr. Exod. 23, 2,

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ë ‘Y> n e o o r c o v u ( 1 ) ë T C o O T n O T J e n u i o o u 2 t e c t c a d c i n e A i A i v ï ï a u j

n p i v ^ - Cv A i o t i o t i i i i m u e t o m o t ë f i o A j e n n e T e n m v T ÂCi i c a v o o

i ï iw \û < \? V . ê f i o A i i e a c ^ q * . p r ^ > A v e T T ï7 c o ' \ o AVC01Y eq!X.COAVAVOC AVH A i p H ^ *

2 £ _ e u u \ T e n r c h o t x i a i u j c o h i J e u \ i e T 0 C 0 0 T m f t e n J e n

o a v h - h o t o c o o y t c n e . w O j M i a v h u j o t o o J e n ^ o t i i o t A v c v p e n e - 5

t c i v o h t ô o i ë p c v T q e q p c o ï c ë p o q J e u u m h c t o c o o t T u p o T

i c s c e K C c v û i i O T T ë ë p c K A i t ^ e v A A ^ n v J e u H i 2 c . i n 2 c . O T u j T u k a k c o c

ï ï c a u i o i ô a v i  2 C .O C n e av. o c e A v « \ T A C ^ e h a ê a A . u * . u o y ^ -

e u i T e . v v u A T ë o c v i i A v e T e c ^ A n o T o t o o J e u ^ o t i v o t q n & . ô o i ë p ^ T q e p o n

n : x . e h c k A o v i c a v o c e q T A c t p n O T T Â v ' ^ p i J ^ n o T u e T p * . ï e r x e 1 0

T e n c T i m ^ i  T e ë a ' i O T Î ’ T ë S p i - ^ A v e r ï " u ^ a t i s s . e q D c c o A V A V o c D t e

ë u j c o n i\ k u ) M i i u \ t ë 0 T p e q < r i 0 T T u i M v s ' o a c . i n e . W A q o w u o n T e n * . n -

T (O C I I C O T M OH TO AV 1 ë p O K 2 £ C A U ^ C O Ï Ï T e H T O I e n e AV. u i u c o ï r

o t o o p c o n A q  u j A i J e u - ^ i u n k i â h c k A a c i \ ^ C i \ D f i J e u • ^ A v e T C ' i i v s c . o n c

( 1 ) L e e d e e ' \ > n e ^ O T t o u j n e s e m b l e p a s i n d i q u e r l e c o m p l é m e n t d i r e c t :

c o b s e r v e c e l u i q u i v e u t » , m a i s e s t u n e c o n s t r u c t i o n s e m b l a b l e à a v a ^ ô h u

e p o n c o m m e 1 1 4 r ° d e r n i è r e l i g n e , e t i n d i q u e d o n c u n e a p p o s i t i o n .

Enlevez donc ces m aux de j w cœurs de devant mes y e u x , ( 1 )

dit-il. Souvenez-vous de Salom on qui dit ainsi : J ’ai f a i l l i être

dans tous les m alheurs au milieu de l'assem blée et de la fo u le (2)

E t alors que votre cœur reste sur ses gardes dans tous ces maux.

Si tu t ’es accoutumé à être une cause de scandale, en regar­

dant avec une m auvaise intention après les femmes, dis avec

David : D étourne mes j 'e u x , mon Dieu, p o u r qu’ils ne voient

pas la vanité , (3) et à l ’ instant ta raison se dressera debout,

ferme comme un rocher. Si tu as l ’habitude de voler, alors

souviens-toi de David qui dit : Si tu vois un voleur, tu cours

avec lui aussi, (4) ou encore cet autre aussi te convient : Tu as

fa i t cause commune avec les adultères, et ta bouche a abondé dans le m al, et ta langue a p a r lé avec iniquité. (5)

( 1 ) l s . 1 , 1 6 . — ( 2 ) P r o v . 5 , 1 4 .

(3) Ps. 1 1 9 ( 1 1 8 ) , 37 .

( 4 ) Ps. 50 (49), 18.(5) Ps. 50 (49) 1 8 b — 1 9.

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AV.A 0011U ë p O U 61 l l A M C l i p i T '\>ll * l 'A p ë O O T £ Ü H J C O O l ë p A T q f, j j ^ v O

UTfeqCtO TCAV Â Ü IC A 2 C I i Ï T e 11 m p O '\ > llT l lC O T O O q U A Â p e Q ^ ë p o q Ï Ï U A I 7

T i ip o T Tle2c.Aq tvv-p Dc.e â . Y i o t T ï7 h a i h c t o 6 > o y ë f i o 'X j e u l ie -

TCiioi iT Â ü ie M O O î ï u a û a A ë f io A o t o o m m e p c o T c u J e u h a ï ccoq

5 lltA V IU M (j'iÜC îC .O llC l i e ^ l 11A 1 U O p i l l A \ .A 00 11U O T l l ëp O V . 0)

î iA . v i e n p iT J e u « î ë o o o Y o y u ë T e m iA O O i ëp a t r ë p o q  ïn e q  io o

ë û o A e u e p o .M o A o c m i ï u e u u o Ê i  ü n ë o o o T ë T e n i i A X * 0 îïccou ü i ic k -

uoiài ue^v i i c k â h o a v i â Æ eii m ë o o o T ë T e u u a 7 ( i ) ë û o A j e i i h a ï

CH Cvo iÈw u Ü T e - \ - A K A « v A p c i O t o o J e u n î ë o o o T ë T e u i iA e p -

io ' ^ o p i u Ü K e e o i i iï-\-oe6cco Ü T e i ik o .w c ë ^ O T A È O t o o J e u i i i ë ç o O T

ëT euuA 6ii i5 ë È o A o i u a ÜTe î iT ë c c o t c a v ë p o u o iT e i i ■ ‘m g t a h i a

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A<oe ç M T e u u i ' ^ A j p i ï ï t c T e u c T i u i c ^ i i c i c A i n n o ^ e ï ï t c u o c i J e u

'^ i i o f i i ï ï u e c o i i Ü T e q c s tc o K ë É o A ë r îc co u l i s t e ^>11 c t a • ^ n p o ‘\ > H T iÂ

( i ) Ms. ë T e u i i A Ï .

Fais attention à toi-même, ô mon bien-aimé, car celui * qui f. 114 V0

veut se dresser (et) écouter la parole du prophète, se gardera

de tout cela.

Il dit en effet : Enlevez ces m aux de vos cœurs, de devant

mes j-e u x et cessez ces impuretés, et ces iniquités et ces fo r n i­

cations. ( 1 )

Fais donc attention à toi-même, ô mon bien-aimé.

Au jour donc où tu te trouveras debout devant Lui, et con­

fesseras tes péchés; au jour où tu abandonneras tes péchés et

tes in iquités ; au jour où tu sortiras de cette mauvaise odeur de

l’ im pureté ; et au jour où tu te revêtiras de nouveau de 1 habit

du saint- baptême ; et au jour où tu crieras pour que le Seigneur

t ’écoute à cause de la pénitence, qu ’alors t’ arrive une bonne

pensée, et raffermis ta pensée tellement par les médecines de

ta conscience de peur que tu ne tombes dans le péché de n o u ­

veau, (et) que ne soit accompli sur toi ce que la prophétie a dit :

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t. 115 r ° x o * i d c c i ï o T O T Ç o p a.*4u j m i k o t i ë * n e q iy i- \ - Â w vun-

 v.w oq Ï ÏT o r . v \ .e e T o iq He.sv. Ât'\>pn-\- i ïo T ë u j c o S e u n c K c p n e p  f in -

A ft lO _ l(t> '\> tM H t ÂÏ'\>pH-\- Â i l l I A T O H T T e q K C v K U N Â Ü i e p ^ A C

o t h dcc n ^ p i u h£ u t k Dte ïïiiOTujiNTK Âvm^vcpeoc ive.vv. T e q .w n c i (21

U i o t o È o t h 0 T 0 1 1 0 ë È o A d c g & p e u j « \ u l u p c u . w i y^iû ü c t o q 5

h h c - j u c t o c ü o t 3 e \ i ^ o r n o T u j c \ T ^ ; t o n \ - j ë 6 o A n n e q n o Ê i T i i p o r

ë T i \ q i \ \ T O T ë u j c o n i \ q u j c v H K 0 T q p c o ou i ï n e c o u u j \ t r o u o t ë £ p H i

ë D c c o q * \ e p . s v e « p e n « \ n i Ï D t e n i ^ u o c T o A o e ë « O T « \ 6 d c . c i c s c e « \ n -

• \ i c ü t c a è o A . ï Î H i o ' t o ^ e . ' . v ï ï t g i h h o c m o c o i t c h h c h ô T i n c i i " ^ ë

H e ^ A i n o h c o 'S 'A o .v v . 'A .e .M . ; 6 e n i i a i e > . T O e i o t o o a h o t ^ ^ c t t o o 1 0

h c o o t h o t o o t * . ^ î i& i ie c *.‘ * . p h c o o t neîx:<\q « n O T C O ï e n ' ^ > . w c o i t

h t e ë o o T c ë T e v r e o T t o n q < \ t T i \ c « o ë ' ^ ç o T £ e n

( 1 ) Lisez .vuu'Xcoi.ï i.

(21 Après Te'\.vv.Hei le Ms. ajoute : m o t o fa o t h o t o h o c ê o A. Dte

HHOTUjevTK . s u u ^ ç p e o c ne.vv Teq.vvivci. Une main moderne l'a barré.

f. 1 1 5 r9 Comme un chien, s’ il retourne a * ses p ropres vomissements,

devient odieu x , et comme une truie dans le vautrement du bour­

bier. ( 1 ) 11 en est ainsi de l ’ insensé dans sa malice.

Ne permets donc plus en toi-même qu ’on réclame de toi

le capital et son intérêt.

11 est donc évident, que si l ’hom me abandonne ses malices,

à l ’ instant lui sont remis tous les péchés qu ’ il a commis. S 'i l

se convertit de nouveau ils seront couverts sur lui, (2) nous

témoigne le saint apôtre, si toutefois nous fuvons les impuretés

du monde, par notre Seigneur Jésus-Christ.

D e nouveau encore ils s 'y sont vautrés (et) sont tombés et leur dernier état est devenu p ir e que le prem ier. E n effet m ieux

valait p o u r eux, dit-il, n 'avoir pas connu la voie de la justice,

que, après la v o ir connue, de retourner en a rrière dans la voie indiquée. (3)

(1 ) Prov. 26, 1 1 ; Il Petr. 2, 22.

(2) Cfr. Jacobi 5, 2 0 . — 1 Petr. 4, 8.’ (3) 11 Petr. 2, 20, 2 1 .

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auavcoTt cti\ t t i i ? | ë t o t o t Ot o i h a u o t i i c t a ' \ ujcoiu .wmou

i a i a t c u ï c j p n i c h a i J i c i i i c a v i i a i h i u j ' Y â v h c t ç w o t c t c m m o u t o t

î ï i u * O t o o â i i o h A t i c p  v ^ p n ^ i ï u i o i i p i o n J e u t c i v \ > t c i c ï ï o i f . 11 , s

k o ' a c i ç h t e J o Y u c n c i i c p i i O T O t o i i i a h o t n e r a i r a t a - 1 6

5 A a A i  T l i p O T U C M 11A I A IO p i l l i i p i l ^ I l l Û C I l P p C O T A I rx .O T U JT

iTC A O T A I ÜRA H CO C e p e 1 IIO T A 1 1 1 IO TA 1 C p A IC T O Û JO T Â ï l l C *\U J’\ n ip

£ C I l O T X P O ’ Ï e p e O T A I C p R A T A * \ A * \ 1 I I Ï ÏC A O T A I ÎÏR A 1 U O C £ ’ \ \ ÂVMO'\

c t o t p\ ÂviiCTsc.op ë p o q Ot a i ds c c q e p A v e o p c ( i ) ü i i o t î c ? a u c q -

ll}'\Alip OTOI 1VA11 2CC Ail Cp Jv'\>pil*V ïï H l TcfillCOOTÏ ÏÏa A.0A*011 Cpc

10 IA10T A 1 DC.OTU)T ÏÏCA TCOI.WI .W llC ‘ \UJ^>lip ÏÏRARCOC Tc T C q iy e p i OU

ÂJSVOI 1VAI MAVATÂTOT 11C ÏÏCCrXlC.MOY cpOll q c p . v i c o p c II Ail il'N; C

ÎUÂIIOCTOAOC ÏÏIIA1 ÂVIlAipil’^ X t OO.XCOC pCO RCCCtOTC.VA COTllOpil lA

( i ) Ms. c q .w c o p c .

Malheur à nous! Que nous est-il arrivé pour que nous

soyons entrés dans ces fatigues et ces grands maux sans

nombre? * Et nous sommes devenus comme les bêtes sauvages t. 115 v

dans notre nature, ( 1 ) nous enorgueillissant les uns contre les

autres.Malheur à nous! Que sont toutes ces médisances et ces impu-

dicités de toute sorte ? On se regarde l ’un l ’autre avec des

intentions m auvaises ; chacun fait du mal a son prochain avec

ruse ; l ’un médit de l ’ autre avec de mauvaises intentions, le

livrant aux mains d ’un plus fort que lui. Chacun (ait de taux

serments contre son prochain.M alheur à nous ! Parce que nous sommes devenus comme les

bêtes de somme sans raison, (2) dont chacune regarde après

la femelle de son prochain avec de mauvaises intentions, 011

encore après sa fille. (3) Plût au ciel que ce ne fut que cela

qu ’on nous trouve!L ’ apôtre nous témoigne de choses pareilles : On n'entend

(parler) que d'une irnpudicité (commise) parm i vous. telle qu'il

( 1 ) Cfr. Ps. 48, 13 et 2 1 .

(2) Cfr. Ps. 48, 1 3 et 2 1 . — (3) Jer. s, 8.

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^ e u o i v u o t o«\i e c 3eu i i m c e o n o c i\u o oA coc aviv n«\i i\n ne nu

c t c T ep c A u cve 2c.6>âïav.<oot eqTo.Avo âvavoii ( 1 ) a c e c t o i Âü\>pu-\-

i m i o o t o p nAcv.q c o i a u o t o o ë p e h i o t m h i o t a i o e ^ o e ^ ëac-Gn t c o i a u

 v n c q c o u ne.w n e q i y ' \ > u p £evv O T ^ p o q O t o i wcvii c t e O T T e Ê m i

f. i i b r° eqqcvi * £ is T c q c T ^ c o ë u jt on «\T iy.\ n T .\ A voq eniAvcoiT h o t c o u Te 5

là q u c v T o .e o o q cvn ë c w p e . w u R e e o n o t o o ; \ T u j ; \ » ë p R O T 2 c i ü o i i t

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iN q ^ cÊ to ïvcvu i\c A v n e q e u o q £ ;\p O R O t o o AUieivetoTeAV. e « p e n -

t c v c o o clào'A.Sen. HIAV.COIT e TOtooT av.ii jw\ i cs.iv n e u n e T e q c ^ w aCavcoot

üssce n e T p o c u i R n o c T o A o e 2c.e O T T e û u n uo.TCCvC'ci £ e u uipcoA u

( 1 ) Ms. e q T A A v o av.av o a v a v o r .

( 2 ) Ms. 0 1 , une main moderne y a inséré t o .

ne s ’en rencontre pas même chez les païens. ( 1 ) N ’est-ce pas

là ce que dit Jérém ie en nous instruisant : Ils sont comme les

chevaux ardents de la fem elle , et chacun d ’eux hennit à la

fem elle de son f r è r e et de son prochain avec ruse. ( 2 )

f. 1 1 0 r° M alheur à nous, parce que la bête de somme qui porte * sa

charge, si on lui indique le chemin une ou deux fois, ne s’ éga­

rera plus, (3) et si on l ’ intimide elle hâtera son pas.

M alheur à nous encore ! Parce qu ’ on s’ est fatigué à nous

pousser et nous n ’avons pas hâté notre pas. Nous avons entendu

la loi et les prophètes qui nous enseignaient dans l ’ église.

Non seulement cela, mais le Verbe du Père est descendu

auprès de nous, et II nous a instruits, (et) a donné son sang

pour n o us; et nous n ’avons pas écouté pour retourner du m au­

vais chemin. N ’ est-ce pas cela ce qu ’ a dit l ’ apôtre Pierre : Une

( 1 ) I Cor. 5, 1.(2) Jer. 5, 8.

(3) Cfr. Is. 1, 3.

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a c o t û j u j ëcA2*.i tTiNOO cpA T O T h u a i O t o i u a \i .viApen-

T O T iio cen a u u n t â t c h nTCH^-cfiio ï î i ie t iep i iO T â ï u a t c h a ï h o t x i

\7c h o t m m iÏTOTCH o t o o i iceooAe.M ( i ) ë l à o A j c i i r tm o c .w o c ÜTen-

0T6j.v\. i ï o o i i n c c t e w m i c t a i v a i t o t O t o i u a h JüuotnyDc.o.vi

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ÂÜM.011 ç A i î i A v y q A i Ü 2c .w q e i iu j c o i * H c w t c .m . a u e n i  u o c T o A o c f. 1 1 6 v

Ê q ^ o j ÏA v o c o t e o t i i e o c A q x e o t o o ^ h c ë p A O T Îô ë s p m ë i i c n - îrx.

r x . i3t Âv>\>-\- ë T O i U O t o i u a u  p e u i A i i o t a i e p o t k o t x i

i ï l lO Û l J e u -\-O TllO T ë T O T U A T l l ï q ë T O T O T Ï Î U l ë T O T C l A C T îT O C l u jA p c

10 t o t i ^ t x ” J t o a T ë n i ë 6 o ’.\ ï ï J h t o t e o i i e ’V ^ ' V 2£_c e T \ u \ e p -

 u o A o ^ i c o e i i A i y i ï p i i ’V T e o t n e T c i i i u \ A i q  ïu e .v \ .o o ë û o A . î ï i i i c t o t -

c i a ( 2 ) £ T e A n u \ T ( j j ivgav -\-uivy\- ïïoo-\- ë p e i i i c o m T T i ip - j 001

ë p A T q î c o c e i i âo^a.sv. h i o o t i t â ï u A a c a v a U JA ë J p i l l ë l l l J A ë Ü p w .w i

( 1 ) Lisez î iceocA.vveu. — (2) Ms. u i v i c t o t c i .

(3) Ms. t T A M M A T . L ’a est substitué par e par une main moderne.

bête de somme muette p arm i les hommes a voulu p a r le r po u r

confirm er ces choses. ( 1 )

Malheur à n o u s ! Réveillons-nous nous-m êm es; instruisons-

nous les uns les autres, avant que ce peu de temps ne cesse

pour nous, et qu’on ne nous arrache du monde, et que nous ne

nous repentions de ce que nous avons fait.

Malheur à nous! Nous 11e pourrons Lui répondre; ce tribunal

est terrible et personne ne pourra lever la tête en haut.

* N ’entends-tu pas ce que l ’apôtre dit? Il dit : « I l est ejfroj-a- r. no v°

ble de tomber entre les mains du Dieu vivant ». (2)

Malheur à nous! Si quelqu ’ un a commis un petit péché, au

moment où l’on va le livrer aux puissances sublimes, leur âme

est près de sortir d ’eux à cause de la peur, car comment se

défendront-ils, ou que ferons-nous devant la face de ces puis­

sances et de la grande terreur, tandis que toute la créature se

trouvera debout depuis A dam , la première créature, jusqu'au der-

( 1 ) II Petr. 2, 16. — Cfr. Num. 22, 28.

(2) Hebr. 10, 3 i.

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£TOTni\X.t\)Oq iMIOH i\ll 1IGT!XL(Û iïlUM HI ÊKkAuC1 CvCTU C

11GTDC (OM.UWOT CTCOII SJte UlCûillT Tl\pq ÏÏTC '\>\ CCll^TiXOO

cptNT'j c ^ o -m i ë p o ' j e o f i c owé h i ê c h ë T i \ T 0 m y 0 T ëpcoOT Tt c

c o f i e o t h c t o û i o t Tt c g<v é c O T U c<vn «\»eq T "'\ 'oo ë p t o T c u ë ' ^ o -

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ë p o n i ï o T R O T x . ! s e c OT111 r'iNp o o s \ ë p o n n e e ^ p e un c t o i i h

t. 1 1 7 r° ü t c n i O T * «m (>) m O T M Âv.svon o t w i i o ë û o A iviv u i e 0 0 0 T ivcm ue»

nitOC-tiipO^ Tll:iC_OTUJT HCi\ UIOIÔAVI HCM III AV€tT ÏÏTC 1I I01IT

•vvn ium 11e un ct a. Tepc.wuvc dcotot eqë.ui sce Teu.vveTfieAAe 10H C M n i < V (O .U Ï ÏO IV T Ï Ï T C l I l A ^ O C ÏÏCODC. O T O O U Ù . T 01 I T ëTG.W.NVCvT

2£.e o to i utooT sce «\t.wouji Jeu n i^ ^ m otoo ATepivoûi e<vf\e

'|im i\ neuoitT ujüiui eq.wouo ëpou i\TtôAi â iu ^ A o m ct^idccou

i\^MOTI>H ÏÏ2C.C np.\UJl HTC 11C1IOIIT Â neiV^OjpOC ROTfj IIMl CT-

( l ) Ms. TllOT * OTiM,

nier hom me qui sera né. Ce n ’est pas moi qui dis cela, mais

c ’est l'ecclésiaste qui le dit également. Toute créature de Dieu

sera citée p o u r être ju g é e sur tout ce qui est caché, soit sur

le mal soit sur le bien. ( 1 )

Je vous en prie, puisque nous savons qu ’ il est nécessaire d ’être

cité au tribunal de Jésus-Christ , le Juge juste qui ne fait point

acception de personnes, faisons un peu attention à nous-mêmes,

f. 1 17 r° car il nous faudra que ce qui est caché de chacun * de nous

soit révélé : les choses (commises pendant) le jour, et les choses

(commises pendant) la nuit, les regards après les femmes et

les pensées du cœur. N ’est-ce pas cela ce qu ’a dit Jérémie, con­

naissant notre cécité, et la dureté du cœur de ce peuple fou et

insensé : « M alheur à eu x , p a rce qu’ils ont m arché dans les

ténèbres et ont péché. C ’est pour cela que notre cœur nous a tourmentés. ( 2 j La couronne qui était sur nos têtes a été en­

levée, la jo ie de nos cœurs a cessé, nos danses sont changées

(1 ) Ecclésiasies 12 . 14.

(2) Cfr. Threni 5. 16, 17 .

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O l l È l O T O O Ü O p ’ \ > A H O C AVAVOll I d l T VIJOU « M l M l O t o o à

i u i i . « i\ t c p x n P lN ~ c " i h ' i k o o o t t w u i u v n ,x- c u c u J c A . A . o i c t o c .m -

c » J e u u g u i i t A u i\ u i - x c o p i u u h o “ X d i ü h o t ’vJ ' a A a v o c O t o i « a u

O T I I M i \ p e i l T O T | \ O C C U A V A V i \ T i \ T t H ë É o A j C U T . M l l l l l l ^ Â v l v A . A U l l I U M

5 v w \ i m u j ' V ü o c o a v ü o u t c T ’ \ > o p » n ë f i o A c o p u i F ' x d m o w - V ,T,VP ë p o u

1 1 c e o p c n o v c o . w ï T o - e i i u c ' x f i i m i c t m u m t o t c o ê g ' \ > a i a » 0^ 01

ü c t o i v â v u i k c ’ \>a A c o h e T A u e p l u o p u ë p o q ü t c w i n p o ^ i i T i i c c o è g a i e

c\ 1 IA U JA I Ü\\ U IC T Ç K O O T * C O U T C H C j p U I C X C U IU \ I AV.HATO_ Ü O H T *■ 1 *7 v °

T H p O T UGAV lk \ l o A t ^ ' I C T U p O T A W \ p CU tl O T T e IV ë ^ X C U VV1KC- 1M

10 '\ ï a \ c O U C T ^ I I l l iM I ë J p i U Ü T G V\ \ l»pO'\> 1VTIIC D C-G X 1 c' ' n l ’1 ' "

A i i p c ' Â T u c â v a v a i c è c » * j ccA V o h o t ï ï o o t ô u c c x a ' \ iTi \ p r x e c x l g h c a v

o m v o T a v a t o t ê c p i i i i o t o t o o â A i o t ï ü u a i u c t o w o t ë È o A J c u

1 V C T C U 0 H T Â Ü V G A V ^ O Ü h a Ê a A ë f i o A C q T A A V O AVAVOU J C l l O T A V C O A V H 1

■ X C HVAVCt T T l i p O T Ü T C H C B O I I T UGAV U I K I A V Ü T C U C U C M A V A C E ^ l l

en deuil ( i ) et nons sommes devenus orphelins, nous n'avons

plus de père, et nos mères sont devenues veuves dans nos jou rs. (2)

Xos vieillards ne sont p lus assis a nos portes , les vaillants ne

chantent p lus leurs psaum es. » (3) Malheur îi nous donc! R éve il­

lons-nous nous-mêmes de cette grande erreur, et de cette grande

dureté de cœ u r qui s’étend sur nous, car il nous faudra nous

repentir de ce que nous avons fait.

C ’est pourquoi nous avons abandonné le chapitre du pro­

phète que nous avions commencé, parce que la multitude des

maux * nous a entraînés dans toutes ces tristesses et toutes ces f. 117 v°

afflictions.

Retournons au chapitre du prophète qui nous est proposé,

afin que donc les auditeurs aimant la sagesse trouvent .un profit

abondant. Il dit en effet : « Lavez-vous, purifiez-vous, et enlevez

ces maux de vos cœurs de devant mes y e u x >,^4) en nous appre­

nant en vérité, que toutes les pensées de notre cœur et les

( 1 ) Cfr. Threni 5. 15 , 10.

(2) Threni 3.

(5) Threni 5. 14.(4) Is. I. K>.Coptica I. ÎO

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CoAoauoh Vi\p cmcoâTmoc ixc iicnCuxA Âviicë x o t u i t ( i ) ë.wcoiT

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üecoq Je u ot^ iü couc Âpi ue^uMieq ütck\\'t \mi iiAO.Mcq

(1) uj est ajouté entre les lignes par une main moderne.(2) Lisez imuxpAiio.Mi (3) Sic Ms. lire nrxe.

m ouvements de notre corps sont placés devant le juge. Les

écritures sont d ’accord entr’ elles. Salom on en effet dit : « Les y e u x du Seigneur regardent toutes les voies, les mauvaises et

les bonnes. » ( 1 ) E t après avoir dit cela il ne se tait pas, mais

il dit : « Les iniquités capturent Vhomme journellem ent, tandis

que chacun des péchés graves serre les liens. » (2)

C ’est pourquoi donc, ô mes bien-aimés, puisque nous savons

que les yeux du Seigneur nous regardent dans ce que nous

faisons, prenons garde de ne pas faire quelque chose par laquelle

nous irriterions le Seigneur,

f. 118 r° Il dit encore : « Apprenez à f a i r e m iséricorde * et le bien, sauvez les opprim és, recherchez la ju stice de l'orphelin , justifiez la veuve p au vre. » (3) Contentons-nous de cela jusqu ’ ici, et dis­

cutons ensemble. Si tu es un hom me qui es proche du pouvoir,

fais le bien à ta propre âme.

(1) Prov. 15, 3.(2) Prov. 5, 22.(3, Is. 1, 17.

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pOHO.VV.U\ Tc ÏÏTCqTiXOO ëpAT'\ ÎÏOT.«£TMCOpe iïllOTX c Jo y h (i) ëpoq

M'^pil^ lU\ÛOY<VC IICAV C'rC'Y'JvllOC HCAV ll^C Ci\ÊO ëTpi AV11I-5 i ieon<\ne*\ ÂT'^pn - i v lto c n '^ Hipc.\w\pi.M.;\oc«\c i c o c e ü « oh

O TpciM i e T A q ï ë f i o A j e n u c q u o É i e q i K o ^ ïTc a ^ A i e T A ï u  Tc êÿpi

TCU'XO.M. Tlipc iÏTer>l\OO CM ïïllH CTOT<S\ MMtOOT üsconc ëÊoAçMTO-rq

ÂÜlirxMÂlàoAoC TA.MIOOT CUICiXDCl ëTCpUJAT OTOO ÂAVOIU ÂVMÛJOT

c J o t h c i h A t a u h i eoiiMic-; * ’ ^ ï ï t o t u i k m w o t ë u i D c . i n ô o j f . 1 1 8 v °

1 0 ë p i v T O T i i i i . \ A w c M n c . v v . o o  v r ’V i i c . w o y c o h o ë f i o A ( 2 ) e u e ^ n e q h a t a i »

'^pit-\- ocoii ëTi\TTCt\6oi’. AVi\poT!x-(o Âv'\>u ëT a uitcAcohhc CXüiq

6r\U(oAo ë^OTII Je u TC'\AVCCTCHOHT DC C '\>\ UIHMIT "y lù Mil I ëlioA

( 1 ) e est écrit entre les lignes par une main moderne.

(2) Lisez OTOTWilO e û o A . Comme ucav. ne peut pas joindre des verbes, il

faut faire de otwuo eÛoA un substantif complément de -\-ivtotk.

Si tu vois quelqu ’un qu ’on châtie ou qu ’on dénonce injuste­

ment, fais le bien à ton âme : sauve-le promptement des mains

de celui qui l ’opprime. Si tu vois, ô mon bien-aimé, quelque

oppresseur mauvais, qui a expulsé un hom m e de son héritage,

ou qui a prêté un faux serment contre lui, comme contre

Naboth ^1) et Etienne (2) et le Christ (3) : sache faire le bien

comme Joseph d ’Arimathie. (4)

Si tu es un homme qui est sorti de ses péchés, recherchant

la pénitence, alors fais tout ton effort pour sauver ceux qui

sont opprimés par le d iab le ; enseigne-leur la parole utile, et

fais-les aborder au bon port. •» Aide-les à bien se trouver debout f. 1 1 8 v°

devant Dieu, et à faire une bonne confession comme ù toi aussi

on l ’ a enseigné; q u ’ils disent ce que dit le publicain en se

frappant la poitrine : « Dieu m iséricordieux, pardonne-m oi parce

( 1 ) Cfr. 111 Reg. 2 1 , 1 — 19.(2) Cfr. Act. 6, i 3 — 14.

(3) Cfr. Matth. 26, 59 — 6 2 ; Marc. 14, 50 — 59.(4) Cfr. Matth. 27, 57 — 00; Marc. 15 , 42— 40; Luc. 23, 50 — 5 3 ; Joh. iq. 3S —40.

1 0 *

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s c e  i i o u o v p c ' \ e p u o È i A V u c p ô o i ï ’p A T u 7ô v w \ . \ v c u p i T J e u o r

M C T i \ T i u m i e i v T W O T H â ï i k k o o c u i u m i  v’ ^ p i i ^ ÂC u i ' Y > i \ p i c e o c

£ u j ( o u t\ K U ) i M » T p i  ü m i c o i w \ u e ' \  v n c p o v o n o q ë 6 o ‘. \  î ' ^ p i i - ÂC'\>h

ï t c a v a u x t c q c t w  v M O c J e u o t .w c t i i p o ' \ M i t u e o c e ^ v u e u OJ.VOT

ï ï t o t i v “2 c c ^ o i m i  v ^ i p i i ^  ü i u c e c i u ü n i p c o A U î ï p e q ^ i ï ï c c o n c 5

ï ü u o i u o t o o  v ' ^ p u -^  v u m n e T e ^ V w i i u c » \ * j » \ r \ ï ï p e . w o e 3â a v c v t * . t * \

ë t i o A . J e u u u i i u ï ï u i u e T O C o O T « S . q o ' i n T e * \ . s v e T p e M o e ë f i o A o j T O T q

M M i n M A u v j  v u e q c p x P 1 ^  v n i c u u u D t e ^ A C u T e ' \ e p < v e p i \ n e T Ï u

â v m o *\ Â v u c q s ' w p u ê l a o A Ü T e q u A i i r n d c c ü t c ‘ \ â o t (ü u ÂTa v o c â ï u i -

o o r i\ ^ V A a i \ q i \ r \ i î p c M o c ë l à o A j e n u e q u o û i  ü i c * \ e p ' Y > M e T T m ' \ h i 1 0

c t c J h o t t d c c ' ^ h c T c r i e i av .m o ^ c e i u \ o e È i o q d v A A .» \ u e r x i \ * i

f. 1 1 Q r ° . J e u o t .w c t s \ \ c i o h t w 2 S L e ^ K j e i i O M O T ü t o t h r?c e " ^ o i m i

que j e suis un pécheur. » ( 1 ) Ne te dresse pas debout, ô mon

bien-aimé, avec impudence, levant ta figure en haut comme le

Phariséen. (2) Si tu as fait le bien, ne le montre pas comme

celui-ci, qui dit avec des airs de prophète. (3) « Dieu, j e te

« rends grâces de ce que j e ne suis pas comme le reste des

« hommes oppresseurs et adultères, ni encore comme ce publi-

« cain. » (4) Il le (5) délivra seul de la profondeur des maux. (6)

11 reçut sa délivrance de lui-même. Il n ’ eut pas besoin d ’un

médecin pour le guérir, il ne montra pas sa plaie pour qu ’ il

l ’ ouvre avec des ciseaux, mais il se rendit libre de ses péchés.

Il (le Phariséen) ne .se souvint pas de ce qui est écrit : « Celui f. 1 1 9 r° qui s'élève sera abaissé. » (y) Mais il dit avec orgueil : * « Dieu,

j e te rends grâces de ce que j e ne suis pas comme le reste des

(1 ) Luc. 18 , i 3.

(2) Cfr. Luc. 18, 1 1 .

(3) j* .eT iipo '\>nTnc : très rare. Pourrait être une leçon corrompue. Sens probable : des airs de prophète.

(4) Luc. 18 , 1 1 .

(5) c.-'a-d. : le publicain.

(6) Ou bien : il se délivra lui-même. Ce sens cadrerait mieux avec la phrase suivante. Le premier sens se rapporterait plutôt à ce qui précède, signi­fiant que seul le publicain reçut de Dieu ce pardon, à cause de son humilité.

(7) Luc. 14, 1 1 .

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M i i e e i n ïïuipco Au ïT p e q e p u o fii o t o o î ï p e q a ' m a t o u c ï c

M ' ^ p n ^ â \ u a i T C À w m i c • ^ e p i i i i C T e T i ü iveou fi r a t a c a é i ê a t o u

’V 'Y M '\)p eM H T Ÿ'Y>11 ë ’ rX.'^O AlMOq ÏC2£_e l\7p i ÜUAI Te  30R

e u u j w u j Âviieivcoii S e n « e n T o i È o .wit e q e p ' ^ o o u 111 ë p o u Æeu. T t n -

5 1 1H C T 1 Te Ull ëTCRDC/^iO ŸMCOOT C R ^ ŸMWOT ivpeMllT U A q o ^ p ^

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2c(oÂv.woq a c e ^ o i a h  v ^ p i i 'Y  ü i e e i u TîiYipcoMi ü p e q e p u o Ê i o t o o

ü p e q o ' i ü i ï c o u c o t o o ïîiicoik Te Ÿ'\ipn-V m u a i T e u t o n n e A R 2 C A Ï e

10 -^)h ëTOOi ë p A T q ë p o n Æeu i i u u û i t ( i ) ü o t c o t c r ^ o m i  Ÿ u e o o T H O T

âÿavor a u Cvi’.e p m o f i u j ü u e K u o û i * u m â ÿ m o r A q e p u t o Ê u i h u a

ëTOO^i ë p A T q ë p o q o u i c c s e î i e u c o n ë i e R i i A T e p o q "y h a -

. w e u p i T q a u Te m o e ' \ m ë î e u n a t ë p o q a u ^ u a m c h p 1 T q * f

(o i u a t o i i t û a t r a "Y Î I i R e T e A c o ï i u e c ^ e o w q e q ô o i ë p A T q

( 1 ) Ms. 1 1 11 11AVCO\T.

hommes pécheurs et oppresseurs, ou comme ce publicain. J e jeû n e deux fo is la semaine, j e paie la dime de tous mes revenus. » ( 1 )

« Si tu fais cela, alors pourquoi méprises-tu ton frère dans

« t a prière? Est-ce qu ’ il te porte envie dans ton jeûne, ou de

« te s revenus donnes-tu la dîme à lui? Connais-tu ses péchés?

« Ou dois-tu en rendre compte? Ou ses injustices t’ont-elles été

«révélées ou toutes ses impudicités? Q u ’est-ce ce que tu dis :

« J e ne suis pas comme le reste des hommes pécheurs et oppres- « seurs et adultères, ou comme ce publicain. T u méprises celui

« qui se trouve près de toi dans le même endroit, jugeant celui

« q u i n ’est pas loin de toi? As-tu oublié tes propres péchés?

« Il a oublié ceux de celui qui se trouve près de lui également.

« Si tu n'aimes p as ton f r è r e que lu vois, comment aimeras-tu « Dieu que tu ne vois pas ( 2 ) » , * ô insensé sans intelligence ! f

E t le publicain de son côté, debout au loin, prit pour soi, l ’hu-

. 1 1 9 v°

R

1 10 v°

( 1 ) Luc. iS , 1 1 , 12 .(2) Cfr. I Ioh. 4, 20.

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i ï J i i T q iNqosLW ÏÏ0AiiCi\2£.i ÂvAvtTiyeiioiiT " • N‘ 1 ë iy « \ pe ’\> \ p A i y i

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7ô ttAM eupA'^ ’ AiApeu.a 'i i im i ï ïo t o a v .o t n e av. o t o i i t ï ï t i \ i avaTh

f. 120 r° A V.A pen«eÊiou ÂüieAV.«o ë f io A Âüiô"ë e ô p e q a 'A C T e u * iumi Avneuep-

110£ü CO UAAV.enpiT OTOO eiî f fpHO TT ÂV'^pH^ ÏÏh A i AC lieAV. ë l l O X 15

milité par laquelle David a été justifié, et prononça des paroles

de miséricorde desquelles Dieu se réjouit. E t il pleura avec des

larmes qui réconcilient Dieu avec les h om m es; il se méprisa

seul comme pécheur, il pria lui-même pour ses péchés avec

ferveur, il se déclara coupable une multitude de fois. Ni il ne

voulut lever ses y e u x au ciel, mais il se fr a p p a la poitrine disant : Dieu, pardonne-m oi, p a rce que j e suis un pécheur, (x)

A l ’ instant, il reçut la purification de ses péchés, il entendit sa

propre délivrance, il connut la gloire qu ’ il avait obtenue par

sa prière. J e vous le dis : celui-ci descendit justifié, plutôt que

celui-là , car quiconque s ’élève sera abaissé, et celui qui s}abaisse sera élevé. (2)

Nous aussi, ô mes bien-aimés, prenons pour nous une grâce

et un cœ ur de cette façon. Abaissons-nous devant la face du

f. 120 r° Seigneur pour qu ’ il nous élève. * Même si nous n ’avons pas

péché, ô mon bien-aimé, et que tu sois vainqueur comme Elie

( 1 ) Luc. 18, i 3.(2) Luc. 18, 14.

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O T O £ l i e u È l O C T l i p q e ' \ 0 1 U A T A p i K I M '\ > p H - \ - M ’ ^ I A U H C T C M M A T

o ^ a L ï ( 1 ) Â T u e p c r i c i ï î o i i t ë a c e n n c i i c u n O T ï ï p e q e p u o Ê i q t x c

o u M i i e p o ' A C u i e n h ê k ^ i i t ê s t e u u i o u k i « \ r . « t p e n o T u o * \ m m o u

 r ^ o o v o i î ï c a T a c î u u p o ' ^ n T i i c J e u T e i ’. n i u j - \ - ü c o * ^ u \ g t o o . V ^ c

5 £ v q 7 c o m h - \ - ü o ^ e i \ o t i u \ c a - \ t a m o u ë o T i u u j - ^ - î ï o v w i u i i î - r t

■ ^ M G T A H O ÎA ÏŸCA 111 O A 1 ï M A O M A Ï ë "V o C H p A l l £ M H lO p t^ A llO C

e v c o i i 2 ^ a t i î x _ i» A p 2C .Û JM M 0 C £ g u i i im a o ^ p ë m \\’a '\ m o c dcg

ô ï O T U IA T O T ï ï l l l l ë T A p e O ^ ë u Ç A l l M A O M A ÏG U IO p ^ lA l lO C I IC M ' V x H P ^

 p i O T Î ï ï- \ - M t^ M U l Ï Ï C I IO T 111 È G H IC2C-G ï ï « O K O Y p O iM l 6*^001

10 ë p A - rq j e u ô m i i | M i ie q 'A .A O c o t o o ic s s lg ■V IU \ R I lO T A V e T ÏT -

c c l în i c ç - ^ o a h m u c u à a o c ï ë Â p e o ë p o u £ e n T A î x p o m f i e n

\\(ü\ ï ï c a n i o A i i ^ u i e p o i n o o ( 2 ) M u i p o j M i ü t g k c t ' i £ 0 ( 3 ) g « 6 g u i-

r^ c o p o u u jA p e u i î x t o p o n C A p ô o jm î ï u i ê a A . ï ï t g n u e x ^ O M i I c a t e

(1 ) o t ^ c semble indiquer I'apodose comme c'est souvent le cas pour

O T O O .

(2) Ms. M nepoHO , 0 1 est en surcharge.

(3) Ms. u t g k o o , cri est en surcharge.

et Henoch, et que ta vie soit irrépréhensible comme celle de

c e u x - là , ni ne t’enorgueillis au-dessus de tes frères pécheurs,

ni 11e t’ élèves dans ton cœur au-dessus des pauvres.

T u nous a réjouis aujourd ’hui, ô lsaïe le prophète, par ta

grande sagesse suave. Luc est venu au milieu de nous : il a

leté pour nous une grande lumière sur la pénitence.

Recherchez la justice, fa ite s droit à la veuve et à l'orphelin

en même tem ps.( i ) David en effet dit au Psaum e 105 : «0 bien­

heureux celui qui garde la justice. » (2) Faites droit à l ’orphelin

et à la veuve, faites la justice toujours. Si tu es un homme

qui se trouve debout au milieu de son peuple, et si Dieu t’as

donné la piété pour juger ton peuple, garde-toi en toute fer­

meté. Recherche la justice, ne méprise pas l ’homme, ne fais

pas acception de personnes à cause des présents, car les présents

( 1 ) ls. I. 17.(2) Ps. 105 , 3.

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f. 1 2 0 v ° ï ï o o u O T p c q ^ O A i i  ï n e p o i u o o  üupcoM i *  ïu e p rx o T U }T e T x i ' x

ufi Âv'Y>n e o m i O T OApou a A A a s c o t u j t ï ï e o q ïïpcoq ÂvncTCAoci 11 c m a u

Âv u c p iiü A :> i â v u i o a i i c o È e ^ w p o i i o c c ï ï u o t o u h ue.vv ‘^ u ëT A q -

oto.vvc â ü u o a t u t c neqcTc J e u iu iu n o i Ot o o m p e q - ^ O A » Â üum

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ÂTm i i i ï ï t c rY>'\‘ e u jo m o u AuiyAUKCo'.\.Ds. â ï i h o a u c e n & o i m ue.vv

U i p e q O ' l Ï Ï ü C . O U C O T O O C C U A C p i X . I COR 1 II Ï Ï C O U OCOC p e q G ' l ï ï ' î i O U C A l A -

o a i i n o T o p ' Y > A u o c (1 ) m a ^ a v . a 7 c O T ^ u p A ’ \ \ n e T 0 p ' \ > A U 0 C c*<\p

UCAV ■yA\CTXu P ’x CTO II 1 HHOTCpilOT I I1ROT2C.1 Ü u iu p i ÏÏOp'\>A-

ItOC qCCOTiyT AU ÏÏCA JieqlcDT 2C.C qill IO T IU\q AVCUCUCA OTCllOT 10

qUApAUJI AU J e u OTËOOOT ÏÏUJA1 q n A e p - ^ O p m AU UOTOClicCO ÂvlHyAl

£ v ' . \ u j a u u a t ë i i A T e q A ï A i i ï o u C T rY > o p i u u j A p c n e q o i i T i \ c a v

T e q \ \ ’ T X u l y w u i ë p o q e q u A T c T e q A V A T e c p i A U e q a c O T i y T ü c a

( i ) Ms. i v i i o t o p '.\)a » o c .

f. 120 v° fe rm en t les y e u x au ju g e, ( i ) Si tu es un juge, ne méprise pas

l ’hom me, * ne regarde pas la main de celui qui vient vers toi,

mais regarde la bouche de celui qui parle avec toi. X e fais pas

fléchir la justice à cause des présents, parce qu ’on te comptera

avec celui qui a enterré l ’ argent de son maître dans la terre. (2)

Et Dieu est un ju g e juste. (3) T u seras compté avec les fils de

Dieu, si tu recherches la justice véritable de Dieu. Mais si tu

fais fléchir la justice, tu seras compté avec les oppresseurs, et

tu seras poursuivi comme un oppresseur.

Faites droit à l ’orphelin, fa ites ju stice a la veuve. L ’état d ’or­

phelin en effet et celui de la veuve, se ressemblent entr’ eux.

Le petit enfant orphelin n ’attend pas que son père vienne a

lui après quelque temps. Il ne se réjouira pas au jour de fête,

il ne portera pas des habits de fête.

Et quand il voit ceux de sa classe, vêtus, son cœur et son

âme lui deviennent malades, en voyant sa mère qui pleure en

( 1 ) Sirach 20. 3 i .(2) Matth. 25, 25.

(3) Psalm. 7, 12 .

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n u u A q J e u o v n c o i i A i v e q e ^ y t o u  p e \ y A i i o t & i

m i u j i î i e . M A q  v . u o i i l y a c o . w  Ÿ . w o q ê c a s c i c q * e w o r u 2 c . e m .v y o r f . 1 2 1 r'J

6 o i \ « o c i v j o j i â ÿ u i o u r i q 2 c . t o M . w o e a h 2 c e q i m o v « • x c n e q l c Ô T c q -

p A i y i O t o o M c u e i i e A o t c h o t Ï Ï T e q c p û o n ^ m ë p o q c q u j o n

5 M '\ > p H - \ - n O T O A . \ . H T i . V l O H T t q . M M I O T O O M M A T C q . V V G T Ï OT 1V elào' .V

ï ï n m e T O w o T e ^ i v i i O T e 2 c . o j q e q q i p w o T u j 3 a ^ . u e i o n K i ï ï t c T e q -

a u \ t e q . \ v o R o _ i ï m i T 3 o v T e q \ \ . f T ^ u e< v£ > e T e q . w e T A T r c ü T

OTKTll2s.niOC TC ’V x ^ P ' ^ tA C A l l l f i c R O T % £ CllAOTllOq AU 3 en

o t c o o o t e q o T o n o ëÈoA. ( 1 ) ï l p A u j i ü t ê o a i i c h u o y h A ^ o v i i o q

10 tiAC a r OTs>.e Âv.won â t o u l y o u iu\e a u ue.vv i i t c iu i O T iie.w

n e e e T c e c i v H C ê t c o u C.woro ï ï o u t c c i v a t ë n e c u j H p i e c u jA T

O T U I U J - ^ - u e . W R A O Î Ï O l I T H A t l \ ê G C R A T ë l l l O I O M l C T O E A V C ! 1V £ M

1V O T O A .I O T O I I Ê 1 1V A C OCOC H t H U J A 1 Ï Ï O T O l l l U È E H A C U J £ IU \ e

iÏTOTC i Ï2 te T ecu o A vY âv.moiy oe '.Vm c u jo u u & c nt.w n c e u jH p i

. ( 1 ) e q o T o n o clioA. dans le sens de «solennel » com me e. g. Is. 80 (8 1) , 3.

attendant ceux qui le consoleront avec quelque douceur. Si

quelqu ’un se bat avec lui, il ne peut parler, * sachant qu'i l n ’y f. I 2 1 ^

a personne qui aide le pauvre. Il ne dit pas que son père vient,

plein de joie. E r si après quelque temps 011 l ’aide, il devient

comme un oiseau qui n 'a pas d ’endroit où demeurer. Considé­

rant donc les maux qui sont venus sur lui, il s ’ inquiète sur la

pauvreté de sa mère, s ’afflige dans son cœur à cause de la

v perte de son père.

La veuve est un danger partout ; ( i ) et elle ne se réjouira pas

à un jour solennel. La joie des frères ne !a réjouira p as ; elle

n ’a pas de repos avec ses frères et avec ses conjoints en même

temps. E lle devient triste en voyant ses enfants, tandis qu'elle-

même est indigente. C 'est une grande tristesse pour elle, en

voyant les femmes assises avec leurs maris. Pour elle aussi c'est

un deuil que la fête de tous. Son courage la quitte, elle n ’a

plus d ’espoir avec ses enfants, si ce n ’est Dieu seul.

( 1 ) En lisant î i ^ ^ n p A . on aurait un sens plus convenable : pour la veuveil y a du danger partout.

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ë i i u A M M i N T A T ’ i G v y to u c o r o n h t a c n O A n ^ ; p n . v . A â ï m a t

f. 1 2 1 v ° ,VA| n c Y c o o n u e e e p n o q p i a u * e p e T e p e . v u A C m u p o ^ u -

H!X- TI IC CCOOTH Â Û l A i ÂÏK AO ÏÏOUT A'^DC-OC C ^ p i M l C C tC H lAÜÂv

ne.sv i i i ’.Vaoc h a t c û c o 2S_e A i u y w m iïop'Y>Anoc c t c Ÿ.svon T w t

iy o n i i m i a u t\ u e i iM i\ T e p ^ n p A Âv-ppn-^ n m ; \ ; n p A n en - 5

ë o o o r o t o i h a h o t neTennAOc.0'4 c è u A e u c A c t v  ü n n p o '^ U T n e

ëT€.wAVi\T eqotw .w .w oc x e o t o i i\a h o* c  n e p n o Ê v c «>ê c ’\>a i â

n c n o i iT vytoui eq.v.OKO t o h a ’^rxiw.'.VMOC i i w t c u c t c c o é c

u o o t ô i ï n c n n o É i ë p e h a ï .u n u j ne.vv.UAO ovctcon ne.vv h a ï J i c i

c t o u j eTujoiv i ï J i i T e n c ^ ê c n e n u o Ê i  n e iv ë o o o T c è o k U i- 10

c o o o t î ï t e n e n p o .w u i u J u t o t ô n po .vuu n e uecs iAq n c t e n m p o -

*^nT\ic ë u j to n A T u jA n  T  l u j a ü n e u o o t ô x e ï ï u a i o t ï i c i 11c

ne.w o t m r a o ü o u t ^ n o r c^e  n e n ë o o o T cstcou A n u j w n i

Âv,\ipH'V h o t â A oA i g t s 'ccA Âv.woq u A p A n e q c H O T Â u e n ë o o o T u A p

lycom iiaiv nOAnpo.vvuv o t o o n cu u jH p v îv o p ^ iA n o c "^ i i o t s t e 15

Si elle possède quelques richesses, celles-ci ne lui seront d ’au­

cune utilité.

f. 121 v° * Le prophète Jérémie, connaissant cette affliction, dit en p leu­

rant sur Jérusalem et le peuple insensé : « Xous sommes orphelins,

sans p ère : nos mères sont devenues veuves, comme les veuves

dans tios jo u rs. » ( i ) Malheur à nous! Que dirons-nous si ce n ’est

la parole de ce prophète qui dit : « M alheur à nous p a rce que nous avons péch é : c’ est pourquoi que notre cteur est f o r t triste. » ( 2 )

Je vous le dis, c’est à cause de l 'abondance de nos péchés

que cette grande affliction est sur nous, et que cette abondante

douleur est en nous, à cause de nos péchés. Nos jo u rs s ’éva­

nouissent, les jo u rs de nos années s ’élévent à j o ans, dit le p ro­

phète, s ’ils atteignent 80, leur surplus est peine et tristesse. (3)

M aintenant nos jours sont accomplis, nous sommes comme un

raisin qu ’on cueille en dehors de son temps. (4) Nos jours en effet

nous sont devenus des années, (5) et nos enfants sont orphelins.

( i ) Thren. 5, 3. — (2) Tbren . 5. 16, 17 . — (3) Ps. 90 (89), 9, 10. —(4) Job. 1 5 . 32— 33. — (5) Job. 3, 6.

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co n A.weivpt\ ’\' .wevpcH^-o^nn ë p o u i î o T K O T x 1 o t o o A u \ p e ii- \ - o o n u

e u » tTCHCûiTO.w ë p w o T * îx c o w \ ë p o n 11c e o p e u ^ M ücton n ^ - f.

T i i p c I î t c iu m iv o c a v o c ( i ) ô v t o w i i ^ i v o t 112c. c u n

ë T A T i y c o u i T i i p o T 3 i\ 2 n to n e T ^ c c o Ï T n-\-A\.eTpAAU\ô m ’ o m u i ï ’x .e

Il H ë T A T U JC O I I l T l i p O T 3 e i l U I Â T K ü AWN I I T M A V A lï ï ÔVTOCOU 1111

ë T A T ^ c o i ï c t o O T i T h o t i v i u j - Y i i p ^ n u c c o T t u c a v . u m m v y ' V i ï X P n * u

3 e u O T ' ^ A i i T A e i  o i t o i i â v a v o u a t < * o m i î i a t e 1 1 1 1 ë T ^ t i i a t ë i i A i

u t s r t utooT . w n c v i p 11 a t © ü ) i i i Î2SLe n u e . T f c v e p u j ' ^ n p i u t o t x i u c i u i

à e i i ' ^  c o p A a t « c o i i ï ï x L e n i n i u j ' Y â ï a v h u j e T C o i u o i t o i i  v a v c o o y

ô v t o c o u ï i D c e n u e T O T e p v y ^ i v p i  v n c e o i ï ï n o T O i i t o e h ê a v t ô t -

^ m e p ^ o p m i î i y ' ^ n p i « \ t < * ( ü i i ü a s . e u u ê t c w r  v u O T q o j i c t o u

â v u o t o o ( 2 )  v ' ^ p i f ^ i ï O T C i p e v . ê t o c o A u â ï a v o c c t ^ c m  v n o T O O

i T e i f l l l Ï Ï 3 C.e u n e T C p ' \ > O p i l V Ü l l I U J C T 'O ' r p Ü n O T Û 1I6AV ^ > T . \ i \ K T H p i O U

ilOTTAVO-^ 2 C.C Ï Ï T O T e p U 5 > ' \ ) I ip i ÂÏ A V Ü J O T ÜDC.e U l l e « I U \ T ë p W O T

( 1 ) Dans la marge de droite : ujcv.’ (2) Ms. AUlOTpO.

Maintenant donc, ô mes bien-aimés, considérons-nous nous-

mêmes, quelque peu, et considérons ce que nous avons entendu,

* parce qu ’il nous faut abandonner tout le faste de ce monde, f.

Où sont maintenant tous ceux qui furent avant nous, célèbres

par les richesses? Où sont tous ceux qui étaient dans de si

grandes dignités? Où sont ceux qui ont laissé derrière eux leurs

grands noms célèbres, et ces grandes richesses avec ostentation,

avant nous ?

Où sont ceux qui ont vu cette grande gloire de cette façon ?

Où sont ceux dont on admirait le passage dans la place publique?

Où sont les grandes foules qui les précédaient? Où sout ceux

dont on admirait l ’odeur de leurs vêtements et leur habillement

admirable. Où sont ceux qui ramenaient leurs cheveux devant

leur figure ( 1 ) comme une chaîne, en les tressant pour embellir

leur figure? Où sont ceux qui portaient des anneaux d ’or et

des phylactères au cou, pour que ceux qui les voyaient les

( 1 ) Le Ms. lil A vi ioxpo : ce qui n'offre aucun sens convenable. Lire a v u o t o o .

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^ t ^ coh i ï ^ e mi exiMOTUjT ëlào'A. J e u m i y o T y r C T e p i y ^ n p i ü t o t -

‘x.uv.Avouii eouec<ooT a t v x o u iisce ui.\u\*Mpoe ne.M nilàcou ex-

f. i : : v" nje.«.uji .v i m w o t ( i j * èo'Otüii ïïcte i u a v a ü j i ^ û o è l ire h i u j ü i .u

ïïq ue.vv ni.vw\ncriJ.\vo.vv ïïxe •\“ \>pco £\.t * cûu iïcse un ë t a t ^ w

hcoot uuai m iyV nui ei'.«eo ha^ a ^ oh iiilieu atôûïu îvcte un 5

eT&T^û) uûiot üuai .vvuui ÜKOi ue.w haï .<aaha'.\o'.\i ueÂv haï aviuvj

HTefincoOTÏ c t .\v£t T hûiot cte eeiiAep o thiuj- - hchot eTCTUoq

.vC.wcoot ïïJ utot Je u o t-^ah taciâ ôvt<v£üu ucte un exe .\u\ATiy-

cacs.1 Mimw^ (2) .wnoTAVAnenKOT cte oiha ÜTOTUjTe.v\.Heoci

.vv.wcùot oo\ coc ôvtocoh ïïcte un ëTeneeccooTU ah ete gtha- 10

OTe.vv ot Te CTUAee ot oiTen hi.whuj hdslihotcü.w ëTOTepnipA^m

âv.ucoot epe nu ercAÊoA epëmevT.\\.m ë<ri^ni ÂTmcoin eTJeu

i 1) Ms. m .vvok : La correction .wavûiot est imposée par le contexte, et les constructions parallèles.

(2) Ms. .vuiKO)-\- .\vnnco-\-.

ad m irassen t: Où sont ceux qui regardaient par les fenêtres, en

adm irant leur belle m arche? Où sont les cuisiniers et les ser­

f. 122 v° viteurs qui les servaient? Où sont leurs endroits pour prendre

le frais en été, et leurs endroits pour se réchauffer en h iver.

Ou sont ceux qui se sont acquis ( 1 ) ces grandes maisons rem­

plies de tous les biens? Où sont ceux qui se sont acquis cette

multitude de champs, et ces vignobles, et cette multitude de

bêtes de somme, pensant en eux-mêmes qu ’ ils pourraient passer

beaucoup de temps en s’en réjouissant avec ostentation ? Où

sont ceux, autour du lit desquels on ne pouvait parler pour

ne pas les réveiller le moins du m onde?1 Où sont ceux qui ne

savaient pas ce qu ’ ils iraient m anger ou boire, à cause de la

multitude des mets qu ’ils dégustaient, tandis que ceux qui étaient

au dehors désiraient goûter la sauce (2) qui était dans leur

assiette.-' Où sont ceux qui dégustaient une multitude de vins

jusqu’à ce que ( l ’un d ’eux) leur convint, tandis que les pauvres,

(1) Cfr. S t e r x p. 327 .

(2) Même sens pour coin , i 3o v° .

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h o v û u i a î x . ü ' x e u n C T f i ^ m ü o v . u u u i n n p u i n . \ T o r -

P . m i w o t ë p e m o i t e . » 0 0 1 0 v e p ë n i O T M i n ü e e x e . w ^ n \ ü v e - \ - « m o t a »

c i i T u p q M ' t M o u t x e ^ h o t ï ï ' x c n u i i i m c t c h t o i o t ü u i o i o .w i

 v u o p n n n u c T O T c p u p p n e T T n n e . u t o O T i u < \ t o t T u i ë * î c w p v f. 1 2 3 r'

5 ü o T i u n i ^ Â v A v e T o n w 1 i c n u . \ i n o e . w o e n c . v v ■ \ ' . \ v c T T A * \ e n < r t p o c i e n

u i m a C T o r i u \ o ( o ^ V ë p o * \ Æ e n ^ o t i i o t e n A u i o p q î ï ' X ' e

t a c i â T \ i p e .w c h c h c a o t u o t n i î x c i y A p c n u o t c m m a t i i c .m

T O T A v e T p i \ A V i \ ô o i ( 1 ) Â v 'Y > p u -\- i i m i c T e n c e u j o u m i \ e i i | M i i n < o i i i

e v e Ü T e O T i \ 1 3 e n n u C T e o > o v \ \ Â v . w o q f n u ? e n u e q u i e c \ w \ e p -

1 0 u v Y » n p i ï ï ^ n i i y ^ a T ^ a u t a c i a ë T i \ c » y t o u \ ë T A C t u o p q ü ^ t o A c . w

èV*JOG>H U T a T Ô M U A I U I M ’ \ ) O O T I1C M T e * .\ M G T p « \ .\ V .i \ Ô « \ T

o w n ô t e m p e - \ p ( o i e ë r o o i ë p a t o t o i p e n u a i p o u j a ' \ i o o t

^ v T r o t o n u i û w n \ i e w n i f i o i n i g t c o h 3 e u ^ o m i o v u u \ p c u c a o c i

ü c o A o M t o n î x c ü k e l à o . V ë ^ c e n n \ i u ë T e A V M M ' e x e ' \ ) u c t i u o t a i u c * \ -

( 1 ) 01 manque dans le Ms.

eux aussi désiraient les goûter, mais ils ne leur en donnaient

pas du tout.

Où maintenant sont ceux qui donnaient leur avoir aux femmes

de mauvaise vie, avec lesquelles ils se sont souillés jusqu ’à ce

qu ’ ils eussent amené sur s eux une grande pauvreté dans ce f, 123 r°

monde, et la misère dans l ’ endroit où ils iront? Alors s ’ éva­

nouira toute leur pompe. Après un peu de temps, eux et leurs

richesses sont comme s ’ils n ’avaient pas existé. S ’ il arrive que

quelqu ’un de ceux qui le connaissaient passe par sa maison, il

admirera le grand faste qui v était, et qui s ’est évanoui rapi­

dement. Où est la gloire de cette maison aujourd'hui, et ses

richesses? O Ci sont les gardiens qui se trouvaient debout sur

cette porte jusqu’aujourd ’hui ? ( 1 ) Où sont les servants et les ser­

vantes en même temps? En ce moment la parole de Salomon

est accomplie sur cette maison : Celui qui bâtit sa maison dans l ’injustice, laisse la tristesse à ses /ils. » (2)

( 1 ) Sic. Ms. mais quel esi le sens ?

(2) Sirach 2 1 , 9 (?).

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111 J e u OT<7 lÜOCOnC cq^fO ÜOTMKAOÜOUT ÜUCqujlipi \e «A l

TC TiM H MMCTpAMAO UlÈCU tqoi iToilUl JCU «AU’ TpiXAUNÔ ÜT'\je

wAun r>tc ôT u a c u u o y cü>tcm tT<\i âuoAoimâ ctujoii uja-

pWTfll ÏTC Olll’. 1 TTC pCMAÔ Ttc fiwu Ttg pcMOe Ttc OWOTT

t. 123 V° 7Te eoiMl * C-OI1AMOT J e u UOTllOÊl OTOI UfOOT e^Èe '\->Al 5ïTü _ _ _ > _ _

M i \ p C l l J i \ C T C I l I1 0 T 110T 3 C.I M U A I M A O l T C U ^ . « C T A l l O I A ! \ e ^ A C U T C I t -

m t o u ( 1 ) . « . « o u u c m u n ë T a H O T a e . i i i c ' w p r . c o û u c o o t o t n e

U O U O T Ü T e ^ M C T p A M A Ô Ü T C H A Ï M A r\ ) A i 2î iLC A r . U J A l t e p Ô T ë l l l -

H O C M O C T l i p ' l U C M U e q ë l l l T M 1 Â O T O O Ü T C K O C O O T ^ U A K ë j O T U J A -

T O T R Ü U U C T C U J 1 1 T ' \ T l i p O T ïï> U A M C l i p i T Ü T C K O T U O q M M O l l U U 1 - 1 0

C O O O T T l i p O T Ü T e U C R t O l l J Ü T C 1 1 A I K D ^ e Ü O U U l J e u u i m a c t c k -

U A O C ù 'A. ë p o q O t l i e U O U O T i i ^ . W C T p A M A Ô ë T A U C < - \ > O C 1 1 A R O Û 1K

o t ne u o c i ü ^ e T O i i m ë p c p\»w c o u a c a o u i m m oc ï ïka A oùc c q -

( l ) Ms. HTCMMTOll.

V o i là la lin de toute richesse , la q u e lle est p a u v re des richesses

célestes.

M ais , ô m es frères, écoutez cette a p o lo g ie qui vo u s a atteints : ( i )

soit p auvre , soit riche, soit serv iteur , soit h o m m e libre, soit h o m m e ,

t. 120 v° so j t fe m m e * qui m o u rro n t dans leurs péchés , m a lh e u r à e u x !

A cause de cela d o n n o n s-n o u s un peu de p e in e en cet end ro it ( 2 '

par la p énitence , afin que nous nous rep o s io ns avec ceux dont

les ta lents ont été d oublés . ( 3) Q ue lle est l ’ utilité des richesses

de cet end ro it , p arce que, fusses-tu m a ître du m o n d e entier et de

ses choses dés irables , et t’ eusses-tu ra ssem blé aup rè s-d e toi tout ce

qui est en lu i, ô m o n b ie n -a im é , te fusses-tu ré joui tous les jours

de ta vie , (m ais) que tu fusses d even u p a u v re dans l ’ end ro it où

tu iras, q u e lle sera l ’ utilité des richesses q ue tu auras a cq u ises?

Q u e l sera le d o m m a g e de la pauvreté , q u a n d celui qui saura

bien s ’ v a c c o m m o d e r , m et sa co n fiance dans les richesses

(1 ) = iyévzzo . . . . r.pbi . . . . comme dans les prophètes, p. e. Ezech. 1 3, 1.(2) — en cette vie, en ce monde.(3) Cfr. Matth. 25, 14 — 3o.

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Ï Ï Ç H M i q Ü ^ M e T p A . V W N Ô Ï Ï . J a T c i \ U U 1A 11 \\\M 1 1 1 J C l l O r . M C T O l l I l l Ï Ï l l l -

c o o o t T i i p o T u t c u c i u o u . J O t o o ï ï t c i ’. a v o u i i ï Î T e r . u i A T .m c o i w m

7 v ' \ > p u - \ -  v i u û e À ’X e À ü v v i c i T c i Î T C v . e p i i t n  o i T u p -\ e i v o i i ï e p -

P A T U C CU *> C .O T U |T ë È o A . J A Ü - I C Ü C R O T I U U ^ Â V . M C T p A M A O O T O O .M C-

5 u e i i C A n i ' \ ) ( o p 3 c. ë û o A ï ï t c h a ï u o c . u o c o t n e n o e i û ^ m c t o i u u

U a i A v e u M i D t O T O T u j a i u \ i m a c o * û e m p A . W A O u e . u î u o u i u t. 1 2 4 r °

A U \ p c u u o T T e u ë r x - C i i u ^ c c o u ë l à o A . M u i p i i T o u ï ï t c n i i i p o ' ^ n i T u c

Ï T tC U -^ - Ü O T 2 C.(OU M U K W X 1 C T C O U T \ C 2C A ‘ \ î C f Hlù\ Ï Ï C A 1U O M 1

u o o e . u \ T 11u C T f f i i O T ï ü x i o i i c « a o m i ë u i o p - \ i A i i o c a v a o m a i c

i ° ’V x n P lN ü t c t c h T ë ü o w T » ë i i e u e p u o T n e s c e n ô c O t r o t u

• v \ t \ p e i \ ë . v v i ë ^ A i D t c h i c i i o t T i i p * j ë T A Ï Ï A T q e i i n j c o u o i - x i e u u k a o i

ë u e p n q f i i c i k T i ï ï d c o h c ( i ) c u e p i i A p A Ê e u i u m i u u o m o c î ÿ t c

i ï e p  2 ^ i u i u â i i i o m i o t o o t g h ^ o m i ë m o p r\) a h o c A U lie.VV

( 1 ) Ms. H S ' i u î x . o u e .

finales. ( 1 ) Si tu as demeuré dans la pauvreté tous les jours de

ta vie, et que tu ailles m endier comme l’aveugle-né, (2) ou que

tu passes ta vie entière comme ouvrier, attendant une grande

richesse, alors, après la séparation de ce monde, quel est le

dom mage de la pauvreté? Voilà donc ce que nous avons dit

jusqu’ ici au sujet * des riches et des pauvres. Retournons à f. 124 r°

l’ achèvement de la parole du prophète, et mettons fin au dis­

cours en même temps.

11 dit : « Recherchez la justice, sauvez les opprimés, fa ites droit

à l'orphelin , fa ite s justice à la veuve, venez discutons ensemble dit

le Seigneur. » (3) Sachons donc ceci, que, tout le temps que nous

avons passé demeurant sur la terre en péchant, en violentant,

en transgressant la loi de Dieu, en lésant la justice, et en ne

faisant pas justice à l’orphelin et à la veuve avec droiture, tandis

que Dieu nous est devenu hosti le ; le jour où nous aurons aban­

donné toutes nos malices, que nous aurons confessé nos péchés,

( 1 ) C.-à-d. de l'autre monde.

(2) Cfr. Joh. 0, S.(3) Is. 1, 1 7 — 18.

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ë p o q i ï i i c c o u h a ï ë T A q s c o e ( 2 ) s e c ë q c T A O - r ô u a r g u im c d i î ï o a h -

(1) Lire probablement quAccoc.(2) Lisez : uai CT.NqxoTOT ou bien * >ai GTAq'x.oq.

que nous ne retournerons plus vers eux désormais, 11 se récon­

ciliera avec nous à l'instant, car 11 n ’est pas loin de nous, et

ne tarde pas pour nous entendre. Si tu cries vers Lui, 11 t’ écou-

tera rapidem ent; tandis que tu parles encore, Il dira : « voici

que je suis ici », le Seigneur voulant que nous retournions vers

t'. 124 v° Lui de tout notre cœur. * Après avoir dit cela, Il dit : « Si vous

« m’obéissez, vous mangerez les biens de la te r r e ; si vous ne « m'obéissez pas, l'épée vous dévorera, car c ’est la bouche du

« Seigneur Sabaoth qui a dit ces paroles. » (r)

Si tu as écouté, ô mon bien aimé : « vous m angerez les biens

de la terre », il ne dit pas cela des biens de cet endroit dans

lequel nous demeurons maintenant dans les souffrances et les

péchés, (et) lequel il nous a promis comme sentence : « après

tous tes maux, tu y retourneras de nouveau », (2) elle (c.-à-d. la

terre) de laquelle il a dit : « elle vous produira des ronces et des

( 1 ) Is. 1 , IQ— 20.(2) Cfr. Gen. 3. 10.

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coTpi ugav. oai\ujoh'\- ^)ai cTcuiiAOYtOAv ÂCucniûTii ïïJiiTq Æen

ÏÏTC IICKOO f )AI ÏÏTeilHA2C/\lO ÏÏOAllUJIipi ÏÏJlITq Jeu

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oopuj ëopm ëac-COH gtphaujt gavaujco aAAa AqcA:üi ïïooq ëui-

5 KAOl f\lM epe ÎH AVUI UJOU Ü&lïTq IT G AV. H. H G©OTa£i TlipOT Æeil

OYÂVTOH GlViMieq OTOÇ ÎIIKAOI ëpG TU T1 t\pt\% ! COC ÏÏ * JHT'J ÏÏTG f. I 25 r°

nonioq UGAV IlICRYllll ÏÏTG 1UOAVU1 f\JAl GTG AVHApG «Il CTUjOll

ÏÏJllTq Gpiv^pi ÏÏOTiSpe G«pOTOAVC Tê OTAVtûOT G«pOTCO*J OT&.C

CCOUtlAV Alt GlITIipq CvA-Aa OTKAOl IIG Gqcp^pi A1V Âv'\ipil

io GôpcqcpoTSiïni cpoq iTooto oy ;x .g iuïoo S gii mêactopo Âvavou

ërïcüipo CAp ujou Je n iuava ëTgavav a t cuTiipq M avou âvhao

ïïoht oyc^ g qiÂooAv a .V.\a OTpAUji ne eqAvmi ëfioA. uja ëueo^

OTOO ÂpGTGlVUJAllOTtOUJ UGDCAq ëctOTGAV UCCOI T GTGll lIAOYtÜAV ÏÏlU-

Âl?A<VOU ÏÏTG IIKAÇM ÂpGTGlVUJTCAVOTtOUJ tCMTEAV ÏÏCC01 ^CUqi UA-

15 OTtÛAV ÏÏCA OHKOT pwq I*Ap ÂVUÔC CAÛACÜÔ ÏIGTCA1X.I ÎÜIAÏ

épines », ( i ) elle, sur laquelle tu m angeras ton pain dans la

sueur de ton fr o n t , (2) elle, sur laquelle tu engendreras des J ils

dans la douleur et les soupirs, (3) elle dont les sollicitudes et

les flots pèsent sur nous très lourdem ent; mais il l ’a dit plutôt

de la terre, dans laquelle demeurent les justes et tous les saints

dans un repos excellent, et de la terre dans laquelle se trou­

vent le paradis des délices * et les tentes des justes, elle, dans f. 125 r5

laquelle ceux qui y demeurent n'ont pas besoin de nourriture

pour la manger, ni d ’eau pour la boire, ni de sommeil d'aucune

façon ; mais c ’est une terre qui n'a pas besoin de soleil qui

l ’ il lumine pendant le jour, ni de la lune pendant la nuit, car

il n’y aura pas de nuit en cet endroit du tout; pas de tristesse,

pas de soupir, mais c’est de la joie qui dure jusqu ’il l ’ éternité.

E t si vous voulez, dit-il, m 'obéir, vous mangerez les biens de

la terre : si vous ne voulez p as m 'obéir le g laive vous dévorera, car c ’ est la bouche du Seigneur Sabaoth qui a dit cela. (4 )

( 1 ) Gen. 3, 18. (2) Gen. 3, 19.

(3) Gen. 3. 10. (4) Is. 1, 10 — 20.

Coptica. I.

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AlApeucpATTOTCii UAAvenpA-\- tewTCM üca uôT ë m ^ n o to o ^

ne ëT ë3p\u tTOTc iï-\-enqi ëTe.MAVAT oreivqi Te ee*(üTeû iTiwi e«-

UaT(|) CTOTC 3eil OT.weTA«llM IIAT^NCO OTClfjl TC CCCp-X.!-

AVtüpiIV ÏC1! OTcriÂvllUJlUJ IMV1I C<M\a7 (2) ëTOTC OTCH' I TC CC COTeÊ

011 (3) ïïim couaT ëTOTc ec^ ucavcdot 3cu o t £ ic ï ucav otmct&«i- 5t 1 2 5 V ° M O ij. Aj. O T C l I t j l T C Â\AVOU C H I H I U A U J T A t W o C O T S t C n e C e p ^ C ü T 3 CU

O A t V ^ A î J p i ( 4 ) C t û T C A V ( ô U I I C T C U O T O I I T «H\AV ë p t O O T O T O O

ë o O T T 6 ) U J ë T C T O T C Ï T ^ ’ C H ' J I ë T C A V A V A T l e û l i n n c q e p A V C ^ v p C l U i l -

T C i i ÎÏDC.G p œ q  v n ô " ë c a é a c o ô n e T A ^ C A s c i î ï h a i O t a u ^ c A o c

a u t i c t a ^'X -C o i m & . i o t % 6 o t o a v u i a u 1 1 e a A A a p o i q  v n c ë C T ^ x e 1 0

IV A1 «Aï OU TC ëT A ÏC^CK lllA. ( 5) CpCTAVAVClVllV AVAVOC UA1Vôte ÂpcujAu niëniCROTtoc cpCTVAVAveniu âvtuAaoc âvavou uoêi <Ti

(1) { * ha ajouté entre les lignes.(2) Le premier u semble ajouté par une seconde main.(3) Ms. au. La leçon ou convient mieux au contexte.(4) ajouté entre les lignes.(5) 3e ajouté entre les lignes.

Efforçons-nous, ô mes bien-aimés, d ’obéir au Seigneur, puis­

qu ’ il est effroyable de tomber au pouvoir de ce glaive : c’est

un glaive qui tue ceux qui tomberont en son pouvoir, sans

miséricorde et sans pitié. C ’est un glaive qui tire vengeance de

ceux qui tomberont en son pouvo ir ; c’ est aussi (?) un glaive

qui tue ceux qui tomberont en son pouvoir, et qui les combat

f. 125 v° dans la douleur et l ’ im m orta lité ; * c’ est un glaive qu ’ aucun

médecin ne pourra guérir, ni ses blessures, par des médicaments.

Ecoutez, ô vous dont le cœur est endurci, et qui voulez tomber

sous le pouvoir de ce g la iv e ! Voilà que la bouche du Seigneur

Sabaoth qui a dit cela, nous rend témoignage. Ce n ’est pas un

ange qui l ’a dit, ni ce n ’est pas un juste; mais c’est la bouche

du Seigneur qui l ’ a dit. C ’est là aussi le g laive qu ’Ezéchiel

nous a signifié : « Quand la sentinelle aura averti le peuple,«aucun péché ne le prend. » ( 1 ) E t encore : « S 'i l voit le glaive

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5 ïïcsct ’Yëcô u tc êaAaaav cuiA ri'cA oc îTtc u5T ëpe '\-citqj ooue.vv

ÎVTOTq CCOTWUJ ëcTlÂVUUJJUJ ïï«*A\.eTATC6JTG.VV ÂvninpO'^HTHC Âüwm

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TcqëniCTo'Xu ÜHA<vot\ji>.on * eq2ta}AVA\.oc dcg o ttc è iiii iiatc&2c.i f. 126 r°

ACepOTÔ) ÜOTC.M.11 ÜpCOAU ACTAOltO U©A\.GTAT£ttT ÂVHl » pO‘ 1 HTlt C

10 Othotiv MApeuëMi ë'\u\i ocg otou m6eu ëTOi iiatc(ûtc.m

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îT^CHqi cqeT ëTOTC (i) ïï^ctiqi ou un g^ moc- nuoTëpnor Tc un

(l) Ms. GTOTq.

« qui vient sur lui, et s 'i l ne l ’enlève p a s (?) et que ce glaive

« vient sur lui, son sang est sur sa tête » ( 1 ) parce qu ’on l ’ a

averti de ce glaive, et qu ’ il ne s ’est pas gardé jusqu’à ce que

le glaive descende sur lui. (2) Pourquoi parlerai-je de l ’hum a­

nité? E t l ’ânesse de B a laam vit l ’ ange du Seigneur tenant le

g laive dégainé, voulant venger la désobéissance du prophète

véridique. (3) A cause de cela l ’ apôtre Pierre nous le manifeste

dans son épître catholique, * en disant : « Une bête de somme f. 126 r°

muette répondit p a r une voix humaine, réprim a la fo l ie du

prophète. » (4)Sachons donc ceci : quiconque du genre humain qui déso­

béit à Dieu, soit homme, soit femme, en travaillant au glaive,

tombera aussi au pouvoir du glaive. (5) Ceux qui se haïssent

mutuellement, ou ceux qui haïssent quelqu ’un, tombent au pou-

(1) Ezech. 33, 6, citation très libre. Au lieu de uTequiTC.vvoAq. Ciasca lit nqTGM00pq; Tattam : uTGqujTC.M.opqq cpoq (sic). II faudra donc lire ici HTGqtyTCMOpq. I.e p se change parfois en

(2) Cfr. Ez. 33, 4—5-(3) Cfr. Num. 22, 23.(4) 11 Petr. 2, K>.(5) Cfr. Matth. 26,52; Gen. Q, 6; Apoc. l 3, 10.' 1 1*

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g o a v o c ^ i T o À i i ï p t o A v i e q m i O T c t o t c Ü T C i r p o t o h i v i è g i v ê t -

c i o t T g ^ i v i i o y ë t o t c î v T c n q i f\ m c t ^ i î o Y p t ü A v i c t o t *| n o ' p c c . c o p i

ë p o q u g a v c t o i o t T ï ï o T p w . v u ë È o A ^ G i i n G q i u T ë T c q u A n p o -

h o a v i «\ h c a v u n c t o i  v . v v G o p G î v i i o y s c . iu \ t .\ 0 A . 1 ï Tc a v o t U ga v n n

G T Ï p j î ï l l l A V G T l l J O È l T ë t i n G T C C l i p i l C I l O l S l IIGAV Il I p G ' l U J d v U ÿ T û ) T 5

u g a v m p G q v y A i y i i c m i i i .v i c w o c i i c a v i i r ^ . N p . v i c v u o c u g a v i i i -

i N G T p o A o ^ O C i ï p G q . V I O V^- IIGAV 1 1 1 p e '\<7 I A M I ! H ! 3 GII U I C I O T UGAV I I I -

O T I I O T tl GA V HII ë T W p i l  V I U I I I I I J " ^ ï î p i M I GTC TO CI ë T O I Î Î O O -

IVG.M HIV G T ^ iS p c o O T ë Û o A ^ G H H O Y U j iM IIGAV H I I C ^ A V O T ^ 3 G IV H 0 T2C .G É-

VVJiM IIGAV H I I ë T O I Â V lIC v IlO T p V 'O G Ï ÏO Y iy '^ M ip £ G l l O Y ^ p O q II GAI IVÏI 10

G T O I iTdsICVX I UGAV I IO T ë p H O T l y A T C t y p i l O tO T Il T ë I I » G T C (O O Y Il *

f. 126 V ° Î ÎO iM lO Y O I l G T O I Î ÎC * i\ ‘X I Ï ÏT O YU JT C A V O O H T O T - ( 2 ) G T O i p U I l l l UGAV

• \ 6 ( i ) i v o - t ' ë p n o T U i p c q t T i A v i i G i iT u j w t ï ï ^ p o q u g a v m i g t c c o t u j t

( 1 ) Pagination fautive. 1 2 5 v° et 12 6 v ° sont tous deux pagine's ’.\è .(2) o t est ajouté entre les lignes.

voir du glaive. Quiconque vole, tombe au pouvoir du glaive.

Celui qui livre un hom me au pouvoir d ’un plus fort que lui,

et celui qui jette un hom m e hors de sa maison ou de son

héritage, et ceux qui sont de faux témoins d ’une maniéré quel­

conque, et ceux qui pratiquent l ’hypocrisie, ou ceux qui boivent

du vin pour s'enivrer, et ceux qui méprisent leur père, et ceux

qui méprisent leur mère, et les m agiciens et les sorciers et les

astrologues enchanteurs, et ceux qui tirent des présages des

étoiles et des temps, et ceux qui jurent par le grand nom

sublime terrible, et ceux qui poussent des cris par leur nez, et

ceux qui font des incantations par leurs narines, et ceux qui sont

fourbes pour quelque com pagnon avec astuce, et ceux qui sont

ennemis l ’un à l ’ autre jusqu'à ce que le soleil soit couché, ( 1 )

f. 126 v° ou ceux qui connaissent * quelques uns qui sont ennemis, et

ne les réconcilient pas pour la paix l ’ un avec l ’autre, ceux qui

reçoivent l ’ intérêt du commerce frauduleusement, et ceux qui

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ï î k a i u o c ucai. n u c T c p c m o v A v n v ( 1) c u i o ^ ô . v u ü t c n o T u r ^ u p iu \ t.\

o A l Ü C A V O T U A I U C .M I V I K e ^ W O T U i C T C Â Ü l Cil O i O T O V ■ ^ C l l ' \ l I t A -

O T O l l O O T C É o A Î Ï T C C O T Ô A V O T AV.a A . I C T A l l l l C O .M U I l C Ê o A J C l l U O T -

I l O Ê l C T î ' l C l  l M t o O T G 5X C U U O T C I I H O Y Û p c q c p i V O É l È T C O l l G O l à c

5 f | ) M 2 £ C t ô H A . M C l i p A ’^' M C v p C l l T p i 1~T C U C UO Il T l i p C Î Ï T C i r \ > C ü T

Ü T O T C Î Ï ^ C I i q ! t T t M W A T 2C C O T I U V ' A p Ü l t C C l ë j p u I C f X C 0 l l ( 2 ) J C U

O T ^ C O A C M Â Ï U A T C l l ë . M l O T O O Ï Ï T C UO TfO .Vl ÜOCHll». Ü T C U J T C . M o A l

11A H J e u T C I l M C T p G q O T t ü . M Ï Ï O O H I l U l l V A p ë T A T C p

p A - x i A Ô J e u i v i ^ p u . M * . u t c i i m u o c . v i o e u T O T y y T C . v i e p p A . M A Ô J e u

1 0 t o t \\?t ; )Ç H ü t o t u j t c .m c ' o ë É o A Ï Ï T O T M e T p A M A Ô J e u e n e o c i u i u o u k i

o t n e u o h o t Ü T O T . N v e T p A . M . A Ô a u T e T e i v c c o T e . w a u ë u n i p o ’ ^ u T u e

e q c o i y c f i o A e q c s t t o  ï . s v o c î S L e t c t c u .v i c t p a .m a 0 u a ^ o u o t u c o t c i i

a u ï ï o A i s o t o o s i c u n e o o T C o u j ( 3) e e p p e M A o ( 4 ) u j a t o c i c j p m f . 1 2 7 r °

( 1 ) M s . e n i ô T i u . — ( 2 ) c o c - o m e s t a j o u l é e n m a r g e .

( 3) e e s t a j o u l é e n t r e l e s l i g n e s .

( 4 ) i t a M s . D a n s p c-M A O a u - d e s s u s d e e e s i é c r i t a p a r u n e m a i n m o d e r n e .

regardent avec de mauvaises intentions, et ceux qui convoitent

les femmes de leur prochain d ’une façon quelconque, ceux-là

et les autres que nous n ’avons pas nommés, le glaive les dévoi­

lera et les dévorera, surtout ceux qui persistent dans le péché,

s’ élevant au-dessus de leurs frères pécheurs, en môme temps.

A cause de cela, ô mes bien-aimés, faisons tout notre ertort

pour échapper au pouvoir de ce glaive, pour q u ’ il 11e descende

pas sur nous rapidement avant que nous ne le sachions et que

nous nous repentions, et qu'i l ne nous soit accordé aucun avan­

tage par notre repentir. En effet, ceux qui sont devenus riches

des richesses de ce m onde, (et) ne sont pas devenus riches

dans leur âme, et ne distribuent pas leurs richesses dans le sein

des pauvres, quelle est l ’ utilité de leurs richesses? N'entendez-

vous pas le prophète qui s'écrie en disant : « I os richesses ne vous serviront de r i e n » , ( i ) et ceux qui veulent devenir riches f. 1 : 7 r °

tombent dans des tentations et de grands dangers.

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ë o M i m p i \ C A i o c ue.xv. O T n iu j - ï ï i iT i i :x . im o c TlÀ iin ^ h a ^ a t o t

e û o A g i c a d c i c n i A \ . e p o c ù i t i p A . M . A O i n e . w u 1 0 n u i n e ^ A p i n -

n p o f HTHC e p ^ c o p c Dite  iupA.M.AÔ ucav i t i o m u epÂHAiiTAU g h o t -

ëp i iO T ncTi\q«vcv.Av.«<S'oT âït iê o t n e h o h o t ü'\>n ( 1 ) e o i iA -

c a ç u i ^ v o c ïiKA'Xtoc e q e p o r n o .M .e i i7ii. e p o e n e x^Ap o to juo^ 5

ÂCc^evi « M i ë Ê o A S e n pcoq ÂC.M.AT«eoc ne.\i A o t k a c eqoc.(üÂT.Moe

Dc.c o t o i u t t T t n S a mpA.M.A0i o t e  p e T e u s ' i ÂïneTCuÂÎTOii S e n

11AI ROCAVOC U A l 2s-C jÂAlATÂTOT Alt a A A a TÂKCûÊiOC TIlÂllO-

CT0A0C (ÜUJ ëÊO'A. 2st£ •^■ItOT 2C.G üï UipAA\.A01 piAVl ëptOTCll OTOÇ^

(ÜUJ GÛoA SC.G TGT£llMGTpA.M.AÔ ACTAKO IlGTGU^ÊülC A T Ç o A l O r 10

ô m o t n e T e n n O T l i i\e.M i i c t g h o a t c G T e p u j n i f i i o t o o h o t ^ i u ê i

qHApiA\.i t p o i T e n tiTeqoTCûM i ïu G T e n c A p T M ^ p iv \ - nOT^çpcûM eq.w.o£

€TAq2c.G h a i : v e  ü ie q ^ ç A p w q a A A a neac.Aq  p e T e i iO T i io q

0J 3C.CU nHAOl ÂpeTGHGpnCA2s.A AAll (2) ÂpGTCllUJAJlUJ îlUeTGUOHT ë l l t -

( 1 ) Ms. n-e-n. Cfr. 1 23 v ° passage parallèle. — (2) Lisez c i ta 2 s _ a A a i i .

Mais je cesserai de parler des deux catégories : les riches et

les pauvres, parce que le prophète nous témoigne que les riches et les pauvres se rencontrent mutuellement. ( 1 ) C ’est Dieu qui

les a créés tous deux. Quel est l ’ avantage de celui qui s ’y accom ­

modera comme il le faut, en la (2) supportant? Le Christ en

effet nous montre cela par la bouche de Matthieu et de Luc en

d isan t : «M alheur à vous, riches, car vous avez reçu votre repos en ce monde. »(3 ) Mais non seulement cela ! Mais l ’apôtre Jacques

s’écrie : « Maintenant, ô riches, pleurez et criez, parce que vos richesses ont p é r i; vos vêtements, la teigne les a mangés! votre or et votre argent se sont rouillés, et leur rouille pleurera sur vous, et dévorera vos chairs comme un fe u ardent. » (4) E t après

avoir dit cela, il ne se tait pas, mais il dit : «Poi/s vous êtes réjouis sur la terre, vous avez fa it des festins, vous avez repu votre cœur pour le jo u r de Végorgement. » (5)

(1) Prov. 22, 2.

(2) La , c.-à-d. la pauvreté.(3) Luc. 6, 24 ; Matth. (?)

(4) Jac. 5, i — 3.

(5) Jac. 5, 5.

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^ o o t  ü u o A j e A •» l e ô .m T e t J a i î ï i ï p o j . v v i n i 6 e n u . \ o i i m e T O T n o q I. 1 2 7 v °

J e u ■\’ A v e T p c s . M l\ o e T e p c i \ A c ^ A ’\ A H o i s c e u n m . \ o i e y o T i i o ^ h t o t \\ ’ t ^ m i A c v

a u J e u 6 t a ^ m c t p a m a ô ^ o h o t F i o r  ï t y n c t a t e p . v v e o p e

j A p o q 2 c . e A q ' V o i û i t ' j n O T f f » 2 s . i n e ^ v O T u j e n e e q O T i t o q . v u m i ï î h a -

5 A û i c J e u T e q \ \ ’ T ^ » O t o o M e u e i v c A T O T i i p o c T H n Ü T e h a ï

K O T S t i ï î c h o t ' \ ) a i o t n e T A q u j i o i u  î . w o q m i i O T ^ p w w a u n e

« C M o a u J i c i u c a i o t i u u j ^ â v ê a c a u o c e e u A U ÿ T e M A i y t o O t o o

 ï n e m o è c o e n f f ' u c t i u e ^ v . u i u j e u c  v n o T ^ o u o T « A f \ i ï o A i A T « > t o u

Ï ï 2 t e u i o T w o q i \ e M m p A u j i ï ï u O T s s t e v r e o m ï ï s e e i v n u u j ^ h g t -

1 0 ' \ > p o c T n n u e - w . u i ^ a a u t a c i â a t « ü m i h i u j o t u j o t c t u j o t T t ë p e

avoc-^ â v m o jo t A T O w i i u i O Y H e p e T H C ï î t a i  v A iü e p e C^v\- A Y O C ^

â v a v w o t e T u j e . K v u j t  v . w o q Je u o t i u u j - ÂC.\veT<3' A C i ç H T « a i e T j e i v

i t e H O H T a ï n i T A ^ e u c o p o e u e & i H i i Ç p e T i e K Â o ^ 0 1 ' J C ^ p i i ^ ï ï o t -

^ ç p e . w T C e u O T O u o ë Ê o A . u p o e o t h o t 3 £ . i T t a ^ h a t a h o a t ^ i o i y

* 'S^oilà, telle est la tin de tout hom me sans pitié, qui se f- i-7

réjouit dans ses richesses, fait des festins sur la terre, et 11e

réjouit pas son âme en Dieu.

L a richesse, à quoi a-t-elle servi à celui dont on témoignait

que « il était vêtu de pourpre et de fin lin, et se réjouissait chaque jo u r bellement dans son âme. » ( 1 ) E t après le plaisir

de ce peu de temps, que lui est-il arrivé? N ’était-ce pas le feu,

et des souffrances et un grand tourment bien cruel? (2) Et les

habits de pourpre et de tin lin ne lui ont servi de rien. Où

sont les réjouissances et les fausses joies? Où sont les grands

plaisirs, et les vanités? Où sont les vains honneurs que Dieu

hait? Où sont les serviteurs de cette qualité que Dieu hait, qui

le servaient avec un grand orgueil, lequel se trouve dans ton

cœur, ô misérable malheureux, dont la vie est comme une

fumée, qui apparais pour 1111 peu de temps et ensuite périras. ( 3)

Où sont les échansons et les serviteurs? Où sont les chan­

teurs et les applaudisseurs ?

(1) Luc. 16, 10.(2) Luc. 16. 2.\ 24.

(3) Cfr. Ps. 36, 20.

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iicslc îiipeqoTwro ueAV inpequjeAiuji .v j ' owii nac.e nipeqctü» ucay

f. 128 r° lupeqo'ovu * £vto&>h \i3c.e ui^çoo îitAi iiimoc^ atowii ïïcte 111-

jpw oT ëTOrcwu âv.wmot elàoA. Je u iiotujai neAV iiOTpü>q(i)

ô tocoii note mig^Hp eTep.Nncv^KCs.'jiit âïavou e«penp&uji otoo

llTeUOTrtOq ÂÏ.WOK 1V6AVCÜ0T CTCOll T-OCOll ïïcte IlIClôiOTHI 5

atom ii iÏ3c.e uiTefiiicooTÏ ëT6RT\tVnoTT ëptùOT eiiemiôjOT Je » 111-

SropA. ÜTe *\"uoAic &TOWH iïac-e lu.wcuiemiOT iieAe^eviiTiiion

ëToi ïïTeû n iiO TÊ ueAi iiniA(OA\i\ (2 ) tS.T©(on u ^ e h iêw h ïïom-

O T T e T C O T H l l € A l I U Ç j Ô A l . 1 A U U J & l l M O T ^ C O T A I Â ÏA IC Ü O T U T C O T A I H U J

epOTÔï 11 a k cvt«o )ii ïï2c.e n i.u n u j i ia ^ a o o u neAV inëvnoonRH (3) 10

e«A\eo^ is.T«cou ïÎ2ce im jgnpi ïïcû jtii ueAi h i '^ a i i t a c i â îï^ a a io c

ïTvyt|ïnpi ivqo& m noce n eK Â oi T iipq iï*.r*.© o u ëTAK üuq c r o t -

Iioq AV AVOR -^HÜvÜfOC Qû> Ote IIAI TlipO T OHOT DC.€ p ïïpOAUU lie

IC2C.e 3ÇOT(DUJ ^UAKOnOT IU\H îlCOU fi o t n e u t a To ïîlliM Te

eeOTOiiç efioA.«&m ïï!>c.e ^ e î'f\> p o c T iin iÏTe *\"A\eTpevAVA.ô ucai. *\"^)eui-

(1) Cfr. p. 28 note Vatic. 62, f. 128 v° Homélie sur Saint-Jean Baptiste — où on lit neK pw q.

(2) Probablement = rcXo’jp.iov.(3) r h est ajouté entre les lignes.

f. 128 r° * Où sont les envies et les haines. Où sont les cris qu ’ils

poussaient de leur nez et de leur bouche? Où sont les com pa­

gnons qui te forçaient à te réjouir et à te divertir avec eux

ensemble? Où sont les bains? Où sont les bêtes de som me que

tu montais en traversant la place publique de la v ille? Où sont

les lits d ’ ivoire ornés d’ or et de coussins? Où sont les servi­

teurs choisis et les femmes, desquels si tu en appelais un, une

multitude te répondait? Où sont la multitude des biens et les

magasins pleins?

Où sont les enfants choisis, et les démonstrations des noces

merveilleuses !

Où est toute ta bonne vie, que tu as passée en te réjouissant?

Je te dirai moi aussi : T o u t cela — compte que ce soit 100 ans,

ou si tu veux je te les doublerai — quelle est la valeur de

cela.' Ou d ’où apparaissent les plaisirs des richesses, et la vanité

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t a c i â Ü T C h a ï K O C M O C u A o p c u - \ - m u j - \ - AV AV.GTp C Al A O ( 1 ) U C A l l u -

p A U J l -S II C M l U O T U O q Ï Ï T C I I I AV. A e T C A l .A V .A Y M A l O n C I I O Y O A p  ÏA V .A Y f. 128 V

OY2>.e ‘j^ponoc aAAa otcwii ne c-\miii\ ivja cneo ïïtc uiëiico^ A £7'llÀUIl OT ne 1KK1 IIGAV. 1H3 IG1 GTOI ÏÜlIUJ-\- ë'\>A HII HAÏ GO-

5 HAGpKATAIlTAIl CHI^ICI IICAI 11 lÂÏK AO IIOIIT ÎÎTC II 1 AV. A GTGAV.AV.AY

aiaAAou c^g nniiiy^ ïïuîini g ^ iia tao w o t i UADtto CVC IlAK 61

n A AlGIip IT i lO T l C T O p i ÏÏU J '^ l ip i ÂÎ'\)pi|-\- I?Ap ÎÏO AllOjÔAl I IICY-

V.'GI1HC ÏÏCAÈII ïïpAAVAÔ lTpGAV.011 A T e p OYIUUJ^- ÏÏCHOY GY£eAV.Gi

3 e u O T c y ^ p o e y n n iic ai o y u iu j- \ - â ï a v g t p a a i a ô â ï h o y ^ a p<0AU

10 i i a t ëiiOTOO cueo^ U J a e i p n i ï ï o t c t u u g i u i c ugav. i i o t ê w r

Â Ï H O T e p A l i e ^ G G « C ÏÏUaA oIC GGA3CI IIGAV. IUQlÔAV.1 ÏÎTG lUOllHl OYD^G

G G ep  llA IlT A Il cpCOOT ÎÏU a A w G OWC G YiyO U jq Â Ï U 0 Y Â Ï « 0 OTOO

a i g u c i i c a n a i :x.e ç m tg u - ^ û o i ï o i  ü t c <x>\ UCAV T e q C T I l ^ t O p i C l i :

( i) ita Ms. comme 127 r°.

de ce monde, auprès des grandes richesses et la joie * et les f- 128 v°

réjouissances de cet endroit-là?

Car là il n ’y a ni temps ni durée, mais c’est l ’éternité qui

perdure jusqu’au siècle du siècle. xMais quel est le dommage

et le malheur qui dépassent ceux de ces gens-là (les riches)

qui vont à la rencontre du malheur et de la tristesse de cet

endroit-là (l ’ autre monde) et surtout la grande honte qui les

atteindra? Je te raconterai, ô mon bien-aimé, une histoire éton­

nante. De même q u ’en effet des femmes bien nées, intelligentes,

riches, libres ont passé beaucoup de temps, assises dans les

réjouissances et de grandes richesses, 11’ont pas permis à quel­

qu ’un de voir jamais leur figure, jusqu’à leurs parents et leurs

serviteurs, et ne souffraient pas volontiers de parler avec les

femmes des pauvres ni 11e les saluaient volontiers, comme si

elles étaient viles à leurs yeux. ( 1)

(1) La construction csl anacolouthique : un s'attendrait à lire : « De même que . . . ainsi aussi ». Mais l'orateur développe directement le premier membre de sa comparaison.

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h t c c T ë Jp iu ë;>cûùOT uace O T n iiy ^ Âï.weTOuiu Te o t o o d c o c d c o t o o

.weneueA nioo^-oesc. c ^ e i\*jT ë Jp u i ëac-ûjov îÏDce o t i i i u j ^ îioÊom f. 1 2 0 r ° j e u -^^topA ëTe.vv.WiW ü «ü )O t 2 ^ e a t o u o * a t h j m u i J e u o t h i u j -\-

ÜAUAt'H ii at.vyouji J e u M inëoooT Je u «.\VH-\- Ü^-Âl'Op.S

Ç T iyo » J e u OTiviiy\- i u m i m ' r h « r h i i e©fie r i u j h u ue.vv n io u o 5

eTOuy ^ to co A a t ^ o o ATpi.\u Âvne.\v«o ëûoA üuu ëTe ŸnoTep-

ÂnAivTAu ëpcooT e-repëTiu ü h i o h i u eTCÊoii ï ï o a h o ê h o t T a c e

îïnOTAVOT i î e w O T c ^ e o ü i o t i i i o u r i iih ë u A T e p ë T i u h t o t o t h& t -

ep nop iu 11e c t :î c (oâÿ.v\.o c â ü ia i pn^- 2S_e o t o i ium i a c e ëTACuje

îiAC ë«o iu Ï ï2c.e '^■uiuj'\' 7v.weTp*.AVAÔ u t c u m ue.w. • ^ ' ^ a u t a c i â THpc 10

e e o T e o ï ï c ü j o t o t o o h a t 3c.ü)Âvavoc oce u « o u ot« aihi n ô c c e -

eOTTwn ïïace neno&n iï©aiOT cs^e  T h o t o t c o u j ë - i u o o t M aA-

A o u 2s_e UAT3C.ÜJ uOjMiuee*.2c.i c J o t h ë o jp * . T eT2cü)Ÿ.vvoc a ce

e « û e o t m ëo o oT ëpeTeu.wOTeu Âv.wouTeu J e u •^.vveTpA.WAÔ ue.sv ui-

E t après cela, par le secours de Dieu et son consentement,

descendit sur eux une grande pauvreté et affliction, et après

l ’affliction descendit sur eux une grande famine dans cette con-

f. 129 r° trée. E t elles souffrirent la faim et furent dans une grande

nécessité; elles m archèrent au milieu du jour, au milieu de la

place publique, étant dans une grande nécessité qui était dou­

blée à cause de la honte, et de la grande faim.

Elles allèrent, elles supplièrent, elles pleurèrent, devant ceux

auxquels elles n’ avaient pas répondu, en demandant aux pau­

vres vils quelque chose pour qu ’ ils ne meurent pas. Mais les

pauvres de leur côté à qui ils demandèrent, étaient dans l ’em­

barras, en disant ainsi :

«M alheur à nous! Où s ’est en allée cette grande richesse de

ceux-là, et toute la pompe qui les suivait ? » E t ils dirent : « Tu es juste Seigneur, droits sont tes jugements.-» ( 1) E t eux ne

voulurent pas leur donner. Bien plus, ils leur dirent encore

d ’autres paroles au visage en disant : « Pourquoi, au jour où

« vous vous reposiez dans les richesses et les grands biens, ne

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u i i y V h a c a o o u o t o £ ÂüieTencp'\>A v.eT7 ( i) Â ii ie n â ic i iicav T tn -

AV^TÇHKI (2) OTAUMtOll Site ÂÜlCTClinAI ll& ll a A A a Âïn eT en ep  n e -

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•s ^ i i o t c^ e o w q  a to iu T ëp û iT cn f\>Ai îxlg -\-h ot Âï'\>pn-\- n^-- f. 12 g v

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M A p e u T e ÿ p iu ë m Ê i o c e T « e £ n n o T T o t o o CTetèoii ï ï t c ^ a v c t -

O I I K l £ T A ^ U T O I I R I ^ Ô C l Ï Ï O T i ï A A ^ A p O C C O Ê C 2ste A q e p H C q C U O T

T i i p q e q ^ o p m i i O T ^ e T O i i m e p e m p A A ^ A O o w q h a o u a i ^ 1 1 3 c u o t -

10 Â H A T H Ê C U J O t T t O T U C T A f ^ O H O T Â Ï A l O q Ï Ï C s t e '\> U f c T t A V A V A T

MGHC1VCA llIH IU l^- ÂÜ\>Cüp2sL ëtèoA ÏÏT6 H AI ÛlOC £©A^CO ÏÏÆlCI

HCAV MKAOÎTOUT IVIÊGIV AV. H OT^ÇpCüAV Ail UCT A q c p u A ll pOnOAV 1 II

( 1 ) Ms. A u ien eT £» ep ^ >A v.eT i.

(2) Ms. A iite T e ii& ic i ugav t c t ê iv a v ê t o u k i . L a leçon A u ie n ^ ie i ivcav t c i i -

Av.eTçmKi cadre m ieux avec le contexte. Celle du Ms. pourrait à la rigueur être

maintenue en l ’ interprétant dans ce sens : pourquoi ne pensiez-vous pas à vos

souffrances et à votre pauvreté (qui auraient pu vous arriver par après).

(3) Ms. e n p o h c t g h i i i .

« pensiez-vous pas à nos souffrances et à notre pauvreté? Non

« seulement vous n ’avez pas eu pitié de nous, mais vous n'avez

« pas même souffert du tout que nous nous approchions de la

« porte de votre maison. * Or maintenant Dieu aussi s’ est irrité f. 129 v°

« contre vous. Vo ilà maintenant comment sont les richesses de

« ce monde. » — Maintenant donc, mes frères, faisons attention

à nous-mêmes, tandis que nous sommes encore dans ce lieu

d ’exil, avant que nous n ’en soyons enlevés. Entrons dans la vie

humble et vile de la pauvreté. La pauvreté en quoi apporta-

t-elle du préjudice à Lazare, parce qu il passa tout son temps

à porter la pauvreté, tandis que le riche sans pitié, de son côté,

se trouvait dans des amusements vains? Quel avantage se pro­

cura celui-ci?Après la grande séparation de cette vie pleine de souffrances

et de tous les chagrins, n’est-ce pas le feu qu'i l a hérité en

premier et en dernier lieu, tandis que les honneurs de celui-là

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Â Ï A ï o q î î i y o p u u c a y J < \ ë ë p e u t a T ô ë T C M . u f t T e q * \ > o o _ â ÿ a y a t -

A T q U J A I I I Â O A T ë u A T ^ M o p U J î l O M I M M l t H U O T 1 1 C C T O A A U Ô Î Î O M V -

p e q c > c c o u c a y O M i p e ^ î M i ï U m c t c â ï a y o u o u o t i ï i i i T O y a u

O T O O e T C ^ e p O Ü O A U K A U T h A a C t T i U ŸAYCOOT ÏÏ Û O .V ÂV‘ \ l A U T A C l  C T -

* ^ > c o J ï ï o a u o û c o c g t t a à c u a o ^ ë - > c e u u o t a ' ^ u o t T e r c o i y ë Ê o \ J e u 5

t. i 3o r° o t h i h j - \ - u J p c o O T i t a o u A T u j A n o ‘.\ .q * ë n i  Ÿ O A T u j A T y A q c q -

c a | ë f i o A . J e u O T u m i ^ ay a y c t t a »\eM c o p o e o t o o u t o t u j ô a a y e n p o

 Ÿ m  Ÿ O A T ë p c o q J e u O T i u v y ^  Ÿ A Y e T ë & m u O t o o ï ÿ t o t ç c o ' . \ .

ë u O T H l UTOTOTCOAY O T O O iÏTOTCCO ÏÏTOTÎMCOKeAY UTOTTACOCOOT

e ü o T O Ê u o T T ( 1 ) ü u e c o u l U T A ' X e i i c o p o e c ^ e ë T e ay ay a t u © o q A q ô o i 10

c q e A ^ c è o A . J e u i i i â ÿ o a t J e u O T u n y ^ Â Ÿ A Y e T e Ê n m A q e n n u s c e

u t a T o â v ' ^ i a i u c a y n e q c ô o T u c a y T e q fY > A U T A C i  x u p e ô v p i p e q -

c ô o t ü o h t co i i A A v e u p i T i ï o T n o T 2 i i ï ï c n o T t y A T e e ' . \ . o q . \ . e q ë Ê o A

ï ï c s . e T i ’. A i c i Âv ' ^ a i Iï t c k x o t u j t ë J O T u e n i l o A T Ü T e u u A T ë n e q u j c o » y

u c a y u e q i y n i i AV.n ^ i i A U } * \ > c o p D c ë Ê o A . ï ï o t ê c o k u c a y u e q s ë 1 5

( 1) e est ajouté entre les lignes par une main moderne.

parviennent seulement jusqu'au tom beau? Après avoir étendu des

lits, on établit des chanteurs et des applaudisseurs, choses dans

lesquelles il n ’y aucune utilité; 011 allume des chandelles, on

les porte dehors avec pompe, 011 se déchire les vêtements, on

se jette de la terre sur la tête, on crie avec de grandes cla-

f. i 3o r° meurs. Ensuite encore, quand on le porte * au tombeau, on le

laissera là, rejeté fort misérablement, et on ferme la porte du

tombeau sur lui dans un grand malheur, et on s’ en va à leur

maison, on mange, on boit, on se lave, on retourne à ses affaires

de nouveau. Mais ce malheureux, lui, reste jeté dans le tom ­

beau fort misérablement. Passé est l 'honneur de celui-ci, et sa

gloire et tout son faste.

Aie de la patience un peu de temps, o mon bien-aimé, jus­

qu'à ce que soit pourri le linceul de celui-ci. Regarde dans le

tombeau, vois son mépris et sa honte! Pourras-tu distinguer le

serviteur et son maître dans le tombeau? V o is ! Quel est celui

qui fut beau ou celui qui fut la id , ou celui qui fut pauvre ou

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3 eu i h ^ o a t â i i a t este ui.w. ne meAÏë Te 111 av ne niscAfê Te iu.m ne n io u n i Te tu av. ne nipAMAo Te iiiav. ne '\mi c t t m i i ô t t Te uiav. ne '\>u eTujuuj c tco » Jtop'XL nui ëfio'A. ÂT'\>u ctooiot ne.vv,

-\>u eotiM ie-j Actiœp-j ïï-x.e ^ ïmitacuv ccpoq ë.^Auit» e-&peq-\-Âno- 5 .Vori e^ûe un eTi\'\MTOT iTe ÂV«\ocm T tc ne-roccOT * Ui-

011 h 1 ix.e iv^oq Miie-^OTMHO ëÈo.V ïït«\i ^ mitiNcux utai ma ni (i) ueM

mai ujotujot a ’XAa ivA*\eiiuoT caêo .V Âïneqpo f\iqwni 3en ot-

mh'\t *mi otoo epe ueqecoMA Tiipq A.eqAcoq eÈo.V £eu ot-

iiiuj- nujAiy eqowoT Otoo eqepëuiOTMiii ëinctou ï ïte n q 7 in -

10 otww(2) ne.M uiAeqArp etoi T€.qTpAiie->A AU«ei\c& haï

TupoT nA'\epci\AU2^A,\i-iece>e au ne aAAa -\>ai âï.u a t a t 'j iu\q-

xwÂMOe c«te MApe -|)Otwui m u sc ujwm Ot uerAqujfoni âï,ho'|

ïÏTiyefiiïn iÏTeqornoMenn nieTM^rcAu'Tiie ep.\v.e<vpe iiah *xe a "\-

*\ai ü'iveqÊA'X enu jw i iïcsie uipAMAÔ eq;\Mi 3eu  M e»^ equion

15 £eit OMiiuuj^ m Iiacaiioc ctuaiht Otoo a -\i ïa y ë a ê p a a m 01

( i) Ms. m a i u c . — (2) ita Ms. forme sa'idique.

celui qui fut riche, ou celui qui fut honoré ou celui qui fut

méprisé, en même temps? Distingue-moi le mauvais et le bo n !

Evanouie est la pompe ! 11 est fort redevable d'un compte a

rendre des choses qu'i l a faites, soit bonnes, soit mauvaises.

* Quant au pauvre, lui ne montra pas cette pompe de cette 1

sorte et cette jactance, mais il était couché au dehors de sa

porte, malade d ’ une grande plaie, tandis que son corps en

entier se corrompait par un grand ulcère mauvais. E t il con­

voitait la sauce de ses aliments et les miettes qui étaient sous

sa table. ( 1 ) Après tout cela il ne fut pas scandalisé, mais seu­

lement ceci il dit : «Q ue la volonté du Seigneur soit faite».

Que lui arriva-t-il en échange de sa patience? L'évangéliste nous

le témoigne : Le riche leva les yeux tandis qu'il se trouvait dans l ’amenti, il était dans de grands et durs tourments: et il vit Abraham au loin et Lazare dans son sein. (2) 11 est évident

(1) Luc. 16, 20— 21.(2) Luc. 16, 23, 24.

i 3o v°

f. 13o V°

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t \ ) O T e i o t o o ' . \ i \ ^ i \ p o e J e u i v e u q m ç u o l à o t o u o ë l à o ' .V a c e ^ > u c t -

J C I I T ë J O T H C H IO T p o ÜTC H M UOCAVOC qil AH|<VUlll I ë m  * ' . \ « O l l ΟTC

î i o v p o t y n o t u c\ >pO T eÈ J e u Keivq iÜNÊpAAAt e q o T t i o q ŸAYoq

«eAV. t\Èp<s<\.w u u w \ T p i A p ; ^ M i c j e u u c q  w \ o o n o tiv

f. i 3 i r ° ë n -\ i n i u i - ï ïu j ' \ ) n p t * u ic6>aw \ C T A e q A w q ë f i o '\ o i a t e u i i r a o i J e u 5

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i ÿ i i c q a ' i Ê o ’ ' ÂvA\oq O o u to c u T e q c ( ü ‘>tH muc>c.mÔT(üAv ët^evOOT

ïïoT ëu je uO TÔ AVO T e q e p ë T i u ÂvA\oq J e u o t c a u i  v A v e T ë È n m oc.e

h«\7cSt A È p A A A \ iu\i u h i nev\iToie A.q3c.oi i ïo& niteC i\ î! t i ÂVAveT3c.wÈ 10

ÂCiw\ipn-^ cqæooÂv'Avoe 2£_e h a T w t ^ e o i C T n a c e ï ï « o u o ^ u je u v -

A o o n q o t o o ë p e i ie u O T io u j u j o u J e u ^ Â e A n n o t o o h a ï t a ï ô o ti v

T n p q e r iN u s ' i T q J e u •\‘Â r cevim e o f i e '\i m h a ï nu» o u Ü TCKO Ttopn

h A a ^ a p o c uj<\poi H T e q c e f i ç ô n q  v n e q T n Ê â v a v w o t Ü T e q - ^ Ê o f c

que celui qui est près du roi de ce m onde obtiendra les biens

du roi. Celui donc qui est couché dans le sein d ’Abraham , se

réjouit avec le patriarche A braham dans ses biens. V o yez donc

ces grandes choses adm irables!

f. 13 1 r° * Le corps qui est pourri sur la terre dans le tombeau, et

l ’ infirmité et. la m aladie qui pèsent sur lui comme un fardeau,

celui qui ne le regarda pas du tout pour le voir, de peur de

se souiller, pour qu ’il lui abandonne les mets qu ’ il n ’avait pas

mangés, lui demande avec une voix lamentable : « Mon père Abraham aie pitié de m o/.»(i) Certainement, il dit encore d ’autres

paroles lamentables de cette façon en disant : « Mon père, je sais

« que tu es miséricordieux, et que ta complaisance est dans la

« charité, et que par conséquent tous ces honneurs tu les as reçus

« par la charité. A cause de cela aie pitié de moi aussi. Envoie « Lazare vers moi pour qu'il trempe son doigt dans Veau, et ra- « fraîchisse ma langue. » (2) — Le doigt vers lequel il ne regarda

pas dans sa vie, (mais plutôt q u ’) il avait en horreur — il lui

demanda de l’eau pour boire!

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ÂÜWNÀiNC 1UTHÊ ëTC Âvn£q"X OTUJT Ü£(Oq 3CU « C 'JM I I* AqG'«ÊO,\‘

ë p o q A q c p e T iu ÂÏAïoq ü o t a w o o t £op£qc<o tO T i\i im u j^ iüjy'\>npi

IICAV T M M 6TTAi\ci\M pOC UT£ IUM p<\AVi\Ô H£AV TiM AV£TH1UI'V >ÏT£

U M OH H ! £«►&£ OT U C p ëT lll ÎÎOTTH là ÂVAVCûOT £«p£q-^ ,UNI‘

•^utaiÂvAvoc nevH ?x£ ^ h i p i i ü t e ëcs.eAi <h\ i c t c iô â ïh ui;vpi\^x ic o c

* i ÏT £ q c a jR ( i ) t S o T U ëpom (2 ) 1UNK lN !l t i iT u p q 3 e n f

T A I U liy-V IVAUCV^KIl ÜT£ 1U^2P<0M ë T E M A A T M » OTpiNAlAO

îî«>oq m i n £ evûpcv.i\M o t o o i\qucvY ë p o q £ £ h h i t a i ô ü t a i a v m ü

AMI £«£[£ T £ q n A .p O £ IU  H £ AV ll£O TO iÏH£q i\CH TC IC U£Al U C q ilH C T JÂ

IO H £ AV U£q£!ïtajpO^ HUjptoTc f n CTO I HlMUJ-\- ë l lM T lip O T

n£ -\-ÂPi\nn evq^p£0 ëp o e o t o o t\ q ^ A £ iu \q ÂCa\.at h£av uj'\>£pi

H£AV. COU U£Al AVMI^CÛT ÏÏTC Ttq\\rT ^ M l H£Al ll£qeCÜAW\ U£AV l»£q-

ÎTT l e » Û £ DC.£ U A q O I i Î A V A ! t y £ A ^ A V O Â Ï A V . X Y A T q A U q O T -

t o u j T a v a v c o o t T n p o T 3£H u e q o o o y o ç _ e q c o u ï ï a v w o t o w e T ë

1 5 £ q 2C.0JÂVAV0C 3C.£ I C 3C.£ Cv.JDC.lAU Ï Ï O T O A V O T Â Ü l £ T £ l 1 Â V O O ë Ê o A A AV CO Ml I

H T C v O '\ « I I U O T H T £ T £ U H O I H H £ T £ U < T ' C v . A a T 15 ë Ê o A . Ï Ï T £ T £ U OTCÛ AV Ï Ï O T -

( 1) Lire h te c c c o r .( 2 ) L i r e c u e v - \ - ^ f i o f i .

O cette grande chose admirable, et ce malheur de ce riche,

et cette grandeur de ce pauvre ! Pourquoi demandes-tu un doigt

d ’eau pour te rafraîchir? Je te dis : La source de l ’Eden qui

abreuve le Paradis, * qu ’elle te passe dans ta bouche, elle ne { te rafraîchirait pas du tout dans cette grande nécessité de ce

feu. Est-ce q u ’A braham n’ est pas riche, et ne l 'a-t-il pas vu

dans une telle glo ire? N ’est-ce pas à cause de sa virginité et

l ’abondance de ses pratiques religieuses et ses jeûnes et ses nuits

de veille? Mais plus grande que tout cela est la charité. 11 la

garda et se l'est acquise comme mère, et comme compagnon,

et com m e frère, et comme refuge de son âme, et de son corps,

et de son esprit, parce qu'i l n'était pas seulement hospitalier,

mais il les adora tous, prosterné ù terre, et les considéra comme

des Seigneurs en disant : «Si j ’ai trouvé grâce devant vous, venez, que je vous introduise, pour que vous laviez vos pieds, et nian-

. 131 v°

avè

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co 1 h . v v e n c u c c o e Ü T e T e u u j e u c o T e u e i i e T e u A t c o i T i s . p e T e n u e v s ' t ü

l u x c n n O T o c e ' V . v v e T p A A v e v . ô ë T O T e e v O u i ÂTa y o c Ü K i \ A t u e G it e v - ü o t -

A i C T p ^ A V i N Ô Ü O O T Ô u j a ë u e o O t o o a u j T e ^ A v e T p A AVA.Ô e T O I

t. i 32 r ° ü n n y - \ - ë « ; \ i  v 'Y > p u - \ - e « p e n i * p c o .v v i e p n e ' j C H O T T H p q e q A v o T e n .

ÂTa v o '4 J e u T c q A v e T p j v A V f v ô J e u i u h o c m o c O t o o î i T e q u j e v u j i v i r ^ e 5

o w q e u O T A v e T p a a v <\ô u j a ë u e o î c o i i n n c to u ^ A v e u p e ^ A n o T o m o ^

U C O T C ll ë È o ' X Â T l l l A V e p O C Ê - ^ A V e T O U K l UCAV ^ A V e T p C v A V i N Ô ( 1 ) M A -

p e i i H O T T e u ë c x c u h o i i o t i ï u e i n y T ^ u u e .v v u c i i c w a v a ë T e « a i T e

■ ^ a v c t a . u . o i â ë p e u e u u j O T u j O T t w p u j o u ivev.u J e u u c o o t o o o u

Ï Ï T e u c i \ 3i i i ï o T i u \ p p n c K \ J e u m ë o o o T Ü T e T e u  u A ^ R u e « 6 e 1 0

x ' A p i c a c e u T i \ p ^ u â ÿ u i c c o u t u j a e J o T i i ë ^ i t O T A v n e p c o . v u o t q c ô . i

^ w p i e A v e T A u o T  c o ■ ^ A v e T A n o i  e T < \ c k o o t c t c " !  C n i p o i A v i e n -

u j c o i o c v i ï u u e « u A ' \ ) t ü T ë p « \ T e CO ■\‘ A v e T A u o i  ^ u r ^ e p i

(1) En marge, au-dessus d'un ornement consistant en un oiseau et des ara­besques. on lit (ouj.

giez du p a in ; et qu'après cela vous alliez votre chemin. » 1 1) Vous

voyez, ô mes frères, que la richesse bien ordonnée procurera une

richesse abondante jusqu’à l ’ éternité, et quelle est la richesse

f. i 32 r° supérieure à celle par laquelle •* l ’hom me passe tout son temps

à se reposer dans ses richesses dans le monde, et atteint aussi

à leurs richesses éternelles.

V o ilà que, o mes bien-aimés, nous vous avons montré les

deux catégories, la pauvreté et la richesse. Retournons à l ’utilité

de nos âmes et de nos corps c.-à-d. la pénitence, car notre

gloire est en ces choses-là, et aussi parlons avec franchise, au

jour de votre nécessité.

A cause de cela, en effet, depuis le commencement de la créa­

tion, jusqu ’à maintenant, aucun hom m e ne s’est sauvé sans la

pénitence.

O pénitence qui es légère, qui élèves l ’hom me jusqu’auprès

de Dieu, c.-à-d. qui se réfugieront auprès d ’ elle.

ü pénitence amie, de Dieu et de ses anges.

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ï ï t c h c a v 7ô ^ m c t m u a m i m i h c t t o t ê i i o t t

g t u j a u v u ï i n i i c t u i o u J e u o t j m u u j ^" n o f i o m CO ’Y a v c t i M i o w n

• \ - l l T t M l AVAVCOOT H f O U j C T C I Ô Ï Ï l U I C O O T C ü U J ë c c o n - x i i i D c n CO

^ ■ a v c t i N h o i â - ^ o c f i c c o i Ï T e o t o u h i é c h c t i \ t 6 o j v h ë ü o ' A . J e u ' \ > h o è i

5 CO - ^ A v e T C v n o i  - ^ ( f i i n i t i w ^ i â v i k T i c i ï ï h i ' \ î i i o t ï ï ï h i i c o o t w i i j

c '\x o t c p i \ T c CO •Ya i g t a u o T ix u i J h é c t T c p O T * ô T n i i ë p e u c * j- ^ v °

O T C O IH I (TO C I e r ^ I I ë j p i l l C2C.C11 ^ '.V t ^ H I Â C '\ T i\.VVO ÎÏO T O H

n i f i c n  v u i O T W n i i i i u o i i t o i i CO ’ a v c t a h o i â i i i c o t ô c t t o t -

f i l lO T T Ï ÏR i \ « A p O H C T O I O T I Â ÏaVO 'J ë j O T l l CH I Â lIO-O I I K I l H T C HÔ "ë

1 ° CO ^■AVCTiN H O IÂ « I l C T C O T Il l lA p .N H IC vO W p HCAV •\,n O p '\ )n p A . H T C I I I-

O T p W O T HCAV ^ ( r p i i n i Ï ÏT C 1 l0 T p 0 ÇM-XCH T C ’ jA '^ C CO •^AVCT.N

H O UN •Vp £ '\ C Ü )K U JA p O C I lO T O H 11 ! f ie H C C l i A l AlAVCüOT U }i\ '\> ^ CO

•^■AVCTiNHl « I l C T U JO U J C H r\>-\- O T O O ë p e U JO U Ï Ï J l I T C CO

O pénitence, pain sanctifié qui nourris ceux qui se trouvent

dans une grande famine.

O pénitence, source d ’ eau vive qui désaltère gratuitement ceux

qui veulent boire.

O pénitence, vêtement de tous ceux qui ont été mis à nu par

le péché.

O pénitence, nuage qui enlève au haut des cieux ceux qui

veulent se réfugier auprès d ’ elle.

O pénitence, lampe brillante * dont la lumière est élevée, qui f. i 32 v°

est placée sur le candélabre, enseignant à tout le monde la

lumière spirituelle.

O pénitence, froment purifié et pur qu ’on jette dans les m a­

gasins du Seigneur.

O pénitence, choisie au dessus des trésors et de la pourpre

des rois, et du diadème sur la tête du roi.

O pénitence, qui attire à elle tout le monde et les porte vers

Dieu.

O pénitence, qui demeure en Dieu et en qui Dieu demeure. ( 1 )

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•^.weTARi « n e tc ÂüiApe pco.su uju'itmi ÂvnecoAo^c. O T % t mwoii

A y p i l î C C Ü T C T C C U A p i l C l  CO ’V -M -C T A U l ( i ) n i O T C O l U I M A U U

c T c p o T C o m i e p c o t o i \ n i Ê e u e p ô e ü p i u  v A i o q CO ^ m c t m i o i â

■o h c t a c i c o o t £ e » T e c ^ a n T " c o a t i o t o o e n e c c o c £ e n l e c o t m o e A v c i

CO •\va.c t a h o i a « n ë T c p c n e c o A o s c . u y o u h i r o c a v o c T n p q -

e c T p i i ï m i c T A T c p à c A A o £ c r t y n o f i i  v f i e p i ï ï r c c o i i CO ’V-nvc-

t a h o T Â o n e T i p i m m e T & y ^ w T e t y ' V ^ Gl' o i t o u t e q c o T T C o i t e c -

f. 1 33 r ° o p o ï h u A ^ e ' A . o e e p * d s . i â r w h i u ë p c o o T o t o o k i a v i i e T A q < ^ > c o T

e p A T C A q c T i u j i n i ë u t o T e ii iav. n e T A q ; ) Ç A C r i A q î \ u j f\ > n p A q o e i

ë u e o ^ i v u o n 050 ^ « a ^ c o t ë p A T q  ü u n p o ^ i i i T i i c o t o o m o T p o 1 0

ÜC IRCOC CHICOT ÂÜl^ÇC RATA CApT I1I0TAU102S.0C Di-ATIX OTOO

r t a r a t ste o t ncTAqyyconi ÂvMoq £coq epOR o) mepo-

\\’aA.thc 2s.ati2s. ÂüiepDC-Coirr ëpoi eiccco iïiu\i ococ ctoi ïtTOA AVHpOC

eiOTWH^ ëlnoA iïmi ëToi ü riu j^ îxtar ëTARUjconi i72>iitot ste^AC

( 1 ) Ms. \ A K T A U l A I .

O pénitence, dont l ’hom m e ne peut pas mesurer la douceur,

et au pouvoir de laquelle il n ’y a pas de limite.

O pénitence, lumière véritable qui il lumine, tandis que tout

le monde la contemple.

O pénitence, qui est légère à la course, et belle en s ’asseyant.

O pénitence, dont la douceur demeure dans le monde entier,

rajeunissant ceux qui sont devenus vieux par le péché.

O pénitence, qui fait servir par les anges ceux qui se réfu­

gient auprès de Dieu dans un cœur droit?

f . 1 33 r ° * E t quel est celui qui s’ est réfugié auprès d ’elle, et qui a

été confondu? Ou quel est celui qui se l ’ est procurée comme compagne, et est tombé jamais?

Moi aussi je me réfugierai auprès du prophète, et du roi juste,

le père du Christ selon la chair, l ’hym node David, et je verrai

ce qui est arrivé à lui aussi.

Je t’en prie, ô chantre sacré David, ne te fâche pas contre

moi, quand je dis ces choses-là, comme si j ’ étais devenu auda­

cieux, en révélant tes grandes choses dans lesquelles tu as de-

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Ï ÎT O T T ^ O O O O JO T ë T G K O T H O M O K Il KGJA. H G U T O T Ê O H G M T G U .V V G T A n iÂ

^ A p I l l M p u - ^ CÔ I I& C I\ I IO T Â VA V G Up iT A q G p U C û T R O T O O

A q JC ü T G Û M G I IG I IC A Ï Ï M Û Ü ît lU J- ^ Î ÏU O Û l A q C C O T G M ë Û 0 A .0 ^ T 0 T q

M n in p o c ^ H T M C G q ^ tü Â v M O C d*lg â c ô A i Âv .m.a t â i i g h u o é i

5 Â ü ie q - \ - o m i.M . ïü iG q Ê iA A . o t îs ^ g c p o M ë i iG q Ê O T O i u j a m ë o o o T ë T A q l

g ê o A j g « n M r o c a v o c ôw qcstoc e A p dc.g - ^ h a ^ c ü k g m  v n t N c A o ^

ë i iG a tc o p o ^ i u é g i i S g h i ia g p .m . (ü o t7 ^ H A O û j p n  v n A ^ p u u j i ig m u a . h a -

K K O T iG j G H J A C t* A p H O T p O 1 O T 2 ..G A * AM\ I IG O T ^ A V H l AtA HG f. 133 V °

O T O £ M G l ie t lC A « p G q T C ü l iq G2C.(üq ÎÏ2 £ G C T l l A ^ A p i M n O T p O Ο lU A C C T -

10 p io e Ot o o AqoGat^ûJCüq ugav. TGqÉARi iAu.vv ŸuGqasiG.w. 0A 1

MAVA ÎÏTGq^XOT ëp o q ÏÎTGqHAO.VV.Gq ëÛ uA G ^ ^ G T A U IÂ -\-pGquOOG.W

ü o t Oii il i û g il g^ i i a ^ ûjA. ëpA T C Ot o ^ AqMOpq ïîo t g o h AqujG

GJO Tit e n iii jÂnoc. Aqpi.su AqGpMGTAiioTn Oto o J gii -^o t iio t

meure, pour qu ’ ils soient aussi pleins d ’ émulation pour ta per­

sévérance, ta pureté et ta pénitence.

Celui-ci, en effet, ô mes frères bien-aimés, commit un adultère

et tua. Après ces deux grands péchés il entendit de la part

du prophète disant : « Dieu a enlevé tes péchés. » ( i )

Il n ’accorda pa? de sommeil à ses yeux ni d ’assoupissement

à ses paupières, (2) jusqu’ au jour où il sortit de ce monde. 11

dit en effet : « J e laverai mon lit chaque nuit de mes larmes, je baignerai ma couche et mon lieu de repos. * (3 )

Ezéchias en effet, roi de Judée, * n ’ était-il pas juste? E t après f. 1 33 v°

que ce fut levé contre lui Sénachérib, le roi des Assyriens, et

l ’eut affligé lui et sa ville de Jérusalem , (4) il ne trouva aucun

endroit où se réfugier et se sauver, si ce n ’est la pénitence,

la salvificatrice de tous ceux qui recourront ù elle. E t il se

ceignit d ’un sac, il entra dans la maison du Seigneur, il pleura, (5)

( 1) II Sam. 12 , 1 3.(2) Cfr. Ps. i 32 ( i 3 i), 4.(3) Ps. 6, 7.(4) Cfr. IV Reg. 18, 1 0 et seq. ; II Parai. 32, 1 el seq. ; Is. 3(3, 1 et seq.(5) Cfr. IV Reg. 1 9 , 1 ; Is. 37, 1 .

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OTOO lie3C.i\'4 Î2C.C OCiiA ÂXOC nie^eKIdvC UOTpO 11T£ '^TOTD^eêv

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o o q ( i ) ëneq.vvcoiT 3 en OTujini o t o o â . » o i i ujd£.oav Âv.vvoq e e p e q o co A .

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iiot ëTe.M Av^T . \ q o T c o p n i ï o T c ^ r e A o c e-\-n;\pëAv£>oAn ÜT e hi^ cct-

p i o c i \ q 3 t o T e l i n i i ï o y s i o c nofidv ë û o A n i i i T O T T e T e n u e o '

f. 134 r° to ndvCuiiOT îsc.e otcouj OYpco.vvi ivotcot eq * uje.vvuji Av.vv.oq 10

ë00Te oivivÊMU neAv oeui^copcs. eTepnoûi ÂvneqÂvoo ëÊoA itcv

.weneivcA. n^i on üvqujconi eqn;\AvOT cv.qctoTeAV ëÊoAoiTeu mnpo-

p\iuthc eq^toÂvAvoc sce Spi necouj ÂvneuHi çucv.mot üook otoo

(1) Une main moderne a barré le ev de uTev et a mis au-dessus eq.

fit pénitence, et à l ’ instant Dieu envoya vers lui le prophète

Isaïe, fils d ’Am os et lui dit : « Vas, dis à Ezéchias roi de Judée :

« voici ce que dit le Seigneur : j ’ai entendu ton cri et ta prière que « tu m’as adressée au sujet de Sénachérib roi des Assyriens. ( 1 )

« Voilà que je mettrai un anneau dans ses narines. ( 2 ) Je le fe r a i « retourner p a r son chemin avec honte, et il ne pourra pas entrer « dans cette ville. Je la sauverai a cause de David, mon servi- « teur. » (3 ) A cet instant, il envoya un ange au camp des

Assyriens, il en tua 18 5 0 0 0 parmi eux. (4) Vous voyez, ô mes

f. 134 r° frères, que Dieu préfère un seul hom m e qui * Le sert, au dessus

des villes et des pays qui pèchent devant Lui.

Ensuite après cela encore il devint malade jusqu’à la mort. (5)

Il entendit de la part du prophète qui dit : « Donne tes ordres à ta maison, tu vas mourir et tu ne vivras plus. » (6) Quand il

(1) IV Reg. 19, 20.(2) IV Reg. 19, 28 ; Is. 37, 29.(3) IV Reg. 19, 3 3 - 3 4 ; Is. 37> 34- 35.(4) Cfr. IV Reg. 19, 35 ; Is. 37, 3 6 ; II Parai. 32, 21.(5) IV Reg. 20, 1 ; Is. 38, 1 ; II Parai. 32, 24.(6) IV Reg. 20, 1 ; Is. 38, 1.

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Ê T M A i o u j i  v u e u  v o o J e 11 O T . \ v e « A u u î ï c u o t » i Ê e » o t o o A i T p i

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» « c o » » t a i u A p p u e i  J e » 0 A 1 J e » t m r e » e  ë 0 T 0 » u jd^o.w. 3â.\v.o*\

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ë J o T » ë o T A i n A u » i C 2 c . e T e T e » » A A \ . o u j i  v u e q  v o o ë ü o t V J e »

O TTO U T Â Ÿ M .U I Te ^ Ç H A D te .W . »IAV. J e » 1 1 M C I I O T ' \ ) M ë O T O » U J-îiO .W

 v M o q ë a t c a T i \ i U A p p u e i   v n A i p » " ^ * O t o o u i « > a u i i T e ^ e u i A C f. i - H v°

e T A q c c o T e . v v . ë i n u p o ^ u T i i c e q e p C T A v . A v . e u m h a * j » o t a v . o t o t o o A q - ,kv11

1 5 p 1 av. 1 J e » o t i u u j - » p i . \ v . i t ^ A i e « » A q w ^ » o a » » o ê i ë Ê o ' A . O t o o

eut entendu cette sentence terrible et douloureuse, il tourna sa fa c e contre le mur et cria en disant : « Seigneur, souviens-toi comment j ’ai marché devant toi. » ( 1 ) E t il pleura avec amer­

tume. Rem arquez, ô mes frères, après cette grande liberté, il

dit : « Souviens-toi, Seigneur, comment j ’ai marché devant toi en «justice en tout temps} et j ’ai fa it ce qui a plu devant toi avec « un cœur intègre. » ( 1 ) Où trouveras-tu cette grande liberté dans

quelqu ’un dans cette génération-ci, qui puisse dire ces paroles?

Vraiment, nous sommes comme si notre nom était péché et

impureté de toute sorte, et personne ne pratique le bien, pas même un seul. (2) Mais si vous allez marcher devant lui avec

un cœ ur intègre, qui trouveras-tu en ce temps-ci, qui puisse

dire une pareille liberté? * E t le juste Ezéchias, ayant entendu f. 104 v°

le prophète qui lui annonça la mort, pleura avec beaucoup de larmes; (3 ) lesquelles détruiront des péchés. E t il versa des

(1) IV Reg. 20, 2, 3 ; Is. 38, 2, 3.(2) Ps. 13, (14), 3.(3) IV Reg. 20, 3 ; Is. 38, 3.

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i\ ’|t a o t ô ënecnT ïïç^uep.MOJOTT eTw sy h a ï ë\yi\TC*pe

pi\«H 3 en O to o ^qefoTCAV. eoTO iu jennoTq i ëfio’A.aenT '^e 3cn poiq Âüunpo^>nTiic oc.e ucvi ne un ëTeqcs.aiÂvAvtoOT iîoc.e

n5"ë nc^evT i^ n e iuw T eqcxcoÂvAvoc 22_e evicwTCAv. ëneK-\-oo

ne av. ucktco êo o to o eoivco' ëueuep.M.O)OTT c vio ta .0 H e f i npoAvni 5 ë:x.eu u ië ço o T ï ït c neuconS ôviiia.OAv.en iÏTOTq ÂvnOTpo iTt c in-

t\ c cT p io e ■^ii^ujtoni u h jv u j '^ ( i ) h t a i êcvki Tnpc c-o ê h t r ucav

eolàe ;x .a t 7:x . ikvêcüh ô t c t c u iu n t 7ô u a c u iio t ë^uiuj-^ ïïc^wpeev

iÏTe OTOO <VAVeTDiO)pi UUiepAVWOTi Dte OTnp Te TOTAVCvIH

o t o h o t a i 1 1 0 . 3 c . 0 c u n i i ï « > o q e s t e o t o t p o h « a v i i i n e 1 0

T c ^ c k i a c  ü v e q e p n o Ê i i ï o o q i c A v c v i i e v c c n u e q i y n p i av. ii O T p e q e p -

f- 135 r° n o f i i c vi i n e av.h  ü i e q - \ - ; ï c . a m T ï T o t a v h u } i ï c o n * AV.U  v n e q -

T i u q ë t o t o t i ï n e ' 4 5 t i \ o c . i a v u  v n e q c o s v o q n o c v n o c v A T C i e u c a v

c i i a t o u c a v 0 0 . 1 1 n e c s . n c ( 2 ) Â v Ê e n i n i O t o o e T A q c A v i i T s c e avcv-

I I & C C I I ÎX .C CvC A V O T l l R UDC.C T C q ï C O A V T n p c  v n e n c q T T p e ^ l l O C UCAV 1 5

î i e q q ^ i o o n ' X o n c t r c o -^ ë p o q u j n e v O A v . e q ï ï t o t o t i ï n e q c s . e v x . 1

(1) Ms. h a u j-\\ — (2) Ms. ocvueD^nc

larmes abondantes lesquelles procurent de la joie à Dieu à l ’ ins-

* tant. E t il entendit une bonne nouvelle du ciel par la bouche

du prophète : « Voici ce que dit le Seigneur Dieu de David, ton père, en disant : J ’ai entendu ta prière et ta supplication et j ’ai vu tes larmes, j ’ai ajouté encore 1 5 années aux jours de ta vie.J e te délivrerai de la main du roi des Assyriens. J e serai le protecteur de toute cette ville à cause de toi, et à cause de David mon serviteur. » (g)

Vous voyez, ô mes frères, le grand don de Dieu, et de quelle

sorte est la puissance des larmes. Mais quelqu ’un me dira :

Ezéchias était un roi juste et n ’ avait pas péché. V o ilà Manassé

son fils, n’ était-il pas pécheur? N ’a-t-il pas irrité Dieu plusieurs

f. 135 r° fois? * Ne l ’a-t-il pas livré aux mains de ses ennemis? Ne

l ’ a-t-il pas lié avec des chaînes, des liens et des entraves de

fer? E t Manassé, ayant compris que toute sa force avait cessé,

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ou âÿhc m  T iô Ï M  «i t c ( i ) ^ A i c T o r p o cp\io'\p« \w\q c i iT n p q

Âvne ’\ -n o p '\ > rp l\ hcav ^ p m i i u j G p Ê o ü o m ë p o q ü o A i o t o o

K M TlipOT ÎÏCOjq iNq^l \\i\q ÏÏOT2S.O.SV C CTiN^pilO TT OTOO A.'J'^>0>T

ë p ^ T c u^MeTiNUOi co o T iN Ê Cü>tc.m. gh cqujeiiOAVOT n e ? c . \ q

5 3C.g'(2) HOC llIUAUTOKpiNTCùp ë T ' \ > c (3) ÜTG UGlUOi- AÊpAAJW.

HG.M. ÏC<\i\ll HG.SV rÂROJÊ \ICAV HOTDipO!2t ÏÏOAVIII e«pev\W\K (4)

GTAq«AAVIO ï t T ^ G (5) UGAV HIWNOI (6) l\CM HOTCOACCA T l ip q

( 1 ) Ms. ttUN^IAv' T G ^.SVGTOTpO.

(2) Nous donnons ici les variantes de notre texte avec celui publié par Tuki

niDcojAv h t g i m y ^ A T i i p i o i i , p. t T ÿ g — tF-Tvo, et du Ms. Copte Vatic. 6. La plu­

part des auteurs, même modernes, qui ont parlé de la Prière de Manassé, ou­

blient de mentionner la version copte parmi les versions anciennes. Cfr. entre

autres R. H. C h a r l e s , The Apocrypha and Pseudepigrapha o f the O. T. O xford i ç i 3, Vol. I, p . 6i 6—6i j ; E. K a u t z s c h , Die Apokryphen und Pseudoepigraphcn des A. T., Ti'ibingen içOO, Vol. I, p. 16 S ; S. S z é k e l y , Bibliotheea A pocrypha . F rib u rg i i ç i 3, Vol. I, p . -f3ç \ T o n y A n d r é , Les Apocryphes de VAncien Testa­ment, F lorence iç o 3, p. 2-i-f— 2^5 ; Nau, Un extrait de la Didasealie, R . O. C. iç o S , p . i 35. Ce dernier ne mentionne, comme témoin du texte copte, que

le Psautier copte de la Bibliothèque Nationale (n° 4, fol. 1 S 1 v°).

(3) gt 'Y»g > 6 T J e « . t'^>g, T., 6. — (4) e<vp«\\w\K om. T., 6.

(5) r\m GTAqoAA vio t '\>g , 6. — (6) h i k i NOi , T.

que ses tyrans et ses porteurs d ’armes qui l ’entouraient ne

pourraient le délivrer des mains de ses ennemis, ni aussi que

les dignités royales ne lui seraient pas utiles du tout, que la

pourpre et la couronne ne pourraient l ’ aider en rien, il aban­

donna tout cela, il prit une force ferme, et il eut recours à la

sainte pénitence.

Ecoutez son action de grâces! 11 dit : «Seigneur tout puissant, « qui es dans les cieux, Dieu de nos pères, Abraham et Isaac « et Jacob et de leur juste semence qui te plaît, ( 1 ) qui as fa it « le ciel et la terre et tout son ornement, qui as scellé la mer « et l'abîm e , et l'as scellé (2) de ton nom redoutable et plein de

(1) «Qui te plaît» est une ajoute qui ne se trouve ni dans Tuki, ni dans le grec, ni dans aucune autre version.

(2) « Qui as scellé la mer et l’abîme ». Le Ms. donne bien la leçon ry>n

GTAqTWÊ. Pour être d’accord avec Tuki et les autres versions, il est évident

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' \ > u C T 6 . q T O > f i A V ' ^ l O A l UCAV. ' \ > U O T U O T O Ç 6 . q T O l i q 3 C U U C q p 6 . l l

ê t o i ï ï o o - ^ cv\ av. c o î ï ü j o t u i f i c u ( i ) ^ > 1 1 g t 6. e u ^ 6 . i n i f i e u

e n o o r p o t o o e o e p T e p ( 2 ) 3 6 . t o h ( 3) Â ï u ç o ü t c T r q c c O A v . ( 4 ) s c . e

o t a t ^ u j 1 c p o e t c ««■v • m a v c t c a T c « T e i i e u w o r C ^ a i o i u ( 5 )

t. 1 35 v ° efio’.V m i Ü 3 c . e 1 1 1 m i i t ( 6 ) h t c u c k â ï ê o i i * e s s i e u ( 7 ) u i p e q c p u o f i i ( 8 ) 5 i l

( 1 ) ' \ M l C T 6. q T C ü f i . . . I I W O T I l l Ê C U > ' \ î l l e T W T O ( e T 6. q A V . O T p ) AV.'\>10AV

3 e u n c A x i u t c u e q o T 6. o c 6 . 0 1 1 \ o t o o 6. q T c o f i u p c o q a i ' \ î k o t u 3 e u

1 1 c q p 6 . 1 1 c 0 0 T 6 . f i c t o » n ^ o - o t o o c o a i c o ^ h w o t , T . — o t o o 6. q T e f i

p c o q a v ^ î i i o t i ï i e u u e q p 6 . 1 1 c o t t a û c t o i \ i o o - \ - e o . u e o u w o t u i f i e u , 6.

( 2 ) t y u e T e t\ c u ; \ v \ i . . . . e o e p T e p > ' \ > u e T e h ^ a i u i f i e u u o o T p

o t o o e e e o e p T c p , T . — c^ n i g t c i ï e u ^ 6 . i u i f i e u u o o T p o t o o e e c o e p -

T c p , 6 .

( 3) Æ i n t o u > e f i o ' A . i i \ T O i i , T .

( 4 ) u c k c o o t - | - e o o T 6. f i , T . , 6.

( 5 ) q . u o u i p r a e c . o t o o . T . , 6 .

( 6) u î n l c ü u t . T . . 6 .

(7) ecsien > e o p iu ccteu . T.( 8 ) u i p e q e p u o f i i + ( o T 6 . T v v j T 6 . o o q ) ( s i c ) O T 6 . T - \ - \ y i e p o q , T . — -f- o t o o

O T 6 . T V y T 6 . O O q , 6.

« toute gloire, celui que toute chose craint et tremble devant la « fa c e de sa puissance, parce quincommensurable(i) est la grande « beauté de ta gloire.

f. 1 3 5 v ° « La fu re u r de ta colère ne dure pas ( 2 ) * sur les pécheurs, et

q u ' i l f a u t l i r e e T 6 . q c u T 0 . — N o t r e v e r s i o n a m u t i l é l e t e x t e g r e c . A u l i e u d e

q u i a s s c e l l é l a m e r . . . e t p l e i n d e t o u t e g l o i r e s , l e g r e c e t l e s a u t r e s v e r s i o n s

l i s e n t : < q u i a s l i é l a m e r p a r l a p a r o l e d e t o n c o m m a n d e m e n t , q u i a s f e r m é

l ' a b î m e e t l ' a s s c e l l é d e t o n n o m r e d o u t a b l e e t g l o r i e u x . »

( 1 ) « I n c o m m e n s u r a b l e : » e s t u n e t r a d u c t i o n f a u t i v e d u g r e c Z'jzzy.zo;, m o t q u i

n e s e r e n c o n t r e p a s d a n s l e s L X X . L a v e r s i o n l a t i n e l ’ a b i e n t r a d u i t p a r : « i m p o r t a -

b i l i s i . L e S y r i a q u e l u i d o n n e l e m ê m e s e n s : ?— - -* V » —s .^5 |3. L a v e r s i o n é t h i o p i e n n e s u i t l e c o p t e : I l n ' y a p a s d e l i m i t e à

la g r a n d e u r d e t a g l o i r e .

( 2 ) q A i o u i e f i o A . 6 . 1 1 . L a f o r m e a i o i v i p o u r r a i t d i f f i c i l e m e n t ê t r e r a t t a c h é e

à l a r a c i n e a i o u i q u i n e s ’ e m p l o i e q u e d a n s l e s e n s d e « p a î t r e , n o u r r i r » , e t d a n s

l e s e n s d e « a b o r d e r » . D a n s a u c u n d e c e s s e n s i l s ’ e m p l o i e a v e c e f i o \ . D ' a p r è s

le c o n t e x t e , l a f o r m e a v o u i e f i o A n e p e u t d é p e n d r e q u e d e l a r a c i n e a i o t i i

É g y p t . , mn : r e s t e r . T u k i d a n s s o n P s a u t i e r , d o n n e l a m ê m e f o r m e , d a n s l a

P r i è r e d e M a n a s s é , a u v e r s e t q u i n o u s o c c u p e . O n s e r a i t p e u t - ê t r e t e n t é d e c r o i r e

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OTOO OTi\T<r>TATCl ( l ) llCtoq I1C f\>UAl IITC lieilOTWU) \IOOR

11c (2) n 5"ë G Ttroci iiiyA itO A V A St o t o o J 3) ïîp e q ô Io T ito iiT (4) u * .iije

( 1 ) o t a W i t a t c i > o t .n tujcj' i t .x t c i , 6. — (2) n e om. T ., 6.

(3) o t o o om. T ., 6. — (4) n p c\ü iO T i i o i i t + o t o o , T .

« insondable (x) est la miséricorde de ta volonté. Tu es le Seigneur « suprême, miséricordieux, et longanime. Abondante est ta miséri-

que Avom e û o A pourrait bien être une form e contaminée du sa'idique .vvotivc

eû o A qu'on lit dans Peyron. Mais cette dernière form e n'est pas suffisam m ent

attestée pour qu'on l’admette. Peyron cite com m e exem ple T u ki, G ram . p. 4 1 1 ,

qui y donne Col. 1 , 23 . Mais l'exem ple porte entièrement à faux. T uki en effet

n 'écrit pas .nvothê e fjo A , m ais bien .nvotii e û o A , orthographe qu'on retrouve

dans B a l e s t r i : Fragm enta, Col. 1 , 23. — Com m e second exem ple Peyron cite

Z o e g a 270. T rès probablem ent il faudra expliquer la form e M OTite e û o ‘.\ par

une dittographie de l ’ e , de e fio A .Le mot grec correspondant àvu-datato; ne se rencontre que très rarement

dans les L X X (Ps. 123, ( 12 4 ) , 5 ; 2 Macc. 1 , 1 3 ; 8, 5). Il peut avoir deux

sens, com m e le fait observer St-Jérôm e, dans son com m entaire au ps. 123, 5, (M L. 26, 12 8 2 A .) : « Verbum ivu-ostatov am biguum est et potest sonare quod

non subsistât, (c’est ainsi qu’il fa u t lire, et non pas : quod subsistât) et quod intolerabile sit, hoc est quod nem o ferre queat. » C 'est seulement dans le dernier

sens : « ce qui ne peut être supporté » qu 'on le rencontre dans les L X X . Les

versions coptes ne le traduisent que très im parfaitem ent. Au ps. 123, 5 (les deux

versets de II Macc. ne nous sont pas conservés) le sa'idique le traduit par

CTixjTpTCop ; troublé, ag ité ; le Bohairique par .\Tcyeiw\.Tpii2C-q : sans fin,

sans lim ites. Pour le cas de la Prière de Manassé, qui nous occupe, les versions

anciennes sont très discordantes entre elles. L ’ancienne version latine le traduit

par « insustentabilis ». L a version syriaque (N au : Un E x tra it de la Divascalie : L a P rière de Manassé. Rev. Orient. Chrétien, 1908, p. i 3S. donne le même

sens que le latin, m ais le rend par une périphrase : '— “

(var. t k ° ’ - + k ~ “ ° + K ° ’ (var. ajoute f C ^ ' - s ): et personne ne peut subsister devant ta colère et ta fureur contre les

pécheurs. — L a version éthiopienne, telle que la donnent les Psautiers, le 11 Parai-

et les Constitutions Apostoliques le traduit sim plem ent par •’ terrible.

Si l'on accepte la version copte, le verset doit se rattacher, non pas aux

versets précédents, qui décrivent la puissance et la grandeur du Seigneur, m ais

bien aux versets suivants qui donnent la description de la m iséricorde et de la

longanim ité de Dieu.(1) Le copte ne traduit pas le mot àvs-r/viaatov com m e le font le Latin , le

Syriaque et l’éthiopien.

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h c u h a i o t o o ( 1 ) ëueoTto.w. î î o o i i K (2) ë a t e n u i k a h i â iÏTe 111-

pùi.vu (3) U o o h Oyn (4) n s x (5) iÏTe i i i ô m i i i M eTAUoÏA

ïïu io .vu u AÊpAA.w. h c m T c^w u ne.vv Tâucoé h a ï (5) ëT e ÂTh o t -

e p u o l î i ëpoH a A A a A ve TA u oi u n i a h o k (6) u i p e q e p u o É i

( 1 ) o t o o + n o . s u u , T., 6.

(2) c k c o t c ü .h i\o_o h k > eu o T ù iM u o o i i ' j (sic), T.(3) Tuki et 6 ajoutent les versets suivants : i i « o k ncTî u a t a t e h m £ t O £ ^ -

s c e ne.vi. i u \ t & T E H M £ T & r i \ o o c a u ü ju j ( = A u ^ ü i iy 6) 1 10 t a i c t a -

iiokn ue.vi. o t ^ ü j e lào A . (î ie.vv o t ^ w e Ê o ? \ om. 6) n u i t e T e p u o Ê u e p o u

o t o o J e u i i a u j a i u t c i u k i i m a u ô ü j u j (Aucoiy, 6) no T A veT M io i* . n u i p e q u o É » e o T c s c v i . ___

(4) o t u om. T., 6. — (5) n ô T + T., 6.

(5) h a ï > u n , T., 6 .

(6) u n i a u o u S a > e o p m e a t c o i S a , T., 6.

« corde, et tu es enclin au repentir à l ’égard des méfaits des « hommes.(1) Toi donc, Seigneur des justes, tu n a s pas ordonné « le repentir aux justes, à Abraham, et Isaac, et Jacob, eux qui « n’ont pas péché contre toi, mais tu as ordonné le repentir à moi, « pécheur, car j ’ai commis des péchés plus nombreux que le sable

(1) Le texte grec publié par F r i t z s c h e {L ibri Apocryphi T. T. p . 92), les Constitutions Apostoliques, le Syriaque, le Latin, le Mozarabe ainsi que le copte de Tuki ajoutent ici les versets suivants : « Toi, Seigneur, d’après ta bénignité et ta bonté, tu as promis le repentir et la rémission à ceux qui ont péché contre toi ; et dans la multitude de ta miséricorde tu as établi le repentir aux pécheurs pour le salut. » Notre traduction est faite d’après le texte de Tuki. Il ne diffère du grec que par l’ajoute de <■ ta bénignité ». Le Syriaque n’a que quelques diffé­rences de détail. L ’omission de ces versets se constate dans le psautier et les Paralipomènes éihiopiens, et dans les deux Mss. grecs A et T. II serait difficile de prouver que l'omission de ces versets dans notre texte, soit due précisément au fait que notre auteur ne connaissait que la récension où ils manquaient. Il se pourrait que pour le cas de notre Ms., nous nous trouvions devant une erreur d'optique du scribe. Le texte à copier étant divisé en styches, ou plutôt en cou­plets, dont les premières syllabes faisaient saillie dans la marge du Ms., le scribe se trouvait ici devant trois couplets consécutifs commençant par uc*ou. Le pas­sage du premier au troisième, en sautant le second, n'a rien d’extraordinaire. R y l e dans « Apocrypha » de C h a r l e s , Vol. /. p. 6 2 1, note, estime que, consi­dérant le contenu de ce passage il est plus raisonnable de supposer sa présence dans le psaume original, que son insertion comme glose.

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Dte o t h i ^ \ p ( i ) A i e p u o Ê i c q o u j c o o t c iniyo> iTtc ^ u m ( 2 )

O t o o (3) . \ t m i | m ï l s t e u a â h o a v i â (4) o t o o a u (5)

ë d c o t u j t chct ' ic i h t c u r \ m o T i e « É c h a u j a i n i iA S - n T ^ c u c c i k o A x

ë ^ p H i S e u ^AUAviiiy i T c h a t o u t c o t ê c i u i u (G) i7-\-iyqAi 1 e i i i y w i

5 m i (7) e o û e h a i io G i (8) e o f i e ? t e A i o p e i i c k â v ê o h a u j a i (9)

( 1 ) 2t e OTiii ^evp > e o û c o te , T ., 6.

(2) ^> ioav - j- e t c Av.Moa T c q u i u , T . , G.

(3) o t o o om . T . , G.

(4) UAAUOAVIA > AHOAVIA (sic), T .

(5) Ms. ^AVuiyA a u . — iv^AvniyA a u , T . — h t i c a v h u j a a h , 0.

(6) OTOO ll^AVHUJA AU . . . . HTC OTÊCll I1U > OTOO H^AWliyA All

avcjai (eqAi , G) h h a ê a A . e i in jo i i CTr]:>e c û o ' X o i t c h ( o i t c u , 6) h a u j a i h t c

H A IÎIU X O IK ^CAVlliyA UHwAsc. AVAVOI CJÔpilI £>CH OAH CH ATO HTC OTAVI1U)

A v û c m n i o t o £ . T ., 6.

(7 ) H’\ 'U jqAI U2C.WI CIIUJCül AU > ^ U jq A I AU UCstCÜI CHtlJCOI, G.

(8) UAUOÛl -)- ^HOT 3 CIl OTAVC-OAVH I 2C.C A I ^ 2C.CÜUT OTOO AVAVOH CAVTOH

vyou m u , T . — - j- ^ i i o t a i c a v i S e u o ta vc o av ii i etc. sicut T . , 6.

(9) A i y a 1 > occoiit, T . , 6.

« de la mer, ct mes iniquités se sont multipliées, ct je ne suis pas - digne de regarder la hauteur des deux ; à cause de la multitude « de mes iniquités.

« Je suis courbé sous une multitude de liens de f e r . ( 1 ) J e ne «puis lever la tête à cause de mes péchés (2) parce que j 'a i

( 1 ) « Je ne suis pas digne de r e g a r d e r ............des liens de fer» est remplacé

dans T uki et Ms. 6 par la phrase su iva n te : « J e ne suis pas digne de lever mes

yeux en haut vers le ciel à cause de la multitude de mes iniquités. Je suis digne

de me courber sur les liens de beaucoup de fers .» Cette leçon est assez décon­

certante. Elle n'est attestée par aucun texte grec ni par aucune autre version. On pourrait à la rigueur expliquer « Je ne suis pas digne de lever mes yeux

en haut vers le ciel » comme une traduction fort libre de où/. eîjjl'i a-io; à- ïvbai

v.oX î o s i v t o u'io; t o u oùpavou. Dans le passage : « Je suis digne de me co u rb e r . . . » faudrait-il voir une réminiscence d 'uns leçon particulière du Syriaque qui après

«la multitude de mes iniquités» ajoute : Et maintenant, Seigneur, c'est avec justice

que je suis affligé, et je suis tourmenté com me je le mérite, voilà que je suis

prisonnier, et courbé . . . etc.?(2) « Je ne puis lever la tête h cause de mes péchés ». Cette leçon qui est

commune avec Tuki ct Ms. G, semblerait indiquer que le traducteur copte a

combiné deux leçons grecques différentes : celle du Cod. A et celle du Cod. T .

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A l ï p 1 f i ) AUUHGTOMOT AVUCKAV-OO AVIllTpi )U\TA UCHOTUiy ( î )

O t ^ c on l ü n u v p c o ë n e i i o T t\ o c \ o n i (3) m t a o o ï ïo . \ iu o p e Ê (4) cpATO T

OTOO iMOpG ÎUVÛO^ ÂUJA1 ë.VVAUJO (5) i h o t a t e ik \ f f c n ie

f. i 3t»r° i i ^ ë (0) i i n i n e A i u t c i u n o u t « m i (7) * e i-^00 ëÊoTVoi-

TCH T CKAVCT^pe «McpilO Êl n<j"C M CpilO Ûl ^ (O l l l l l ëÊoA. 2££ 5

O T iu ^<\p ^ cojotiv mii\Mio.MU\ (S) e i c p ë - r m c i ^ o o ë p o u mTc

M c p i i o f t i ^ ( o m i 1 ë f io A (9) o t o o ( 10 ) A in e p T M to i ( 1 1 ) hcav h a m i o a v i â

( 1 ) <\ 11 p 1 > e n p i , T .

(2) AVlinpi H<\TCv llCKOTtOUJ OIT1. 6.

(3) OTÎX.C OU AVTlKNpCO G11CK OT<\OCAOlll Om. T . , 6.

(4) no«Mi(üpe£i > • im<\(opefi, T . , 6.

(5) OTOO AKVpG . . . CAVAUJtO > «\l-OpO 111U\C>0'\' <\UJ<\1, T . , 6.

I6) ^IVOT 2C.C i i i e u x c > o t o o ^ h o t , T . , 0.(7) 11 a k om. T . , 6.

(3) M C p i l O É l 2 . . . 111U\<M10AV1A > OTOO ll&MIOAVIA MIOK ^CCOOTU

AVAVÛJOT. T., 6.(9) C 1-^00 . . . 3^(0 l l l l l CÊo'A. > ^ 0 0 epOR llfTC U 115 ««"c

m u c ê o A., T . — ’V'Vç.0 111 ,1 e ^oA. h c c m u c ê o A, 6.( 10 ) o t o o om. T . , 6. — ( n ) AviiepTARO, T . , 6.

« multiplié ton corroitx, j ’ai commis le mal devant toi, j e n’ai « pas agi selon ta volonté, et je n'ai pas observé tes commande- « ments, j 'a i établi des abominations, et multiplié mes profana- « tions. Maintenant, mon Seigneur Jésus-Christ, ( 1 ) j e fléchis les

f. 1 36 r° « genoux de mon cœur devant toi, * implorant ta bonté.« J ’ai péché, Seigneur, j ’ai péché, pardonne-moi, ( 2 ) car je

« connais mes iniquités. Je te demande, j e t ’en supplie, Seigneur :

A : 10 àvavsvjsai ;j.e ’jTcèp a[j.«pTtâjv zaï o'jy. Ët'iv jJ.cn avE71; •

T : Et; ~b a^ àvavEÛsai trjv -/.EcsaXrçv y.x\ o'r/. I' jtiv jj.oi avsaiç.

L e copte supposerait une leçon com me celle-ci : d ; xb àvx/Euaaî |j.s ir)v -/.scpaXrjV a o ' j ■!)t . ï o à a a p u w v o 'jv . s j t i v a o t a v E a i : .

Dans ce cas, il est évident que le copte a employé le mot avüîi; dans le sens de : licence, permission, pouvoir, tel que l ’emploient les L X X (Sir . 1 5 , 20).

( 1 ) L'ajoute de « Jé s u s -C h r is t» ne peut évidemment pas appartenir au texte

primitif. El le s ’explique aisément par l 'usage fréquent qui faisaient les chrétiens de cette prière.

(2) « Pardonne-moi » manque ici dans les récensions grecques et les autres versions.

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0 1 1 ( 1 ) M n e p c t o o u T ë p o i u j a ë u e o ^ Ü T e u  p e o ^ ë i iA u e T O W O T

m u O Y c ^ e  v n e p o jT ë u ^ A i i ( 2 ) u c a v 1 1 1 1 e T C A u e e i i T ( 3 ) m i i u a o i

2£.e o t h i x * a p (4) ü o o k ne n<rc ( 5 ) ü t c mi c t c p m c t a u o ï h

e u e o T ü iu o ^ i Ï T e i \ M e T , \ V A « o c (6) ëfioA ï ï o p m ü .3 i \ t o <o (7) rx .e i y a i o i

5 i i A T C M n u j A n e o t o o M i iu \ O A v e T k a t a n e u u A i ( 8 ) ^ i i o t a c e

•\-llACAVOT (9) ë p O K Ü C I IO Y l Y l È e i l S e i l O T M O Y K . ëJàoA. (10) 2 te ü o o u

( 1) ou om. T., 6.(2) M ïiepo jT enOATi > MiiepojOTi (Muepç^TT) (sic) m iiom i. T . —

m u e p 9 i t t e n o A . 1 1 , 6 .

( 3 ) u c m n u eTCA neeuT > ■ £ e u u i m a eTCAneciiT, T., G.(4) o t h i ^ A p om. T., 6.(5) n f fc om. T., 6.( 6 ) u T e K A C T A r \ ô o e > h t ê r i u u } ^ m m c t a ^ a ô o c , T., G.(7) çoï om. T., 6. __( 8 ) A K II A O M e T R A T A . n ê K I U \ l > ;>(M1 A U A O M C T « ( T C R A T A 11A H J M U T C

u e i u i A i , T . , — e R e i i A O M e T u < r c r a t a u a u j a i M n e R i i A i , 6 . •

(9) - ^ IlO T 2ce - ^ I IA C M O T > OTTOÇ^ C IC C M O T , T. — O T O O - \-U A C M O Y , G( 1 0 ) S e u o t m o t u eûoA > im ie o o o T T i t p o v u t c nAa»iv3>, T., 6 .

« j ’ ai péché, ( 1 ) pardonne-moi. Ne me fa is pas p érir avec mes « iniquités; ni ne sois irrité contre moi jusqu ’à l ’éternité, et ne « me garde pas mes péchés ni ne me condamne pas avec ceux « qui sont dans les profondeurs de la terre, (2) parce que tu « es le Seigneur Dieu de ceux qui fo n t pénitence. Tu montreras « ta bonté en moi aussi, parce que je suis indigne, et tu me « sauveras selon ta miséricorde. E t maintenant je te bénirai en « tout temps sans cesse, (3) parce que c'est toi que louent toutes « les puissances des d eu x , a toi appartient la puissance et le « pouvoir jusqu’au siècle, ainsi soit-il. »

(1) « J 'a i péché» ne se trouve en cet endroit dans aucune autre version. Tuki et Ms. 6 l'omettent également.

(2) « Ne me condamne pas avec ceux qui sont dans les profondeurs de la terre » est remplacé dans Tuki et Ms. 6 par : « ne me condamne pas dans les endroits en bas de la terre. » La version de 1 uki correspond littéralement au grec :

sv Totç y.aiwicéioi; Trj; yijç. .(3) « Sans cesse », Tuki et Ms. G : . tous les jours de ma vie » = sv rotu

rjjjipai; r?Jç Çwrjç [J.00.

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UCTOTOCÛC ëpoiv. ÎToste U 12S.OM T iip O T ÎÏTÊ k k ^ m io t T « W R TG ' •CS.OAV.

11 e n i £ . « , \ . ; \ o j ( 1 ) ujcv. ë n e o (2) &.m u u €T.\q2c.6} os. g Âüieti u je n çjA O T

âvii& i p n 'V e^TCOiTGM ë p o q \ÎD£.e c\>h ë T A q 2 c . o c oc.e ie o i m n e

• •â v iu m .v\.<n i v p i Âvnic;\:xLi e T M S ^ o q ;x.e q o y o ï u j ' ^ . m-Cû t

<\u  ü u p e q e p n o & i ü î ^ c i i ^ ï î t e q n o T q o t o o iÏTeqconÆ Æ e u ^ o t - 5

f. 1 3 6 v ° i i o t «\qoTCopu n o T A P p e i V o c e f i o A ^ e n - r ^ e o t o o <\q* ccoAn i ïm -

11 c u <\t o ë T e q c o n o ^ Ü 3 H T 0 T o t o o < \qe nq ë Ê o A à e i t i i i .u m i c g m i o

ë T e q o w O T i ë ^ O T it i ï3 i\T q ^ q ’V K ^ q  TneqcoO T ï ï t c u jo p u 0 11 e v q o u q

ne.v\. n e q u o T 2 s .m iih ^ . n e M T e^ e iu e v C iv T Ê T e n u e v T co h ^ c h h o t

x c o t o iî . O T H p iîcstOAv. u jo h £ e n -\-.M .eTeuioï*. T e c e p o c o û I ïo T i ip i is .- 10

( 1 ) « c o u . . . n i*.A \.<\oi > o t o o $ ( d r n e h i g j o t u < rc , T ., 6.

(2 ) e n e o ^ - j- U T e m e i i e ç , T . — > i u e n e o ^ 6.

Quand il eut dit cette action de grâces de cette façon, il fut

exaucé par celui qui a dit : « Voici que je suis ici. Souviens-

« toi de la parole que j ’ai dite : Il ne vent pas la mort dit « pécheur, mais qu’il se convertisse et qu'il vive. » ( 1 ) A l ’ instant

f. 1 36 v ° il envoya un ange du ciel et * délia les liens avec lesquels il

était lié, et le conduisit en dehors de la prison dans laquelle

il avait été jeté. (2) 11 lui rendit sa gloire précédente et le

compta avec son père Daniel ( 3) et Ezéchias. Vous voyez, ô mes

( 1 ) E z e ch . 33, 1 1 .

(2 ) D an s les C o n stitu tio n s A p o sto liq u e s (M. G . I, 6 4 9 .) la d é liv ra n ce de M anassé

est racon tée en ces term es : « une flam m e de feu to m b a su r lu i, tou s les fers

qu i le co u vra ie n t furen t d isso u s et b risé s , et D ieu dé livra M an assé de ses s o u f­

fra n ces etc. » L a d é liv ra n ce p a r un an ge qui v ien t d é lier les ch a în e s, est un lieu

co m m u n q u ’on re tro u ve dans p re sq u e tou s les actes des m a rty rs . C fr . au ssi

R . O . C . 19 0 8 , p. 1 3 7 .

(3)’ 11 sera it p lu s c b v ie de lire 2 ^ t i q s . au lieu de c ^ e u t n iA . C epen dan t

Jo sè p h e (A n tiq . X , 10 , 1 .) n o u s a ssu re qu e D aniël était de ra ce ro y a le , et n o u s

en re tro u v o n s l'é c h o dan s p lu s ieu rs c o m p o sitio n s de la litté ratu re orien tale ,

n otam m en t dans un p a n ég y riq u e des tro is E n fa n ts dan s la fo u rn a ise , V atic .

C o pt. L X L X , 10 5 v ° : c C es tro is Sa in ts jeu nes gen s étaient les fils de Jo a ch im

roi de Ju d a . D an iël le p ro p h ète était le fils de le u r sœ u r. Jo a c h im en effet avait

en gen d ré 4 fils et un e fille, don t les n om s étaient : Je c h o n ia s et A n an ie et A z arie

et M isaël, et M ariam leu r sœ u r. O r M ariam était la m ère de D an iël. Son père

qu i l ava it en gen d ré était un c h e f de la trib u de Ju d a dont le nom était S im é o n . »

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^ & o o n a\.<\>h ( 1 ) ëTd.qepujf\)H p ë p o e 6 . 1 10 » -\-»A^(;*.ptüi

a » e i y T C A m i g€>a u i-\- Â üiG pp\ m e T i h i c a \.ot » €>i ip io » ëT e« .-

AV. A T GICA2SM ë u A 60T X ° ^ OIVOCOP «OTpO Ÿ£u\ÉtAcü» '\ )M ëT,\q !2C.0C

2c.e â k o r n e o t o ^ ÂTaio» n e o T M ë Ê i iA ë p o i '^)ii e T A ' j o p e \ o i -

5 k o t a \ .g k h T i ip c o t c o u j t ÂTA\.oq otoc h o t 1 O t o o » t a i

ÂTa\.a s h a neqOHT k u j o t e p o q Âv>\>pH-\- â ü i o h t i u u « n p i o n iv & ^ p io u

J e » ^ o t i i o t A q ept^A \.eT Î » dcg r\>H g t ^ o t é g i i k Ta c i o i i t <\q-

« p o T ^ o '\A \ .e q g ê o A j g » m pco au O t o o AqepOTGA\. c c o o t ê g» (2)

Ÿ^pii-^- » o t g o g »ca<. o t m a c i o to ç ^ a H G q c c m A a'cùoc- * ë è o ’X- f. 1 3 7 r°

10 J g » » t g t^ > g  nGqtoi (3) o » cp  Ÿ ^ p » ^ â ü ^ a » i .m .o t ï

O t o o a n e q Ï G Ê Gp A<.^p»-\ » » a » i ç a A.a ^ h t g t ^ g h t u j g ê i ï ô

( 1 ) Ms. r\)H. Le scribe écrit très souvent » au lieu de .v. devant '\>. Le

mot précèdent : a **a « o» se terminant déjà par un » , le second h est resté

dans la plume.

(2) Lisez AqopGqoTGA*. c m o t ê g h .

(3) Plus correct n G qqto i .

frères, quelle force il y a dans la pénitence et combien de biens

elle opère pour celui qui se l ’ associe.

Mais je ne me tairai pas, sans amener au milieu la mémoire

de celui qui était comme une bête, je veux dire Nabuchodonosor

roi de B abylone, qui dit : « c’est moi, et il n’y a pas un autre en dehors de m oz\»(i) et qui s ’ est fait adorer comme dieu par

la terre entière. (2) E t de cet hom m e susdit, (3 ) le cœur fut

endurci comme le cœur des bêtes sauvages des champs. Alors

celui qui combat les superbes, (4) se souvint, et le fit enlever

d ’entre les hommes, et il lui f it manger du fo in comme une brebis et un bœuf, et son corps fu t trempé * de la rosée du f. 1 3 7 r°

ciel, et ses cheveux aussi devinrent comme ceux des lions, et ses ongles devinrent comme ceux des oiseaux du ciel. (5) Au lieu

( 1 ) Is. 47, 10.

(2) Dan. 3, 1 et seq.(3) i i t & i a<.a<.a i h = sa'idique » t c i a u » g : le susdit : = supra laudatus.

(4) Cfr. Jac. 4, 6 ; I. Pétri 5, 5.

(5) Dan. 4, 3o.

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 î l l i p C O M I ( l ) « l i p i O i l ' >11 C T i N q - X O C DCC iNJlOJV n t U T C

 i i iO T ^ q » e*"- n ip w M i O to o ty ii CTAqep c a ê o ’X jÂlniuyi» \ q - \ ô c i  ï ' \ m C T A T O ' A ' X û i q ë p o q ë T e O M T C ^ M C T O T p O A l C l l C I l C A

i u \ i c v c o ï i o t n c T . \ q u j û i i i i  ï . u o q ë i i c o t o u Ü T i \ q â ï . v u n t n e » O T u r \ m p

i ï c o s ' 1 1 1 u c . M A q c t c c s . a u 1 1 1 A n e n i n p o ' ^ i i T i i c c o o t a ê € » A q - 5

ï i ï i o t d ^ c c a é o 'X i i ^ É M i i ÂCa u i u i 1 1 e e q o c M C i J e u ^ u o n p i  e q i i A T

c p o q e q M O u j i t i e .w . i i i o n p i o » e q p i M i ë J p m ë r x . e u 1 1 e q T a r o i ï o o q

c v c o c o q n o r p o U A q i i A T ë a ^ A n u i A c q p i . v u A q p i . s u o c o q i ï a t e

n o T p o € ï i < \ q c p i i u c T e T T ï i  ΠA i m u 1 1 e o t o o  ï n c q o T W A v . î ï o t w T k

h o t û j t ë T C n e a c . e  C n e q o T c o . s i ü o t û i i k i i p i A i i o o A w c 1 0

f . 1 3 7 v O t o o O T A q  ï n e q o T O A i q O T ^ e O T i i p n . s u i e q c o q * O T % e

n i a . s u i e q a c . t o K C . s i J e u o t m ü i o t O T ^ . e  ï n e q T A M e 0 A . 1 ï ï p c o M i r x . e q e p -

o u f i i ë u i A i O t o o î ï o o q o c o q n i M i i u j ï ï t c -\-ê a i u ë i i A T C U O T U

a h " n e a c . e « A p e n o T p o \ i A Ê O T ^ o c s . O i i o c o p ü e ü i n n e c f i n A . ë r x . A -

u n i ' X Â Ï M A T A T q O t o o .s i c u c u c a i i m â n < r c c û j t c a v e n ^ o o ü r ^ A - 1 5

( t ) Ms. m i i p c o A i i .

d ’un homme, il devint un anim al sauvage ; lui qui avait dit : « J e

suis le Dieu du ciel», ne fut pas laissé avec les hommes. E t celui

qui fut sans mesure, fit perte de ce que l ’on lui avait confié :

c.-à-d. la royauté. Mais après cela aussi,que lui arriva-t-il ?

11 avait un conseiller, c.-à-d. Daniel le prophète saint. Il ( 1 )

allait en dehors de la ville chaque jour, assis sur le fumier, le

regardant m archer avec les bêtes sauvages, pleurant sur sa perte.

E t le roi aussi vit Daniël qui pleurait, et le roi aussi pleura.

Il jeûnait chaque jour et ne m angea pas un seul pain, c.-à-d.

il ne m angea pas de pain de pleurs, du tout. E t de la chair

f. 137 v° il n ’ en m angea point, ni de vin il n ’en but point, * ni ne se

lava point dans de l ’ eau, ni n ’ apprit à aucun hom me pour qui

il était en deuil. E t au contraire, la foule de la ville ne sut pas

où était Nabuchodonosor, si ce n ’est Daniël seul. E t après cela

le Seigneur écouta la prière de Daniël. Les 20 années qu ’ on

t

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1 1 m A . n ^ k n p o A V . n i ë T A T t o i y â v a v c û o t ë s c t o o T < \ n ë u O T ê a t e n iTÂ.

n e Ê a ^ O A V A C h c ç o o t e T e i i m 1 1 e ë i u \ 6 o t u c a v O T e û :> w O A V .e v C

Æ e n ^ o t o o t ct q eA V .1 n x e n A É O T ^ Ç o a ^ o n o c o p i ï o T p o s c e o t o X i T e

T G q 2 c .O A V n c v o p e n -\-2c.o a v î\ t c 3 »-V O T O O A.qO 'O SC .l e p A T C n ’^ ’ A V C T iV ll O l. X

5 < \ q o T C û n o ^ ë Ê o A n T e q A V . C T A .T a c .O A V c v q c e . u n c o y ^ o ^ a v a h o t k o t a v g -

n i H i i e o p c o t o i v m f t e n c p o r n o T c ^ i n Âv'\)-\- i ï t c t ^ > g o t o o n c 2 t i \ q

a v u a i p u - 2 L c m i o r n e n ô « . Ê O T ^ O ! x . o n o c o p n o r p o ^ c a v o t

o t o ç ’^ i y ' i c i ■ \ " ^ ü>o t o t o o ^ o t m i i o ë û o \ Â v n o T p o n T ' ^ e 2 ^ c

AVAV.on i i o t ^ £ e n t ^ î c o t ^ c 0 1 2 c . c n h k a o i ë o T O n v y s c o A V Â Ÿ A v o q

1 0 g t o t 2 c. o â v i i a i p n - £ e n n i p t o A U o t o o n o o q g t o g Ê i o ï ï n n c o a v o u j i

£>CU O T A V . C T G ' A . C I Ç H T ( i ) * C O Y T ü m ë S O T U ë ' ^ ) - 2£ C i \ C ^ ù ) ït Ct O C Î Ÿ n i -

pOH O ^ C T G C C W R I ÂVAVWOT A C Ï C ü C AVAV.OC A C Ï l U Â Ü l l A V C û O T O T O O

* . q c c o A l e n e n c c o c : x . e o n A q e p ë T i n Âv a v o c o n  v ' ^ n c t o i n n i v y \ -

(1) D’après la pagination copte il manque ici un feuillet, ou deux pages. Le Ms. est paginé seulement au v°, et ne donne que les chiffres pairs. 137 v° est pagiué nû ou 5 2 ; 1 3S v° — nq ou 56. II manque donc un v° ou n^.. Comme d’ordinaire le scribe commence une autre pagination pour chaque homélie, et comme dans les feuillets suivants l’écriture est identique, et que le sujet traité est le même que dans les feuillets précédents, il faut admettre que les feuillets suivants appartiennent très probablement à la même homélie, bien qu’elle soit déjà bien longue.

lui avait promises, on les réduisit à 2 1 semaines de jours, c.-à-d.

5 mois et une semaine.

Alors le roi Nabuchodonosor connut que sa puissance n'était

rien auprès de la puissance de Dieu, et il eut recours à la péni­

tence, il confessa son impuissance, il fit un édit universel pour

que tous se soumissent au Dieu du ciel, et il dit a in s i : « Je suis « le roi Nabuchodonor. Je loue, j ’exalte, je glorifie ct je confesse « le roi du ciel, parce qu'il n 'y a pas de Dieu dans le ciel ni sur « la terre, qui puisse guérir ainsi parm i les hommes, et c'est lui « qui humilie ceux qui marchent avec orgueil. » ( 1)

* . . . droite envers Dieu, parce qu ’elle avait abandonné les bois f.

à brûler qu ’elle avait recueillis, elle se hâta, elle apporta l'eau

et but. Après cela aussi il lui demanda encore ce qui était plus

1 38 r°

i 3S r°

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c u i M t o o v c t e i u c o ï k n e M e u e u e A i u m c s . e u ^ e u o t -

c .s v o t ë T e n i o e n o T q i n e u t c n i i t c o i T u c a i n m e o ue.s \ . ^ K e A e T -

n p c i ^ i i T i i t Ü T e u e e i y n p i J t a o t u u e x e n t r e Iï T c ü u a c n m p o -

^ i i t u c e s t e T ù i i i K o w A ë o p m ë u m e T Î ï i T T e u o i c o i v y i u \ e i ï o y -

T A I I O U ü i l A C ÎX .C I t A q e C O O T U O T Ü l V I A V C T U j e i l O H T « C M I lI . S V e T C s .C A .Ô O C 5

u t c '\>\ ë . J O T i i ë p c o . s u n i f à e n c t t c o ê q . s v . sv o q J t a e q e c o o t u

n i m e T A q a ' i n i p A ï ï J u t o t ue.sv. i v h c t a ^ g c o t c a v ë p c o O T i Ï T O T q

ü k A i a c e q 2 s i a > Â Ï A \ . o e a c . e o t n c T e u i i A A Ï q u j A T e u e p ë l a o ' X ë T a 1

A U O ^ I A C i e i i o o ^ O T O O Î Ï T C 11T A O l Y O Ï Ï T C . S U l 1~ T C I l i l i p O ^ I I T l K

O t o o A q ë . s u c « . e  ü s v o u 0 A 1 i i A u j e p û o n ô n i ë p o q a u ë 6 n \ ë ^ A v e T A - 1 0

t. 1 0 b v ° , l 0 ] ^ A q o i w ï u j e q - x . c o  ü s v . o c cs _e u i p c o . s u n e w n i T e Ê u c ù O T i s  ï n e u o p e

" Ç o A i J e u « h i i o t y y A e J p m e u e T e n o i o .s m e « . u o e i M i i e n e p o T 2 c . e M -

■ v « « u ç r \ i .h u a i c n e o o o T u j A T e u e p e É o \ c t a i a h o ^ a e i c e « . s v e o

ü o o ^ u e . s v c o e p T e p o t o o A e u y c o m  ï n A i p n - O t o o . s v e u e u C A

n i ? n e o o o T A T O T 2 C . A 1 e Ê o A . J e n - ^ A H O ^ A c i e ü t c ^ ) . s v o t A q u c o p q 1 5

grand que l ’eau, c.-à-d. du pain. Après cela, il lui donna une

bénédiction, c.-à-d. l ’ abondance de la farine, et l ’huile, ainsi que

la dignité de prophète de son fils. ( 1 ) Ensuite donc le Seigneur

dit à Jonas le prophète : « Lève-toi, va à Ninive et prêche-lui la destruction. » (2)

Or Jonas connut les miséricordes et la bonté de Dieu envers

tout hom m e qui L e prie. Ensuite, connaissant ce qu ’il avait

éprouvé, et ce qu ’ ils avaient entendu de la part d ’Elie , il dit :

« Que ferons-nous pour échapper à cette sentence terrible, et

« empêcher la voix du prophète ? »

Et il sut que rien ne pourrait l ’aider, si ce n ’est la pénitence,

f. 1 38 v° Il prêcha en disant : « Que ni hommes ni bêtes, * que personne «.d’entre vous jusqu'aux fem m es qui enfantent, ne goûtent quelque « chose pendant ces trois jours, jusqu’à ce que nous échappions à « cette sentence pleine de crainte et de tremblement.» (Z) E t il arriva

ainsi. E t après trois jours ils furent libérés de la sentence de

(1) Cfr. 111 Reg. 17, 8 — 24. Jonas est censé être le fils de la veuve de Sarepta.(2) Jon. i, 1. (3) Jon. 3, 2.(4) Jon. 3, 7 — 9.

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ï i c x i e i i c ^ i â ü u i i p o ' Y > i t T i i e o t o o  T n c j S p t ü O T u j m i i i o t ^ c

AV.OTUÇKÜOT OTOO lu'.\,\OC T Jip q lWVJpiMlJ I l i t OTOO Ï T O T Il O ' j MMûlOT

CAW\iy(o I m i u v c :x.e oo>r-j e ' j c p o n û i c q p i A U e*joi i u m i u n o î ï o u t

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ï ï <t A . 0 2 c . e T i v q T A A V . O ' 5 d c c q o T t o i y <\iv. u t c 0 A 1 t j v h o a W x e ^ O T W i y

u t c o t o i v l u Ê e u o t d c a j c t c o i i oiv i i c T C v ' j i y o n u

<5> h e T i \ q e p O T A u n y A u i e T O t o O T r\> u ë T A ' j . J t o T e è o t o o e v ^ e p -

u ’\ n p o n O A V . i H o t o o <\ T i c c o t o j u j ëTm ë a c w ^ i T o t a u v u j a u i c t o c o o t

1 0 i ï o o q : x . e e T i \ q c ( O T e A V * , \ q ë A U D£.e h s c c o i i t  T n i r c o i s s u o - j a . ' - ^ o j c o t ^ f . i 3 q r °

n O T C O i i o t o ^ c v q e p o n i à i e T « \ pj i w \ T : x . e n o t e u u \ ^ « o c ë n e * ^

o e Ê J O 6 . r4 < r j Ï Ï T e q A v . c T A . i u  i Ÿ T O T q  \ n e * j e p ; > £ p j £ ï ï o t i u u j -\- ï ï c h o t

e q p i A U O T % t  ü i e q o T c o p n ï ï o M i u p o ^ i i T i s c e o p o T ^ o o ë ^ c o r ^

mort, la parole du prophète fut levée, et il n’y eut pas de cris

ni de pluie ( 1 ) , et le peuple entier fut rempli de joie, et se ré­

jouit beaucoup.

E t Jonas fut triste, et pleura, et fut chagriné, parce que sa

parole avait été vaine. Alors le vraiment bon vint auprès de

lui, il lui apprit l ’exemple du petit ver de la gourde (2) qui lui

apprit qu 'i l ne veut pas que quelqu ’un périsse, mais qu ’ il veut

que tous se sauvent en même temps. (3 )

C ’est cela aussi ce qui arriva à Achab, qui avait fait beaucoup

de mal, (4) qui avait tué (5) et s ’était emparé de l'héritage. (6)

E t le Seigneur voulut amener sur lui beaucoup de maux. Mais

quand il l ’eut appris, * il connut que la colère du Seigneur f. 130 r°

était sur lui, il se revêtit d ’ un sac et fut dans le deuil. (7) Et

quand le bon (Dieu) eut vu sou humilité, 11 agréa sa pénitence.

11 n ’eut pas besoin de pleurer longtemps, ni d 'envoyer des pro-

( 1 ) Lire probablement a v o t c t o c o o t : de morl mauvaise.(2) Cfr. Jon. 4, 7. (3) Cfr. Ez. 1 8 ; 23, 3 ’ ; 33, n .(4) Cfr. III Reg. 17, ?<) — 33.(5) Cfr. II' Reg. 21, 1 — 14, ci 2 1 , 10.(6) Probablement de l'héritage de Nabolh. Cfr. III Reg. 2 1 , 1 — 16. el 21 . 10.(7) Cfr. III Reg. 2 1 , 27.

' ^

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a A A a S £ i t ^ o t h o t ë T A q i t A T ë p o q a c e A q £ p  ü u \ o ï ï ^ h t i i £ ! ï c A q

i t i i A T m ï ï ^ k a i u â ë ç ^ p i t i ë a c - c o q j £ i t i t £ q ë o o o T ( ù h a ï h o t ^ ï t i i A i t T

î ô Î I A I I I O ? ^ l U M ' & Ô O C ÂV.VtAl ^ ' T ^ l l u i û g h o c o c c q ^ o o ë p o i t DC.G

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u i p c o . v u i v A p ^ £ O u . C v Y X a i £ r x £ u ë T A ncT C \ e u e c i i T A q ^ i t o u

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’ ^ U A ^ t O p t o i Art e i U T E A f t O I i n c ] C T A q A i q I l £ T A Ç ' Ç ' £ ,\ l C T l l C [ » ]£ A \ .

I l I U O p i l l l £ T A q A [ l T O T . V \ .n A p ]^ £ IV O C H £ .VV. III p £ q 3 ' I O T [ l £ T A q ] A I T O T

i l O I K O l U m O C .VV . . [ l l A p A ^ l ] £O C U T £ I t O T I l O q ................................................... £ ^ T A q 1 0

T A O T Ù J O T j £ H ..................................... ’^ ‘ iC(ü.VX..VVOC « W T £ U D 4 £ A l l i y A i l SC.OTOT

f. i 3q V ° ........................................... l l O T A l C £11A * AUJ A l Î ÏO O T O ë T A q i V A p £ H A I O t o Ê

O T O O £ p £ U £ q O T ( O i y y y o n J>£ll H I I I A I ^ £ I V 1 1 £ I I C I 1 0 T C A p A l t o n

phètes pour les faire prier sur lui ; mais aussitôt qu ’ il eut vu

qu ’ il était attristé, Il dit : « J e riamènerai pas de maux sur lui « en ses jours. » ( i )

O ce Dieu m iséricordieux! O ce Dieu b o n ! qui aime toutes

les âmes, comme II nous supplie : « Sortez de vos maux, et je

« vous recevrai auprès de moi. » (2)

Mais quelqu ’un me dira : « T u parles des hommes anciens!

Mais depuis que le Seigneur est descendu, et a versé son

sang pour nous, tu ne nous indiques pas ceux qui ont fait

pénitence. » ,

Je ne passerai pas sous silence le publicain dont il a fait un

évangéliste, et des femmes de m auvaise vie dont il a fait des

vierges, et des voleurs dont il fit des é c o n o m e s ...............paradis

des d é l i c e s ............... q u ’il produisit d a n s ...............

Je vous dis que si nous disons . . . à quelqu ’un (3), ils seront

f. 139 v° très nombreux, * car II est venu pour cette chose, et sa volonté

est dans la miséricorde.

(1) III Reg. 2 1 , 29.(2) Cfr. Is. 55, 7.(3) Texte fragmentaire.

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IUC^HOtT iïCCOllC ATOCOtV ë A O T l l c p o c eTiNTCTlTOT OTIl ïï'X.OllC

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i e n •^'AveTcv.uoi iycm. n o T i \ e c n n o T ë T <\T'G'ia>OT ucaycoott c w t c .vv

2£.e -^h o t w i i A M e u p A - ^ ï î c i i n o T omev ütcv^ m epüiTen. i ï o T i C T o p i A

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t £ t [t i i c ] ï ï p e A v u ^ iiA v i ë < \Y i yyevpou . . . e ë u c o T W i i o u w T e u [ e 6 o A

1 0 nT]2£.0AV u ’ 'AveTA.iii ■M.*.'\'\[ieTev Tjsco.w n-^.weTAViMpw.vvi ÜTe

Ut OY011 OTpwMi 2^e Sen " t x ^ P ^ “ Te X n,vvl ti 't 'iPMi u t SnoATUo. (sic desinit).

E n notre temps actuel en effet, il se produit une multitude

d’ in iquités; beaucoup aussi ont enlevé le royaume des cieux de

force, ( 1 ) et y sont entrés.

Après avoir donc prévariqué un peu, après qu ’ ils se sont

jetés dans le péché plusieurs fois, ils se sont levés de leur péché.

D ’autres encore ont mené leur vie auprès des ficîèles, qui sont

venus auprès de nous souvent avec une vie réglée (?) et la péni­

tence, avec leurs frères avec iesquels ils ont été glorifiés.

Ecoutez maintenant, ô mes frères bien-aimés, que je vous

raconte une histoire étonnante, que nous avons entendue de la

part des frères moines ascètes Egyptiens, qui sont venus auprès

de nous . . . . nous vous montrerons la puissance de la péni­

tence, ou plutôt la puissance de l ’amour de Dieu pour les

hommes.

Il y avait un hom m e dans le pays d ’ Egypte , dont le nom

était Apollo . . . . (sic desinit).

(1 ) Cfr. Matth. 1 1 , 12.

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Sermon de Sévérien au sujet de la Pénitence.

Le texte est emprunté au Ms. Copte Vatican L X V I I I 188 r °—

i g o v ° . L a fin manque. Au point de vue philologique le texte

copte n ’ offre aucun intérêt particulier. A.u point de vue de la

question d ’ auteur, cependant, il n ’est pas sans importance. On

sait que parmi les œuvres de S 1 Jean Chrysostome, se sont glissés

une foule de « spuria » dont quelques uns doivent être attribués

à Sévérien évêque des Gabaliens. ( i ) E t précisément notre texte

copte indique Sévérien comme auteur d ’un sermon attribué faus­

sement à S 1 Jean Chrysostom e. Le texte grec se trouve Migne

grec. L X , 7 6 5 — 768. Notre texte copte n ’ en est qu ’une para­

phrase, plutôt q u ’une traduction.

E n général, l ’ attribution d’un sermon à un certain auteur étran­

ger, dans les homiliaires coptes, doit être sujet à caution. Cette

règle est générale, quand il s ’agit d’ un auteur très en vogue, et

qu ’on ne possède plus les textes originaux. Seule la critique

interne pourra alors décider de l ’authenticité. Cependant, s’ il

s ’agit d ’un auteur moins connu, il ne faut pas toujours être si

défiant. C ’est le cas pour notre sermon attribué à Sévérien.

Le grand Chrysostom e avait fasciné les coptes par son éloquence

et sa verve. Nous en avons la preuve dans le grand nombre

des traductions de ses homélies, qui nous sont parvenues en

(1) Haidacher en a identifiés un certain nombre. Cfr. Bardenhewer, Geschichte der altchristlichcn Literatur , II I . Band, p. 363— 365 . — F re ib u rg im Breisgau. 19 12 .

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copte. Or il serait bien étrange qu ’ un traducteur ou un scribe

copte, se trouvant devant une œuvre authentique de S ' Jean

Chrysostome, ait eu la tentation de l'attribuer à un auteur infé­

rieur et moins connu. ( 1 ) S ’ il ne l ’a pas fait, c’est qu ’il avait

de très bonnes raisons pour ne pas le faire. L ’ attribution à

Sévérien dans notre texte copte, est donc un sérieux indice, non

seulement pour enlever à Chrysostome la paternité de l ’ écrit,

mais pour le ranger parmi les œuvres authentiques de Sévérien.

C ’est ce qu ’avaient déjà entrevu en partie, les éditeurs des

œuvres de S 1 Jean Chrysostom e dans Migne, en rangeant notre

sermon parmi les « spuria » qu ’ ils qualifient, peut-être un peu

trop sévèrement, en bloc de «inepti plerumque et ridiculi» (Migne

grec. L X , p. 752).

(1) II existe en copte quelques sermons de Sévérien entr'autres : 2 petits fragments sa'idiques de 2 sermons sur l'archange Michel : A gyptische Urkunden ans dcn kônigl. Museen zu Berlin . Koptischc Urkunden. Erster Band. p. 1S9.

Un fragment d'une homélie sur le sixième jour de la création : Crum. Cata­logue B rit. Mus. p . 76 .\’ ° iS ç . Ibid. p. 1 1 4 col. 2, note 1, Crum indique l'exis­tence d’autres fragments sa'idiques à Paris.

Aucher a publié de Sévérien io homélies conservées en arménien.

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Vatic. L X Y 1II f. i S S r°

Vatic. LXVIII f. i SS r°

Sermon de Sévérien au sujet de la pénitence.

ÏIIC ^ k fc^ T O M AV.AVôvO Cl MT6 II^O T Uc_

* O t A o ^ C C Ü t g ) l l i \ P 10C C G T H p i A U O C r i G l l J C K O H O C 1VTG 1 V I K A Ê < \ A -

A g O C « V ^ T C v O T O * } G-evÈG ^ A V G T i M V O l  UGAV G ^ Ê G H I 2 C.1u 7 G Ê o ' X j G U

c w a v c N i Ï T G n i p c ü A v i u c a v n i o e v n G d U C v U J C O l U Ü U H & A V H 1 u g a v U i p G q G p u O Ê i

£ G U O T Ç j p H i l S l Ü T G Â A V H U . -

T G U O T C O V y ^ i V O T G ^ p G l V ^ t ü O T ÏÏ lVH G ^ A V G i  v n i C < \ C X J Ü T G ^ C Ê t O O I U A

U C G ^ O H O T Ï Ï U O y V ^ ’ T ^ H J G U l U t G T O T U £ v C C û T G AV G p C O O T ë Ê 0 ”\ 0 ^ T 0 T G U

T e u O T t ü i y OU ÂVr^ ) O O T G C A D i l U G A V tO T G U G -© Ê G ■ \ ' AV G T e>.u[o i<\ ]

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e T A T c r C O j G A V £ G U U O T n O Ê i  v n G U ^ p O T A I T O T IVUJGAVAVÛ A V A V A T & T O T ! 0

L e second samedi de Paopi.

* Sermon de Saint Sévérien, évêque des Gabaléens qu ’ il pro­

nonça au sujet de la pénitence, et au sujet de la sortie du corps

de l ’hom m e, et du jugement qui adviendra aux Justes et aux

pécheurs. Dans la paix de Dieu. Ainsi soit-il.

Nous voulons maintenant glorif ier ceux qui aiment la parole

de la sagesse, pour q u ’ ils en tirent du profit pour leurs âmes,

par ce qu ’ ils vont entendre de notre part. Nous voulons encore

aujourd ’hui vous parler de la pénitence, laquelle nous ramène

Dieu pour la miséricorde envers nous.

Ceux qui en effet se sont souillés par leurs péchés, que non

seulement ils ne se rendent pas étrangers par leur genre de vie

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3 c u n o T î t i n a m S u t c ^ A A a w & p o T i i t c a y m c ü o y n c e

* t , \ c o w o t OA '\ ï \ n i n A i i T O R p A T C ù p n i p c q v y c h o u t o i t c h ^ i e t m i o i â f. 1 88 \

[ 0 ] c o c c h c a y i 2 s . e o t u o y d c . » n e n e n a i n * 0 1 2 c . c n u k a o j o t o o c c h a ' \ ; a u

c > A p a h S e n i i a i a y a v y a c n c o £ v A A a c t i u e i i O T S i i n e h c c T

i e ^ t a i u  ü i A T e u ë A U u d c c -\-o t h o t c t c a y a y a t h t c 'Y>a v o t 0 1 1 c t o i h o o |

HAopen pcoAvi uifien ctujou çj^tcu iiuinoi itc ©avhi itc

pcqcpnofii itc paayao itc ouiu itc ficou itc pcAYoe

[AV.]'\)pu- PAp nOTpajAVJ îïtc^çh ithc tTA'^HAT cnc*\ni cta*\-

t a [k]o otoo 011 A^iyoptycp eofie Te'jAvcTAAYeAec uuvjïpi htc*\-

10 cnOT^ii Tnpc eopeqTAÇo*} cpATq HTCr\AK\ Ÿftcpi hkccoii

[0 ]a > e H T c q v y T e A Y ^ A q e o p e q e p Æ A C 110A1 u c a y t o h 2 c n nn-.coT

T u p q c T e q ^ ç u n * £ h t '$ i c c x c h i^ yo p n ' \ ) a i o n n e Ÿ^ipn-\- ü ^ j ' T ' Y n f. 180 r °

c e n iA c p i i o l à j 2 ?Le e i y t o n h t c c t a c o o c o a h t c c c p a v c t a h o i h

UJACCpÛCpi HKCCOII CÛoAojTCH •^AYCTAHOl OTOO ŸYlACUlüllU

15 ccocèmI ott hçA j Tc cc^ o^ cé cootc m p u \ ciyacoj âïavo*j nuiopi»

£C|1 TCCAp^n ŸjlATCCCpnoCil CO ^AYCTAHOl CTACOpC ■\"vV't' X U

actuel, mais q u ’ils se hâtent de * retourner vers Dieu, le tout f. i^S v°

puissant, et le miséricordieux, par la pénitence, puisque nous

savons que bien peu est notre vie sur la terre, et qu ’ on ne nous

laissera pas ici éternellement, mais qu ’encore un peu, elle viendra

sur nous, avant que nous ne le sachions, cette heure de la mort,

terrible pour tout hom m e qui demeure sur la terre, qu ’ il soit juste

ou pécheur, riche ou pauvre, serviteur ou libre. C ar de même

q u ’un hom me artisan, qui a vu sa m aison perdue et détruite à

cause de sa négligeance, fait tout son possible pour l ’ ériger et la

renouveler de nouveau, pour qu ’ il ne se laisse m anquer d ’aucun

repos dans toute la construction dans laquelle il se trouvait depuis

le commencement, ainsi aussi il en est de l ’ âme qui aura péché.

Si elle retourne vers Dieu et fait pénitence, elle devient neuve

de nouveau par la pénitence, et elle n’est pas humiliée en rien,

ou devenue plus pauvre qu ’ elle ne l’était d ’abord ù son com ­

mencement, avant qu ’elle n ’ eut péché.

O pénitence, qui rend de nouveau amie de Dieu, l 'âm e qui

Lui était devenue étrangère.

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e T i \ c e p i y e . \ \ . . v \ . o e p u j * V > n p e p o q Ü K e c o n (O ^ v c t m i o i â

o n e T O c c r n u u i p e q e p u o û i e f\>-\- m c v o u o û i (O ^ . w e - r i M i o i  o u

c t i c ü i e û o A i T i l i s c e p a ü ! T H p O T u t c u i p e q e p u o û i t o - V - M C T A n o i Â

o n £ t x o x i ( i ) e p < \ T  v ' V ' V u a t t a o u o CO ' \ ' . v \ . C T e v j v o i  n i -

* \ n \ J p i u t c u n y « \ u j C T i \ T e p O T . v \ . i \ . v \ . e - \ - ( 2 ) J e u h u \ h o a v u \ u o y . \ \ . n u j 5

u p i i - CO ^ . v i e T A n o i  * Y > p i \ y y i u t c . m c v d ' c A . o c . « / ^ p H ^ C T e p e

f. 1 8 0 v ° n c r c c ^ c o â ï a v o c J e u » i e T i W P £ \ i o i i c o o t a é * [2£ - ] e u j ; \ p e O T p < \ y i

u j t o m J e u T ' \ > e  v n e . w o o ï i u u \ ^ ^ e \ o c i r r e c 2 c . c n O T p e q e p n o Ê i

« \ q i y ; \ n c p . v v e T < \ n o i n [ 0 ] t o u o t u i u j ^ u ^ o . v v i y o n J e u - \- . v \ . c t i \ -

u o i â tô u e v . M . e n p & . ’\ ' [ e ] u j o n r ^ p i \ u u i < \ n e p n o £ > i co r\ )p c ü . w . i ,v\.c- 1 0

u c u c t o c i Ï T e i i e p e c o M i e c ô e C M 2 c . c n n e i m o Ê i u T C K p i . v u i Ï T C K q i J v ç o . w .

o j o t e n n e R u o Ê i c n c o u j c £ o \ c k 2 c c o .v\..w o c [ 2 ^ - ] e « M c p n o Ê i ^ ca

m u e Ê o A ( ô i u \ î 7c u « \ i u n i i m c u o o k o t < \ v ; \ € > o c n p c q u j e n o j i T o t o o

M .v w \ !p c ü . \ \ . i [ A O n e p T p i n e . v u u a u h m i i i ê i u \ t & . n < \ u o £ > ! o t ^ . c

( 1) Lisez croisc-i. La substitution de c" par 2c. n’est pas rare.( 2 ) P e y h o x : o t <\.m. c -\-.

O pénitence, qui réconcilie les pécheurs à Dieu qui est sans

péché.

O pénitence, qui lave toutes les souillures des pécheurs.

O pénitence, qui court vers Dieu, libre de toute entrave.

O pénitence, m édicam ent des plaies devenues cancéreuses par

les iniquités de toutes sortes.

O pénitence, joie des anges, comme le dit le Seigneur dans

f. 1 8 9 v ° les Saints évangiles, s « II y a de la jo ie dans le ciel devant la « face des anges de Dieu, pour un pécheur s’il fa it pénitence. » ( 1 )

Il y a une grande force dans la pénitence, ô mes bien-aimés.

Si en effet tu as péché, ô homme, et qu ’ après tu as conscience

de ton péché, tu pleures et tu soupires sur ton péché, et cries

en disant : « j ’ai péché, pardonne-moi, ô mon Seigneur, aie

« pitié de moi, parce que tu es bon, miséricordieux et aimant les

« hommes. N ’agis pas avec moi, ô mon maître, selon mes péchés,

« ni ne me rends pas selon mes iniquités, parce que en effet j’ai

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A u i e p ' ^ u j e C i K o u n i e o ü e i i & 6 . i i o a v i ^ i x . e o t i h i v \ p .m - ^ î m c o i i t

Uè k K ÔJ lUNtTC A V A f t l i e U l U N l TCv OO I fa) l l l M ^ O O C O T O O Â v .\ W \ ip ( O A U

[ î l ] « o q s ^ e î i c u o ' c . l ï ï e n ^ c u i â v c v O O C AV .s \ . c vT 6. Tq 1 1 1 -

u j m i o m ^ S t u p e q u j e u o n T S c n ^ o t i i o t q u A C f a i T e A i e p o i v i i t c ' j ^ w i u \ i \

5 CÛoA. lllie iU lOÊl TlipOT * C^OTtOUJ A il ÏÏT£ oA.1 Ti\RO £eil llCq©i\.\UO f. 10° r‘Tiipq eTCOii €o& e f\>èki o t u epe n iiu iy\- î ic n i i i i u tg n e m y T ^ ii

neAi UGUCOJMCV u ^ c inc neuetoTiip eqeœoTii u ^ ^ o a i HTe •\,.w.e-

TCvllOU\ OTll I C^OCl eiUÂpCTH TlipOT <\q^Oq llUCq.\W\OnTI!C

22.C Ai.;\uje ucotch ( i ) MCVCÊCO iÏH ieo iio c T iipoT epeTcii2*-co.M.-

10 MOC 1UOOT 2S.Ê c\piAVGT6.UOm 15C.G i\Cà(ÜHT ÏÏDC.G '\\M.CTOTpO 11TE

l\r\ïllO Tl €€>ÛG f^Cvl 2CG fa) Hi\AVGlipCv’\‘ ( 2) -^AUieTeUOTOl Ê^AVG-

TiNllOIÂ ep£TGlVT&.CsipnOTT Sel*. 11111A GTCOTTCOR AVAOOIHI

■X- c OTU Glllt'GllGÂ ll6.p^£OC OTOO UTGUGAV1 2£e 11IAI T\t eTAqilAÇr^

o _ i T e i v ' \ -a v g t a u o i â o t o ç e v q c i u j i n i Të h i m n e e T i \ q c p o e A . n i c

1 5 e p o q o t o o c v q ^ ç c v q ï ï e c o q Të i u a i n e e T i \ q T C 0 Ê £ A i M o q o t o o  v n e q -

(1) Cod. Ai.cvuje 11(0Te 11 bis. — (2) Cod. iwMieiipcv-^-.

« provoqué ta colère, ô mon Seigneur. Que ta miséricorde m 'at­

t e i g n e , ô le bon et l ’ aimant les h om m es» , alors notre Sei­

gneur Jésus-Christ . le seul bon, le miséricordieux, le clément,

aussitôt qu ’ il t’ aura entendu, Il te pardonnera tous tes péchés.

* Il ne veut pas que quelqu ’un périsse dans toute sa création f- 190 r°

entière.

A cause de cela donc, le grand médecin de nos âmes et de

nos corps, le Christ Jésus notre Sauveur, connaissant la force

de la pénitence, parce qu ’elle est la plus élevée de toutes les

vertus, dit à ses disciples : « Allez, enseignez tous les peuples,« en leur disant : fa ites pénitence parce que le roj'aume des deux «est proche. » ( 1 ) A cause de cela, ô mes bien-aimés, dirigez-

vous dans la foi droite.

« Observez donc les générations anciennes, ct tu sauras quel « est celui qui a cru en Dieu par la pénitence et a etc confondu,« ou quel est celui qui a espéré en Lui, et qu II a abandonne, ou

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ecoTe-M. c p o q G o f i e s ^ e O T p e q u j c n o u T n e n c re o t o o O T p e q ^ a )

1 0 0 v ° c ê o A n e e u A u y e n e q i u \ i * 6 o 6 e f \ î A i to n A A v e u p i T A v n c p u j i m

e ^ p c R O T o m o ^ i ï n e R u o É i i c ê o A Â v u c r e q e . \ u e p c o o T V A p n o c e u \ 2 s . e e u o -

2 s . h c â v a u i ! o t o u O T U j i n i r \ p e v y A q c c . c \ > o . u . ^ m o û i O t o u o t u j m i i

o u e p e o t o > o t n e . w o t o a v o t ^ C 11 « ^ « T q CO o t u i & t c 5e o u A e p . \ \ . e T A n o i n â ü i a i . « a . o t o o uTectfi  v n ;> ç a > eûo'.V Ü T e n e c -

n o û i n e c j 4. e i \ i u p o c \ > i i T n c s ^ e u i a v . n e e o n A U j O T t o n o u a r e 6 o . \

n J p n i J e u A A v e n ^ e o Ê e t \ i M ote o> » & M e n p i T q i  o o M . essieu

u c k i i o ê i J e u h a ï u o c a v o c o i i u n î Ï T C K H 0 0 _ e A V ë £ t o . \ J e n u ï k o A a c j c n e -

u e o ne .M . î m y i n i i r r e m . 1 u \ n ’V o a h c t o i u o o ^ q i p a > O T U j e © £ * e 10 u m o Ê i Ü T e T e n . v \ . e T A ( V o T n e . w . t e u . s v e T a t e .sv i ê r c o u j e Ê o ^ . u c a v . n i -

n p o ' ^ H T H c J e u O A u e p . s v a > O T 7 e T O i y u c a v O A n q i  o o . \ v u & w i o t i i r

e u s c - ü J A V A v o e . \ u i a i p n ' V 2 S _ e u i u o ê i ü t e t a . w g t a A o t u e . w u & t a a v c t -

i N T e ^ v i m v e u e p u o T A v . e T \ n < y c a A " \ a A p i i \ A . \ v e T \ n i r c r a t a h a u j a i

u tc neRUAi ô7 nAcwTiip (sic desinif). J 5

« quel est celui qui L ’a prié, et q u l l n’a pas exaucé. Parce que miséri- « cor dieux est le Seigneur et clément, et abondante sa miséricorde. » ( i )

f. Kjo v ° * A cause de cela, ô mon bien-aimé, n ’ aie pas honte de con­

fesser tes péchés au Seigneur, car le véritable vrai maître les

connaît. 11 y a une honte, en effet, qui engendre le péché, il y

a une honte aussi, dans laquelle il y a de la gloire et de la grâce.

O bienheureuse l ’ âme qui fera pénitence ici, et recevra le

pardon de ses péchés.

L e prophète dit : « Quel est celui qui pourra célébrer tes « louanges en e n fer? >>(2')

A cause de cela, ô mon bien-aimé, soupire sur tes pcchés,

en ce monde, pour que tu sois libéré des tourments éternels et

de la honte du tribunal terrible. A ie souci des péchés de ta

jeunesse et de ton ignorance, t’ écriant avec le prophète avec

des larmes abondantes et des soupirs incessants, disant ainsi :

« Les péchés de ma jeunesse et de mon ignorance, ne t ’en sou- « viens pas, Seigneur, mais souviens-toi de moi, Seigneur, selon la1 multitude de ta miséricorde, o mon Sauveur. » (3 ) — (sic desinit).

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i,3,

* 3,*3,* 3,

9,18,

35>

1 5;* 20 ,

23,

18,

I U 14,

25,

10,

Liste des citations et allusions bibliques.

Les citations littérales sont marquées d’un *.

page

G e n e s i s .

2 6 - 2 7 ....................................656 ................................................ 191 6 ............................................... 1611 8 1611 9 1616 ............................................................1 6 1

■1 — 5 ............................. ‘ 75 1 7°1 9 115

E x o d u s .

2 0 59• 5 ..........................................752 ..........................................i 37

L e v i t i c u s .

1 7 ............................................... 32

N u m e r i .

5 ................................................1092 — 3 .......................................... 1092 3 ..........................................1 63

D e u t e r o n .

5 — 10 ....................................32

JOSUE.

1 2 — 1 5 ........................ 12

I I I R e g u j i .

19. 217 21, 21, 21, 21, 2 1,

18,19,

* 19,* 19,* 19,

19, * 20, * 20 ,

20 ,

* 20 ,

4 •1 —1 —

1 —

19272 9

IV RECU3 I.

seq.

-•H

page

43195195147•951951 9 6

1791 7 9

180 1S0 180 18018018118 1182

II P a r a l i p .

32, i seq.......................................... 17932, 2 1 ..........................................1S0

*32, 2 4 ..........................................1S0

1 , 2 1 .

* 6 , 6 *6, 7 *7, 12 * 13, 3

J o b .

P s a l m i .

2 0 4

1 7 0

•521 8 1

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page18, 6 ................................................62

*=4, 7 ................................................20436, 2 0 .......................................... 1674S, 1 3 ..........................................14 148, 21 ......................................... 141

*50, 1 8 ..........................................1 38*50, 18 — 1 9 .................................... 1 38*9°, 9 — 1 0 .................................... 154* 105 , 3 ......................................... 15 1* 1 io, 4 ..........................................29* 1 1 1 , 4 .....................................29* 1 14, 8 ..........................................29* 1 1 7 , 2 6 ......................................... 12 1* 1 1 8 , 1 3 7 ......................................... 170* 1 1 9 , 3 7 ..........................................1 38

1 J 2 , 4 .......................................... 179

P r o v e r b .

* 5, 1 4 ................................................1 38*5, 2 ^ ..........................................146* 1 1 , 4 ................................................165*15» 3 ................................................146*22, 2 ................................................166

* 23» - 1 ..........................................75*26, 9 ................................................75*26, 1 1 ..........................................140

E c c l e s i a s t e s .

* 12 , 3 ................................................io 3* 12 , 7 ................................................i o 3* 12 , 1 4 .......................................... 144

SlR A C H .

* 1 , 2 ............................................... 85*2, I I — 1 3 ....................................204

19, I ................................................73*20, 3 i .......................................... 152

* 2 1 , 9 ................................................15740, 2 0 ..........................................65

ÏSAIAS.

I, 3 ................................................142* 1 , 5 ................................................ i 3

page* 1 , 16 . . . . 1 36, 1 38, 1 3 9 , 1 4 5

* 1 , 1 6 — 1 7 ..................................... 1 2 9

* 1 , 1 7 ..................................... 146, 1 5 1

* 1 , 1 7 — 1 8 .....................................1 5 9

* 1 , 1 9 — 2 0 .........................160, 1 6 1

36, 1 seq............................................17 9

37, 1 .................................................179* 3 7 , 2 9 ........................................... 180

* 3 7 , 3 4 — 3 5 ..................................... 18 0

3 7 , 3 6 ........................................... 18 0

38, 1 ................................................. 1 8 0

* 38, 2 — 3 ........................................... 1 8 1

38, 3 ................................................. 1 8 1

38, 5— 6 ........................................... 1 8 2

* 47» 1 0 ........................................... 1 9 1

35» 7 ................................................. 196

58» 5 ................................................. 137

Je r e m i a s .

5» S ..................................... 1 4 1 . 1 4 2

T h r e n i .

*5» 3 .....................................1 4 5 , 1 5 4

* 5, ! 4 ................................................. 14 5

* 5, 1 5 — 1 6 ..................................... 1 4 5* 5 , 1 6 — 1 7 ......................... 14 4, 1 5 4

B a r u c h .

* 3, 2 .................................................29

E z e c h i e l .

18» 2 ................................................. 19 5

18, 2 3 ........................................... 1 3 4

18 , 3 2 ...............................1 3 4 , 1 9 5

33, 4 — 5 ...........................................1 63* 33, 6 ................................................. 1 6 2

* 33, 1 1 .........................1 3 4 , 190, 195

D a n i e l .

3, I seq. . ..................................... 1 9 1

* 4, 3 0 ................................................. 1 9 1* 4» 3 4 .................................................193

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pageSOPH ONIAS.

* 3, 1 4 — 1 5 ......................... 108 — 109

Z a c h a r i a s .

1 2 , 1 1 ............................................ I l 6

* 13, 7 ..........................................98

Jo n a s .

* 1 , 1 ...................................................194* 3, 2 ...................................................194

3, 7—9 .................................... 1944, 7 ..........................................i 95

M a t t h a e u s .

*2 , 3 ......................................108, 109

*2 , 4 ...................................................m*2 , 6 .................................................. n i

*2, 7 ...................................................1 1 0

*2, 9 — 1 5 ................................ 1 1 2 — 1 1 3*2 , 1 7 ...................................................1 1 5* 3, 2 ....................................................203

3, 4 ....................................... 19, 20, 233, i 3— 1 7 ....................................... 1 7

5, 3 4 ..........................................7610 , 3 ...................................................62

1 1 , 1 2 .............................................197

* 14, 4 ............................................. 32, 35

* 14, 5 ...................................... 32, 33, 4214 , 6 ...................................................38

*14, 7 ..........................................39* 1 4 , 8 ...................................................40

* 14, 9 ..........................................4117 , 2 ...................................................60

18, 1 2 — 1 3 ......................................J 3318 , 23— 35 ...................................... 1 33

* 2 1 , 9 ................................................... 1 2 1

24, 5 1 ........................................... i35 2 5 , i 3 ........................................... 10 1

25 , 1 4 — 3o ...........................1 33, 158

25, 2 5 ............................................ 15 2

*25 , 34 ............................................ 5 126, 1 5 .............................................86

*26, 3 i ............................................ 98

page26, 5 2 ......................................... 16326, 59— 6 2 ................................... 14727, 5 ............................................... 6327, 57-60 ................................... 147

*28, 1 9 ......................................... 72

M a r c u s .

1, 6 ....................................19, 20, 331, 9— 2 1 ......................................... 17

6, 1 5 ............................................... 42*6, 1 8 ..........................................32, 35

6, 2 1 ............................................... 38*6, 2 3 ............................................... 3g

6, 2 4 ................................................40*6, 25— 2 6 ....................................40*6, 2 6 ............................................... 41

9, 2 ..........................................60* 1 1 , 1 0 ..........................................1 2 1

i 3, 35— 3 6 ....................................10 1* 14 , 2 7 ......................................... 98

M, 56-59 .................................... 14715 , 42— 4 6 ....................................147

L u c a s .

1, 3 6 ................................................ 17*1, 4 3 .......................................... 1 3

1, 8 0 ................................................202, ......................................................m3, 2 1 — 2 2 .................................... 173, 2 3 ................................................ 175, 2 7 ................................................62

*6, 2 4 ................................................160*7, 2 8 ............................................... 14

7, 3 3 ............................................... 199, 8 ............................................... 4210, 3o —3 7 ....................................1 3312, 36 seq........................................1S7

* 14 , 1 1 ......................................... 148

15, 4— 6 ......................................... 1 33* 15, 7 ............................................... 202* 16 , 1 9 ..........................................167

16, 2 3 — 2 4 ................................... 16716, 20— 2 1 ................................... 1 7 J

1^*

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page

*l6, 23 — 2 4 ............................... 173* 16 , 2 4 .......................................... 173* 18 , l 3 ..............................148, 150* 18 , 1 4 ..........................................130

19, 1 2 — 2 7 ....................................1 3 3* 19 , 3 8 ..........................................12 1

23, 50-53 .................................... 147

JOHANNES.

I, 1 4 ................................................60I, 2 9 ....................................43, 44, 60

1, 4 7 ................................................j o*2, 1 — 2 .......................................... 59

2, 1 — 1 2 .......................................... 18

*-> 3 ................................................67*2, 4 ......................................... 67, 68*2, 6 ............................................... 67*2, 7 — 9 ..........................................69*2, 1 0 ................................................70

* 5> ] 0 ............................................... 699, 8 ................................................159

* 12 , i 3 ..........................................12 119, 38—4 0 .................................... 14720, 2 6 ..........................................92

A c t u s .

1, 1 8 ................................................636, 1 3 — 1 4 ....................................147

9, 1 5 ................................................13 1

A d R o m a n o s .

8, 34 ....................................# . 1341 0 , 1 2 .................................................... 1 3 4

* 1 5 , 4 ............................................................ 1 31

I C O R IN TH .

i y

* 5 .

A d H e b r e o s .

* 1 0 , 3 1 .

, Ja c o b i .

2 , 5 ■ ■

4 > 6

* 5 > 1 — 3

* 5 >

5 ,

I P é t r i .

*->

5 ; 5 • ■

II P é t r i .

* 2 , 1 4 3 ,

* 2 2 0 — 2 1

* 2 , 22 . 140,2, 28 .3 ) 9 •

I Jo h a n .

3 , 24 .4, 20 .

A p o c a l y p s i s .

* b , 9 —11* 7 , 2—4

i 3 1 10* 1 4 , 2 — 5 ...................................1 1 9

page

i 341 4 2

14 3

681 9 1

1 6 6

1 66

1 40

1 4 0

1 9 1

1 6 3

1 40

143 i 4 3

134

1771 4 9

1 1 8

1 1 9

1 6 3

1 2 0

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Liste des noms propres.

£s.cv.pom 426>.6e'tY 27, 42

(patriarche) i o 3, 173,174, 175, 1 S 3, 186

ôvÊpevAAv HUOT2C.1 (moine) 526..CVAAV 19, 27. 143£s.oiv.f «\eioc (patr. d’Alexandrie) 59 ^A.e^cv.ucs.poc (patr. d’Alexandrie) 57 6>.A.eTA\i2^poe (époux de Salomé) 123 ^A^iectc. 622V.M.CÜC l8 0

63, 64, 76

^H & eT A C IO C 94

Cvncs^pe.\c 606 > .\ IT IÔ ;^ K \ I 2 Q

à^WTiWOiOT' 82, 85, 88C^noAA<o 19 7

ôw pioc 64, 86

iVCCTpiOC 179^ T r a T C T O c (empereur) 24, 1 1 1 , 1 14

195

Cl

f lA Ê T ’XtülV (vvjeuOT-\-) moine 106

Ci a &t A cou I9.I1 63

Cl^pooAo.vvcoe 61

CifvciAioc (évêque) 59CieuiAAvm (a ê ê a ) 56, 74, 76, 91, 1 1 6

CmoAee-M. 44, i i i , 1 1 2 , 1 1 4 , 1 1 5CliuTCop meniCKOiioe 64

UXiw\ 56, 59U«\\i\e<\ 17, 22, 32, 38I7een<\ 50UecopiMOc m ^ p i M t o c 64U p n ^ o p io c 64

SVAuin 'X 190, 19262, 1 38, 150, 15 1 , 178, 182

S V cn-po^ (moine) 52

(îe eAv *75n ie K K ,A n cu \C T iv c 144e'.\ic«\ÉîeT 12 , i 3, 14 , 16, 33, 43

e A i c e o c 12 , 42, 50

e.\Avi (peM -) 52U l C l I i V T O I l 52> 96

! 50

’S■^cv^ApiAC (N. T.) 14, 15, 16, 2 1 ,

02, 36, 43

^ A ^ A p u N C proph. 1 1 6

’^A 'YA .p iA C moine 52

11

l l A u x c 12 , 42, 43, 150 , 104

H p w c v n c 16. 18, 20. 2 1 . 22, 23, 24.25, 26, 28. 32 , 33, 34. 35,

36, 37 , 38, 3o, 4 1 . 42. 43, 44, 108, 109, 1 10 , m , 1 1 2 ,

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i 13, 1 14 , 1 1 7 , 1 iS, 122, 123, 124

Hpwa^iAC 21 , 26, 28, 29, 3o, 33, 37, 38, 40, 46, 48

K c a i a c 12, 129, 135, 15 1 , 180

^>e02^0pilT0COeocvcapoce w i u e

O

I

64 64

62, 93

Ia u c o û i o 3, 18 3, 1S6

lAucafaoc (apost.) 60. 62

I ü a c 64

I e ’j A Ê c A 43I c ^ c k i a c 1 79 , 180, 1 8 1 , 182 , 190

I c ^ c k i i i A 12 , 162

iepe.w.iAC 1 2 , 1 4 1 , 14 2 , 154

i A h â ï 108, 109, 1 1 5 , 179

I h c o t c n i y n p i i i h a t i i 12

IOp^<\llH C 17

IOTC^A IIII O T C S . M 68, 87, 108, 1 1 0 , 123, 1 2 5

I o t ^ a c 63, 65, 86, 87

I o tc^ c a 16, 19 , i i i , 1 79 , 180

I o t A i a h o c 64

I c a a r i o 3, 1 83, 186

i c i c ^ w p o c 94, 95

I c A 59, 1 1 1 , 1 1 3, 1 1 5 , 1 1 9 , 1 2 1 , 124

iW A n iu ic (apost.) 58, 60, 65, 68,

1 1 8 , 1 1 9IWAmiHC (Bapt.) 12 , 1 3, 14 , 16, 17 ,

18 , 19, 20, 2 1 , 22,

3o, 3 i , 32, 33, 34,

35, 36, 37, 38, 40,

42, 44, 46, 48 I w a h k h c Chrysost. 129

lo iÊ 28, 29

I cühac 194, 195

l c o c n m i o c 12 2 , 125

I o jc h ï^ patr. 1 1 5 , 1 1 6

I O ) C l l r^ H i p C A V . A p i A V . A O C A C 147IiüCii^) (S 1) I I I , 1 13

R

Il0.f2A.AA.e0cl lAIIl

ilTpiAAocIl^poc

TV.A3A.p0c7V . C O H T I O C

A ccdh.A o t r a c

A

200

23, 27

56

57 64, 76

1 7 1 , 1746464

1 5 1 , 166

AV.

M A U A p i 52

AVa r c ^ o h io c 64

AV.AH.ACC11 182

AV.APHC 65, 80, 98

AV. A p i a (Vierge) 12 , 13 , 17 , 44, 59, 1 1 2

AVApi*..M 59AV.ApROC h i g t a c ^ cA i c t h c 87

AV.ATOCOC 62, 166

AV.AT01 52

AV.cA i t i 63

AV.iXGlNC 1 1 1A V o i t c h c 32, 42 , 59, 104

ilï l A Ê o r o e 147HAfiOT^Oa.OIlOCOp 1 9 1 , 19 2 , 193

ItA-yi ï 12

t lc cT o p io c 66

nT I a t t A o c (apost.) 1 3 1

R c T p o c (apost.) 60, 142 , 1 63T ï i A a t o c 125

ppAuo-\- 6, 56, 8 1 , 95, 96, 99, 106

P A AV. A 1 1 5

p A X » ^ - U 5

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C

i 3597

CASs-AHAC

Ca .m.ots' hA. (a ÛÛa )C a -m o t h A. (proph.) 12

C i\ t m u \ c 23, 28, 33, 35

18 0

C£Tr»pu\uoc 20 0

CiAtcmi u i K A H A n iT i i c 63C iw ii 10 8

CO'X.OAUI 123C o a o ^ w n 1 38, 146, 1 5 7

C t ê ^ a i i o c 14 7

C’rec >i\uoTJ' 94CTrn>\3(V\pi av. 179C(OAV.f\)(Oltl i\c 10 8

T^pTApoc 76T A T o e o c 63TCTpi\KûJlllTHC 22T J Ü e p i o c 2 0 , 23, 2 4 , 3 4 , 4 1

T l A U l T p i O C ( A Û Û C v ) 1 2 9

T o s u i A T e p c o i i 9 6

T o p n m 1 ( p e A i - ) 36T o i n n A T i i p t o n 9 0

^ lA l l l i lO C 20, 2 1 , 22, 23, 24, 25,26, 28, 29, 3 1 , 32

^ ) i A . m n o c (apost.) 61

^ l A o o e o c 52

X

^HAV.1 ]6, 44, 80, 98, 109, 1 12 , 1 1 3, 1 1 5 , 197

tûci£

03

UJ

lyeuOT-^ (a h a ) 76, 77, 79, 95, 98

Ujeiioir-\- (2s.oir^) 85

U îeu O T ^ ÊevÊTpAton (moine) 106

U J l H T 5 2

UJaiottu 94

^IIT

OTrswOirpecv.

76, 81

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Liste des mots grecs.

a ^ a o o u 17, 19, 20, 29, 3o, 44, 129, 156, 160, 16 1 , 168, 17 1 ,

173, 174, 191 a ^ a ^ o c 18, 27, 68, 81, 87, 1 34, 195,

196, 202, 203 m c t â ^ a o o c 189, 194â i « a i i i i 5 1 , 52, 10 1 , 1 2 1 , 174, 175

A ^ r e A o c 14, 42, 45, 47, 79, 92, 97. 99, 1 12 , 1 1 7 , 1 18 , 1 19, 120, 162, 1 63, 177.

178, 190, 202i\^IA 52ÂiM Â ji i i 1 19^ n o i i 52a i m o c 22, 3 1, 34, 37, 38, 42, 44, 45,

48, 49, 50, 1 2 1 , 129, 200 96, io3, 155, 168, 170

191 22, 1 18

1 19

159 139, 181

<\ropAespion.a ^ coiy

A2s.HK 111Â 2 ^ i k 1 1 1

A K A Ô A p C l Â

A K A O A p T O l Y

A K p i l È l Â

 l i p i l Ê C O C

A K p Ô Â T l l C

i^ H ô t o c 15, 38, 45, 79, 86,

&AoronaAAa

âm cXcc

122

1 1 01 1 2

>45 , 1 10 ,

1 1 3 141

1 3, 15, 20 et passim 88, 1 3 3

.weTÂweAccÂl l A^KA^Ul

 l lM 'IU l 50, 87, 100,

AiiACTpO'Y>n

a h a t o A . i i

A i i e ^ e e o e 92, 93, a h o m i â 29, 1 3 1,

a h t i A c c i h

ATI w m a

A 11A 11T A U 74, 96,2ClHepÂll AHTAll

AT I A T

A I l A p ^ H

 l Y A T l l

AllAcüC 20,

Âi i orpA' \ >u

A 1102». IT IC

A 11 0-011IV l ï

 l l O U A A . T M \ \ r i C

 n o A o c i â

 u o A o i M c e c

Âi i opi n

a h o c t o A i k h

a h o c t o A oc

 l l O ' \ ) A C I C

Ânooeûpeoc.ÂpeTH

Ap^eou

46, 60.

1 4 1 ,

41, io 3,

132, IJ5, 201 1 68

i 3o, 169, 170,

175, 176 9 1 , 96

10577, 85

1 3 5 , 169, 1 7 1

1 3 5 , i 3g, 187 ,

188, 202 203

12

I J 5> J 55? 183 166, 169, 17 0

90

20, 48

120

1 7 1

47, 48, 69, 89 i i i , 1 1 3, 1 1 4

71168, 17 7

1 1 8

1 5 8 , 1 7 3

143 170

62

93, 104, 140,

14 2 , 1 63, 166

160, 1 8 1 , 194

12 2 , 125

203196

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i \ p ^ e o e 95 96 c v c c i i o c * . n e (oivizo-r,;) 204i \ p ^ » 5 8 , 62, 176, 201 e v e ^ ç m (o v/z?Oai) 11 7i \ p X " ^ c t ' c ^ o c M 19, 22, 26, 29, 3 4 , 3 9 ,

& p ^ ; n e i i i c n o i i o c 56, 92, 100, 1 0 1 , 4 6 , 5 7 , 7 3 , 83, 8 6 , 98,

1 0 5 , 129 I 3 2, 167

lXP X ’ , e P e T C 83 2 ^ U \ K O l l l  151 2 5 ‘j v i K u c o i v 78

A p ^ Ç H - U i M I D ^ p i T H e 76, 77 98 2 ^ l  K C O I U l l 178A p ^ n T p i n A u n o c 69 / O D O  C T I I M C v I 10 p ^ i e p t T C 1 1 1 ^ m e o c 50, 52, 92, 97, io3, 1 7 8

e v p ^ c o n 74, 8 2 , 124 D ^ I K e Ô C T l l H 120« \ c e 6 i i c 2 2 , 23 2 6 , 2 7 , 33, 3 4 , 35, c ^ i . w c o p i  ( n u c o o î a ) 8 7

38, 1 1 3, 1 2 2 , 1 2 4 • X . j . w û j p i l \ 162AUTiVceenitc 50 Ds. 1 O 1 K 1 II 134i \ C l l T C I C 1 36, 175 Ds. I O I K I T H C 1 34i \ e iu \ ] e c ô e 1 2 , 1 3, 4 5 , 92. 100, 105, 38, 39 45

1 1 7 D s . I C K O C 85a c t p o A o c o c 164 2 ^ i c o c . \ i o e 79

&2 1 ( OKI II 1522>.oeAu\ 57, 193

ûekÿ\i ioc ([3a7avc s) 1 23 2 s . O K i M C s . 3 m 1 2 5

Ê A l l T I C T H C l 3 1 9 , 2 2 , 3 1 , 36, 4 8 , ■x o ’X o e 7050 5 1 85

f u NCCv I l OC 2 5 , 2 6 , 2 7 , 2 8 , 1 6 7 , 1 7 3 ■ ^ p A K ü i l l 1 0

û e v e i A i K O n 2 4 2 ^ T l l < \ M l e 4 0

35Ê C v C l ^ I K O C 1 8 C ^ T H C v T O C

ÈllMO. 47, 144 r^topeA 182ê i o c 9 2 , 9 4 , 9 5 , 1 25, 1 3o, 1 5 1 , 17 1 , 197 2^COpOll 38, 45, 100, 110, 112, 151, ’ 52ÊOÎÏOIÂÉoiïoniÊ O H O O C

VAMOCueneÂceiieevAouiÂ

2 4 , 1ÔQ

3 2 , 5 0 , 1 5 3 , 1 83 >53

i 3, 1 4 p a s s i m

1 6 8

203 6 2

ceuoc cücoavh ï'p&.'Jïii

CS.A11HCTIICa^eAvom

8 7 , 4 2 , 6 1 , Q4, ' 1 1 3, '63 1 1 1

8 5 , 1 33, 1 4 6

75 57

e

81, 96, 190c^iiiepev'Kco.suÂ^iH 51e-onoc 15. 142, 203ciuiiVnciiv 5 1 , 52, 60, 61, 62. 63.

04, 70. 81, S3, S5, So.01 , 99, 100. 142

C K C T A C I C 07e^A^iCToe 50, 70. 79, 100c.\e'\>iMiTii\on iüSeiiKCo.vuou 51eivTH.vv*. 40eiiTo’Xii 15

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cu^picv. (ypïîa) ëTi\»nii\C T C T A ' J I l l

C T O T C I Â

c u i ê o t A m

chiêotAocCt tI CS _H

C I U ^ T . V U Â

cniOTMiii CîiiCKonoc cmcKOHOc ( = zy.o-o;) e n i C T o A i i

29 122

82, 87

47> 79, 143, 14657

1 1 127, 35, 43, 44, 162

19, 2 1 , 46, 157 122, 156, 157 , 165, 173

6 4 , 76, 77, 78, 84, 200 162

35, n 3, 163.V V C T C T I C A T H C 1 30

cntopa. io i

cncopo.nioii (i"ov>p5cviov) 46, 47, 120 ep^ATHc 159ec«&iiec«c (atcOavsaOa'.) 202CTI 2F, 78, 80, 201CTI<\ 97, 98CTI 2s.C 95, 102CTIMA (ai-r,[xa) 69CTI» 39, 40, 49, 51, 170, 175, 188, 193 erioc 46, 77CTA^^AlOH 62, 72, 73, 78, 202 c t a ^ cA icthc 41, 58, 62, 68, 69, 173CT^eniiC C T K T H p i O l l

C T C C Ê H C

•V.CT C T C C Û I I C

CT'^pOCTilH CT^H 105C ' ^ O C O i l . ( £ ? ' OJOv) 14 4

c^ M e vA co T c-ym (aîytxaXwTcJEiv) 19

c a m ( a î « i v ) 14 , 1 6 9

16980, 8 1 , 83

i3o151

65, 70 , 16 7 , 168, 169

«►AnATIROll e e v p m (Oaooîiv)

•ecoAo^oc 58, 65, -eetopm

119

9467

i, 1 1 8 , 1 19

178

-©«pion. 29 , jO, 7 2 , 74 , 1 4 1 , 1 9 1 , 192

<vAt \Vi Ci?ponocC H T A V » i \ T H p i O I V

« T C I A C T I i p i O l l

14587 , 98, 119

io3 84

77, 79, 85

I12^1011 52

ICpO^WÀTHC 178IC TO pi 1 2 2 , 1 2 5 , 169 , I97

i t a 95, 96, i3o, 180, 194, 195

ITC I4 4 201

wKAOApi-JIlI. 71KAOApiCAYOC 71RAÔApOll 70, I77KA-oepm (zaQatpstv) 76RA O Ilt 'O pi 25

k a ^ o A i r o » i 63R A R l 2 1 , l35, 137, I 38, I 4O. 186, I 96

AICTATKMU& I I 7ï ï r a r w c 1 34, 1 3 5 , 1 38, 14 1

KO.'XtüC 35, 58, 100

i i ra A c o c 30, 37 , 66, 67, 82, 95,

100, i o 3, 1 2 5 , i 32, 1 33,

1 34, i 3g, 147 , 149, 158 ,

166, 167 , 169, 17 6

RM I 43, 67, IO4, 131, 132, 150

K i\ i i t i iA i\ (candela) 1 7 2

R w v w n 105

r a t a 34, 39, 50, 5 1 , 52, 57, 65,

66, 73, 78, 80, 83, 85, 88,

90, 94, 96, 99, 1 0 1 , 105 , 1 1 8 , 1 32, 1 3 5 , 164, 165 , 202

k a t a ê o ' X h 5 1

RfvTAC^IROC I 50ra t a A a '.\ iâ 28, 141RAT*JV.i\A.m 20 , 23, 1 3 7 , 1 4 1 , 146pcqepRATi\'.\.At\.m 89KATM 1T M 1 76, 80, 103, I I I , 169OçMlR&TACevpT 59

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n e v«\p 3 1, 63, 9 0 , 9J » i ° 4» i j 1 > '60 K eA eT ii ï 24, 25, 84, S7, 92

R C p C v A V G T C H

R G T O l I Q 8

K C ^ e v A e o n ! 36, 1 45n i n ^ i n i o c 99RA-HponoAvie». 8 4 , 1 4 7 , 1 6 4

R A H p o n O A v m 1 9 , 5 1 , 79, 1 7 1 » 195R t l H p i R O C 8 9

R ? V H p O C 78, 8 4

R o i n t o n m *^4r o A a c i c 3S , 7 4 , 7 5 , 8 8 , 8 9 , 2 0 4

roAi^iu (y.oXâÇs.v) i 35r o A o ê i o r 1 0 1

R O M & p i T U C 6 l

R o n p i  ï9 2r o c m o c 2 0 , 3o , 4 3 , 4 4 , 4 6 , 4 7 , 4 9 ,

5 1 , 6 0 , 6 1 , 6 2 , 6 3 , 6 8 , 7 2 .

8 4 , 8 8 , 1 0 1 , 1 0 4 , 1 0 5 , 1 1 0 ,

1 1 5 , 1 4 0 , 1 4 3 , 1 5 5 , 1 5 7 ,

1 5 8 , 1 6 5 , 1 6 6 , 1 6 9 , 1 7 1 ,

1 7 4 , 1 7 6 , 1 7 8 , 1 7 9 , 2 0 4

RpATOC 2 4> 4 1

K p H T I l C . 9°

R p I AV.A. 78R p i T I l C 9° , I 0 4, 1 2 1

R i m M u i e T O i 3o , i 3 i

R T i s i - n n o c J 6 6

R T r n ^ m o c ! 5384 35

AA a ï k o c 89AAAvneve 120A a o c 17 , 3 1, 33, 34, 37, 5 1 , 5 8 ,

S i , 8 9 , 9 9 , m , 144, 1 5 1 ,

1 5 4 , 1 6 2 , 1 9 5

A e Ê u c 109A c t i t u c j 5A i f c A i t o c 1 1 2

\1n 11 l6fA o p ic a v o c 13S

RTrpcourcoA ih

A o c o c ’ 1 4 , 56, 57, I 2 2 , l 2 9, i 3o ,

1 4 2 , 1 4 9 , 2 0 0

A o i u o n 1 7 , i 9, 2 2 , 2 6 , 2 8 , 32, 3 4 ,

35, 3 7 , 3 9 , 4 6 , 4 8 , 5 8 , Go ,

6 6 , 9 5 , 9 6

A î P Ê l 1 6

A t a v u i i 1 3 1 , 147177

AV.

AVACipOCMi\rOC

i;689, 109, I 10, I I I , 1 1 2 ,

1 1 3 , 164m a ô h t u c 32, 59, 60, 65, 66, 68,

69, 72, g 3, 137, 203 M A R A p i  45, 5 1

M A R A p i O C 35, 37, 52avaA a v o c 89

a v a A i c t a 26, 34, 36, 37 , 4 1 , 6 1 , 76, 88, 89, 123, 165

a v a A A ic tc v j 97a v a A A o h 23, 38, 56, 60, 1 2 1 , 169, 17 0

A v ^ n n c v 85. w A p T i r p i o n 5°

AV A p T TT p O C 22, 36, 42, 45, 50, 8 l ,

82, I l 8 , 119, 121, 125AVCTAVApTTTpOC 4S

a v g c i c t c u v o c 4 l

a v g A o c 2 0

A v c p o c l 6 6 > t / 6

AV.GTAVIIÂ l 30, 1 39, 147, 177» 178 AVGTC.no IÂ 17, 31, 132, i 35, 151.

15S , 176 , 1 83, 1S6 , 100.

19 3 , 197 , 200, 2 0 1 , 202, 203

AVCTAnom 18, 19, 90, 106, 179, 189.196, 2 0 1 , 203, 204

A V G T p i T l l 6S

A i n 3o , 4 1 , 45, 75» H 2 - 144A V l l U O S v C I J 0

A V H U O T C 33, 0 4 , 72, , J

a v h u c o c J 7» l u

A V O U A C T U p i O H 9 1 » I0 5

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A V O l W N ^ O C 5 2 , 7S 7 9 , 0 0 , 9 i ,

9 6 ,

95,

1 0 5

l U \ H T O K p * . T Ü > p 4 7 , 119, 12 6 , 1 83,

2 0 1

A Y O T I U N ^ O C 197 l k \ H T O I i p \ T ( O p i U H 47

hi i « \ h t c o c 6 6 , 6 9 , 7 0 , 83, g3, 1 38, 174

4 8n * . p A 2 7 , 6 9 . 8 6 , 1 0 2 , 1 1 , 1 1 4 ,

i i H . v \ ' \ > < N r c o r o e 1 1 9 , 1 2 1 , 1 2 5 , 1 3 2 , 177h i i c t c t T h

1 37,

149- 1 9 2i n \ p A Û C H i n 1 5 6

H H C T l  149. 175 l W N p C v r T ' e A l  57HO II T O 11 177 N C v p a . K A . l l C 1 C 6 9u o M o e 74, 1 4 2 , 159 I lA . p < \ H O . S V ! 1 8 , 2 1 49, 1 4 6

r~ l l * .p e v l l O .S \ ,O H 38

8 0! U \ p M l O M O C 1 6 , 2 2 , 2 4 , 2 5 , 2 6 , 2 7 ,

t c h i k o c

0

2 8 , 0 4 , 37, 9 7 6 , 8 4 , S 5 ,

, 41,

8 6 ,

42,

1 1 3,

o i k o u o .w i â 1 5 , 6 2■ M , 1 1 5 , 1 1 7 , 1 1 8

O IK O H O .M 1 1 1 8 0 i n \ p e . v \ Ê o A i i 1 8 0

O I K O H O M O C 1 9 6n c v p e T i c ^ e (~3fai"£Ta0ai) 1 0 9

O I R O T M e i l l l 2 3 , 2 4 , 1 2 0 î i A p ^ e n i  175

o m o A o p i u 1 33, 136, i 3gi i A p o e n o c 1 2 , 1 7 , 4 4 , 5 0 > 57 58,

O A V O O T C I O C 5 2 , 1 0 6 , 1 2 6 5 9 , 6 6 , 6 7 , 6 9 , 1 2 0 , 1 9 6

O U T O C 70 . u c T i i e v p ^ e n o c 48

OllTCOC 6 6 , 75, 76, io3, 1 8 1 l U N p i l C l  (zxppr^u) 1 7 8

0 p r . \ H 0 n 23 2 9 H i \ p O T C l À 4 6

o p i n i o n 94 n e v p p i i c i  1 2 1 , 1 7 6 , 1 8 1

o p * \ ) A i i o c 9 4 1 2 9 , * 45, 1 4 6 , 15 1 ,n A T p i A p ^ n c 174

1 5 2 , 154, 159 11 < \ T p 1 C 52A \ . e T O p ‘^ ) A U O C 1 6 2 îie^CTin (-aiorjsiv) 1 4 6

otcs^c 1 9 , 32, 33. 3 4 , 9 1 , 98, 1 1 5 ,u e i^ iie 1 S 2

I 35 , 1 5 o , 15 1 , ' S 3 , 1 6 2 , 179 neAev^OC 1 3 1

O T R O T M C H I K 1I 193 n c T p * . 1 38

O T H O T H 23, 159 m n t ! 75O T .SVOHOH 14 2 , 171 m p A ^ in : 56O T H 1 31 , i 3S , i 3g y i i p * . c . s \ . o c 29, 1 6 6

O T I I M I T W e 59 n i C T C T C 82 , 86

O T l i p O C T H H ( c j p o o 7j v r () 1 6 7 n I C T C T I H

8 1 ,83

O T C I A .

n

24 111 C T O C

h A a } IH

h A a h u

1 9 7

i 3H5

l ^ « O C 132 nA*.c.s\,e>. 143

I I a A iN T I O H i 3. 1 9 , 1 1 4 n A i m 36, 6 5 , 6 6 , 8 2 , 8 6 , 99, 1 0 0 ,

l l * . A IH 2 1 , 2 6 43, 1 4 0 123, 1 6 6 , 1 6 9 , 181

I l M V O T p r O C 164 n A i i p o ^ o p m 58

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h A t c k 173nA<üA\.*. (^Xouiitov) 168

i m c T A i < \ ( n iT ë v ) 1 2 Ol C\ CN CO 72,

1 2 2 , 1 2 6 , 175l U l  T I K O l l ' 52n n  T O ' Y > o p o c 15u o X c a u c t i i c 1 1 4

H O ^ H T e T I l l 9 >, 97» 1 3 7

n o A l l T C T T U C 197n o A m - i  91

n o A i c 65, 98, 168

n o n u p i  i 1 1

n o i u i p o n 45) 46) 57n o n n p o c 22

nopiYCTlu 157nopnn ‘ i 57, 196

n o p r i i 3 i, 76, 77, i 32, l 3q, 1 4 1 , 149n o p n o c 37 89

n o p - \ ) n p A >77n o p ^ T ' p c . 1 S 3

U p A T ï C 78n p c m 52, 66, 106, 1 26

n p e c Ê C T i i i 51n p e c & T T e p o c 76, 77» 78, 79, 80,

8 1 , 84, 88, 1 1 9 , 129

lipOa>.OTHC 87n p 0 2 s . p 0 AV.0 C 1 3 , 1 9 , 2 2 , 3 1 , 3 6 , 42,

43, 46 , 48, 49, 50 5 1

AVCTnpO^pOAVOC 48

npoR>A\.enoii 58 72n p o K T i t i i c i e 52l ip O K T lH C ie 106, 126

UpOlll 1 36n p o c ë r ^ n 1 2 1

u poc '\)op<\ 83n poTpoA voe 15lipO '^HTÊTIH 15upO ’^VlTHC 12 , 13, 22, 3 1 , 32, 42,

50, 5 1 , 104, 108, n i , 1 1 3, 1 1 5 , 1 3 1, 135, 137, i 3ç), 142, 145, 1 5 1 , 154, 150, 163, 165, 166, 17s ,

00 0 1 8 1 , 1 8 2 . 1 9 2 ,

1 0 4 . 1 95» 2 0 4

AveTupo'YniTnc 4 8 , 1 4 8 . 194npo'\niTW\ 0 9 , 1 1 3, 115, i 3g

1 7 7

n V \ A . i i 145ucoc 1 0 9 1 4 8

PpHTOll 1 3o, 159

C

c.\pT 5 1 , 5 2 , 6 1 , 74- 1 6 6 , 1 7 8

cip<\ (tJctpdt) 155ei\evii^i\Aev jin 1 38ckaii^ inA i ^ecoc i 73CKiN' Ml 1 3 1

ci\en(üAi\Ttop ( speculator) 42, 43'< 45CKCTOC 1 3 1peqci’.onTin 1 89CKTIA.ll 161COTIIOTTWU (aiXJTlOv) I 23co'^ic. 7 0 , 7 1 , 88, 151CO' iOC 21.> 57C1Ii\% aAi\H 1 6 6 1 6 7

CUOTCS.Ô. CCOG 57cnOTa.11 i 3o, ij2 , 135, 1 6 5 , 2 0 1

ci\ot:x .<\'j Iico& 57ClIOT^-N^IH 57, 5 8

CTC'\lM10T 117ctoAu 4 7 , 118, 120CTOAVII OC 122CTpAT l 1 1 7

C T i\ T p 0 C 00, 120cT.NTpünim 86, 87CTr^cmic 13» 4 1,. 44, 1 5 6 , 16qAYCTCTI'CCIUIC 48CTAVClllIl (^uâivstv) 86CTAVAvemn. (id.) 1 6 2 , 16 3, 181CTlieCIVUC 132CTiina.ncic (ajvs'!ôr(3t:)l i 3oCTI1UOIÂ 5° - 138

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C T IlK A ^ e^ p o e 46C T iionm (yjvoîotxai) 146CTUTCvT IC 85CTil^ tüp ilV 122C TU ^tüp iC IC 169C'^pM>lC 1 18C^GTOH (l'/EOrÿ/) 102C^O pTA 109CtOAVA 27, 37 44, 47, 5° , 60, 65,

74, 82 83, 84, 85, 86 87'88, 89 90, 91 , 95, 97, 105,1 3 1 , 135, 136, 145, 173,

175 176, 19 1 , 200, 203CMTHp 5 1 , 60, 62, 63, 73, 76, 85,

IO5, 106, 1 1 , 12 5, 126,

° 3, 204

T

47, 89, 120TAÀGntüpOC 49, 0, 84, 35, 102

i o 3, 167, 172AVGTT*.A.GUCüpOC 29, 157, 1 72, 175TevAYIOlt 113TAT IC 78

76, 80, 83t g A io c 90, 96, i o 3.m.g t t g A io c 1 36t g A cohhc 62, 147, 149, 196TGTp«\p^HC 20TGTpeevp^HC 22 32TG^ ItlTH C 72, 100, 201TGC ÜC 36T 1.W.H 86

TOA.W0.rt 36, 42 75T o A . W H p j  86

T o A A V H p O C 178Tonoc 52, 76 77, 80, 9 1 , 92 99TOT G 24, 109, 1 10 , 1 1 4T p A l l G ^ A i 73T p H ^ ) * . 56T p i A C 52

TpO'^H 33, 90, 1 2 2

TTpMVOC 182

73, I 5 5 , 156 , I 5 7 , I67,

168, 17 0 , I7 2 , I73 ^ > * .p i c e o c 148

^)ApA\.i\x’ Oc (cpapjJ.xy.6;) 164

^ > e o u m 134, 149

3 > o p m 35, 42, 46, 48, 75, 78, 139,

>52. I71D t i u e p f\)opii\ 155

t y o p o c 23<5>ponH.v.oc 73'\)TA.AKTIvpiOH 155

•\>tAii i i 3, 1 1 5 , 1 1 9

' \ > T C ! C 1 4 1

C\ > û > C T I ip 120

X^ a A hi oh 88

X * - P ! i e c « e 37 , 5 1 , 123X e P G i o 3X » p ^ 129 , 14 5 , 146, 1 5 1 , 1 5 2 , 1 5 3 ,

154 , 1 59 , 160A £ T ^ H p & I52

^ i A u \ p ^ n c 38, 4 1

2(m.m.û>!i 100, i 3o, 1 3 1, 1 3 2

3 Ç ' P ° ^ 0 " i r c (X'IpO'OVclv) 129

^(Mûm 60

115^ ç o p o c 36;> çpeoc 1 33, 140

XPHAYA 23, 82, 87, 123, 154, 155,165^çpH C T ieu io c 7 1 , 72

ayg t ^Çc 1 8 1 , 188

3 ^ p i  72, 102 , 1 3 5 , 1 36, 148, 1 6 1 , 195

X p iC T I A l I O C 58

;X ;ponoc 169^ c o p * . 22, 23, 35 , 82, 83, 1 1 0 , 1 1 2 ,

1 7 0 180 197

^ o i p i c 176

X û i p o c 42, 45

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vVa.A.MOC 145, 151

\\ris-x" I(>> 20> 24» 3o, 45» 47, 5° ,52, 63, 77, 84, 90, io 3, 1 13, 1 1 7 , 1 18 , 1 2 1 , 1 31, 1 32,1 36, 137, 143, 146, 152, 153 , 165, 167, 175, 176,

196, 200, 201, 203, 204

CO

q o o n n p o c 23

OA.7V.vcic (aX'jat;) 182

o & p & 45, 59, 64, 73, 74, 79. 100,

i o 3, 149

ç e A n i c 5 1 , 1 2 1 , i 3o, 1 3 2 , 1 5 3 , 2o3

O e p C T I K O C 72, 73

OHire.wcüH 11 1O H X ‘ O T ' . M € l l O C I I I

O I K G i l l 6 5

£ 1 1 1 A 35, 60, 6 l , 7 1 , 1 IO,

1 1 3, 118, 121, 124, 139, 197, 200,

o jp iu iu 51, 56, 81, 82, 106, i 3o, 00 A o c

O o A û J C 72, 91, 102, 141, 142, c j a i ^ o i A o i i

0 0 II (OC

O O p A . M A

O O C O lt 92, 105, 132,O O T A l t

0_T2^0iui (f(o<w()

o r ^ p i  68, 70

O T A I I I O C V O C

o v u e p c T i ic

0U‘ n 0 2s.ir .vu \ ('j~ôôay[j.a)

çrrnocs.po.MOC ('.7:"oopo[j.o;)

OrnOM CllH

Ç^TIlOAlClllll 29,o v r i O M n i i A i A

o t ' i i o .m.o i i i i

Ç r y i l O T A ^ l l l 23,OüiCVHÇKOC 21, 24, 72, 82, 123, 150, O û j c r ^ e . 101, i i i , 124, i 3o,

III,1 36,

204

200

63 •56 182

17407

146

713g

> 72178 167

19511517 3

166

125179

i 931 1 9

1 j :

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Errata Corrige.

T e x te copte:

p. 1 7 , 1. 2 : c t a . p. 1 9 , 1 . 8 : u j i a i — p. 22 , 1. 2 : u a i a t c o p i .

p. 24, 1. 8 : A q e p u e ' X e T i n . — p. 3 i , 1. 1 0 : m l n e u . — p. 33 , 1. 9 : ^ 1 1 exeAV-

« & n . — p. 42 . 1. q : u T e q n A p o e u i  . — p. 46, 1. 7 : e T A p e c o A i . — p. 46,

1. i 3 : 5 e n u a i u o c a v o c . — p. 4 7 , 1. 1 : h a ï k o c a v o c . — p. 56, 1. 5 : u i -

a i a . vv .moui , ajoutez la note : ms. u i a y a a v o u i . — p. 60, 1. 3 : e o f i e . — p. 62,

1. 3 : Avni KOc.vvoc. — p. 7 1 . 1. 5 : a t c t u c . — p. 7 2 . 1. 7 : J e u . — p. 77 , 1. 8 :

evyc ou . — p. 87 . 1. 1 0 : h a ï o c o o t . — p. 05 , 1. 1 1 : e Ê o A J e u . — p. 9 7 , 1. 2 :

A i e u e n c o ù c . — p. 1 0 5 . 1. 8 : e u e n x i c ^ . — p. 1 1 7 , 1. 5 : a i h a t - , — p. 1 2 4 , 1. 3 :

u u e q u i i y \ \ — p. i 3q. 1. 1 1 : o v c o y i u . — p. 1 4 0 , 1. 6 : ^ o t h o t . — p. 1 4 5 ,

1. 1 4 : c e ^ u — p. 1 68 , 1. 1 0 : n 1 A i i o o u i u v . — p. 1 84 , note 1 , 1. 4 : e e O T A f i .

— p. 190, 1. 5 : AY^>piv\-. — p. 19 3 , 1. 1 : a t c h o t . — p. 2 0 1 , 1. i : uce- .

Traduction :

p. 7, note 1, 1. 3 : inséparablement. — p. 18. note, 1. 8 : aussi > ainsi. — p. 33, 1. 2 : t’enlever. — p. 54, 1. 8 : lutte > butte. — p. 61, note 2, 1. 17 : Maskaram.

— p. 63. 1. 10 : vu > vus. — p. 67. note 3, 1. 3 : > CCH- — P- 1 1 2 > *• ^ : eût. — p. 123, 1. 6 : fui > foie. — p. 123, 1. 1 2 : faites-moi. — p. 128 , 1. 16 :

particularités. — p. 1 4 1 , 1. 15 : fut > fût. — p. 15 5 , 1. n : sont. — p. 176, 1. 1 7 : enlever..