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Historique de la traumatologie à la SAAQ

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Page 1: Historique de la traumatologie à la SAAQ4 3 2 1 5 Les objectifs généraux La qualité Toutes les interventions de la chaîne de servi-ces sont protocolisées et encadrées. Tous

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Historique de la traumatologie

à la SAAQ

Page 2: Historique de la traumatologie à la SAAQ4 3 2 1 5 Les objectifs généraux La qualité Toutes les interventions de la chaîne de servi-ces sont protocolisées et encadrées. Tous

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Le Groupe conseil, présidé par la Société del’assurance automobile du Québec, a constituéun groupe d’experts dont le mandat était defaire des recommandations aux établissementsconcernés et aux instances ministérielles afin decréer un réseau de services respectant desnormes de fonctionnement et de performancereconnues en Amérique du Nord.

C’est en 1995 que s’est terminé le premier cyclede désignations créant le réseau et qu’un pro-cessus de visites de réévaluation périodiqueétait implanté sur une base permanente.

Une étude prospective de l’Université McGillportant sur les impacts de l’implantation duSystème intégré de traumatologie a montré que,pour la période de 1992 à 1998, le taux de mor-talité des blessés graves est passé de 52 % à18 %. Ces données ont été recueillies à même lesdonnées du registre des traumatismes.

Un processus similaire de désignation des éta-blissements de réadaptation a également étémis sur pied. Ce processus respecte le principede «l’audit externe» et une matrice d’évalua-tion est utilisée pour faire les recommandationsnécessaires à l’atteinte des objectifs et aurespect des normes.

Soucieuse de comprimer au maximum les délais,non seulement pour les soins aux victimes maisaussi pour l’indemnisation, la Société de l’assu-

rance automobile du Québec a implanté, dansplus de vingt centres de traumatologie tertiaireset secondaires, un service de prise en chargerapide. Avec la collaboration d’un professionnelde la santé du centre hospitalier, le programmede prise en charge rapide consiste à fournir l’in-formation sur le régime d’assurance automobileet, avec le consentement de la victime, à entre-prendre l’ouverture de son dossier à la Sociétéau moyen d’un lien d’échange électronique. Ceservice unique mis à la disposition des victimespermet de réduire considérablement les délaisde traitement et les tracas liés à un accidentd’automobile.

Ce modèle unique de système intégré de trau-matologie, conçu par la Société de l’assuranceautomobile du Québec et rendu possible grâceà un partenariat avec le réseau de la santé. Il estl’aboutissement de plus de 15 ans de travail etd’acharnement afin que les délais d’accès à dessoins de qualité soient les plus courts possible,malgré les caractéristiques géographiques etdémographiques du Québec.

Pour la Société de l’assurance automobile duQuébec et ses clients, les objectifs d’accessibilité,d’efficacité, de qualité et de continuité prévusdans le plan directeur initial ont été atteintsgrâce à l’implantation du Système intégré detraumatologie.

2

Historique de la traumatologie à la SAAQ

La façon dont les victimes de traumatismessont prises en charge et traitées a grande-

ment évolué au cours des trente dernièresannées. L’expérience acquise lors des derniersconflits armés, les nouvelles technologies d’in-vestigation et les études scientifiques récentesont permis de mieux comprendre les causes desdécès par traumatisme et les façons de réduirele nombre de décès évitables.

Toutes les sociétés modernes ont compris etaccepté que la façon la plus certaine d’amélio-rer la survie en traumatologie est de réduiretous les délais d’accès des victimes aux serviceschirurgicaux requis.

Dès la création de la Société de l’assurance auto-mobile du Québec, la prévention a fait partiedes préoccupations de l’organisme. La préven-tion primaire qui consiste à prévenir les acci-dents, ainsi que la prévention secondaire quivise à prévenir les blessures ont occupé uncréneau important dans les activités de laSociété.

À l’instar des autres sociétés modernes et à lasuite de la diffusion de plus en plus grande destravaux de HADDON, un épidémiologiste améri-cain, la prévention tertiaire, qui vise l’améliora-tion des interventions de secours et des soinsaux blessés après l’impact, a également pris uneplace importante dans les préoccupations de laSociété.

En 1984, l’approche globale des soins aux trau-matisés cranio-cérébraux a reçu une attentionspéciale et on a vu naître, en 1987, des ententesavec les établissements de réadaptation qui,aujourd’hui, constituent un réseau majeur deservices spécialisés pour les neurotraumatisés etles traumatisés musculo-squelettiques.

Ce réseau constituait dans son essence le Systè-me intégré de traumatologie, arrimant lestrois aspects classiques de la prévention pri-maire, secondaire et tertiaire et proposant desactions concrètes à réaliser pour chacun des élé-ments spécifiques à ces trois volets.

Ce modèle a été diffusé largement auprès desdifférentes structures impliquées auprès des vic-times de traumatismes et, en 1989, un partena-riat de plus en plus rapproché avec le ministèrede la Santé et des Services sociaux a vu le jour,permettant ainsi l’implantation du cadre con-ceptuel développé par la Société de l’assuranceautomobile du Québec.

La Société a alors pris une part active dans lesdifférents comités et s’est vu confier en 1991 parle ministère de la Santé et des Services sociaux lemandat de créer le Groupe conseil en traumato-logie afin d’évaluer et de désigner un réseaucomplet de centres de traumatologie auQuébec.

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Prévention primaire

Prévention secondaire

Prévention tertiaire

Préhospitalier Hospitalier Posthospitalier

Préimpact PostimpactImpact

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Le Groupe conseil, présidé par la Société del’assurance automobile du Québec, a constituéun groupe d’experts dont le mandat était defaire des recommandations aux établissementsconcernés et aux instances ministérielles afin decréer un réseau de services respectant desnormes de fonctionnement et de performancereconnues en Amérique du Nord.

C’est en 1995 que s’est terminé le premier cyclede désignations créant le réseau et qu’un pro-cessus de visites de réévaluation périodiqueétait implanté sur une base permanente.

Une étude prospective de l’Université McGillportant sur les impacts de l’implantation duSystème intégré de traumatologie a montré que,pour la période de 1992 à 1998, le taux de mor-talité des blessés graves est passé de 52 % à18 %. Ces données ont été recueillies à même lesdonnées du registre des traumatismes.

Un processus similaire de désignation des éta-blissements de réadaptation a également étémis sur pied. Ce processus respecte le principede «l’audit externe» et une matrice d’évalua-tion est utilisée pour faire les recommandationsnécessaires à l’atteinte des objectifs et aurespect des normes.

Soucieuse de comprimer au maximum les délais,non seulement pour les soins aux victimes maisaussi pour l’indemnisation, la Société de l’assu-

rance automobile du Québec a implanté, dansplus de vingt centres de traumatologie tertiaireset secondaires, un service de prise en chargerapide. Avec la collaboration d’un professionnelde la santé du centre hospitalier, le programmede prise en charge rapide consiste à fournir l’in-formation sur le régime d’assurance automobileet, avec le consentement de la victime, à entre-prendre l’ouverture de son dossier à la Sociétéau moyen d’un lien d’échange électronique. Ceservice unique mis à la disposition des victimespermet de réduire considérablement les délaisde traitement et les tracas liés à un accidentd’automobile.

Ce modèle unique de système intégré de trau-matologie, conçu par la Société de l’assuranceautomobile du Québec et rendu possible grâceà un partenariat avec le réseau de la santé. Il estl’aboutissement de plus de 15 ans de travail etd’acharnement afin que les délais d’accès à dessoins de qualité soient les plus courts possible,malgré les caractéristiques géographiques etdémographiques du Québec.

Pour la Société de l’assurance automobile duQuébec et ses clients, les objectifs d’accessibilité,d’efficacité, de qualité et de continuité prévusdans le plan directeur initial ont été atteintsgrâce à l’implantation du Système intégré detraumatologie.

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Historique de la traumatologie à la SAAQ

La façon dont les victimes de traumatismessont prises en charge et traitées a grande-

ment évolué au cours des trente dernièresannées. L’expérience acquise lors des derniersconflits armés, les nouvelles technologies d’in-vestigation et les études scientifiques récentesont permis de mieux comprendre les causes desdécès par traumatisme et les façons de réduirele nombre de décès évitables.

Toutes les sociétés modernes ont compris etaccepté que la façon la plus certaine d’amélio-rer la survie en traumatologie est de réduiretous les délais d’accès des victimes aux serviceschirurgicaux requis.

Dès la création de la Société de l’assurance auto-mobile du Québec, la prévention a fait partiedes préoccupations de l’organisme. La préven-tion primaire qui consiste à prévenir les acci-dents, ainsi que la prévention secondaire quivise à prévenir les blessures ont occupé uncréneau important dans les activités de laSociété.

À l’instar des autres sociétés modernes et à lasuite de la diffusion de plus en plus grande destravaux de HADDON, un épidémiologiste améri-cain, la prévention tertiaire, qui vise l’améliora-tion des interventions de secours et des soinsaux blessés après l’impact, a également pris uneplace importante dans les préoccupations de laSociété.

En 1984, l’approche globale des soins aux trau-matisés cranio-cérébraux a reçu une attentionspéciale et on a vu naître, en 1987, des ententesavec les établissements de réadaptation qui,aujourd’hui, constituent un réseau majeur deservices spécialisés pour les neurotraumatisés etles traumatisés musculo-squelettiques.

Ce réseau constituait dans son essence le Systè-me intégré de traumatologie, arrimant lestrois aspects classiques de la prévention pri-maire, secondaire et tertiaire et proposant desactions concrètes à réaliser pour chacun des élé-ments spécifiques à ces trois volets.

Ce modèle a été diffusé largement auprès desdifférentes structures impliquées auprès des vic-times de traumatismes et, en 1989, un partena-riat de plus en plus rapproché avec le ministèrede la Santé et des Services sociaux a vu le jour,permettant ainsi l’implantation du cadre con-ceptuel développé par la Société de l’assuranceautomobile du Québec.

La Société a alors pris une part active dans lesdifférents comités et s’est vu confier en 1991 parle ministère de la Santé et des Services sociaux lemandat de créer le Groupe conseil en traumato-logie afin d’évaluer et de désigner un réseaucomplet de centres de traumatologie auQuébec.

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Prévention primaire

Prévention secondaire

Prévention tertiaire

Préhospitalier Hospitalier Posthospitalier

Préimpact PostimpactImpact

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Les objectifs généraux

La qualité

■ Toutes les interventions de la chaîne de servi-ces sont protocolisées et encadrées.

■ Tous les dossiers de traumatisés majeursdoivent être étudiés par les comités locaux detraumatologie.

■ Toutes les actions régionales doivent êtreconformes aux objectifs régionaux et supra-régionaux.

La continuité

■ Tous les traumatisés doivent avoir accès auxsoins ultra-spécialisés requis par leur étatgrâce à des corridors de services pour lestransferts.

■ Les transferts doivent se faire sans aucunmagasinage et sans délai par les corridors deservices bilatéraux.

■ Le refus de transfert est aboli par ententeentre les administrations hospitalières con-cernées.

Le système vise quatre objectifs générauxencadrant les objectifs spécifiques de chacun

des maillons pour lequel un plan d’action estadapté sur mesure :

L’accessibilité

■ Elle doit être universelle et permettre à touttraumatisé grave ou potentiellement graved’être pris en charge par le système.

■ Elle sous-tend une intégration de toutes lesressources de la chaîne de services.

■ Elle interpelle tous les secteurs : le préhospi-talier, l’hospitalier et le posthospitalier.

L’efficacité

■ La traumatologie oblige la compression maxi-male de tous les délais.

■ Le triage initial selon la gravité des blessuresse fait sur le site par l’indice préhospitalier detraumatismes (IPT).

■ Le transport doit se faire vers les établisse-ments désignés du réseau de traumatologieet inclure un préavis à l’établissementreceveur.

■ La prise en charge hospitalière et la mise entension des ressources nécessaires sont proto-colisées.

■ La chirurgie, l’hospitalisation ou le transfertse font sans délai.

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Le plan directeur

Dans les années 70, William HADDON a pro-posé une matrice illustrant les trois volets de

la prévention en fonction, d’une part, des pha-ses d’un accident et, d’autre part, des facteurshumains, environnementaux ainsi que ceuxreliés aux véhicules.

Les trois volets de la prévention sont :

■ La prévention primaire, qui comprend tousles éléments d’intervention avant l’impact etqui favorise la prévention des accidents.

■ La prévention secondaire, qui comprendtous les éléments impliqués durant l’impactet qui vise à prévenir les blessures.

■ La prévention tertiaire, qui comprend tousles éléments d’intervention qui surviennentaprès l’impact. La Société focalise ses actionssur les interventions sociosanitaires auprèsdes victimes.

De façon générale, dans les sociétés occiden-tales, le concept d’intervention est illustré parune chaîne de services dont chacun des maillonsreprésente une action avec des objectifs spéci-fiques.

Ce concept de chaîne a été retenu par la Sociétéde l’assurance automobile du Québec dansl’élaboration de son cadre conceptuel d’uneapproche intégrée en traumatologie.

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Prévention primaire

Prévention secondaire

Prévention tertiaire

Préhospitalier Hospitalier Posthospitalier

Préimpact PostimpactImpact

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Les objectifs généraux

La qualité

■ Toutes les interventions de la chaîne de servi-ces sont protocolisées et encadrées.

■ Tous les dossiers de traumatisés majeursdoivent être étudiés par les comités locaux detraumatologie.

■ Toutes les actions régionales doivent êtreconformes aux objectifs régionaux et supra-régionaux.

La continuité

■ Tous les traumatisés doivent avoir accès auxsoins ultra-spécialisés requis par leur étatgrâce à des corridors de services pour lestransferts.

■ Les transferts doivent se faire sans aucunmagasinage et sans délai par les corridors deservices bilatéraux.

■ Le refus de transfert est aboli par ententeentre les administrations hospitalières con-cernées.

Le système vise quatre objectifs générauxencadrant les objectifs spécifiques de chacun

des maillons pour lequel un plan d’action estadapté sur mesure :

L’accessibilité

■ Elle doit être universelle et permettre à touttraumatisé grave ou potentiellement graved’être pris en charge par le système.

■ Elle sous-tend une intégration de toutes lesressources de la chaîne de services.

■ Elle interpelle tous les secteurs : le préhospi-talier, l’hospitalier et le posthospitalier.

L’efficacité

■ La traumatologie oblige la compression maxi-male de tous les délais.

■ Le triage initial selon la gravité des blessuresse fait sur le site par l’indice préhospitalier detraumatismes (IPT).

■ Le transport doit se faire vers les établisse-ments désignés du réseau de traumatologieet inclure un préavis à l’établissementreceveur.

■ La prise en charge hospitalière et la mise entension des ressources nécessaires sont proto-colisées.

■ La chirurgie, l’hospitalisation ou le transfertse font sans délai.

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Le plan directeur

Dans les années 70, William HADDON a pro-posé une matrice illustrant les trois volets de

la prévention en fonction, d’une part, des pha-ses d’un accident et, d’autre part, des facteurshumains, environnementaux ainsi que ceuxreliés aux véhicules.

Les trois volets de la prévention sont :

■ La prévention primaire, qui comprend tousles éléments d’intervention avant l’impact etqui favorise la prévention des accidents.

■ La prévention secondaire, qui comprendtous les éléments impliqués durant l’impactet qui vise à prévenir les blessures.

■ La prévention tertiaire, qui comprend tousles éléments d’intervention qui surviennentaprès l’impact. La Société focalise ses actionssur les interventions sociosanitaires auprèsdes victimes.

De façon générale, dans les sociétés occiden-tales, le concept d’intervention est illustré parune chaîne de services dont chacun des maillonsreprésente une action avec des objectifs spéci-fiques.

Ce concept de chaîne a été retenu par la Sociétéde l’assurance automobile du Québec dansl’élaboration de son cadre conceptuel d’uneapproche intégrée en traumatologie.

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Prévention primaire

Prévention secondaire

Prévention tertiaire

Préhospitalier Hospitalier Posthospitalier

Préimpact PostimpactImpact

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Implication de la SAAQ

Pour amener les usagers de la route à adopterdes comportements sécuritaires, la Société del’assurance automobile du Québec a recours àdes moyens qui permettent d’identifier les com-portements dangereux et les segments de lapopulation à cibler. Ainsi, elle favorise laprévention des accidents par:

■ des campagnes de sensibilisation, d’éduca-tion et de concertation auprès de la popula-tion (l’alcool au volant, la vitesse excessive, laceinture de sécurité, les sièges d’auto, l’ap-puie-tête, le port du casque à vélo, la pru-dence chez les piétons, etc.);

■ la gestion de l’accès au réseau routier québé-cois, afin de s’assurer que les personnes quidésirent conduire un véhicule sur la voiepublique possèdent les connaissances et leshabiletés nécessaires;

■ les recommandations concernant les ajuste-ments au Code de la sécurité routière qu’elleconsidère nécessaires pour faciliter le respectet l’application de la Loi (imposition de sanc-tions administratives tels les points d’inapti-tude, la tarification du permis de conduireselon le risque, les amendes, le retrait ou lasuspension du permis de conduire, la saisie duvéhicule, etc.);

■ l’intensification du contrôle des véhiculeslourds et plus spécifiquement de l’étatmécanique des véhicules.

Les efforts consentis au fil des ans en préventionprimaire ont permis une amélioration considé-rable du bilan routier en dépit d’une augmenta-tion constante du nombre de titulaires de per-mis de conduire et de véhicules en circulation.Au cours des vingt dernières années, les mesuresde prévention primaire jointes aux nouvelleslégislations et aux contrôles policiers, ainsi queles actions spéciales prises en fonction des nou-veaux conducteurs et des conducteurs récidi-vistes arrêtés à plusieurs reprises pour conduiteavec les capacités affaiblies, ont grandementcontribué à l’amélioration du bilan routier.

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La prévention des accidents

Définition

Ensemble de mesures visant à prévenir les acci-dents.

CibleLa population en général.

ImpactRéduction des risques d’accidents.

Description sommaire

Dans ce maillon, nous regroupons l’ensembledes mesures qui visent à prévenir les accidentspar l’utilisation de moyens reposant principale-ment sur des campagnes d’éducation et de sen-sibilisation auprès de la population.

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Prévention primaire

Prévention secondaire

Prévention tertiaire

Préhospitalier Hospitalier Posthospitalier

Préimpact PostimpactImpact

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Implication de la SAAQ

Pour amener les usagers de la route à adopterdes comportements sécuritaires, la Société del’assurance automobile du Québec a recours àdes moyens qui permettent d’identifier les com-portements dangereux et les segments de lapopulation à cibler. Ainsi, elle favorise laprévention des accidents par:

■ des campagnes de sensibilisation, d’éduca-tion et de concertation auprès de la popula-tion (l’alcool au volant, la vitesse excessive, laceinture de sécurité, les sièges d’auto, l’ap-puie-tête, le port du casque à vélo, la pru-dence chez les piétons, etc.);

■ la gestion de l’accès au réseau routier québé-cois, afin de s’assurer que les personnes quidésirent conduire un véhicule sur la voiepublique possèdent les connaissances et leshabiletés nécessaires;

■ les recommandations concernant les ajuste-ments au Code de la sécurité routière qu’elleconsidère nécessaires pour faciliter le respectet l’application de la Loi (imposition de sanc-tions administratives tels les points d’inapti-tude, la tarification du permis de conduireselon le risque, les amendes, le retrait ou lasuspension du permis de conduire, la saisie duvéhicule, etc.);

■ l’intensification du contrôle des véhiculeslourds et plus spécifiquement de l’étatmécanique des véhicules.

Les efforts consentis au fil des ans en préventionprimaire ont permis une amélioration considé-rable du bilan routier en dépit d’une augmenta-tion constante du nombre de titulaires de per-mis de conduire et de véhicules en circulation.Au cours des vingt dernières années, les mesuresde prévention primaire jointes aux nouvelleslégislations et aux contrôles policiers, ainsi queles actions spéciales prises en fonction des nou-veaux conducteurs et des conducteurs récidi-vistes arrêtés à plusieurs reprises pour conduiteavec les capacités affaiblies, ont grandementcontribué à l’amélioration du bilan routier.

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La prévention des accidents

Définition

Ensemble de mesures visant à prévenir les acci-dents.

CibleLa population en général.

ImpactRéduction des risques d’accidents.

Description sommaire

Dans ce maillon, nous regroupons l’ensembledes mesures qui visent à prévenir les accidentspar l’utilisation de moyens reposant principale-ment sur des campagnes d’éducation et de sen-sibilisation auprès de la population.

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Prévention primaire

Prévention secondaire

Prévention tertiaire

Préhospitalier Hospitalier Posthospitalier

Préimpact PostimpactImpact

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Prévention primaire

Prévention secondaire

Prévention tertiaire

Préhospitalier Hospitalier Posthospitalier

Préimpact PostimpactImpact

Description sommaire

Ce maillon est constitué par l’ensemble desmesures favorisant une diminution du nombreet de la gravité des blessures lors d’un accident.

Implication de la SAAQ

Grâce à des normes rigoureuses de construction,les véhicules autorisés à circuler au Canada sontdotés d’un ensemble sophistiqué de mesurespassives pour la protection des passagers en casd’impact.

Outre ces mécanismes de protection, afin derendre l’utilisation du réseau routier le plussécuritaire possible, la Société de l’assuranceautomobile du Québec intervient dans lesmesures actives comme la réglementationconcernant le port de la ceinture de sécurité oul’utilisation des sièges d’auto pour enfants, ainsique la sensibilisation sur l’ajustement adéquatdes appuie-tête et le port du casque de sécuritéà vélo.

Ces mesures, qu’elles soient passives ou actives,contribuent grandement à réduire la gravitédes blessures et les décès lors d’un impact.

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La prévention des blessures

Définition

Ensemble de mesures actives et passives visantla réduction des blessures lors d’un accident.

Cible

La population en général.

Impact

Réduction du nombre et de la gravité des trau-matismes lors d’un accident.

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Prévention primaire

Prévention secondaire

Prévention tertiaire

Préhospitalier Hospitalier Posthospitalier

Préimpact PostimpactImpact

Description sommaire

Ce maillon est constitué par l’ensemble desmesures favorisant une diminution du nombreet de la gravité des blessures lors d’un accident.

Implication de la SAAQ

Grâce à des normes rigoureuses de construction,les véhicules autorisés à circuler au Canada sontdotés d’un ensemble sophistiqué de mesurespassives pour la protection des passagers en casd’impact.

Outre ces mécanismes de protection, afin derendre l’utilisation du réseau routier le plussécuritaire possible, la Société de l’assuranceautomobile du Québec intervient dans lesmesures actives comme la réglementationconcernant le port de la ceinture de sécurité oul’utilisation des sièges d’auto pour enfants, ainsique la sensibilisation sur l’ajustement adéquatdes appuie-tête et le port du casque de sécuritéà vélo.

Ces mesures, qu’elles soient passives ou actives,contribuent grandement à réduire la gravitédes blessures et les décès lors d’un impact.

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La prévention des blessures

Définition

Ensemble de mesures actives et passives visantla réduction des blessures lors d’un accident.

Cible

La population en général.

Impact

Réduction du nombre et de la gravité des trau-matismes lors d’un accident.

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Prévention primaire

Prévention secondaire

Prévention tertiaire

Préhospitalier Hospitalier Posthospitalier

Préimpact PostimpactImpact

Description sommaire

Ce maillon inclut, d’une part, le concept dugrand public et du premier intervenant qui,étant fortuitement témoins d’un accident, aver-tissent d’abord le système du fait accidentel etposent des gestes de secourisme de base auprèsdes victimes; d’autre part, il inclut le concept duguichet unique 911 par lequel toute personnepeut rejoindre tous les intervenants d’urgencesusceptibles d’être impliqués dans la réponsesystémique.

Le concept de guichet unique 911 se généralisede plus en plus et ce, même dans les territoiresà faible densité démographique.

Les actions de secourisme du premier inter-venant auprès des victimes d’un accident fontgraduellement partie de notre culture québé-coise. La population est de plus en plus cons-ciente de la nécessité d’intervenir auprès desvictimes d’accident et de l’importance d’aviserrapidement les équipes de secours.

Implication de la SAAQ

La Société de l’assurance automobile du Québecdéveloppe actuellement des modules d’infor-mation afin de permettre de sensibiliser la po-pulation à l’importance d’intervenir en tant quesecouriste auprès des victimes en détresse. Cesmodules seront présentés lors d’événements derassemblement public, de forums ou de foiresdans les centres commerciaux ou lors de touteautre activité publique.

La Société intervient auprès des centres 911 afind’uniformiser le protocole de gestion des appelssur l’ensemble du territoire québécois.

De plus, elle encourage fortement la populationà faire appel aux services 911 lors de situationsd’urgence et approuve la généralisation de sonutilisation.

L’utilisation du téléphone cellulaire pour rejoin-dre le 911 présente un problème de localisationde l’appelant. La Société appuie l’organismerégisseur des télécommunications qui tenteactuellement de solutionner ce problème.

11

L’appel d’urgence,les premiers intervenants,les centres 911

Définition

■ L’appel d’urgence consiste en toute demanded’assistance venant du grand public afin quele SYSTÈME intervienne dans les cas dedétresse de toute nature.

■ Les premiers intervenants représentent lescitoyens qui, fortuitement, sont témoinsd’une situation de détresse, qui avisent leSYSTÈME de l’événement et qui, idéalement,interviennent auprès des victimes commesecouristes en attendant l’arrivée des inter-venants désignés par le SYSTÈME.

■ Les centres 911 sont des guichets uniques per-mettant à toute personne ou aux premiersintervenants d’aviser les systèmes d’urgenceen cas de situation de détresse.

Cible

Traumatisé en détresse.

Impact

Communication rapide au réseau des servicesd’urgence de toute situation de détresse etsecourisme initial par le grand public.

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Prévention primaire

Prévention secondaire

Prévention tertiaire

Préhospitalier Hospitalier Posthospitalier

Préimpact PostimpactImpact

Description sommaire

Ce maillon inclut, d’une part, le concept dugrand public et du premier intervenant qui,étant fortuitement témoins d’un accident, aver-tissent d’abord le système du fait accidentel etposent des gestes de secourisme de base auprèsdes victimes; d’autre part, il inclut le concept duguichet unique 911 par lequel toute personnepeut rejoindre tous les intervenants d’urgencesusceptibles d’être impliqués dans la réponsesystémique.

Le concept de guichet unique 911 se généralisede plus en plus et ce, même dans les territoiresà faible densité démographique.

Les actions de secourisme du premier inter-venant auprès des victimes d’un accident fontgraduellement partie de notre culture québé-coise. La population est de plus en plus cons-ciente de la nécessité d’intervenir auprès desvictimes d’accident et de l’importance d’aviserrapidement les équipes de secours.

Implication de la SAAQ

La Société de l’assurance automobile du Québecdéveloppe actuellement des modules d’infor-mation afin de permettre de sensibiliser la po-pulation à l’importance d’intervenir en tant quesecouriste auprès des victimes en détresse. Cesmodules seront présentés lors d’événements derassemblement public, de forums ou de foiresdans les centres commerciaux ou lors de touteautre activité publique.

La Société intervient auprès des centres 911 afind’uniformiser le protocole de gestion des appelssur l’ensemble du territoire québécois.

De plus, elle encourage fortement la populationà faire appel aux services 911 lors de situationsd’urgence et approuve la généralisation de sonutilisation.

L’utilisation du téléphone cellulaire pour rejoin-dre le 911 présente un problème de localisationde l’appelant. La Société appuie l’organismerégisseur des télécommunications qui tenteactuellement de solutionner ce problème.

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L’appel d’urgence,les premiers intervenants,les centres 911

Définition

■ L’appel d’urgence consiste en toute demanded’assistance venant du grand public afin quele SYSTÈME intervienne dans les cas dedétresse de toute nature.

■ Les premiers intervenants représentent lescitoyens qui, fortuitement, sont témoinsd’une situation de détresse, qui avisent leSYSTÈME de l’événement et qui, idéalement,interviennent auprès des victimes commesecouristes en attendant l’arrivée des inter-venants désignés par le SYSTÈME.

■ Les centres 911 sont des guichets uniques per-mettant à toute personne ou aux premiersintervenants d’aviser les systèmes d’urgenceen cas de situation de détresse.

Cible

Traumatisé en détresse.

Impact

Communication rapide au réseau des servicesd’urgence de toute situation de détresse etsecourisme initial par le grand public.

10

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Prévention primaire

Prévention secondaire

Prévention tertiaire

Préhospitalier Hospitalier Posthospitalier

Préimpact PostimpactImpact

Description sommaire

Auparavant appelées centrales de coordination,les centrales de communication santé ont gran-dement évolué grâce aux avancements techno-logiques et aux regroupements régionaux desentreprises ambulancières.

Les centrales reçoivent la bascule des appelssanté provenant des centres 911 des régionsqu’elles desservent. Les besoins de la personneen détresse sont identifiés et priorisés ; le rôleprincipal des centrales est donc de répondre auxappels d’urgence, d’identifier le besoin desanté, d’envoyer les bonnes ressources, d’assu-rer l’encadrement des interventions et d’orien-ter les victimes vers les établissements de santéappropriés.

Afin d’obtenir une information adéquate sur larapidité des interventions et sur la qualité dessoins donnés aux victimes, les centrales doiventconstituer une banque de données relatives auxdemandes de services auxquelles elles ont ré-pondues.

Le ministère de la Santé et des Services sociauxa adopté le concept de centrales multirégio-nales monoservice. Ainsi, chaque région estdesservie par une seule centrale. Cependant,une centrale peut couvrir plusieurs régions. Lescentrales ont un potentiel d’interconnectionsavec d’autres centrales afin d’assurer une relèveefficace en cas de panne ou de catastrophenaturelle.

Ainsi, l’implantation des centrales améliore leschances de survie par une orchestration efficacedes services préhospitaliers.

Implication de la SAAQ

Par sa participation au niveau du conseil d’ad-ministration de plusieurs centrales actuellementen activité, la Société de l’assurance automobiledu Québec a contribué activement à l’évolutiondu concept des centres de communication santéainsi qu’à leur implantation.

13

Les centrales de communication santé

Définition

Structures permettant l’identification et la prio-risation des besoins de santé, l’envoi desressources nécessaires, l’encadrement des inter-ventions et l’orientation des victimes vers lesétablissements de santé appropriés.

Cible

Traumatisé en détresse nécessitant une prise encharge et un transport vers un établissement desanté.

Impact

Gestion efficace des demandes et de leur priori-sation. Engagement des ressources en moinsd’une minute pour les détresses vitales.

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Prévention primaire

Prévention secondaire

Prévention tertiaire

Préhospitalier Hospitalier Posthospitalier

Préimpact PostimpactImpact

Description sommaire

Auparavant appelées centrales de coordination,les centrales de communication santé ont gran-dement évolué grâce aux avancements techno-logiques et aux regroupements régionaux desentreprises ambulancières.

Les centrales reçoivent la bascule des appelssanté provenant des centres 911 des régionsqu’elles desservent. Les besoins de la personneen détresse sont identifiés et priorisés ; le rôleprincipal des centrales est donc de répondre auxappels d’urgence, d’identifier le besoin desanté, d’envoyer les bonnes ressources, d’assu-rer l’encadrement des interventions et d’orien-ter les victimes vers les établissements de santéappropriés.

Afin d’obtenir une information adéquate sur larapidité des interventions et sur la qualité dessoins donnés aux victimes, les centrales doiventconstituer une banque de données relatives auxdemandes de services auxquelles elles ont ré-pondues.

Le ministère de la Santé et des Services sociauxa adopté le concept de centrales multirégio-nales monoservice. Ainsi, chaque région estdesservie par une seule centrale. Cependant,une centrale peut couvrir plusieurs régions. Lescentrales ont un potentiel d’interconnectionsavec d’autres centrales afin d’assurer une relèveefficace en cas de panne ou de catastrophenaturelle.

Ainsi, l’implantation des centrales améliore leschances de survie par une orchestration efficacedes services préhospitaliers.

Implication de la SAAQ

Par sa participation au niveau du conseil d’ad-ministration de plusieurs centrales actuellementen activité, la Société de l’assurance automobiledu Québec a contribué activement à l’évolutiondu concept des centres de communication santéainsi qu’à leur implantation.

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Les centrales de communication santé

Définition

Structures permettant l’identification et la prio-risation des besoins de santé, l’envoi desressources nécessaires, l’encadrement des inter-ventions et l’orientation des victimes vers lesétablissements de santé appropriés.

Cible

Traumatisé en détresse nécessitant une prise encharge et un transport vers un établissement desanté.

Impact

Gestion efficace des demandes et de leur priori-sation. Engagement des ressources en moinsd’une minute pour les détresses vitales.

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1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14

Prévention primaire

Prévention secondaire

Prévention tertiaire

Préhospitalier Hospitalier Posthospitalier

Préimpact PostimpactImpact

La gestion de l’envoi des premiers répondantsest réalisée exclusivement par la centrale decommunication santé.

À cause de leur disponibilité, l’utilisation desservices d’incendie permet d’assurer le servicedes premiers répondants. Cependant, dans cer-taines régions, les autorités municipales ontdésigné des organismes locaux différents pourjouer ce rôle.

La formation de ce type d’intervenants estuniformisée pour l’ensemble des régions duQuébec. Les régies régionales sanctionnent ladélivrance des cartes de compétence et enca-drent les interventions par des protocoles clini-ques.

Peu de localités sont actuellement couvertes parde tels services. Un plan d’action ministériel, in-cluant le financement et la formation, prévoitune implantation généralisée dans tout leQuébec.

Grâce à ce maillon, les conséquences d’un trau-matisme sont grandement diminuées. Par cesinterventions, il est possible d’obtenir un tempsde réponse correspondant à une norme de per-formance acceptable sans avoir à multiplier lesressources ambulancières très coûteuses.

Implication de la SAAQ

La Société de l’assurance automobile du Québeca travaillé à la diffusion du concept et à l’inclu-sion généralisée des premiers répondants dansla chaîne de services préhospitaliers d’urgence.

Actuellement, elle poursuit ses efforts dans lebut d’améliorer la disponibilité des premiersrépondants, tant dans les zones urbaines quedans les municipalités éloignées.

15

Les premiers répondants

Définition

Organismes municipaux ayant reçu de la Régierégionale le mandat d’intervenir comme res-source de première ligne d’urgence avant l’arri-vée des services ambulanciers.

Cible

Traumatisé dont la survie est très menacée.

Impact

Intervention rapide, gérée par des protocoleslors d’événements constituant une menace im-médiate pour la survie d’une victime impliquéedans un accident.

Description sommaire

Les premiers répondants sont des personnesdésignées et formées pour intervenir rapide-ment auprès des victimes. Leur intervention pré-coce permet d’améliorer les chances de surviedes victimes de traumatisme en attendant l’ar-rivée des ressources ambulancières. L’utilisationde plus en plus fréquente de moniteurs défibril-lateurs semi-automatiques améliore les chancesde survie des victimes d’arrêt cardiaque.

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Prévention primaire

Prévention secondaire

Prévention tertiaire

Préhospitalier Hospitalier Posthospitalier

Préimpact PostimpactImpact

La gestion de l’envoi des premiers répondantsest réalisée exclusivement par la centrale decommunication santé.

À cause de leur disponibilité, l’utilisation desservices d’incendie permet d’assurer le servicedes premiers répondants. Cependant, dans cer-taines régions, les autorités municipales ontdésigné des organismes locaux différents pourjouer ce rôle.

La formation de ce type d’intervenants estuniformisée pour l’ensemble des régions duQuébec. Les régies régionales sanctionnent ladélivrance des cartes de compétence et enca-drent les interventions par des protocoles clini-ques.

Peu de localités sont actuellement couvertes parde tels services. Un plan d’action ministériel, in-cluant le financement et la formation, prévoitune implantation généralisée dans tout leQuébec.

Grâce à ce maillon, les conséquences d’un trau-matisme sont grandement diminuées. Par cesinterventions, il est possible d’obtenir un tempsde réponse correspondant à une norme de per-formance acceptable sans avoir à multiplier lesressources ambulancières très coûteuses.

Implication de la SAAQ

La Société de l’assurance automobile du Québeca travaillé à la diffusion du concept et à l’inclu-sion généralisée des premiers répondants dansla chaîne de services préhospitaliers d’urgence.

Actuellement, elle poursuit ses efforts dans lebut d’améliorer la disponibilité des premiersrépondants, tant dans les zones urbaines quedans les municipalités éloignées.

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Les premiers répondants

Définition

Organismes municipaux ayant reçu de la Régierégionale le mandat d’intervenir comme res-source de première ligne d’urgence avant l’arri-vée des services ambulanciers.

Cible

Traumatisé dont la survie est très menacée.

Impact

Intervention rapide, gérée par des protocoleslors d’événements constituant une menace im-médiate pour la survie d’une victime impliquéedans un accident.

Description sommaire

Les premiers répondants sont des personnesdésignées et formées pour intervenir rapide-ment auprès des victimes. Leur intervention pré-coce permet d’améliorer les chances de surviedes victimes de traumatisme en attendant l’ar-rivée des ressources ambulancières. L’utilisationde plus en plus fréquente de moniteurs défibril-lateurs semi-automatiques améliore les chancesde survie des victimes d’arrêt cardiaque.

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1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14

Prévention primaire

Prévention secondaire

Prévention tertiaire

Préhospitalier Hospitalier Posthospitalier

Préimpact PostimpactImpact

Les techniciens ambulanciers sont formés pourréanimer les victimes et les transporter rapide-ment vers les établissements de santé désignés.L’orientation optimale des victimes est assuréepar un triage sur le site grâce à l’indice préhos-pitalier de traumatologie (IPT); la prise encharge hospitalière est bonifiée grâce aupréavis que les ambulanciers donnent au serviced’urgence vers lequel ils se dirigent et qui per-met une mise en tension préalable des ressour-ces hospitalières.

Toutes les interventions cliniques des techni-ciens ambulanciers sont dictées par des proto-coles uniformes sur la totalité du territoirequébécois. La situation initiale est identifiéepar le système de priorisation médicale de lacentrale et le degré d’urgence est déterminépar celle-ci. L’affectation des ressources, lesactions sur le terrain, la chronométrie font l’ob-jet d’un encadrement clinique et sont soumis àun programme d’amélioration continue de laqualité géré par la régie régionale concernée.

Les zones ambulancières couvrent l’ensembledu territoire québécois et permettent un tempsde réponse maximal de trente minutes pourchacune des zones; le nombre de véhicules àl’intérieur d’une zone est fonction de la démo-graphie et du volume d’activités documentédans la zone.

Implication de la SAAQ

La Société de l’assurance automobile du Québeccontribue activement à la réforme des servicespréhospitaliers d’urgence, tant sur le plan con-ceptuel que sur le plan fonctionnel. Elle défraieenviron 25 % du budget annuel des servicesambulanciers.

Elle s’associe également au ministère de la San-té et des Services sociaux pour les travaux d’im-plantation des recommandations du Comiténational sur la réforme des services préhospita-liers d’urgence.

L’amélioration et l’uniformisation de la forma-tion des techniciens ambulanciers permettentd’augmenter la qualité des services et l’atteintedes objectifs cliniques de performance. LaSociété est préoccupée par certaines lacunes auniveau de la formation des intervenants etmaintient son partenariat avec le ministère dela Santé et des Services sociaux et les Régiesrégionales de la santé et Services sociaux afind’apporter les correctifs nécessaires.

Les recommandations proposées par le Comiténational sur la réforme des services préhospita-liers d’urgence nous laissent miroiter deschangements en profondeur dans la qualité desservices et la gestion de l’ensemble des trans-ports sanitaires. La Société demeure très atten-tive à cette réforme et maintient son partena-riat avec les différents intervenants.

17

Les services ambulanciers

Définition

Intervenants santé formés pour réanimer lestraumatisés et les transporter rapidement versles établissements de santé désignés.

Cible

Traumatisé nécessitant des soins d’urgence.

Impact

Réanimation protocolisée du traumatisé ettransport vers les ressources hospitalières appro-priées.

Description sommaire

Des entreprises privées, liées par contrat avec lesrégies régionales, fournissent les services ambu-lanciers dans chacune des zones de la province;seules les régions de Montréal et de Laval sontdesservies par une corporation publique,Urgences-santé.

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Prévention primaire

Prévention secondaire

Prévention tertiaire

Préhospitalier Hospitalier Posthospitalier

Préimpact PostimpactImpact

Les techniciens ambulanciers sont formés pourréanimer les victimes et les transporter rapide-ment vers les établissements de santé désignés.L’orientation optimale des victimes est assuréepar un triage sur le site grâce à l’indice préhos-pitalier de traumatologie (IPT); la prise encharge hospitalière est bonifiée grâce aupréavis que les ambulanciers donnent au serviced’urgence vers lequel ils se dirigent et qui per-met une mise en tension préalable des ressour-ces hospitalières.

Toutes les interventions cliniques des techni-ciens ambulanciers sont dictées par des proto-coles uniformes sur la totalité du territoirequébécois. La situation initiale est identifiéepar le système de priorisation médicale de lacentrale et le degré d’urgence est déterminépar celle-ci. L’affectation des ressources, lesactions sur le terrain, la chronométrie font l’ob-jet d’un encadrement clinique et sont soumis àun programme d’amélioration continue de laqualité géré par la régie régionale concernée.

Les zones ambulancières couvrent l’ensembledu territoire québécois et permettent un tempsde réponse maximal de trente minutes pourchacune des zones; le nombre de véhicules àl’intérieur d’une zone est fonction de la démo-graphie et du volume d’activités documentédans la zone.

Implication de la SAAQ

La Société de l’assurance automobile du Québeccontribue activement à la réforme des servicespréhospitaliers d’urgence, tant sur le plan con-ceptuel que sur le plan fonctionnel. Elle défraieenviron 25 % du budget annuel des servicesambulanciers.

Elle s’associe également au ministère de la San-té et des Services sociaux pour les travaux d’im-plantation des recommandations du Comiténational sur la réforme des services préhospita-liers d’urgence.

L’amélioration et l’uniformisation de la forma-tion des techniciens ambulanciers permettentd’augmenter la qualité des services et l’atteintedes objectifs cliniques de performance. LaSociété est préoccupée par certaines lacunes auniveau de la formation des intervenants etmaintient son partenariat avec le ministère dela Santé et des Services sociaux et les Régiesrégionales de la santé et Services sociaux afind’apporter les correctifs nécessaires.

Les recommandations proposées par le Comiténational sur la réforme des services préhospita-liers d’urgence nous laissent miroiter deschangements en profondeur dans la qualité desservices et la gestion de l’ensemble des trans-ports sanitaires. La Société demeure très atten-tive à cette réforme et maintient son partena-riat avec les différents intervenants.

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Les services ambulanciers

Définition

Intervenants santé formés pour réanimer lestraumatisés et les transporter rapidement versles établissements de santé désignés.

Cible

Traumatisé nécessitant des soins d’urgence.

Impact

Réanimation protocolisée du traumatisé ettransport vers les ressources hospitalières appro-priées.

Description sommaire

Des entreprises privées, liées par contrat avec lesrégies régionales, fournissent les services ambu-lanciers dans chacune des zones de la province;seules les régions de Montréal et de Laval sontdesservies par une corporation publique,Urgences-santé.

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Prévention primaire

Prévention secondaire

Prévention tertiaire

Préhospitalier Hospitalier Posthospitalier

Préimpact PostimpactImpact

Description sommaire

Les services de stabilisation médicale sontofferts dans les localités isolées, distantes deplus de trente minutes d’un centre de trauma-tologie primaire, secondaire ou tertiaire. Leursrôles consistent à stabiliser médicalement lestraumatisés graves (indice préhospitalier égalou supérieur à 4 ou qui sont victimes d’unimpact à haute vélocité) et à les acheminer rapi-dement vers les centres hospitaliers désignésselon les corridors de services.

Même si les services de stabilisation n’ontaucune ressource chirurgicale et anesthésique,les blessés graves y sont amenés afin de s’assu-rer que le transfert vers le centre de trauma-tologie puisse se faire avec un minimum derisque de complications. Ces établissements sontintégrés au réseau afin de contrecarrer cer-taines détresses et prévoir, si nécessaire, l’escor-te d’un médecin auprès de la victime lors dutransfert. Le délai maximal d’intervention nedoit pas excéder 10 minutes.

Les services de stabilisation ne sont pas des cen-tres de traumatologie à proprement parlerpuisqu’ils n’offrent aucun service de chirurgie.Ils n’ont qu’un minimum d’équipements etaucune investigation radiologique ou aucunexamen de laboratoire n’y est effectué pour lesblessés sévères.

Implication de la SAAQ

Dans le cadre de son mandat sur l’évaluationdes établissements en vue d’une désignationdans le réseau de la traumatologie, le Grou-pe conseil en traumatologie a recommandé l’in-tégration de 22 établissements comme servicesde stabilisation. La Société est mandatée par leministère de la Santé et des Services sociauxpour assurer la permanence de la présidence duGroupe conseil ministériel en traumatologie etconstituer des équipes d’experts qui font l’éva-luation de la qualité des services des établisse-ments du réseau de traumatologie. Le Grou-pe conseil s’assure que tous les établissementsse conforment aux critères nationaux et implan-tent les recommandations.

Le Groupe conseil doit également faire l’analysede certaines problématiques et émettre desopinions faisant le consensus des expertsrecrutés à la suite des mandats particuliers con-fiés soit par le Ministère, soit par une Régierégionale.

19

Service de stabilisation médicale

Définition

Établissements situés à plus de 30 minutes d’uncentre de traumatologie; ils assurent une stabi-lisation médicale des victimes en moins de 10minutes et fournissent une escorte d’unmédecin pour le transport des cas instables versle centre de traumatologie qui lui est désignéselon les corridors de services.

Cible

Traumatisé grave ayant un indice préhospitalierégal ou supérieur à 4 ou un impact à hautevélocité.

Impact

Réanimation médicale lors de détresses vitaleset acheminement rapide du traumatisé vers lecentre hospitalier désigné en traumatologie.

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Prévention primaire

Prévention secondaire

Prévention tertiaire

Préhospitalier Hospitalier Posthospitalier

Préimpact PostimpactImpact

Description sommaire

Les services de stabilisation médicale sontofferts dans les localités isolées, distantes deplus de trente minutes d’un centre de trauma-tologie primaire, secondaire ou tertiaire. Leursrôles consistent à stabiliser médicalement lestraumatisés graves (indice préhospitalier égalou supérieur à 4 ou qui sont victimes d’unimpact à haute vélocité) et à les acheminer rapi-dement vers les centres hospitaliers désignésselon les corridors de services.

Même si les services de stabilisation n’ontaucune ressource chirurgicale et anesthésique,les blessés graves y sont amenés afin de s’assu-rer que le transfert vers le centre de trauma-tologie puisse se faire avec un minimum derisque de complications. Ces établissements sontintégrés au réseau afin de contrecarrer cer-taines détresses et prévoir, si nécessaire, l’escor-te d’un médecin auprès de la victime lors dutransfert. Le délai maximal d’intervention nedoit pas excéder 10 minutes.

Les services de stabilisation ne sont pas des cen-tres de traumatologie à proprement parlerpuisqu’ils n’offrent aucun service de chirurgie.Ils n’ont qu’un minimum d’équipements etaucune investigation radiologique ou aucunexamen de laboratoire n’y est effectué pour lesblessés sévères.

Implication de la SAAQ

Dans le cadre de son mandat sur l’évaluationdes établissements en vue d’une désignationdans le réseau de la traumatologie, le Grou-pe conseil en traumatologie a recommandé l’in-tégration de 22 établissements comme servicesde stabilisation. La Société est mandatée par leministère de la Santé et des Services sociauxpour assurer la permanence de la présidence duGroupe conseil ministériel en traumatologie etconstituer des équipes d’experts qui font l’éva-luation de la qualité des services des établisse-ments du réseau de traumatologie. Le Grou-pe conseil s’assure que tous les établissementsse conforment aux critères nationaux et implan-tent les recommandations.

Le Groupe conseil doit également faire l’analysede certaines problématiques et émettre desopinions faisant le consensus des expertsrecrutés à la suite des mandats particuliers con-fiés soit par le Ministère, soit par une Régierégionale.

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Service de stabilisation médicale

Définition

Établissements situés à plus de 30 minutes d’uncentre de traumatologie; ils assurent une stabi-lisation médicale des victimes en moins de 10minutes et fournissent une escorte d’unmédecin pour le transport des cas instables versle centre de traumatologie qui lui est désignéselon les corridors de services.

Cible

Traumatisé grave ayant un indice préhospitalierégal ou supérieur à 4 ou un impact à hautevélocité.

Impact

Réanimation médicale lors de détresses vitaleset acheminement rapide du traumatisé vers lecentre hospitalier désigné en traumatologie.

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Prévention primaire

Prévention secondaire

Prévention tertiaire

Préhospitalier Hospitalier Posthospitalier

Préimpact PostimpactImpact

Pour être considéré centre primaire, l’établisse-ment doit être situé à plus de trente minutesd’un centre de traumatologie secondaire ou ter-tiaire. Les centres primaires n’ont pas l’obliga-tion de posséder une unité de soins intensifs nid’offrir un service d’orthopédie. Si une victime abesoin d’un soutien intensif multidisciplinaireou si son cas nécessite une chirurgie orthopédi-que, elle sera transférée vers un centre de trau-matologie secondaire ou tertiaire qui sera enmesure d’offrir les services spécialisés requis.

Les centres primaires sont en communicationavec les services préhospitaliers d’urgence qui sedoivent de donner un préavis avant l’arrivéed’une victime. C’est à la suite de cet avis qu’estenclenché le processus de mise en tension quivise la réanimation initiale, l’investigation etl’orientation définitive.

Les soins critiques et aigus sont donnés pour lestraumatisés modérés sans complication localeou systémique. Les traumatisés nécessitant dessoins spécialisés sont stabilisés rapidement ettransférés vers un centre receveur désigné. Ladécision de son orientation doit être prise dansun délai inférieur à 30 minutes et le patient doitavoir quitté le service de l’urgence dans la pre-mière heure qui suit son arrivée au centre pri-maire.

Une victime ne doit pas souffrir des délais demarchandage ou de magasinage qui pourraitêtre engendrés par son transfert dans un centrereceveur désigné. Ainsi, pour éviter les délaissupplémentaires, l’nformation médicale quidoit être transmise au centre receveur doit êtreexpédiée par télécopieur après le départ de lavictime. Si son état est instable ou présente unpotentiel d’aggravation durant le transport, unmédecin escortera la victime.

Implication de la SAAQ

Actuellement, le réseau national de trauma-tologie comprend 26 centres primaires que leGroupe conseil, présidé par la Société de l’assu-rance automobile du Québec, revoit périodi-quement dans l’exécution de ses mandats régio-naux.

21

Les centres primaires de traumatologie

Définition

Établissements situés à plus de 30 minutes d’uncentre de traumatologie secondaire ou tertiaireet offrant un service de chirurgie générale etd’anesthésie.

Cible

Traumatisé dont les blessures sont sans compli-cation systémique ou nécessitant une stabilisa-tion chirurgicale avant leur transfert vers uncentre plus spécialisé.

Impact

Les soins critiques et aigus sont donnés en pre-mière ligne au traumatisé modéré sans comor-bidité menaçante; après stabilisation, transfertdu traumatisé nécessitant les services d’un cen-tre secondaire ou tertiaire.

Description sommaire

Les centres primaires constituent le deuxièmeniveau de désignation dans le réseau de la trau-matologie et représentent la première strated’établissements offrant des services spécialiséschirurgicaux et anesthésiques. Puisque la trau-matologie soulève une problématique d’abordchirurgicale, les centres primaires sont considé-rés ici, comme dans bien d’autres systèmes occi-dentaux, comme étant les premiers centres detraumatologie.

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Prévention primaire

Prévention secondaire

Prévention tertiaire

Préhospitalier Hospitalier Posthospitalier

Préimpact PostimpactImpact

Pour être considéré centre primaire, l’établisse-ment doit être situé à plus de trente minutesd’un centre de traumatologie secondaire ou ter-tiaire. Les centres primaires n’ont pas l’obliga-tion de posséder une unité de soins intensifs nid’offrir un service d’orthopédie. Si une victime abesoin d’un soutien intensif multidisciplinaireou si son cas nécessite une chirurgie orthopédi-que, elle sera transférée vers un centre de trau-matologie secondaire ou tertiaire qui sera enmesure d’offrir les services spécialisés requis.

Les centres primaires sont en communicationavec les services préhospitaliers d’urgence qui sedoivent de donner un préavis avant l’arrivéed’une victime. C’est à la suite de cet avis qu’estenclenché le processus de mise en tension quivise la réanimation initiale, l’investigation etl’orientation définitive.

Les soins critiques et aigus sont donnés pour lestraumatisés modérés sans complication localeou systémique. Les traumatisés nécessitant dessoins spécialisés sont stabilisés rapidement ettransférés vers un centre receveur désigné. Ladécision de son orientation doit être prise dansun délai inférieur à 30 minutes et le patient doitavoir quitté le service de l’urgence dans la pre-mière heure qui suit son arrivée au centre pri-maire.

Une victime ne doit pas souffrir des délais demarchandage ou de magasinage qui pourraitêtre engendrés par son transfert dans un centrereceveur désigné. Ainsi, pour éviter les délaissupplémentaires, l’nformation médicale quidoit être transmise au centre receveur doit êtreexpédiée par télécopieur après le départ de lavictime. Si son état est instable ou présente unpotentiel d’aggravation durant le transport, unmédecin escortera la victime.

Implication de la SAAQ

Actuellement, le réseau national de trauma-tologie comprend 26 centres primaires que leGroupe conseil, présidé par la Société de l’assu-rance automobile du Québec, revoit périodi-quement dans l’exécution de ses mandats régio-naux.

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Les centres primaires de traumatologie

Définition

Établissements situés à plus de 30 minutes d’uncentre de traumatologie secondaire ou tertiaireet offrant un service de chirurgie générale etd’anesthésie.

Cible

Traumatisé dont les blessures sont sans compli-cation systémique ou nécessitant une stabilisa-tion chirurgicale avant leur transfert vers uncentre plus spécialisé.

Impact

Les soins critiques et aigus sont donnés en pre-mière ligne au traumatisé modéré sans comor-bidité menaçante; après stabilisation, transfertdu traumatisé nécessitant les services d’un cen-tre secondaire ou tertiaire.

Description sommaire

Les centres primaires constituent le deuxièmeniveau de désignation dans le réseau de la trau-matologie et représentent la première strated’établissements offrant des services spécialiséschirurgicaux et anesthésiques. Puisque la trau-matologie soulève une problématique d’abordchirurgicale, les centres primaires sont considé-rés ici, comme dans bien d’autres systèmes occi-dentaux, comme étant les premiers centres detraumatologie.

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Prévention primaire

Prévention secondaire

Prévention tertiaire

Préhospitalier Hospitalier Posthospitalier

Préimpact PostimpactImpact

Description sommaire

Les centres secondaires de traumatologie sontla pièce maîtresse des soins spécialisés dans leréseau de la traumatologie. Ces centres seretrouvent dans la plupart des régions duQuébec. Ils se doivent d’offrir, en plus de lagamme de services offerts par les centres pri-maires, des services spécialisés en orthopédie,en soins intensifs et en médecine interne.

Les centres secondaires qui n’offrent pas lesservices neurochirurgicaux ne doivent faireaucune rétention de traumatisés crâniens mo-dérés ou graves. Par contre, ceux qui sont enmesure d’offrir ces services sont désignéscomme des centres secondaires RÉGIONAUX etsont responsables des soins ultraspécialisés enneurotraumatologie pour la région qu’ils des-servent.

Le Groupe conseil en traumatologie a recom-mandé la désignation de 27 centres secondairesde traumatologie dont 4 centres secondairesrégionaux en neurotraumatologie. La plupartde ces centres offrent le service de prise encharge rapide.

Tous les centres secondaires ont sous leurresponsabilité des corridors de services précisqui les relient avec les centres primaires de leurrégion. Les ententes de services excluent ledroit de refus et le magasinage lors des trans-ferts.

Implication de la SAAQ

La Société de l’assurance automobile du Québecvisite périodiquement tous les centres secon-daires dans le cadre des visites régionales. Leuractivité clinique est surveillée grâce au registredes traumatismes que tous les centres de trau-matologie doivent obligatoirement tenir parrèglement du ministère de la Santé et desServices sociaux.

En 1998, la Société a mis sur pied le programmede prise en charge rapide qui est offert dans laplupart des centres secondaires de traumatolo-gie et dans tous les centres tertiaires et universi-taires. La Société vise maintenant à généraliserce service pour le rendre accessible à la majoritédes victimes hospitalisées.

23

Les centres secondaires de traumatologie

Définition

Établissements offrant de la chirurgie générale,de l’orthopédie, des soins intensifs polyvalentsainsi que de la réadaptation précoce.

Cible

Traumatisé grave et polytraumatisé sans comor-bidité nécessitant des soins surspécialisés.

Impact

Les soins critiques et aigus sont donnés, sansdélai et sans transfert, au traumatisé grave etau polytraumatisé.

La réadaptation précoce est disponible ainsi quele soutien psychosocial au traumatisé et à safamille.

Des corridors de services permettent le transfertdu traumatisé nécessitant des services tertiairesou de réadaptation.

22

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Page 23: Historique de la traumatologie à la SAAQ4 3 2 1 5 Les objectifs généraux La qualité Toutes les interventions de la chaîne de servi-ces sont protocolisées et encadrées. Tous

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14

Prévention primaire

Prévention secondaire

Prévention tertiaire

Préhospitalier Hospitalier Posthospitalier

Préimpact PostimpactImpact

Description sommaire

Les centres secondaires de traumatologie sontla pièce maîtresse des soins spécialisés dans leréseau de la traumatologie. Ces centres seretrouvent dans la plupart des régions duQuébec. Ils se doivent d’offrir, en plus de lagamme de services offerts par les centres pri-maires, des services spécialisés en orthopédie,en soins intensifs et en médecine interne.

Les centres secondaires qui n’offrent pas lesservices neurochirurgicaux ne doivent faireaucune rétention de traumatisés crâniens mo-dérés ou graves. Par contre, ceux qui sont enmesure d’offrir ces services sont désignéscomme des centres secondaires RÉGIONAUX etsont responsables des soins ultraspécialisés enneurotraumatologie pour la région qu’ils des-servent.

Le Groupe conseil en traumatologie a recom-mandé la désignation de 27 centres secondairesde traumatologie dont 4 centres secondairesrégionaux en neurotraumatologie. La plupartde ces centres offrent le service de prise encharge rapide.

Tous les centres secondaires ont sous leurresponsabilité des corridors de services précisqui les relient avec les centres primaires de leurrégion. Les ententes de services excluent ledroit de refus et le magasinage lors des trans-ferts.

Implication de la SAAQ

La Société de l’assurance automobile du Québecvisite périodiquement tous les centres secon-daires dans le cadre des visites régionales. Leuractivité clinique est surveillée grâce au registredes traumatismes que tous les centres de trau-matologie doivent obligatoirement tenir parrèglement du ministère de la Santé et desServices sociaux.

En 1998, la Société a mis sur pied le programmede prise en charge rapide qui est offert dans laplupart des centres secondaires de traumatolo-gie et dans tous les centres tertiaires et universi-taires. La Société vise maintenant à généraliserce service pour le rendre accessible à la majoritédes victimes hospitalisées.

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Les centres secondaires de traumatologie

Définition

Établissements offrant de la chirurgie générale,de l’orthopédie, des soins intensifs polyvalentsainsi que de la réadaptation précoce.

Cible

Traumatisé grave et polytraumatisé sans comor-bidité nécessitant des soins surspécialisés.

Impact

Les soins critiques et aigus sont donnés, sansdélai et sans transfert, au traumatisé grave etau polytraumatisé.

La réadaptation précoce est disponible ainsi quele soutien psychosocial au traumatisé et à safamille.

Des corridors de services permettent le transfertdu traumatisé nécessitant des services tertiairesou de réadaptation.

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1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14

Prévention primaire

Prévention secondaire

Prévention tertiaire

Préhospitalier Hospitalier Posthospitalier

Préimpact PostimpactImpact

En plus d’offrir un niveau très spécialisé de soinsaux polytraumatisés graves, ces centres supra-régionaux proposent un programme d’en-seignement et de recherche en traumatologie.Ainsi, ils deviennent une source essentielle d’ex-pertise, tant pour la formation que pour la con-sultation dans le réseau québécois de trauma-tologie.

Dans ce réseau, il existe quatre centres de trau-matologie tertiaires. Deux de ces centres, soitl’Hôpital Sacré-Cœur de Montréal et l’Hôpitalde l’Enfant-Jésus à Québec, font partie desconsortiums d’expertise pour les blessés médul-laires. Les centres de traumatologie pédia-triques désignés en traumatologie sont l’HôpitalSte-Justine et l’Hôpital de Montréal pourenfants; ces derniers jouent un rôle tertiairepour la clientèle pédiatrique en plus d’offrir unservice de consultation à distance pour l’ensem-ble de la province. Il existe également deuxunités pour les grands brûlés qui offrent unservice national. Tous ces établissements offrentle service de prise en charge rapide.

Tous les centres maintiennent obligatoirementà jour le registre des traumatismes et partici-pent au comité provincial des centres tertiairesoù l’évolution et la progression des tendancesdans ce domaine sont discutées et validéesavant d’être appliquées à l’ensemble du réseau.

Implication de la SAAQ

Tous les établissements du réseau de la trauma-tologie ont été désignés à la suite d’une évalua-tion et des recommandations du Groupe conseilen traumatologie, le tout, en fonction de leurniveau de prestation. Le ministère de la Santé etdes Services sociaux a mandaté la Société pourprésider ce Groupe conseil et créer des équipesd’experts externes afin de procéder à une éva-luation des établissements, faire les recomman-dations de conformité nécessaires et procéder àleur désignation.

La Société est aussi responsable du suivi des re-commandations et du maintien du programmed’amélioration continue monitoré par le regis-tre provincial des traumatismes. Ce dernier a vule jour grâce à l’implication de certains centrestertiaires ainsi qu’au financement multipartitedont une contribution importante de la Société.

Dans le cadre de ce mandat, la Société a pro-cédé à la désignation de deux consortiums pourles soins aigus et la réadaptation des blessésmédullaires. Les consortiums possèdent deséquipes interdisciplinaires pour la prise encharge intégrée des patients : les transferts enphase aiguë des patients stables sont protoco-lisés et un programme d’intervention est prévupour les cas de dépendance respiratoire.

En collaboration avec la Société, des colloquesannuels sont organisés par les centres tertiaires.

25

Les centres tertiaires et universitaires de traumatologie

Définition

Établissements offrant des soins spécialisés etultraspécialisés de traumatologie et de neuro-chirurgie ainsi que des soins intensifs spécialiséset de la réadaptation précoce interdisciplinaire.

Cible

Polytraumatisé grave et neurotraumatisé.

Impact

Les soins critiques et aigus sont donnés au trau-matisé grave et au neurotraumatisé.

La réadaptation précoce interdisciplinaire estdisponible ainsi que le soutien psychosocial autraumatisé et à sa famille.

Les transferts vers les établissements de réadap-tation du traumatisé consolidé et stable sontprotocolisés par les corridors de services.

Description sommaire

Toutes les victimes de traumatismes graves ontaccès aux soins ultraspécialisés en traumatolo-gie et en neurotraumatologie offerts par lescentres tertiaires et universitaires. Ces soinsvisent à réduire les déficiences complexes et àprévenir les incapacités qui peuvent être évitéespar des interventions précoces.

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1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14

Prévention primaire

Prévention secondaire

Prévention tertiaire

Préhospitalier Hospitalier Posthospitalier

Préimpact PostimpactImpact

En plus d’offrir un niveau très spécialisé de soinsaux polytraumatisés graves, ces centres supra-régionaux proposent un programme d’en-seignement et de recherche en traumatologie.Ainsi, ils deviennent une source essentielle d’ex-pertise, tant pour la formation que pour la con-sultation dans le réseau québécois de trauma-tologie.

Dans ce réseau, il existe quatre centres de trau-matologie tertiaires. Deux de ces centres, soitl’Hôpital Sacré-Cœur de Montréal et l’Hôpitalde l’Enfant-Jésus à Québec, font partie desconsortiums d’expertise pour les blessés médul-laires. Les centres de traumatologie pédia-triques désignés en traumatologie sont l’HôpitalSte-Justine et l’Hôpital de Montréal pourenfants; ces derniers jouent un rôle tertiairepour la clientèle pédiatrique en plus d’offrir unservice de consultation à distance pour l’ensem-ble de la province. Il existe également deuxunités pour les grands brûlés qui offrent unservice national. Tous ces établissements offrentle service de prise en charge rapide.

Tous les centres maintiennent obligatoirementà jour le registre des traumatismes et partici-pent au comité provincial des centres tertiairesoù l’évolution et la progression des tendancesdans ce domaine sont discutées et validéesavant d’être appliquées à l’ensemble du réseau.

Implication de la SAAQ

Tous les établissements du réseau de la trauma-tologie ont été désignés à la suite d’une évalua-tion et des recommandations du Groupe conseilen traumatologie, le tout, en fonction de leurniveau de prestation. Le ministère de la Santé etdes Services sociaux a mandaté la Société pourprésider ce Groupe conseil et créer des équipesd’experts externes afin de procéder à une éva-luation des établissements, faire les recomman-dations de conformité nécessaires et procéder àleur désignation.

La Société est aussi responsable du suivi des re-commandations et du maintien du programmed’amélioration continue monitoré par le regis-tre provincial des traumatismes. Ce dernier a vule jour grâce à l’implication de certains centrestertiaires ainsi qu’au financement multipartitedont une contribution importante de la Société.

Dans le cadre de ce mandat, la Société a pro-cédé à la désignation de deux consortiums pourles soins aigus et la réadaptation des blessésmédullaires. Les consortiums possèdent deséquipes interdisciplinaires pour la prise encharge intégrée des patients : les transferts enphase aiguë des patients stables sont protoco-lisés et un programme d’intervention est prévupour les cas de dépendance respiratoire.

En collaboration avec la Société, des colloquesannuels sont organisés par les centres tertiaires.

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Les centres tertiaires et universitaires de traumatologie

Définition

Établissements offrant des soins spécialisés etultraspécialisés de traumatologie et de neuro-chirurgie ainsi que des soins intensifs spécialiséset de la réadaptation précoce interdisciplinaire.

Cible

Polytraumatisé grave et neurotraumatisé.

Impact

Les soins critiques et aigus sont donnés au trau-matisé grave et au neurotraumatisé.

La réadaptation précoce interdisciplinaire estdisponible ainsi que le soutien psychosocial autraumatisé et à sa famille.

Les transferts vers les établissements de réadap-tation du traumatisé consolidé et stable sontprotocolisés par les corridors de services.

Description sommaire

Toutes les victimes de traumatismes graves ontaccès aux soins ultraspécialisés en traumatolo-gie et en neurotraumatologie offerts par lescentres tertiaires et universitaires. Ces soinsvisent à réduire les déficiences complexes et àprévenir les incapacités qui peuvent être évitéespar des interventions précoces.

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1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14

Prévention primaire

Prévention secondaire

Prévention tertiaire

Préhospitalier Hospitalier Posthospitalier

Préimpact PostimpactImpact

Description sommaire

Lorsque la personne présente des incapacitéstemporaires n’ayant pas d’impact significatif sursa participation sociale à long terme, elle reçoitdes services courants de réadaptation. Ces ser-vices sont offerts par les hôpitaux de soinsgénéraux (sur une base interne ou externe), lesCLSC, les hôpitaux de soins de longue durée oules cliniques privées.

Toutefois, lorsque la personne présente desincapacités significatives et persistantes, elledoit être acheminée rapidement vers des servi-ces spécialisés de réadaptation. Ces services sontofferts par les établissements de réadaptationrépartis dans chacune des régions administra-tives du Québec. Certains établissements offrentdes services surspécialisés et nationaux, notam-ment en ce qui concerne la clientèle trauma-tologique. Mentionnons à cet égard les deuxcentres d’expertise pour blessés médullairesdont l’un reçoit la clientèle de l’Est-du-Québecet l’autre celle de l’Ouest. Les établissements deréadaptation préconisent une approche pré-coce, globale, multidisciplinaire et centrée sur leclient et son entourage.

Grâce aux interventions de l’équipe multidisci-plinaire et, au besoin, à des aides techniquescompensatoires, la personne peut retrouver lapratique d’habitudes de vie conformes à songroupe d’identification socioculturelle, en fonc-tion de son potentiel.

Implication de la SAAQ

Afin de favoriser la récupération optimale descapacités de la personne accidentée, la Société achoisi de s’impliquer directement dans le déve-loppement et l’amélioration des services de réa-daptation du réseau de la santé. Ainsi, la Sociétéa conclu des ententes de services avec 18 établis-sements de réadaptation répartis dans toutesles régions du Québec.

Ces services en vigueur depuis 1987 visaientd’abord les traumatisés cranio-cérébraux; ils ontété étendus en 1997 aux blessés médullaires,puis en 2000 aux blessés orthopédiques etautres blessés graves de la route.

Grâce à ces ententes, la personne bénéficiedurant son processus de réadaptation de servi-ces de réadaptation précoces, multidisciplinai-res, spécialisés et continus.

C’est près de 200 M$ que la Société a investisdans ces ententes depuis 1987. Il est largementreconnu que les actions de la Société en réadap-tation ont un impact majeur sur la qualité del’ensemble des services de réadaptation etbénéficient donc à l’ensemble de la populationquébécoise.

27

La réadaptation

Définition

Ensemble des mesures visant à éliminer, réduireou compenser les incapacités (motrices, cogni-tives, comportementales ou autres) résultantdes blessures causées par l’accident.

Cible

Personne accidentée ayant des incapacités signi-ficatives ou persistantes.

Impact

Reprise le plus tôt possible des habitudes de viepersonnelles, sociales, scolaires et profession-nelles que la personne avait au moment de l’ac-cident.

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Prévention primaire

Prévention secondaire

Prévention tertiaire

Préhospitalier Hospitalier Posthospitalier

Préimpact PostimpactImpact

Description sommaire

Lorsque la personne présente des incapacitéstemporaires n’ayant pas d’impact significatif sursa participation sociale à long terme, elle reçoitdes services courants de réadaptation. Ces ser-vices sont offerts par les hôpitaux de soinsgénéraux (sur une base interne ou externe), lesCLSC, les hôpitaux de soins de longue durée oules cliniques privées.

Toutefois, lorsque la personne présente desincapacités significatives et persistantes, elledoit être acheminée rapidement vers des servi-ces spécialisés de réadaptation. Ces services sontofferts par les établissements de réadaptationrépartis dans chacune des régions administra-tives du Québec. Certains établissements offrentdes services surspécialisés et nationaux, notam-ment en ce qui concerne la clientèle trauma-tologique. Mentionnons à cet égard les deuxcentres d’expertise pour blessés médullairesdont l’un reçoit la clientèle de l’Est-du-Québecet l’autre celle de l’Ouest. Les établissements deréadaptation préconisent une approche pré-coce, globale, multidisciplinaire et centrée sur leclient et son entourage.

Grâce aux interventions de l’équipe multidisci-plinaire et, au besoin, à des aides techniquescompensatoires, la personne peut retrouver lapratique d’habitudes de vie conformes à songroupe d’identification socioculturelle, en fonc-tion de son potentiel.

Implication de la SAAQ

Afin de favoriser la récupération optimale descapacités de la personne accidentée, la Société achoisi de s’impliquer directement dans le déve-loppement et l’amélioration des services de réa-daptation du réseau de la santé. Ainsi, la Sociétéa conclu des ententes de services avec 18 établis-sements de réadaptation répartis dans toutesles régions du Québec.

Ces services en vigueur depuis 1987 visaientd’abord les traumatisés cranio-cérébraux; ils ontété étendus en 1997 aux blessés médullaires,puis en 2000 aux blessés orthopédiques etautres blessés graves de la route.

Grâce à ces ententes, la personne bénéficiedurant son processus de réadaptation de servi-ces de réadaptation précoces, multidisciplinai-res, spécialisés et continus.

C’est près de 200 M$ que la Société a investisdans ces ententes depuis 1987. Il est largementreconnu que les actions de la Société en réadap-tation ont un impact majeur sur la qualité del’ensemble des services de réadaptation etbénéficient donc à l’ensemble de la populationquébécoise.

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La réadaptation

Définition

Ensemble des mesures visant à éliminer, réduireou compenser les incapacités (motrices, cogni-tives, comportementales ou autres) résultantdes blessures causées par l’accident.

Cible

Personne accidentée ayant des incapacités signi-ficatives ou persistantes.

Impact

Reprise le plus tôt possible des habitudes de viepersonnelles, sociales, scolaires et profession-nelles que la personne avait au moment de l’ac-cident.

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Prévention primaire

Prévention secondaire

Prévention tertiaire

Préhospitalier Hospitalier Posthospitalier

Préimpact PostimpactImpact

Les services de soutien à l’intégration peuventêtre regroupés sous quatre grandes catégories :

■ les services de soutien à la personne (parexemple, l’assistance personnelle, l’aidedomestique, le transport adapté, l’adapta-tion du domicile);

■ les services de soutien à la famille et auxproches (par exemple, le répit et le dépan-nage, le gardiennage, le soutien psychoso-cial, l’aide domestique);

■ les mesures d’accessibilité universelle, quifavorisent l’accessibilité des lieux et équipe-ments collectifs pertinents à l’exercice desrôles;

■ les mesures de soutien aux différents milieuxd’intégration : il s’agit de services d’informa-tion, de formation et d’assistance qui leurpermettent de mieux adapter leurs servicesaux besoins des personnes ayant une inca-pacité permanente.

Implication de la SAAQ

La Société offre un soutien personnalisé de lapart d’un conseiller en réadaptation pour aiderla personne accidentée à cheminer de façonoptimale durant son processus de réintégrationsociale, scolaire ou professionnelle. Plus de 70conseillers sont répartis dans toutes les régionsdu Québec pour offrir un soutien près du milieude vie de la personne.

Le conseiller élabore, en collaboration avec lapersonne accidentée et sa famille, un plan deréadaptation. Il propose ensuite les mesures né-cessaires à la réalisation du plan et en coor-donne la mise en œuvre.

Ainsi, la gamme de mesures peut comprendre,par exemple, l’adaptation du domicile, l’adap-tation du véhicule automobile, le soutien péda-gogique, la formation professionnelle, etc. LaSociété verse plus de 37 M$ annuellement enréadaptation pour soutenir la reprise des habi-tudes de vie des accidentés de la route.

Près de 6000 personnes accidentées bénéficientannuellement du soutien d’un conseiller enréadaptation, dont plus de 2000 nouveaux acci-dentés.

29

Le soutien à l’intégration sociale, scolaire, professionnelle

DéfinitionEnsemble des mesures visant à soutenir la per-sonne dans son processus de réintégrationsociale, scolaire ou professionnelle.

Cible

Personne accidentée avec des incapacités per-manentes et vivant des situations de handicap.

Impact

Reprise optimale des habitudes de vie commu-nautaires, scolaires et professionnelles que lapersonne avait au moment de l’accident.

Description sommaire

Le soutien à l’intégration consiste en une varié-té de services qui permettront, à la personneayant des incapacités permanentes, de vivredans la communauté et de reprendre, dans lamesure du possible, les rôles sociaux qu’elleexerçait au moment de l’accident, selon les troisgrandes dimensions de la vie, soit personnelle,sociorésidentielle, ainsi que sociale et profes-sionnelle.

Plusieurs partenaires collaborent pour offrir cetype de services : ce sont les établissements deréadaptation, les CLSC, les CHSLD, les organis-mes communautaires, les associations d’usagers,l’OPHQ, les organismes engagés dans ledomaine de l’économie sociale, les bailleurs defonds (SAAQ, CSST).

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Prévention primaire

Prévention secondaire

Prévention tertiaire

Préhospitalier Hospitalier Posthospitalier

Préimpact PostimpactImpact

Les services de soutien à l’intégration peuventêtre regroupés sous quatre grandes catégories :

■ les services de soutien à la personne (parexemple, l’assistance personnelle, l’aidedomestique, le transport adapté, l’adapta-tion du domicile);

■ les services de soutien à la famille et auxproches (par exemple, le répit et le dépan-nage, le gardiennage, le soutien psychoso-cial, l’aide domestique);

■ les mesures d’accessibilité universelle, quifavorisent l’accessibilité des lieux et équipe-ments collectifs pertinents à l’exercice desrôles;

■ les mesures de soutien aux différents milieuxd’intégration : il s’agit de services d’informa-tion, de formation et d’assistance qui leurpermettent de mieux adapter leurs servicesaux besoins des personnes ayant une inca-pacité permanente.

Implication de la SAAQ

La Société offre un soutien personnalisé de lapart d’un conseiller en réadaptation pour aiderla personne accidentée à cheminer de façonoptimale durant son processus de réintégrationsociale, scolaire ou professionnelle. Plus de 70conseillers sont répartis dans toutes les régionsdu Québec pour offrir un soutien près du milieude vie de la personne.

Le conseiller élabore, en collaboration avec lapersonne accidentée et sa famille, un plan deréadaptation. Il propose ensuite les mesures né-cessaires à la réalisation du plan et en coor-donne la mise en œuvre.

Ainsi, la gamme de mesures peut comprendre,par exemple, l’adaptation du domicile, l’adap-tation du véhicule automobile, le soutien péda-gogique, la formation professionnelle, etc. LaSociété verse plus de 37 M$ annuellement enréadaptation pour soutenir la reprise des habi-tudes de vie des accidentés de la route.

Près de 6000 personnes accidentées bénéficientannuellement du soutien d’un conseiller enréadaptation, dont plus de 2000 nouveaux acci-dentés.

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Le soutien à l’intégration sociale, scolaire, professionnelle

DéfinitionEnsemble des mesures visant à soutenir la per-sonne dans son processus de réintégrationsociale, scolaire ou professionnelle.

Cible

Personne accidentée avec des incapacités per-manentes et vivant des situations de handicap.

Impact

Reprise optimale des habitudes de vie commu-nautaires, scolaires et professionnelles que lapersonne avait au moment de l’accident.

Description sommaire

Le soutien à l’intégration consiste en une varié-té de services qui permettront, à la personneayant des incapacités permanentes, de vivredans la communauté et de reprendre, dans lamesure du possible, les rôles sociaux qu’elleexerçait au moment de l’accident, selon les troisgrandes dimensions de la vie, soit personnelle,sociorésidentielle, ainsi que sociale et profes-sionnelle.

Plusieurs partenaires collaborent pour offrir cetype de services : ce sont les établissements deréadaptation, les CLSC, les CHSLD, les organis-mes communautaires, les associations d’usagers,l’OPHQ, les organismes engagés dans ledomaine de l’économie sociale, les bailleurs defonds (SAAQ, CSST).

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Prévention primaire

Prévention secondaire

Prévention tertiaire

Préhospitalier Hospitalier Posthospitalier

Préimpact PostimpactImpact

Description sommaire

Le maintien des acquis à long terme consiste enune variété de services qui permettront à la per-sonne accidentée conservant des séquelles, quivit dans la communauté et qui a repris l’exercicede rôles sociaux, de maintenir son niveau d’in-tégration sociale à long terme.

Plusieurs partenaires collaborent pour offrir cetype de services : ce sont les établissements deréadaptation, les CLSC, les organismes commu-nautaires, les associations d’usagers et lesbailleurs de fonds (SAAQ, CSST).

La personne accidentée peut nécessiter des ser-vices de maintien des acquis à long terme con-cernant les trois grandes dimensions de la vie :

■ l’autonomie personnelle (par exemple, unsuivi ponctuel spécialisé par l’établissementde réadaptation, l’assistance personnelle àdomicile à long terme, des services de trans-port adapté à long terme) ;

■ l’autonomie sociorésidentielle (par exemple,des services d’entretien domestique à longterme);

■ l’autonomie sociale et professionnelle (parexemple, des services de loisir adapté, l’accèsà un travail bénévole, des services ponctuelsde soutien à l’intégration scolaire à longterme).

Implication de la SAAQ

La Société a conclu des ententes avec 14 associa-tions d’entraide pour assurer un soutien com-munautaire aux personnes accidentées qui con-servent des séquelles graves de leur accident.Près de 2 M$ sont versés annuellement à cesassociations réparties dans toutes les régions duQuébec.

De plus, dans le cadre des ententes concluesavec les établissements de réadaptation, les per-sonnes peuvent bénéficier au besoin d’un suiviponctuel spécialisé à vie, comme un soutien psy-chologique et un suivi de la condition physiqueou urologique.

Par ailleurs, la Société rembourse les frais d’aidepersonnelle afin de favoriser le maintien àdomicile des personnes qui ont des difficultés àréaliser leurs activités quotidiennes. À cetégard, près de 33 M$ ont été versés en 2000.

Enfin, l’indemnisation des pertes de revenusassure le maintien du niveau de vie que la per-sonne avait au moment de l’accident. Près de230 M$ ont été versés en remplacement derevenu en 2000.

31

Le maintien des acquis à long terme

Définition

Ensemble des mesures visant à soutenir à longterme la participation sociale de la personneaccidentée.

Cible

Personne accidentée conservant des séquellesayant un impact sur ses habitudes de vie à longterme.

Impact

Maintien des acquis de la réadaptation et del’intégration sociale, scolaire ou professionnelleà long terme.

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1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14

Prévention primaire

Prévention secondaire

Prévention tertiaire

Préhospitalier Hospitalier Posthospitalier

Préimpact PostimpactImpact

Description sommaire

Le maintien des acquis à long terme consiste enune variété de services qui permettront à la per-sonne accidentée conservant des séquelles, quivit dans la communauté et qui a repris l’exercicede rôles sociaux, de maintenir son niveau d’in-tégration sociale à long terme.

Plusieurs partenaires collaborent pour offrir cetype de services : ce sont les établissements deréadaptation, les CLSC, les organismes commu-nautaires, les associations d’usagers et lesbailleurs de fonds (SAAQ, CSST).

La personne accidentée peut nécessiter des ser-vices de maintien des acquis à long terme con-cernant les trois grandes dimensions de la vie :

■ l’autonomie personnelle (par exemple, unsuivi ponctuel spécialisé par l’établissementde réadaptation, l’assistance personnelle àdomicile à long terme, des services de trans-port adapté à long terme) ;

■ l’autonomie sociorésidentielle (par exemple,des services d’entretien domestique à longterme);

■ l’autonomie sociale et professionnelle (parexemple, des services de loisir adapté, l’accèsà un travail bénévole, des services ponctuelsde soutien à l’intégration scolaire à longterme).

Implication de la SAAQ

La Société a conclu des ententes avec 14 associa-tions d’entraide pour assurer un soutien com-munautaire aux personnes accidentées qui con-servent des séquelles graves de leur accident.Près de 2 M$ sont versés annuellement à cesassociations réparties dans toutes les régions duQuébec.

De plus, dans le cadre des ententes concluesavec les établissements de réadaptation, les per-sonnes peuvent bénéficier au besoin d’un suiviponctuel spécialisé à vie, comme un soutien psy-chologique et un suivi de la condition physiqueou urologique.

Par ailleurs, la Société rembourse les frais d’aidepersonnelle afin de favoriser le maintien àdomicile des personnes qui ont des difficultés àréaliser leurs activités quotidiennes. À cetégard, près de 33 M$ ont été versés en 2000.

Enfin, l’indemnisation des pertes de revenusassure le maintien du niveau de vie que la per-sonne avait au moment de l’accident. Près de230 M$ ont été versés en remplacement derevenu en 2000.

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Le maintien des acquis à long terme

Définition

Ensemble des mesures visant à soutenir à longterme la participation sociale de la personneaccidentée.

Cible

Personne accidentée conservant des séquellesayant un impact sur ses habitudes de vie à longterme.

Impact

Maintien des acquis de la réadaptation et del’intégration sociale, scolaire ou professionnelleà long terme.

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Page 32: Historique de la traumatologie à la SAAQ4 3 2 1 5 Les objectifs généraux La qualité Toutes les interventions de la chaîne de servi-ces sont protocolisées et encadrées. Tous

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Prévention primaire

Prévention secondaire

Prévention tertiaire

Préhospitalier Hospitalier Posthospitalier

Préimpact PostimpactImpact

Description sommaire

Certaines personnes accidentées peuvent avoirbesoin de faire un séjour dans un milieu rési-dentiel transitoire, leur permettant de mettreen pratique et de consolider des apprentissagessous supervision, et dans un contexte sécurisant,avant de poursuivre leur démarche d’intégra-tion.

D’autres personnes accidentées ne peuventréintégrer leur milieu de vie naturel en raisonde leurs besoins particuliers d’encadrement oude soins que les services de soutien à l’intégra-tion à long terme ne peuvent assurer dans leurmilieu de vie naturel ou, encore, en raison del’épuisement du réseau de soutien naturel. Ellespeuvent alors être orientées vers des milieuxrésidentiels substituts en fonction du niveau desoutien requis :

■ les ressources d’hébergement institutionnel ;

■ les ressources intermédiaires ;

■ les ressources de type familial ;

■ les milieux résidentiels semi autonomes.

Implication de la SAAQ

Lorsque la personne ne peut demeurer à domi-cile en raison des séquelles de son accident, laSociété assume les coûts reliés à son héberge-ment dans une ressource résidentielle substitut.À cet égard, la Société verse aux personnes acci-dentées près de 3 M$ annuellement et 9 M$ auFonds consolidé du revenu.

33

Les ressources résidentielles alternatives

Définition

Ensemble des mesures visant le maintien de lapersonne dans un milieu de vie approprié à sacondition.

Cible

Personne accidentée conservant des séquellesgraves de l’accident et ne pouvant demeurerdans son milieu de vie naturel.

Impact

Maintien de la personne dans un milieu de vieoptimal en fonction de ses besoins.

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Prévention primaire

Prévention secondaire

Prévention tertiaire

Préhospitalier Hospitalier Posthospitalier

Préimpact PostimpactImpact

Description sommaire

Certaines personnes accidentées peuvent avoirbesoin de faire un séjour dans un milieu rési-dentiel transitoire, leur permettant de mettreen pratique et de consolider des apprentissagessous supervision, et dans un contexte sécurisant,avant de poursuivre leur démarche d’intégra-tion.

D’autres personnes accidentées ne peuventréintégrer leur milieu de vie naturel en raisonde leurs besoins particuliers d’encadrement oude soins que les services de soutien à l’intégra-tion à long terme ne peuvent assurer dans leurmilieu de vie naturel ou, encore, en raison del’épuisement du réseau de soutien naturel. Ellespeuvent alors être orientées vers des milieuxrésidentiels substituts en fonction du niveau desoutien requis :

■ les ressources d’hébergement institutionnel ;

■ les ressources intermédiaires ;

■ les ressources de type familial ;

■ les milieux résidentiels semi autonomes.

Implication de la SAAQ

Lorsque la personne ne peut demeurer à domi-cile en raison des séquelles de son accident, laSociété assume les coûts reliés à son héberge-ment dans une ressource résidentielle substitut.À cet égard, la Société verse aux personnes acci-dentées près de 3 M$ annuellement et 9 M$ auFonds consolidé du revenu.

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Les ressources résidentielles alternatives

Définition

Ensemble des mesures visant le maintien de lapersonne dans un milieu de vie approprié à sacondition.

Cible

Personne accidentée conservant des séquellesgraves de l’accident et ne pouvant demeurerdans son milieu de vie naturel.

Impact

Maintien de la personne dans un milieu de vieoptimal en fonction de ses besoins.

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Conclusion

La principale mission de la Société de l’assu-rance automobile du Québec est d’indemni-

ser et de protéger la population québécoisecontre les risques liés à l’usage de la route. Parses actions, elle tente de faire évoluer le régimeen fonction des attentes et des besoins de saclientèle assurée, tout en respectant la capacitéfinancière de la population québécoise.

Son concept d’assurance sans égard à la respon-sabilité comme fondement de l’indemnisationlui permet de s’attarder davantage à la qualitédes services qu’elle offre aux victimes. Seul unrégime d’État comme celui du Québec a intérêtà investir dans la mise en place de mécanismesou de programmes qui visent l’amélioration dessoins, des services et de la condition de vie despersonnes accidentées. Ces interventions ont unimpact direct sur la réduction des dommages etdes coûts d’indemnisation.

La Société est dans une situation privilégiéepour saisir l’ampleur des coûts générés par lesaccidents d’automobile et de l’étendue desdommages qui en résultent. Grâce à l’implanta-tion du Système intégré de traumatologie,la qualité et la rapidité des interventions quifont suite à un accident d’automobile ontgrandement été améliorées. La coordinationdes actions des différents maillons de la chaînea une incidence directe et positive sur le nombrede survivants, la gravité des blessures et lesséquelles consécutives.

En raison de l’originalité et de la qualité desobjectifs qu’elle poursuit, une telle approcherend gagnant l’ensemble des Québécois, tantsur le plan humain que sur le plan économique.