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HISTOIRE DE LA MEDECINE

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HISTOIRE DE LA MEDECINE. MEDECINE ARCHAIQUE. Conceptions magico animistes et religieuses = Conception ontologique Réifier la maladie Entité ou un état Sorcier, prêtres Magiciens, Chamans Incantations, gestes rituels,amulettes - PowerPoint PPT Presentation

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  • HISTOIRE DE LA MEDECINE

  • MEDECINE ARCHAIQUEConceptions magico animistes et religieuses = Conception ontologique

    Rifier la maladieEntit ou un tatSorcier, prtres Magiciens, ChamansIncantations, gestes rituels,amulettesMdecine empirique:opium,belladone,chanvre indien,contentions de fracturesAssociations de symptomes

  • MESOPOTAMIE

    ECRITURE CUNEIFORME(-3300)MATHEMATIQUESMETALLURGIEASTRONOMIEASTROLOGIECITES ETATS( SUMER, UR, OUROUK)

    Berceau de la civilisation

    SUMERIENS 4000 av JCAKKADIENS 2500 av JCBABYLONIENS 2000-600 av JC ( Hammourabi et son code juridique)NEOBABYLONIENS 600 av JC ( Nabuchodonosor)Vaincu par les perses

  • MESOPOTAMIE

    CODE MORALORACLE HpatoscopieHONORAIRES ET SANCTIONS code hammourabiENSEIGNEMENT EN PLACE PUBLIQUE patient soumis lexprience des passants

    MAGIE ( Dieux pour la sant)

    EMPIRISME

    PRETRES MEDECINS azus=mdecinsBarus = devinsAshigus= exorcisme

  • HISTOIRE DE LA MEDECINE

    EGYPTE3100 332 av JCThotHorusIsisHathorThouerisAnubisSekhmet

  • EGYPTE

    PAPYRUSKAHOUN 2000 av JC gyn et vetoEBERS 1500 av JCEDWIN-SMITH 1500 avJC anat et chirCHESTER-BEATTY 1200 av JC proct

    MOMIES embaumement

    ART dessins, bas reliefs,statuettes

  • EGYPTE

    EMETIQUES ET LAVEMENTS (Nourriture)

    VENTS (peste)

    VERS ( dcomposition des corps)

    LES MATIERES FECALES ( oukhedou)MEDECINE ET RELIGION

    EMBAUMEMENT(KA) tre immatrielCorpsme

  • EGYPTEANATOMIE = 0Chirurgie peu dveloppePERE EN FILSMAISONS DE VIEPHARMACOPEE VEGETALE MINERALE ANIMALEVARIOLE

    IMHOTEP av JC architecte pyramide de saqqarah fils de ptah et sekhmetSOUNOURENOMMEEREMUNERATIONRESPONSABILITEHIERARCHIESPECIALITE

    PRETRES DE SEKHMET

  • MEDECINE HEBRAIQUE

    MEDECINE THEURGIQUEChtiments divins

    ROFIM mdecins( tribu des prtres lvites)OUMAN chirurgiensROQUEAH pharmaciens

  • MEDECINE HEBRAIQUE

    MEDECINE PREVENTIVE

    ALIMENTATION abattage consommationHYGIENE CORPORELLE bains, grossesse

    EPIDEMIES (LEPRE PESTE) flau majeur

  • APPOLON A GALIENLA MEDECINE GRECQUE

    EBAUCHE D UNE MEDECINE SCIENTIFIQUEVe ET IVe SIECLE AV JCEpoque des cits grecquesFondateur de la mdecine moderneEmancipationConceptions magico animistes et religieuses

    Conception OntologiqueMaladie = Etat

  • APPOLON A GALIENLA MEDECINE GRECQUE

    AphroditeHeraPanaceHermsAsclepiosChiron

  • APPOLON A GALIENLA MEDECINE GRECQUE

    ASCLEPIOS 1260 av JC fils Appolon lev par Chiron pre dHygie et Panace

    DELPHES principal sanctuaire des oracles et transmisson des messages divins taxe sacrifice

    ORACLE APOLLON prtres mdecins du temple dappolon Temples dAscclpios

  • LES ORIGINES DE LA PENSEE GRECQUERelier la physique la chimie et la sant humaine

    N a SAMOS 580 avant J-C

    TerreFeu EauAir

    PYTHAGORE et les nombres

    NOUVELLE IMAGE DU MONDE

    ACTION ET VOLONTE DIVINES NE SONT PLUS UN PRINCIPE EXPLICATIF

  • LES PHILOSOPHES SAVANTS NATURALISTESRelier la physique la chimie et la sant humaine

    N a SAMOS 580 avant J-C

    TerreFeu EauAir

    PYTHAGORE et les nombresThals,Anaximne et Anaximandre et Alcmon

    NOUVELLE IMAGE DU MONDELieu commun lensemble des philosophes prsocratiques

    ACTION ET VOLONTE DIVINES NE SONT PLUS UN PRINCIPE EXPLICATIFRationalisation mais peu dobservation des malades

  • LES PHILOSOPHES NATURALISTES

    THALES de MILET 630 Avant J-CEau

    HERACLITEdEPHESE580 Avant J-CFeu

    ZENON dELEE

    EMPEDOCLE dAGRIGENTE490 Avant J-C(Discours mdical)Eau Terre Air Feu

  • LES PHILOSOPHES NATURALISTES

    DEMOCRITE460 Avant J-C(Classement des Mdicaments)

  • HIPPOCRATE LE PERE DE LA MEDECINE MODERNEmembre de la ligne des Asclpiades

  • HIPPOCRATE LE PERE DE LA MEDECINEREPRES HISTORIQUESSicle de PriclsHistoire: Herodote et ThucydidePhilosophie: Platon puis Socrate puis AristoteTragdie: Sophocle, Euripide, EschyleComdies: AristophaneIdal esthtique, rfrence pour gnration dartistesIde promise un bel avenir: la DmocratieMais: Guerre, Mythe fondateur, hommes libres et esclaves, femmes dans les gynces

  • HIPPOCRATE LE PERE DE LA MEDECINE MODERNE

    Rupture avec le Divin

    Pense Mdicale

    Cause naturelle

  • HIPPOCRATE LE PERE DE LA MEDECINE MODERNE

    La mthode hippocratique est donc une mthode pragmatique qui se distingue alors nettement des mthodes religieuses ou magiques faites d'incantations.

  • HIPPOCRATE LE PERE DE LA MEDECINE MODERNE

    Connaissance organisme et environnementMaladie consquence dune atteinte de lensemble du corpsQuatre types humeurRupture quilibre intrinsque ou extrinsque

  • HIPPOCRATE LE PERE DE LA MEDECINE MODERNE

    Thoriser la pratique mdicale,en tablissant des procdures et des rgles fondes partir de lobservation des maladies,de leurs contextes, de leurs volutions

  • HIPPOCRATE LE PERE DE LA MEDECINE MODERNE

    N en 460 avant J-C dans lle de Cos en Asie Mineure

    Corpus Hippocratum = Livre daphorismes appris par cur

  • HIPPOCRATE LE PERE DE LA MEDECINE MODERNE

    SENTENCE

    Concision de lexpressionRichesse de la penseMoins une vrit quune incitation la rflexion

  • HIPPOCRATE LE PERE DE LA MEDECINE MODERNE

    Corpus Hippocratum = Livre des Aphorismes

    Appris par cur jusquau XVIIIe sicle

  • HIPPOCRATE LE PERE DE LA MEDECINEToutes les maladies surviennent dans toutes les saisons, nanmoins, certaines naissent ou s'exasprent plutt dans certaines saisons.

    En t, il faut surtout purger par en haut; en hiver par en bas. Chez un individu pris de fivre, si le cou se tourne subitement, et si la dglutition est difficile sans qu'il y ait de tumeur, le cas est mortel. Rchauffez les parties refroidies, celles qui sont le sige d'une hmorragie ou qui vont le devenir.A la suite d'une perte , un spasme ou la lipothymie sont de mauvais signes. Quand une femme n'a pas conu et que vous voulez savoir si elle peut devenir fconde, enveloppez-la d'un manteau et faites-lui des fumigations par en bas. Si l'odeur vous parat arriver travers son corps jusqu' ses narines et sa bouche, sachez que ce n'est pas d'elle que dpend la strilit.Du frisson avec de la sueur, ce n'est pas avantageux. A la suite de violentes douleurs dans la rgion du ventre, le refroidissement des extrmits est mauvais.

  • HIPPOCRATE LE PERE DE LA MEDECINE MODERNEA la suite d'une perte , un spasme ou la lipothymie sont de mauvais signes." "Quand une femme n'a pas conu et que vous voulez savoir si elle peut devenir fconde, enveloppez-la d'un manteau et faites-lui des fumigations par en bas. Si l'odeur vous parat arriver travers son corps jusqu' ses narines et sa bouche, sachez que ce n'est pas d'elle que dpend la strilit."

  • HIPPOCRATE LE PERE DE LA MEDECINE MODERNELa vie est courte, l'art est long, l'occasion est prompte s'chapper, l'empirisme est dangereux, le raisonnement est difficile. Il faut non seulement faire soi-mme ce qui convient, mais encore tre second par le malade, par ceux qui l'assistent et par les choses extrieures."

  • HIPPOCRATE LE PERE DE LA MEDECINELa convulsion ou le hoquet aprs une purgation immodre, est mauvais.Un homme ivre qui perd tout coup la parole, meurt dans les convulsions, moins quil ne soit pris de fivre, ou qu lheure o doit cesser livresse, il ne recouvre la parole. Ceux qui sont pris de ttanos meurent en quatre jours Sils passent ce terme ils gurissent.

  • HIPPOCRATE LE PERE DE LA MEDECINELes ongles noirs, les doigts des pieds et des mains froids, contracts, ou relchs, annoncent une mort prochaine. Les lvres livides, paralyses, renverses, froides, sont un signe mortel. Les oreilles froides, transparentes, contractes, sont un signe mortel. Des vertiges tnbreux, lhorreur de la lumire, un profond sommeil, et une chaleur brlante, ne laissent aucune esprance. Celui qui entre en fureur, qui ne reconnat personne, nentend plus, ne comprend plus, approche de sa fin.

  • HIPPOCRATE LE PERE DE LA MEDECINE MODERNE

    L important nest pas de faire un diagnostic mais un pronostic en observant le maladeConception dynamique de la maladie = processus Dsacralisation et Naturalisation = rejet des causes supranaturelles

  • HIPPOCRATE LE PERE DE LA MEDECINE MODERNE

    FEUCHAUDSANGCoeurEAUFROIDLYMPHE CerveauPHLEGMETERRESECBILEVsicule biliaireAIRHUMIDEATRABILERate

  • HIPPOCRATE LE PERE DE LA MEDECINE MODERNE

    Interrogatoire

    Examen du maladeVue,Oue,Odorat,Toucher, Gout,Raison Facies hippocratique

  • HIPPOCRATE LE PERE DE LA MEDECINE MODERNE

    Pour expliquer une fivre on fera des recherches sur le climat, lalimentation ou les facteurs souponns daltrer lquilibre des humeurs dans lorganisme

  • HIPPOCRATE LE PERE DE LA MEDECINE MODERNEChirurgie ( plaies et fractures)

    Cautres

    Purgatifs

    Vomitifs

  • HIPPOCRATE LE PERE DE LA MEDECINE MODERNE

    PHARMACOPEE

    MinrauxVgtauxAnimaux

  • HIPPOCRATE LE PERE DE LA MEDECINE MODERNE

    MODERNITE

    A chacun de trouver son quilibre avec la juste proportion entre lexercice et lalimentation

  • HIPPOCRATE LE PERE DE LA MEDECINE MODERNE

  • HIPPOCRATE LE PERE DE LA MEDECINE MODERNELe serment d'Hippocrate :Version antique :"Je jure par Apollon mdecin, par Esculape, par Hygie et Panace, par tous les dieux et toutes les desses, les prenant tmoin que je remplirai suivant mes forces et ma capacit le serment, l'engagement suivant. Je mettrai mon matre de mdecine au mme rang que les auteurs de mes jours, je partagerai avec lui mon avoir, et le cas chant, je pourvoirai ses besoins, je tiendrai ses enfants pour des frres et s'ils dsirent apprendre la mdecine, je la leur enseignerai sans salaire ni engagement. je ferai part des prceptes, des leons orales et du reste de l'enseignement mes fils, ceux de mon matre, et aux disciples lis par un engagement et un serment suivant la loi mdicale mais nul autre. Je dirigerai le rgime des malades leur avantage, suivant mes forces et mon jugement, et je m'abstiendrai de tout mal et de toute injustice. Je ne remettrai personne du poison Si on m'en demande, ni ne prendrai l'initiative d'une pareille suggestion, semblablement, je ne remettrai aucune femme un pessaire abortif. Je passerai ma vie et j'exercerai mon art dans l'innocence et la puret. Je ne pratiquerai pas l'opration de la taille, je la laisserai aux gens qui s'en occupent. Dans quelque maison que j'entre, j'y entrerai pour l'utilit des malades, me prservant de tout mfait volontaire et corrupteur et surtout de la sduction des femmes et des garons, libres ou esclaves. Quoique je voie ou entende dans la socit pendant l'exercice ou mme hors de l'exercice de ma profession, je tairai ce qui n'a jamais besoin d'tre divulgu, regardant la discrtion comme un devoir en pareil cas. Si je remplis ce serment sans l'enfreindre, qu'il me soit donn de jouir heureusement de la vie et de ma profession, honor jamais parmi les hommes. Si je le viole et que je me parjure, puis-je avoir un sort contraire."

  • HIPPOCRATE LE PERE DE LA MEDECINE MODERNEVersion actuelle. " Je promets et je jure d'tre fidle aux lois de l'honneur et de la probit dans l'exercice de la Mdecine. Je donnerai mes soins gratuits l'indigent et n 'exigerai jamais un salaire au-dessus de mon travail. Admis dans l'intrieur des maisons, mes yeux ne verront pas ce qui s 'y passe ma langue taira les secrets qui me seront confis, et mon tat ne servira pas corrompre les murs ni favoriser le crime. Respectueux et reconnaissant envers mes Matres, je rendrai leurs enfants l'instruction que j'ai reue de leurs pres. Que les hommes m'accordent leur estime si je suis fidle mes promesses ! Que je sois couvert d'opprobre et mpris de mes confrres si j'y manque."

  • HIPPOCRATE LE PERE DE LA MEDECINELa profession mdicale s'organise ainsi autour de rgles: - l'obligation morale de la connaissance et transmission du savoir, - l'galit de la prise en charge des hommes face la souffrance et la maladie, - la dfense de la vie, - la dfense du secret professionnel, qui ne constitue par un privilge de la profession, mais un droit fondamental du malade. L'art d'tre mdecin est depuis lors guid par : - d'une part l'instruction des rgles et, - d'autre part l'exprience personnelle. Cette exprience est dcrite comme devant reposer sur l'interrogatoire et l'examen du malade.

  • HIPPOCRATE LE PERE DE LA MEDECINE MODERNE

    la naissance de l'thique mdicale, c'est dire du respect de la personne humaine et de la vie : l'affirmation des principes moraux

  • HIPPOCRATE LE PERE DE LA MEDECINE MODERNELe Serment disparat pendant des sicles. Pour ne rapparatre brivement qu'au Moyen Age dans les facults de Montpellier et de Paris : on remettait aux mdecins diplms les uvres d'Hippocrate et un anneau d'or : Le serment tait donc connu mais non lu solennellement. ( il faisait simplement partie de la culture mdicale). En1804 il est rappel systmatiquement la facult de Montpellier. Le texte est assez loign de l'original mais traduit l'esprit gnral : il s'agit d'affirmer le respect des matres, les obligation envers leur fils, le refus de la corruption des murs, le respect du secret mdical. Il s'opre un vrai retour en 1948 avec la version internationale des accords de Genve accepts par toute la communaut internationale. Il existe de nombreuses variations selon les pays. En France, une partie du serment est enleve pour les gyncologues, la dernire version date de1976 (Ordre des Mdecins). En URSS depuis 1971, une motion est ajout la fin :" je jure de m'inspirer de la morale communiste, de me souvenir de mes responsabilits et de mes devoirs envers le peuple et le gouvernement sovitiques ". En 1983 une dernire motion est ajoute : "de lutter sans relche pour la paix et contre la guerre nuclaire".

  • HIPPOCRATE LE PERE DE LA MEDECINE MODERNE

    Ebauche de la mdecine de lenvironnementTrait des Eaux, des Lieux et des VentsEndemios et epidemiosMaladie des scythes

  • HIPPOCRATE LE PERE DE LA MEDECINE MODERNEHippocrate tait certainement un grand smiologiste, mais les connaissances anatomiques taient trs superficielles, la physiologie inconnue, et la nosologie tait impossible

  • HIPPOCRATE LE PERE DE LA MEDECINE MODERNE

    Les prjugs

    PoumonsCurFoie

  • HIPPOCRATE LE PERE DE LA MEDECINE MODERNEConnaissance de lhomme et environnementMaladie est une atteinte de lensemble du corpsThorie des humeursRupture de lquilibre par un facteur intrinsque (ge..) ou extrinsque (vents..) propre au maladeMdecine prscientifique

  • HIPPOCRATE LE PERE DE LA MEDECINE MODERNE

    Rgime alimentairePharmacopeChirurgiePhysiothrapie bains saignes

  • LE DOGMATISME : PLATON

    PNEUMAAIR+FEU=SOUFFLE V ITAL

    Raisonnement > Observation

    Fils et Gendre dHippocrate

  • LE DOGMATISME : ARISTOTEThorie qui exprime une opinion de faon catgorique

    ECOLE PERIPATETICIENNE

    ANATOMIE DES ANIMAUXCUR ( circulation, me, pense)=modle thermo cardio centrique

  • L EMPIRISME Thorie qui repose sur lexprienceObservation et Autopsie

    Analogie

  • L ECOLE MEDICALE D ALEXANDRIE

    Dynastie des Ptolmes

    Anatomie et Physiologie(Erasistrate et Hrophile)

  • LES ANATOMISTES DALEXANDRIE

    HEROPHILE de Chalcdoine (330 av J-C)Nerfs sensitifs et moteursVentricules

    Autopsies et VivisectionAnatomie et physiologie

    ERASISTRATE de Cos(320 av J-C)

  • MEDECINE ROMAINE

    Mdecine divinatoireMdecine des sectes mdicales Atomiste ( Asclpiade ) Mthodistes ( Thmisson ) Pneumatiste Eclectiste ( Archigne )

    Mdecine Galnique

  • LES MEDECINS GRECS A ROME

    ASCLEPIADE THESSALOSBarbier ou EsclaveMdecins libraux Archiatres Mdecins militaires

  • LES MEDECINS GRECS A ROME

    SORANOS CELSETrait de gyncologie obsttrique Rgime Mdicaments Chirurgie et pdiatrie classement des maladies

  • LES MEDECINS GRECS A ROME

    DIOSCORIDE(De Materia Medica)Ouvrage sur la thrapeutique

  • MEDECINE ROMAINE

    Enseignement de la mdecine ( Ecoles ) ( Athnes Marseille )

    Hygine

    Infirmire

  • MEDECINE ROMAINE

    THERIAQUE = PANACEE (60 plantes)

    EAU = THERMALISME

    SAIGNEE REGIMES

    HOSPITALISATION

  • GALIENGalien, n Pergame en 131, sera l'homme de cette libre pense et de la mdecine du IIe sicle de notre re. concept organiciste : chaque trouble provient de la lsion d'un organe

    Ralise une synthse de diffrentes doctrines( pneuma+finalisme+humorisme)

  • GALIENEtudie (en particulier sur le chien) les consquences des sections de muscles, des sections de la moelle pinire et la ligature des uretres. Il tudie galement le cur chez le chien et le singe, mais ceci l'induit aussi en erreur en extrapolant l'homme le fait que les deux ventricules du cur communiquent . Galien signe donc la naissance de l'exprimentation les premires actions de sant publique de la profession mdicalela distribution d'eau saine, les gouts et les latrines. soins pour les pauvres et les valetudinaria, premier tablissement de soins urbains pour les vieux et les infirmes, premire forme d'hpital.

  • GALIEN

    GRANDES EPIDEMIES

    PALUDISME

    PESTE

  • HISTOIRE DE LA MEDECINE

    Le Moyen Age et la Renaissance: de lobscurantisme vers les lumires

  • LE MOYEN AGE

    Chute de lempire romain = 476

    Prise de Constantinople par les Turcs = 1453

  • MEDECINE BYZANTINE

    EMPIRE DORIENT(CONSTANTINOPLE)

    Rcriture des textes antiquesAcquis de la mdecine ArabeCration des hpitauxEnseignement thorique et pratiqueExamen

  • MEDECINE ARABEISLAM ( 570 MAHOMET )

    Coran (hygine)Prserver lhritage GrcoRomainRaisonnement mdicalTraductions (Grec Latin Arabe) Transmission

  • MEDECINE ARABE

  • MEDECINE ARABE

    A lEST la Mdecine Arabo Persane

  • LE MOYEN AGE (EMPIRE BYZANTIN)

    Constantinople, la " nouvelle Rome " inaugure en 330 va tre le thtre de nombreux progrs raliss en mdecine dans la premire partie du Moyen-Age.

  • MEDECINE ARABE

    A lOuest la Mdecine Arabo Andalouse

  • MEDECINE ARABEENSEIGNEMENT

    Certificat daptitudeLit du maladeAnatomie = 0

  • MEDECINE ARABETHERAPEUTIQUE

    ChimieVgtauxDbuts de la PharmacieAmbre / Nitrate dArgent / Alambic

  • MEDECINE ARABEHOPITAUX

    Services spcialissMaladies infectieusesHygine ( Hammams )OphtalmologieObsttriquePsychiatrieOrphelinat / Bibliothque / Mosque / Gratuit

  • MEDECINE ARABO PERSANE

    Abu Bakr Muhammand Ibn Zakaria ar Rasi, dit Rhazs (850-925 ). Ce dernier dcrit de nombreuses pathologies comme la goutte, les calculs rnaux et vsicaux, la variole ou la rougeole. Ses lves tireront de ses enseignements une encyclopdie mdicale, le Continens.Mdecin chef de lhpital de Bagdad

  • MEDECINE ARABO PERSANE

    AVICENNE Abu Ali al-Husayn ibn-Abdullah Ibn-Sina 980- 1037 Mdecin, philosophe, savant et homme politique arabe de Perse

  • MEDECINE ARABO PERSANE

    Pluridisciplinaire, il lguera essentiellement la mdecine son Canon (Qanun fit' tibb')( la loi ), qui est une revue de toutes les maladies humaines. On peut y trouver l'amour class parmi les maladies crbrales au mme titre que l'amnsie ou la mlancolie....

    Le cancer est une tumeur qui augmente de volume sinsinuant parmi les tissus avoisinants Synthse de lunivers

  • MEDECINE ARABO ANDALOUSE

    A la mme priode, d'autres mdecins arabes se distinguent en Espagne : ABUL CASSIS ou Albucasis ou Alsaharavius Abdul Al Qasim Khalaf Ibn Abbas Al-Zahrawi 936-1013 s'impose comme le meilleur chirurgien de l'poque aprs avoir affirm qu'il n'existe pas de frontire entre la mdecine et la chirurgie.

  • MEDECINE ARABO ANDALOUSE - Il assure l'hmostase par compression digitale et cautrisation au fer chaud. - Il fut le premier utiliser le boyau de chat dont il apprciait la souplesse, la rsistance et le pouvoir de rsorption pour diffrents types de sutures. Il pratique les sutures avec un fil et 2 aiguilles, enfin les sutures sous dermiques qui ne laissent aprs elles aucune cicatrice. - rduction des luxations de l'paule (la manuvre de Kocher).

  • MEDECINE ARABO ANDALOUSE - Il fut le premier utiliser, notamment dans les oprations du petit bassin, la classique position Trendelenbourg

    - Il dcrivait et soignait par la chirurgie les osto-arthrites tuberculeuses notamment vertbrales connues actuellement sous le nom de mal de Pottsept sicles avant Pott. - Il a dress le bilan complet de la neurochirurgie son poque avec les instruments et les techniques neurochirurgicales des traumatismes crniens, des traumatismes vertbro-mdullaires, de l'hydrocphalie.

  • MEDECINE ARABO ANDALOUSE - En obsttrique, il conseillait plusieurs manuvres d'accouchement dans les diffrentes prsentations dystociques :paule,

    -Il dcrit sa technique originale d'excision des varices, applique aujourd'hui avec quelques modifications - En stomatologie il fabriqua des instruments sophistiqus pour nettoyer les dents et pour arracher celles qui taient atteintes de carie. Il savait confectionner des prothses dentaires avec des os de buf.

  • MEDECINE ARABO ANDALOUSEAbulcassis s'impose comme le meilleur reprsentant et le grand matre de la chirurgie hispano-arabe de l'poque, mais Cordoue en Espagne, l'autre extrmit de l'empire islamique, la mme poque quAvicenne et au moment de la rivalit grandissante entre Bagdad labbasside et Cordoue lomeyade

  • MEDECINE ARABO ANDALOUSEAbulcassis stigmatisait les ignorants et les charlatans qui altreront toujours l'art de gurir. Selon lui on ne connaissait jamais assez lanatomie, mais comment ses contemporains l'auraient-ils apprise ? Sur les deux rives de la Mditerrane rgnait la mme rpulsion l'gard de la dissection du corps humain, sans qu'aucune interdiction formelle n'ait t dicte dans les trois religions abrahamiques

  • MEDECINE ARABO ANDALOUSE

    AVENZOAR Abu Marwan Abd Al-Malik ibn Zuhr, 1091-1162 Mdecin arabe espagnol d'origine juiveTrait dEnseignement de la Mdecine, de Thrapeutique et de DittiquePratique Mdicale +++

  • MEDECINE ARABO ANDALOUSE

    AVERROS, Ibn Rushd Abu al-Walid Mohammed ibn Ahmad Mohammed 1126-1198 Mdecin , juriste et Philosophe arabe espagnol redcouverte d'Aristote par l'OccidentMonde = matire et mouvement sans dbut ni fin

  • MEDECINE ARABE

    MOSE IBN MAMOUN le RAMBAM MAMONIDE1135-1204 Thologien, philosophe mdecinCordoue Caire Ses "Commentaires" sur Hippocrate et Galien dans lequel il n'hsite pas contredire ou critiquer certains pointsConcilier Foi et RaisonVertus morales et Sant

  • LE MOYEN AGE

    Foi et Soumission (Plerinages,Croisades,Cathdrales)

    Esprance de vie = 21 ans

  • LE MOYEN AGE

    UroscopieExorcisme

    Lpre 1100-1300Variole 50% Grandes pidmiesPeste 1345-1352

  • LE MOYEN AGE OCCIDENTAL

    PERIODE MONASTIQUE (600-1100)

    la pratique de la mdecine est alors couple la vie des monastres et des couvents. La rationalit mdicale ds le IIe sicle a du mal exister face aux mouvements religieux .Une partie de l'Eglise favorise (ou du moins ne condamne pas) l'tude de la nature et des maladies dans une vision laque et scientifiqueEcole de Monte Cassino ( Bndictins )

  • LE MOYEN AGE

    Les Moines encyclopdistes du XIIIme sicleOn attache souvent trop d'importance aux encyclopdies publies dans le courant du XIII me sicle par plusieurs moines clbres qui furent davantage des thologiens rudits et n'exercrent que peu d' influence sur la mdecine.

  • LE MOYEN AGE

    Roger Bacon 1214-1294 Savant et philosophe anglais, form l'cole d'Oxford , Roger Bacon tait Franciscain. Il enseigna la Facult des Arts de Paris vers 1240, o il fut l'loquent porte-parole d'une tendance librale. Il refusait de s'appuyer sur l'autorit des anciens, ce qui tait contraire l'opinion de la plupart de ses contemporains. Il commenta, malgr l'interdit, les oeuvres d'Aristote. On peut le considrer comme un prcurseur de la Rforme. Il se fonde sur l'observation, l'exprience qui est pour lui la "reine des sciences" et le libre examen

  • L E MOYEN AGE

    Albertus Manus (Albert le Grand 1193-1280) Religieux de l'ordre des Dominicains; philosophe et thologien, chimiste et naturaliste allemand originaire de Cologne, Albert von Bollstaedt est n vers 1193 (ou vers 1207), au pays Souabe, sur les bords du Danube, en Allemagne.. Il enseigna Strasbourg puis Paris l'emplacement proche de l'actuelle place Maubert, de 1245 1248 o il eut pour lve Thomas d'Aquin. Il sjourna Cologne de 1248 1254.

    "Une conclusion logique qui contredit la perception des sens est inacceptable. Un principe qui ne concorde pas avec l'observation exprimentale n'est pas en ralit un principe mais, au contraire, une faute de principe."

  • LE MOYEN AGEThomas d'Aquin 1226-1274Thologien italien Docteur de l'EgliseUne confiance active en la raison, Une rfrence permanente la nature

    le plus savant des saints et le plus saint des savants.

  • LE MOYEN AGE A partir du Vme sicle, L'Eglise devient dpositaire du savoir, mais ne le fait pas voluer..( Dissection = Excommunion ) (Traitement = Reliques ) (Mdecine interdite pour les moines) Il faudra attendre le XIme sicle, pour que, dans le petit port de Salerne, renaisse une cole de mdecine, au sud de l'Italie

  • LE MOYEN AGELA PERIODE SCOLASTIQUE

    Un grand ouvrage guidant le mtier des mdecins sera publi par l'cole salernitaine : le Rgime de Sant. Il traite de l'alimentation, de l'hygine, de l'activit sexuelle Au XIIe sicle, en partie sous l'influence de Salerne, l'glise volue et de nombreux clercs sont appels pratiquer la mdecine. Ils se passionnent alors pour ce domaine, mettant leur rudition hippocratique au service des malades.

  • LE MOYEN AGEECOLE LAIQUE DE SALERNE

    Cit HippocratiqueMdecine ArabeCollge mdical de Salerne et DiplmeLa LectioLa Disputio

  • LE MOYEN AGE

    La suite du Moyen-Age est essentiellement marque par la cration des Universits, en Italie tout d'abord (Bologne en 1188, Naples en 1224, Padoue en 1228, Rome en 1245), puis en Espagne (Valence en 1209, Salamanque en 1230), en Angleterre (Oxford en 1214, Cambridge en 1229) et en France (Paris en 1215, Montpellier en 1220, Toulouse en 1229

  • LE MOYEN AGE Facult de Mdecine de MontpellierHippocrate Mdecins SalernitainsMdecins ArabesMdecins JuifsEnseignement de la physique

    Facult de Mdecine de ParisAristoteAstrologie / Alchimie

  • LE MOYEN AGE

    Hospices et Htels-Dieu

    Hospitaliers (Chevaliers du temple et Chevaliers de lhpital)

    Maladreries

  • LE MOYEN AGE

    Guy de Chauliac, exerce en Avignon auprs de diffrents papes et crira la Chirurgia Magna, trait qui guidera les chirurgiens durant de nombreux sicles BarbiersChirurgiens = Parent pauvreCondamnation par Eglise et Mdecine

  • LE MOYEN AGE

    Moines Mdecins ( Connaissance et Mysticisme ) puis Mdecins de la haute socit

    Ainsi la fin du XVe sicle, les mdecins doivent plus leur diplme la thologie, l'astronomie, la botanique et l'astronomie qu' l'art mdical.

  • LA RENAISSANCE

    Retour de lHumanisme

  • LA RENAISSANCEHERITAGE GRECO ROMAIN

    GALILEE COPERNIC

    GUTEMBERG (Imprimerie 1455 ) Diffusion des textes et des ides Le calendrier des purgations

    REFORME : puissance temporelle glise

    CHRISTOPHE COLOMB (Dcouverte du nouveau monde 1492)Territoires nouveaux

  • LA RENAISSANCEANATOMIE

    Ce perfectionnement sera notamment permis grce aux travaux de dissection des anatomistes en plein air puis dans des amphithatres Dissection publique Paris 1478Amphithtre anatomique Padoue 1490

  • LA RENAISSANCE

    DissectionNombre limitUn enseignantUn prparateurUn dmonstrateurPlusieurs jours

  • LA RENAISSANCEReprsentations anatomiques artistiques de Lonard de Vinci (1452-1519)

    RaphaelMichel AngeAlbrecht Drer

  • LA RENAISSANCEECOLES DANATOMIE

    Charles Estienne

    Gabriel Fallope

    Girolamo Fabrici di acquapendente

  • LA RENAISSANCE

    Andr VSALE 1514-1564 Anatomiste et mdecin flamandProfesseur PadoueDe humani corporis fabrica libri septemOuvrage de nomenclature anatomique

  • LA RENAISSANCEVsale est le plus grand anatomiste de la Renaissance, l'un des premiers pratiquer la dissection du corps humain, dont les observations permirent de corriger des notions errones qui prvalaient depuis Galien. Il annonce ainsi la naissance d'un nouveau concept qui sera dterminant pour l'volution de la mdecine et de la chirurgie: le corps humain, qui est aujourd'hui l'objet de nombreux dbats thiques et juridiques.

  • LA RENAISSANCE

    Vesale dcrit la place de l'anatomie qui doit tre prcise. L'artiste recherche l'esthtisme de l'humain, le mdecin anatomiste et le chirurgien la prcision et la rigueur de la description du corps humain. On comprend que parfois l'un et l'autre se rencontrent et se confondent. On trouve ainsi des travaux d'anatomie qui sont des uvres d'art. Condamnation par linquisitionPlrinage JrusalemMort sur lle de zante aprs un naufrage

  • LA RENAISSANCEGrandes Epidmies

    SyphilisVarioleRougeoleGrippePesteTyphus exanthmatique

  • LA RENAISSANCE

    Girolamo FRACASTORO dit FRACASTOR 1483 - 1553 Humaniste et mdecin italienEpidmiologieContagion

  • LA RENAISSANCEN Vrone en 1478, dans une illustre famille mdicale, praticien charitable et populaire, ds sa naissance il tait dj entour de lgendes : il serait n avec la bouche close qu'il aurait fallu inciser, et serait sorti miraculeusement vivant des bras de sa mre tue par la foudre.

  • LA RENAISSANCE mode de transmission des affections : - la contagion directe par laquelle une personne attrape d'une autre personne le germe (syphilis, lpre, tuberculose) - la contagion indirecte due des sminaria transports par l'air et les objets usuels (peste).

  • LA RENAISSANCE

    Il dmontre donc le principe de la mise en quarantaine et fait rentrer dans l'art mdical la prophylaxie (ensemble des mesures destines empcher l'apparition ou la propagation d'une maladie).

  • LA RENAISSANCEune pandmie de syphilis grave(vrole) commena ravager le monde la fin du XVme sicle syphilis sive morbus gallicus

    Le monde entier sera contamin par ce que les italiens appelrent le "mal franais", les franais le "mal napolitain" les espagnols de "mal serpentin", les polonais le "mal allemand", les russes le "mal polonais" les arabes le "bouton des Francs", et les autres le "mal tranger" Teinture de gaac et sels de mercure

  • LA RENAISSANCE

    PARACELSE alias Philippus Aurolus Thophratus BOMBAST VON HOHENHEIM, 1493-1541 Mdecin(cole de salerne), alchimiste suisse prcurseur de lhomopathie

  • LA RENAISSANCE"Bien peu de mdecins ont une connaissance exacte des maladies et de leurs causes; mais mes livres ne sont pas crits comme ceux des autres mdecins qui se sont borns copier Hippocrate et Galien; je les ai composs en me fondant sur l'exprience qui est la plus grande matresse de toutes choses, et au prix d'un labeur inlassable. brule les livres dAvicenne et Galien et enseigne en Allemand. "L'homme est un compos chimique; les maladies ont pour cause une altration quelconque de ce compos: il faut donc des mdicaments chimiques pour combattre les maladies."

  • LA RENAISSANCE

    Il souhaite que la mdecine s'attaque directement aux soins sur le corps et ne reste pas dans des grands discours et des incantations.

  • LA RENAISSANCE

    les mdecins s'cartent peu peu, mais dfinitivement de la main mise de l'astrologie et de la thologie et de la philosophie. Les mdecins s'attaquent alors la connaissance du souffle dcrit par les anciens, de l'nergie qui le cre, de son rle. Il s'agit des prcurseurs d'Harvey.

  • LA RENAISSANCE

    Miguel SERVETO DA VILLANOVA alias Michel SERVET 1509-1553 Mdecin et Thologien espagnol

  • LA RENAISSANCE

    Emule de Galien, il nie galement le passage direct du sang entre les deux ventricules. Il affirme pourtant que l'aration du sang devait s'effectuer dans les poumons. Le cur est trop petit pour permettre le mlange air-sang. La cloison mitoyenne du cur ne permet pas le passage du sang. Ayant constat que les poumons reoivent par l'artre pulmonaire une quantit de sang suprieure leurs besoins nutritifs, il en conclut qu'aprs s'y tre mlang l'air le sang doit ncessairement en ressortir par les veines pulmonaires pour rejoindre le coeur. "A partir du ventricule droit, le sang se dirige dans un long conduit vers les poumons o il est pur; il devient plus clair et passe de la veine artrieuse dans l'artre veineuse. C'est ainsi que l'esprit vital se rpand du ventricule gauche du coeur dans les artres du corps entier."

  • LA RENAISSANCE

    Ambroise PAR 1509-1590 Chirurgien franais consacrera l'art d'tre chirurgien au mme rang que celui d'tre mdecin.

    Progrs de lAnatomieBlessures par arme feu

  • LA RENAISSANCEEn 1529 il rentre comme compagnon chirurgien l'Htel-Dieu (internat actuel) "Ce n'est rien de feuilleter les livres, de gazouiller, de caqueter en chaire de la chirurgie, si la main ne met en usage ce que la raison ordonne." il devient matre barbier-chirurgien. Il ne peut devenir chirurgien ne connaissant pas le latin.

  • LA RENAISSANCE

    Le dveloppement des armes feu comme l'arquebuse ou le mousquet va permettre aux chirurgiens de se mettre en vidence. Ceux-ci n'ont normalement pas le droit de pratiquer des dissections, mais la multiplication des blessures nouvelles les oblige en pratiquer secrtement Ligatures artriellesAttnuer la souffranceJaune uf + Huile de rosat et trbenthine

  • LA RENAISSANCEmatre Ambroise va devenir successivement premier chirurgien de Henri II en 1554, Franois II, Charles IX en 1562 et Henri III en 1575. C'est entre Charles IX et Par qu'aura lieu le lgendaire dialogue: - J'espre bien que tu vas mieux soigner le rois que les pauvres ? - Non Sire, c'est impossible parce que je les soigne comme des rois.

  • LA RENAISSANCETrs proche des grands de la cour malgr son statut de chirurgien, il s'illustre plusieurs fois. Tout d'abord en tentant de sauver Henri II aprs son accident (lors d'une joute, la lance de Montgomery se plante dans l'il du Roi ; Par fait reproduire la blessure chez quatre supplicis de la Bastille avant de les dissquer pour mieux comprendre le mcanisme de la blessure), puis en soignant l'Amiral Coligny aprs un attentat perptr la veille de la Saint-Barthlmy, et enfin en tant sauv par Charles IX lui-mme qui le cache sous son lit au Louvre lors de la nuit de la Saint-Barthlmy.

  • LA RENAISSANCE

    Les mdecins de l'poque sont pour la plupart toffs, mme s'ils ne font pas partie de la noblesse. Soins gratuits aux indigents; privilges fiscaux Beaucoup de mdecins se regroupent en collges en Italie, en Allemagne, en France ou en Angleterre (cration du Royal College of Physicians). Les chirurgiens, quant eux, gagnent mal leur vie et leur mtier manuel est dnigr par des mdecins cultivs qui parlent le latin.

  • LA RENAISSANCE

    Durant la fin du XVIe sicle, les mdecins sont de plus en plus reconnus dans la socit (Rabelais en est un exemple), ils appartiennent la bourgeoisie et ds lors gagnent bien leur vie. Les mdecins se regroupent alors en collges pour assurer la stabilit de leur fonctions et partager le savoir, il s'agit en fait de socit savante. Ils portent la robe longue.

  • LA RENAISSANCE

    Michel de Nostre-Dame dit Nostradamus 1503-1566 Mdecin, prophte franais"Centuries"

  • LA RENAISSANCEL'art dtre mdecin s'oppose alors au terme de charlatan, ceux qui crient (ciarlare) pour recruter sur les foires et les marchs. De ce fait se pose la question du statut de la chirurgie. On peut donc considrer que le concept moderne du mtier de chirurgien remonte cette priode de la renaissance,

  • LA RENAISSANCE

    Ainsi, la fin du 16e sicle et au dbut du 17e, les grandes professions de mdecins, chirurgiens, apothicaires, sont individualises et s'organisent un niveau universitaire avec dlivrance de diplomes au plan europen. La rationalit et la dmarche scientifique et humaniste s'installent alors dans ces mtiers et ouvrent le chemin de la mdecine moderne. Thrapeutique = 0Stabilit / Scurit / Urbanisme / Nutrition

  • LA MEDECINE AU XVII

    Cette priode est marque, en mdecine comme ailleurs, par l'avnement de la raison. Les croyances anciennes sont battues en brche et les esprits de ce sicle n'accordent foi qu' ce qui se vrifie, s'analyse et se palpe

  • LA MEDECINE AU XVIISicle raisonnant

    Francis Bacon : recherche et exprience

    Isaac Newton : Gravitation

    Leibnitz : Calcul infinitsimal

    Descartes :Philosophie mcanique du monde

  • LA MEDECINE AU XVII

    CorneilleRacineMolireShakespeare

  • LA MEDECINE AU XVII

    La plus grande dcouverte de ce sicle est, n'en pas douter, celle de la circulation du sang dcrite par Harvey en 1628

  • LA MEDECINE AU XVIICirculation du sang selon HarveyExercitatio anatomica de motu cordis et sanguinis in animalis

    Continuelle : veines et Artres du corps

    Sens unique : pas de constant renouvellement comme dans la tradition Galnique

    Expriences : Pas de CIV ni de Foie rservoir moteur

    Capillaires :Harvey na pas pu expliquer la circulation entre veines et artres qui sera dcouvzerte par Malpighi

  • LA MEDECINE AU XVII"la circulation est paradoxale, inutile la mdecine, fausse, impossible, inintelligible, absurde et nuisible la vie de l'homme" "Je prfre me tromper avec Galien que de suivre dans sa circulation, un charlatan comme Harvey."

  • LA MEDECINE AU XVII"la Cour fait dfense au sang d'tre vagabond, errer et circuler travers le corps sous peine d'tre entirement livr et abandonn la Facult de Mdecine. Dfend la raison et ses adhrents, de plus s'ingrer l'avenir de gurir"

  • LA MEDECINE AU XVII. "Je commenai souponner qu'il existait une sorte de mouvement, comme dans un cercle. Ceci m'apparut plus tard vridique, le sang tait propuls par le battement du ventricule gauche et tait distribu travers les artres de l'ensemble du corps"

  • LA MEDECINE AU XVII"Sur n'importe laquelle des longues veines visibles dans la rgion du coude, si de votre main toute entire, fortement appuye, vous refoulez le mieux possible le sang qui descend de la main du sujet, vous verrez la veine s'affaisser et comme un foss se faire la place. Mais ds que vous n'en comprimez plus qu'un seul point, du bout d'un doigt, aussitt vous voyez la partie en amont du ct de la main, saillir."

  • LA MEDECINE AU XVIIL'Anglais Richard Lower (1631-1691) montre que le sang veineux devient rouge du fait de son mlange avec l'air inspir dans les poumons. Il tente galement les premires transfusions d'animal animal, imit en 1667 Montpellier par Jean-Baptiste Denis qui transfuse un homme avec du sang animal (agneau) bien sr, l'chec soldera ces tentatives

  • LA MEDECINE AU XVIILe microscope invent par Antoine van Leuwenhoek (1632-1723) aux Pays-Bas va permettre aux savants du dix-septime sicle de raliser d'normes progrs. Leuwenhoek dcouvre ainsi les capillaires et les bactries (1683)

  • LA MEDECINE AU XVIIMarcello Malpighi (1628-1694) dcrit pour la premire fois chez l'homme les cellules (dj identifies quelques annes plus tt par Hooke sur les plantes).

  • LA MEDECINE AU XVIILe Danois Stnon (1638-1686) et le Hollandais Reinier de Graaf (1641-1673) identifient les follicules ovariens en 1673, puis Leuwenhoek dcouvre les spermatozodes en 1677

  • LA MEDECINE AU XVIIAge de la Rvolution Scientifique

    IatrochimistesAir/Eau

    IatromcanistesLois physiques

  • LA MEDECINE AU XVIILe renouvellement de la Mdecine cliniqueLes descriptions mdicales des maladies deviennent de plus en plus prcises grce certains mdecins comme l'Anglais Thomas Sydenham (1624-1689) qui dcrit notamment la goutte et la lithiase rnale .

  • LA MEDECINE AU XVIILe renouvellement de la clinique

    Thomas Sydenham (1624-1689)

    Fondement dune nouvelle nosologie : renoue avec la tradition hippocratique des observations cliniques prcises et rigoureuses

    Ncessit denregistrer les observations mdicales

    La nosologie commence sinspirer de principes rationnels

  • LA MEDECINE AU XVII

    HOPITAL GENERAL ( SOINS ET TRAVAIL )

    Les hpitaux se dveloppent pour hberger les pauvres et les infirmes. L'hpital Saint-Louis voit le jour Paris l'initiative d'Henri IV, et Louis XIV dcide la cration dans les grandes villes d'un hpital gnral pour les mendiants, les invalides et les prostitues.

  • LA MEDECINE AU XVIIMEDECINE SOCIALEThophraste Renaudot (1586-1653), crateur du Mont-de-Pit, dveloppera les consultations gratuites pour les pauvres.

  • LA MEDECINE AU XVIIVincent de Paul, 1581-1660 Prtre franais, canonis. Crateur d'Institutions Hospitalires

    Congrgation de la Mission 1633 Lazaristes Confrrie de Saint-Nicolas-du-Chardonnet Institution des Filles de la Charit (Surs de Saint-Vincent-de-Paul)

    vaste rseau de "Charit"

  • LA MEDECINE AU XVIILouise BOURGEOIS dite la BOURSIER 1564-1644 Sage-femme franaiseDs 1560, les sages-femmes sont rattaches au Collge de Chirurgie, qui leur dcerne un diplme aprs un examen pass devant les matres de cette corporation.

  • LA MEDECINE AU XVIIL'obsttrique devient un peu plus prise partir du dix-septime sicle. Louise Bourgeois (1564-1644) est la premire mettre en place un enseignement mthodique pour les sages-femmes, suivie plus tard par Franois Mauriceau (1637-1704). Le forceps est invent en Angleterre par Chamberlen

  • LA MEDECINE AU XVII

    Enseignement / Sens critique

    Paris / Montpellier / Strasbourg / Toulouse

    Journaux Mdicaux

  • LA MEDECINE AU XVIIThrapeutique

    Le quinquina se rpand aprs 1640 en Occident pour soigner les fivres, notamment celles dues au paludisme Baglivi tablit l'efficacit de l'ipca contre les fivres diarrhiques. La purgation, les saignes, les rgimes alimentaires, les ventouses restent la base de la thrapeutique tout comme l'observation des urines reste la base du diagnostic.

  • LA CHIRURGIE AU XVIIBARBIERSCHIRURGIENS BARBIERSCompagnonLicence ?Fac de mdecine ?Latin ?Collge St-CmeCHIRURGIENS

    CHIRURGIEN du roi Louis XIVPierre Dionis

  • LA MEDECINE AU XVIIUroscopie

    Purges / Saignes / Lavements / Ventouses / Dite Quinquina Ipca Caf thDIAFOIRUSMOLIERE

  • LA MEDECINE AU XVIIRvolution ScientifiquePerte de confiance dans le savoir livresque et les autorits (Hippocrate,Aristote et Galien)

    Dualit : Dimension thorique et exprimentale

    Technicit : Appareils dobservation

    Rvisibilit : Perte du caractre dogmatique:critique

    Intgralit :Toutes les parties de la connaissance scientifique se tiennent (Physique,Chimie,Biologie) avec une maturation lente en mdecine

  • LA MEDECINE AU XVIIDbats Philosophiques

    Mcanisme : Doctrine cartsienne

    Galile : Univers crit en langue mathmatique et en mouvement

    Descartes : Conception mcaniste et dterministe du vivant

    Pense :me immatrielle sans fonction biologique( pas le principe du mouvement)Espace: corps soumis au dterminisme de la physique=machineProprits gomtriques de la matire dont sont constitus les organes

  • LA MEDECINE AU XVIILinfluence du dbat entre mcanisme et vitalisme

    Physiologie

    Corps machine de Descartes : pas de principe vital; les savants saffranchissent de la tradition galnique

    Hermann Boerhave : le corps est un systme hydraulique avec des parties solides contenantes et des parties liquides (sang, lymphe)

    Cette conception va dominer la physiologie jusquau milieu du XIXme sicle( mcaniste, animiste ou vitaliste) et celle ci tablit des relations avec la physique et la chimie

  • LA MEDECINE AU XVIILa contribution des statistiques lmergence dune politique de sant publique

    Environnement social et physique des individus

    Arithmticiens politiques : nombre, poids , mesures taux de mortalit et fertilit avec un dnominateur qui est la population risque

    Richesse dun tat dpend du nombre , de la sant, du bonheur et de la prosprit de ses membres

    Sant et maladie = question collective et non plus seulement une affaire individuelle

  • LA MEDECINE AU XVIILa contribution des statistiques lmergence dune politique de sant publique

    Causes des maladies partir de la mortalit

    Thorie des miasmes : peste et corruption de lair(conception ariste)

    1699 Huygens puis Harvey dterminent lesprance de vie et les tables de survie

    Les compagnies dassurance = primes dassurance vie

  • LE SIECLE DES LUMIERESSicle des rvolutions

    La mdecine du dix-huitime sicle est marque par l'avnement d'un grand nombre d'coles de pense, plus ou moins mtaphysiques, au milieu des mcanistes toujours prsents

  • LE SIECLE DES LUMIERESClassification

    Encyclopdie (Diderot et dAlembert )

    Espces vivantes ( Buffon )Exprimentation

    Description (Spallanzani )

    Vrification (Lavoisier)

  • LE SIECLE DES LUMIERES

    l'Ecossais William Cullen (1712-1790) classe les maladies selon les solides et les liquides altrs, selon le manque ou la plthore

  • LA MEDECINE AU XVIIIRvolution ScientifiqueLa physiologie et ses relations naissantes avec la physique et la chimie

    LAVOISIER : mcanismes chimiques impliqus dans la respiration

    REAUMUR et SPALLANZINI : nature chimique de la digestion

    GALVANI et VOLTA : fonctionnement neuromusculaire

  • LE SIECLE DES LUMIERESchimiste franais Antoine-Laurent de Lavoisier (1743-1794) la mesure de la pression artrielle les mcanismes de la respiration et de l'asphyxie.Air = Mlange gazeuxEau = H2O Essor de la physiologie

  • LE SIECLE DES LUMIERESGeorg Stahl (1660-1734) une " me sensible ", rgle les changes l'intrieur du corps. Le stahlisme, ou animisme, se rpand surtout dans les pays protestants de l'Europe du Nord Europe du Nord Protestantisme Animisme

  • LE SIECLE DES LUMIERESL'Ecossais John Brown (1735-1788) conoit la vie comme le rsultat de forces nerveuses rpondant plus ou moins des excitations. Le brownisme aura de nombreux adeptes en Angleterre, en Allemagne et en Italie BROWNISME

  • LE SIECLE DES LUMIERES

    Les Vitalistes

    Elan vital complmentaire aux changes physicochimiques et dont laltration provoque la maladie

  • LE SIECLE DES LUMIERES

    Les Mcanistes

    Tonus control par un ther nerveux provenant du cerveau faisant contracter ou dilater les fibres composant lorganisme

  • LE SIECLE DES LUMIERESAnatomie

    Cires de FragonardAnatomie compare ( Buffon )AnatomopathologieEmbryologie

  • LA MEDECINE AU XVIIIAnatomopathologie

    Giovanni-Battista MORGAGNI

    De Sedibus : confronter les manifestations cliniques avec les lsions observes

    700 Autopsies : hmiplgie gauche = lsion crbrale droite

    Lien entre lsion et organe affirm influencera les futures recherches

  • LA MEDECINE AU XVIIIDbats Philosophiques

    Animisme et Vitalisme :

    Georg Ernst Stahl : la vie irrductible aux processus physiques et chimiques

    Anima Sensitiva : Ame prside la formation embryologique et rgle les processus vitaux

    Preuve: En dehors du vivant le sang subit une putrfaction rapide

  • LE SIECLE DES LUMIERES

    l'Italien Giovanni Battista Morgagni (1682-1771), auteur de l'ouvrage Le sige et les causes des maladies dmontrs par l'anatomie

  • LE SIECLE DES LUMIERESTHERAPEUTIQUE

    le rle de la digitale contre l'hydropisie et certaines maladies cardiaques par l'Anglais William Withering en 1785

  • LE SIECLE DES LUMIERESTHERAPEUTIQUE

    ColchiqueTraitement de la goutte

    Jouvence de labb Soury

    Digitale

  • LE SIECLE DES LUMIERES

    EnseignementLeyde / Vienne / Edimbourg

    HospitalisationHopitaux refuge plus que lieu de soinsHopitaux militaires mieux dots

  • LE SIECLE DES LUMIERES

    l'importance de la percussion au niveau thoracique (par l'Autrichien Leopold Auenbrgger en 1761

  • LA MEDECINE AU XVIIILes premiers essais cliniques et progrs thrapeutiques

    James Lind et le Scorbut

    Publication de 1753 : Douze marins atteints du scorbut rpartis en six groupes de deux (1/4 cidre, Elixir de Vitriol,2 oranges et un citron)

    Premier essai thrapeutique contrlEtiologie de scorbut-Mthodologie- Recherche tiologique

    Citron obligatoire pour les marins de la Navy en 1789

  • LA MEDECINE AU XVIIILes premiers essais cliniques et progrs thrapeutiques

    Edward Jenner et la Variole

    Publication de 1798 : an inquiry into the causes ans effects of the variole vaccina

    Premier progrs thrapeutique contrlMthodologie- Recherche clinique

    obligatoire pour les soldats de la grande arme en 1802

  • LE SIECLE DES LUMIERESLa sant publique fait un grand pas au dix-huitime sicle avec notamment le procd de variolisation import de Constantinople (o il est utilis ds 1701 par Giacomo Pylarini) par Lady Mary Wortley Montagu (pouse de l'ambassadeur d'Angleterre en Turquie) et introduit Versailles par le Docteur Tronchin (1709-1781

  • LE SIECLE DES LUMIERESCette technique d'inoculation, parfois dangereuse, sera remplace partir de 1796 par l'invention d'Edward Jenner (1749-1823) qui injecte de la vaccine (maladie bovine) pour prvenir la variole. Sa " vaccination " remplacera peu peu l'inoculation.

  • LE SIECLE DES LUMIERESEdward JENNER 1749-1823 Naturaliste et mdecin anglaisles personnels travaillant dans les laiteries de la rgion affirment Jenner qu'ayant eu la vaccine, maladie qui se contracte au contact de vaches contamines, ils ne pouvaient tre atteints par la variole

  • LE SIECLE DES LUMIERESEn 1788, il observe que chez les garons de ferme ou les livreurs de lait qui ont accidentellement contract la "maladie de la vache" , le cow-pox, l'inoculation choue toujours et qu'ils sont rfractaires la variole humaine

  • LE SIECLE DES LUMIERES

    le 14 mai 1796, Edward JENNER pratique la premire inoculation du vaccin contre la variole. Il inocule du pus prlev sur une pustule de cow-pox de la main d'une paysanne contamine Sarah Nelmes, un garon de huit ans, James Philipps, qui n'avait jamais t en contact avec la variole. Au dixime jour l'enfant prsenta une pustule vaccinale au point d'inoculation, qui gurit sans incident. Ensuite, Jenner lui fit subir une variolisation, qui n'eut aucun effet (aprs un dlai d'observation de deux ans).

  • LE SIECLE DES LUMIERESJenner devient rapidement l'homme le plus en vue du monde entier et en France l'empereur Napolon Ier ordonnera en 1805, de vacciner tous les soldats de la Grande Arme n'ayant pas eu la variole, et fait vacciner le roi de Rome le 11 mai 1811. En 1813 Oxford lui confre le titre de Docteur en mdecine Honoraire. En visite Londres en 1814 Jenner est prsent aux souverains allis.

  • LE SIECLE DES LUMIERESJean-Baptiste SENAC 1693-1770 Chimiste et Mdecin prcurseur de la cardiologie

    affections cardiaques possdent en commun un cortge fonctionnel latence clinique de nombre de ces affections Conseiller dtat et Surintendant des Eaux Minrales du Royaume

    premier mdecin de Louis XV en 1752

  • LE SIECLE DES LUMIERESPierre-Joseph DESAULT 1744-1795 Chirurgien

    chirurgien-barbier lhpital militaire de Belfort

  • LE SIECLE DES LUMIERESAcadmie Royale de Chirurgie En 1782 il devint chirurgien de lhpital de La Charit et peu de temps aprs de lHtel-Dieu. Il y installe une salle de dissection o il faisait un cours danatomie et de chirurgie pratique. Il bnficie dornavant de la rputation de meilleur chirurgien de Paris et cest ce moment quil va fonder la premire Clinique chirurgicale, laquelle ne sera jamais dpasse et qui attira des tudiants toujours plus nombreux

    Suivi de nombreux lves il commenait la visite de bonne heure le matin et la terminait vers 8 heures; alors avait lieu la consultation; aprs quoi il oprait devant les tudiants. Il procdait ensuite aux autopsies et la matine se terminait par une leon magistrale sur une question chirurgicale. Desault consacrait laprs-midi sa clientle, mais 18 heures il venait faire une contre-visite et une nouvelle leon consacre cette fois lanatomie ou la technique opratoire.

  • LE SIECLE DES LUMIERESDesault fut incontestablement le grand initiateur de la chirurgie moderne.

    Desault a t le matre de Bichat Trait des Oprations chirurgicales Trait des Fractures et Luxations qui fut publi aprs sa mort, traduit en anglais en 1805 et reut trois ditions amricaines et resta un modle pendant 50 ans

  • LE SIECLE DES LUMIERESHYGIENE PUBLIQUE

    Flix Vicq d'Azyr (1748-1794), secrtaire de la socit Royale de Mdecine, constitue un rseau national de correspondants afin de notifier les ventuelles pidmies, l'tat de nutrition de la population, son habitat ou encore son hygine de vie.

  • LE SIECLE DES LUMIERESHYGIENE PUBLIQUE

    Etablissements de travail dangereuxDplacement des cimetiresCondition des prisonniersRglementation des abattoirsAmnagement des gouts

  • LE SIECLE DES LUMIERESLes " pharmaciens " remplacent les " apothicaires " Rhabilitation des chirurgiens franais qui peuvent devenir docteurs Louis XV cre l'Acadmie Royale de Chirurgie en 1731.

  • La mdecine sous la Rvolution et l'EmpireDurant la rvolution, tout le systme de sant est dsorganis. L'Assemble Constituante dcide de supprimer le financement des hpitaux et ordonne la fermeture des facults et coles de mdecine dont lenseignement est jug trop livresque et dissoci de la pratiqueles hpitaux sont, (rapport de Jacques Tenon en 1788), dans un triste tat et ils servent toujours plus de refuges que de lieux de soins, mis part dans l'arme et la marine.

  • La mdecine sous la Rvolution et l'EmpireAntoine de Fourcroy (1755-1809) prsente la Convention un projet de rforme aprs la chute de Robespierre. Celui-ci est accept par le dcret du 4 dcembre 1794 (14 frimaire an III) et dcide la fondation de trois Ecoles de Sant Paris, Strasbourg et Montpellier Trois ans plus tard, le 27 juillet 1797 (9 thermidor an V), ces Ecoles de Sant seront intgres la nouvelle Universit

  • La mdecine sous la Rvolution et l'Empire

    Sous l'influence de Pierre-Jean-Georges Cabanis (1757-1808) et de Jean Chaptal (1756-1832), l'enseignement mdical voluera encore sous le Consulat et l'Empire enseignement commun aux tudiants de mdecine et de chirurgie, une formation pratique obligatoire comprenant dissections et enseignement au lit du malade

  • La mdecine sous la Rvolution et l'Empire

    ECOLE DE SANTEUNIVERSITEDIPLME NATIONAL(docteur et officier de sant)APPRENTISSAGE lHOPITALLAICITESPECIALITEINTERNATPREMIERE ECOLE NATIONALE DE SAGE FEMMESPHARMACIE CENTRALE

  • La mdecine sous la Rvolution et l'Empire

    ETABLISSEMENT PUBLIC HOSPITALIER(Maire)

    Prix de journe

  • La mdecine sous la Rvolution et l'EmpireMthodeANATOMOCLINIQUEetEcole de Paris

  • La mdecine sous la Rvolution et l'EmpireMEDECINE ANATOMOCLINIQUE1 . Distinguer sur le cadavre un cas pathologique aux caractres physiques que prsente l'altration des organes. 2. Le reconnatre sur le vivant des signes certains et autant que possible physiques et indpendants de symptmes, c'est--dire des troubles variables des actions vitales qui l'accompagnent. 3. Combattre la maladie par les moyens que l'exprience a montr les plus efficaces

  • La mdecine sous la Rvolution et l'EmpireMEDECINE ANATOMOCLINIQUE

    1 . Rorientation du regard mdical2. Cristallisation des ressources dj disponibles3. Emergence Paris dune gnration de mdecins repensant la clinique

  • La mdecine sous la Rvolution et l'Empire

    Franois-Xavier BICHAT 1771-1802 Mdecin et Biologiste franaisRedcouverte de lAnatomie Pathologique 40 ans aprs Morgagni

    crit de nombreux ouvrages durant sa courte vie ; il y parle notamment des diffrentes " membranes " (tissus) et de leur rle respectif

  • La mdecine sous la Rvolution et l'EmpireTrait des Membranes pour la premire fois, sont dcrites les synoviales,le pricarde,la plvre, le pritoine, le prioste = individualits tissulaires Les Recherches sur la Vie et la Mort voient la distinction entre la vie animale et la vie vgtative Anatomie Gnrale applique la physiologie et la mdecine voit la cration de la notion de tissu :21 tissus humains:artriel veineux,osseux mdullaire,etc

  • La mdecine sous la Rvolution et l'EmpireLunit dtude de lanatomie nest plus lorgane mais le tissuLorganisme est un assemblage dorganes composs de tissus lmentaires

    Linflammation a la mme structure dans toutes les membranes: ressemblance de maladie maladie

  • La mdecine sous la Rvolution et l'EmpireIl faut voir avant de rflchir, saisir les apparences avant de pntrer les causes; et nos ides sont vagues sur tout objet extrieur si elles ne sont pour nous autant d'images.La vie est la somme totale des fonctions qui rsistent la mort.

    il considre la chirurgie comme une base essentielle de toutes les connaissances mdicalesL'universalit des connaissances dans le mme individu est une chimre... qui sommes-nous pour oser poursuivre sur plusieurs points la perfection qui, le plus souvent, nous chappe sur un seul.

  • La mdecine sous la Rvolution et l'EmpireRecours des nouvelles techniques

    Baron Jean-Nicolas CORVISART DES MARETS(1755-1821)Professeur de clinique mdicale la nouvelle cole de sant (1795)Mdecin de Napolon (1801) Cardiologue, il impose ainsi la percussion du thorax en France.

  • La mdecine sous la Rvolution et l'Empirele diagnostic est l'objet de ses proccupations les plus attentives; Chaque fois qu'il en a l'occasion l'autopsie confirme son diagnostic. Description des pathologies cardiaques ( hypertrophie, dilatation, myocarde, aorte, pricarde)

  • La mdecine sous la Rvolution et l'EmpireLa mthode du futur mdecin personnel de l'Empereur est simple: elle vise ne s'intresser qu' la maladie, en se proccupant le moins possible de la personne et de la personnalit qui la subissent. C'est la reconnaissance symptomatique qui inaugure l'acte mdical, alors que l'autopsie rglera les incertitudes

  • La mdecine sous la Rvolution et l'Empire

    Thophile-Ren-Marie-Hyacinthe LANNEC 1781-1826 Mdecin franais, dcouvreur du stthoscope(par pudeur vis--vis des femmes et aprs avoir vu des enfants jouer se parler travers un tuyau dans un parc)

  • La mdecine sous la Rvolution et l'EmpireLe "pectoriloque" ou stthoscope En amplifiant les bruits de l'auscultation grce l'invention d'un instrument Lannec a donn naissance au stthoscope

  • La mdecine sous la Rvolution et l'EmpireDe l'auscultation mdiate ou Trait du diagnostic des maladies des poumons et du coeur fond principalement sur ce nouveau moyen d'exploration Innovation technique capitale pour la recherche clinique et diagnostique Smiologie thoracique : tuberculose pulmonaire,pneumothorax,bronchectasiegangrne pulmonaire

  • La mdecine sous la Rvolution et l'EmpireJe lui donne ma montre, mes breloques, ma bague. Je lui donne aussi mon stthoscope, la meilleure partie de ma succession.

    Je crois que cette tude (la mthode anatomo-clinique) est la seule base des connaissances positives en mdecine, et qu'on ne doit jamais la perdre de vue dans les recherches tiologiques sous peine de poursuivre des chimres

  • La mdecine sous la Rvolution et l'EmpirePhilippe PINEL 1745-1826 Mdecin aliniste et philosophe franaisLe 25 aot 1793 par dcret de le Convention, il est nomm mdecin-chef de l'Asile de Bictre

  • La mdecine sous la Rvolution et l'Empire"le grand enfermement". les alins voisinaient avec les forats et avec les prostitues crateur de la premire cole psychiatrique franaise.

  • La mdecine sous la Rvolution et l'Empireil libre de leurs chanes les patients alins des hospices parisiens. "l'usage gothique du fer"

    la camisole de force. Ds lors le calme succde la fureur.

  • La mdecine sous la Rvolution et l'Empirethrapeutique (dialogue interrompu par la folie)Trait mdico-philosophique sur l'alination mentale

    Nosographie philosophique ou mthode de lanalyse applique la mdecineQuestionnaire sur les antcdents

  • La mdecine sous la Rvolution et l'EmpireBaron Dominique-Jean LARREY 1766-1842 Chirurgien militaire franais"L'homme le plus vertueux que j'ai rencontr, le vritable homme de bien" dira de lui Napolon

  • La mdecine sous la Rvolution et l'Empireoprer dans les vingt quatre heures.

    la Providence du soldat. Transport des blesss de guerre ( l'aide de mulets ou de chameaux)

  • La mdecine sous la Rvolution et l'Empireil traitait le ttanos par nvrotomie et amputation. - au niveau de la tte et du cou, les plaies de la face taient sutures immdiatement. - au niveau du thorax, les plaies de poitrine taient refermes en vue de leur transformation en hmothorax. Il prconisa le drainage du pricarde par voie pigastrique. - au niveau de l'abdomen, l'abstention tait de mise, accompagne d'administration d'opium. Les projectiles dans la vessie taient extraits avec mise en place d'une sonde demeure. - au niveau des membres Larrey pratiqua frquemment l'amputation et la rsection au niveau du coude ou de l'paule

  • La mdecine sous la Rvolution et l'EmpireLarrey pratiquait plusieurs techniques d'amputation: L'opr tait maintenu assis sur une chaise, Larrey ouvrait l'articulation par une large incision externe et ressortait en transfixiant un lambeau postrieur, pendant que l'aide comprimait les vaisseaux axillaires. Le tamponnement de la cavit du moignon tait banni "car la peau est le baume le plus doux pour calmer l'rthisme des chairs mises vif" (Maunoir), la runion des parties molles se faisait par une suture simple. On l'a accus d'avoir abus des amputations. L'avenir lui donna raison car l'amputation prcoce permettait de sauver prs de trois-quarts des blesss et vitait la propagation du ttanos. - Les fractures taient traites par Larrey par immobilisation au moyen de bandes imbibes de blanc d'oeuf pour les durcir. - Il montra comment on devait soigner les gelures des membres, les plaies gangreneuses et les brlures. - En Egypte il eut faire face des maladies exotiques: lphantiasis, filaire de Mdine, ophtalmie. Il mit au point le traitement de l'ophtalmie d'Egypte avec de bons rsultats.

  • La mdecine sous la Rvolution et l'Empire

    Larrey personnifie la chirurgie militaire pendant l'pope Napolonienne dont il fut le plus noble reprsentant. Il fut l'honneur de sa profession

  • La mdecine sous la Rvolution et l'Empire

    Pierre-Franois Percy (Baron) 1754-1825 Chirurgien militaire franais

  • La mdecine sous la Rvolution et l'EmpireContrairement Larrey, Percy essaye dviter autant que possible l'amputation. Chaque opration ne devait pas excder vingt secondes. Il y en avait trop assumer. Ensuite, on jetait le bras ou la jambe sur un tas de jambes et de bras. Les infirmiers d'occasion en plaisantaient pour ne pas vomir ou tourner de l'il : "Encore un gigot ! clamaient-ils voix haute en lanant les membres qu'ils avaient amputs. Percy se rservait les cas difficiles, il tentait de recoller, de cautriser, d'viter l'amputation, de soulager, mais comment, avec ces moyens indcents ? Ds qu'il en avait la possibilit, il en profitait pour instruire les plus veills de ses infirmiers."

  • La mdecine sous la Rvolution et l'Empire"Rles, plaintes, gmissements, sanglots, cris et hurlements, le chant des blesss de l'le Lobeau n'avait rien de nostalgique. Les infirmiers qui n'avaient plus de sentiments, habills d'uniformes aux lments dpareills, chassaient avec des palmes les essaims de mouches qui se fixaient sur les plaies. Son long tablier et ses avant-bras dgoulinant de sang, le docteur Percy avait perdu sa bonhomie. Sans relche, dans la hutte de branchages et de roseaux baptise ambulance, ses assistants posaient sur la table qu'ils avaient rcupre des soldats nus et presque morts. Les aides que le docteur avait obtenus grce ses coups de gueule, pour la plupart, n'avaient jamais tudi la chirurgie, alors, parce qu'il ne pouvait suffire seul aux soins de tant d'estropis et de tant de blessures diverses, il indiquait, sur les corps que tordait la douleur, la craie, l'endroit o il fallait scier ; et les assistants de fortune sciaient, ils dbordaient parfois ct des jointures, le sang jaillissait, ils entamaient l'os vif ; leur patient dfaillait et arrtait de remuer. Beaucoup succombaient ainsi d'un arrt du cur ou se vidaient de leur sang, une artre sectionne par malheur. Le docteur criait : Crtins ! Vous n'avez jamais dcoup un poulet ?"

  • La mdecine sous la Rvolution et l'Empire"chirurgie mobile", en mettant au point des charrettes avec table d'opration et rideaux que secondait une troupe rgulire de "soldats infirmiers" qui emmnent rapidement les chirurgiens sur le champ de bataille.

    Socits de Croix-Rouge et de la Convention de Genve.

  • La mdecine sous la Rvolution et l'Empire

    Baron Guillaume DUPUYTREN 1777-1835 Chirurgien et anatomiste franais

    Propositions sur quelques points danatomie, de physiologie et danatomie pathologique.

    Il fonda avec son ami Cruveilher la Chaire d'Anatomie Pathologique de la Facult de Mdecine de Paris.

  • La mdecine sous la Rvolution et l'EmpireJoseph-Ignace Guillotin (1738-1814, qui, dfaut d'avoir invent la guillotine comme on le dit souvent, l'a impose comme supplice pour les condamns mort lorsqu'il tait prsident du Comit de salubrit sous la Constituante) met en place sous le Consulat le premier programme de Sant publique en France

  • La mdecine sous la Rvolution et l'EmpirePierre-Jean-GeorgesCABANIS 1757-1808 Mdecin, Philosophe et homme politique franais Le mdecin, Professeur lcole de Sant Coup d'oeil sur les rvolutions et la rforme de la mdecine Paris. La vritable ducation mdicale se fait au lit du malade. "On lit trop au lieu dobserver

  • La mdecine sous la Rvolution et l'EmpireFranois-Joseph-Victor BROUSSAIS 1772-1838 Mdecin franais " L'Histoire des phlegmasies ou des inflammations chroniques"

  • La mdecine sous la Rvolution et l'EmpireLa saigne et les sangsues ont donc t rhabilites par Broussais ; et l'on assure que l'on importa plusieurs millions de sangsues en France dans les premires annes du XIX' sicle. On dit aussi que la mdecine devint un flau aussi redoutable que la guerre. La France avait t dcime par les batailles de la Rpublique et de l'Empire, Broussais la "saigna blanc."

    Professeur la Facult de Mdecine de Paris " J'apporte la mdecine physiologique... le messie de la mdecine est arriv et les aveugles et les malheureux ne l'aperoivent pas... Sans ces notions, la pathologie n'est qu'un chaos, un amas informe de vrits et d'erreurs, voil ce qui n'avait pas t aperu avant moi. "

  • La mdecine sous la Rvolution et l'EmpireSous son influence la chirurgie a prouv un vritable recul: la suite des applications de cataplasmes, de crat et de charpie, toutes les plaies suppurent et la plupart des blesss et des oprs meurent d'infection purulente; la fivre puerprale dcime les maternits dans lesquelles dix pour cent des accouches meurent.

  • La mdecine sous la Rvolution et l'EmpireIl rpand ses doctrines... Elles partaient d'une vrit pour aboutir une erreur : la vrit c'est que l'on doit demander l'autopsie la confirmation ou la rectification d'un diagnostic, mais qu'il est excessif de croire que l'on peut constituer une mdecine exacte, comme le pensaient dj certains. L'erreur c'est d'avoir tir d'une hypothse physio-pathologique des conclusions thrapeutiques sanguinairesPour Broussais, la lsion et les perturbations viscrales sont le point de dpart; il prend pour la cause un effet anatomique et pour l'essentiel un trouble fonctionnel presque toujours secondaire

  • La mdecine sous la Rvolution et l'EmpirePierre-Fidle BRETONNEAU 1778-1862 Clinicien franais "C'est en reliant le caractre de chaque maladie une cause prcise que Bretonneau prpara les mdecins l'avnement des sciences bactriologiques et permit ainsi la doctrine de la spcificit de s'enraciner profondment dans la philosophie mdicale."

  • La mdecine sous la Rvolution et l'EmpireTyphode: le signe anatomique caractristique de la maladie sige sur la tunique interne de l'intestin grle et que, passant par des tats successifs, de tumfaction, boutons, ulcrations, on avait dcrit des maladies diffrentes qui n'taient en fait que des formes cliniques. Il cre pour la maladie le terme de dothinentrite. Les trois points : sige intestinal, unit et spcificit sont une conqute capitale. avant Pasteur et Lister les prcautions antiseptiques dont il fallait s'entourer en prsence de telles affections.Diphtrie: angines malignes jusqu'ici dcrites selon l'aspect des amygdales: angines rouges, phlegmoneuses, putrides, couenneuses, etc Il cre le nom de diphtrie dont il fait l'unit et affirme la spcificit dont la fausse membrane dite alors pellicule fibrineuse est caractristique. C'est une maladie contagieuse,

  • La mdecine sous la Rvolution et l'Empire"Un germe spcial, propre chaque contagion, donne naissance chaque maladie contagieuse. Les flaux pidmiques ne sont engendrs, dissmins que par leur germe reproducteur",

  • La mdecine sous la Rvolution et l'EmpireArmand TROUSSEAU 1801-1867 Clinicien franais."Encore une petite fille de quatre ans sauve: c'est ma 130 me opration en tout, ma 120 me pour le croup; c'est ma 29 me gurison. C'est vous que tout cela appartient... Pour fermer la plaie, le procd est joli: deux morceaux de taffetas d'Angleterre, de cette largeur et de cette grandeur; l'une des extrmits une sorte d'agrafe."

  • La mdecine sous la Rvolution et l'EmpirePar son talent didactique exceptionnel, il sut convaincre ses nombreux lves dont il fut un directeur de conscience averti "Les Cliniques mdicales de lHtel-Dieu, constituent le plus magnifique trait de mdecine qui ait paru en langue franaise. Elles ont fait lducation des gnrations mdicales

  • La mdecine sous la Rvolution et l'EmpireChristian Samuel Hahnemann (1755-1843) qui cre l'homopathie aprs avoir observ sur lui-mme une fivre aprs un contact avec de la teinture de quinquina, habituel remde de l'hyperthermie. Il en dduit en 1796 sa " loi de la similitude "

  • La mdecine au XIXmeLa mdecine et le laboratoire

    Claude BERNARD 1813-1878 Physiologiste et mdecin franais

    Physiologie exprimentaleMaladie = trouble du milieu intrieurConstance du milieu intrieur est physicochimique

  • La mdecine au XIXme

    Claude BERNARD fut trois fois laurat de l'Acadmie des Sciences, membre de cette Acadmie en 1854 et de l'Acadmie de Mdecine en 1861, professeur de physiologie exprimentale la Sorbonne puis au Collge de France la suite de Magendie en 1855, et de physiologie gnrale au Musum d'Histoire Naturelle en 1868, prsident de la Socit de Biologie. Son enseignement n'avait rien de solennel, d'autant plus qu'il ne prparait jamais son cours; comme son matre Magendie il exprimentait devant son public et c'tait pour ce dernier un vritable spectacle de pouvoir assister aux travaux de l'illustre chercheur.

  • La mdecine au XIXmeLa sensibilit rcurrente ; - La fonction glycognique du foie et ce qui s'y rattache: amidon animal, fixit de la glycmie, production exprimentale de diabte par piqre du 4me ventricule - La fonction des nerfs vaso-moteurs - La fonction du pancras - La thorie de la thermorgulation animale - La thorie de l'empoisonnement par l'oxyde de carbone et le curare ; ces 2 dernires dcouvertes montrant le moyen le plus dlicat de dissociation et d'analyse physiologique

  • La mdecine au XIXmeL'Introduction l'tude de la Mdecine exprimentale

    observation, hypothse, confirmation/infirmation.Connatre la loi des phnomnes, prvoir et diriger ceux-ci par certains principes spciaux d'exprimentation.

    Dpasser lobservation passive de la mdecine hospitalire au profit dune observation active dans les conditions exprimentales contrles dun laboratoire

  • La mdecine au XIXmeLa mthode numriqueIncertitude en mdecine = utilisation des statistiquesEvolution des maladies en suivant leur variabilit cliniqueExemple: efficacit de la saigne pour les pneumonies en vrifiant la dure de la maladie et le taux de mortalit en fonction du nombre de saignesOpposants: les faits mdicaux sont complexes variables et cachs au contraire de la physiqueDgnration de lart mdical

  • La mdecine au XIXmeProgrs de lpidmiologieBien de ltat = sant des citoyensTables de mortalit et causes de la mortWilliam Farr (1807-1883): recueil des donnes sur la mortalit et la morbidit ; mise en vidence des biais possibles dans lattribution de relations causales et proposition de modles mathmatiques pour les contrlerPremier modle statistique rendant compte de la dynamique dune pidmieExemple de la relation entre laltitude et le cholra

  • La mdecine au XIXmeEpidmiologie et cholraXIXme sicle = trois epidmiesDbat entre contagion et miasmesWilliam Budd (1811-1880): propagation et prvention du cholra ; transmission par eau de boisson et reproduction dans lintestin. Eau contamine et non le milieu ambiantDeux compagnies: Lambeth et SouthwarkPompe de celle qui puisait leau en aval de la ville au milieu des gouts et excrtions des malades contamine au contraire de celle se fournissant en amont de la ville

  • La mdecine au XIXmeSant publique et hygine socialeRvolution industrielleSurpopulation, conditions de travail et de logementLouis Ren Villerm (1782-1863): pauvret et maladie ; taille varie en fonction inverse du niveau socio conomiqueTableau de ltat physique et moral des ouvriers employs dans les manufactures de coton, laine et soieLien entre maladies miasmatiques et surpopulation, locaux, misre

  • La mdecine au XIXme

    CHIRURGIE

    HmorragieInfectionDouleur

  • La mdecine au XIXmeJules-mile PAN 1830-1898 Chirurgien franais, prcurseur de l'aseptie.Sa notorit commence en 1864 par la gurison d'une femme de trente ans, porteuse d'un kyste de l'ovaire de dix kilos. Il l'opre dans une des pices du petit logis de la patiente rue Lepic, aux Batignolles, transforme en salle d'opration. Trois semaines plus tard, elle est sur pieds.

  • La mdecine au XIXmePan tait contemporain de Pasteur. Cependant par une erreur de jugement qui aujourd'hui apparat incroyable, comme d'autres il s'opposa Pasteur. Il ne conoit pas que Pasteur lui apporte l'explication scientifique de sa russite. Cette opposition constitue un nouvel exemple de rsistance au progrs qu'on aimerait comprendre pour ne pas y succomber.

  • La mdecine au XIXmePensant que les mains des chirurgiens ainsi que les instruments taient les vecteurs de l'infection, il se lavait soigneusement les mains l'eau courante et dsinfectait lui-mme son matriel l'eau bouillante. On dit aussi que depuis qu'il s'tait bless en dissquant un cadavre, pendant son prosectorat, Pan rebut, ne pratiqua plus d'autopsies. Il ne prenait donc pas le risque de se couvrir les mains de germes avant d'oprer. Enfin, il oprait, autant que possible, en dehors de l'hpital o prdominait l'infection purulente et mme la "pourriture d'hpital". Il oprait en habit avec plastron blanc et chapeau haut-de-forme et se tenait un peu l'cart de l'opr, bras tendus; les manoeuvres opratoires se faisaient exclusivement l'aide de pinces, en vitant tout prix de toucher les plaies chirurgicales avec ses mains nues (les chirurgiens opraient encore mains nues, sans gants).

  • La mdecine au XIXmeEntre 1840 et 1860, amlioration des techniques d'anesthsie:

    Le protoxyde dazoteLe masque l'ther Le tampon de tissu imbib de chloroforme;cette nouvelle technique permit de mieux contrler et d'allonger si ncessaire la dure des interventions. ( 60 min )

  • La mdecine au XIXmeJoseph LISTER, 1er baron 1827-1912 Naturaliste, chirurgien britannique, crateur de lantisepsie.

    la chance de constater le rsultat de son travail de son vivant. lgende vivante.

  • La mdecine au XIXmeQuand les recherches de Pasteur eurent montr que latmosphre tait septique, non cause de loxygne ou autre constituant gazeux, mais du fait dorganismes minuscules qui sy trouvent en suspensionjeus lide quon pouvait viter la dcomposition des rgions blesses sans supprimer lair, en leur appliquant comme pansement une substance capable de dtruire la vie des particules flottantes.

  • La mdecine au XIXme

    Le principe de lantisepsie dans la pratique de la chirurgie.

    Les couches de gaze trempes dans la solution phnique (traitement de Lister) - devint bientt la rfrence pour le monde entier. Lister en fait aussitt lapplication la chirurgie opratoire et il voit ses malades gurir galement sans suppuration; de plus, en traitant les blessures mais aussi les instruments et les blouses au phnol, Lister parvint en 1869 rduire le taux de mortalit opratoire de 60 15%. pendant lopration, des pulvrisations phniques dans la salle dopration et sur le personnel, ce quil appelle le spray, ainsi que lemploi de gaze phnique pour les pansements, de catgut phniqu pour les ligatures vasculaires et de drains de caoutchouc phniqus pour le drainage des plaies, Disparition du flau de lhpital = la pourriture dhpital

  • La mdecine au XIXme

    Ignace-Philippe SEMMELWEIS 1818 - 1865 Chirurgien et obsttricien hongrois

  • La mdecine au XIXmela fivre puerprale = tragdie. les femmes redoutent de venir accoucher lhpital, tant les risques de fivre ou de mort sont levs. - Semmelweis examine les statistiques avant 1840, poque o les tudiants en mdecine ne frquentaient pas encore les hpitaux et n'tudiaient l'anatomie que dans les livres et non par dissection. La ltalit tait alors la mme dans les deux services, cest dire faible pour lpoque: 1,25% environ. - Semmelweis observe la diffrence de ltalit des deux services daccouchements l'hpital , depuis que les tudiants pratiquent des dissections lhpital. Dans un service, la ltalit pouvait atteindre 30%, dans l'autre 1% 2% seulement. Le premier tait tenu par les mdecins et les tudiants en mdecine, le second par les sages-femmes et les lves sages-femmes. Les commissions charges dvaluer les causes de ces dcs nombreux et inexpliqus ne proposaient pas de solution.

  • La mdecine au XIXme

    lavage systmatique des mains, de tous les tudiants, laide dune solution de chlorure de calcium, bien que cette mesure ne corresponde aucune exigence scientifique lpoque. partir de 1847, il interdit aux tudiants en mdecine de quitter les salles de dissection sans s'tre lav les mains, ce qui entrane immdiatement une baisse significative des taux de la mortalit qui passe de 12% 3%. Il tend ses formalits de dsinfection toute personne ayant t au contact d'une malade, d'instruments de chirurgie ou de pansements, il ordonne l'isolement des femmes malades : la mortalit tombe 1%. Semmelweis fait part de son observation son Matre Klin, auquel il demande de se soumettre galement au lavage systmatique des mains. Klin rvoqua son assistant

  • La mdecine au XIXmequand on fera l'histoire des erreurs humaines, on trouvera difficilement des exemples de cette force et on restera tonn que des hommes aussi comptents, aussi spcialiss, puissent, dans leur propre science, demeurer aussi aveugles, aussi stupides." Klin rpondit: "Monsieur Semmelweis prtend que nous transportons sur nos mains de petites choses qui seraient la cause de la fivre puerprale. Quelles sont ces petites choses, ces particules qu'aucun oeil ne peut voir ? C'est ridicule! Les petites choses de Monsieur Semmelweis n'existent que dans son imagination ! ".

  • La mdecine au XIXmeL'Etiologie de la Fivre Puerprale L Acadmie de Mdecine de Paris laquelle il communiqua ses travaux ne lui rpondra pas.Prvalence de la thorie de lair corrompu l'INFECTION NOSOCOMIALE et l'INFECTION MANUPORTE

  • La mdecine au XIXmela naissance de la microbiologie

    Louis PASTEUR 1822-1895 Biologiste et chimiste franais, crateur de la bactriologie et de la microbiologieChercheur transdisciplinaire

  • La mdecine au XIXmeChercheur transdisciplinaire1847-1857 :Strochimie des molcules organiques1857-1865: fermentation et gnration spontane ( vie microbienne)1865-1870 parasites du vers soie1871-1876 fabrication bire et fermentation1876- Etude des maladies infectieuses et mise au point de vaccin1877_ charbon1880- fivre puerprale et paralysie infantile; cholra des poules1881- premiers vaccins contre la maladie du charbon1885- vaccination antirabique

  • La mdecine au XIXmeEn 1861 Pasteur dmontre que la thorie de la gnration spontane n'est pas valable. C'est la Sorbonne, le 7 avril 1864 que Pasteur fait sa communication selon laquelle il n'y a aucune circonstance connue permettant d'affirmer que des tres microscopiques sont venus au monde sans parents semblables eux.Controverse avec Pouchet : tre organis nouveau, sans parents,dont les lments primordiaux sont tirs de la matire ambiante

    Acadmie des Sciences lge de 39 ans.

  • La mdecine au XIXmePasteurisation (procd de chauffage afin de dtruire les micro-organismes des vins malades, qui sera galement appliqu la conservation du lait).

  • La mdecine au XIXme1885, Louis Pasteur dcouvre le principe du vaccin au moyen de cultures attnues et s'attaque au problme de la maladie du charbon chez le mouton et de la rage chez l'tre humain Si le vaccin contre le charbon est mis au point ds 1881, il faudra attendre 1885 pour que le jeune Joseph Meister soit le premier humain a tre vaccin avec succs contre la rage. Cette dcouverte vaut une reconnaissance mondiale au scientifique

  • La mdecine au XIXmeInaugur en 1888, l'Institut Pasteur sur les cinq continents: services, hpital: sant publique, laboratoire de recherche, lieu de formation: enseignement, outil de communication des rsultats

  • La mdecine au XIXmeLes travaux de PasteurPasteurisation Pavillons hospitaliers ( Hygine )Salle doprationsAutoclave PoupinelLavage des mains / Gants /MasqueSanatorium

  • La mdecine au XIXmeLes Travaux de Pasteur transforment le diagnostic et le pronostic des maladies infectieuses en identifiant les causes microbiennes et confirmant la thorie des germes

    A travers cet clat, ma pense se rapporte avec mlancolie vers le souvenir de tant d'hommes de sciences qui n'ont connu que des preuves."

  • La mdecine au XIXme

    Robert Koch (1843-1910)Culture sur milieu strileClassification des bactries partir de la coloration de GramListe de critres pour prouver limputabilit

  • La mdecine au XIXme - Premirement, isoler l'agent suspect partir d'une victime malade - Deuximement, cultiver l'agent en culture pure. - Troisimement, infecter un hte sain et montrer que l'organisme produit les symptmes classiques de la maladie - Quatrimement, isoler le "mme" micro-organisme partir de la nouvelle victime.

  • La mdecine au XIXme"BK" ou "Bacille de Koch Vibrion du cholra

    Prix Nobel de Mdecine et Physiologie

  • La mdecine au XIXmePesteLprePaludismeDiphtrieTyphodeTuberculose et CholraFivre jauneChancre mouAlexandre YersinGerhard HansenAlphonse LavranFriedrich lfflerCarol EberthRobert Koch

    Carlos Juan FinlayAugusto Ducrey

  • La mdecine au XIXmeLaboratoires pharmaceutiques (Bayer / Pfizer )

    MorphineEmetineQuinineColchicineChloroformeAcide actyl salicyliqueCocaneDigitalineTrinitrine

  • La mdecine au XIXmeJean-Martin CHARCOT 1825-1893 Neurologuechef de clinique la Facult de mdecine Mdecin des Hpitaux en 1856

    1860 agrgation

  • La mdecine au XIXme1862-1882: Charcot la Salptrire

    1882-1893: Essor de lcole de la Salptrire

    Les leons du mardi la Salptrire

  • La mdecine au XIXmeLHystrie et lhypnose la lthargie.

    la catalepsie

    le somnanbulisme provoqu

  • La mdecine au XIXme

    en 1861-1862, il prsente une observation de paralysie agitante connue sous le nom de maladie de Parkinson (1817). en 1863 il prsente des travaux danatomie-pathologique sur la goutte. en 1865 ce sont des travaux sur la paraplgie douloureuse des cancers, sur l'anatomie et la physiologie du systme nerveux, leons encore sur les maladies du poumon, du foie, avec la description du lobule pulmonaire et du lobule hpatique, sur la pathologie des hmorragies crbrales, en 1868-1869 il sintresse latrophie musculaire progressive des mains, pouvant stendre aux bras, aux jambes, aux muscles de la langue, du pharynx et du larynx. Pour ltude de ces cas il recevait laide prcieuse de Guillaume Duchenne, qui , bien que ntant ni hospitalier ni universitaire, faisaient des recherches sur les stimulations lectriques des muscles. Charcot pt dcrire, avec son lve Joffroy, une maladie particulire au cours de laquelle le malade avait une sclrose des cordons latraux de la moelle pinire (faisceaux moteurs) s'accompagnant, du fait des atteintes des cellules motrices de la corne antrieure, de l' amyotrophie cite plus haut. Il donna cette maladie le nom de sclrose latrale amyotrophique, dite aussi, depuis, Maladie de Charcot. La mme anne il fut le premier donner une symptomatologie complte de la sclrose en plaques quil diffrencie de la maladie de Parkinson.

  • La mdecine au XIXme

    CliniquesCration du corps des infirmiresHygine publiqueCroix-Rouge internationaleHenri Dunant Convention de Genve

  • Le XX Sicle:Le grand vertige

    Thorie de la relativit Physique quantiqueRvolution dans le domaine des sciences et des techniques de la vie mergence et dveloppement de la pathologie et biologie molculairesProgrs technologiques et thrapeutiquesInterdisciplinaritDveloppements mthodologiques en pidmiologie = mdecine des preuves

  • Le XX Sicle:Le grand vertige

    Esprance de vieTechnologiesEthique / HumanitaireBiologie / Chimie / PhysiqueAutomobile / Aviation / ArospatialRadio / Tlvision / InternetGrande Guerre / Drle de Guerre

  • Le XX Sicle:Le grand vertige

    Sciences fondamentales

    VirologieImmunologieGntique

  • Le XX Sicle:Le grand vertige

    Virus

    Mosaque du tabacRage / Vaccine / Poliomylite / Fivre Jaune

  • Le XX Sicle:Le grand vertige

    Immunologie

    AnaphylaxieRejetAntignes HistocompatibilitAnticorps Monoclonaux

  • Le XX Sicle:Le grand vertige

    Gntique

    46 chromosomes humainsDouble hlice ADNCodonGntique molculaire ( recombinaison / Amplification )

  • Le XX Sicle:Le grand vertige

    Disciplines cliniques

    CardiologieHmatologieCancrologieEndocrinologieFertilitPsychiatrie

  • Le XX Sicle:Le grand vertige

    Cardiologie

    Systole / DiastolePA / Pouls / ECGCathtrismesTroubles du rythmeImagerie

  • Le XX Sicle:Le grand vertige

    Hmatologie

    Transfusions sanguinesGroupes A / B / O / ABCNTSGreffes de molle osseuse

  • Le XX Sicle:Le grand vertige

    Cancrologie

    Chimio induitsRadio induitsViro induitsEnvironnementaux ( Tabac / Alcool )

  • Le XX Sicle:Le grand vertige

    ContraceptionMatriser la fconditRU 486IVG ( 1975 )

    AMP ( ICSI )

  • Le X