guides techniques pour la lutte contre la désertification dans la zone du sahel
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Guides Techniques pour la lutte contre
la désertification dans la zone du Sahel (Résumé)
J-Green Japan Green Resources Agency
Les ac t i v i t és de l a J -Green e t l es g ra
De vas tes é tendues son t menacées de déser t i f i ca t ion dan s la
Carte de végétation de la région sahélienne
Peu dense
Très dense
aire habitée
Densité de la végétation
Q.Quelle est la mesure principale pour la lutte contre la désertification?
R.Il est important que les habitants prennentconscience qu’il faut préserver, gérer et utiliserefficacement leurs terres et les ressources eneau, et qu’ils adoptent des techniques deculture permettant d’augmenter leur production.
Réduction de la végétation due à un pâturage excessif
Q.Quelles sont les causes de la désertification?
R. La réduction de la végétation est nonseulement provoquer par des phénomènesnaturels comme la diminution des pluies maisaussi par l’abattage excessif des arbres,l’agriculture excessive et le surpâturage.
Comité de Gestion de Terroir Villageois
Paysan qui a commencé le maraîchage
Q.Quelles fruits ont porté les activités de la J-Green?
R.La J-Green a établi des Guides Techniquesqui sont le résultat de longues années derecherche sur la lutte contre la désertification en Afrique de l’ouest .
ndes l ignes des Gu ides Techn iques
Progression de la désertification
Recherche par la J-Green
PPOOUURR LL’’AAVVEENNIIRR Rédaction et exécution des Programmes de lutte contrela désertification dans plusieurs pays...
- Plan d’initiative par les pays en voie de développement - Appui des organisations internationales - Collaboration avec des pays développés - Coopération avec des ONGs, etc....
Etude de Base (AF*1985~1989) Etude sur la progression et les causes de ladésertification dans le bassin de Niger
Etude pour le Développement Technique(FY1996~2000)
Etablissement des techniques et mesures quipeuvent être appliquées dans une région aussiétendue que le Sahel
Etude réelle (AF1990~1995) Etude détaillée et mise au point destechniques appropriés conformément au Plan
-Manuels Techniques du développement des ressourcesen eau de conservation des terres agricoles, etc. ... -Recherches socio-économique et ethnologiques
Guides Techniques nécessaires qui prennent encompte les infrastructures physiques et humainespour la lutte contre la désertification
- Département de Tillabery,République du Niger
(AF1997~1998)
- Sud de la Région de Ségou, République du Mali
(AF1999~2003)
Etudes pour établir un plan réalisé sous contrat avec la JICA
Etablissement d’un Plan de base adapté à l’environnementrégional pour la lutte contre la désertification
zone du Sahel en Afrique de l’Ouest
*Il s’agit des années fiscales japonaise. L’années fiscale commence en avril et se termine en mars de l’années suivante.
VVooll..11 GGuuiiddee tteecchhnniiqquuee ddee ll’’ééttaabblliisssseemmeenntt ddee pprroojjeettss ddee mmeessuurreess ddee lluuttttee ccoonnttrree llaa ddéésseerrttiiffiiccaattiioonn
-- VVeerrss uunn ddéévveellooppppeemmeenntt dduurraabbllee ddeess tteerrrrooiirrss --
Orientation et objectifs dudéveloppement
Organisme d’exécution du projet
Condition naturelle Socio-économiques
Histoire des villages Organisation traditionnelle Agriculture traditionnelle Coutumes sociales
Dégradation des Terres agricoles Herbages Forêts Ressources en eau
Saisie des intentions deshabitants
Analyse des conditions naturelles
Collecte d’informations Education et
sensibilisation
Etude
Soutien
Réalisation, exploitation, gestion et évaluation du développement par le comité de gestion du terroir villageois (CGTV)
Examen de mesures de lutte contre la désertification
Création d’un comité de gestion du terroir villageois(CGTV)
Connaissance de la
situation actuelle (MARP) Alphabétisation Amélioration du statut de la
femme Analyse de la situation
actuelle Nécessité de mesures
Participation des habitants
Discussions et corrections Habitants
Système de soutien Organismes de développement Organismes administratifs (organismes de vulgarisation etd’étude) ONG etc.
Projet d’amélioration de l’agriculture. Projet d’améliorationde l’élevage. Projet de reboisement. Projet de conservationdes terres agricoles. Projet d’exploitation et d’utilisationdes ressources en eau.
Etablissement de projets de développement pour la lutte contre la désertification
Organigramme de l'établissement de projets
Ce guide propose des techniques de planification pour ledéveloppement agricole et des communautés rurales axé surla participation des habitants à la lutte contre la désertification.Il intègre les diverses techniques expérimentées par la J-Greendans le Sahel, en tenant compte des conditions naturelles,historiques et socio-économiques de cette région.
Etablissement de projets de lutte contre la désertification ・ La progression de la désertification est due à des causes naturelles, mais
aussi à des facteurs humains découlant notamment de la pauvreté et de lacroissance démographique.
・ Pour résoudre ces problèmes, il est nécessaire que l’organisme d’exécutionsdu projet ait une croissance approfondie de la situation actuelle et que, lesmesures de lutte contre la désertification soient élaborées avec laparticipation active des habitants.
・ Enfin, il est souhaitable que les habitants puissent créer et diriger un comitéde gestion du terroir villageois.
Chapitre 1 Introduction 1.1 Contexte 1.2 Objectifs
Chapitre 2 Orientation du développement 2.1 Objectifs de développement 2.2 Orientation du développement 2.3 Etendue de la zone cible des actions
de développement 2.4 Relation avec d'autres projets de
développement 2.5 Relation avec les projets de
développement nationaux etrégionaux
Chapitre 3 Etat actuel de la région 3.1 Conditions naturelles 3.2 Conditions sociales 3.3 Conditions économiques 3.4 Méthode adoptée pour l'étude
socio-économique
Causes naturelles Sécheresse Diminution des précipitations
Pauvreté Croissance démographique
Désertification
Causes humaines SurpâturageCulture
Gestion des terroirs Le développement rural conventionnel assuré sous direction administrative n’ayant pas durable la méthode de la gestion des terroirs a été adoptée depuis quelques années. La gestion du terroir par les habitants est une méthode participative dans laquelle la communauté villageoise analyse l'état actuel des ressources naturelles du terroir (territoire d’un village), établit des projets pour leur utilisation et exploitation, les réalise, les gère et les évalue. Elle est actuellement appliquée à presque tous les développements au niveau des villages. La gestion du terroir a été adoptée comme méthode réaliste pour la Stratégie de lutte contre la désertification du Sahel lors de la Conférence sur la lutte contre la désertification organisée à Nouakchott, Mauritanie, en novembre 1984.
Chapitre 4 Système légal relatif auxressources naturelles
4.1 Système légal concernant la terre 4.2 Système légal concernant les ressources
forestières 4.3 Système légal pour l'évaluation de l'impact
sur l'environnement Chapitre 5 Appui aux activités
agro-sylvo-pastorales 5.1 Les Administrations 5.2 Système d'appui
Chapitre 6 Sensibilisation des habitants 6.1 Souhaits des habitants 6.2 Formation des ressources humaines 6.3 Rôle des femmes 6.4 Orientation des organismes administratifs
régionaux Chapitre 7 Etablissement de projets de
développement 7.1 Conception de base du développement 7.2 Projet de base du développement
Beaucoup des actions de développementréalisées jusqu'ici n'ont pas permis d'éliminer lapauvreté et d'améliorer la production agricoledans les zones rurales. Les principales raisonsà cela sont manque de capitaux du pays pourcontinuer le développement, mais aussil’absence d’implication des populations localesdans le développement. De plus, les villageoisn’étaient pas suffisamment consciences del’importance du développement, et leurcapacité à gérer les résultats dudéveloppement était faible. Les mesures envue de renforcer la prise de conscience deshabitants et leurs capacités qui constituentl'élément le plus important pour ledéveloppement, étaient absentes ou bieninsuffisantes.
Par conséquent, pour un développementlocal efficace, il est nécessaire de promouvoirles participations des habitants dès l'étape deplanification du projet, de leur faire prendreconscience par eux-mêmes des facteursresponsables de la détérioration desressources des sols et de l'environnement ; ilspourront ainsi étudier les mesures à prendrepour y remédier, les mettre en œuvreeux-même. Ensuite, il est essentiel de motiverles habitants pour qu’ils exploitent et gèrentsous leur propre responsabilité les résultats dudéveloppement réalisés.
Un exemple au Niger
Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage
-Direction de l’AGRICULTURE -Direction de l’ELEVAGE
・Utilisation des terres
・Amélioration de l’agriculture
・Amélioration de l’élevage
・Boisement
・Développement des ressources en eau
・Utilisation des ressources en eau
・Conservation des terres agricoles
・Formation d’organisation d’habitants
Projet de base du développement
SERVICE AGRICOLE DEPARTEMENT
PREFET
SERVICE AGRICOLE D’ARRONDISSEMENT
SOUS-PREFET
ENCADREURS DE VILLAGE
CHEF DE CANTON
CHEF DE POSTE ADMINISTRATIF
CHEF DE VILLAGE
GOUVERNEMENT
PRESIDENT MINISTRES
Cadre Traditionnel
Organe public
Organigramme Administratif
Organigramme de vulgarisation
Un système d’appui gouvernemental au Niger -Le Préfet, le Sous-préfet et Chef de poste administratif sontnommés par le Président dans l’organisation administrativedu Niger. De plus, il y a des Chefs de CANTON et desChefs de villages. Normalement, l’Arrondissement consisteplusieurs CANTONs, qui se charge de l’administrationgénérale. Le Chef de CANTON s’occupe de la perceptiondes impôts, de l’arbitrage des litiges et de l’arrangement descérémonies. -Chaque direction de l’agriculture et de l’élevage estcompétent en matière de vulgarisation des techniqueagropastoral. Des antennes sont repartiés au niveaurégional. Au niveau des villages, ces activités de vulgarisation sontassurées par des encadreurs de village.
VVooll..22 GGuuiiddee TTeecchhnniiqquuee ddee llaa ffoorrmmaattiioonn dd’’oorrggaanniissaattiioonnss dd’’hhaabbiittaannttss -- MMoottiivveerr lleess hhaabbiittaannttss ppoouurr ddééppllooyyeerr uunnee pplluuss ggrraannddee ffoorrccee --
Chapitre 1 Synthèse 1.1 Contexte 1.2 Objectifs
Chapitre 2 Etat actuel des organisationssociales et leurs problèmes
2.1 Etat actuel des organisations sociales 2.2 Société villageoise traditionnelle et
organisation de développement Chapitre 3 Prise de conscience et intentions
des habitants 3.1 Saisie du degré de prise de conscience et
des intentions des habitants Chapitre 4 Création de comités de gestion du
terroir villageois (CGTV) 4.1 Nécessité de la gestion des terroirs 4.2 Formation des CGTV 4.3 Marche à suivre pour la création des
CGTV
Ce guide entend fournir aux habitants les moyens deformer, de leur propre initiative, les associationscommunautaires nécessaires à une utilisation et àune gestion responsable et durable des ressourcesnaturelles locales, sur la base de gestion autonome.
La collectivité fondamentale du Sahel est le village,où les pouvoirs sont assurés par un groupe d'ancienscentrés sur le chef du village. Par conséquent, il esttrès difficile d'introduire des techniques innovatricesdans un village sans la coopération du groupe desanciens.
Dans la région du Sahel, beaucoup d'organisationslocales ont été mises en place par les organismesd'aide, mais elles se désintègrent généralement à lafin de l'aide.
Les jeunes sont généralement plus ouverts àl'introduction de nouvelles techniques que le groupedes anciens. Par conséquent, une nouvelleorganisation doit être centrée sur les jeunes, tout enobtenant la collaboration du groupe des anciens, pourpermettre la mise en place d'un système du côtéhabitants pour l'introduction du développement.
Méthode de l’étude
Dialogue avec les habitants
Etablissement d’un questionnaire.
Obtention de l’accord du chef du village
Obtention de l’accord des représentants des hameaux Marche à suivre pour la création de CGTV
Sélection des membres
Sensibilisation des habitants Montrer les effets du développement aux habitants et obtenir desinformations par des gens d’autres villages où un projet a déjà étéréalisé. Faire discuter les habitants sur le développement, et les sensibiliseren assurant l’établissement de projet, l'exécution et l'évaluation par
ê
Assurance de leaders il faut dès le début du développement assurer adéquatementdes hommes qui seront des membres clés du CGTV parmiles leaders d'opinion du village et les former.
Formation des CGTV
Processus d’approche de la gestion des terroirs ① Créer d’un comité de gestion des terroirs (CGTV) avec l’aide de l’organisme
d’exécution du projet à travers une meilleur à la prise de conscience deshabitants et d’Analyse de la situation présente.
② L’Organisme d’exécution du projet et le CGTV collaborant ensemble dansl’analyse des problèmes, et ont une compréhension mutuelle de la situation.
③ Le projet de développement est élaboré avec l’organisme d’exécution duprojet, en prenant en compte les opinions exprimées par le CGTV.
④ Le CGTV exécute, gère et contrôle le projet. ⑤ L’organisme d’exécution du projet apporte son soutien aux activités du
CGTV.
Réalisation du Développement durable
Chapitre 5 Activités du CGTV 5.1 Structure du CGTV 5.2 Etablissement des projets de
développement et rôle du CGTV 5.3 Exécution des mesures
Chapitre 6 Instruction et sensibilisation deshabitants
6.1 Diffusion des techniques 6.2 Stage dans une zone avancée 6.3 Alphabétisation 6.4Enseignement de la tenue de la
comptabilité 6.5 Foyer amélioré 6.6 Frais requis pour les mesures
Effets de l'éducation Une étude effectuée par la J-Green dans le
village de Yakouta en 1996 (étude sociale del'Université de Ouagadougou) a montré quebeaucoup des habitants étaient défavorables àla scolarisation de leurs enfants. Mais àl'occasion de l'alphabétisation du village, latendance pour l’implantation de l'écoleprimaire s'est renforcée, et une demande deconstruction d’une école a été déposée auprèsde l'administration. Ainsi, en 1999, une écoleprimaire (annexe) a été construite avec l'aidede l'UNESCO.
Foyer traditionnel(dessus) etfoyer amélioré(dessous)
Incitation à prise de conscience des habitants
Analyse de la situation par les
villageois
Discussion sur l’analyse
de la situation
Etude des mesures à prendre
Etablissement de projets de développement
Organisme d’exécution du projet -Organisme de soutien Administration(organisme
d’essai et de diffusion) -ONG etc.
Création d’un comité de
gestion des terroirs (CGTV)
Exécution, exploitationet gestion par le CGTV (groupes d’actionspécifique)
Développement durable
Mesures concernant les
ressources naturelles
⑤
③
①
②
①
①
②
③
③
④
④ ④
Processus d’approche de la gestion des terroirs
VVooll..33 GGuuiiddee tteecchhnniiqquuee dduu DDéévveellooppppeemmeenntt ddeess rreessssoouurrcceess eenn eeaauu -- CCoonnssttrruuccttiioonn dd’’iinnffrraassttrruuccttuurreess hhyyddrraauulliiqquueess aaddaappttééeess aauuxx ccoonnddiittiioonnss llooccaalleess
::ppuuiittss,, mmaarreess eett mmiinnii--bbaarrrraaggeess --
Ce guide présente une méthodologie pour connaîtreles réserves de ressources en eau, ainsi que destechniques relatives à l’aménagement des mares et àla mise en place de mini-barrage et de puits.
Chapitre 1 Synthèse 1.1 Contexte 1.2 Objectifs
Chapitre2 Points à considérer pour ledéveloppement des ressources en eau
2.1 Procédure du développement desressources en eau
2.2 Comment effectuer le diagnostic de lasituation des ressources en eau ?
2.3 Utilisation durable des ressources en eauChapitre 3 Etude de l'état actuel des
ressources en eau 3.1 Aperçu de l’étude de l'état actuel des
ressources en eau 3.2 Etude climatique 3.3 Etude des eaux de surface 3.4 Etude des eaux souterraines
Chapitre 4 Techniques du développement desressources en eau
4.1 Sélection des méthodes dudéveloppement des ressources en eau
4.2 Exploitation des eaux de surface parpetits barrages
4.3 Exploitations des ressources en eau paraménagement des mares
4.4 Exploitation des eaux souterraines parpuits
Gestion et Maintenance des installationsd’exploitation des ressources en eau
(en haut à gauche) Installation d’un puits moderne à grand diamètre (en bas à gauche) Puits semi-traditionnel utilisant des buses métalliques
(à droite) Sortie d’évacuation du barrage de Mago (vuede l’aval)
Développement des ressourcesen eau avec puits ou barrages
Exécution des travaux des installations pourl’utilisation des ressources en eau • Planification des travaux • Financement • Gestion de l’exécution des travaux
Elaboration du projet de développement desressources en eau • Etablissement du projet d’utilisation des ressources
en eau • Définition des méthodes de développement des
ressources en eau, des sites de développement • Définition des structures et dimensions des
installations, • Conception des installations
Etapes du développement des ressources en eau
Etude de l'état actuel des ressources en eau (climat, eaux de surface, eaux souterraines) • Collecte et analyse des documents existants • Reconnaissance sur le terrain • Etude par observations • Etude détaillée • Analyse des résultats des études
VVooll..44 GGuuiiddee tteecchhnniiqquuee ddee ll’’uuttiilliissaattiioonn ddeess rreessssoouurrcceess eenn eeaauu --PPoouurr uunnee eexxppllooiittaattiioonn iinnggéénniieeuussee ddee rreessssoouurrcceess eenn eeaauu lliimmiittééeess--
Ce guide aborde notamment la planification, laconception et l’aménagement d’ouvrages d’irrigationpeu onéreux, de fonctionnement simple et d’entretienfacile, pour les zones disposant d’un niveaudéterminé de ressources en eau même pendant lasaison sèche.
Chapitre 1 Synthèse 1.1 Contexte 1.2 Objectifs
Chapitre 2 Etablissement d'un projetd'utilisation de l'eau
2.1 Exécution d'une étude sur place 2.2 Sélection du plan d'utilisation de l'eau
Chapitre 3 Conception des installations pourl'utilisation de l'eau
3.1 Petits ouvrages d'irrigation Chapitre 4 Aménagement de champsirrigués
4.1 Sélection de l'emplacement des champsirrigués
4.2 Détermination de la taille des champsirrigués
4.3 Disposition des champs irrigués 4.4 Etude de l'orientation de la disposition
des parcelles 4.5 Aménagement des champs irrigués
Chapitre 5 Aménagement de rizières 5.1 Sélection de l'emplacement des rizières5.2 Définition de la taille des rizières 5.3 Aménagement de rizières
Chapitre 6 Opération, gestion et maintenancedes installations
6.1 Création d'un comité d'utilisateurs del'eau
6.2 Prise en compte de la volonté deshabitants
6.3 Gestion et Maintenance des installations 6.4 Prise en charge des frais 6.5 Instructions techniques initiales au
démarrage de l'exploitation desinstallations
[ Petits canaux creusés dans laplaine d'inondation] L'eau tirée du réservoir de stockageest amenée à plusieurs rizières.
[Rizières de plaine d'inondation avecplusieurs petites digues] La pente des digues est protégée pardes pierres.
Exemple de disposition des champs irrigués
Exemple d’aménagement de rizières
VVooll..55 GGuuiiddee tteecchhnniiqquuee ddee llaa ccoonnsseerrvvaattiioonn ddeess tteerrrreess aaggrriiccoolleess -- RReeddoonnnneerr aauu ssooll ssaa pprroodduuccttiivviittéé ddaannss ppeerrssppeeccttiivvee dduurraabbllee ――
Cordons de pierres
Demi-lunes Diguettes en terre
Tranchées
Dans ce guide, sont indiqués les avantages et inconvénients des méthodes de conservation desterres agricoles applicables selon les conditionsnaturelles (dont notamment le relief, la nature du sol etles caractéristiques d’écoulement). Le guide inclutégalement une marche à suivre pour l’application de ces méthodes, ainsi que des exemples concrets.
Chapitre1 Synthèse 1.1 Contexte 1.2 Objectifs
Chapitre2 Caractéristiques du sol des terres deculture du mil dans la région du Sahel
2.1 Caractéristiques du sol dans la région du Sahel2.2 Erosion et appauvrissement du sol
Chapitre3 Méthodes de conservation des terresagricoles
3.1 Introduction aux méthodes physico-chimiques de conservation des terres agricoles
3.2 Méthodes de conservation des terres agricoles dans le Sahel
Processus de progression de l’érosion du sol
Exemples de méthodes de conservation des terres agricoles
Technique de conservation Demi-lunes Diguettes en
pierres Diguettes
hypsométriques Cordons de
pierres Zai
Schéma
Caractéristiques Pas de transport de matériaux
Peu de contraintes topographiques
Pas de transport de matériaux
Peu de contraintes relatives aux matériaux Haut rendement
Contraintes topographiques (nécessité de
mesures)
B A C B A
Capacité de limiter le ruissellement B B A B C (début de saison de pluie
seulement) Effet de formation de
terrasses C A A B C
Durée des travaux B C B (travaux nécessaires en saison de pluie) B C
Résistance C A B B C
Effets sur la culture B B B (environs des diguettes seulement) C A
Terrains adéquats Terrains érodés Près des plateaux ; ravins (terrains inclinés du côté des vallées) Dans les pentes Terrains érodés
Chapitre 4 Activités de conservation des terres agricoles
4.1 Etude de terrain 4.2 Planification de la conservation des terres
agricoles Chapitre 5 Exemples d'activités de
conservation des terres agricoles 5.1 Cordons et diguettes en pierres 5.2 Mesures relatives aux rigoles et ravins 5.3 Water harvesting 5.4 Mesures de conservation des terres
agricoles sur les terres de cultures
Carte du projet d’exécution des mesures pour la conservation des terres
Oued
Caractéristiques topographiques de l’étude de terrain et Mesures de conservation des terres
Remarque : les lettres A, B et C indiquent respectivement une estimation bonne, moyenne et mauvaise pour l'ensemble des avantages et désavantages des méthodes.
VVooll..66 GGuuiiddee tteecchhnniiqquuee ddee ll’’aaggrriiccuullttuurree --DDeess ppllaaiinneess dd’’iinnoonnddaattiioonn aauuxx ppllaatteeaauuxx:: ppoouurr uunnee mmiissee eenn vvaalleeuurr iinnttééggrraallee ddeess rreessssoouurrcceess--
Ce guide présente des techniques pour l’augmentation durendement de la riziculture irriguée, de la culture pluviale etde la culture des légumes et fruits, dans des environnementsqui diffèrent du point de vue des ressources en sol et en eau,à savoir: les plaines d’inondation des oueds, les pentes et lesplateaux.
Chapitre 1 Synthèse 1.1 Contexte 1.2 Objectifs
Chapitre 2 Orientation du développement agricole2.1 Basses terres 2.2 Pentes 2.3 Hauteurs 2.4 Plateaux
Chapitre 3 Développement de la riziculture dansles plaines d'inondation
3.1 Variétés de riz cultivées 3.2 Production des plants 3.3 Gestion de la culture 3.4 Introduction de la riziculture en plaine
d'inondation 3.5 Résumé du présent chapitre: comment
procéder à l'introduction et audéveloppement de la riziculture en plained'inondation?
e
Etat des pentes (pente douce et pente abrupte)
Utilisation des plaines d'inondation en saison sèche pour la culture de décrue et la culture maraîchère
Plateaux
Exemples d’utilisations de terres agricoles selon destypes topographiques
Riz de montagn
Types de conditions de culture du riz et les variétés correspondantes
Riz flottant Riz immersionprofonde
Riz pluvial et Riz irrigué
Légumes cultivables en saison sèche dans la région du SahelChapitre 4 Développement de la culturemaraîchère
4.1 Types de ressources en eau et leurutilisation respective
4.2 Production de plants 4.3 Culture maraîchère en saison sèche 4.4 Culture maraîchère en saison de
pluie 4.5 Elimination des maladies et insectes
nuisibles 4.6 Introduction de techniques efficaces 4.7 Régulation des expéditions 4.8 Résumé du présent chapitre: Les
points importants du développementde la culture maraîchère
Chapitre 5 Consolidation de la culturepluviale
5.1 Mesures de fertilisation du sol 5.2 Introduction de techniques efficaces 5.3 Utilisation de la force animale 5.4 Observations spécifiques à chacun
des produits cultivés 5.5 Culture de décrue dans les zones
d'inondation 5.6 Résumé du présent chapitre: Points
importants pour le renforcement dela culture pluviale
Chapitre 6 Possibilités offertes parl'agroforesterie et l'arboriculturefruitière
6.1 Introduction de l'agroforesterie 6.2 Points importants pour l'arboriculture 6.3 Résumé du présent chapitre:
Connaissances préparatoires àl'agroforesterie centrée sur
Effet de l’Agroforestier (en haut) Forêt etChamps (en bas) Systèmed’Agroforesterie associant Forêt etChamps
-Morphologie forestièresouhaitable et utilisationefficace de l’espace
-Système radiculaireapproprié
-Microclimat souhaitable -Faible écoulement -Utilisation efficace deséléments nutritifs
-Fertilisation
Produit Nom
(nom du produit
commercial)
Nbr. de jours
de croissance
Volume de
récoltes (t/ha)
Remarques
Violet de galmi 120 23.9-63.6 Sphéroïde, rouge, pèse 150 g, conservé ou
consommé cru, différenciation florale à
température élevée, prélèvement domestique de
graines possible. Très résistant au SLIPES(insecte
nuisible).
s
Oignon
Blanc de
soumarna
130 27-30 Plat, blanc, pèse de 100 à 200 g, mis en conserve,
utilisé séché
Copenhague 15.0-43.9 Variété généralement cultivée.
KKCross 54.4 Coût élevé des grains, culture possible en saison
de pluie.
Chou
Milan Gross
95-135
32.1 Ne pomme pas beaucoup.
Laitue Batavia(Blonde
de Paris)
60-70 40-45 Variété qui ne pomme pas, a bon goût, a une
croissance précoce et peut être cultivée 2 ou 3 fois
pendant la saison sèche.
Haricots Cotender nain 70-90 5.0-12.6 Variété sans sarment.
Nantaise
améliorée
75 45.0 Variété précoce, bon goût. Carotte
Touchon 75 42.5-47.2 Variété précoce, bon goût.
Roma VF 25.6 Variété consommée crue ou sous forme de produit
transformé, “self stopping”, tardive, culture sans
support, résistance au fusarium, au verticillium, au
nématode, forme ovoïdale longiligne.
Margrobe 15.0 Précocité moyenne, taille moyenne, rond, pèse de
180 à 200 g
Marmande VR 29.1 Variété consommée crue, s'allonge à l'infini
résistance au verticillium, rond, pèse de 130 à 140
g.
,
Xina 33.1 Culture possible en saison de pluie, croissance
précoce et résistance aux maladies et insectes
nuisibles.
Tropimech 23.5 Culture possible en saison de pluie, fruit de taille
moyenne à forme ovoïdale.
Caracoli 25.6 Culture possible en saison de pluie, rendemen
proportionnel à la quantité de fumure.
t
Tomates
Calinago
100-120
20.0 Culture possible en saison de pluie, résiste bien à
la sécheresse.
Remarque : Le rendement est basé sur les résultats des tests de culture effectués par la JGRC en 1998-99.
Production de composte
① ② ③
④ ⑤
① Creuser une fosse à compost ② Mettre les résidus végétaux les excréments ③ Remplir la fosse en formant des couches ④ Bien humidifier ⑤ Couvrir la fosse de paille de millet ou de sorgho
VVooll..77 GGuuiiddee tteecchhnniiqquuee ddee ll’’éélleevvaaggee -- LLee ddéévveellooppppeemmeenntt ppaassttoorraall eeffffiiccaaccee ppaassssee ppaarr llaa pprroodduuccttiioonn dd’’hheerrbbee --
Dans ce guide sont présentées des techniquesd’élevage semi-intensif qui, adaptées aux régions et d’un niveau accessible aux habitants, leur permettent de tirer avantage des ressources fourragères etanimales.
Chapitre 1 Synthèse 1.1 Contexte 1.2 Objectifs
Chapitre 2 Situation actuelle et problèmes
d’élevage 2.1 Caractéristiques générales de l’élevage
au Sahel 2.2 Catégories de bétail et productivité
d’élevage 2.3 Gestion des conditions d’hygiène 2.4 Marchés de bétail 2.5 Mesures pour la résolution des
problèmes Chapitre 3 Intensification de l’élevage
3.1 Hausse d’efficacité du pâturage 3.2 Augmentation de la production en
fourrage 3.3 Conservation du fourrage 3.4 Augmentation de la productivité des
bêtes 3.5 Complémentarité entre secteurs
Chapitre 4 Exemple de calcul du nombre de
têtes qu’il est possible de mettreen pâture
4.1 Procédure d’estimation du nombre detêtes qu’il est possible d’élever
4.2 Augmentation du volume de productionde plantes fourragères
4.3 Utilisation accrue des résidus de mil 4.4 Répartition des plantes fourragères en
herbes séchées
Août. Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin
Caprins
Ovins
Mois
Poids60
50
40
30
20
Modification mensuelle du poids des ovins et des caprins Pendant la saison sèche, la croissance du bétail est affectée par le manque de fourrage, car les herbes et les arbustes sèchent..
⑤ ④
③
②①
Outils pour la préparation et la conservation du foin
Faux utilisée pour la fauche Râteau et benne de charrette à âne Caisse d'empaquetage du foin Fenil Travaux d'empaquetage du foin
VVooll..88 GGuuiiddee tteecchhnniiqquuee dduu bbooiisseemmeenntt -- UUnnee aarrbboorriiccuullttuurree aauu sseerrvviiccee ddee llaa vviiee ddeess hhaabbiittaannttss --
Ce guide présente des techniques de boisement depetite envergure pour exploitants individuels, dansune perspective agroforestière permettant l’utilisationet la fourniture
Chapitre 1 Synthèse 1.1 Contexte 1.2 Objectifs
Chapitre 2 Diagnostique sur l’état actuelle
2.1 Situation générale de la région du Sahel 2.2 Connaissance de la situation végétale et
des conditions d’utilisation des ressourcesforestières
Chapitre 3 Entreprendre le boisement individuel
ou de petite envergure 3.1 Procédure concrète du boisement 3.2 Application de l’agroforesterie 3.3 Entretien et gestion
Chapitre 4 Boisement à l’échelle d’une région
4.1 Procédure du boisement 4.2Volume actuel de ressources et volume
nécessaire 4.3Connaissance des contraintes deréglementation et de droit coutumier
④③
①
②
Détermination des espèces d'arbres, du nombre d'arbres, et planification
installation de clôtures, arrosage
Plantation individuelle
Démonstration de plantation
Préparatifs de plantation, transports des plants, viabilité de la plantation
Enquête sur le site désiré par les habitants pour laplantation
Etape du reboisement
Enquête sur les options de boisement (formes etlieux de plantation)
Sensibilisation aux problèmes environnementaux
Procédure de mise en pot ①Mettre la terre dans les pots à l'aide d'une boite de conserve ou à mains nues. ②Remplir les pots jusqu'au bord (puisque la terre se tassera lors de l'arrosage). ③Creuser un trou avec le doigt, y mettre 2 ou 3 graines. ④Disposer les pots dans la pépinière.