guide des etudes 2013/2014 licence arts

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Université Charles de Gaulle Lille 3 UFR Humanités, département Arts

BP 60149 59653 Villeneuve d’Ascq Cedex

GGuuiiddee ddeess EEttuuddeess 22001133//22001144

LLiicceennccee AARRTTSS

Parcours

• Arts plastiques (pour ce parcours, le guide des études spécifique : site Lille 3/Arts Plastiques, les cours de la licence ont lieu 29/31, rue Leverrier à Tourcoing)

• Arts de la scène

• Etudes Cinématographiques

• Musique et danse option Musique

• Musique et Danse option Danse

Ce présent guide est téléchargeable, il ne sera pas édité de version « papier ».

http://www.univ-lille3.fr/ufr-humanites/arts/

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SOMMAIRE

L’UFR HUMANITES………………………………………………………………………………………… 4

PRESENTATION DU DEPARTEMENT ARTs……………………………………………………………….5

CALENDRIER UNIVERSITAIRE 2013-2014……………………………………………………………8

REGLES DE PROGRESSION EN LICENCE…………………………………………………………………9

SERVICE A L’ETUDIANT …………………………………………………………………………………….12

LES ENSEIGENEMTS………………………………………………………………………………………….14

ARTS DE LA SCENE…………………………………………………………………………………….…… 15

ARTS DE LA SCENE – SEMESTRE 1…………………………………………………………………… 16

ARTS DE LA SCENE - SEMESTRE 2………………………………………………………………………26





ETUDES CINEMATOGRAPHIQUES ………………………………………………………………….. 62

ETUDES CINEMATOGRAPHIQUES – SEMESTRE 1……………………………………………………63

ETUDES CINEMATOGRAPHIQUES- SEMESTRE 2…………………………………………………… 85

ETUDES CINEUATOGRAPHIQUES – SEMESTRE 3……………………………………………………104

ETUDES CINEMATOGRAPHIQUES - SEMESTRE 4………………………………………………….. 115

ETUDES CINEMATOGRAPHIQUES - SEMESTRE 5…………………………………………………...126

ETUDES CINEMATOGRAPHIQUES SEMESTRE 6………………………………………………………140

MUSIQUE…………………………………………………………………………………………………….. 151

MUSIQUE - SEMESTRE 1………………………………………………………………………………… 167

MUSIQUE - SEMESTRE 2……………………………………………………………………………….. 175

MUSIQUE – SEMESTRE 3 …………………………………………………………………………….. 182

MUSIQUE - SEMESTRE 4………………………………………………………………………………. 190

MUSIQUE – SEMESTRE 5……………………………………………………………………………….. 197

MUSIQUE - SEMESTRE 6………………………………………………………………………….……. 205

DANSE……………………………………………………………………………………………………… 211

DANSE – SEMESTRE 1…………………………………………………………………………………. 211

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DANSE – SEMESTRE 2…………………………………………………………………………………… 217

DANSE – SEMETRE 3 …………………………………………………………………………………. .223

DANSE - SEMESTRE 4…………………………………………………………………………………… 232

DANSE - SEMESTRE 5………………………………………………………………………………….. 240

DANSE - SEMESTRE 6 ………………………………………………………………………………… .248

U.E. 6 ET UE 6 OPTIONS SPECIALITES ……………………………………………………… 256

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L’UFR HUMANITÉS

Le département « Arts » est l’un des cinq départements de l’UFR (Unité de Formation et de Recherche) « Humanités », avec le département « Langues et cultures antiques » (LCA), le département « Lettres modernes », le département « Philosophie » et le département « Sciences du langage ». Quatre laboratoires de recherche sont associés à l’UFR (Alithila ; le CEAC ; Halma-Ipel ; Savoirs, textes, langage). Les enseignants-chercheurs qui interviennent dans les formations du département « Arts » mènent pour la plupart leurs recherches au CEAC.

Conçue pour être un lieu de transversalité, notamment en matière de formations et de vie étudiante, l’UFR Humanités comptait 3894 étudiants inscrits au 15 janvier 2013, ce qui fait d’elle l’UFR la plus importante de l’université d’un point de vue quantitatif.

Le département « Arts » est votre interlocuteur privilégié, pour tout ce qui concerne l’accueil, la gestion de vos formations (emplois du temps, contrôle des connaissances, …) et des stages.

Je suis toutefois à votre disposition pour tout autre point ou question.

À toutes et tous, je souhaite une excellente année universitaire 2013-14, couronnée de succès académique sans oublier une vie étudiante et culturelle riche des multiples possibilités qu’offre Lille 3 à ses étudiantes et ses étudiants.

Georgette Dal

Directrice de l’UFR Humanités

http://www.univ-lille3.fr/ufr-humanites

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Présentation du Département Arts http://www.univ-lille3.fr/ufr-humanites/arts/

Directeur : Mr Philippe Guisgand

� 03.20.41.63.21

[email protected]

Responsable administrative : Michèle LIPKA

� 03.20.41.60.30 / Fax du département : 03.20.41.71.17

[email protected]

FORMATIONS :

Licence arts :

Master création et études des arts contemporains / Gestionnaire pédagogique : Pascale Joly

Licence Arts parcours Arts de la scène /Etudes cinématographiques/ EPSAD

Charlotte PIERRE –

Bureau : A3 321 Tél : 03.20.41.67.62

Ouverture au public

Lundi : 14h00 à 16h00Mardi et Jeudi : 9 h30 à 11h30 /14h00 à 16h00

Mercredi et Vendredi : 9h30 à 11h30

Licence Arts parcours Musique et Danse / Musicien interprète/ Parcours spécifique danse /D.U. « Préparation à l’EAT »/ U.E. 6 libres et options spécifiques"

Colette MATTON

– Bureau : A3 319 Tél : 03.20.41.63 25 –

Ouverture au public

Lundi : 14h00 à 16h00

Mardi et Jeudi : 9h30 à 11h30/14h00 à 16h00

Mercredi et vendredi : 9h30 à 11h30

[email protected]

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ARTS PLASTIQUES (pôle Arts Plastiques de Tourcoing)

Localisation : 29-31 rue Leverrier – BP 50171 - 593 33 TOURCOING

Entrée possible par l’Ecole Supérieure D’Art – 36 b is rue des Ursulines

Responsable administratif : Frédéric TANGHE

� 03.20.41.74.92 / Fax: 03.20.41.74.99

[email protected]

Site web : http://arts-culture.formation.univ-lille 3.fr/artsplastiques/

Licence Arts parcours Arts Plastiques

Irène TREVISINSKI - Tél : 03.20.41.74.90 –

. Ouverture au public

Tous les jours de 08 h 00 à 12 h 00 et de 13 h 00 à 17 h 30

[email protected]

Les horaires sont donnés à titre indicatif et peuvent être modifiés en fonction des impératifs de fonctionnement du département.

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Travail et Méthode.

Devenir étudiant en Licence Arts suppose une adaptation aux rythmes et aux méthodes de travail universitaires.

Il est impératif de consacrer du temps à la recherche, à la lecture des ouvrages conseillés par les enseignants et à la préparation ou la révision des enseignements. Vous serez aidés dans ce travail notamment par les cours de méthodologie documentaire qui vous prépareront à la recherche et à l'exploitation de sources précises. Vous ne devez en aucun cas considérer que la formation se limite aux heures hebdomadaires de cours et de travaux dirigés inscrits à l'emploi du temps.

Le travail personnel que vous devez fournir en dehors des salles de cours est capital.

Les lectures personnelles

les ouvrages et articles de base indiqués en Bibliographie dans le guide des études doivent impérativement avoir été lus (lorsque la liste est longue, l'enseignant précisera les textes à lire en priorité).

Ces lectures constitueront, avec les cours, la base de votre réflexion personnelle. Vous les exploiterez dans les différents travaux écrits et présentations orales que vous serez amené(e) à produire au cours de l'année.

Le travail à fournir pour les cours ne se résume pas à la simple assistance aux travaux dirigés et aux cours magistraux. Les travaux dirigés doivent être préparés pour que l'enseignant puisse réellement répondre à vos besoins.

Les notes prises en cours magistral ne suffisent pas à assimiler la complexité d'une réflexion. Souvent réductrice la prise de notes doit être complétée à l'aide d'un travail après le cours et de complément de lecture.

Votre réussite dans les métiers de l'art dépendra également de votre capacité à vous insérer dans un réseau professionnel.Vie étudiante : Cette année doit être mise à profit pour vous constituer des habitudes de fréquentation des structures et associations culturelles régionales et nationales, dans le cadre de sorties pour assister aux spectacles qu'elles proposent et/ou d'une prise de contact en vue d'une collaboration personnelle à certaines de leurs activités.

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Calendrier 2013-2014

Aménagement de l’année universitaire de licence :

1. Démarrage des activités pédagogiques à partir du 04 septembre.

Rentrées, journée(s) d’intégration : du 04 au 11 septembre inclus.

2. Unités transversales (UE libres, UE 5 de langues, …) calées sur 12 semaines centrales, à savoir :

a. Semestres impairs : du 16 septembre au 13 décembre 2013 inclus;

b. Semestres pairs : du 13 janvier au 11 avril 2014 inclus.

3. Examens terminaux :

c. Semestres impairs : du 06 au 11 janvier 2014 inclus;

d. Semestres pairs : du 12 au 17 mai 2014 inclus ;

e. Rattrapages semestres impairs : du 02 au 07 juin 2014 inclus ;

f. Rattrapages semestres pairs : du 16 au 21 juin 2014.

4. Les DPP (tutorat, enseignants référents, …) sont mis en place durant la semaine du 10 au 14 juin 2014.

Le portail de l’université présentera ces dates et le calendrier générique. Les UFR présenteront sur leurs pages les calendriers spécifiques.

Les UFR dialoguent entre elles pour ce qui concerne les enseignements mutualisés.

5. Pauses pédagogiques :

a. Toussaint : du 28 octobre au 03 novembre 2013 inclus ;

b. Hiver : du 24 février au 02 mars 2014 inclus.

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LES RÈGLES DE PROGRESSION DES ÉTUDIANTS DE LICENCE

La progression des étudiants d’une année sur l’autre obéit aux règles suivantes :

- JURYS SEMESTRIELS - Pour les cursus licence (jurys de première et de deuxième session) la

note du semestre est la moyenne coefficientée des notes obtenues aux différentes UE avec compensation semestrielle entre les UE : o si cette moyenne est égale ou supérieure à 10, l’étudiant est admis au

semestre et emporte les crédits ECTS du semestre (30). o si cette moyenne est inférieure à 10, l’étudiant est ajourné au

semestre, mais capitalise les UE acquises.

- JURYS D’ANNEE - Cursus licence , mise en œuvre de la compensation annuelle et

admission à l’année supérieure : o l’étudiant est autorisé de plein droit à s’inscrire en année supérieure s’il

a été admis, au titre de la première session à chacun des deux semestres de l’année (l’autorisation étant de droit, il n’y a pas lieu de réunir un jury d’année à cet effet).

o l’étudiant qui n’a pas été admis aux deux semestres de l’année au titre de la première session est, à l’issue des épreuves de la deuxième session, autorisé de plein droit à s’inscrire en année supérieure s’il est admis à chacun des deux semestres de l’année universitaire, quelle que soit la session. A défaut, par le jeu de la compensation annuelle mise en œuvre dans le cadre de la deuxième session , si la moyenne des notes des deux semestres (notes de première session capitalisées et/ou notes de seconde session) est égale ou supérieure à 10. Dans ce cas, les 60 crédits lui sont attribués au titre de l’année universitaire.

o La compensation est sans incidence sur les résultats de l’année dans les cas suivants :

� étudiants déclarés admis aux deux semestres de l’année universitaire, quelle que soit la session au titre de laquelle ils ont été déclarés admis.

� étudiants qui n’ont été déclarés admis à aucun des deux semestres de l’année universitaire.

� étudiants portés défaillants à l’une des deuxièmes sessions (quel que soit le semestre)

Les étudiants déclarés admis à un semestre et ajou rnés à l’autre ne peuvent « valider » l’année qu’au titre de la co mpensation

10

annuelle (sous réserve que la moyenne des notes des deux semestres soit égale ou supérieure à 10).

Le tableau ci-dessous fait le point sur les situations qui peuvent donner lieu à compensation :

Nb / En session 1: lorsque la moyenne de 10 n'a pas été atteinte à l'UE il faut se rendre aux examens de toutes les EC qui compose cette UE à la session 2

Les étudiants portés défaillants peuvent passer les examens en session 2

Dans le cursus licence, sera autorisé à s’inscrire en chevauchement sur l’année suivante (AJAC) :

� l’étudiant qui a été déclaré admis à l’un des semestres (sous réserve d’avoir validé L1 pour les étudiants de L2, condition à vérifier par le jury )

� l’étudiant qui, sans être admis à l’un des semestres, a obtenu la validation de 48 crédits (L1) ou de 45 crédits (L2 et sous réserve d’avoir validé L1, condition à vérifier par le jury ).

Il s’ensuit que le jury de L1 doit être réuni avant le jury de L2 et le jury de L3 après celui de L2.

Attention : aucun chevauchement ne peut être autorisé entre les cursus licence et master.

JURYS DE DIPLOME - DEUG, licence

o Le diplôme sera attribué sur la base des notes de l’année diplômante et des résultats obtenus par l’étudiant. A l’issue de la deuxième session du second semestre de l’année universitaire et après les jurys d’année, le jury délivre le diplôme : � au titre de la première session, aux seuls étudiants admis à chacun des

deux semestres au titre de la première session (DEUG, licence, master).

SEMESTRE IMPAIR (SI)

SEMESTRE PAIR

(SP)

FORMULE

(moyenne des notes des deux

semestres)

RESULTATS

Session 1 (SIs1)

Session 2 (Sis2)

Session 1 (SPs1)

Session 2 (SPs2)

ADM AJ AJ (SIs1+SPs2) / 2 Si le résultat de la formule est égal ou supérieur à 10, l’année peut être « validée » par le jury.

AJ ADM AJ AJ (SIs2+SPs2) / 2 AJ AJ ADM (SIs2+SPs1) / 2 AJ AJ AJ ADM (SIs2+SPs2) / 2

Attention : la validation de l’année emporte 60 crédits, sans attribution de crédits au titre du semestre et des éléments (UE) auxquels l’étudiant a été déclaré ajourné. Toutefois les UE acquises sont validées.

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� au titre de la deuxième session :

• aux étudiants ayant été admis aux deux semestres, dont l’un au moins au titre de la deuxième session ;

• aux étudiants ayant validé l’année au titre de la compensation annuelle.

o La mention du diplôme de Licence est déterminée par la moyenne des notes obtenues aux deux semestres de l’année diplômante.

o Aucune mention ne sera portée sur le diplôme du DEUG.

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SERVICES A L’ÉTUDIAN T

Ligne générale Lille 3 : 03.20.41.60.00 | Accueil Galerie : 03.20.41.66.07 /70.58

MAISON DE L’ÉTUDIANT

SCOLARITÉ | DAEVU

Accueil général étudiant 03.20.41.62.10

Service des Inscriptions 03.20.41.60.35 | [email protected]

Service des diplômes 03.20.41.62.38 | [email protected]

Bureau de la Vie Étudiante 03.20.41.70.96 | [email protected]

Relais Handicap 03.20.41.73.70 | [email protected]

Bureau d’accueil des étudiants Intern. 03.20.41.60.29 / 66.59 | [email protected]

SANTÉ |Centre de santé de l’étudiant 03 20 19 02 70

SUAIO | BAIP

Service d’Accueil, d’Information et d’Orientation (SUAIO) 03.20.41.62.46 | [email protected]

Bureau d’Aide à l’Insertion Professionnelle (BAIP) 03.20.41.63.43 | [email protected]

INTERNATIONAL

Service des Relations Internationales Étudiants arrivants : 03 20 41 66 67 / 63 92 [email protected]

Étudiants partants : 03 20 41 63 91 / 63 41 [email protected]

Dépt. d’Enseignement du Français pour les étudiants de l’International (DEFI) 03.20.41.63.83 | [email protected]

BÂTIMENT F BÂTIMENT A (Entrée face parking Kino)

ETUDES DOCTORALES

Ecole doctorale Régionale SHS 03.20.41.62.12 | [email protected]

FORMATION TOUT AU LONG DE LA VIE

Service de Validation des Acquis et de l’expérience professionnelle (SUVAC) 03.20.41.72.72 | [email protected]

Service de Formation Continue et d’Education Permanente (FCEP) 03.20.41.72.72 | [email protected]

Service d’Enseignement

à distance (SEAD)03.20.41.62.28 |

[email protected]

BIBLIOTHÈQUE UNIV.

SCD - Bibliothèque Universitaire centrale 03.20.41.70.00 | [email protected]

HALL BÂTIMENT A

Action Culture 03.20.41.60.25 [email protected]

SUAPS (sports) 03.20.41.62.69 [email protected]

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PRÉVENTION DU HARCELEMENT SEXUEL

L’université, lieu de formation et de recherche, se doit de respecter et de faire respecter les droits de ses personnels et de ses usagers et de s'assurer que les relations professionnelles et pédagogiques se déroulent dans le respect et la dignité de chacun-e.

La création de la Cevihs marque l'engagement de l'université dans la promotion d'un environnement exempt de discrimination et de violence, et réaffirme les principes d'égalité auxquels l'université est attachée.

La « Cellule de Veille et d’Information sur le Harcèlement Sexuel (CEVIHS), prévention des comportements abusifs » a été créée à l’université Charles de Gaulle Lille 3, en application des recommandations de la note ministérielle du 21 octobre 2005.

Une représentation de la diversité de la communauté universitaire

La CEVIHS est composée de 15 à 20 membres représentatifs de la diversité de la communauté universitaire, nommés par le président de l’université sur proposition de la chargée de mission pour un mandat de deux ans (un an pour les étudiants) renouvelable. La cellule peut, en outre, faire appel aux compétences d'experts choisis en fonction des questions à traiter. La coordination des travaux de la CEVIHS qui peut, en outre, faire appel aux compétences d'experts choisis en fonction des questions à traiter, est assurée par le ou la responsable de la cellule.

Des missions de prévention et d'accompagnement

La CEVIHS n’est pas une instance disciplinaire. A ce titre, elle n’instruit pas les dossiers « à charge » ou « à décharge » mais informe et conseille la victime déclarée de harcèlement sexuel dans ses démarches personnelles de prise en charge adaptée et/ou de poursuites à l’encontre de l’auteur présumé des faits.

Son rôle est :

� de diffuser les informations relatives au harcèlement sexuel, notamment sur les droits, démarches et recours, par tous moyens à sa disposition ;

� d’être un lieu d’écoute, d’aide et d’orientation des membres de la communauté universitaire, victimes ou témoins d’actes de harcèlement sexuel ;

� d’agir de manière à dissuader l’apparition ou la persistance des comportements abusifs ; � de faire toutes propositions au conseil d’administration de l’université ayant rapport à la prévention des

comportements abusifs entrant dans son champ de compétences.

Une garantie de confidentialité et d'objectivité

Conformément à l'article 3 du règlement intérieur, les membres de la cellule se sont engagés à respecter les règles déontologiques de la charte qu'ils ont signée, et à suivre une formation.

Nathalie Coulon

Coordinatrice de la Cevihs

Pour un conseil, une information, une demande d’aide,

[email protected] ou 06 42 03 51 03

HUwww.univ-lille3.fr/fr/cellule-harcelement-sexuelU

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LES ENSEIGNEMENTS

Les Parcours

• Arts de la scène

• Etudes Cinématographiques

• Musique et danse option Musique

• Musique et Danse option Danse

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Arts de la scène

Le parcours Arts de la scène a pour objectif de familiariser les étudiants aux

multiples facettes des Arts de la scène, création protéiforme qui relève à la fois, à

travers le texte, de l’écriture littéraire et, à travers les représentations des arts du

spectacle. Il comporte deux types d’enseignements : un enseignement théorique

assuré par des universitaires (méthodologie de l’analyse, histoire, droit…) et un

enseignement pratique assuré sous la forme d’ateliers par les professionnels des

Arts de la scène (ateliers de jeu théâtral, de danse, de musique, de

scénographie, d’écriture).

Poursuites des études et débouchés professionnels :

Une partie importante des étudiants de la spécialité Arts de la scène, 80%

environ, s'inscrivent, après avoir obtenu leur licence, en Master « Création et

étude des arts contemporains ». La spécialité Arts de la scène permet un

parcours professionnalisant dont le stage leur permet d'acquérir une pratique

professionnelle, qui débouche souvent sur un emploi dans les diverses structures

théâtrales de la région. Les étudiants qui ne poursuivent pas leurs études

universitaires au delà de la licence entrent souvent dans des écoles spécialisées

de Théâtre ou s'engagent dans des activités professionnelles para-théâtrales,

comme l'enseignement, l'animation culturelle, les relations publiques ou

l'administration. Cette insertion professionnelle se trouve facilitée par la bivalence

de l'enseignement de la licence qui comporte un volet théorique assuré par les

universitaires et un volet pratique sous forme d'ateliers confiés aux

professionnels de la région.

16

Arts de la scène - Semestre 1

17

ARTS DE LA SCENE SEMESTRE 1

UE/EC

EC

TS

Coeff

�à l'UE

Coeff E

C

O / choix

volume

horaire CM

volume

horaire TD

CC

ou CT

Ecrit

�ou Oral

Durée

Doc

autorisés

CC

ou CT

Ecrit

ou Ora

l

Durée

Doc

autorisés

Observations

UE 1 THÉORIE ET PRATIQUE DES ARTS 6 2théorie des arts 1 1 O 18 CT E 02h00 N CT E 02h00 Napplication aux arts de la scène 1 1 O 24 CC E N CT E 02h00 NUE 2 HISTOIRE DES ARTS 6 2histoire des arts 1 1 O 18 CT E 02h00 N CT E 02h00 Napplication aux arts de la scène 2 1 O 24 CC E N CT E 02h00 NUE 3 ESTHÉTIQUE 6 2introduction à l'art du théâtre 1 O 18 CC E 02h00 N CT E 04h00 Natelier pratique 1 1 O 15 CC E N CT E 02h00 N tirage au sort / 2 /session 2 atelier pratique 2 1 O 15 CC E N CT E 02h00 N tirage au sort / 2 /session 2 UE 4 MÉTHODOLOGIE 6 2méthodologie documentaire disciplinaire 1 O 6 CC E N CT E 02h00 N tirage au sort / 3- session 2méthodologie du travail universitaire 1 O 12 CC E N CT E 02h00 N tirage au sort / 3- session 2technique d'expression compte rendus de spectacle 1 O 24 CC E N CT E 02h00 N tirage au sort / 3- session 2UE 5 LANGUES 3 1 1anglais 1 C 24 CC E+O N CT E 02h00 Nallemand 1 C 24 CC E+O N CT E 02h00 Nespagnol 1 C 24 CC E+O N CT E 02h00 Nautres langues C 24UE 6 OPTIONS 3 1 1atelier musique de chambre 1 1 C 18 CC N CT O 00h00 Napproche technique du spectacle théâtral 1 C 18 CC E N CT E 02h00 Natelier marionnette 1 1 C 18 CC O N CT E 02h00 Natelier travail sur la voix 1 1 C 18 CC N CT O 00h00 Natelier musique traditionnelle 1 1 C 18 CC N CT O 00h00 Ndirection de choeur 1 1 C 18 CC N CT O 00h00 Nonmusique assistée par ordinateur 1 C 18 CC N CT

SESSION 2SESSION1

Modalités des examens

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Arts de la Scène / Semestre 1 / U.E. 1 Théorie et p ratique des arts1

Théories des arts - CM 18 heures

Enseignante : Biliana Fouilhoux

Programme

« Les arts quand ils se rencontrent »

Contenu de la formation : Une problématique du « débordement et de l'effacement des limites » – la formule est de Victor Stoichita (L’effet Pymalion) – parcourt et travaille la longue histoire de l'art occidental. On connaît le fameux anathème de Clément d'Alexandrie prononcé, écrit Georges Didi-Huberman, « contre les oeuvres d'art – dont le modèle serait donné par l'Aphrodite de Cnide, la célèbre sculpture de Praxitèle – parce que leur beauté rend les hommes, dit-il, erôtikoi : happés par un désir du corps d'autant plus pervers qu'il se dirige vers une matière inerte, façonnée comme un leurre, un mensonge (Protreptique, IV, 57) ». On se souvient également des propos de Giorgio Vasari sur la peinture de Fra Bartolomeo : « le talent de Fra Bartolomeo, en donnant vie à la beauté lascive du modèle, portait au péché les femmes qui le regardaient ». Que dire enfin du récit de Léonard de Vinci sur la capacité de la peinture à rendre amoureux le spectateur ? « Il m’est arrivé » écrit-il, « de peindre un tableau religieux qui fut acheté par quelqu’un qui l’aimait si fort qu’il aurait voulu que l’on fît disparaître tout le décor sacré pour pouvoir l’embrasser sans remords. En fin de compte, la conscience l’emporta sur les plaintes et le désir, mais il fallut éloigner le tableau de sa demeure. »

Ce cours se propose, à travers la prise en compte de productions artistiques renaissantes et classiques, et à travers un parcours ciblé dans le champ des « formations discursives » (les discours sur l’art), de dresser un état des lieux du problème des rapports entre les arts. Nous nous pencherons particulièrement cette année sur la différence entre peinture et sculpture qui dans le cadre du Paragone - la comparaison compétitive entre les arts -, suscite à la Renaissance de nombreux débats chez les artistes et les théoriciens de l’art. Le théoricien florentin Anto Francesco Doni (1513-1574) écrit par exemple qu’ « il y a autant de différence entre la sculpture et la peinture que de la réalité à l’ombre ».

Objectifs : Acquérir une vision synoptique du problème des rapports entre les arts des temps modernes jusqu’à Lessing et sa grande coupure sémiotique au XVIIIe siècle entre les arts du temps et les arts de l’espace.

Bibliographie succincte : Alberti, Leon Battista. La peinture (1435). Paris, Seuil, 2004.

19

Didi-Huberman, Georges. La peinture incarnée suivi de Le Chef-d’œuvre inconnu par Honoré de Balzac. Paris : Les éditions de Minuit, 2004. Collectif : Le Paragone. Le Parallèle des arts. Textes traduits de l’italien par Lauriane Fallay d’Este et Nathalie Bauer. Présentation Lauriane Fallay D’este. Klincksieck (1992) 2009. Lichtenstein, Jacqueline « La comparaison des arts » dans Vocabulaire européen des philosophies ; dictionnaire des intraduisibles. direction Barbara Cassin. Paris, Seuil 2004. Voir aussi La Peinture Paris Larousse 1995 chap VII « Le parallèle des arts » et chap. X « Les genres picturaux ». Lichtenstein, Jacqueline. La Tache Aveugle. Essai sur les relations de la peinture et de la sculpture à l’âge moderne. Paris, Gallimard, 2003. Lessing, Laocoon (1766), Paris, Herman, 2002. Lista, Marcella. L’œuvre d’art totale à la naissance des avants-gardes (1908-1914), Paris, INHA, 2006. Souriau, Étienne. La Correspondance des arts. Éléments d’esthétique comparée. Paris, Flammarion, 1969. Lee, Rensselear W. Ut Pictura Poesis. Humanisme et théorie de la Peinture. XVe-XVIIIe siècle. Ttraduction et mise à jour de Maurice Brock. Paris, Macula, 1998. Roque, George (dir.) Majeur ou mineur ? Les hiérarchies en art. Jacqueline Chambon, 2000. Adorno, Theodor. L’art et les arts. Desclée de Brouwer, 2002. Les arts quand ils se rencontrent. Sous la direction de jackie Pigeaud XIIe Entretiens de La Garenne Lemot. PUR. 2009. Collection « Interférences ». Petitot, Jean. Morphologie et esthétique. Paris, Maisonneuve et Larose. 2004.

Application aux arts de la scène 1 - TD 24 heures

Enseignants : Anne Frédérique Bourget de Bettignies, Vincent Goethals

Programme d'Anne Frédérique Bourget de Bettignies Pré-requis : Avoir une expérience du plateau de théâtre ou l’envisager Avoir une pratique de spectateur d’arts de la scène

Objectifs : Expérimenter les axes de travail au plateau, se familiariser avec toutes les dimensions du processus de création Contenu de la formation : Exercices pour encadrer et nourrir la découverte du plateau Accompagnement d’un processus de création en équipe à partir d’une œuvre proposée Bibliographie succincte :

20

BROOK, Peter, Le Diable c’est l’ennui, Paris, Actes Sud, 1991

LECOQ, Jacques, Le Corps poétique, Paris, Actes Sud, 1997.

MNOUCHKINE, Ariane, L’Art du présent, Paris, Plon, 2005.

OIDA, Yoshi, L’Acteur rusé, Paris, Actes Sud, 2008.

Le travail sera évalué d’une part à travers les étapes du processus de création en mesurant l’évolution du travail au plateau et d’autre part par la rédaction d’un dossier mesurant la capacité d’analyse.

Ce cours tente de répondre aux problèmes que posent trois courants de l'avant-garde (expressionnisme, futurisme, constructivisme) à la scène du début du XX e siècle (1900-1930). Comment appliquer aux arts de la scène les principes proposés par les manifestes de ces courants (notamment le manifeste de F.T. Marinetti) ? Il s'agira donc essentiellement de montrer comment la modernité artistique mais aussi sociale s'invite sur la scène par le biais de thèmes tels que le la vie intérieure (le rêve, l'introspection), le statut des femmes, la machine, la vitesse, les usines, la lutte des classes."

Modalités d’évaluation :

Épreuve écrite de 2 heures, incluant une analyse de documents et des questions de cours.

Programme de Vincent. Goethals:

Espace/Mouvement/Temps

Du Lire au Jouer : de l’œuvre dramatique à l’œuvre romanesque et du roman à la scène, voilà un voyage passionnant que bien des auteurs ont pratiqué, de Beckett à Camus. Il donne à voir les multiples facettes d’un écrivain. Par le jeu d’allers-retours de l’écrit à la scène, nous chercherons à éclater les genres : entre romanisation du théâtre et théâtralisation du roman. Pour ce premier semestre, nous partirons d’une œuvre non théâtrale (en l’occurrence le roman de Laurent Mauvignier « Des Hommes ») et nous nous interrogerons sur la pertinence et la mise en pratique de mettre en mouvement et en espace un châpitre entier de cette œuvre. Un travail spécifique de jeu d’acteur autour de la langue et de la choralité sera entrepris. Il sera complété, pour chacun, par l’élaboration d’un « dossier de notes d’intentions et de mise en scène »


- contrôle continu et évaluation finale de pratique du jeu (oral)

- dossier de mise en scène (écrit)

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Arts de la Scène / Semestre 1 / U.E. 2 Histoire des arts

Histoire des arts 1 - CM 18 heures

Enseignante : Stéphanie Diane DAUSSY

Initiation à l’histoire de l’art du Moyen Age à la fin du XIXe siècle

Pré-requis : Maîtrise de la langue française et de l’expression écrite.

Objectifs : Le cours constitue une première approche des notions essentielles à l’analyse d’une œuvre et à la compréhension des circonstances de sa création, en termes de contexte historique et artistique. Il a pour Objectif de susciter la réflexion de l’étudiant sur l’œuvre elle-même et sur la perception de l’art et de l’artiste, du Moyen Age à la fin du XIXe siècle. Il vise à permettre aux étudiants d’acquérir une meilleure connaissance des diverses techniques artistiques et du vocabulaire spécifique à ces dernières et de se forger un répertoire d’œuvres qui forment la base de la réflexion en cours et qu’ils peuvent enrichir à loisir par des recherches et des lectures personnelles.

Programme : L’enseignement prend la forme de réflexions thématiques sur la création artistique du Moyen Age à la fin du XIXe siècle, en Occident et au-delà. Les cours se fondent sur l’analyse d’œuvres choisies dans un large éventail de temps, de lieux et de techniques, qui sont systématiquement considérées dans le contexte historique et artistique de leur création. Chaque thème se voit ainsi abordé par l’image tout en ménageant une large place aux écrits de praticiens et de théoriciens de l’art qui viennent enrichir la réflexion.

Bibliographie indicative ARASSE (Daniel), On n’y voit rien. Descriptions, Paris, Denoël (coll. Folio Essais), réimpr. 2005. ERLANDE-BRANDENBURG (Alain), De pierre, d’or et de feu. La création artistique au Moyen Age (IVe- XIIIe siècles), Paris, Fayard, 1999. WITTKOWER (Rudolf), Qu’est-ce que la sculpture ? Principes et procédures, de l’Antiquité au XXe siècle, Paris, Macula (coll. Histoire de l’Art), réimpr. 2003. Collection Univers des Formes, Paris, Gallimard Collection Citadelles & Mazenod

Application aux arts de la scène 2 - TD 24 heures Enseignante : Anne Frédérique Bourget de Bettignies

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Arts de la Scène / Semestre 1 / U.E. 3 Esthétique

Introduction à l’art du théâtre - CM 18 heures

Enseignante : Anne Frédérique Bourget de Bettignies

Pré-requis : Avoir une expérience du plateau de théâtre ou l’envisager

Avoir une pratique de spectateur d’arts de la scène

Objectifs : Appréhender la spécificité générique du théâtre et son évolution

Contenu de la formation : Analyse et mise en perspective de documents tendant à construire une définition de la pratique théâtrale, sa place dans le dialogue des arts, ainsi qu’une définition du rapport au public et à la cité.

Bibliographie succincte : BIET Christian , TRIAU Christophe, Qu’est-ce que le théâtre, Gallimard, 2006 Modalités d’évaluation : Le travail sera évalué par une épreuve écrite finale qui vérifiera la maîtrise des connaissances acquises et la capacité à les mettre en perspective.

Atelier pratique 1 - TD 18 heures

Enseignante : Françoise Benet

Pré-requis: le cours s’adresse à tous et quel que soit le curriculum en danse

L’Objectif général est de développer une conscience corporelle

d’apporter des savoirs culturels transférables dans une création ou l’analyse des arts du spectacle

Compétences :

L’Objectif général se décline en terme de compétences à :

reproduire une séquence dans un style

analyser une prestation en utilisant les référents et fondamentaux de la danse

construire, réaliser, présenter à un public une pièce chorégraphiée pour un ou plusieurs acteurs.

Modalités : Danser ce n’est pas faire des mouvements, des pas. C’est aussi produire du sens par l’enjeu et la mise en jeu des corps.

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La danse est plurielle aussi nous exploiterons divers styles et techniques pour vous permettre une compréhension et une construction d’un corpus corporel et culturel.

Le cours est composé de séance de travail de techniques corporelles, d’analyse de formes dansées, de travaux de mise en corps de texte

En étudiant la danse, les signes et symboles produits et ou développées au cours du temps apparaissent et révèlent une danse plurielle. Sans être Objectif nous exploiterons divers styles et techniques pour vous permettre une compréhension des créations en danse. : des rites aux créations chorégraphiques mêlant les arts.

Les techniques corporelles travaillées dans ce cours se feront autour de la perception du corps et de son déploiement dans l’espace relationnel et rythmique.

Bibliographie : Louppe L.Poétique de la danse contemporaine. Contredanse, Bruxelles, 1997. Michel M et Ginot I la danse au XXème siècle, Bordas, Paris, 1995 Chapuis N- créateurs et création en France, la scène contemporaine, Paris, Autrement/CNDP, 2002 Febvre M.,Danse, Contemporaine et Théatralité, Chiron, paris, 1995

Atelier pratique 2 - TD 18 heures

Enseignant : Jérôme Ségard

Intervenants : Gilles Defacque, Jacques Motte Patricia Kapusta et David Gadenne

Objectifs : Découvrir l’univers du cirque, du clown et du burlesque d’aujourd’hui au travers de différents prismes : formes artistiques, effets esthétiques, espace de représentation et principes dramaturgiques.

Contenu de la formation : Initiation au jeu clownesque, découverte de spectacles, école de spectateurs, critiques, panorama du cirque d’aujourd’hui, travail de recherche et d’exposition orale, découverte du milieu professionnel des arts de la scène via un le Prato – Pôle National des Arts du Cirque - , visionnage de films de cinéma burlesque ou en rapport avec l’univers du clown (Jacques Tati, Buster Keaton, Charles Chaplin, Fellini)

Bibliographie succincte : GUY Jean-Michel, Avant-garde, Cirque ! Les arts de la piste en révolution. Éditions Autrement, Paris (2001) Clowns et Farceurs, Bordas, Paris (1982) BUTEN Howard, Buffo, Actes Sud, Arles (2005)

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DAVID-GIBERT Gwénola ; GUY Jean-Michel ; SAGOT-DUVAUROUX Dominique. Les Arts du cirque. Logiques et enjeux économiques – La Documentation française, Paris (2006) DEFACQUE Gilles, Parlures (1) et (2), Editions invenit, Ennetières-en-Weppes (2009/2011) GUY Jean Michel et ROSEMBERG Julien Le nuancier du cirque, SCEREN/CRDP (vidéo)

Modalités d’évaluation : Exposé, présence lors des ateliers de pratique du jeu et comptes-rendus sur les spectacles faisant partie de l’enseignement : Secret - Cirque Ici – Johann Le Guillerm (premier semestre) - Angela Laurier et Sanja Kosonen (second semestre)

Arts de la Scène / Semestre 1 / U.E. 4 Méthodologie

Méthodologie documentaire disciplinaire - TD 6 heur es

Le programme sera communiqué ultérieurement

Méthodologie du travail universitaire - TD 12 heure s

Enseignant :


Objectifs : Acquérir les bases méthodologiques de l'analyse et de la rédaction.

Techniques d’expression – compte rendu de spectacle s – TD 24 heures

Enseignante : Véronique Perruchon

Langue d’enseignement : français

Pré-requis : Avoir vu les spectacles sur lesquels ce cours portera. Liste communiquée en début d’année.

Objectifs : Acquérir les outils critiques d’analyse de spectacles.

Contenu de la formation : A partir de spectacles vus et de documents audiovisuels, ce cours propose un entrainement à l’analyse de spectacle en visant prioritairement l’acquisition de méthodes et l’usage d’un vocabulaire spécifique.

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Arts de la Scène / Semestre 1 / U.E. 5 Langues

Choix

Arts de la Scène / Semestre 1 / U.E. 6

Choix

UE 6 options spécifiques (cf guide UE 6 options spécifiques)

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Observations

UE 1 THÉORIE ET PRATIQUE DES ARTS 6 2théorie des arts 2 1 O 18 CT E 02h00 N CT E 02h00 N

application aux arts de la scène 3 1 O 24 CC E N CT E 02h00 N

UE 2 HISTOIRE DES ARTS 2 6 2histoire des arts 2 1 O 18 CT E 02h00 N CT E 02h00 N

application aux arts de la scène 4 1 O 24 CC E N CT O 00h00 N

UE 3 ESTHÉTIQUE 6 2l'art du théâtre 1 O CC E N CT E 02h00 N tirage au sort / 3- session 2

jeux de scène 1 O 15 CC E N CT E 02h00 N tirage au sort / 3- session 2

scénographie 1 O 15 CC E N CT E 02h00 N tirage au sort / 3- session 2

UE 4 MÉTHODOLOGIE 6 2projet professionnel étudiant 1 O 12 CC E N CT E 02h00 N tirage au sort / 3- session 2

technique d'expression écrite et orale 1 O 18 CC E N CT E 02h00 N tirage au sort / 3- session 2

médiations du spectacle 1 O 18 CC E N CT E 02h00 N tirage au sort / 3- session 2

UE 5 LANGUES 3 1 1anglais 1 C 24 CC E+O N CT E 02h00 N

allemand 1 C 24 CC E+O N CT E 02h00 N

espagnol 1 C 24 CC E+O N CT E 02h00 N

autres langues C 24 CT

UE 6 OPTIONS 3 1 1atelier musique de chambre 2 1 C 18 CC N CT O 00h00 N

atelier chanson française 2 1 C 18 CC N CT O 00h00 N

atelier musique traditionnelle 2 1 C 18 CC N CT O 00h00 N

direction de choeur 2 1 C 18 TD CC N CT O 00h00 N

musique assistée par ordinateur 1 C 18 CC N CT

atelier marionnettes 2 1 C 18 CC O N CT O 00h00 N

jeu théâtral 1 C 18 CC O N CT O 00h00 N

théâtre et culture 1 C 18 CC O N CT O 00h00 N

spectacle et société dans le monde antique 1 C 18 CC O N CT

SESSION 2SESSION1


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Arts de la Scène / Semestre 2 /U.E. 1 Théorie et pr atiques des arts 2

Théories des arts 2 - CM 18 heures

Enseignant : Marion Sage, Philippe Marcel

Pré-requis : Compétences visées : Capacités à opérer des liens entre une œuvre filmique et des références théoriques de base à partir d’un thème donné.

Contenu de la formation : L’observation et l’analyse des thèmes qui nourrissent le burlesque cinématographique, surtout dans sa période muette aux Etats-Unis et en Europe, conduiront à se poser différentes questions ; sur la nature de ces thèmes et sur la spécificité de leur traitement à l’écran par rapport au cirque, à la bande dessinée ; sur le fait que certaines figures, comme par exemple la poursuite, sont traitées différemment par les différentes « écoles burlesques » ; sur l’appropriation par l’école américaine du cartoon de ces mêmes sujets burlesques.

Travail de l’étudiant hors présentiel :

Visionnement des films cités, lecture des articles ou ouvrages présentés en cours.

Bibliographie succincte : BERGSON, Henri, Le rire, Paris, Presses Universitaires de France, 2002. COUDERC, Jean-Jacques, Les petits maîtres du burlesque américain 1909-1929, Paris, CNRS Editions, 2000. GROENSTEEN, Thierry, Le rire de Tintin, Belgique, Editions Moulinsart, 2006. KRAL, Petr, Le burlesque ou morale de la tarte à la crème, Editions Stock, Paris, 1984.


Enseignants : Maxence Cambron

Objectif : Travail d’atelier autour de la notion de contrainte et de synthèse théâtrale sur le modèle du théâtre futuriste italien des années 1910-1920.

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Arts de la Scène / Semestre 2 / U.E. 2 Histoire des arts 2


Enseignante : Stéphanie Diane Daussy

l’art et les individus du XVIe au début du XXe siècle

Programme : Les cathédrales après la Réforme Patrimoine et Révolution française Patrimoine et naissance des Monuments historiques Quelques grandes figures : Arcisse de Caumont, Prosper Mérimée, Eugène Viollet-le-Duc Viollet-le-Duc restaurateur Viollet-le-Duc constructeur L’utopie Nouvelle société / nouvelles expressions : maisons du peuple, gares, buildings, grands magasins etc.

Bibliographie succincte : Françoise CHOAY, L'allégorie du patrimoine, éditions du Seuil, Paris, 1988, édition revue et corrigée 1999. Alois RIEGL, Le culte moderne des monuments. Son essence et sa genèse [Alois Riegl. Trad. de l'allemand par Daniel Wieczorek. Avant-propos de Françoise Choay], Paris, éditions du Seuil, 1984. Roland RECHT, L’objet de l’histoire de l’art, Paris, Collège de France/Fayard, 2003. Roland RECHT, À quoi sert l'histoire de l'art ?, conversation avec Claire

Barbillon, Paris, Textuel, 2006. Roland RECHT, Histoire de l’art en France au XIXe siècle, Paris, Collège de France, 2008. Viollet-le-Duc : [exposition, Paris], Galeries nationales du Grand Palais, 19 février-5 mai 1980 / [exposition organisée par la Direction du patrimoine et la Caisse nationale des monuments historiques et des sites], Paris, Ed. la Réunion des musées nationaux, 1980.


Enseignant : Maxence Cambron

Objectif : 1850-1910 : les premiers pas de la mise en scène. Dans ce cours, on proposera aux étudiants de se confronter aux textes fondateurs de la mise en scène moderne issus des œuvres critiques de Wagner, Zola, Mallarmé, Antoine,

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Lugné-Poe, Craig, Appia etc. Accompagnées d’une contextualisation esthétique et idéologique, ces lectures/études permettront de désigner les enjeux initiaux de l’art théâtral de l’ère contemporaine.

Bibliographie (une bibliographie plus complète sera donnée au premier cours)

BOISSON, Bénédicte, FOLCO, Alice, MARTINEZ, Ariane, La Mise en scène théâtrale de 1800 à nos jours

CORVIN, Michel, Dictionnaire encyclopédique du théâtre à travers le monde

L’Ère de la mise en scène, Théâtre d’aujourd’hui n°10


L’art du théâtre - CM 18 heures

Enseignante : Véronique Boutin

Du « in-yer-face theater » britannique au théâtre e uropéen contemporain « Dans ta gueule » : la naissance d’un mouvement dr amatique politique.

Objectifs :

Autour de la notion de contemporanéité, apprendre comment le théâtre qui à ses origines est un art politique le demeure au XXe-XXIe siècle en mettant sur la scène l’ob-scène de la réalité du monde.

Contenu de la formation :

Les marques du « in-yer-face theater » britannique ; la naissance d’un mouvement dramatique en train de se créer depuis la Chute du mur de Berlin en Europe centrale et orientale : le théâtre « Dans ta gueule ».

Bibliographie :

Lire trois pièces : Blasted de Sarah Kane (L’Arche), Kebab de Gianina Carbunariu (Actes-sud), Le Septième Kafana de Esinencu, Crudu, Fusu (L’Espace d’un instant). Plus quelques courts extraits (Tim Crouch, L’Auteur ; Srbljanovic, Markovic, Visniec, Nelega, Dukovski, Peca).

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Jeux de scène - TD 15 heures

Enseignant : Jérôme Ségard

Intervenants : Gilles Defacques, Jacques Motte et Patricia Kapuska

Objectifs : Découvrir le cirque et le clown d’aujourd’hui au travers de différents prismes : formes artistiques, effets esthétiques, espace de représentation et principes dramaturgiques

Contenu de la formation : Initiation au jeu clownesque, découverte des spectacles « Le chant du dindon » de la Compagnie Rasposo et « Extralucide en caravane » d’Emma la clown, école de spectateurs, critiques, panorama du cirque d’aujourd’hui, travail de recherche et d’exposition orale

Bibliographie succincte : GUY Jean-Michel, Avant-garde, Cirque ! Les arts de la piste en révolution. Éditions Autrement, Paris (2001) BUTEN Howard, Buffo, Actes Sud, Arles (2005) DAVID-GIBERT Gwénola ; GUY Jean-Michel ; SAGOT-DUVAUROUX Dominique. Les Arts du cirque. Logiques et enjeux économiques – La Documentation française, Paris (2006) DEFACQUE Gilles, Parlures (1) et (2), Editions invenit, Ennetières-en-Weppes (2009/2011) GUY Jean Michel et ROSEMBERG Julien Le nuancier du cirque, SCEREN/CRDP (vidéo)

Modalités d’évaluation : Exposé, présence lors des ateliers de pratique du jeu et comptes-rendus sur les spectacles faisant partie de l’enseignement

Scénographie - TD 15 heures


Objectifs : (en terme de compétences) :


Initiation à la compréhension et à l’analyse des composantes visuelles de la scène : scénographie et lumière.

Contenu de la formation : A partir de spectacles vus, de documents audio-visuels, d’apports théoriques et pratiques, ce cours propose une initiation aux enjeux de la scénographie et des lumières au théâtre par un travail de repérage et d’analyse.

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Arts de la Scène / Semestre 2 / U.E. 4 Méthodologie

Projet professionnel étudiant - TD 12 heures


Technique d’expression écrite et orale : TD 24 he ures

Enseignant :


Médiations du spectacle : TD 18 heures

Enseignante : Pauline Coppée

Pré-requis : Interet pour le spectacle vivant

Objectifs : Développer un esprit d’analyse

Acquérir des connaissances spécifiques sur le travail avec les publics

Capacité à envisager des actions de médiation variées et adaptées

Contenu de la formation : Découverte des possibles en terme de mise en place de projets avec les publics

Études de cas - Projections vidéo

Arts de la Scène / Semestre 2 / U.E. 5 Langue vivan te

Choix


Choix


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Arts de la scène Semestre 3

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Observations

UE 1 THEORIE DISCIPLINAIRE 6 2théâtre du monde 1 O 16 CC E N CT E 02h00 N tirage au sort / 3- session 2

atelier de jeu théâtral 1 O 16 CC E N CT E 02h00 N tirage au sort / 3- session 2

analyse du spectacle vivant 1 O 16 CC E N CT E 02h00 N tirage au sort / 3- session 2

UE 2 QUESTION D'HISTOIRE 6 2histoire du théâtre de l'antiquité au moyen-âge 1 O 18 CC E N CT E 02h00 N tirage au sort / 2 - session 2

analyse de textes 1 O 24 CC E N CT E 02h00 N tirage au sort / 2 - session 2

UE 3 ESTHÉTIQUE 6 2analyse dramaturgique 1 O 18 CC E N CT E 02h00 N tirage au sort / 2 - session 2

nouvelles technologies adaptées à la scène 1 O 18 CC E N CT E 02h00 N tirage au sort / 2 - session 2

UE 4 INSERTION PROFESSIONNELLE 6 2techniques d'expression écrite théâtrale 1 O 24 CC E N CT E 02h00 N

option : droit du spectacle 1 C 24 CC E N CT E 02h00 N

projet personnel 1 C 15 CC E N CT E 02h00 N

UE 5 LANGUES 3 1 1anglais 1 C 24 CC E N CT E 02h00 N

allemand 1 C 24 CC E N CT E 02h00 N

espagnol 1 C 24 CC E N CT E 02h00 N


UE 6 OPTIONS 3 1 1approche technique du spectacle théâtral 1 C 18 CC E N CT E 02h00 N

atelier marionnette 1 1 C 18 CC O N CT E 02h00 N

production et promotion d'un spectacle vivant 1 C 18 CC E N CT E 02h00 N

atelier musique de chambre 1 1 C 18 CC N CT O 00h00 N


atelier travail sur la voix 1 1 C 18 CC N CT O 00h00 N

direction de choeur 1 1 C 18 CC N CT O 00h00 N


SESSION 2SESSION1


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Arts de la Scène / Semestre 3 / U.E. 1 Théorie disc iplinaire

Analyse du spectacle vivant : CM 16 heures


Objectif : L’objectif de ce cours sera bien sûr de donner aux étudiants les bases d’une méthode d’analyse de spectacle, en vue d’une production écrite ou d’une prise de parole (exposé, rencontre, débat), en distinguant ce qui différencie l’analyse de la critique, mais également de tenir une chronique régulière de l’actualité théâtrale locale, nationale et internationale en y repérant les lignes de forces thématiques et esthétiques, mais aussi les éléments de réflexion pour comprendre les enjeux du théâtre contemporain.

Bibliographie fournie au premier cours.

Théâtre du monde : CM 16 heures

Enseignant : Claude Jamain

On examinera dans ce cours quelques formes de théâtre oriental (du point de vue technique et du point de vue esthétique) à partir de documents enregistrés, de documents écrits et d’expérimentations en atelier.

Un ensemble de sites internet sur ce sujet seront données en début d’année

Atelier de jeu théâtral : TD 16 heures


Pré-requis (enlever si vous ne souhaitez pas de pré requis) Avoir une expérience du plateau de théâtre ou l’envisager


Objectifs : (en terme de compétences) : Expérimenter les axes de travail au plateau ( espace, rythme, écoute) Expérimenter différentes techniques de jeu exposées par les maîtres de la pédagogie en Europe Connaître et savoir mobiliser différentes techniques de jeu Contenu de la formation : Mise au point sur les théories fondatrices du jeu de l’acteur

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Pratique de différentes techniques pour chaque étape du processus de travail (échauffement, rapport au personnage, au texte, au partenaire, au public) Bibliographie succincte : BROOK, Peter, Le Diable c’est l’ennui, Paris, Actes Sud, 1991


FERRAL, Josette Mise en scène et jeu de l’acteur, Québec Amériques, 2007

STANILSLAVSKI, Constantin, La Formation de l’acteur, Payot, 1996

OIDA, Yoshi, L’Acteur rusé, Paris, Actes Sud, 2008.

Modalités d’évaluation : Le travail sera évalué d’une part à travers les étapes du processus de création en mesurant l’évolution du travail au plateau et d’autre part par la rédaction d’un dossier mesurant la capacité d’analyse.

Arts de la Scène / Semestre 3 / U.E. 2 Questions d’ histoire 3

Questions d’histoire Histoire du théâtre de l’antiq uité au moyen-âge : CM 18 heures

Enseignant : Sotiri Haviaras

Objectifs : Connaissance des principes du spectaculaire dans l’Antiquité, fondement de la réflexion sur la scène dans l’Europe moderne.

Programme (sous réserve) : Ce cours se propose d’examiner le fait théâtral dans la civilisation grecque : naissance mythique de la tragédie, sens religieux, sens politique, protocole de la représentation, langages de la scène, espace théâtral

Documents de base : les pièces de Eschyle, Sophocle, Euripide d’une part, d’Aristophane d’autre part.

Bibliographie J. de Romilly, La Tragédie grecque, PUF, 2002 F. Dupont, L’acteur-roi : le théâtre dans la Rome antique, Belles-Lettres, 2003. P. Ghiron-Bislagne, Recherches sur les acteurs de la Grèce antique, Belles-Lettres, 1976 P. Grimal, Le Théâtre antique, PUF, 1978. P. Lang, Le Théâtre antique et sa réception, 1994

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Analyse de textes : TD 24 heures

Enseignant :



Analyse dramaturgique : CM 18 heures


Pré-requis Avoir une expérience du plateau de théâtre ou l’envisager Avoir une pratique de spectateur d’arts de la scène

Objectifs : (en terme de compétences) : Connaître et expérimenter les outils de l’analyse dramaturgique Approfondir la découverte des expériences dramaturgiques du XX e et XXI eme siècle Contenu de la formation : Définition de l’expérience théâtrale pour le public Analyse de spectacles fondateurs de la culture commune Bibliographie succincte : BANU Georges, Miniatures théoriques, Actes Sud, 2009 BROOK Peter, L’Espace vide, Seuil, 1977 FERRAL Josette, Trajectoires du Soleil, Théâtrales, 1998 Modalités d’évaluation : Le travail sera évalué par une épreuve écrite finale qui vérifiera la maîtrise des connaissances acquises et la capacité à les mettre en perspective.

Nouvelles technologies adaptées à la scène : TD 15 heures

Enseignant : Olivier Millequand


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Arts de la Scène / Semestre 3 / U.E. 4 Insertion pr ofessionnelle

Techniques d’expression écrite théâtrale : CM 24 he ures


Pré-requis : Avoir vu les spectacles sur lesquels ce cours portera. Liste communiquée en début d’année.

Objectifs : Acquérir des compétences rédactionnelles en terme d’analyse de spectacle.

Contenu de la formation : A partir de spectacles vus et de documents audio-visuels, ce cours propose un entrainement à la rédaction d’analyse et de compte rendu de spectacles en visant prioritairement la maîtrise de l’expression et les enjeux de la critique.

Droit du spectacle : CM 24 heures

Enseignante : Valentine Lecomte

Objectifs : Ce cours permettra aux étudiants de connaître le cadre législatif général de production et de diffusion de spectacles vivants. Le cours favorise une meilleure insertion professionnelle en faisant prendre conscience aux étudiants du cadre qui régit la production de spectacle. Ils auront les repères suffisants pour approfondir une pratique professionnelle dans ce domaine.

Contenu de la formation : Cet enseignement propose de prendre connaissance des réalités administratives de la gestion d’une compagnie théâtrale ou chorégraphique et de gestion d’un lieu. En s’appuyant sur de nombreux exemples et documents, l’enseignement sera organisé par grands thèmes : le cadre juridique du spectacle vivant. La notion de spectacle professionnel, le choix de la structure juridique, les obligations administratives, la fiscalité, le droit du travail et la paie, les droits d’auteurs, la contractualisation, …

Bibliographie succincte : Centre National du Théâtre, Guide-annuaire du spectacle vivant 2011, Paris, Centre national du théâtre, 2010. (Depuis cette édition, le cahier pratique a été supprimé. Il est conseillé de se référer aux éditions précédentes du guide) URRUTIAGUER, Daniel, Économie et droit du spectacle vivant en France, Paris, Presses Sorbonnes Nouvelle, 2011 Ressources internet : Nombreux sont les organismes qui fournissent des « fiches pratiques » sur leur site internet. Parmi les principaux : Centre national du Théâtre, Centre National de la Danse, IRMA. Prenez garde de vérifier, surtout pour des données légales et administratives, la date d’édition de l’information.

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Modalités d’évaluation : Une épreuve sur table lors de la dernière séance reprendra les différents thèmes abordés sous forme d’exercices pratiques, de questions courtes fermées et ouvertes.

Projet personnel : TD 16 heures

Enseigante : Anne Frédérqiue Bourget de Bettignies

Arts de la Scène / Semestre 3 / U.E 5 Langue vivant e

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autorisés

Observations

UE 1 THEORIE DISCIPLINAIRE 2 6 2histoire de l'opéra 1 O 16 CM CC E N CT E 02h00 Ncorps en scène, parole en scène 1 O 16 CM CC E N CT E 02h00 Natelier de mise en scène 1 O 16 TD CC E N CT E 02h00 NUE 2 QUESTION D'HISTOIRE 2 6 2histoire du théâtre du 16ème au 19ème siècle 1 O 30 CM CC E N CT E 02h00 N tirage au sort / 2 - session 2analyse de textes et de documents 1 O 24 TD CC E N CT E 02h00 N tirage au sort / 2 - session 2UE 3 ESTHÉTIQUE DISCIPLINAIRE 6 2analyse de spectacle vivant 2 1 O 18 CM CC E N CT E 02h00 N mutualisé lettresnouvelles technologies adaptées à la scène 2 1 O 18 TD CC E N CT E 02h00 NUE 4 INSERTION PROFESSIONNELLE 6 2scénographie 1 O 24 CM CC E N CT E 02h00 Noptions : institutions du spectacle 1 O 24 CM CC E N CT E 02h00 NUE 5 LANGUES 3 1 1anglais 1 C 24 TD CC E+O N CT E 02h00 Nallemand 1 C 24 TD CC E+O N CT E 02h00 Nespagnol 1 C 24 TD CC E+O N CT E 02h00 Nautres langues C 24 TDUE 6 OPTIONS 3 1 1atelier marionnettes 2 1 C 18 TD CC O N CT O Natelier musique de chambre 2 1 C 18 TD CC N CT O Natelier chanson française 2 1 C 18 TD CC N CT O Njeu théâtral 1 C 18 TD CC O N CT O Natelier musique traditionnelle 2 1 C 18 TD CC N CT O Ndirection de choeur 2 1 C 18 TD CC N CT O Nthéâtre et culture 1 C 18 TD CC O N CT O Nmusique assistée par ordinateur 1 C 18 TD CC O N CTspectacle et société dans le monde antique 1 C 18 TD CC O N CT

SESSION 2


SESSION1

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Arts de la Scène / Semestre 4 / U. E. 1 Théorie dis ciplinaire 2

Histoire de l’Opéra : CM 16 heures


"Développement et poétique d'un genre spectaculaire".

Corps en scène, parole en scène: CM 16 heures


Objectif : Qu’est-ce que « prendre » la parole en scène, la proférer, la développer, l’animer ? Quelle est l’étrange et relation qui se noue entre la parole (et son contenu) et le corps (qui souvent parle de lui-même) ? Dans une mise en perspective des avant-gardes historiques et de la création théâtrale contemporaine (de Kantor à Castellucci), nous interrogerons la notion de « texte » en l’étendant non plus seulement aux mots écrits et dits, mais à tout ce qui s’assemble pour constituer la représentation. Quand le texte, c’est tout ce qui fait signe dans la représentation.

Bibliographie (une bibliographie plus complète sera donnée au premier cours)

CORVIN, Michel, Dictionnaire encyclopédique du théâtre à travers le monde

LEHMANN, Hans-Thies, Le Théâtre postdramatique

PAVIS, Patrice, La Mise en scène contemporaine

Atelier de mise en scène : TD 16 heures

Enseignante : Sophie Proust

Arts de la Scène / Semestre 4 / U.E. 2 - Questions d’histoire 4

Histoire du théâtre du XVI e au XIXe siècle



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Pré-requis : Maîtrise de la langue française.

Compétences visées : Ce cours vise une connaissance globale des différentes périodes théâtrales du XVIe siècle jusqu’à la fin du XIXe siècle en Europe afin de comprendre davantage l’avènement de la mise en scène moderne et le théâtre aujourd’hui dans ce que ce dernier propose par le biais de textes classiques ou contemporains, voire de créations sans texte.

Contenu de la formation : Ce cours dresse un panorama historique du XVIe siècle jusqu’à l’invention de la mise en scène moderne en France avec André Antoine en 1887. Trois périodes théâtrales importantes retiendront notre attention au milieu du XVIe siècle : la commedia dell’arte, le Siècle d’Or espagnol et le théâtre élisabéthain. Le théâtre français à l’Âge classique sera notamment envisagé à travers l’histoire des troupes à l’origine de la Comédie-Française en 1680. Pour la période du XVIIIe siècle, Marivaux, Diderot et Lessing seront étudiés. Notre attention se focalisera plus particulièrement au XIXe sur le théâtre des boulevards, la Bataille d’Hernani en 1830 et les conditions de l’exercice du théâtre avant l’émergence du concept moderne de mise en scène.

Travail de l’étudiant hors présentiel : L’étudiant est évidemment amené à assimiler le cours d’une semaine à l’autre en comprenant surtout que cette assimilation fait partie de l’acquisition d’une culture théâtrale générale nécessaire à son bagage intellectuel. Pour cela, il s’aidera, entre autres, du polycopié distribué en cours.

Bibliographie succincte :

• COUDERC, Christophe, Le théâtre espagnol du siècle d’or, Paris, PUF, 2007 (Quadrige, Manuels).

• JOMARON, J. de (sous la dir. de), Le théâtre en France, Paris, Le Livre de poche, 1992.

• HUGO, Victor, Hernani, présentation par Florence Naugrette, Paris, Garnier Flammarion, 2012 (Théâtre).

Analyse de textes et documents

Enseignante : Sophie PROUST

Langue d’enseignement : français Pré-requis : Maîtrise de la langue française et présence obligatoire au CM d’Histoire du théâtre du XVIe siècle au XIXe siècle.

Compétences visées : Ce cours vise une connaissance globale des différentes périodes théâtrales du XVIe siècle jusqu’à la fin du XIXe siècle par, entre autres, la lecture et l’analyse de textes théoriques et dramatiques.

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Contenu de la formation : Ce cours complète le programme du CM d’Histoire du théâtre du XVIe siècle au XIXe siècle par le biais de lectures et analyses d’extraits de textes dramatiques et théoriques ainsi que de documents audiovisuels et iconographiques. Parmi ces œuvres figureront, entre autres, Hamlet de Shakespeare, La Tragique histoire du Docteur Faust de Christopher Marlowe, La vie est un songe de Calderón, Arlequin, serviteur de deux maîtres, de Goldoni, Arlequin poli par l’amour de Marivaux, Paradoxe sur le comédien de Diderot et Le drame romantique d’Anne Ubersfeld.

Travail de l’étudiant hors présentiel : L’étudiant lira impérativement les œuvres au programme. Des volontaires seront amenés à préparer des scènes qu’ils liront ou joueront devant la classe. Certains extraits de textes dramatiques pourront être étudiés dans leur langue originale dans le cadre des cours de langues étrangères.

Bibliographie succincte : • DIDEROT, Denis, Paradoxe sur le comédien, suivi de Lettres sur le théâtre

à Madame Riccoboni et à Mademoiselle Jodin, édition présentée, établie et annotée par Robert Abirached, [Paris], Gallimard, 1994 (folio classique, n° 2575).

• GOLDONI, Carlo, Arlequin, serviteur de deux maîtres, chronologie et texte français de Valeria Tasca, Paris, Flammarion, 1996 (GF).

• FERRONE, Siro, Vie et aventures de Tristano Martinelli [2006], acteur, traduit de l’italien par Françoise Siguet, Montpellier, L’Entretemps, 2008 (Les voies de l’acteur).

• UBERSFELD, Anne, Le drame romantique, Paris, Belin, 1994 (Belin-Sup Lettres).

NB : Une sortie au théâtre est prévue au premier semestre le mardi 8 octobre 2013 à 19H30 pour voir La Comédie du Paradoxe, d'après Le Paradoxe sur le comédien de Denis Diderot, adapté et mis en scène par Jean-Marc Chotteau. La représentation sera suivie d’une rencontre animée par Sophie Proust avec l’équipe artistique.

Les étudiants devront également aller voir Le conte d’hiver de William Shakespeare dans la mise en scène de Patrick Pineau au Théâtre du Nord.


Analyse de spectacle vivant : CM 18 heures


Objectif : L’objectif de ce cours sera bien sûr de donner aux étudiants les bases d’une méthode d’analyse de spectacle, en vue d’une production écrite ou d’une prise de parole (exposé, rencontre, débat), en distinguant ce qui différencie

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l’analyse de la critique, mais également de tenir une chronique régulière de l’actualité théâtrale locale, nationale et internationale en y repérant les lignes de forces thématiques et esthétiques, mais aussi les éléments de réflexion pour comprendre les enjeux du théâtre contemporain.

Bibliographie fournie au premier cours.

Nouvelles technologies adaptées à la scène : TD 15 heures



Scénographie : CM 24 heures



Acquérir des compétences théoriques et pratiques en terme de compréhension être capable de faire des propositions dans le domaine de la scénographie et de la lumière.

Contenu de la formation : A partir des textes (Britannicus de Racine, Hernani de Victor Hugo et La femme d’avant de Roland Schimmelpfennig) des groupes de travail feront des propositions de projets de scénographie. Ce cours propose un entrainement à l’analyse et à la préfiguration de créations d’espaces scéniques et d’éclairages.

Institutions du spectacle : CM 24 heures

Enseignant :



Choix


Choix, UE 6 options spécifiques (cf guide UE 6 options spécifiques)

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UE/EC

EC

TS

Coeff

�à l'U

E

Coeff E

C

O / choix

volume

horaire CM

volume

horaire TD

CC

ou CT

Ecrit

ou Oral

Durée

Doc

autorisés

CC

ou CT

Ecrit

ou Oral

Durée

Doc

autorisés

Observations

UE 1 THEORIE DISCIPLINAIRE 3 6 2histoire de la mise en scène 2 1 O 18 CC E N CT E 02h00 N

étude des textes 1 1 O 15 CC E N CT E 02h00 Natelier de mise en scène 1 O 15 CC E N CT E 02h00 NUE 2 QUESTION D'HISTOIRE 3 6 2histoire de la scène au 20ème siècle 1 O 24 CC E N CT E 02h00 N tirage au sort / 2 - session 2étude de textes 2 1 O 24 CC E N CT E 02h00 N tirage au sort / 2 - session 2UE 3 PHILOSOPHIE DES ARTS 6 2philosophie des arts 1 - esthétique 1 O 18 CT E 04h00 N CT E 04h00 N cours comuncroisement des arts 1 1 O 16 CC E N CT E 02h00 N tirage au sort / 2 - session 2théâtre gestuel 1 O 16 CC E+O N CT E 02h00 N tirage au sort / 2 - session 2UE 4 INSERTION PROFESSIONNELLE 6 2gestion et économie du spectacle 1 O 24 CC E N CT E 02h00 Npédagogie du spectacle 1 1 O 24 CC E N CT E 02h00 NUE 5 LANGUES 3 1 1anglais 1 C 24 CC E N CT E 02h00 Nallemand 1 C 24 CC E N CT E 02h00 Nespagnol 1 C 24 CC E N CT E 02h00 Nautres langues C 24 CTUE 6 OPTIONS 3 1 1approche technique du spectacle théâtral 1 C 18 CC E N CT E 02h00 Natelier marionnette 1 1 C 18 CC O N CT E 02h00 Nproduction et promotion d'un spectacle vivant 1 C 18 CC E N CT E 02h00 Natelier musique de chambre 1 1 C 18 CC N CT O Natelier musique traditionnelle 1 1 C 18 CC N CT O Natelier travail sur la voix 1 1 C 18 CC N CT O Ndirection de choeur 1 1 C 18 CC N CT O Nmusique assistée par ordinateur 1 C 18 CC N CT

SESSION 2SESSION1


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Arts de la Scène / Semestre 5 / U.E. 1 Théorie disc iplinaire 3

Histoire de la mise en scène 2 : CM 18 heures

Enseignant : Yannic Mancel

Seront intérrogées les notions d’illusion, d’identification et de distanciation à partir de l’œuvre de Brecht, puis celle de minimalisme gestuel et scénique à partir de l’œuvre de Brecht et enfin la notion de théâtre visuel et de représentation émancipée à partir des œuvres de Kantor, Pina Bausch et Bob Wilson.

Etudes de textes 1 : TD 15 heures

Enseignante : Anne-Frédérique Bourget de Bettignies

Pré-requis (enlever si vous ne souhaitez pas de pré requis) Avoir une expérience du plateau de théâtre ou l’envisager


Objectifs : (en terme de compétences) : Connaître les textes fondateurs de la pratique du théâtre Resituer les auteurs dans leurs contextes historiques et théoriques S’approprier les questionnements théoriques évoqués Contenu de la formation : Analyse de textes choisis avec les étudiants parmi les réflexions fondamentales européennes qui permettent d’appréhender à la fois une pratique de créateur et une pratique de spectateur-chercheur.

Bibliographie succincte : sera définie en harmonie avec les connaissances déjà acquises par les étudiants Modalités d’évaluation : Le travail sera évalué par une épreuve écrite finale qui vérifiera la maîtrise des connaissances acquises et la capacité à les mettre en perspective.

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Atelier de mise en scène : TD 15 heures

Enseignante : Anne-Frédérique Bourget de Bettignies

Pré-requis : Avoir une expérience du plateau de théâtre ou l’envisager Avoir une pratique de spectateur d’arts de la scène

Objectifs : Expérimenter les processus de création Etre capable de mettre en œuvre un projet de mise en scène Contenu de la formation : Mise au point théorique minimale sur les enjeux de la mise en scène contemporaine Début d’accompagnement des projets des étudiants : expérimentation, analyse, documentation par des exercices pratiques « étapes » du processus de création. Bibliographie succincte : BROOK, Peter, Le Diable c’est l’ennui, Paris, Actes Sud, 1991


MNOUCHKINE, Ariane, L’Art du présent, Paris, Plon, 2005.

OIDA, Yoshi, L’Acteur rusé, Paris, Actes Sud, 2008. Modalités d’évaluation : Le travail sera évalué d’une part à travers les étapes du processus de création en mesurant l’évolution du travail au plateau et d’autre part par la rédaction d’un dossier mesurant la capacité d’analyse.

Arts de la Scène / Semestre 5 / U.E. 2 Questions d’ histoire de l’art 5

Histoire de la scène au 20ème siècle : CM 24 heur es


Sans s’interdire des incursions dans les ethétiques étrangères, on interrogera la scène française à partir des esthétiques de la deuxième moitié du Xxème siècle : Vilar, la décentralisatin, Planchon, Mnouchkine, Chéreau…

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Etude de textes 2 : TD 24 heures


Textes et vidéos de Vilar, Ginoux, Dasté, Planchon, Mnouchkine, Chéreau.

Arts de la Scène / Semestre 5 / U.E. 3 Philosophie des arts

Philosophie des arts 1 – esthétique : CM 18 heures

Enseignant : Jean Christophe Gérard

Langue d'enseignement : Français

Objectifs : Préciser ses connaissances et se situer vis-à-vis des grandes théories sur Part issues de la tradition philosophique.

Contenu de la formation : Comment penser les relations entre Part et la vie ? Rapports d'imitation, de subordination, ou encore dialogue au cours duquel l'un et l'autre se nourrissent réciproquement ? L'oeuvre d'art est-elle une fuite, une tentative pour adoucir une existence cruelle, ou bien une célébration de l'existence, une exaltation des forces vitales ?

Bibliographie succincte : Platon. Ion Bataille, « La notion de dépense », in La Part maudite Nietzsche, La Naissance de la tragédie Nietzsche, Ecce homo Freud, Un souvenir d'enfance de Léonard de Vinci Heidegger : « L'Origine de l'oeuvre d'art », in, Chemins qui ne mènent nulle part Schopenhauer, Le Monde comme Volonté et comme représentation (« Métaphysique de l'amour, métaphysique de la mort »).

Croisement de l’art 1 : CM 16 heures


Objectif (sous réserve de modification) : La toile, la scène, l’écran : le théâtre et les images. On considérera trois modalités du rapport entre la scène et les images. Premièrement dans l’influence des théories de la peinture dans la composition visuelle du théâtre, notamment chez Diderot au XVIIIe siècle. Deuxièmement l’influence du théâtre dans le cinéma depuis sa création. Troisièmement l’influence du cinéma dans le théâtre. A la croisée des chemins de

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ces trois arts, on verra s’établir une théorie de l’image dramatique dont l’aboutissement dépasse le seul cadre esthétique de la mise en scène.

Bibliographie :

HAMON-SIREJOLS, Christine, GERSTENKORN, Jacques, GARDIES, André (dir.), Cinéma et théâtralité

PAVIS, Patrice, Dictionnaire du théâtre

PICON-VALLIN, Béatrice (dir.), Les Écrans sur la scène

La Scène et les images, Les Voies de la création théâtrale n°21

Théâtre gestuel : TD 16 heures


Atelier de recherche autour du geste spectaculaire (pantomime classique, mime Decroux)


Gestion et économie du spectacle : CM 24 heures

Ce cours fait l’objet d’une mutualisation (Théâtre, danse).




Compétences visées : Ce cours permet une connaissance générale et concrète des arts du spectacle du point de vue de la production et de la diffusion (théâtre, danse) et favorise ainsi une meilleure insertion professionnelle en faisant prendre conscience aux étudiants tant des prérogatives dont les professionnels (administratifs, artistes et techniciens) peuvent se prévaloir que de leurs obligations.

Contenu de la formation : Cet enseignement propose de prendre connaissance dans leur contexte historique en France des réalités administratives, économiques et juridiques de la gestion d’un lieu (théâtre, danse) ou d’une compagnie théâtrale ou chorégraphique. Aussi sera-t-il question, entre autres, des différentes structures juridiques dans le spectacle vivant (modalités de création d’une compagnie théâtrale ou chorégraphique, modes de gestion des équipements

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culturels), des licences d’entrepreneurs de spectacle et de la sécurité. De nombreux exemples concrets seront donnés.

Travail de l’étudiant hors présentiel : L’étudiant est simplement invité à l’assimilation nécessaire du cours d’une semaine à l’autre. Pour cela, il s’aidera, entre autres, du ou des polycopié(s) distribué(s). Régulièrement, selon ses spécialités (théâtre ou danse), l’étudiant sera également amené à effectuer des recherches afin de se familiariser avec les notions abordées en cours. Pour cela, il devra consulter les sites spécialisés qui lui auront été communiqués ou/et se mettre en contact avec les différentes institutions qui constitueront ses futurs partenaires professionnels (Centre national du théâtre, Centre national de la danse, DRAC, Centres dramatiques nationaux, scènes nationales, etc.).

Bibliographie succincte : CENTRE NATIONAL DU THÉÂTRE, Guide-annuaire du spectacle vivant 2009, Paris, Centre national du théâtre, 2009. HENRY, Philippe (sous la dir. de), Arts vivants en France : trop de compagnies ?, Paris, Editions l'Espace d'un instant, en partenariat avec le Synavi, 2007. LEROY, Dominique, Économie des arts du spectacle vivant, Paris, L’Harmattan, 1992.

Option – Pédagogie du spectacle 1 : CM 24 heures


Pré-requis:

Avoir une expérience du plateau de théâtre ou l’envisager

Avoir une expérience de transmission de savoir ou l’envisager


Compétences visées : Etre capable de concevoir et d’encadrer des ateliers de pratique théâtrale adaptés au public visé.


Nous devons ouvrir nos mains nues et faire voir que nous n’avons rien dans nos manches. Alors, nous pourrons commencer.1

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Enseigner le théâtre ne peut se concevoir que sous forme d’ateliers. Il s’agit donc de faire expérimenter les réalités du plateau et les enjeux de la création théâtrale dans le triple souci constant de permettre l’expérience du jeu, transmettre un savoir utilisable et accompagner une progression individuelle et collective.

Travail de l’étudiant hors présentiel : Aller aux spectacles, Connaître les publics potentiels et leurs spécificités, Concevoir des ateliers

Bibliographie succincte : BROOK, Peter, Le Diable c’est l’ennui, Paris, Actes Sud, 1991 LECOQ, Jacques, Le Corps poétique, Paris, Actes Sud, 1997. MNOUCHKINE, Ariane, L’Art du présent, Paris, Plon, 2005. OIDA, Yoshi, L’Acteur rusé, Paris, Actes Sud, 2008.

Evaluation du travail hors présentiel : l’étudiant devra rédiger un projet d’ intervention avec adaptation au public, orientations pédagogiques et description d’un atelier.


Choix


Choix


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UE/EC

EC

TS

Coeff

à l'UE

Coeff E

C

O / choix

volume

horaire CM

volume

horaire TD

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ou CT

Ecrit

ou Oral

Durée

Doc

autorisés

CC

ou CT

Ecrit

ou Oral

Durée

Doc

autorisés

Observations

UE 1 THEATRE DU MONDE 6 2théorie et pratique de la scène 1 O 16 CC E N CT E 02h00 N

écriture théâtrale 1 O 16 CC E N CT E 02h00 N

jeux d'acteur 1 O 16 CC O N CT E 02h00 N

UE 2 QUESTION D'HISTOIRE 4 6 2histoire du théâtre contemporain 1 O 24 CC E N CT E 02h00 N tirage au sort / 2 - session 2

institutions théâtrales 1 O 24 CC E N CT E 02h00 N tirage au sort / 2 - session 2

UE 3 PHILOSOPHIE DES ARTS 2 6 2philosophie des arts 2 -esthétique 1 O 18 CT E 04h00 N CT E 04h00 N cours comun

croisement des arts 2 1 O 16 CC E N CT E 02h00 N tirage au sort / 2 - session 2

esthétiques de la scène 1 O 16 CC E N CT E 02h00 N tirage au sort / 2 - session 2

UE 4 INSERTION PROFESSIONNELLE 6 2droit et économie du spectacle 1 O 24 CC E N CT E 02h00 N

pédagogie du spectacle 2 1 O 24 CC E N CT E 02h00 N

UE 5 LANGUES 3 1 1anglais 1 C 24 CC E+O 02h00 N CT E 02h00 N

allemand 1 C 24 CC E+O 02h00 N CT E 02h00 N

espagnol 1 C 24 CC E+O 02h00 N CT E 02h00 N


UE 6 OPTIONS 3 1 1atelier musique de chambre 2 1 C 18 CC N CT O N

atelier chanson française 2 1 C 18 CC N CT O N

atelier musique traditionnelle 2 1 C 18 CC N CT O N

direction de choeur 2 1 C 18 CC N CT O N

musique assistée par ordinateur 1 C 18

atelier marionnettes 2 1 C 18 CC O N CT O N

jeu théâtral 1 C 18 CC O N CT O N

théâtre et culture 1 C 18 CC O N CT O N

spectacle et société dans le monde antique 1 C 18 CC N CT

SESSION 2


SESSION1

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Arts de la Scène / Semestre 6 / U.E. 1 Théâtre du monde

Théorie et pratique de la scène : CM 16 heures

Enseignant : Jean-Marc Lanteri

Objectifs et contenu de la formation : Le cours, qui présente un panorama raisonné des écritures contemporaines en Europe et des dispositifs formels variés mis en oeuvre par les auteurs contemporains, prépare l’étudiant à prendre en main toutes ces structures dramatiques dans le cadre de sa création propre.

Texte au programme : La Forêt folle de Caryl Churchill, Revue « coup de théâtre » n° 26, éditée par le RADAC.

Evaluation : CC, commentaire composé de texte dramatique.

Jeux d’acteur : TD 16 heures »


Objectifs : Par le jeu d’acteur, permettre à l’étudiant d’approfondir la connaissance de l’écriture contemporaine et d’expérimenter ses propres textes en devenir.

Contenu de la formation : travail de jeu sur le texte au programme ou les textes écrits par les étudiants.

Evaluation : CC, scène de théâtre.

Ecriture théâtrale : TD 16 heures »


Objectifs : L’atelier d’écriture, pratique et didactique, propose à l’étudiant d’écrire une petite forme théâtrale, nourrie de ses travaux théoriques et du jeu d’acteur.

Contenu de la formation : Exercices et contraintes d’écriture.

Bibliographie : François Bon, Tous les mots sont adultes, Fayard, 2000.

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Alain Knapp, Une école de la création théâtrale, Actes Sud, 1993. Joseph Danan, Jean-Pierre Sarrazac, L’atelier d’écriture théâtrale, Actes Sud, 2012.

Evaluation : CC, Pièce de théâtre écrite par l’étudiant

Arts de la Scène / Semestre 6 / U.E. 2 Questions d’ histoire de l’art 6

Histoire du théâtre contemporain : CM 24 heures

Enseignant :


Institutions théâtrales : TD 24 heures


Le programme vous sera communiqué par l’enseignant.

Arts de la Scène / Semestre 6 / U.E. 3 Philosophie des arts 2

Philosophie des arts 2 / Esthétique : CM 18 heures

Philosophie de l'art. « L'Art et les arts au XXè siècle ».

Enseignant : Jean Christophe Gérard

Objectifs : Préciser ses connaissances et se situer vis-à-vis des grandes théories sur Part issues de la tradition philosophique.

Contenu de la formation : On introduira, avec le souci de rendre sensibles à leurs enjeux essentiels, à un certain nombre d'oeuvres philosophiques contemporaines consacrées à Part et dans lesquelles la réflexion se déploie notamment en direction du théâtre, de la peinture, du cinéma, de la littérature.

Bibliographie succincte : Benjamin, W., OEuvres Deleuze, Prancis Bacon, Logique de la sensation Deleuze, Cinéma I & II : L'image-temps, L'image-mouvement Derrida, La Vérité en peinture Lyotard, Le Postmoderne expliqué aux enfants Lyotard, La Condition postmoderne Didi-IIubcrmann, Devant l'image

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Merleau-Ponty, L'Oeil et l'esprit Alain, Système des beaux-arts Stiegler, De la misère symbolique 2, la catastrophe du sensible Artaud, Le Théâtre et son double Sartre, Qu'est-ce que la littérature ? Sartre, Situations, I Eco, U. L'Oeuvre ouverte

Croisement des arts 2 : CM 16 heures


L’ombre dans les arts (de l’architecture romane à la photographie, de la poésie au mythe de l’électricité). Petites expérimentations sur les théâtres d’ombre.

Eléments bibliographiques fournis à la rentrée

Esthétique de la scène : TD 16 heures


Objectifs : Approfondir la connaissance du théâtre de la deuxième moitié du XXème siècle à travers ses personnalités marquantes et les esthétiques dominantes.

Contenu de la formation : A partir d’étude de personnalités et de courants esthétiques, ce cours permettra d’approfondir la connaissance esthétique et historique du théâtre de la deuxième moitié du XXème siècle en France et à l’étranger. Des apports de contenus seront ponctués d’exposés des étudiants.


• Giovani Lista : La scène moderne

• Michel Corvin : Dictionnaire encyclopédique du théâtre à travers le monde

• Ouvrage collectif, coordonné par Luc Boucris, Jean-François Dusigne et Romain Fohr : Scénographie, 40 de création

• Revues et ouvrages spécialisées : Théâtre/public ; Arts du spectacle/Les Voies de la création théâtrale CNRS

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Droit et économie du spectacle : CM 24 heures

(théâtre et publics)

Ce cours fait l’objet d’une mutualisation (Théâtre, danse, musique).


+ Intervention d’un ou plusieurs intervenants.


Compétences visées : Ce cours vise dans à une connaissance générale du statut d’intermittent et plus particulièrement des droits d’auteur dans les arts du spectacle (théâtre, danse, musique), autant pour de futurs administrateurs de structures culturelles que pour des artistes (metteurs en scène, chorégraphes, compositeurs, auteurs dramatiques, traducteurs ou adaptateurs ainsi qu’interprètes).

Contenu de la formation : Deux thématiques feront l’objet de ce cours. La première est consacrée au statut d’intermittent du spectacle et la seconde, plus développée, aux droits d’auteur dans les arts du spectacle. Il sera tout d’abord question de définir ce statut d’intermittent, valable pour les artistes et les techniciens. Propre à l’exception culturelle française, il répond en effet à une couverture sociale spécifique sous des conditions particulières et fait l’objet de remises en questions récurrentes de la part du gouvernement. Il sera ensuite question d’analyser les obligations auxquelles sont soumises une structure culturelle ou une compagnie de théâtre (amateur ou professionnelle) lorsqu’elles veulent jouer un auteur (contemporain ou tombé dans le domaine public). Après avoir défini ce que recouvrent le droit moral et les droits patrimoniaux en France, les droits d’auteur seront alors envisagés selon des points de vue administratifs et artistiques (metteurs en scène, chorégraphes, compositeurs, auteurs dramatiques, traducteurs ou adaptateurs). Il sera alors explicité et analysé la nécessité d’une entente contractuelle entre les différentes parties. Les droits voisins, propres aux interprètes, seront aussi traités. En plus du statut d’auteur de l’auteur dramatique, nous nous intéresserons également au récent statut d’auteur du metteur en scène et du chorégraphe. De nombreux exemples seront donnés afin de rendre toujours concrets les liens entre la pratique artistique et la partie administrative.

Travail de l’étudiant hors présentiel :

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L’étudiant est simplement invité à l’assimilation nécessaire du cours d’une semaine à l’autre. Pour cela, il s’aidera du polycopié distribué ainsi que des sites internet spécialisés communiqués. Régulièrement, il sera sollicité pour effectuer des recherches relatives aux études de cas rencontrés en cours, ce qui l’amènera à se familiariser avec l’existence de structures incontournables dans son futur parcours professionnel (le ministère de la Culture et de la Communication, la DRAC, le CNT, le CND, la SACD, la SACEM, l’ADAMI, le CNV, etc.).

Bibliographie succincte : CARON, Christophe, Droit d'auteur et droits voisins, Paris, Litec, 2010 pour la nouvelle édition. MENGER, Pierre-Michel, Les intermittents du spectacle, Paris, Éditions EHESS, 2005. PROUST, Sophie (sous la dir. de), Mise en scène et droits d’auteur. Liberté de création et respect de l’oeuvre dramatique, Montpellier, L’Entretemps, 2012. SIRINELLI, Pierre, Propriété littéraire et artistique, Paris, Éditions Dalloz, 2004.

Pédagogie du spectacle 2


Le programme vous sera communiqué par l’enseignant.


Choix


Choix


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Etudes cinématographiques

La Licence Arts, spécialité Etudes Cinématographiques propose une formation théorique en histoire et esthétique du cinéma et permet aux étudiants de se familiariser avec les diverses approches (esthétique, historique, anthropologique, sociologique, philosophique, économique, etc) et d’acquérir une culture générale dans leur domaine de parcours. Au cours des trois années de formation, une place de plus en plus importante est donnée aux relations entre le cinéma et les autres formes artistiques et culturelles, de manière à élargir les connaissances et à assurer la rentrée dans le Master interdisciplinaire : « Création et Etude des Arts Contemporains» de l’UFR Humanités, , ce diplôme prépare également les étudiants à une insertion professionnelle dans les domaines suivants :Initiation à l’écriture de scénario ; activités de diffusion, promotion, critique, analyse, écriture, documentation; médiation dans les festivals, revues, associations, structures de production et de diffusion ; activités diverses dans l’industrie du cinéma et de l'audiovisuel : conception, production, exploitation, publicité, nouveaux médias ; activités de gestion et administratives au sein d’institutions et dans des structures de gestion, dans le domaine de l'audiovisuel : Production, archivage, documentation, etc. ; enseignement et activités pédagogiques dans les domaines du cinéma et de l'audiovisuel (éducation à et par l'audiovisuel).

Poursuites des études et débouchés professionnels ;

Au cours des dernières années d’application de la réforme LMD, les étudiants choisissant la spécialité « Etudes cinématographiques » ont pu prolonger leur formation dans le cadre du Master « Création et Etude des Arts Contemporains » offert pas notre université, au sein de l’IUFM section A3, ou dans les écoles professionnelles (FEMIS, INSAS, etc.). Complétant leur formation universitaire, des stages professionnels ont contribué à la signature de contrats d’embauche à durée déterminée (Bibliothèque du Film, Cinémathèque française, FR3 Lille, INA) ou à l’engagement sous un statut de « type intermittents du spectacle » (festivals en région et nationaux)

Enseignement-formation

1° - Formation à la recherche (Masters).

2° - Formation à l’écriture de scénario (fiction et documentaire)

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3° - Formation des enseignants à l’approche du cinéma et de l’audiovisuel (I.U.F.M., sections A3).

4° - Préparation aux concours des écoles de Cinéma et d’Art (I.N.S.A.S. Bruxelles, FEMIS Paris + Ecole d’Art du Fresnoy à Tourcoing).

5° - Doublage et traduction (Master, U.F.R. d’Anglais).

6° - Programmation, animation de salles d’Art et d’essai et de manifestations cinématographiques.

7° - Documentation (médiathèques et cinémathèques).

8° - CITE (Site informatique). Centre Innovation de la Technologie Educative, Rue Fleming à Roubaix.

9° - « Collège au cinéma », « Lycéens au cinéma », « Un été au cinéma » : opérations de sensibilisation des scolaires etdes jeunes à la lecture de l’image et à la réalisation.

10° - « De la suite dans les images » et « Ciné-Ligue ».

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Etudes cinématographiques – Semestre 1

ETUDES CINEMATOGRAPHIQUES SEMESTRE 1

UE/EC

EC

TS

Coeff

à l'UE

Coeff E

C

O / choix

volume

horaire

type

CC

ou CT

Ecrit ou O

ral

Durée

Doc

autorisés

observations

CC

ou CT

Ecrit ou O

ral

Durée

Doc

autorisés

Observations

UE 1 THÉORIE ET PRATIQUE DES ARTS 6 2 O

théorie des arts 1 1 18 CM CT E 02h00 N CT E 02h00 N cours commun

études approfondies des notions fondamentales 1 24 TD CC E N CT E 02h00 N

UE 2 HISTOIRE DES ARTS 6 2 O

histoire des arts 1 1 18 CM CT E 02h00 N CT E 02h00 N cours commun

analyse d'oeuvres et de documents1 1 24 TD CC E N CT E 02h00 N

UE 3 ESTHÉTIQUE 6 2 Oesthétique du cinéma : étude des mutations d'un geste cinématographique 2 18 CM CT E 02h00 N CT E 02h00 N Tirage au sort / 3

analyse de films 1 2 18 TD CC E N CT E 02h00 N Tirage au sort / 3


UE 4 MÉTHODOLOGIE 6 2 O

méthodologie documentaire disciplinaire 1 6 TD CC E N CT E 02h00 N Tirage au sort / 3

méthodologie du travail universitaire 1 12 TD CC E N CT E 02h00 N Tirage au sort / 3

méthodologie disciplinaire 1 24 TD CC E N CT E 02h00 N Tirage au sort / 3

UE 5 LANGUES 3 1 1

anglais 1 C 24 TD CC E+O 00h00 N CT E 02h00 N

allemand 1 C 24 TD CC E+O 00h00 N CT E 02h00 N

espagnol 1 C 24 TD CC E+O 00h00 N CT E 02h00 N

autres langues C 24 TD

UE 6 LIBRE 3 1 1

ue6 libre 1 C 18 TD selon l'UE 6 choisie

SESSION 1 SESSION 2


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E. Cinématographiques / Semestre 1 / U.E. 1 Théorie et pratique des arts 1


Cours commun : programme cf arts de la scène

Etudes approfondies des notions fondamentales - TD 24 heures

Enseignants : Florent Ledemazel, Solène Campos Velho, Benjamin Flores, Philippe Marcel

Programme de Florent Ledemazel

Pré-requis : Voir les films et lire les textes au programme de ce TD. Maîtrise de la langue française et de l'expression écrite.

Cinéma documentaire et mise en scène du réel.

Objectif : Définir le terme de mise en scène et son application au champ du cinéma documentaire.

Nous aborderons différentes facettes de l’écriture documentaire, à travers l’étude approfondie de films de Franju, Lanzmann, Rouch ou Farocki. L’un des premiers enjeux théoriques du cours sera de définir, à partir de films et de textes, la notion de réalité cinématographique. Cette réalité propre au cinéma étant inséparable du travail de mise en scène, nous analyserons différents procédés imaginés par des cinéastes pour faire face aux singularités des cas filmés, et les enjeux artistiques et politiques de ces choix.

Bibliographie sélective :

BAZIN André, Qu’est-ce que le cinéma ?, Cerf, 1976. BRESCHAND Jean, Le documentaire, l’autre face du cinéma, Cahiers du cinéma, 2002. LIOULT Jean-Luc, A l’enseigne du réel : Penser le documentaire, PUP, Hors Champ, 2004. NINEY François, L’épreuve du réel à l’écran, Essai sur le principe de réalité documentaire, De Boeck Université, 2001. RANCIERE Jacques, Le spectateur émancipé, La Fabrique, 2008.

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Programme de Solène Campos Velho

Programme : Une histoire sélective du cinéma à travers le prisme du médium même. la mise en abîme, de la citation au filmage de dispositifs cinématographiques.

Contenu du cours : Comment le cinéma se voit il? Qu'est ce que les cinéastes cherchent quand ils convoquent le cinéma dans leurs oeuvres et comment le font ils? L'enseignement se découpera en analyse de films ayant pour sujet le cinéma et en étude de textes critiques sur la pratique de la mise en abîme au cinéma. Nous profiterons de ce thème largement exploité pour aborder des cinématographies très diverses.

Aperçu des oeuvres susceptibles d'êtres étudiées :

Le Cameraman d'Edward Sedgwick, 1928, Etats Unis Sunset boulevard de Billy Wilder, 1950, Etats Unis Peeping Tom de Michael Powell, 1960, Angleterre Le Mépris de Jean Luc Godard, 1963, France/ Italie Huit et demi de Federico Fellini, 1963, Italie / France Prenez garde à la sainte putain de Rainer Werner fassbinder, 1971, Allemagne La Nuit américaine de François Truffaut, 1973, Italie/ France Cannibal holocaust de Ruggero Deodato, 1980, Italie/ Colombie Blow out de Brian de Palma, 1981, Etats Unis Identification d'une femme de Michelangelo Antonioni, 1982, France/ Italie Barton Fink de Joel et Ethan Coen, 1991, Etats Unis C'est arrivé près de chez vous de Rémy Belvaux, André Bonzel et Benoît Poolvoerde, 1992, Belgique La Classe américaine de Michel Hazanavicius et Dominique Mezerette, 1993, France Forgotten silver de Peter Jackson, 1995, Nouvelle Zélande Freddy - Wes Craven's new nightmare, 1995, Etats Unis Cecil B. Demented de John Waters, 2000, Etats Unis CQ de Roman Coppola, 2003, Etats Unis / France/ Italie/ Luxembourg Goodbye Dragon Inn de Tsaï Ming Liang, 2003, France/ Taïwan Les Etreintes brisées de Pedro Almodovar, 2009, Espagne

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Programme de Benjamin Flores

Le corps au cinéma Objectifs : Ce cours cherchera à analyser le corps humain et sa signification dans le cinéma. La représentation corporelle cinématographique est l’un des thèmes fondateurs du septième art, et avec l’apparition du mouvement, le cinéma a amené la croyance dans l’incarnation des corps. Cependant ce corps, depuis L’homme qui marche de Maray, n’a cessé d’évoluer tant dans sa représentation que dans sa signification. Ce cours propose une analyse du motif du corps à travers le cinéma : comment celui-ci est filmé, mis en scène, figuré mais aussi, de plus en plus, défiguré. Que cela soit le corps pantomime du cinéma préclassique hollywoodien avec Chaplin, Keaton ou les Marx Brothers à l’analyse des archétypes cinématographiques comme la vamp, le gangster, le cow-boy, le corps cinématographique a suivi une mutation par l’image. C’est aussi par la manière dont les cinéastes filment les corps que ce cours abordera une incarnation cinématographique à travers leur tropisme et leur analogon. Dans toutes les cinématographies, le corps figure au centre des œuvres et s’analyse à travers la mise en scène : les corps des personnages du Néoréalisme italien ne sont pas filmés de la même manière que ceux de la Nouvelle Vague en France car ils ne représentent pas la même dénomination, ni le même sensible. Ce cours cherchera à travers des exemples concrets à analyser les différentes figures du corps et la manière de les mettre en scène. Le contenu de la formation : le but est d’amener les élèves à réfléchir sur l’évolution et les différentes approches qui parcourent l’Histoire cinématographique du corps. Il sera aussi une étude de différents textes théoriques qui serviront à créer un corpus autour de ce topos. Le cours sera enrichi par l’analyse des motifs corporels cinématographiques, de leurs significations mais aussi de leur approche : comment les trouver, les définir, les analyser. A travers des exemples puisés dans l’Histoire mondiale du cinéma, il s’agira d’analyser la mise en scène d’un corps, comment celui-ci est-il filmé et ce qu’il préfigure, mais aussi l’évolution de sa signification au travers de l’âge cinématographique et des différents courants. La formation sera aussi l’occasion de se pencher sur le découpage anthropomorphique lié au cinéma et ses conséquences sur la mise en scène et les différentes valeurs de plans à travers l’évolution cinématographique. Il s’agira ici de reconstituer une histoire du corps dans le cinéma avec des œuvres classiques de toutes les nationalités.

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Bibliographie :

- Amiel Vincent, Le Corps au cinéma, Presses Universitaires de France, Paris, 1998.

- Aumont Jacques, Du visage au cinéma, Cahiers du cinéma, Paris, 1992. - Battestini Paul-Marie, Pensée d’un corps, pensée d’une peau…Crash de

David Cronenberg, Dreamland, Paris, 2002. - Bellour Raymond, Le corps du cinéma : Hypnoses, émotions, animalités,

P.O.L., Paris, 2009. - Brenez Nicole, De la figure en général et du corps en particuliers.

L’invention figurative au cinéma, De Boeck, Bruxelles, 1998. - Comolli Jean-Louis, Corps et cadre : Cinéma, éthique, politique, Editions

Verdier, Paris, 2012. - Costa Fabienne, Devenir corps : Passages de l’œuvre de Fellini,

L’Harmattan, Paris, 2003. - Game Jérôme, Images des corps/corps des images au cinéma, ENS,

Paris, 2010. - Grunert Andréa, Le corps filmé, CinémAction, Charles Corlet, Paris, 2006. - Mongin Olivier, Eclats de rire : Variations sur le corps comique, Seuil,

Paris, 2002. - Ungaro Jean, le corps de cinéma : le super-héros américain, l’Harmattan,

Paris, 2010.

Programme de Philippe Marcel

Le programme sera précisé lors des enseignements

E. Cinématographiques / Semestre 1 / U.E. 2 Histoir e des arts


Cours commun cf : arts de la scène

Analyse d’œuvres et de documents 1 - TD 24 heures

Enseignants : Solène Campos Velho, Sylvie Dubois, Florent Le Demazel, Philippe Marcel, Arnaud Widendaele.

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Programme de Solène Campos Velho Cinéma et art contemporain Contenu du cours : Ce cours se propose d'explorer les liens entre le cinéma et l'art contemporain. L'introduction consistera à définir différentes périodes et mouvements artistiques afin de poser les bases chronologiques du cours, pour passer ensuite à l'étude des films traitant de la création contemporaine. Un autre des aspects clé de l'enseignement sera de définir comment des artistes venant des beaux arts se sont emparés du médium cinéma. Cette réflexion s'appuiera sur les oeuvres de cinéastes tels qu'Isidore Isou, Christian Marclay, Yann Beauvais, et Matthew Barney, entre autres. Il s'agira également de questionner la frontière poreuse entre la création contemporaine et le cinéma expérimental.

La bibliographie sera communiquée ultérierement

Programme de Sylvie Dubois


Programme de Florent Ledemazel

Qu’est-ce que le cinéma moderne ?

Objectif : Parcourir l’histoire du cinéma et comprendre comment celle-ci est marquée par l’histoire des hommes.


En proposant plusieurs définitions à la notion de modernité cinématographique, nous traverserons quelques grands courants du septième art, de la fin du XIXème siècle aux années 1960. En analysant de concert les œuvres et les textes théoriques, nous montrerons comment les bouleversements historiques ont transformé la pensée et la pratique du cinéma.


Aumont Jacques, Les théories des cinéastes, Armand Colin, 2002.

Aumont Jacques, Moderne ? Comment le cinéma est devenu le plus singulier des arts., Cahiers du cinéma, 2007

Bazin André, Qu'est-ce que le cinéma ?, Le cerf-corlet, 1985

Daney Serge, Persévérance, POL, 1994

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De Baecque Antoine, Delage Christian (dir.), De l'histoire au cinéma, 1998, Ed. Complexe, 2008.

Deleuze Gilles, Cinéma 2, L'image-temps, Les éditions de Minuit, 1985

Kracauer Siegfried, Théorie du film, Flammarion, 2010

Roberto Rossellini, Le cinéma révélé, Flammarion, 1988

Truffaut François, « Une certaine tendance du cinéma français », in Vive le cinéma français, Cahiers du cinéma, 2001.

Programme de Philippe Marcel

Compétences visées : Proposer des repères clairs sur des questions liées à l’histoire du cinéma, à partir de l’analyse de séquences et de textes théoriques.

Contenu de la formation : Les thèmes (constitution du « langage cinématographique », styles cinématographiques, mouvements esthétiques, les formes filmiques) seront étudiés en favorisant la mise en évidence des problématiques ou des oppositions théoriques « classiques ».

Travail de l’étudiant hors présentiel : Recherche documentaire, visionnement des œuvres, rédaction de travaux écrits.

Bibliographie succincte : • JOURNOT, Marie-Thérèse, Le vocabulaire du cinéma, Paris, Armand Colin,

2008. • MARTIN, Marcel, Le langage cinématographique, Paris, Editions du Cerf,

2001. • PASSEK, Jean-Loup, Dictionnaire du cinéma, Paris, Larousse, 2000. • PINEL, Vincent, Genres et Mouvements au cinéma, Paris, Larousse, 2006. • TULARD, Jean, Guide des films, Paris, Robert Laffont, 1997.

Programme d'Arnaud Widendaële

Objectifs :

Acquérir une vue synthétique de l'histoire du cinéma de la première moitié du 20ème siècle. Replacer le cinéma à l’intersection de différentes pratiques artistiques.


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Il s’agira de parcourir chronologiquement différentes approches des images en mouvement (Lumière, Méliès, G. A. Smith, Griffith, Murnau, etc.) tout en évitant l’écueil d'une téléologie.

Des textes théoriques et critiques (Panofsky, Faure, Canudo, Epstein, Bazin etc.) qui, afin de proposer une définition possible du cinéma, l'ont confronté ou articulé à d’autres arts (peinture, théâtre, photographie, musique, danse etc.), seront régulièrement examinés et chaque séance s'accompagnera d’analyses de séquences.

Bibliographie :

Bibliographie et filmographie seront communiquées lors de la première séance de cours.


Contrôle continu : analyse de séquence ou commentaire de texte.

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E. Cinématographiques / Semestre 1 / U.E. 3 Esthéti que

Esthétique du cinéma - étude des mutations d’un ges te cinéma - CM 18 heures

Enseignante : Jessie Martin


Connaître l’histoire de la couleur au cinéma et en comprendre les enjeux esthétiques.


Il s’agira d’examiner l’évolution de l’usage de la couleur au cinéma, des premiers procédés (peinture au pochoir, teintage, virage) aux procédés actuels en passant par la riche histoire du Technicolor. On étudiera les conventions symboliques et la valeur sémantique de la couleur, sa stylistique et la valeur affective qu’elle prend (notamment dans le cinéma de genre), et enfin son autonomie et la valeur expressive qu’elle acquiert dans le cinéma moderne.

Bibliographie succincte : (à titre indicatif, une bibliographie plus complète sera communiquée à la rentrée)

• Jacques Aumont (dir.), La couleur en cinéma, Cinémathèque française / Mazzotta, 1995 • Jacques Aumont, Introduction à la couleur : des discours aux images, Armand Colin, 1994 • Angela Della Vacche, Brian Price (ed.), Color : The film reader, Routledge, 2006

• Raphaëlle Costa de Bauregard (dir), Cinéma et Couleur / Film and Colour, Michel Houdiard Éditeur, 2009

• Jessie Martin, Le Cinéma en couleur, Armand Colin, parution en octobre 2013.

Modalités d’évaluation : CT

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Analyse de films 1 - TD 18 heures

Responsable du programme : Jessie Martin

Enseignants : Alain Brassart, Syvie Dubois, Fabienne Duszynski, Romain Lefebvre

Programme d'Alain Brassart

Objectifs : Etre capable d’analyser le style de quelques cinéastes modernes

Contenu de la formation : Plus particulièrement au tournant des années 1960, on assiste à l'émergence d'un nouveau cinéma, en rupture avec le cinéma traditionnel et dont l’originalité a pu déconcerter certains spectateurs. Les partis pris esthétiques de ces cinéastes modernes ont souvent été présentés comme un gage d’authenticité. Au cours de TD, nous discuterons cette assertion en nous appuyant sur des films issus de la Nouvelle Vague ou réalisés par les héritiers de ce mouvement cinématographique. Nous nous focaliserons plus particulièrement sur la mise en scène du corps de l’acteur ou de l’actrice.

Bibliographie sélective : • BRASSART Alain, Les Jeunes premiers dans le cinéma français, Paris, Cerf,

2004. • BURCH, De la beauté des latrines - Pour réhabiliter le sens au cinéma, Paris,

L’harmattan, 2007. • CinémAction, « La Nouvelle Vague, 25 ans après ». • NACACHE Jacqueline, L’Acteur de cinéma, Paris, Armand Colin.2005.


Objectifs : Il s'agira de savoir retirer des éléments esthétiques d'une séquence d'un film. Grâce à un vocabulaire cinématographique l'étudiant disposera de bases nécessaires à l'élaboration d'une analyse, suite à un premier travail descriptif.

Contenu de la formation : La notion de regard liée au cadre et ses limites sera une ligne conductrice. Elle permettra d'amener à la compréhension du rôle de formes cinématographiques telles que le hors-champ, le regard-caméra, la caméra subjective, etc. Diverses cinématographies pourront être abordées. Cependant nous pouvons citer trois réalisateurs dont quelques films seront analysés : Michelangelo Antonioni, Alain Cavalier (notamment sa longue série de portraits) ou encore Peter Watkins. La contextualisation des œuvres fera également partie de cet apprentissage. Elle servira à mettre en pratique des connaissances historiques. Nous pourrons ainsi entrevoir que l'histoire du cinéma n'agit pas seule dans une chronologie figée mais en interaction avec le travail d'analyse.

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Bibliographie succincte : • AUMONT Jacques, BERGALA Alain, MARIE Michel, VERNET Marc,

Esthétique du film, Paris, Editions Nathan, 1983. • JULLIER, Laurent, L'analyse de séquences, Paris, Armand Colin, 2004. • CASETTI, Francesco, D'un regard l'autre, le film et son spectateur, Lyon,

Collection « Regards et écoutes », Presses universitaires de Lyon, 1990.

Programme de Fabienne Duszynski:

Objectifs

Se familiariser avec les différents moments de l’analyse, de la description à la formulation des hypothèses. Seront analysés des extraits prélevés dans des films de cinématographies, de genres et d’époques différentes.

Contenu de la formation

L’expression filmique est complexe et multiple : matière visuelle (plastique, graphique, lumineuse) et sonore (verbale, musicale), agencements narratifs, montage, emprunts et citations, effets de sens liés à la situation des films dans une œuvre, dans un genre, dans l’histoire, monde fictionnel construit par la diégèse, etc. Il s’agira d’apprendre à exercer sa sensibilité sur des objets singuliers. Pour cela, il faut cependant une démarche raisonnée : apprendre à repérer et décrire ; acquérir des notions (techniques, esthétiques, historiques) ; construire un propos personnel et maîtrisé sur le plan de l’écriture ; prendre le risque de l’interprétation en s’appuyant sur une observation précise et active, nourrie de références au cinéma lui-même mais aussi aux autres arts, à la littérature, à l’histoire, et à toutes les disciplines qui peuvent enrichir le mouvement de l’analyse.

Bibliographie

Jacques AUMONT et Michel MARIE, L’Analyse des films, Ed. Nathan, 1988

David BORDWELL et Kristin THOMPSON, L’Art du film. Une introduction, Ed. De Boeck Université, 2000

Francis VANOYE et Anne GOLIOT-LETE, Précis d’analyse filmique, Ed. Nathan, 1992

Programme de Romain Lefebvre

Le programme sera communiqué lors des enseignements

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Enseignants : Adrienne Boutang, Fabienne Duszynski, Lucie Garçon, Romain Lefebvre, Mathieu Pierre

Programme d'Adrienne Boutang


La mise en scène est, selon Pascal Bonitzer un savoir agencer les plans. C'est à la question du montage, de l'articulation des plans entre eux, que s'intéressera le cours. Monter un film, c'est travailler les articulations entre les plans, sur les plans rythmiques, mais aussi visuels et narratifs. A la question de l'articulation entre les plans vient s'adjoindre le problème de l'unité de base, modulable selon les cinéastes, et ayant subi différentes variations au cours de l'histoire du cinéma (des tableaux des premiers temps, aux célèbres plans séquence, d'un côté, des expérimentations sur les plans très courts d'Abel Gance au montage hyperkinétique des cinéastes plus récents)On travaillera tout particulièrement la notion de raccord, en examinant autant les éléments narratifs (ellipse), que les articulations d'ordre formel, aussi bien dans des œuvres narratives que dans des cinémas plus poétiques, voire dans des pièces d'art vidéo ou des clips. Le cours travaillera enfin la question de la continuité dans l'espace et le temps (règles du montage invisible, travail de fluidité entre les plans), et le jeu sur les jumps cuts et autres ellipses signifiantes qui ont marqué l'avènement d'un cinéma dit moderne.

Bibliographie succincte : • BORDWELL, David, THOMPSON, Kristin, L’art du film – Une introduction, Ed.

De Boeck Université, 2000. • Conversations avec Walter Murch : l'art du montage cinématographique /

Michael Ondaatje - Walter Murch. Traduit de l'américain par Pierre Brévignon. Ramsay, Paris

• Modalités d’évaluation : CC, analyse de films.

Programme de Fabienne Duszynski

Objectifs

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Se familiariser avec les différents moments de l’analyse, de la description à la formulation des hypothèses. Seront analysés des extraits prélevés dans des films de cinématographies, de genres et d’époques différentes.

Contenu de la formation

L’expression filmique est complexe et multiple : matière visuelle (plastique, graphique, lumineuse) et sonore (verbale, musicale), agencements narratifs, montage, emprunts et citations, effets de sens liés à la situation des films dans une œuvre, dans un genre, dans l’histoire, monde fictionnel construit par la diégèse, etc. Il s’agira d’apprendre à exercer sa sensibilité sur des objets singuliers. Pour cela, il faut cependant une démarche raisonnée : apprendre à repérer et décrire ; acquérir des notions (techniques, esthétiques, historiques) ; construire un propos personnel et maîtrisé sur le plan de l’écriture ; prendre le risque de l’interprétation en s’appuyant sur une observation précise et active, nourrie de références au cinéma lui-même mais aussi aux autres arts, à la littérature, à l’histoire, et à toutes les disciplines qui peuvent enrichir le mouvement de l’analyse.

Bibliographie Jacques AUMONT et Michel MARIE, L’Analyse des films, Ed. Nathan, 1988 David BORDWELL et Kristin THOMPSON, L’Art du film. Une introduction, Ed. De Boeck Université, 2000 Francis VANOYE et Anne GOLIOT-LETE, Précis d’analyse filmique, Ed. Nathan, 1992

Programme de Lucie Garçon •




Maîtriser le vocabulaire de l’analyse cinématographique et être capable de relever les éléments pertinents, signifiants, face à une séquence de film.

Contenu de la formation : Il s’agira d’aborder les notions de bases de l’analyse de films (plan, montage, profondeur de champ, éclairage, narration, son etc.), et de fournir par là à l’étudiant des outils descriptifs. Les films étudiés proviendront d’époques et de courants cinématographiques divers, afin de permettre une circulation, et une distinction, entre cinématographie dite « classique » et cinématographie dite « moderne ».

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• JULLIER, Laurent, L'analyse de séquences, Paris, Armand Colin, 2004. • AUMONT Jacques, BERGALA Alain, MARIE Michel, VERNET Marc,

Esthétique du film, Paris, Editions Nathan, 1983. • BORDWELL D., THOMPSON K., L'art du film : une introduction, Ed. De

Boeck Université, Bruxelles, 2000 • VANOYE Fr. et GOLIOT-LETE A., Précis d'analyse filmique, Ed. Nathan,

1992 •

Programme de Mathieu Pierre

Objectifs : Etudier les avancées techniques relevant du genre fantastique et les mettre en lien avec le regain d'intérêt qu'en a la série télévisée. Comprendre l'évolution d'un genre sur un support aux contraintes particulières.


Les récentes avancées techniques des effets spéciaux, qui se sont réellement améliorés dans les années 2000, ont permis à certains genres cinématographiques d'acquérir de nouvelles lettres de noblesse. Les fictions de l'imaginaire que sont les œuvres répondant à la catégorisation générique de fantastique ou de fantasy feront ici l'objet de différentes réflexions (thématique, technique, …). Il sera ainsi nécessaire de revenir sur les grandes œuvres cinématographiques fantastiques afin d'en montrer la portée, la signification et l'apport réel qu'elles ont eu sur un genre sans cesse en mutation et se redéfinissant constamment. Mais nous nous intéresserons tout particulièrement à la série télévisée fantastique en cherchant à définir les liens qui existent entre le genre et le support. Des origines du roman-feuilleton à inspiration gothique (Varney the Vampire), en passant par le serial cinématographique (The Return of Chandu) et le feuilleton radiophonique horrifique (Inner Sanctum Mysteries, ...), nous verrons comment la série télévisée contemporaine redéfinit ces genres à l'aune de ses caractéristiques intrinsèques (durée, fragmentation, …) à travers des œuvres telles que Buffy the Vampire Slayer, The Walking Dead ou Game of Thrones.


Danielle Aubry, Du roman-feuilleton à la série télévisuelle, Peter Lang, 2006. Anne Besson, La fantasy, Klincksieck, 2007.

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Jean-Pierre Esquenazi, Les séries télévisées : l'avenir du cinéma ?, Armand Colin, 2005. Denis Mellier, Textes fantômes. Fantastique et autoréférence, Kimé, 2001. Nathalie Prince, Le fantastique, Armand Colin, 2008. •

E. Cinématographiques / Semestre 1 / U.E. 4 Méthodo logie

Méthodologie documentaire de base - TD 6 heures – v oir tronc commun

Enseignant : Benjamin Barbier, Maxime Cazin, Mathieu Pierre, Alexandre Widendaele

Programme de Benjamin Barbier

Objectifs :

Appréhender le travail universitaire dans son ensemble et proposer à l’étudiant des bases méthodologiques qui lui seront utiles tout au long de son cursus.


La majeure partie de ce cours sera centrée sur l’acquisition de méthodes propres au travail universitaire : rédaction de fiches de lecture et de révision, prise de notes mais aussi introduction aux normes et aux usages de l’université depuis la rédaction d’un simple dossier à celle d’un mémoire. L’étudiant sera également confronté à la spécificité d’un travail de recherche à travers la maîtrise d’écrits universitaires et par le biais d’une introduction à la méthodologie de la recherche documentaire (recherche, prélèvement, exploitation et validation de l’information).

Bibliographie :

- DARROBERS Martine, LE POTTIER Nicole, La recherche documentaire, Paris : Nathan, 2005. - GUIDERE Mathieu, Méthodologie de la recherche, Paris : Ellipses, 2004. - POCHET Bernard, Méthodologie documentaire. Rechercher, consulter, rédiger à l’heure d’Internet, Bruxelles : De Boeck, 2005.

Modalités d’évaluation : CC

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Programme de Maxime Cazin

Objectifs :

Proposer à l’étudiant des bases méthodologiques et des outils pour se recherche documentaire qui lui seront utiles tout au long de son cursus.


En mettant en place des Travaux Dirigés, le cours permettra à l’étudiant de maitriser les outils de base pour un travail de recherche, par l’acquisition et la maitrise des normes bibliographiques. La méthodologie de la recherche documentaire mettra au point les grandes étapes préalables au travail universitaire : pertinence de la recherche, prélèvement des informations, exploitation et validation du contenu.

- Bibliographie succincte : DARROBERS Martine, LE POTTIER Nicole, La recherche documentaire, Paris, Nathan, 2005. GUIDERE Mathieu, Méthodologie de la recherche, Paris, Ellipses, 2004. POCHET Bernard, Méthodologie documentaire. Rechercher, consulter, rédiger à l’heure d’Internet, Bruxelles, De Boeck, 2005.


Objectif : Maîtriser les outils documentaires afin d'être capable de trouver des informations, de citer ses sources et de les mettre en forme.

Contenu de la formation : Il sera ici question de travailler autour de la recherche documentaire (bibliographie, normes de présentation, citations, …) afin que l'étudiant soit capable de mettre en lien cette dernière avec des axes d'analyse filmique.

Programme de Alexandre Widendaele


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Enseignants : Maxime Cazin, Romain Lefebvre, Mathieu Pierre, Alexandre Widendaële,


Objectifs : Préparer l’étudiant à une approche globale du travail universitaire.

Contenu de la formation : Nous travaillerons sur les méthodes universitaires essentielles à la réussite dans ce cursus. Appréhender la lecture de textes théoriques, développer les outils pour une recherche documentaire et bibliographique, maîtriser les différents types d’exercice proposés à l’université, affuter le travail d’écriture.

Bibliographie succincte : La Bibliographie sera donnée lors des premiers cours.


Objectifs (en terme de compétences) : Appréhender le travail universitaire dans son ensemble et proposer à l’étudiant des bases méthodologiques qui lui seront utiles tout au long de son cursus.

Contenu de la formation : La majeure partie de ce cours sera centrée sur l’acquisition de méthodes propres au travail universitaire : rédaction de fiches de lecture et de révision, prise de notes mais aussi introduction aux normes et aux usages de l’université depuis la rédaction d’un simple dossier à celle d’un mémoire. L’étudiant sera également confronté à la spécificité d’un travail de recherche à travers la maîtrise d’écrits universitaires et par le biais d’une introduction à la méthodologie de la recherche documentaire (recherche, prélèvement, exploitation et validation de l’information).

Bibliographie succincte : DARROBERS Martine, LE POTTIER Nicole, La recherche documentaire, Paris, Nathan, 2005. GUIDERE Mathieu, Méthodologie de la recherche, Paris, Ellipses, 2004. POCHET Bernard, Méthodologie documentaire. Rechercher, consulter, rédiger à l’heure d’Internet, Bruxelles, De Boeck, 2005.


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Objectif : Amener l'étudiant à acquérir une méthode de travail essentielle à l'université.

Contenu de la formation : A partir de textes théoriques et d'extraits filmiques, l'étudiant sera amené à émettre des hypothèses de réflexion et à organiser sa pensée afin de mettre sur pied une ébauche des attentes de la recherche en études cinématographiques.


OBJECTIFS : - Comprendre un texte théorique. - Comprendre un texte critique. - Savoir lire une séquence cinématographique. - Pouvoir situer une œuvre.

CONTENU DE LA FORMATION :

Le cours de méthodologie du travail universitaire se construit sur le visionnage d’une séquence, la lecture d’un texte, et souvent la mise en relation de plusieurs documents annexes, dont sera extraite une idée. Il s’agit d’un TD donc d’un travail inductif nécessitant la participation de l’étudiant. Les œuvres présentées et étudiées au cours de ce TD sont issues de différentes périodes du cinéma s’étalant des origines à aujourd’hui. Différents genres et techniques y seront abordés et notamment le cinéma d’animation. Un travail personnel de l’étudiant est nécessaire à sa réussite au sein du cursus d’études cinématographique, c’est pour cela que chaque cours s’ouvrira sur la présentation d’une bibliographie et d’une filmographie à laquelle il pourra se référer.

BIBLIOGRAPHIE (NON-EXHAUSTIVE, d’après les cours donnés cette année)

François ALBERA, L’avant-garde au cinéma, Paris, Armand Colin, 2005 Jacques AUMONT, Alain BERGALA, Michel MARIE, Marc VERNET, Esthétique du film, Paris, Armand Colin, 2008 Jacques AUMONT, Les théories des cinéastes, Paris, Armand Colin, 2005 André BAZIN, Qu’est-ce que le cinéma ?, Paris, Cerf, 1976 Robert BENAYOUN, Le Mystère Tex Avery, Paris, Points, 2008 Robert BENAYOUN, Le Regard de Buster Keaton, Paris, Herscher, 1982 Daniel BENDA & José MOURE (dir.), Le cinéma : la naissance d’un art, Flammarion, 2008 Daniel BENDA & José MOURE (dir.), Le cinéma : l’art d’une civilisation, Flammarion, 2011

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Giannalberto BENDAZZI, Cartoons - Le cinéma d’animation 1892-1992, Paris, Liana Levi, 1991 Noël BURCH, La Lucarne de l’infini. Naissance du langage cinématographique, Paris, Nathan, 1991 Antoine DE BAECQUE et Philippe CHEVALLIER (dir.), Dictionnaire de la pensée au cinéma, Paris, PUF, 2012 Gilles DELEUZE, Cinéma tome 1. L’image-mouvement, Paris, Éditions de Minuit, 1983 Emmanuel DREUX, Le cinéma burlesque ou la subversion par le geste, Paris, L’Harmattan, 2007 Serguei M. EISENSTEIN, Walt Disney, Paris, Circé, 2013 André GAUDREAULT, Cinéma et attraction : Pour une nouvelle histoire du cinématographe, Paris, CNRS, 2008 Hervé JOUBERT-LAURENCIN, La lettre volante. Quatre essais sur le cinéma d’animation, Paris, PSN, 1997 Petr KRAL, Le Burlesque ou la morale de la tarte à la crème, Paris, Ramsay, 2007 Laurent MANNONI et Jacques MALTHETE, L’œuvre de Georges Méliès, Paris, la Martinière, 2008 Georges SADOUL, Histoire du cinéma mondial, Paris, Flammarion, 1976 Georges SADOUL, Histoire générale du cinéma : l’invention du cinéma, Paris, Denoël, 1948

Méthodologie disciplinaire - TD 24 heures

Enseignants : Benjamin Barbier, Audrey Blanco Rodriguez, Alain Brassart, Benjamin Flores, Camille Mattei


Objectifs : Proposer à l’étudiant une méthodologie spécifique aux études cinématographiques et renforcer ses compétences rédactionnelles.


A partir de la lecture d’écrits consacrés au cinéma et en prenant appui sur des extraits de films, ce TD propose à l’étudiant de se confronter directement aux attentes de la recherche en études cinématographiques. Les séances seront principalement consacrées à l’argumentation et au résumé critique.


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Programme d’ Alain Brassart

Objectifs : Être capable de commenter un texte consacré au cinéma de manière claire, précise, synthétique et argumentée

Contenu de la formation : Ce TD permet aux étudiants d’acquérir des outils pour chercher efficacement des informations précises dans une bibliothèque ou sur Internet dans le cadre d’un projet précis qu’ils pourront personnellement définir. Ils apprendront également à réaliser des synthèses d’articles ou de textes théoriques consacrés au cinéma. Enfin, il leur sera demandé de produire des commentaires de ces textes qui intégreront des notes de bas de page ainsi qu’une Bibliographie sélective.

Bibliographie sélective: Journot Marie-Thérèse, Vocabulaire du cinéma, Paris, Armand Colin, 2011.


La Profondeur de champ Objectifs : Le cours analysera les différents motifs de profondeur de champs et parfois le jeu des réalisateurs vis-à-vis de celle-ci, comme Hitchcock avec les transparences ou encore Brian DePalma avec l’anamorphose. Il s’agira de définir et comprendre par l’image les raisons de l’utilisation de la profondeur de champs, parfois les thèmes incrustés dans l’arrière plan de l’image et ce qu’elle démontre quant à l’esthétique du cinéma. Que cela soit par l’à-plat du numérique et la confrontation entre le sujet/personnage et l’arrière plan, ou encore le rôle des incrustations permettant ainsi de créer, voir de projeter d’autres univers. L’objectif du cours sera dans un procédé méthodologique de comprendre et de créer un corpus autour d’un motif cinématographique. A travers des analyses et des textes théoriques autour de la question de la profondeur de champs, ainsi autour de définitions et d’exemples sur ce motif le cours sera constitué d’une recherche méthodologique pour la compréhension et l’assimilation de la profondeur de champ dans l’histoire cinématographique. Mais aussi les jeux et les significations que celle-ci entraîne dans ses différentes utilisations. Le contenu de la formation : La formation couvrira toutes l’histoire et les différentes nationalités du cinéma. Il s’agira autour de textes théoriques mais aussi techniques (sur ce qu’est une profondeur, une focale, des transparences...) de comprendre comment les réalisateurs jouent des espaces pour signifier une idée-cinéma. A travers l’esthétique, la théorie et les mutations, le cours se penchera sur l’utilisation de la profondeur de champ comme motif narratif et comme jeux fictionnels. Il s’agira de

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comprendre les enjeux de la profondeur mais aussi parfois de la non-profondeur, ce qu’elle représente, mais aussi ce qu’elle raconte en terme cinématographique. Bibliographie :

- Bazin André, Qu’est-ce que le cinéma ?, Cerf, Paris, 1976. - Casetti Francesco, Les théories du cinéma depuis 1945, Armand Colin

cinéma, Paris, 2012. Julier Laurent, Marie Michel, Lire les images de cinéma, Larousse, Paris,

2012.

Programme de Camille Mattei

Atelier d'écriture

Objectifs: Proposer à l'étudiant une pratique de l'écriture propre aux épreuves qu'il rencontrera dans les études cinématographiques. Renforcer les capacités d'expression écrite par l'étude de textes et la pratique rédactionnelle.

Contenu du cours: En s'interrogeant sur la question des formes filmiques selon une double perspective, historique et esthétique, il s'agira d'abord d'acquérir une certaine aisance avec toutes les étapes de la pratique de l'analyse (de la description à la formulation d'hypothèses en passant par la problématisation) mais également de saisir ce qui distingue l'exercice critique du travail analytique et enfin de s'initier à mener une réflexion argumentée à partir de l'analyse de textes critiques et/ou théoriques.

Bibliographie: AUMONT Jacques et MARIE Michel, L’analyse des films, Nathan, 1988. BORDWELL, David, THOMPSON, Kristin, L’art du film – Une introduction, De Boeck Université, 2000 JULLIER Laurent, L’analyse de séquences, Nathan-Université, 2002. LEUTRAT Jean-Louis, L'analyse des films aujourd'hui, Presses de la Sorbonne-Nouvelle, 1995. MARTIN Jessie, Décrire le film de cinéma. Au départ de l’analyse, Coll. Les Fondamentaux, Presses de la Sorbonne-Nouvelle, septembre 2011.

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E. Cinématographiques / Semestre 1 / U.E. 5 Langues

Choix

E. Cinématographiques / Semestre 1 / U.E. 6

UE 6 libres : choix cf catalogue des UE 6

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Etudes cinématographiques- Semestre 2

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UE/EC

EC

TS

Coeff

à l'UE

Coeff E

C

O / choix

volume

horaire

type

CC

ou CT

Ecrit ou O

ral

Durée

Doc

autorisés

observations

CC

ou CT

Ecrit ou O

ral

Durée

Doc

autorisés

Observations

UE 1 THÉORIE ET PRATIQUE DES ARTS 2 6 2 Othéorie des arts 2 1 18 CM CT E 02h00 N CT E 02h00 N

études approfondies des notions fondamentales 1 24 TD CC E N CT E 02h00 N

UE 2 HISTOIRE DES ARTS 2 6 2 Ohistoire des arts 2 1 18 CM CT E 02h00 N CT E 02h00 N

analyse d'oeuvres et de documents 2 1 24 TD CC E N CT E 02h00 N

UE 3 ESTHÉTIQUE 6 2 O

esthétique du cinéma : formes visuelles et sonores 2 18 CM CT E 02h00 N CT E 02h00 N Tirage au sort / 3




projet professionnel étudiant 1 12 TD CC E 00h00 N CT O 00h00 N

méthodologie disciplinaire 1 36 TD CC E 00h00 N CT E 02h00 N

UE 5 LANGUES 3 1 1

anglais 1 C 24 TD CC E+O N CT E 02h00 N

allemand 1 C 24 TD CC E+O N CT E 02h00 N

espagnol 1 C 24 TD CC E+O N CT E 02h00 N


UE 6 LIBRE 3 1 1



SESSION 1 SESSION 2

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E. Cinématographiques / Semestre 2 / U.E. 1 Théori e et pratiques des arts 2

Théories des arts 2 - CM 18 heures • • Cours commun programme cf Arts de la scène

Etudes approfondies des notions fondamentales - TD 24 heures

Enseignants : Audrey Blanco Rodriguez, Adrienne Boutang, Mathieu Dumont, Céline Maes, Camille Mattei

Programme d'Audrey Blanco-Rodriguez

Objectif L’objectif de ce cours est de se familiariser avec l’approche

pluridisciplinaire en analysant des œuvres filmiques et en les mettant en relation avec d’autres arts, principalement ici la peinture, la danse, la musique et l’architecture de la ville. Contenu de la formation

Il s’agit de travailler sur les représentations de Paris dans le cinéma américain et dans le cinéma français du début des années 30 au milieu des années 60. Seront abordés les points communs, les divergences et influences mutuelles entre les deux pays ; le rapport des cinéastes à la ville ; le décor de film (studio et décor réel) ; les moyens de représentation de la ville ; l’arrivée du son et de la couleur ainsi que leurs bouleversements sur la représentation de la ville. Après avoir présenté brièvement le contexte historico-économique (relations internationales, conflits sociaux, classes sociales) le cours proposera des analyses sur les procédés de mise en scène de la ville (décor, son, couleur, lumière, cadrage), sur les personnages en tant qu’éléments de décor (types, stéréotypes, figures de la ville, acteurs parisiens) ; et enfin, sur Paris comme ville artistique (personnages-artistes, peinture, danse et musique, la mise en abîme du peintre peignant la ville). Cette approche permettra de mettre en relation différents genres cinématographiques à l’aide d’un échantillonnage regroupant comédies musicales, comédies, films policiers, drames et films fantastiques. Le cours sera centré sur la problématique suivante : comment s’opère le renversement décor/personnage ? De quelles façons les personnages deviennent-ils éléments du décor pour laisser la ville devenir le véritable objet d’une œuvre cinématographique ?

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Bibliographie . AGEL Henri, « 1922-1957 : Le réalisme poétique français », in CinémAction, n°55, 2e trimestre 1990 . AGEL Henri, Miroirs de l'insolite dans le cinéma français, Ed. du Cerf, Coll. 7e art, Paris, 1958 . BARNIER Martin & MOINE Raphaëlle (dir.), France / Hollywood échanges cinématographiques et identités nationales, Ed. L'Harmattan, Coll. Champs Visuels, Paris, 2002 . BARSACQ Léon, Le Décor de film 1895-1969, Ed. Henri Veyrier, Coll. Cinéma, Paris, 1985 . BINH N.T, Paris au cinéma : la vie rêvée de la Capitale de Méliès à Amélie Poulain, Ed. Parigramme, Paris, 2005 . BOURGET Jean-Loup, Hollywood, la norme et la marge, Ed. A. Colin, Coll. A. Colin cinéma, Paris, 2005 . BRION Patrick, La Comédie musicale, Ed. Liber, Coll. Cinéma, Paris, 1997 . CHION Michel, La Comédie musicale, Ed. Cahiers du cinéma, Coll. Les petits Cahiers, Paris, 2002 . JEANCOLAS Pierre, « Réalisme et effets de réel dans le cinéma français 1895-1950 », Cinéma et Réalismes, in Les Cahiers du 7e Art n°8, Paris, 1989 . JOUSSE Thierry & PAQUOT Thierry (dir.), La ville au cinéma, Ed. Cahiers du cinéma, Paris, 2005 . NADEAU Gilles & DOUCHET Jean, Paris cinéma : une ville vue par le cinéma de 1895 à nos jours, Ed. May, Paris, 1987 . SERCEAU Michel (dir.), Panorama des genres au cinéma, Ed. Corlet – Télérama, CinémAction n°68, 3ème trimestre, Paris, 1993


Objectifs :

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Se familiariser avec les grandes théories du rythme et de la construction du rythme au cinéma, et découvrir les textes fondateurs. Etre capable de les utiliser pour analyser des séquences et des œuvres dans leur intégralité, sans dissocier la théorie et la pratique. Connaître également quelques œuvres et séquences incontournables

Contenu du cours

Le cours s’intéressera à la notion de rythme, transposée au cinéma. Il s’agira d’examiner comment a été pensée cette notion, par des théoriciens du cinéma et par des cinéastes, qui l’ont adaptée de la musique à un autre art. On réfléchira à la notion de montage, de construction, à l’efficacité de la vitesse ou de la lenteur, aux plans longs et au montage rapide.

Bibliographie : André Bazin : Montage interdit, in qu’est ce que le Cinéma. Walter Murch : En un clin d’œil, Capricci, 2011. Eisenstein : « Sur le montage » (1942) Pier Paolo Pasolini, "Observations sur le plan-séquence", dans "L'Expérience Hérétique" (1967) http://www.blogg.org/blog-30314-billet-observations_sur_le_plan_sequence__1967_-481989.html

Programme de Mathieu Dumont


Programme de Céline Maes

Pré-requis : Avoir suivi les cours du premier semestre.

Objectifs : Savoir distinguer et reconnaître les genres au cinéma.

Contenu de la formation : Le cours abordera les notions de genres, d’écoles et de mouvements utilisés au cinéma. Nous reviendrons sur leur élaboration, leurs caractéristiques et leur emploi à partir d’un corpus de films qui sera indiqué à la rentrée.

Bibliographie succincte : • Altman, Rick, Film/Genre, Londres, BFI, 1999, X-246 p. • Bourget, Jean-Loup, Hollywood, la norme et la marge, Paris, Armand Colin,

2005, 315 p. • Moine, Raphaëlle, Les genres du cinéma, Paris, Nathan, 2002, 192 p. • Pinel, Vincent, Ecoles, genres et mouvements au cinéma, Paris, Larousse,

2000, 239 p.

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• Serceau, Michel (dir.), Panorama des genres au cinéma, Paris, Corlet-Télérama, CinémAction n° 68, 1993, 214 p.


Les figures du labyrinthe et de l’errance au cinéma

Réalisation architecturale, mythe originel, artefact, image mentale, au cours des siècles, la figure du labyrinthe revêt bien des formes dans les arts et les sciences humaines. Ce cours propose de l’explorer à travers le prisme du champ cinématographique. Il ne s’agira pas de repérer quelque image du labyrinthe au sein d’une œuvre mais bien de questionner cette notion par rapport aux formes cinématographiques. A partir de l’analyse du montage, de la construction diégétique, de la spatialité et de la figuration des corps, nous interrogerons l’expérience du spectateur dont la perception sera mise à mal, désorienté au sein d’un espace filmique travaillé par la confusion et l’inintelligible. Du labyrinthe à ligne brisée au labyrinthe à ligne continue en passant par le ruban de Moebius ou encore le désert (labyrinthe ultime et minimal), nous explorerons la mise en récit et la mise en scène de ces formes mouvantes. Nous analyserons également la figure de l’errance au regard de l’image des corps « mis en marche » et « mis en boite » au sein de l’espace labyrinthique. Ces réflexions s’ouvriront au domaine de l’art contemporain et de l’architecture que nous ferons dialoguer avec certaines œuvres filmiques. Aussi, notre parcours s’attachera à des cinéastes de la modernité (Welles, Fellini, Resnais…) et contemporains (Lynch, Van Sant…) mais aussi expérimentaux (Maya Deren, Alexander Hammid…). Ces analyses seront portées par la mise en perspective de textes théoriques s’intéressant à l’imaginaire labyrinthique et à la figure de l’errance dans les arts.

Bibliographie non exhaustive : • BONITZER Pascal, Bobines ou : le labyrinthe et la question du visage in Le

champ aveugle, Essais sur le réalisme au cinéma, Petites bibliothèques des cahiers du cinéma, 1999.

• BORGES Jorge Luis, Œuvres complètes, Tome I, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade »,1993.

• GARDIES André, L’espace au cinéma, Paris, Méridiens Klincksieck,1993. • GERVAIS Bertrand, La ligne brisée, Logiques de l’imaginaire, Tome II, Le

Quartanier, collection Erres Essais, Montréal, 2008. • GERVAIS Bertrand, La ligne brisée : Labyrinthe, Oubli & Violence, Logiques

de l’imaginaire Tome II, op.cit, 2008. • GUENIN Hélène et DESANGES Guillaume, Erre, variations labyrinthiques,

catalogue d’exposition du Centre Pompidou-Metz, Les associés réunis, 2011. • LIANDRAT-GUIGUES Suzanne, Modernes flâneries du cinéma, De

l’incidence éditeur, 2009.

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E. Cinématographiques / Semestre 2 / U.E. 2 Histoi re des arts 2


Cours commun cf Arts de la scène:

Analyse d’œuvres et de documents 2 - TD 24 heures

Intervenants : Alain Brassart, Camille Mattei, Jonathan Larcher

Programme d’Alain Brassart

Pré-requis: Avoir suivi le CM correspondant à ce TD et visionné les films mis au programme des projections. Maîtrise de la langue française et de l'expression écrite.

Compétences visées : Etre capable d'établir des liens entre l'analyse d'images fixes et animées.

Contenu de la formation : Dans ce cours nous reviendrons sur certains thèmes développés dans le CM traités sous l'angle de l'art cinématographique : la représentation de l'espace, la lumière, la place du spectateur. Dans un second temps, nous nous intéresserons à l'évolution de la figure de l'artiste.

Travail de l'étudiant hors présentiel : Les étudiants doivent impérativement lire les ouvrages qui leur sont proposés dans la Bibliographie.

Bibliographie succincte : • Burch Noël, La Lucarne de l'infini : naissance du langage cinématographique,

Paris, • L'harmattan, 2007 • AUMONT Jacques, Esthétique du film, Nathan, 1989.


La comédie musicale sur scène et à l'écran: Héritages, variations, migrations

Objectifs :

Maitriser la question du genre cinématographique et être capable de la discuter. S'interroger sur le croisement entre les arts (cinéma/théâtre/danse) et aborder l'étude d'un genre cinématographique selon une perspective pluridisciplinaire (historique, esthétique et culturelle).

Contenu du cours:

Dés ses débuts, le cinéma affiche sa filiation spectaculaire avec les numéros

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forains ou de music-hall. La comédie musicale hollywoodienne emprunte d’abord à différentes formes de spectacles de variétés qui ont marqué l’évolution de la scène théâtrale américaine. Nous étudierons cet héritage scénique et son adaptation à l'écran en nous intéressant tout particulièrement à la mise en scène de la danse. Le répertoire chorégraphique hollywoodien s’est constitué très largement à partir de l’évolution de la danse jazz. La danse jazz est un art de métissage culturel, de croisements, dont la définition demeure complexe et a une multitude de visages (Hermes Pan, Jérôme Robbins, Bob Fosse...). Elle est née de l’interpénétration des cultures africaines et européennes. Nous étudierons donc différentes figures de la comédie musicale hollywoodienne et leur contribution à la représentation de la danse filmée et à son évolution (de Busby Berkeley à Bob Fosse) mais nous nous attacherons également à mettre au jour l'influence des danseurs et chorégraphes afro-américains sur le paysage du musical hollywoodien bien qu'ils y demeurent souvent invisibles ou apparaissent sur un mode anecdotique (Bill "Bojangles" Robinson) ou encore via des figurations paradoxales, tel le "blackface", pratique issue du minstrel show. Enfin, nous questionnerons la survivance de la comédie musicale après les années 70 et nous verrons que la pérennité du genre est notamment assurée par des cinéastes européens ou encore asiatiques qui s’en sont inspirés et qui ont puisé dans ses inventions formelles, de Lars Von Trier à Tsai Ming Liang en passant par Wenders qui lors de la promotion de Pina citait Singin’in the rain comme une des rares réussites de la conjugaison de la danse et du cinéma.

Bibliographie non exhaustive:

-Rick Altman, La comédie musicale hollywoodienne, A.Colin, 1992. --Édouard Arnoldy, Pour une histoire culturelle du cinéma, au-devant de scènes filmées, de films chantants et parlants et de comédies musicales, éd. Du Céfal, 2004.

- Dominique Jando, Histoire mondiale du music-hall, J.P Delarge, 1979. - Alain Masson, Comédie musicale, Ramsay Poche, 1994. --- Éliane Séguin, Histoire de la danse jazz, Chiron, 2003.

Programme de Jonathan Larcher

Objectifs : A partir d’une étude historique de la visibilité de la minorité afro-américaine dans le cinéma américain, le cours poursuivra trois objectifs : . “Politiser” et “historiciser” les représentations du cinéma populaire autour de la problématique de l’humour ethnique

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. Initier aux études culturelles et à une histoire culturelle du cinéma

. Apprendre à identifier un genre : son iconographie, ses filiations Contenu de la formation : Nous proposons d’aborder l’histoire des cinématographies américaines à travers les figures par lesquelles a été représentée la minorité afro-américaine. Sans proposer une chronologie exhaustive et détaillée, cette historiographie se focalise sur les formes comiques présentes dans les films des années 1910-1930 héritiers du Tom Show et du Minstrel Show du XIX° siècle, les mélodrames “sudistes” et les productions de la blaxploitation des années 1970. Elle inclut également les reprises et détournements de ces différents genres proposés depuis les années 1990 par John Singleton, les frères Hughes, Spike Lee ou Quentin Tarantino. Cette exploration s’accompagne d’une présentation des outils méthodologiques et théoriques employés par les études culturelles. L’étude de ces corpus de film s’inscrit dans la continuité d’une historiographie américaine des formes d’humour ethnique ; le cours sera agrémenté par la lecture régulière de textes de langue anglaise. Bibliographie :

- Bordwell D. & Thompson K., 2000 (1979), L’Art du film. Une introduction, Paris, De Boeck Université, Coll. Arts & Cinéma

- Burch N., 2000, « Double speak. De l’ambiguïté tendancielle du cinéma hollywoodien » in Réseaux, n°99, pp.99-130

- Tuhkunen T., 2013, Demain sera un autre jour. Le Sud et ses héroïnes à l’écran, Paris, Rouge profond

- Zinn H., 2002 (1980), Une histoire populaire des Etats-Unis de 1492 à nos jours, Paris, Agone

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E. Cinématographiques / Semestre 2 / U.E. 3 Esthét ique

Esthétique du cinéma - formes visuelles et sonores - CM 18 heures

Enseignante : Géraldine Sfez

Objectif : Etre capable de repérer et d’analyser les principales formes visuelles et

sonores dans une perspective historique, esthétique et théorique.

Ce cours donnera des outils d’analyse pour appréhender les principales formes

visuelles et sonores cinématographiques : échelle des plans, champ et hors-

champ, mouvement d’appareil, musique diégétique ou extra-diégétique… en

s’intéressant notamment à ce que ces formes peuvent produire en terme d’affects

chez le spectateur (peur, émotion, suspense...). Afin de saisir concrètement les

enjeux de ces différentes formes, ce cours articulera précisément textes

théoriques et analyses de séquences de films.

Eléments de Bibliographie :

Aumont, Jacques, L’image, Paris, Armand Colin, 2011. Bazin, André, Qu’est-ce que le cinéma ?, Paris, Editions du Cerf, 1997. Deleuze, Gilles, Cinéma 1. L’Image-mouvement, Paris, Éditions de Minuit, 1983. Chion, Michel, L’Audio-vision. Son et image au cinéma, Paris, Armand Colin, 2013.


Enseignants : Audrey Blanco-Rodriguez, Maxime Cazin, Louis Daubresse, Benjamin Flores

Programme de Audrey Blanco-Rodriguez Objectif

Il s’agit ici d’apprendre à analyser un extrait de film, c’est-à-dire saisir et restituer de façon argumentée et structurée, les grands principes formels,

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esthétiques et narratifs de l’objet à analyser. Ce cours invite à se familiariser avec les outils d’analyse et à les mettre à l’épreuve par le biais de différentes approches et exemples. Contenu de la formation

Ce cours propose de travailler sur un corpus de films réalisés durant les vingt premières années du cinéma. Il s’agira d’aborder l’invention du cinéma en s’intéressant d’abord à l’outil de projection (camera obscura, lanterne magique, stroboscopes, kinétoscope, cinématographe) puis de la naissance du potentiel de l’image en mouvement. L’étude de ce cinéma des premiers temps permettra d’analyser l’esthétique des frères Lumière (maîtrise des paramètres spatio-temporels), les techniques de Georges Méliès (effets spéciaux, exubérance décorative, techniques de colorisation), l’esthétique des films Pathé et Gaumont (scènes à transformation, scènes réalistes, scènes religieuses) ainsi que la pratique du montage, du film à point de vue et du cinéma d’angle à travers notamment les films de F. Zecca, A. Capellani, M. Linder, D. W. Griffith. Bibliographie . BANDA Daniel & MOURE José, Avant le cinéma, l’œil et l’image, Armand Colin, 2012 . CALZETTONI Fabrice, Les frères Lumière et le cinéma, Paris, Eurêka, Sorbier, 1995 . FAUCHEUX Michelle, Auguste et Louis Lumière, Folio Biographie, 2011 . JENN Pierre, Georges Méliès, cinéaste : le montage cinématographique chez Georges Méliès, Paris, Albatros, Ça cinéma, 1984 . MALTHÊTE Jacques (Dir.), L'œuvre de Georges Méliès, Paris, la Cinémathèque française, La Martinière, 2008 . MARIE Michel (Dir.), Cinéma des premiers temps : nouvelles contributions françaises, Paris, Presses de la Sorbonne nouvelle, Théorème, 1996 . RITTAUD-HUTINET Jacques, Les frères Lumière : l'invention du cinéma, Flammarion, Paris, 1995 . TOULET Emmanuelle, Cinématographe, Invention du siècle, Découvertes Gallimard, 1995


Objectifs :

Développer les outils d’analyse filmique, assimiler le vocabulaire spécifique et être capable d’appliquer ces acquis de manière pratique, à travers l’étude d’extraits de films choisis.


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A travers le choix d’un corpus homogène de films, le cours articulera l’enseignement des notions fondamentales d’analyse filmique avec l’analyse des formes filmiques.

L’étudiant devra acquérir le vocabulaire d’analyse et réinvestir ces connaissances acquises dans les exercices d’analyse d’extraits.

Bibliographie succincte:

BORDWELL David, THOMPSON Kristin, L’art du film : une introduction, Bruxelles, De Boeck, 2000

JULLIER Laurent, L’analyse de séquences, Nathan cinéma, 2000

Programme de Louis Daubresse Objectifs : Effectuer l'analyse d'une forme filmique spécifique (à savoir la régression du temps par inversion pelliculaire ou narrative), en relever les principales caractéristiques, décrire les phénomènes imagiers qui se produisent, comparer le recours à cette forme filmique d'un film à l'autre, observer les conséquences de son utilisation et construire une réflexion sur ses finalités. Contenu de la formation : Le cinéma est le seul art où l’expérience de l’envers temporel peut nous être donnée à voir comme une perception. Sur la base de ce postulat, nous nous interrogerons tout au long de cet enseignement sur les différentes modalités que peut prendre le phénomène de régression chronologique. Dans un premier temps, les origines de l'envers du temps au cinéma seront étudiées, depuis sa première apparition chez les frères Lumière jusqu'à son aboutissement dans le cinéma burlesque. Dans un deuxième temps, nous analyserons plus en détail l’utilisation de l’inversion temporelle comme matière figurale chez Jean Epstein ou comme figuration du merveilleux chez Jean Cocteau. Nous parcourrons ensuite un certain nombre d'oeuvres du cinéma classique où se dissimulent de façon invisible des réversions pelliculaires. Nous observerons le processus technique du défilement inverse dans les images d'archives, dans le cinéma expérimental ou encore dans le clip musical. Nous étudierons des motifs comme le palindrome cinématographique ou encore le rembobinage. Enfin, nous nous soumettrons à une étude de quelques cas de figure précis, comme l'hétérochronique Mister Nobody (Jaco van Dormael, 2010) ou le rétrogressif Memento de Christopher Nolan qui a recours non seulement à la réversibilité pelliculaire mais aussi à une inversion chronologico-narrative. Plusieurs textes issus des écrits de Platon, de Hegel ou d’Epstein serviront à penser l’envers du temps en tant que modèle théorique, poétique ou utopique… Bibliographie sélective :

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- AMIS, Martin, La flèche du temps, Paris : Christian Bourgois, 1991. - AUMONT, Jacques (dir.) Epstein, poète, cinéaste, philosophe, Paris : Les belles lettres, Coll. Conférences du Collège d'histoire de l'art cinématographique, 1998. - BACHELARD, Gaston, L'intuition de l'instant (1931), Paris : Le Livre de poche, Coll. Biblio Essais, 1994. - BERGSON, Henri, La pensée et le mouvant (1934), Paris : Presses Universitaires de France, 1993. - ELIAS, Norbert, Du temps (1984), Paris : Editions Fayard, 1997. - EPSTEIN, Jean, Écrits sur le cinéma I (1923-1946) et II (1946-1953), Editions Seghers, 1974- 1975. - KLEIN, Etienne, SPIRO, Michel (dir.), Le temps et sa flèche, Paris : Flammarion, Coll. Champs, 1996. - PRIGOGINE, Ilya, STENGERS, Isabelle, Entre le temps et l'éternité (1988), Paris : Flammarion,

Programme de Benjamin Flores Le cinéma néoclassique hollywoodien (TD UE3, Analyse de films) Objectifs : Ce cours aura pour fonction de définir ce qu’est le style néoclassique, à savoir la reprise de figures du cinéma classique en y incorporant d’autres esthétiques (baroque, modernité, maniérisme, postmodernisme) qui se sont développées depuis la fin du classicisme hollywoodien. Par le retour aux genres, l’importance de la lisibilité de la narration et la transparence, le cinéma néoclassique est aujourd’hui l’un des styles les plus présents du cinéma. Porté sur les écrans par des grands maîtres comme Francis Ford Coppola, Clint Eastwood, Brian de Palma, Michael Mann, David Fincher, James Gray et bien d’autres, le néoclassicisme est une collision incessante entre les différents courants cinématographiques. L’analyse des thèmes, du rythme, de l’esthétique, de la mise en scène, de la fiction, ainsi que le rapprochement des courants cinématographiques démontrera l’importance de ce style dans la géographie américaine du cinéma. Ce cours sera constitué d’Histoire du cinéma mais aussi d’analyses filmiques. Histoire car le cinéma néoclassique reprend toutes les formes du cinéma classique en passant par le maniérisme, la modernité européenne et étatsunienne, ainsi que le postmodernisme. Mais aussi l’analyse

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de la mise en scène, et celle des genres et de leurs codes pour comprendre la distanciation que le néoclassicisme prend avec ces motifs. Par l’analyse du style ce cours sera aussi une traversée de l’Histoire du cinéma hollywoodien et de ses différents courants mais aussi une traversée de l’Histoire du cinéma mondial. Contenu de la formation : Le cours, sur la base d’analyses de films, définira le néoclassicisme. Même si des œuvres contemporaines seront évoquées, c’est principalement à travers le transfert de toute une Histoire du cinéma classique et de comment celle-ci est ré exploitée dans le cinéma contemporain qu'il s’agira d’étudier l’Esthétique du style avec des exemples précis et des thématiques (narration, cadrage…). Le cours s’intéressera aussi à l’analyse des genres, leurs définitions et leurs résurgences, ainsi que leurs différences avec d’autres styles. L'analyse des films permettra d’étudier la mise en scène et ses codes. Il s’agira aussi de donner une méthodologie pour apprendre à constituer une bibliographie, un corpus, mais aussi l’écriture universitaire… pour un travail de recherche donné. Bibliographie :

- Amiel Vincent, Couté Pascal, Formes et obsessions du cinéma américain contemporain, Klicncksieck, Paris, 2003.

- Berthomieu Pierre, Hollywood classique – le temps des géants, Rouge profond, Paris, 2009.

- Berthomieu Pierre, Hollywood moderne – le temps des voyants, Rouge profond, Paris, 2011.

- Berthomieu Pierre, Le cinéma hollywoodien : le temps du renouveau, Armand Colin, Paris, 2005.

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Enseignants : Benjamin Barbier, Arnaud Widendaele


Objectifs : Être capable de réinvestir un savoir acquis en CM.

Maîtriser les notions et les méthodes de l’analyse filmique, développer des outils d’analyse permettant de repérer l’évolution des formes cinématographiques.

Proposer une première approche de la notion de genre au cinéma à travers l’étude du fantastique.

Contenu de la formation : Du cinéma des premiers temps à la révolution numérique, le fantastique a occupé une place non négligeable dans l’histoire des représentations en général et du cinéma en particulier. Il ressort de l’examen de cette traversée que ce genre a très souvent et très rapidement intégré et travaillé des formes visuelles et/ou sonores en lien avec les contextes technique, esthétique, théorique ou encore historique du cinéma. Mais cette étude du fantastique dépassera le cadre de l’analyse filmique puisque sa définition ne peut s’appréhender sans un détour par la littérature, la peinture ou encore la photographie, de même qu’il n’est pas envisageable de le traiter en dehors de ses relations avec d’autres genres, au regard de la porosité de ses frontières.

Après avoir esquissé une définition du fantastique à partir de textes théoriques fondateurs, ce TD proposera des analyses de films divers qui ont pour caractéristique d’avoir su mobiliser et tirer profit de certaines formes visuelles ou sonores afin de créer un « effet fantastique », de jouer sur les modes de narration et les attentes du spectateur ou encore afin de venir brouiller les frontières de l’espace narratif.

Nous aborderons, entre autres, des films de Georges Méliès, Friedrich Wilhelm Murnau, Tod Browning, Rouben Mamoulian, James Whale, Jacques Tourneur, Albert Lewin, Michael Powell, Jack Clayton, Henri-Georges Cluzot, Robert Wise, Roman Polanski, George A. Romero, John Carpenter, Dario Argento, Wes Craven, Stanley Kubrick, Alejandro Amenábar, Jaume Balagueró, Matt Reeves.


CAILLOIS Roger, Anthologie du fantastique, Paris : Gallimard, 1966.

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LEUTRAT Jean-Louis, Vie des fantômes, le fantastique au cinéma, Paris : Cahiers du cinéma, 1995. PREDAL René, Le Cinéma fantastique, Paris : Seghers, 1970. TODOROV Tzvetan, Introduction à la littérature fantastique, Paris : Éditions du Seuil, 1976.

Programme de Arnaud Widendaële

Objectifs :

Savoir analyser des opérations formelles afin d'en extraire les implications théoriques.

Appréhender les questions soulevées par la mixité film/vidéo au sein d'une même œuvre.


À partir de l'analyse précise des différentes composantes de l'image cinématographique, il s'agira de commenter les figures de métissage entre film et vidéo au sein d'un vaste corpus. Des œuvres diverses, parfois éloignées entre elles de plusieurs décennies (Wim Wenders, Jean-Luc Godard, Harmony Korine, Steven Soderbergh, Gregg Araki, Zbigniew Rybczynski, Michael Haneke, etc.), seront étudiées afin de poser les assises d'une réflexion générale se donnant pour but d'identifier les effets esthétiques de la vidéo sur la création cinématographique (matière de l'image, composition du cadre, rythme du montage, conventions d'énonciation, etc.). Un aller-retour permanent entre séquences de films et textes théoriques structurera le déroulement des séances.

Bibliographie sélective : AUMONT, Jacques, BERGALA, Alain, MARIE, Michel, VERNET, Marc, Esthétique du film, Paris, Armand Colin, « Cinéma », 2008. (3ème édition) AVRON, Dominique, Le Scintillant. Essai sur le phénomène télévisuel, Strasbourg, Presses Universitaires de Strasbourg, 1994. BELLOUR, Raymond, L'Entre-Images. Photo. Cinéma. Vidéo., Paris, La Différence, « Les Essais », 2002. (nouvelle édition revue et corrigée) BELLOUR, Raymond, L'Entre-Images 2. Mots, Images, Paris, P.O.L éditeur, 1999. BORDWELL, David, THOMPSON, Kristin, L'Art du film. Une introduction, Bruxelles, DeBoeck, « Arts et cinéma », 2009. (2ème édition) DUBOIS, Philippe, La Question vidéo. Entre cinéma et art contemporain, Crisnée, Yellow Now, « Coté cinéma », 2011. FARGIER, Jean-Paul, Tivi ou tivi pas ? Si tivi pas, tant pis !, Paris, Les Éditions Acharnistes, « Collection Tivi », 2010.

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JOURNOT, Marie-Thérèse, Films amateurs dans le cinéma de fiction, Paris, Armand Colin, 2011. Modalités d’évaluation : Contrôle continu : analyse de séquence ou commentaire de texte.

E. Cinématographiques / Semestre 2 / U.E. 4 Méthod ologie



Enseignants : Alain Brassart, Louis Daubresse, Sylvie Dubois, Benjamin Flores, Arnaud Widendaele,

Programme de Alain Brassart


Programme de Louis Daubresse





Objectifs : Sans la lumière le cinéma comme la photographie ne saurait exister. Le cours proposé ici veut s’intéresser à l’analyse de la mise en scène de la lumière. Ce que celle-ci raconte, exprime dans l’utilisation que certains cinéastes en font. Ombre et lumière jouent un grand rôle dans la mise en scène, que cela soit dans l’expressionnisme allemand où le jeu de lumière créait en soi une profonde étrangeté en accentuant la géométrie des décors, ou bien dans le cinéma fantastique classique des studios Universal où les éclairages par le bas accentuaient la monstruosité, ou encore dans les films criminels avec le jeu du clair-obscur. La lumière au cinéma simule, dissimule parfois, cache, montre et démontre. Elle peut appuyer un élément du décor, une partie d’un corps, un arrière-plan pour montrer l’importance accordée à ce motif. Comme elle peut

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n’être qu’ombre, noirceur, afin de dissimuler une information au spectateur. De plus ce motif scénique peut aussi devenir un effet spécial comme le fait Mario Bava pour transformer une figure humaine en monstre sans ajouter ni maquillage ni quel-qu’autre effet. Ou encore faire figure de mosaïque par les changements de source et de couleur comme dans Stalker de Tarkowski. Par l’analyse d’image et l’étude des différentes formes d’éclairages que cela soit par les ombres, le clair-obscur, la position de l’éclairage, les filtres ou la couleur de la lumière cinématographique, le cours se propose d’être une analyse théorique mais aussi technique des éclairages au cinéma pour initier la compréhension d’un film en terme de mise en scène. Contenu de la formation : Le cours se constitue de textes esthétiques et théoriques du cinéma concernant cet aspect de l’art. Pour appuyer ces études l’analyse de films viendra corroborer les textes utilisés et montrer leur mise en pratique dans un exercice universitaire. Il s’agira à travers des exemples concrets de comprendre et d’analyser les différentes formes et techniques d’éclairages, ainsi que leur signification dans la diégèse d’un film. A travers la définition d’un corpus mais aussi de recherche de texte autour du motif de la lumière, le cours s’évertuera à comprendre l’utilisation de cette technique en terme de mise en scène et de narration. Pour se faire tout un panel de l’historie du cinéma mondial et des différents courants seront convoqués et ce afin de couvrir un plus large spectre de l’éclairage cinématographique. Bibliographie : Loiseleux Jacques, La lumière en cinéma, Cahiers du cinéma, Paris, 2004. Revault D’Allonnes Fabrice, La lumière au cinéma, Cahiers du cinéma, Paris, 2001

Programme de Arnaud Widendaële

Objectifs : Être capable de rédiger un texte à partir d'images en mouvement. Acquérir une méthode d'analyse de textes critiques et/ou théoriques.


À partir de courtes scènes projetées plusieurs fois, il sera demandé aux étudiants de décrire différents aspects formels et/ou narratifs sur lesquels pourront ensuite se fonder les esquisses d'une analyse filmique. Le second versant de la formation portera sur l’acquisition d'une méthode d'analyse de textes critiques et/ou théoriques. Une série d'exercices récurrents (synthèse, recherche des étapes

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argumentatives, analyse du style, etc.) sera instituée afin de mettre en place progressivement une méthode de travail universitaire efficace.

Bibliographie sélective : Une compilation de textes sera distribuée en cours.

Contrôle continu : analyses sur table.

E. Cinématographiques / Semestre 2 / U.E. 5 Langue vivante

Choix



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Etudes cinématographiques- Semestre 3


UE/EC

EC

TS

Coeff

à l'UE

Coeff E

C

O / choix

volume

horaire

type

CC

ou CT

Ecrit ou O

ral

Durée

Doc

autorisés

observations

CC

ou CT

Ecrit ou O

ral

Durée

Doc

autorisés

Observations

UE 1 THEORIE DISCIPLINAIRE 6 2 O

histoire de la critique 2 18 CM CT E 04h00 Non tirage au sort CT E 04h00 Non Tirage au sort / 3

la forme et ses théories 2 18 CM CT E 04h00 Non tirage au sort CT E 04h00 Non Tirage au sort / 3

analyse de films 2 18 TD CC E Non CT E 04h00 Non Tirage au sort / 3

UE 2 QUESTION D'HISTOIRE 3 6 2 O

questions d'histoire du cinéma : le cinéma muet 2 18 CM CT E 04h00 Non CT E 04h00 Non Tirage au sort /2

analyse de films et de documents1 2 18 TD CC E Non CT E 04h00 Non Tirage au sort /2


approches esthétiques d'un mouvement cinématographique 2 18 CM CT E 04h00 Non CT E 04h00 Non Tirage au sort /3

analyse de films 5 2 18 TD CC E Non CT E 04h00 Non Tirage au sort /3

analyse de films 6 2 18 TD CC E Non CT E 04h00 Non Tirage au sort /3

UE 4 INSERTION PROFESSIONNELLE 6 1 O

techniques d'expression 2 24 TD CC E Non CT E 02h00 Non

questions de droit et d'économie et de l'audiovisuel 1 2 24 TD CC E Non CT E 02h00 Non

UE 5 LANGUES 3 1 1

anglais 1 C 24 TD CC E Non CT E 02h00 Non

allemand 1 C 24 TD CC E Non CT E 02h00 Non

espagnol 1 C 24 TD CC E Non CT E 02h00 Non


UE 6 LIBRE 3 1 1


SESSION 1 SESSION 2


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E. Cinématographiques / Semestre 3 / U.E. 1 Théorie disciplinaire

Histoire de la critique : CM 18 heures

Enseignante : Adrienne Boutang


Analyser les critiques, en termes de style et de contenu, savoir discerner les grands courant théoriques qui les sous-tendent (politique des auteurs, par exemple). Etre capable d'identifier les présupposés et les stratégies argumentatives qui sont déployées dans les critiques de films spécifiques. Acquérir des connaissances permettant de situer la critique dans des contextes historiques et culturels précis, en l'articulant à l'histoire du cinéma. Saisir les lignes de continuité et de fracture dans l'histoire de la critique.


Le cours vise à retracer l'histoire de la critique, tout particulièrement en France, des pionniers (Delluc), aux innovations de l'après guerre (Bazin, Sadoul) et à l'émergence de la nouvelle critique des années 60 (Cahiers du Cinéma, Positif) pour voir en quoi elles ont contribué à forger un panthéon d'auteurs et de chefs d'œuvre dont on s'attachera à retracer la genèse et la fluctuation. On fera également quelques incursions dans la cinéphilie des Etats Unis, à travers l'étude de quelques figures essentielles, notamment James Agee, ou Pauline Kael, et on s'intéressera à la réhabilitation d'une critique de contenu, liée au développement des gender studies Outre-Atlantique. On tentera, enfin, de cerner l'émergence de nouvelles pratiques critiques, et cinéphiles, (revues spécialisées, MadMovies par exemple) pour mettre à l'épreuve la notion classique de cinéphilie. On prendra soin d'articuler l'étude des discours et des jugements de gouts à la constitution de pratiques cinématographiques innovantes. On étudiera les jugements de goût, les critères mis en avant et les présupposés théoriques ou esthétiques qui sous tendent les évaluations artistiques - de l'élaboration d'un panthéon de chefs d'œuvre, à la curiosité pour la série B et les films mineurs, en passant par les réappropriations ironiques.. On s'intéressera également au lien entre nouvelles écritures critiques et pratiques cinématographiques innovantes.

Travail de l’étudiant hors présentiel : Lecture de textes critiques, vision de certains films étudiés par des critiques

Bibliographie succincte : •BAECQUE Antoine DE, Les "Cahiers du cinéma" : histoire d'une revue, deux tomes, Paris, Cahiers du Cinéma, 1991. •BAECQUE Antoine DE (dir.), Petite Anthologie des Cahiers du cinéma. VI, Critique et cinéphilie, Paris, Cahiers du Cinéma, 2001.

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•BAZIN André, Qu’est-ce que le cinéma ?, Paris, Cerf, 1958, rééd. 1985. • •LHERMINIER Pierre, Louis Delluc et le cinéma français (avec une sélection de textes de Louis Delluc), Paris, Ramsey, 2008. KAEL, Pauline : Chroniques américaines. Sonatine, 2010 AGEE, James : Sur le cinéma; Editions de l'Etoile/Cahiers du cinéma 1991. JULLIER, Laurent : Qu'est-ce qu'un bon film? Editions la Dispute, 2002 BURCH, Noel : De la beauté des latrines. Editions l'Harmattan, 2007

Modalités d’évaluation : CT

La forme et ses théories : CM 18 heures

Enseignante : Géraldine SFEZ

« L’image-affect. »

Objectif : Analyser le rapport de l’image aux affects ainsi que les procédés et les formes cinématographiques qu’une telle image, qu’on appellera « image-affect », met en œuvre.

Que font les images ? Dans quelle mesure nous affectent-elles ? Pourquoi telle image nous affecte-t-elle plus qu’une autre ? Peut-on parler d’une efficace de l’image ? A partir d’une analyse des formes cinématographiques, ce cours se propose de questionner le rapport de l’image à l’affect et ce qui fait à proprement parler d’une image une image-affect. Parmi les trois types d’images-mouvement que distingue Deleuze dans L’Image-mouvement - l’image perception, l’image action et l’image affection – cette dernière se caractérise, selon lui, par le rapport étroit qu’elle entretient au visage et au gros-plan. On s’interrogera donc en particulier sur cette forme, mais aussi sur d’autres procédés : couleur, cadrage et « décadrage », ralenti, flou, surimpression… Afin de saisir concrètement les enjeux d’une telle image, ce cours s’attachera à articuler précisément textes théoriques et analyses de séquences de films (Rossellini, Bergman, Godard, Antonioni, Cassavetes seront, entre autres, les cinéastes étudiés).

Eléments de Bibliographie : Aumont, Jacques, Du visage au cinéma, Paris, Cahiers du cinéma, 1992. Bellour, Raymond, Le Corps du cinéma. Hypnoses, émotions, animalités, Paris, P.O.L., 2009.Deleuze, Gilles, Cinéma 1. L’Image-mouvement, Paris, Éditions de Minuit, coll. « Critique », 1983.

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Analyse de films : TD 18 heures

Enseignant : Arnaud Widendaele

Objectifs : Appréhender la complexité d’un geste formel au regard de ses différents usages et de ses multiples approches théoriques.

Contenu de la formation : Le « mélange d'images » (surimpression, incrustation, volets, refilmage, etc.) sera le point de convergence d'une série de textes théoriques d'obédiences diverses (sémiologique, esthétique, anthropologique, etc.) analysés avec précision tout au long du semestre. La projection de séquences fournira le complément nécessaire aux réflexions engagées, en offrant, selon les cas, des illustrations, des prolongements ou des contradictions.


AUMONT, Jacques, « Clair et confus », Matières d'images, Paris, Images Modernes, « Cinéma », 2005. BAZIN, André, « Vie et mort de la surimpression », Qu'est-ce que le cinéma ? 1. Ontologie et langage, Paris, Cerf, « 7ème art », 1959. COUCHOT, Edmond, « La mosaïque ordonnée », in BELLOUR, Raymond et DUGUET, Anne-Marie (dir.), Vidéo, Communications, n°48, Paris, Seuil, 1988. METZ, Christian, « Trucage et cinéma », Essais sur la signification au cinéma, Paris, Klincksieck, 2003. MORIN, Edgar, Le Cinéma ou l'homme imaginaire. Essai d'anthropologie, Paris, Éditions de Minuit, « Arguments », 1956. VERNET, Marc, « Surimpressions », Figures de l'absence. De l'invisible au cinéma, Paris, Cahiers du cinéma, Éditions de l’Étoile, « Essais », 1988. JOUBERT-LAURENCIN, Hervé, « Who framed Roger Rabbit », La Lettre volante. Quatre essais sur le cinéma d'animation, Paris, Presses de la Sorbonne Nouvelle, « L’œil vivant », 1997

E. Cinématographiques / Semestre 3 / U.E. 2 Questio ns d’histoire3

Questions d’histoire du cinéma - le cinéma muet : C M 18 heures

Enseignant : Benjamin Barbier

Objectifs :

Suivant un parcours à la fois chronologique, thématique et géographique, ce cours magistral se propose d’appréhender l’histoire du cinéma, de ses

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« origines » à son accomplissement en tant qu’élément d’expression dramatique structurée.


Contrairement à l’idée communément admise, le cinéma ne serait pas le fruit de l’ingéniosité des frères Lumière, pas plus qu’il n’aurait vu le jour le 28 décembre 1895 dans le Salon indien du Grand Café à Paris. Son histoire est beaucoup plus ancienne et ne peut se concevoir qu’à partir de l’étude de pratiques scientifiques et ludiques mais aussi de diverses formes de spectacles populaires qui ont précédé de loin l’invention du cinématographe des frères Lumière ou celles, antérieures encore, de Thomas Edison.

Ce cours propose l’étude des étapes et des modalités du passage d’une cinématographie bien particulière – le cinéma des premiers temps – à un cinéma narratif classique que nous connaissons aujourd’hui et qui repose sur un dispositif qui a vu le jour au cours de cette « période » dite du cinéma muet.

Cet examen de l’histoire du cinéma sera jalonné de points de repère fondamentaux qui illustreront cette institutionnalisation. Ce parcours fera donc la lumière sur des étapes constitutives et essentielles du cinéma muet comme, par exemple, son industrialisation, la naissance d’Hollywood ou encore – paradoxalement – sa dimension sonore.

Une place non négligeable sera également accordée à l’étude de mouvements et d’écoles cinématographiques qui ont traversé l’histoire du cinéma muet et qui ont travaillé les caractéristiques techniques, esthétiques ou formelles propres au cinéma.


ALBERA François, L’Avant-garde au cinéma, Paris : Armand Colin, 2005. BORDWELL David, THOMPSON Kristin, L’Art du film. Une introduction, Bruxelles : De Boeck Université, 2000. BURCH Noël, La lucarne de l’infini. Naissance du langage cinématographique, Paris : Nathan, 1991. GAUDREAULT André, Cinéma et attraction, Paris : CNRS, 2008. LAGNY Michèle, De l’histoire du cinéma. Méthode historique et histoire du cinéma, Paris : Colin, 1992. MANNONI Laurent, Trois siècles de cinéma, de la lanterne magique au cinématographe, Paris : Editions de la Réunion des Musées Nationaux, 1995. SADOUL Georges, Histoire générale du cinéma, Paris : Denoël, 197

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Analyse de films et de documents 1 : TD 18 heures

Enseignants : Benjamin Barbier

Objectifs : - Développer et approfondir des notions abordées en cours magistral. - Prendre connaissance de films marquants du cinéma muet et les mettre en relation avec des textes historiques ou théoriques essentiels.


Le cours se développera autour de films qui seront comme autant de points de repère fondamentaux jalonnant l’histoire du cinéma muet.

La place accordée à leur analyse tout comme à l’étude de textes théoriques et/ou historiques qui leurs sont attachés, invitera à l’approfondissement de problématiques et à la caractérisation de mouvements cinématographiques introduits en cours magistral.

Ce TD s’appuiera sur un éventail très large de films du cinéma muet depuis 1895 jusqu’au début des années 1930 (films de Thomas Edison, Louis et Auguste Lumière, Georges Méliès, Edwin S. Porter, James A. Williamson, Ferdinand Zecca, Louis Feuillade, David W. Griffith, Charles Chaplin, Buster Keaton, Robert Flaherty, Friedrich Wilhelm Murnau, Sergueï M. Eisenstein, Fritz Lang, Abel Gance, Jean Epstein, Carl T. Dreyer Dreyer, Dziga Vertov, Luis Buñuel, etc.), issus d’écoles, de mouvements et de genres divers et variés (expressionnisme allemand, avant-garde française, cinéma américain, entre autres).


- BANDA Daniel, José MOURE, Le cinéma : naissance d’un art 1895-1920, Paris : Flammarion, 2008. - BELLOÏ Livio, Le Regard retourné, Aspects du cinéma des premiers temps, Québec – Paris : Nota Bene – Méridiens Klincksieck, 2001. - BORDWELL David, THOMPSON Kristin, L’Art du film. Une introduction, Bruxelles : De Boeck Université, 2000. - EISNER Lotte H. Eisner, L’Ecran démoniaque : les influences de Max Reinhardt et de l’expressionnisme, Paris : Ramsay, 1985. - SADOUL Georges, Histoire générale du cinéma, Paris : Denoël, 1973.


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Approches esthétiques d’un mouvement cinématograph ique : CM 18 heures

Enseignant : Romain Lefebvre

Objectif : Etre en mesure de proposer une définition historique et esthétique d’un courant majeur de l’histoire du cinéma

Contenu : Le cours portera sur l’étude du néo-réalisme. À travers l’étude des films de réalisateurs emblématiques de ce courant, comme Roberto Rossellini et Vittorio De Sica, il s’agira d’en saisir les caractéristiques esthétiques, mais aussi d’intégrer ce courant à une histoire plus large et permettre de problématiser le rapport entre ce cinéma et le réel.

Bibliographie : sera communiquée en cours

Analyse de films 5 : TD 18 heures

Enseignante : Elsa Boyer

Objectifs : Apprendre à interroger un mouvement cinématographique à travers des questions qui mêlent histoire et transversalité des images.

Généralement considéré comme un genre cinématographique, le « western » peut également être abordé comme un mouvement américain qui traverse aussi bien la peinture, la littérature que le cinéma. Ce mouvement transversal à différentes formes de représentation touche à la frontière, la reconstruction historique d’une scène primitive, aux trajets sur un territoire, à l’introduction de la technique, la loi, la communauté. Si le genre est une catégorie dont le critère s’articule autour du thème narratif, alors il est probable que cette catégorie ne convienne pas tout à fait au western. En étudiant le western comme un mouvement, le cours propose de se concentrer sur ses représentants américains (ou américains d’adoption) qui posent la question de l’histoire passée ou actuelle d’un territoire, et d’insister sur la diversité des éléments esthétiques qui traversent et constituent le western.


Le Western – Approches, mythologies, auteurs, acteurs, filmographies, Paris, Gallimard, coll. Tel, 1993. Jean-Louis Leutrat, Suzanne Liandrat-Guigues, Les Cartes de l’Ouest. Un genre cinématographique : le western, Paris, Armand Colin, 1990.

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Jean-Louis Leutrat, Suzanne Liandrat-Gigues, Splendeur du western, Pertuis, Rouge profond, coll. Raccords, 2007. Jean-Luc Godard, « Super Mann », in Les Années Cahiers, Paris, Champ Flammarion, 1989. Jacques Rancière, « Poétique d’Anthony Mann », in La Fable cinématographique, Paris, Le Seuil, 2001.

Analyse de films 6 : TD 18 heures

Enseignante : Fabienne Duszynski,

Compétences visées : Approfondir l’exercice de l’analyse de films, travailler sur l’argumentation écrite.

Contenu de la formation : Le cours s’attachera particulièrement à l’analyse de la couleur au cinéma, à partir d’extraits de films. Une liste de films vous sera communiquée à la rentrée. Cinéastes privilégiés : Georges Franju ; Abel Ferrara ;Vincente Minnelli ; Douglas Sirk ; Akira Kurosawa ; Nicholas Ray ; Mario Bava ; Dario Argento) et de la lecture de quelques textes théoriques essentiels sur la question. L’histoire des procédés couleur au cinéma sera rappeletc.


• AUMONT, Jacques, A quoi pensent les films?, Séguier, Paris, 1996 • AUMONT J. (dir.), La Couleur en cinéma, Ed. Mazzotta-Cinémathèque,

Milan-Paris, 1995 • EISENSTEIN Serguéï M., «Le mouvement de la couleur» (1939-40), in Le

Mouvement de l’art, Ed. du Cerf, 1986, p.51-76

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E. Cinématographiques / Semestre 3 / U.E. 4 Inserti on professionnelle

Techniques d’expression : TD 24 heures

Enseignants : Malik Habi, Alexandre Widendaele

Programme de Malik Habi

Pré-requis : maîtrise de la langue française et de l’expression écrite.

Objectifs : Cet enseignement a pour but de développer des compétences d’analyse et d’expression écrite dans le domaine de l’argumentation via le genre de la critique de film. Ce genre particulier permettra de travailler les ressorts et les finalités de l'écrit en général et de raisonner sur sa dimension rhétorique.

Contenu de la formation : A partir de l’analyse de textes de critiques, d’écrivains et d’historiens d’art consacrés au cinéma, les étudiants seront amenés à structurer leurs idées et à rédiger des textes argumentatifs (critiques de cinéma et notes de synthèse essentiellement). En outre, ces écrits leur permettront de réinvestir les notions théoriques abordées dans d'autres cours (le son au cinéma, les tensions fiction-documentaire...) Un travail de méthodologie accompagnera chaque type d’exercice. Les bases de la syntaxe, de l’orthographe et du lexique pourront être renforcées en fonction des besoins des étudiants.

Travail de l’étudiant hors présentiel : visionnement de films, lecture de textes critiques, production de travaux écrits.


• Jean-Michel Frodon, La critique de cinéma, 2008, Paris, « Les petits Cahiers », Scéren-CRDP ;

• Pauline Kael, Chroniques européennes, 2010, Paris, éditions Sonatine ;

• François Niney, L’Epreuve du réel à l’écran, 2002, Bruxelles, éditions De Boeck ;

• René Prédal, La Critique de cinéma, 2004, Paris, Armand Colin, collection 128 ;

• Les revues Positif et Cahiers du cinéma.


Objectifs :

113

- Étudier le processus de l’adaptation cinématographique. - Amener l’étudiant à élaborer une réflexion créative. - Envisager les différentes spécificités narratives offertes par le médium

dès les premières étapes d’écriture et de storyboarding.


Le cours de techniques d’expression offre une approche du cinéma ouverte vers les autres arts. Au travers de l’étude de textes théoriques, d’extraits de romans, de planches de bandes dessinées, de séquences de films et notamment d’adaptations cinématographiques, ce TD invite l’étudiant à analyser la narration d’une œuvre et les spécificités du médium auquel elle est subordonnée, afin de pouvoir l’exploiter à son tour de manière créative.

Bibliographie succincte : Jeanne-Marie CLERC et Monique CARCAUD-MACAIRE, L'adaptation cinematographique, Paris, Klincksieck, 2004 André GAUDREAULT et François JOST, Le récit cinématographique, Paris, Nathan, 2003 André GAUDREAULT, Du littéraire au filmique, Québec, Nota bene, 2005 André GARDIES, Le récit filmique, Paris, Hachette, 1993 Gérard GENETTE, Figure III, Paris, Seuil, 1972 Thierry GROENSTEEN, Système de la bande dessinée, Paris, PUF, 2011 Thierry GROENSTEEN, Bande dessinée et narration. Système de la bande dessinée 2, Paris, PUF, 2011 Francis VANOYE, L’adaptation littéraire, Paris, Armand Colin, 2011

Questions de droit et d’économie de l’audiovisuel 1 : TD 24 heures


Objectifs : Se familiariser avec des textes, notions et questions techniques sur le droit et l’économie du cinéma. Apprendre à resituer ces questions dans le contexte d’un film, de sa création, du parcours de son auteur.

Contenu de la formation : Le cours se propose d’aborder des questions de droit et d’économie du cinéma à travers différents types de supports et de problématiques. Il s’agira d’interroger le cinéma comme industrie soumise à un code juridique particulier ayant trait à la fois au commerce mais aussi à la propriété intellectuelle. Ce cours sera donc l’occasion de convoquer et de se familiariser avec des textes techniques de droit et d’économie, mais aussi de multiplier les supports et les points de vue sur ces questions : textes juridiques et économiques, textes de cinéastes, extraits de films, documents de production,

114

articles, afin d’aborder une œuvre cinématographique en donnant à voir ses différentes strates et dimensions aussi bien techniques, économiques qu’esthétiques.

E. Cinématographiques / Semestre 3 / U.E 5 Langue v ivante

Choix



115

Etudes cinématographiques - Semestre 4


UE/EC

EC

TS

Coeff

à l'UE

Coeff E

C

O / choix

volume

horaire

type

CC

ou CT

Ecrit ou O

ral

Durée

Doc

autorisés

observations

CC

ou CT

Ecrit ou O

ral

Durée

Doc

autorisés

Observations

UE 1 THEORIE DISCIPLINAIRE 2 6 2 O

historiographie et images 1 18 CM CT E 04h00 Non tirage au sort CT E 04h00 Non Tirage au sort /3

la forme et ses théories 1 18 CM CT E 04h00 Non tirage au sort CT E 04h00 Non Tirage au sort /3

analyse de films, de textes et de documents 1 18 TD CC E Non CT E 04h00 Non Tirage au sort /3


questions d'histoire du cinéma : cinéma des années 30 et 40 1 18 CM CT E 04h00 Non CT E 04h00 Non Tirage au sort /2

analyse de films et de douments 2 1 18 TD CC E Non CT E 04h00 Non Tirage au sort /2


esthétique du cinéma : formes télévisuelles et cinématograph 1 18 CM CT E 04h00 Non CT E 04h00 Non Tirage au sort / 3

analyse de films et de textes 1 1 18 TD CC E Non CT E 04h00 Non Tirage au sort / 3

les théories du cinéma : analyse de films et de textes 2 1 18 TD CC E Non CT E 04h00 Non Tirage au sort /3


techniques d'expression 1 24 TD CC E Non CT E 02h00 Non

questions de droit, d'économie du cinéma et de l'audiovis 1 24 TD CC E Non CT E 02h00 Non

UE 5 LANGUES 3 1 1

anglais 1 C 24 TD CC E+O Non CT E 02h00 Non

allemand 1 C 24 TD CC E+O Non CT E 02h00 Non

espagnol 1 C 24 TD CC E+O Non CT E 02h00 Non


UE 6 LIBRE 3 1 1



SESSION 1 SESSION 2

116

E. Cinématographiques / Semestre 4 / U. E. 1 Théori e disciplinaire 2

Historiographie et images : CM 18 heures

« Mémoire, trauma, écrans. »


Objectif : Explorer les relations du cinéma à l’histoire et à la mémoire, à partir

d’une interrogation sur la capacité du cinéma à prendre comme objet les traumas

qui ont traversé le 20e siècle.

A partir des années soixante, le cinéma paraît en grande partie – alors même qu’il

entre dans ce qu’on appelle la « modernité » - hanté par les traumas historiques

du 20e siècle. En témoignent notamment des films comme Hiroshima mon amour,

Muriel ou le temps d’un retour de Resnais, ou à la fin des années quatre-vingt des

œuvres comme Histoire(s) du cinéma de Godard ou Images du monde et

inscription de la guerre de Harun Farocki.

En articulant analyses de films et lecture de textes théoriques, ce cours se

propose d’explorer les relations du cinéma à l’histoire et à la mémoire, mais aussi

et plus précisément à la question du trauma. En s’intéressant plus

particulièrement aux films liés aux traumas de la seconde guerre mondiale, de la

Shoah et des décolonisations, il s’agira de montrer comment le cinéma peut se

saisir et donner forme au trauma, autrement dit faire revenir à la surface de

l’écran quelque chose qui ne se donne jamais de manière positive, mais toujours

en creux et négativement.


de Baecque, Antoine, L’Histoire-caméra, Paris, Gallimard, 2008.

Didi-Huberman, Georges, Images malgré tout, Paris, Éditions de Minuit, 2003.

117

Freud, Sigmund, Huit études sur la mémoire et ses troubles, Paris, Gallimard,

2010.

Godard, Jean-Luc, Histoire(s) de cinéma, (4 volumes), Paris, Gallimard, 1998.

Kracauer, Siegfried, Théorie du film. La Rédemption de la réalité matérielle, Paris,

Flammarion, 2010.

La Forme et ses théories : CM 18 heures

Enseignant : Edouard Arnoldy

Objectifs : Le cours s’inscrit dans le cadre d’une histoire des formes cinématographiques. Parcours transversal dans l’histoire du cinéma reposant sur l’analyse de séquences de films (des premiers temps à aujourd’hui), chaque séance de cours sera consacrée à des formes « travaillant » l’image et/ou le son, comme le gros plan, le hors-champ, la caméra subjective et le regard-caméra, la voix, le bruit et la musique de film. Il s’agira le plus souvent de s’intéresser à la dynamique qui opère entre l’image et le son au cinéma.

Des textes théoriques abordant les problématiques envisagées lors des séances seront présentés et commentés. De la sorte, il s’agira également de mettre en perspective quelques-unes des principales orientations théoriques des « études cinématographiques ». Ce cours privilégiera ainsi des ouvertures théoriques indispensables à la pratique de l’analyse de films.

Programme : Le gros plan, le hors-champ, le regard-caméra, la caméra subjective La voix au cinéma, le bruit et la musique de film (la voix off, in, hors-champ ; la musique diégétique ; etc.) Questions d’histoire et d’esthétique du cinéma Lecture et commentaire de textes théoriques Analyse de séquences de films

Bibliographie : L’Image • Livio Belloï (dir.), Poétique du Hors-Champ, Revue Belge du Cinéma, Bruxelles, n° 31,

1992. • David Bordwell et Kristin Thompson, L’Art du film. Une introduction, Bruxelles-Paris, De

Boeck Université, coll. « Arts et cinéma », 2000. • Philippe Dubois (dir.), Gros Plan, Revue Belge du Cinéma, n° 10, Bruxelles, hiver 1984-

1985.

118

• Philippe Dubois et Édouard Arnoldy (dir.), Un Chien andalou. Lectures et relectures, Revue Belge du Cinéma, n° 33-34-35, Bruxelles, automne 1993.

Le Son • Rick Altman, Sound Theory, Sound Practice, New York, London, Routledge, 1992. • Édouard Arnoldy, Pour une histoire culturelle du cinéma. Au-devant de « scènes

filmées », de « films chantants et parlants » et de comédies musicales, Liège, Éd. du Céfal, 2004.

• Alain Boillat, Du bonimenteur à la voix-over, Lausanne, Éditions Antipodes, 2007. • Christian Belaygue (dir.), Le Passage au parlant, Toulouse, Cinémathèque de Toulouse,

1988. • Michel Chion, La Voix au cinéma, Paris, Éditions des Cahiers du cinéma, 1982. • Michel Chion, Le Son au cinéma, Paris, Éditions des Cahiers du cinéma, 1985. • Alain Masson, L’Image et la parole, Paris, La Différence, 1989. Évaluation : Épreuves écrites : analyse de films et/ou commentaire d’un texte étudié au cours.

Analyse de films, de textes et de documents : TD 18 heures


Objectifs : (en terme de compétences) : Sensibilisation à un regard critique sur des dispositifs médiatiques et capacité à les confronter pour distinguer les différents enjeux qu’ils recouvrent.

Contenu de la formation : En complément du CM, et en s’appuyant sur certaines œuvres particulières (Rossellini) ainsi que sur des textes théoriques (Niney, Comolli, Daney…) , il s’agira d’approfondir l’étude des convergences et divergences esthétiques entre cinéma et télévision, de leurs transformations, et d’aborder les différents types de rapports aux images qui sont créés (qu’il s’agisse d’art ou de communication).

Bibliographie succincte : voir CM

119

E. Cinématographiques / Semestre 4 / U.E. 2 - Quest ions d’histoire 4

Questions d’histoire du cinéma - cinéma des années 30 et 40 : CM 18 heures

Enseignant : Edouard Arnoldy

Objectifs :

Ce cours consiste en un parcours jalonné de plusieurs haltes, comme autant de morceaux choisis d’une histoire du cinéma abordée dans sa diversité. Il s’agira essentiellement de s’attarder sur des auteurs reconnus et d’autres oubliés ou méconnus, et de présenter des genres ou des mouvements cinématographiques qui connaissent une certaine notoriété dans les années trente et quarante. Refusant une lecture de l’histoire du cinéma artificiellement « bornée » par des dates-repères, le cours ne manquera pas d’effectuer quelques incursions en amont des années trente et en aval des années quarante. La dimension encyclopédique du cours sera augmentée de nombreuses analyses de films, rendant ainsi indissociables des questions d’histoire et de théorie du cinéma.

Programme :

Le passage au parlant. Les « films chantants et parlants », la comédie américaine (notamment la comédie musicale)

L’émergence de genres ou de mouvements cinématographiques, la reconnaissance d’auteurs en Europe et aux Etats-Unis, dont : le film noir, le réalisme poétique, le néo-réalisme, Orson Welles, Alfred Hitchcock, Fritz Lang, Jean Renoir

Bibliographie : • Rick Altman, La comédie musicale hollywoodienne, Paris, Armand Colin, 1992. • Édouard Arnoldy, Pour une histoire culturelle du cinéma. Au-devant de « scènes

filmées », de « films chantants et parlants » et de comédies musicales, Liège, Éd. du Céfal, 2004.

• David Bordwell, The Classical Hollywood Cinema: Film Style and Mode of Production to 1960, New York, Columbia University Press, 1985

• David Bordwell et Kristin Thompson, L’Art du film. Une introduction, Paris-Bruxelles, de Boeck, coll. « Arts et cinéma », 2009 (2e édition)

Évaluation :

Épreuves écrites : analyse de films et/ou commentaire d’un texte étudié au cours.

120


Enseignant : Benjamin Barbier

Objectifs : Développer et approfondir des thématiques abordées en CM.

Proposer une première approche de l’étude de la notion de genre au cinéma.

Contenu de la formation : Ce cours vise à approfondir certaines notions abordées lors du CM.

S’appuyant sur l’analyse de films et de textes fondateurs, ce TD se propose d’étudier des exemples de genres cinématographiques qui se sont imposés au cours des années 30 et 40. La connaissance des caractéristiques propres à la comédie hollywoodienne classique, au fantastique et au film noir, permettra de tisser des liens avec des problématiques plus générales qui ont traversé l’histoire du cinéma de la fin du cinéma muet à celui de l’après-guerre (entre autres : le passage au parlant, l’âge d’or des studios, l’instauration de la censure, la couleur au cinéma, la question des films de propagande).

Bibliographie succincte : BIDAUD Anne-Marie, Hollywood et le rêve américain. Cinéma et idéologie, Paris : Masson, 1994. EISENSCHITZ Bernard, Le Cinéma allemand, Paris : Nathan, 1999. MASSON Alain (sous dir.), Hollywood 1927 – 1941 : la propagande par les rêves ou le triomphe du modèle américain, Paris : Éd. Autrement, 1991. NACACHE Jacqueline, Le Film hollywoodien classique, Paris : Nathan, 1995.



Esthétique du cinéma - formes télévisuelles et ciné matographiques : CM 18 heures

Cinéma et télévision : une relation contrariée

Enseignant : Dork ZABUNYAN

Objectifs

121

Développer des outils d’analyse qui, à partir de cas précis issus de l’histoire du cinéma et depuis un médium incontournable (la télévision), permettent d’appréhender la situation contemporaine de l’art des images en mouvement.

Programme

Le cours aimerait proposer une analyse des relations contrariées entre cinéma et télévision. Après une étude historique de ces relations qui mobilisera certaines réflexions inaugurales sur le médium télévisuel, il s’agira d’explorer comment ce dernier sert de relais à la pratique des cinéastes, comment ils composent avec lui davantage qu’ils s’y opposent de manière frontale, y compris lorsqu’un discours critique est développé à son égard (indirectement dans leurs films, ou directement dans leurs propos d’artistes). Le statut théorique de ce discours sera analysé, y compris en convoquant une bibliographie récente sur la question, et en sollicitant des formes en apparence pauvres ou mineures (le clip, la série télévisée, la publicité, etc.) que la télévision a pu offrir jusqu’à nos jours. À partir de l’étude de quelques réalisateurs italiens (Rossellini, Fellini, Moretti), qui furent parmi les premiers à expérimenter les effets de ces relations sur l’art filmique, le cours élargira son champ d’investigation à d’autres cinéastes qui ont su affronter le médium télévisuel (Godard ou Resnais en France, Gus Van Sant ou Brian de Palma aux Etats-Unis).

Bibliographie essentielle

-Arnheim, Rudolf, « Prospectives pour la télévision », in Le Cinéma est un art, Paris, L’Arche, 1989, p. 195-205. -Daney, Jacques, « Ginger et Fred », in Ciné-journal, Paris, Cahiers du cinéma, 1986. ____________, « Au cœur des médias », in La Maison cinéma et le monde, Paris, POL, 2012. -Fellini, Federico, Fellini par Fellini, Paris, Flammarion (coll. Champs), 1994 (2007). -Godard, Jean-Luc, Des années Mao aux années 80, Paris, Flammarion (coll. Champs), 2007. -Lindeperg, Sylvie, « Les tyrannies du visible », in La Voie des images, Lagrasse, Verdier, 2013. -Jousse, Thierry (éd.), Le Goût de la télévision, Paris, Cahiers du cinéma, 2007. -Rancière, Jacques, Le Spectateur émancipé, Paris, La Fabrique, 2008. -Rossellini, Roberto, La Télévision comme utopie, Paris, Cahiers du cinéma, 2001.

122

Analyse de films et de textes 1 : TD 18 heures


Objectifs : (en terme de compétences) : Sensibilisation à un regard critique sur des dispositifs médiatiques et capacité à les confronter pour distinguer les différents enjeux qu’ils recouvrent.

Contenu de la formation : En complément du CM, et en s’appuyant sur certaines œuvres particulières (Rossellini) ainsi que sur des textes théoriques (Niney, Comolli, Daney…) , il s’agira d’approfondir l’étude des convergences et divergences esthétiques entre cinéma et télévision, de leurs transformations, et d’aborder les différents types de rapports aux images qui sont créés (qu’il s’agisse d’art ou de communication).

Bibliographie succincte : voir CM

Analyse de films et de textes 2 : TD 18 heures

Enseignant : Arnaud Widendaele

Objectifs :

Reconnaître ce que le cinéma emprunte à la télévision et inscrire ce travail dans une réflexion esthétique.

Appréhender les rapports entre cinéma et télévision au miroir d'une théorie déterminée.


Il s’agira d’abord de poser les fondements de la forme télévisuelle pour ensuite examiner les différents usages que peuvent en faire les cinéastes. De Renoir à Araki, plusieurs séquences emblématiques seront analysées et mises en perspective avec des textes théoriques et/ou propos de réalisateurs. La vidéo comme terme intermédiaire entre cinéma et télévision fera également l’objet de quelques développements.

En outre, ce cours proposera une introduction générale à la pensée du théoricien des média Marshall McLuhan telle qu'elle a pu s'exprimer au cinéma. Par un constant recours à l’analyse de séquences, il s'agira de problématiser les rapports entre cinéma et télévision dans différentes œuvres (David Cronenberg, Federico Fellini, Atom Egoyan, etc.), à l'aide des concepts mcluhaniens majeurs. Un parcours croisé entre textes et films permettra de saisir et commenter les écarts entre la théorie et sa possible traduction cinématographique.

123

Bibliographie sélective : -ACCONCI, Vito, « Télévision, meuble et sculpture : chambre avec vue américaine » [1984-90], in Nathalie Magnan (dir.), La vidéo entre art et communication, Paris, (énsb-a), 1997. -BAUDRILLARD, Jean, Simulacres et simulation, Paris, Galilée, « Débats », 1981. -DELAVAUD, Gilles, « Le dispositif télévision. Discours critique et création dans les années 1940 et 1950 », in Mireille Berton et Anne-Katrin Weber (dir.), La télévision du téléphonoscope à youtube. Pour une archéologie de l’audiovision, Lausanne, Éditions Antipodes, coll. « Médias et Histoire », 2009. -FARGIER, Jean-Paul, Ciné et TV vont en vidéo [avis de tempête], Lille, De l'incidence éditeur, 2010. -JOUSSE, Thierry (dir.), Le goût de la télévision : Anthologie des Cahiers du cinéma, Paris, Éditions des Cahiers du cinéma, Éditions de l’Ina, 2007. -McLUHAN, Marshall, Pour comprendre les média, Paris, Mame/Seuil, « Points », 1968. Modalités d’évaluation : Contrôle continu : analyse de séquence ou commentaire de texte.

124

E. Cinématographiques / Semestre 4 / U.E. 4 Inserti on professionnelle

Techniques d’expression : TD 24 heures

Enseignants : Sylvie Dubois, Romain Lefebvre, Alexandre Widendaele


Pré-requis: maîtrise de la langue française et de l’expression écrite

Compétences visées : Cet enseignement a pour but de développer des compétences d’analyse et d’expression écrite et orale dans le domaine de l’argumentation.

Contenu de la formation : A partir de l’analyse de textes consacrés à l’art et plus particulièrement au cinéma, les étudiants seront amenés à structurer et exprimer clairement leurs idées et à rédiger des textes argumentatifs. Les bases de la syntaxe, de l’orthographe et du lexique pourront être renforcées en fonction des besoins des étudiants.


Objectifs : - Étudier le processus de l’adaptation cinématographique. - Amener l’étudiant à élaborer une réflexion créative. - Envisager les différentes spécificités narratives offertes par le médium

dès les premières étapes d’écriture et de storyboarding.


Le cours de techniques d’expression offre une approche du cinéma ouverte vers les autres arts. Au travers de l’étude de textes théoriques, d’extraits de romans, de planches de bandes dessinées, de séquences de films et notamment d’adaptations cinématographiques, ce TD invite l’étudiant à analyser la narration d’une œuvre et les spécificités du médium auquel elle est subordonnée, afin de pouvoir l’exploiter à son tour de manière créative.

Bibliographie (non exhaustive)

125

Jeanne-Marie CLERC et Monique CARCAUD-MACAIRE, L'adaptation cinematographique, Paris, Klincksieck, 2004 André GAUDREAULT et François JOST, Le récit cinématographique, Paris, Nathan, 2003 André GAUDREAULT, Du littéraire au filmique, Québec, Nota bene, 2005 André GARDIES, Le récit filmique, Paris, Hachette, 1993 Gérard GENETTE, Figure III, Paris, Seuil, 1972 Thierry GROENSTEEN, Système de la bande dessinée, Paris, PUF, 2011 Thierry GROENSTEEN, Bande dessinée et narration. Système de la bande dessinée 2, Paris, PUF, 2011 Francis VANOYE, L’adaptation littéraire, Paris, Armand Colin, 2011

Questions de droit, d’économie du cinéma et de l’au diovisuel 2 : TD 24 heures

Enseignant : Elsa Boyer

Objectifs :

Se familiariser avec des textes, notions et questions techniques sur le droit et l’économie du cinéma. Apprendre à resituer ces questions dans le contexte d’un film, de sa création, du parcours de son auteur.


Le cours se propose d’aborder des questions de droit et d’économie du cinéma à travers différents types de supports et de problématiques. Il s’agira d’interroger le cinéma comme industrie soumise à un code juridique particulier ayant trait à la fois au commerce mais aussi à la propriété intellectuelle. Ce cours sera donc l’occasion de convoquer et de se familiariser avec des textes techniques de droit et d’économie, mais aussi de multiplier les supports et les points de vue sur ces questions : textes juridiques et économiques, textes de cinéastes, extraits de films, documents de production, articles, afin d’aborder une œuvre cinématographique en donnant à voir ses différentes strates et dimensions aussi bien techniques, économiques qu’esthétiques.

E. Cinématographiques / Semestre 4 / U.E. 5 Langue vivante

Choix


UE 6 libres : Choix cf catalogue des UE 6

126

Etudes cinématographiques - Semestre 5


UE/EC

EC

TS

Coeff

à l'UE

Coeff E

C

O / choix

volume

horaire

type

CC

ou CT

Ecrit ou O

ral

Durée

Doc

autorisés

observations

CC

ou CT

Ecrit ou O

ral

Durée

Doc

autorisés

Observations


actualité de la théorie du cinéma 1 2 18 CM CT E 04h00 Non tirage au sort CT E 04h00 Non Tirage au sort / 3

figures de la mise en scène 1 2 18 CM CT E 04h00 Non tirage au sort CT E 04h00 Non Tirage au sort / 3

analyse de films, de textes et de documents 2 18 TD CC E Non CT E 04h00 Non Tirage au sort / 3


questions d'histoire du cinéma : le cinéma des années 60 2 18 CM CT E 04h00 Non CT E 04h00 Non Tirage au sort/ 2

analyse de films et de documents 3 2 18 TD CC E Non CT E 04h00 Non Tirage au sort/ 2

UE 3 PHILOSOPHIE DES ARTS 6 2 Ophilosophie des arts 1 - esthétique 1 18 CM CT E 04h00 Non CT E 04h00 Non cours commun

croisement de l'art 1 2 18 CM CT E 04h00 Non CT E 04h00 Non Tirage au sort/2

analyse d'oeuvres et de documents 2 18 TD CC E Non CT E 04h00 Non Tirage au sort/2

UE 4 INSERTION PROFESSIONNELLE 6 1

initiation au graphisme virtuel 1 1 O 18 TD CC E Non CT E 02h00 Non

option : écriture cinématographique1 1 C 18 TD CC E Non CT E 02h00 Non

option : écriture et création 1 1 C 18 TD CC E Non CT E 02h00 Non

option : enseignement et programmation 1 1 C 18 TD CC E Non CT E 02h00 Non

UE 5 LANGUES 3 1 1

anglais 1 C 24 TD CC E Non CT E 02h00 Non

allemand 1 C 24 TD CC E Non CT E 02h00 Non

espagnol 1 C 24 TD CC E Non CT E 02h00 Non


UE 6 LIBRE 3 1 1



SESSION 1 SESSION 2

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Préambule cours de Monsieur Gomez

Objectifs cours – Initiation au cinéma d’animation -

Etant donné qu’il s’agit d’ateliers et donc de pratique avant tout, le but de mes cours consiste à ce que chaque étudiant réalise un petit film de 1 à 2 min maximum à partir d’un personnage imposé : un squelette.

Ce squelette, identique pour tous au départ, se métamorphosera au gré de l’imagination des étudiants afin de lui donner la vie, grâce à la magie du cinéma d’animation.

Le choix du squelette est évident car c’est probablement une des meilleures manières d’étudier et de réaliser une marche humaine.

Elle sera sans aucun doute incertaine, balbutiante, voire vacillante au début pour certains, mais au fur et à mesure de l’avancement du travail et à force d’essais et de rectifications, la marche se fera avec plus d’assurance et de caractère.

Pour se faire, le programme s’étalera sur trois années.

Première année (licence 3), le squelette sera décomposé en autant de parties que constitue sa structure (c’est-à-dire démembré ou désossé) afin que l’on puisse faire bouger toute les partie de sa constitution : les membres, la tête, le buste.

Cette décomposition se fera à l’aide du logiciel PHOTOSHOP.

A la fin de la première année le squelette devra marcher et tous ses membres devront être en mouvement.

La démarche du squelette ne devra pas obligatoirement être impeccable mais il s’agira avant tout de donner au sujet une « première vie ».

Un outil dans le logiciel PHOTOSHOP permet de visualiser le travail effectué en animation et de vérifier puis de corriger, le cas échéant, le mouvement.

Seconde année (Master 1), le squelette devra se mouvoir avec caractère et personnalité et s’intégrer dans une histoire (simple et originale).

Sa marche se fera toujours de profil, de la gauche vers la droite ou de la droite vers la gauche ou dans un sens puis dans l’autre, en traversant l’écran.

Il ne s’agit pas ici de faire marcher le sujet de face ou de dos (le temps et les moyens nous manquent pour le traiter de cette manière).

Malgré la simplicité de l’action du sujet (une marche de profil, traversant l’écran), on peut imaginer qu’une quantité de situations originales peuvent être créées.

Tandis que le squelette marche, une multitude d’événements, de situations, de transformations peuvent apparaître.

128

L’intérêt de cette démarche est avant tout de pouvoir « donner vie » à un être mort (pris au premier degré dans ce cas-ci) ; ce qui est, je le répète, le but premier du cinéma d’animation.

L’importance sera donné, non pas à l’imagination à tout prix ou aux situations les plus burlesques possibles (bien qu’elles soient les bienvenues) mais à la manière dont le sujet et ses mouvements seront traités.

Personnage nu par excellence au début, le squelette pourra au fur et à mesure de l’avancement des travaux se transformer en être de chair et de sang ou de tout autre chose…

Troisième année (Master 2) le petit film devra être complètement terminé.

Il existera en format projetable (.mov ou .avi via Photoshop et lu en quick time ou autre format de lecture).

Ce film sera finalisé et sonorisé durant l’année (avec la collaboration éventuelle des étudiants en musique).

Il comportera son générique de début et de fin et sera prêt à être montré en public.

129

E. Cinématgraphiqes / Semestre 5 / U.E. 1 Théorie d isciplinaire 3

Actualité de la théorie de cinéma 1 : CM 18 heures

Images, histoire et mémoire

Enseignant : Édouard Arnoldy

Objectifs :

Depuis une trentaine d’années, la mémoire s’est imposée dans le domaine des études historiques. Les recherches en cinéma et en photographie ont très vite participé au débat qui a suivi cette « intrusion » de la mémoire dans le champ de l’histoire. Les liens entre mémoire et histoire semblent indissociables d’une possible fonction mémorielle des images. Attentif aux récents développements théoriques sur le sujet, ce cours a pour objectif de tracer les contours d’une réflexion sur « images, histoire et mémoire ».

Le fil conducteur de ce cours, à vocation historiographique, est la confrontation de textes et de films participant d’une pensée sur « images et mémoire ». L'idée directrice est de procéder par allers et par retours successifs, entre histoire et cinéma, entre théorie et film, entre les œuvres et les théories qu’elles suscitent.

Une attention particulière sera accordée, entre autres, à quelques essais de Jean-Luc Godard et à des films de Michelangelo Antonioni, d’Agnès Varda, de Boris Lehman, de Johan Van der Keuken ou encore de Ari Folman. Les analyses de films seront toujours accompagnées du commentaire de textes confrontant histoire, image et mémoire, notamment de Walter Benjamin, Georges Didi-Huberman et François Hartog. L’œuvre du cinéaste Henri-François Imbert sera abordée dans le cadre de son invitation à Lille 3 le 21 novembre (date à confirmer). La présence des étudiants à cette journée au Kino est obligatoire.

Programme :

Walter Benjamin, Siegfried Kracauer : histoire, ressouvenir, mémoire, souvenir, cinéma, photographie.

François Hartog, Paul Ricoeur : histoire et mémoire, oubli et devoir de mémoire.

Jean-Luc Godard, Boris Lehman, Henri-François Imbert, … : mémoires et images.

Cycle de projections Henri-François Imbert au Kino (20 et 21 novembre, à confirmer)

130

Bibliographie :

• Édouard Arnoldy, « Le cinéma, outsider de l’histoire. Propositions en vue d’une

histoire en cinéma », 1895, n°55, juin 2008. • Walter Benjamin, « Sur le concept d’histoire » (1940), dans Œuvres III, Paris,

Gallimard, collection « Folio essais », 2000. • Christa Blümlinger et al. (dir.), Théâtres de la mémoire. Mouvement des images,

Paris, Théorème, n° 14, Presses de la Sorbonne Nouvelle, 2011. • Georges Didi-Huberman, Images malgré tout, Paris, Les Editions de Minuit,

2003. • Jean-Luc Godard et Youssef Ishagpour, Archéologie du cinéma et mémoire du

siècle. Dialogue, Tours, Farrago, 2000. • François Hartog, Régimes d’historicité. Présentisme et expérience du temps,

Paris, Seuil, coll. « La Librairie du XXIe siècle », 2003. • Siegfried Kracauer, L’Histoire des avant-dernières choses, Paris, Stock, 2006. • Sylvie Lindeperg, « Nuit et brouillard ». Un film dans l’histoire, Paris, Odile Jacob,

2007.

Évaluation :

Sur base du cours ET de la journée-rencontre avec Henri-François Imbert : commentaire d’un texte et/ou analyse de film.

Figures de la mise en scène 1 : CM 18 heures

Enseignant: Dork Zabunyan

Objectifs

Approfondir l’œuvre protéiforme de l’un des plus grands représentants du cinéma moderne. Expérimenter dans le détail les exigences d’une approche monographique.

Programme

Le cours se propose de parcourir l’œuvre de Stanley Kubrick dans la diversité de ses réalisations : du Dr Folamour à Eyes Wide Shut, de 2001 l’Odyssée de l’espace à Full Metal Jacket, en passant par Lolita ou Barry Lindon, il s’agira de tracer un chemin raisonné dans les méandres d’une filmographie qui a toujours sollicité de nombreux critiques ou penseurs du cinéma. L’exploration de l’œuvre de Kubrick sera également l’occasion d’investir plusieurs problèmes cruciaux qui accompagnent l’étude du 7e art : les formes de la reconstitution historique, les usages de la musique de film, les limites de la représentation de la guerre, les relations du cinéma avec le fonctionnement de la pensée, etc. Avec, toujours, le

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souci de repérer les figures de mise en scène susceptibles de revenir d’un film à l’autre, malgré la diversité des genres qu’ils donnent respectivement à voir.

Bibliographie sélective

Aumont, Jacques, « “2001” : couleur du temps », in Matière d’images, redux, Paris, La Différence, 2009.

Chion, Michel, L’Humain, ni plus, ni moins, Paris, édition des Cahiers du cinéma, 2005.

Ciment, Michel, Kubrick, Paris, Calmann-Lévy, 1999.

During, Élie, « Hal 900 : “l’œil était dans la tombe…” », 2008, en ligne : http://www.ciepfc.fr/spip.php?article78

Morel, Diane, Eyes Wide Shut ou l’étrange labyrinthe, Paris, PUF, 2002.

Philips, Gene (dir.), Stanley Kubrick Interviews, Jackson, University Press of Mississipi, 2001.

Analyse de films, de textes et de documents 2 : TD 18 heures

Enseignants : Céline Maes

Objectifs : Maîtriser l’analyse des formes cinématographiques (documentaire, expérimental, fiction et animation) à l’œuvre dans le court métrage.

Contenu de la formation : Nous aborderons les questions de mise en scène par le biais des films sur l’art. Il s’agira d’analyser les différentes approches permettant de filmer une œuvre d’art et de cerner le statut de ces films : œuvre de (re)création ou de vulgarisation, adaptation ou transposition du discours de l’histoire de l'art…

Bibliographie succincte : LEMAITRE, Henri, Beaux-Arts et Cinéma, Paris, Editions du Cerf, 1956, 159 p. CHEVREFILS DESBIOLLES, Yves (dir.), Le film sur l’art et ses frontières, actes du colloque, Cité du Livre d’Aix en Provence, 14, 15 et 16 mars 1997, Aix-en-Provence, Publication de l’Université de Provence, Institut de l’Image, Ateliers du Livre, 1998, 227 p. MARSOLAIS, Gilles, Le film sur l’art, l’art et le cinéma : fragments, passages, Montréal, Triptyque, 2005, 202 p. BRETEAU-SKIRA, Gisèle, Abécédaire des films sur l’art moderne et contemporain, 1905-1984, Paris, Centre Georges-Pompidou, 1985, 281 p.

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E. Cinématgraphiqes / Semestre 5 / U.E. 2 Questions d’histoire de l’art 5

Questions d’histoire du cinéma : le cinéma des anné es 60 : CM 18 heures

Enseignant : Jessie Martin

Objectifs : Comprendre ce qui s’est joué pour le cinéma et l’image cinématographique au tournant des années 60 dans ce qu’on appelle communément la modernité cinématographique.

Contenu de la formation : Ce cours tentera d’éclairer les enjeux esthétiques, narratifs et historiques que les œuvres des années 60 ont impliqués. Il faudra pour cela partir un peu en amont (1953 avec Monika et Voyage en Italie) pour explorer ce qui a constitué la modernité cinématographique, en termes de récit, de narration et de formes, autour des grandes figures de cinéastes européens de l’ouest ( Rouch, Antonioni, Bergman, Godard, Resnais, Polet…) et dans une moindre mesure américains (Cassavetes, Lewis, Perrault …) ainsi que des mouvements ou écoles (Nouvelle-Vague, cinéma direct). On abordera des questions aussi diverses que la représentation de l’individu et de sa place dans la société moderne et le monde, le rapport au corps et à la parole, la recherche de nouvelles modalités narratives, la réflexivité.

Bibliographie succincte : Jacques Aumont, Moderne ?, Cahiers du cinéma, coll. 21e siècle, 2007. Alain Bergala, Roberto Rossellini. Le Cinéma révélé, Cahiers du cinéma / L’Etoile, 1984. Jean-Luc Godard, Godard par Godard. Les Années Karina, Champs, Flammarion, 1985 Annie Goldman, Cinéma et Société moderne, Ed. Anthropos, 1971. Michel Marie, La Nouvelle vague, Armand Colin, 2005. Gilles Marsolais, L’Aventure du cinéma direct revisitée, 400 coups, Montréal, 1997.



Objectifs : Savoir analyser et mettre en perspective les œuvres des années 60 autour de la question de la plasticité.

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Contenu de la formation : Ce TD a pour vocation d’approfondir par le biais d’analyses de films et de documents les questions soulevées par le CM correspondant. On se concentrera plus particulièrement sur les filmographies d’Antonioni, Godard, Lewis et Bergman pour examiner la plasticité des images et l’influence des autres arts sur l’image cinématographique et la mise en scène. L’accent sera mis par ailleurs sur les moyens de l’analyse de films.


Jacques Aumont, L’Œil interminable, Paris, Séguier, 1989, rééd. Paris, La Différence, 2007. –––, L’Image, Paris, Nathan, 1990, 2e édition Armand Colin, 2005. –––, Matière d’images, Paris, Images Modernes, coll. Cinéma, 2005. -Jacques Aumont (dir.), La Couleur en cinéma, Paris, Cinémathèque française / Mazzotta, 1995. -Alain Bonfand, Le Cinéma saturé. Essai sur les relations de la peinture et des images en mouvement, Paris, PUF, 2007. –––, Le Cinéma de Michelangelo Antonioni, Paris, Images modernes, 2003. Pascal Bonitzer, Décadrages. Peinture et Cinéma, Paris, Cahiers du cinéma / Étoile, 1985. Léon Degand, Abstraction Figuration. Langage et signification de la peinture, Diagonales, Edition Cercle d’Art, 1988. Gilles Deleuze, Francis Bacon. Logique de la sensation, Paris, La Différence, 1984. –––, L’image-Temps. Cinéma 2, Paris, Minuit, 1985. George Didi-Huberman, La Peinture incarnée, suivi du Chef d’œuvre inconnu, Paris, Minuit, 1985. Fernand Léger, Fonctions de la peinture, Paris, Gallimard, 2004 Jessie Martin, Le Cinéma en couleur, Armand Colin, parution octobre 2013 Pierre Taminiaux et Claude Murcia (dir.), Cinéma art(s) plastiques(s), Paris, L’Harmattan, 2004. Modalités de contrôle : contrôle continu (devoir sur table)

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E. Cinématgraphiqes / Semestre 5 / U.E. 3 Philosoph ie des arts

Philosophie des arts 1 - esthétique : CM 18 heures

Cours commun cf Arts de la scène

Croisement de l’art 1 : CM 18 heures

« Peinture et cinéma (1) »


Objectifs : procéder à une analyse croisée des images fixes et des images en

mouvement ; distinguer les différentes fonctions de la peinture au cinéma et

interroger la nature du rapport entre peinture et cinéma.

« Avec Edouard Manet commence la peinture moderne, c’est-à-dire le

cinématographe ». En écrivant ces lignes, Jean-Luc Godard trace explicitement

une généalogie entre peinture et cinéma. C’est cette généalogie – ou plus

exactement les effets de résonances et de migrations entre les deux médiums –

que ce cours se propose d’interroger. On s’intéressera pour cela à la présence de

la peinture au cinéma – qu’elle soit implicite ou explicite -, à la façon dont le

cinéma s’approprie, cite et retravaille certains motifs picturaux (portrait, nature

morte, scène de genre) afin de montrer qu’il n’y a jamais simple transposition de

la toile à l’écran mais que la présence de la peinture au cinéma engage toujours

simultanément une redéfinition des deux médiums.


Aumont, Jacques, L’œil interminable : cinéma et peinture, Paris, Séguier, 1995. Aumont, Jacques, Matière d’images, Paris, Images modernes, 2005. Bazin, André, Qu’est-ce que le cinéma ?, Paris, Cerf, 1976 (chap. I, II, XII). Bellour, Raymond (dir.), Cinéma et peinture. Approches, Paris, PUF, 1990. Bonfand, Alain, Le cinéma saturé. Essai sur les relations de la peinture et des images en mouvement, Paris, Vrin, 2011.

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« Renoir/ Renoir », catalogue de l’exposition, Paris, Cinémathèque française, 2005. Ligéia, n°77-78-79-80, « Peinture et cinéma », juillet-décembre 2007. CinémAction, n°122, « Arts plastiques et cinéma », 2007.

Analyse d’œuvres et de documents : TD 18 heures

Enseignants : Lucie Garçon, Camille Mattei

Programme de Lucie Garçon



De la ciné-chorégraphique: histoire croisée des arts de la danse et du cinéma

Objectifs:

Questionner les rapports qu'entretiennent la danse et le cinéma, être capable de mener une réflexion argumentée sur la question des croisements entre les arts et s'initier à l'analyse ciblée de séquences dansées.

Contenu du cours:

Arts du mouvement et de la mise en scène des corps, danse et cinéma tissent une poétique commune dont on pourrait écrire l’histoire croisée, des danses serpentines du cinéma des premiers temps aux captations de ballet en 3D. L’analyse de textes critiques et théoriques permettra de questionner le dialogue entre deux arts. En effet, outre les genres dédiés à la danse, tels que la comédie musicale, la « ciné-chorégraphie » peut advenir au sein d’œuvres vides de séquences dansées mais où le travail du rythme, une présence saisie ou encore l’harmonie des gestes font « danser les images ». À partir d’un corpus diversifié, nous étudierons la danse filmée selon différentes thématiques et problématiques : Comment filmer la danse ? À quoi tient la parenté entre l'art cinématographique et l'art chorégraphique ? Que devient le corps du danseur lorsqu’il passe de la scène théâtrale à la « scène cinématographique » ? Ce cours proposera l’étude des corps burlesques de Chaplin et Keaton, de ceux virtuoses de Fred Astaire et Gene Kelly jusqu’au corps sportif de Zidane dans la proposition expérimentale de Philippe Parreno et Douglas Gordon où le geste sportif se métamorphose en geste chorégraphique. Enfin, nous nous intéresserons tant aux comédies musicales (Vincente Minnelli, Lars Von Trier...) qu’aux films documentaires (Chantal Akerman, André S. Labarthe), mais aussi au cinéma d’avant garde (Shirley Clarke, Maya Deren) et aux films d’animation.

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Bibliographie non exhaustive : AUBENAS Jacqueline (sous la dir.de), Filmer la danse, Waterloo, Renaissance du livre, 2007 BOUQUET Stéphane, Danse/Cinéma, Capricci, 2012. BRENEZ Nicole, De la figure en général et du corps en particulier, Bruxelles, De Boeck Université,1998. GUIDO Laurent, L'âge du rythme, Payot Lausanne, 2007. TOMASOVIC Dick, Kino-Tanz, L’art chorégraphique du cinéma, Paris, PUF, 2009.

E. Cinématgraphiqes / Semestre 5 / U.E. 4 Insertion professionnelle

Initiation au graphisme virtuel : TD 18 heures

Enseignant : Manu Gomez

Objectifs: Afin d'atteindre l'objectif de réaliser un court métrage d'animation de 1 à 2 min, ce cours propose une initiation au graphisme virtuel, via le logiciel PHOTOSHOP.

Cet outil permettra aux étudiants de décomposer (de démembrer) complètement un squelette dans un premier temps.

Chaque partie du sujet sera traitée une à une afin de les faire bouger et de donner l’illusion du mouvement.

Chaque membre découpé sera placé à un endroit précis du corps du squelette.

A la fin de l’opération, il sera possible de vérifier la marche du squelette grâce à un outil spécifique du logiciel Photoshop.

Option - écriture cinématographique 1 : TD 18 heure s


Objectifs : Savoir analyser une critique de cinéma en termes de postulats théoriques et en la rapportant à de grandes notions - auteur, histoire culturelle, etc. Savoir adapter sa plume au contexte et à l'œuvre.

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Contenu de la formation : Le cours constituera un atelier d'écriture critique. On s'attachera à travailler l'écriture critique, en aiguisant le regard et l'écriture. Pour ce faire, on reviendra sur l'histoire de la critique, en étudiant la critique formaliste à la française, l'établissement d'un panthéon d'auteurs et de postulats théoriques. On fera également quelques incursions dans la cinéphilie des Etats Unis, à travers l'étude de quelques figures essentielles, notamment James Agee, ou Pauline Kael, et on s'intéressera à la réhabilitation d'une critique de contenu, liée au développement des gender studies Outre-Atlantique. On travaillera différents types et fonctions de critique (critique spécialisée, critique générale).

Bibliographie succincte : BAECQUE Antoine DE, Les "Cahiers du cinéma" : histoire d'une revue, deux tomes, Paris, Cahiers du Cinéma, 1991. BAECQUE Antoine DE (dir.), Petite Anthologie des Cahiers du cinéma. VI, Critique et cinéphilie, Paris, Cahiers du Cinéma, 2001. BAZIN André, Qu’est-ce que le cinéma ?, Paris, Cerf, 1958, rééd. 1985. LHERMINIER Pierre, Louis Delluc et le cinéma français (avec une sélection de textes de Louis Delluc), Paris, Ramsey, 2008. KAEL, Pauline : Chroniques américaines. Sonatine, 2010 AGEE, James : Sur le cinéma; Editions de l'Etoile/Cahiers du cinéma 1991. JULLIER, Laurent : Qu'est-ce qu'un bon film? Editions la Dispute, 2002 BURCH, Noel : De la beauté des latrines. Editions l'Harmattan, 2007

Modalités d’évaluation : Rédaction d'une critique de cinéma

Option – Ecriture et création : TD 18 heures

Enseignant : Frédéric Pelle

Compétences visées : J’attends des élèves de Licence une envie de « pratiquer » le cinéma, dont ils ont, pour la plupart, une connaissance plutôt théorique jusque là. Cette envie, je vais m’efforcer de la maintenir vivace, ou de leur communiquer. Cette envie s’acquiert avec la pratique, ce qui implique un travail assidu, donc une présence aux cours régulière et participative. Le but de ce module est qu’ils soient capables d’écrire un scénario prêt à tourner à partir d’une nouvelle.

Contenu de la formation : Je vais m’appuyer sur mon expérience personnelle pour travailler sur l’adaptation d’une nouvelle. Dans un premier temps, je leur montrerai quelques courts-métrages adaptés de nouvelles (dans des formes cinématographiques variées), y compris parmi mes courts-métrages : C’est à partir de mon travail que je serai le plus à l’aise pour leur communiquer ce que j’entends par ce travail particulier « d’adapter » un récit littéraire et d’en faire un film, d’images et de sons. Je leur soumettrai le premier jour quelques nouvelles

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(3 ou 4, à définir), dans des genres différents, et leur demanderai d’en choisir une pour le cours suivant. Ils devront, individuellement, en faire un scénario. La confrontation de scénarios très différents à partir du même matériau de départ illustrera ce que j’attends d’une adaptation : faire ressortir un point de vue personnel, un regard.

Travail de l’étudiant hors présentiel : En heures de travail en dehors des cours 40/50

Option – Enseignement et programmation : TD 18 heur es

Enseignant : Dork Zabunyan

Objectifs :

Étudier les modes d’exercice de l’un des métiers importants liés au cinéma, celui de programmateur. Analyser la diversité de ses usages dans la variété des institutions où nous le trouvons à l’œuvre.

Programme :

Le cours se propose d’adopter un triple axe d’étude sur le geste de programmation en cinéma. Premièrement, une mise en perspective historique qui entend explorer certains grands programmateurs de films, comme Henri Langlois ou, plus récemment, Dominique Païni. Deuxièmement, il s’agit de mettre en lumière la multiplicité des lieux de programmation – cinémathèques, festivals, salles d’art & essai, multiplexes, musées d’art contemporain, etc. –, en explorant aussi bien les effets produits par une programmation sur notre connaissance du cinéma que les enjeux non-filmiques (économiques, notamment) engendrés par les choix d’un programmateur. Enfin, une attention sera portée aux programmations plus strictement contemporaines, nationales et internationales, qui mobiliseront les étudiants en vue d’une appréciation de leurs contenus et d’une proposition en retour d’autres manières de programmer des films.


Mannoni, Laurent, Histoire de la cinémathèque française, Paris, Gallimard,, 2006. Païni, Dominique, Conserver, montrer, Crisnée, Yellow Now, 1992. La consultation en ligne des programmations de festivals de films (du festival de Cannes au FID Marseille, du Sundance Film Festival aux Etats-Unis au festival Entrevues à Belfort, etc.).

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E. Cinématgraphiqes / Semestre 5 / U.E. 5 Langue vi vante

Choix

E. Cinématgraphiqes / Semestre 5 / U.E. 6


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Etudes cinématographiques Semestre 6


UE/EC

EC

TS

Coeff

à l'UE

Coeff E

C

O / choix

volume

horaire

type

CC

ou CT

Ecrit ou O

ral

Durée

Doc

autorisés

observations

CC

ou CT

Ecrit ou O

ral

Durée

Doc

autorisés

Observations

UE 1 STYLES AU CINEMA 6 2 O

actualité de la théorie du cinéma 2 2 18 CM CT E 04h00 Non tirage au sort CT E 04h00 Non Tirage au sort / 3

figures de la mise en scène 2 2 18 CM CT E 04h00 Non tirage au sort CT E 00h00 Non Tirage au sort / 3

analyses de films et de documents 4 2 18 TD CC E Non CT E 00h00 Non Tirage au sort / 3


questions d'histoire : le cinéma des années 70 à nos jours 2 18 CM CT E 04h00 Non CT E 04h00 Non Tirage au sort/ 2

analyse de films 2 18 TD CC E Non CT E 04h00 Non Tirage au sort/ 2

UE 3 PHILOSOPHIE DES ARTS 2 6 2 Ophilosophie des arts 2 -esthétique 1 18 CM CT E 04h00 Non CT E 04h00 Non cours commun

croisement des arts 2 2 18 CM CT E 04h00 Non CT E 04h00 Non Tirage au sort/ 2

les cinéastes à la rencontre des arts 2 18 TD CC E 04h00 Non CT E 04h00 Non Tirage au sort/ 2

UE 4 INSERTION PROFESSIONNELLE 6 2 O -1/C

initiation au graphisme virtuel 2 1 O 18 TD CC E Non CT E 02h00 Non

option : écriture cinématographique 2 1 C 18 TD CC E Non CT E 02h00 Non

option : écriture et création 2 1 C 18 TD CC E Non CT E 02h00 Non

option : enseignement et programmation 2 1 C 18 TD CC E Non CT E 02h00 Non

UE 5 LANGUES 3 1 1

anglais 1 C 24 TD CC E+O Non CT E 02h00 Non

allemand 1 C 24 TD CC E+O Non CT E 02h00 Non

espagnol 1 C 24 TD CC E+O Non CT E 02h00 Non


UE 6 LIBRE 3 1 1



SESSION 1 SESSION 2

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E. Cinématographiques / Semestre 6 / U.E. 1 Styles au cinéma

Actualité de la théorie du cinéma 2 : CM 18 heures


Objectifs :

Apprendre à repérer dans des films des formes visuelles qui pourraient être en lien avec les images du jeu vidéo, et en dégager des lignes de questionnements qui prolongent ou reprennent les textes et théories du cinéma.

Contenu de la formation : Le cours propose sur un semestre une introduction à ce que pourraient être des « game studies » dans le cadre d’un département d’études cinématographiques en mobilisant une perspective qui ne relève ni de la sociologie, ni de la psychologie mais qui cherche à explorer les composantes des images en mobilisant un vocabulaire critique et théorique du cinéma. Il s’agira dans un premier temps de prêter attention à ce qui dans des films relève d’un langage visuel que l’on rencontre dans le jeu vidéo, puis, dans un second temps de voir dans quelles mesures les outils de la théorie du cinéma permettent, en les reprenant et peut-être en les déformant, de décrire les images du jeu vidéo sans en rester à de simples problèmes de reconnaissance d’imagerie virtuelle.

Bilbiographie sélective : Voir les jeux vidéo, Elsa Boyer (dir.), Paris, Bayard, coll. Logique des images, 2012 Art Press 2, jeux vidéo Mathieu Triclot, Philosophie des jeux vidéo, Paris, Zones, 2011 André Bazin, Qu’est-ce que le cinéma, Paris, Le Cerf, 1976, en particulier les chapitres sur le « Montage interdit », et « L’Évolution du langage cinématographique »

Figures de la mise en scène 2 : CM 18 heures

Enseignant : Edouard Arnoldy,

Objectifs : Tout au long du cours, il va s’agir prioritairement d’envisager quelques parcours croisés entre plusieurs films de Jean Renoir. L’œuvre du cinéaste français constituera le point de rencontre de questionnements sur « la mise en scène au cinéma ». Sans négliger des détours par des films de Roberto Rossellini ou de Lars Von Trier, l’analyse des films de Jean Renoir sera privilégiée. Un film comme Partie de campagne (1936) sera longuement commenté. La production de

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Jean Renoir des années 1950 constituera le corpus central de ce cours, dont : le Fleuve (1951), le Carrosse d’or (1952), French cancan (1954), le Déjeuner sur l’herbe (1959) et le Testament du Docteur Cordelier (1959). Il conviendra ainsi de préciser les contours de « la mise en scène de cinéma » au regard des choix opérés par Jean Renoir dans certains de ses films (où le cinéma croise le théâtre, la peinture, le roman et la télévision). Entre films et écrits, entre théorie et pratique, une place importante sera accordée aux textes du cinéaste, qui seront régulièrement commentés au regard de ses choix de mise en scène.

Programme :

• La mise en scène au cinéma : invention ? concept de cinéma ? Etc.

• Cinéma et … peinture, roman, télévision, théâtre.

• Analyse de plusieurs films de Jean Renoir

• Lecture des écrits et des entretiens et propos de Jean Renoir

Bibliographie : Édouard Arnoldy, « French cancan et le spectateur mobile », Montréal, CINéMAS, vol. 12, n°3, printemps 2002, pp. 11-31. Édouard Arnoldy, « Cinéma [et] télévision. Entre quelques images du Testament du Docteur Cordelier de Jean Renoir », dans Mireille Berton et Anne-Katrin Weber (dir.), La Télévision du Téléphonoscope à Youtube, Lausanne, Éditions Antipodes, 2009, pp. 289-302. André Bazin, Jean Renoir, Paris, Édition Champ Libre, 1971. Jean Renoir, Entretiens et propos, Paris, Ramsay, coll. « Ramsay Poche Cinéma », 1986. Jean Renoir, Ma vie et mes films, Paris, Flammarion, coll. Champs Contre-Champs », 1987. Jean Renoir, Écrits, 1926-1971, Paris, Ramsay, coll. « Ramsay Poche Cinéma », 1989.

Évaluation :

Épreuves écrites : analyse de films et/ou commentaire d’un texte étudié au cours.


Enseignants : Elsa Boyer, Romain Lefebvre

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Programme d'Elsa Boyer

Objectifs :

Apprendre à questionner la notion de style sous différents angles et à partir de cas (textes et films) précis.


Le cours se propose d’explorer la notion de style au cinéma à travers une série de problèmes qui lient à chaque fois la théorie du cinéma à l’analyse de ses images. En partant de la difficulté à saisir le style, et en montrant qu’il s’agit là tout autant d’une construction née de la rencontre entre cinéastes et critiques, le cours s’attachera à pointer les limites de cette notion. Comment distinguer le style de l’effet de style ? Le style n’est-il pas une notion trop globale pour des cinéastes dont l’œuvre ne se laisse pas forcément saisir du point de vue d’une totalité ? Nous aborderons ces questions, notamment celle de l’emprunt, à travers les exemples de Gus Van Sant et Brian de Palma.

Bibliographie sélective : La Politique des auteurs, Les Entretiens, Les Cahiers du cinéma, Petite Anthologie des Cahiers du cinéma, 2001, en particulier la préface de Serge Daney, les entretiens avec Howard Hawks et Alfred Hitchcock. Carl Theodor Dreyer, « Au sujet du style cinématographique », in Les Cahiers du cinéma, n° 133, juillet 1962. Jean-Luc Godard, Les Années Cahiers, Paris, Champ Flammarion, 1989, en particulier l’article « Le cinéma et son double. Alfred Hitchcock, Le Faux coupable ». Stéphane Delorme, « Le style et le geste », in Les Cahiers du cinéma, n°687, mars 2013, p. 5. Vincent Malausa, « Road to nowhere », in Les Cahiers du cinéma, n° 671, octobre 2011, p. 38. Luc Lagier, Les Mille yeux de Brian De Palma, Cahiers du cinéma, 2008 (nouvelle édition augmentée).


Le programme sera communiqué lors du premier cours

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E. Cinématgraphiqes / Semestre 6 / U.E. 2 Questions d’histoire de l’art 6

Questions d’histoire : le cinéma des années 70 à no s jours : CM 18 heures


Objectifs : Envisager le cinéma contemporain dans la double perspective de son héritage moderne et de ses inventions autour d’une notion essentielle du cinéma : l’espace.

Contenu de la formation : Dans le prolongement du CM du semestre précédent qui interrogeait le cinéma de la modernité des années 60, on examinera ce que les décennies suivantes ont proposé à leur tour pour renouveler ou inventer de nouveaux territoires et leur appréhension. On considèrera alors :

- la reconfiguration des espaces : territoires inexplorés ou sous-exploités (Amérique profonde, Océanie…), imaginaires (l’espace, la pensée, la mémoire) à travers le road movie et le cinéma du paysage

- le lien entre espace urbains et identités communautaires (cinéma de Little Italy et Blaxploitation)

- les inventions formelles de l’espace de l’image à partir de l’émergence de la vidéo et de l’informatique (écrans multiples, images hybrides…)

Bibliographie succincte : COLLECTIF, « Vidéo », Communications, n°48, 1988. DELEUZE Gilles, GUATTARI Felix, Mille Plateaux, Minuit, 1980 DUBOIS Philippe, La Question vidéo. Entre cinéma et art contemporain, Yellow Now, 2011. GODARD Jean-Luc, Godard par Godard. Des années Mao aux années 80, Flammarion, 2007. JULLIER Laurent, L’Écran post-moderne. Un cinéma de l’allusion et du feu d’artifice, L’Harmattan, 1997 LIPOVETSKY Gilles et SERROY Jean, L’Écran global, Seuil, 2007 MOSER Walter (dir.), « Le Road-movie interculturel », CiNéMAS, vol.18, n°2-3, 2008. MOTTET Jean (dir.), Les Paysages du cinéma, Champ Vallon, Paris, 1999. THORET Jean-Baptiste, Le Cinéma américain des années 70, Cahiers du cinéma, 2006. WUNENBURGER Jean-Jacques, L'Utopie ou la crise de l'imaginaire, Jean-Pierre Delarge, 1979.

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Analyse de films : TD 18 heures


Objectifs : Analyser des films en termes esthétiques, en étant capable de les resituer dans leur contexte économique et de production.

Contenu de la formation : Le cinéma indépendant contemporain : aux marges d'Hollywood

Le cours tentera de cerner le courant indépendant développé en marge de Hollywood depuis les années 1980, mais qui a eu tendance à se diluer et à s’aligner sur les productions hollywoodiennes. On examinera l'héritage du "nouvel Hollywood" des années 1960_70, et plus largement la tradition des mavericks développés en marge du cinéma des studios. Pour délimiter ce courant qui englobe des cinéastes aux parcours aussi différents que Quentin Tarantino, Todd Haynes, Gregg Araki, Wes Anderson, Todd Solondz ou Steven Soderbergh, on s’appuiera sur des critères économiques (avec la mise en place récente de modes de financement originaux), mais aussi esthétiques et thématiques. Le secteur indépendant est propice à des explorations esthétiques qui tranchent sur les films grand public, avec des narrations centrifuges, allant dans le sens soit d’un plus grand réalisme, soit de la stylisation et de l’autoréférence. Et ce secteur offre aux cinéastes l’occasion d’explorer des thématiques transgressives, habituellement désertées par les films grand public hollywoodiens.

Bibliographie succincte: G King : American Independent Cinema, Indiana University Press, 2005 Biskind, Peter : Sexe, Mensonges et Hollywood, Points, 2007

E. Cinématgraphiqes / Semestre 6 / U.E. 3 Philosoph ie des arts 2



Croisement des arts 2 : CM 18 heures

Enseignant : Laurent Guido

Titre: Rythme et musicalité au cinéma et dans les médias audiovisuels

Objectifs :

Ce cours vise à offrir une vue d’ensemble des théories et des œuvres qui ont, tout

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au long de l’histoire du cinéma, tenté de cerner la notion de rythme pour l’appliquer au médium cinématographique.

Contenu de la formation:

Concept-clé de la réflexion théorique du cinéma, le rythme est un instrument essentiel pour saisir les multiples modalités de circulation entre les formes d’expression artistiques. En effet, il permet de formaliser tant les occurrences visuelles que sonores ; il opère aussi bien dans le temps (scansion de la durée) que dans l’espace (rapports de proportion) ; il caractérise et met en relation les mouvements les plus divers (corporels, techniques, graphiques, musicaux…) ; il rend compte des formes les plus répétitives et régulières (métrique, cadence) comme de structures plus libres et « ouvertes ».

Ce cadre rythmique a permis d’envisager le film en dialogue constant avec d’autres arts : en premier lieu la musique (on a d’ailleurs longtemps rabattu la question du rythme presque exclusivement sur celle de la « musicalité »), mais aussi la peinture et la photographie (décomposition des phases du mouvement, entre les catégories du fixe et de l’animé ; travaux sur la composition abstraite…). La reconnaissance de la nature polyexpressive du médium cinématographique (celle qui a justifié pour certains son accession au statut d’ « œuvre d’art totale ») donne aujourd’hui les moyens de mieux comprendre ses mutations récentes. En effet, le supposé éclatement des images généré par le tournant numérique apparaît, au final, comme l’un des avatars de l’ « intermédialité » constitutive du cinéma.

Le cours n’abordera pas seulement les œuvres abstraites centrées sur la structuration rythmique du montage, des « avant-gardes » de l’entre-deux-guerres jusqu’au cinéma structurel ou expérimental. On prendra aussi en compte, plus largement, la rythmicité « intermédiale » de productions audiovisuelles ancrées dans le documentaire, le grand cinéma narratif, voire la culture de masse (ainsi, parmi divers objets : les « symphonies du monde » de Ruttmann, Vertov, van der Keuken ou Godfrey Reggio ; le procédé du mickeymousing à Hollywood ; le clip…)


Un dossier de textes essentiels (articles, chapitres d’ouvrage) sera distribué sous une forme électronique aux participants.

Modalités d’évaluation : Examen Terminal

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Les Cinéastes à la rencontre des arts : TD 18 heure s

Enseignantes : Adrienne Boutang, Elsa Boyer,



Le cours s'intéressera à la question de l'imaginaire horrifique, de la frontière entre bon goût et mauvais goût, et au jeu avec les limites du spectateur. On mettra à l'épreuve de plusieurs formes d'art (peinture, littérature, notamment) la question cinématographique du hors-champ et de l'ellipse; pour examiner les notions de monstruosité et de laideur, en les confrontant à des enjeux antérieurs (les bienséances du théâtre classique, notamment). Comment les thématiques de la violence, du mauvais goût, les représentations du corps, se modulent-elles en fonction des médiums (littérature ou image) et des écoles esthétiques? Le corpus sera délibérément éclectique, allant de l'imaginaire chimérique médiéval, fasciné par la monstruosité, inventif en figures monstrueuses, aux représentations horrifiques cinématographiques (horreurs expressionnistes, films gore).

Objectifs du cours :

Se familiariser avec l’analyse intermédiale des œuvres d’art, découvrir et travailler en profondeur quelques textes fondateurs sur la notion de monstruosité, à travers les arts. Appliquer ces textes à l’analyse d’œuvres cinématographiques.

Bibliographie succincte : Eric Dufour : Les monstres au cinéma, Armand Collin, 2009 Gilbert Lascault : Le monstre dans l’art occidental, Un problème esthétique, Paris : Klincksieck, 2004. Sophie Harent et Martial Guédron : Rire avec les monstres, Caricature, étrangeté et fantasmagorie, Illustria Librairie des Musées, 2010.

Modalités d’évaluation : CC.

Programme d'Elsa Boyer

Objectifs :

Acquérir une connaissance des théories du cinéma et maîtriser différents exemples de pratiques cinématographiques en interférence avec d’autres arts.


Le cours se propose d’examiner la question de la rencontre entre les cinéastes et les arts à partir de trois aspects. Le premier aspect concerne les théories du cinéma qui conçoivent ce médium comme un croisement entre les arts. Le second porte sur les tentatives d’exposition du cinéma qui confrontent la projection à

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l’installation. Le troisième aspect mobilise plusieurs exemples de cinéastes qui illustrent chacun à leur manière cette volonté de se porter au devant d’autres arts soit parce qu’eux-mêmes en pratiquent un (Antonioni et la peinture), soit en se servant du cinéma pour transposer, traduire d’autres pratiques artistiques (Rohmer et l’adaptation littéraire).

Bibliographie : Alain Badiou, Cinéma, Paris, Nova, 2010, (« Les faux mouvements du cinéma » et « Le cinéma comme expérimentation philosophique »). Jacques Rancière, La Fable cinématographique, Paris, Seuil, 2001, (sur la transposition cinématographique, les chapitres « Le plan absent : poétique de Nicholas Ray » et « Tartuffe muet ») Éric Rohmer, « Le cinéma, art de l’espace », in Le Goût de la beauté, Paris, Flammarion, 1989, pp. 33-46. Éric Rohmer, « Le film et les trois plans du discours : indirect/direct/hyperdirect », in Le Goût de la beauté, pp. 119-129 Éric Rohmer, L’organisation de l’espace dans le Faust de Murnau, Petite bibliothèque des Cahiers du cinéma, 2000

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E. Cinématgraphiqes / Semestre 6 / U.E. 4 Insertion professionnelle

Initiation au graphisme virtuel 2 : TD 18 heures

Enseignant : Manu Gomez

Voir semestre précédent Initiation au graphisme virtuel 1

Option - Ecriture cinématographique : TD 18 heures


Voir semestre précédent Ecriture Cinématographique

Option – Ecriture et création 2 : TD 18 heures

Enseignant : Frédéric Pelle

Compétences visées : Il s’agit d’écrire un scénario, et de savoir en préparer le tournage : dossier, repérages, casting, tournage d’une séquence…

Contenu de la formation : Je reprendrai ici ce que faisait René Féret à partir de souvenirs émotionnels de chacun des élèves. Ils devront écrire un synopsis, puis un scénario inspiré d’un souvenir personnel. Chaque cours sera l’occasion de faire le point sur le travail en cours, de le recentrer, de le préciser, de le faire avancer. Libérer l’élève, l’aider à s’exprimer à travers l’écriture.

Travail de l’étudiant hors présentiel : Là encore, il est fonction de la capacité de l’élève à écrire. Ce travail se faisant à partir de souvenirs personnels, il se peut que la quantité de travail soit très variable selon les élèves.

Option – Enseignement et programmation 2 : TD 18 he ures

Enseignant : Dork Zabunyan

Voir semestre précédent (semestre 5) /Enseignement et programmation 1

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E. Cinématgraphiqes / Semestre 6 / U.E. 5 Langue vi vante

Choix

E. Cinématgraphiqes / Semestre 6 / U.E. 6


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Musique

Le mot du responsable du parcours Musique

« Science sans conscience n'est que ruine de l'âme »

Rabelais

L’enseignement proposé au sein de la Licence de musicologie l’Université Lille3 regroupe des matières techniques (écoute, écriture, analyse), musicologiques, esthétiques. À celles-ci s’ajoutent un nombre important de matières visant à parfaire les capacités d’expression ainsi qu'une ouverture professionnelle vers la recherche et la pédagogie.

Si l'Université n'a pas pour vocation de développer la pratique artistique instrumentale, ses enseignements sont fortement marqués par un rapport indissociable entre théorie et pratique. De ce fait, nous invitons tout étudiant à rester un musicien et un praticien assidu; la musique ne se dissèque pas comme un objet extérieur, elle ne peut qu'être mieux comprise et approchée quand on la vit et qu'on en est soi-même acteur.

De même, comme tout enseignement universitaire, le rapport avec la recherche implique une orientation esthétique particulière, à savoir le rapport à la contemporanéité ; d’où des cours sur la musique du XX° et du XXI°, dès la première année.

Vous trouverez donc dans les pages suivantes un certain nombre d’informations générales indispensables ainsi que les références pratiques pour vous adresser aux bons interlocuteurs.

Votre vie d'étudiant marque pour la plupart d'entre vous le premier pas vers l'autonomie et la construction de votre personne. Soyez curieux et assidus, lisez et écoutez. L'Université est un lieu où le simple contenu des cours ne suffit plus et où nous attendons surtout l'enrichissement de votre apport personnel.

N'hésitez pas à participer, à débattre, à vous adresser directement à vos professeurs, il n'y a jamais de questions inutiles.

En vous souhaitant une bonne année et tous mes voeux de réussite.

Grégory Guéant

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Les enseignants titulaires

Musique

Romain Bricout

Joëlle Caullier

Francis Courtot

Alain Desjacques

Grégory Guéant

Christian Hauer

Marie-Pierre Lassus

Ricardo Mandolini

Vincent Tiffon

Présentation de la formation

Créé en 1982, la Licence de Musicologie de l’Université de Lille 3 Charles de Gaulle, unie par convention au C.R.R. de Lille, puis de Douai, a défini progressivement des objectifs qui lui confèrent son originalité.

Il est indispensable que les étudiants désirant s’y inscrire soient informés clairement de ses méthodes, afin de pouvoir décider en toute conscience si le type de formation proposé convient à leur personnalité et à leurs desseins.

La Licence propose un enseignement musical de type pluridisciplinaire qui suppose curiosité et esprit de recherche, conditions somme toute primordiales aux études universitaires, mais qui plus encore fait une place importante à l’imagination. En effet, l’importance d’un apprentissage heuristique est au centre des préoccupations de la Licence.

Il est donc demandé à chacun de s’engager personnellement dans un processus de production artistique — et non seulement dans celui d’une acquisition des connaissances — : composition musicale, interprétation tant instrumentale qu’esthétique, écriture littéraire… Cette exigence nécessitant la participation active et assidue de tous aux enseignements.

Les objectifs

Beaucoup d’étudiants se destinent à l’enseignement (animation scolaire préparée en deux années, après un an de licence, au C.F.M.I. - Centre de Formation de Musiciens Intervenant en milieu scolaire - de Lille 3, C.A.P.E.S., Agrégation...) ;

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d’autres se dirigeront plutôt vers des activités artistiques de nature différente : professions des secteurs culturel et socioculturel, audiovisuel, édition, presse... Certains enfin s’orienteront peut-être vers la composition musicale ou encore vers l’interprétation.

Mais quelle que soit la direction de ces orientations, la formation, croyons-nous, requiert le développement de l’esprit créatif, novateur : loin de chercher à faire de tous des compositeurs, elle tend à susciter en chacun l’appel de ses propres ressources, à développer ses potentialités, à affiner la sensibilité, à faire naître les questionnements indispensables à une critique saine. Tous auront donc besoin, qu’ils touchent de près ou de loin à la musique, d’avoir fait l’expérience personnelle du processus de création.

C’est par ce double mouvement d’expérimentation individuelle et de questionnement esthétique que se construit la musicologie ; il ne s’agit pas seulement d’une transmission et d’une accumulation de savoirs mais de la patiente élaboration d’une pensée critique à partir du « faire ».

L’exercice de la composition étant par nature aux antipodes de l’exercice de style, il s’ensuit que, dans notre cursus, l’accent sera mis sur les musiques contemporaines sans pour autant ni exclure, ni négliger les musiques du passé auxquelles nous sommes indissolublement liés.

Deux conventions ont été signées entre L'université de Lille et les CRR de Lille et de Douai. La structure des enseignements et la modalité des examens des étudiants qui sont inscrits dans les deux structures est résumée dans le paragraphe « Collaboration CRR / Université » dans la suite de ce guide.

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Cadre administratif

Les échanges internationaux

Le Licence de musicologie de Lille est lié par convention avec l’université de Montréal et avec l’université Autónoma de Madrid. Quelques étudiants Lillois ont ainsi pu étudier à Montréal et à Madrid.

Les activités de recherche

La plupart des enseignants de la Licence font aussi partie du Centre d’Etudes des Arts Contemporains de Lille3 (directeur, Christian Hauer).

Enfin, des concerts ou des spectacles ont été organisés en prolongement de certains colloques : par exemple, les concerts de musique électroacoustiques en 2000, des concerts illustrant les colloques « Le moment 1900 » et « Pensée mythique et création musicale » (en 2001), « Manières de créer des sons » (en 2002).

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Présentation des enseignements

En cherchant à diversifier les approches du phénomène musical, les enseignements de la Licence sont répartis selon un équilibre harmonieux entre matières théoriques et matières pratiques.

Ce profil spécifique permet de dégager différentes directions de travail, soit sur le terrain de la pédagogie, soit dans le domaine de la recherche ; ainsi, par exemple :

1/ la création musicale, matière qui propose une réflexion sur l’activité créatrice à partir du vécu propre à chacun, favorise la conception et la réalisation de travaux d’étudiants. Á l’intérieur de cet axe, on trouve deux directions complémentaires, la composition instrumentale et la composition par des moyens électroacoustiques.

2/ l’interprétation vocale/instrumentale. Certains d’ateliers se fondent sur l’interprétation et sur la réflexion qui s’en dégage.

3/ l’histoire de la musique, la connaissance des événements successifs et simultanés les plus marquants et les rapports à établir entre eux et avec la toile de fond historique et culturelle sur laquelle ils se détachent. Après une étude de l’histoire de la musique des siècles derniers, la Licence affirme sa vocation fondamentalement vingtièmiste, en abordant avec une attention particulière la connaissance de la première et de la deuxième moitié de notre siècle dès les deux années de licence.

4/ la musicologie, cadre esthétique indispensable pour élucider la diversité des musiques de notre siècle au travers de l’analyse critique des partitions, de compositeurs et de styles. L’axe musicologique fonctionne en concertation étroite avec les enseignements d’histoire de la musique d’une part, et d’autre part avec la « connaissance par les réalisations » développée par les disciplines pratiques.

5) l’ethnomusicologie, domaine qui englobe l’étude des musiques primitives et traditionnelles du monde entier, met l’accent sur la dimension orale de la transmission du savoir. Les musiques sont étudiées dans leur contexte culturel, leur fonctionnalité dans la société, en s’interrogeant sur leur(s) pensée(s) musicale(s) sous-jacentes(s).

L’objectif visé en Licence est tout autant la préparation aux concours que l’approfondissement des connaissances musicales par l’écoute et l’écriture, deux domaines indissociables de l’analyse. Loin d’être une description floue d’une « poétique » vague, l’analyse doit être une discipline technique qui doit servir à ouvrir des horizons dans les domaines de la composition, de l’interprétation, de l’esthétique et de l’histoire de la musique.

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L’enseignement des matières techniques telles que l’écoute, est, certes, conditionné par la préparation aux concours du CAPES et de l’Agrégation, menée dès la première année selon une progression sur trois ans. Cependant, ces cours visent aussi à donner de bonnes bases d’écoute solfégique à tous les étudiants, quels que soient leur formation pré-universitaire. Dans ce cadre, cette année verra les cours d’écoute organiser selon quatre niveaux, et non plus trois années comme c’était précédemment le cas. Des tests d’orientation permettront, à la pré-rentrée, de définir le groupe correspondant le mieux au niveau de l’étudiant. Tout étudiant se devra de parvenir à un niveau 3 pour avoir sa licence… (cf. infra).

Parallèlement à cet ensemble de disciplines techniques et théoriques, spécifiquement musicales, un autre ensemble, orienté vers l’esthétique, constitue une base indispensable à la réflexion : littérature, technique d’expression, histoire de l’art et esthétique (discipline abordée dès la seconde année de licence) forment une unité ayant pour principaux objectifs de :

- développer la culture générale des étudiants qui, malgré leur choix d’une spécialité, doivent avoir conscience qu’ils entrent à l’Université pour élargir leur horizons, ouvrir les yeux sur le monde, multiplier leurs compétences et non les réduire à un champ étroit de connaissances limité à une technique,

- développer les capacités d’expression écrite et orale,

- réfléchir sur la place de l’art dans notre vie et dans notre société ainsi que sur le sens de notre pratique.

La pratique d’un instrument est obligatoire pour tous les étudiants, sans restriction : ceux qui auraient obtenu une médaille d’or, un D.E.M. ou un D.N.O.P.. ne sont pas dispensés de cette pratique, doublement contrôlée par l’examen final et par la réalisation de pièces écrites pendant le cours de création musicale et travaillées dans les ateliers.

Ces indications définissent l’esprit avec lequel travaille l’équipe d’enseignants. Mais, chaque professeur modèle ces lignes directrices selon sa personnalité, les objectifs étant fondamentalement communs.

Partenariat entre C.R.R. et l' Université

Entre 2005 et 2012, la Licence de Musicologie et les C.R.R. de Lille et de Douai ont été liés par convention, afin de faciliter le double cursus des jeunes musiciens professionnels à l’Université. Les diplômes et certains enseignements du cycle spécialisé de C.R.R. s’inscrivent dans le cursus et peuvent participer à l’évaluation du parcours universitaire.

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Convention avec le C.R.R. De Lille

Article 1

Les enseignements et les diplômes tant du Cycle d'Enseignement Professionnel Initial que des cycles II, III, spécialisé et de perfectionnement du conservatoire de Lille participent à la formation ainsi qu’à l’évaluation de la licence de musique délivrée par l'Université Lille III selon les modalités précisées ci-après et uniquement pour les élèves du conservatoire inscrits à l’Université.

Le partenariat pourra prendre plusieurs formes :

Un parcours intégré de licence « interprétation » conçu en commun par le Département d’Etudes Musicales et de Danse de l’Université et le conservatoire de Lille,

Des diplômes du conservatoire donnant lieu à des équivalences d’UE,

La validation d’enseignements en cours

Article 3

Le parcours intégré de licence « interprétation » s’adresse exclusivement à des étudiants en cycle spécialisé ou perfectionnement d’instrument ou de chant au conservatoire qui souhaitent mener parallèlement des études universitaires de musique.

Les enseignements, conformes à la maquette habilitée par le Ministère, sont délivrés en partie par le conservatoire et en partie par l’université. (cf. schéma en annexe)

Le directeur du conservatoire ou son représentant fait partie de droit des jurys trimestriels d’année et de diplômes à l’université.

Article 4

Equivalences

Deux cas sont envisagés, selon que les étudiants sont titulaires d’un diplôme du Conservatoire de Lille ou sont encore en cours de formation.

Les étudiants inscrits conjointement dans les deux établissements devront signifier par écrit, en début d’année, et pour chacune des disciplines « communes » (cf. liste ci-dessous), leur choix d’évaluation : par l’université ou par le conservatoire. Dans ce dernier cas, les résultats obtenus au conservatoire fourniront à l’université la note concernant la même discipline (correspondant en général à une seule matière au sein d’une UE spécifique) selon l’équivalence

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suivante (des péréquations pourront toutefois être pratiquées par l’Université afin d’harmoniser les systèmes de notation) :

Mention au Conservatoire de Lille Note au DEM

Il peut y avoir des notes au-dessous de la moyenne quand le passage dans l’année supérieure semble non souhaitable, voire impossible…

Passable 10

Assez Bien 12

Bien 14

Très bien 16

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A) Étudiants titulaires d’un diplôme du Conservatoire:

Le certificat de formation musicale acquis en amont de l’université valide les épreuves universitaires d’écoute de L1, L2 et L3. Les étudiants n’ont donc pas à passer les épreuves de l’Université ni à assister aux cours.

Cas particulier : pour les élèves postulant au conservatoire de Lille en cycle spécialisé sans avoir obtenu le certificat de formation musicale à Lille, ce sera la note de l’épreuve d’admission du conservatoire (en septembre) qui, équivalant au certificat de formation musicale, sera reportée à l’université sur le modèle décrit précédemment en Ecoute L1, L2 et L3.

N.B. : afin que les titulaires du certificat de Formation Musicale (ou de son équivalence attestée par le conservatoire de Lille) avant l’entrée en L3 ne perdent pas, du fait d’une éventuelle dispense, leurs acquis dans ce domaine (en vue des concours de recrutement notamment), on leur conseillera toutefois de suivre la formation universitaire d’Ecoute en L3.

Écriture : l’étudiant ayant validé une première année d’écriture du conservatoire avant d’entrer à l’Université, verra sa note de 1ere année reportée en écriture-L1, avec le même principe de notation que pour l’écoute. Idem pour 2eme et 3eme années. Une 3eme année d’écriture au conservatoire est évaluée au même niveau que l’écriture L3 à l’université.

Analyse et Commentaire : même principe que pour l’écoute, mais le report de note de 1ere et de 2eme année de conservatoire ne se fera que pour l’épreuve d’analyse et de commentaire de L1 et L2. En raison de programmes spécifiques, il est en effet indispensable que les élèves du conservatoire suivent les cours d’analyse de L3 à l’université.

Ateliers : Une année d’atelier devra obligatoirement avoir lieu à l’Université au cours de la licence.

.B) Étudiants non encore titulaires de diplômes du conservatoire mais en cours d’étude

Selon le choix exprimé par l’étudiant, seul l’examen du conservatoire sera à passer. La note sera reportée à la seconde session du semestre en cours (une note de contrôle continu pour le premier semestre, la note terminale pour le second).

Attention, cela signifie donc que l’étudiant accepte, dans les matières partagées par les deux institutions, de ne pas avoir deux sessions d’examen, mais seulement la deuxième, ce qui signifie l’absence de session de rattrapage pour les épreuves évaluées par le conservatoire.

Précisément, les étudiants en cours d’étude dans le parcours intégré de licence "interprétation" pourront bénéficier, pour les cours de formation musicale, écriture

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et analyse du conservatoire, du report de note dans la même discipline (fragment d’UE) et dans la même année de formation.

Dans tous les cas de figure, la grille d’équivalence à considérer est la suivante :

Diplôme Conservatoire Équivalence DEM

L1 L2 L3

Certificat de formation musicale

Ecoute 1,2 Ecoute 3,4 Ecoute 5,6

Ecriture 1° année Ecriture 1,2



Analyse 1° année Analyse 1,2

Analyse 2° année Analyse et commentaire 3,4

Analyse 3° année Pas d’équivalence

Ateliers UE6 Equivalence pour 2 années sur 3 au choix

Les étudiants en double cursus au conservatoire de Lille et à l’Université Lille 3 doivent s'inscrire conjointement dans les deux établissements et paient les droits d’inscription et de scolarité dans les deux établissements.

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Convention avec le C.R.R. de Douai

Article 1 Les enseignements et les diplômes proposés par le Conservatoire de Douai peuvent participer, en fonction des disciplines et du niveau acquis, à la formation ainsi qu’à l’évaluation de la Licence de musique délivrée par l'Université Lille 3 selon les modalités précisées ci-après et uniquement pour les élèves du Conservatoire de Douai inscrits à l’Université Lille 3.

Article 2 Les modalités de ce partenariat porteront sur :

des équivalences d'Unités d'Enseignement au regard des diplômes du Conservatoire de Douai.

la validation, par l'Université Lille 3, d’enseignements en cours au Conservatoire de Douai.

Ces deux cas sont envisagés selon que les étudiants sont titulaires d’un diplôme du Conservatoire de Douai ou qu'ils sont encore en cours de formation.

Les étudiants inscrits conjointement dans les deux établissements devront signifier par écrit, en début d’année, et pour chacune des disciplines « communes » (cf. paragraphes suivants), leur choix d’évaluation : par l’Université Lille 3 ou par le Conservatoire de Douai. Dans ce dernier cas, les résultats obtenus au Conservatoire de Douai fourniront à l’Université Lille3 la note concernant la même discipline (correspondant en général à une seule matière au sein d’une Unité d'Enseignement spécifique) soit par report de note selon les équivalences définies ci-après :

A).Étudiants titulaires d’un diplôme du conservatoire de Douai:

Formation Musicale : le diplôme de Formation Musicale acquis en amont de l’Université valide les épreuves universitaires d’écoute de Licence 1, Licence 2 et Licence 3. Les étudiants n’ont donc pas à passer les épreuves de l’Université ni à assister aux cours dans cette discipline.

Notation : équivalence par mention (cf. tableau ci-dessous)

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Conservatoire de Douai Lille3

Certificat de Fin d'Etudes Musicales 10

Certificat de Fin d'Etudes Musicales mention Bien 12

Certificat de Fin d'Etudes Musicales mention Très Bien

14

Certificat de Fin d'Etudes Musicales mention Très Bien à l'Unanimité

15

Médaille de Bronze en cours supérieur 12

Médaille d'Argent en cours supérieur 14

Médaille de Vermeil en cours supérieur 15

Médaille d'Or en cours supérieur 16

N.B. : afin que les titulaires d'un diplôme de Formation Musicale (ou de son équivalence attestée par le Conservatoire de Douai) avant l’entrée en L3 ne perdent pas, du fait d’une éventuelle dispense, leurs acquis dans ce domaine (en vue des concours de recrutement notamment), on leur conseillera toutefois de suivre la formation universitaire d’Ecoute en L3, notamment pour ceux qui s'orienteraient vers un Master d'enseignement Musique.

Écriture: le cursus d’écriture au Conservatoire de Douai correspondant au cursus d’écriture en Licence à l’Université Lille3, l’étudiant ayant déjà validé une première année d’écriture au Conservatoire de Douai, lors d’une année scolaire précédente avant d’entrer à l’Université Lille3 en Licence 1, verra sa note de 1èreannée du Conservatoire de Douai reportée en écriture-L1. Il en ira de même pour les 2ème et 3èmeannées du cursus d’écriture du Conservatoire de Douai qui correspondent respectivement aux niveaux écriture-L2 et écriture-L3.

Notation : report de la note obtenue au Conservatoire de Douai.

Analyse : l’étudiant ayant déjà validé les deux premières années d'analyse du Conservatoire de Douai avant d’entrer à l’Université Lille3, verra sa note de 2ème année reportée en analyse-L1.En raison de programmes spécifiques, il est indispensable que les élèves du Conservatoire de Douai suivent les cours d’analyse de L2 et de L3 à l’Université Lille3.


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B).Étudiants non encore titulaires de diplômes du Conservatoire de Douai mais en cours de formation.

Selon le choix exprimé par l’étudiant, seul l’examen du Conservatoire de Douai sera à passer. La note obtenue sera reportée.

Attention, cela signifie que, dans les matières partagées par les deux institutions, l'étudiant n'aura qu'une note délivrée par le Conservatoire de Douai et que celle-ci sera reportée en cas de session de rattrapage, le Conservatoire de Douai n'organisant pas de deuxième session.

Formation Musicale : l'étudiant n'ayant pas au moins obtenu le Certificat de Fin d'Etudes doit suivre les cours d'écoute de Licence et passer les épreuves universitaires d'écoute. Aucun report de note n'est possible dans ce cas.

Analyse : le report des notes de la 2èmeannée en cours au Conservatoire de Douai se fera pour l'année de Licence 1 à l'Université Lille3.La notation fera suite à l'épreuve d'examen réalisée au Conservatoire de Douai durant la période correspondant aux épreuves de l'Université Lille3. La correction des épreuves sera réalisée au Conservatoire de Douai avec la participation éventuelle d'un professeur de l'Université Lille3 de l'Unité d'Enseignement correspondante. En raison de programmes spécifiques, il est indispensable que les élèves du Conservatoire de Douai suivent les cours d’analyse de L2 et de L3 à l’Université Lille3.


Ecriture : le report des notes de l'année en cours, 1ère, 2ème et 3ème années au Conservatoire de Douai, se fera pour les années correspondantes de Licence 1, Licence 2 et Licence 3 à l'Université Lille3. La notation fera suite à l'épreuve d'examen réalisée au Conservatoire de Douai durant la période correspondant aux épreuves de l'Université Lille3. La correction des épreuves sera réalisée au Conservatoire de Douai avec la participation éventuelle d'un professeur de l'Université Lille3 de l'Unité d'Enseignement correspondante.


Ateliers : l'étudiant inscrit en musique de chambre au Conservatoire de Douai, l’année en cours,aura la possibilité de valider l’atelier de l'Unité d'Enseignement 6. Sur les trois années du cursus de la Licence, l’étudiant pourra valider au maximum deux années de son choix. Une année d’atelier devra obligatoirement avoir lieu à l’Université Lille3 au cours du cursus de la Licence.


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Dans tous les cas de figure,

la grille d’équivalence à considérer est la suivant e :

C.R.R de Douai, validé ou en cours

Équivalence pour le Département d'Etudes Musicales de l'Université de Lille3

L1 L2 L3

Si obtention du Certificat de Fin d'Etudes de Formation Musicale

Ecoute 1,2 Ecoute 3,4 Ecoute 5,6





Analyse 2° année Analyse méthodologique Pas d’équivalence


Ateliers UE6 (libre)

Equivalence pour 2 années sur 3 au choix pour la pratique de la musique de chambre au Conservatoire de Douai

Article 3

Les étudiants en double cursus au conservatoire de Douai et à l’Université Lille3 doivent s'inscrire conjointement dans les deux établissements sur l'année en cours et paient les droits d’inscription et de scolarité dans les deux établissements.

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Structure des enseignements

Mesures spécifique à la Musique : Les UE 6 sont spécifiques et doivent être prises obligatoirement parmi celles proposées par la Licence Arts, parcours Musique, mais des enseignements du C.R.R. peuvent être validés dans ce cadre, pour les étudiants qui y sont inscrits. Un numerus clausus est instauré pour certains ateliers ; tout étudiant doit donc prévoir un choix de remplacement.

Les UE 6 sont dispensées lors de certains semestres seulement (par exemple, S1 = premier semestre, S5=5eme semestre de la licence, soit le 2eme semestre de la troisième année) : ceci est indiqué dans le tableau récapitulatif qui figure à la fin de la partie licence de ce guide.

Structure du cours d’écoute, opt. musique

Enseignants : Patrick Dendiével, Grégory Guéant, Julien Viaud.

Les matières dites techniques, dans un parcours de musicologie, regroupent en général écoute, écriture, analyse. Ce sont ces matières qui sont le plus fondées sur « l’algèbre » propre à la musique : la partition, dans son rapport multiple au son, au geste instrumental, à l’invention musicale…

Depuis cette année, un traitement spécifique du cours d’écoute est expérimenté, en raison d’une part de la diversité des étudiants, et d’autre part de l’extrême singularité de ce que c’est qu’une « oreille musicienne ».

Le niveau de l'étudiant ne correspond plus au nombre d'années validées en Licence, mais à celui de son oreille. Le dispositif peut se définir comme suit :

Après un test d'orientation, les étudiants sont classés en 4 groupes et se forment en fonction de leur niveau.

Ce test permet aussi de définir les étudiants extrêmement faibles, qui ne pourraient suivre une formation universitaire.

Les étudiants ont la possibilité d'accéder au groupe supérieur à l'issue de chaque année.

La fin de niveau 2 ou 3 est le minimum requis pour valider la Licence

Autrement dit, il ne peut y avoir d’étudiants de L3 en niveau 1.

Soit, pour résumer :

Étudiants en L1 ou Niveau 1

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L2

(pas de L3) Niveau faible, débutant, ou en difficulté

Étudiants en L1 ou L2 ou L3

Niveau 2 et 3

Niveau moyen

Niveau minimum requis pour valider la licence

Étudiants en L1 ou L2 ou L3

Niveau 4

Niveau oreille formée

Remarques : les étudiants en chevauchement ne suivent pas deux cours d’écoute, mais uniquement le cours qui correspond à leur niveau. La note est dupliquée sur les deux années…

Le tutorat du cours d’écoute est un tutorat efficace !

Contenu :

Ce cours a pour objectif d’améliorer les qualités d’écoute des étudiants, en leur donnant des outils pour appréhender avec plus de précision et de finesse le langage musical (langage tonal essentiellement).

Formation auditive, prise de note, mémorisation et écoute intérieure (monodiques, polyphoniques, verticales) appliquées à un répertoire tonal ; Dictées mélodiques (à une et plusieurs voix), dictées d’accords, technique de prise de note, de mémorisation/décomposition/division pour l'écriture des rythmes de 1 à 3 voix sur instruments différents. Mise en place d'une technique de relevé de fragments rythmiques.

Objectifs : savoir retranscrire rapidement une mélodie, une polyphonie simple, une grille harmonique ; établir un lien direct entre l’audition et la reproduction personnelle (vocale et écrite).

167

Musique - Semestre 1

168

SEMESTRE 1

UE/EC

EC

TS

Coeff

à l'UE

Coeff E

C

O / choix

volume

horaire CM

volume

horaire TD

CC

ou CT

Ecrit ou O

ral

Durée

Doc

autorisés

CC

ou CT

Ecrit ou O

ral

Durée

Doc

autorisés

Observations

UE 1 THÉORIE ET PRATIQUE DES ARTS 6 2 O

théorie des arts 1 1 18 CT E 02h00 Non CT E 02h00 Non cours commun

histoire de la musique 1 1 18 CT E 02h00 Non CT E 02h00 Non

UE 2 HISTOIRE DES ARTS 6 2 O

histoire des arts 1 1 18 CT E 02h00 Non CT E 02h00 Non cours commun

histoire de la musique xxème 1 1 18 CT E 02h00 Non CT E 02h00 Non


langage 1 1 18 CT E Non CT E 02h00 Non

écoute musicale1 (4 niveaux) 1 18 CC E Non CT E 01h00 Non

écriture musicale 1 1 24 CC E Non CT E 02h00 Non


méthodologie documentaire et du travail universitaire 1 18 CC E Non CT E 02h00 Non MI

méthodologie disciplinaire 1 18 CT E Non CT E 02h00 Non MI

UE 5 LANGUES 3 1 1

anglais 1 C 24 CC Non CT E 02h00 Non

allemand 1 C 24 CC E+O Non CT E 02h00 Non

espagnol 1 C 24 CC E+O Non CT E 02h00 Non


UE 6 OPTIONS 3 1 1

atelier musique de chambre 1 1 C 18 CC Non CT O 00h00 Non

approche technique du spectacle théâtral 1 C 18 CC E Non CT E 02h00 Non

atelier marionnette 1 1 C 18 CC O Non CT E 02h00 Non

atelier musique traditionnelle 1 1 C 18 CC Non CT O 00h00 Non

atelier travail sur la voix 1 1 C 18 CC Non CT O 00h00 Non

direction de choeur 1 1 C 18 CC Non CT O 00h00 Non

musique concrète électronique 1 1 C 18 CC Non CT O 00h00 Non

musique assistée par ordinateur 1 C 18 CC Non CT

stages extérieurs musique (conventions) 1 C CT


SESSION 1 SESSION 2

169

Musique et Danse option Musique /Semestre 1 / U.E. 1 Théorie et pratique des arts1



Histoire de la musique 1 - TD 18heures

Enseignant : Grégory Guéant

Dans un premier temps, ce cours portera sur l'historique général de la musique tonale occidentale, de son apparition à son évolution la plus ultime.

Dans un deuxième temps, différentes problématiques seront abordées autour des œuvres du répertoire qui ont permis l'élaboration progressive de ses règles et de ses formes de l'époque baroque au classicisme le plus pur.

Bibliographie :

• Bartoli, Jean-Pierre, L'harmonie classique et romantique (1750-1900), éléments et évolution, Minerve, 2001

• Beaussant, Philippe, Passages, de la Renaissance au baroque, Fayard, 2006

• Massin, Brigitte et Jean (dir.), Histoire de la musique occidentale, Fayard, collection Les indispensables de la musique, 1985

• Michels, Ulrich, Guide illustré de la musique, volumes 1 et 2, Fayard, collection Les indispensables de la musique, 1990

• Noiray, Michel, Vocabulaire de la musique de l'époque classique, Minerve, 2005.

• Rosen, Charles, Le Style classique. Haydn, Mozart, Beethoven, trad. Marc Vignal, Gallimard, 1978

170

Musique et Danse / option Musique / Semestre 1 / U. E. 2 Histoire des arts



Histoire de la musique du XXème siècle 1 - TD 18 he ures

Enseignant : Francis COURTOT

Objectifs : Connaître et comprendre la seconde École de Vienne, ainsi que les enjeux de la première modernité. Reconnaître trois extraits d’œuvres des compositeurs de cette période.

Contenu de la formation : Ce cours portera surtout sur la seconde École de Vienne (Schoenberg, Berg, Webern) et Bartók. Il sera demandé aux étudiants un gros travail d'écoute des œuvres (une liste d’œuvre sera distribuée à cet effet), mais aussi de lecture (des polycopiés traitant des quatre compositeurs cités).

Le cours lui-même s'attachera aux grandes problématiques musicales soulevées par ces aspects de la première modernité.


• Polycopiés donnés en cours : Schonberg, Webern, Bartók, Berg. • Schoenberg, Arnold – Le style et l’idée (Paris, Buchet/Chastel, 1977). • Webern, Anton – Chemin vers la nouvelle musique et autres écrits

(Contrechamps, Genève, 2008). • Berg, Alban – Ecrits (Christian Bourgois, Paris, 1999). • Cahiers du Cirem – Anton Webern (Université de Tours — 1998).

Modalités d’évaluation : Plan détaillé avec trois reconnaissances d’œuvres

171

Musique et Danse/ option Musique/ Semestre 1 / U.E. 3 Esthétique

Langage 1 - CM 18 heures

Enseignant : Francis Courtot

Objectifs : Approcher de façon théorique et rationnelle ce que la locution « langage musical » signifie.

Comprendre une formalisation des langages musicaux des musiques écrites.


• Théorie des langages musicaux :

• Qu’est-ce qu’un langage ?

• La notion de langage musical.

• Formalisation du langage musical.

• Le cas des langages contemporains.


• Abromont, Claude: La théorie de la musique, Paris, Fayard, 2001. • Boucourechliev, André : Le langage musical, Paris, Fayard, 1993. • de Schloezer, Boris : Introduction à J.-S. Bach, Paris, Gallimard, 1947,

1979. • de Schloezer, Boris et Scriabine, Marina, Problèmes de la musique

moderne, Paris, Minuit, 1959. • Schaeffer Pierre Traité des objets musicaux, Seuil (chapitre XVII :

structures comparées : musique et langage).

Modalités d’évaluation : Plan détaillé, questions de cours, questions de lecture sur le livre d’André Boucourechliev.

Ecoute musicale 1 (4 niveaux) - TD 18 heures • Les cours sont organisés selon les niveaux suivants :

Niveau 1 : Julien Viaud

• Objectifs : formation de l'oreille, dictées en majorité tonales, à une et à deux voix, d'accords et de cadences.

172

Niveau 2 : Grégory Guéant

• Objectifs : approfondissement de l'oreille : identification des enchaînements harmoniques et des tonalités. Dictées poly-mélodiques en temps réel extraites du répertoire instrumental du Moyen-Age à nos jours

Niveau 3 : Patrick Dendievel

• Objectifs : perfectionnement de l'écoute : dictées poly-mélodiques, rythmiques et harmoniques, guidées ou autonomes, extraites du répertoire instrumental du Moyen-Age à nos jours. Pratique de la dictée intégrale.

Ecriture musicale 1 - TD 24 heures

Enseignant : Sébastien Gratia

Objectifs : Apprentissage des outils et des règles de bases du langage tonal. ; développer l'écoute intérieure dans le cadre de la musique tonale. Le cours abordera les éléments suivants: accords de trois sons, les cadences, l'accord de septième de dominante, notes étrangères.

L'écoute intérieure est la capacité que nous avons d'imaginer, d'entendre intérieurement des musiques sans qu'elles soient effectivement jouées ou diffusées. Développer cette écoute, c'est affiner cette "image mentale", la rendre plus précise. C'est avoir la possibilité de lire une partition jusque-là inconnue et d'en imaginer le rendu sonore. C'est également savoir écrire un accompagnement sous une ligne mélodique sans l'aide d'un instrument. Il y a donc dans ce processus un travail fondamentalement personnel. En même temps, il paraît nécessaire, pour développer cette écoute, de connaître les règles et les principes qui établissent le langage tonal.


Session 1 : Contrôle Continu, Ecrit

Session 2 : Contrôle Terminal, Ecrit, 2h00

173

Musique et Danse / option Musique / Semestre 1 / U. E. 4 Méthodologie

Méthodologie documentaire et universitaires discipl inaire - TD 6 heures + 12 heures

Enseignant : Vincent Tiffon

Domaines de recherche : Médiologie musicale, analyse des processus de composition des œuvres mixtes, et des arts des sons fixés sur support électronique

Responsabilités:

Co-responsable de l’Equipe EDESAC (Equipe Dispositifs, Expérimentations, Situations en Art Contemporain) : http://edesac.recherche.univ-lille3.fr/

Contenu : Comment préparer un cours (ou un TD); comment suivre un cours et exploiter un cours; comment assimiler durablement un contenu de connaissance; comment intégrer les attendus de la recherche scientifique dans l’activité quotidienne de l’étudiant ?

Ce cours a pour objectif principal d'accompagner et d'aider les étudiants dans leur travail universitaire quotidien. Il visera à leur permettre d'acquérir des outils méthodologiques propres au travail spécifiquement universitaire, et d'améliorer leur organisation personnelle. A partir d'exercices tirés de leur formation, l'étudiant sera invité à s'astreindre à une discipline intellectuelle à la fois individuelle et collective.

Compétences visées :

Efficacité de la prise de notes, optimisation de la recherche documentaire, activation du processus de pensée, valorisation de ses propres connaissances…

Premiers éléments de bibliographie : ces documents seront donnés lors des cours

Méthodologie disciplinaire


Objectifs : Acquérir les connaissances de base de l’acoustique musicale.

Contenu de la formation : Ce cours vise à présenter une approche des sons par la physique, c’est-à-dire une autre façon d’envisager le rapport à la musique. Son abord, certes parfois ardu, permet de prendre conscience du dialogue qu’a entretenu la musique avec la science, depuis son origine.

174

Il n’est pas demandé aux étudiants une formation scientifique pour ce cours. Par contre, il leur est demandé une ouverture sur des problèmes formalisés d’une façon autre que strictement musicale.

Ce cours débute par l’étude de l’oreille humaine, pour aborder ensuite la compréhension des phénomènes de sensation d’intensité, de timbre et de hauteur. Dans un second temps, quelques familles d’instruments seront présentées.


• Leipp, Emile : Sons et musique, Paris, Masson. • Backus, John : The acoustical fondations of music, new-Yord—London,

Norton. • Collectif, Sons et musique, Paris, Belin.

Musique et Danse / option Musique/ Semestre 1 / U.E . 5 Langues

Choix

Musique et Danse / option Musique / Semestre 1 / U. E. 6

Choxi

UE 6 options spécifiques ou stages extérieurs.

175

Musique - Semestre 2

176

SEMESTRE 2

UE/EC

EC

TS

Coeff

à l'UE

Coeff E

C

O / choix

volume

horaire CM

volume

horaire TD

CC

ou CT

Ecrit ou O

ral

Durée

Doc

autorisés

CC

ou CT

Ecrit ou O

ral

Durée

Doc

autorisés

Observations

UE 1 THÉORIE ET PRATIQUE DES ARTS 2 6 2 O

théorie des arts 2 1 18 CT E 02h00 N CT E 02h00 N cours commun

acoustique 1 18 CT E 02h00 N CT E 02h00 O

UE 2 HISTOIRE DES ARTS 2 6 2 O

histoire des arts 2 1 18 CT E 02h00 N CT E 02h00 N cours commun

histoire de la musique xxème 2 1 18 CT E 02h00 N CT E 02h00 O

UE 3 ESTHÉTIQUE 2 6 2 O

langage 2 1 18 CT E 02h00 N CT E 02h00 O

écoute musicale 2(4 niveaux) 1 18 CC E N CT E 01h00 O

écriture musicale 2 1 24 CC E N CT E 02h00 N


projet professionnel étudiant 1 12 CC N CT E 02h00 N

méthodologie disciplinaire 1 18 CC E N CT E 02h00 O MI

UE 5 LANGUES 3 2 1

anglais 1 C 24 CC N CT E 02h00 N




UE 6 OPTIONS 3 1 1


atelier chanson française 2 1 C 18 CC N CT O 00h00 N

atelier marionnettes 2 1 C 18 CC O N CT O 00h00 N



musique concète électronique 2 1 C 18 CC N CT O 00h00 N

jeu théâtral 1 C 18 CC O N CT O 00h00 N

théâtre et culture 1 C 18 CC O N CT O 00h00 N

spectacles et société dans le monde antique 1 C 18 CC CT

musique assistée par ordinateur 1 C 18 CC O N CT



SESSION 1 SESSION 2

177

Musique et Danse / option Musique / Semestre 2 / U. E. 1 Théorie et pratiques des arts 2


Cours communs cf Arts de la scène

Acoustique – CM 18 heures

Enseignant : Romain Bricout

Faisant suite au cours de méthodologie disciplinaire du premier semestre, ce cours d'acoustique nous donnera l'occasion d'aborder les différentes techniques de synthèse sonore (additive, soustractive, FM, linéaire, granulaire, par modélisation, etc.) en parallèle d'éléments théoriques nécessaires à leur appropriation. Ces éléments permettront plus généralement d'approfondir la compréhension des phénomènes qui sous-tendent la création et la perception du son, que celui-ci soit (électro)acoustique, instrumental ou non. L'utilisation de logiciels libres pour illustrer les techniques de synthèse sonore autoriseront par ailleurs l'étudiant à poursuivre son travail à domicile, en appliquant les principes étudiés en cours.

Musique et Danse / option Musique / Semestre 2 / U. E. 2 Histoire des arts 2


Cours communs cf Arts de la scène

Histoire de la musique du XXème siècle 2 - CM 18 he ures

Enseignant : francis Courtot, Vincent Tiffon

Programme de Vincent Tiffon

Durée du cours : 9 h (soit ½ cours, en binôme avec Francis Courtot)

Contenu : Histoire et esthétique des arts des sons fixés sur support (analogique et numérique).

178

Programme de Francis Courtot

Il sera délivré à la rentrée.




Musique et Danse / option Musique / Semestre 2 / U .E. 3 Esthétique

Langage 2 - CM 18 heures


Contenu : Approcher de façon rationnelle le mouvement d’ensemble qui traduit les changements de langage musicaux, du Moyen-âge à la tonalité.


• Évolution des langages musicaux :

• Des origines à la polyphonie.

• La révolution polyphonique

• L’âge polyphonique

• Le langage tonal.

Bibliographie succincte : • Abromont, Claude: La théorie de la musique, Paris, Fayard, 2001. • Boucourechliev, André : Le langage musical, Paris, Fayard, 1993. • de Schloezer, Boris : Introduction à J.-S. Bach, Paris, Gallimard, 1947,

1979. • de Schloezer, Boris et Scriabine, Marina, Problèmes de la musique

moderne, Paris, Minuit, 1959. • Schaeffer Pierre Traité des objets musicaux, Seuil (chapitre XVII :

structures comparées : musique et langage). • FICHET, Laurent : Le langage musical baroque ; éléments et structures,

Bourg-la-Reine, Zurfluh, 2000. • HOPPIN, Richard : La musique au moyen-âge, Liège, Mardaga, 1978.

• MÂCHE, François-Bernard, « Levi-Strauss et la musique », Cinquante de musique… et toujours contemporaine, Paris, 1998.

Plan détaillé, questions de cours, questions de lecture sur le livre d’André Boucourechliev.

179

Ecoute musicale 2 (4 niveaux) - TD 18 heures

Les cours sont organisés selon les niveaux suivants :







Ecriture musicale 2 - TD 24 heures

Enseignant : Sébastien Gratia

• Contenu : Idem S1 • Objectifs : Apprentissage des outils et des règles de bases du langage tonal. ;

développer l'écoute intérieure dans le cadre de la musique tonale. Le cours abordera les éléments suivants: accords de trois sons, les cadences, l'accord de septième de dominante, notes étrangères.

• L'écoute intérieure est la capacité que nous avons d'imaginer, d'entendre intérieurement des musiques sans qu'elles soient effectivement jouées ou diffusées. Développer cette écoute, c'est affiner cette "image mentale", la rendre plus précise. C'est avoir la possibilité de lire une partition jusque-là inconnue et d'en imaginer le rendu sonore. C'est également savoir écrire un accompagnement sous une ligne mélodique sans l'aide d'un instrument. Il y a donc dans ce processus un travail fondamentalement personnel. En même temps, il paraît nécessaire, pour développer cette écoute, de connaître les règles et les principes qui établissent le langage tonal.

180

Musique et Danse / option Musique / Semestre 2 / U. E. 4 Méthodologie


Enseignant : Marie Christine Desmaret

Contenu : La formation a pour but de rendre l'étudiant acteur de son orientation et de son projet d'études et de l'encourager à une réflexion en ce sens. Dans cette optique, il s'agit de transmettre une méthode apparentée à la recherche, de développer des compétences transversales et de favoriser l'exploration d'un environnement professionnel en vérifiant la pertinence du projet professionnel de l'étudiant et en encourageant l'identification des métiers en relation avec la formation suivie.

Pour mettre en place cette méthode d'apprentissage, un protocole sera mis en oeuvre selon six objectifs correspondant aux six séances de formation:

1.) Activation de la pensée créative. Mise en situation professionnelle. Choix d'un métier, d'un secteur d'activité.

2.) Recherche documentaire. Utilisation des ressources et des outils. Mise en commun des résultats du groupe et préparation des rencontres avec les professionnels.

3.) Rencontre de professionnels. Interviews. Comptes-rendus. Restitution des informations obtenues.

4.) Préparation du rapport individuel et du poster - document synthétique des données collectées.

5.) Présentation d'un portefeuille d'expériences et de compétences

6.) Restitution devant le groupe de la démarche et du travail réalisé. Remise d'un rapport individuel.

Objectifs visés

- Accompagner la réussite universitaire et professionnelle des étudiants.

- Favoriser une dynamique de groupe et le travail en équipe.

- Permettre à l'étudiant de réfléchir sur soi et sur ses représentations du monde professionnel.

- Appréhender l'organisation professionnelle et la réalité socio-économique de l'emploi.


181

Session 1 : Contrôle Continu



Enseignant : Julien Viaud

• Contenu : Ce cours a pour but l’apprentissage des méthodes d’analyse d’œuvres musicales des époques baroque et classique. Tout en dressant un panorama des formes emblématiques de ces deux périodes, nous verrons comment mener une réflexion analytique à partir de l’étude des différents paramètres du langage musical (forme, travail motivique et/ou thématique, parcours tonal, instrumentation…)

• Bibliographie : • HAKIM, Naji et DUFOURCET, Marie-Bernadette : Guide pratique d’analyse

musicale, Paris, Combre, 1991


Session 1 : Contrôle Continu, Ecrit

Session 2 : Contrôle Terminal, écrit, 2h00

Musique et Danse / option Musique / Semestre 2 / U .E. 5 Langue vivante

Choix



182

Semestre 3 - Musique

183

SEMESTRE 3

UE/EC

EC

TS

Coeff

à l'UE

Coeff E

C

O / choix

volume

horaire CM

volume

horaire TD

CC

ou CT

Ecrit ou

Oral

Durée

Doc

autorisés

CC

ou CT

Ecrit ou

Oral

Durée

Doc

autorisés

Observations

UE 1 THEORIE DISCIPLINAIRE 6 2 O

approfondissement disciplinaire 1 1 18 CT E 02h00 N CT E 02h00 N MI

ethnomusiocologie 1 1 18 CT O 00h00 N CT O 00h00 N

histoire de la musique du XXème 3 1 18 CT E 02h00 N CT E 02h00 N

UE 2 QUESTION D'HISTOIRE 6 2 O

histoire de la musique 2 1 18 CT E 02h00 N CT E 02h00 N

analyse 1 1 18 CT E 02h00 N CT E 02h00 N

UE 3 ESTHÉTIQUE 3 6 2 O

esthétique 1 1 18 CC E N CT E 02h00 N MI

écoute musicale 3 (4 niveaux) 1 18 CC E N CT E 02h00 N

écriture musicale 3 1 24 CC E N CT E 02h00 N


technique d'expression 1 18 CC E+O N CT E 02h00 N

commentaire d'écoute 1 1 18 CC O N CT O 02h00 N

UE 5 LANGUES 3 1 1




autres langues C 24

UE 6 OPTIONS 3 1 1


approche technique du spectacle théâtral 1 C 18 CC E N CT E 02h00 N

atelier marionnette 1 1 C 18 CC O N CT E 02h00 N

production et promotion d'un spectacle vivant 1 C 18 CC E N CT E 02h00 N

atelier musique traditionnelle 1 1 C 18 CC N O 00h00 N

atelier travail sur la voix 1 1 C 18 CC N CT O 00h00 N


musique concrète électronique 1 1 C 18 CC N CT O 00h00 N




SESSION 1 SESSION 2

184

Musique et Danse / option Musique / Semestre 3 / U. E. 1 Théorie disciplinaire

Approfondissement disciplinaire 1 : CM 18 heures

Enseignante : Marie Pierre Lassus

Contenu : Opéra et dramaturgie au XX° siècle

La crise de l’opéra au XX° est une crise de la représentation qui met notamment en question les équivalences symboliques entre musique et verbe. La nouvelle dramaturgie n’a plus besoin d’action et la représentation se donne « hors-récit », en retrait de la scène, dans l’imaginaire du spectateur devenu le maître du jeu. On étudiera dans ce cours cette mutation de l’opéra qui a pour principales conséquences de provoquer la naissance d’une « vision dans l’écoute » et l’apparition de nouveaux moyens d’expression.

Bibliographie:

• Musique et dramaturgie, sous la direction de Laurent Feneyrou, Publications de la Sorbonne, 2003.

• La collection des Avant-scène opéra.

Ethnomusicologie 1 : CM 18 heures

Enseignante : Alain Desjacques

Le programme sera communiqué au début des enseignements

Histoire de la musique du XXème siècle 3 : 18 TD

Enseignants : Vincent Tiffon

Le programme sera communiqué au début des enseignements

185

Musique et Danse / option Musique / Semestre 3 / U .E. 2 Questions d’histoire3

Histoire de la musique 2 : CM 18 heures

Enseignante : Marie Pierre Lassus

Contenu : la Renaissance

La redécouverte de la Poétique d’Aristote à partir de 1453 a suscité la floraison de nombreux traités qui intègrent la musique dans leur système poétique. L’apport de cet humanisme est essentiel dans l’évolution de la théorie et de la pratique musicale à travers la naissance de l’opéra dès la fin du XVIe siècle.

La Renaissance représente en musique le passage de la polyphonie à la monodie ou de la prima à la secunda prattica, issu de nombreuses querelles (entre Zarlino/ Galilei ; Galilei /Lusitano ; Artusi / Monteverdi). Après avoir évalué l’importance historique de Claudio Monteverdi pour la création de l’harmonie moderne et la diffusion du nouvel art vocal issu du parler humain, l’on étudiera l’influence déterminante de cet art sur la musique instrumentale.

Premiers éléments bibliographiques : • Bridgman, N. La musique italienne, Que sais-je?, Puf, 1973. • Bukofzer, M., La musique baroque 1600-1750 « De Monteverdi à Bach »,

éd. J-C Lattès, 1982, 1947. • Dumesnil, L’opéra et l’opéra-comique, Que sais-je? PUF, 1971. • Celetti, R., Histoire du Bel Canto, Fayard, 1987. • Leibowitz, R. Histoire de l’opéra, Buchet-Chastel, 1957 et Les fantômes

de l’opéra, 1972. • Shrade, L. Monteverdi, éd. J-C Lattès, 1981)

Analyse 1 : TD 18 heures

Enseignant : Francis Courtot

Pré-requis : Lecture d’une partition.

Objectifs : Savoir analyser une forme-sonate classique ou romantique, selon son schéma de forme, sa segmentation et la structure interne de ses thèmes.

Contenu de la formation : • Analyse motivique (trans-historique) ;

186

• Découpe en période (classicisme et romantisme) ; • Étude approfondie de la forme-sonate (classicisme et romantisme ) : théorie et

historique, repérage des thèmes, des sections, des éléments, rapport au temps musical de cette « forme à schéma ».


Deux polycopiés sont consacrés, l’un à l’histoire et aux méthodes d’analyse musicale, l’autre à la méthodologie du cours.

• Bent, Ian : Analysis. The MacMillan Press Ltd., 1987. Trad. française, L’analyse musicale • Histoire et méthodes. Èditions Main d’Œuvre, 1998 (collection musique-mémoire).

• Stoïanova, Ivanka : Manuel d’analyse musicale. (deux volumes). Minerve, 1996 (collection musique ouverte).

• Shoenberg , Arnold: Les fondements de la composition. (en cours de réédition). • Rosen, Charles: Formes sonates. (Actes-Sud).

Modalités d’évaluation : analyse d’une forme-sonate classique ou romantique, selon son schéma de forme, sa segmentation et la structure interne de ses thèmes.

Musique et Danse / option Musique / Semestre 3 / U. E. 3 Esthétique

Esthétique 1 : CM 18 heures

L’art est-il nécessairement beau ?

Enseignante : Anne Boissière

Ce cours vise à initier aux grandes notions et aux problèmes de l’esthétique philosophique. On réfléchira à différentes conceptions de la beauté et à la manière dont l’art, remettant en cause l’hégémonie du beau, peut aussi se tourner vers le sublime, la dissonance ou la laideur.

Premiers éléments de bibliographie : • Platon, Hippias majeur, Hatier poche, 2007 (texte et dossier par J.

Lacoste) ; Le Banquet, Hatier poche, 2007 (texte et dossier par M. Massin)

• Emmanuel Kant, Analytique du beau, Hatier poche, 2007 (texte et dossier réalisé par O. Hansen-Love)

• T.W. Adorno, Philosophie de la nouvelle musique, traduit de l’allemand par Hans Hildenbrand et Alex Lindenberg, Paris, Gallimard, 1962, «Schoenberg et le progrès » p. 39-142.

• Baldine Saint Girons, Le sublime de l’Antiquité à nos jours, Paris, Desjonquères, 2005

187

Ecoute musicale 3 (4 niveaux) : TD 18 heures








Ecriture musicale 3 : TD 24 heures


• Contenu : L'Objectif du cours est l'apprentissage des outils et des règles du langage tonal. Le cours abordera les éléments suivants : accords de septième, modulations, marches harmoniques, variations, invention mélodique.

Musique et Danse option Musique- Sem. 3 - U.E. 4 I nsertion professionnelle

Techniques d’expression : TD 18heures

Enseignant : Marie Christine DESMARET

• Contenu : La formation a pour Objectif de familiariser les étudiants avec les exercices de la dissertation aux concours, du commentaire critique d'un texte ou d'une oeuvre, du résumé et de la discussion avec un jury, du compterendu de lectures, d'articles et de la fiche de lecture, de débats autour de notions, de concepts, de courants, de styles, de genres et d'écoles.

• A cet égard, le cours explorera les différents types de plans, le choix judicieux des titres et des soustitres, la rédaction de l'introduction et de la conclusion,

188

des transitions, la construction des paragraphes, l'élégance des tournures introductives et la maîtrise du vocabulaire critique.

• Cet enseignement mettra également l'accent sur la démarche intellectuelle requise à l'université: problématisation, analyse et résolution des problèmes, définition et conceptualisation, maîtrise des techniques argumentatives dans différents contextes, universitaires ou professionnels (les questions liées à l'exposé des motivations, la conception d'un argumentaire personnel et professionnel, la définition d'un projet professionnel en lien avec les études poursuivies, la rédaction d'une lettre de motivation et d'un CV, la défense d'un projet à l'oral pourront être abordées).

• Compétences visées • Analyse, critique, synthèse de documents; • Aptitude à problématiser, à argumenter; • Entraînement à la lecture rapide et efficace; • Présentation et défense d'une thèse; • Valorisation d'un projet à l'oral. • Indications bibliographiques • Jacques Attali, "Sacrifier, "Représenter", Bruits. Essai sur une économie

politique de la musique, Le livre de poche, Fayard/PUF, 2001, pp. 37142 • Barthes, "Au musichall", Mythologies, coll. Points/Essais, Seuil, 1957, p.

164167. • Georges Bataille, L'expérience intérieure, coll. Tel, Gallimard, 1954, pp. 1521,

1955; "La rencontre de l'imaginaire", Le livre à venir, Gallimard, 1959, pp. 918.

• Maurice Blanchot, "L'expérience originelle", in L'espace littéraire, coll. Folio/Essais, pp. 313333.

• Andrée Corbiau, Gérard Corbiau, Eve de Castro, Le Roi danse, coll. Folio, Gallimard, 2000.

• Gilles Deleuze, "Avoir un corps", "Le concert", in Le pli. Leibniz et le baroque,coll. Critique, éd. Minuit, pp. 103132.

• Vladimir Jankelevitch, La Musique et l’Ineffable, Seuil, 1983. • Nietzsche, La naissance de la tragédie, coll. Idées/Gallimard, NRF, 1949. • Umberto Eco, Poétique de l'oeuvre ouverte, texte en ligne; "La culture comme

spectacle", in La Guerre du faux, Le livre de poche, Grasset, 1985, pp. 231246.

• Maurice MerleauPonty, "Avantpropos", Phénoménologie de la perception, coll. Tel, Gallimard, 1945, I XVI.

• Schopenhauer, "Esthétique et métaphysique du beau", Esthétique et métaphysique, Le livre de poche, 1999.

• Etienne Souriau, Correspondance des arts. Eléments d'esthétique comparée, Sciences de l'homme, Flammarion, Paris, 1969.

189

Commentaire d’écoute : TD 18 heures

Enseignant : Ricardo Mandolini

Le programme vous sera communiqué directement par l’enseignant.

Musique et Danse / option Musique / Semestre 3 / La ngue vivante

Choix

Musique et Danse / option Musique/ Semestre 3 / U.E . 6


190


191

SEMESTRE 4

UE/EC

EC

TS

Coeff

à l'UE

Coe

ff EC

O / choix

volume

horaire C

M

volume

horaire C

M

CC

ou CT

Ecrit ou O

ral

Duré

e

Doc

autorisés

CC

ou CT

Ecrit ou O

ral

Duré

e

Doc

autorisés

Observations


approfondissement disciplinaire 2 1 18 CC O N CT O N MI

ethnomusicologie 2 1 18 CT O N CT O N

invention électroacoustique 1 24 CC O N CT O N

techniques du son 1 24 CC O N CT O N


histoire de la musique 3 1 18 CT E 15 N CT E 02h00 N


UE 3 ESTHÉTIQUE DISCIPLINAIRE 6 2 O

esthétique 2 1 18 CC E 00h00 N CT E 02h00 N MI

écoute musicale 4 1 18 CC E 00h00 N CT E 01h00 N

écriture musicale 4 1 24 CC E 00h00 N CT E 02h00 N


écriture critique 1 1 12 CC E 02h00 N CT E 02h00 N MI

commentaire d'écoute 2 1 18 CC E 00h00 N CT O N

UE 5 LANGUES 3 1 1

anglais 1 C 24 CC 00h00 N CT E 02h00 N




UE 6 OPTIONS 3 1 1

atelier musique de chambre 2 1 C 18 CC 00h00 N CT O N

atelier chanson française 2 1 C 18 CC 00h00 N CT O N

atelier marionnettes 2 1 C 18 CC O 00h00 N CT O N

jeu théâtral 1 C 18 CC O 00h00 N CT O N

atelier musique traditionnelle 2 1 C 18 CC 00h00 N CT O N

direction de choeur 2 1 C 18 CC 00h00 N CT O N

musique concète électronique 2 1 C 18 CC 00h00 N CT O N

théâtre et culture 1 C 18 CC O 00h00 N CT CC


musique assistée par ordinateur 1 C 18 CC O 00h01 N CT



SESSION 1 SESSION 2

192

Musique et Danse option Musique- Sem. 4 - U. E. 1 Théorie disciplinaire 2



Histoire de la musique du XXe -3 • Contenu : Les musiques contemporaines en question • Une approche des principales problématiques de la musique du XXème

siècle est proposée ici, à l’aide de nombreux exemples musicaux. • Bibliographie : • Sélection de textes distribués en cours ( Extraits de La loi de la pansonorité

de Ivan Wyschnegradsky, publications de Julian Carrillo, textes épuisés de Pierre Schaeffer, autres.)


Enseignant : Alain Desjacques

Les voix du monde

Ce cours, consacré à la description et à l’étude de la voix dans les musiques de tradition orale, leur classification, les techniques et genres vocaux. développera une réflexion sur le concept de chant et de la langue chantée.

Bibliographie : • Collectif : Langages sifflés, Actes du colloque des 26, 27 & 28 novembre 1993 à

Albi. Edition GEMP/LA Talvera, 1995. • Collectif : Les polyphonies populaires russes, Actes du colloque de Royaumont -

1991, Association Polyphonies vivantes, Editions Créaphis, 1993. • Conférences sur le web : DESJACQUES, Alain (2003) Le chant diphonique de

Mongolie (1).LL3MM00301 & (2).LL3MM00302. www.audiosup.net.u-paris10.fr/ • NATTIEZ, Jean-Jacques : Inuit throat-games and Siberian throat-songs : a

comparative, historical and semiological approach", Ethnomusicology, vol. XLIII, No. 3, automne 1999, pp. 319-418.

• Revues : Cahiers de musiques traditionnelles, Ateliers d’ethno-musicologie/AIMP. Edition Georg, Genève.

• n°4 : voix, 1991. • n°6 : polyphonies, 1993.

193

Invention électroacoustique : TD 24heures


Contenu :

Le cours d’invention électroacoustique est une introduction à la composition musicale acousmatique « en situation », c’est à dire que les étudiants apprennent à composer à l’intérieur de l’environnement électroacoustique. Comment personnaliser cet espace ? De cette question dépend, la plus part de fois, le succès de leur travail.

Bibliographie :

Sélection de textes distribuée en cours

Techniques du son : TD 24heures

Enseignant : Romain Bricout

Contenu : Dans ce cours seront abordées les techniques de prises de son, l'apprentissage de la chaîne électroacoustique (microphones, préamplis, amplificateur, consoles de mixage, modules d’effets sonores), mais aussi des logiciels tels que Protools. Le faible effectif du cours permettra une pratique intensive d’un matériel professionnel.

Musique et Danse / option Musique / Semestre 4 / U. E. 2 - Questions d’histoire 4



Le romantisme

Après ce point de convergence qu'est le classicisme, le romantisme est par excellence l'époque libératrice du créateur, paradoxe entre universalité et individualité. Ouvrant la voie de l'ère des virtuoses, ce romantisme multiforme devient, malgré lui, le formidable vecteur d'une évolution vertigineuse, dépassant le simple cadre musical, lorsque interprètes et compositeurs offrent à l'œuvre musicale une dimension poétique et philosophique.

Bibliographie : • François-Sappey, Brigitte, La musique dans l'Allemagne romantique, Fayard,

2009 • François-Sappey, Brigitte, Robert Schumann, Fayard/Mirare, 2003 • Grabocz, Marta, Morphologie des œuvres pour piano de Liszt, Kimé, 1996

194

• Massin, Brigitte et Jean (dir.), Histoire de la musique occidentale, Fayard, collection Les indispensables de la musique, 1985

• Rosen Charles, La génération romantique, Chopin, Schumann, Liszt et leurs contemporains, Gallimard, 2002

• Tranchefort, François-René (dir.), Guide de la musique symphonique, Fayard, collection Les indispensables de la musique, 1986



• Contenu : Le cours suivra d'un point de vue analytique l'évolution historique, structurelle et harmonique du langage et des formes au cours du XIXe siècle de l'élargissement du premier romantisme aux formes les plus singulières.

Musique et Danse / option Musique / Semestre 4 / U. E. 3 Esthétique



Contenu : Imitation, expression • La notion d’imitation, depuis l’Antiquité, est centrale pour penser le statut de

l’art. On l’étudiera dans une perspective problématique et historique, ainsi qu’en relation avec un questionnement relatif à la différence des arts. Avec la musique et la danse, on montrera de quelle façon la notion d’ « expression » se substitue à celle d’ « imitation », envisageant à partir de là quelques aspects de l’évolution de l’art au vingtième siècle.

• Premiers éléments bibliographiques :

• Platon, République, livre X (début608 c) • Aristote, Poétique, texte traduit par J. Hardy, préface de Philippe Beck, Paris,

Gallimard, Tel, 1996 • Rousseau, Essai sur l’origine des langues, introduction par Catherine Kintzler,

Paris, Flammarion, GF, 1993

195

Ecoute musicale 4 : TD 18 heures



Objectifs : formation de l'oreille, dictées en majorité tonales, à une et à deux voix, d'accords et de cadences.


Objectifs : approfondissement de l'oreille : identification des enchaînements harmoniques et des tonalités. Dictées poly-mélodiques en temps réel extraites du répertoire instrumental du Moyen-Age à nos jours


Objectifs : perfectionnement de l'écoute : dictées poly-mélodiques, rythmiques et harmoniques, guidées ou autonomes, extraites du répertoire instrumental du Moyen-Age à nos jours. Pratique de la dictée intégrale.



• Contenu : L'Objectif du cours est le perfectionnement des outils et des règles du langage tonal au travers de textes choisis ainsi que le développement de l'écoute interne. Le cours abordera notamment quelques résolutions particulières et développera l'aspect polyphonique de l'écriture. Au terme du cours, l'ensemble des accords du traité d'harmonie devront être maîtrisés.

Musique et Danse / option Musique / Semestre 4 / U. E. 4 Insertion professionnelle

Enseignant : Ecriture critique 1 : TD 18 heures



196

Commentaire d’écoute 2 : TD 18 heures


Contenu :Ce cours a pour objectif de préparer l’étudiant à l’exercice dit du « commentaire d’œuvre ». A partir d’un enregistrement non identifié d’une durée n’excédant pas quatre minutes, l’étudiant est invité à faire montre (à l’oral) de ses capacités d’analyse. Il s’agit alors de dégager le genre, la forme ou la structure de l’extrait, le langage ou les éléments principaux d’écriture, de repérer l’instrumentarium, les jeux d’orchestration ou de timbre, de faire des relevés motiviques ou thématiques… La mobilisation des connaissances du contexte culturel et historique de l’extrait proposé est également nécessaire.

Enfin, les fondamentaux quant à la transmission du commentaire lors de l’exposé oral seront abordés : comment élaborer un plan avec un fil conducteur ; comment acquérir une rigueur argumentative ; comment bien utiliser les relevés solfégiques, le piano et sa propre voix pour la restitution du commentaire ?

Le répertoire proposé aux étudiants sera le plus large possible, de manière à aborder l’ensemble des répertoires traités en histoire de la musique et en analyse.

Compétences visées : Reconnaissance d’une œuvre écoutée « à l’aveugle »

Restitution à l’oral d’un commentaire argumenté

Premiers éléments de bibliographie : ces documents seront donnés lors des cours

Musique et Danse / option Musique / Semestre 4 / U. E. 5 Langue vivante

Choix


UE 6 options spécifiques ou stages extérieurs

197


198

SEMESTRE 5

UE/EC

EC

TS

Coeff

à l'UE

Coeff E

C

O / choix

volume

horaire CM

volume

horaire CM

CC

ou CT

Ecrit ou O

ral

Durée

Doc

autorisés

Type

exercice

CC

ou CT

Ecrit ou O

ral

Durée

Doc

autorisés

Observations


approfondissement disciplinaire 3 1 18 CT E N CT E 02h00 N MI

ethnomusicologie 3 1 18 CT E N CT E 02h00 N

création1 1 18 CT O N CT O N


histoire de la musique 4 1 18 CT E 02h00 N CT 02h00 N

analyse 3 1 18 CT E 02h00 N CT 02h00 N

UE 3 ESTHÉTIQUE DISCIPLINAIRE 6 2 O

philosophie des arts -esthétique 1 18 CT E 04h00 N CT E 04h00 N commun+ MI

écoute musicale 5 1 18 CC E N CT E 01h00 N

écriture musicale 5 1 18 CC E N T E 02h00 N


recherche 1 18 CT E E

option enseignement/pédagogie 1 1 18 CC E 02h00 N CT E 02h00 N

écriture critique 2 1 12 CC E N CT E 00h00 N MI

UE 5 LANGUES 3 1 1




autres langues C 24

UE 6 OPTIONS 3 1 1

atelier musique de chambre 1 1 C 18 CC N CT O N

approche technique du spectacle théâtral 1 C 18 CC E N CT E 02h00 O

atelier marionnette 1 1 C 18 CC O N CT E 02h00

production et promotion d'un spectacle vivant 1 C 18 CC E N CT E 02h00 O

atelier musique traditionnelle 1 1 C 18 CC N CT O O

atelier travail sur la voix 1 1 C 18 CC N CT O O

direction de choeur 1 1 C 18 CC N CT O O

musique concrète électronique 1 1 C 18 CC N CT O O



SESSION 1 SESSION 2


199

Musique et Danse / option Musique / Semestre 5 / U. E. 1 Théorie disciplinaire 3


Enseignant : Christian Hauer

Signification musicale

La musique est un langage, et plus exactement une forme de langage, avec ses codes et ses conventions. C’est-à-dire que la musique signifie, même si c’est de manière différente que le langage verbal. Et l’objectif de ce cours est précisément d’examiner les grandes phases du processus de la signification musicale :

• comment une œuvre musicale programme son écoute, par la mise en œuvre de stratégies particulières, indissociablement musicales et expressives ;

• la phase de l’actualisation par l’auditeur de ces stratégies notamment narratives, ce qui nécessite des compétences particulières, afin de nouer un pacte d’audition avec l’œuvre et d’être en mesure de la comprendre ;

• le moment où ce comprendre devient un se-comprendre, en fonction des attentes d’un récepteur ou d’un groupe de récepteurs.

Des exemples précis, du XVIIIe au XXe siècle, seront convoqués pour éclairer chacune de ces phases du processus de la signification musicale.

Éléments de bibliographie :

BARONI, Raphaël, La Tension narrative. Suspense, curiosité et surprise, Paris : Éditions du Seuil, 2007.

ECO, Umberto, Lector in fabula. Le rôle du lecteur ou la coopération interprétative dans les textes narratifs, [1979], trad. fr., Grasset, 1985.

GRABÓCZ, Márta, Musique, narrativité, signification, L’Harmattan, 2009.

JAUSS, Hans Robert, Pour une esthétique de la réception, [textes 1972-75], trad. fr., Gallimard, 1978.

JOUVE, Vincent, La lecture, Hachette, 1993.

NATTIEZ, Jean-Jacques, « La signification comme paramètre musical », in J.-J. Nattiez, dir., Musiques. Une encyclopédie pour le XXIe siècle. 2. Les savoirs musicaux, Actes Sud / Cité de la musique, 2004, p. 257-289.

TARASTI, Eero, La musique et les signes. Précis de sémiotique musicale, [2002], trad. fr., L’Harmattan, 2006.

Modalités d'examen : Contrôle continu.

200



Contenu : Analyse des musiques de tradition orale : description, représentation, transcription.

À partir d’une écoute réflexive des musiques de tradition orale, il s’agira de s’interroger sur l’acte graphique visant à les objectiver, comment les représenter, comment les analyser.

Bibliographie: • BRAILOIU, Constantin : Problèmes d’ethnomusicologie, Minkoff Reprint, Genève,

1973. • Collectif : Ethnomusicologie et représentations de la musique, Le Courrier du

CNRS, hors série n°42, octobre 1981. • MARANDOLA, Fabrice. 1999. L'apport des nouvelles technologies à l'étude des

échelles musicales d'Afrique Centrale , Journal des Africanistes. 69-2 : 109-116, 1999.

• Revues : • Cahiers de musiques traditionnelles, n°4 : voix, 1991, n°7 : esthétiques, 1994,

n°10 : rythmes, 1997, Ateliers d’ethnomusicologie/AIMP. Edition Georg, Genève. • Revue : L’Homme, n°171-172, “Musique et anthropologie”, Paris, 2004. • ROUGET, Gilbert : Transcrire ou décrire? Chant soudanais et chant fuégien, dans

Echanges et communications, Mélanges offerts à Claude Lévi-Strauss, volume 1 : 677-705, Editions Mouton, 1970

• SEEGER, Charles : Notation prescriptive et notation descriptive, dans Analyse Musicale, 24, 3e trimestre 1991, p. 6-12.

Création 1 : TD 18 heures


• Contenu : La création musicale est une heuristique de la composition ; elle n’est pas la composition, elle est son préalable épistémologique. Après avoir approfondi cette assertion théorique, les étudiants réalisent une composition intuitive sur la base d’un répertoire d’actions, qui sert autant à la composition de leurs travaux que à l’improvisation musicale.

201

Musique et Danse / option Musique / Semestre 5 / U. E. 2 Questions d’histoire de l’art 5


Enseignant : Grégory GUÉANT

La musique médiévale • La musique médiévale est le témoin des premières heures de notre musique

occidentale et de sa notation, partagées entre pragmatismes et systèmes théoriques. Du chant grégorien aux plus grandes polyphonies de la Renaissance, le cours retracera l'évolution des nombreux courants qui jalonnent cette époque (Ecole Notre-Dame, Ars Antiqua, Nova, Subtilior, les franco-flamants).

• Bibliographie : • Ferrand, Françoise (dir.), Guide de la musique du Moyen-Age, Fayard,

collection Les indispensables de la musique, 1999 • Gagnepain, Bernard, Histoire de la musique au Moyen-Age, Seuil, collection

Solfèges, 1996 • Hoppin, Richard, La musique au Moyen-Age, volumes 1 et 2, Mardaga, 1976 • Le Vot, Gérard, Vocabulaire de la musique médiévale, Minerve, collection

musique ouverte, 1993 • Vendrix, Philippe, Vocabulaire de la musique de la Renaissance, Minerve,

collection musique ouverte, 1994


Enseignant : Grégory GUÉANT

Ce cours portera sur des œuvres du début du XXe siècle se trouvant aux croisements d'évolutions majeures, partagées entre le poids l'héritage et l'audace de l'innovation.

202

Musique et Danse / option Musique / Semestre 5 / U .E. 3 Philosophie des arts











• Contenu : Affiner la qualité des réalisations musicales au delà d'une simple harmonisation et être capable de proposer une véritable polyphonie vocale.

Musique et Danse / option Musique / Semestre 5 / U .E. 4 Insertion professionnelle

Méthodologie de la recherche : TD 18 heures

Enseignants : Romain Bricout et Vincent Tiffon

Contenu : Ce cours d’initiation à la recherche sera articulé en trois moments.

Il conviendra dans un premier temps de s’interroger brièvement sur les finalités et motivations de la recherche en musicologie (notamment celle qui lie théorie et

203

pratique), les modalités de formation en musicologie à l’Université de Lille-Nord de France ainsi que ses débouchés.

Dans un second temps, certaines méthodes de recherche seront plus spécifiquement exposées. Il sera ici question de deux problématiques principales : comment la médiologie musicale peut renouveler le discours musicologique, l’histoire de la musique ou la critique musicale / comment renforcer l’analyse musicale en rendant compte plus explicitement de la genèse des oeuvres par le biais des traces laissées par les compositeurs?

Les questions de la recherche appliquée aux nouvelles technologies musicales et à l’expérimentation scientifico-artistique seront enfin abordées dans un troisième et dernier temps. Par le biais des différents développements du dispositif XY de l’équipe de recherche EDESAC, on comprendra notamment comment le questionnement théorique (concernant dans le cas présent la filiation de pensée Simondon-Stiegler) vient susciter l’expérimentation artistique, et comment celle-ci vient, en retour, nourrir et redéfinir les objets de la recherche scientifique.

Premiers éléments de bibliographie

• DEBRAY Régis, Introduction à la médiologie, Paris, PUF, 2000.

• STIEGLER Bernard, Aimer, s’aimer, nous aimer, Du 11 septembre au 21 avril, Paris, Galilée, 2003.

• DONIN Nicolas & STIEGLER Bernard éds., Révolutions industrielles de la musique, Les Cahiers de médiologie, n°18, Cahiers de médiologie/IRCAM, Paris, Fayard, novembre 2004.

Option – Enseignement/pédagogie 1 : CM 18 heures

Enseignants : Philippe Poisson et Frédéric Marchand

Contenu : Approche de l’enseignement et la pédagogie de la musique et musicologie.

Ecriture critique 2 : TD 12 heures

Enseignante : Ricardo Mandolini

Contenu : Ce cours permettra de conforter et de développer ses compétences dans l'exercice de la critique musicale tant du point de vue de l'interprétation, seule ou comparée, que de la composition de l'œuvre elle-même.

204

Musique et Danse / option Musique / Semestre 5 / U. E. 5 Langue vivante

Choix

Musique et Danse / option Musique / Semestre 5 / U .E. 6


205

SEMESTRE 6 - MUSIQUE

206

SEMESTRE 6

UE/EC

EC

TS

Coeff

à l'UE

Coeff E

C

O / choix

volume

horaire CM

volume

horaire CM

CC

ou CT

Ecrit ou O

ral

Durée

Doc

autorisés

CC

ou CT

Ecrit ou O

ral

Durée

Doc

autorisés

Observations

UE 1 ESTHETIQUE 6 2 Oapprofondissement disciplinaire 4 1 18 CT E 02h00 N CT E 02h00 N MI

ethnomusicologie 4 1 18 CT E 02h00 N CT E 02h00 N

création 2 1 18 CT O N CT O N

UE 2 QUESTION D'HISTOIRE 4 6 2 Ohistoire de la musique 5 1 18 CT E 02h00 N CT E 02h00 N


UE 3 PHILOSOPHIE DES ARTS 2 6 2 O

philosophie des arts 2 -esthétique 1 18 CT E 04h00 N CT E 04h00 N commun+ MI

écoute musicale 6 1 18 CC E N CT E 01h00 N

écriture musicale 6 1 18 CC E N CT E N


recherche 2 1 18 CT E 03h00 N CT E 03h00 N

option : enseignement / pédagogie 1 18 CC E N CT E 02h00 N

droit et économie du spectacle 1 24 CC E N CT E 02h00 N cours commun

écriture critique 3 1 12 CC E N CT E 02h00 N

UE 5 LANGUES 3 1 1

anglais 1 C 24 CC 00h00 N CT E 02h00 N




UE 6 OPTIONS 3 1 1atelier musique de chambre 2 1 C 18 CC N CT O N

atelier chanson française 2 1 C 18 CC N CT O N

atelier arrangement informatique 1 C 18 CC N CT O N

atelier marionnettes 2 1 C 18 CC O N CT O N

jeu théâtral 1 C 18 CC O N CT O N

théâtre et culture 1 C 18 CC O N CT O N


atelier musique traditionnelle 2 1 C 18 CC N CT O N

direction de choeur 2 1 C 18 CC N CT O N

musique concète électronique 2 1 C 18 CC N CT O N



SESSION 1 SESSION 2


207

Musique et Danse : option Musique- Sem. 6 U.E. 1 E sthétique



Le programme sera communiqué ultérieruement



• Contenu : Les compositeurs occidentaux et les musiques de tradition orale. • Il s’agit d’étudier certaines œuvres de compositeurs qui se sont inspirés à un

moment donné d’éléments de musique traditionnelle, d’analyser la diversité des citations puisées dans le catalogue ouvert des musiques de l’oralité. Exemples tirés notamment des œuvres de Debussy, Satie, Stravinsky, Messiaen, Stockhausen, Kagel, Ligeti, Reich, …

• Bibliographie : • GOLEA, Antoine : Vingt ans de musique contemporaine de Messiaen à

Boulez, Slatkiner, Genève, 1982. • MACHE, François-Bernard, Musique, mythe, nature ou les dauphins d’Arion,

Klincksiek, Paris, 1983. • MESSIAEN, Olivier : Traité de rythme, de couleur, et d'ornithologie, Tome 1,

Alphonse Leduc, 1994. • REICH, Steve, Ecrits et entretiens sur la musique, Christian Bourgois, Paris,

1981 • REVOL, Patrick : Influences de la musique indonésienne sur la musique

française du XXe siècle, Editions L’Harmattan, Univers musical, Paris, 2000. • Revues : Cahiers de musiques traditionnelles, n°9 : nouveaux enjeux, 1996,

Ateliers d’ethnomusicologie/AIMP. Edition Georg, Genève.

Création 2 : TD 18 heures


Contenu : Dans cette seconde partie du cursus, les étudiants vont découvrir que leurs expériences intuitives du semestre précédent sont formalisées à l’aide d’un modèle heuristique de création musicale. Ensuite, l’application de ce modèle va mettre en œuvre une réflexion multiple et transdisciplinaire (travail sur texte, imitation de l’environnement, découverte du corps sonore, musique d’un dessin animé, reconstruction d’une œuvre, etc). Pour finir, une réflexion sur les possibilités combinatoires de l'écriture musicale se pose, en

208

travaillant à partir de motifs rythmiques, mélodiques et harmoniques qui sont analysés par des différentes techniques de découpage, puis transformés et développés.

Musique et Danse / option Musique / Semestre 6 / U .E. 2 Questions d’histoire de l’art 6

Questions d’histoire 4 : CM 18 heures

Histoire de la Musique 5


Contenu : Le tournant du siècle et ses mutations, les prémices de la modernité

Ce cours portera sur les enjeux émergents à la fin du XIXe siècle et sur les voies nouvelles tournées vers la modernité à l'aube du siècle suivant. Alors que les voies de la musique tonale à la recherche de la musique de l'avenir offrent des désaccords multiples, celles-ci devront faire place à d'autres perspectives dépassant le simple cadre musical et prenant en compte les changements esthétiques et historiques de leur temps.

Bibliographie : • Busoni, Ferruccio, L'esthétique musicale, Minerve, 1997 • Massin, Brigitte et Jean (dir.), Histoire de la musique occidentale, Fayard,

collection Les indispensables de la musique, 1985 • Merlin, Christian, Wagner, mode d'emploi, L'avant scène Opéra, 2002



Contenu de la formation : Analyse d'œuvres atonales et dodécaphoniques de la première moitié du XX° siècle. L’émergence de la notion de geste en rapport avec celle du matériau.

Objectifs : Savoir analyser une partition de la première partie du XX° siècle, selon une problématique vue en cours.

Bibliographie succincte : • Un polycopié consacré à la méthodologie du cours. • Webern, Anton : Œuvres complètes, Vienne, Universal Edition. • Berg, Alban: Pièces pour clarinette et piano, op. 5, Vienne, Universal

Edition.

209

• Courtot, Francis, L’image sonore chez Webern à travers le sens de la brièveté et de la série. Cahiers du CIREM 42-43, Université de Tours, Mars 1998.

Musique et Danse / option Musique / Semestre 6 / U. E. 3 Philosophie

des arts 2






Contenu : Réalisations instrumentales pour diverses formations (clavier et quatuor à cordes) tout en respectant l'idiome instrumental et ses caractéristiques (formules, textures...), et son style (Mozart et autres classiques, Schumann, Brahms...).

Objectifs : approfondissement de l'oreille : identification des enchaînements harmoniques et des tonalités. Dictées poly-mélodiques en temps réel extraites du répertoire instrumental du Moyen-Age à nos jours

Niveau 2 : Patrick Dendiével



• Contenu : Affiner la qualité des réalisations musicales au delà d'une simple harmonisation et être capable de proposer une véritable polyphonie vocale.

.

210

Musique et Danse / option Musique / Semestre 6 / U .E. 4 Insertion professionnelle

Recherche : TD 18 heures

Enseignants : Romain Bricout, Alain Desjacques

Option – Enseignement/pédagogie : CM 18 heures

Enseignants : Frédéric Marchand, Philippe Poisson,

Contenu :

Approche de l’enseignement et la pédagogie de la musique et musicologie.

« Enseignement et pédagogie» (Philippe POISSON) CFMI

« Multimédia » (Frédéric Marchand)


Voir Arts de la scène.

Ecriture critique 3 : TD 12 heures


Contenu : Ce cours permettra de conforter et de développer ses compétences dans l'exercice de la critique musicale tant du point de vue de l'interprétation, seule ou comparée, que de la composition de l'œuvre elle-même.

Musique et Danse / option Musique / Semestre 6 / U .E. 5 Langue vivante

Choix

Musique et Danse / option Musique / Semestre 6 / U .E. 6


211

DANSE

Parcours Danse & en bleu les enseignements mutualisés avec le D.U. « Préparation à l’EAT »

DANSE SEMESTRE 1

Enseignants UE/EC

EC

TS

Coeff

à l'UE

Coeff E

C

O / choix

volume

horaire CM

volume

horaire TD

CC

ou CT

Ecrit ou O

ral

Durée

Doc

autorisés

CC

ou CT

Ecrit ou O

ral

Durée

Doc

autorisés

Observations

UE 1 THÉORIE ET PRATIQUE DES ARTS 6 2 OFoulhioux Biliana théorie des arts 1 1 18 CT E 02h00 N CT E 02h00 N cours commun

Le Maguer Thibault analyse du geste 1 1 24 CC E/O N CT E/O NUE 2 HISTOIRE DES ARTS 6 2 O

Daussy Diane histoire des arts 1 1 18 CT E 02h00 N CT E 02h00 N cours commun

Sage Marion culture chorégraphique 1 24 CC E/O N CT E 02h00 NUE 3 ESTHÉTIQUE 6 2 O

Guisgand Philippe répertoire 1 1 18 6 CT O 00h15 N CT E 02h00 N DUDuquesne Monique écriture chorégraphique 1 1 18 CC E/O N CT E/O 00h00 N

UE 4 MÉTHODOLOGIE 6 2 ODoat Laetitia méthodologie documentaire disciplinaire 1 6 CC E N CT E 02h00 N

Doat Laetitia méthodologie du travail universitaire 1 12 CC E N CT E 02h00 N

Guisgand Philippe méthodologie disciplinaire 1 24 CC E 02h00 N CT E 02h00 N DUUE 5 LANGUES 3 1 1anglais 1 C 24 CC N CT E 02h00 N



autres langues C 24UE 6 LIBRE 3 1 1UE6 libre 1 C 18

stages extérieurs danse (conventions) 1


SESSION 1 SESSION 2

212

Semestre 1 - Danse

Musique et Danse / option Danse / Semestre 1 / U.E. 1 Théorie et pratique des arts 1



Analyse du geste 1 - TD 24 heures

Enseignant : Thibaud LE MAGUER

Pré-requis : Aucun pré-requis technique. Les participants viendront avec du matériel de confort (plaids, coussins, tenue chaude et confortable…).

Objectif : Exacerbation de la perception. Modification du geste spontané.

Compétences visées : Porosité, curiosité et capacité à se déplacer, à modifier sa posture, dans une pratique chorégraphique.

Contenus de formation : Pratiques somatiques et recherche chorégraphique en trinôme, binôme et solo. Lectures et réflexions autour de la perception dans le champ chorégraphique contemporain.


Laurence Louppe Poétique de la danse contemporaine Contredanse 2004 ;

Nouvelle de danse 48/49, Vu du corps, Lisa Nelson, Mouvement et perception, Contredanse 2001 ; John Cage, Silence, Discours et écrits, Broché 2004.

Depuis 2008, ma démarche artistique s’intéresse au corps comme outil d’exploration et de représentation du vivant. Entendu par corps : ensemble organisé, composé d'une multitude d'autres; et par vivant : qui s’adapte et se transforme continuellement.

Dans le cadre de mes créations j’ai mis en place et développé une structure chorégraphique fondée sur différentes natures de contact, qui accueille l’instant présent et l’aléa autant qu’elle circonscrit des formes singulières de corps en

213

métamorphose. C’est cette structure que j’entends décomposer et transmettre aux étudiants dans le cadre du module analyse du geste. Nous travaillerons donc essentiellement autour d’une pratique. Il s’agira de déconstruire les projections mentales qui conditionnent le mouvement, de découvrir à tout moment ce qui est en train d’advenir. Nous aborderons les notions de présence et de spontanéité du geste, à partir d’une observation, chez soi et chez l’autre, de ce qui est en train d’advenir à chaque instant. En amont d’exercices à l’improvisation et à la composition chorégraphique, je proposerai aux étudiants des travaux de préparation du corps inspirés du Yoga de l’énergie, de la Méthode Feldenkrais et de l’hypnose moderne, visant ainsi une exacerbation de la sensibilité, un éveil de la perception de chacun.

Musique et Danse / option Danse / Semestre 1 / U.E. 2 Histoire des arts



Culture chorégraphique- TD 24 heures

Enseignant : Marion Sage

Objectif : Ce cours interrogera plusieurs discours qui se construisent autour de la danse au fil du 20ème siècle. La sphère chorégraphique sera constamment confrontée aux évolutions historiques, politiques, sociales et culturelles. De la même manière, la danse sera mise en regard avec d’autres disciplines artistiques.

Compétences visées : L’étudiant adoptera un regard complexe sur la danse en sachant la mettre en relation avec son environnement socio-historique, culturel et artistique.

Bibliographie succincte : • RICOEUR Paul, La mémoire, l’histoire et l’oubli, Points, Collection Points

Essais, 2002. • GUILBERT Laure, Danser avec le IIIe Reich ; Les danseurs modernes et

le nazisme, André Versailles éditeur, 2012.. • BANES Sally, Terpsichore en baskets, post modern dance, trad. Denise

Luccioni, Paris, Chiron & Centre national de la danse, 2002. • LAUNAY Isabelle (dir.), Les Carnets Bagouet, la passe d’une oeuvre, Les

Solitaires intempestifs, 2007.

214

Musique et Danse / option Danse / Semestre 1 / U.E . 3 Esthétique

Répertoire 1 : CM 18 heures + TD 6 heures

Enseignant : Philippe Guisgand

Pré-requis : niveau technique avancé en danse contemporaine

Objectif : Entrer par la pratique dans une démarche de compréhension du vocabulaire et des procédures de composition chorégraphiques propre à un artiste.

Compétences visées : Repérer les éléments spécifiques du style, ainsi que les procédures de composition pour les réinvestir dans une composition personnelle ou collective.

Contenus de formation : Approche d’extraits de quelques œuvres d’Anne Teresa De Keersmaeker : Rosas danst Rosas, Grande Fugue, Achterland, Rain…

Modalités de contrôle : Contrôle terminal (composition collective).

Ecriture chorégraphique 1 - TD 18 heures

Enseignante : Monique Duquesne Fonfrède

Pré-requis : Savoir situer historiquement et artistiquement la Renaissance et l’époque dite baroque (XVIIé et XVIIIé siècles) en France ; éventuellement, s’intéresser à l’iconographie du corps dansant et à la musique de danse de ces époques, prendre connaissance des lieux et des contextes dans lesquels elles se déroulaient (le bal, la cours, le théâtre …) ; quelques connaissances sur les chorégraphes actuels telles Beatrice Massin, Marie-Geneviève Massé, Christine Bayle, disciples de Francine Lancelot.

Objectif et compétences visées : Revisiter des états de corps, des dynamiques, des postures, des éléments de langage (vocabulaires de pas et syntaxe), des phrasés, des extraits d’oeuvres chorégraphiques du passé.

Passer d’une transmission orale de corps à corps (reproduction et imprégnation corporelle) à un usage direct des sources (approche documentée et critique).

Découvrir les enjeux actuels de la danse ancienne française : un dialogue entre passé et présent (recréation d’œuvres du répertoire, création, conférence illustrée …).

215

Contenus de formation : Au travers d’ateliers mêlant apprentissage, interprétation, improvisation et composition :

- Approche des éléments fondamentaux des danses populaires et nobles de la Renaissance française consignées par Thoinot Arbeau dans l’Orchésographie

(branles, pavane, gaillarde, bouffons …) .

- Approche des éléments fondamentaux de la danse académique décrits par Pierre Rameau dans son traité « Le maître à danser » et/ou transcrits en notation Feuillet dite « chorégraphie »

(tenue du corps, vocabulaire de pas, port des bras, ornementations, figures dans l’espace, monnayage rythmique, caractères des danses, répertoire).

- Mise en perspective des deux langages et répertoires chorégraphiques anciens.

Bibliographie • ARBEAU, Thoinot, Orchésographie, Paris, 1581. • CONTE, Pierre, Danse anciennes de cour et de théâtre en France,

éléments de composition, Ed Dessain et Tolra, 1974. • FEUILLET, Raoul-Auger, Chorégraphie ou l’art de décrire la danse par

caractères, figures et signes démonstratifs, Paris, 1700. • LANCELOT, Francine, (sous la direction de ), La Belle Dance, catalogue

raisonné fait en l’an 1995, Ed Van Dieren, Paris, 1996. • RAMEAU Pierre, Le maître à danser, Paris, 1725. • ROUSSEAU, Sophie, Le Cahier de Maître Guillaume, Danses et

Musiques à danser de la Renaissance, Ed Compagnie Maître Guillaume, Bagnolet, 1992.

Musique et Danse / option Danse / Semestre 1 / U.E. 4 Méthodologie



Enseignant : Philippe Guisgand et Laetitia Doat

Pré-requis : aucuns

Objectif et compétences visées :

Acquérir une autonomie dans le travail en respectant l’éthique universitaire

Maîtriser divers moyens d’expression

216

Favoriser les capacités d’ouverture, de créativité et d’adaptabilité nécessaire aux études en Art.

Maîtriser l’information dans un contexte disciplinaire, à savoir le champ des études en danse tout en acquérant simultanément des connaissances disciplinaires basiques relevant de la culture chorégraphique.

Contenus de formation : Faire des études en danse ne se résume pas à la pratique d’une technique. On y acquiert également des outils critiques portant sur les différents aspects de cette pratique (techniques, artistiques, théoriques) et une culture chorégraphique indispensable. Dans la vie courante comme dans le cadre universitaire, l’information est abondante et accessible ; elle est aussi en évolution constante. Cependant, le fait de disposer de cette information ne garantit pas son assimilation. En effet, l’appropriation nécessite de passer par des étapes de recherche, de validation, d’analyse et de synthèse, voire de communication. C'est l’ensemble de ce processus, mené avec rigueur et organisation, qui conduit à la maîtrise de l’information. Cette compétence nouvelle est un élément indispensable de l’autoformation de l’étudiant. Elle permet de répondre aux exigences de mobilité et d’adaptabilité en cours de carrière.

La trame du cours reprendra toutes les étapes nécessaires à la maîtrise de l’information et sera assortie de mises en pratique variées dans le champ de la danse et de la culture chorégraphique : histoire, esthétique, théories critiques en particulier.

Bibliographie : elle sera donnée en cours de formation

Musique et Danse/ option Danse/ Semestre 1 / U.E. 5 Langues

Choix

Musique et Danse / option Danse / Semestre 1 / U.E . 6

UE6 libre (cf catalogue) ou stage spécifique

217

Semestre 2 - Danse

DANSE SEMESTRE 2

Enseignants UE/EC

EC

TS

Coeff

à l'UE

Coe

ff EC

O / choix

volume

horaire CM

volume

horaire TD

CC

ou CT

Ecrit ou O

ral

Durée

Doc

autorisés

CC

ou CT

Ecrit ou O

ral

Durée

Doc

autorisés

Observations

UE 1 THÉORIE ET PRATIQUE DES ARTS 6 2 OSage Marion Barbier Benjamin ????théorie des arts 2 1 18 CT E 02h00 N CT E 02h00 N cours commun

Estrabaut Bernard étude du corps humain 1 24 CC E N CT E 02h00 N DUUE 2 HISTOIRE DES ARTS 6 2 O

Daussy Diane histoire des arts 2 1 18 CT E 02h00 N CT E 02h00 N cours commun

Guisgand Philippe analyse chorégraphique 1 1 24 CC E 02h00 N CT E 02h00 NUE 3 ESTHÉTIQUE 6 2 O

Del Valle Mariam répertoire 2 1 18 CC E/O N CT E 02h00 N

Dalzon Nathallie écriture chorégraphique 2 1 18 CC E/O N CT O NUE 4 MÉTHODOLOGIE 6 2 O

Doat Laetitia projet professionnel étudiant 1 12 CC N CT E 02h00 N

Sage Marion méthodologie disciplinaire 1 24 CC O N CT O 02h00 N DUUE 5 LANGUES 3 1 1anglais 1 C 24 CC N CT E 02h00 N



autres langues C 24UE 6 LIBRE 3 1 1ue6 libre C 18

stages extérieurs danse (conventions)

SESSION 1 SESSION 2


218

Musique et Danse / option Danse / Semestre 2 / U. E. 1 Théorie et pratiques des arts 2



Etude du corps humain - TD 24 heures

Enseignant : Bernard Estrabaut

Pré-requis : Aucun

Objectif et compétences visées : Connaissance approfondie de l’anatomie du membre inférieur dont la synthèse permettra de comprendre la bipédie et son fonctionnement dans le mouvement dansé.

Contenus de formation :

1. Anatomie : Etude du membre inférieur par 4 grandes régions (bassin, genou, cheville, pied). Chaque région est étudiée à travers 4 chapitres : Ostéologie, Arthrologie, Myologie et Cinésiologie. Des liens seront faits entre chaque région. La biomécanique fonctionnelle servira à faire le lien entre l’anatomie et la danse.

2. Physiologie :

2.1 La physiologie du muscle squelettique :

Fonction du muscle

Anatomie macroscopique du muscle squelettique et microscopique de la fibre musculaire

Contraction d’une fibre musculaire

Différents types de contraction.

2.2 Notion d’équilibre

Polygone de sustentation

Centre de gravité

Bibliographie : Tous les documents nécessaires à l’étude de cette matière seront fournis par l’enseignant.

219

Musique et Danse / option Danse / Semestre 2 / U.E. 2 Histoire des arts 2



Analyse chorégraphique 1 - TD 24 heures


Pré-requis : une fréquentation régulière des œuvres chorégraphiques ou, plus généralement, du spectacle vivant est souhaitable.

Objectifs et compétences visées : le cours propose, à partir de la réception spontanée des œuvres dansées, la formation d’un jugement critique passant par l’étude et la mise en discussion des systèmes d’analyses anglo-saxons.

Contenus : Etude des méthodologies générales et spécifiques (Pavis, Foster, Adshead) ; application à l’analyse d’œuvres chorégraphiques à partir de supports filmés (captations, vidéodanses).

Bibliographie :

une bibliographie complémentaire sera donné en début de semestre.

• Adshead-Lansdale Janet, Dance Analysis Theory & Practice, Londres, Dance Books, 1988.

• Foster Susan Leigh, Reading Dancing. Bodies and Subjects in Contemporary American Dance, Berkeley, University of California Press, 1986.

• Pavis Patrice, l’Analyse des spectacles, Paris, Nathan, coll. « Arts du spectacle », 1996.

Musique et Danse / option Danse / Semestre 2 / U.E. 3 Esthétique

Répertoire 2 - CM 18 heures

Enseignant : Marian Del Valle

Pré-requis : niveau technique avancé en danse contemporaine

220

Objectif : Entrer par la pratique dans une démarche de compréhension du vocabulaire et des procédures de composition chorégraphiques propre à un artiste.

Compétences visées : Repérer les éléments spécifiques du style, ainsi que les procédures de composition pour les réinvestir dans une composition personnelle ou collective.

Contenus de formation : Approche d’extraits de quelques œuvres de Wim Vandekeybus

Modalités de contrôle : Contrôle terminal (composition collective)

Ecriture chorégraphique 2 - TD 18 heures

Enseignant : Nathalie Dalzon

Pré-requis : Les cours ne requièrent pas un niveau technique dans la discipline mais plutôt un esprit d’analyse par rapport aux éléments fondamentaux de la danse classique.

Objectifs et compétences visées : Il s’agira d’utiliser ses capacités physiques et artistiques de danseur pour explorer et évoluer dans le style.

Le but étant de percevoir, par la pratique, les principes « d’en-dehors », d’élévation, de verticalité, de virtuosité et la musicalité et l’expression propre à cette technique. Il faudra comprendre le déroulement spécifique d’un cours (barre, milieu, enchaînement, variation) et s’approprier la terminologie.

L’évaluation portera sur la construction et la proposition d’un exercice, la restitution d’un enchaînement et la verbalisation de pas étudiés.

Bibliographie :

• Dictionnaire de la danse, Paris, Larousse, 1999.

• Wilfride Piollet, Rendez-vous sur tes barres flexibles, entretiens avec Gérard – Georges Lemaire, Poissy, éditions de l’oiseau de feu, 1999

• Jacqueline Challet Haas, Manuel pratique de la danse classique , Paris, Amphora,

• Laane Rose-Marie, Danse classique et mécanismes corporels, Paris, Amphora

• Odile Rouquet, La tête aux pieds, Esquisses 89-90

221

Musique et Danse / option Danse / Semestre 2 / U.E. 4 Méthodologie


Enseignant : Laetitia Doat

Objectif et compétences visées : comprendre la structuration du milieu chorégraphique français pour pouvoir s’y inscrire professionnellement

Contenus de formation : Que veut dire travailler dans le milieu de la danse ? Etre danseur, chorégraphe, pédagogue, critique, administrateur, chargé de diffusion, chercheur… autant de manières possibles d’œuvrer au sein du champ chorégraphique. Or souvent, au cours d’une même carrière, ces différents métiers s’entrecroisent. Se positionner face à un monde professionnel où l’adaptabilité est de rigueur nécessite d’en connaitre son histoire, son fonctionnement, ses acteurs. Pour aider l’étudiant à faire ses propres choix et inventer son propre parcours, ce cours exposera les grandes lignes de la structuration du paysage chorégraphique français avant d’étudier plus particulièrement des réseaux de la danse présents sur Lille et sa région.

Bibliographie indicative :

• Marianne Filloux-Vigreux, La danse et l’institution, genèse et premiers pas

d’une politique de la danse en France, 1970-1990, Harmattan, 2001 • Philippe Henry, Spectacle vivant et culture d’aujourd’hui, une filière artistique

à reconfigurer, Presses universitaires de Grenoble, mars 2009 • Pierre-Emmanuel Sorignet, Danser, enquête dans les coulisses d’une

vocation, édition la découverte, 2010 • Patrick Germain Thomas, La danse contemporaine, une révolution

réussie ?, manifeste pour une danse du présent et de l’avenir, édition de l’attribut, Arcadi, 2012


Enseignante : Marion Sage

Pré-requis : Connaissances acquises en Méthodologie disciplinaire 1

222

Objectif : L’objectif de ce cours est d’approfondir l’esprit critique de l’étudiant à travers l’analyse de différents supports de recherche (textes théoriques spécialisés, articles, actes de colloque, publication en ligne...).

Compétences visées : A travers des lectures aux points de vue multiples et un exercice d’écriture régulier (rédaction de plan, fiche de lecture, commentaire d’un texte ou d’une image), ce cours a pour ambition de développer les connaissances de l’étudiant sur différentes approches théoriques en danse et sur les outils spécifiques pour les analyser.

Contenus de formation : Chaque cours sera organisé autour d’une approche spécifique de la danse (anthropologique, historique, philosophique...) perceptible à travers divers supports et formats de textes (de l’ouvrage à l’article).

Bibliographie succincte : A chaque séance, plusieurs textes seront proposés à la lecture et l’étudiant devra en choisir en fonction de leur provenance et de leur format.

Musique et Danse / option Danse / Semestre 2 / U.E. 5 Langue vivante

Choix

Musique et Danse / option Danse / Semestre 2 / U.E. 6


223

Semestre 3 - Danse

En jaune, cours mutualisés avec le Parcours spécifique « Interventions et Etudes en danse »

DANSE SEMESTRE 3

Enseignants UE/EC

EC

TS

Coe

ffà l'U

E

Coeff E

C

O / choix

volume

horaire C

M

volume

horaire T

D

CC

ou CT

Ecrit ou O

ral

Durée

Doc

autorisés

CC

ou CT

Ecrit ou O

ral

Durée

Doc

autorisés

Observations

UE 1 THEORIE DISCIPLINAIRE 6 2 OBenet Françoise le corps dans les arts 1 1 18 CC E/O N CT E/O 00h00 N

Estrabaut Bernard anatomie-physiologie 1 1 24 CC N CT E 02h00 N PS

Barry nathacha histoire de la musique en relation avec la danse1 1 18 6 CC CT E 2h PS

UE 2 QUESTION D'HISTOIRE 6 2 ODoat Laetitia histoire de la danse 1 1 24 12 CC N CT E+O 02h00 N PS

Guisgand Philippe analyse chorégraphique 2 1 24 CC E/O N CT O N

UE 3 ESTHÉTIQUE 6 2 OBoissière Anne esthétique 1 1 18 CC N CT E 02h00 N

Mandolini Ricardo écoute musicale danse 1 1 12 CC N CT O N

Cécile Delobeau écriture chorégraphique 3 1 18 CC N CT O N

UE 4 INSERTION PROFESSIONNELLE 6 2 1Doat Laetitia dialogue des arts 1 1 O 24 CC N CT E 02h00 N PS

Benet Françoise option : intervention 1 C 24 CC E/O N CT O N

option : droit du spectacle 1 C 24 CC E N CT E 02h00 N

UE 5 LANGUES 3 1 1anglais 1 C 24 CC N CT E 02h00 N PSallemand 1 C 24 CC E N CT E 02h00 Nespagnol 1 C 24 CC E N CT E 02h00 Nautres langues 1 C 24

UE 6 LIBRE 3 1 1ue6 libre 1 C 18

stages extérieurs danse (conventions) 1


SESSION 1 SESSION 2

224

Musique et Danse / option Danse / Semestre 3 / U.E. 1 Théorie disciplinaire 1

Le Corps dans les arts 1 : TD 18 heures

Enseignante : Françoise Benêt

Pré-requis : aucun

Objectifs :

Interrogation et expérimentation du corps dansant en regard de la représentation et des concepts du corps et du mouvement dans les arts ; Dialogue de la théorie à l’action dansée, de l’action dansée à la théorie ; Développement de la dimension sensible de l’acte chorégraphique

Compétences visées:

Acquisition d’une connaissance de processus en œuvre dans la création danse et dans les arts plastiques et picturaux

Acquisition d’une identité chorégraphique en faisant des choix conceptuels et sensibles

Capacité à détourner des objets à des fins chorégraphiques

Capacité à transformer et/ou déstructurer le mouvement dansé

Capacité à transformer en mouvement dansé des compositions picturales, des concepts artistiques

Capacité à organiser ses savoirs dansés dans un cadre conceptuel


Le cours se compose d’une partie théorique qui interroge les arts et d’une partie pratique pour expérimenter

Au travers des monographies, d’écrits d’artistes, de représentation d’œuvres, l’enseignement portera sur :

-des représentations du corps et du mouvement, des concepts organisant le mouvement, la forme, la couleur

-des métamorphoses du réel et des interprétations picturales

-perception et recherche du « sens » et du sensible

Bibliographie non exhaustive : • A.Ehrenzweig, L’ordre caché de l’art, Editions Gallimard, Paris, 1974

225

• P.Valéry, Œuvres, tome1 et 2, Editions Gallimard, Paris, 1960 • P.Klee, Théorie de l’art moderne, Editions Denoel,Paris,1985 pour la

traduction française • W.Kandinski, Point et ligne sur plan, Edition Denoel, Paris, 1970 pour la

traduction française • Alain, Système des Beaux-Arts, Editions Gallimard, 1953

Modalités de contrôle : évaluation en cours de formation et réalisation de projet

Anatomie-physiologie 1 : CM 24 heures


Pré-requis : aucun

Objectif :

Connaissances approfondies de l’anatomie pour une meilleure compréhension de la biomécanique du corps humain appliquée au mouvement dansé.

Compétences visées : Connaître les capacités et les limites du corps afin de potentialiser le mouvement dansé tout en suivant une observance naturelle.


• Etude du membre inférieur et de la colonne vertébrale à travers l’ostéologie, l’arthrologie, la myologie et la cinésiologie.

• Etude de la physiologie du muscle, des bases du système nerveux et notion d’équilibre.

Histoire de la musique en relation avec la danse : CM 18 heures TD 6 heures

Enseignante : Natacha Barry

Objectif et compétences visées : Ce cours a pour objectif de donner aux étudiants les outils indispensables pour comprendre l'histoire de la musique – du Moyen-Age à l'Epoque Contemporaine.


Chacune des grandes périodes occidentales sera étudiée. Seront définis l'ensemble des éléments qui constituent une époque - les différents genres représentatifs, les styles, le ou les compositeurs. Le cours portera également sur les différentes œuvres majeures. L'approche historique et analytique se confrontera aux divers positionnements esthétiques, plastiques, littéraires (et chorégraphiques !) contemporains des époques évoquées.

226

Bibliographie : • BUKOFZER (M.), La Musique Baroque, Presses Pocket, 1988 • ROSEN (C.), Le Style classique, Gallimard, 1978 • EINSTEIN (A.), La Musique Romantique, Gallimard, 1989 • VON DER WEIDT ( J.N), La Musique au XXè siècle, Hachette, 1992

Musique et Danse / option Danse / Semestre 3 / U.E. 2 Questions

d’histoire 3

Histoire de la danse 1 : CM 24 heures et TD 12 heur es

Histoire de la danse en Europe occidentale : du Moyen-âge au siècle des Lumières

Enseignante : Laetitia Doat

Objectif et compétences visées : analyser un discours historique, contextualiser un document, lire une source textuelle ou iconographique


Qu’entend-on par « histoire de la danse ? », telle est la première question que nous nous poserons au sein de ce cours. La comparaison de différents discours historiographiques sur la danse nous permettra à la fois de comprendre la diversité des approches et d’acquérir un ensemble de connaissances élémentaires. Après ce premier survol critique couvrant cinq siècles d’histoire de danse spectaculaire occidentale, les séances s’organiseront selon des axes thématiques plutôt que chronologiques. Privilégiant une histoire du geste et du corps dansant, nous analyserons des sources de nature variées (gravure, dessin, partition, texte autobiographique, critique…) que nous mettrons parfois en corps par une pratique en studio.

Bibliographie indicative: • Arlette Farge, Le goût de l’archive, Seuil, 1989 • Antoine Prost, Douze leçons sur l’histoire, Seuil, 1996 • (Collectif), L’histoire de la danse : repères dans le cadre du diplôme d’État,

Paris, Centre national de la danse, 2000. • Sally Banes, Terpsichore en baskets, post-modern dance, Chiron/CND,

2002 • Marie-Françoise Christout, le ballet occidental, naissances et

métamorphoses, XVI-XXème siècle, Dejonquères, 1995 • Mark Franko, La danse comme texte ; idéologies du corps baroque, L’Eclat,

2005 • Isabelle Ginot et Marcelle Michel, La danse au XXe siècle, Paris, Larousse,

2008.

227

• Philippe Hourcade, Mascarade et ballets au grand siècle, Paris, Desjonquères / CND, « La mesure des choses », 2002.

• Isabelle Launay, Sylviane Pages (sous la dir.), Mobiles 2 : mémoires et histoire en danse, L’Harmattan, Paris, 2010

• Marie-Joëlle Louison-Lassablière, Études sur la danse : de la Renaissance au siècle des Lumières, Paris, Budapest, Torino, L’Harmattan, 2003.

• Laurence Louppe, Poétique de la danse contemporaine, Contredanse, 2000

• Eliane Seguin, Histoire de la danse jazz, Chiron, Paris, 2003 • Annie Suquet, L’éveil des modernités, une histoire culturelle de la danse

(1870-1945), CND, 2012

Analyse chorégraphique 2 : TD 24 heures



Objectifs et compétences visées : le cours propose la construction d’une démarche personnelle d’analyse des œuvres chorégraphiques à partir des réflexions, des savoirs et des outils développés en première année. Cette démarche sera ensuite expérimentée face à des œuvres chorégraphiques de petits formats.

Contenus : Ils seront dépendants de la programmation de danse accessible aux étudiants (programme fixé à la rentrée en partenariat avec les structures de diffusion).

Modalités de contrôle : Contrôle continu (rendu de travaux écrits)



Esthétiques du mouvement

Enseignante: Anne Boissière

Pré-requis : aucun

Enseignement commun à la musique et à la danse.

Programme : Il y a du mouvement dans la musique et dans la danse. Mais comment le penser ? Quelle est sa part spécifique, par rapport au cinéma notamment ? Quelle expérience de l’espace et du temps rend-il possible ? Le cours

228

développera ce questionnement à partir du champ philosophique et en relation avec les œuvres.


(une bibliographie complète sera distribuée à la rentrée) • Gaston Bachelard, L’air et les songes. Essai sur l’imagination du

mouvement, Paris, Corti, 1943 • Henri Bergson, Essai sur les données immédiates de la conscience,

Œuvres, Paris, PUF édition du Centenaire, 1959 • Vladimir Jankelevitch, Debussy et le mystère de l’instant, Paris, Plon, 1976,

1989 • Philippe-Alain Michaud, Aby Warburg et l’image en mouvement, Préface de

Georges Didi-Huberman, Paris, Macula, 1998 • Pierre Sauvanet, Le rythme grec d’Héraclite à Aristote, Paris, PUF, 1999

Ecriture chorégraphique 3 : TD 18 heures

Enseignant : Cécile Delobeau

Pré-requis : quelques connaissances sur l’histoire du mouvement hip hop, éventuellement visionner ou avoir vu des extraits d’œuvres de chorégraphes ou groupes régionaux et nationaux reconnus par les institutions ainsi que des extraits de battles.

Objectif : appréhender les fondamentaux et les réinvestir dans une pratique et une recherche chorégraphique.

Compétences visées : préciser les codes par une analyse spécifiques de leurs composantes, improviser et composer afin d’élaborer différentes approches dynamiques.

Contenus de formation : s’initier à la composition avec des matériaux du cours en s’appuyant sur des éléments constitutifs des danses hip-hop, en envisageant différentes relations possibles à l’espace, la musique ; en vue de favoriser la notion d’interprétation.


• Bazin Hughes, La Culture Hip-Hop, Editions Desclée de Brouwer, 1995. • Cooper Martha, Hip-Hop Files,From Here to Fame Publishing, 2004. Moise

Claudine, Danseurs du Défi, Indigènes, 1999 . • Collectif, « Territoires du Hip-Hop », Art Press hors série, décembre 2000.

229

Ecoute musicale 1 : TD 18 heures Enseignant : Ricardo Mandolini Le programme sera communiqué lors de l’enseignement

Musique et Danse / option Danse / Semestre 3 / U.E. 4 Insertion professionnelle

Dialogue des arts 1 : CM 24 heures


Objectif et compétences visées : pratiquer l’exercice de la description, proposer à l’écrit ou à l’oral un discours sur une œuvre, établir des correspondances entre le champ chorégraphique et les arts plastiques

Contenus de formation : Aller au musée et proposer un discours sur les arts plastiques depuis notre culture chorégraphique, tel sera l’enjeu de ce cours. Après avoir déterminé ensemble d’une thématique, nous choisirons un corpus d’œuvres plastiques et construiront un parcours au sein des collections du musée. Le regard sensible que nous porterons sur un tableau, une sculpture ou une photographie sera nourri par notre expérience de spectateur de danse. Une attention particulière sera ainsi donnée au matériau, à la composition ou au mode d’exposition de l’œuvre. Des recherches documentaires en histoire de l’art pourront ensuite être apportées pour enrichir le discours et conforter nos hypothèses de lecture. Enfin des correspondances chorégraphiques seront à trouver pour chacune des œuvres plastiques. Comment un paysage de la peinture flamande peut-il m’évoquer le travail de lumière présent dans Projet de la matière de la chorégraphe Odile Duboc ? Ou comment le Pierrot de Watteau me rappelle le personnage de Petrouchka des Ballets russes… autant de jeux d’associations possibles pour faire dialoguer les arts entre eux.

La plupart des séances se dérouleront au sein de différents musées de Lille et sa région.

Bibliographie indicative :

• Daniel Arasse, Histoires de peintures, France culture/Denoël, 2004 • Georges Didi-Huberman, L’image survivante : histoire de l’art et le temps

des fantômes selon Aby Warburg, éditions de Minuit, 2002

230

• Marie Glon, Isabelle Launay (sous la dir.), Histoires de gestes, Actes Sud, 2012

• Paul Klee, Théorie de l’art moderne, Editions Denoël, 1985

Option - Intervention : TD 24 heures

Enseignant : Françoise Benêt

Pré requis : aucun

Objectifs : Préparation à l’enseignement ou à l’animation


• Organisation et utilisation des compétences dansées

• Communication vers un public

• Capacité de prise en charge d’un groupe


Connaissances théoriques :

- le développement de la personne

- l’activité motrice

- la pédagogie

- l’apprentissage de la danse

Application pratique :

-préparation de séance

-prise en charge de séquence de séance puis de séance

-observation et analyse de séance

Bibliographie : • D.E.Papalia, S.W.Olds, Le développement de la personne, Vigot, Paris,

1989 • M.Cadopi, A.Bnnery, Apprentissage de la danse, Actio, Joinville-le-Pont,

1990 • J.Piaget, Psychologie et pédagogie, Denoel, Paris, 1969 • J.Leboulch, Vers une science du mouvement humain, ESF, Paris, 1971 • R.Thomas, Apprentissage moteur, Coll Que sais-je, 1997

231

Modalités de contrôle : évaluation en cours de formation et compte rendu d’activité

Option – Droit du spectacle : TD 24 heures

Voir programme Arts de la scène.

Musique et Danse / option Danse / Semestre 3 / Lang ue viv ante

Choix

Musique et Danse / option Danse / Semestre 3 / U.E. 6


232

Semestre 4 - Danse

En jaune, les enseignements mutualisés avec le parcours spécifique « Interventions et études en danse »

DANSE SEMESTRE 4

Enseignants UE/EC

EC

TS

Coe

ffà

l'UE

Coeff E

C

O / choix

volume

horaire C

M

volume

horaire TD

CC

ou CT

Ecrit ou O

ral

Duré

e

Doc

autorisés

CC

ou CT

Ecrit ou O

ral

Duré

e

Doc

autorisés

Observations

UE 1 THEORIE DISCIPLINAIRE 2 6 2 OBenet Françoise le corps dans les arts 2 1 18 CC E/O N CT E/O Non

Estrabaut Bernard anatomie-physiologie 1 24 CC N CT E 02h00 Non PS

Barry Nathacha histoire de la musique en relation avec la danse 2 1 18 6 CC CT PSUE 2 QUESTION D'HISTOIRE 2 6 2 O

Doat Laetitia histoire de la danse 2 1 24 12 CC N CT E 02h00 Non PS

Guisgand Philippe analyse chorégraphique 3 1 24 CC N CT E 02h00 Non PSUE 3 ESTHÉTIQUE DISCIPLINAIRE 6 2 O

Boissière Anne esthétique 2 1 18 CC N CT E 02h00 Non

Mandolini Ricardo écoute musicale danse 2 1 12 CT O N CT O Non

Delobeau Cécile écriture chorégraphique 4 1 18 CC E/O N CT O Non PSUE 4 INSERTION PROFESSIONNELLE 6 2 1

Buisson Claire dialogue des arts 2 1 O 24 CC E/O N CT E 02h00 Non

Benet Françoise option : intervention 1 C 24 CC E/O N CT O Nonoptions : institutions du spectacle 1 C 24 CC E N CT E 02h00 NonUE 5 LANGUES 3 1 1anglais 1 C 24 CC N CT E 02h00 Non PS

allemand 1 C 24 CC E+O N CT E 02h00 Non

espagnol 1 C 24 CC E+O N CT E 02h00 Non

autres langues 1 C 24UE 6 LIBRE 3 1 1ue6 libre 1 C 18

stages extérieurs danse (conventions) 1 C


SESSION 1 SESSION 2

233

Musique et Danse / option Danse / Semestre 4 / U. E . 1 Théorie disciplinaire 2

Le Corps dans les arts 2 : TD 18 heures

Enseignant : Françoise Benêt

Objectifs :

Interrogation et expérimentation du corps dansant en regard de la représentation et des concepts du corps et du mouvement dans les arts ; Dialogue de la théorie à l’action dansée, de l’action dansée à la théorie ; Développement de la dimension sensible de l’acte chorégraphique

Compétences visées: • Acquisition d’une connaissance de processus en œuvre dans la création

danse et dans les arts plastiques et picturaux • Acquisition d’une identité chorégraphique en faisant des choix conceptuels

et sensibles • Capacité à proposer un projet mettant en relation danse et arts • Capacité à définir un univers chorégraphique • Capacité à produire une pièce mettant en interrelation danse et arts

Contenus de formation : Le cours se compose d’une partie théorique qui interroge les arts et d’une partie pratique pour expérimenter

Au travers des monographies, d’écrits d’artistes, de représentation d’œuvres, l’enseignement portera sur :

-des représentations du corps et du mouvement, des concepts organisant le mouvement, la forme, la couleur

-des métamorphoses du réel et des interprétations picturales

-perception et recherche du « sens » et du sensible


• A.Ehrenzweig, L’ordre caché de l’art, Editions Gallimard, Paris, 1974 • P.Valéry, Œuvres, tome1 et 2, Editions Gallimard, Paris, 1960 • P.Klee, Théorie de l’art moderne, Editions Denoel,Paris,1985 pour la

traduction française

234

• W.Kandinski, Point et ligne sur plan, Edition Denoel, Paris, 1970 pour la traduction française

• Alain, Système des Beaux-Arts, Editions Gallimard, 1953

Anatomie-physiologie 2 : CM 24 heures


Pré-requis : aucun

Objectif :

Connaissances approfondies de l’anatomie pour une meilleure compréhension de la biomécanique du corps humain appliquée au mouvement dansé.

Compétences visées : Connaître les capacités et les limites du corps afin de potentialiser le mouvement dansé tout en suivant une observance naturelle.


• Etude du membre inférieur et de la colonne vertébrale à travers l’ostéologie, l’arthrologie, la myologie et la cinésiologie.

• Etude de la physiologie du muscle, des bases du système nerveux et notion d’équilibre.

Histoire de la musique en relation avec la danse 2 : CM 18 heures + TD 6 heures

Enseignant : Natacha Barry

Objectif et compétences visées : Ce cours a pour objectif de donner aux étudiants les outils indispensables pour comprendre l'histoire de la musique – du Moyen-Age à l'Epoque Contemporaine.

Contenus de formation : Chacune des grandes périodes occidentales sera étudiée. Seront définis l'ensemble des éléments qui constituent une époque - les différents genres représentatifs, les styles, le ou les compositeurs. Le cours portera également sur les différentes œuvres majeures. L'approche historique et analytique se confrontera aux divers positionnements esthétiques, plastiques, littéraires (et chorégraphiques !) contemporains des époques évoquées.

Bibliographie :

• BUKOFZER (M.), La Musique Baroque, Presses Pocket, 1988 • ROSEN (C.), Le Style classique, Gallimard, 1978

235

• EINSTEIN (A.), La Musique Romantique, Gallimard, 1989 • VON DER WEIDT ( J.N), La Musique au XXè siècle, Hachette, 1992

Musique et Danse / option Danse / Semestre 4 / U.E. 2 - Questions d’histoire 2

Histoire de la danse 2 : CM 24 heures + TD 12 heure s

Histoire de la danse occidentale : du XIX° siècle à nos jours


Ce cours est le prolongement du cours histoire de la danse 1.




Objectifs et compétences visées : le cours propose, à partir de la démarche élaborée par chaque étudiant au cours des semestres précédents de passer progressivement – au contact d’œuvres ou d’extraits de pièces – d’une réception spontanée à une analyse méthodique débouchant sur un commentaire composé.

Contenus : Ils seront dépendants de la programmation de danse accessible aux étudiants (programme fixé à la rentrée en partenariat avec les structures de diffusion.



Esthétiques du mouvement


Pré-requis : aucun

Enseignement commun à la musique et à la danse.

Programme : Esthétiques du mouvement

236

Il y a du mouvement dans la musique et dans la danse. Mais comment le penser ? Quelle est sa part spécifique, par rapport au cinéma notamment ? Quelle expérience de l’espace et du temps rend-il possible ? Le cours développera ce questionnement à partir du champ philosophique et en relation avec les œuvres.


(une bibliographie complète sera distribuée à la rentrée)

• Gaston Bachelard, L’air et les songes. Essai sur l’imagination du

mouvement, Paris, Corti, 1943 • Henri Bergson, Essai sur les données immédiates de la conscience,

Œuvres, Paris, PUF édition du Centenaire, 1959 • Vladimir Jankelevitch, Debussy et le mystère de l’instant, Paris, Plon, 1976,

1989 • Philippe-Alain Michaud, Aby Warburg et l’image en mouvement, Préface de

Georges Didi-Huberman, Paris, Macula, 1998 • Pierre Sauvanet, Le rythme grec d’Héraclite à Aristote, Paris, PUF, 1999

Ecoute musicale danse2 : TD 12 heures


Pré-requis : aucun

Objectifs et compétences visées:

Il s'agit de transmettre aux étudiants danseurs, plus qu'une technique musicale, une manière d'écouter la musique qui leur permette de mettre en relation, dans leur pratique artistique même, les gestes de la danse et ceux de la musique. Ainsi il ne s'agira pas tant de comprendre les structures de la musique (ce qui relève davantage du cours d'analyse), que de percevoir les qualités du son (attaques, intensités, masses, timbres...), le phrasé et les éléments de langage qui donnent sens aux oeuvres issues d'un moment historique particulier et en font comprendre la sensibilité.


Enseignant : Cécile Delobeau

237

Pré requis : quelques connaissances sur l’histoire du mouvement hip hop, éventuellement visionner ou avoir vu des extraits d’œuvres de chorégraphes ou groupes régionaux et nationaux reconnus par les institutions ainsi que des extraits de battles.

Objectifs : Après avoir abordé les fondamentaux de la danse Hip-Hop au semestre 3, il sera question dans le semestre 4 d'utiliser cette écriture afin de compléter son potentiel chorégraphique d'interprète. Mais également de comprendre ce qui limite l'apprentissage du geste technique, dans la posture ou dans la coordination des mouvements : apprendre comment les habitudes corporelles sont liés à des prédilections perceptives, et ainsi définir des corporéités et leurs potentiels expressifs.

- Composer une gestuelle/des personnages à partir de ces corporéités et ce qu'elles induisent dans la relation à eux même, au monde, aux autres.

- Apprendre à organiser son écriture chorégraphique en relation à une thématique, au sens symbolique du geste pour créer un univers singulier.


• Hip Hop Files - Photographs 1979-1984, Martha Cooper • Hip hop, l'histoire de la danse, Sheyen Gamboa • Documentaire « La Cité de la danse » de Thierry Teston (2013) • Documentaire « On n'est pas des Marques de vélo » de Jean-Pierre Thorn

(2003)


Dialogue des arts 2 : CM 24 heures

Enseignante : Claire Buisson

Pré-requis : Avoir une connaissance historique de l’évolution des arts au cours du XXème siècle

Objectif et compétences visées : Acquérir des outils théoriques permettant de saisir les enjeux de l'expérience esthétique au XXème siècle.

238

Contenus de formation : Etude autour des notions de perception, espace, présence pour saisir la pratique performative du corps au XXème siècle.

Bibliographie succincte : • Corps Numériques en Scène, à partir de l’expérience des Bains

Numériques et du réseau Arts Numériques (2008, Co-édition Centre des Arts Enghien les Bains/ La Lettre Volée.

• Bourriaud, Nicolas (2001), Esthétique Relationnelle, Paris : Les Presses du Réel.

• Deleuze, Gilles (1981), Francis Bacon, logique de la sensation, Paris : Editions du Seuil.

• Jimenez, Marc (2004), L’esthétique contemporaine, Paris : Klincksieck. • Kandinsky Wassily (1954), Du Spirituel dans l’art, et dans la peinture en

particulier, Editions Denoel Collection Folio/Essais. • Lepecki, André et Sally Banes (2007), The Senses in Performance,

Routledge. • Lista Giovanni, ss dir., (2007), Art et espace : perception et représentation,

le lieu, le visible et l’espace-temps, le geste, le corps et le regard, Paris : LIGEIA, janvier-juin 2007.

• Merleau-Ponty, Maurice (1945), Phénoménologie de la perception. • Suquet, Annie (2006), « Scènes. Le corps dansant : un laboratoire de la

perception », in Courtine Jean (dir.) Histoire du corps, Volume 3, Paris : Editions du Seuil.

Option - Intervention: TD 24 heures


Option « Intervention et Pédagogie » (Niveau 1)

Pré requis : aucun

Objectifs : Préparation à l’enseignement ou à l’animation

Compétences visées : Organisation et utilisation des compétences dansées

Communication vers un public

Capacité de prise en charge d’un groupe

Contenus de formation : Connaissances théoriques :

- le développement de la personne

- l’activité motrice

239

- la pédagogie

- l’apprentissage de la danse

Application pratique :

-préparation de séance

-prise en charge de séquence de séance puis de séance

-observation et analyse de séance

Bibliographie :

• D.E.Papalia, S.W.Olds, Le développement de la personne, Vigot, Paris,

1989 • M.Cadopi, A.Bnnery, Apprentissage de la danse, Actio, Joinville-le-Pont,

1990 • J.Piaget, Psychologie et pédagogie, Denoel, Paris, 1969 • J.Leboulch, Vers une science du mouvement humain, ESF, Paris, 1971 • R.Thomas, Apprentissage moteur, Coll Que sais-je, 1997 •

Modalités de contrôle : évaluation en cours de formation et compte rendu d’activité

Option – Institutions du spectacle : CM 24 heures

Cours commun voir Arts de la scène

Musique et Danse / option Danse / Semestre 4 / U.E. 5 Langue vivante

Choix

Musique et Danse / option Danse/ Semestre 4 / U.E. 6


240

Semestre 5 - Danse


DANSE SEMESTRE 5

Enseignants UE/EC

EC

TS

Coeff

à l'UE

Coeff E

C

O / choix

volume

horaire CM

volume

horaire TD

CC

ou CT

Ecrit ou O

ral

Durée

Doc

autorisés

CC

ou CT

Ecrit ou O

ral

Durée

Doc

autorisés

Observations

UE 1 THEORIE DISCIPLINAIRE 3 6 2 OFouilhoux Biliana approche de l'analyse du geste dansé 1 1 18 CC E/O N CT E/O N

Maereles Flavia atelier de création 1 1 24 CC O N CT E 02h00 N PS

UE 2 QUESTION D'HISTOIRE 3 6 2 ODel Valle Mariam écrits sur la danse 1 1 24 CC E N CT E 02h00 N PS

Guisgand Philippe analyse chorégraphique 4 1 24 CC E N CT E 02h00 N PS

UE 3 PHILOSOPHIE DES ARTS 6 2 OGérard J Christophe philosophie des arts 1 - esthétique 1 18 CT E 04h00 N CT E 04h00 N cours commun

Pradhan Manjushree écriture chorégraphique 5 1 18 CT O N CT O N

UE 4 INSERTION PROFESSIONNELLE 6 2 1Kruska Sarah écriture critique 1 O 24 CC N CT E 02h00 N

Benet Françoise option : intervention 1 C 24 CC E/O N CT O 00h00 N

Proust Sophie gestion et économie du spectacle 1 C 24 CC E N CT E 02h00 N

UE 5 LANGUES 3 1 1anglais 1 C 24 CC N CT E 02h00 N PS



autres langues C 24

UE 6 LIBRE 3 1ue6 libre 1 C 18 CT

stages extérieurs danse (conventions) C

SESSION 1 SESSION 2


241

Musique et Danse / option Danse / Semestre 5 / U.E. 1 Théorie disciplinaire 3

Approches de l’analyse du geste dansé 1 : CM 18 he ures

Enseignante : Biliana Vassileva-Fouilhoux

L'analyse fonctionnelle du mouvement est une discipline favorisant la compréhension et l'intégration des mouvements en danse. Elle se constitue en corpus spécifique, en France, à partir des années 1990. Elle se nourrit des travaux des grands pionniers et théoriciens du mouvement tels F. Delsarte, R. Laban, E. Jacques Dalcroze et des concepteurs de pratiques corporelles à visées éducatives ou thérapeutiques comme F.M. Alexander, I.Bartenieff, Bonnie Bainbridge Cohen, M. Feldenkrais, Elsa Gindler, F. Hellès, Lulu Sweigard, Mabel Todd. Ce corpus s'enrichit également des apports de la bio-mécanique, de l'anatomie fonctionnelle, de la neurophysiologie.

L'analyse fonctionnelle du corps dans le mouvement dansé offre une approche, à la fois esthétique et fonctionnelle de la danse, complémentaire au travail habituel du danseur, du pédagogue, du chorégraphe. Sur le plan didactique, elle développe un protocole particulier faisant appel à une perception sensible et fine des processus du mouvement (par ex dimensions psychologiques et physiologiques du « pré-mouvement », concept forgé par Hubert Godard.).

Contenus : tâches motrices concernant les appuis, la mobilité de la colonne vertébrale, la dissociation ceinture scapulaire/colonne vertébrale, le contrôle vestibulaire et mouvements des yeux, les diverses conceptions de la structure du corps ; analyse de vidéos : le travail de poids et contrepoids dans les appuis, la maîtrise de la chute et de l'équilibration, la gestion de vitesse de déséquilibre entre deux pas, la propulsion ; articles scientifiques/observation et discussion: Autres subtilités des techniques morphocinétiques concernent comment vivre le temps de la gravité, l'imaginaire singulier, la visualisation des lignes de force, la double direction dans l'équilibre.

Nous allons approfondir le processus d'apprentissage technique qui passe par l'appropriation du contrôle postural, la coordination, l'équilibre (la base d'appuis), le savoir se propulser, le rôle du regard dans le guidage de la locomotion (dissocier les mouvements des yeux du reste du corps), le mouvement ajusté et les mécanismes d'anticipation du geste.

Bibliographie : • Godard Hubert, « La peau et les os ». Bulletin du C.N.D.C. d'Angers, n° 3

été 1989

242

• « Proposition pour une lecture du corps ». Bulletin du C.N.D.C. d'Angers n°6, avril 1990

• « À propos des théories sur le mouvement » - in Marsyas n°16, 1990 • « C'est le mouvement qui donne corps au geste » - in Marsyas n°30,1994 • « Le souffle, le lien » - in Marsyas n°32, 1994 • « Le geste manquant » entretien avec Daniel Dobbels et Claude Rabant. in

IO n°5, Revue Internationale de Psychanalyse 1994. • « Aux sources et à l'horizon de la kinésiologie ». Transcription d'une

émission de France-Culture (Le Gai Savoir, 5/2/95) in Notes Funambules bulletin de la formation Danse de Paris VIII, 1995

• « Le geste et sa perception » - in La danse au XX ème siècle, M.Michel et I. Ginot, Edition Bordas. 1995

Evaluation : Contrôle continu

Atelier de création 1 : TD 24 heures

Enseignante : Flavia Mereiles

Pré-requis : Expérience de pratique de danse et de travail en atelier

Chorégraphe invitée, Flavia Mereiles donnera le contenu de son atelier de création au démarrage de celui-ci.

Musique et Danse / option Danse / Semestre 5 / U.E. 2 Questions d’histoire 3

Ecrits sur la danse 1 : CM 24 heures

Enseignant : Marian Del Valle

Pré-requis : L’ensemble des compétences mobilisées en analyse chorégraphiques sera nécessaire dans ce cours.

Contenus : Lecture et analyse de différentes formes de mettre en jeu l´écriture sur la danse et en danse (articles, essais, critiques, dossier de presse, etc.); Etudes et compositions sur différents cas de figures : décrire une image de danse, décrire une danse (en direct et en vidéo); compte-rendu d’une expérience en danse, d’un événement; critique de presse ; programme de spectacle et feuille de salle ; déclaration d’intention ; notice d’œuvre et / ou d’artiste. Ces études de cas seront dépendantes de la programmation de danse accessible aux étudiants (programme fixé à la rentrée en partenariat avec les structures de diffusion).

Bibliographie :

243

• ART PRESS, Spécial Médium: danse, numéro 23, 2002. • BANES Sally, Terpsichore en baskets : Post-modern danse, Paris :

Editions Chiron, Centre national de la danse, 2002. • FORTIN Sylvie « Donner une voix : Les pratiques analytiques créatives

pour écrire la danse » .In FORTIN S. (éd.), Danse et santé : du corps intime au corps social, pp. 225-247, Québec : Presses de l’Université de Québec, 2008. Coll. Santé et Société.

• GINOT Isabelle, ROQUET Christine, « Une structure opaque: les ‘Accumulations’ de Trisha Brown ». In ROUSIER Claire (éd.), Etre ensemble: figures de la communauté en danse depuis le XIXe siècle, pp. 253-273. Pantin : Centre national de la danse, 2003.

• LOUPPE Laurence, « Les imperfections du papier ». In De l’une à l’autre, Ouvrage collectif, pp, 162-185, Bruxelles : Contredanse, 2010, publié initialement in Danses tracées, LOUPPE Laurence (éd.), Paris : Editions Dis Voir, 1991.

• PHELAN Peggy « Thirteen Ways of Looking at Choreographing Writing ». In FOSTER S. (éd.), Choreographing History, Bloomington, Indianapolis: Indiana University Press, 1995.

• «The ontology of performance: representation without reproduction». In PHELAN P. Unmarked: the politics of performance, pp.146-166, New York: Routledge, 1993.

• VAN IMSCHOOT, Myriam, « Lettres sur la collaboration ». In ROUSIER, Claire (éd.). Etre ensemble. Figures de la communauté en danse depuis le XIXe siècle, pp. 335-366. Pantin : Centre national de la danse, 2003. Coll. Recherches.






244

Musique et Danse / option Danse / Semestre 5 / U.E. 3 Philosophie des arts 1




Enseignante : Manjushree Pradhan

Objectif et compétences visées : initiation à la danse traditionnelle de l'Inde du Nord, selon l’école de Lucknow et assimilation dans la pratique personnelle de l’élève par la composition.

Contenus de formation : Ces cours initient aux techniques du :

- Yoga dansé : en échauffement, une préparation corporelle posturale et respiratoire dans une chorégraphie s’inspirant du lotus.

- Rythmes et esthétisme de la Yamunâ : initiation à la danse musicale et à la danse narrative par la musicalité des ghunghurus (clochettes) au travers de courtes phrases rythmiques, chantées et dansées. Les origines, les rites initiatiques, les mythes et symbolismes de la danse Kathak seront abordées dans un court extrait de danse narrative.

-assimilation de la gestuelle indienne dans la gestuelle occidentale par une composition inspirée d’un chorégraphe ou d’une technique.

Bibliographie :

• Mythes et religions de l’Inde, de Nityabodhananda Swami chez

Maisonneuve et Larose. • Contemporary Indian Dance: Creative Choreography Towards a New

Language of Dance in India and the Diaspora Ketu Katrak • Indian theatre and dance tradition – Shovana Narayan • Kathak – Indian classical dance art – Sunil Kothari

245


Ecriture critique : CM 24 heures

Enseignant : Sarah Kruszka

Pré-requis : Les cours d’analyse chorégraphique des semestres précédents, un goût prononcé pour l’expression écrite et la maîtrise de la langue.

Objectifs et compétences visées : Savoir lire et écrire un texte critique.

Contenus de formation : Analyse des différentes formes d'écriture critique pour en extraire les techniques de composition. Appropriation de ces techniques au moyen d’exercices d’écriture critique. Distinction des points de vue et des destinataires dans l’écriture.

Bibliographie :

• BANES Sally, Terpsichore en baskets, post modern dance, Paris, Chiron &

Centre national de la danse, 2002, trad. Denise Luccioni. GUERRIER Claudine, Presse écrite et danse contemporaine, Paris, éd. Chiron, 1997.

• HECQUET Simon et PROKORIS Sabine, Fabriques de la danse, Paris, PUF, coll. « Lignes d'art », 2007.

• KUYPERS Patricia, « La critique postmoderne de Sally Banes », Nouvelles de danse n° 23, printemps 1995, 42-46.

• LARISSE Florence, « Art Press et l’avant-garde en danse », La Recherche en danse n° 3, 1984, 75-80.

Option - Intervention: TD 24 heures

Option « Intervention et Pédagogie » (Niveau 2)

Enseignante : Françoise Benêt

Pré-requis : avoir suivi le niveau 1

Une mise à niveau sera donné au semestre impair pour les étudiants n’aillant pas suivi le niveau 1 en UE6 en 2009

Objectifs :

Connaissance du milieu scolaire et Intervention

246


• Capacité à programmer un cycle de danse en milieu scolaire

• Capacité à structurer l’organisation d’un groupe

• Capacité à finaliser l’enseignement par une réalisation scénique pour des enfants

• Capacité à analyser et réorganiser les objectifs


Connaissances théoriques :

-le développement de l’enfant

-les finalités et programmes éducatifs

-pédagogies de la danse et de la créativité

-modalités de l’intervention

Approches pratiques :

-construction d’un cycle

-préparation des interventions (organisation de la classe, objectifs, tâches , consignes…)

-prise en charge de séance

-analyse des séances

Bibliographie :

• B.Duborgel, Imaginaire et Pédagogie, Le sourire qui mord, Paris, 1983 • J.Fabry, Introduction à la psychopédagogie de l’expression, Labor,

Bruxelles, 1977 • V.et G.De Landsheere, Définir les objectifs de l’éducation, PUF, 1975 • J.Challet-Hass, La danse : les principes de son enseignement aux enfants,

Amphora, 1984 • M.Romain, La Danse à l’école primaire, Retz, Paris, 2001

247

Gestion et économie du spectacle : CM 24 heures


Musique et Danse / option Danse / Semestre 5 / U.E . 5 Langue vivant e

Choix

Musique et Danse / option Danse / Semestre 5 / U.E 6


248

Semestre 6 - Danse


DANSE SEMESTRE 6

Enseignants UE/EC

EC

TS

Coe

ffà l'U

E

Coeff E

C

O / choix

volume

hora

ire

type

CC

ou CT

Ecrit ou O

ral

Durée

Doc

autorisés

CC

ou CT

Ecrit ou O

ral

Durée

Doc

autorisés

Observations

UE 1 RECHERCHE 6 2 OFouilhoux Biliana approches de l'analyse du geste dansé 2 1 18 CC O N CT E/O Non

Buisson Claire atelier de création 2 1 24 CC N CT E 02h00 Non PS

UE 2 QUESTION D'HISTOIRE 4 6 2 OKruska Sarah esthétique de la danse 1 12 CC E 02h00 N CT E 02h00 Non PS

Guisgand Philippe analyse chorégraphique 5 1 18 CC N CT E 02h00 Non PS

Kruska Sarah écrits sur la danse 2 1 18 CC N CT E 02h00 Non

UE 3 PHILOSOPHIE DES ARTS 2 6 2 OGérard J Christophe philosophie des arts 2 -esthétique 1 18 CT E 04h00 N CT E 04h00 Non cours commun

Brunel Véronique écriture chorégraphique 6 1 18 CC E/O N CT O Non

UE 4 INSERTION PROFESSIONNELLE 6 2 1Doat Laetitia initiation recherche 1 O 24 CT E 02h00 N CT E 02h00 Non

Benet Françoise option intervention 1 C 24 CC N CT O Non

Pourst Sophie droit et économie du spectacle 1 C 24 CC E N CT E 02h00 Non

UE 5 LANGUES 3 1 1anglais 1 C 24 CC N CT E 02h00 Non PSallemand 1 C 24 CC E+O 02h00 N CT E 02h00 Nonespagnol 1 C 24 CC E+O 02h00 N CT E 02h00 Nonautres langues 24

UE 6 LIBRE 3 1 1ue6 libre C 18

stages extérieurs danse (conventions) C


SESSION 1 SESSION 2

249

Musique et Danse / option Danse / Semestre 6 / U.E . 1 Recherche

Approche de l’analyse du geste dansé 2 : TD 18 he ures

Enseignante : Biliana Vassileva Fouilhoux

Contenus : tâches motrices concernant les appuis, la mobilité de la colonne vertébrale, la dissociation ceinture scapulaire/colonne vertébrale, le contrôle vestibulaire et mouvements des yeux, les diverses conceptions de la structure du corps ; analyse de vidéos : le travail de poids et contrepoids dans les appuis, la maîtrise de la chute et de l'équilibration, la gestion de vitesse de déséquilibre entre deux pas, la propulsion ; articles scientifiques/observation et discussion: Autres subtilités des techniques morphocinétiques concernent comment vivre le temps de la gravité, l'imaginaire singulier, la visualisation des lignes de force, la double direction dans l'équilibre.

Nous allons approfondir le processus d'apprentissage technique qui passe par l'appropriation du contrôle postural, la coordination, l'équilibre (la base d'appuis), le savoir se propulser, le rôle du regard dans le guidage de la locomotion (dissocier les mouvements des yeux du reste du corps), le mouvement ajusté et les mécanismes d'anticipation du geste.

Bibliographie :

• Godard Hubert, « La peau et les os ». Bulletin du C.N.D.C. d'Angers, n° 3 été 1989

• « Proposition pour une lecture du corps ». Bulletin du C.N.D.C. d'Angers n°6, avril 1990

• « À propos des théories sur le mouvement » - in Marsyas n°16, 1990 • « C'est le mouvement qui donne corps au geste » - in Marsyas n°30,1994 • « Le souffle, le lien » - in Marsyas n°32, 1994 • « Le geste manquant » entretien avec Daniel Dobbels et Claude Rabant. in

IO n°5, Revue Internationale de Psychanalyse 1994. • « Aux sources et à l'horizon de la kinésiologie ». Transcription d'une

émission de France-Culture (Le Gai Savoir, 5/2/95) in Notes Funambules bulletin de la formation Danse de Paris VIII, 1995

• « Le geste et sa perception » - in La danse au XX ème siècle, M.Michel et I. Ginot, Edition Bordas. 1995

250

Atelier de création 2 : TD 24 heures

Enseignante : Marie-Caroline Hominal

Pré-requis : Expérience de pratique de danse et de travail en atelier

Chorégraphe invitée, Marie-Caroline Hominal donnera le contenu de son atelier de création au démarrage de celui-ci.

Musique et Danse / option Danse / Semestre 6 / U.E 2 Questions d’histoire de l’art 4

Esthétique de la danse : CM 12 heures

Enseignante : Claire Buisson

Esthétique. Cela renvoie aux sens. Une production artistique joue du tissage sensoriel et active les sens du public. Durant ces 12 heures, je souhaite que nous réfléchissions à la notion d'esthétique autour de plusieurs mots clefs: sensoriel, somatique, corporel, soin.

Je souhaite interroger spécifiquement des propositions artistiques dont la dimension esthétique se tisse au seuil entre artistique et somatique. L'oeuvre ainsi produite cherche avant tout à induire un "savoir ressentir" pour le public. Je propose donc que nous observions et décortiquions ces propositions dont la recherche se nourrit de différentes pratiques qui ne sont pas directement liées à l'art, mais plus largement au corps et au psyché. Décortiquer comment des pratiques et savoirs corporels (ostéopathie, shiatsu, feldenkrais, hypnose, psychanalyse…), qui appartiennent souvent aux pratiques thérapeutiques, viennent nourrir la production artistique. Derrière cela, je me pose la question: quel est le seuil entre l'expérience artistique et le "soin"?

Une artiste nous servira pour nourrir ce travail: l'artiste visuelle brésilienne Lygia Clark.

Bibliographie:

• Clark, Lygia, Lygia Clark : catalogue d'exposition, Fundació Antoni Tàpies, Barcelona, 21 octobre-21 décembre 1997, MAC, galeries contemporaines des musées de Marseille, • 16 janvier-12 avril 1998, Fundação de Serralves, Porto, 30 avril-28 juin 1998,

251

Société des expositions du Palais des beaux-arts, Bruxelles, 24 juillet-27 septembre 1998. • Diserens, Corinne, Lygia Clark: De l'oeuvre à l'évènement, catalogue d'exposition. Nantes. Musée des Beaux 2005, Les presses du réel, Dijon, 2005. • Godard, Hubert, «Le geste et sa perception», in Marcelle Michel et Isabelle Ginot (dir.), La Danse au XXème siècle, Paris, Bordas, 1995. • Godard, Hubert et Patricia Kuypers, «Des trous noirs. Un entretien avec Hubert Godard», dans Nouvelles de danse- Scientifiquement Danse, n° 53, 2006, Contredanse, Bruxelles. • Kuypers Patrica Kupers, Hubert Godard, Eliane Lefebvre, Godeleive Denis-Struyf, Odile Rouquet, "Dossier: Danse et Kinésiologie", in Nouvelles de danse, n°12, septembre 1992, Contredanse, Bruxelles

Modalités de contrôle: Continu






Ecrits sur la danse 2 : TD 18 heures

Sarah Kruszka

Pré-requis : Le cours Ecrits sur la danse suivi en S5, le goût d'écrire, l’envie de découvrir ou de rentrer en contact avec un professionnel de la danse.

252

Objectifs et compétences visées : Le cours propose de passer des études de cas étudiées au semestre précédent (les différentes formes d'écrits sur la danse) à la conception et production d’un écrit en lien avec une rencontre professionnelle.

Contenus de formation : Révisions à partir d'exemples d'écrits sur la danse, exercices d'écriture, présentation orale et exercices de ré-écriture afin d'améliorer les travaux personnels.

Bibliographie : Une Bibliographie et une filmographie individualisées seront données au cours du semestre en fonction des projets d'écriture des étudiants.

Modalités de contrôle : (rendu de travaux écrits intermédiaires, oral pour présenter un projet et une démarche, et rendu final d’un dossier)

Musique et Danse / option Danse / Semestre 6 / U.E . 3 Philosophie des arts 2




Enseignante : Véronique BRUNEL

• Pré-requis : curiosité et esprit d’analyse, fréquentation de spectacles programmés en danse contemporaine.

• Objectif et compétences visées : traverser les fondamentaux de la danse contemporaine pour mieux les identifier, savoir improviser et composer seul ou à plusieurs.

• Contenus de formation : Dans chaque cours une thématique précise sera explorée. Après un échauffement commun il s’agira de questionner les éléments constitutifs de la danse contemporaine, d’expérimenter le poids, le rapport à l’espace et au temps, la relation avec l’autre. Chercher, observer, construire, transformer, pour composer une écriture personnelle contemporaine.

• Bibliographie :

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• CRÉMÉZI Sylvie La signature de la danse contemporaine, ed. Chiron, Paris, 2002.

• GINOT Isabelle, MICHEL Marcelle la danse au XXe siècle, ed. Larousse, Paris, 2002. Postface d’Hubert GODARD le geste et sa perception.

• HUMPHREY Doris Construire la danse, (trad et préface de J. Robinson) ed. l’Harmattan, Paris, 1998.

• LOUPPE Laurence Poétique de la danse contemporaine, ed. contredanse, Bruxelles,1997.

• WAEHNER Karin Outillage chorégraphique, ed. Vigot, Paris, 1993.

Musique et Danse / option Danse Semestre 6 / U.E. 4 Insertion professionnelle

Initiation recherche : CM 24 heures

Enseignante : Laetitia Doat

Objectifs et compétences visées : le cours permettra d’acquérir les bases de travail nécessaires aux premiers travaux de recherche que l’étudiant pourrait rencontrer en poursuite d’étude.

Contenus : Nature et état de la recherche en danse ; Les lieux de ressources ; Etude de documents et d’articles ; Ecritures en danse et sur la danse ; Le projet de recherche.


• ASLAN Odette (ed.), Le corps en jeu, CNRS Editions, coll. « Arts du

spectacle »,1994. • BRUNEAU Monik, André Villeneuve (ed.) Traiter de la recherche création

en Art. Entre la quête d´un territoire et la singularité des parcours, Presses de l´Université de Québec, Québec, 2007.

• FRANCO Susanne, NORDERA Marina (ed.), Dance Discourses. Keywords in dance research, London, New York, Routledge, 2007.

• GRAU, Andrée (dir.) Anthropologie de la danse : genèse et construction d’une discipline. Pantin, Centre national de la danse, 2005. 318 p. (Recherches – Centre national de la danse)

254

• PEREZ ROYO Vitoria, SANCHEZ Jose A. (ed.) CAIRON 13 Revista de Estudios de danza, Journal of dance studies. Practica e investigación, Practice and research, Alcala 2010.

• PHELAN, Peggy, « L´engagement du corps ». In Mouvement : l´indisciplinaire des arts vivants, n° 41 oct-décembre 2006, pp. 44-51.

• ROUSIER, Claire et SEBILLOTTE Laurent, « Pour une recherche en danse : de l'accès aux sources aux développements de méthodologies spécifiques », Rue Descartes, 2004/2, n° 44, pp. 96-105. DOI : 10.3917/rdes.044.0096. Accessible sur : <http://www.cairn.info/revue-rue-descartes-2004-2-page-96.htm>.

Option – Intervention : TD 24heures


Pré-requis : avoir suivi le niveau 1

Une mise à niveau sera donnée au semestre impair pour les étudiants n’ayant pas suivi le niveau 1

Objectifs : Connaissance du milieu scolaire et Intervention

Compétences visées : • Capacité à programmer un cycle de danse en milieu scolaire • Capacité à structurer l’organisation d’un groupe • Capacité à finaliser l’enseignement par une réalisation scénique pour des

enfants • Capacité à analyser et réorganiser les Objectifs


Connaissances théoriques : • le développement de l’enfant • les finalités et programmes éducatifs • pédagogies de la danse et de la créativité • modalités de l’intervention

Approches pratiques : • construction d’un cycle • préparation des interventions (organisation de la classe, Objectifs, tâches ,

consignes…)

255

• prise en charge de séance • analyse des séances

Bibliographie : • B.Duborgel, Imaginaire et Pédagogie, Le sourire qui mord, Paris, 1983


Voir programme Arts de la scène

Musique et Danse / option Danse / Semestre 6 / U.E . 5 Langue vivante

Choix

Musique et Danse / option Danse / Semestre 6 / U. E. 6


256

U.E. 6 Libres et UE 6 options spécialités

Les étudiants de la licence arts choisissent une UE 6 « libres » (A) ou UE 6 « options spécifiques » (B) en fonction des parcou rs :

A) UE 6 libres :

o Licence arts parcours études cinématographiques

o Licence arts « danse » : Les étudiants en danse peuvent choisir une UE6

libre ou un stage spécifique (UE6 option spécifique) en semestres impairss ou pairs (organismes : dans la rue la danse, Danse à Lille, Ecole du CCN, CCR de Lille)

Stage sous convention :

Afin de faciliter le double cursus des jeunes danseurs à l’Université de Lille 3 et à L’Ecole du CCN, Danse à Lille et Dans la rue la danse, une convention est établie et fixe les différentes modalités de partenariat.

Les enseignements et les certificats de fin d’étude afférant à l’Ecole du CCN, ainsi que les enseignements afférant à Danse à Lille et Dans la rue la danse participent à la formation ainsi qu’à l’évaluation de la licence musique et danse.

Le partenariat prendra la forme d’une validation par le parcours Musique et Danse du département Arts d’enseignements dispensés en cours à l’Ecole du CCN, Danse à Lille et Dans la rue la danse. Les étudiants inscrits conjointement dans les deux établissements pourront valider au titre de l’UE 6 (dite UE Libre) de la licence « musique et danse » les enseignements pratiques qu’ils suivent à l’Ecole du CCN, Danse à Lille et Dans la rue la danse dès lors que le volume horaire de ces enseignements n’est pas inférieur à 25 h de cours par semestre univers

Le catalogue des UE 6 libres est disponible sur le site de l’université :

http://www.univ-lille3.fr/fr/etudes/formations/ue6- libres/

257

B) UE 6 options spécifiques :

Catalogue des UE 6 options spécifiques du département Arts : http://www.univ-lille3.fr/ufr-humanites/arts/guide/

1) Licence arts parcours musique et Licence arts pa rcours arts de la scène

o Licence arts parcours musique o Licence arts parcours arts de la scène

Choix obligatoire dans cette liste pour ces 2 parco urs

SE

ME

ST

RE

S IM

PA

IRS

INTITULES Session 1 Session 2

Approches techniques du spectacle théâtral Contrôle continu Contrôle terminal

Atelier de marionnettes 1 Contrôle continu Contrôle terminal

Atelier musique de chambre 1 Contrôle continu Contrôle terminal

Atelier musiques traditionnelles 1 Contrôle continu Contrôle terminal

Atelier travail sur la voix 1 Contrôle continu Contrôle terminal

Direction de choeur 1 Contrôle continu Contrôle terminal

Production et promotion d'un spectacle vivant Contrôle continu Contrôle terminal

Musique assistée par ordinateur Contrôle continu Contrôle terminal Musique concrète électronique 1 (uniquement licence musique) Contrôle continu Contrôle terminal

stage extérieur musique (licence musique seulement) Contrôle continu Contrôle terminal

SE

ME

ST

RE

S P

AIR

S

Atelier de marionnettes 2 Contrôle continu Contrôle terminal

Spectacle et société dans le monde antique Défini ultérieurement

Jeu théâtral Contrôle continu Contrôle terminal

Théâtre et culture Contrôle continu Contrôle terminal

atelier musique de chambre 2 Contrôle continu Contrôle terminal

atelier musiques traditionnelles 2 Contrôle continu Contrôle terminal

atelier chanson française 2 Contrôle continu Contrôle terminal

Direction de choeur 2 Contrôle continu Contrôle terminal

Musique assistée par ordinateur Contrôle continu Contrôle terminal musique concrète électronique 2 (uniquement licence musique) Contrôle continu Contrôle terminal atelier arrangement informatique (uniquement musique seulement) Contrôle continu Contrôle terminal

stage extérieur musique (licence musique seulement) Contrôle continu