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Après un été en bleu-blanc-rouge, que les joutes nationales nous ont manqué. Les salles polonaises ne transpirent pas le même esprit que

celles de notre pays. La Pro A a repris ses droits le week-end dernier et déjà, on assiste à ce qui promet d’être une saison palpitante. Nouveaux joueurs, nouveaux rôles, nouvelles ambitions, des promus qui ont faim, des cadors qui se doivent de justifier leur rang... Tous les paramètres sont réunis pour des mois de spectacle. Et dans ce grand show qu’est le championnat de France, il y a un survivant, un vétéran pourtant encore bien vert : Cholet Basket. Doyen de la division après la descente en Pro B de Pau-Orthez, l’équipe des Mauges entame sa 23e saison dans l’élite. Alors il est bien dépassé de revenir sur tout le passé du club, ses gloires, ses succès et il est bon de se concentrer sur le présent et l’avenir proche. Car il est exaltant et captivant. Après deux dernières saisons pleines avec les As de 2007, la finale de la Coupe de France de la même année et la finale de l’Eurochallenge la saison passée, une page est tournée. Les deux prodiges que sont Nando De Colo et Rodrigue Beaubois ont pris leur envol pour un futur qui s’annonce

fantastique, il a donc fallu reconstruire la base sportive de CB. Cet été a donc aussi donné lieu à d’autres réjouissances que les lay-up de Parker et sa bande mais aussi aux grands travaux à la Meilleraie. On ne parle pas uniquement des panneaux publicitaires ou encore du parquet bien entendu mais aussi et surtout des hommes qui le fouleront cette saison. Entre arrivées, départs, retour, re-départs ou prolongations de contrat, on peut dire que l’intersaison fut mouvementée, digne d’un scénario de film à suspens.Mais il semble que l’on arrive enfin à la fin de ces montagnes russes transactionnelles et qu’enfin le jeu soit vraiment reparti. Pour vous aider à mieux préparer ces mois à venir, cbworld.fr a suivi chaque mouvement, chaque changement, chaque dribble choletais pour vous proposer ce guide 100% CB où vous pourrez retrouvez les acteurs blancs et rouges pour 2009-2010 en portraits, photos ou statistiques. Vous retrouverez à travers ces lignes de quoi être complet et fin prêt pour suivre la saison de Cholet Basket le plus intensément possible. Alors profitez et maintenant que le coup d’envoi est donné, il ne nous reste à tous qu’une seule chose à dire : ALLEZ CB!

THE SHOW MUST GO ON

[ Préambule ]

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[ Sommaire ]

FABIEN CAUSEUR LE JEUNE D’EXPÉRIENCE

THOMAS LARROUQUIS UN NOM À PORTER BIEN HAUT

SAMUEL MEJIA LE MÉTRONOME OFFENSIF

CLAUDE MARQUIS

UNE EXPÉRIENCE À TRANSMETTRE

CHRISTOPHE LÉONARD LA CONFIRMATION D’UN JEUNE TALENT KEVIN

SÉRAPHIN UNE PÉPITE

EN ÉCLOSIONRANDAL

FALKER LE COÉQUIPIER

MODÈLE JOHN LINEHAN LE VIRUS

DES MAUGESANTYWANE ROBINSON LEADER DÉSIGNÉ

ARVYDAS EITUTAVICIUS LE SNIPER LITUANIEN

ALEX BARNETT

LE COUTEAU SUISSE

4 6

8

1012

14

16

18

2022

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[ Le jeune d’expérience ]

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«continuer sa formation et parfaire sa connaissance du jeu national et européen»

Fabien Causeur a la lourde tâche de succéder à Nando De Colo au poste d’arrière ... en ne faisant pas du De Colo ! Brestois de naissance, mais formé au Havre (champion de France espoirs 2007), qu’il n’avait pas quitté chez les professionnels, c’est un espoir du

basket français. Il est d’ailleurs pisté depuis quelque temps par les scouts de formation européenne de renom. Il a même effectué des essais et entrainements chez les mythiques New York Knicks ces deux derniers étés. A également participé au camp Reebok de Trévise, la référence des

camps de jeunes joueurs européens à deux reprises.

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Bien que n’ayant que 22 ans, il possède déjà une certaine expérience. Ainsi l’an passé il était le troisième temps de jeu du Havre pour sa deuxième saison entièrement professionnelle. Il a également découvert la coupe d’Europe (l’Eurocup pour être exact) en y étant tout sauf ridicule avec ses 11,1 points, tout en n’étant pas la première option offensive de l’équipe.

Il a signé cet été à Cholet Basket pour trois saisons, dans l’optique de pouvoir continuer sa formation et parfaire sa connaissance du jeu national et européen et ce en ayant des responsabilités. Bon shooteur, doté d’une vision du jeu au dessus de la moyenne, ce qui lui permet de pouvoir jouer également à la mène, Causeur est un joueur complet sur les postes arrière. Défenseur émérite, il est capable de stopper un fort joueur extérieur. Il n’a jamais encore été le joueur numéro 1 d’une équipe et endosser l’intégralité des responsabilités dont pouvait disposer De Colo n’est sans doute pas la meilleure situation que l’on puisse lui donner.

Il n’a pas encore montré toute l’étendue de son talent lors des matchs amicaux, notamment offensivement où il peut et doit être un des leaders de l’équipe. Joueur et homme altruiste, il devrait rapidement s’adapter dans son

nouvel environnement, Il ne doit pas hésiter à tenter sa chance et à forcer sa relative timidité.

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[ Le couteau-suisse ]

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«pas spectaculaire mais efficace, il doit cependant convaincre, son avenir à Cholet en dépend»

Alex Barnett est un bon joueur de basket à la tête bien pleine. Diplômé de la fac de Dartmouth, plus réputée à former des grands élèves que de grands basketteurs (Crawford Palmer était tout de même sorti de cette université), il s’est distingué en terminant meilleur joueur de sa

conférence NCAA, l’Ivy League avec des stats tout à fait honorables. Non drafté, Cholet est donc sa première expérience professionnelle.

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Joueur majeur de son équipe les années passées, il sait tenir les responsabilités d’une équipe et la porter dans les moments importants. A CB, il devrait occuper le poste de titulaire à l’aile. Pour autant sa place dans l’effectif a été menacée il y a peu et le staff attend encore de voir Barnett au top, dominant. Sa période d’essai a ainsi été prolongée de deux mois, qu’il doit exploiter pour montrer qu’Erman Kunter a fait le bon choix en sa personne.

Barnett est un joueur qui peut faire beaucoup de choses sur un terrain, il jonglait ainsi beaucoup entre les postes 3 et 4 durant son cursus universitaire.

Capable de shooter de près comme de loin, présent au rebond, dur sur l’homme, c’est un vrai couteau-suisse. En revanche, il n’a pas de domaine de prédilection particulier et peut passer au travers, notamment à cause de son inexpérience du basket européen. Malgré tout, il faisait preuve d’une certaine constance la saison passée et reste assez calme. Pas spectaculaire mais efficace, il doit cependant convaincre, son avenir à Cholet en dépend. Il va falloir qu’il s’adapte aussi à tout le contexte professionnel qu’un rookie ne connait pas encore : la concurrence (alors qu’il était le jouer majeur de son équipe ces deux dernières années), la barrière de la langue, une nouvelle culture. Un temps d’adaptation lui sera sans doute nécessaire avant d’être parfaitement acclimaté. Il a d’ailleurs montré qu’il était en progression sur ces derniers matchs, terminant 2ème marqueur de l’équipe au tournoi Pro Stars d’Angers. On peut supposer qu’il n’a pas encore atteint son maximum. De plus, son jeu comporte encore des lacunes, sa marge de progression est donc bien réelle.

Et après Falker, Barnett est le deuxième homme à dread-locks de l’équipe !.

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[ Un nom à porter bien haut ]

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«il a trouvé à Cholet l’exposition, la confiance et le rôle dont il avait besoin pour s’épanouir»

Thomas Larrouquis repart pour une deuxième saison à Cholet Basket dans un rôle de joker en sortie de banc qui lui a réussi la saison passée. Fils d’Alain Larrouquis qui fut un des plus grands joueurs de l’histoire du club d’Orthez, Thomas n’a pas encore la carrière de son paternel

mais commence à se faire un nom. Formé à Paris, puis passé par Urcuit en Nationale 1, Clermont-Ferrand pour la dernière saison du club en Pro A ou encore Limoges en Pro B, il a trouvé à Cholet l’exposition, la confiance et le

rôle dont il avait besoin pour s’épanouir.

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Il a ainsi démontré ses talents de shooteur, sa pugnacité et son énergie comme joker sur les postes extérieurs. Ses qualités lui ont permis d’être pré-sélectionné et signataire de la « Charte » de l’équipe de France sans pour autant rentrer dans le groupe de Vincent Collet (sa dernière apparition en bleu-blanc-rouge date de l’Euro Espoirs 2005). Cette année sera l’occasion de prouver qu’il peut être un formidable booster d’équipe dans un bon soir. Il a ainsi grandement contribué à lancer le club vers la victoire l’année dernière (comme contre Besançon ou l’ASVEL).

Hormis des qualités de tir indéniables, Larrouquis est capable d’apporter son écot au rebond offensif, à l’interception et son état d’esprit est remarquable. Seul grosse lacune : les lancers-francs puisqu’il ne tournait qu’à 40 % de réussite dans cet exercice l’an passé ! De plus, il doit muscler encore sa défense face à des adversaires physiques. Cette saison pourrait lui permettre de véritablement passer un palier dans sa carrière. De plus, il sort des matchs amicaux des plus satisfaisants, justifiant son statut de

joueur important de l’effectif et non de simple role player, Tout cela reste à confirmer bien sur. Il va par ailleurs montrer qu’il peut exister sur la scène européenne là où il n’était rentré que 4 petites minutes lors du dernier Final Four de l’Eurochallenge. C’est donc le couteau entre les dents que Larrouquis va vouloir montrer ce dont il est capable.

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[ Le métronome offensif ]

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«un joueur au profil de perforateur de défenses, marqueur régulier mais aussi porté sur le collectif»

Samuel Mejia, qui est plus souvent appelé Sammy, est l’une des dernières recrues estivales de Cholet Basket. Arrivé il y a tout juste une semaine, il est attendu comme le joueur dynamiteur de défenses qu’il a semblé manquer en préparation. Mejia, qui possède la

double nationalité américano-dominicain a été drafté par les Pistons de Detroit en 57 ème place en 2006 mais il n’a jamais su s’imposer et

trouver du temps de jeu pour s’exprimer.

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C’est ainsi qu’il choisit la voie européenne pour tenter de relancer sa carrière et pourquoi pas retourner dans la grande ligue. Sa première expérience sur le vieux continent aura lieu en Italie, à Capo d’Orlando. Cette première expérience démontra les qualités de Mejia et qu’il avait bien le niveau pour évoluer et perdurer en Europe. La seconde étape de son périple le conduire ne Grèce, à Larissa.

Malgré des résultats collectifs décevants puisque l’équipe est reléguée en deuxième division, Sammy montra là encore qu’il était un joueur doué, avec des vraies qualités de scoreur. Cet été, et ce malgré deux saisons précédentes convaincantes, il ne parvient pas à retourner aux Etats-Unis et par conséquent, reste en Europe. Sa nouvelle destination est donc Cholet, qui cherchait un joueur au profil de perforateur de défenses, marqueur régulier mais aussi porté sur le collectif, le tout avec de l’expérience des championnats européens.

Mejia répond donc à ses critères : habile balle en main, vif, il sait perforer les défenses aussi bien de près qu’à mi-distance. Shooteur correct bien que pas irrésistible non plus (31 % à 3 points, 70 aux lancers-francs), il est capable dans un grand soir de devenir inarrêtable. Mejia n’a ainsi scoré que 5 fois moins de 10 points l’an passé et avait montré un belle régularité à alimenter la marque. Pour autant, il n’est pas un joueur unidimensionnel : complet, il peut remplir d’autres catégories statistiques que les points. Rebondeur correct grâce à une bonne détente, il peut aussi à l’occasion tenir la mène. Défenseur honnête,

il lui a parfois été reproché un peu de naïveté en opposition directe. Pas très physique mais élancé et sec, il a les capacités pour stopper tout joueur sur les postes extérieurs. Enfin, son expérience du jeu européen pèsera dans les moments chauds.

Il devra tenir le rôle de métronome offensif dont CB a besoin en périphérie.

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[ Le sniper lituanien ]

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«une des principales qualités d’Arvydas est le tir et ce à toutes les distances»

Arvydas Eitutavicius est le dernier arrivé de l’effectif 2009-2010 de Cholet Basket. Lituanien au parcours basket cosmopolite, il arrive pour apporter sa maitrise et son vécu sur les postes 1 et 2. Formé aux Etats-Unis (ce qui est peu fréquent pour un joueur

lituanien) dans l’université American où il eu un rôle modeste (11,6 pts, 2,7rbds et 2,1 passes). Sa carrière professionnelle démarra en Espagne, mais en quatrième division au BC Real, qui n’est autre que

la réserve du Real Madrid.

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La bas, il cumulera d’excellentes statistiques (20,2 points, 3,5 rebonds et 2,0 passes) dans un championnat pas révélateur de son niveau de jeu. Le vrai bond en avant de sa vie de basketteur fut son retour au pays, aux Neptilus Klaipeda. Face à une opposition bien plus relevée notamment dans la ligue Baltique, il prouvera le bien-fondé de son come-back en Lituanie. Après un début de saison correct sans être exceptionnel, Eitutavicius passa la vitesse supérieure dans la seconde moitié de la saison avec près de 16 points de moyenne sur la deuxième partie de saison puis 14 points et 8,5 passes pour 21 d’éval en play-offs.

Cette montée en puissance ne lui a pourtant pas suffi à obtenir un nouveau contrat. C’est là que le staff de Cholet Basket a flairé le bon coup en recrutant ce combo guard référencé et qui a un vécu basket.

Comme beaucoup de joueurs des pays de l’Est européen, une des principales qualités d’Arvydas est le tir et ce à toutes les distances. Sniper de haute précision, l’artilleur lituanien tournait ainsi à des pourcentages impressionnants de 48% à trois points (43 en championnat lituanien) et 84% aux lancers-francs (89 en championnat). Ajoutez à cela, l’instinct de killer, le clutch et vous obtenez une précieuse assurance au shoot. Décrire Eitutavicius comme uniquement un shooteur serait réducteur, il a aussi un vrai sens de la passe (près de 5 sur la 2ème moitié de la saison dernière) et du leadership d’une équipe. Bon rebondeur par rapport à sa taille, il n’a pas en revanche de grandes qualités athlétiques, ni un gros physique. Roublard et malin, il sait défendre sur des joueurs plus grands que lui bien qu’étant limité. A défaut d’une grande pointe de vitesse, il compense par un QI basket intéressant.

Eitutavicius devrait être le remplaçant attitré de John Linehan tout en apportant au poste 2 par séquences. Il devrait aussi apporter de la fiabilité aux lancers, défaut quasi éternel du club.

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[ Une expérience à transmettre ]

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«montrer sa combativité et cravacher pour aller chercher du temps de jeu»

Claude Marquis démarre sa neuvième saison professionnelle au club et fait désormais figure de « vétéran » de l’effectif. Bientôt trentenaire, il sera pour la deuxième année le capitaine de l’équipe. Né à Cayenne, en Guyane, Claude a été intégralement formé au club et n’a connu

qu’un impair à cette fidélité, à Strasbourg en 2006.

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Après cet épisode alsacien mitigé et un été agité, l’ancien international avait signé pour 3 saisons dans son club formateur, il entre ainsi dans la dernière année de son contrat. Et il se devra de montrer qu’il peut encore être cette force dominante sous les panneaux de France et d’Europe comme il le fut notamment quand il formait une paire intérieure diabolique avec son comparse Cyril Akpomedah. Par séquences, il est encore capable de montrer l’étendue de son impact physique et de son toucher comme lors du dernier Final Four de l’Eurochallenge la saison passée (20 points 7 rebonds contre Moscou en demie-finale puis 17 points et 10 rebonds contre Bologne durant la finale). Cependant, il commet encore quelques sautes de niveau qui peuvent lui être préjudiciable à lui et au club. Auteur d’une saison mi-figue mi-raisin en 2008-2009 (des stats en baisse constante depuis 3 ans), on peut penser que son mental de gagneur le poussera à revenir plus fort.

Doté de très bonnes mains pour un intérieur, Marquis peut être dangereux à 4 mètres du cercle. Bon rebondeur, et efficace au sol, il n’est en revanche pas un grand contreur. Sa dizaine de saisons de haut

niveau en font un joueur expérimenté, pour qui les joutes européennes n’ont plus de secrets, il doit s’imposer en leader pour ses jeunes équipiers (en particulier Kevin Séraphin dont on attend de lui qu’il soit le futur pivot dominant de Cholet Basket, le dernier en date étant Marquis lui-même.) Un pourcentage limite aux lancers-francs (54%) alors qu’il provoque un nombre conséquent de fautes. Claude devra montrer sa combativité et cravacher pour aller chercher du temps de jeu dans une raquette

choletaise inchangée et toujours aussi dense.

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[ La confirmation d’un jeune talent ]

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«il a les qualités pour pouvoir grapiller du temps en sortie de banc»

Christophe Léonard entame sa deuxième saison à Cholet et va continuer à se rapprocher du haut niveau mais désormais davantage avec l’équipe professionnelle, Apparu 6 fois avec l’équipe première la saison passée, il pourrait se voir confier un peu plus de temps de

jeu cette saison.

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Arrivé du Centre Fédéral avec l’étiquette d’un futur grand, il a confirmé la saison dernière que cette réputation n’était pas usurpée en étant élu dans le meilleur 5 du championnat espoir dès sa première saison, Natif de Martinique, il a aussi impressionné avec les bleuets cet été au mondial des moins de 19 ans en Nouvelle-Zélande en terminant meilleur marqueur et rebondeur de l’équipe (15,7pts, 7,7 rbds soit des statistiques proches de ses productions avec les espoirs choletais). Acteur majeur du titre de champion de France espoirs du club l’année dernière, il était en revanche passé un peu au travers de la demi-finale du trophée du futur, perdue contre Orléans. Il doit donc encore démontrer qu’il est un joueur majeur du money-time et engranger de l’expérience.

Signataire de son premier contrat pro durant l’intersaison, il va devoir cravacher pour aller chercher des minutes avec les pros dont les lignes arrières sont assez fournies. Cependant, il a les qualités pour pouvoir grapiller du temps en sortie de banc. Joueur explosif, avec de fortes qualités athlétiques, il peut déjà s’avérer tranchant face aux défenses de Pro A.

Il doit en revanche travailler sa sélection de tirs, et en élargir la palette afin de pouvoir devenir une vraie menace à toutes les distances (28/84 à 3 points). Bon défenseur, rapide, agile, c’est un joueur spectaculaire, adepte des envolées en haute voltige. Il avait d’ailleurs été sélectionné pour le Jordan Classic en 2007, sorte de tournoi de jeunes joueurs, organisé par la marque de l’ancien joueur de Chicago, dont il avait été le meilleur joueur français. Il doit aussi améliorer ses choix et éviter les balles perdues à répétition (près de 4 avec les espoirs).

Léonard va encore apprendre et devrait se voir confier un rôle plus important d’ici un ou deux ans où il s’annonce comme un des joueurs de l’avenir de CB.©

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[ Une pépite en éclosion ]

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«un vrai poison offensif capable de marquer beau-coup sur un temps de jeu restreint»

Kévin Séraphin est un des joueurs les plus attendus de la saison choletaise après des débuts en pro remarqués la saison passée. A l’instar de joueurs comme Rigaudeau, Bilba, De Colo, ou Beaubois, c’est la nouvelle «  pépite  » issue du centre de formation de Cholet Basket.

Formé entièrement dans les Mauges, Séraphin n’est déjà plus un nom inconnu des grands scouts européens et surtout américains.

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Il faut dire que Kévin est un phénomène physique : 2 mètres 06 sous la toise, 113 kilos sur la balance, une envergure de 2 mètres 23... De plus, il montre à 19 ans des qualités de jeu au dessus de la moyenne. Sa saison espoirs de l’an passé lui a permis comme Léonard de faire partie du meilleur cinq du championnat, et d’emmener l’équipe au titre. Désormais, c’est uniquement avec l’équipe pro qu’il va s’exprimer et il peut d’ores et déjà prétendre à du temps de jeu et à des responsabilités dès 2009.

Il a ainsi crevé l’écran pour ces premiers pas en Pro A en l’absence de Marquis durant les derniers mois de 2008 notamment à Strasbourg et surtout face à Nancy (17 pts à 100%, 7 rbds pour 23 d ‘éval en 20 minutes). Il sait ainsi à quoi s’attendre et a pu se mesurer avec plus (contre Tel Aviv avec 15 pts et 12 rbds) ou moins de succès (contre Vitoria avec 8 pts mais à 3/11) au gratin européen durant les matchs amicaux estivaux.

Doté d’excellentes mains, capable de shooter à 3-4 mètres, c’est un vrai poison offensif capable de marquer beaucoup sur un temps de jeu restreint. Séraphin possède également dans sa panoplie physique une grosse détente d’où de nombreux contres ou dunks. Il doit par contre s’améliorer en défense puisqu’il s’avère encore un peu naïf face à des intérieurs chevronnés et roublards. Pour autant, il peut défendre avec autant d’efficacité sur un pivot mobile que sur un vrai point de fixation au sol.

Après un été chargé entre la préparation avec Cholet Basket et le championnat d’Europe des moins de 20 ans où il a plutôt bien figuré (11,8 pts à 56% et 5,6 rbds), il doit

confirmer sa montée en puissance au sein de l’effectif mais aussi sur le plan national où il risque d’être particulièrement surveillé.

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[ Le coéquipier modèle ]

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«il s’impose des deux côtés du terrain grâce à son physique, son abnégation et son envie»

Randal Falker est devenu en une saison l’une des coqueluches de la Meilleraie et c’est ainsi qu’il a resigné cet été pour une saison supplémentaire avec Cholet Basket. L’intérieur alors rookie avait marqué d’entrée par ses dread-locks mais aussi pour son

engagement total sur le parquet.

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Formé à l’université de Southern Illinois en NCAA, il se fit un nom en figurant dans la meilleure équipe défensive de sa conférence. Réputé pour être dur au mal, toujours à 100% et un vrai joueur au service de l’équipe, Falker a démontré sous les couleurs choletaises que sa réputation n’était pas fausse. N’ayant pas eu besoin d’un grand temps d’adaptation, il s’est de suite fondu dans le jeu européen et plus particulièrement celui de la Pro A.

Malgré une taille modeste pour un pivot (2 mètres 01), Randal s’impose des deux côtés du terrain grâce à son physique, son abnégation et son envie. Excellent défenseur sur l’homme (dans les 5 meilleurs contreurs de Pro A et d’Eurochallenge), rebondeur acharné (meilleur rebondeur du club en championnat et meilleur rebondeur de l’Eurochallenge avec une pointe à 19 prises!), Falker en impose dans sa raquette. De l’autre côté du terrain, il se montre plus discret car aussi plus limité. En revanche, il se montre là aussi très présent au rebond avec 3,3 prises offensives la saison passée en championnat. N’ayant pas de shoot extérieur fiable, sa palette offensive se repose essentiellement à des paniers sur 2ème chance, et à quelques mouvements près du panier. Pour autant, il est capable de faire mal dans un grand soir et il est en

progression dans ce domaine comme en attestent ses 21 points en amical il y a 1 mois contre Hyères-Toulon. Son job n’est pas non plus celui d’un intérieur scoreur et il s’acquitte remarquablement bien de sa tâche.

Coéquipier modèle, positif même sur le banc, l’énergie de Falker est communicative et il est le premier à encourager ses coéquipiers. Joueur intelligent sur et en dehors du terrain, il a un vrai sens du collectif et il est capable de

faire de bonnes passes en relation intérieure. Il a été l’un des meilleurs choletais de la préparation mais s’est donné un petite entorse du genou qui pourrait l’handicaper pour la première rencontre. Avec l’expérience acquise la saison précédente en Eurochallenge, il devrait être en mesure de tenir tête aux intérieurs qu’il rencontrera en Eurocup. Cette saison, il pourrait s’imposer un peu plus dans le groupe d’Erman Kunter.

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[ Le virus des mauges ]

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«excellent gestionnaire de tempo, fort meneur d’hommes, habile dans le money-time, il est un vrai

leader de troupe»

John Linehan est de retour en France et c’est dans les Mauges qu’il l’effectue ce come-back. Sa carrière en bleue-blanc-rouge démarra au Paris Basket Racing il y a maintenant ans. Après une première saison excellente, il effectua encore 4 mois à Paris avant de déménager en

cours de saison en Alsace, à Strasbourg alors champion de France en titre. Intermède de courte durée à la SIG puisqu’il s’en ira chez le voisin

nancéen dès la saison suivante.

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C’est alors que les ennuis commencent pour le lutin américain. Alors qu’il était en pleine bourre, il se rompt le tendon rotulien du genou gauche d’où 5 mois d’arrêt. Après de nombreuses semaines de rééducation, Linehan reprend alors sa saison pour les play-offs ... mais après son deuxième match de retour, il rechute. Une saison blanche plus tard, il se relance en Estonie, à Tallinn. Et bien lui en a pris! Son genou guéri, il a pu montrer qu’il était toujours le meneur de grande classe découvert dans nos contrées.

Linehan est l’exemple même du meneur complet, aussi bien capable de marquer, que de passer. Excellent gestionnaire de tempo, fort meneur d’hommes, habile dans le money-time, il est un vrai leader de troupe. Défenseur hors-pair à tel point qu’il est surnommé «  Le Virus  », du fait de sa qualité d’intercepteur : l’avoir sur le râble est un vrai calvaire. Vrai sangsue sur l’homme, il permet à ses coéquipiers de courir par sa défense oppressante, les contres-attaques devraient fuser sur le nouveau parquet de la Meilleraie ! Il peut également être à la conclusion des actions grâce à sa vivacité et son agilité balle en main même s’il doit cependant mieux choisir ses shoots. Il n’est pas non plus un shooteur pur, bien que pouvant planter quelques banderilles. Il a par ailleurs la main ferme sur la ligne des lancers (41/47). Son implication dans le jeu est totale, cependant il faudra veiller à ce qu’il ne se blesse pas à nouveau et cela signifie qu’il ne passera sans doute pas plus de 30 minutes sur le parquet. Francophile et marié à une femme française, son intégration ne devrait pas poser le moindre

problème. Enfin, son expérience du haut niveau sera importante pour encadrer un effectif jeune et en vue de la coupe d’Europe.

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[ Le leader désigné ]

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«shooteur soyeux et efficace aussi à mi-distance, il n’oublie pas pour autant les joutes intérieures où

sa mobilité est un grand atout»

Antywane Robinson a réussi en une grosse moitié de saison à convaincre staff et supporters de son talent et de son importance dans le système d’Erman Kunter. Il a ainsi resigné à Cholet et c’est la première fois

qu’il reste dans un club plus d’une seule saison.

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Ancien joueur de D-League et ayant participé à de nombreux camps d’équipes NBA (notamment celui des Sixers l’an passé avec qui il avait effectué la préparation), le rêve premier de Robinson est d’intégrer durablement la grands ligue. Mais malgré des prestations tout à fait correctes, il n’intégrera jamais durablement le roster d’un club NBA. Adieu les Etats-Unis, Robinson va alors se concentrer sur l’Europe pour se relancer. Il passe ainsi par Pau-Orthez alors mal en point en 2008 pour y effectuer une bonne moitié de saison (9,9 pts et 5,6 rbds en 20 rencontres), ce qui n’empêchera pas son équipe de manquer les play-offs.

Après un été de camps frustrant (finalement non retenu par Philadelphie à l’entame de la saison), il signe à Cholet en novembre, Le club alors poussif va retrouver des couleurs avec son arrivée (conjuguée à celle de Kevin Braswell). Auteur d’une saison exemplaire (avec des stats semblables que celles de son passage palois avec un temps de jeu comparable), le voici donc qui rempile dans les Mauges pour cette saison.

Intérieur moderne, il sait s’écarter à 3 points avec précision et justesse (4/4 récemment en amical contre Nancy). Shooteur soyeux et efficace aussi à mi-distance, il n’oublie pas pour autant les joutes intérieures où sa mobilité est un grand atout. Athlétique, il n’hésite pas à aller dans la peinture et à se frotter à des adversaires de bien plus important gabarit. Défenseur sobre mais précieux, il peut se charger de tenir des joueurs des postes 2 à 4 sans difficultés. Un peu tendre physiquement pour pouvoir défendre sur des pivots massifs.

Rebondeur correct, il s’avère complet avec aussi une belle vision du jeu et un caractère altruiste qui convient tout à fait au jeu choletais. Leader offensif de CB en pré-saison (encore 21 points à 10/12 contre Vitoria), ses responsabilités devraient devenir plus importantes dans un rôle de scoreur régulier et potentiel titulaire.

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laire

Ric

hard

20 26,4 9,3 54 36,4 61,5 5,5 1,6 0,3 0,9 0,5 12,4 38 23 13 5 3 3 3 25

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Crédits : rédaction : Loris Belin statistiques : Jérémy Defoismise en page : Julien Grasteau photos : Claire Richard & Pauline Masquelet

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