gs1 link magazine nr 3 2011 (français)

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EDI et GDSN dans le bricolage & jardinage GS1 DataBar Evénement 3WM pour les PME Résultats de l’enquête eCom LINK 2011/3 Numéro 2011/3 – 2ième semestre 2011

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Dans cette édition: EDI et GDSN dans le bricolage & jardinage | GS1 DataBar | Evénement 3WM pour les PME | Résultats de l’enquête eCom

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EDI et GDSN dans le bricolage & jardinage■ GS1 DataBar ■ Evénement 3WM pourles PME ■ Résultats de l’enquête eCom

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Dans ce numéro

Business case Bauwens Meat de notre partenaire Phi Data . . . . . . . . . . . . . . 11Résultats de l’enquête eCom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12Découvrez la GLN Database . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14Sécurité du patient : le chaînon manquant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15MobileCom Day 2011 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16Le grand débat sur les marques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18Formation Advanced Catman . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20

GS1 GDSN et GS1 eComCommunication électronique dans le bricolage & jardinage Rudi Petit-Jean, Directeur Gamma Belgique, nous expose la vision deGamma sur l’EDI et la synchronisation des données. Son point devue : ‘Au plus de messages standardisés, au mieux.’

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

GS1 Barcodes

Et encore :

DataBar dans les rayons !GS1 DataBar, le nouveau code à barres compact pour le com-merce de détail, se retrouve à présent dans les rayons frais deColruyt. Ce code à barres nous promet un bel avenir.

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Everybody wins with good data!

distributeurs. Il préfère recevoir des bonsde réduction sous forme digitale.Comment les distributeurs et fournisseursréagissent-ils face à ces défis ? Commentse préparer à l’avenir ? Cette évolutionaura-t-elle un impact sur les relations et lacollaboration entre fabricants et distribu-teurs? Ces sujets seront abordés et desexperts et CEO partageront leurs visions

La qualité des données sera le thème cen-tral du FORUM 2012. Aujourd’hui, leconsommateur ne se contente plus d’uneétiquette sur le produit. Via Internet, letéléphone mobile, les médias sociaux, … il va à la recherche d’informations sur lesproduits et s’attend à ce que celles-cisoient fiables. Il cherche également àcomparer les prix auprès des différents

et attentes. Ne ratez pas cette occasionunique.

Réservez d’ores et déjà le 13 mars 2012de 9 à 14 heures 30 dans vos agendas.Nous vous garantissons une journéepassionnante d’étude et de networking.

GS1 eComEvénement 3WMLe 24 octobre dernier, de nombreux petits fournisseurs ont réponduà l’appel. Durant l’événement 3WM ils ont pu apprendre quand etcomment Carrefour, Coruyt, Delhaize et Makro souhaitent échangerdes messages EDI avec eux.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

GS1 Belgium & LuxembourgRue Royale 29, 1000 Bruxelles Tél : 02 229 18 80, Fax : 02 217 43 47E-mail : [email protected] Site Internet : www.gs1belu.org

Magazine membres semestriel : 2ième semestre 2011Editeur responsable : Jan Somers, rue Royale 29, 1000 BruxellesRédactrice en chef :Dominique vertroostRédaction :Membres du staff de GS1 Belgium & Luxembourg A également collaboré à ce numéro :Jan VerbanckGraphisme et mise en page :www.ramdesign.bePhotos : Dieter Paternoster & GS1

LINK est aussi disponible en version digitaleScannez ce code à barres avec votre mobile

Dit tijdschrift bestaat ook in hetNederlands en is beschikbaar op aanvraag bij ons secretariaat.

Colophon

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Editorial

Colruyt, Delhaize et Makro. Vous trouve-rez un résumé ainsi que les résultats del’enquête eCom dans ce numéro. Le GS1Belgilux Coupon Data Pool se trouvedans la phase pilote où toutes les fonc-tionnalités font l’objet de tests.Finalement, des nouvelles positives pro-viennent du secteur des soins de santé.Les hôpitaux, dont l’UZ Leuven, ont déci-dé d’appliquer les standards GS1 pourl’identification de la dose unitaire.

Bart OelbrandtPrésident GS1 Belgium & LuxembourgCustomization Operations AssociateDirector Western Europe P&G

Le Conseil d’Administration de GS1Belgium & Luxembourg a approuvéles tarifs de cotisations 2012 lors de saréunion du 25 octobre 2011.

Vous retrouverez ces tarifs sur notresite Internet– voirwww.gs1belu.org/fr/tarifs

mise en œuvre des projets, qui comprendle support aux entreprises, ainsi que lacommunication s’effectueront toutefois àéchelle locale. Ce que Gamma Belgiqueprojette en matière de synchronisationdes données et return merchandisemanagement, nous est exposé par sondirecteur Rudi Petit-Jean.

GS1 DataBar, le nouveau code à barrescompact destiné à la distribution, est unfait. Colruyt est le premier à passer à l’in-troduction du GS1 DataBar, dans un pre-mier temps sur les produits frais préem-ballés vendus à poids variable. Dans ceLINK, vous trouverez un dossier sur cenouveau code à barres.

Le 24 octobre dernier, GS1 Belgilux aorganisé un événement eCom destinéaux PME, en collaboration avec Carrefour,

Ce LINK vous parvient un peu plus tardque d’habitude. Après concertation il aété décidé de réduire à 2 numéros lenombre de publications annuelles surpapier et digitales. En combinaison avecnotre eNews, que vous recevez toutes les1 à 2 semaines, nous espérons ainsi vousinformer de manière optimale sur nosactivités et projets.

Des progrès importants ont été atteintsau niveau de plusieurs projets. En ce quiconcerne le secteur du Bricolage &Jardinage, GS1 Belgilux et GS1Netherlands ont convenu de proposerune solution ‘GS1 Benelux’. De cettefaçon, le même modèle de données seraadopté au niveau de la qualité des don-nées, et en matière d’eCom, les mêmesspécifications de message, règles d’utili-sation et conventions seront utilisées. La

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Toutes les formations se tiennent dans les locaux de GS1 Belgium & Luxembourg etsont gratuites. Pour plus d’informations et l'inscription en ligne, voirwww.gs1belu.org/fr/seminaires. Pour plus d’informations sur la formation‘Advanced Catman’, nous renvoyons à la page 20 de ce LINK.

Formations 1er trimestre 2012

Tarifs decotisations2012

Thème de la formation Date Langue

15 décembre 2011 de 10h à 12h15 décembre 2011 de 14h à 16h

17 janvier 2012 de 13h à 17h

24 janvier 2012 de 13h à 17h

9 février 2012 de 9h à 18h

28 février 2012 de 9h30 à 12h3028 février 2012 de 13h30 à 16h30

1 mars 2012 de 10h à 12h1 mars 2012 de 14h à 16h

20 mars 2012 de 13h à 17h

21 mars 2012 de 10h à 12h28 mars 2012 de 10h à 12h

27 mars 2012 de 13h à 17h

17 mai 2012 de 9h30 à 12h3017 mai 2012 de 13h30 à 16h30

25 avril 2012 de 9h30 à 12h3025 avril 2012 de 9h30 à 12h30

14 juin 2012 de 10h à 12h14 juin 2012 de 14h à 16h

Utilisation du SSCC sur les palettes

CDB/GDSN

CDB/GDSN

Advanced Catman

Comment marquer un code à barres correct sur mes produits ?

Utilisation du SSCC sur les palettes

CDB/GDSN

eCom pour débutants

CDB/GDSN

Comment marquer un code àbarres correct sur mes produits ?

Standards GS1 dans les soins de santé

Utilisation du SSCC sur les palettes

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"L’exactitude des données est primordiale"

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"En 1993 nous étions déjà occupés àmieux accorder les flux des com-mandes,” rappelle Rudi Petit-Jean. "Cefut un processus laborieux. Depuis lors,nos bons de commande, notes d’envoiet factures sont dématérialisés. Quantau message des retours, nous noustrouvons en pleine phase pilote. Toutecette opération est dirigée, pour les 3formules de magasin, à partir de lamaison mère aux Pays-Bas."

Face avant ou arrière

La grande force d’une standardisationpoussée est bien entendu que, une foisune donnée introduite correctement dansle fichier de base, on peut s’y fier pourl’échange et la déduction d’informations.Rudi Petit-Jean est bien conscient que "Lebon numéro doit être relié au bon article ”,."Que notre description puisse différerquelque peu de celle du fournisseur esttout à fait secondaire. C’est le lien entre lesdeux qui doit être correct, de manière àéviter toutes erreurs sur les étiquettes, lestickets de caisse et dans les dépliants.L’enjeu est important."

Un point d’attention supplémentaire estque, pour des raisons légales, un nombrecroissant de données est requis. "Parunité de vente, et selon la catégorie de

Gamma ne s’est jamais montré en faveur d’accords bilatéraux avec les fournisseurs. "Plusnous avons des bons de commandes, factures, messages de retours et autres, standardi-sés et automatisés, plus nous sommes satisfaits" explique Rudi Petit-Jean, directeur deGamma Belgique. Il nous semble dès lors évident de collaborer via la Central Data Bank deGS1 Belgium & Luxembourg.

Ce que Gamma préconise

Gamma Belgique fait partie de la société belgo-hollandaise Intergamma, un grou-pe qui est représenté par 2 enseignes spécialisées dans les matériaux de construc-tions (Karwei aux Pays-Bas, Gamma en Belgique et aux Pays-Bas), gérées par desindépendants franchisés. Aux Pays-Bas, il y a 165 points de vente Gamma et 130magasins Karwei ; la Belgique compte 82 points de vente Gamma, dont 11 enWallonie, où le groupe est actif depuis 2001. Aux Pays-Bas, Gamma est leader sur lemarché et Karwei se situe en 3ème position. En Belgique, Gamma est le numéro 3,mais son activité a démarré 10 ans plus tard qu’aux Pays-Bas.Gamma se positionne comme un distributeur de matériel de construction avecune partie centrée sur la décoration. On y trouve tout pour le travail de base (pier-re, ciment, gyproc), mais aussi 3 catégories de produits destinés à des cibles spéci-fiques: sanitaire (technique et décoratif ), matériel de construction et peinture pourla finition. Rajoutez à cela un choix de tapisseries, un petit rayon de luminaires etmobilier de jardin et quelques accessoires et vous avez une idée de l’assortimentcomplet. Karwei représente un spectre plus large. La notoriété de Gamma est lar-gement due aux spots radio célébrissimes avec la famille Backeljau (Luc Wijns) dif-fusés depuis 1993.

Qui est Rudi Petit-Jean?

Rudi Petit-Jean travaille déjà depuis 19 ans chez Gamma. En 1998, il est devenudirecteur de Gamma Belgique après un parcours en tant qu’office manager ainsique quelques expériences dans la vente, la communication et l’expansion.Actuellement il se concentre en grande partie sur le relooking des points de venteGamma. "Nous sommes à la recherche de sérénité dans l’aspect visuel en respec-tant les valeurs que nous avons fixées en interne," explique-t-il: "fiabilité, dynamique,convivialité, clarté, amabilité. Nous visons un tone of voice plus doux et cherchons àexprimer cette ambition jusque dans l’aspect vestimentaire de l’entreprise."

Interview de Rudi Petit-Jean(Directeur Gamma Belgique)

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communiquer les dimensions avec préci-sion. Pour ce faire, il faut d’abord convenirde ce qu’est la largeur, la longueur et lahauteur d’un produit ; quelle est la faceavant d’un produit ? Les Français et lesAllemands appliquent-ils les mêmes rai-sonnements dans ce domaine? Toutes ceschoses-là jouent un rôle."Après tout, les conséquences ne sontpas des moindres, les erreurs ou manqued’uniformité dans la perception desdimensions ont un effet direct sur lagestion des stocks et sur le plan derayon. Dans un monde parfait et digitaloù toutes les spécifications sont saisiescorrectement, la gestion fluide desdonnées est une évidence et l’échangeefficace constitue une valeur ajoutéeindéniable dans la communicationentre les entreprises concernées.

L’œuf de Colomb

"Actuellement nous travaillons encoresouvent avec des fichiers Excel quireprennent des colonnes destinées auxprix et aux GTIN mais où rien n’est stan-dardisé pour d’autres données. En outre,les données sont encore en partie saisiesmanuellement. En effet, la séquence deschamps n’est pas uniforme, ce qui obligeà chaque de fois à reformater et contrô-ler. Différents modes opérationnels font

produit, des données supplémentairess’imposent, comme par exemple dans lecadre de l’éco-certification, les labelsValipac ou Fost Plus. La question est dedéterminer comment le fournisseurnous communique ces données. Dans laplupart des cas, on n’y trouve aucuneapproche systématique. Lorsqu’unpapier adhésif devient ‘éco’, nous souhai-tons en être informés…trop souvent onl’apprend ad hoc ou par hasard."

Il n’y a pas que la loi qui nous pousse, unegestion moderne des points vente doitégalement pouvoir être opérées à partirde données complexes. "Prenez parexemple la gestion de l'espace" expliqueRudi Petit-Jean. "A cet effet, il est crucial de

en sorte que, dans un cas le nom figureavant la catégorie de produit, et dans unautre, c’est le contraire. “ Rudi Petit-Jeanne cache pas son rêve d’évoluer vers unesituation d’uniformité à plus d’un niveau."Si nous-mêmes et nos fournisseurs fai-sions une seule fois l’effort de compléterles données exactes pour tous leschamps dans un des 28 data pool certi-fiés de GS1, nous serions déjà bien avan-cés. Là, au moins, elles sont accessibles àtous ceux qui adhèrent par exemple à laCDB de GS1 Belgium & Luxembourg."Bref, c’est l’œuf de Colomb.

Afin de traiter les dimensions (longueur,largeur, hauteur) de manière uniforme,GS1 Belgium & Luxembourg mettra à ladisposition des clients un outil, le servicede mesure, permettant de vérifier les don-nées. De même, l’exactitude du GTIN peutêtre testée à l’aide d’un outil en ligne surle site de GS1 Belgium & Luxembourg.Mais la cerise sur le gâteau est bien enten-du la CDB, qui, au niveau du contenu pourle secteur du bricolage & jardinage,répond entièrement aux exigences dumarché Benelux grâce à la collaborationétroite avec GS1 Netherlands. Les entre-prises n’ont plus qu’à adhérer à la CDB.

Chaque fournisseur, ayant son siègeprincipal sur le territoire belgo-luxem-bourgeois, rejoindra GS1 Belgium &

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Leçons à tirer

Une étude indique que pas moins de70% des données échangées entre dis-tributeurs et fournisseur contiennentdes erreurs. Dans le secteur alimentaire ils’agit souvent des dates de péremptionou des unités d’emballage. Il faut abso-lument en tirer des leçons. En outre, ilest primordial que les fournisseurs pren-nent conscience le plus vite possible dela nécessité de standardiser, de façon àce que l’adoption soit massive. C’estalors que le rendement sera optimalpour tous les acteurs concernés.Information intéressante à ce sujet: descalculs effectués en France ont démon-tré que l’échange électronique de don-nées de produits via un data pool telque la CDB, génère une économie de42€ par fiche produit! La charge admi-nistrative s’allège considérablement. GS1Belgium & Luxembourg fournit le sup-port aux entreprises souhaitant adhérer,ce par le biais d’un help desk perfor-mant et des formations sur l’utilisationde la CDB.

La base consiste à introduire les don-nées correctement et une seule fois."Chez Gamma on arrive facilement àquelques 100.000 mutations par an. Ilva de soi que plus cela se déroule auto-matiquement, mieux ce sera," dit RudiPetit-Jean en souriant. "Plus l’informa-tion est digitalisée à la source, plus lepoint de départ est fiable. Alors la trans-férabilité ne connait pas de limite." Lasynchronisation des données en matiè-re de prix reste souvent un point déli-cat. Jusqu’à nouvel ordre, la communi-cation autour du prix d’achat spécifiquepar distributeur est évitée dans la basede données de GS1...

Jan Verbanck et Wim Peeters

Luxembourg, et adhèrera auprès deGS1 Netherlands, si son siège principalse trouve aux Pays-Bas. La mise enœuvre et le support est donc fournipar l’organisation membre locale maisl’échange des données est global.Une fois les données introduites, lamême information est facilementaccessible partout dans le Benelux. Ils’agit bien d’une application au-delàdes frontières.

Qualité des données

Le plus grand gain d’une uniformisa-tion poussée se situe au niveau de laqualité des données. "Non seulementdes données correctes permettent dedévelopper de meilleures mises enrayon," explique Rudi Petit-Jean. "Maisle client aussi, reçoit de meilleures

informations et la gestion de l'espaceen bénéficie. Actuellement tout celane fonctionne pas vraiment comme ilse doit, puisque nous ne disposonspas toujours des dimensions correctes.De même, les descriptions peuventcauser des problèmes étant donnéqu’elles ne sont pas standardisées."

Dans ce monde digital, l’échange et lacomparaison sont à l’ordre du jour. Siles données ne sont pas correctes, leserreurs se remarquent d’autant plusrapidement: elles génèrent plus deconfusion avec des conséquencesimportantes. C’est la raison pourlaquelle GS1 œuvre à ce point pour laqualité des données. Si l’on veut inter-agir avec cet échange de plus en plusrapide et cette multiplication de don-nées, on ne peut en aucun momentnégliger la qualité ou la perdre de vue.

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Photographe

Dieter Paternoster

Plus d’informations ?

[email protected](GDSN)

ou

[email protected](retours)

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A l’aide d’exemples concrets, il a étéexposé comment une entreprise peutgagner du temps et de l’argent avec le‘3-Way Match’ (3WM). Ainsi des étudesont démontré qu’une entreprise peutéconomiser pas moins de €6 par facturedématérialisée en appliquant correcte-ment le concept 3WM. Prenons encompte à cet effet les opérationsmanuelles évitées (impression des fac-tures, envoi par la poste, archivage,recherche du bon de livraison et decommande préalable), mais aussi laqualité des données (avec le traitementautomatique des bons de commande,fini les erreurs de saisie manuelle, il enrésulte des livraisons et factures cor-rectes et des paiements plus fluides). Parailleurs, plus aucun document ne se

perd grâce au suivi transparent desmessages 3WM. Bref, les avantages sontmultiples.

Bien que la facture soit sans doute undes documents les plus importants, il nesuffit pas d’expédier uniquement la fac-ture par voie électronique. Une entrepri-se obtient les meilleurs résultats enmatière d’efficacité et d’économies parun 3WM complet. Malheureusement,nombreux sont encore ceux pour qui le3WM semble inabordable, d’une part àcause de l’aspect financier, d’autre partdû à la complexité (en applications IT,mesures légales changeantes, ...). Ainsibeaucoup d’encre a déjà coulé au sujetdu “e-invoicing” mais en quoi exacte-ment consiste la “facturation légale sans

papier”? De manière univoque etsimple, GS1 Belgium & Luxembourg aprésenté les DO and DON’T de la “fac-turation légale sans papier”, appeléeaussi “dématérialisation de la facture”.

De plus, une solution EDI n’est pas néces-sairement chère ou compliquée. Il existeaujourd’hui quantité de solutions EDI quirépondent aux besoins des fournisseursplus petits. Sur www.gs1belu.org/fr/comment-demarrer-ledi vous pouvezlire comment préparer au mieux votrerecherche d’une solution EDI. D’autre partvous pouvez effectuer la demande d’unmodule de calcul auprès de [email protected], qui, par développe-ment d’un message électronique, vousfournit une indication de la durée d’amor-tissement d’une solution EDI automatisée.

A la séance d’information, Carrefour,Colruyt, Delhaize et Makro ont présentéleur dernière stratégie eCom. MadamePauwelyn (gérante de BeauvoordsBakhuis), a enchainé avec un exposéintéressant sur ses expériences avec3WM.

Vous trouvez toutes les présentations del’événement sur www.gs1belu.org/fr/evenement-3-way-match

Nele De Flou

S’adressant spécifiquement aux petits fournisseurs, GS1 Belgium & Luxembourg a organisé uneséance d’information EDI ce 24 octobre. L’objectif consistait à offrir une vue claire sur ce qu’estl’EDI aux entreprises présentes et de démontrer que les PME aussi sont en mesure d’améliorerleurs process d’entreprise au moyen du ‘3-Way Match', de sorte à éviter tous les déboires delivraisons et factures erronées.

‘3-Way Match’ signifie l’alignement intégré des 3 messages électro-niques ‘bon de commande, bon de livraison et facture’.

Les petits fournisseurs bénéficient aussi des avantages de l’EDI!

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Plus d’informations?

[email protected]

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GS1 DataBar dans les rayons !

Comment Colruyt a-t-il démarré?Quel fut le rôle de GS1 Belgilux ?J. Somers : En 2007, le Board de GS1Global a pris la décision stratégique delancer le GS1 DataBar à la caisse. Lesaliments frais étaient les premiers visés.A cet effet, GS1 Belgilux a mis sur piedun groupe de travail ‘GS1 DataBarFresh & Chilled Food’ en 2008, dans unpremier temps composé de distributeurs,dont Colruyt. Au sein de ce groupe, nousavons surtout sondé les besoins desdistributeurs et vérifié l’impact qu’au-rait le GS1 DataBar sur le matériel infor-matique et les logiciels. En 2009, desdistributeurs et fabricants ont signé un‘Memorandum Of Understanding’ parlequel les distributeurs s’engageaient àprendre les mesures préparatoires etnécessaires pour scanner le GS1DataBar en 2011.

Colruyt est rapidement entré en actionet a commencé par l’adaptation de sonmatériel. En septembre 2009, un pre-mier test a eu lieu avec la version GS1DataBar stacked sur des avocats et desmangues vendus à la pièce. GS1Belgilux a assisté au contrôle des codesà barres. L’objectif de ce pilote consis-tait principalement à tester l’impact auniveau de la caisse. Le scanning sedéroula de manière particulièrementfluide et les résultats furent positifs.

Depuis le mois d’octobre , le GS1 DataBar – le nouveau code à barres compact permettantde représenter plus de données sur une plus petite surface – est une réalité. Colruyt est lepremier distributeur belge proposant des produits munis du GS1 DataBar en rayon. Quelfut le parcours pour arriver à ce résultat? Où en sont les autres distributeurs et les autrespays européens ? Nous avons posé ces questions à Jan Somers, CEO GS1 Belgilux.

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Interview Jan Somers (CEO GS1 Belgilux)

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Vlnr: Kurt

option jusqu’à nouvel ordre, bien queGS1 Belgilux en recommande forte-ment l’application. Le code à barres àutiliser est le GS1 DataBar expandedou expanded stacked.

Quelle est la valeur ajoutée d’une datede conservation dans le code à barres ?J. Somers : La date de conservationdans le code à barres peut générerune plus grande transparence dans lesdonnées de fraîcheur en général.Davantage de transparence permet demieux gérer les produits frais et decontrer le gaspillage et les dépenses yafférant. Les chiffres démontrent que, àéchelle globale, nous gaspillonsannuellement pour 334 millions € d’ali-ments frais, voire 25% de la productionannuelle totale. Une diminution globa-le des déchets de 1 à 2%, permettraitde réaliser de fortes économies. Unedate de conservation dans le code àbarres peut y contribuer.

En outre, une date de conservationdans le GS1 DataBar permet aux distri-buteurs de gérer la vente rapide demanière plus efficace. Pour les fabri-cants, elle représente un outil decontrôle fiable pour leur gestion FIFO.Si en plus, à un stade ultérieur, les don-nées de dates de fraîcheur peuventêtre partagées entre fabricants et dis-

Fin mai 2011, Colruyt a demandé l’aidede GS1 Belgium & Luxembourg pourdéployer le GS1 DataBar sur les produitspréemballés à poids variable. Nous avonsdécidé ensemble de tenir une séanced’information le 30 juin dernier, destinéeaux fournisseurs de fromages, fruits &légumes, viande & volaille, etc. préembal-lés. Les fournisseurs ont obtenu desréponses à leurs questions et ont pucomprendre ce qu’on attendait de leurpart. Plusieurs partenaires GS1 Belgiluxétaient également présents afin de pré-senter leurs solutions.

Qu’attend Colruyt actuellement de la part de ses fournisseurs? Quellessont les données à inclure dans lecode à barres ?J. Somers : Jusqu’à nouvel ordre,Colruyt limite sa demande aux produitspréemballés à poids variable. Les autresfournisseurs et autres types d’emballa-ge maintiennent le système actuel (àsavoir le code à barres EAN-13).Depuis octobre dernier, les fournis-seurs de produits préemballés à poidsvariable doivent intégrer un GTIN àstructure internationale dans le GS1DataBar (et non plus un numéro d’ar-ticle national sur base du préfixe 28 ou295/296 avec prix ou poids) complétépar le poids net. Chez Colruyt, la datede conservation reste encore une

tributeurs, cela permettra d’assurer unmeilleur suivi du comportementd’achat du consommateur. Ce derniery gagne aussi puisqu’il peut être avertiautomatiquement à la caisse lorsqu’unproduit est périmé.

Y a-t-il d’autres avantages liés au GS1 DataBar ?J. Somers : Très certainement. Laconversion d’un numéro d’articlenational vers un numéro d’article inter-national (GTIN) apporte une forte sim-plification au niveau du flux de mar-chandises, plus particulièrement pourles fabricants actifs à l’étranger. Demême, la synchronisation des donnéesdes articles à poids variable devientnettement plus simple.Outre des articles à poids variable, GS1DataBar offre une meilleure solutionpour les tout petits produits, la traçabi-lité, les bons de réduction personnali-sés, les boîtes et cartes cadeaux, lescartes de recharge, etc.

Où en est le déploiement auprès desautres grands distributeurs belges ?J. Somers : D’autres distributeursbelges ont également compris lesavantages du GS1 DataBar et prennentles mesures nécessaires. Selon notre dernière enquête, il s’avère quela plupart seront prêts d’ici fin 2011, et

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de. Le code à barres y reprend le GTIN,le prix, le poids, le numéro de lot et ladate de péremption. Les objectifs dece pilote consistaient à améliorer latraçabilité, le service clientèle, et la ges-tion de stock et de diminuer le gas-pillage et les coûts.Finalement, en France et Allemagne,quelques pilotes dans le secteur fruits& légumes ont été mis sur pied.

Leen Danhieux

qu’ils entameront dès lors les démarchesnécessaires auprès de leurs franchisés.

Et les autres pays européens, à quelstade sont-ils ?J. Somers : A ce jour, il n’y a pas encorede déploiement à grande échelle com-parable à la Belgique. Toutefois quelquesprojets pilote ont été mis sur pied. Ainsi,chez nos voisins hollandais, Albert Heijnmanifeste son intérêt pour GS1 DataBaren vue de mieux organiser la vente rapi-de des produits frais. Pour le pilote, leGTIN et la date de fraîcheur ont été

repris dans le code à barres. Sur base dela date dans le code à barres, la caissepeut automatiquement accorder uneréduction. Plus besoin d’apposer unautocollant ‘vente rapide’ sur le produit.Le consommateur est informé au rayonde la réduction de X% si la date est éloi-gnée de Y jours de la date limite deconsommation. Les résultats du pilotefurent particulièrement positifs et lesconsommateurs ont bien réagi à ce test.

En Irlande, des pilotes GS1 DataBar ontété menés dans le secteur de la vian-

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Dieter Paternoster

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GS1 DataBar en point de mire à l'Etilux Solution Day

Ce 22 septembre, le partenaire GS1 Belgilux Etilux a organisé son ‘SolutionDay’ annuel, avec pour thème : ‘Track & Trace : one step greener’. GS1 Belgium& Luxembourg a collaboré à cette journée, qui a accueilli plus de 400 visiteurs.

L’objectif de la journée porte ouverte était de présenter les compétencesd’Etilux au travers d’un parcours complet de marquage et de traçabilité. Lecircuit était agencé en différents centres de compétences, où chaque centreprésentait un savoir-faire alliant une approche durable du marquage et l’em-ploi des technologies mobiles. Avant de débuter la visite des îlots, le visiteurrecevait un sac papier marqué de son nom (jet d’encre). A chaque îlot, le visi-teur était invité à participer de manière ludique au marquage des produits etrecevait ces derniers en cadeau. Chaque produit offert s’inscrivait dans unedémarche durable : chocolat ‘fair trade’, ‘post-it’ recyclé et t-shirt en cotonorganique, …

Sur des écrans géants, le stock des différents produits était affiché. Une foisles produits déposés dans le sac du visiteur, le stock diminuait (self-scanning,inventaire RFID/EPC). Le seuil critique de réapprovisionnement atteint, lesmagasiniers opéraient une mise en stock physique afin d’amener le stock àun niveau standard, une excellente manière de démontrer la pertinenced’une gestion de stock en temps réel ! Les différentes démonstrationsétaient couplées à des applications mobiles.

C’est dans ce cadre que GS1 Belgium & Luxembourg a présenté le GS1DataBar. La présentation s’est étendue sur les caractéristiques techniques duGS1 DataBar, ses avantages et ses utilisations possibles. Ensuite, plusieursbusiness cases ont été présentés, dont l’implémentation réalisée par Colruyt.Enfin, le parcours proposé par Etilux fut une occasion idéale pour voir le GS1DataBar dans la pratique.

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Située à Zele depuis 1973, l’entreprise esttrès active dans l’exportation. 160 collabo-rateurs y produisent plus de 350 tonnes decharcuterie par semaine destinées à l’ex-portation à travers le monde entier. Le mar-ché européen est le plus important, surtoutle Benelux qui représente 25% du marché.Les livraisons vont vers le commerce dedétail, l’industrie, les importateurs/distribu-teurs et passent par des grossistes fournis-sant le canal spécialisé. Bauwens Meat est

resté fidèle aux valeurs traditionnelles del’entreprise familiale : qualité, flexibilité etcompétitivité qui sont couplées à un degréélevé de spécialisation.

Pour l’exécution de la procédure de livrai-son, l’entreprise a recours à différents stan-dards GS1. Ainsi Delhaize, pour qui le systè-me fut initialement mis en place chezBauwens par les soins de PHI DATA, envoieses commandes par EDI. A partir de cettecommande, la production est mise en routeet des étiquettes GS1-128 sont impriméespour chaque palette préparée. Cette éti-quette contient un numéro de paletteunique (SSCC) servant de base pour toutetraçabilité ultérieure ainsi que toutes autresdonnées utiles de production et de livraison.

Les livraisons à Delhaize s’effectuent dansdes casiers standards, chacun étant munid’un numéro unique (GRAI). Pour chacunde ces casiers, une balance imprime uneétiquette reprenant le poids dans le code àbarres. Lorsque les casiers sont empilés surune palette, le numéro de casier et le poidssont scannés, tout comme le code SSCC dela palette. De cette manière, Delhaize reçoitune note de livraison électroniquedétaillée (Despatch Advice), indiquant lacomposition exacte de chaque palette.Ensuite, une facture (INVOIC) est établie surbase de la note de livraison et expédiéepar voie électronique au départ du systè-

me ERP Bauwens. Le cycle 3-Way MatchEDI est ainsi bouclé.

Bart Claessens, IT manager auprès deBauwens Meat, explique: “L’apport dedonnées détaillées nous a procuré du tra-vail supplémentaire, mais le grand avanta-ge à présent est que nous sommes infor-més en permanence de toutes nos livrai-sons. Par ailleurs, la facturation s’effectuemaintenant automatiquement via notresystème ERP, ce qui nous permet degagner en termes de temps et d’efficaci-té. La mise en œuvre des différentes tech-niques s’est faite en collaboration avecPHI DATA et fut extrêmement fluide. Nousavons choisi PHI DATA comme partenairepour ce projet car ils étaient les seuls àpouvoir garantir que tout serait très viteen place et opérationnel, ceci pour uncoût tout à fait acceptable. ”

Le système fut mis en œuvre principale-ment pour pouvoir répondre aux exi-gences de Delhaize. Or, il est parfaitementutilisable tel quel pour d’autres clients,sans besoin d’investissements supplé-mentaires ni d’autres procédures. BartClaessens conclut : “Après tout, c’est le butde l’utilisation de standards, ce qui pourBauwens Meat est devenu synonyme degrande simplification de la chaine d’ap-provisionnement engendrant à son tourdes économies considérables.’’

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En 2010, Bauwens Meat a fêté son centième anniversaire. La société a débuté comme petiteboucherie à Saint-Nicolas, mais a évolué pour devenir un des producteurs européens princi-paux de produits de viande cuisinés.

Bauwens Meat est prêt pour la standardisation de lachaine d’approvisionnement

Business case de PHI DATA, Partenaire GS1 Belgilux

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Voir :www.phidata.be

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Près de 70% des personnes interrogéesappliquent eCom dans leur entreprise,plus précisément pour l’échange demessages électroniques avec leurs par-tenaires commerciaux. Les 30% d'en-treprises ne pratiquant pas encorel'eCom, invoquent, comme principaleraison, qu’elles n’ont pas encore reçude demande de leurs partenaires com-merciaux et/ou qu'eCom ne constituepas encore une priorité au sein de leurentreprise.

En juin dernier, GS1 Belgium & Luxembourg a mené une enquête auprès de ses membresconcernant l'utilisation actuelle et future des standards GS1 eCom dans le secteur des pro-duits de grande consommation (PGC). Les résultats de l’enquête sont disponibles sur notresite. Ci-dessous un aperçu des conclusions.

Le 3-Way Match progresse !

Le graphique ci-dessus indique que lesmessages 3-Way Match (ORDERS,DESADV et INVOIC) sont de loin lesmessages EDI les plus implémentésdans le secteur PGC, suivis du INVRPTet du SLSRPT. En outre, nous consta-tons que 71% des entreprises échan-geant des ORDERS, ont égalementimplémenté des DESADV et INVOIC etprofitent par ce fait des avantages du"3-Way Match". Le reste des personnesinterrogées signale avoir des projetsde mise en œuvre ou plannifier de

plus amples développements eComendéans les 3 ans, avec principalementà l'agenda, l'élaboration plus approfon-die des messages 3WM avec les distri-buteurs.

Pour ce qui est des standards eCom,l'EANCOM D.01B ordinaire et la versionplus ancienne EANCOM D96.A sont lesplus utilisés. Avec les GS1 BelgiluxIDEAL MESSAGES, GS1 Belgium &Luxembourg vise à intégrer davantagel'utilisation du standard EANCOM

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EANCOM D.01B

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EANCOM D.96A EANCOM D.93A XML XML GS1

Enquête eCom 2011

Aperçu des types de messages et des standards eCom dont se servent les entreprises belgo-luxembourgeoises du secteur PGC.

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D.01B dans le secteur PGC, et ce, demanière harmonisée.

Les résultats de l'enquête nousapprennent que la majorité des utilisa-teurs eCom échange déjà des facturesdématérialisées (= légalement et sanspapier) ou se trouve en phase dedémarrage. Néanmoins, 1 utilisateureCom sur 4 se montre réticent.Comme raison, il avance, entre autres,que les spécifications légales ne per-mettent pas encore assez de possibili-tés technologiques et/ou de progrès.Dès lors, l'application d'une dématéria-lisation avec des partenaires commer-ciaux représentant un plus petit volu-me, n'est souvent pas réaliste sur leplan financier.

Nous conclurons par un mot sur lesoutien apporté par GS1 Belgium &Luxembourg. Notre organisationattache une grande importance à laprestation de services aux membres eta cherché à connaitre les points éven-tuels d’amélioration. Les réponses ontabordé principalement :• la poursuite de l'intégration des spé-

cifications EDI harmonisées au seindu secteur PGC ;

• des directives univoques pour le traite-ment des vidanges dans le cadre desGS1 Belgilux 3WM IDEAL Messages ;

Etes-vous familiarisé avec les messages EANCOM et les abréviations ?

• Le rôle de GS1 (et la poursuite de cerôle) en tant que "plateforme d'infor-mation et de concertation", faciled'accès pour tout un chacun.

Vous trouverez les résultats complets del’enquête sur www.gs1belu.org/files/Resultats_enquete_eCom_2011.pdf

Nele De Flou

Merci à toutes les entreprises qui ont com-plété l'enquête. Parmi les participants, uniPod Nano a été tiré au sort. L'heureuxgagnant est Filip Van Parijs de Remic-DeKeyser, entreprise spécialisée en charcuterie.

Filip Van Parijs et Nele De Flou

Plus d'information ouquestions concernanteCom ?

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Type de message EANCOM Equivalent électronique de

ORDERS Commande

ORDRSP Confirmation de commande

DESADV Note d’envoi

RECADV Confirmation des marchandises reçues

INVOIC Facture

REMADV Annonce du paiement d’une facture

PRICAT Catalogue d’information liée à l’article (ex conditions de prix)

PRODAT Catalogue avec les données produit techniqueset fonctionnelles (ex. liste d’ingrédients)

INVRPT Rapport avec état du stock

SLSRPT Rapport avec données de vente

IFTMIN / IFCSUM Ordre d’effectuer une livraison (message du fournisseur donneur d’ordre au transporteur)

IFTMAN Preuve d’arrivée de la livraison (message du transporteur au donneur d’ordre)

Evénèment 3WM pour les PME le 24 octobre dernier

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GLN Database: tant pour les clients GS1 Belgilux que pour les non-clients

Les clients GS1 génèrent leurs GLN surbase de leur préfixe d’entreprise GS1 eten assurent la gestion dans la GLNDatabase. Les non-clients nécessitantun seul GLN, peuvent acheter un GLNpour le prix de 75€ pour 5 ans. Ce GLNest introduit dans la GLN Database parGS1 Belgilux.

Attention : les GLN sur base du préfixe 549– attribués dans le passé aux non-clients –ne peuvent plus être utilisés !

Leen Danhieux

La GLN Database est un point centrald’enregistrement pour les GLN (GlobalLocation Numbers ou numéros d'adresse)des entreprises et d’autres acteurs sur lemarché. Cet outil permet aux clients GS1d’introduire et d’entretenir leurs propresGLN et de consulter leurs GLN ou ceux deleurs partenaires commerciaux.

Actuellement environ 5.000 GLN se trou-vent dans la base de données. Des 5.100membres, 290 ont modifié leur mot depasse, ce qui prouve qu’ils ont consulté laGLN Database et ont éventuellement misà jour leurs GLN. 150 entreprises membresne disposent pas encore de GLN fauted’adresse e-mail dans nos fichiers.

Où trouver la GLN Databaseet comment y accéder?

La GLN Database est accessible viawww.gs1belu.org/fr/gln-database.En tant que client GS1 Belgilux vouspouvez – au moyen du Login GLNDatabase et du mot de passe obtenusvia notre organisation - introduire etentretenir vos propres GLN. Les non-clients GS1 Belgilux à la recherche deGLN de leurs partenaires commerciaux,peuvent à cet effet consulter la GLNDatabase publique (également acces-sible gratuitement).

Quels sont les avantages de la GLN Database?

La gestion centralisée des GLN crée demultiples avantages :

• Les clients GS1 passent moins detemps et d’énergie à échanger leursdonnées de manière bilatérale;

• Le risque d’une saisie erronée de don-nées est considérablement réduit;

• La garantie de toujours retrouver lesdonnées GLN les plus récentes;

• Les clients peuvent introduire plusieursadresses telles le GLN du siège princi-pal, des quais de chargement et delivraison, du département de factura-tion, … Il y a donc une visibilité accrue.

Découvrez la GLN Database!

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Les résultats de l’enquête récente menée auprès desdistributeurs, montrent d’une part que l’utilisation dela GLN Database est encore limitée, et d’autre part quel’utilité de cet instrument n’est pas toujours bien com-prise. Ci-dessous les avantages et les possibilités.

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Les Nations Unies ont reconnu GS1Global comme une Organisation NonGouvernementale. Par ce fait, notreorganisation globale peut être repré-sentée directement lors d’événements,conférences et activités reliés aux stan-dards. Le statut d’ONG facilitera consi-dérablement nos relations avec les ins-titutions gouvernementales, laCommission européenne et toutes lesfédérations. Il renforcera également lespropositions de GS1 dans le domainedes services financiers.

Désormais GS1 estune ONG

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Les technologies et la technique évo-luent sans cesse, offrant de nouvellessolutions aux problèmes les plus ardus.Parmi ces derniers, l’administration dumédicament au lit du patient et l’enre-gistrement de l’opération dans le dos-sier informatisé directement lié aupatient sont des préoccupations impor-tantes du milieu hospitalier. L’erreurétant humaine, un dosage erroné ou unmauvais médicament est parfois admi-nistré au mauvais patient. Cela entre-tient certaines de nos peurs. Pour yremédier, l’UZ Leuven développe denouvelles fonctionnalités en vue decombler ce que nous pouvons appelerle ‘chaînon manquant’. Ce lien n’est paseffectif au moment de l’administration

du médicament et est aujourd’hui sou-vent établi par la suite, à partir de docu-ments écrits et complétés par le per-sonnel de soins, avec tous les risquesd’erreur que cela peut comporter.

« En vue d’obtenir l’accréditation JCI(Joint Commission International), notrehôpital a décidé d’établir le lien entrele patient et le médicament qui lui estadministré, dans le dossier informatisé,de manière à contrôler l’adéquationentre l’acte posé et la prescriptionmédicale. Ceci pourra aussi permettre,dans certains cas, de contrôler lesinteractions potentiellement néfastesentre les différents médicaments ouavec certains aliments », nous expliqueThomas De Rijdt (Farmaleuven). Etd’ajouter : « Cependant, si nous disposons actuel-lement du matériel nécessaire et si lepatient est identifié grâce à un brace-let marqué d’un code à barres (numé-ro d’identification du patient), l’essen-tiel manque : le code à barres sur ladose unitaire ».

Pour tenter de combler ce vide, leGasthuisberg conditionne plus de 14millions de doses unitaires par an, pourun coût d’environ 1 million d’euro.Cette opération nécessite non seule-ment un matériel coûteux, mais aussi

l’ouverture de chaque boîte et dublister des médicaments pour êtrereconditionné à l’unité. Cependant,certains produits comme les médica-ments stériles ne peuvent pas êtreouverts, sous peine de perdre leurpouvoir actif. Reste alors une solution :le marquage de la dose unitaire parl’industrie pharmaceutique.

Le message des pharmaciens hospita-liers a été reçu par l’industrie. Le mar-quage de la dose unitaire est possibleà condition toutefois que les informa-tions contenues soient standardisées.Chacun des acteurs concernés sou-ligne par ailleurs la nécessité d’utiliserdes standards mondiaux tels les stan-dards GS1. Mais ceci ne se fera que siun consensus européen, voire mondialest trouvé. GS1 a déjà pris le problèmeà bras le corps et décidé de former ungroupe de travail, lequel devra produi-re le standard en la matière.

GS1 Belgium & Luxembourg est prêt àmettre à disposition son expertise etl’expérience acquise depuis 2 ans dansce domaine. Espérons que cela rassureles patients et aide les hôpitaux dansleur quête de la sécurité du patient.

Nicolas Stuyckens

Avez-vous peur de vous rendre à l’hôpital ? Cette peur est-elle justifiée ? Si ces questions vousviennent à l’esprit à chaque fois que vous approchez un établissement de soins, les profession-nels du secteur sont là pour vous rassurer. Et si vous trouvez désagréable d’être un numéro,sachez que celui-ci, dans un l’hôpital, peut vous sauver la vie.

Sécurité du patient : le chaînon manquant

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Contactez Nicolas [email protected]él : 02 229 18 92

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GS1 MobileComDay 2011

Le 29 juin dernier a eu lieu le GS1 MobileCom Day 2011, unévénement mondial auquel GS1 Belgium & Luxembourg aparticipé. La problématique étudiée cette année concernaitla manière dont les téléphones portables peuvent changerle comportement d’achat des consommateurs et leursbesoins en matière de données fiables.

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L’introduction de Jan Somers (CEOGS1 Belgilux) a, à juste titre, mis en évi-dence qu’une pratique telle que le com-merce mobile n’a de sens que si leconsommateur est assuré de la fiabilitédes données résultant du scanning desproduits sélectionnés. Pour garantirl‘exactitude de ces données, celles-cidoivent provenir directement des fabri-cants ou propriétaires de la marque.

Grâce à la CDB et au réseau GDS, GS1Belgilux peut jouer le rôle de fournis-seur de données fiables. Les relationsB2C dans le cadre du MobileCom doi-vent obligatoirement passer par des rela-tions B2B de qualité. En effet, la premièreétape sera d’introduire correctement lesdonnées sur les produits dans la CDB (ouun autre data pool GDSN), qui pourrontensuite transiter dans le réseau GDS.Ainsi, lors d’achat de produits dansdiverses chaînes de magasins, leconsommateur aura la certitude que lesinformations recueillies proviennentd’une seule et même source.

Durant le webinar global GS1, GéraldPoncet (CapGemini) a présenté les résul-tats d’une étude réalisée il y a quelquesmois et reprise dans le rapport “Beyondthe label”. Il s’avère que les consommateursmanifestent un besoin de plus en plusavéré pour des produits et un style de vie

plus sains. La tendance est également àl’utilisation plus intense et répandue duGSM pour avoir accès à des informationscomplémentaires et ce, de différentesmanières (médias sociaux online,…). Letop 3 des informations les plus recher-chées est, dans l’ordre décroissant, le prix(comparaison des prix); les éventuels bonsde réduction et les informations nutrition-nelles sur les produits scannés.

Malheureusement, des études ontdémontré que les données digitalessont de mauvaise qualité, ce quidécourage les consommateurs dansleur comportement d’achat.Actuellement, 91% des scans demobiles renvoient une descriptionincorrecte. Par conséquent, 38% desconsommateurs ne souhaiteraient plusacheter le produit en question.

Philippe Van Ophem (Agily) a ensuiteprésenté son app “myShopi”. Il s’agitd’une application simple pour smart-phone qui vise à faciliter la vie desconsommateurs et à répondre auxnouveaux besoins des fabricants, àsavoir la recherche de nouveauxmédias. En effet, cette smart app per-met aux consommateurs de créer uneliste de courses centralisée sur based’un catalogue de 1400 produits et dene l’introduire qu’une seule fois.

Parmi la multitude de possibilitésqu’offre myShopi, on retrouve: le scan-ning des codes à barres, l’accès auxbons de réduction, la recherche dumagasin le plus proche, la création delistes pour plusieurs chaînes de maga-sins, l’envoi de la liste de course via e-mail,… Ce projet n’aurait pu connaîtrele succès actuel sans la collaborationétroite entre GS1 Belgilux, les fabricantset les détaillants ainsi qu’une philoso-phie basée sur l’écoute et la communi-cation avec les consommateurs.

Don Martin (Centre Henri Tudor auGrand-duché du Luxembourg) nous aensuite emmené dans le monde dessoins de santé. Il nous a prouvé que lesapplications mobiles trouvaient égale-ment leur utilité dans ce secteur. Eneffet, Wikifood est une application des-tinée aux personnes présentant desallergies et intolérances à certains ali-ments. Cet outil met à disposition unebase de données reprenant les com-posants d’un nombre important deproduits via Internet. Grâce à leurs pro-fils allergiques créés et mis en placedans le logiciel Wikifood par desmédecins, les personnes peuvent s’as-surer qu’aucun de leurs allergènesn’est présent dans les aliments qu’ilsconsomment.

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Grâce à leurs smartphones, les consom-mateurs peuvent faire une recherchesur des produits (manuellement ou viascanning du code à barres), créer etenvoyer par e-mail la liste de coursesbasée sur la banque de donnéesWikifood et créer un “profil” d’ingré-dients qui avertit ou interdit certainsproduits lorsqu’ils sont scannés.Actuellement, l’outil Wikifood est enphase de développement. Le but duCentre Henri Tudor n’est pas de com-mercialiser cette “app”. En revanche, il estprêt à partager son expertise avec lesfournisseurs de solutions dans le butd’une future expansion.

Un panel de discussion a clôturé cetévénement, en présence de PhilippeVan Ophem, Don Martin et DavidMarquenie (FEVIA). Les principauxpoints d’attention étaient :

1) Obtenir des données fiables est trèsimportant, particulièrement lorsquela santé du consommateur est en jeu.

Par conséquent, il est important decréer une seule base de données, uneseule source qui contienne des don-nées sécurisées et correctes ;

2) Des règles du jeu claires doivent êtredéfinies pour éviter d’être confrontéaux “cowboys” de l’internet. Aussi long-temps que ces règles n’auront pas étéfixées, le fabricant ne sera pas prêt àpartager ses données nutritionnellesavec le consommateur. C’est ici queGS1 Belgilux doit jouer son rôle decoordinateur. Il définira les règles dujeu de manière à ce que toutes les par-ties impliquées puissent échanger,avec les consommateurs, des donnéescontrôlées et fiables ;

3) Il est difficile de déterminer, sur basedes résultats du scanning, si le pro-duit est dangereux spécifiquementpour le consommateur en question ;

4) Le laps de temps entre la diffusion del’information et la création d’une base

de données source représente unrisque. On constate en effet déjà desentreprises tierces qui diffusent desdonnées sur des produits via internetet ce, de manière incontrôlée.

Anne-Sophie MeurantPhotographe

Dieter Paternoster

Plus d'information sur leMobileCom Day 2011?

Voir :www.gs1belu.org/nl/mobilecom-day-2011

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ContactezBarcode.support@gs1belu

Données de contact de nos nouvelles collaboratrices :

Steffie [email protected]él : 02 229 18 82

Sumitra Dell’[email protected]él : 02 229 18 91

GS1 Belgium & Luxembourg poursuitson expansion et a récemment recruté2 nouvelles collaboratrices afin degérer les nouveaux projets et en vuede munir chaque département d’unhelpdesk adéquat.

Steffie Defreyne renforce le départe-ment GDSN depuis le 1er septembreen tant que Junior Manager GS1GDSN. Steffie détient un Master enCommunication, option gestion decommunication et un Bachelor en ges-tion d’entreprise, option marketing. Au

sein du département GDSN, elle rap-porte à Wim Peeters et travaille avecJoke Op den Acker, Robin Goossens etCaroline Clarinval.

Sumitra Dell’Agostino est depuis le 12septembre notre nouvelle JuniorManagement Assistant GS1 Products& Services. Elle détient un Bachelor ensecrétariat de direction auprès de laHaute Ecole Albert Jacquard deTamines. Sa mission consiste notam-ment à assister Linda Van Roosbroeck,Eva Vinck et Linda De Cat.

Nouvelles collaboratrices

Don Martin (Centre Henri Tudor)

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Le Débat autourdes Grandes Marques

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Chaque changement entraine une incertitude qui inquiète

Dans cette époque de (post)récession, lalutte pour le consommateur bat sonplein. Le consommateur se sert en effetdavantage de listes de courses, effectuemoins d’achats impulsifs, cède moins àdes promos volume et fait son shoppingde manière plus ciblée. Tout ceci nemanque pas d’impact sur les innovationsqui traditionnellement se laissent décou-vrir dans les points de vente. Même si leconsommateur est bel et bien deman-deur d’innovations et se montre mêmeprêt à payer le prix, il en achète nette-ment moins souvent. Comme c’est sou-vent le cas dans le monde de la distribu-tion, il s’agit là d’un problème commun.En effet, les innovations dynamisent lemarché et stimulent la croissance.

Lorsque le consommateur souhaite com-penser le prix élevé du carburant et deson iPhone en économisant sur sescourses quotidiennes, les marques distri-buteurs constituent bien entendu uneoption intéressante. Le client obtient eneffet plus pour moins d’argent. Toutefois,dépendant de la catégorie, ceci peutengendrer un effet pervers. Il arrive unmoment où l’augmentation des marquespropres en rayon ne crée plus de croissan-

GS1 Belgium & Luxembourg a assisté au ‘Débat autourdes Grandes marques’ organisé par RetailDetail le 9 septembre dernier. L’orateur principal était Jean-NoëlKapferer, professeur marketing à la haute école pari-sienne de gestion HEC. Ci-dessous un résumé.

ce ni en volume, ni en valeur. Que mettreen rayon dans ce cas-là ? Selon le profes-seur Kapferer les marques régionales, pro-duits locaux et marques propres théma-tiques peuvent constituer une alternativeaux marques A traditionnelles.

S’adapter rapidement pour survivre

Autrefois, le prix était fixé en fonction del’offre et de la demande. Demain, il n’y enaura plus assez pour tout le monde, peuimporte le prix qu’on est prêt à payer.Dans le monde de demain, la surconsom-mation deviendra une notion abjecte etle matérialisme ne sera plus synonyme de‘bonheur’. Les grandes marques sont asso-ciées à cet univers d’antan, une imagequ’elles doivent corriger d’urgence.

Les marques A sont cependant perçuescomme importantes, notées en bourse etbureaucratiques. Si de temps à autre, ellesse lancent dans des initiatives vertes, leconsommateur perçoit souvent celles-cicomme des tentatives de ‘greenwashing’.La distance est grande et la confiancesemble perdue. Les marques propresquant à elles, sont rapides et se position-nent comme proches du consommateur.

Comment les marques A et les marquespropres pourront-elles alors cohabiter

dans le monde de demain? Chaquemarque répond à un business model dif-férent et ces modèles se complètent par-faitement. Ce qui compte dès lors est queles deux parties connaissent leur businessmodel et qu’elles y restent fidèles.

Les marques A doivent continuer à fairece qu’elles font de mieux: stimuler lademande, animer les rayons et augmen-ter les marges et en ce faisant, mériterles euro du consommateur. Elles doiventinvestir en recherche & développe-ment et innover pour fournir un produitpremium. Elles doivent également sedifférentier au niveau du produit et nonpas au niveau du prix, car c’est uneguerre qu’elles ne peuvent gagner.

On ne peut parler de véritable progrèsque lorsque tout le monde en bénéficieet c’est là qu’interviennent les marquespropres. Celles-ci doivent accélérer la dif-fusion de ces innovations. Citons parexemple, le cas de Zara qui vend à unpublic branché de classe moyenne lesmodèles vus 6 semaines auparavant sur lecatwalk de Milan. Le business model deZara? Copy & Improve. Mais qu’en reste-t-il si demain il n’y a plus de nouveauxmodèles pour défiler sur le catwalk ?

Lorsque le client est à la recherche defiabilité, qualité supérieure et valeur

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Débat

ajoutée, comme par exemple pour lejour de son mariage, il se tourne versune grande marque. Lorsque le clientest à la recherche d’un produit qui cor-respond à ses besoins quotidiens demanière satisfaisante, il part souvent àla recherche d’une marque propre.Cette distinction va bien au-delà duprix, il s’agit d’un autre business model.

Comment collaborer?

Tout le monde sait que le rôle du distribu-teur a profondément évolué au courantdes 10 dernières années, mais en quoi? Les

distributeurs ne peuvent plus se contenterde prendre en charge la logistique et dedistribuer les produits. Ils occupent à pré-sent une position unique, proche desclients et sont devenus les re-distributeursde revenus et de pouvoir d’achat.

Comment un fabricant de marques Apeut-il encore coopérer avec ce re-dis-tributeur, qui représente son canal devente tout en étant devenu son pre-mier concurrent ? En prenant conscien-ce du fait que les deux businessmodels ont besoin l’un de l’autre et enévitant d’imiter le modèle de l’autre.

Les fabricants et distributeurs ontensuite eu l’occasion de réagir auxréflexions du Professeur Kapferer.

La croissance grâce aux marques A ?

“L’évaluation des prestations des diffé-rentes catégories par le commerce et l’in-dustrie doit davantage se baser sur desfaits ”, commente Wim Destoop, generalmanager de Pepsico BeLux. “Parfois lamarque propre est surreprésentée dans lesrayons. Je n’entends pas de dialogue pourl’avenir.” “Spar opère avec 45% de marquespropres”, explique Dirk Depoorter, directeurde Spar Retail, filiale de Colruyt.“Notamment dans le rayon frais, car on ytrouve encore difficilement des marques A.Par contre dans d’autres catégories ce sontles marques A qui génèrent la croissance.La marque propre n’y arriverait pas.”

Du temps et de l’espace ?

De même Pascal Léglise, directeur privatelabel chez Carrefour, affirme que lesmarques A auront toujours leur place dansles rayons. “Nous n’allons pas abandonnerles articles de marque. Nous cherchons

bien sûr à développer notre propremarque mais certainement pas au dépitdes marques nationales.” Dominique Leroy,country manager Unilever Belgique, sedemande “Pourquoi le commerce nousrend-il la tâche d’innover tellement diffici-le? Nous investissons beaucoup afin d’in-troduire des innovations dans les rayonsdes magasins. Les budgets ne cessentd’augmenter. Accordez-nous le temps etl’espace pour mener à bien le lancementde nouveaux produits.”

Locomotives de l’innovation ?

“On parle beaucoup de collaboration, maisle coeur de ce discours est encore fortidéologique”, dit Kapferer. “Les distributeursse font la concurrence et doivent se profi-ler. Pour ce faire ils ont aussi besoin demarques A. La concurrence entre le com-merce et l’industrie est comparable à unmouton devant traverser la rivière sur ledos d’un crocodile. Puisqu’on a besoin l’unde l’autre on ne peut pas se permettred’être en conflit en permanence. Les distri-buteurs ont inévitablement besoin desmarques A. Ce sont les locomotives de l’in-novation et du progrès. Sans marques A,bonjour la monotonie.”

Le rapport complet est disponiblesous : www.retaildetail.eu/nl/case-van-de-week/item/12952-“consument-zal-zijn-aankoopgedrag-grondig-wijzigen-door-de-crisis”-dixit-kapferer

Lisa Van den Bossche & Pascal Kuipers

Professor Kapferer

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Page 20: GS1 Link magazine nr 3 2011 (français)

Category Management Advanced CourseHow to jointly grow the category by effectively targeting the right shopper segments?

THURSDAY 9TH FEBRUARY 2012 - FROM 9.00 AM TILL 6.00 PMConnecting business creating value

Course objectives

1. To acquire advanced skills and capabilities required to implementa “day to day” category management in a pragmatic way.

2. To understand why and how to define shopper segments, andhow to exploit this segmentation to effectively address businessgrowth opportunities?

Who should participate?

Everyone involved in optimizing the quality of category plans: accountmanagers, category managers, trade and shopper marketeers, salesmanagers, buyers,… A minimum expertise in category management isrequired, as well as a basic knowledge of household panel measures(GfK). It is not mandatory to have followed Catman for beginners.

Language : English

Venue : Buro & Design Center Room 106 (1st floor) Heizel Esplanade Heysel PB 36 - 1020 Brussels (GPS: Tentoonstellingslaan – Avenue de l’exposition)

Participation fee : GS1 Belgilux members : € 350 excl. 21% VATNon members : € 450 excl. 21% VAT

Online registration: www.gs1belu.org/nl/catman-advanced

Participated in previous Catman training programs:

Aveve, Bolton, Club, Corman, Danone, EMG, Foods International,Friesland Foods, Ledent Touw, Mars, MMA, Nestlé, Omega Pharma,Orkio, Patroba, Pernod Ricard, Roger & Roger, Renmans, SnackVentures (Pepsico), Soudal, Viangros, Vandemoortele, Weleda.

Program

1. Setting the scene: today’s business reality and what does this meanfor the interaction between retailers and manufacturers?

a. Do’s and don’ts in category managementb. Criteria for success

2. How to successfully address today’s business reality via effective category management?

a. Define the main growth opportunities at key retailersb. Determine the right strategies to address these growth opportunitiesc. Identify the right shopper segments to targetd. Translate the defined strategies into an actionable account plan

3. Wrap-up and conclusions

The program will be delivered via a combination of interactive presentations and practical workshops.

Luc Desmedt, Director LD & Co

LD&Co is a consulting & training company, helping manu-facturers to win at the Point-of-Sales by successfullyworking with retailers in today’s and tomorrow’s busi-ness environment. Before running LD&Co, Luc Desmedt

worked at Procter & Gamble, and at Retail Insights asmanaging partner.

Dirk Vanderveken, Division Director of GfK

Panelservices BNL, div. BelgiumDirk Vanderveken advises manufacturers and retailers

in the Fast Moving Consumer Goods market inBelgium, his insights and recommendations are based

on information collected via the unique GfKConsumerScan panel.

Facilitators:

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