grève la le d'esclave le
TRANSCRIPT
"Le Respect du mandat, ..." ‐‐‐ p.2 et 3
Amplifier toutes les mobilisa ons, y compris par la grève, pour
gagner sur les revendica ons ‐‐‐ p.4
Le CDI intérimaire, CDI d'"ESCLAVE" ‐‐‐ p.5
Le statut protège le fonc onnaire, le contrat brise la
République
Jeudi 6 décembre 2018 mobilisa on et grève à ISOCHEM ‐‐‐ p.6
Système "UNIVERSEL" de« RETRAITE PAR POINTS : C’EST
TOUJOURS NON ! ‐‐‐ p.7 à 10
La tenue de nos instances, c'est la démocra e syndicale ‐‐‐
p..11
CSE ‐ S'informer, se former pour mieux négocier ‐‐‐ p.12
Forma ons FO 2019 ‐‐‐ p.13
Les retraités ont la parole ‐‐‐ p.14
n’appar ent pas à celui qui le porte, mais à celui
qui le donne.
Je ne suis que votre Secrétaire Général et je rendrai
compte de mon mandat devant le Bureau, puis la CE et
devant le prochain congrès départemental.
Idem, le Secrétaire Général et les Secrétaires
Confédéraux sont nos porteurs de mandats, ils ne
peuvent s’en affranchir. Ils sont tous élus par le CCN qui
est leur mandant. Nos Résolu ons votées à la quasi‐
unanimité sont leur feuille de route.
A FORCE OUVRIERE nous sommes Libres et
Indépendants parce que nous avons lu é contre le
centralisme démocra que et nous pouvons en être
fiers. Depuis 1947, comme le disait notre camarade
Robert BOTHEREAU, « nous con nuons la CGT ». C’est
celle de la Charte d’Amiens, et construite dans le cadre
des congrès de Nantes, Limoges et Montpellier. Celle
qui repose sur les Unions Départementales et les
L , , ! *
Le Comité Confédéral Na onal, représenta on de
l’ensemble des Unions Départementales et des
Fédéra ons de notre organisa on, s’est réuni les 21 et
22 novembre.
J’ai pris la parole et j’ai voté conformément au mandat
impéra f que la Commission Exécu ve m’a fixé.
C’est ça la CGT‐FO. Nous sommes organisés sur le
principe de la démocra e par déléga on, il n’y a pas de
délégué de moi‐même.
S’asseoir sur le mandat, c’est s’asseoir sur la démocra e
syndicale, c’est le mépris de ces mandants. Comme je
l’ai dit lors de la dernière réunion de la Commission
Exécu ve Extraordinaire de notre Union
Départementale, celle qui a été élue par notre congrès
de juin 2018 pour représenter tous les militants FO de
l’Essonne, si l’on refuse de respecter le mandat confié,
on démissionne.
N’oublions jamais
que le mandat
confié
2
Union Départementale Force OuvrièreForce Ouvrière de l’Essonne
12, place des Terrasses de l’Agora ‐ 91034 Evry cedex
Tél : 01.60.78.15.57
FAX : 01.6O.77.96.94
e‐mail : [email protected]
Site : www.udfo91.fr
Directeur de publica on :
Christophe LE COMTE
Bulle n trimestriel
CPPAP N°0622 S 07348
Impression : FEC FO
Ce numéro du syndicaliste FO a été réalisé avec le concours de Christophe Le Comte, secrétaire général de l’UD FO 91, Philippe CLARET, rédacteur en chef, Johanna GASTON du SDFOLC91, Laaziz ER ROUFI XPO, Nicolas MONTANARY Sécurité Sociale 91, Daniel ROUSSEAU de l'UDR FO 91, Françoise ROUSSEAU de l'AFOC91, Karen ECHARD, secrétaire administra ve, Photos de FO ISOSHEM, de l'UD FO 91 et de Frédéric BLANC.
* extrait de la déclara on de la CE confédérale du 6 septembre 2018
« Le mandat ou procura on est un
acte par lequel une personne donne
à une autre le pouvoir de faire
quelque chose pour le mandant et en
son nom. Le contrat ne se forme que
par l'accepta on du mandataire. »
(ar cle 1984 du Code Civil).
3
L' 1 2019 'UD FO 91L' 1 2019 'UD FO 91
Les bureaux se endront les lundi 07 janvier, 04 février, 11 mars, 1er avril, 13 mai, 03 juin, 1er juillet,
La Commission Exécu ve les lundi 11 mars et 03 juin,
Le Comité Départemental le 21/06.
Fédéra ons qui la composent. C’est aussi, celle qui a
con nué dans la clandes nité pendant l’occupa on,
face au fascisme de Pétain/Mussolini et au nazisme
d’Hitler. Nous avons refusé leurs chaînes et par la suite
les chaînes du totalitarisme du PCF. Nous ne voulions
pas devenir le syndicat officiel d’un par qui était un
contre‐pouvoir. Nous sommes l’Organisa on Syndicale
qui refuse toutes les chaînes du corpora sme. Nous
sommes confédérés.
Nous sommes et resterons un syndicat de contrepoids,
comme nous l’avons démontré en 2016, 2017 et 2018
par les ac ons menées par l’Union Départementale au
sein de notre coordina on l’URIF‐FO, face à Macron
(ministre puis président). C’est cet axe que nous avons
défendu devant le CCN et c’est cet axe qui guidera nos
pas partout où il en sera nécessaire. Ou alors nous ne
serions plus la Confédéra on Générale du Travail Force
Ouvrière.
Ce 26 novembre, s'est tenu le mee ng régional FO
comme annoncé (voir affiche ci‐contre).
Le 10 décembre, le bureau
de l’Union Départementale
se endra le ma n et la CE
l’après‐midi. La discussion
démocra que s’exprimera
comme toujours.
Passez de bonnes fêtes,
Ami és,
Christophe Le Comte
Secrétaire Général
de l’ UD FO 91
* communiqué interne du 23/11/2018
4
La Commission Exécu ve de l’Union Départementale FO de l’Essonne s’est réunie le 10 décembre. En ce e actualité brûlante, la mobilisa on des gilets jaunes a permis l’expression d’une colère légi me. Le gouvernement n’apporte aucune réponse aux revendica ons. Sa seule réponse est la répression policière, notamment à l’égard des jeunes. Nous exigeons l’arrêt de ce e logique répressive et la mise en place d’une véritable poli que contractuelle. Seul le patronat est sa sfait par les 100 milliards d’euros d’exonéra ons fiscales obtenues depuis 2013 grâce au CICE et l’annonce de 40 milliards supplémentaires en 2019. De l’argent il y en a, et c’est dans ce contexte que l’Union De l’argent il y en a, et c’est dans ce contexte que l’Union De l’argent il y en a, et c’est dans ce contexte que l’Union Départementale FO de l’Essonne rappelle ses revendica onsDépartementale FO de l’Essonne rappelle ses revendica onsDépartementale FO de l’Essonne rappelle ses revendica ons : : : Hausse immédiate du SMIC pour aller vers 1Hausse immédiate du SMIC pour aller vers 1Hausse immédiate du SMIC pour aller vers 1 800 € 800 € 800 € Augmenta on générale des salaires et des pensions Augmenta on générale des salaires et des pensions Augmenta on générale des salaires et des pensions Revalorisa on du point d’indice pour les fonc onnaires Revalorisa on du point d’indice pour les fonc onnaires Revalorisa on du point d’indice pour les fonc onnaires
et des minima salariaux et des minima salariaux et des minima salariaux Réindexa on des salaires, des pensions et des retraites Réindexa on des salaires, des pensions et des retraites Réindexa on des salaires, des pensions et des retraites
sur le coût de la vie sur le coût de la vie sur le coût de la vie Développement de tous les services publics sur tout le Développement de tous les services publics sur tout le Développement de tous les services publics sur tout le
département département département Retour à la retraite à 60 ans à taux plein et main en de Retour à la retraite à 60 ans à taux plein et main en de Retour à la retraite à 60 ans à taux plein et main en de
tous les régimes de retraitetous les régimes de retraitetous les régimes de retraite Abandon de toutes les réformes concernant les lycéens Abandon de toutes les réformes concernant les lycéens Abandon de toutes les réformes concernant les lycéens
et les étudiants et les étudiants et les étudiants Abroga on des réformes qui détricotent le droit du Abroga on des réformes qui détricotent le droit du Abroga on des réformes qui détricotent le droit du
travail et la protec on des salariés (Loi «El Khomri», travail et la protec on des salariés (Loi «El Khomri», travail et la protec on des salariés (Loi «El Khomri», ordonnances « Macron ») ordonnances « Macron ») ordonnances « Macron »)
Retour à la sécurité sociale financée par les co sa ons Retour à la sécurité sociale financée par les co sa ons Retour à la sécurité sociale financée par les co sa ons Suppression de la CSG et arrêt des exonéra ons des Suppression de la CSG et arrêt des exonéra ons des Suppression de la CSG et arrêt des exonéra ons des
co sa ons socialesco sa ons socialesco sa ons sociales
La Commission Exécu ve invite
l’ensemble de ses militants à partager largement cet appel et à se réunir en
assemblées générales, pour construire le nécessaire rapport de force pour
gagner sur les revendica ons, et amplifier toutes les mobilisa ons, y compris
par la grève.
Adoptée à l’unanimité
5
La direc on XPO Logis cs Supply Chain France sur le site
de COUDRAY MONTCEAUX 91830, a fait intervenir dans
une réunion ordinaire du comité d’entreprise, une
agence d’intérims pour présenter son projet de CDI
Intérim, afin de répondre à une demande faite par les
élus FO de requalifier le contrat intérim (travail de
précarité) en CDI XPO, pour les salariés intérimaires, qui
ont dépassé les 18 mois d’intérim.
Les élus FO contestent ce e présenta on, et font un
rappel à la direc on que le % des intérimaires dépasse
les 40% dans les sites XPO logis ques en Essonne.
Or, le contrat intérim ne doit pas avoir pour objet ou
effet de venir pallier un besoin permanent, mais
seulement ponctuel de l’entreprise u lisatrice.
Ainsi, la loi limite les possibilités de recours au travail
temporaire (ar cles L1251‐5, L1251‐6, L1251‐7) :
Remplacement d’un salarié, surcroît d’ac vité, emplois
saisonniers….
Totale précarité ou sor e du chômage ?
Le CDI intérimaire a été sanctuarisé dans le Code du
Travail dans le cadre du projet de loi Avenir
professionnel. L'idée est simple : un contrat à durée
indéterminée classique est signé avec une agence
d'intérim, qui, en échange, propose des missions
successives. Elles peuvent durer jusqu'à 36 mois contre
18 mois pour une mission d'intérim classique. Dans les
périodes d'inac vité entre chaque mission, une
rémunéra on minimale est garan e. Points néga fs : les
indemnités de fin de mission sont supprimées,
l'intérimaire doit accepter toutes les missions proposées
dans un délai d'une demi‐journée, même moins
rémunérées et/ou loin de son domicile. Il doit aussi se
tenir à la disposi on de l'agence entre deux missions.
C’est un contrat qui ne bénéficie ni des avantages du CDI
classique ni de ceux de l'intérim tradi onnel. Il n'y a plus
de prime de fin de mission, ni de prime de congés payés,
cela représente 20% de revenus en moins.
Force ouvrière, opposée au CDI intérimaire créé en
2013, a remporté une "première bataille", dans un arrêt
du 12 juillet 2018, la Cour de Cassa on ayant es mé que
les partenaires sociaux de la branche de l'intérim avaient
outrepassé leurs compétences en créant ce contrat.
Selon la cour, ces règles "relèvent de la loi".
Nous a endons avec impa ence la décision du Conseil
d'État qui devra se prononcer sur l'annula on ou non de
l'arrêté d'extension de cet accord de branche.
Si le Conseil d'État annulait l'arrêté, cela "pourrait
reme re en cause les CDI intérimaires conclus entre
l'entrée en vigueur de l'accord en février 2014 et la
promulga on de la loi du 17 août 2015".
FO s'oppose à ce contrat de travail car elle es me qu'il main ent les intérimaires "dans une
totale précarité, sans aucune protec on inhérente au CDI tradi onnel : pas d'indemnité de fin de
mission, période d'intermission où le salarié doit se tenir à la disposi on de l'agence, obliga on
d'accepter des missions même moins rémunérées et/ou loin du domicile de l'intérimaire".
Selon le rapport de la Cour des comptes daté de mars 2018, l’emploi de non‐ tulaires ne cesse d’augmenter dans l’Educa on na onale. Il représenterait 20 % des personnels. On note une accéléra on entre 2014 et 2017 : Il y a 15 % d’enseignants contractuels supplémentaires. On assiste à un remplacement des fonc onnaires par des personnels contractuels. Ceci est inscrit dans CAP 2022 (comité ac on publique 2002) rejeté par la FNEC FP FO.
Gerald Darmanin, ministre de l’ac on et des comptes publics, l’a annoncé récemment : il veut généraliser le contrat à la place du statut. Et pour cause : les contractuels sont souvent traités comme des variables d'ajustement en fonc on des besoins car les textes encadrant le recrutement, la rémunéra on et le mode d'évalua on se prêtent facilement à diverses interpréta ons et ne sont donc pas suffisamment protecteurs.
Qu’ils soient embauchés en CDD ou en CDI, ils sont suscep bles d'être licenciés en « cas d'absence de besoin ». Ce e précarité n’est pas acceptable. Pourtant, l’évalua on au mérite, le recrutement de plus de contractuels et de moins de tulaires, la destruc on des commissions paritaires qui perme ent au syndicat de contrôler ce que fait l’administra on et
de faire respecter des droits collec fs, tout cela, le gouvernement veut le généraliser. Il veut réduire l’emploi tulaire avec les garan es qui l’accompagnent et développer le recours aux contrats forcément moins
protecteurs.
FO combat ce e mécanique de destruc on des acquis collec fs sur deux axes revendica fs :
Réemploi de tous les contractuels
Un plan de tularisa on pour tous les contractuels
Dans l’académie de Versailles, la remise en cause du statut est déjà bien entamée. 130 contractuels n’ont pas
été renouvelés à la rentrée 2018. A l’ini a ve de Force Ouvrière, les organisa ons syndicales enseignantes ont été reçues en audience le 28 août 2018 par M. le Secrétaire général du Rectorat de Versailles et un rassemblement a été organisé à ce e occasion. Le Secrétaire général a considéré le nombre de contractuels non renouvelés comme « marginal ». Pour FO, c’est beaucoup trop ! Devant l’absence de réponse pour les dossiers individuels des collègues, le SNFOLC a demandé une nouvelle audience au recteur.
6
Dans l’Essonne le SDFOLC91 (syndicat FO des lycées et collèges de l’Essonne) a défendu une dizaine de dossiers et a obtenu le réemploi de 3 d’entre eux.
Le SDFOLC91 con nuera à s’engager aux côtés des personnels contractuels pour défendre les situa ons individuelles mais aussi les droits collec fs.
Ce jeudi 6 décembre, les
salariés de PMC ISOCHEM se
sont mobilisés avec les
organisa ons syndicales
dans la grève, pour faire
connaître à la direc on
générale leur détermina on
à défendre leurs acquis.
Comme convenu, l'après‐midi, les OS étaient reçues par la
direc on générale pour la troisième réunion de négocia ons
portant sur le projet d'accord de subs tu on.
La discussion devait tourner autour de la deuxième version du
projet d'accord.
Les quatre OS ont chacune argumenté pour exprimer le rejet
en bloc du projet par l'ensemble des salariés.
Le PDG a dit avoir compris le message, mais qu'il n'était pas
seul décisionnaire.
Il s'est engagé à envoyer de
nouvelles proposi ons aux
membres des déléga ons le
mardi 11 décembre.
Des assemblées générales
se feront le mercredi 12
décembre (à 13h30 pour VLP).
Une nouvelle mobilisa on sera soumise à discussions.
Une nouvelle réunion avec la DG et les OS est prévue le 13
décembre.
7
Dans la poursuite du 4 pages publié en juillet (repris dans le
journal de l'Union Départementale FO 91 de septembre), les
unions régionales Ile‐de‐France (URIF) CGT, FO, FSU et
Solidaires con nuent d’informer sur le contenu de la
« réforme » des retraites.
Mercredi 10 octobre, le gouvernement représenté par le
haut‐commissaire à la réforme des retraites, Jean‐Paul
Delevoye, a réuni les organisa ons syndicales pour
présenter un document in tulé « Vers un système universel
de retraites plus simple, plus juste, pour tous – Premier bilan
et orienta ons de travail ».
Dans un système « universel » de retraite par points, le
salaire perçu soumis à co sa on permet d’obtenir un
certain nombre de points chaque année en fonc on de la
valeur d’achat du point : le montant de la retraite est alors
déterminé en mul pliant l’ensemble des points accumulés
par la valeur du point à la liquida on des droits.
En clair, la valeur du point au moment de la liquida on
pourrait varier, d’année en année, en fonc on des
condi ons économiques. Il n’y a plus dans ce système de
montant garan des retraites, le gouvernement fixant à
intervalle régulier la valeur du point.
Comme l’exprime très clairement François Fillon (cf. pages
intérieures) : « un système par points (…), ça permet de
baisser chaque année le montant des points, la valeur des
points, et donc de diminuer le niveau des pensions ».
Et c’est un expert en casse des retraites qui le dit !
Il suffit de se référer à ce qui s’est passé en Suède pour
comprendre qu’avec la retraite par points, tout le monde
est perdant (cf. pages intérieures) !
8
DOCUMENT
GOUVERNEMENTAL COMMENTAIRES
«Lesystèmeuniverselderetraiteremplacerales42régimesderetraiteexistants(régimesdebaseetrégimescomplémentairesobligatoires)»(p.16)
Ceseraitdoncla indes42regimesderetraitedurementconquis,ceseraitla indesdroitsquiysontinscrits.Sousle(faux)pretextequelesystemeactuelserait«complexe»et«illisible»,legouvernementferaittablerasedesdroitsquiregissentactuellementlesretraites:lesalairedereference,ladureed’annuites,laretraiteatauxplein…Avecunsystemeuniverselderetraiteparpoints,leniveaudesretraitesn’estplusgaranti.
Leregimeuniqueconduiraitaladisparitiondesregimesdesfonctionnairesetdesregimesspeciauxet,enconsequence,alaremiseencausedesstatutsd’agentspublicsetdefonctionnaires.Dememe,lesretraitescomplementairesdisparaıtraient.
«Lespointsaccumuléstoutaulongdelavieserontenregistrésdansuncompteunique.Chaquejourtravaillédanssavieseraprisencompte.»(p.16)
Ceseraitla indusalairedereference,quisertdebaseaujourd’huiaucalculdelaretraite(25meilleuresanneesdanslesecteurprive,6derniersmoisdanslafonctionpublique).
Avecunsystemeparpoints,lecalculseferaitsurl’ensembledesacarriere,integrantlesmauvaisesanneesapetitssalaires,lesperiodesdechomage,les«petitsboulots»,lesperiodesdeformation,lestempspartiels,lescongesmaternite:parconsequent,lemontantseraitmecaniquementbeaucoupplusfaible,pourlessalariesduprivecommedupublic.Est‐cecela,unsysteme«plusjuste»?
«Transformernotresystèmen’apaspourobjetdefairedeséconomies Lenouveausystèmeseraconstruitdanslerespectdesgrandséquilibresinanciersactuels»(p.17)
Legouvernementabeauaf irmerquela«reforme»n’apaspourobjetde«fairedeséconomies»,lejournalpatronalLesÉchosdu17avrildernieradejavendulameche:«Lespensionsenrépartitionatteignent14%duPIB(...)Àterme,lepoidsdelarépartitionpourraitre luervers12%duPIB(...).»
Avecunsystemeuniverselderetraiteparpoints,cequiimporte,c’estlavaleurdupoint,quidependraitdoncdes«grandséquilibres inanciers».Parexemple:vousavezcumule10000pointsderetraitesurtoutevotrecarriere.Silavaleurdupointestde0,10€,voustoucherezunepensionde1000€.Si,pourrespecterles«grandséquilibres inanciers»,legouvernementdecidededevaloriserlepointa0,09€,vousnetoucherezplusque900€...Est‐cecela,unsysteme«plusjuste»?
L’exécu f ment lorsqu’il prétend que le système actuel est
« générateur d’injus ce », notamment en opposant les
régimes du secteur privé à ceux de la fonc on publique.
Les travaux de la direc on de la recherche, des études, de
l’évalua on et des sta s ques (DREES) de l’administra on
centrale des ministères sociaux en date de juillet 2015
soulignent les « situa ons comparables » des taux de
remplacements médians (montant de la pension par
rapport au salaire pris en compte) :
73,8 % pour les anciens salariés du privé (retraite de
base + complémentaire)
72,1 % pour les anciens salariés du public
Grand oral de F. Fillon devant les patrons, alors candi‐dat à « la primaire de la droite », le 10 mars 2016
(Public Sénat)
« Le système par points, en réalité,
ça permet une chose qu’aucun
homme poli que n’avoue : ça
permet de baisser chaque année le
montant des points, la valeur des
points, et donc de diminuer le
niveau des pensions »
9
DOCUMENTGOUVERNEMENTAL
COMMENTAIRES
«Lesprimesdesfonctionnairescivilsetmilitairesetdessalariésdesrégimesspéciauxserontprisesencomptepourlecalculdesdroitsàretraite»(p.16)
Lesysteme«universel»deretraiteparpointsporteraitdefaituncoupmajeuraustatutgeneraldesfonctionnairesdanslamesureouilsupprimeraitleCodedespensionscivilesetmilitairesquiyestadosseetquigerelespensionsdesfonctionnairesd’Etat:rappelonsqueceux‐cinedisposentpasdecaissederetraite(cf.ci‐dessous).Lapriseencomptedesprimesdesfonctionnairesestenrealiteunleurre,quiseraitloindecompenserpourtoutlemondelapriseencomptedesmauvaisesanneesdanslecalculdelapension,enparticulierpourlesenseignantsdanslamesureou…ilsn’entouchentpas!AinsiquelerapportelejournalpatronalLesEchosdu15octobre:«Lesenseignantsquinetouchentpasdeprimeserontperdants».
«Ilyauratoujoursunâgelégaldelaretraiteàpartirduquelonpourraliquidersesdroits.Ilrestera ixéà62ans.»(p.17)
Legouvernementabeaujeud’af irmerquel’agelegaldelaretraitereste ixea62ans:aveclamiseenplaced’un«âgepivot»–quiconsisteainstaurerunedecoteautomatiquesurlesretraitesdessalariesrefusantdetravailler,parexemple,unandeplus–l’executifpermetlereculdel’ageeffectifdedepartenretraitesanstoucheralabornedel’agelegal.
Les pensions des fonc onnaires d’Etat représentent le plus important volume de presta ons versées (52 milliards d’euros), après le régime général. Or, c’est l’Etat lui‐même qui prend à sa charge 75% de ces dépenses : un lourd fardeau, dont il entend bien se délester…
Pour y parvenir, le gouvernement doit faire disparaître le Code des pensions civiles et militaires, qui définit la pension des fonc onnaires comme un «traitement con nué», donc garan par l’Etat. En faisant disparaître le Code des pensions dans un système universel de retraite par points, l’Etat se « libèrerait » de ses obliga ons de payer les retraites des fonc onnaires, ce qui serait un formidable encouragement à poursuivre l’abandon des services publics assurés par l’État (enseignement, finances publiques, sécurité...).
U n système de retraites par points a été mis en place en Suède en 1998, remplaçant l’ancien système bâ à
par r du calcul sur les 15 meilleures années. Ce « modèle suédois » est mis en avant par le gouvernement pour accréditer son système universel par points. Avec quels résultats ? Réponse d’Alain Lefebvre, spécialiste des retraites des pays nordiques, dans une interview à Libéra on (12 octobre) : « Malgré les mécanismes de compensa on mis en place et qui seront au cœur des discussions en France, il y a donc eu beaucoup de perdants en Suède. Une étude parue en mars 2017 a montré que 92% des Suédoises auraient eu des retraites supérieures dans l’ancien système et 72 % des hommes. »
10
La mise en place d’un système « universel » de retraite par points prépare
la retraite par capitalisa on, avec les désastres qui ont abou par exemple
au scandale des fonds de pension d’Enron en 2001 où des centaines de
milliers de pe ts épargnants ont perdu leur capital‐retraite à la suite de la
chute des ac ons de la société cotée en bourse.
C’est bien cela le « nouveau contrat social » projeté par le président
Macron : tourner toute l’économie na onale vers les ac onnaires et les
entreprises, au détriment des droits de la popula on.
Pourtant, c’est bien notre travail qui créé les richesses et elles ont été
mul pliées par 4 en 30 ans ! Les financements existent pourtant pour faire
vivre et améliorer durablement les régimes existants :
le CICE et le pacte de responsabilité, c’est 35 milliards €,
la suppression des exonéra ons de co sa ons patronales,
ce sont plus de 25 milliards €,
un million d’emplois créés (ce que revendique d’ailleurs le
patronat), ce sont 13 milliards €,
l’égalité femmes/hommes pour tous, ce sont plus de 10
milliards € pour la sécurité sociale en 2020,
la lu e contre le travail dissimulé, c’est 6 milliards € …
Sur ce e base de financement, de réelles négocia ons pourraient s’ouvrir
afin de reconnaître, par la valida on de trimestres dans chacun des
régimes concernés, la fa gue au travail et sa pénibilité, la difficulté des
fins de carrière, les périodes d’études et de forma on...
Sur ce e base de financement, de réelles négocia ons pourraient s’ouvrir afin de réduire les écarts insupportables qui persistent entre les retraites des femmes et celles des hommes (en moyenne 40 % d’écart entre hommes et femme, hors pension de réversion). Mais pour que ces négocia ons puissent s’ouvrir, il y a un préalable : que tous les régimes de retraite existants soient maintenus !
CALENDRIER
10 octobre: presentation des«grands principes» de la«reforme»auxsyndicats
Ouverture de la 2e phase de
concertation, qui pourrait du‐rer6mois,aucoursdelaquelledes recommandations serontremisesaugouvernement
Debat parlementaire avec pre‐
sentation d’un projet de loi en2019
REPÈRES
Effectifsdesretraitesen2016:16,1millions
Montantmoyendelare‐
traiteen2016:1461eurosbrut(1361eurosnet)parmois
Age moyen de depart a la re‐
traiteen 2016 : 61 ans et 10mois(62anset1moispourlesfemmes,61anset6moispourleshommes)
Montant des pensions versees
chaque annee: 316 milliardsd’eurosen2017,soit13,8%duPIB
Nombre de titulaires d’une
pension de reversion: 4,4mil‐lions
Source:DREES
MAINTIEN DES RÉGIMES DE RETRAITES : RÉGIME GÉNÉRAL, RÉGIMES SPÉCIAUX, RÉGIMES
COMPLÉMENTAIRES, CODE DES PENSIONS CIVILES ET MILITAIRES !
POSSIBILITÉ D’UN DÉPART À LA RETRAITE DÈS 60 ANS ET RECONNAISSANCE DE LA
PÉNIBILITÉ POUR UN DÉPART ANTICIPÉ !
NON À UN SYSTEME « UNIVERSEL » DE RETRAITE PAR POINTS !
OUI À LA RETRAITE PAR RÉPARTITION À PRESTATIONS DÉFINIES !
NON À LA RETRAITE PAR CAPITALISATION !
OUI AU DROIT À VIVRE SA RETRAITE DIGNEMENT !
Source : Tract InterURIF FO ‐ CGT ‐ FSU ‐ SOLIDAIRE
11
Devant une assemblée d’une
trentaine de militants, a en fs et
passionnés, la situa on difficile des
organismes sociaux et plus
spécifiquement de la CPAM et de la
CAF de l’Essonne a été évoquée,
notamment par le secrétaire général
de la Chambre Syndicale des Organismes sociaux de la
région parisienne, Jean Claude AYMÉ, venu pour
l’occasion.
Le secrétaire général de l’Union Départementale,
Christophe LE COMTE, a quant à lui rappelé l’urgence de
se mobiliser, égrenant tout au long de ce e journée les
syndicats de l’Essonne qui se sont mis en grève, preuve
s’il en est que la résistance se construit et s’organise
contre la poli que an sociale du gouvernement.
Le rapport d’ac vité présenté par la secrétaire du
syndicat, Sylvia THUAULT, et le rapport de trésorerie
présenté par son trésorier, Nicolas SALASSA, ont été
approuvés à l’unanimité.
Après l’élec on du Conseil Syndical, les membres du
bureau ont été élus dans une version élargie pour mieux
faire face aux défis qui s’annoncent à relever dans
l’avenir, notamment avec les élec ons professionnelles
annoncées pour mars 2019 sous sa
forme de Comité Social et
Économique.
Une assemblée générale
construc ve et dynamique qui a
montré la volonté de lu er et
la détermina on chez nos
camarades prêts à défendre la Sécurité Sociale et son
histoire et ce, malgré les mul ples coups portés par les
derniers gouvernements !"
"Le 6 décembre 2018, le syndicat FO de la Sécurité Sociale et des Alloca ons Familiales de l’Essonne s’est réuni en Congrès conformément à ses statuts.
12
Dans la con nuité de la posi on commune, pacte corpora ste signé par la CGT, CFDT, CGPME, MEDEF, qui donna lieu à une loi sur la représenta vité, les gouvernements successifs n'ont fait qu'empirer les choses. Une des visées est bel et bien de faire disparaitre notre organisa on. Ils n'y sont pas arrivés.
Plus que jamais, du fait du massacre des instances représenta ves du personnel (CE, DP, CHSCT) dans le privé, nous devons nous former pour mieux nous organiser.
Avec le Comité Social et Economique (CSE) et sa "sous" Commission Santé, Sécurité et Condi ons de Travail (CSSCT); c'est moins de proximité, moins d'exper ses, moins de préroga ve, moins de moyens… c'est 40% d'élus en moins.
Dans ce contexte, que l'on nous impose, nous devons mieux nous armer pour gagner en efficacité. La seule méthode pour être efficace c'est bien par la forma on que cela passe (voir le tableau des forma ons 2019 ci‐contre).
L'Union Départementale a déjà organisé une journée
d'informa on avec le Cabinet d'Expert SYNCEA, le 20 septembre 2018. De nombreux militants étaient présents pour recevoir des éléments importants pour négocier au mieux la mise en place, le protocole électoral et l'accord de fonc onnement du CSE. Nous n'é ons pas assez. Deux autres dates sont déjà retenues pour se former avec le CFMS à propos du CSE celles de 12/2018 qui sont complètes et celles des 8 et 9 janvier 2019.
Tous les militants inves s dans un mandat élec f ou désigna f doivent y passer.
Au mois de décembre, c'est aussi le Secrétaire Général et la Trésorière qui assisteront à la forma on. Rien est inné.
D'autres forma ons sont prévues en février, septembre et novembre sur le fonc onnement du CSE et le CSST (voir tableau ci‐contre). Tout doit être mis en œuvre pour que chacun puisse réussir à trouver ses marques.
Si nécessaire, nous organiserons d'autres journées d'informa ons.
13 Fernand Pellou er
Calendrier des formations organisées par le CFMS
Sem Date de stage Intitulé du stage
Date début Date fin
2 Mar 08-janv Mer 09-janv Négo PAP / Mise en place CSE
2 Jeu 10-janv Ven 11-janv Conseiller du salarié
4 Lun 21-janv Ven 25-janv Découverte de FO
9 Lun. 25-févr Ven. 1-mars Comité Social et Economique
16 Lun. 15-avr Ven. 19-avr Se développer
20 Lun. 13-mai Ven. 17-mai Connaître ses droits 2
23 Lun. 03-juin Ven 07-juin Découverte de FO
37 Lun 09-sept Ven 13-sept Comité Social et Economique
39 Lun. 23-sept Ven. 27-sept Découverte de FO
41 Lun 07-oct Ven 11-oct S'organiser
48 Lun 25-nov Ven 29-nov Santé, Sécurité et Conditions de Travail
Le droit au congé de forma on syndicale est de 12 jours par an, avec
un minimum de 2 jours de congé à chaque demande. (+ 6 jours pour les
responsables syndicaux). Les le res d'autorisa on à envoyer à
l'employeur sont disponibles sur le site de l'UD FO 91.
L'ensemble des forma ons, listées ci‐dessus, se endront à l'Union
Départementale de l'Essonne au 12, place des terrasses de l'Agora
91000 Evry.
Face aux législateurs, aux employeurs et aux administra ons qui
démontent nos conquêtes sociales, nous devons nous former
régulièrement.
Nous ne pouvons compter que sur nous‐mêmes pour nous émanciper.
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Les retraités ne sont pas des nan s : nos retraites, nos pensions, nous les avons gagnées par notre travail et nos co sa ons. Nos retraites, nos pensions, c’est un droit, ce n’est ni une assurance, ni une aide sociale !
La CSG, c’est la destruc on de notre Sécurité sociale. Son augmenta on, c’est le pillage organisé, notamment pour les retraités. La hausse de 25% de la CSG au premier janvier dernier, ce sont 2 milliards que le gouvernement Macron‐Philippe nous vole !
Notre pouvoir d’achat est en berne. Les retraites ne seront revalorisées que de 0,3% en 2019 et 2020 alors que les prix ont déjà augmenté de 2,3% de juillet 2017 à juillet 2018. Elles ne sont plus appuyées sur l’infla on mais sur les prévisions de croissance. Cela préfigure du changement de système en un régime de retraite par points.
600 000 personnes âgées vivent sous le seuil de pauvreté, plus de 4 millions ne touchent que le minimum vieillesse. Sur 16 millions de retraités en France, 10 millions sont lourdement touchés par la hausse de la CSG (561 euros de moins par an pour une retraite de 1 376 euros brut par mois !).
Les salariés comme les retraités subissent une réduc on de leurs droits et rémunéra ons.
Ce qui se passe dans les EHPAD par manque de personnel est scandaleux : 15 minutes pour manger, 10 minutes pour la toile e, une douche tous les 15 jours… Les résidents des EHPAD n’en peuvent plus ! Les salariés des EHPAD non plus !
Les retraités ont aussi largement besoin de services publics
de qualité : des hôpitaux, de la sécu, des transports en commun, des trains SNCF, alors que le gouvernement organise leur casse pour mieux les offrir au secteur privé.
Par ailleurs, ce gouvernement entend me re en place une réforme des retraites par points qui concernera aussi les retraités actuels. Ce e réforme, nous n’en voulons pas car c’est l’alignement des droits vers le bas et la baisse généralisée des pensions. C’est la remise en cause de notre système de retraite par répar on.
En revanche, nous voulons garder les pensions de réversion, elles aussi menacées alors qu’elles protègent par culièrement les
veuves et les veufs les plus en difficulté.
de notre pouvoir d’achat, des services publics et des statuts
du bac et du droit aux études universitaires pour nos pe ts‐enfants
de notre protec on sociale, de la sécu et des hôpitaux
des retraites par répar on et de tous les régimes par culiers
Augmenta on des pensions et retraites
Indexa on des pensions et retraites sur les salaires
Abroga on de la CSG
Main en des pensions de réversion
NON à un régime universel de retraite par points
UDR FO 91
12 Place des Terrasses de l'Agora 91000 Évry
Rejoignez l’Union des retraités et Rejoignez l’Union des retraités et préretraités FO de l’Essonnepréretraités FO de l’Essonne !!
Avec l’Union départementale FO, Avec l’Union départementale FO, nous ne lâcherons riennous ne lâcherons rien !!
Vous pouvez contacter l'AFOC 91
au 12 Place des Terrasses de l'Agora
91000 Évry
Téléphone : 01 60 79 22 18
Sur le net : h p://afoc91.unblog.fr
mail : [email protected]
Les élec ons pour désigner les représentants des locataires auprès des bailleurs HLM viennent de se terminer. Des milliers de tracts ont été distribués dans les boites aux le res des bâ ments gérés par les bailleurs « Toit et Joie », « Les 3 F » et « France Habita on » pour appuyer les candidatures présentées par l’AFOC.
Mais il nous manque encore un quadrillage conséquent du département pour toucher un nombre plus grand de locataires. Ce sera l’un de nos objec fs pour les prochaines élec ons : faire que tous les adhérents de l’AFOC concernés, directs ou indirects, puissent y par ciper ac vement et représenter l’AFOC dans leur bâ ment s’ils le souhaitent.
Ce e organisa on sera d’autant plus nécessaire que la loi ELAN votée le 16 octobre 2018 modifie considérablement le paysage loca f. Au niveau na onal, l’AFOC rappelle ses inquiétudes concernant les droits des locataires sur des sujets précis :
1/ Le bail mobilité :
Il sera désormais limité à dix mois. Réservé aux personnes en mobilité professionnelle ou encore en étude, l'AFOC rappelle que ce nouveau bail n'aura aucun effet sur le niveau de loyer qui restera libre, voire très élevé dans les zones tendues où se situent les zones d'emploi ou les établissements scolaires. Le fait de le limiter à 10 mois pourrait même encourager certains propriétaires à contraindre leur locataire désireux de rester dans les lieux à accepter des condi ons de loca ons saisonnières très défavorables et non sécurisées.
2/ La vente HLM :
L'AFOC s'est toujours posi onnée en faveur d'une vente HLM sécurisée pour les futurs acquéreurs, ex‐locataires du parc HLM, afin de garan r un inves ssement durable aux locataires et une bonne ges on de la copropriété.
3/ Le regroupement des organismes HLM :
Le seuil de regroupement retenu a été fixé à 12 000 logements ou 40 millions de chiffre d'affaire. Le délai de la fusion est repoussé à 2023. L'AFOC craint un éloignement des
centres de décisions ainsi que moins d'élus représentants des locataires. Les services de proximité diminuent déjà considérablement avec le non‐remplacement des gardiens, moins d'agences locales, et davantage de plateformes téléphoniques. Ce e décision risque à terme d'enlever au modèle du logement social français le volet « social ».
Ce e même loi modifie également les ambi ons affichées sur l’accessibilité des logements neufs pour 100% des personnes handicapées. Au mo f de construire moins cher, l’une des disposi ons du texte prévoit que seuls 20% des nouveaux logements seront concernés. Les 80% restant devront être « évolu fs » : la mise en accessibilité par elle serait réalisable au fil des années pour des travaux simples. Mais qui les financera ? Qui sera le décideur ? Le locataire qui en a besoin ? Le bailleur ? C’est une source de conflits poten els entre locataires et bailleurs…
A nous tous d’être vigilants pour être à même de répondre à toute demande des locataires. Il est essen el que chacun, handicapé ou non, puisse avoir l’assurance d’être maintenu dans son logement. L’AFOC y veillera.
Françoise Rousseau
Présidente de l’AFOC 91
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L’AFOC 91 ent des permanences tous les lundis et les jeudis de 14h à 16h à la Maison des Syndicats à Evry au 3ème étage.
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