groupes coopératifs
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groupes coopératifs. groupe "jeux". étudiants individuels. 10 minutes. présentation. présentation. présentation. 90 minutes. cours magistral. cours magistral. cours magistral. 5 minutes. numérotation aléatoire. numérotation aléatoire. numérotation aléatoire. 10 minutes. - PowerPoint PPT PresentationTRANSCRIPT
Comparaison de deux dispositifs d'apprentissage, coopératif et individuel,Comparaison de deux dispositifs d'apprentissage, coopératif et individuel,au regard des performances obtenues par les étudiantsau regard des performances obtenues par les étudiants
Philippe Lestage, Sylvie BarbierUniversité Bordeaux 2, IUFM du Limousin, IUFM d'Aquitaine
groupes coopératifs groupe "jeux" étudiants individuels
10 minutes présentation présentation présentation
90 minutes cours magistral cours magistral cours magistral
5 minutes numérotation aléatoire numérotation aléatoire numérotation aléatoire
10 minutes lecture 1/5 du cours lecture 1/5 du cours lecture 1/5 du cours
15 minutes QCM 1 QCM 1 QCM 1
10 minutes pause pause pause
80 minutes travail coopératif activité de jeu travail individuel15 minutes QCM 2 QCM 2 QCM 2
131 étudiants de l'Institut Universitaire de Formation des Maîtres du Limousin (IUFM, France), dans une situation naturelle d'apprentissage de 4 heures, ont été répartis en 3 catégories : - 18 groupes coopératifs de 5 étudiants- 26 étudiants individuels- 3 groupes contrôles de 5 étudiants occupés à jouer ensemble
Tableau 1
Comparaison de deux dispositifs d'apprentissage, coopératif et individuel, au regard des performances obtenues par les étudiants
groupes coopératifs
- liberté d'organisation des groupes :les deux formateurs ne structurent pas, ne scriptent pas les processus de groupe- interdépendance informationnelle :échanges mutuels pour l'acquisition des informations recueillies par les camarades lors de leur lecture du 5ème du cours- sans documents- puis engagement dans la réalisation de la tâche
- interdépendance des tâches :la tâche à réaliser est double (schéma et résumé), nécessitant une division du travail
- interdépendance des rôles :responsabilités complémentaires réparties par le groupe
- interdépendance des résultats :récompense attribuée au groupe rendant la meilleure production : compétition intergroupes
étudiants individuels
- indépendance informationnelle :chaque étudiant dispose de 30 mn de lecture des 4/5èmes du polycopié manquant à sa connaissance-puis, sans documents, enga-gement dans la réalisation de la tâche (50 mn)
- renforcement :récompense attribuée aux étu-diants rendant les meilleures productions
Tableau 2 Questionnaire individuel sur la perception des interactions dans le groupe (sur échelle de Lickert en 7 points, de 1 = très faible à 7 = très fort)
Comparaison de deux dispositifs d'apprentissage, coopératif et individuel, au regard des performances obtenues par les étudiants
n = 90 étudiants moyenne écart-type coopération 6,17 0,80
accord spontané 5,17 1,06 accord après discussion 5,64 1,44
compétition 1,32 0,79 conflit 1,57 0,95
Dans les groupes coopératifs, l'interdépendance des étudiants a favorisé l'instauration d'un climat très coopératif
Effet « Groupe » sur l'épreuve pré- et post- QCMComparaison de deux dispositifs d'apprentissage, coopératif et individuel, au regard des performances obtenues par les étudiants
QCM 1 QCM2
étudiants individuels
groupes "jeux"
groupes coopératifs
15
16
17
18
Bénéfices cognitifs(note maximale au QCM : 24)Figure 1 :
Effet du type de dispositifsur l'épreuve QCM
moyenne (écart-type) g. coopératifs g. "jeux" e. individuels QCM 1 15,64 (3,83) 15,25 (3,18) 15,69 (3,00) QCM 2 16,90 (3,63) 15,20 (3,16) 18,26 (2,96)
Les étudiants ont acquis davantage de connaissances personnelles dans le dispositif individuel que dans le dispositif coopératif. Les scores des étudiants des groupes contrôles sont restés stables du 1er au 2ème QCM.
Tableau 3
Effet « Niveau de départ » sur le bénéfice de l'apprentissage coopératif
Comparaison de deux dispositifs d'apprentissage, coopératif et individuel, au regard des performances obtenues par les étudiants
moyenne des sous-groupes aux deux QCM
niveau Faible niveau Moyen niveau Fort
QCM 1 11,15 15,95 19,81 QCM 2 13,54 17,47 19,63
Les étudiants du groupe "Coopératif" ont été répartis en 3 sous-groupes de niveau croissant par rapport à leurs notes obtenues à leur 1ère évaluation (QCM1) : "Faible", "Moyen", "Fort" (avec 30 personnes/sous-groupe).
Le bénéfice de l’apprentissage coopératif a été calculé et corrigé selon la formule : [(QCM2-QCM1)/(QCM1+QCM2)].
Le travail coopératif de groupe a assuré un bénéfice cognitif plus important aux étudiants "faibles", un bénéfice également aux "moyens", alors que le niveau de connaissances des étudiants "forts" est demeuré stable.
Tableau 4
Effet « Dispositif d'apprentissage » sur le type de tâche « QCM2 vs. Production »
Comparaison de deux dispositifs d'apprentissage, coopératif et individuel, au regard des performances obtenues par les étudiants
Afin de comparer l'effet des deux types d’apprentissage (coopératif vs. individuel) sur la tâche personnelle "QCM2" et la tâche "Production" (schéma + résumé), les performances obtenues aux 2 tâches ont été transformées en z scores. L’ANOVA révèle : - un effet plus important sur la tâche "Production" comparée à la tâche "QCM2" - le groupe "Individuel" réussit mieux la tâche personnelle "QCM2" et, à l’inverse, le groupe "Coopératif" réussit mieux la tâche "Production".
Le dispositif coopératif a contribué à une meilleure réalisation de la "Production" (schéma + résumé) proposée et, inversement, le dispositif individuel a permis une meilleure acquisition des connaissances personnelles.-,8
-,6
-,4
-,2
0
,2
,4
z-T‰che Collective Z-T‰che individuelle
Groupe Individuel
Groupe Coopˇratif
Figure 2 :Effet du type de dispositif selon le type de tâche
z- tâche QCM2 z- tâche Production
groupescoopératifsétudiantsindividuels
0,4
0,2
0
- 0,2
- 0,4
- 0,6
- 0,8
Liberté d'organisation des groupes, variété des procédures, participation active
Comparaison de deux dispositifs d'apprentissage, coopératif et individuel, au regard des performances obtenues par les étudiants
Chaque groupe s'étant vu offrir l'initiative de sa propre organisation, nous avons rencontré une grande complexité de modalités d'(auto‑)organisation des groupes : - variété de procédures, de stratégies, de processus et de types d'interaction - dynamiques instables : les rôles tournent, les tâches sont suspendues, reprises, des tâtonnements s'opèrent, des négociations s'engagent, etc.- variété de degrés de collaboration (élaboration mutuelle, processus de négociation) ou de coopération par division du travail
L'interdépendance des ressources ne crée pas, de fait, une situation coopérative. Un certain temps est nécessaire aux étudiants pour maîtriser les procédures complexes de travail en équipe. Nous perdons sans doute en efficacité coopérative mais, respectant les processus naturels d'auto-structuration des groupes, nous pensons gagner en dynamique naturelle d'apprentissage et catalyser la participation active des étudiants (tableaux 5 et 6).
Dynamique naturelle d'apprentissage et participation active
Comparaison de deux dispositifs d'apprentissage, coopératif et individuel, au regard des performances obtenues par les étudiants
n = 90 étudiants moyenne écart-type
quel intérêt avez-vous porté au travail de groupe ?
5,28 1,07
Tableau 5 Questionnaire individuel sur l'intérêt porté au travail de groupe (sur échelle de Lickert en 7 points, de 1 = très faible à 7 = très fort)
Tableau 6 Questionnaire individuel sur le nombre d'étudiants impliqués dans le travail de groupe (1, 2, 3, 4 ou 5 étudiants)
n = 90 étudiants moyenne écart-type
sur les 5 étudiant(e)s de votre groupe, à votre avis combien se sont réellement impliqué(e)s dans le
travail de groupe demandé ?
4,64
0,77
Prolongements : Négociation du sens en situation coopérative
et transformation des connaissances
Comparaison de deux dispositifs d'apprentissage, coopératif et individuel, au regard des performances obtenues par les étudiants
Nous avons entrepris de poursuivre l'étude des interactions en examinant le contenu des échanges verbaux dans 2 groupes qui ont été filmés (sur les 18), et plus particulièrement la négociation du sens par les partenaires.