gifle École

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7/23/2019 Gifle École http://slidepdf.com/reader/full/gifle-ecole 1/1 Plus qu'une gifle, au collège de Berlaimont PROCES- Le professeur de Berlaimont ne voulait pas d'un procès en catimini, pour la gifle qu'il a donné à un élève, après que celui-ci l'a traité de "connard" . Il a eu droit à un réquisitoire dur, à l'image d'un procès qui ne l'a pas épargné. Le procureur a stigmatisé ce qu'il a appelé "un déferlement de violence", pour ne requérir que 8 euros d'amende. !ugement rendu le # ao$t  proc%ain. &e n'était pas une simple gifle. !osé Laoureur, professeur de tec%nologie au collège (illes-de- &%in, l'a reconnu, à la arre du triunal de grande instance d')vesnes-sur-*elpe +ord. ui, il a d'aord /eté les affaires de son élève de 0e par terre. &'était un lundi matin, le 18 /anvier, au cours de 2%, avec une classe considérée comme tranquille. « Alexandre est alors revenu vers moi et m'a demandé 'pourquoi vous avez fait ça ?' Je lui ai répondu 'parce que cela n'a pas été rangé'. Il m'a fait alors un souffle moqueur et dédaigneux !e l'ai alors poussé contre la porte du fond  pour qu'il prenne conscience qu'il avait fait quelque cose d'incorrect. # Les témoignages des autres élèves disent qu' « il a été $alancé # . L'enfant l'a alors regardé droit dans les 3eu4 et l'a traité de « connard #, la affe est partie. 5nsuite, le professeur « accompagne fermement #, dit-il, l'élève vers son ureau. Les enfants de la classe décriront au4 policiers )le4andre en pleurs « tra%né & travers toute la classe #, selon la présidente du triunal. Le professeur lui demande enfin d'écrire une lettre d'e4cuse, qu')le4andre lira devant ses camarades avant la fin du cours. « nsuite !'ai dit aux él(ves que pour moi l'incident était clos qu'on n'en parlait plus. )e faire outrager comme cela ? *our moi !'ai réagi comme un p(re de  famille. # 6on dossier est e4emplaire 7 une notation de #2, sur 9. &'est la première fois que des violences lui sont reproc%ées. Il n'a pas repris ses cours au collège depuis l'affaire, il est tou/ours en arr:t-maladie. L'enfant, lui, a c%angé d'étalissement, et est désormais scolarisé dans le privé. ) la arre, !osé Laoureur para;t fragilisé, quand la présidente détaille ses prolèmes d'alcool. )- t-il u ce matin-là < Il affirme que non, qu'il a /uste u deu4 pastis le midi, ce qui e4plique son tau4 d'alcoolémie de,#0 g, l'après-midi, lors de sa garde à vue. =ne version confirmée par un de ses collègues. «Aucun lien n'est éta$li entre son geste et ses pro$l(mes d'alcool# , s'insurge la secrétaire départementale du 6nes, principal s3ndicat enseignant du secondaire. 6.>. 6ource7 %ttp7??@@@.lielille.fr?saeran?18?0?plus-quune-gifl.%tml

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Page 1: Gifle École

7/23/2019 Gifle École

http://slidepdf.com/reader/full/gifle-ecole 1/1

Plus qu'une gifle, au collège de Berlaimont

PROCES- Le professeur de Berlaimont ne voulait pas d'un procès en catimini, pour la gifle qu'il

a donné à un élève, après que celui-ci l'a traité de "connard" . Il a eu droit à un réquisitoire dur, à

l'image d'un procès qui ne l'a pas épargné. Le procureur a stigmatisé ce qu'il a appelé "undéferlement de violence", pour ne requérir que 8 euros d'amende. !ugement rendu  le # ao$t

 proc%ain.

&e n'était pas une simple gifle. !osé Laoureur, professeur de tec%nologie au collège (illes-de-

&%in, l'a reconnu, à la arre du triunal de grande instance d')vesnes-sur-*elpe +ord. ui, il ad'aord /eté les affaires de son élève de 0e par terre. &'était un lundi matin, le 18 /anvier, au cours

de 2%, avec une classe considérée comme tranquille.« Alexandre est alors revenu vers moi et m'a

demandé 'pourquoi vous avez fait ça ?' Je lui ai répondu 'parce que cela n'a pas été rangé'. Il m'a fait alors un souffle moqueur et dédaigneux !e l'ai alors poussé contre la porte du fond

 pour qu'il prenne conscience qu'il avait fait quelque cose d'incorrect. # Les témoignages des

autres élèves disent qu' « il a été $alancé # . L'enfant l'a alors regardé droit dans les 3eu4 et l'atraité de « connard #, la affe est partie. 5nsuite, le professeur « accompagne fermement #, dit-il,

l'élève vers son ureau. Les enfants de la classe décriront au4 policiers )le4andre en pleurs «

tra%né & travers toute la classe #, selon la présidente du triunal.

Le professeur lui demande enfin d'écrire une lettre d'e4cuse, qu')le4andre lira devant sescamarades avant la fin du cours. « nsuite !'ai dit aux él(ves que pour moi l'incident était clos

qu'on n'en parlait plus. )e faire outrager comme cela ? *our moi !'ai réagi comme un p(re de

 famille. # 6on dossier est e4emplaire 7 une notation de #2, sur 9. &'est la première fois que desviolences lui sont reproc%ées. Il n'a pas repris ses cours au collège depuis l'affaire, il est tou/ours

en arr:t-maladie. L'enfant, lui, a c%angé d'étalissement, et est désormais scolarisé dans le privé.

) la arre, !osé Laoureur para;t fragilisé, quand la présidente détaille ses prolèmes d'alcool. )-

t-il u ce matin-là < Il affirme que non, qu'il a /uste u deu4 pastis le midi, ce qui e4plique sontau4 d'alcoolémie de,#0 g, l'après-midi, lors de sa garde à vue. =ne version confirmée par un de

ses collègues.«Aucun lien n'est éta$li entre son geste et ses pro$l(mes d'alcool# , s'insurge la

secrétaire départementale du 6nes, principal s3ndicat enseignant du secondaire.

6.>.

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