gestion opérationnelle et commandement

Date de mise à jour : 25/06/2007 Annule et remplace la version du :

GOC 3 – Le Chef de Groupe /48

SCENARIO PEDAGOGIQUE DE FORMATION

INTITULE : LE CHEF DE GROUPE

DISCIPLINE : GESTION OPERATIONNELLE ET

COMMANDEMENT

PUBLIC : Un groupe de 12 sapeurs pompiers

NIVEAU : 3

DUREE TOTALE : 120 heures

PRE-REQUIS : Unités de valeur de chef d’agrès (+ TOP 4 + REP 2)

OBJECTIF GENERAL : A la fin de la formation, les stagiaires seront capables de : S : - connaître les différents outils nécessaires à la gestion d’un groupe en opération, d’un PC de Colonne et d’un CODIS, SF : - exécuter une mission en qualité de COS avec un groupe isolé, - exécuter un ordre reçu dans le cadre de l’engagement d’une colonne, - participer au fonctionnement d’un PC de Colonne et d’un CODIS, SE : - s’intégrer dans la chaîne de commandement,

- faire preuve de crédibilité, d’autorité et d’organisation dans le cadre des missions dévolues au chef de groupe en prenant en compte les règles de sécurité.

EVALUATION CERTIFICATIVE : OUI NON



RECAPITULATIF DES OBJECTIFS INTERMEDIAIRES PREMIERE PARTIE : LES EMPLOIS OPERATIONNELS NON SPECIALISES

OBJECTIF INTERMEDIAIRE A

A la fin de la première partie, les stagiaires seront capables de : S : - connaître l’organisation du Schéma National de Formation (S.N.F). SF : - citer le niveau de commandement en fonction des moyens engagés, - citer les emplois de chef de groupe. SE : - se situer dans la chaîne de commandement. Page 6 DEUXIEME PARTIE : GENERALITES SUR LE COMMANDEMENT

OBJECTIF INTERMEDIAIRE B

A la fin de la deuxième partie, les stagiaires seront capables de : S : - connaître la méthodologie du commandement en opération, - identifier les principes de l’organisation du commandement, - connaître la notion de "rapport bénéfices/risques". SF : - énumérer les principes fondamentaux du commandement en opération. SE : - prendre conscience de l’importance du rôle et du comportement du chef en opération. Page 8



TROISIEME PARTIE : LE CADRE D’ORDRES DU CHEF DE GROUPE

OBJECTIF INTERMEDIAIRE C

A la fin de la troisième partie, les stagiaires seront capables de : S : - connaître le cadre d’ordres lié à l’engagement d’un groupe et les différentes tâches à accomplir. SF : - exprimer clairement et faire appliquer les différents ordres, - prendre en compte le "rapport bénéfices/risques", - rendre compte. SE : - être respectueux de ses personnels, - s’affirmer en tant que chef. Page 10 QUATRIEME PARTIE : TRANSMISSIONS

OBJECTIF INTERMEDIAIRE D

A la fin de la quatrième partie, les stagiaires seront capables de : S : - connaître l’organisation des transmissions chez les sapeurs pompiers.

SF : - élaborer un ordre complémentaire de transmissions lié à l’engagement d’un groupe et à l’organisation d’une opération nécessitant la mise en place d’un PC de Colonne.

SE : - faire respecter l’organisation mise en place en matière de transmissions. Page 12



CINQUIEME PARTIE : PLANS D’ORGANISATION DES SECOURS ET PLANS D’INTERVENTION

OBJECTIF INTERMEDIAIRE E

A la fin de la cinquième partie, les stagiaires seront capables de : S : - connaître les différents plans d’organisation des secours et d’intervention. SF : - utiliser ces plans en fonction du niveau de risque de l’opération. SE : - s’intégrer dans l’organisation prévue par un plan. Page 15 SIXIEME PARTIE : GESTION DES RISQUES SPECIFIQUES

OBJECTIF INTERMEDIAIRE F

A la fin de la sixième partie, les stagiaires seront capables de : S : - identifier les risques spécifiques. SF : - prendre en compte les moyens nécessaires au traitement de ces risques, - se conformer aux procédures liées à la présence de tels risques. SE : - être sensibilisé aux conditions de sécurité liées à ces risques. Page 18



SEPTIEME PARTIE : LE POSTE DE COMMANDEMENT DE COLONNE

OBJECTIF INTERMEDIAIRE G

A la fin de la septième partie, les stagiaires seront capables de : S : - connaître les fonctions d’un PC de Colonne.

SF : - animer ces fonctions. SE : - travailler en équipe. Page 20 HUITIEME PARTIE : ORGANISATION D’UN CODIS LORS D’OPERATIONS IMPORTANTES

OBJECTIF INTERMEDIAIRE H

A la fin de la huitième partie, les stagiaires seront capables de : S : - connaître l’organisation d’un CODIS dans la gestion d’opérations importantes. SF : - animer les fonctions renseignements et moyens dans une salle de crise d’un CODIS. SE : - travailler en équipe et rendre compte. Page 25 NEUVIEME PARTIE : EVALUATION CERTIFICATIVE Organisation de l’évaluation certificative des différentes séquences : Evaluation orale Evaluation écrite (2) Evaluation pratique (2) Page 27



1ère PARTIE LES EMPLOIS OPERATIONNELS NON SPECIALISES

SEQUENCE A1.1 : LE SCHEMA NATIONAL DE FORMATION OBJECTIF SPECIFIQUE: A la fin de la séquence, les stagiaires seront capables d’énumérer les différents niveaux dans la chaîne de commandement opérationnel en remplissant un tableau sans erreur et en ajoutant les unités de valeur de formation qui s’y rapportent et les grades qui y sont associés.

DUREE : 30 min

JOURS et HORAIRES: Voir programme de principe en fin de document.

TECHNIQUES

PEDAGOGIQUES DUREE MATERIEL CE QU’IL FAUT

RETENIR AUTRES

Découverte : question à la cantonade "Quels sont les emplois opérationnels chez les sapeurs pompiers ?" Démonstration : exposé Le schéma national de formation, les textes réglementaires relatifs aux cadres d’emploi et à la formation des SPP et SPV. Application : exercice individuel Compléter un tableau récapitulatif "Grade/ Emploi/Formation".

5 min

20 min

5 min

Tableau blanc, feutres. Rétroprojecteur ou vidéo projecteur (document à créer). Tableau vierge "Grade/ Emploi/Formation" (document à créer1).

Emploi de chef de groupe, UV TOP 4, REP 2, GOC 3, pour les lieutenants, majors et pour les adjudants qui tiennent l’emploi.

Cette partie peut être validée lors d’une évaluation diagnostique en début de formation qui permet de passer à la séquence suivante si l’ensemble des participants possède les savoirs.



1ère PARTIE LES EMPLOIS OPERATIONNELS NON SPECIALISES

SEQUENCE A2.1 : LA CHAINE DE COMMANDEMENT

OBJECTIF SPECIFIQUE: A la fin de la séquence, les stagiaires seront capables de se situer dans la chaîne de commandement en fonction des moyens commandés en remplissant un tableau préformâté sans erreur.

DUREE : 30 min


TECHNIQUES


RETENIR AUTRES

Découverte : question à la cantonade "Quelles sont les limites de commandement dans chaque emploi ?" Démonstration : exposé Les définitions d’équipe, agrès, groupe, colonne et site, en se basant sur le guide national de référence « GOC » et sur le positionnement hiérarchique en fonction des moyens engagés sur l'opération. Application : exercice individuel Compléter un tableau récapitulatif "Emploi / Moyens commandés/ fonction".

5 min

20 min

5 min

Tableau blanc, feutres. Rétroprojecteur ou vidéo projecteur (document à créer). Tableau vierge "Emploi/ Moyens commandés/ fonction" (document à créer2).

Moyens commandés correspondant à chaque emploi de la chaîne de commandement (de chef d’équipe à chef de site). Les fonctions opérationnelles (COS, CS et CSS) dépendent du nombre de moyens engagés. Le chef de groupe peut commander un groupe en qualité de COS, un groupe en renfort d’une colonne, les différentes fonctions du PC de Colonne, en fonction du SDACR ou RO en application dans le département.




2ème PARTIE GENERALITES SUR LE COMMANDEMENT

SEQUENCE B1.1 : LES ACTEURS DU COMMANDEMENT ET LES ORGANES DE GESTION

OBJECTIF SPECIFIQUE : A la fin de la séquence, les stagiaires seront capables d’identifier chaque personne ayant le pouvoir de décision en opération et les organes de gestion qui lui sont associés en reconstituant un organigramme sans erreur.

DUREE : 1 h 00


TECHNIQUES


RETENIR AUTRES

Découverte : travail en sous-groupes A partir d’un exemple décrivant une situation opérationnelle, identifier le COS, le DOS et les organes de gestion compétents. Démonstration : exposé Les notions de COS et de DOS et les organes de gestion depuis le niveau départemental jusqu’au niveau national. Application : cas concret individuel A partir d’un exemple décrivant une situation opérationnelle, reconstituer l’organigramme des différents centres opérationnels en précisant la place des décideurs.

10 min

30 min

20 min

Cas concrets de situations opérationnelles (document à créer = article de journal spécialisé ou non). Rétroprojecteur ou vidéo projecteur (document à créer). Cas concrets de situations opérationnelles (document à créer = article de journal spécialisé ou non).

Différence entre COS et DOS. Les compétences des centres opérationnels et des postes de commandement. Parallèle entre chaîne S.P et chaîne Préfectorale.




2ème PARTIE GENERALITES SUR LE COMMANDEMENT

SEQUENCE B2.1 : PRINCIPES FONDAMENTAUX DU COMMANDEMENT

OBJECTIF SPECIFIQUE: A la fin de la séquence, les stagiaires seront capables d’exprimer par écrit un ordre clair, précis et concis sur la base des critères identifiés lors du travail d’application (ou formalisés sur la grille d’évaluation formative) en y intégrant les règles de sécurité.

DUREE : 1 h 35


TECHNIQUES


RETENIR

AUTRES

Découverte et Application : travail en sous-groupes 1) A partir d’un exemple décrivant une situation (non opérationnelle), faire exprimer, un ordre à d’autres stagiaires choisis pour exécuter une tache. 2) puis, à partir de ces ordres, identifier ce qui différencie le bon ordre de celui difficilement applicable. (établissement d’une liste de critères) Démonstration : exposé Les principes fondamentaux du commandement en opération. Evaluation formative : individuelle A partir d’un cas concret non opérationnel, chaque stagiaire rédige un ordre pour ses subordonnés.

30 min

15 min

20 min

30 min

Cas concrets décrivant une situation (document à créer précisant les consignes d’exercices et les modalités). Rétroprojecteur ou vidéo projecteur (document à créer). (documents + grille d’évaluation formative)

La notion de « rapport bénéfices risques » (ou balance enjeux/risques) Qualités d’un ordre : précision, clarté, concision. Principes fondamentaux : - ordres à 4 subordonnés maxi., - ordres qu’aux subordonnés directs, - contrôle de l’exécution, - compte rendu à l’échelon hiérarchique direct. Un ordre précise : Le chef (qui est responsable), la mission (à quoi je veux arriver et comment, qui fait quoi, avec quelles règles etc.), les moyens.



3ème PARTIE LE CADRE D’ORDRES DU CHEF DE GROUPE

SEQUENCE C1.1 : ORDRE PREPARATOIRE, ORDRE DE MOUVEMENT

OBJECTIF SPECIFIQUE: A la fin de la séquence, les stagiaires seront capables d’exprimer ces deux ordres à leurs chefs d’agrès, en respectant le cadre fixé.

DUREE : 4 h 00


TECHNIQUES


RETENIR AUTRES

Découverte : remue méninges. "Citez les tâches à accomplir pour organiser votre départ en vacances". Démonstration : exposé L’ordre préparatoire et l’ordre de mouvement. Application : Travaux dirigés Thèmes nécessitant la constitution d’un groupe pour une mission de longue durée.

10 min

50 min

3 h 00

Tableau blanc, feutres. (document à créer précisant les consignes d’exercices et les modalités). Rétroprojecteur ou vidéo projecteur (document à créer) 4 ou 5 Thèmes de TD + cartes routières (TD à créer).

Fiches de tâches du chef de groupe. Ordre préparatoire pour organiser et maintenir la capacité opérationnelle d’un groupe : PATRACDR Sert à préparer le départ et à faire la dernière vérification (Check List) avant le départ d’un groupe en renfort. Ordre de mouvement pour assurer le déplacement d’un groupe en sécurité : DPIF

4 travaux dirigés au moins et plus si nécessaire (à deux pour le premier puis individuels pour les autres.)



3ème PARTIE LE CADRE D’ORDRES DU CHEF DE GROUPE

SEQUENCE C2.1 : REACTIONS IMMEDIATES, ORDRE INITIAL ET ORDRE DE CONDUITE, COMPTE RENDU

OBJECTIF SPECIFIQUE: A la fin de la séquence, les stagiaires seront capables d’exprimer oralement ces différents ordres aux chefs d’agrès, en respectant le cadre fixé. L’atteinte de cet objectif sera évaluée dans le cadre des exercices pratiques à l’aide d’une grille d’évaluation fournie.

DUREE : 55 h 30


TECHNIQUES


RETENIR AUTRES

Découverte : Remémoration individuelle puis collective. "Citez les critères qui font qu’un ordre est clair concis et précis". Démonstration : exposé et travaux dirigés simples Les réactions immédiates, l’expression de l’ordre initial au moyen du raisonnement tactique, les ordres de conduite, le compte rendu. Application : 1) Travaux dirigés sur des thèmes d’interventions (INC, SAP, DIV…) nécessitant l’engagement d’au moins un groupe. 2) Mise en situation sur plateau technique ou en simulation sur des thèmes d’interventions (incendie, secours à personnes ou routier…) nécessitant l’engagement d’au moins un groupe.

10min

1 h 20

6 h 00

48 h 00

Tableau blanc, feutres. Rétroprojecteur ou vidéo projecteur (document à créer). 1) Thèmes de TD + vues de situation d’intervention (TD n°). Fiche de déroulement des TD 2) Sites de manœuvre + véhicules d’intervention ou salle de simulation. Fiche de déroulement des exercices formatifs avec grille d’évaluation.

Fiches de tâches du chef de groupe. Actions initiales à l’alerte :

- réflexion et compréhension de l’alerte

- action complémentaire éventuelle.

Réactions immédiates : - message d’ASLL, - prise en compte de la situation, - identification des actions urgentes à mener, - ordres brefs aux chefs d’agrès, - message d’ambiance. Ordre initial (au moyen du raisonnement tactique) : SOIEC Compte rendu : - je suis, - je vois, - je prévois, - je fais, - je demande.

Dans la partie démonstration, il faudra insister sur la relation « objectif – idée de manœuvre » qui est un des éléments clés en faisant le lien avec le raisonnement tactique. Pour cela, il faut créer des exercices spécifiques à la compréhension du lien entre « objectif et idée de manœuvre ». Chaque stagiaire doit passer 9 fois en situation d’exercice. A défaut de véhicules d’intervention suffisants, 4 ou 5 des 9 mises en situation pourront être remplacés par une simulation sous forme TD.



Fiche de déroulement des Travaux dirigés « cadre d’ordres du CDG/COS » (C2.1) Le travail dirigé Chef de groupe COS est une mise en situation en salle sur un thème virtuel.

1. Modalités Pédagogiques. Il est nécessaire d’introduire une progressivité et de créer ces travaux dirigés avec 3 niveaux : - Niveau apprentissage, où le groupe et l’écriture sont privilégiés. - Niveau de compréhension où l’individu et l’écriture puis l’oralité sont privilégiés. - Niveau de d’acquisition, (c’est le niveau retenu pour l’évaluation) où l’individu et l’oralité sont privilégiés. Les niveaux sont validés sur la capacité des apprenants à être compris par ses subordonnés et ses supérieurs dans ses actes de commandement autant que sur le dimensionnement opérationnel et la cohérence avec le thème. La seule variable est le temps nécessaire à l’apprenant pour donner les ordres, très éloigné de la réalité sur les premiers travaux dirigés, il est conforme à celles-ci sur les derniers exercices. Contrairement aux exercices PCC/CODIS, la différence de niveau n’est pas induite par la complexité et la cinétique du scénario qui seront standard pour tous les niveaux, mais par la méthode pédagogique employée.

L’exercice d’apprentissage : Il doit permettre à l’apprenant de rédiger en groupe restreint les réactions immédiates puis un ordre initial et un compte rendu lors d’une situation problème simple du niveau chef de groupe sous la directive d’un formateur en respectant les formes préconisées.

L’exercice de compréhension : Il doit permettre à l’apprenant de rédiger seul les réactions immédiates puis un ordre initial et un compte rendu lors d’une situation problème simple du niveau chef de groupe sous la directive d’un formateur en respectant les formes préconisées.

L’exercice d’acquisition (évaluation): Il doit permettre à l’apprenant d’exprimer (sans rédaction préalable) les réactions immédiates puis un ordre initial et un compte rendu lors d’une situation problème simple du niveau chef de groupe sous la directive d’un formateur en respectant les formes préconisées.

2. Les moyens matériels.

Les besoins sont au minima une salle pour 12 apprenants, un grand tableau blanc, un ordinateur, un vidéoprojecteur et un écran ainsi qu’un système d’indentification des fonctions amovible (chasuble, badge etc.).



3. L’organisation.

- Nombre de travaux dirigés. Le scénario pédagogique prévoit un volume de 6 heures consacré aux travaux dirigés, dans la partie cadre d’ordres du chef de groupe. L’objectif est que chaque apprenant s’exprime au moins une fois dans la fonction de COS sur un des 8 exercices. Pour les deux premiers exercices, l’écriture et le travail en groupe sont privilégiés. Pour les deux exercices suivants, l’écriture et le travail individuel sont privilégiés. Pour les quatre autres exercices, ils sont individuels et joués identiques au TD certificatif. D’autre part des TD peuvent remplacer une partie des exercices pratiques COS lorsque les moyens matériels sont insuffisants (4 à 5 TD sur 9 exercices pratiques prévus). Cependant, l’idéal serait de disposer d’un Direx et un deuxième formateur pour travailler en demi-groupe et multiplier ainsi les occasions d’actions par stagiaire.

- Le temps.

Un travail dirigé se joue de 1 heures au maximum à 30 mn voir 20 mn au minimum. La fin d’exercice doit avoir lieu, lorsque tous les points devant être évalués ont pu être observés.

- Le déroulé d’un TD.

Il existe trois phases pour chaque Temps d’un TD : - la mise en situation et la réflexion des apprenants, - la restitution sous forme de jeux de rôle, - La reformulation ou synthèse à des fins de correction.

Après la présentation de l’exercice et la mise en situation, les éléments doivent être suffisants pour que les apprenants mettent en œuvre dans un premier temps :

- Les réactions immédiates, Puis dans un deuxième temps et après un complément d’éléments fournis :

- L’ordre initial à l’aide du raisonnement tactique, Le message de compte rendu.

- Le jeu de rôle.

Les apprenants doivent être positionnés comme acteurs. Pour cela, à la fin de chaque temps, le formateur désigne des stagiaires pour jouer les fonctions correspondant à la mise en situation (COS, différents chef d’agrès, CODIS etc).



Les acteurs jouent leur rôle : le COS donne ses ordres aux Chef d’agrès et passe ses messages aux Codis. Ensuite, le formateur vérifie la compréhension des ordres auprès de chaque chef d’agrès et de la situation auprès du CODIS (le COS n’a plus le droit d’intervenir). Enfin, le COS reformule s’il y a discordance ou incompréhension entre ce qu’il a voulu dire et ce que les autres acteurs ont compris.



Fiche de déroulement des exercices de mise en situation « PRATIQUE CDG/COS » (C2.1) L’exercice pratique Chef de groupe COS est une mise en situation sur un cas concret simulé, avec les moyens matériel et humain correspondant à un groupe incendie ou un groupe secours à personne. Une attention particulière devra être portée sur la sécurité de l’ensemble du personnel (formateurs, apprenants et plastrons) notamment lors des exercices sur feux réels.

1. Modalités Pédagogiques. Les stagiaires devront exercer les fonctions de chef de groupe dans les conditions suivantes :

- COS arrivant sur les lieux avec la totalité de son groupe, - COS arrivant sur les lieux avec le reste de son groupe (le FPT étant déjà engagé sur l’opération par exemple), - COS avec les engins du groupe arrivant avec délais,

L’exercice doit être stoppé au maximum 30’ après l’arrivée sur les lieux du stagiaire COS

De plus, il est nécessaire d’introduire une progressivité dans les exercices et de créer ces exercices avec 3 niveaux : - Niveau apprentissage. - Niveau d’acquisition (c’est le niveau retenu pour l’évaluation). - Niveau de maîtrise.

- L’exercice d’apprentissage :

Il doit permettre à l’apprenant de mettre en œuvre les engins d’un groupe (sans renfort) lors d’une opération simple à une ou deux composantes.

- L’exercice d’acquisition:

Il doit permettre à l’apprenant de mettre en œuvre les engins d’un groupe et d’engager les renforts (maximum un groupe supplémentaire) lors d’une opération plus complexe à deux ou trois composantes.



- L’exercice de maîtrise :

Il doit permettre à l’apprenant de mettre en œuvre les engins d’un groupe dans le contexte d’une opération nécessitant rapidement l’engagement d’au moins un chef de colonne avec son PCC et de nombreux renforts. Ce type d’exercice n’est réalisé qu’en fin de formation dès lors que les apprenants ont bien acquis leur rôle sur le niveau précédent.

Exemple de scénarios pour exercices pratique CDG/CO S-Situation à l'arrivée des secours

APPRENTISSAGE ACQUISITION MAITRISE

Feu dans appartement, dernier niveau, R+2 maxi, pas de victime, pas d’impliqué (témoin)

Feu dans appartement au dessus R+2 dans immeuble d'habitation, 1 impliqué à la fenêtre, importante fumée

dans la cage d’escalier, pas de victime (témoin)

Feu de cave dans immeuble d'habitation à usage collectif R+3, propagation des fumées dans cage

d'escalier

Feu de sous sol dans immeuble d'habitation à usage collectif >R+5, importante fumée dans cage d'escalier,

plusieurs impliqués aux fenêtres;

Feu de sous sol dans immeuble > R+5 avec fuite de gaz enflammée dans gaine technique. Fumée importante

dans cage d'escalier, plusieurs impliqués aux fenêtres.

Forte odeur de gaz dans appartement inoccupé au R+2 habitation à usage collectif, pas de gaz de ville

Fuite de gaz dans gaine technique dans immeuble d'habitation, 2 impliqués se plaignant de nausées et de

maux de tête

Fuite de gaz dans ERP, évacuation partielle, concentration importante

Feu dans 1 atelier isolé, stockage extérieur menacé Feu dans 1 atelier isolé, 1 brulé, 1 bouteille d'acétylène exposée

Feu d'atelier généralisé, 1 brulé, début de propagation atelier voisin.

Début d'incendie dans une exploitation agricole, bétail menacé.

Feu généralisé dans hangar d'exploitation agricole. Habitation menacée, difficulté d'alimentation



Feu de PL à quai, risque de propagation à l'entrepôt <1000m2

Feu de bureau dans entrepôt<1000m2, structure métallique, risque de propagation à l'ensemble du

volume, 1 brûlé

Feu d'entrepôt généralisé >1000m2, risque de propagation à 2 PL TMD à quai, 1 brûlé

Feu de friteuse dans cuisine de restaurant en activité, quinzaine d'impliqués évacués.

Feu de droguerie au RDC d'1 immeuble R+2, explosion d'aérosols, propagations des fumées par

communications existantes, 2 impliqués paniqués aux fenêtres

Feu de chambre dans hôtel de nuit. 1 victime dans les dégagements, plusieurs personnes aux fenêtres dont 2

intoxiqués.

AVP VL contre façade d'immeuble, 1 blessé léger dégagé, VL en feu

Feu de VL GPL en centre ville, 1 brûlé Feux de VL multiples dans quartier sensible. 1 contre logette de gaz en pied d'habitation R+2 avec fuite

enflammée, habitation occupée.

AVP VL VL, 1 UA incarcéré, 2 UR AVP TC 6 blessés dont 2 UA et 4 UR AVP PL TMD seul, 1 incarcéré, fuite de liquide inflammable.

Suspicion d'intoxication au CO dans immeuble d'habitation, 3 symptomatiques, dans 1 même

appartement

Intoxication CO, 2 DCD dans appartement, immeuble d'habitation R+4, fortes concentrations

Intoxication collective dans maison de retraite. 10 symptomatiques.

Feu de chaume<1000m2, 1 maison à protéger

Feu de voiture, propagation aux chaumes, vent important, >1000m2, exploitation agricole à protéger

2. Les moyens matériels

- Infrastructure d’exercice

Les manœuvres pratiques, devront être réalisées dans un contexte le plus proche possible de la réalité. Pour cela, il faut disposer d'aires adaptées aux manœuvres et également susceptibles de subir les effets d'un foyer d'incendie. Dans tous les cas, les structures de manœuvre doivent être adaptées aux conditions d'exercices afin d'assurer la sécurité optimale des stagiaires (ventilation et évacuation rapide de la zone enfumée).



- Moyens d’exercices

Outre les locaux et matériels pédagogiques adaptés, la réalisation des manœuvres pratiques nécessite au minimum, pour un groupe de 12 stagiaires, les moyens suivants conformes aux normes et réglementations françaises : - 1 groupe INC constitué de 2 FPT, d’1 échelle aérienne, d’1 VLCG (+ 1 VSAV) - 1 groupe SAP constitué de 2 VSAV, d’1 VSR, d’1 VLCG (+ 1 VSAV ou FPT) Tous ces matériels devront être maintenus en parfait état de fonctionnement tout au long des exercices. Chaque agrès sera conduit par un agent opérationnel appartenant au service d’incendie, connaissant parfaitement l’agrès et le rôle du conducteur.


- Nombre d’exercices.

L’objectif est de faire passer chaque participant au moins neuf fois dans ces fonctions de COS. Dans le cas de contraintes techniques rendant impossible l’atteinte de ce minimum, il est admis qu’une moitié des mises en situation peut être simulé soit en utilisant l’exercice en cours comme support à un stagiaire placé en position d’observateur, soit en utilisant un programme de simulation. Le calcul est basé sur la réalisation de trois exercices par demi-journée pour un groupe soit 48 en 8 jours permettant de mettre le stagiaire 4 fois en situation et 8 fois si les moyens permettent de réaliser deux exercices en parallèle auxquels vient s’ajouter l’exercice certificatif (4 par demi-journée).

- Les fonctions.

Les fonctions à tenir pour un exercice de 6 stagiaires sont : Pour les stagiaires : 1 Chef de groupe COS ; 1 Conducteur VLCDG ; 1 officier CODIS ; 1 observateur/coévaluateur formatif1. Les autres apprenants sont répartis en privilégiant les postes de chef d’agrès et exécutent les ordres. Pour les formateurs : au moins 1 directeur d’exercice (DIREX), 1 observateur privilégié COS et 1 animateur adjoint du DIREX2.

1 Observation à l’aide d’une grille d’évaluation des actions du CDG COS voir fiche déroulement des évaluations + Rédaction des réactions immédiates, d’un ordre initial et d’un CR. 2 Cette dernière fonction peut être tenue par une même personne pour plusieurs exercices qui se jouent en parallèle.



� Rôle du DIREX. o Met en place et dirige un exercice y compris le reconditionnement des personnels et matériels. o A autorité sur tout le personnel. o Veille à ce que les stagiaires soient en tenue réglementaire adaptée à l'exercice. o Fait respecter les règles de sécurité. o Supervise l'évaluation à chaque exercice. o Peut arrêter l’exercice à tout moment. o Joue le rôle du Chef de Colonne éventuellement. o Conduit le débriefing.

� Rôle de l’observateur. o Suit le stagiaire jouant le rôle de chef de groupe tout au long de l'exercice. o Remplit les fiches d'évaluation formative à chaque exercice.

� Rôle des animateurs. o Mettent en place le thème d'exercice sous le contrôle du DIREX. o Prennent contact avec le responsable du site d'exercice. o Mettent en place des plastrons/victimes, machines à fumées, etc. o Respectent le scénario défini par le DIREX. o Suivent la chronologie et animent le CODIS. o Jouent le rôle du responsable du site, des intervenants extérieurs, des autorités, etc.

- Le temps.

Un exercice se joue de 1h15 au maximum à 45 minutes au minimum. Il existe trois phases pour chaque exercice : la prise en compte du groupe, la mise en situation (exercice proprement dit), le débriefing. La durée moyenne de la mise en situation est de 30 minutes. Les éléments de réalisme tels que les feux et les fumées doivent pouvoir impérativement être traités dans des délais compatibles avec ceux de la mise en situation. La fin d’exercice doit avoir lieu lorsque tous les points devant être évalués ont pu être observés.

- Le déroulé de la mise en situation.

L’exercice débute lorsque le COS reçoit l’appel de départ. L’engagement des engins s’effectue selon le scénario. Aucun engin ou équipe spécialisée n’est réellement engagé.



- Le déroulé du débriefing

Elément incontournable de la phase d’apprentissage, le débriefing doit être soigné. C’est le lieu d’expression des stagiaires plutôt que de l’encadrement qui doit se limiter à un rôle de régulateur/accompagnateur de changement plutôt que de redresseur de torts. A ce titre et afin de ne pas perdre de temps, il est utile de se concentrer sur l’expression du sentiment général puis sur les points forts et les points perfectibles de la manœuvre par les principaux acteurs (CDG et CA puis observateurs). Ensuite, le DIREX synthétise le débat et préconise les axes d’efforts pour l’exercice suivant.



4ème PARTIE TRANSMISSIONS

SEQUENCE D1.1 : LES CENTRES OPERATIONNELS

OBJECTIF SPECIFIQUE: A la fin de la séquence, les stagiaires seront capables d’identifier les différents centres opérationnels qui participent à la gestion des missions de sécurité civile et qui utilisent les réseaux de transmission.

DUREE : 30 min


TECHNIQUES


RETENIR AUTRES

Découverte : Remémoration individuelle puis collective. "Dessinez l’organisation nationale des différents centres opérationnels". Démonstration : exposé L’organisation des transmissions entre les différents centres opérationnels. Application : tour de table Reformulation.

5 min

20 min

5 min

Tableau blanc, feutres. Rétroprojecteur ou vidéo projecteur (document à créer).

Le rôle des centres opérationnels et des postes de commandement.





SEQUENCE D2.1 et D3.1 : LES RESEAUX DE TRANSMISSION - LES ORDRES DE TRANSMISSION

OBJECTIF SPECIFIQUE : A la fin de la séquence, les stagiaires seront capables d’identifier les réseaux et les fréquences utilisables (dans un document ou avec des éléments fournis oralement) puis de rédiger un ordre complémentaire de transmission pour une intervention nécessitant une sectorisation et l’engagement d’un PC de Colonne en utilisant les bonnes fréquences pour les bons niveaux sans erreur.

DUREE : 2 h 00 + exercices tactiques


TECHNIQUES


RETENIR AUTRES

Découverte : analyse individuelle de document puis restitution collective. A l’aide d’un OCT renseigné, interroger les apprenants sur l’utilité de ce document et sur les éléments qu’ils comprennent. Démonstration : exposé Les différents réseaux de transmissions et les différents ordres de transmissions. Application : Travaux dirigés Rédaction d’OCT sur des cas concrets d’intervention nécessitant une sectorisation et l’engagement d’un PC de Colonne. Rédaction d’OCT lors des mises en situation

15 min

45 min

1h00

inclus dans 7ème partie

Tableau blanc, feutres. Document à créer OCT Rétroprojecteur ou vidéo projecteur (document à créer). Cas concrets d’intervention faisant apparaître l’organisation opérationnelle mise en place par le COS (document à créer). Prévoir Ordres Complémentaires évolutifs de Transmissions.

Nécessité de l’utilisation des canaux de façon hiérarchisée en fonction de l’organisation opérationnelle mise en place par le COS. Le lien entre les différents ordres de transmission. L’OCT est adapté à l’opération en cours, évolutif et temporaire. Les réseaux d’infrastructure* : - réseau de travail, - sécurité / accueil Les réseaux tactiques *: - 1/2 - 3/4 - air / sol - réseaux départementaux * Ou équivalent pour les futurs réseaux (ANTARES)

Cette séquence met en œuvre simultanément les parties 4.2 et 4.3. La pédagogie doit être très active.




SEQUENCE : LES ORDRES DE TRANSMISSION

OBJECTIF SPECIFIQUE: A la fin de la séquence, les stagiaires seront capables d’identifier les réseaux et les fréquences utilisables (dans un document ou avec des éléments fournis oralement) puis de rédiger un ordre complémentaire de transmission pour une intervention nécessitant une sectorisation et l’engagement d’un PC de Colonne en utilisant les bonnes fréquences pour les bons niveaux sans erreur.

DUREE : voir séquence D2.1




5ème PARTIE PLANS D’ORGANISATION DES SECOURS ET PLANS D’INTERVENTION.

SEQUENCE E1.1 et E2.1 : LES PLANS ORSEC

OBJECTIF SPECIFIQUE: A la fin de la séquence, les stagiaires seront capables d’utiliser un plan d’organisation des secours pour y retrouver les informations utiles aux sapeurs pompiers. Aucune action devant être menée par les sapeurs pompiers ne doit être oubliée.

DUREE : 1h10 min


TECHNIQUES


RETENIR AUTRES

Découverte : question à la cantonade "Qu’est ce q’un plan ORSEC ? Application : travail en sous-groupes puis restitution en plénière. A partir de plans fournis, les apprenants extraient les informations nécessaires et les actions relevant du SDIS qui figurent dans les documents Récapitulatif.

5 min

50 min

15 min

Tableau blanc, feutres. Exemple d’un plan ORSEC. Dispositions générales et dispositions particulières

Attention : nouvelle organisation ORSEC. Les plans ORSEC sont élaborés par l’échelon administratif qui les déclenche (niveau départemental, zonal). Notamment les procédures d’activation COD.

Cette partie peut être validée lors d’une évaluation diagnostique en début de formation qui permet de passer à la séquence suivante si l’ensemble des participants possède les savoirs. Cette partie doit être très pratique. Pour cela il est nécessaire de disposer de 2 à 4 formateurs.



5ème PARTIE PLANS D’ORGANISATION DES SECOURS ET PLANS D’INTERVENTION.

SEQUENCE : LES PLANS D’URGENCE

OBJECTIF SPECIFIQUE: A la fin de la séquence, les stagiaires seront capables d’utiliser un plan pour y retrouver les informations relatives à son organisation et au rôle des sapeurs pompiers. Aucune action devant être menée par les sapeurs pompiers ne doit être oubliée.

DUREE : voir séquence E1.1




5ème PARTIE PLANS DE SECOURS ET D’INTERVENTION

SEQUENCE E3.1 : LES PLANS D’INTERVENTION

OBJECTIF SPECIFIQUE : A la fin de la séquence, les stagiaires seront capables d’utiliser un plan d’intervention afin de retrouver les informations nécessaires et pertinentes sans en oublier. Ces informations figurent sur la SITAC lorsque le stagiaire occupe la « fonction renseignements dans un PC » ou elles sont exprimées dans le cadre d’ordre du chef de groupe COS.

DUREE : 30 mn + exercices tactiques


TECHNIQUES


RETENIR AUTRES

Découverte : travail individuel d’appropriation de ce type de document. A partir d’un plan d’intervention fourni, les apprenants extraient les informations nécessaires et les actions relevant des sapeurs pompiers qui figurent dans le document. Application : mise en situation TD Utilisation de ces plans lors des exercices sur plateau technique ou en salle de simulation.

30 min

Au cours des exercices

Exemple de plans d’intervention. Thèmes d’exercices nécessitant l’emploi de plans d’intervention.

Utilisation d’un plan d’intervention. Analyse de la ZI Repère dans l’espace.

Cette partie doit être très pratique. Pour cela, il est nécessaire de disposer de 2 à 4 formateurs.



6ème PARTIE GESTION DES RISQUES SPECIFIQUES

SEQUENCE F1.1 : RAPPEL SUR LE RTN

OBJECTIF SPECIFIQUE : A la fin de la séquence, les stagiaires seront capables d’identifier un risque spécifique et de mettre en œuvre les premières mesures conservatoires.

DUREE : 2 h 00


TECHNIQUES


RETENIR AUTRES

Découverte : travail en sous-groupes "Listez les risques que vous connaissez, liés aux missions de sécurité civile." Démonstration : exposé Les différents risques et les conduites à tenir. Application : travail en sous-groupes Réactions immédiates sur des thèmes d’intervention à caractère technologique ou naturel.

30 min

1 h 00

30 min

Tableau blanc, feutres Rétroprojecteur ou vidéo projecteur (document à créer). Thèmes d’intervention à caractère technologique ou naturel (document à créer)

Les différences entre risques courants et risques particuliers. Les risques majeurs naturels (inondation, tempête, feu de forêt…) et industriels. Les risques liés à chaque spécialité (RCH, RAD, SD, GRIMP, PLG…). Les mesures conservatoires à mettre en œuvre. Le soutien sanitaire en opération.




6ème PARTIE GESTION DES RISQUES SPECIFIQUES

SEQUENCE F2.1 : LES EQUIPES SPECIALISEES

OBJECTIF SPECIFIQUE : A la fin de la séquence, les stagiaires seront capables de prendre en compte une équipe spécialisée et de l’intégrer dans le dispositif opérationnel. L’atteinte de cet objectif sera évaluée dans le cadre des exercices pratiques à l’aide d’une grille d’évaluation fournie.

DUREE : 1 h 30 + exercices tactiques


TECHNIQUES


RETENIR AUTRES

Découverte : question à la cantonade "Citez les différentes équipes spécialisées." Démonstration : exposé Les emplois de spécialité et les équipes spécialisées associées. Application : 1) Travaux dirigés sur des thèmes d’interventions nécessitant l’engagement d’au moins un groupe et le renfort d’une équipe spécialisée. 2) Mise en situation sur plateau technique ou en simulation sur des thèmes d’interventions nécessitant l’engagement d’au moins un groupe et le renfort d’une équipe spécialisée.

5 min

25 min

1 h 00

Exercices pratiques

Tableau blanc, feutres. Rétroprojecteur ou vidéo projecteur (document à créer). GNR de chaque spécialité. 1) Thèmes de TD appliqués aux risques spécifiques + vues de situation d’intervention (TD n°) 2) Sites de manœuvre + véhicules d’intervention ou salle de simulation.

Le responsable de l’équipe spécialisée est le conseiller technique du COS. Intégration de l’équipe spécialisée dans le dispositif mis en place par le COS. Rôles, missions limites et contraintes d’emploi des différentes équipes spécialisées.




7ème PARTIE LE POSTE DE COMMANDEMENT DE COLONNE

SEQUENCE G1.1 et G2.1 : LA FONCTION RENSEIGNEMENTS - LA FONCTION MOYENS

OBJECTIF SPECIFIQUE: A la fin de la séquence, les stagiaires seront capables d’exécuter les missions des fonctions "renseignements" et "moyens" dans un PC de Colonne. L’atteinte de ces objectifs sera évaluée dans le cadre des exercices pratiques à l’aide d’une grille d’évaluation fournie.

DUREE : 19H00


TECHNIQUES


RETENIR AUTRES

Découverte : Question à la cantonade. En quoi un poste de commandement peut aider le COS sur une intervention prenant de l’ampleur ? Démonstration : exposé Les missions de la fonction "renseignements" dans un PC de Colonne. Les missions de la fonction « moyens » dans un PC de Colonne. Application : Mise en situation Simulation en salle tactique ou sur plateau technique sur des thèmes d’interventions nécessitant l’engagement d’un PC de Colonne.

10 min

40 min

18 h 00

Tableau blanc, feutres. Rétroprojecteur ou vidéo projecteur (document à créer). Salle de simulation avec partie PC DE COLONNE. ou Sites de manœuvre + véhicules d’intervention (dont un PC DE COLONNE) Fiche de déroulement des exercices.

Fiches de tâches de la fonction "renseignements" : - analyse de la ZI, - analyse du sinistre, - mise à jour de la SITAC, - ordre graphique, - rédaction de synthèses pour messages, - veille radio avec le COS et les chefs de secteurs. - retransmet les ordres initiaux et de conduite du COS. Fiches de tâches de la fonction "moyens" : - positionnement du PC et du PT/CRM, - gestion des moyens et personnels engagés, - gestion de la logistique, - mise à jour de l’OCT, - veille radio avec le point de transit et du canal sécurité accueil.

Chaque stagiaire doit passer en situation d’exercice au PC DE COLONNE ou au CODIS au moins : 3 fois comme "RENS" et 3 fois comme "MOYENS". Durée de 1 à 2 heures maximum par exercice. Nécessite deux exercices en simultané au moins pour 12 stagiaires.



Fiche de déroulement des exercices de mise en situation « PCC/CODIS » (G1.1 et G2.1) L’exercice PCC/CODIS est une mise en situation sur un cas concret, virtuel et simulé, destiné à une formation individuelle au sein d’une activité collective du groupe d’apprenants.

4. Modalités Pédagogiques. Il est nécessaire d’introduire une progressivité dans les exercices et de créer ces exercices avec 3 niveaux : - Niveau apprentissage. - Niveau d’acquisition (c’est le niveau retenu pour l’évaluation). - Niveau de maîtrise. La validation de chacun des niveaux est notamment évaluée sur la capacité à exploiter et à mettre en œuvre les outils que constituent les tableaux du PCC et du CODIS (Sitac, OCT, moyens et messages).

- L’exercice d’apprentissage :

Il doit permettre à l’apprenant de mettre en œuvre les outils du PCC et du CODIS (Sitac, OCT, moyens et messages) lors d’un exercice simple au déroulé lent (et éventuellement découpé) sous la directive d’un formateur/COS en respectant les formes préconisées. Passage au niveau suivant lorsqu’au moins 10 des 12 participants réussissent à tenir à jour les tableaux en autonomie.

- L’exercice d’acquisition:

Il doit permettre à l’apprenant de collecter et traiter l’ensemble des informations circulant lors d’une opération simple de niveau chef de colonne afin d’aider le COS à gérer l’opération.

- L’exercice de maîtrise :

Il doit permettre à l’apprenant de collecter et traiter l’ensemble des informations circulant lors d’une opération complexe pouvant devenir d’un niveau chef de site afin d’aider le COS à gérer l’opération.

5. Les moyens matériels

Les besoins sont au minima de deux salles tactiques pour mettre en œuvre au moins deux exercices en simultané pour douze stagiaires au maximum. Une salle tactique comprend au moins : un PCC, un CODIS, une pièce pour l’animation et une salle de briefing/mise en situation. Le CODIS et la salle de mise en situation pourront être communs pour deux exercices.




- Nombre d’exercices.

L’objectif est de faire passer chaque participant au moins trois fois dans ses fonctions (au PCC et au CODIS). L’idéal étant de quatre passages formatifs3 par stagiaire (et parfois plus pour certains qui pourraient être en difficulté).

- Les fonctions.

Les fonctions à tenir pour un exercice de 6 stagiaires sont : Pour les stagiaires : 1 officier renseignements PCC ; 1 officier moyens PCC ; 1 officier renseignements CODIS ; 1 officier moyens CODIS, 1 officier point de transit/CRM ; 1 observateur/coévaluateur formatif4. Pour les formateurs : au moins 1 Direx/COS, observateur privilégié du PCC, et 1 animateur, observateur du CODIS et Point de transit/CRM.

- Le temps.

Un exercice se joue de 2 heures au maximum à 1 heure au minimum. Il existe trois phases pour chaque exercice : la présentation, la mise en situation (exercice proprement dit), le débriefing. La durée moyenne de la mise en situation est de 30 à 45 minutes. La fin d’exercice doit avoir lieu lorsque tous les points devant être évalués ont pu être observés.

- Le déroulé de la mise en situation.

L’exercice débute lorsque le COS reçoit l’appel de départ du PCC avec ses deux officiers, puis cinq minutes après se déroule le point de situation avec le premier COS (toutes les actions et les messages du premier COS ne sont pas joués, mais ils sont présents dans le dossier animation pour pouvoir renseigner le COS lors du premier appel téléphonique qu’il reçoit). L’engagement des trois premiers groupes se fait engin par engin et non par groupe constitué. A l’arrivée du chef de colonne et du PCC, l’équivalent d’un seul groupe est engagé et les autres engins demandés en renfort se présentent au fur et à mesure. Les grilles d’évaluation formative sont systématiquement remplies.

- Le déroulé du débriefing

Elément incontournable de la phase d’apprentissage, le débriefing doit être soigné. C’est le lieu d’expression des stagiaires plutôt que de l’encadrement qui doit se limiter à un rôle de régulateur/accompagnateur de changement plutôt que de redresseur de torts. A ce titre et afin de ne pas perdre de temps, il est utile de se concentrer sur l’expression du sentiment général puis sur les points forts et les points perfectibles de la manœuvre par les principaux acteurs (CDG et CA puis observateurs).

3 Dans ce cas, soit les exercices d’évaluation certificative peuvent être réduits à 1h ce qui permet de récupérer 3 h soit il est possible de disposer de plus de salles tactiques. 4 Observation à l’aide d’une grille d’évaluation des actions des deux officiers du PCC.



Ensuite, le DIREX synthétise le débat et préconise les axes d’efforts pour l’exercice suivant.




SEQUENCE : LA FONCTION MOYENS

OBJECTIF SPECIFIQUE: A la fin de la séquence, les stagiaires seront capables d’exécuter les missions de la fonction "moyens" dans un PC de Colonne.

DUREE : voir séquence G1.1





SEQUENCE G3.1 : L’OPERATEUR

OBJECTIF SPECIFIQUE: A la fin de la séquence, les stagiaires seront capables de connaître les missions de l’opérateur dans un PC de Colonne. L’atteinte de cet objectif sera évaluée dans le cadre des exercices pratiques à l’aide d’une grille d’évaluation fournie.

DUREE : 20 min + exercices pratiques


TECHNIQUES


RETENIR AUTRES

Découverte : question à la cantonade "Pourquoi intégrer un opérateur dans un PC de Colonne ?" Démonstration : exposé Le rôle de l’opérateur dans un PC de Colonne. Application : Mise en situation sur plateau technique ou en simulation sur des thèmes d’interventions nécessitant l’engagement d’un PC de Colonne.

5 min

15 min

exercices tactiques inclus dans séquence 7.1

Tableau blanc, feutres. Rétroprojecteur ou vidéo projecteur (document à créer). Sites de manœuvre + véhicules d’intervention (dont un PC DE COLONNE) ou salle de simulation avec partie PC DE COLONNE.

Il est recommandé de disposer d’un opérateur radio lors des mises en situations. Fiches de tâches de l’opérateur : - veille radio avec le CODIS, - transmissions des messages du COS, - réception des messages du CODIS.

Cette partie doit être intégrée dans la séquence 7.1.




SEQUENCE G4.1 : LE POINT DE TRANSIT et/ou le CRM

OBJECTIF SPECIFIQUE: A la fin de la séquence, les stagiaires seront capables d’exécuter les missions du responsable du point de transit engagé avec un PC de Colonne. L’atteinte de cet objectif sera évaluée dans le cadre des exercices pratiques à l’aide d’une grille d’évaluation fournie.



TECHNIQUES


RETENIR AUTRES

Découverte : question à la cantonade "Quelle différence faites-vous entre un CRM et un point de transit ?" Démonstration : exposé Les missions du responsable d’un point de transit engagé sur une opération avec un PC de Colonne. Application : Mise en situation sur plateau technique ou en simulation sur des thèmes d’interventions nécessitant l’engagement d’un PC de Colonne.

5 min

15 min


Tableau blanc, feutres. Rétroprojecteur ou vidéo projecteur (document à créer). Sites de manœuvre + véhicules d’intervention (dont un PC DE COLONNE) ou salle de simulation avec partie point de transit.

Fiches de tâches du point de transit : - accueillir les renforts, - les envoyer sur les secteurs de l’opération en fonction des ordres du PC, - veille radio avec le PC et du canal accueil. - veille radio avec le PT et CRM.

Cette partie doit être intégrée dans la séquence 7.1.




SEQUENCE G5.1 : LES OUTILS GRAPHIQUES

OBJECTIF SPECIFIQUE: A la fin de la séquence, les stagiaires seront capables d’actualiser une situation tactique (SITAC) et de dresser un ordre graphique conforme à l’ordre initial du COS en respectant la charte des outils graphiques, au sein d’un PC de Colonne.

DUREE : 3 h 00 + exercices pratiques


TECHNIQUES


RETENIR AUTRES

Découverte : travail individuel d’appropriation. Faites la relation entre le livret sur la charte graphique et les exemples fournis. Que se passe t-il ? Quel rôle joue chaque agrès ou groupe ? Démonstration : exposé Les outils graphiques. Application : 1) Travaux dirigés sur des thèmes d’interventions où les stagiaires devront actualiser une SITAC et dresser un ordre graphique d’après les messages du COS. 2) Mise en situation sur plateau technique ou en simulation sur des thèmes d’interventions nécessitant l’engagement d’un PC de Colonne.

30 min

30 min

2 h 00


1 Livret charte graphique par stagiaire. Plusieurs exemples de SITAC et ordre graphiques Rétroprojecteur ou vidéo projecteur (document à créer). Lexique des outils graphiques. 1) Thèmes de TD + message du COS. (TD n°). 2) Sites de manœuvre + véhicules d’intervention (dont un PC DE COLONNE) ou salle de simulation avec partie PC DE COLONNE.

Le code de couleur, les différents symboles.

Cette partie doit être très pratique. En fonction de la compréhension, il faut rajouter du temps pour faire des TD supplémentaires.



8ème PARTIE ORGANISATION D’UN CODIS LORS D’OPERATIONS IMPORTANTES

SEQUENCE H1.1 : LA FONCTION RENSEIGNEMENTS

OBJECTIF SPECIFIQUE: A la fin de la séquence, les stagiaires seront capables d’exécuter les missions de la fonction "renseignement" dans un CODIS. L’atteinte de cet objectif sera évaluée dans le cadre des exercices pratiques à l’aide d’une grille d’évaluation fournie.



TECHNIQUES


RETENIR AUTRES

Découverte : question à la cantonade "A quoi sert la fonction "renseignements" dans un CODIS ?" Démonstration : exposé Les missions de la fonction "renseignements" dans un CODIS. Application : Mise en situation sur plateau technique ou en simulation sur des thèmes d’interventions nécessitant l’engagement d’un PC de Colonne.

5 min

15 min


Tableau blanc, feutres. Rétroprojecteur ou vidéo projecteur (document à créer). Sites de manœuvre + véhicules d’intervention ou salle de simulation avec partie CODIS

Fiches de tâches de la fonction "renseignements" : - analyse de la ZI, - mise à jour de la SITAC en fonction des messages reçus, - rédaction de synthèses des messages reçus pour les autorités, - renseignements des autorités sur l’évolution de la situation.

Mettre en évidence les similitudes et les différences entre les fonctions dans un PC et dans le CODIS.



8ème PARTIE ORGANISATION D’UN CODIS LORS D’OPERATIONS IMPORTANTES

SEQUENCE H2.1 : LA FONCTION MOYENS

OBJECTIF SPECIFIQUE: A la fin de la séquence, les stagiaires seront capables d’exécuter les missions de la fonction "moyens" dans un CODIS. L’atteinte de cet objectif sera évaluée dans le cadre des exercices pratiques à l’aide d’une grille d’évaluation fournie.



TECHNIQUES


RETENIR AUTRES

Découverte : question à la cantonade "Quel est le rôle d’une fonction « moyens » dans un CODIS ?" Démonstration : exposé Les missions de la fonction "moyens" dans un CODIS. Application : Mise en situation sur plateau technique ou en simulation sur des thèmes d’interventions nécessitant l’engagement d’un PC de Colonne.

5 min

15 min


Tableau blanc, feutres. Rétroprojecteur ou vidéo projecteur (document à créer). Sites de manœuvre + véhicules d’intervention ou salle de simulation avec partie CODIS.

Fiches de tâches de la fonction "moyens" : - sélection des moyens à engager, - comptabilité des personnels et moyens engagés, - gestion de la logistique, - mise à jour de l’OCT, - recouverture des secteurs.

Mettre en évidence les similitudes et les différences entre les fonctions dans un PC et dans le CODIS.



9ème PARTIE EVALUATION CERTIFICATIVE

SEQUENCE : EVALUATION ORALE

EVALUATION N° 9.1: Evaluation de la séquence C2.1

DUREE : 1h00/candidat soit 6h


DEROULEMENT

DUREE MATERIEL ROLE DE (DES) EVALUATEUR(S) AUTRES

- Expression, par le candidat, de ses réactions immédiates, de son ordre initial et de son compte rendu par rapport à un thème d’intervention nécessitant l’engagement d’un groupe.

45 min / candidat

- 1 thème + vues de situation d’intervention. - fiche de déroulement des exercices.

- Fait tirer au sort 1 thème. - Expose le thème. - Interroge et évalue le candidat (fiche d’évaluation n°), conformément à la fiche de déroulement des exercices.

Faire 2 évaluations en même temps ou en simultanée avec les évaluations pratiques. L’évaluation porte plus sur la forme. L’intégration forme et fond est à évaluer lors de la pratique.




SEQUENCE : EVALUATION ECRITE : QROC OU QCM

EVALUATION N°9.2 : Evaluation portant sur l’ensemble du programme GOC 3.

DUREE : 1h 00 par promo


DEROULEMENT


Réponses écrites aux questions posées sur le document distribué ; ou Réponses sur une grille QCM ou par système électronique Correction type

30 min

30 min

- 1 QROC (document à créer) - barème de notation ou - 1 QCM Correction type

Correction des QROC ou QCM en fonction du barème.




SEQUENCE : EVALUATION ECRITE : OP/OM

EVALUATION N°9.3 : Evaluation de la séquence C1.1

DUREE : 1h 00 par promo


DEROULEMENT


Distribution et relecture du sujet. Rédaction du devoir par les stagiaires Récupération des évaluations par les évaluateurs

10 min

45 min

5 min

sujets

S’assure de la compréhension du sujet d’examen par les stagiaires.




SEQUENCE : EVALUATION PRATIQUE – LE CHEF DE GROUPE COS

EVALUATION N°9.3 : Evaluation de la séquence C2.1 et de l’intégration des différentes UV de la formation chef de groupe

DUREE : 1 h par candidat soit 12 h 00


DEROULEMENT


Evaluations effectuées sur le principe des mises en situation sur plateau technique ou en simulation : - conditionnement du groupe, - déclenchement du groupe par l’encadrement, - prise en compte de l’intervention par le candidat.

1 h 00 / candidat

- sites de manœuvre + véhicules d’intervention ou salle de simulation, - thèmes d’interventions (incendie, secours à personnes ou routier…) nécessitant l’engagement d’au moins un groupe, - fiches d’évaluation n° - fiche de déroulement des exercices

- Suivi et évaluation du candidat, conformément à la fiche de déroulement des exercices.

Cette évaluation se déroule comme les exercices pratiques formatifs, avec 2 évaluateurs par atelier qui n’ont pas participé à la formation.




SEQUENCE : EVALUATION PRATIQUE – LE CHEF DE GROUPE AU PC DE COLONNE ET AU CODIS

EVALUATION N°9.4 : Evaluation des séquences D, G et H.

DUREE : 2 h 00 / pour 4 candidats soit 6H


DEROULEMENT


Evaluations effectuées sur le principe des mises en situation : - déclenchement des groupes par le CODIS, - envoi du PC de Colonne, du Point de Transit et du Chef de Colonne, - activation du PC DE COLONNE, - organisation du PC DE COLONNE sous les ordres d’un COS et du CODIS par les candidats.

2 h 00 pour 4 candidats

salle de simulation avec partie PC DE COLONNE et partie CODIS ou sites de manœuvre + véhicules d’intervention (dont un PC DE COLONNE) + salle CODIS. - thèmes d’interventions nécessitant l’engagement d’un PC de Colonne et l’organisation d’un CODIS lors d’opérations importantes, - fiches d’évaluation n° - fiche de déroulement des exercices

- Suivi et évaluation du candidat, conformément à la fiche de déroulement des exercices.

Cette évaluation se déroule comme les exercices pratiques formatifs, avec 2 évaluateurs répartis dans chaque atelier (PC DE COLONNE et CODIS) qui n’ont pas participé à la formation.



Fiche de déroulement des évaluations pratiques (9.3 – 9.4)

1. Modalités Pédagogiques.

L’évaluation formative : C’est un outil d’apprentissage. Elle doit permettre la progression de l’apprenant. Ainsi les grilles d’évaluation sont systématiquement remplies et signées pour tous les exercices. L’évaluation formative des exercices pratiques peut être réalisée sous forme de coévaluation.

La coévaluation : C’est une forme particulière et particulièrement efficace de l’évaluation formative. Dans un premier temps, à l’issue du débriefing le ou les stagiaire(s) évalué(s) prennent 5 minutes au maximum et s’isole(nt) pour remplir la grille. Le ou les apprenant(s) observateur(s) comme l’évaluateur font de même. Dans un deuxième temps, les acteurs de la coévaluation se retrouvent et l’évaluateur demande aux évalués comme aux observateurs de livrer leur grille et de justifier leur choix. Enfin, l’évaluateur donne son point de vue en valorisant les actions positives lorsque l’évalué s’est manifestement sous estimé ou en validant lorsque les points de vue sont convergents. Exceptionnellement, il est utile d’argumenter lorsqu’un évalué s’est surestimé. Seule, une grille remplie par l’évaluateur sera conservée après signature de tous les acteurs.

L’évaluation certificative continue : Le responsable pédagogique fait la synthèse de l’ensemble des grilles remplies pendant la partie formative et peut valider tous les élèves qui, après une progression, ont obtenu une évaluation « apte » lors des exercices formatifs.

L’évaluation certificative finale : Pour tous les apprenants qui n’auraient pas été validés pendant la phase formative, une évaluation certificative finale est réalisée au cours d’un exercice supplémentaire dit « certificatif ». Cette fois, la grille est remplie uniquement par l’évaluateur. Dès lors que tous les stagiaires sont validés, le temps d’exercices restant est utilisé pour réaliser des exercices de « Maîtrise » permettant ainsi aux formés de mettre en pratique dans des cas extrêmes hors évaluation.

gestion opérationnelle et commandement

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