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GestiondescouleursAdobe

Laurent Oliver

Greta Touraine Laurent Oliver page 1

Gestion des couleurs

Sommaire

1. Incorporation des images . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

2. Impression Postscript . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

3. Epreuves de contrôle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

4. Trame et engraissement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

5. Gestion des couleurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

6. Profils ICC et calibration d’une chaîne graphique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

7. Gestion des profils dans Photoshop 6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

8. Gestion des profils dans Illustrator 9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

9. Gestion des profils dans InDesign 1.5. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

10. Gestion de profils dans Xpress 4. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

11. Glossaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12


1. Incorporation des images

1 - Photogravure2 - Sur ordinateur directement3 - OPI

1 - Les images sont scannées chez le photograveur en haute résolution, puis il les incorpore directement sur les films. Dans Xpress, on fait des blocs vides ou on incorpore les images en basse résolution. Penser à cocher Ne pas imprimer l’image dans Bloc > Modifier.

2 - Enregistrer les images au format DCS, Tiff, EPS. DCS sépare l’image en 4 films + 1 composite

3 - OPI : Open Prepress Interface. Quand on crée une image haute résolution, il crée une basse résolution pour le placement dans Xpress. Lors de l’impression les infos sont envoyées au serveur qui remplace les images basse résolution par celles en haute résolution. Cette méthode permet de gagner du temps.

Postscript : créé par Adobe, Postscript est un langage de description généré par des logiciels de mise en page. Il permet de rastériser l’image. Le langage Postscript traduit le fichier image en succession de points. La rastérisation s’effectue grâce à un RIP (Raster Image Processor). Le RIP est intégré à l’imprimante ou séparé pour les photocomposeuses.

PPD : Postscript Printer Description et PDF : Printer Description files, contiennent des informations spécifi-ques à chaque imprimante. On choisit un fichier PPD en vu d’une impression Postscript.

Les photocomposeuses : Linotronic ou Agfa Compugraphic, résolutions de sorties 1270 / 2540 / 3386 ppp. Elles sont pilotées par ordinateur qui stocke les polices. Les sorties s’effectuent sur Bromures (papier photo) ou films pour l’impression Offset.

3. Epreuves de contrôle

Epreuves laminées : Cromalin (Dupont), MatchPrint (3M), Color Arts (Fuji) sont créées par exposition de cha-que film au contact d’un support pigmenté et le laminage des quatre couches ensemble. Elles servent à iden-tifier les problèmes de saturation, de repérage, et de pixellisation des images bitmap. Sur l’épreuve figure une mire, présente aussi sur les feuilles lors de l’impression. Elle permet de vérifier en partie la bonne corres-pondance de l’impression avec l’épreuve. Certaines indications de la bande Brunner peuvent être lues par un densitomètre.

Epreuves par superposition : Les épreuves par superposition, telles que le Cromacheck de DuPont et Color key de 3M, sont composées de feuilles d’acétate colorées correspondant aux encres quadri, superposées ensuite les unes sur les autres. Les épreuves par superposition permettent, à peu de frais, de vérifier le placement des objets, la surimpres-sion, la défonce et le trapping. Elles sont toutefois moins fiables que les épreuves laminées pour le contrôle définitif des couleurs.

Ozalides : Un Ozalide est réalisé par l’exposition d’un papier photosensible au contact des différents films. Ils sont de même dimension que la feuille machine, et peuvent être plié pour que vous puissiez vérifier les illustrations en double page, les fonds perdus et l’ordre des pages. On les utilise communément pour les travaux en une, deux ou quatre couleurs.Ils servent à vérifier que les films ne sont pas tâchés ni rayés, que les pages sont dans le bon ordre, que le texte et les illustrations sortent sur les pages appropriées et que tous les éléments sont correctement alignés.


2. Impression Postscript



Dans Photoshop ou Illustrator :

Trames demi-teintes : règle la linéature en fonction de la résolution de l’imprimante et de l’angle de trame pour chaque couleur.

Auto : règle la linéature en fonction de la résolution de l’imprimanteTrames exactes : règlent les angles de trame

Fonction de transfert : règle à l’aide de courbe l’engraissement des points en fonction de l’encre et de l’absorption du papier.

Tramage par modulation de fréquence

Le tramage conventionnel module la taille du point de trame pour simuler les nuances de gris : de gros points de trame pour les tons foncés, points plus petits pour les tons clairs ; le tramage par modulation de fréquence (FM ou tramage stochastique, contrôle le nombre de points par cellules pour simuler les nuan-ces de gris : les zones sombres comportent un nombre élevé de points, les zones plus claires en comportent moins. Le tramage FM nécessite un RIP particulier.

Le tramage FM comporte certains avantages par rapport au tramage conventionnel. Le tramage FM ne produisant aucun motif régulier, il ne peut engendrer aucun effet de moirage. Le tramage FM utilisant des points plus petits, les images présentent plus de détails et des nuances de couleurs plus subtiles. Parmi les inconvénients du tramage FM, retenez l’aspect marbré des couleurs pures et le flou des textes et dessins vec-toriels, lorsqu’ils se superposent à des couleurs tramées.

Demi-tons : une photo, un dessin sont des documents demi-tons, l’image est constituée de teintes unies de gris ou de couleurs qui se mélangent.

Effet de moirage : lorsque vous imprimez les séparations de couleurs quadri, les rangées de points (trames) de chaque couleur sont imprimées selon un angle précis afin que les points d’encre ne s’impriment pas exac-tement les uns sur les autres. Ils forment un motif symétrique en forme de rosette. Si une couleur est impri-mée selon un angle incorrect ou si le papier glisse légèrement lorsqu’il passe dans l’imprimante, le motif risque de ne plus être parfait. Un effet de moirage est alors visible, empêchant une reconstitution idéale des couleurs par l’œil.

Trapping : Les encres devant être imprimées successivement, pour obtenir le résultat souhaité, elle doivent-être parfaitement alignées les unes sur les autres - soit en repérage. Lorsqu’une ou plusieurs encres présen-tent un décalage, des interstices blancs sont visibles entre les objets à l’endroit où une encre quadri devrait se superposer et se fondre avec une autre. Pour réduire les effets d’un repérage incorrect, les imprimeurs ont recours au trapping qui permet de recouvrir légèrement des couleurs voisines.

Epreuves sur presse : Durant le calage, l’imprimeur règle sa presse pour le tirage en utilisant les plaques issues des séparations validées. Lorsque la presse est calée, une dernière épreuve est tirée. Enfin, après approbation de cette dernière, l’imprimeur lance le tirage final et compare tout au long du processus, les pages imprimées avec les dernières épreuves sur presse.Les épreuves sur presse représentent le seul moyen de voir le rendu des couleurs sur le papier que vous avez choisi. Vérifiez le repérage, les écarts de couleur, la surimpression et le masquage, les rayures et les endroits où la couleur est trop claire ou trop sombre.

4. Trame et engraissement



Dans Xpress 3.3 : ancien CMS ou SGC : EFIcolor convertit les images Tiff RVB en image CMJN, selon différents profils. On affecte un profil pour le moniteur, l’imprimante, la couleur.

Xpress 4 utilise l’Xtension Quark CMS qui donne accès à ColorSync.

Dans Xpress :

GCR : Gray Component Remplacement. 50% Cyan + 50% Magenta + 50% Jaune est remplacé par 50% de noir. Le gris CMJ est remplacé par le gris noir.

GCR s’applique aux conversions d’images RVB vers CMJN par EFIcolor. Pour des photos CMJN, vous pouvez régler le GCR directement dans Photoshop.

Dans photoshop :

Séparation quadri : Fichier > Couleurs > Réglages CMJNCe menu donne le choix du modèle de séparation CMJN : Interne, Profil ICC, Tables

Modèle interne UCR ou GCR :

Options d’encre : permet de choisir les encres utilisées (SWOP : standard aux USA, Eurostandard : norme européenne), de régler l’engraissement puis faire une épreuve de contrôle.

Engraissement du point de trame permet de simu-ler à l’écran les variations d’engraissement sur dif-férents papiers et de régler l’image à l’écran par rapport à l’image imprimée. Les corrections sont visibles uniquement après la séparation CMJN.

Options de séparation : conversion RVB vers CMJN (but : limiter les quantités d’encres) Les réglages de séparation doivent s’effectuer avant la conversion CMJN de l’image.

UCR : (Retrait de sous-couleur) image très colorée (couleurs saturées) avec peu d’ombres (faible luminosité). UCR s’applique dans les zones sombres uniquement et substitue le noir au CMJ.

GCR : (Remplacement du composant gris) couleurs peu saturées ; grandes surfaces d’ombres ou image en niveaux de gris à imprimer en quadri. GCR est utilisé par défaut car il donne en général un meilleur résultat. Même principe que l’UCR mais la substitution s’applique aussi sur des zones claires d’où une impression plus uniforme.

Gris neutre : les courbes représentent la quantité de chaque encre CMJN nécessaire pour reproduire le gris.

UCR : réglage du maximum de noir et de l’encrage maximal.GCR : permet de régler la densité du noir (moyenne par défaut)

5. Gestion des couleurs

SGC : système de gestion des couleurs ou CMS) traduit les couleurs entre différents périphériques tels que les scanners, les écrans et les imprimantes. Le SGC intègre les standards de compatibilité de couleur (mode Lab) développés par le consortium International de la couleur : ICC ou CIE (commission internationale de l’éclairage). Le SGC utilise les profils ICC de chaque périphérique pour faire correspondre les couleurs de la gamme d’un périphérique vers un modèle indépendant, et adapte ces dernières à la gamme de l’autre péri-phérique. Ce procédé permet d’imprimer correctement les couleurs sur divers périphériques.

Le SGC pour Mac est ColorSync, pour PC : Kodak digital science color management system



Réglages de la Densité du noir :

En théorie, les encres Cyan, Magenta, Jaune, mélangées en quantité égale produisent un noir pur. En pra-tique, on obtient un brun. Aussi ajoute-on de l’encre noire. Cependant il peut arriver que les encres combi-nées deviennent trop épaisses et cause des bavures. Pour supprimer l’excès d’encres CMJ, on règle la densité du noir.

Sans : La séparation s’effectue en trichromie CMJ (sans le film noir).

Faible : on se rapproche de la séparation conventionnelle, le retrait de gris CMJ peut-être réduit par l’Ajout de sous-couleurs (ou UCA : Under Color Addition ou réduction de l’enlèvement des sous-couleurs) qui per-met de limiter le retrait des CMJ dans les ombres (tons foncés). La valeur d’ajout réduit la proportion de gris enlevé sous le noir cela permet d’obtenir des tons noirs plus saturés et donc des ombres plus profondes.La valeur de l’UCA doit être comprise entre 0% et 100% (consultez votre imprimeur pour connaître la valeur à spécifier, dans le doute laissez 0%).

Moyenne : Le retrait de gris s’effectue principalement dans les ombres et très peu dans les demi-tons. Pour accentuer la densité du noir et lui donner davantage de profondeur, un ajout de sous-couleurs peut-être fait.

Elevée : L’action du GCR est étendue, le retrait de gris commence dès les demi-tons, la valeur d’UCA peut-être plus élevée.

Maximale : La densité du noir correspond à celle du gris, il n’aura pas de couleurs CMJ sous le noir mais des réserves blanches (retrait total des couleurs primaires). Cette option s’applique à des images présentant des zones noires sur de fonds clairs (dessin, graphique...). Ce type de séparation peut-être utilisé pour colorier une image à niveaux de gris avec des tons directs. La commande Recouvrement du menu Image permettra d’éviter des problèmes de repérage en assurant une dilatation des couleurs CMJ.

Autre : Vous pouvez définir votre propre courbe de densité du noir. Celle-ci peut-être enregistrée pour être utilisée ultérieurement.

Tous les réglages peuvent être enregistrés dans un fichier, cela s’effectue en cliquant sur Enregistrer dans la fenêtre de Séparation. Ainsi ces fichiers de séparation seront récupérables.

Les choix des tables de séparation : L’ensemble des réglages, encres d’impression et séparation UCR ou GCR, définissent la table de séparation par défaut que Photoshop va utiliser lors de chaque conversion RVB en CMJN. Cette table peut être sauvegardée dans la fenêtre de la commande Tables de séparation (du sous-menu Couleurs), ainsi vous pouvez créer plusieurs tables et appeler l’une ou l’autre selon le type de travaux à réaliser.

Les tables de séparation EFI color : Dans Photoshop, il est possible d’utiliser les tables de séparation d’EFIcolor. Le fichier devra être sauvegardé au format TIF afin que les tables soient exploitables dans XPress 3.3 (dans ce dernier l’Xtention EFIcolor devra être installée). Pour associer les tables au document assu-rez-vous que l’option Valeurs numériques des couleurs soit cochée dans la fenêtre des Enregistrements de fichiers (dans le sous-menu Préférences).

Les formats d’enregistrement : Les formats TIF et EPS constituent les standards des images aux couleurs CMJN destinées à être exportées vers d’autres logiciels (dessin, mise en pages). Les fichiers TIF ou EPS seront séparés par Xpress, PageMaker ou même Illustrator 6 sur Mac. Les fichiers EPS peuvent également être exportés au format DCS, c’est-à-dire que la séparation des couleurs s’effectue depuis Photoshop qui crée cinq fichiers : quatre pour les films cyan, magenta, jaune et noir et le cinquième pour le placement et l’im-pression depuis le logiciel de destination. Le format DCS permet d’accélérer l’impression du fait que la sépa-ration est déjà réalisée ; celle-ci s’effectue lors de la sauvegarde du document et constitue une des options de l’enregistrement EPS des images CMJN.



6. Profils ICC et calibration d’une chaîne graphique

La première étape est de calibrer l’écran. Un calibrage sérieux nécessite un logiciel spécifique et un colori-mètre (une sonde) pour mesurer directement les teintes qui apparaissent à l’écran. Une fois la calibration réalisée, vous pouvez enregistrer le profil ICC correspondant.

Sur Mac, grâce à ColorSync et au Tableau de bord : Moniteur > Couleur vous pouvez créer une “petite cali-bration” de votre écran. Cliquez sur étalonner, suivez les étapes et au final enregistrer votre profil.

Le Tableau de bord ColorSync :

Les réglages ne sont pas très importants car les applications graphiques demandent que l’on entre les mêmes réglages dans leur préférences.

Les étapes suivantes sont de calibrer les autres appareils d’acquisition : le scanner, l’appareil photo numéri-que... Et ensuite d’en extraire un profil ICC.

Pour le scanner :

on numérise une charte de couleur appelée IT8. On compare alors les valeurs des différentes plages de cou-leurs du fichier numérisé avec celles qui ont été mesurées au spectrophotomètre sur la gamme originale. Par la suite vous devrez appliquez le profil ICC obtenu à toutes les images scannées grâce à la commande Profil à Profil de Photoshop (voir plus loin).

Pour l’impression :

Sur le même principe, nous devons créer un profil ICC de l’imprimante en la calibrant. Pour cela il faut imprimer une charte de couleurs et les mesurer grâce au spectrophotomètre. Dans le cas d’impressions Offset, nous devons disposer du profil ICC de la presse pour que le bénéfice du calibrage soit maximum.



7. Gestion des profils dans Photoshop 7

Photoshop utilise le Color Management Module CMM :

Différents choix de moteurs : CMM Adobe photoshop intégré (ACE). Kodak Digital Science Color Management System. ColorSync proche de Heidelberg CMM. Linocolor, Light Source CMM.

Etape 1 : étalonner l’écran avec Adobe Gamma ou ColorSync.

Etape 2 : affectation des profils.

Edition > Couleurs

Espace de travail RVB : espace couleur du moniteur (ColorMatch RVB est recommandé per défaut), si toutes les images proviennent du même scanner choisissez son profil. CMJN, Gris, Ton direct : choisissez le profil de l’imprimante ou de la presse.

Règles de gestion de couleurs permet d’activer ou non la conversion d’un profil incorporé. Choix à l’ouverture permet d’affecter le profil qui correspond à la provenance de l’image, de l’ouvrir sans profil ou d’effectuer la con-version depuis le profil source que vous spécifiez dans le menu. Choisissez aussi votre moteur de conversion.

Options de conversion : lors de la conversion de profil, vous devez choisir le mode de rendu des couleurs :



Perception : conserve les valeurs relatives des couleurs et optimise la reproduction des tons continus, il donne le meilleur rendu avec les images photographiques.

Saturation : correspond aux images graphiques (conserve les saturations relatives).

Colorimètrie relative : s’adapte aux images dont les couleurs doivent être reproduites exactement comme pour un logo. Les couleurs hors gammes sont modifiées mais gardent leurs luminosité.

Compensation du point noir : correspondance entre la couleur neutre la plus foncée de la source avec celle de destination, plutôt qu’avec du noir.

Gestion des non-concordances de profil : concerne l’ouverture des images qui possèdent déjà un profil.

Image > Mode > Attribuer un profil

Image > Mode > Convertir un profil

Si la conversion de profil n’a pas été faite à l’ouverture, cette commande permet de spécifier le profil source et destination de l’image. Par exemple choisissez le profil de votre scanner comme profil source et le profil de votre moniteur comme destination (ColorMatch est recommandé par défaut).

Si l’image n’a pas de profil vous pouvez lui en attribuer un.



8. Gestion des profils dans Illustrator 10

Edition > Couleurs permet de spécifier les espaces colorimètriques du moniteur et de l’imprimante ainsi que le moteur et le mode conversion.Si l’option Utilisation des profils est activée Illustrator utilisera le profil imbriqué d’une image lors de son importation.

Enregistrement des profils ICC

Les profils ICC sont enregistrés avec les images au format : EPS, JPG, PCT, PDF (RVB, Niveaux de gris uniquement) PSD, Tiff pour les CMJN, RVB, Niveaux de gris.

Les réglages sont identiques à ceux de Photoshop. Tout comme dans Indesign 2.



Objet > Couleurs de l’image

Permet d’appliquer un profil (Scanner, appareil photo...) à une image en particulier.

9. Gestion des profils dans InDesign 2

Edition > Couleurs

Espace de travail : paramétrez les profils de votre moniteur (RVB), de l’imprimante composite (CMJN).Règle de gestion des couleurs : active la gestion des couleurs grâce aux profils source pour les images qui n’ont pas de profils intégrés ou un profil non concordant.Options de conversion : choisissez le moteur CMM et le mode de rendu pour les images.



10. Gestion de profils dans Xpress 4

Ouvrez la palette Edition > Préférences > Gestion des couleurs. Cochez la case Gestion des couleurs actives pour activer CMS (color management sys-tem).

Choisissez les profils correspondant au moniteur, à l’imprimante composite (les 4 couleurs ensemble) et à l’imprimante de séparation (plusieurs films).

Les rubriques RGB, CMYK, Hexachrome permettent de définir des profils par défaut correspondant à la source de couleurs et des images pour chacun des trois modèles chromatiques.

Correction de l’affichage permet de définir l’espace chromatique que vous souhaitez simuler sur votre écran.

Utilitaire > Gestionnaire de profils permet de contrôler à tout moment quels sont les profils ICC utilisés par CMS.

Lorsque vous importez une image, vous pouvez choisir quel profil vous souhaitez utiliser.

L’option Défaut utilise le profil réglé précédemment dans les préférences.

Désactivez la case Correction des couleurs afin de prévenir la correction des couleurs par CMS lorsque les espaces chromatiques du périphérique et de la couleur sont identiques.



Affichage > Afficher les infos. de profils fournit des informa-tions relatives à un bloc image actif et permet d’assigner ou de modifier un profil ICC.

Utilitaire > Usage fournit des informations relatives à chaque profil utilisé dans le document actif. Vous pou-vez Remplacer un profil par un autre ou Afficher les objets correspondant au profil sélectionné.

Note : pour activer la gestion des couleurs vous devez ouvrir le Gestionnaire d’extensions du menu Usage et activer l’extension Quark CMS. Si elle n’est pas présente, vous devez l’installer à partir du CD-rom D’Xpress.

11. Glossaire

In-RIP

Le langage de description de page PostScript pilote le périphérique qui produit les séparations de couleurs professionnelles. De la même façon que le langage PostScript améliore les capacités graphiques du logiciel et du matériel, la gestion des couleurs PostScript s’intègre aux systèmes de gestion des couleurs et améliore les sorties produites.

En général, chaque programme (ou hôte) est responsable de la gestion des sorties couleur, alors que le RIP traite simplement les données de séparations envoyées par l’hôte. La gestion des couleurs PostScript permet d’effectuer les sorties des couleurs composites ou les séparations de couleurs au niveau du processeur d’ima-ges tramées (RIP), procédé appelé séparations in-RIP, de sorte qu’un programme nécessite uniquement la spécification des paramètres de séparations et laisse le périphérique calculer les valeurs des couleurs finales. La séparation CMJN est calculée au niveau du RIP et non au niveau du logiciel.

La gestion des couleurs PostScript permet également à un espace couleur de périphérique de sortie, tel qu’un dictionnaire de rendu des couleurs (CRD), d’être stocké au niveau du périphérique, ce qui rend possi-ble les sorties indépendantes du périphérique. Un CRD est l’équivalent PostScript du profil des séparations d’un système de gestion des couleurs.

CIE LAB : modèle mathématique de la couleur indépendant des périphériques. Ce modèle est basé sur la sensibilité humaine au spectre visuel de la lumière. L = luminosité, a = axe rouge - vert, b = axe bleu - jaune.

Gamma : coefficient qui caractérise la non-linéarité de l’affichage des couleurs d’un moniteur.



Colorimètre : instrument trichrome permettant de mesurer la lumière reflétée à partir d’une surface trans-mise par un objet, qui met en rapport le facteur de réflexion ou de transmission avec un modèle mathéma-tique de la vision humaine. On utilise un colorimètre pour calibrer des écrans et des imprimantes.

Delta E (DE) : distance entre deux couleurs dans l’espace chromatique CIE Lab. DE permet d’indiquer la diffé-rence totale entre les couleurs et d’établir des tolérances chromatiques quantitatives.

Densitomètre : instrument noir et blanc ou quadrichromie de lecture du volume de lumière reflété par une surface ou transmis par un objet. On utilise un densitomètre de réflexion pour lire la densité des encres cou-leurs sur la presse, mais aussi pour calculer l’engraissement du point de trame, les décalages d’encres (« gros-sis - maigris ») et les écarts de teintes. Les densitomètres de transmission servent à lire la densité des films noir et blanc.

Engraissement du point de trame : augmentation en pourcentage de la taille du point de trame (valeur de demi-ton) sur l’échelle des tons. Un engraissement du point de trame de 20% signifie qu’une teinte à 50% est reproduite à une trame apparente de 70%.

Profil ICC : élaboré en 1995 par le CIE (consortium international de l’éclairage, ICC en anglais). Un profil est un format de fichier standard qui communique la sortie couleurs mesurée d’un système ou d’un périphéri-que en fonction d’une entrée connue.

Spectrophotomètre : instrument de lecture du facteur de réflexion ou de transmission de la lumière selon des incréments définis à travers le spectre visible. Il sert à calculer les variables densitomètriques et colorimè-triques, il est plus sensible et plus cher que ces derniers.

PANTONE RVB CMJN

ENSEMBLE DU SPECTRE VISIBLELAB

Les gammes de couleurs

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