geographie physique

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Géographie physique Définition Hydrologie: science de l'eau. Océanologie: science des océans. Potamologie: science des fleuves. Limnologie: science des eaux superficielles continentales et intérieures. Hydrogéologie: science des eaux souterraines. Hydrogéologie karstique: étude des écoulement de l'eau dans les massif. Glaciologie: science qui étudie tout ce qui à trait aux glaciers. Nivologie: étude de la neige et des couches neigeuses. Hydrosphère: partie de la planète occupée par l'eau. Cycle de l'eau Évaporation de l'eau (425 000 km 3 /an) => condensation des vapeurs d'eau qui forment les nuages => précipitation (385 000 km 3 /an) => ruissellement dans les grands bassins ou infiltration dans les nappes phréatiques. L'évapotranspiration (71 000km 3 /km) a aussi une influence dans le cycle. D'ailleurs la déforestation est la principale cause de l'assèchement de l'Amérique du Sud car une partie de l’eau est retenue dans les plantes. En outre la vapeur d'eau est le principal gaz a effet de serre. Évapotranspiration: transpiration des végétaux. Les racines des végétaux pompent l’eau du sol, et en relâchent une partie dans l’atmosphère. Le stock d'eau est constant grâce au dégazement de la planète. Il est estimé entre 1350 et 1800 millions de km 3 dont: - 97% d'océan (eau salée comme dans les salars du a l'effet de l'érosion) - 3% d'eau continentales non salées (eaux douces): 25 à 30 millions de km 3 sous forme de glace (inlandsis) , 8,5 millions de km 3 d'eaux souterraines profondes (eau fossile ou parfois réalimentée), 0,2 millions de km 3 de fleuves, de rivières, de lac, de nappes phréatiques superficielles, et enfin 0,013 millions de km3 (13 000 km 3 ) de vapeur d'eau. Sur les 3% d'eau douce, seulement une petite partie est utilisable par l'Homme. Il faut cependant relativiser, le potentiel d'utilisation est plus grand grâce au renouvellement du cycle hydraulique (30x la partie utilisable). Le bilan hydrologique peut être modifié (ex: centrale nucléaire qui rejette des vapeur d'eau => modification climatique). Notre planète a une superficie de 510 millions de km² dont 360km² d'océans. Les continents reçoivent 670 mm d'eau/an => moyenne qui diverge selon les lieux (ex: 20 m d'eau/an à Cherrapundji). Temps de renouvellement Dans chacun des ces grands réservoirs terrestres, l'eau se renouvelle au fil des ans: - calottes polaires: 100 000 ans. - nappes phréatiques: 300 ans. - lacs: 10, 20 ans. - rivière: 10, 20 jours. - océans: 3000, 3200 ans.

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Livre très intéréssant comportent des notions de base de la géographie physique.------gratuitement

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  • Gographie physiqueDfinitionHydrologie: science de l'eau.Ocanologie: science des ocans.Potamologie: science des fleuves.Limnologie: science des eaux superficielles continentales et intrieures.Hydrogologie: science des eaux souterraines.Hydrogologie karstique: tude des coulement de l'eau dans les massif.Glaciologie: science qui tudie tout ce qui trait aux glaciers.Nivologie: tude de la neige et des couches neigeuses.Hydrosphre: partie de la plante occupe par l'eau.

    Cycle de l'eauvaporation de l'eau (425 000 km3/an) => condensation des vapeurs d'eau qui forment les nuages => prcipitation (385 000 km3/an) => ruissellement dans les grands bassins ou infiltration dans les nappes phratiques.L'vapotranspiration (71 000km3/km) a aussi une influence dans le cycle. D'ailleurs la dforestation est la principale cause de l'asschement de l'Amrique du Sud car une partie de leau est retenue dans les plantes.En outre la vapeur d'eau est le principal gaz a effet de serre.

    vapotranspiration: transpiration des vgtaux. Les racines des vgtaux pompent leau du sol, et en relchent une partie dans latmosphre.

    Le stock d'eau est constant grce au dgazement de la plante. Il est estim entre 1350 et 1800 millions de km3 dont:- 97% d'ocan (eau sale comme dans les salars du a l'effet de l'rosion)- 3% d'eau continentales non sales (eaux douces): 25 30 millions de km3 sous forme de glace (inlandsis) , 8,5 millions de km3 d'eaux souterraines profondes (eau fossile ou parfois ralimente), 0,2 millions de km3 de fleuves, de rivires, de lac, de nappes phratiques superficielles, et enfin 0,013 millions de km3 (13 000 km3) de vapeur d'eau.

    Sur les 3% d'eau douce, seulement une petite partie est utilisable par l'Homme.Il faut cependant relativiser, le potentiel d'utilisation est plus grand grce au renouvellement du cycle hydraulique (30x la partie utilisable).

    Le bilan hydrologique peut tre modifi (ex: centrale nuclaire qui rejette des vapeur d'eau => modification climatique).

    Notre plante a une superficie de 510 millions de km dont 360km d'ocans. Les continents reoivent 670 mm d'eau/an => moyenne qui diverge selon les lieux (ex: 20 m d'eau/an Cherrapundji).

    Temps de renouvellementDans chacun des ces grands rservoirs terrestres, l'eau se renouvelle au fil des ans:- calottes polaires: 100 000 ans.- nappes phratiques: 300 ans.- lacs: 10, 20 ans.- rivire: 10, 20 jours.- ocans: 3000, 3200 ans.

  • Depuis 1930, l'ennuagement augmente , donc les prcipitations aussi de 35 et 75 de l'attitude Nord et diminution de ces facteurs de nbulosit de 5 30 Nord (du parfois au train d'avion).

    Comme on l'a dit la dforestation engendre une diminution du stockage de l'eau => diminution de l'vapotranspiration. On va donc puiser dans les nappes. En 40 ans on a vapor 700 millions de km3 qui a engendr un augmentation de 2 mm du niveau marin.

    Le problme de l'eau est le principal problme environnemental. Les ordres de grandeur sont sans prcdant dans l'histoire du globe. Deux exemple illustre ces problmes: L'Inde a lanc un plan vert (irrigation): prlvement de l'eau des fleuves himalayens, l'vapotranspiration est alors pass de de 300 km3 700 km3 => perturbation majeur dans le cycle de l'eau: transfert de 55 milliards de TEP sur les 135 milliards de notre plante. Cette vapeur d'eau est transfr vers l'ocan Indien ce qui engendre un rchauffement de 0,25 de l'ocan => vaporation plus importante dont les prcipitations reviennent avec violence sur le continent (crues, typhons, ). En gypte, la construction d'un barrage a permis d'annuler les crues, mais son dbit diminue et donc les eaux se jetant dans la mer se font moins importantes => baisse du niveau des nappes, salinisation du delta qui rende les terres incultivable.

    Transport et dgradation des cours dissousIls dpendent du dbit.

    Bassin versant: surface donn par une rivire et limit par les crtes.Dgradation spcifique: quantit de matire transport par une rivire repartie sur l'ensemble du bassin versant. Elle est faible pour les rivires tempres (ex: Seine), pour les zones intra-alpines, elle est de 150 tonnes/km/an, pour la zone Arctique elle est de 600 tonnes/km/an. En pays chaud, la dgradation spcifique est importante (ex: semi aride 200 tonnes/km/an, tropical humide Madagascar 5600 tonnes/km/an, en Nouvelle Guine dans la montagne 800 tonnes/km/an. Cependant, saison sche en Floride 10 tonnes/km/an, et de 0 tonnes dans le dsert).

    Toutefois, l'influence de l'activit humaine se remarque sur les transports en dissolution. De part les diffrents corps d'eau utiliss, l'Homme modifie les caractristiques de l'eau => pollution, eau non potable. Cela touche essentiellement les pays forte agriculture, industriels et peupls, donc la plupart des pays des terres habits (ex: cause des restes des djections animales et humaines lors d'absence de fosses septiques: ainsi 65% des eaux alimentant les villes du Vercors tait pollues en 1990). Pire, dans les fortes densits de population o un citadin dverse 100 200 de dchet dissout dans l'eau => dtergents qui entrainent parfois de grandes catastrophes (ex: Rhin de 1876 1959, la charge dissoute est passe de 65kg/s 250kg/s => a partir de 350, l'eau est impropre l'irrigation, c'est le problme des Pays Bas). On observe des problmes de pollution comme au lac d'Annecy qui est totalement pollu => plus de poissons. Il y a nanmoins des solutions, mais elles sont couteuses (ex: en papeterie, le coup pour rejeter une bonne eau est multipli par 6, et de 10 12 si l'on veut la rutiliser).

    Caractristique de l'eauL'eau est fluide danse par rapport aux autres fluides naturels de la Terre. Par dfinition, la densit de l'eau est de 1 +4, si la temprature augmente la densit diminue, si la temprature diminue la densit diminue galement. Le volume de la glace augmente (1/11e) et sa densit est de 0,916.

    Diffrents types d'eauSelon la qualit de l'eau, et en particulier de sa charge (corps qu'il transporte) et de l'agitation de l'eau, le point de gel (ou de consolation) varie assez fortement et brutalement. L'eau a 3 tats

  • liquides, 1 gazeux et 1 solide:- plus l'eau est chaude, moins il y a de liaisons lectriques entres les molcules donc elles s'agitent plus: vaporation. Eau chaude est dite de type 3.- si la temprature diminue, les liaisons lectriques augmentent, l'eau va se polymriser (eau de type 2).- si la temprature diminue encore (de 0 4), la polymrisation et le viscosit augmentent (eau de type 1).En dessous de 0, rseau polymris assez faible, la rigidit augmente: c'est la glace compose uniquement d'eau pur sans sel.Ainsi, la volume de l'ocan varie selon sa temprature.

    Viscosit et fluiditL'eau peu pouser toutes les formes par rapport la viscosit, la fluidit, au volume de dplacement, la forme du support et la pression (pression atmosphrique, gravit et pression lie l'paisseur de la couche d'eau).

    Viscosit: rsistance l'coulement, lie aux liaisons lectriques plus ou moins fortes des molcules influences par plusieurs lments: plus il y a de matires dissoutes ou de matires en suspension, plus la viscosit augmente.Viscosit en centipoise: 1,78cp 0, 0,89cp 25, 0,55cp 50.

    La viscosit s'oppose au mlange d'eau de qualit diffrente.

    Notion de base de l'coulementPour mettre en mouvement de l'eau, il faut un facteur extrieur: la pente, le vent, les diffrences de pression et de viscosit.En hydrologie fluviale, c'est la pente (la gravit). L'eau n'a pas besoin d'une forte pente. Cette mise en mouvement est freine, par disparition du moteur ou par les frottements internes et par la rugosit (frottement de l'eau sur la surface => joue un rle important dans les coulements continentaux, elle augmente avec la taille des asprits).

    1/ La penteLa pente est nomm J dans les quations. La pente J est exprime en pour 1000 pour un cours d'eau.

    2/ Profil en long du cours d'eauC'est la courbe qui reprsente le trac d'un cours d'eau entre sa source et son embouchure. Il peut tre diffrent du profil en long du lit celui de sa surface du la diffrence des dynamiques du courant.

    3/ Profil en traversC'est la coupe perpendiculaire la rivire. Il peut avoir diffrentes formes (diffrente hauteur et largeur)La rayon hydraulique = surface mouille / primtre mouille

    4/ La vitesse de l'eauLa vitesse de l'eau des fleuves est trs variable (ex: seine 0,8 m/s, Danube 5m/s, rapides 10 m/s).Le champs d'inondation et la rugosit (parois + vent) ralentissent la vitesse des eaux.Lors d'un jaugeage, on constate que les vitesses de la rivire sont irrgulires:(ex: Lyon, par crue 3,1 m/s, elle peut aller jusqu' 4 m/s).

    Il existe aussi des diffrents types d'coulement qui peuvent expliquer les diffrences de vitesse: coulement laminaire: mouvement visqueux d'coulement, tous les filets d'eau sont parallles. Il

  • ncessite une faible pente et une faible rugosit, d'o une viscosit cinmatique leve (eau froide charge de sdiments). coulement turbulent: divergences et convergences des filets d'eau (eau chaude et claire). La pente et la rugosit y sont importante.

    Nombre de Renodls ReIl sert caractriser un coulement.Re = (vitesse moyenne x rayon hydraulique)/ viscosit cinmatique ouRe = (vitesse moyenne x profondeur)/ viscosit cinmatique

    Si Re < 500: coulement laminaire.Si Re > 2000: coulement turbulent.Entre les deux valeurs, c'est un mlange des deux coulement.

    Il y d'autres mthodes encore:- formule de Chezy.- thorme de Bernanlli.- formule de Toricelli (vitesse de l'eau travers un orifice).- loi de Darcy (coulement souterain).

    5/ Les tourbillonsLes tourbillons permettent un change entre les diffrents niveaux de la rivire => variation des vitesse quasi instantane + change d'nergie et de corps flottant.Ils se trouvent dans les coulements turbulents.Ces tourbillons peuvent affecter tous les niveaux d'un cours d'eau. Les diffrents types de tourbillons sont: vertical, horizontale et hlicodal. tourbillons d'axe vertical => vortex: tourbillons s'enroulant axe vertical comme un entonnoir point vers le bas. Ils peuvent se dplacer et disparatre rapidement. Ils naissent cause de la rugosit, gnralement cause d'obstacles latraux (rives).On appelle Maelstrm un ensemble de Vortex entre les => ils peuvent engloutir des bateaux (ex: Charybe et Scylla qui sont des vortex siciliens dangereux).

    tourbillons d'axes horizontaux: rouleaux: ils peuvent tre de sens horaire ou anti-horaire- sens horaire: ils s'coulent dans le sens de splacement des eaux: ils sont du la diffrences de vitesse entre les filets d'eaux rapides de surface et ceux lents des profondeurs (rugosit du fond).- sens anti-horaire: diminution trs brutale de la vitesse de l'eau: ils sont du gnralement un obstacle.

    tourbillons axe hlicodal: ils sont trs prsents en rivire

    tourbillons

    seuil

    courant

  • Au centre, on trouve des corps dissous.

    L'coulement assure un transport d'nergies en particulier d'nergie calorique dans les ocans.

    Le dbit

    tablissement et calcul du dbitIl est difficile de quantifier ce dbit. Les mthodes employs sont:- statistique et calcul de probabilit => essaie de remplacer les donnes manquantes. Elles sont manquantes car on ne peut pas mesurer de partout et car ces donnes sont parfois impossibles a prendre (ex: torrent). L'hydrologie est le royaume de la modlisation mathmatique et en physique des fluides. Nous avons des modles qui fonctionnent pas trop mal. Les moyens sont:- le rayon hydraulique.- chelles limnimtriques: rgle gradue qui est pose verticalement ou en biais, qui permet de mesurer la hauteur de l'eau un lieu donn. Elles sont poses en un lieu stable ou on connait parfaitement le rayon hydraulique et ses variations selon la hauteur de l'eau. Elles sont places sur des ensembles qui ne bougent pas. Elles ne servent que connatre la hauteur d'eau relev par observation visuelle.On emploie parfois des limnigraphes lectroniques (enregistreur de hauteur d'eau) qui transmettent les donnes un central et au service d'alerte des crues.Mais on ne connait toujours pas le dbit. Il faut donc en plus connatre la vitesse, aussi bien l'tiage, qu'en base d'eau, qu'en crue. On tablie alors un jaugeage de la rivire => opration longue qui doit tre raliser plusieurs fois donc couteuse. On peut alors utiliser un rail (accroch un pont ou un fil) ou est suspendu une tige mtallique qui peut tre descendu diffrents hauteurs. Pour mesurer on utilise un moulinet accroch au bout de la tige. Ce moulinet est constitu d'une hlice qui va donc tourner avec le courant et va alors rapporter le nombre de tour qu'elle aura effectuer => on a la vitesse.Les vitesses les plus lentes sont au fond du lit et elles vont augmenter en fonction qu'on monte. La vitesse maximal va tre sur situ sur la plus grande hauteur.

    Le dbit Q (m3/s) = surface mouill (m) x vitesse moyenne (m/s)

    - mais dans certains cas, cette mthode du moulinet est impossible a utiliser (ex: dans un torrent, dans le cas des grandes crues violentes). On va alors se baser sur la vitesse de surface: on va prendre quelque chose qui flotte, on repre une distance et on calcul le temps (mais marge d'erreur de 25%).

    - on peut aussi utiliser des mthodes de colorimtrie: on verse un colorant (bichromate de soude).

    Un pizomtre peut tre utiliser pour mesurer la profondeur d'une nappe phratique.

    - mthode de Chzy ou de Manning.

    - courbe de tarage: les rsultats sont recueillie dans les annuaires hydrologiques> certains sont internationaux (ex: Rhin, Danube). Ils ont toujours t publi, y compris pendant les conflits (un des rares trous en durant la guerre en Bosnie). C'est parti de ces donnes que l'on traduit en courbe de dbit => hydrogramme, on tudie l'abondance de la rivire (abondance moyenne annuelle, et variation de dbit).

    Abondance moyenne annuelleLa mesure du dbit est l'abondance brut exprim en m3/s. Ce dbit est constamment changeant.Il faut donc comprendre ces variations en recherchant des lois rgissant l'volution du dbit.

  • Les dbits sont plus ou moins important en fonction du bassin versant, mais galement en fonction du contexte climatique. On va se ramener une moyenne annuelle => c'est le module brut: il permet de comparer (ex: Seine:480 Rhne:1800 Rhin: 2200 Volga: 8100 Mississippi: 18000 fleuve Congo: 41000 fleuive Amazone: 190000 Danube: 6000). MAIS IL NE PERMET PAS D4AVOIR Une ide imdiate du drainage et il ne permet donc pas de comparer des cours d'eau de tailles diffrentes.

    Pour pouvoir faire ces comparaisons on a tablit le module spcifique (ou dbit spcifique ou abondance spcifique). On part du module brut et on le ramne la surface drain => donne un rsultat exprim en L/s/km (ex: Rhne une abondance spcifique 19 L/s/km, Mississippi 5,9 fleuve Congo 11,9 fleuve Amazone: 33,9).Celui ci volue aussi en fonction des saisons. Il volue de l'amont vers l'aval: en rgle gnral, il diminue vers l'aval (ex: la Loire 48 en aval, Nevers 10, Nantes 7).Parfois c'est plus complexe (ex: Rhne sa source 70, son entrs au lac Lment 35, dans les pr Alpes 20, 18) Le Nil une abondance spcifique forte mais aprs lorsqu'il traverse le dsert elle devient faible. Mme chose pour le Tigre.

    abondance spcifique trs forte > ou = 40: petit bassin versant (Rio Petrohne au Chili 144, foret pluviale tempre ou quatoriale 60) 25 40: bassin versant moyen. 15 30: grand bassin versant. 5 15: grand bassin versant.

    Le bilan de l'coulementnotion de lame d'eau: ???????????????????????

    Notion d'anne hydrologiqueLes prcipitation et le dbit suive les saisons climatiques. De nos jours, l'anne hydrologique est bas sur l'anne climatologique => elle dbute la fin de la saison sche lorsque les nappes phratiques sont au plus bas ( la fin de l't hydrologique). Avant cette priode les nappes phratiques ne se rechargent pas.L'hiver hydrologique commence avec la premiere saison qui peut recharger les nappes. Il est beaucoup plus facile de trouver le moyen ou les nappes se rechargent.L'hiver hydrologique ne correspond pas forcment l'hiver climatologique. L'anne hydromtique correspond l'coulement rel dans les cours d'eau => cet coulement est plus important dans l'hiver hydrologique.

    Notion de rgime hydrologiqueLa quantit d'eau coule n'est pas constante => ces variations sont appels rgimes du cours d'eau.Pour exprimer et tudier ces variations on utilise toutes les donnes cumul sur des temps, ce qui permet l'approche et la mise en vidence de ces diffrences de dbit immdiat, depuis l'tiage.On peut utiliser aussi les tudes mensuelles: dbit spcifique, dbit en crue...On utilise diffrent coefficient en particulier les coefficients du quotient dbit mensuelle => c'est le module brut mensuel / module brut annuel.Par exemple: la Garonne infrieur: son module annuel est de 621 m3/s, et en fvrier 987 => son quotient mensuelle de fvrier est de 1,59.

    Notion de l'coulement caractristiqueOn modlise les donnes de manire statistique, on est systmatique men diviser en classe? Selon la dispersion des chiffres, on peut tablir des classes diverses:- de 0 50, de 50 100...- de 0 500, de 500 1000...

  • Le chercheur cherche lui mme ses classes.Frquence lmentaire (ou partielle) des dbits: on les visualise sur des graphiques et on les passe des frquences cumules.On utilise les dbits caractristiques (DC): ils correspondent des frquences lmentaires dpasss ???????Les plus utiliss sont des dbit caractristiques mensuels: les quartiles DC1 (crue normale), DC3 (hautes eaux), DC6 (moyennes eaux), DC9 (basses eaux). L'tiage quivalant et le dbit caractristique non atteint 10j/an => dbit minimal.

    Ces coulements caractristiques sont utiliss pour tudier les cours d'eau entre eux ou pour prdire l'volution des dbits => primordiale pour la gestion de l'eau, pour limiter les pollutions.

    Les variations de rgimes sont classs de plusieurs manires:- en rgime rgulier => variation saisonnire immuable (parfois de trs grand ampleur ou immodr quand ils se ressemblent tous les ans mme dans les excs, ou dans l'immodration quand ils y a des grands carts).- en rgime saisonnier: - en rgime simple: 2 saisons hydromtriques => cette simplicit est lie la prpondrance crasante d'un seul mode d'alimentation. ?????????????????

    Rgime complexe changeant

    Une crue est une variation de niveau d'eau important: hausse du niveau du cours d'eau => ce sont des gonflements hydromtrique exceptionnels dbordant ou non. Les crues sont les pisodes les dramatiques. Elles fournissent souvent une part importante du volume d'eau annuel coul.

    L'rosion se fait quand le niveau d'eau coul est plus fort. Les crues dit ordinaires ont souvent une priodicit qui est li la climatologie (au rythme climatique). Une des particularit des crues est une irrgularit mme dans les zones climatiquement bien dfinies. Cette irrgularit sont parfois calqu sur les irrgularit climatique et la conformation du bassin versant de la rivire

    Origine des cruesIl en existe 3 grands types:- embcle-dbcle: embcle: obstruction d'un cours d'eau par de la glace par des glaons, dbcle c'est la rupture de la glace. Dans les zones continentales froides ou les cours d'eau peuvent gels. Cet engele de l'eau provoque la formation d'une petite pellicule de glace qui forme des glaons s'agglomrant entre eux qui aboutit la formation de radeaux de glace. Lorsque qu'il y a rtrcissement du cours d'eau, il y a apparition d'un barrage de glace => il s'enfonce et finit par enstru le cours. L'eau va alors s'accumuler derrire le barrage. Les crues sont alors remontantes. Ces crues sont parfois beaucoup plus garce que les pluviales (ex: sur le Rhin en Pologne en fvrier 1984, il a atteint 12m63 alors que pour les crues pluviale atteigne au maximum 9m70).Quand l'embcle craque, il y a rupture brutale du barrage => l'eau se prcipite vers l'aval charg de glaons: cela provoque des crues redoutables.

    - fonte synchrone de neige sur de vaste surface: elle ne peut pas provoquer de vritables crues car gnralement la fonte de la neige se fait par tage en hauteur. La sublimation peut tre importante. Les crues sont lie alors des averses de pluie exceptionnelles qui s'ajoute la fonte des neiges. Cependant il y a des cas particulier comme l'ruption volcanique (ex: crue du Vatna Jokull).??????????????????

    - les grandes averses: elles peuvent tre accompagn ou non des 2 autres phnomnes: elles sont

  • rgulire car elles sont lies des saisons climatiques. Les grandes averses extensives sont des prcipitations de faible intensit mais qui interesse de vaste surface et qui dure assez longtemps (plusieurs voir jours): 1000 m3/s/km avec une intensit de 3,6 mm/h => pour une heure 1h, on a alors 3600. Les grandes averses intensives ????

    GomorphologieOn tudie des paysages => de natures diffrentes.Il n'y a pas de hasard en gographie: tout peut tre expliqu. Nanmoins les premiers tres humains non pas choisi le lieu o ils se sont implants.La gographie est un support => connaissance d'un milieu.

    Bibliographie- Initiation la gographie de Maury, Pelatan, Rougier 1996.- Introduction la gomorphologie de Chapuit 1999.

    La gomorphologie au sein de la gographie physique

    Introduction: insertion de la gographie physique dans la gographieGographie physique: description puis ensuite explication, et pour finir se demander qu'est ce que a devient (comment volue le paysage).

    Qu'est ce que la gomorphologie?

    A/ Une science mconnue et indispensable l'amnagement du territoireBranche de la gographie qui fait la synthse de multiples donnes => une science de dcryptage (pour arriver la comprhension des paysages, le gomorphologue doit puiser dans d'autres sciences: comprendre la gologie, du moins savoir trouver ce qui nous est utile, savoir trier ce qui nous est utile ou pas).La gomorphologie nous en apprend aussi sur le climat: qu'il dpend de la lithosphre et de l'atmosphre (temps, mtorologie, climatologie).Le gomorphologue doit s'intresser a l'volution des reliefs et doit connatre le phnomne de l'rosion.La gomorphologie est donc utile pour l'amnagement du territoire.

    B/ La gomorphologie structuraleStructural: nature et disposition, comment c'est il faonn la surface de la Terre.Elle nous permet de comprendre la donne brute du paysage.(ex: crte => fragmentation sous l'effet sous l'influence de divers lments qui ont agit. Attention ne pas dire falaise).

    C/ La gomorphologie climatiqueElle s'interroge sur l'action peuvent avoir les lments atmosphrique (pluie, froid, eau). quelle action sur le support structural va influer le climat?(ex: relief vari avec valle o se trouve des boulis et o passe un talweg).

    La gomorphologie structurale et climatique sont indissociable. L'une ne va pas sans l'autre.

  • III. Notions lmentaires

    A/ La topographie

    1/ Le versant et la pente5 types de pente diffrente:- pente insensible 0 3.- pente faible 3 10.- pente moyenne 10 27. - pente forte 27 45 (phnomne d'rosion).- pente trs forte 45 90.

    Il existe des ruptures de pente: rupture au point d'infection. Aprs une forte pente on trouve le replat.Il peut tre concave ou convexe.

    2/ Formes en relief ou en creuxTous ce qui est saillant, qui apparait de manire trs net dans le paysage, tous ce qui ferme l'horizon.

    Buvette: forme de relief dont les versants s'abaissent dans toutes les direction partir du sommet.

    Cuvette: dpression ferm qui est l'inverse de la butte. partir du point le plus bas, tous les versants s'lvent. Il faut par dfinition monter pour en sortir.

    3/ La valleelle comprend 2 versants. Toute valle a 2 profil:- en long: profil correspondant la pente suivi par le cours d'eau ou le glacier. Ce profil est irrgulier.- en travers.

    4/ Du plateau la montagneUn plateau un relief ou la surface est horizontale dont les bordure sont systmatiquement au dessus d'un relief qui est plus bas (ex: plateau de Gergovie).

    Une colline est un terme quivoque. C'est un relief dominant une priphrie, mais un relief qui n'apporte pas une impression de barrire, d'obstacle. Ce terme est aussi employer pour dsigner les parties basses d'une montagne => c'est faux !!

    Une montagne est un relief qui est beaucoup plus imposant par rapport sa priphrie, qui possde des versants accentus. C'est une ensemble de relief faisant obstacle la progression des perturbations (des nuages), une relief qui entraine de considrable modification du climat et du temps.

    Un mont ce n'est pas un terme de gographie physique mais plus de gographie locale (ex: mont du Lyonnais, mont Pilt => reliefs qui peuvent tre des montagnes, des collines..).

    B/ L'apport de la gologieEn l'utilisant, elle nous renseigne sur les roches: en ce qu'elles sont, leur mise en place, leur ge.

    1/ ChronologieTemporalmit du gologue

  • 2/ StructureNature: roche, matriaux et disposition Structure:

    Elle est utile car en expliquant toues les formes que prends le relief et son volution, la gomorphologie c'est la base de l'amnagement du territoire.Bien connatre la gomorphologie c'est bien savoir lire le paysage.

    Socles et volcansSocle: soubassement qui correspond la surface de ces grandes plaques tectoniques. Boucliers: Partie des socles qui ont subi un phnomne particulier (phnomne d'induration => durcissement). Ils se sont constitu en bloc rigide. Les boucliers sont des masse de solides inertes (ex: le bouclier canadien ou laurentien => masse qui recouvre 4,5 millions de km).

    I. Les roches formant les socles

    A. Les roches cristallinesCristalline: fait de cristaux, roche rsistante.Granite: mlange de Quartz, Feldspaths (minraux qui se caractrisent par leur tente verte et par une moindre rsistance), Micas (biotite, muscovite: sous forme de paillettes), et d'un cristal automorphe. Le granite est provocateur d'une minralisation de tout liquide.

    B. Les roches mtamorphiquesElles ont subi une phnomne dit mtamorphique => diagense (de digestion): transformation d'une roche qui se trouve la sortie totalement diffrente.Il y les gneiss (compactions et crasement), micaschistes et les marbres, les phyllades (argiles)

    1/ Le mtamorphisme de contactC'est un mtamorphisme de contact: affect tout la zone au point qu'a la surface tudier l'intgralit des roches mtamorphiques soit plus prsentes que le granite

    2/ Le mtamorphisme rgionalC'est sur une surface plus restreinte. C'est du micro mtamorphisme de contact (ex dans le massif des Maures).

    C/ Une forte altrationC'est une raction l'attaque des acides que contiennent les racines des plantes, une destruction du matriaux plus rigides sous l'effet de divers processus chimiques => laisse de cot les cristaux de Quartz.