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GABON The Creative Energy Source • Numéro 02 10 Maintenance au Terminal de Gamba 14 Actualité programme PADDN 18 Activités socio-culturelles 22 Les nouvelles du Groupe Cap sur Awoun La campagne sismique à Awoun bouclée avec succès The Creative Energy Source • Numéro 02 10 Maintenance au Terminal de Gamba 14 Actualité programme PADDN 18 Activités socio-culturelles 22 Les nouvelles du Groupe Cap sur Awoun La campagne sismique à Awoun bouclée avec succès

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GABON

The Creative Energy Source • Numéro 02

10 Maintenance au Terminal de Gamba 14 Actualité programme PADDN18 Activités socio-culturelles22 Les nouvelles du Groupe

Cap sur AwounLa campagne sismique à Awoun bouclée avec succès

The Creative Energy Source • Numéro 02

10 Maintenance au Terminal de Gamba 14 Actualité programme PADDN18 Activités socio-culturelles22 Les nouvelles du Groupe

Cap sur AwounLa campagne sismique à Awoun bouclée avec succès

Shell World Gabon Magazine Nº1 a étéchaleureusement accueilli. Ce deuxièmenuméro conforte la nouvelle formule dansson positionnement éditorial : plus d’infor-mations pour faire savoir les défis que nousrelevons et mieux valoriser l’action desfemmes et des hommes qui font l’actualitéde Shell Gabon.

L’année 2008 a commencé dans un contexteéconomique mondial marqué par la hausse du prix du baril. Pour ShellGabon, cette envolée des cours du brut coïncide avec un niveau de produc-tion en baisse mais nous mettons tout en œuvre pour arrêter la baisse etdépasser nos objectifs de production afin d’entrevoir l’avenir avec opti-misme. Notre portefeuille actuel de projets et d’opportunités nous y incite.

Après Toucan, Awoun incarne aussi cet optimisme pour l’avenir. La cam-pagne sismique qui y a été menée en 2007 a été bouclée avec succès et sansincidents avec arrêt de travail. Dans ce numéro un dossier spécial y est con-sacré.

Les hommes sont à la base de tout avantage compétitif et nous continuonsà investir dans les hommes qui travaillent pour et avec nous afin de confron-ter les défis multiples qui nous attendent en 2008. Dans ce contexte L’excellence opérationnelle reste un atout clé pourdévelopper nos projets et nos actifs de manière efficace.

Les équipes sont mobilisées à l’exemple de celles du Terminal de Gamba oùopérateurs de production et techniciens de maintenance conjuguent leursefforts pour garantir l’intégrité de cet actif quadragénaire en vue de sesmutations futures.

Outre l’intégrité technique, la gestion de contracteurs, la sécurité, la gestiondes champs et des puits et la réalisation des projets figurent parmi lesdomaines prioritaires de l’année 2008.

En vous souhaitant une bonne lecture, je vous convie donc à découvrir l’actu-alité de Shell Gabon et du Groupe Royal Dutch Shell plc, à travers ces pages.

SOM

MA

IRESHELL

WORLDGABON

DIRECTEUR DE LAPUBLICATIONRoger Ratanga

RÉDACTEUR EN CHEFGatien Matsahanga

SRSonia NdingGuy Teclos Gomas

ONT CONTRIBUÉA CE NUMÉROAmadi AmadiSylvie AvikaJean Gateau-AnchoueyHyacinthe BoubalahHughes Gombe OmandaGermaine JamesAuer KatharinaChris KoubdjeSaïd MahrooqiLouis-Marie MoussavouAnicet Ndoumou KaboguiOlivier SG. PauwelsHenri Tsandi.INFORMATIONService CommunicationB.P. 146 Port-GentilTél. : (241) 55 83 14

CREDITS PHOTOSShell GabonRélations Extérieureset Communication

COLLABORATEURSEXTÉRIEURSAnil Doris NgouwaGuy Roger Remboundou Lamine Sangare,Smithsonian

AGENCEPAO - InfographieEdicomm, BP. 2107 – Libreville (Gabon)Tél. (241) 77 85 59

TIRAGE :1500 ex. • DLBN :

Des défis à relever

Hans BakkerPDG & Cch.

SHELL WORLD GABON - N°02 Mars 20082

06

06

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CAPSURAWOUN Campagne sismique conduite avec succès àAwoun

02EDITORIALLes défis à relever

03SOMMAIREToute l’actualité de Shell Gabon

04NEWS ROUND-UPL’actualité en bref

06EXPLORATIONCampagne sismique conduite avec succès à Awoun

10PRODUCTION/MAINTENANCEProduction et Maintenance au Terminal de Gamba

14DEVELOPPEMENT DURABLEActualité programme PADDN

16BIODIVERSITEActualité Smithsonian

18VIE DE L’ENTREPRISEActivités sociales

20PORTRAITSHenri Tsandi et Hyancinthe Boubala

21NOUVEAUX ARRIVANTSBienvenue à Shell Gabon

22NOUVELLES DU GROUPEActualité du Groupe, le Symposium Shell

24SENSIBILISATIONL’Objectif Zéro est possible

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L’ACTUALITE EN BREFL’ACTUALITÉ DE SHELL GABON EN BREF • BUSINESS • PRODUCTION • RESSOURCESHUMAINES • TECHNOLOGIE • SOCIAL • DEVELOPPEMENT

Journée Mondialedu SIDA 2007 :Montrons le bon exemple !

Shell et MTVsoutiennent l’industriede la musiqueurbaine en Afrique

Le Groupe Shell et la chaîne de télévision MTVont noué un partenariat dénommé “MTV mak-ing the video” with Shell' pour promouvoir l'in-dustrie de la musique urbaine en Afrique enaméliorant le savoir-faire technique des jeunesproducteurs et réalisateurs de clips vidéo.L'Afrique du Sud, le Kenya, le Nigeria, le Ghanaet le Gabon ont fait partie des pays sélectionnéspour accueillir des ateliers de création. Une équipede producteurs, réalisateurs et régisseurs a ainsiséjourné à Libreville pendant une semaine poursélectionner les meilleurs vidéo cinéastes et lemeilleur groupe en matière de musique urbaine ettenir des ateliers de techniques de film vidéo.

Au cours de la conférence de presse conjointeShell MTV qui a été donnée à Libreville auterme de l’opération, Shell Gabon et Pizo Shellétait représenté par Pierre Reteno Ndiaye,Directeur Général de Pizo Shell. Une soirée demusique urbaine a clos l’événement.

La journée Mondiale du Sida a été célébréeà Shell Gabon le sous le thème “Aidons àstopper le Sida, montrons le bon exemple”.Dans un message adressé au personnel,Hans Bakker, PDG, a souligné la nécessitéde rester mobiliser pour freiner la diffusiondu Sida et a rappelé les actions engagéespar l’entreprise dans ce sens.

Cette journée s’est également inscrite dansun cadre plus large au niveau du Groupe

Shell, où un Programme Global VIH/Sidaa été mis en place pour aider à protéger lesemployés et prendre soin des personnesinfectés. Sous la conduite du ServiceMédical, une campagne de sensibilisationciblée a été menée sur trois jours àGamba, Rabi et Toucan avec l’appui despairs éducateurs.

Pour en savoir plus.http://145.26.68.46/hiv-aids/

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ConférenceSPE àGambaUne conférence sur lestechnologies du pétroles’est tenue à Gamba le15 janvier 2008 àl’instigation de laSociété des Ingénieursde Pétrole (SPE) àlaquelle Shell Gabonest affiliée. L’interventiondu conférencier NeilDunlop a porté sur lethème “Prévision de laPerformance deschamps pétrolifère”.Dans son exposé,il a fait un état desdernières technologiesen matière de prévision.Neil Dunlop aégalement soulignél’intérêt de ces informa-tions dans la prise dedécisions techniques etfinancières, notammentdans le cadre dudéveloppement d’unchamp pétrolifère.

Séminaire/Atelier sur leCode de Conduite ShellUn cours pilote sur le Code de Conduite, animé par Liesbeth Fiekema a eu lieu le13 février 2008 au Centre de Formation de Gamba. Un groupe d'employés a étésélectionné pour suivre ce cours et apporter des appréciations sur son contenu. LeCode de Conduite Shell a été mis en place en septembre 2006. Hormis les sessionsen ligne, les cours en salle seront aussi développés pour permettre au personnel des'aligner à ce Code. Le cours pilote donné récemment était spécialement centré sur"l'intégrité personnelle et professionnelle".

La presse locale et internationale à Shell GabonShell Gabon a récemment accueilli 17 journalistes nationaux et internationaux pourune journée à Gamba. Cette visiterentrait dans le cadre des bonnesrelations que l’entreprise entretientavec les media. Le programme duvoyage comprenait entre autres unevisite au Terminal et au Laboratoirede la Biodiversité de la Smithsonianà Vembo ainsi qu’une conférence depresse au cours de laquelle l’équipede la direction a répondu aux ques-tions des journalistes. L’ensemble aaussi donné lieu à de nombreux arti-cles et reportages publiés dans lapresse locale et internationale.

Journées Sécurité à OgecDes journées de sensibilisation à la sécurité ontété organisées pour les employés de Ogec àGamba et à Rabi les 25 et 26 janvier derniers.Le programme comprenait des exercicesthéoriques suivis d’applications pratiques engrandeur nature : installation et démontaged’échafaudages, manutention et système de lev-age, électrocution et technique de gestion desincidents lies a l’électricité et démonstration destechniques de premier secours.A Rabi, Pierre Delpech (OGEC Manager) ainvité ses employés s’impliquer dans la gestionde la sécurité à chaque niveau de leurs activités,afin que l’Objectif Zéro soit aussi une réalitépour Ogec. Dans le souci d’améliorer ses per-formances HSE, la société Ogec s’est ainsiengagée à accorder plus d’intérêt à la sécurité. Dans ce sens, un vaste programme d’actionscorrectives qui vise la sécurisation de ses activ-ités dans les sites de Shell Gabon sera bientôtmis en place.

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DEVELOPPEMENT

CAMPAGNESISMIQUEA AWOUN

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La campagne sismique 3D dévelop-pée en 2007 à Awoun au Nord deRabi a été conduite avec succès.Approuvée en début d’année, l’opé-ration a été exécutée dans les délaisrequis et sans incident, en dépit desrisques potentiels.La qualité des données recueillies au cours des opérations sismiques a ouvert de nouvelles perspectivespour Shell Gabon et ses partenaires. Hans Bakker, Pdg de Shell Gabon s’est félicité de l’issue de cette cam-pagne qu’il a qualifié de « nouvelle et précieuse expérience. » Au-delà du défi technique, la réussite de lacampagne d’exploration a d’abord été celles des hommes.

Des équipes multidisciplinaires ont été mises à contribution pour la conduite de la campagne :Schlumberger (forage), CGGV (sismique), Colas (Genie civil), Ortec (Infrastructures), Addax (Opérateur dubloc Obangue et superviseur de la campagne.) Outre les ingénieurs et les équipes spécialisées, le projet a

DEVELOPPEMENT

permis de créer des emplois temporaires locaux dont plus d’une centaine pour leshabitants des villages avoisinant la zone d’activité.

D’un point de vue technique, la campagne sismique d’Awoun a bénéficié destechnologies les plus fines en matière d’exploration. Grâce aux technologies desismique 3D et à la télédétection, l’impact sur l’environnement a été quasi nulavec une meilleure garantie sur la fiabilité des données recueillies. Les donnéesont été obtenues à partir de 928 emplacements à partir desquels des sourcesexplosives ont été activées (points de tir ou shot point – SP).

Des kilomètres de câbles et des centaines de géophones de nouvelle génération ontégalement été nécessaires pour effectuer la levée des données. Un total de 8766 SPont été forés soit une moyenne quotidienne de 69 SP sur 127 jours de travail.

Sur le volet HSE, Shell Gabon et ses partenaires ont tenu leurs engagements. Une étude d’im-pact sur l’environnement (AIE), validée par le Ministère de l’Environnement a été conduiteavant le début de la campagne. Tout au long du déroulement du projet, près de 30 inspectionset audits ont été effectués par la CGGVeritas, les équipes médicales ainsi que les représentantsd’Addax et Shell. Après le démantèlement des 19 camps, les sites occupés ont été nettoyés etréhabilités.

Les opérations d’exploration sur Awoun ont officiellement pris fin au début du mois dedécembre 2007 après environ 12 mois d’intense activité. L’ensemble du personnel aété démobilisé et une équipe réduite a été maintenue sur le site pour le démantèlementdes équipements sensibles transférés vers Port-Gentil. Selon Said Mahrooqi, super-viseur Shell de la campagne, “l’opération sismique a Awoun a été un bel exemple decollaboration avec nos partenaires Addax et CGGVeritas. C’est de bon augure pourles campagnes à venir sur le même bloc.”

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“En temps normal, nous avons deux types de main-tenance. Il y a la maintenance préventive qui permetune révision planifiée des équipements sans arrêttotal, il y a les grands arrêts et les interventions d’ur-gence suite à des dysfonctionnements inopinés”souligne Charles Assaghle l’un de deux coordina-teurs de maintenance du Terminal de Gamba.

La maintenance du Terminal est une mission deservice, de totale disponibilité des équipes pendantles périodes d’astreinte, car le niveau de productionde l’entreprise dépend aussi de l’état de fonction-nement de l’actif.

Les équipes de maintenance travaillent 12h par jourde 6h30 à 18h30 de lundi à dimanche, mais restentd’astreintes après 18h30 pour les interventionsurgentes sur les équipements. Ces équipes associentles trois disciplines que sont la mécanique, l’électric-ité, et l’instrumentation.

A la salle de contrôle, disposant de toutes les infor-mations à tout instant, les opérateurs de perma-nence sont à même de renseigner ou localiser demanière précise tout dysfonctionnement. Outre leursavoir-faire technique, les opérateurs de mainte-nance doivent démontrer une capacité d’écoute etun sens du service.

Anges gardiens du terminal, ces opérateurs s’avèrentaussi efficaces dans des situations d’urgence grâce àdes mécanismes bien rodés et des exercices réguliers,notamment en matière sécurité et d’alerte incendie.

Dans le cadre de leur plan de développement descompétences, en plus des formations individuellessur site, les opérateurs du Terminal sont régulière-ment admis au Centre de Formation Jean Violas deLibreville pour des formations spécifiques. “Ces for-

Au Terminal de Gamba, les opérateurs de maintenance accomplissentleur mission sous la supervision de Charles Assaghle et Max Be Mba.Quatre décennies après sa mise en activité, le Terminal doit ses perform-ances au savoir-faire et au dévouement des équipes de production maisaussi de maintenance qui donnent le meilleur d’eux-mêmes.

PRODUCTION/MAINTENANCE

Production et Maintenanceau Terminal de Gamba

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mations ciblées sont utiles car elles nous permettentd’être au fait des dernières technologies. Elles ont l’avan-tage d’associer la théorie et pratique en une session dequelques semaines» déclare Charles.

En prévision de la mise en production du gisement deKoula et l’accroissement des volumes de brut traité àGamba, un projet de renouvellement de certainséquipements du site a été lancé. Le programme toucheessentiellement les modules de traitement et leséquipements de la ligne d’exportation. Le projet associedes nombreuses compétences au premier rang desquellesfigurent les opérateurs de production et de maintenance.Avec une capacité production supplémentaire attendued’environ 50.000 barils par jour, le Terminal de Gambava quasiment retrouver son seuil historique de 120.000barils par jour.

Chris Koubdje, Responsable Opérations Sud et Terminal Gamba

OPERATION/MAINTENANCE

RepèresLe Terminal été mis en fonction en 1967 avec 55.000 barilspar jour, essentiellement produit par le champ deGamba/Ivinga.Avec la mise en production de Rabi en 1988/1989 le terminala subi des réaménagements. Sa capacité de traitement et destockage a été augmentée.

A la fin du projet Rabi phase 2, des équipements additionnelsont été installés et la capacité du Terminal a été de nouveauaccrue.La production actuelle traitée au Terminal de Gamba oscilleautour de 60.000 barils jour suite notamment au déclin duchamp de Rabi.

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Le Terminal de Gamba est uneinstallation de production, destockage, et d’écoulement deshydrocarbures de Shell Gabonpour ses champs deGamba/Ivinga/Totou et leschamps éloignés de Rabi etToucan.

La partie production est consti-tuée des équipements nécessairespour opérer les champs deGamba/Ivinga/Totou pourl’huile et de M’bende pour le gaz.On y trouve des compresseurs,des séparateurs, des bacs de traite-ment des liquides, des ballons detraitement des eaux, des pipelinesde conduite des effluents, et desbancs de comptage.

Le “brut” reçu dans leTerminal est un mélange d’eau,d’huile, de gaz, et de sédi-ments. Seuls l’huile et le gazont une valeur marchande, ilfaut donc que les différentscomposants (liquides et gaz)soient orientés vers les unitésde traitement spécifiques pardes chemins différents.

Le pétrole brut a la particularitéd’être salé, il faut pour en aug-menter la valeur marchandele débarrasser de ce constitu-ant avec de l’eau douce. A lasortie du bac de dessalage lebrut est chauffé puis déshydratépour séparer l’eau et l’huile.L’huile va ensuite pouvoir êtrestockée dans six bacs verticauxà toit flottant. , pouvant contenirplus d’un million deux centmille barils. Des contrôlesqualités sont pratiqués sur lesquantités stockées pour s’assurerque le brut répond aux spécifi-cations commerciales en terme

de quantités de sel et d’eaurésiduelle, et autres caractéris-tiques comme la viscosité, lepoint d’écoulement. Le brutest maintenant prêt pour l’ex-portation. L’huile au sortir deces pompes fait un voyage deplus de dix kilomètres sous lamer jusqu’à une la bouée dechargement.

Une partie du Terminal estdédiée au re-traitement desbruts reçus des autres champsopérés par Shell Gabon (Rabiet Toucan) et celui acquisauprès des autresopérateurs(Atora et Eshira),avant de la mélanger avec laproduction des champslocaux. Ce sont de loin lesplus grandes quantités de bruttraitées dans le Terminal.

Le champ de gaz de M’bendeest opéré pour assurer lesbesoins en gaz de Shell Gabonpour la production électriquenécessaire à l’alimentation desinstallations de production.L’électricité est produite pardes turbines à gaz pouvantdélivrer jusqu’à six mille cinqcent kilowatts, et alimenteoutre le Terminal, les deuxcamps de Yenzi et Vembo, laStation Ivinga et les bureauxadministratifs, les différentsateliers et l’aéroport. Jusqu’enseptembre 2004, le terminalde Gamba produisait aussi del’électricité pour toute la villede Gamba.

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Zoomsur le Terminalet la Production

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Au cours de cette rencontre, réunissant les parte-naires et acteurs du PADDN, Joseph Pihi(Conseiller Principal au Programme – PNUDLibreville) a présenté le Plan de DéveloppementEconomique Local (PDEL) de Gamba, en pré-cisant les projets proposés découlant de lamatérialisation de la “Vision Gamba 2015”. LePNUD a insisté sur le fait que chaque partenairedevait choisir et appuyer un projet. Dans ce sens,des groupes de travail vont être formés pouraffiner les projets retenus, qui doivent être réal-istes, autonomes et budgétisés.

Le Plan de Développement Economique Localva s’étendre sur sept années, de 2008 à 2015incluant une première phase de 2008 à 2011avec un programme centré sur des projets priori-taires, et une deuxième phase de 2011 à 2015avec un programme à long terme. Il comprendquatre principaux domaines d’action.

• DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUELe développement économique intègre un pro-gramme de renforcement des capacités entre-preneuriales pour la création de l’emploi. Ceprogramme propose entre autres de créer etd’appuyer des entreprises de sous-traitance àl’industrie pétrolière, avec notamment des for-mations dans la gestion et le management desentreprises. Des projets en matière de tourismeet de pêche sont aussi envisagés pour le

développement économique de la région.

• GOUVERNANCE LOCALEDans ce domaine il s’agit d’œuvrer au renforce-ment des capacités des autorités locales, commela Mairie de Gamba, le Conseil Départementalou encore des ONGs. L’optimisation de la gou-vernance permettra de soutenir les efforts pour ledéveloppement dans les différents secteurs.

• SERVICES SOCIAUXLa Santé et l’Education sont des secteurs-clés quinécessitent d’être consolidés. Des efforts serontainsi déployés dans la revalorisation des infra-structures et le renforcement des capacités.

• INFRASTRUCTURES DE TRANSPORTUn programme de désenclavement du Départementde Ndougou est examiné particulièrement pourl’axe routier Gamba-Loubomo.

Ces secteurs de développement couvrent tous lesdomaines énoncés dans la “Vision Gamba2015”. Les axes de développement étant définisd’accord parties, chaque acteur doit désormaisidentifier les projets prioritaires dans lesquels ilsouhaite s’impliquer et financer. Les projetsseront ensuite hiérarchisés sur la base de critèresbien définis. Au cours des discussions avec lesgroupes de travail, le plan de financement devraêtre validé, les ressources techniques et finan-

cières vont ainsi être mobilisées pour permettrele lancement des projets.

Le PADDN est un partenariat “multisectoriel”impliquant des acteurs du secteur privécomme Shell Gabon, la Fondation Shell, desorganisations non gouvernementales commele CRAP (Comité de Réflexion sur l’AprèsPétrole) et le PNUD (Programme des NationsUnies pour le Développement), ainsi que lesecteur public représenté par les Ministères dela Planification et de la Programmation duDéveloppement, de l’Intérieur, et des Mines,de l’Energie, du Pétrole et des ressourceshydrauliques.

Membres du Comité de pilotage du PADDN

Le comité de pilotage du PADDN (Programme d’Appui auDéveloppement Durable de Ndougou) a tenu ses assises àLibreville le 21 décembre 2007 dernier pour examiner la nou-velle esquisse du Plan de Développement Economique Local deGamba (PDEL) développé par le PNUD (Programme desNations Unies pour le Développement. )

Programme d’Appui au Développement Durable de NdougouDÉVELOPPEMENT DURABLE/COMMUNAUTÉS

Membres du Comité de Réflexion sur l’Après Pétrole

Le projet CAG en expansion

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La CAG (CoopérativeAgricole de Gamba) estun projet d’exploitationmaraîchère qui a obtenuun micro-créditFODEX/Shell dans lecadre des activités duPADDN (Programmed’Appui auDéveloppement Durablede Ndougou)

Il y a 2 ans Edmond Ebala-Ebala acommencé à exploiter une zoneexpérimentale d’exploitation de1,5 hectares à la plantation école,vers l’entrée de la ville de Gamba.

Avec d’autres exploitants, l’idéed’un projet de coopérative agricolea émergé, souhaitant développer etaugmenter la récolte de produitsmaraîchers face à la demandecroissante de la commu-nauté de Gamba.

Edmond et certains de sesconfrères ont ainsi participéaux formations en gestionde micro projets dans lecadre du PADDN pourmonter leur plan d’affaireavec l’appui de l’ONE(Office National pourl’Emploi). Le projet a étésélectionné parmi une ving-taine d’autres pour obtenirun prêt Shell/FODEX d’en-viron 5 000 000 francs CFAafin de financer l’exploitationPokou, implantée à Plaine IV. Leremboursement s’étalera sur 2 ans.

Le site Pokou couvre 3 hectares quine sont pas encore totalementexploités. Il est facile d’accès. Lacoopérative regroupe actuellement15 personnes. Elle est organisée en3 sections :

La production agricole dirigée parEdmond Ebala; la branche com-

mercialisation gérée par MireillePambo, et la section élevage –encore au stade de projet.

Un local Point Vert a été ouvertpour vendre les légumes frais, lesengrais et pesticides. Une partiedu local est encore en travaux.Grâce au prêt Shell/Fodex, lacoopérative a pu acheter unemoto-pompe pour irriguer l’ex-

ploitation, ainsi que des serrespour cultiver des produits spéci-fiques et des semences en gros.L’offre des produits s’est diversifiéeavec par exemple des poivrons, desaubergines violettes, des ananas.La clientèle s’est aussi élargie avecSodexho, certains restaurants deGamba, et des commerçantes dumarché local. “Avec le prêt obtenu,on a tous la possibilité de réussirdans ce projet mais le risque

d’échec existe aussi si nous ne gar-dons pas notre motivation” asouligné Edmond. D’où son insis-tance sur la nécessité pour tous lesmembres de la coopérative de per-sévérer, rester motiver et opti-mistes pour l’extension de ce pro-jet déjà prometteur.

A la saison des récoltes, lacoopérative produit jusqu'à 60kg

de tomates par semaine,vend environ 60kg depoivrons et 120 sachets desalades par semaine. Lesventes totales avoisinent200.000 CFA par semaine.

La coopérative a déjà entreprisdes démarches pour solliciterd’autres aides extérieures,notamment auprès de la FAO(L’Organisation des NationsUnies pour l’Alimentation etl’Agriculture), du Ministèrede l’Agriculture et d’autres

promoteurs extérieurs pour desexpertises techniques. “Si l’ex-ploitation tient ses promesses,nous souhaitons utiliser totale-ment la parcelle d’ici la fin d’an-née, avec en plus une partie con-sacrée à l’élevage, et produire desfruits, en plus des ananas quenous avons déjà. A long terme,nous pensons aussi optimiser lesystème d’irrigation.” conclutMireille Pambo.

Edmond Ebala-Ebala à la plantation Pokou

Edmond Ebala-Ebala et Mireille Pambo au local Point Vert

L’objectif de ce programme estde contribuer à la diversificationéconomique du Départementde Ndougou par la mise en placede micro projets viables tout ens’assurant de la protection de labiodiversité dans le Complexedes Aires Protégées de GambaLa réussite des projets duPADDN, notamment avec lelancement des micro-projets, desgrains de semence et de la mise enplace du PDEL, résulte de l’en-gagement et de l’implication detous les acteurs.

Les activités de l’Institution Smithsonian dans le Complexed’Aires Protégées de Gamba se poursuivent. La premièrephase du projet en partenariat avec Shell Gabon concernaitles inventaires des espèces –faune et flore- ainsi que lerecensement des menaces sur l’environnement dues auxactivités industrielles. Cette première phase étant accomplie,la deuxième étape du programme est en route pour à termemettre en place des applications visant à réduire l’impact desactivités industrielles sur la biodiversité. Toutes ces donnéeset informations sont partagées au sein de la communautéscientifique mais aussi auprès du grand public par le biais denombreux articles et publications.

L’une des missions premières de l’Institution Smithsonianest d’accroître et de diffuser les connaissances scientifiques.Cette mission n’est possible que par les nombreusesrecherches et études menées sur le terrain dans des secteursvariés, tel que la biodiversité. Ce savoir est ensuite commu-niqué au grand public par le biais des nombreuses publica-tions et articles de vulgarisation. Le travail de l’InstitutionSmithsonian effectué au sein de Complexe de Gamba estdécrit dans de nombreuses publications scientifiques, pourun public averti, mais aussi dans des articles accessibles à uneplus large audience.

Depuis le début du programme de l’InstitutionSmithsonian avec Shell Gabon en 2001 , une centaine depublications a déjà été éditée. Certains articles ont été pub-liés dans le Cri du Pangolin, journal environnementalgabonais.

DÉVELOPPEMENT DURABLE/BIODIVERSITE

Programme SI/MAB

SHELL WORLD GABON - N°02 Mars 200816

Déjà une centainede publicationssur le travail del’InstitutionSmithsonian enpartenariat avecShell Gabon!!

A ce jour, quarante-neufinstitutions étrangères etonze gabonaises, de 14 paysy compris le Gabon, ontparticipé à ces publications.L’implication de ces institu-tions au niveau mondialmontre l’intérêt et la néces-sité de ces recherches dans lecomplexe de Gamba.

Deux livres importants,bilingues français/anglais,ont déjà fait sensationauprès du public. Il s’agit de« Gabon : Paradis de laBiodiversité » et « Gamba,Gabon : Biodiversité d’uneforêt équatoriale africaine ».Ces deux livres sont illustréspar des photos de qualité surla faune et la flore duGabon.

D’autres publications con-cernent des articles derecherche pure, comme parexemple une étude sur le volplané, comme moyen dedéfense, chez certainesespèces de fourmis qui

vivent aux sommets des arbres, ou encore des études sur le régime ali-mentaire des crocodiles gabonais. Plusieurs écrits concernant la deux-ième phase du projet, c’est-à-dire l’application pratique des donnéescumulées pendant la première phase, ont déjà été publiés, avec par exem-ple des études sur des moyens techniques permettant de diminuer lesimpacts des activités pétrolières et industrielles sur l’environnement.

De nombreuses données collectées sur le terrain lors de la première phasedu projet sont encore en cours d’exploitation, du fait des analyses etméthodologies scientifiques nécessaires et qui requièrent souvent beau-coup de temps. Par conséquent plusieurs publications traitant des don-nées collectées au début du projet sont donc à paraître.

Avec toutes ces informations, publications et recherches, le Complexe deGamba est aujourd’hui la zone la mieux connue et renseignée au niveauscientifique du Gabon.

SHELL WORLD GABON - N°02 Mars 2008 17

Chacune de ces publications constitue une basede données solide et indispensable pour l’élabo-ration des plans de conservation et d’exploita-tion des ressources à long terme.

VIE DE L’ENTREPRISE

Œuvres Sociales

LE PÈRE NOËLDE PASSAGEÀ GAMBA

La fin d'année 2007 a étérythmée par la visite du PèreNoël à Gamba. Il est venudans les écoles de la ville dansun camion rouge, apporterdes cadeaux aux élèves desécoles de la Plaine. Il a ensuitepoursuivi son chemin en s'ar-rêtant à l'Arbre de Noëlorganisé par Shell Gabon. LePère Noël a ainsi pu distribuerles nombreux cadeaux auxenfants les plus sages et profitédes animations musicales etfestives durant cette soirée.

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PORT

RAITS

Henri Tsandi etHyacinthe Boubalah,l’efficacité à votre service !

HENRI TSANDI :DISCRÉTION ET RIGUEUR“C’est en décembre 1976 que j’ai été embauché à Shell Gabon audépartement logistique comme assistant au transport. Je me suisd’abord occupé des locations des voitures ‘pool’ aux visiteurs puis deuxannées plus tard, j’ai été affecté au service réservations aériennes. A cetteépoque nous disposions d’un appareils de type Islander de 9 places etd’un Tris Lander de 19 places. Des vols réservés aux employés étaientdisponibles les vendredis soir et les lundis matins. Un bateau assurant laliaison Port-Gentil/Gamba pouvaient également embarquer des marchan-dises et des passagers”

“Avec le Twin Otter 19 places mis en service en 1990 pour tous les volsShell, puis d’un ATR 42 et d’un Fokker 27 de 50 places, j’avais été chargéde coordonner les opérations des réservations pour les voyages desemployés Shell. En 1999, suite au contrat signé avec Air Service et la miseen exploitation d’un Beech Craft de 19 places et d’un Dash de 37 places,j’ai été affecté au poste OLS/3 pour m’occuper de l’administration desopérations aériennes”

“Je suis passionné par la pêche sportive. Travailler à Gamba me donneaussi l’opportunité de sillonner les plages de Sette Cama pour vivre mapassion. Ma participation aux voyages charters offerts par l’entreprise etles visites dans les campements aux alentours de Gamba restent pour moide souvenirs inoubliables. Je pense aussi à ma retraite après 31 ans àShell dont 30 ans et demi de conduite sans LTI.”

HYACINTHE BOUBALAH :DISPONIBILITÉ ET EFFICACITÉ“J’ai été recruté à Shell Gabon le 3 avril 1980 après mes études sec-ondaires. J’avais alors été affecté au service transport terrestre et maritime(OSU) en qualité d’assistant au chef de service. Ensuite j’ai rejoint la sec-tion aviation en 1983. A cette époque, nous exploitions des petits avionsde 5 places de type Aztec et Cessna 404 à partir de Port-Gentil et un héli-coptère à partir de Gamba.”

“Avec la mise en exploitation de Rabi à la fin des années 80, un aéroport aété aménagé sur le site et Air Inter Gabon avait acquis pour nos besoins,un Twin Otter de 19 places et un Fokker 27 de 50 places. Dans la fouléeje fus nommé superviseur des opérations aériennes. A cette époque, lesvols Shell assuraient le transport des employés pour les besoins de service,mais il n’était pas rare d’embarquer parents, amis et membres de la com-munauté selon la disponibilité des places dans les vols”

“Mon affectation à Rabi en 1994 a été une étape culminante, vu la sensi-bilité du site et les responsabilités liées à ce poste ; ce d’autant le posteétait jusqu’alors occupé par deux expatriés qui travaillaient en rotationd’un mois. A mon retour à Gamba en 1998, j’ai été nommé superviseuraérien avec compétence sur Gamba et Rabi. Aujourd’hui, dans mes fonc-tions actuelles, l’expérience acquise au fil des années constitue un plus.”

SHELL WORLD GABON - N°02 Mars 200820

LOGISTIQUE AÉRIENNE

Shell Gabon à Gamba

Hyacinthe Boubalah et Henri Tsandi supervisent les opérations aéroportuaires de Shell Gabon àGamba. Dans un parfait esprit d’équipe, ils se plient chaque jour en quatre pour la sécurité et leconfort des usagers des vols Shell et commerciaux. Portraits croisés.

VIE DE L’ENTREPRISE

Nouveaux arrivants

Bienvenue à Shell GabonOPERATIONS

Albert NzogheBiyogho, OPN/22

CORPORATE

Sonia Nding,PXR/2

FAC/12

DRH

Andrew MartinCaselin, PSC

OPERATIONS

Gerald TeddyMaroga, OMP/21

kur Bin Azam,OMP/2

TECHNIQUE

Francis Shaw, ENG

CORPORATE

Ekaterina Matveeva,HSE/9

CTECHNIQUE

ColumOsuilleabhainDWE/3

TECHNIQUE

Habib L. MpendagaOgandaga, ENG/7

TECHNIQUE

Edgard Moundanga,CIT/3

OPERATIONS

VeeranVenkatachalamOLS/1us Oipupo,

DRH

Ian Robin Schlich,HRM

OPERATIONS

Guy Ognane,OPN/11

OPERATIONS

Gys JoanKombora MayaniOPS/231

OPERATIONS

Jean Jacques Ilagou,OPN/11

CORPORATE

Peter Mijsbergh-HSE/3

OPERATIONS

HilaireMboumbaOPN/11

Ophir OceaneFélicitations à Mélanie & Antoine

Josh &Matteo

Félicitations à Sue & Paolo

Glory AniciaFélicitations à Emilie & Anicet

SHELL WORLD GABON - N°02 Mars 2008 21

CARNET ROSE

Bienvenue à

NOUVELLES DU GROUPE/LE SYMPOSIUM SHELL

LE DEUXIÈME COLLOQUE INTERNATIONAL DE SHELL SUR LA SCIENCE S’EST TENUAVEC DES SCIENTIFIQUES DE 14 PAYS SUR “LA CHIMIE ET PHYSIQUE DES SOUS-SOLS”, LES PRINCIPES FONDAMENTAUX DES MÉTHODES DE RÉCUPÉRATIONASSISTÉES (EOR) ET DE SÉQUESTRATION DES HYDROCARBURES, DEUX ÉLÉMENTS-CLÉS POUR FAIRE FACE AUX DÉFIS DE ÉNERGIE.

DES EXPERTS EN SCIENCESSE RENCONTRENT POUR RELEVERLES DEFIS GLOBAUX DE L’ENERGIE

SHELL WORLD GABON - N°02 Mars 200822

Les dirigeants Scientifiques de Shell ontaccueilli l’événement durant lequel leDirecteur de la Technologie du Groupe Janvan der Eijk et trois membres du ConseilExécutif- Jeroen van der Veer, DirecteurExécutif; Malcolm Brinded, DirecteurExécutif Exploration & Production; et LindaCook, Directrice Exécutive, Gas & Power –ainsi que Matthias Bichsel, Vice PresidentExécutif technique pour l’Exploration, sesont exprimés et ont aussi rencontré les scien-tifiques présents

Joe Powell, Directeur Scientifique, GénieChimique, a déclaré “C’était une discussionet un échange constructif sur les derniersdéveloppements et opportunités en matièrede récupération assistée des hydrocarbures(EOR), et sur l’importance et l’urgence de laséquestration du carbone en réponse auchangement climatique. La technologiejouera un rôle crucial dans l’amélioration del’efficacité de l’EOR, et la réduction des coûtsdu carbone séquestré .”

Un éventail de sujets tels que “Laissons laTerre nous Aider pour Sauver la Terre” pro-posé par Olaf Schuiling, Université Utrecht ,a été abordé lors du colloque. Le colloque adélibérément rassemblé des scientifiques dedomaines variés tels que des physiciens, desgéologues , des chimistes des molécules, afinde mieux examiner les moyens d’amplifier laproduction tout comme la réduction desémissions de dioxyde de carbone par laséquestration. John Karanikas, ShellExploration & Production, a ddéclaré : “lecolloque sur la Science rassemble un groupeplutôt éclectique d’employés Shell et d’uni-versitaires qui dans d’autres occasions n’au-raient pas l’opportunité d’interagir et de dis-cuter des sujets qui sont directement liés auxactivités de Shell. C’est une opportunité d’ap-prendre sur des sujets et des idées qui ne sontpas abordés dans les revues littéraires ; il estsouvent difficile dans une recherche par mot-clé de battre “la base de données mentale”d’un professeur expérimenté.”

Afin d’encourager les collaborations, la con-férence a été fermée au public, et les partici-pants ont été limités afin d’aborder et dedévelopper des sujets en profondeur. La majorité des présentations a été exposéepar des universitaires et scientifiquesextérieurs, et complétées par quatre présenta-tions de chercheurs et développeur de carrièreShell. Les participants – Shell et universi-taires- ont félicité l’événement pour son car-actère informel et l’occasion rare d’interagiravec un large éventail d’experts.

“C’est vraiment un échange d’idées,” a com-menté George Hirasaki, Professeur, àl’Université de Rice. “La différence ici, [ c’ estqu’] une compagnie invite des universitaires àdiscuter des technologies de Shell avec les dif-férentes spécialités des universités, ce qui estunique.” “Le colloque était une bonneopportunité de me rappeler que Shell n’a pasle monopole de la connaissance ou desbonnes idées,” a dit John Barry, Vice-Président, Unconventionals et EOR, ShellE&P. “Il y avait beaucoup de moments “où

deux plus deux ont fait cinq” car j’ai trouvéque nos visiteurs des laboratoires ou des uni-versités nationaux avaient des idées complé-mentaires aux miennes et à celles de mes col-lègues. C’est à nous de consolider cette visionexterne et nous ‘assurer qu’elle apporte unevaleur ajoutée à nos affaires . La présentationde John – “le paradoxe de capture et destockage du carbone : “Si c’est si Bien,Pourquoi ça ne marche pas ?!” s’est focaliséesur les défis d’affaires de CCS et le rôle deShell pour relever ces défis.

“Le EOR programme [de Shell] est bienorganisé” a dit Yongchung Tang, Professeur,Cal Tech Département de Chimie del’Université technique de Californie. “Je com-prends… l’engagement de la compagnie, lié àla séquestration de CO2, des cadressupérieurs aux scientifiques. La compagnie aune bonne communication, de la Directionaux scientifiques et ingénieurs qui travaillentsur ce défi.” L’événement s’est appuyé sur lesuccès du colloque de l’année dernière qui adebouché sur de nombreux projets decoopération et des investissements de brevetpar Shell. Cent pour cent de participants decette année ont dit qu’ils “recomman-deraient un futur colloque à un collègue” et“la satisfaction globale de cet événement”était de plus de 90%.

“J’ai trouvé ce colloque très stimulant.L’interaction avec les parties externes était trèsouverte et constructive” a commenté AxelMakurat, Chef d’équipe Physique des Rocheset Fluides, Shell International Exploration &Production. “Les commentaires à Shell parles invités étaient honnêtes, directs, maisnéanmoins respectueux. La présence et lacompétence des hauts cadres dirigeants deShell ont été fortement appréciées.”Concernant les prochaines étapes, le Chef deProjet Hugh Massam a ajouté, “Noussommes très conscients que nous devenonsdes victimes de notre propre succès – ungrand nombre de personnes de Shell auraientsouhaité être présentes et n’ont pas pu – nousavons croulé sous les demandes. Nous avonspensé que nous devrions garder la formuleréussie de l’année dernière et nous en tenir àla conception et aux intentions initiales ducolloque. Entre autres, cela signifie que nousavons encouragé un dialogue libre en évitantles procédures formelles. Si vous souhaitez ensavoir plus, je vous suggère de contacter undes participants de Shell pour un compte-rendu. Dans les prochaines semaines les nousferons des enregistrements et les diapos serontdisponibles ainsi que de nombreuses présen-tations, selon les contraintes et la permissiond’IP des universitaires

Les enregistrements seront publiés sur la pageweb Chief Scientist. http://sww.shell.com/gs/chief_scientists/csmain.html>

SHELL WORLD GABON - N°02 Mars 2008 23

Plus de 60 scientifiques de renom se sontrencontrés au siège de Shell Exploration &Production à Rijswijk, Pays-Bas du 13 au 15Novembre dernier. Le colloque, intitulé “Les Approches Futuressur la Chimie et Physique des sous-sols” arassemblé des chercheurs et scientifiquesindépendants de grandes universités et desinstituts de plus de 14 pays, et des expertsscientifiques et techniques de Shell.

Dans une assemblée délibérément restreinte,les participants ont considéré d’un œil scien-tifique les approches nouvelles sur larécupération du pétrole, et sur la séquestrationplus rapide d’éléments comme le CO2 etl’H2S. Les scientifiques universitaires ontdéclaré avoir été impressionnés par lamanière dont la direction du Groupes’attaquait au problème du CO2 et duchangement climatique.

LA SECURITE ESTUNE VALEUR FONDAMENTALEL’OBJECTIF ZERO SIGNIFIE : PAS DE DOMMAGES CORPORELS SUR LES PERSONNES, PAS D’INCIDENT SIGNIFICATIF

L’OBJECTIF ZERO CHANGE NOS FACONS DE PENSER ET D’AGIR

L’OBJECTIF ZERO EST POSSIBLE