~f~uil~lbteton ----------- . . .. .~--- .-- - -- ' - - , -. .. -• ,•• 8cool oule ... ·...

1
~F~UiL~LBtETON DP M~iE1,~GW;;J~, lA~If~ WI~i5 XkriiI. TROISIENIE PARTIE LE MARIAGE DE JENNY. XI LE BAL MASQU (surrE) -Monsieur Bertignollee, dit Michel, sans autre prambule, j'ai de graves rai- sons vous dire. Il tait du role de Bertignolles de pa. raltre surpris. Le matre n'y manqua pas. -- Quoi donc? fit-il comme ne se son- venant de rian. -II s'agit de Laurent et de Mlle Jenny. -Ah ! ah !... mais, cher monsieur, ce que je vous en ai dit, c'tait un peu des paroles en l'air... Et noblement : -Vous n'aves pas suppos, je l'espre, qu'il pouvait entrer dans mon esprit l'in- tenton mme de vous obliger certaines conditions... Oe serait une injure gra- tuite que roua feries A mon caractre... d'abord... et surtout ma fille... en. suite... Parles donc sans rainte, cher monsieur... Votre frre n'aime pu ma fille... et n'en veut pas pour femme... Voil, n'est-ce pr., ce que vous aves m'apprendre?... Eh! n'en parlons plus... Laurent est dieficle.. certes... mais je fe- rai en aorte que Jenny se console... Cro. yes bien que cela ne change en rien mes bonues dispositins votre gard... Que Jenny soit, on qu'elle ne soit pas com- tease de Soulaimes, moi, cher monsieur, je voes reste acquis.. Dipoem de moi!... Le Uqwi l'avait lais6 parler sans l'interrompre. ertes, s'il avait conu quelques soup- ons, Bertignolles les et dissips par ce langage simple et si bon enfant. Vraiment c'tait un brave et honnte boame 1 Il attirait la sympathie et la coBaace ! II forait l'amiti I.. Michel sourit et lui serra affectueuse ment la main. -Ce n'est pu tout fait cette non. velleDA que je viens vous apprendre, moeaeiar Bertignolles, dit-il. Il setit la rade main du matre trem- bler dans la si"ne. Laurent aimerait-il Jenny, par hasard ? Le marquis vita de rpondre directe. meat. -Mon frre ser heureux de recevoir de vose la main de votre ille.. Depuis longtemps il avait remarqu combien elle ret belle et cobien elle rt belle et Bertignotai respirait bruyamment. Il avait peine se contenir. -Ou, dit-il, oni, c'est un heureuS co- qui, votr frre.. Et il faut tre ind- pendant comme je le suis pour l'accepter comme moa gendre... aprs cette mal. heree• et retentissate affaire du cer- `f ete I --OCe e fat, vouo le mves. qu'une gagem oediese... -Oa, oui, jelecros, mais le mca-. dale n'e a ps moins t norme. Mais je peMe l-demus... N'en parlons plus... Jeany aime Laurent... Elle l'aime beau- eoup je ae vou ble ace po... Ele va tar bien, bie heureuse, monaeur de SoudlaiM... O'et donc moi qui ais vo. tee oMig6.. Je vous rememie.. je vous epserie de tout abuo cmar. Deax larmes arivaient s yeuz. EB mette toi elles sn'taient ps feintee. Quaed i pait dea flUe, - dmo. tiUea tait tujours rdele. -- Vous m'uameres Laurent tout i'lhear dit-il... veuilles me permettre d'ller m'eateadre avec Jeny; elle est i pea pr4pare oette nouvelle... Il buat que je lui prle... ne ft-oe que pour l'empLher de laier dlater trop navte- Met M joie... Laurmet, voje-voue,' .i tiropLlBr ale'UamUsooeai ronl'a1me < Quad alle aiment tant que oela, il et I She- qae ls temmne dimlmuleat ua peu, de l'iat~ra n Cime de leur amour... et e ir qu'il dure plus longemps... it Us'dlogna, es perdant au milieu - ia le, & la reemerche de la douce Cat l'~.et per.r~ c vi .t e e. I a'waisdme Soulamers lae uieait a 4toate ja derna - peULaebe. -~ k ~ - rasmils- ~:e -Ah! Jenny! Jenny! que je suis heureux !... Elle nosait l'interroger, mais cette fois elle comprenait dj. -Pre! pre! dit-elle transporte enivre. -Il t'aime. -Laurent ! -Oui... -Bien vrai ? -Je te le jure. -Il vous l'a dit t... -Non. -Mais alors? -Son frre vient de me demander ta main. -Oh! mon Dieu! mon Dieu ! dit-elle toute pale. Et chancelante, foudroye par trop de bonheur, elle se laisse aller contre la poitrine de son pre. Elle serait tombe sane lui. Il la conduit un canap, l'y dpose doucement. -Jenny ! ma chre et adore Jenny ! dit.il. Alors, des larmes coulent des beaux yeux de la jeune fille... Mais e sont de douoes larmes de joie !... Elle n'esit esprer... malgr tout... malgr son pre qui promettait. Laurent, le jour m8me o avec une grace si exquise elle avait, pour lui, lai. se chapper une rose de son corsage. Laurent n'avait-il pas avou Bertignol- leu que son coer n'tait pas libre? Qu'il aimait? Qu'il n'aimerait jamais Jenny ? -Amourette ! avait dit Bertignolles SM fille. Oela tait donc vrai? Ce n'tait qu'une amourette, un caprice sans importance, un passe-temps de la vie parisienne!... Et c'tait elle. Jenny, qu'il aimait ! D'amour ! D'amour Et elle allait tre s femme ! So cour dbordait de ce trop-plein de bonheur. -Oh ! pre, pre, va me le chercher... -Dj ! dit il en souriant. -Je t'en prie ! Je l'attends depuis de ai longs jours ! Il la regarda avec inquitude... -Jeany I -Pre? -J'ai peur, mou enfant. -Et de quoi donc pre ? -Tu aimes trop ce jeune homme 1 Elle mit es deux mains sur so ceur, et subitement plle : -Cest vrai, pre, jecrois que je l'aime trop... ar, vois-ta, ai tu ne me l'avaie pas don.., s'il avait t une autre qu' moi, ta fille n serait morte, pre, je te le jure, ta ille en erait morte ! Je ne te le disais pas... je craignais de t'e-. frayer... Je ne voulais pa te faire de la peine... Oui, je eerais morte, pre.. Je me serai tue I I la prit dans ses bras, avec pouvante: -Malheureuse malheurenue entant I -Je te demande pardon, oe n'eet pas ma faute. La vie sans lui, sans mon LaU- rent, n'ett pas t possible!.. Jamais je ne l'aurais oubli.. alors... -Alors, mchante file. tu ne t serais plus souvenue de ton pre... tu aurais mooonu son atectio... tu n'aurais pas eu piti de lui... de l'atroe souffranoe que ta mort lui aurais euse ? -- C'et vri, pre, c'tait mal, oe que je voulais aire... lle l'embrassait, essyait de lui sou- rire. -Oui, c'tait mal, et pourtant... -Po•rtsnt, mauvaise flle ? -Je l'aurais tait, pre, dit.elle d'une voix altr.. -Enfin, ne peneons plus cela... Je viui, moi, oublier que j'avais une fille qui n'aime pea son pre et qui ne lui est gure reeonuaismsate de toute la ten- dresse qu'l a pour elle... Inutile de par- ler de mort, puisque la vie s'offre toi, toute reeplendiasante, envie, environne de tous les bonheure possiblee. -Et c'eet toi que je le dois, pre 1 -Un peu, oui, dit-il, pensant m qu'il avait tait pour cela, aux hontes en- taseses par son astuce, aux crim es co. mis sur son ordre.., et sas piti ! -Oh! comme tu as boa, et oomme je te ch ri1 I la considra pensif. Ce qu'ele avait dit laismi en M ceur ne vague pouvante. Ainsi,eiUetat morte, s'l avait oou!... Pourquoi lesouvenir de Romain Goua pasa t il bqIe iuenat, cette minute, An oM smpdit?. Ule sm rws* docc i leumariage e * * - ' * ;*",r ' ' . * La jeune fille l'inpiora d'un geste, se mprenant sa tristesse. -Pre, ne garde pas rancne ta fille... -Moi. te garder rancune. chrie ! Les pres ne doivent-ils pas vivre p. ur faire le bonheur de leurs enfants?... -Alors tu pardonnes ce que je t'ai dit ? -- Je te pardonne ! Et caline, trs doucement l'oreille de Bertignolles : -Et tu veux biep aller me chercher Laurent? -J'y vais tout de suite. Il partit en effet. Jenny, assise sur le canap, rvait souriant vaguement. Dans lo fond du petit salon o ele se trouvait des massifs de feuillages, de plantes exotiques et des fleurs les plus e rares dissimulaient une porte commu- niquant avec des couloirs de l'htel. De lourdes draperies pendaient derrire ces massifs. Jenny ne voyait pas--elle ne pouvait pas voir -qu'un homme tait cach l, - couch sur le tapis, pour ne tenir au. cane place, et disparaissant complte- ment sous les larges feuilles retombantes. I Cet homme tait arriv, derrire, par B le couloir, avait lentement cart les draperies et s'tait gliss l au moment ] e o Bertignolles et Jenny taient entrs. Il avait un costume de cowboy. SC'tait Romain Goux. a Deux ou trois pas le sparaient du ca- e nap de Jenny. Il avait tout surpris, le ceur broy, e dchir par une torture atroce, ayant eu vingt fois l'envie de se montrer, de crier B cette entant l'infamie de son pre, et retenu par l'intensit mme de sa sout- K tranoe, incapable de remuer... comme mort... e Bertignolles revint presque anmitt. s Il accompagnait Laurent qui avait en- 1 lev son masque. Le cowboy, alors, souleva pnible. e ment la tte... Il avait bien entendu, tout l'heure. Spendant que le maitre parlait sa fille, le nom de Laurent de Soulaimes plu- J sieurs fois prononc !... r Mais il doutait encore.. il voulait tre sl r !... Et l'homme que Bertignolles amenait * S sa fille, l'homme qu'elle aimait d'une ai profonde tendresse, l'homme qui allait tre son mari, c'tait bien Laurent, Ro- main n'en pouvait plus douter. Alors il comprit tout. Lui, Romain, sans qu'il le souponnat, avait prt les mains ce mariage !... Bertignolle s'tait dit que jamais sa fille n'entrerait dans cette noble famille si les Soulaimes, auparavant, n'taient points rduits la misre, au dsespoir, con. damns mme une honte certaine ! Et voilA pourquoi le scandale du cercle, les faux, le vol de Nogent, suivi du meur. tre I.. Et lui Romain, avait t le com. plice de Bertignolles contre lui-mme, contre son amour insens, contre son propre ceur ! Ah ! comme il s'tait jou de li, le maltre ! Et quele soif de vengeanee! Et quelle terrible colre, en Romain I o! Bertignolles s'approcha de Jenny, ai peureuse et souriante. M Laurent tait pale, un peu gn, trs at grave. iA suimr.i The Cash Store. H. BODIN, Prop. Only the best of goods sold here. Give me a trial and be convinced. The proprietor, H. BODIN, will give you the best advantages as to quali- ty and low prices. Prompt service, Courteous Treatment, FOR CAS ONLY TRESPSS INOTIGES. Positively no hunting, trapping or any other manner of trespassing on the Terre Haute Plantation allowed, under the penalty of the Law. GOaAUNARD & RiVYNAUD. Huntingand Trapping positiyely pro- hibited on the Evergreen plantation, under the penalty of the Law. SONGr PLANTING AND M'F'G Co. LTD. Wallace, La. Hunting and trespassing on the Bon secour Plantation, are hereby prohibit- ed, under the penalty of the law. ALEXIS DUGAS. Hunting, trapping, or any oth6r manner or form of treepming on my property, is hereby prohibited unde rpenalty of the Law. Nov. 15,910. ERNEST SENTILLES. PUBLIC ICCOU1TIITS. E. J. DERBE% Ja. C. J. TASSIN. OertlGed Peabile Aeoaant. DERBES & TASSIN Public Accountants MACHWCA BLDG. au MAtnr17. N W ORLEANS. r... .:* SPROFESSIONAL AND BUSINESS ITTOBRNEYS AND LAWYERS. -e Prentice E. Edrington,Jr. Attorney at Law. 1DO Canal-LInisuilalla Ballk BttHuildin-, cornr (lrvi~r and Camp, New Orleans; La. lie J. JOBEffT ]IVARDE er, ATTORNEY AT LAW. 902 Canal-Louisiana Bank Building., corner tGravier and Camp, New Orleans ; La, Will be at St. John Court-House every it Thursday. 'Phone. Main 4627. James V. Chenet, se ATTORNg i AT LAW. de Office and Residence, Mount Airy, La. Will be at Court-House, at Edgard, every Wednesday. De James Legendre, es ATTORNEY AT LAW. Hennen Building. New Orleans, La tit Practices in Federal and State Courts. 1I, :u. L. H. Marrero, Jr. ATTORNEY AT LAW, Suite 603 Whitney Central Bank '. Building ar ,Phone, Main 4627. New Orleans, La. nt DENTISTS AID DENTAL SURGEONS. Dr. O. J. ORY. DENTIST. a. GARYVILLE, LA. De. M. J. BECONEL. DENTIST. en OFFICE AND RESIDENCE er EDGARD P. O. LA. et it. Dr. M. COGNOVICH. DENTIST. OMse and relsdence. at Gold Mine, Edgard P. 0.. La., Will be at the residence of Mr. E. S. Dutreix. abova Edgard, every week on n. Tuesdays and Wednesdays. Dr. Fernand A. Keller DENTIST. Gary State Bank Banding, Garyville. La. "* Hors 8 A. M. to 6 P. M. le, Sundays 8 A. M. to 12 M. U_ EMILE BIENVENU SPECIAL AGENT NEW YORK LIFE INSURANCE CO. it o4 WHITNY-CEONTRAL BLDG. NEW ORLEANS. LA. Phone Main 1841. HENRY E. LANDRY, C. E. Osolal Pariih Surveyor. Garyville ; La. My motto: First Glass Work ie and Up to Date Service. t A. NAGEL, nEDGARD, LA. t Saddler and Harness Maker. . I CAN PLEASE YOU II PRICE AID QUALITY E. G. DeBAUTTE, STINNER AND SLATEB. Office and Shop at Lucy, La. Offers his services to the inhabitants of the parishes of St. John, St. James , and St. Charles. All work guaranteed and-charges moderate. Orders can be addressed direct or left Sat thisOffice. THE NEW SUGAR BELT CLUB S P. RENE MONTZ, Proprietor, Headquarters for Commrciald Travedklers•, TEAMS TO HIRE, BARBER SHOP, FEBRRY TO EDOARD. Best Wines, Liquors and Cigars. MEALS frsa Is 1to .30181 AID IODGIJ LARGE HALL FOR BALLS, CONCERTS AND MEETINGS. BUS AND •O)TEI TO ANDFROM ALL TRAINS. RESERVE. LA. G. H. DUGAS PRACTICAL HORSESHOER, GARYVILLE. LA. I make a specialty in hboeing road and track horses. All lame interfering and quarter crackers are permanently cured by mny new andti improved procees~. - I also make a specialty in shoeing plantation mules SATISFBCTIOI GUA•ANBIED. $1.00 ~Excuxrsionus EVERY SUNDAY. Baton Rouge Via Yazoo & Miss. Valley R. R. Train leave 7.00 A. M. and 8.00 A. . McGomb, Miss Via Illinois central Taias leave 800 A.M. adi 7:10 A. M. Full information at ILLINOI S LEUTRALI. OffICE, i141 St. Charles and Uniom Station, Phones--Marin 36818-2940. E~ tusm . r~ ----------- ~--- .. .. . -- - -- ... . .... : _' ..... _- -_,_ -. m - . .. _-• - _,•• 8COOL OF BUSINESS." OULE COLLEGE MNEW ORLEANS, LA. r. Should be given the besttraininr to pre- pare them for success in business. ]Personal Instruction. Free Employ- / ment Department. Complete College Bank, College Store and Wholesale Offices. No misrepresentations to secure stu- *_. dents. Through the success ofits 22000 former students. Soule College is reeoguied everywhere as a Wide Awake. ]Practical, Popular and Suc- eessful School. SOO. SOUZE & SONS. Try Aperi Altera Mineral Water at rd,: acauoe via The New SEST TEXAS HEALTH SORT IT ACTS LIKE MAGIC EXCURSION TICKETS ON SALE DAILY Write a P. TURNIIE e. 0. A., aDss, r OeeSripte Lrv tgw THE BANK OF ST. JOHN, " RESERVE, LOUISIANA. BEGAN BUSINESS DECEMBER 5, 1904. PAID UP CAPITAL - - - $15,000 SURPLUS - - - - - -$15,000 ird E. OFFICERS: Aug. Lasseigne,:President; Edward Godebaux, I1 tr-I'reshid•at James Cl6ment, Cashier. DIRECTOR S: Lucien Moutdgst. Edward Godchaux. Dr. Sidney %lontegut, Augustia Lasseigne, Paul Berthelot, Sol Strauw, Emygde Ory. Charles E. Thilb d:auz. James Clement. Etienne J. Caire, Dr. L. T. DIlnaldgon. D. Richarme, ClQment fauin. GARY STATE BANK, GARYVILLE, LA. . PAID UP CAPITAL, - - - - $10,000 SURPLUS, - - - - - $1,700.00 OFFICERS--R. E ROSFNBERGER, President; D. RicaLCARX, Vice President; S. H. LABICHE, Cashier. k DIRECTORS-R. E. Rosenberger, D. C. Labiche, S. H. Labiche, S. 0. Bour- e. geois, Wm. Robertson, D. Richarme, W. M. Robertson and S. S. Bourgeois. 4 Per Cent. Interest on Time Deposits , WHEN BUYING INSURANCE, WHY NOT GET THE BEST? There are Millions Back of Every one of our Policies. S. H. LABICHE. Gary State Bank Bnllding, isGaryville, La. Fire, Tornado, Cyclone and Life Insurance ft REPRESENTING The Liverpool & London & Globe Insurance Co., of England. Assette [U. S. Branch] .... , $13,745,408.0S g The Home Insurance Co., of New York. Assetts.. 30,178,91.00 The New York Life Insurance Co., of New York. Assetts Over . 630,0001n.. Over $18,5i00 Fire Losses paid i•h tlii Parish, through my Agenucy, inthe last eight (8) years, Cash, without discount. J. H. HEMPEL, SGENERAL INSURANCE. INSURANCE IN ALL ITS BRANCHES: Fire, Accident, Tornado, Steoam Boiler, Bonding a~nd Life Insurance. Only the best Ompinies authoriaed to trsnsact business in this Stats represnated. Clme attention given and security for the largest business intrusted to him. Sotar Houses,. Refin ries and large leresatile Stores are Specialties. 3 sand 5 year Spolicies at low rates on Dwellings. LUTTCY P. O., L1A.. THE GREATEST BARGAIN EVENT O0F TI-~E Y"-EAR. I AT THE DUTCH BAYOU EIPORIUI. SPECIAL AFTER-EASTER REDUCTIONS IN SHOES OF ALL KINDS. OVER 500 PAIBS, FOR LADIES AND GENTS. ALL $3.50 AND $5.00 VALUES ' 'WILL BE SACRIFICED AT $2.78! SPLENDID BARIGAIS IN OTIHEt LINES ALSO. PERILLOUX & SOHEXNAILDR•- Md~qf .%$

Upload: others

Post on 04-Nov-2020

1 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: ~F~UiL~LBtETON ----------- . . .. .~--- .-- - -- ' - - , -. .. -• ,•• 8COOL OULE ... · 2017. 12. 13. · SPROFESSIONAL AND BUSINESS ITTOBRNEYS AND LAWYERS.-e Prentice E. Edrington,Jr

~F~UiL~LBtETON DP M~iE1,~GW;;J~,

lA~If~ WI~i5 XkriiI.

TROISIENIE PARTIE

LE MARIAGE DE JENNY.

XI

LE BAL MASQU

(surrE)

-Monsieur Bertignollee, dit Michel,sans autre prambule, j'ai de graves rai-sons vous dire.

Il tait du role de Bertignolles de pa.raltre surpris.

Le matre n'y manqua pas.-- Quoi donc? fit-il comme ne se son-

venant de rian.-II s'agit de Laurent et de Mlle Jenny.-Ah ! ah !... mais, cher monsieur, ce

que je vous en ai dit, c'tait un peu desparoles en l'air...

Et noblement :-Vous n'aves pas suppos, je l'espre,

qu'il pouvait entrer dans mon esprit l'in-tenton mme de vous obliger certainesconditions... Oe serait une injure gra-tuite que roua feries A mon caractre...d'abord... et surtout ma fille... en.suite... Parles donc sans rainte, chermonsieur... Votre frre n'aime pu mafille... et n'en veut pas pour femme...Voil, n'est-ce pr., ce que vous aves m'apprendre?... Eh! n'en parlons plus...Laurent est dieficle.. certes... mais je fe-rai en aorte que Jenny se console... Cro.yes bien que cela ne change en rien mesbonues dispositins votre gard... QueJenny soit, on qu'elle ne soit pas com-tease de Soulaimes, moi, cher monsieur,je voes reste acquis.. Dipoem de moi!...

Le Uqwi l'avait lais6 parler sansl'interrompre.

ertes, s'il avait conu quelques soup-ons, Bertignolles les et dissips par celangage simple et si bon enfant.

Vraiment c'tait un brave et honnteboame 1 Il attirait la sympathie et lacoBaace ! II forait l'amiti I..

Michel sourit et lui serra affectueusement la main.

-Ce n'est pu tout fait cette non.velleDA que je viens vous apprendre,moeaeiar Bertignolles, dit-il.

Il setit la rade main du matre trem-bler dans la si"ne.

Laurent aimerait-il Jenny, par hasard ?Le marquis vita de rpondre directe.

meat.-Mon frre ser heureux de recevoir

de vose la main de votre ille.. Depuislongtemps il avait remarqu combienelle ret belle et cobien elle rt belle et

Bertignotai respirait bruyamment.Il avait peine se contenir.-Ou, dit-il, oni, c'est un heureuS co-

qui, votr frre.. Et il faut tre ind-pendant comme je le suis pour l'acceptercomme moa gendre... aprs cette mal.heree• et retentissate affaire du cer-

`f ete I--OCe e fat, vouo le mves. qu'une

gagem oediese...-Oa, oui, jelecros, mais le mca-.

dale n'e a ps moins t norme. Maisje peMe l-demus... N'en parlons plus...Jeany aime Laurent... Elle l'aime beau-eoup je ae vou ble ace po... Ele vatar bien, bie heureuse, monaeur de

SoudlaiM... O'et donc moi qui ais vo.tee oMig6.. Je vous rememie.. je vousepserie de tout abuo cmar.

Deax larmes arivaient s yeuz.EB mette toi elles sn'taient ps feintee.Quaed i pait dea flUe, - dmo.

tiUea tait tujours rdele.-- Vous m'uameres Laurent tout

i'lhear dit-il... veuilles me permettred'ller m'eateadre avec Jeny; elle esti pea pr4pare oette nouvelle... Il

buat que je lui prle... ne ft-oe que pourl'empLher de laier dlater trop navte-Met M joie... Laurmet, voje-voue,'

.i tiropLlBr ale'UamUsooeai ronl'a1me <Quad alle aiment tant que oela, il et I

She- qae ls temmne dimlmuleat ua peu,de l'iat~ra n Cime de leur amour... et

e ir qu'il dure plus longemps...• it Us'dlogna, es perdant au milieu

- ia le, & la reemerche de la douce

Cat l'~.et per.r~ cvi .t e e. Ia'waisdme Soulamers lae uieait

a 4toate jaderna - peULaebe.-~ k

~ - rasmils- ~:e

-Ah! Jenny! Jenny! que je suisheureux !...

Elle nosait l'interroger, mais cette foiselle comprenait dj.

-Pre! pre! dit-elle transporteenivre.

-Il t'aime.-Laurent !-Oui...-Bien vrai ?-Je te le jure.-Il vous l'a dit t...-Non.-Mais alors?-Son frre vient de me demander ta

main.-Oh! mon Dieu! mon Dieu ! dit-elle

toute pale.Et chancelante, foudroye par trop de

bonheur, elle se laisse aller contre lapoitrine de son pre. Elle serait tombesane lui.

Il la conduit un canap, l'y dposedoucement.

-Jenny ! ma chre et adore Jenny !dit.il.

Alors, des larmes coulent des beauxyeux de la jeune fille...

Mais e sont de douoes larmes dejoie !...

Elle n'esit esprer... malgr tout...malgr son pre qui promettait.

Laurent, le jour m8me o avec unegrace si exquise elle avait, pour lui, lai.se chapper une rose de son corsage.Laurent n'avait-il pas avou Bertignol-leu que son coer n'tait pas libre? Qu'ilaimait? Qu'il n'aimerait jamais Jenny ?

-Amourette ! avait dit BertignollesSM fille.

Oela tait donc vrai? Ce n'tait qu'uneamourette, un caprice sans importance,un passe-temps de la vie parisienne!...

Et c'tait elle. Jenny, qu'il aimait !D'amour ! D'amour Et elle allait tre

s femme !

So cour dbordait de ce trop-pleinde bonheur.

-Oh ! pre, pre, va me le chercher...-Dj ! dit il en souriant.-Je t'en prie ! Je l'attends depuis de

ai longs jours !Il la regarda avec inquitude...-Jeany I-Pre?-J'ai peur, mou enfant.-Et de quoi donc pre ?-Tu aimes trop ce jeune homme 1Elle mit es deux mains sur so ceur,

et subitement plle :-Cest vrai, pre, jecrois que je l'aime

trop... ar, vois-ta, ai tu ne me l'avaiepas don.., s'il avait t une autrequ' moi, ta fille n serait morte, pre,je te le jure, ta ille en erait morte ! Jene te le disais pas... je craignais de t'e-.frayer... Je ne voulais pa te faire de lapeine... Oui, je eerais morte, pre.. Jeme serai tue I

I la prit dans ses bras, avec pouvante:-Malheureuse malheurenue entant I-Je te demande pardon, oe n'eet pas

ma faute. La vie sans lui, sans mon LaU-rent, n'ett pas t possible!.. Jamais jene l'aurais oubli.. alors...

-Alors, mchante file. tu ne t seraisplus souvenue de ton pre... tu auraismooonu son atectio... tu n'aurais paseu piti de lui... de l'atroe souffranoeque ta mort lui aurais euse ?

--C'et vri, pre, c'tait mal, oe queje voulais aire...

lle l'embrassait, essyait de lui sou-rire.

-Oui, c'tait mal, et pourtant...-Po•rtsnt, mauvaise flle ?-Je l'aurais tait, pre, dit.elle d'une

voix altr..-Enfin, ne peneons plus cela... Je

viui, moi, oublier que j'avais une fillequi n'aime pea son pre et qui ne lui estgure reeonuaismsate de toute la ten-dresse qu'l a pour elle... Inutile de par-ler de mort, puisque la vie s'offre toi,toute reeplendiasante, envie, environnede tous les bonheure possiblee.

-Et c'eet toi que je le dois, pre 1-Un peu, oui, dit-il, pensant m

qu'il avait tait pour cela, aux hontes en-taseses par son astuce, aux crim es co.mis sur son ordre.., et sas piti !

-Oh! comme tu as boa, et oommeje te ch ri1

I la considra pensif.Ce qu'ele avait dit laismi en M

ceur ne vague pouvante.Ainsi,eiUetat morte, s'l avait oou!...Pourquoi lesouvenir de Romain Goua

pasa t il bqIe iuenat, cette minute,An oM smpdit?.Ule sm rws* docc i leumariage e

* * - ' * ;*",r ' ' . *

La jeune fille l'inpiora d'un geste, semprenant sa tristesse.

-Pre, ne garde pas rancne ta fille...-Moi. te garder rancune. chrie ! Les

pres ne doivent-ils pas vivre p. ur fairele bonheur de leurs enfants?...

-Alors tu pardonnes ce que je t'aidit ?

-- Je te pardonne !Et caline, trs doucement l'oreille

de Bertignolles :-Et tu veux biep aller me chercher

Laurent?-J'y vais tout de suite.Il partit en effet.Jenny, assise sur le canap, rvait

souriant vaguement.Dans lo fond du petit salon o ele se

trouvait des massifs de feuillages, deplantes exotiques et des fleurs les plus

e rares dissimulaient une porte commu-niquant avec des couloirs de l'htel. Delourdes draperies pendaient derrire cesmassifs.

Jenny ne voyait pas--elle ne pouvaitpas voir -qu'un homme tait cach l, -couch sur le tapis, pour ne tenir au.cane place, et disparaissant complte-ment sous les larges feuilles retombantes. I

Cet homme tait arriv, derrire, parBle couloir, avait lentement cart lesdraperies et s'tait gliss l au moment ]e o Bertignolles et Jenny taient entrs.

Il avait un costume de cowboy.SC'tait Romain Goux.a Deux ou trois pas le sparaient du ca-

e nap de Jenny.

Il avait tout surpris, le ceur broy,e dchir par une torture atroce, ayant eu

vingt fois l'envie de se montrer, de crierB cette entant l'infamie de son pre, etretenu par l'intensit mme de sa sout-

K tranoe, incapable de remuer... comme

mort...e Bertignolles revint presque anmitt. s

Il accompagnait Laurent qui avait en- 1lev son masque.

Le cowboy, alors, souleva pnible.e ment la tte...

Il avait bien entendu, tout l'heure.Spendant que le maitre parlait sa fille,le nom de Laurent de Soulaimes plu-J sieurs fois prononc !...

r Mais il doutait encore.. il voulait tresl r !...

Et l'homme que Bertignolles amenait *S sa fille, l'homme qu'elle aimait d'une ai

profonde tendresse, l'homme qui allaittre son mari, c'tait bien Laurent, Ro-main n'en pouvait plus douter.

Alors il comprit tout.Lui, Romain, sans qu'il le souponnat,

avait prt les mains ce mariage !...Bertignolle s'tait dit que jamais sa fillen'entrerait dans cette noble famille si lesSoulaimes, auparavant, n'taient pointsrduits la misre, au dsespoir, con.damns mme une honte certaine ! Et voilA pourquoi le scandale du cercle, lesfaux, le vol de Nogent, suivi du meur.tre I.. Et lui Romain, avait t le com.plice de Bertignolles contre lui-mme,contre son amour insens, contre sonpropre ceur !

Ah ! comme il s'tait jou de li, lemaltre !

Et quele soif de vengeanee! Et quelleterrible colre, en Romain I o!

Bertignolles s'approcha de Jenny, aipeureuse et souriante.

M

Laurent tait pale, un peu gn, trs atgrave.

iA suimr.i

The Cash Store.H. BODIN, Prop.

Only the best of goods soldhere. Give me a trial and beconvinced. The proprietor,H. BODIN, will give you thebest advantages as to quali-ty and low prices.

Prompt service,Courteous Treatment,

FOR CAS ONLYTRESPSS INOTIGES.

Positively no hunting, trapping orany other manner of trespassing on theTerre Haute Plantation allowed, underthe penalty of the Law.

GOaAUNARD & RiVYNAUD.

Huntingand Trapping positiyely pro-hibited on the Evergreen plantation,under the penalty of the Law.SONGr PLANTING AND M'F'G Co. LTD.

Wallace, La.

Hunting and trespassing on the Bonsecour Plantation, are hereby prohibit-ed, under the penalty of the law.

ALEXIS DUGAS.

Hunting, trapping, or any oth6r manner orform of treepming on my property, is herebyprohibited unde rpenalty of the Law.Nov. 15,910. ERNEST SENTILLES.

PUBLIC ICCOU1TIITS.E. J. DERBE% Ja. C. J. TASSIN.

OertlGed Peabile Aeoaant.

DERBES & TASSINPublic Accountants

MACHWCA BLDG.au MAtnr17. N W ORLEANS.

r... .:*

SPROFESSIONAL AND BUSINESSITTOBRNEYS AND LAWYERS.

-e Prentice E. Edrington,Jr.

Attorney at Law.1DO Canal-LInisuilalla BallkBttHuildin-, cornr (lrvi~r

and Camp, New Orleans; La.

lie J. JOBEffT ]IVARDE

er, ATTORNEY AT LAW.902 Canal-Louisiana Bank Building.,

corner tGravier and Camp,New Orleans ; La,

Will be at St. John Court-House every

it Thursday. 'Phone. Main 4627.

James V. Chenet,se ATTORNg i AT LAW.

de Office and Residence, Mount Airy, La.

Will be at Court-House, at Edgard,every Wednesday.

De James Legendre,es ATTORNEY AT LAW.Hennen Building.

New Orleans, Latit Practices in Federal and State Courts.1I,:u. L. H. Marrero, Jr.

ATTORNEY AT LAW,

Suite 603 Whitney Central Bank'. Buildingar ,Phone, Main 4627.

New Orleans, La.

nt DENTISTS AID DENTAL SURGEONS.Dr. O. J. ORY.

DENTIST.a. GARYVILLE, LA.

De. M. J. BECONEL.DENTIST.en OFFICE AND RESIDENCE

er EDGARD P. O. LA.et it. Dr. M. COGNOVICH.

DENTIST.OMse and relsdence. at Gold Mine, Edgard

P. 0.. La., Will be at the residence of Mr. E.S. Dutreix. abova Edgard, every week onn. Tuesdays and Wednesdays.

Dr. Fernand A. KellerDENTIST.

Gary State Bank Banding, Garyville. La."* Hors 8 A. M. to 6 P. M.le, Sundays 8 A. M. to 12 M.

U_ EMILE BIENVENU

SPECIAL AGENT

NEW YORK LIFE INSURANCE CO.it o4 WHITNY-CEONTRAL BLDG.

NEW ORLEANS. LA. Phone Main 1841.

HENRY E. LANDRY, C. E.Osolal Pariih Surveyor.

Garyville ; La.

My motto: First Glass Workie and Up to Date Service.t A. NAGEL,

nEDGARD, LA.t Saddler and Harness Maker.

.I CAN PLEASE YOU II PRICE AID QUALITY

E. G. DeBAUTTE,STINNER AND SLATEB.

Office and Shop at Lucy, La.Offers his services to the inhabitants

of the parishes of St. John, St. James, and St. Charles. All work guaranteedand-charges moderate.

Orders can be addressed direct or leftSat thisOffice.

THE NEW SUGAR BELT CLUBS P. RENE MONTZ, Proprietor,

Headquarters for Commrciald Travedklers•,TEAMS TO HIRE,

BARBER SHOP,FEBRRY TO EDOARD.

Best Wines, Liquors and Cigars.MEALS frsa Is 1to .30181 AID IODGIJ

LARGE HALL FOR BALLS,

CONCERTS AND MEETINGS.BUS AND •O)TEI TO AND FROM ALL TRAINS.

RESERVE. LA.

G. H. DUGASPRACTICAL HORSESHOER,

GARYVILLE. LA.I make a specialty in hboeing road

and track horses. All lame interferingand quarter crackers are permanentlycured by mny new andti improved procees~. -

I also make a specialty in shoeingplantation mules

SATISFBCTIOI GUA•ANBIED.

$1.00~Excuxrsionus

EVERY SUNDAY.Baton Rouge

ViaYazoo & Miss. Valley R. R.

Train leave 7.00 A. M. and 8.00 A. .

McGomb, MissVia

Illinois centralTaias leave 800 A. M. adi 7:10 A. M.Full information at

ILLINOI S LEUTRALI. OffICE,i141 St. Charles and Uniom Station,

Phones--Marin 36818-2940.

E~ tusm .r~

----------- ~--- . . .. . -- - -- ... . .... : _' ..... _- -_,_ -. m - . .. _-• - _,••

8COOL OF BUSINESS." OULE COLLEGEMNEW ORLEANS, LA.

r. Should be given the besttraininr to pre-pare them for success in business.]Personal Instruction. Free Employ-/ ment Department. Complete CollegeBank, College Store and WholesaleOffices.No misrepresentations to secure stu-*_. dents. Through the success ofits22000 former students. Soule Collegeis reeoguied everywhere as a WideAwake. ]Practical, Popular and Suc-eessful School.

SOO. SOUZE & SONS.

Try Aperi Altera Mineral Water at

rd,:

acauoe via

The NewSEST TEXAS

HEALTH SORTIT ACTS LIKE MAGIC

EXCURSION TICKETS ON SALE DAILYWrite a P. TURNIIE e. 0. A., aDss, r OeeSripte Lrv tgw

THE BANK OF ST. JOHN," RESERVE, LOUISIANA.

BEGAN BUSINESS DECEMBER 5, 1904.

PAID UP CAPITAL - - - $15,000SURPLUS - - - - - -$15,000

irdE. OFFICERS: Aug. Lasseigne,:President; Edward Godebaux, I1 tr-I'reshid•at

James Cl6ment, Cashier.

DIRECTOR S: Lucien Moutdgst. Edward Godchaux. Dr. Sidney %lontegut, AugustiaLasseigne, Paul Berthelot, Sol Strauw, Emygde Ory. Charles E. Thilb d:auz. James

Clement. Etienne J. Caire, Dr. L. T. DIlnaldgon. D. Richarme, ClQment fauin.

GARY STATE BANK,GARYVILLE, LA.

.PAID UP CAPITAL, - - - - $10,000SURPLUS, - - - - - $1,700.00

OFFICERS--R. E ROSFNBERGER, President; D. RicaLCARX, VicePresident; S. H. LABICHE, Cashier.

k DIRECTORS-R. E. Rosenberger, D. C. Labiche, S. H. Labiche, S. 0. Bour-e. geois, Wm. Robertson, D. Richarme, W. M. Robertson and S. S. Bourgeois.

4 Per Cent. Interest on Time Deposits

, WHEN BUYING INSURANCE,WHY NOT GET THE BEST?

There are Millions Back of Every one of our Policies.S. H. LABICHE.

Gary State Bank Bnllding,isGaryville, La.

Fire, Tornado, Cyclone and Life Insuranceft REPRESENTING

The Liverpool & London & Globe Insurance Co., of England.Assette [U. S. Branch] .... , $13,745,408.0Sg The Home Insurance Co., of New York.Assetts.. 30,178,91.00

The New York Life Insurance Co., of New York.Assetts Over . 630,0001n..Over $18,5i00 Fire Losses paid i•h tlii Parish, through my Agenucy, inthe last

eight (8) years, Cash, without discount.

J. H. HEMPEL,SGENERAL INSURANCE.

INSURANCE IN ALL ITS BRANCHES:

Fire, Accident, Tornado, Steoam Boiler,Bonding a~nd Life Insurance.

Only the best Ompinies authoriaed to trsnsact business in this Stats represnated.Clme attention given and security for the largest business intrusted to him.Sotar Houses,. Refin ries and large leresatile Stores are Specialties. 3 sand 5 year

Spolicies at low rates on Dwellings.

LUTTCY P. O., L1A..

THE GREATEST BARGAIN EVENTO0F TI-~E Y"-EAR. I

AT THE

DUTCH BAYOU EIPORIUI.SPECIAL AFTER-EASTER REDUCTIONS

IN

SHOES OF ALL KINDS.OVER 500 PAIBS, FOR LADIES AND GENTS.

ALL $3.50 AND $5.00 VALUES' 'WILL BE SACRIFICED AT $2.78!

SPLENDID BARIGAIS IN OTIHEt LINES ALSO.PERILLOUX & SOHEXNAILDR•-

Md~qf.%$