franz sisch nr 40 mod - leica geosystems...l’oresund, où il a fallu éviter des dégâts...

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Le magazine de Leica Geosystems REPORTER 40 20 40 30 50 MADE TO MEASURE

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Page 1: franz sisch Nr 40 mod - Leica Geosystems...l’Oresund, où il a fallu éviter des dégâts possibles pour l’environnement dès la planification. Les exemples cités le montrent

Le magazine de Leica Geosystems

REPORTER 4020 4030 50

M A D E T O M E A S U R E

Page 2: franz sisch Nr 40 mod - Leica Geosystems...l’Oresund, où il a fallu éviter des dégâts possibles pour l’environnement dès la planification. Les exemples cités le montrent

les seuls à offrir une tellepalette d’avantages.Prenons par exemple lesTPS1100 ProfessionalSeries: La saisie en massede points avec un gain detemps de 50%, le choixentre 5 modèles d’instru-ments avec des degrésd’automatisation différents,4 catégories de précisionentre 1,5’’ et 5’’, commandede l’appareil entièrementsans fil et transmission dedonnées avec télécomman-de RCS1100 – tout cecicombiné au premiertachéomètre disposant d’undispositif de mesurecoaxialement intégré quimesure sans réflecteur. Sivous voulez en savoir plus,ouvrez ce numéro à lespages 15 et 16.

Nous allons continuer sur lavoie de la croissance ennous concentrant sur dessolutions intégrales innovatrices qui fournironsà nos clients les avantagesdécisifs par rapport à laconcurrence. Je vous inviteà nous accompagner surnotre chemin vers leprochain millénaire.

Cordialement

Hans HessPresident & CEO Leica Geosystems

Leica Geosystems disposede moyens supplémentairespour le développement de nouveaux produits ettechnologies ainsi que pourdes initiatives commercialeset l’amplification des prestations de service.

Au cours de l’exercice1997/98 Leica Geosystems a augmenté son chiffre d’affaires de 10% à 460 mil-lions de francs suisses, une tendance qui s’estégalement manifestée cetteannée. Malgré ou grâce auxinvestissements annuelsd’environ 50 millions defrancs suisses faits dans ledomaine de la recherche etdu développement, lesbénéfices ont augmentédans la même mesure. Et voici pourquoi je suis convaincu que nous allonscontinuer à ce rythme.

Avec votre jugementprofessionnel il voussuffit de regarder deplus près nos nou-veaux tachéomètres TPS1100 ProfessionalSeries et TPS300Basic Series. Sur l’ensemble dumarché mondialnous sommes bien

2

Avec ce 40e numéro du

Reporter, Leica Geosystems

ouvre un nouveau chapitre

de l’histoire de l’entreprise.

Grâce aux changements

parmi les actionnaires

principaux nous avons pu

augmenter le capital, ce qui

nous permet de satisfaire

encore mieux les besoins de

nos clients et de nos

marchés. En même temps

nous lançons une nouvelle

génération de tachéomètres

d’un excellent rapport

qualité/prix pour des

exigences professionnelles

très avancées.

Prêt pour le nouveau millénaire

Directeur de la publication

Leica Geosystems AG, CH-9435 HeerbruggPresident & CEO: Hans Hess

Directeur de la rédactionLeica Geosystems AG, CH-9435 HeerbruggPeter Bumbacher, Leiter Strategisches MarketingFax: +41 71 727 46 89Internet: [email protected]

RédactionPeter Bumbacher, Waltraud Strobl, Fritz Staudacher (Stf)

Maquette et réalisationNiklaus Frei

TraductionDogrel AG, St. Margrethen

Couverture: Pont OresundPhoto: Scandia Photopress

ParutionReporter est publié trois fois par an enanglais, français, allemand, espagnol etjaponais.

Toute reproduction ou traduction, mêmepartielle, est soumise à une autorisationpréalable par écrit de l’éditeur.

Reporter est imprimé sur du papierfabrique sans chlore, selon des procédéscompartibles avec la protection del’environnement.

© Leica Geosystems AG, Heerbrugg, Novembre 1998, Imprimé en Suisse

Date de remise des manuscriptsJanvier 7, 1999

DONNEES DE PUBLICATION

Notre chemin vers lenouveau millénaire reposedonc sur une base stable etnos objectifs pour l’avenirsont clairement définis.Investcorp Londres, notrenouvel actionnaireprincipal, a repris LeicaGeosystems pour 450 mil-lions de francs suisses deLancet Investments B.V.Cette transactionn’entraînera pas de change-ments au sein de l’équipedirigeante internationale,domiciliée à Heerbrugg(Suisse), ni parmi nos 2200collaborateurs environ.Avec l’introduction en bourse nous cherchons àmoyen terme à renforcernotre excellente positionsur le marché de l’arpenta-ge dont nous détenons 20%des parts de marché. Pourvous, en tant que client ceci signifie: grâce à cettebase financière élargie

Avec le prospectus «Prêt pour le nouveau millénaire»vous pouvez faire un excellent tour d’horizon de Leica Geosystems. Demandez à votre conseiller Leica oucommandez-le avec la carte ci-jointe.

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La devise de LeicaGeosystems «Mesurer etcontrôler l’environnement,son infrastructure et ses ressources et en dresser descartes» inscrite dans nosobjectifs commerciaux,caractérise également lesactivités professionnelles debon nombre de nos lectriceset lecteurs. Due à l’inté-gration croissante d’unemultitude de données dequalité au GIS ou au SIT,beaucoup de clients de LeicaGeosystems sont amenés àaccepter de nouvellesresponsabilités, ce qu’il font volontiers. Dans laBielorussie, les spécialistesse voient confrontés à undes cas les plus gravesconcernant la documentationde l’environnement. Dans cenuméro vous trouverezégalement un article sur laconstruction des tunnels etponts franchissantl’Oresund, où il a fallu éviterdes dégâts possibles pourl’environnement dès la planification. Les exemples cités lemontrent très bien: sansgéomètres équipés d’instruments modernes ilserait impossible de mener à bien ces tâches.

Cordialement

Waltraud StroblBrand & Image PlanningManager

Editorial

3

Chère lectrice,cher lecteur

Une communication fixe suret sous l’Oresund

En l’an 2000 la communica-tion fixe entre la Suède et le Danemark sera devenueréalité. Nous avons discutéavec les géomètresresponsables de cetteconstruction millénaire. page 4

Cadastre moderne despropriétés et de l’environne-ment en Biélorussie

Au centre de l’EuropeCentrale naît le cadastre leplus moderne de notre époque. Une combinaisonde photogrammétrie, GPS,tachéométrie et GIS permetd’avancer rapidement. page 8

Une nouvelle génération detachéomètres Leica

Avec les TPS300 Basic Serieset TPS1100 ProfessionalSeries, Leica lance unenouvelle génération detachéomètres intégrés avecde nombreux avantages. page 15

Point des rencontres professionnelles destopographes

Sous la devise «Développerla profession dans unmonde en développement»des experts reconnus dansle monde entier se sont réunis à l’occasion du 21 congrès de la FIG àBrighton, station balnéaireanglaise. page 12

Etudes hydrologiques en Grèce

L’interprétation basée surl’orthographie représente denombreux avantages. Le Dr.Maria Lasaridou le démontrede façon impressionnanteconcernant des tâches dansle domaine de l’hydrologie. page 11

Sommaire

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L’Europe se rapproche!

Ce rapprochement ne se

limite pas seulement au

processus politique mais

est également soutenu par

l’exécution de gigantesques

travaux d’infrastructure.

Des endroits autrefois

situés à la périphérie

deviennent souvent de

nouveaux centres économi-

ques. En l’an 2000, sans

être obligés de prendre

le bateau ou de faire

l’immense détour par la

Finlande et la Russie, les

Suédois et Norvégiens

pourront enfin se rendre à

pied sur le continent

européen et – s’il le veulent

– même jusqu’en

Angleterre sans se tremper

les pieds. Révolu le temps

des bateaux viking et –

partiellement – des

paquebots modernes grâce

à la première communica-

tion „par voie de terre“

entre la Suède et le

Danemark actuellement en

construction. De cette

liaison entre Copenhague

et Malmö naît le plus grand

centre économique et

commercial scandinave

avec plus de 3 millions

d’habitants.

Une communication fixe sur l’Oresund

L’influence de deux grandsprojets d’infrastructure de la circulation réalisés aucours des deux dernièresdécennies est à la base decette nouvelle mobilité enEurope du Nord: D’une partla liaison «par voie de terre»entre le continent et l’îledanoise Sjaelland par leGrand-Belt, une communi-cation de ponts et tunnelsde 17 km de long qui a étéinaugurée en juin 1998.D’autre part la liaison entrela France et l’Angleterre parla Manche où pendant 10 ans des géomètresfrançais et anglais ont dirigéles équipes de perçage pourconstruire l’Eurotunnel (42 km). Tout comme pources deux projets, ce sont lessystèmes de Leica qui fournissent les coordonnéeset directions exactes auxgéomètres et constructeursresponsables sur le chantierde l’Oresund.

Une combinaison de ponts ettunnels pour triompher sur 16 km de mer agitée.

La liaison de l’Oresundtraverse un détroit de 16 kmde large pour lier Copen-hague et Malmö. Devantl’île de Sandholm, une îleartificielle a été remblayéepermettant le passage entreles tunnels et les ponts. Ce concept reflète en partiecelui de la construction routière au Grand-Belt où lepassage entre ponts/tunnelsa été réalisé sur une îlenaturelle (Sprogoe) et assez

isolée de la ligne dechemins de fer en directionOuest-Est.

Lors d’un voyage enScandinavie, les véhiculeset trains qui fréquentent laroute à quatre voies et lesrails descendent à lahauteur de l’aéroport deCopenhague à Kastrup dansle tunnel de 3750 m sousl’Oresund pour réapparaîtredu côté ouest d’une île artificielle de 4210 m delong. En direction Ouest-Estcette île est divisée en deuxpour des raisons qui se rapportent à la protectionde l’environnement et à latechnique des fluides et estéquipée d’un pont de 600 mde long. De cette île artificielle, un pont d’accèsde 3,1 km de long mène auviaduc de l’Oresund. Ce viaduc de 1,1 km de longest le monument le plusimpressionnant et le plusvisible dans le paysage platde la Baltique et en mêmetemps la construction laplus élevée de Suède. Surun autre pont de 3,6 km delong qui relie le viaduc et la côte scandinave, lesvoyageurs continuent endirection de la péninsulescandinave jusqu’àLernacken, dans la banlieuede Malmö. La longueurtotale des trois ponts quitraversent l’Oresund est de

7480 m. Ces ponts à deuxétages sont conçus pour letrafic ferroviaire et routier et consistent en poutresmétalliques fermées hautesde 11 m et longues de 120 respectivement 140 m.Les rails se trouvent àl’intérieur des poutres et les4 voies sont au-dessus, surla couverture bétonnée précontrainte transversale-ment de 23,5 m de large.Grâce à la hauteur depassage de 57 m sous leviaduc les naviresocéaniques peuvent passerpar le goulot de l’Oresunddans le Canal Flinteren quiest légèrement désaxé etdragué.

Le lac des cygnes

Une immense activité règneaussi bien à l’Ouest sur lechantier du tunnel deCopenhague que sur lechantier des ponts à Malmö.Au port de Lernackens’élèvent les 100 m de lagrue flottante «Svanen»(longueur des pontons environ 100 m, largeur 72 m) et les poutres enbéton armé. Cette grue en forme de cygne a déjàfait preuve de sa capacitéde levage (8700 t) et de saprécision sur d’autres chantiers dans d’autreseaux; d’abord au Grand-Beltet ensuite au Canada de

Le projet de l’Oresund lie Copenhague (à droite) à Malmö. Voici à vue d’oiseau l’aspect qu’il aura en l’an 2000, quand il sera terminé. Courtesey: Oresund Archive.

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l’Est au chantier du grandpont sur l’île de St. Edward.

Bien avant que la grue nenavigue vers sa destination,les géomètres de Sundlinkont déterminé les positionsdes piles de pont dans lamer. Dans des fouilles sous-marines sur le sol dechaux/grès ils fixent desplaques de fondation (pads)avec une tolérancealtimétrique de ±5 mm.Ensuite, la grue flottantepose les corps de fondation(pier-caissons), préfabri-qués au port, pour les pilesdu pont au centimètre près sur ces plaques de fondation. Au fond de lamer les pier-caissons sontfixés avec du mortier sous-marin. Ensuite la grueamène à l’Oresund les tiges des piles de ponts(pier-shafts) de différenteshauteurs et faites sur mesure et finalement lesdeux parties seront assem-blées pour former une des51 piles des deux pontsd’accès.

Les 49 poutres en bétonarmé de la superstructuredu pont avec une portée de120 respectivement 140 mainsi que les poutres du viaduc qui peuvent peserjusqu’à 5550 t sont préfabri-quées à terre, transportéesavec la grue et placéesexactement dans la ligne dupont.

En revanche il a fallu desbateaux du type catamarantirés par cinq remorqueurspour transporter les deuxcaissons des pylônes carleurs mesures dépassaientles capacités de la grue.A l’aide du GPS on a déterminé en avril 1997 leurposition à 75 mm près. Surplace on est actuellementen train de bétonner selonle procédé grimpant lespylônes de 203,5 m de hautdu pont à haubans avec une portée de 490 m.

Un système d’arpentagefermé pour le positionnement

L’exactitude de la grue estdue à la possibilité demanoeuvrer son énormepuissance de façon ultra-précise et aux informationsqu’elle reçoit continuelle-ment en temps réel dusystème d’arpentage duservice topographique deSundlink. Il y a deux ans, ausein d’une petite équipe,Uwe Krause, le géomètreen chef, a développé lematériel et le logiciel pourun système d’arpentagepermettant aujourd’huil’emploi de la grue. Lesystème comprend toutesles données de la naviga-tion exacte de la grueflottante jusqu’au position-nement précis des élémentsde construction à l’Oresundet montre continuellement

sur trois écrans lespositions et déviations.

Au chantier des ponts del’Oresund on s’est servi desinstruments de Leica et dulogiciel APSWin pour mesurer les angles, lesdistances et les tassements.Ces données sont réuniessoit de façon électroniquesoit par radio au Servicecentral de mesurage et partiellement à l’espace demesure de la grue a l’aidede terminaux Leica RCS1000 et sont intégrées – si nécessaire – dans la ban-que de données soutenuepar le GPS.

Le réseau DKS comprendactuellement 6 stationsLeica GPS permanentes auDanemark, en Suède et surl’île artificielle. Le réseauenvoie des signaux deréférence au format RTCMSC104 pour des mesuragesGPS en temps réel et il estaccessible par le formatRINEX.

Vue zénithale aux piliersgéants

Nous avons voulu savoir duchef du service topographi-que pourquoi il utilisait uniquement des tachéo-mètres intégrés et des théodolites de Leica pourmesurer sur le chantier desponts de l’Oresund. Uwe Krause: «Cettedécision n’a pas été prisespontanément ni au hasard.Nous l’avons prise au coursdes analyses des exigencesdu chantier que nous avonsfaites.

Avec le GPS nous n’aurionspas pu garantir la précisionrequise pour la constructiondes ponts. Par contre nousnous en sommes servis lorsdes contrôles et de lanavigation approximative.Or, nous nous sommes concentrés sur le arpentageclassique et ses technolo-

De l’eau en haut et en bas: la réalité dure d’un chantier dans lequel les hommes et les instruments doivent faire leurs épreuves.

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gies modernes. Dès ledébut tous les spécialistesont reconnu que pour lespiliers et pylônes de plus de200 m de haut il fallait desinstruments permettant unevisée zénithale réciproque.Et la seule solution pratiqueet cohérente était celle deLeica. Il n’existe passeulement la possibilité d’équiper les tachéomètresintégrés et théodolitesd’oculaires coudés, prismespentagonaux et d’autresaccessoires mais il estégalement possible de viserzénithalement. Il suffit deplier la poignée del’instrument vers le haut.»

Le spécialiste de Leica esttout de suite sur place etoffre des prestations fiables.

Ce sont les grands chantiersavec des exigencesextrêmes qui révèlent lanécessité de facteurscomme l’uniformité de l’utilisation et la compatibi-lité des instruments en plusde la précision et de la fiabilité requise. Autreatout: la proximité, le tempsde réaction limité et la qualité des prestationsgaranties par le fabricant.Uwe Krause, le géomètreen chef: «Nos équipestravaillent par roulement etnous devons pouvoir lesjoindre à tout moment. L’utilisation homogène avecdes processus program-mables concernantl’acquisition et la poursuite

de données – comme lepermet le tachéomètre TCA1800 avec le logicielAPSWin – diminuent lacomplexité du travail etaugmentent la sécurité.Tout comme les équipes deconstruction, nosgéomètres doivent sortirpar tous les temps. En pleine mer ils se retrouventsur les grues flottantes, les plates-formes deconstruction et sur lespiliers et pylônes. Lenombre d’appareilsdéfaillants doit donc êtretrès restreint. Et si – malgrél’entretien consciencieux etl’ample service de calibragepropre au département –un instrument tombe en

panne, le support informa-tique du fabricant doit êtreefficace. Personne ne veutni peut accepter des tempsd’attente onéreux sur unchantier».

Avant de se décider défini-tivement pour la gammecomplète des appareilsLeica, l’équipe d’arpentagede Sundlink les a testés surplace. Uwe Krause: «Cen’est pas ici à Malmö quej’ai connu le service deLeica. Déjà sur mon dernierchantier – celui du métro àAthènes – j’ai fait de bonnesexpériences avec leurconcept de service et leursupport. Actuellement nous travaillons avec

38 appareils de Leica,surtout stations totalesTCA1800 dont la plupartsont équipées de modems-radios pour la transmissionde données aux télé-commandes RCS1000. Quelques unes des feuillesréfléchissantes et des 100prismes environ sont continuellement en fonctionsur des composants de construction très exposés.»

Déroulement comme prévu – avec une exceptiondue à une tempête

Malgré les exigencesauxquelles les appareils deLeica sont exposées à l’Oresund, il n’y a presquepas eu de problèmestechniques jusqu’à présent.Dans la mesure où l’équipe de géomètres deSundlink compte sur cesinstruments, l’ensemble desresponsables du projet deSundlink compte sur le concept d’arpentage d’UweKrause et de son équipe del’Oresund. Le projet n’a paspris de retard même s’il afallu refixer le caisson dupylône gauche en avril 1997suite à une tempête. Rien ne s’opposera donc àl’achèvement de l’artèreroutière et ferroviaire principale européenne endirection Nord-Sud. Le pont de Sicile sur ledétroit de Messine pourrait

Actuellement le viaduc s’élève de la mer comme une plate-forme pétrolière. Le pont d’accès construit depuis la terre ferme suédoise s’approche rapidement. Photo: Leica/Staudacher

Trois des quatre pylônes du viaduc sont encore en construc-tion. Après avoir fixé les caissons avec des consoles ancrées dans le béton, on a installé un réseau géodésique. Ce réseau a d’abord été mesuré à l’aide de GPS statique et ensuite contrôlé de pylône à pylône avec des stations totales TCA1800. Les coordonnées des points fixes ont été déterminées dans une compensation du réseau au système local DKS-GPS.

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Aux môles E28 - E24 on a effectué des mesures de tassement avec une station totale TCA1800 de Leica certifié et installé sur un pilier de béton stable. Le tachéomètre était connecté à un ordinateur et commandé par le logiciel APSWin de Leica. Des points fixes dans les environs de Lernacken ont servi de points de référence pour tous les cycles de mesure de 15 min. Dans la partie supérieure de chaque tige de pilier on a installé un réflecteur au nord et au sud. Les données préparées par APSWin ont été ensuite traitées par Excel. Tous les tassements se trouvaient à l’intérieur des tolérances définies.

Ci-dessus: Les résultats de mesure, données de planification et valeurs de correction sont soumis aux ingénieurs responsables tout de suite après la fixation des éléments des ponts.

Service d’Arpentage responsable pour les quatre SundlinkContractors

Le Service d’Arpentage de Sundlink est un départementde Sundlink Contractors (Skanska, Hochtief, Hojgaard & Schultz ainsi que Monberg & Thorsen). Ils ont reçu duConsortium de l’Oresund, appartenant au Danemark et àla Suède, l’ordre de planifier et construire les ponts del’Oresund pour plus d’un milliard de dollars. Le géomètreen chef appartient directement au Service Technique deSundlink. Dans le cadre des objectifs fixés l’organisationdécentralisée de la gestion lui permet de travaillerindépendamment avec son équipe. Uwe Krause a divisé son service en 4 champs d’activitéavec les secteurs principaux suivants: mesurage central,mesurage en mer et sur terre ferme et le mesurage dessuperstructures. Par le moyen des 8 centres d’arpentageplacés directement sur les chantiers ils garantissent laprécision nécessaire. Pour répondre aux exigencesentraînées par l’activité grandissante sur les chantiers lenombre de collaborateurs de Krause a été augmenté à 37.Outre la saisie des données topographiques ils sontessentiellement chargés de travaux de planification, d’alignement, de jalonnement et de contrôle et malgré ledegré d’automatisation très élevé des systèmes etprocessus, ils ne manquent jamais de travail.

devenir le prochain grandprojet européen sur cetteligne de passage d’oiseauxmigrateurs avant même letunnel alpin de base NEAT sous le Saint-Gothard. Une tâche quidemandera des construc-teurs de ponts et desgéomètres experts del’envergure d’Uwe Krause.Et la grande grue en formede cygne, les suivra-t-elle?Le temps nous le dira. Pourle moment on en a encorebesoin dans les eaux

froides et agitées del’Oresund où les maîtresd’ouvrage veulent terminerle passage sur l’Oresund leplus vite possible.

-Stf-

Base Station

Uwe Krause, chef du Service d’Arpentage, en train d’expliquer les manières de transport et de montage des différentes parties du pont.

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La qualité et le degré de

pollution du sol

Les experts savaientégalement que depuis lacatastrophe dans la centralenucléaire de Tchernobyl ladocumentation des dégâtsécologiques et le traçagedes cartes étaient d’uneimportance primordiale carla plupart des substancesnocives s’échappant de lacentrale nucléaire ukrainienne s’étaient abattues sur Bielorussie. Et bien sûr il s’agissait aussi de classer les différentstypes de sol et deressources. Pour mener àbien cette tâche il fallait dessystèmes d’informationsmodernes.

8

Le cadastre de l’avenir

En 1995 des topographes

biélorusses soutenus par

des spécialistes suisses ont

commencé d’établir un

nouveau cadastre pour la

Bielorussie. Les motifs

suivants étaient à l’origine

du projet:

surmonter les problèmes

écologiques, créer des

structures pour une écono-

mie du marché permettant

le développement libre

des personnes et des entre-

prises, établir une paix

durable après tant d’années

de Guerre Froide et de

régime soviétique ainsi que

la volonté d’apporter le

soutien nécessaire pour

arriver à un équilibre

économique entre l’Est et

l’Ouest.

Lors de la présentation dusystème d’information duterritoire Bielorussie devantla commission «Cadastre etGestion du territoire» ducongrès de la FIG 1998, leconsultant Jürg Kaufmannet le vice-président ducomité biélorusse pour lesressources Oleg Crupeninont été très applaudis pourleurs exploits par desexperts internationaux. Audistrict d’essai de Soligorsk– d’une étendue de 2500 km2

– ils ont pu remettre auxpropriétaires fonciers aubout de 16 mois seulementdes actes de propriétés avec des plans individuelset présenter des documen-tations multi-fonctionnellesen différentes échelles.D’une part cette réussite estdue à la capacité de l’équipedirigeante de combiner

technologies modernes etconnaissances et d’autrepart au respect mutuel et àla grande qualification professionnelle des experts.En quoi consistait leur tâcheexactement?

Responsabilité pour la

propriété

Peu après la scission de laBielorussie de l’ancienneURSS, le conseil des ministres s’est rendu compte que pour pouvoirrenoncer à l’économie centralisée et s’ouvrir àl’économie du marché il fallait des propriétés foncières conformes à la loi. A cette fin, une réforme ducadastre basée sur un relevétopographique entièrementnouveau et une banque dedonnées des ces propriétésétaient nécessaires.

Ci-dessus: Jürg Kaufmann (à gauche) à Minsk.Photos à droite: (1) Responsabledu projet Alexander Kovalyov,(2) Oleg Crupenin/SD 3000, (3), accumulation de pointsfixes-GPS, (4) évaluation du sol: exploitation de potasse àSoligorsk .

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Après 16 mois seulement il a été possible d’obtenir de la banque de données SIT des plans en différentes échelles et avec différents contenus du district de Soligorsk de 2500 km2

Page de gauche: Extrait du cadastre de propriétés foncières 1:1000 (ici: diminué à 1:2000).A gauche: Schéma 1:25 000 (ici: diminué à 1:50 000).

La structure et le contenu du SIT de Bielorussie.

Les dix étapes de travail pour le SIT de Bielorussie1. Accumulation des points fixes avec relevé topographique

par GPS2. Vol photogrammétrique3. Détermination des points de référence par aérotriangulation4. Détermination des limites des terrains avec les futurs

propriétaires5. Digitalisation des limites des sovkhozes et kolkhozes6. Restitution de photographies aériennes7. Evaluation photogrammétrique des limites visibles des terrains8. Complètement du contenu du SIT par relevé topographique à

l’aide du GPS/TC9. Intégration des évaluations des terrains au SIT par

digitalisation10. Intégration des informations environnementales

Saisie intégrée de données

à l’aide de la photo-

grammétrie, du GPS et de

la tachéométrie

En se basant sur le modèled’un cadastre polyvalentdes propriétés foncières etde l’environnement commel’utilise déjà la topographiesuisse (AV93) et en suivantles conseils de JürgKaufmann, les responsablesdu projet de cadastre V. M.Podolyako, A.A. Kovalyov et O. M. Crupenin, ont développé un système d’information du territoireadapté aux besoins spécifiques biélorusses. Ons’est servi des technologiesd’arpentage les plusabouties de cette décennieet les instruments utilisésprovenaient uniquement deLeica; pour la photogram-métrie un système decaméras RC30 avec lelogiciel ASCOT pour la navi-gation GPS, deux systèmesanalytiques de restitutionstéréoscopique SD3000, unensemble de logicielsd’aérotriangulation, quatresystèmes digitaux de vidéoplotter DVP, unappareil d’interprétationstéréoscopique ATP2 et unappareil de transmission depoints PUG4 ainsi que septsystèmes GPS 300 et troistachéomètres TC1010 pourdéterminer les coordonnésterrestres. D’autres fabri-cants ont fourni deuxstations de travail GIS-Adalin et un scanner dephotos aériennes.Dans la deuxième phase duprojet on s’est égalementservi de six GPS SR9500, de quatre GPS SR9400,

de treize TC800, d’un PUG4,de deux ATP2, de deuxSD3000 et de onze DVP –tous de Leica.

Une grande fiabilité en

travaillant en deux-huit

Avec cet équipement dehaute précision et grandefiabilité 120 spécialistesbiélorusses ont effectué lasaisie des données, soit surle champ ou en vol, soit aubureau. Dans un proprecentre de formation et deservice d’autres spécialistessont formés sur place dansl’application de ces nouvelles technologies et la maintenance desinstruments. Entre-tempson a aussi documenté lesdistricts de Dschernschinsk,Minsk et Gorkl, et comptentavec le district de Soligorskparmi les exemples les plusmodernes de la l’informa-tion du territoire. De cettemanière on a établi les conditions conceptuelles ettechniques nécessairespour la réalisation d’unsystème d’information duterritoire (SIT) dans d’autresdistricts biélorusses et ongarantit par la suite ledéveloppement continu dupays.

-Stf-

Pollution radioactive

Sols améliorés

Propriétés foncières privées

Sovkhozes, kolkhozes, villages

Qualité du sol

Objets individuels sélectionnés

Types de sol

Points fixes

Page 10: franz sisch Nr 40 mod - Leica Geosystems...l’Oresund, où il a fallu éviter des dégâts possibles pour l’environnement dès la planification. Les exemples cités le montrent

10

«La meilleure combinaison detechnologie et de savoir faire!»

Reporter a interviewé le

Dr. Alexander A. Kovalyov,

directeur du centre scienti-

fique et technique pour

reconnaissance à distance

de l’environnement RSTC

«ECOMIR» de l’Académie

biélorusse des Sciences à

Minsk.

Comment décririez-vous la

situation de la topographie

au Bielorussie après la

création d’une république

indépendante ?

Alexander Kovalyov: «Uneporte s’est ouverte! Toutd’un coup nous avons eu lapossibilité de travailler avecdes concepts technologi-ques les plus modernes.Notre obstacle principalpour le développement dupays était l’absence d’uncadastre des propriétésainsi que celle d’unebanque de donnéesécologiques. Rappelez-vousque la plupart des substan-ces nocives de l’accident de

Tchernobyl se sont abattuessur notre territoire.»

Comment avez-vous

procédé ?

«D’abord nous avons faitl’inventaire des besoins denotre pays tout encherchant un partenaire surle marché mondial quipourrait nous épauler avecla technologie la plusmoderne pour affronter nosproblèmes. Avec la Suisse

nous avons trouvé ce parte-naire aussi bien en ce quiconcerne le côté technologi-que qu’en ce qui concernele côté politique et topo-graphique. La Suisse est lepremier pays du monde quinous a apporté non seule-ment un soutien moral maisaussi un soutien financiersous forme de crédits. En intégrant des entreprisessuisses et l’ambassade suisse responsable pour laPologne et le Bielorussie, l’Office Fédéral Suisse pourl’économie extérieure BAWIet le consultant suisse JürgKaufmann, nous avons misau point un concept réalistequ’il a fallu réaliser par étapes. Ce concept lie lesquestions des frontières despropriétés foncières à cellesconcernant la protection del’environnement et à d’autres questions. La joiedes propriétaires était grande au moment où nous

avons pu remettre à chacunson propre plan cadastral,imprimé par notre systèmed’information du territoire.Après avoir réglé laquestion des propriétés foncières, des entreprisesétrangères peuvent mainte-nant faire des investisse-ment au Bielorussie.»

Le Bielorussie a été

fortement touché par la

catastrophe de Tchernobyl.

Quelles expériences avez

vous faites avec les équipe-

ments dans les endroits

contaminés?

«Il est vrai que 70% desradio-nucléotides qui sesont échappés dansl’atmosphère, se sontabattues sur notre républi-que et ils ont contaminé22% de notre territoire. Pourles analyses concernant l’écologie et le rayonnementet le traçage de cartespendant ces 5 derniers

Un des laboratoires mobiles en Biélorussie utilisé pour le traçage de cartes dans les régions contaminées. Le Dr. Alexander A. Kovalyov, directeur du ECOMIR (à gauche) avec deux de ses collègues, les scientifiques Olga Tereshina et Sergey Zuy.

années nous avons utilisédes laboratoires radio-métriques mobiles ainsi quedes GPS Leica et desstations totales Leica TC600.Tous les équipements ontfourni un travail sûr et fiable,même dans les endroits lesplus pollués.»

Où en êtes-vous

aujourd’hui ?

«Les deux premiers projetssont terminés, celui de Soligorsk est bien le plusconnu. Et on constate queles résultats correspondaientexactement aux besoins denotre population, gouverne-ment et économie. Maintenant il s’agit d’appli-quer ces méthodes,systèmes et expériences demanière décentralisée à 5 autres régions. Nousvenons de créer un centrede service pour des GPS etdes tachéomètres pourgarantir un serviceautonome des instrumentset systèmes au Bielorussie.Ainsi nous promouvonségalement la formation denos spécialistes dans cedomaine. Au nom de tous les responsables biélorusses jevoudrais remercier nos partenaires suisses du soutien extraordinaire dontnous avons pu profiter ici.Sans eux, nous n’y serionsjamais parvenus ! Et que denombreuses amitiés soientnées entre des personnesdes deux pays est un «effetsecondaire» typique pournotre nouvelle collaborationeuropéenne.»

- Stf -

8 conditions sine qua non pour que le projet soit une réussite

Souvent on demande à l’ingénieur ETH Jürg Kaufmann à quoiétait dû le succès de ce projet de cadastre international. Voici sa réponse:

- Soutien politique par les administrations- Bases légales claires- Préparation et suivi de qualité- Concepts techniques et équipements excellents - Spécialistes qualifiés et déterminés- Equipements fiables pour un travail en deux huit- Bonne communication (compréhension mutuelle, interprètes)- Confiance – qui peut se transformer en amitié

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Le grand art de l'interprétation photo

Le mot «technique» vient de Grèce, ainsi que de nombreuses

sciences issues de ce domaine. Le Dr. Maria Lasaridou

du laboratoire de télédétection de l'université Aristoteles de

Thessalonique explique comment on saisit et documente

les conditions hydrauliques/hydrologiques par technique

photogrammétrique, en s’appuyant surtout l'orthophoto-

graphie. Ses commentaires sont rassemblés dans une étude

disponible en grec et en anglais, intitulée: «Contribution to

the study of subjetcs of hydraulis by means of photointer-

pretation and photogrammétric methods».

A droite: interprétation ortho-photographique (échelle originale 1:6000, reproduction réduite)

Rue principale

Rue adjacente

Bâtiment

Confluent

Zone cultivée

Arbre

Végétation

Pente escarpée

Glissement

Les plans représentés ci-contre sont le fruit desinterprétations orthophoto-graphiques sous un stéréo-scope à miroir Wild ST4.Lors de l'interprétation, ils'agissait surtout à MariaLasaridou de situer les bassins de canalisation, lignes de partage des eaux,confluents, altitudes, pointsisolés caractéristiques,écoulements, besoins dessols, etc. Le Dr. Lasaridouen vint à la conclusionsuivante:«Une étude d'interprétationphoto est une base fortintéressante pour touteétude ultérieure (photo-grammétrie, analysenumérique, SIG, etc.)L'orthotechnique enconstante évolution(informations d'altitude,stéréo-orthophotos, auto-matisation, etc.) se révèleêtre une méthode photo-grammétrique trèsintéressante, car elle offreun document photographi-que présentant lesavantages cumulés de laphotographie et de la carte.L'orthophotographie a étécréée dans un appareil d'interprétation analytiqueAvioplan OR1. Les mesuresde restitution entreprisesavec l'appareil d'interpréta-tion analytique Wild BC2offrent des informationsdirectes ou indirectes surun grand nombre deparamètres d'étudeshydrauliques ou hydrologi-ques (pente des sols,nombreuses informationsgéométriques, modèlesnumériques de terrain).»

A droite, interprétation d'imageaérienne d'un bassin de drainage (échelle originale1:15000, reproduction réduite)

Ligne de partage des eaux

Confluent

Rue

Plissement

Limites du domaine (1) domaine d'érosion, (2) glissement, (3) végétation, (4) zone cultivée, (5) zone habitée.

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«Des participants de 70 nations différentesréunis autour d’un sujet commun!»

Cette phrase prononcée par l’américaine Cecilia Whitaker

reflète très bien l’importance du congrès de la FIG

(Fédération Internationale des Géomètres) pour l’échange

international d’expériences dans le domaine de la

topographie. Repartis sur 10 commissions techniques, les

1200 participants ont discuté des questions soulevées par

le thème «Développer la profession dans un monde en

développement». Les intervenants très qualifiés ont

démontré dans 500 présentations environ que: le monde de

la topographie est en pleine transformation et à la

recherche de nouvelles positions!

La variété des sujets du21ème congrès inter-national de la FIG 1998 àBrighton a donné unebonne image de la multi-tude des défis à relever. Lagamme de sujets s’étendaitdu Computer Assisted Learning à la réforme ducadastre dans les pays del’OPEP en passant par l’intégration de différentesméthodes de positionne-ment, un sujet présenté parle directeur commercial deLeica Geosystems, HolgerSchade, lors d’une réuniontechnique. Dans le cadre de l’exposi-tion adjacente, Leica Geosystems a mis l’accentsur des solutions concrèteset non sur la présentationd’appareils; par exemple lemesurage des ponts del’Oresund, la constructiondu nouvel aéroport de Hongkong ou celle de lanouvelle autoroute dansl’Orange County, en Californie, ou la présenta-tion photogrammétrique duPalais Royal de Brighton.

Au sein d’une équipe de 60 colla-borateurs, Cecilia Withaker du MWD de la Californie du Sud, est responsable du contrôle et de la documentation surl’arpentage d’un des plus grands réseaux mondiaux d’alimentation d’eau. Une de ses tâches est le contrôle des déformations des grands barrages dans cette région aride caractérisée par une grande activité de la croûte terrestre. Selon Cecilia Withaker, la combinaison des stations totales TCA1800 et du logiciel APSWin avec les MC1000 dans le domaine du GPS offre des possibilités pour trouver des solutions permanentes.

A l’instar de nombreux participants au congrès de la FIG, le professeur Mike Fort du Imperial College London, prépare des jeunes à la profession du géomètre et instruit des ingénieurs des constructions civiles. Un de ses champs de recherche et d’enseignement est le travail avec le GPS System 300 de Leica avec lequel il obtient d’excellents résultats. Mike Fort: «Surtout dans le domaine du génie civil le GPS jouera un rôle encore plus important.»

Le papa est géomètre et la maman aussi. Devinez la profession de rêve des fils! A Nelson Bug en Australie, Marc McDougall et son cabinet de géomètres s’occupent de toutes les affaires de géométrie. Ensemble avec deux autres entreprises, il emploie à son entière satisfaction aussi bien des instruments classiques deLeica qu’un GPS. Marc McDougall: «Ce congrès m’a montré encore une fois très clairement qu’à l’avenir nous allons saisir, intégrer et gérer beaucoup plus de données pour un projet de cadastre qu’actuellement. C’est une vraie chance pour notre métier». Et aussi pour ses deux enfants.

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Pour Dr. Gert Steinkellner,Secrétaire Général de l’Association Autrichienne pour la Topographie et la Géo-Information, le séminaire sur le«New Public Managment» étaitune des raisons pour assister au congrès de la FIG. Le responsable de la formationcontinue des 1500 employés duService Autrichien pourl’arpentage et la vérification des poids et mesures avec 60 emplacements pouvait s’informer sur place commentd’autres organisations amélioraient la gestion des coûtset leurs prestations de service. Gerd Steinkeller: «Ainsi l’hommerevient au centre de l’attention.Dans notre formation nousmettons l’accent sur le travailavec les instruments et logicielsainsi que sur les possibilités denous servir de l’ordinateur. Ainsi, nos clients pourront profiter de manière économique et avantageuse de cesinstruments». Traditionnellementbeaucoup de ces instrumentssont de Leica.

Dr. Yovanny Arturo Martinez et le Directeur Dr. Santiago Borrero du IGAC Bogota ont participé avec grand intérêt aux ateliers autour du thème du cadastre. Yovanny Martinez, directeur du département du Cadastre, est responsable pour un des plus importants projets en Amérique Latine, qu’il a présenté lors du congrès ISPRS en 1996 à Vienne. On a employé les meilleurs instruments et systèmes, y compris des GPS et SIT pour un nouveau mesurage, la carto-graphie et la documentation des terres de son pays. Tous les appareils utilisés étaient fournis par Leica Geosystems, qui est également responsable de la formation des collaborateurs.

A droite: Fritz Staudacher, rédacteur du Reporter, et Dr. FritzBrunner (à gauche) en train dediscuter la maniabilité denouveaux équipements GPS. Le professeur Dr. Fritz Brunner del’université de Graz est un despionniers de la topographiemoderne avec le GPS dont il ainfluencé la mise au point ducôté de l’industrie déjà au débutdes années 80.

A droite: Marcel Müller duDépartement Régional de Topographie de Fribourg a beau-coup apprécié les excursionstechniques que les collèguesanglais de la FIG avaientpréparées pour leurs homolo-gues du monde entier. M Müller: «J’ai participé à deuxexcursions et j’ai pu voir desexemples impressionnants del’arpentage moderne avec deséquipements Leica. En mêmetemps j’ai découvert les secretsde l’alimentation en eau de Londres.»

Ci-dessus: Lors de sa discussion avec Olaf Katowski,Directeur Commercial de LeicaGeosystems, le Professeur JeanRüeger d’Australie a soulignél’importance pour les étudiantsde pouvoir acquérir desconnaissances très approfon-dies concernant les instruments,car seuls ces connaissancesleur permettront d’évaluer leslimites des différentsinstruments et méthodes etd’éviter des erreurs.

A gauche: Thien-Nyen Wong,Président de l’Institut de Mesurage de Hongkong, aprésenté des aspects de l’étapede planification et de construc-tion de l’aéroport Chek-Lap-Kokavec ses multiples voies d’accèsroutières et ferroviaires. Des centaines d’instruments deLeica y ont été employés.

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Sur notre site (www.leica-geosystems.com) vous pouvez relire les propos tenus par les visiteurs de notre stand d’exposition au congrès de la FIG à propos de leurs projets et expériences avec Leica Geosystems. Bernie de Witt d’Australie parlant de ses expériences avec des instruments Leica. «Déjà en 1972 nous nous sommes décidés pour Leica du fait de sa longue tradition. Le support et le service sont excellents et infaillibles, tout comme les instruments. Du T2 avec DI10 des débuts jusqu’au système GPS le plus moderne nous avons utilisé pratiquement tous les produits de Leica.»

Ci-dessus: «Les gagnantssont...». Au tirage au sort, le Président de la FIG, ProfesseurPeter Dale, a désigné lesgagnants du premier concoursinternet de Leica Jon Aaron etChris Daniel qui ont respective-

A gauche: De grands projetssont en préparation en Russie.Professeur Sergej Say s’est particulièrement intéressé aucadastre individuel et au GPS.Dans ce plus grand pays de l’Europe, Leica Geosystems dispose d’entreprises communesen participation à Ekaterinbourg,à Pétersbourg et à Moscou.

-Stf-

A gauche: Malcolm Draper, journaliste du magazined’arpentage international etauteur de la chronique amusante «Undercurrents» à larecherche d’informations pour lequotidien du congrès «FIG DailyNews».

EN 2002 AUXETATS-UNISWASHINGTOND.C.

ment gagné un appareil reflex etun Disto de Leica. Deux minutesaprès le tirage Miren Kauer,Directrice d’internet de LeicaGeosystems , les en a informéspar courrier électronique.

Waltraud Strobl (au centre), responsable de la présentationde Leica Geosystems lors ducongrès de la FIG a remercié lesclients, visiteurs, et organisa-teurs ainsi que la société devente locale de Leica Geo-systems à Milton Keynes pourleur participation et support.

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Grande prestation pour peu d’argent à unprix avantageuxAvec la nouvelle génération

de stations totales TPS300

«Basic Series» Leica établit

de nouveaux critères pour

le rapport qualité/prix. Des

appareils légers et solides,

idéaux pour des travaux

d’arpentage sur des

chantiers, car c’est là où

compte le plus la facilité

d’emploi et l’efficacité. La

palette de caractéristiques

exclusives et uniques

propres aux produits de

cette gamme de prix

augmente énormément la

productivité de l’utilisateur.

Parmi ces caractéristiques

nous comptons les mesures

sans réflecteur, le plomb

laser, un déclencheur de

mesure supplémentaire,

calage à vis sans fin vertical

et horizontal ainsi que la

mesure rapide électronique

de distances.

Les tachéomètres TPS BasicSeries comprennent deuxtypes d’appareils. Malgréleur construction ultra-légère, les deux modèlessont très solides.

Augmentation de laproductivité grâce àl’ergonomie

Un des grands soucis deLeica dans le développe-ment de ces appareils est lafacilité d’emploi. La preuveen est le plomb laserintégré en série pour unemise en place et uncentrage rapide et précissur le point au sol avec unrayon laser clairement visible et dont la luminositéest réglable. Grâce calage àvis sans fin vertical ethorizontal on n’est plusobligé de fixer et dedéserrer les vis du calagedu cercle. Le deuxièmedéclencheur de mesuresitué ergonomiquement àcôté de l’ajustement del’image du cercle est également très pratique. Au moment d’effectuer desmesures, l’oeil peut donc

Leica TPS300 Basic Series: Conçus pour des mesures efficaces sur les chantiers.A côté des tachéomètres intégrés classiques, les TPS300 Basic Series comprennent également des tachéomètres intégrés qui permettent de mesurer sans réflecteur (modèles TCR) – un exploit qui représente une vraie première!

rester directement sur l’oculaire, simplifiant ainsbeaucoup le travail, surtoutquand il s’agit de mesuresmultiples.

Le écran et l’introduction de données alphanuméri-ques convainquent égale-ment. Dans cette classed’instruments les TPS300offrent mondialement leplus grand écran avec 8 lignes à 24 signes etdisposent également d’unclavier où les touchesprédéfinies sont biendisposées et correspondentdans chaque menu auxmêmes fonctions. L’instrument peut gérer jusqu’à 8 travaux différentsà la fois et le guidage auto-matisé guide l’utilisateurquand il s’agit d’effectuerles réglages de base dutachéomètre et son orientation.

Mesurer sans réflecteur:c’est du jamais vu pour cetype d’instrument

Avec les modèles TCR desTPS300 Basic Series onpeut mesurer des distanceset déterminer des pointssans réflecteur. La techno-logie de mesure sans réflecteur de Leica est rapide et précise, mêmedans des endroits où l’objetà mesurer est difficile ouimpossible à atteindre;

des coins de bâtiments, desbuildings, des levés de façade, des objets trèshauts.

Intégré dans le systèmeLeica

Les TPS300 Basic Seriessont entièrementcompatibles avec la plate-forme Open Survey World(OSW) de Leica. L’échangede données se fait par lemoyen du logiciel «LeicaSurvey Office» qui est laplate-forme commune detous les senseurs TPS deLeica. L’interface rapideRS232 soutient lescommandes GSI (Geo-Standard Interface) et il estcompatible avec denombreux appareils GSIpériphériques. Le systèmede sortie de données offre

également un grand con-fort. Il permet d’enregistrersur la station totale desdonnées au format del’ordinateur du bureau et dereproduire les valeurs demesure dans le formatdésiré. Equipés de tous cesatouts, les appareils TPS300 procurent à leursutilisateurs des avantagespar rapport à la concur-rence: ils lui permettentd’être plus rapide et de travailler avec une plusgrande précision.

-Stf-Le calage ainsi sans fin et le déclencheur de mesure latéral assurent un meilleur confort à l’utilisateur.

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Série Professionnelle TPS1100. Productif et économique. Les nouveaux tachéomètres Leica conviviaux

fournissent des données ciblées. Un simple coup d’œil sur le grand affichage à cristaux liquides

suffit à voir toutes les caractéristiques. Le clavier bien structuré avec ses touches de couleurs

transforme le travail en dialogue entre l’utilisateur et son instrument. Le système flexible d’enregistre-

ment de données s’adapte facilement à votre propre système de traitement. C’est un investissement

pour une longue durée. Prenez contact avec votre agence locale

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quotidiens. Tant de performance à ce prix pour un succès garanti.

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