JARDIN DE SCULPTURESMUSÉE PIERRE SALINGER

www.pierresalinger.org

La Bastide Rose99, chemin des Croupières

par le chemin des coudelières.84250 Le Thor

Francewww.pierresalinger.org

www.bastide.com

ISBN 978 2-9529716-2-7

EXPO

SITI

ON

201

7LE

SO

NG

E D

’UN

E N

UIT

D’É

TÉFO

ND

ATIO

N P

OPP

Y &

PIE

RRE

SALI

NG

ER

Prix : 15€

La Bastide Rose99, chemin des Croupières

par le chemin des coudelières.84250 Le Thor

Francewww.pierresalinger.org

www.bastide.com

LE SONGE D’UNE NUIT D’ÉTÉ :

LES ANIMAUX DU PARADIS TERRESTRE

Nos expositions sont un défi, et cette année encore notre thème du Paradis Terrestre et des animaux qui l’habitent rejoint, sous le signe du rêve, le recours au merveilleux en réconciliant l’image de la réalité avec le rêve. La force très personnelle de la sculpture par son individualité nous révèle un royaume unique où la force poétique rejoint notre propre sensibilité et notre univers intime.Entre songe et métamorphose, entre réalité et fiction, d’Ovide à Shakespeare et Benjamin Britten,le songe permet de lever le voile de l’enchantement ; lorsque les humains s’endorment, un autre monde se réveille entre rêve et réalité, du ciel à la terre, de la terre au ciel, tout est subversion des codes sociaux, tout est re-création d’un rapport particulier à notre univers intime et à notre vulnérabilité.Merci à nos artistes de nous offrir ce rapport si particulier à notre nature intérieure la plus profonde avec son individualité propre et sa force unique.C’est ainsi que nous sommes très fiers de présenter au Musée Pierre Salinger :Les Multiples de « La Faune de Mars » du formidable maître du dessin et de la bande dessinée : Jean Giraud dit MOEBIUS, grâce à Isabelle Giraud, sa femme, qu’elle soit ici remerciée pour sa gentillesse et son enthousiasme.

L’art contemporain a permis cette expression d’un rapport intrinsèque à notre moi, et c’est ce que ressent le flâneur d’un jour, le promeneur curieux qui passe et qui reçoit le patrimoine culturel exceptionnel de notre magnifique région, jalonné par la route de l’art contemporain en devenir et que le regard du visiteur qui le découvre par un jeu d’association qui le surprend lui-même, va favoriser sa propre rencontre avec les œuvres d’art.L’art se révèle toujours un vecteur de communication et de lien.Nous n’oublierons pas que notre association a comme devise la phrase du Président J.F. Kennedy, choisie par le Président d’Honneur de notre Association, Pierre Salinger : « L’art n’est pas une forme de propagande, c’est une forme de vérité ».

Remerciements

Que soient remerciées ici toutes les personnes qui ont participé à la réalisation de l’exposition et du catalogue. A commencer par Aygulf Le Cesne, le Secrétaire de notre Association qui apporte sa rigueur et sa vigilance de tous les instants au succès de notre entreprise, à Stéphanie Diaz de Zarate pour sa collaboration sympathique et dynamique, à Barbara et Jules Farber, nos infatigables globe-trotters de l’art contemporain qui répondent toujours présents à la résolution des questions insurmontables que nous rencontrons, à Emmanuel de Menthon, notre ingénieur « Chef », sans lequel certaines installations ne pourraient se réaliser et à Muriel Forêt, la communicante, sans laquelle nos expositions resteraient plus discrètes. La réussite de la collaboration exceptionnelle de tous avec les artistes si fidèles à notre rendez-vous de l’été contient en soi l’élément de sa pérennité et de son succès. Un très grand merci à Nicole Lambert pour sa fidélité, grâce à elle l’univers extraordinaire de Moebius est présent sur nos murs.Au nom de l’association je tiens à leur exprimer toute ma reconnaissance.

Que l’été 2017 soit suivi de nombreux autres aussi porteur d’énergie et d’amour de la vie.

Poppy SalingerPrésidente de l’Association Fondation Poppy & Pierre Salinger.

Né le 14 juin 1925 à San Francisco en Californie, d’une mère française et d’un père d’origine prussienne, Pierre Salinger se révéla très vite un enfant surdoué.

Pianiste de concert dès l’âge de 6 ans, héros de la seconde guerre mondiale décoré à 20 ans, lauréat d’un prix journalistique à 26 ans, et chef des enquêteurs pour le

parlement américain à 31 ans, il avait à peine 35 ans lorqu’il devint le porte-parole du président des Etats Unis John Fitzgerald Kennedy et du Gouvernement Américain.

Pendant ces années exceptionnelles, il s’est trouvé au centre d’un nombre important d’évènements mondiaux :la crise des fusées de Cuba ou un tête à tête de deux jours avec Nikita Khrouchtchev.Ceci fut le début d’un parcours dont l’ étoile ne s’éteignit jamais.

Il fut ensuite l’ambassadeur extraordinaire d’un monde qu’il comprenait si bien qu’il l’expliquait, avec une clarté exceptionnelle, devant les caméras.Il devint Sénateur de Californie et après l’assassinat de Robert Kennedy dont il fut témoin, il décida de se retirer de la politique et de s’installer pour une année en France. Il y resta 20 ans, et devint «l’Américain à Paris».Après sa collaboration à l’ Express, il devint le Chef des correspondants à l’étranger pour ABC News et couvra tous les principaux évènements mondiaux, des jeux Olympiques à la crise des otages américains en Iran.

De Kennedy et Khroutchchev à Castro et Onassis, en passant par Mitterand et la Princesse Grace de Monaco, Begin ou Arafat, Pierre Salinger a cotoyé et connu les plus grands de ce monde.Il est resté toujours le reporter exact et précis qu’il était lorsqu’il se faisait arrêter pour mieux enquêter sur les conditions de vie dans les prisons en Californie et qu’il signait ses articles Emile Flick, clin d’oeil à ses racines françaises.De nombreux prix et de nombreuses décorations reconnaîtront ses mérites et sa valeur.Il fut décoré de la Légion d’honneur au grade d’officier.

Il a été marié quatre fois, a eu quatre enfants, et à ce jour, sa descendance compte cinq petits enfants en France et aux USA.Décédé en 2004, il a été inhumé selon ses voeux au cimetière d’ Arlington, en Virginie, proche de ceux qu’il avait servi avec tout son dévouement, John F Kennedy et Robert Kennedy, et parmi les militaires qui ont toujours défendu l’idéal de la démocratie, héritage direct de la France.

L'Association pour la création de laFondation Poppy & Pierre Salinger,

les Jardins de Poppy.

«We must never forget that art is not a form of propaganda, it is a form of truth»,J.F. Kennedy

Présentation :

«L’association a pour objet de favoriser le rapprochement franco-américain par des actions artistiques, culturelles et éducatives, la création de prix artistiques, la tenue de conférences et l’exposition d’objets d’art et de réunir les conditions permettant la création d’une ou plusieurs fondations conformes à l’objet de l’association. Elle mettra en oeuvre les moyens nécessaires à la création d’un musée Pierre Salinger, évoquant sa vie, mettant en valeur son rôle et la place qu’il eut à la Maison Blanche, à Washington, sous les présidences de John Fitzgerald Kennedy et de Lyndon Johnson».Extrait du Journal Officiel du 11 février 2006.

Qui était Pierre Salinger ?Pierre Salinger, petit-fils d’un parlementaire français, fut le porte-parole du gouvernement américain et des présidents John Fitzgerald Kennedy et Lyndon Johnson. Il fut également sénateur de Californie, avant de se consacrer au grand journalisme, tant de presse que de télévision.

Les Jardins de Poppy : origines artistiques et politiquesLes Jardins de Poppy, Désirs d’Ailleurs, est une association créée par Pierre Salinger en mars 2004. Il en fut le Président fondateur.Un projet cosmopolite : Profondément peiné par la mésentente entre les Etats-Unis et la France concernant les prises de position divergentes sur la situation politique au Moyen-Orient, Pierre Salinger voulait, par le biais de l’art et de manifestations culturelles, faire comprendre à ces deux nations la vanité des campagnes de presse de part et d’autre de l’Atlantique.Grand amateur d’art, il côtoyait, les grands artistes de ce monde qui devenaient des amis. Warhol, Calder, César Arman, ou encore Ousmane Sow qui fit partie de ceux qu’il reçut, à la Bastide Rose, peu de temps avant sa disparition.

La sculpture monumentale Pierre Salinger et son épouse Poppy ont décidé de consacrer des expositions à un genre, encore peu répandu en France : la sculpture monumentale. La sculpture monumentale, entre tous les genres artistiques, est un enjeu de taille, au propre comme au figuré. Les oeuvres demandent beaucoup d’espace, mais également une manutention à la fois puissante et précise.

Postérité de Pierre SalingerPierre Salinger décède le 16 octobre 2004, et n’a que le temps de voir la création de son association et le début de sa première exposition. Son épouse Poppy ainsi que les autres membres de l’association décident de poursuivre son oeuvre entamée. Ils actualisent les statuts et l’objet de l’association ainsi que son nom : c’est ainsi qu’au début de l’année 2006 l’association devient «l’Association pour la Création de la Fondation Poppy et Pierre Salinger, les Jardins de Poppy».

Poppy Salinger

Poppy Salinger est aujourd’hui la Présidente de l’ Association pour la Création de la Fondation Poppy et Pierre Salinger, les Jardins de Poppy.

1964-1989 : les Années JournalismeAncienne élève de l’école du Louvre, Poppy Salinger se lance dans le journalisme. Après un passage à Time Magazine, de 1964 à 1966, elle devient réalisatrice pour NBC News, puis rejoint ZDF (TV allemande).Elle fut aussi rédactrice chez l’Oréal au service de presse et journaliste freelance.

Elle complète sa formation par une licence d’histoire de l’art. En 1985, elle devient directrice de la communication du groupe Guy Laroche. La mort de ce dernier, en 1988, la fait partir pour Londres.Elle épouse Pierre Salinger, en 1989.

1990-1998 : les Années DécorationEn 1990, toujours à Londres, Poppy Salinger représente le Comité Colbert pour l’organisation du concours jeunes créateurs, sous la responsabilité de Jean-Louis Dumas. Puis, avec deux amies partageant sa passion pour l’art antique, elle crée « INA Antiques ». S’ensuivent de nombreuses foires qui l’amènent à se passionner pour la décoration. Parallèlement à ces activités, elle commence aussi des actions caritatives, notamment l’International Red Cross, avec le concours de la Princesse de Galles.En 1993, Poppy Salinger s’envole pour Washington. C’est là qu’elle monte son entreprise de décoration, « A Touch Of France » et travaille sur des projets privés avant de s’attaquer à des résidences d’ambassades, comme celle des Pays-Bas. Elle se montre très active dans le fundraising : « Arts for the Aging », l’Alliance Française, des musées et des théâtres reçoivent son aide.

1998 à aujourd’hui :Les Années Fondation franco-américaineEn 1998, Poppy Salinger achète, avec ses trois fils, un moulin sur la Sorgue.Ce moulin devient la maison d’hôte la Bastide Rose. En 2000, George W. Bush Jr. est élu à la présidence des Etats-Unis. Ce qui aura des conséquences sur la Bastide Rose. La seconde guerre en Irak provoque le déferlement d’une campagne anti-française aux Etats-Unis : Poppy et Pierre Salinger, qui a décidé de la rejoindre en Provence, réagissent en créant une association pour les amitiés franco-américaines, association basée sur l’organisation d’expositions de sculptures monumentales.Le parc de la Bastide Rose sera le lieu de ces rencontres : l’association «Les Jardins de Poppy, Désirs d’Ailleurs » est née. La première exposition a lieu en 2004, organisée sous la direction artistique de Jean-Pierre Letort, directeur du musée Campredon à l’Isle sur-la-Sorgue.Pierre Salinger, qui décède la veille de la fermeture de l’exposition, aura pu voir le début de ce grand projet.Poppy, dès l’année suivante, est élue au conseil d’administration du Musée Angladon-Dubrujeaud, à Avignon. En 2006, son association devient « l’Association Pour la Création de la Fondation Poppy et Pierre Salinger, les Jardins de Poppy » dans l’élan duquel est créé le Musée Pierre Salinger.

Chronologie des expositions estivales depuis 2004Juin-Octobre 2004« Désirs d’Ailleurs » Sculptures Monumentales.Pol Bury, Robert Couturier, Karl-Heinz Diegner, Pablo Gargallo, Jean-Paul Laenen, Claude Lalanne, François-Xavier Lalanne, Marta Pan et Jaume Plensa.

Juin-Octobre 2005« Niki de Saint Phalle, Sculptures ».« Hommage à Pierre Salinger ».Catherine Caba, Odile de Frayssinet, Regina Falkenberg, Hubert de Montcuit, Niki de Saint-Phalle, Caroline White.

Juin-Octobre 2006« Keith Haring » Inauguration du Musée Pierre Salinger :« Instants d’Années ».Keith Haring, Laurent Baude.

Juin-Octobre 2007«  La Géométrie de la Sculpture   : 14 sculptures monumentales provenant du musée Wilhelm Lehmbruck de Duisbourg ».Musée Pierre Salinger :« 90ème anniversaire de la naissance de J.F Kennedy ».Kenneth Armitage, César, Bryan Hunt, Ruud Kuijer, Wilhelm Lehmbruck, Henri Laurens, Berto Lardera, Alf Lechner, Jacques Lipchitz, Henry Moore, Marta Pan, Eduardo Paolozzi, Edwin Scharff, Klaus Simon.

Mai-Octobre 2008« Sculptures Monumentales, symboles des partis politiques des Etats-Unis : L’ Âne et l’Éléphant »Musée Pierre Salinger :«  La France et le Nouveau Monde  » : 200 ans d’histoire de l’Amérique jusqu’à la création des États -Unis d’Amérique & le Système Electoral aux USA ». Philippe Berry, François-Xavier Lalanne.

Juin-Octobre 2009Hommage à Calder : Daniel Grobet mobiles, Raphaèl Mognetti, Musée Pierre Salinger : « Calder ».

Juin-Octobre 2010« Etienne Viard & Wladimir Skoda »- Sculptures monumentales.

Musée Pierre Salinger : «50e anniversaire de l’élection de John F. Kennedy ».

Juin-Octobre 2011« Sur les chemins de Provence »- Bernar Venet sculptures.Musée Pierre Salinger :« 150 ème Anniversaire de la Guerre de Sécession ».

Juin-octobre 2012Léopold Sédar Senghor, le poète le plus illustré du XX° siècle : Expositions de : Chagall, Hajdu, Hartung, Masson, Manessier, Soulages, Vieira Da Silva, Zao Wou-Ki.Bernar Venet : Sculptures monumentales à la Bastide Rose. L’Installation-promenade de Jacques Salles sur l’île

Juin-octobre 2013Hommage aux plasticiennes de Stefan Szczesny et Marc Nucera.Vera Röhm, Niki de Saint Phalle, Agnès Thurnauer, Parvine Curie, Magdalena Abakanowicz, Claude Lalanne, Marta Pan, Laura Ford, Regina Falkenberg, Claire Jeanne Jézéquel, Joana Vasconcelos, Germaine Richier, Elise Morin.Musée Pierre Salinger : «The dream shall never die». Assassinat de Kennedy et anniversaire du discours de Martin Luther King.

Juin-octobre 2014Hommage à Pierre Salinger, 10 ans après sa disparition, la vie officielle de Pierre Salinger.Dans les jardins : Carte blanche à Nicolas Sanhes.

Juin-octobre 2015«De la ligne au point» : Sculptures monumentales.Parvine Curie, Karl Heinz Diegner, Regina Falkenberg, Odile de Frayssinet, Daniel Grobet, Thomas Gromas, Francis Guerrier, Tetsuo Harada, Albert Hettinger, Jordi, Sophie Lavaux, Marc Nucera, Patrice Poutout, Vera Röhm, Thoma Ryse, Jacques Salles, Xavier Spatafora, Etienne Viard, Mâkhi Xenakis.Exposition : Les 30 ans des Triplés, de l’illustratrice Nicole Lambert.

Musée Pierre Salinger :1925 - 2015 : 90ème Anniversaire de la naissance de Pierre Salinger.Les dessins humoristiques de sa collection personnelle autour des années 1960.

Juin -octobre 2016«TOTEM» Béatrice Arthus Bertrand, Jean François Aubert, Yo Bastoni, Uta Brouet, Dominique Coutelle, Parvine Curie, Joe Downing, Christine Ferrer Francis Guerrier, Stephane Guiran Albert Hettinger, Beatrice Hug, Estelle Jourdain, René Kung, Marc Nucera, Anne Pharel, Marcel Pinas, Ricardo Ponce, Niki De Saint Phalle, Nell et Domingo Politi, Daniel Romani, Vera Rohm, Jacques Salles, Gabriel Sobin Thierry Savini, Flavie Van Der Stigghel, Etienne Viard, François Villais. Musée Pierre Salinger : Les élections américaines.

Juin - octobre 2017Julien Allègre, François Arias, Antoine-Louis Barye, Michel Batlle, Philippe Berry, Uta Brouet, Joël Canat, Olivier Courty, Dominique Coutelle, Parvine Curie, Jean Daviot, Béatrice Dedomenico, Nicolas Eres, Regina Falkenberg, Matthieu Faury, Christine Ferrer, Frédérique Fleury, Sybille Friedel, Francis Guerrier, Edith Guillaume, Stéphane Guiran, Bachir Hadji, Albert Hettinger, Jakos, Jonone, Jordi, Yvette de La Fremondière, Claude Lalanne, Mist, Marc Nucera, Nell et Domingo Politi, Auguste Rodin, Vera Röhm, Jacques Salles, Manuel Serrano, Flavie Van Der Stigghel, Michel Wohlfahrt, Placide Zephyr.Au Musée Pierre Salinger : Les Multiples de La Faune de Mars de Moebius. Le 100ème anniversaire de la naissance de John Fitzgerald Kennedy.

Au Musée Salinger

L’hommage à Pierre Salinger avec

«Le 100ème anniversaire de la naissance de John Fitzgerald Kennedy»

et

un hommage au dessinateur MOEBIUS :

les Multiples de «La Faune de Mars»

Julien ALLEGRE

François ARIAS

Antoine - Louis BARYE

Michel BATLLE

Philippe BERRY

Uta BROUET

Joël CANAT

Olivier COURTY

Dominique COUTELLE

Parvine CURIE

Jean DAVIOT

Béatrice DEDOMENICO

Nicolas ERES

Regina FALKENBERG

Matthieu FAURY

Christine FERRER

Frédérique FLEURY

Sybille FRIEDEL

Françis GUERRIER

Edith GUILLAUME

Stéphane GUIRAN

Bachir HADJI

Albert HETTINGER

JAKOS

JONONE

JORDI

Yvette de LA FREMONDIERE

Claude LALANNE

MIST

Marc NUCERA

Nell et Domingo POLITI

Auguste RODIN

Vera ROHM

Jacques SALLES

Manuel SERRANO

Flavie VAN DER STIGGHEL

Michel WOHLFAHRT

Placide ZEPHYR

Artistes de l’édition 2017

p.12

p.13

p.14

p.15

p.16

p.17

p.18

p.19

p.20

p.21

p.22

p.23

p.24

p.25

p.26

p.27

p.28

p.29

p.30

p.31

p.32

p.33

p.34

p.35

p.36

p.37

p.38

p.39

p.40

p.41

p.42

p.43

p.44

p.45

p.46

p.47

p.48

p.49

12

www.julienallegre.net

Julien ALLEGRE

La BêteMétal

H2,15 x L2,15x l 0,80 m

13

François ARIAS

Chaque mouton est composé exclusivement d’un fil de fer continu de 50 mètres tordu à froid et à la main, de quatres pierres et d’une clochette.

L’ ensemble de l’installation positionne en fonction de l’espace le groupe de sculptures comme un troupeau, groupé, éclaté, cheminant…

Chaque unité est indépendante et peut être déplacée facilement.

Moutons avec sonnaillesFil de fer

H 90 X L100X l 45www.arias.f.free.fr

14

Antoine - Louis BARYE

Cache - PotBronze

H 20 cm - Diamètre 40 cm

Collection Privée

15

Michel BATLLE

Chaman-cerf et Chaman-oiseauAcier soudé.

H 375 cm

www.michelbatlle.com

16

Philippe BERRY

www.philippe-berry.com

La Fontaine aux EléphantsBronzeH 5 m

«La démarche unique de Philippe Berry est d’inscrire dans l’histoire de l’Art, l’histoire de l’Enfance.Ses sculptures sont tirées de moments éphémères.

Résolument contemporaine, l’oeuvre de Philippe Berry se démarque par son originalité, son indépendance d’esprit et son caractère ludique, loin d’une sculpture abstraite et théorique.

Philippe Berry fait « sourire le bronze » comme l’aime à dire le critique;Marcelin Pleynet.

17

Uta BROUET

www.utabrouet.com

La pièce de Shakespeare “Le songe de nuit d’été” nous confronte avec une richesse de thèmes qui touchent à l'ordre et au désordre, l'équilibre du rationnel et de l'irrationnel, le contrôle et l’impulsion, la réalité et l’apparence. Elle met en évidence la prédominance du mâle sur la femelle ; de la classe dirigeante et éduquée sur la classe ouvrière non instruite, de l'ordre humain sur la nature.

La sculpture “iCula ni bokola” incorpore ces notions. La verticalité majestueuse nous rappelle la présence de l’homme ou d’une divinité, les quatre pattes l’existence du règne animal et naturel. Le sceptre en verre rouge et la présence d’une voûte de cathédrale en dessous de la figure conceptualisent une théologie de domination patriarcale sur une nature féminisée. Pourtant, l'imagination créative naît de l'inconscient, du magique et du mystérieux.Uta Brouet.

iCula ni bokola Jesmonite, bois (Sepa)

230 x 38 x 34cm

18

Joël CANAT

www. tanac.fr

Racine H 100 x L 135 cm

19

Olivier COURTY

www.oliviercourty.com

La CourseRésine

H 2,17 x L 1 x P 1,40 m

20

Dominique COUTELLE

dominiquecoutelle.blogspot.fr

Pour moi, il est primordial de penser la sculpture comme l'ouvrage poétique de la forme et du volume dans l'espace. C'est le long apprentissage de la rigueur, de l'épure, la recherche de l'élégance et de la légéreté.

Je construis en rimant avec le vide et le volume, sans avoir bien compris lequel des deux existe le plus, tant ils appartiennent l'un à l'autre.

Lorsque l'on combine l'élan des courbes et la tension des formes, la sculpture doit perdre tout son poids, être juste la trace bondissante d'une énergie, la puissance du vide dans la fragilité des formes, et elle ne doit plus laisser paraître que la notion de plaisir. Dominique Coutelle

L'élégance du papillon n° 4 2017

200 cm Tôle d'acier de 10 m/m

21

Parvine CURIE

Le Grand ColéoptèreBronze

L140 x H 74 x l 90 cm

www.parvinecurie.com

22

Jean DAVIOT

www.daviot.net / www.documentsdartistes.org

La Porte du ParadisAcier

23

Béatrice DEDOMENICO

www.beddingtonfineart.com

Le serpent qui avalait une vache H 84x180x90 cm

24

Nicolas ERES

www.eres-nicolas.com

Fourmi géantemétal

(1m30 pièce)

25

Regina FALKENBERG

Oiseau en bois - 2004L100 x30x 22 cm

H 160cm

www.reginafalkenberg.com

Le lapinH 64 cm x L20cm x P34 cmCéramique émaillée noir/ gris/blanc.

L’âneH 79 cm x L 22cm x P 32 cmCéramique émaillée rouge/blanc.

Le cerfH x 76 cm x L 35cm x P 38 cmcéramique engobe blanc/ vert

La chèvreH81 cm x L 30 cm x P 24 cmCéramique émaillé noir/blanc.

26

Matthieu FAURY

La sculpture Purgatorius (du nom du plus ancien représentant des primates ayant vécu il y a 65 millions d’années) évoque la réalité de la condition animale en dehors de ce « paradis des animaux » imaginé par Poppy Salinger.

En l'espace de 40 ans l'abondance des populations de mammifères, d'oiseaux, de reptiles, d'amphibiens et de poissons a en moyenne chuté de plus de moitié.Les survivants sont pratiquement toutes menacés d’extinction à court ou moyen terme, en particulier les grands singes auxquels Faury s’intéresse tant.

Quant aux animaux d’élevage, ils ont depuis longtemps quitté le purgatoire pour être jetés dans l’enfer des fermes industrielles et des abattoirs. Purgatorius arbore une mine tragique parce qu’il a compris que la terre n’était plus faite pour lui.Matthieu Faury

PurgatoriusCéramique - 2017

H 160 x 75 x 50 CM

www.matthieu-faury.com

27

Christine FERRER

www.christineferrer.com

Installation : A Cors perdusPhoto Fabienne Bréchard

A corps perdus Dans ce paradis terrestre qui n’est plus, le dieu Cerf protégeait la Nature. Il régnait tout en dignité sur ce territoire désormais désolé. Ses congénères ont disparus.Seuls leurs cors ont résisté au temps et à la violence de la nature humaine, qui, si on ne la contacte pas avec tendresse, n’épargne rien.Songe d’une nuit d’été, d’une nuit dans les forêts, nuit douce dont le réveil a pourtant emporté nos dieux et nos imaginaires. Des bêtes, il ne restent que les traces de leur puissance, cors perdus.Christine Ferrer.

28

Frédérique FLEURY

www.art-fleury.com

Petite allusion rhino-animalière sculpture.gres émaillé.pate de verre.ciment.

130 cm x 80 cm x H 60 cm.

29

Sybille FRIEDEL

Basse cour5 sculptures en fil de fer forgé

140 x 270 x 14cm

www.sybillefriedel.net

30

Françis GUERRIER

L’artiste avance dans le noir et invente pas à pas sa lumière, sa poésie, il est seul, et personne ne peut le convaincre de renoncer à écrire son histoire.

Francis Guerrier a emprunté à la nature la beauté du songe, la force d’être au cœur du mystère et de l’indicible…Avec ses œuvres, il nous sourit avec gravité, comme un enfant dans la forêt, il nous emmène sous les branches basses découvrir un monde mélodieux fait d’extases, d’étoiles et d’exils.

Un monde qui nous révèle et nous dit simplement : « Fais ce qui sans toi ne serait peut-être jamais vu».La poésie de Francis Guerrier est une réalité physique.Il a les mains et le cœur remplis d’enthousiasme « Le Dieu qui est en nous » Longue vie à l’énigme qui est la sienne. Christophe Malavoy

Installation : les Méduses se posent sur la Sorgue5 suspensions lumineuses. Fibre de verre / leds .

www.francisguerrier.com - Présenté par la Galerie 22.

31

Le Merveilleux Voyage - 2008Résine

Envergure 3m

Edith GUILLAUME

L’oeuvre de Edith Guillaume est inspirée par "Le Merveilleux voyage de Nils Holgersson", roman de Selma Lagerlof.Les aventures d’un petit garçon de ferme suédois qui sur le dos d’une oie traverse une grande partie de la Suède en compagnie d’une bande d’oies sauvages.

www.edith-guillaume.ch

32

Stéphane GUIRAN

Chrysalide250 x 250 x 400 cm

Osier, acier, cristal, améthystes

www.guiran.com

33

Bachir HADJI

bachirhadji.onlyart.ty

Dans un monde d’images où tout est multiplié, où s’impose et s’exhibe sans pudeur, le travail de Bachir Hadji apparaît soudain en décalage avec notre réalité quotidienne.Pensez donc : rendre hommage à l’âne, consacrer pendant un laps de temps toute son énergie de créateur à cet animal qui au regard de l’Histoire ne peut revendiquer qu’un seul ancêtre célèbre (celui qui a porté Sancho Pança et ou les prouesses et les délires de Don Quichotte).

A y regarder de plus près, au delà de la plasticité des formes, de l’esthétisme léché et abstrait, il existe une part obscure dans le travail de cet artiste qui lui donne une dimension puissante, sombre, pleine de sens, l’âne prolifique comme le prolétaire, facile à vivre, n’est -il pas à l’image de l’être humain ?

Bachir Hadji introduit le doute : âne ou homme, qui peut se prétendre indépendant et même libre  ?Texte de Patrick Lebossé.

L’âne aux écritures263x135x54 cm

résine, cuivre, kraft, bois et acier.

34

Albert HETTINGER

www.a-hettinger.de

CoupleBasalte

H 310 cm

35

JAKOS

LibertadAcier Inox Poli miroir

2m x 1m

www.jakos-art.com

36

JONONE

La Force du SoleilRésine

L 3,40 x H 1,70 x l 0,80

Collection privée

37

JORDI

www.jjordi.com

Le Red Bull - 2017Aluminium thermo-laqué

H 300 cm x l 165 cm x P40 cm. / Poids : 175 kgs

38

La TortueCéramique et émaux de Briare

H 85 x L213 x l 140 cm

Yvette de LA FREMONDIERE

« La sculpture est un travail à la fois, spontané et patient; une manière de raconter ce qu’est l’être humain ».Un lien souterrain rassemble toutes les inspirations autour de matériaux divers ( terre cuite, bronze, ciment, bois, os à moelle, montres) une sorte d’équilibre entre figuratif et abstraction, entre grand et petit, gravité et humour. Plutôt que le tragique, une célébration de la Vie, de la rencontre de l’homme et de la femme.Yvette de la Frémondière.

«Un de ses registres est l’inattendu, voire le burlesque (…) l’humour et la fantaisie n’effacent en rien la gravité de ses recherches ».Michel Rocard ( 2008 )

« … elle découvre les aventures des formes disparates, les recherches plurielles… en résumé, un perpétuel glissement de matériaux ou de sujets d’inspiration sous des lumières différentes ». Gilbert Lascaud.

www.yvettedelafremondiere.com

39

Claude LALANNE

www.galeriemitterand.com

Sculpteurs inclassables, Claude et François-Xavier Lalanne ont souvent exposé ensemble, avec l’idée commune de donner parfois à la sculpture une fonction.De ces oeuvres souvent hybrides, naissent l’étonnement, l’amusement, une poésie empruntée de surréalisme guidée par le jeu de mots, des formes et des matières.

Leur travail se décline sous des multiples aspects, de la sculpture monumentale aux objets du quotidien, tels que les Candélabres de Claude Lalanne.

Ils partagent le sentiment que la sculpture, et plus largement l’oeuvre d’art, peut avoir une fonction. Toute leur carrière est tendue par la volonté de restituer à la sculpture, trop longtemps sacralisée, une dimension familière, un éventuel usage.

Les oeuvres de Claude Lalanne sont réalisées à partir des techniques liées à l’empreinte, au moulage et à la galvanoplastie ; on lui doit les pièces les plus intimes mais aussi les plus baroques.Texte Galerie Mitterand.

Candélabres sans feuilles - 2013Bronze et cuivre

H 75 x 45 x 45 cm

40

MIST

Chamanlog Résine peinte / vernie

Edition 4/8 - 2010H 92 x 60 x 50 cm

Collection privée

41

Marc NUCERA

Le Poisson ivre Bois de Cyprès

Diamètre 0,90 m

marc-nucera.fr

Entre Art Brut et Arte Povera, le travail de Nucera existe cependant pleinement dans son rapport à l’environnement.A l’image du Land Art, ses productions entretiennent un lien étroit avec les forces primitives et l’énergie brute qui traversent la nature. par leur solidité interne, leur noyau compact, leur élaboration à la fois savante et instinctive; Ses pièces font écho à la dualité qui sommeille en nous, à ce combat incessant entre réflexes archaïches et raisonnements élaborés.Elles nous touchent instantanément et émotionnellement.

«La matière n’a pas fini de tout nous réveler, elle dialogue avec des forces obscures» énonce l’artiste.

Les sculptures de Marc Nucera  ? Autant de pièces mémoires qui font ressurgir cette fulgurance poussée à l’origine de la vie sur terre.Texte Elisabeth Couturier.

42

Nell et Domingo POLITI

Les Oiseaux du ParadisAcier thermolaqué

H 2m

ndpoliti.com

43

La TerreBronze

H 22 cm x L 47 cm x P 24 cm

Auguste RODIN

Œuvre métaphorique par excellence, La Terre fait résonner les mythes antiques et bibliques des cosmogonies.De Gaïa, la terre chtonienne et féconde, à l’homme modelé dans la glaise du texte de la Genèse, on peut également l’interpréter d’une façon plus directement liée au métier du sculpteur, dont le travail est d’abord une lutte avec la terre qu’il pétrit. Cette figure qui semble affleurer du matériau brut, se singularise également par son statut de figure partielle privée ses extrémités.

Collection Privée

44

Vera ROHM

www.veraroehm.com

La ligne du Thor Acier Corten, Plexiglas

9 Binômes (un Binôme: H 530 x 14 x 14 cm)

45

Jacques SALLES

l’Oiseau Rare2014

Contre-plaqué marine, peinture longue durée, inox.Balanciers en matériau composite / H 3,5m x L 6,5 m

jacquessalles.blogspot.com

46

Manuel SERRANO

Liberté, liberté chérieGrés émaillé, branches de murier, ficelles.

Installation, 4m2 , une céramique 13 x 13 x21 cm,Sept éléments en bois et sisal aux dimensions variables. 60 x 65 x 25 cm.

facebook.com/serranomanuelangel

47www.flavievanderstigghel.com

Flavie Van der Stigghel propose une céramique aux émotions ardentes. L’intensité de ses sculptures, aux limites de l’abstraction, dénote un immense besoin d’indépendance créative.Loin du minimalisme formel,elle confronte toute la complexité de ses réalités vécues dans le silence de l’argile.Le lisse côtoie le rugueux, les vides contrastent avec les saillies, et sur une même pièce, un émail flamboyant peut laisser place à la nudité de la terre.

Dans un rapport à l’espace en lien avec ses élans secrets, Flavie étire souvent ses argiles jusqu’aux limites de ce que peut supporter la matière. Cette dynamique sensible s’intensifie par la géométrie qui structure ses constructions puis s’évade en formes libres.

Avec une exigence technique tendue qui côtoie en même temps une spontanéité palpitante, chaque œuvre, après avoir survécu à des risques extrêmes, nous apparait alors avec toute sa densité et sa fougue.Nathalie Montes - Journaliste

Héron cendré - 2008Terre cuite émaillée en partie.

H 95 cm x L75 cm

Flavie VAN DER STIGGHEL

48

Michel WOHLFAHRT

Le taureau, animal récurrent dans le vocabulaire de l’artiste, souvent se trouve monté sur 4 roues en guise de pattes. Les anciennes structures de landaus ou de chariots, soutiennent l’animal de bronze ou de terre.Wohlfahrt intègre dans ses sculptures une multitude d’objets usuels, jouets et gadgets qui semblent témoigner de l’envahissement du monde par la production de masse.

Ses assemblages dessinent avec drame et fantaisie le souvenir de l’enfance, sa poésie mais aussi sa douleur et ses jeux de guerres. Le matériau séduit d’abord par sa noblesse, comme pour mieux aborder les thèmes difficiles de la mort, la violence et la militarisation incessante de notre réalité contemporaine.

ToroBronze - Fonderie Barthelemy 2/8 - 2015

150 x 145 x 60 cm

www.mwohlfahrt.com

49

Placide ZEPHYR

www.facebook.com / www.placidezephyr.fr

Vaudou ChanteclerMétal peint

150 x 100 sur socle 170 cm

On connait l’art haïtien par ses artistes dits « naïfs » tout comme par son dernier « héros» de l’art contemporain Jean Michel Basquiat, d’autres sont aujourd’hui à découvrir, Placide se situe dans une nouvelle mouvance si ce n’est une ère où les sentiers restent à défricher. » Michel Batlle.

Hommage au dessinateur MOEBIUS

Les Multiples de «La Faune de Mars»

Musée Pierre Salinger

Jean Giraud, alias Mœbius ou encore Gir, est un auteur et dessinateur légendaire de la bande dessinée.Né en 1938 à Nogent-sur-Marne, il entre aux Arts Appliqués à Paris en 1954.

Il quitte la France deux ans plus tard afin de rejoindre sa mère au Mexique où il séjourne huit mois. Il s’imprègne des paysages du désert à l’instar de son maître Jijé (Joseph Gillain) dont il devient l’assistant et avec il participe à la création d’un épisode de Jerry Spring, La Route de Coronado (1960) dont le personnage principal inspirera celui de Blueberry.

En 1963, il crée avec Jean-Michel Charlier – à l’époque directeur de la revue Pilote – la série Blueberry, qu’il poursuit après sa disparition et qui compte aujourd’hui une trentaine d’albums, sans compter un nombre équivalent d’œuvres réalisées en collaboration avec d’autres artistes, scénaristes et dessinateurs.Parallèlement sous la signature de MOEBIUS, il inaugure dès 1962 une nouvelle source d’inspiration tournée vers l’humour, le fantastique et la science-fiction. Il est aussi l’auteur de nombreuses illustrations, peintures et travaux publicitaires.

Cofondateur en 1975 de la revue Métal Hurlant et de la maison d’édition Les Humanoïdes Associés, Jean Giraud y développe un style unique signé Mœbius.Il y publie des œuvres révolutionnant l’aspect créatif de la bande dessinée tels que Arzach (1976) ou Le Garage hermétique (1979) dont il est aussi le scénariste.Sur un scénario d’Alejandro Jodorowsky, il entame ensuite le récit des aventures de John Difool dans L’Incal (1980), série dont le succès le place parmi les dessinateurs les plus innovants en matière de science-fiction puis il débute la série Le Monde d’Edena.Ses dessins ont aussi retenu l’attention de grands réalisateurs avec qui il a collaboré sur plusieurs films : Alien de Ridley Scott (costumes), Les Maîtres du temps de René Laloux (story-board), Tron de Steven Lisberger (costumes), Abyss de James Cameron (créatures sous-marines) ou encore Le Cinquième Élément de Luc Besson, pour n’en citer que quelques-uns.

Au milieu des années 1980, Jean Giraud part vivre aux États-Unis pour développer ces projets cinématographiques ainsi que l’écriture de ses propres scénarios.A partir de 1988, il retrouve la France. Auprès d’une nouvelle famille, Il continue sa carrière, reprenant ses séries phares Blueberry au scénario et au dessin (Mister Blueberry, Dust, Ok Corral, Geronimo, etc…), la suite du monde d’Edena (la déesse, Stel, SRA, les Réparateurs), la Folle du sacré cœur et plusieurs projets de films : Starwatcher, Arzak Rapsody, La planète encore….

En 1997, il refonde sa propre maison d’édition avec sa femme Isabelle, Mœbius Productions / Stardom, où ils publient des livres dont la série Inside Mœbius ainsi que le dernier album d’Arzach, L’Arpenteur et des éditions limitées précieuses. Ils éditent également des sérigraphies, digigraphies et organisent des expositions dédiées à son œuvre depuis une dizaine d’années en France ainsi qu’en Europe (Allemagne, Belgique, Italie…) et en Asie (Corée, Japon).

Une grande exposition lui est consacré à la Fondation Cartier à Paris, intitulée : MOEBIUS-TRANSE-FORME d’octobre 2010 à mars 2011.

Il décède à Paris, le 10 mars 2012.

Source : www.moebius.fr

MOEBIUS

BIOGRAPHIES

Julien ALLEGRE

Né en 1980 à ARLES.Il vit et travaille en Provence.Julien Allegre explore les possibilités du métal et développe son écriture personnelle à travers la forme et le volume depuis une dizaine d’années. Depuis que l’or noir submerge la terre, baril et bidon demeurent les symboles de la malédiction du monde ils sont roulés, déplacés, immobilisés, stockés, perforés : leurs bouchons dévissés libèrent le concentré de leurs distillations, de leurs raffinages, répandent pollutions de l’eau, de l’air et du sol.L’artiste Julien Allègre, qui a une haute conscience de ce mal, a pris possession de cette quincaillerie de tôle pour opérer de singulières métamorphoses. Il a donc accumulé barils et bidons à l’entrée de son atelier (qui est pour eux comme le seuil d’un abattoir). L’un après l’autre il les démembre, découpe, écartèle, puis il les emboutit, reperce, martèle, soude, engrave. Revêtu de ses gants, de son masque et ses lunettes, J.A. fait jouer le feu, jaillir les étincelles, résonner le marteau. On ne peut s’empêcher de songer à l’image d’Ephraïstos, dieu de la forge et du feu, enfermé dans son antre volcanique, inspirant crainte et respect sacré.Texte de Joël Claude MEFFRE.

François ARIAS

Né en 1959, François Arias se consacre d’abord à la littérature et fonde en 1989 sa propre maison d’édition. Parallèlement, il intervient sur les paysages en créant des pièces éphémères de Land Art.C’est en 2000 qu’il commence ses travaux avec le fil de fer rencontré par hasard au bout des champs de vignes, figurant tout d’abord des animaux. Puis très vite viendront des textes brefs et enfin des «Arbres qui parlent».Ses travaux, toujours très proches de la nature, touchent par leur mobilité et la simplicité des matériaux utilisés, fils métalliques, parfois barbelés, dont il ne rompt jamais la continuité. Leur stabilité est le plus souvent assurée par de simples pierres.Ses créations, principalement axées sur l’observation de la Nature, sont stabiles

et généralement qualifiées de poétiques. Parfois, comme pour la Poésie, le sens passe au-devant de la figuration pour interpeller l’observateur.Sa créativité, sans cesse en éveil, transfigure aussi en bronze son travail à partir de branches et de «simples». C’est un poète tant dans l’utilisation des mots que dans son regard sur les milieux naturels et l’interprétation qu’il en fait.

Antoine - Louis BARYE

Célèbre pour ses sculptures animalières, Antoine-Louis Barye (1795-1875) est un fils d’orfèvre, qui se forme au travail des métaux chez un équipementier militaire et chez Jacques-Henri Fauconnier.En 1818, il entre à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris et fait son apprentissage dans l’atelier du sculpteur François Joseph Bosio et du peintre Jean-Antoine Gros.Après plusieurs échecs au Grand Prix de Rome, Barye claque la porte des Beaux-Arts en 1825Il s’oriente ensuite vers la sculpture animalière qu’il va remettre au goût du jour. Avec son ami Delacroix, il se rend régulièrement à la ménagerie du Muséum d’histoire naturelle pour étudier et observer les animaux. C’est en 1831 que Barye se fait connaître du grand public en exposant au Salon le Tigre dévorant un gavial (Louvre), œuvre mettant en scène un violent combat d’une impressionnante virtuosité.Deux ans plus tard, il triomphe avec le « Lion au serpent », en plâtre, qui sera également exposé avec succès dans sa version en bronze lors du Salon de 1836. Préférant le bronze au marbre jugé trop froid, l‘artiste multiplie les statuettes et les petits groupes animaliers qu’il fond et cisèle lui-même.Après une période difficile, le Second Empire lui offre un second souffle.L’artiste a un atelier au Louvre puis il devient professeur de dessin d’histoire naturelle à l’Ecole d’agronomie de Versailles et il est nommé professeur de dessin de zoologie au Muséum.A cette époque, il forme de très nombreux élèves et les éditions de ses bronzes se multiplient.Barye meurt à l’âge de 95 ans laissant

derrière lui une importante production de dessins, aquarelles, peintures ainsi que des sculptures, pièces d’orfèvrerie. Ses œuvres sont visibles aux musées du Louvre et d’Orsay.

Michel BATLLE

Né le 3 avril 1946 à Toulouse, d’origine catalane par son père, réfugié politique de la Guerre d’Espagne, et issu d’une famille d’artistes peintres et musiciens.A 17 ans, il réalise ses premières peintures abstraites dans l’esprit de l’École de Paris et de la peinture Américaine, sans oublier le Lettrisme avec lequel il a des affinités, avec ses contre-écritures.Entre 1966-1967, il crée ses premières musiques expérimentales et concrètes au sein de groupes de rock.Créateur en 1966 de la «   Psychophysiographie  », relations entre le corps et l’esprit traduites par tous moyens graphiques, il réalise des gravures sur radiographies (premier artiste à utiliser ce support, il gravera aussi des disques vinyles).En 1970, il abandonne l’abstraction pour une nouvelle figuration expressionniste, préfigurant ce qu’on appellera dix ans après « Figuration libre ».En 1981, il crée la revue « Axe Sud» qui fait découvrir les nouveaux mouvements des années 80. Dès l’arrivée des premiers ordinateurs en 1987, il développe des séries de visages numériques mettant en avant l’esthétique technologique.En 1989, Michel Batlle est le premier artiste occidental vivant à exposer en URSS, à Kiev ; le hasard fait que le vernissage a lieu le jour même de la chute du mur de Berlin.Il présente ses œuvres au Japon, États Unis, Chine et séjourne régulièrement en Afrique de l’Ouest préférant la vie et l’aventure à la stratégie des artistes domestiques. Depuis 2010, il travaille la sculpture en métal.Face à la situation de l’art d’aujourd’hui, ornementale et décorative et face aux spécialistes des petites idées déclinées, Michel Batlle se présente comme un « artiste généraliste » pour qui l’art est avant tout une expérience et un questionnement sur la vie mais aussi un engagement essentiel pour le respect des différences et des cultures.

Philippe BERRY

Philippe Berry est né le 18 mai 1956 à Paris. En 1974, il entre à l’ESAG, école de dessin met de Penninghen. Il travaille d’abord comme graphiste, maquettiste, puis comme directeur artistique dans différentes agences de publicité. En 1980, il crée des affiches pour le cinéma, et des décors de théâtre. En 1984, parallèlement à ses activités, il se lance dans la peinture, pour se consacrer à la sculpture à partir de 1988. Ses premières pièces seront exposées à la FIAC en 1993. En 1997, il expose à la galerie Beaubourg, chez Pierre et Marianne Nahon, au Château Notre-Dame-des-fleurs, à Vence. Il crée des sculptures pour des commandes institutionnelles, en 1998 pour le FRAC de la Réunion et des commandes privées. Pour Jérôme Seydoux, il réalisa une sculpture monumentale pour le cinéma Pathé à Marseille. En 2012, l’Arc-en-ciel de Philippe Berry de 6 mètres de haut (et 10 de longueur), première œuvre monumentale installée sur le parc paysager des Docks de Saint-Ouen, lieu dédié aux habitants et aux enfants en particulier.Grâce à cette sculpture, les parents retrouvent à chaque balade un cœur tendre et une envie d’universel, c’est le souhait de l’artiste qui par son travail rêve « d’inscrire l’histoire de l’enfance dans l’histoire de l’art » en capturant, comme ici, ces « moments éphémères et impalpables qui sont pourtant connus de nous tous qui avons été des enfants ».Œuvre d’humour, de fictions, de jeu, Philippe Berry introduit une nouvelle lecture de la sculpture contemporaine et fait passer le bronze dans le monde de l’enfance, imaginaire visuel où la sculpture est un jeu libre, où les sculptures peuvent devenir jouets. »

Uta Brouet

Artiste franco-allemande qui vit et travaille à Londres et dans le sud de la France.En grandissant en Allemagne dans une ferme, l’artiste, enfant, puisait de l’énergie et du réconfort en touchant des objets dans la nature et

en se perdant dans des lieux sacrés. Aujourd’hui, elle réalise des créations de consolation, personnages hybrides et anthropomorphes, gardiens totémiques, qui transmettent une force vibrante par leur verticalité élégante et leur immobilité puissante.La forme et les sensations tactiles sont essentielles à son travail. L’utilisation de matériaux opposés (métal, bois, verre, plâtre) souligne la dualité de toute forme de vie : féminine-masculine, puissante-fragile, profonde-légère, nourrissante-destructive.Elle aime créer des sculptures de taille humaine ou légèrement plus grande, des êtres qui invitent le spectateur à s’approcher, à rester présent, à dialoguer et à se mesurer avec l’objet. Elles sont ludiques et sensuelles, mais leur beauté a toujours un élément troublant, ce qui crée un sentiment d’ambiguïté et de défi. Elles nous forcent à réfléchir sur la position de l’être humain dans la constellation du monde naturel. Uta a eu une carrière internationale dans les domaines de l’édition, de la communication, du marketing, de la mode et du design d’intérieur, avant d’être diplômée de l’École des Beaux-Arts de Heatherley à Londres en 2012, lauréate du Prix Sculpture la même année. En 2015, elle a remporté le prix «Choix Public», décerné par la Fondation Broomhill Art and Sculpture en Grande Bretagne pour les ressortissants d’Ecoles de Beaux - Arts Internationales.

Joël CANAT

Après avoir réalisé ses études universitaires à Paris, Joël passe 25 ans dans l’Aveyron pour développer une entreprise dans l’habillement.A 48 ans, il se libère de toute activité industrielle pour partager une nouvelle vie entre le Luberon et Paris.En 2010, il rencontre le monde de la sculpture en récupérant du bois pour planter sa propre vigne.Découpant, gratouillant et superposant des morceaux de troncs, il stocke des objets, des formes qui deviennent des sculptures dans sa maison de Ménerbes et ne sachant pas se montrer, on l’invite à exposer : en 2014 à St Rémy de Provence à la Maison de Line, puis au Domaine de la Citadelle à Ménerbes.

En 2015 au Domaine de la Citadelle pour une exposition personnelle, et à l’ABBYAC au fort St André à Villeneuve -lez-Avignon, chez Edouard Loubet à Capelongue et en 2017 au Phébus à Joucas.Afin de monter en altitude, pour approcher les trois mètres et aussi pour mieux résister aux intempéries, une complicité avec un ferronnier astucieux l’amène à compléter le bois par le fer, le Corten et l’inox depuis trois ans.

Olivier COURTY

Il a commencé à sculpter au début des années 2000. S’il évolue aujourd’hui dans le domaine de la sculpture animalière, au commencement ses matériaux de prédilection étaient l’argile, le plâtre, la cire, le Ciporex…, et ses axes de recherches étaient l’anatomie, la danse, et les animaux.Alors qu’Olivier visitait un zoo, il croise le regard d’un gorille qui le transcende. Toute cette puissance, cette force et autant de fragilité dans le regard l’émeuvent. En rentrant à son atelier, il décide de revenir à ses premiers amours d’artiste en retravaillant l’argile, matière souple et fine lui permettant de transmettre son énergie à cette terre, matière première du vivant.Résolument contemporaines, les sculptures animalières d’Olivier Courty sont travaillées avec autant de vides qui suggèrent des volumes, qu’avec une énergie trouvant le réalisme de la posture et la vivacité d’un regard, capturés et figés dans le mouvement.Ces représentations subjectives à la fois figuratives, authentiques, mais néanmoins contemporaines sont le fruit d’une recherche permanente, expression de la spontanéité de l’artiste face à la richesse du monde animal pour lequel il a tant de respect et de considération. Dominique COUTELLE

Né en 1946, il commence ses études artistiques en 1965 à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris.Il entre dans l’atelier d’Etienne Martin en 1967. Diplômé en 1969. Puis UER d’Arts plastiques – Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il reçoit la Médaille d’argent des Arts - Sciences et Lettres en 1980,

et en 1995 le Grand Prix de la Société d’Encouragement aux Métiers d’Art. Il Participe aux salons de L’Art Libre et Réalités Nouvelles.Dans les œuvres de Dominique Coutelle, le matériau pénètre l’espace, il fait corps avec. Des enlacements, des étreintes d’acier qui bondissent vers l’azur. Peu de moyens pour nous émouvoir, parfois juste deux lignes maîtresses qui s’unissent et s’élancent, nées d’une fulgurante intuition, d’une pulsion ascensionnelle. Charles Durand.

Parvine CURIE

D’origine franco-iranienne, Parvine Curie est née à Nancy.Elle fait ses études de linguistiques et part découvrir l’Angleterre, l’Autriche, l’Espagne et l’Italie.Sa curiosité vive favorise des amitiés dans les milieux internationaux d’artistes et d’intellectuels.La découverte de l’art Roman Catalan l’incite, dès 1957, à partager son temps entre la France et l’Espagne.Mariée en secondes noces à François Stahly, sculpteur (un enfant de son premier mariage : David Marti, décédé). De retour à Paris en 1970, elle est lauréate du prix Bourdelle en 1980.Suivra de nombreuses expositions personnelles : Musée d’Art Moderne de Troyes en 1984, au monastère de Pedralbes et à la galerie Maeght à Barcelone en 1999 ainsi que des expositions collectives : Salon de mai de la jeune sculpture à Paris (1970-1978), «Escultura i vida» (1979) et «Labyrinthe» (1984) au Musée Gulbenkian à Lisbonne.Parvine expose régulièrement à la galerie Martel- Reiner à Paris et réalise des sculptures monumentales à Blois, Chevreuse, Marseille, porte en bronze à l’église abbatiale de Murbach, monument en marbre à Meudon.Acquisitions : Fonds National d’Art Contemporain, Musée de la Sculpture Contemporaine en plein air (Paris), le Musée de Meudon, Musée de Troyes, Musée de Dortmund (Allemagne).Fondatrice du parc forestier «Le haut du Crestet» avec François Stahly, et du comité «Parvine Curie - David Marti». En 2013, participation avec la sculpture «Mère Anatolica» à la rétrospective Pierre Huyghe à Beaubourg. Elle est Promue au grade de Chevalier

des Arts et des Lettres en 2013.

Jean DAVIOT

Artiste plasticien, né à Digne le 20 févier 1962, vit et travaille à ParisSorti de l’école d’art de la Villa Arson à Nice, Jean Daviot expose dans les capitales européennes Paris, Berlin, Budapest, Bratislava, Florence, mais aussi aux Etats-Unis, en Corée, au Mexique.L’artiste utilise divers moyens d’intervention : la vidéo, la photographie, la peinture, la sculpture mais aussi des actions dans le paysage ou encore des travaux sonores. Le travail de Jean Daviot parle d’altérité, il utilise les outils du lien : traces, langages, écritures, pour créer les formes d’un rapport à l’Autre.Depuis 2013, il réalise des pièces extérieures, comme «en visage le paysage», où il fait apparaître des points de vue sur des lieux à travers la forme découpée de son visage dans la pierre ou le métal.

Béatrice DEDOMENICO

Née le 19 mai 1964 à ParisEn 1982, Béatrice commence des études d’architecture à Luminy à MarseillePuis en 1984, elle suit les cours de la Villa Arson à Nice.1995, elle entame une thérapie, étape majeure et décisive dans son processus créatif.En 2006 son travail mute grâce à la libération du fil, jusque-là, frêle squelette, noyé dans la matière.En 2012, elle Présente «Ozone «à la messe des Artistes de Nice».C’est la première fois que ce nouveau travail entamé sort de l’atelier en 2006.Ces nouvelles structures, légères et mobiles, jouent avec la frontière qui sépare le dessin de la sculpture et se déclinent dans les formats, jusqu’au monumental.

Nicolas ERES

Né en Carpentras en 1977, de parents originaires de Yougoslavie, Nicolas Eres est un sculpteur métal vivant à L’Isle sur la Sorgue.A dix-huit ans il tombe gravement malade et c’est après un séjour à

l’hôpital qu’un changement radical se produit « c’est la pire chose qu’il me soit arrivé et c’est aussi la meilleure ». Il commence à travailler avec son père dans l’atelier de mécanique agricole et ferronnerie et rencontre le Métal dont il perçoit alors toutes les possibilités de cette matière. Créant depuis l’âge de dix ans, il découpait ses jouets, pour les assembler et faire des pièces différentes et uniques. Il forge sa propre identité artistique après vingt ans de travail acharné pour maîtriser le façonnage du Métal. Depuis dix ans il expose dans des salons : le GMAC à Paris, le SM’ART à Aix en Provence, la FIAC à Marseille et divers lieux en Vaucluse, il devient Vice - Président de la Maison des Métiers d’Art du Vaucluse.En 2013, il crée sa propre galerie, la Galerie n5 à L’Isle sur la Sorgue, et expose à l’année sur Saint - Rémy de Provence, Avignon, Bordeaux et Liège. La ville de L’Isle sur la Sorgue installe dans l’espace public : « Libellule sur la Sorgue ». Ses sculptures colonisent l’Europe, de Londres à Berlin, de Paris à la Belgique et la Suisse, les amateurs et collectionneurs d’Art, emportent fourmis et autre créatures.

Regina FALKENBERG

Née en Allemagne, Franco-Allemande Régina vit et travaille à Paris.Elle suit un apprentissage de charpentier C.A.P en France, puis un Diplôme en Architecture intérieure «HDK» (Hochschule der Künste) de Berlin. Décoratrice indépendante à la télévision allemande à Baden-Baden Stuttgart, Cologne en Allemagne et pour des films consacrés aux musiques contemporaine («Mantra» de K.H. Stockhausen).Elle obtient un Diplôme Option Volume en 1983 à l’ENSAD (Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs) à Paris.Elle obtient une Bourse du Ministère de la Culture : Réalisation de plusieurs moulages à partir d’un objet destiné à son installation dans l’espace exposé à « Découvertes » au Grand Palais de Paris en 1992. La Ville de Paris lui commande une sculpture bd Pereire à Paris 17ème.

Commande pour différents meubles - sculptures label VIA pour une lampe et chaise en aluminium.Regina Falkenberg est convaincue que l’art peut accomplir un rôle constructif dans la vie des hommes et qu’il est porteur d’un fondement mystique. Il s’agit alors d’insister sur la Nature comme représentation et vision du monde avec au cœur, la relation inquiète de l’homme à l’univers cosmique.

Matthieu FAURY

Né en 1970 à Cherbourg.Il vit et travaille à Paris et Avignon.Ancien élève de l’école des Beaux-Arts de Versailles, Matthieu Faury a vécu pendant deux ans en Côte d’Ivoire, où il s’est forgé un style vif, sensible et teinté d’humour. De retour en France il crée des œuvres « primitives contemporaines » qui mêlent les fils de références ethnographiques et cinématographiques.Depuis 15 ans, les grands singes sont devenus son thème de prédilection.Ses créations sont placées sous le signe de la «Simianité», un concept calqué sur celui d’humanité, mais débarrassé des travers propres à l’homme. Ses références sont littéraires et scientifiques.Il utilise diverses techniques (modelage, moulage, taille, fonte, impression numérique, découpe et usinage) et des matériaux (céramique, pierre, marbre, bronze, aluminium, résine, etc.).En 2010, il installe son atelier à Avignon, et la proximité des sites historiques lui inspire une série d’œuvres lui permettant de dialoguer avec les architectures qui s’y trouvent.Ses œuvres sont présentes dans des collections privées en France, Angleterre, Écosse, Italie, Suisse, Etats-Unis, Inde.

Christine FERRER

Christine vit à Goult dans le Luberon.Après avoir exercé dans la mode, la presse, la télévision, Christine Ferrer a petit à petit délaissé ces métiers pour se consacrer totalement à la création plastique.Les traces les plus anciennes de son travail, sont sans aucun doute, des

objets postés, images collées au mur et la présence toujours du même corps maladroitement reproduit, des croix, des signes, des symboles religieux.Sans aucune formation académique, elle pratique le «mail art» et commence à envoyer à ses amis des objets postaux, en utilisant, presque par défaut, tout ce qui est à sa portée (collages, tampons, timbres, vrais ou faux) en se concentrant essentiellement sur ce qu’elle veut signifier. La forme de ces envois s’impose alors, très liée au graphisme et à la typographie, avec toujours la même exigence, ne pas seulement poster de jolies enveloppes décorées et décoratives, mais des messages intimes, des signes d’affection, des traces.C’est à partir de son travail « QUE PEUT LE CORPS ? » en 2009, qu’elle s’ouvre à de nouveaux médiums : sculpture, dessin, photo, vidéo et installation.

Dominique FLEURY

Née à Grenoble elle fait ses Etudes à l’Ecole des Beaux-Arts d’Aix en Provence et de Lyon. Elle vit et travaille à Lyon.Elle dirige ses recherches comme un chantier en construction avec une nécessité d’explorer des matériaux  : tissu, terre, bois, métal, fibres, verre, papier … sans tabous et sans restrictions, au moyen de techniques variées et appropriées au besoin du propos de l’œuvre : assemblage, soudure, peinture, gravure, aquarelle, mosaïque, céramique, peinture murale, couture.Depuis 1982, elle participe à plus de 70 expositions collectives, 20 Commandes publiques et privées, des résidences et symposiums en France et à l’étranger.Frédérique Fleury investit le champ de l’art avec le souci d’éliminer toute conformité à une ligne, à une généalogie ou à un système. Elle crée son propre champ, aussi, restreindre son œuvre à un seul domaine n’a pas de sens. Son goût pour tout un florilège de matières telles que le bois, le métal, le ciment, la pâte de verre, le miroir, les perles et paillettes, les pampilles, le tissu, la porcelaine, le grès autant de manière de travailler l’épaisseur, la compilation, le collage, la superposition redoublée de griffures, hachures, découpes ou

volumes. «Une petite usine à fabriquer» où peindre, dessiner, couper, sculpter, installer, coudre, cuire ne sont jamais de tropElisabeth Chambon. Conservateur du Musée Géo-Charles Echirolles.

Sybille FRIEDEL

Née à Paris. En 2013, elle s’installe à Pernes Les Fontaines où elle vit et travaille.Après diverses formations au dessin et à la peinture, elle découvre la calligraphie grâce au maître coréen Ung No Lee et se passionne pour cet art.Commence alors un apprentissage qui durera dix ans et qui sera l’occasion d’une plongée dans la civilisation extrême-orientale.Cette plongée l’amènera à exposer en Chine, au Japon et en Corée, où elle s’impose avec une écriture propre à elle. Une écriture dont la calligraphie est comme une grammaire ».Elle ne dérogera pas à cet art quand elle se met à la sculpture, travaillant la mémoire du bois, tirant le bronze vers l’abstraction des signes.La calligraphie est là encore quand elle invente des idéogrammes en trois dimensions : autant de formes suspendues sur des fils.Elle conçoit alors la série « basse-cour » dont sont extraites les poules en fer exposées.Pour l’artiste il s’agit toujours de gestes dessinés dans l’espace.

Francis GUERRIER

Né en 1964, fils du peintre Raymond Guerrier et de la céramiste Francesca Guerrier, il exerce pendant 20 ans le métier de scénographe pour l’évènementiel, la danse, le théâtre, l’opéra et la musique.Depuis 2002, il se consacre essentiellement à la sculpture. Ses premières pièces sur la mémoire intègrent la lumière et l’image. Mais très vite, le métal devient son support de création.Depuis 2005, il a fait le choix de la sculpture monumentale.Il travaille sur ses «Plumes d’Ange» en aluminium de 5 à 15 mètres montées sur ressort et mobiles au vent. Aujourd’hui, en quête des

formes originelles, ses dernières pièces monumentales sont inspirées par la lune, par le ciel descendu sur la terre.

Edith GUILLAUME

Née en 1948, à Bruges, en Belgique.C’est à Londres où elle a vécu pendant 2 ans qu’elle a découvert la céramique.Toute sa vie professionnelle s’est déroulée en Suisse.C’est la terre qui tout naturellement l’a menée à la sculpture. La bijouterie était une autre de ses passions.Le temps à fait son œuvre et lui a permis d’utiliser différentes techniques pour exprimer ce qui lui tenait à cœur: la recherche de la beauté de la ligne, du volume.Il n’est pas rare qu’elle crée une pièce qui soit ensuite déclinée dans différentes tailles partant d’un bijou raffiné et évoluant vers une sculpture monumentale en béton, bronze, résine.Depuis 2004, Edith est souvent l’invitée d’honneur de différents salons et expositions, notamment : ART INTER Evian, Salon des Beaux-Arts de Béziers, à ARPADI à Divonne.Elle participe à l’exposition animalière à Bousval en Belgique, à l’ART FORUM à Montreux en Suisse, au Salon d’ Automne à Paris.

Stéphane GUIRAN

Né en 1968 en France, dans le Var. Il vit et travaille à Eygalières.ESSEC de formation, il quitte en 2001 le monde du graphisme pour la sculpture.De 2002 à 2011, il réalise principalement des œuvres à partir de lignes d’acier, dans la continuité de ses premières années autour du graphisme. En 2004, il se forme à la fonderie lors d’une année de résidence à Barcelone qui lui ouvrira les portes de la sculpture monumentale. Durant cette période son travail épuré sur la ligne évoque une écriture imaginaire qui se déploie dans l’espace, souvent inspirée par la calligraphie et les haïkus japonais.En 2011, il rejoint la galerie Alice Pauli et commence à explorer d’autres médias : tout d’abord la photo, autour des reflets dans la série des Symétries. Puis le verre et le cristal, qui prennent rapidement une part prépondérante

dans son œuvre. Le cristal le conduit à des formes plus organiques, largement inspirées par son lien intime avec la nature. Il parcourt le cristal sous différentes expressions contemporaines, en tant que matière recyclée à travers son travail sur le calcin, en tant que pixel ou élément de dessin, ou dans des dialogues avec les cristaux issus de la nature et autres pierres cristallines.Nature et abstraction vivent dans son travail comme les deux faces d’un même miroir.Ses dernières créations font le lien entre son travail de sculpture et celui de l’image et du son, à travers des installations pouvant mixer cristal, son et vidéo, dans lesquelles il vise à impliquer le spectateur dans les émotions que lui suscitent les cristaux.

Bachir HADJI

Né en 1956 à Constantine en Algérie, Il vit et travaille à Lyon.Il a participé à différentes expositions et symposiums en France et à l’étranger.Il Figure dans certaines collections américaines, turques, africaines, allemandes, saoudiennes et françaises.Il a réalisé neuf commandes publiques dans la région Rhône-Alpes : Décines, Lyon, Saint-Fons, Vaulx-en-Velin, Villeurbanne et Vénissieux.Bachir a publié huit catalogues d’expositions et de deux livres « Un cri suivi de Héritage » avec Roger Dextre aux éditions Comp’Act. Et de « Territoires enclavés » avec Roger Dextre aux éditions Jaques André éditeur.

Albert HETTINGER

Né en 1964, Il vit et travaille à Bitburg en Allemagne.La pierre est comme un papillon, laissant son état de larve dans son cocon, et qui se révèle en une beauté et affectivité nouvellement éclose Beate Reifenscheid du Ludwig Museum Koblenz 2000.

JORDI

Jordi est un artiste français, né en 1951 à Montpellier.Après un travail figuratif, puis abstrait

lors des années 80, Jordi s’est créé un langage à la limite de l’abstraction en dessinant une tête de taureau particulière la plus stylisée possible.Au fil du temps cette forme au dessin très épuré, symbole des tauromachies, de la nature et de l’esprit méditerranéen est devenue son signe, sa signature.Il s’agit d’une forme unique, composée de droites et courbes identiques deux à deux, souvent utilisée comme empreinte ou volume.Ce pictogramme est donc décliné en 2 et 3 D. pour des œuvres créées avec différents médiums  :  peintures, sculptures, installations, photographies, design.Une seule forme et plusieurs techniques pour une approche transversale des disciplines artistiques.Jordi expose régulièrement dans la galerie, expositions collectives, salons, dans le sud de la France, Paris et à l’étranger Dubaï, Séville, San Francisco, Tokyo. Ses œuvres font partie de nombreuses collections publiques et privées.

JONONE

Né en 1963, il vit et travaille à ParisEn arrivant à Paris en 1988, le New-Yorkais John Perello alias Jonone installe son atelier dans l’ancien hôpital Bretonneau, rue Carpeaux dans le 18e arrondissement.Le lieu, connu sous le nom d’Hôpital Éphémère, est alors un squat investi par plusieurs artistes. Jonone y reste jusqu’en 1996, année où il déménage aux Frigos, dans le 13e arrondissement.Durant les années 90, la peinture de Jonone est abstraite, s’approchant de la manière dont il remplissait l’intérieur des lettres de ses graffitis sur les métros de New York.Les jets de peinture y côtoient des spirales et serpentins précis et détaillés, les traces de pas minutieusement détourées garnissent des œuvres aux fonds colorés. Cette première période dans le travail de Jonone est aujourd’hui très prisée des collectionneurs.Avec plus de vingt-cinq ans de carrière en France, Jonone est devenu la figure majeure de l’art contemporain urbain hexagonal. Son omniprésence agace autant qu’elle fascine. Expositions, collaborations, publications, pas un

mois ne passe sans que Jonone ne dévoile un nouveau projet.La Galerie LE FEUVRE travaille avec Jonone depuis 2008.

JAKOS

Né le 25 Avril 1954 à Paris.Sculpteur designer, Jean-Jacques Jakubowiez alias « Jakos » est un touche à tout qui se définit aujourd’hui comme un détourneur de matière.Son premier métier de prothésiste dentaire lui apporte la précision du geste et la rigueur de la finition.Très vite cependant il s’en écarte et entre à l’école Nationale Zootechnique de Rambouillet pour se rapprocher de la nature.Puis, du monde animal, il passe à l’univers de la publicité pour laquelle il crée et élabore des objets originaux en plexiglas.Son travail le conduit à Saint-Tropez où il est rapidement sollicité en tant que maître d’œuvre, décorateur intérieur - extérieur et créateur de pièces uniques notamment pour la fabrication de mobilier design et contemporain sur place, les objets se multiplient. La demande se précise et nécessite un travail toujours plus artistique.Depuis plusieurs années désormais, Jakos se dirige vers un travail beaucoup plus personnel. Artiste autodidacte amoureux de la matière (verre, métal…), des formes et des courbes, son style s’apparente à un exercice de haute couture avec pour finalité un défilé d’œuvres exceptionnelles et uniques. Privilégiant la rareté et le prestige de la matière première, Jakos donne de ce fait un côté très élitiste à ses créations.Ce détourneur d’objets de belle taille et de matières industrielles accompagne chacune de ses créations d’un réel talent esthétique.

Yvette de LA FREMONDIERE

Née à Port Saïd d’une mère grecque et d’un père normand, elle quitte l’Egypte et s’installe à Paris. Elle y aborde sa vie de sculpteure dans les ateliers privés de Paul Niclausse, d’André Meynial et celui de Zadkine. Puis, elle poursuit ses études à « Langues O » et à « l’Ecole du Louvre, » sections « sculptures » et

« égyptologie ». Elle y développe une thèse sur le sculpteur Paul Niclausse (1879-1958).Première exposition aux Pays-Bas, à La Haye, en 1957. Elle participe à des Salons et Biennales, à l’étranger et reçoit des commandes pour des musées.Elle voyage dans de nombreux pays, et elle est particulièrement attirée par le désert. Elevée au grade de Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.

Claude LALANNE

Artiste française née en 1924, Claude Lalanne crée, au travers de la sculpture, des objets dans un souci d’esthétisme naturel et de design pratique.Cette sculptrice, ayant étudié l’architecture à l’école des Beaux-Arts et à l’Ecole des Arts Décoratifs de Paris, offre des œuvres uniques, influencées par le monde vivant.Ses créations d’inspiration florale, ou encore animale, dénotent un univers, une œuvre singulière puisant dans son amour pour la nature et une volonté utilitaire forte. Des œuvres telles que Miroir branches réalisé en 2015 ou encore Bambiloba réalisé en 2006 reflète cette intention de créer des sculptures utilitaires.Claude Lalanne est également reconnue pour ses collaborations avec son époux François-Xavier Lalanne, rencontré dans une galerie en 1952, et avec qui elle deviendra célèbre sous le nom : “Les Lalannes”.

MIST

(Guillaume Lemarquier)Né en 1972, il vit et travaille à MontpellierMist découvre le graffiti à la fin des années 80, le long de la ligne du RER A.Dès 1991, son talent est remarqué et ses esquisses sont publiées dans le catalogue édité par le Musée des Monuments Français à l’occasion de l’exposition Graffiti Art ; Mist n’a alors que 19 ans.Depuis, l’artiste déploie sur toile un univers abstrait inspiré par les lettres qui constituent son pseudonyme en prenant soin de les déconstruire pour aller au-delà du graffiti. L’énergie, la couleur et les outils (la bombe de peinture et le marqueur) sont les

éléments qui le relient encore à la rue, au graffiti, mais ses compositions et recherches esthétiques font de lui un véritable peintre d’atelier qui est devenu au fil du temps une figure majeure de l’art contemporain urbain. Mist est représenté par la Galerie LE FEUVRE depuis 2009. Après New Paintings & Sculptures (2009), Hypoténus (2011) et Son of Actarus (2013), Extraball est la quatrième exposition de Mist au 164 Faubourg Saint-Honoré. Une étape qui marque l’attachement de Franck LE FEUVRE à son artiste ainsi que l’intérêt que lui portent les collectionneurs. Au fil des années, Guillaume Lemarquier est devenu un pilier de la galerie.Un artiste solide sur lequel le galeriste et les collectionneurs peuvent compter. Cela se sait désormais. Son évolution, fine, réfléchie, lui permet de se renouveler d’exposition en exposition tout en conservant une trajectoire cohérente, tant dans l’esthétique que dans l’esprit qui guide sa création. Car le travail de Mist est un travail éminemment sincère et positif. À travers ses œuvres, peintures ou sculptures, transparaissent son humour et son enthousiasme. Il fait bon rêver et tout simplement vivre près d’une œuvre de Mist ; et n’est-ce pas là l’essentiel ?Jonathan ROZE.

Marc NUCERA

Né en 1966, d’un père ébéniste dont il héritera l’amour de la matière. Il y a dans le travail de Marc Nucera tant de richesse, tant d’histoires, de sensibilité et de sens, qu’on aurait peine à le définir.Il va devenir tout à la fois architecte, paysagiste, artisan, penseur, sculpteur.Peu importe, son travail se situe au-delà de ces considérations, au-delà des cimes, entre ciel et terre.Lorsqu’il était paysagiste il se distinguait déjà par son habileté et le soin minutieux qu’il apportait à son travail, Marc Nucera ramenait de ses chantiers de gros blocs de bois, prélevés sur les troncs qu’il avait travaillé tout le jour durant.Ces cœurs d’arbres, il les empilait chez lui, sans trop savoir pourquoi.La découverte de Brancusi fut une révélation. L’essence de la matière, l’état primaire de la forme, se révélait à lui comme un

art.Initié à l’art contemporain par le paysagiste Alain-David Idoux, son maître, Marc puise son inspiration dans le Land Art de Robert Smithson et Richard Long, mais peut-être plus encore dans l’œuvre de Jean Arp ou de Louise Bourgeois.Si pour la plupart, un arbre mort est un sujet encombrant, pour Marc Nucera, il est digne du plus haut intérêt. “Lorsqu’on sculpte un arbre mort, le geste est le même que lorsqu’on taille le vivant : il est recherche de proportion, travail sur la masse végétale, sur la matière. Même mort, l’arbre a une identité».Sa démarche évolue en fonction des sites sur lesquels il opère. Jamais préméditée, l’oeuvre se conduit de façon intuitive, en contact avec un environnement chaque fois unique, un cadre végétal, minéral parfois, avec une histoire, et des gens. Au-delà des connivences avec le végétal et l’espace, l’humain reste le moteur du grand œuvre de Marc Nucera.Texte de Marie Pok.

Nell et Domingo POLITI

«Á quatre mains»

Ils effectuent leurs études aux Beaux-Arts de Buenos Aires, en Argentine, où ils se rencontrent ; puis, après un voyage à travers l’Amérique du Sud, ils s’installent à Paris en 1978. Ils y résideront dix ans, présentant leurs recherches en commun, tant picturales que sculpturales à travers des matériaux multiples, toiles, bois, résine, métal. Depuis 1988, ils vivent et travaillent en Vaucluse. La violence des couleurs, le heurt des formes et des lumières marquent leurs œuvres. C’est toute l’impétuosité du tempérament sud-américain qui éclate dans leurs créations.Il y a toujours du mouvement et des sons qui émanent des œuvres de Nell et Domingo Politi. Cela est peut-être dû à leurs touches de peintures éclatantes de couleurs, aux motifs archaïques, répétitifs, singuliers, cernés de noir; à leur organisation qui semble se faire sous nos yeux ou derrière notre dos; pour mieux surprendre notre regard et le séduire à la manière d’un coup de

foudre.En tout cas, ce langage de la couleur, cette écriture de la couleur, comme un tissage métissé, vibre et nous fait vibrer. On n’est pas loin de l’araignée et de sa toile, si ce n’était cette jubilation de créer que l’on sent au travers de ce travail rigoureux et opiniâtre.Ce double paradoxe crée la magie de cet art instantané et pourtant lentement prémédité. Il nous rend victime consentante et subjuguée et pourtant enrichie d’un nouvel espace de liberté.Texte d’Aleyne Garcia de Herreros.

Auguste RODIN

Né à Paris le 12 novembre 1840, et mort à Meudon, le 17 novembre 1917, il est l’un des plus importants sculpteurs français de la seconde moitié du XIXe siècle, considéré comme un des pères de la sculpture moderne.Héritier des siècles d’humanisme, l’art réaliste de Rodin est un aboutissement, croisement de romantisme et d’impressionnisme dont la sculpture est modelé par la lutte entre la forme et la lumière.La virilité de l’artiste, surnommé en son temps le « Bouc sacré », provoqua des drames semi-publics ou privés et le place au centre d’une expression plastique de la sensualité, de l’érotisme, mais aussi de la douleur.Par sa capacité de travail et d’organisation, Auguste Rodin laisse une œuvre hors norme.

Vera ROHM

Née à Landsberg - Lech en 1943 elle passe son enfance à Genève et Darmstadt.Après une année d’études à l’Académie Charpentier à Paris, Vera Röhm est assistante pour les décors au Grand-Théâtre de Genève entre 1962 et 1963.1963-1967 Études à l’ECAL, puis 1968 Séjour de travail à New York.Elle crée ses Premiers travaux sculpturaux à Paris en 1969.En 1972 elle Débute un travail sur des sculptures en métal et pierre associés à du Plexiglas.À cette époque, l’artiste réalise ses premiers tétraèdres avec entailles, calcul par bissection des angles ou de la longueur des côtés du triangle.

1975 c’est le début du travail sur de nouvelles associations de matériaux.Ses œuvres sont présentes dans de nombreuses collections publiques et privées ; lauréate de concours d’art public ; elle expose régulièrement en Allemagne et à l’étranger.Elle vit à Darmstadt et à Paris.

Jacques SALLES

Ingénieur de formation, Jacques Salles invente depuis plus de 40 ans des familles de constructions légères, mobiles ou pas, petites ou grandes, qui ont toutes un nom générique :Nuages, Arachnées, Sémaphores, Soliflets, bouquets à souffler, bouquets et rubans suspendus, Vibrions, Mini Totems, Fleurs de Galet, Canopées.Pour les construire, il utilise les matériaux légers de l’industrie des hommes : aluminium, matériaux composites, inox, fils de pêche et garcettes de marine, assemblés par soudure, collage, nouage.Il expose dans de nombreux salons, expositions, et crée des structures pour des espaces publiques :Anniversary, grand sémaphore installé à Ménerbes rue Sainte Barbe par Pascal Lainé.Le Grand Bouquet, bouquet rouge de 4 mètres de diamètre suspendu dans le hall d’accès au métro à la station Créteil- Echat sur la ligne 8 du métro parisien.

Manuel Angel SERRANO

Né en 1967.Il fréquente de 1986 à 1992 l’Ecole des Beaux-Arts d’Avignon et obtient le Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique.Il s’initie à la photo avec Reza et Hervé Vincent, et participe au spectacle «Ô douce nuit» de Tadeusz Kantor. Tout en se consacrant à la peinture, son mode artistique de prédilection, il réalise des séries d’oiseaux en terre cuite peintes qui trouvent place dans des environnements divers, extérieurs ou intérieurs et peuvent être conçus «In Situ». Il a réalisé des films «Super 8» dans le cadre d’installations et obtenu le prix du Jury du festival super 8 de Paris en 1999 pour «Commandant C».

Il a travaillé en tant que peintre décorateur chez Artefact, Courthézon, pour le spectacle vivant.Il a collaboré en tant que plasticien à des chorégraphies (avec Barbara Sarreau du Théâtre du Merlan à Marseille, Guilène Renaud du festival Méridien à Aubagne).Il travaille actuellement à la création d’un spectacle, D’après nature, avec le danseur chorégraphe Vincent Weber.

Flavie VAN DER STIGGHEL

Née en 1984, à Apt, elle vit et travaille à Avignon.Flavie Van der Stigghel s’est très tôt révélée douée pour le dessin, mais c’est avec la sculpture céramique qu’elle choisit de s’exprimer dès 2005. Autodidacte, elle approfondit sa démarche dans les ateliers d’artistes de la Drôme et des Alpilles où elle travaille et expose plus particulièrement avec le sculpteur Guy Bareff et le peintre Gérard Drouillet jusqu’en 2011.En 2012, elle est sélectionnée par le festival A-part qui intègre un volet dédié à la céramique contemporaine, aux côtés des œuvres d’artistes tels que Johan Creten, Elsa Sahal, Kristin McKirdy.En 2014, elle est invitée en résidence d’artiste dans le cadre de la manifestation “Septembre de la Céramique et du Verre” aux Baux-de-Provence. la Galerie de l’Ancienne Poste lui consacre une exposition personnelle : “Envol”.Par ailleurs, Flavie Van Der Stigghel collabore avec le designer Gérard Faivre et ses œuvres sont présentes dans des collections publiques et privées en Europe, Suisse et Angleterre.

Michel WOHLFAHRT

Tout d’abord potier puis sculpteur, Michel Wohlfahrt, né en 1949, pratique la céramique depuis 1963. Après avoir quitté la poterie traditionnelle, il créé de nombreuses sculptures dans le domaine de la figuration. Wohlfahrt se confronte à la matière dans une poétique du geste. De ses années de métier, il conserve la complicité avec la matière.Depuis, il travaille multiples matériaux acier, bronze, béton, verre et intègre

des objets préfabriqués, trouvés, glanés, parfois coulés en bronze. Il a réalisé des sculptures en bronze, en béton, en verre.Des pneus moulés en béton coloré noir, incrustés de billes de jeux nacrés, flottent mystérieusement malgré leur poids. Les longues tiges avec des têtes d’oiseaux en pâte de verre qui guettent en hauteur dessinent avec fantaisie le souvenir des fêtes foraines. Des objets préfabriqués, des lits, des chaises ou des roues métalliques, viennent supplanter le socle.

Placide ZEPHYR

Née le 22 février 1976 d’origine haïtienne. Elle vit à Nîmes.Artiste plasticienne, elle crée des performances «Ici la peinture est action et l’action peinture avec le corps mis sur la scène de son atelier, théâtralisé : la peinture en une gestuelle éminemment visible et identifiable.Un déambulatoire réalisé au Musée Ziem de Martigues, autour de l’exposition de «Supports/Surfaces» en 2007, permet à Placide une mise en scène où le corps se réfère aux œuvres d’autres artistes.L’artiste découvre une nouvelle dynamique picturale, sorte de montée en couleurs et en rythmes qui confèrent à chacune de ses œuvres une présence active. » Diverses expériences de body painting et sur le terrain social, ont permis à Placide de positionner son travail d’artiste, non pas par rapport à un marché de l’art international, mais dans une attitude humaniste qui redonne à l’œuvre des valeurs essentielles et universelles de liens et de communication entre les êtres.C’est dans cette zone sensible que se situe son attachement à sa culture d’origine, entre l’impact coloré et solaire des couleurs et les mystères des rites Vaudou qui sont sous-jacents dans ses œuvres.Ici pas d’anecdotes mais quelques symboles graphiques qui sont comme des entrées de serrure pour une visite dans un monde où la magie ne sait plus de quel côté se tourner: blanche ou noire ? Non, rouge !

Nos partenaires

Conseil Régional Provence Alpes Côte d'Azur.

Département de Vaucluse.

Mairie du Thor.

Galerie Mitterrand - ParisGalerie 22 - Coustellet - Vaucluse

Moebius Production

Emmanuel de Menthon - Restaurant AU GUSTO

Contacts

Présidente Poppy Salinger

T+33 6 78 43 57 33poppy@pierresalinger.orgcontact@bastiderose.com

Communication - Relations PresseMuriel Forêt

T + 33 6 08 68 50 16muriel-foret@hotmail.fr

www.bastiderose.comwww.poppyandpierresalingerfoundation.org

du 11 JUIN au 15 OCTOBRE 2017de 14h30 à 18h30 tous les jours sauf le mardi

LA BASTIDE ROSE99, Chemin des Croupières par le Chemin des Coudelières

84250 - LE THOR - 04 90 02 14 33