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Page 1: Folies slaves

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Page 2: Folies slaves

Samedi 22 mars 2014 – 20h00 Arsenal Grande Salle

FOLIES SLAVES Orchestre invité : DEUTSCHE RADIO PHILHARMONIE SAARBRÜCKEN KAISERSLAUTERN Direction KAREL MARK CHICHON Piano ELENA BASHKIROVA Antonín Dvo!ák Scherzo capriccioso (op.66) Robert Schumann Concerto pour piano en la mineur (op.54) Antonín Dvo!ák (1841-1904) Symphonie n°5 en fa majeur (op.76)

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Antonín Dvo!ák (1841-1904) Scherzo capriccioso (op.66) Première audition à Prague le 16 mai 1883 par l'orchestre du Théâtre national tchèque sous la direction d'Adolf Cech. Au moment où Dvo!ák atteint sa pleine maturité créatrice, il développe une méthode de travail remarquablement efficace, lui permettant de composer rapidement. Allant à l'encontre de la légende romantique, qui voulait qu'un artiste couve une œuvre parfois pendant des années, le maître tchèque aurait pu faire sienne la fameuse déclaration de Camille Saint-Saëns qui disait : « [qu’il] était aussi naturel pour [lui] de produire de la musique qu'un pommier à produire des pommes ». Sur cette période, aucune « lutte intérieure » n'est venue entraver la production des chefs-d'œuvre du compositeur et surtout pas ce Scherzo Capriccioso, qu'il composa peu de temps avant la Septième Symphonie. Apparemment sortie de son esprit avec la spontanéité qui le caractérise, la première esquisse fut faite le 4 avril 1883 et la partition achevée à peine un mois plus tard ! Comme sa rayonnante Symphonie n °8, cet heureux joyau orchestral suggère une célébration de la nature (en particulier par ses appels de cor) et évoque l’ambiance d'une fête de village. Ces éléments sont combinés de façon éloquente dans la section centrale plus lente, introduite par une magnifique mélodie au cor anglais, puis reviennent dans leur forme antérieure, pour une conclusion festive. L'œuvre est ornée de couleurs éclatantes et chaleureuses notamment par l'emploi de ses instruments préférés : les bois, la harpe et un « tapis » de cordes. Dvo!ák parvient dans cette pièce à une véritable transfiguration de la danse populaire. 1883 Événements contemporains La France connaît la Troisième République avec le gouvernement de Jules Ferry. Inauguration de l'Orient Express. Décès du philosophe socialiste Karl Marx. Décès du peintre Édouard Manet. Fondation à New York du Metropolitan Opera. Naissance d’Anton Webern. Première audition à Londres de la Symphonie n°1 de Schubert, plus de soixante-dix ans après sa composition. Œuvres contemporaines Chabrier España, Delibes Lakmé. Brahms Symphonie n°3, Fauré Élégie pour violoncelle et piano, Bruckner Symphonie n°7, Smetana Quatuor n°2.

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Robert Schumann (1810-1856) Concerto pour piano en la mineur (op.54) Allegro affettuoso, Intermezzo, Finale Avec sa poésie romantique et cet habile entrelacement du piano et de l'orchestre qui ravissait tant Clara, le Concerto en la mineur, achevé en 1845, se situe dans un univers bien éloigné des morceaux de parade que produisaient à profusion tous les compositeurs virtuoses alors à la mode. C'est le seul concerto pour cet instrument que Schumann acheva, trois projets antérieurs étant restés inachevés. En 1841, il écrit une Phantasie pour piano et orchestre, conçue selon ses propres termes comme « un juste milieu entre symphonie, concerto et grande sonate ». C'est cette Phantasie qui deviendra, quatre ans plus tard, le premier mouvement de son concerto. En 1845, il y greffe un intermezzo et un final, les éditeurs trouvant un concerto « complet » plus commercialisable qu'un simple Allegro. L'œuvre est créée à Leipzig le 1er janvier 1846 par Clara au piano. L'orchestre est dirigé par Ferdinand Hiller, dédicataire de la pièce. Ce concerto n'aura pas un succès immédiat, n'ayant pas été conçu comme un morceau de bravoure. Schumann dont la main droite était endommagée, depuis 1832, avait tourné le dos à la virtuosité dans ses œuvres. Il avait d'ailleurs confié à son épouse : « Je ne peux pas écrire de concerto de virtuose ; il faut que j'imagine autre chose ». 1845 Événements contemporains Régime politique en France : monarchie de Juillet, règne de Louis-Philippe, gouvernement de Guizot. Naissance de Gabriel Fauré. Mérimée écrit Carmen. Le Texas devient le vingt-huitième État de l'Union américaine. Œuvres contemporaines Wagner Tannhäuser

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Antonín Dvo!ák (1841-1904) Symphonie n°5 en fa majeur (op.76) Allegro ma non troppo, Andante con moto, Allegro scherzando, Allegro molto Première audition à Prague le 25 mars 1879 par l'orchestre du Théâtre national tchèque sous la direction d'Adolf Cech. L'année 1875 apporta la sécurité et un nouvel essor à la carrière de Dvo!ák. Les répercussions de la difficile et décourageante situation de départ s’étaient évanouies sans avoir porté atteinte à sa production rapide et impulsive. C'est ainsi que durant six semaines au cours de l'été 1875, il jeta sur le papier sa Symphonie en fa majeur (op.76) avec une impétuosité analogue à celle de son « modèle », Schubert. On la qualifie souvent de « pastorale » en raison d'une certaine analogie avec la Sixième de Beethoven. Le caractère champêtre dont sont empreints ses trois premiers mouvements justifie aussi, dans une certaine mesure, cette appellation qui ne s'est pourtant jamais imposée. Une gaieté toute printanière, vive et enjouée, court tout au long du premier mouvement auquel de lumineux appels des bois apportent un parfum de plein air. Une prégnante mélancolie du souvenir dans un climat nostalgique de Dumka* s'exhale du deuxième mouvement sous l'archet des violoncelles puis des violons. La poésie du souvenir se prolonge et se meurt dans les premières mesures du troisième mouvement pour laisser place à une allégresse populaire. Le final, quant à lui, rompt complètement avec l’atmosphère pastorale des mouvements précédents. Particulièrement imposant, il est animé d'un souffle héroïque qui lui confère une certaine grandeur. La symphonie sera révisée en 1887 et, sous cette forme définitive, dédicacée au chef d'orchestre Hans von Bülow. Dans sa première version, elle avait été créée par Adolf Cech au Concert slave le 25 mars 1879. *Dumka : chant emprunt de rêverie nostalgique importée de la musique populaire ukrainienne. 1875 Événements contemporains Inauguration de l'Opéra de Paris, œuvre de l'architecte Charles Garnier. Première à Paris de Carmen, opéra de Georges Bizet d’après Prosper Mérimée. Mort de Georges Bizet. Naissance de Maurice Ravel. L’Opéra de Paris s’installe au Palais Garnier. Œuvres contemporaines Bizet Carmen, Dvo!ák Sérénade pour cordes, Quatuor n°1 avec piano.

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KAREL MARK CHICHON Chef d’orchestre Karel Mark Chichon se distingue par son tempérament, sa passion et sa musicalité. Né à Londres en 1971 de parents originaires de Gibraltar, Chichon a fait ses études à la Royal Academy of Music et été l’assistant de Giuseppe Sinopoli et de Valery Gergiev. En reconnaissance des services rendus à la cause de la musique, la reine d’Angleterre Elizabeth II lui a décerné le titre d’« Officer of the British Empire ». Depuis septembre 2011, Chichon est chef titulaire de la Deutsche Radio Philharmonie Saarbrücken Kaiserslautern. Son contrat a été reconduit jusqu’en 2017. De 2006 à 2009, il a dirigé l’Orchestre symphonique de Graz, et de 2009 à décembre 2012, il a été chef principal et directeur artistique de l’Orchestre symphonique national de Lettonie à Riga. Outre ses engagements fermes, Karel Mark Chichon travaille également au Wiener Staatsoper, au Deutsche Oper de Berlin, au Bayerische Staatsoper de Munich, au Teatro dell’Opera de Rome, au Teatro Comunale de Bologne, au Teatro Real de Madrid et au Gran Teatre

del Liceu de Barcelone. Il dirige également de célèbres orchestres comme l’Orchestre du Concertgebouw d’Amsterdam, le London Symphony Orchestra, la Symphonie de Vienne, l’Orchestre symphonique de la radio de Vienne, l’Orchestre symphonique de la radio de Berlin, l’English Chamber Orchestra, l’Orchestre symphonique national de la RAI et l’Orchestre national russe. En 2015 il fera ses débuts au Metropolitan Opera de New York avec Madame Butterfly et à la Scala de Milan avec La Bohème. En décembre 2010, Karel Mark Chichon a remplacé au pied levé Antonio Pappano au pupitre de l’Orchestre royal du Concertgebouw à Amsterdam : ce concert a été acclamé par le public et par la presse. Depuis 2003, il est régulièrement invité à diriger l’English Chamber Orchestra. En 2004, 2005 et 2006, il a été invité par la Philharmonie de Vienne à diriger des concerts à l’International Orchestra Institute de Salzburg. En mars 2010, Chichon a réalisé son premier enregistrement pour Deutsche Grammophon avec l’Orchestre symphonique national de la RAI. Dans les cinq prochaines années, il enregistrera sur CD un cycle Dvo!ák avec la Deutsche Radio Philharmonie pour Hänssler Classic. En tant que chef invité d’orchestres majeurs, Karel Mark Chichon se produit dans des salles telles que le Musikverein de Vienne, le Konzerthaus de Vienne, la Philharmonie de Berlin, le Concertgebouw d’Amsterdam, le Royal Festival Hall de Londres, le Théâtre des Champs-Élysées de Paris, la Philharmonie « am Gasteig » de Munich, la Laeiszhalle de Hambourg, la Alte Oper de Francfort, la Grande salle du Conservatoire de Moscou, l’Auditorio Nacional de Música de Madrid et le Seoul Arts Center de Corée du Sud.

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Elena Bashkirova, piano Issue d’une famille de musiciens, Elena Bashkirova étudie au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou avec son père, le célèbre pianiste et professeur de musique Dimitrij Bashkirov. Outre le répertoire classique et romantique, Elena Bashkirova soutient activement la musique du XXe siècle et participe à de nombreuses créations mondiales. Elle est régulièrement invitée par de très grands orchestres comme le Philharmonique de Munich, le Berliner Konzerthausorchester, l'Orchestre du Gürzenich, l'Orchestre symphonique de Bamberg, les orchestres symphoniques de la Radio de la NDR (Hambourg) et de la WDR (Cologne), l’Orchestre de Hallé, l'Orchestre symphonique de Vienne, l'Orchestre de Paris,

l'Orchestre national de Madrid, l'Orchestre philharmonique d'Israël ainsi que les orchestres de Chicago, Dallas, Washington et Houston. Elle travaille, entre autres, sous la direction de chefs tels que Sergiu Celibidache, Pierre Boulez, Rafael Frühbeck de Burgos, Semyon Bychkov, Michael Gielen, Christoph Eschenbach, Ivor Bolton et Christoph von Dohnányi. Par ailleurs, Elena Bashkirova est régulièrement invitée dans de nombreux festivals internationaux tels que le Klavier festival Ruhr et le festival de Verbier. La musique de chambre a toujours suscité un intérêt particulier pour Elena Bashkirova ; avec ses partenaires de musique de chambre elle a joué en concert dans la plupart des festivals mondiaux importants et elle a enregistré de nombreux disques. Elena Bashkirova travaille avec des chanteurs comme Anna Netrebko et Robert Holl, entre autres. En 1998, elle fonde le Festival international de musique de chambre de Jérusalem, qui se déroule chaque année en septembre. En tant que directrice artistique, elle invite des artistes mondialement reconnus et suscite des réactions enthousiastes non seulement en Israël mais aussi à l'étranger. Elena Bashkirova et l’Ensemble du Festival ont donné des concerts lors de tournées en Europe et aux États-Unis (Berlin, Düsseldorf, Paris, Londres, Vienne, Lisbonne, Budapest, New York...) et se produisent sur les festivals d'été tels que Lucerne, Rheingau, Menton, Bad Kissingen, Stresa et Schleswig-Holstein.

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DEUTSCHE RADIO PHILHARMONIE SAARBRÜCKEN KAISERSLAUTERN Parmi les orchestres radiophoniques allemands, la Deutsche Radio Philharmonie est celui dont la création est la plus récente. Issue en 2007 de la fusion de l’Orchestre symphonique de la Radio sarroise (SR) et de l’Orchestre radiophonique de Kaiserslautern (SWR), deux formations qui faisaient partie depuis longtemps de l’ARD, elle a su se doter rapidement d’un profil bien à elle et trouver sa place parmi les orchestres radiophoniques allemands les plus réputés. Dans sa programmation, la Deutsche Radio Philharmonie Saarbrücken Kaiserslautern accorde une place de choix à la musique vocale, au répertoire classique et romantique ainsi qu’à la musique des XXe et XXIe siècles. Des œuvres orchestrales commandées à divers compositeurs viennent compléter ce répertoire et lui apportent une touche très contemporaine. Depuis la saison de concerts 2011/12, la Deutsche Radio Philharmonie Saarbrücken est dirigée par le Britannique Karel Mark Chichon, qui a succédé au pupitre à Christoph Poppen, chef titulaire depuis la création de l’orchestre en 2007. Ce dernier est également dirigé depuis longtemps par Stanislaw Skrowaczewski, premier chef invité. À chaque saison, la Deutsche Radio Philharmonie donne environ soixante-dix concerts à Sarrebruck et à Kaiserslautern mais également dans le triangle frontalier Allemagne-France-Luxembourg (Grande Région SaarLorLux) ainsi qu’en Rhénanie-Palatinat. Elle se produit en outre dans le cadre de cycles de concerts à Karlsruhe, Mayence et Metz. Ses diverses tournées l’ont menée en Suisse (2008), en Chine (2009), au Japon (2011) et en Corée du Sud en 2012. Ses concerts sont diffusés dans le cadre des émissions de la Radio sarroise (SR), de la radio Südwestrundfunk (SWR) ou par le biais de l’Union européenne de radio-télévision. À la télévision, ils sont diffusés sur les chaînes télévisées de la SR et de la SWR ainsi que sur ARTE. La discographie étendue de la Deutsche Radio Philharmonie comprend, outre les intégrales des symphonies de Brahms, de Mendelssohn, de Tchaïkovski et de Gouvy, plusieurs CD récompensés par des prix internationaux, dont les concertos pour violoncelle de Hindemith, Honegger et Martinu avec le soliste Johannes Moser (Bestenliste 2/2011, Preis der Deutschen Schallplattenkritik) et l’intégrale des œuvres pour violon et orchestre de Schumann avec la violoniste Lena Neudauer (International Classical Music Award 2011). La DRP a participé à deux CD de la collection « Ballets russes » éditée par SWR music. Avec son projet éducatif «Klassik macht Schule» (Le classique fait école), qui comprend des concerts pour enfants, familles et divers projets de sensibilisation à la musique, la Deutsche Radio Philharmonie s’engage avec un succès croissant en faveur du jeune public. www.deutscheradiophilharmonie.de

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DEUSTCHE RADIO PHILHARMONIE SAARBBÜCKEN KAISERSLAUTERN Violon I Dora Bratchkova (super-soliste) N.N. (super-soliste) Margarete Adorf (1er violon solo) Xiangzi Cao Anne Yuuko Akahoshi Gisela Arnold Johannes Baumann Jacek Gebka Ewgenia Grandjean Gerhard Huba Johannes Kiefel Klaus Leppla Malgorzata Lewandowska Sebastian Matthes Claudia Moog Thomas Rothaupt Violon II Andreas Götzinger (chef de pupitre) Götz Hartmann (chef de pupitre) Ulrike Hein-Hesse (chef de pupitre) Thomas Hemkemeier Eduard Bonk Carlos Klimpel Aleksandra Kowalska-Hnateyko Jie-Ming Li Carmen Maior-Rüstig Christoph Mentzel Magdalena Müller Karin Murphy Harald Paul Radegund Stoecklin Juliane Weber Helmut Winkel Altos Benjamin Rivinius (solo) Slawomir Wojtysiak (solo) Reinhilde Adorf N-N. Justyna Sikorska Katalina MacDonald Yulia Smirnova Irmelin Thomsen Thomas Weißmann Anatoli Wiedmann Susanne Ye Violoncelles Mario Blaumer (solo) Peter Gerschwitz (solo) Stefan Panzer Adnana Rivinius Mingjung Suh Claudia Limperg Sebastian Schmid Valentin Staemmler Elisabeth Woll Contrebasses Martin Dobner (solo) Ilka Emmert (solo) Ulrich Schreiner (solo) Katja Pendzig Thomas Schreiber Fritz-Ludwig Heieck Sebastian Heß

Holger Philipsen Flûtes Britta Kaliunas-Jacobs (solo) Grigory Mordashov Ayla Caymaz Birgit Engelhardt Susanne Winkler Hautbois Vilmantas Kaliunas (solo) Veit Stolzenberger (solo) Ulrike Broszinski Jürgen Schmitt Clarinette Rainer Müller-van Recum (solo) Peter Pryzbylla (Solo) Stefan Zimmer Bassons Guilhaume Santana (solo) Zeynep Köylüoglu Ulrich Rinderle Bernd Frietsch Siegfried Nitt Cors Xiao-Ming Han (solo) Martina Reitmann Benoit Gausse Manfred Neumann Wolfgang Böttger Matthias Stier Trompettes Robert Hofmann (solo) Uwe Zaiser Robert Neumair Peter Leiner Rudolf Nick Joachim Schröder Trobones Fabrice Millischer (solo) Guilhem Kusnierek Hansjoachim Scheerer Stefan Kluftinger Joachim Laukemper Tuba David Polkinhorn Timbales Stephan-Valentin Böhnlein (solo) Michael Gärtner Percussions Martin Frink Jochen Ille Ronald Lück Harpe Annette Jansen-Zacks (solo)