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Economie mondiale : Sur la voie de la reprise
Europe et Brexit :Retour sur un an de négociations
Février 2018 Mainland Europe édition #3
Focus secteurLa construction moderne et l'art de gérer les risques
2December 2017 www.curriebrown.com [email protected]
Economie mondiale : Sur la voie de la reprise
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Europe et Brexit : Retour sur un an de négociations
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La construction moderne et l'art de gérer les risques
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Contenu
Bienvenue dans l'édition #3 d'InsightAu sommaire de cette nouvelle édition d'Insight, nous vous proposons un retour sur l'année 2017 et une mise en lumière des enjeux de 2018.
Dans l'ensemble, l'économie mondiale a poursuivi sa reprise en 2017, tirée par l'Asie et soutenue par des performances plus fortes aux États-Unis et en Europe. Les taux de croissance pour nombre de pays de la zone euro ont été révisés à la hausse selon les Perspectives de l'économie mondiale du FMI de Janvier 2018, en particulier pour l’Allemagne, l’Italie et les Pays-Bas.
L'économie britannique est quant à elle restée atone, peut-être en raison de l'impact du vote Brexit et des négociations laborieuses pour quitter l'Union européenne. Nous reviendrons sur un an de 'Brexit' pour comprendre les enjeux des prochains mois pour le gouvernement britannique.
Enfin, dans notre focus industrie, nous nous intéresserons à la planification des risques. Les projets de construction sont de plus en plus complexes. Les clients et les entrepreneurs doivent tenir compte d'une multitude de paramètres lors des étapes de planification et de gestion des projets. De nouveaux matériaux, de nouvelles techniques et de nouvelles approches du design sont à l'origine des projets les plus ambitieux et passionnants jamais envisagés. Mais les questions réglementaires et environnementales restent une préoccupation croissante à chaque étape du processus de construction. Nous aborderons dans ces pages ce que les équipes de projet doivent surveiller et planifier.
Pour retrouver cette édition d'Insight ainsi que toutes les précédentes et suivre l'actualité de la construction, n'hésitez pas à vous rendre sur notre nouveau site internet en français : https://www.curriebrown.com/fr.
Edito
Février 2018
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L'économie mondiale a poursuivi sa reprise en 2017, tirée par l'Asie et soutenue par des performances plus fortes aux États-Unis et en Europe.
Les prévisionnistes insistent auprès des décideurs politiques pour qu'ils profitent de la reprise - amorcée à la mi-2016 - pour mettre en œuvre les réformes clés qui devraient la stimuler plus encore et contribuer à soutenir la croissance au cours des années à venir.
De nombreuses économies sont ancrées dans une croissance à long terme, caractérisée par une faible croissance des salaires, une faible inflation et de faibles taux d'intérêt. Bien que la faiblesse de l'inflation et des taux d'intérêt soit normalement une bonne chose, les chiffres en berne se maintiennent depuis si
longtemps qu'ils ont un effet négatif sur l'économie. Selon les dernières perspectives de l'économie mondiale du Fonds monétaire international (FMI) d'octobre 2017 et janvier 2018, la stagnation des salaires et la diminution du nombre d'emplois à revenu moyen ont un faible impact sur l'économie.
Ces développements ont suscité une forte réaction anti-mondialisation - une menace importante pour l'économie mondiale - bien que les développements technologiques et les politiques gouvernementales aient joué un rôle plus important dans l'accroissement de l'inégalité des revenus, et que les craintes d'une automatisation plus rapide soient la cause actuelle de l'anxiété, selon les auteurs du rapport du FMI.
Economie mondiale : Sur la voie de la reprise
Monde
Asie émergente et en développement
Amérique latine et Caraïbes
Europe émergente et en développement
Moyen-Orient et Afrique du Nord
ASEAN-5
79 280,94 (+5%)75 367,75
17 200,18 (+6%)16 129,58
5 464,75 (+10%)4 948,81
1 889,90 (+3%)1 835,70
2 915,49 (+4%)2 814,37
2 295,75 (+7%)2 142,31
Source: Fonds monétaire international, base de données sur les perspectives de l'économie mondiale (Octobre 2017)
20172016Trends
PIB (US$ milliards)
Economie mondiale
Février 2018
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Economie mondiale
En dépit de cet avertissement, le FMI souligne qu'il s'agit d'une reprise généralisée, qui concerne environ 75 % de l'économie mondiale lorsqu'elle est mesurée par le produit intérieur brut (PIB). Parmi les régions préoccupantes figurent l'Amérique latine, l'Afrique du Nord et l'Afrique subsaharienne, ainsi que certaines parties du Moyen-Orient.
Il y a aussi des anomalies dans les secteurs qui se portent particulièrement bien. L'économie britannique reste atone, peut-être en raison de l'impact du vote Brexit et des négociations ultérieures pour quitter l'Union européenne. Le FMI souligne également l'absence de progrès politiques aux États-Unis en 2017.
Le FMI a révisé à la hausse les prévisions de croissance en Europe et en Chine pour 2018. Il constate une croissance plus forte en Turquie, en Russie et au Brésil.
Les taux de croissance pour beaucoup de pays de la zone euro ont été révisés à la hausse selon les Perspectives de l'économie mondiale de Janvier 2018, en particulier pour l’Allemagne, l’Italie et les Pays-Bas, en raison de l’affermissement de la demande intérieure et extérieure. En Espagne, la croissance, qui a été largement supérieure à son potentiel, a été révisée légèrement à la baisse, pour 2018, compte tenu des effets de la montée de l’incertitude politique sur la confiance et la demande.
Il existe également des incertitudes spécifiques au Moyen-Orient, alimentées en partie par le conflit en Syrie et au Yémen, mais aussi par d'importantes tensions politiques dans le Golfe. Là-bas, un groupe dirigé par l'Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis a coupé les liens avec le Qatar.
Le FMI a utilisé son rapport pour mettre en lumière la question générale du chômage des jeunes et ses répercussions sociales et économiques négatives. Il a décrit les stratégies d'investissement en faveur des jeunes - éducation, formation et
recyclage - comme 'd'une importance cruciale pour une croissance inclusive et durable'.
"L'investissement dans le capital humain devrait contribuer à faire augmenter la part du revenu du travail, contrairement à la tendance générale des dernières décennies - mais les gouvernements devraient également envisager de corriger les distorsions qui ont peut-être réduit excessivement le pouvoir de négociation des travailleurs. En résumé, la politique devrait favoriser un environnement propice à une croissance durable des salaires réels", affirme Maurice Obstfeld, du FMI.
"De nombreux problèmes mondiaux nécessitent une action multilatérale. Les priorités en matière de coopération mutuellement avantageuse ('win-win') comprennent le renforcement du système commercial mondial, l'amélioration de la réglementation financière, le renforcement du filet de sécurité financière mondial, la réduction de l'évitement fiscal international, la lutte contre la famine et les maladies infectieuses, l'atténuation des émissions de gaz à effet de serre avant qu'elles ne causent des dommages plus irréversibles et l'aide aux pays pauvres, qui ne sont pas eux-mêmes d'importants émetteurs, pour les aider à s'adapter aux changements climatiques.
Si la vigueur de la reprise actuelle rend le moment idéal pour les réformes intérieures, son ampleur rend opportune la coopération multilatérale. Les décideurs politiques devraient agir pendant que la fenêtre d'opportunité est ouverte."
Cependant, l'un des défis à relever ici est la préoccupation que suscite la politique actuelle de la Maison-Blanche, qui va dans le sens d'une politique économique plus tournée vers l'avenir. Fait intéressant, cela va à l'encontre de la stratégie de l'IRB (Immigration and Refugee Board) en Chine.
L'économie mondiale a poursuivi sa reprise en 2017, tirée par l'Asie et soutenue par des performances plus fortes aux États-Unis et en Europe.
Source: La Banque Mondiale20162015
Emploi total mondial (million)
3,251 3,211
Le chômage des jeunes(moyenne mondiale)
13.6% 13.5%
Février 2018
Indépendamment de l'orientation des États-Unis, le FMI prévoit une poursuite de la croissance en 2018. Toutefois, elle est moins ferme quant à savoir si les gouvernements mettront en œuvre ses recommandations pour rendre cette croissance plus durable.
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Le 29 mars 2018, nous célèbrerons un an de 'Brexit', un an depuis la remise de la lettre actant le déclenchement de l'article 50 par Tim Barrow, représentant permanent du Royaume-Uni auprès de l'Union européenne à Donald Tusk, président du Conseil européen.
A un mois de la célébration de cette date phare et alors que l'actualité reste focalisée outre atlantique avec l'adoption par les députés britanniques du projet de loi qui doit mettre en oeuvre le Brexit (le 17 janvier), la tenue du 35e sommet franco-britannique (le 18 janvier), l'intervention pro-Union Européenne du milliardaire George Soros (le 8 février) et le discours à venir de Thérésa May, faisons un retour sur les avancées du Brexit.
En dehors des polémiques sur le rapport dissimulé qui détaille les impacts négatifs du Brexit
sur l'économie anglaise et particulièrement irlandaise (qui circulerait au sein du gouvernement britannique lequel ne cesse de nier son existence), des étincelles autour des frictions officieuses Tusk-May ou encore des récents affrontements europhiles-europhobes, concentrons nous sur les faits.
Phase 1 : une montée en puissance progressive, un départ lent mais sur la bonne voie.
Le 19 juin 2017 commençait la première phase de négociations sur les conditions de sortie : le règlement financier du Brexit, le sort des citoyens expatriés ainsi que la frontière avec la République d’Irlande étaient à l'ordre du jour.
Les sujets étaient posés, mais les repercussions soulevaient de nombreuses questions. Prenons l'exemple du sort des citoyens expatriés : comment protéger les
droits des Britanniques vivant dans l'UE ? Quelle organisation mettre en place pour les demandes de visas britanniques des citoyens européens y résidant ? etc. Autant de questions et de problématiques auxquelles les négociateurs de l'UE et le gouvernement britannique devaient apporter des réponses concrètes.
Le 8 décembre 2017, un compromis était adopté sur ces trois sujets.
A date, et dans les grandes lignes, comme détaillé dans le discours de Michel Barnier, négociateur en chef de la commission Européenne, lors de la conférence de presse sur le rapport des négociateurs de l'UE et du gouvernement britannique :
En ce qui concerne le règlement financier, "aucun Etat membre n'aura à payer davantage ou à recevoir moins à cause du Brexit, le Royaume-Uni honorera tous les engagements pris durant son membership et il ne paiera ni plus, ni plus tôt que s'il était un Etat membre". Le passif éventuel étant calculé à la date de sortie du Royaume-Uni de l'Union.
Pour le sort des citoyens expatriés, il est à noter que "tous les citoyens arrivés au Royaume-Uni ou dans l'Union avant le retrait britannique pourront continuer à résider, à travailler, à étudier comme aujourd'hui, les membres de la famille, comme les époux, les enfants, les parents, les grands-parents, conserveront leur droit à rejoindre leur proche dans le futur, s'ils ne vivent pas au Royaume-Uni aujourd'hui, Le Royaume-Uni créera une procédure pour obtenir ce qu'il appelle le 'UK special status' et enfin Le Royaume-
Europe et Brexit : Retour sur un an de négociations
RegionalEurope continentale
Février 2018
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Uni créera une nouvelle autorité indépendante pour assurer la bonne application de l'accord de retrait et aider directement les citoyens". Les resortissants Britanniques vivant dans l'UE, verront quant à eux leurs droits protégés par la Commission européenne.
Dernier point, le sort de la République d'Irlande : "à moins qu'une autre solution ne soit trouvée, le Royaume-Uni a convenu que l'Irlande du Nord maintiendra son alignement complet avec les règles du marché intérieur et de l'union douanière de l'UE, règles qui soutiennent la coopération Nord-Sud, l'économie de l'ensemble de l'île et la protection de l'accord Good Friday Agreement". Point encore a statuer pleinement donc.
Le 15 décembre, les dirigeants des pays de l’Union européenne approuvaient formellement lors du sommet Européen des 14 et 15 décembre ce compromis et actaient ainsi l’ouverture d’une nouvelle phase de négociations avec le Royaume-Uni, en prévenant qu’elle serait beaucoup plus difficile que leurs premières discussions puisque la future relation commerciale fait partie des enjeux.
Phase 2 : début des négociations plus difficiles pour le Royaume-Uni
Le 17 janvier 2018, les députés britanniques adoptaient le projet de loi mettant en œuvre le Brexit. Cette loi permet la mise en place du Royaume-Uni post Brexit, c'est à dire l'intégration des lois de la communauté Européenne au sein de la législation britannique.
Selon David Davis, ministre chargé du Brexit : "Cette loi est essentielle pour préparer le pays à l’étape historique du retrait de l’Union européenne, [...] elle garantit qu’au premier jour, nous aurons une législation qui fonctionne, permettant le retrait en douceur et ordonné voulu par le peuple et les entreprises au Royaume-Uni".
Le 30 janvier, la chambre des Lords, majoritairement pro-UE et qui avait à plusieurs reprises retardé le processus du Brexit en mars 2017, entamait l'examen de ce projet de loi. Depuis, les critiques fusent.
Le gouvernement de Theresa May lui-même divisé entre partisans d'un Brexit dur (coupure nette) et Brexit doux (maintient des liens étroits) doit mener de fronts rassemblement du gouvernement, adhésion et
discussions avec la chambre des Lords et négociations avec Bruxelles.
Les dirigeants européens ne cessent de réaliser des appels envers le Royaume Uni et ont assuré que la porte restait « ouverte » pour une éventuelle volte-face des Britanniques, même si l’option d’un nouveau référendum a été écartée par Theresa May.
Lors de son discours du 14 février, Boris Johnson, ministre britannique des Affaires étrangères, réaffirmait que le processus du Brexit ne pouvait pas être inversé et que toute tentative serait une erreur monstrueuse.
Cette deuxième phase des négociations s'annonce donc très animée outre atlantique. Après le très attendu discours de Thérésa May des prochains jours, les citoyens européens attendront avec impatience avril, date butoir pour les négociations sur la relation commerciale.
Europe continentale
Février 2018
Déclaration d'Emmanuel Macron lors du 35e sommet franco-britannique.
"Ce 35e Sommet franco-britannique met en évidence la relation unique et étroite entre nos pays, deux des plus anciennes et des plus grandes démocraties au monde.
Aujourd’hui, nous proclamons une vision commune de notre relation pour les décennies à venir, une relation résolue à renforcer notre bien-être commun et la prospérité de nos sociétés. Ce Sommet a lieu alors que le Royaume-Uni se prépare à quitter l’Union européenne, mais le Royaume-Uni ne quitte pas l’Europe. Une relation forte et profonde entre le Royaume-Uni et la France est dans l’intérêt de nos deux pays."
Et la France ?
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Focus
La construction moderne et l'art de gérer les risques
Les projets de construction se complexifient de plus en plus. A la recherche d'innovation et d'efficacité, les clients et les concepteurs demandent nouvelles technologies et techniques.
Les exigences modernes sont telles que les nouveaux bâtiments - qu'il s'agisse de ponts, de centres commerciaux, d'autoroutes ou d'enceintes sportives - doivent répondre à une liste de critères de plus en plus longue. Les clients veulent que les projets soient gérés de main de maître afin de répondre aux attentes budgétaires et ce, avec une marge de manœuvre réduite. Ils recherchent des créations au design toujours plus audacieux et sont attirés par des matériaux nouveaux souvent coûteux.
Tous les projets sont soumis à de plus grandes exigences en matière de développement durable. Les clients veulent que les bâtiments (et autres structures) aient une durée de vie plus longue, tout en respectant des normes environnementales locales et nationales de plus en plus strictes.
En conséquence la gestion de projet elle-même est devenue plus complexe.
De l'enjeu du coût du capital
L'un des premiers éléments à prendre en compte lors de la planification d'un projet est le coût du capital.
Grâce à des systèmes sophistiqués, nous sommes aujourd'hui en mesure de planifier les coûts fixes connus et de nous adapter en intégrant les
coûts supplémentaires à mesure qu'ils deviennent connus.
Les gestionnaires s'efforcent ensuite d'améliorer l'estimation de l'incertitude.
En se basant sur l'expérience du type de projet, ils cherchent à identifier les incertitudes probables du projet et ajustent les provisions financières en conséquence.
Les incertitudes peuvent provenir de nombreuses sources, tant pendant la construction que pendant la durée de vie d'un projet, par exemple, si les équipes de conception n'ont pas pris pleinement en compte les méthodologies requises pour les sites, s'il y a des changements inattendus dans les prix des matières premières ou s'il y a un manque de coordination.
Février 2018
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Focus
Un facteur habituel de risque lié aux matériaux dans la construction est par exemple, le prix du marché de l'acier, qui est souvent volatil.
Mais les équipes de projet doivent également identifier des facteurs moins évidents.
Tracer les facteurs de risques inconnus
La planification des éventualités est la clé de tous les projets de construction.
Le chef de projet avisé peut tracer les 'inconnues connues', via une analyse de sensibilité.
En règle générale, si les clients ont convenu d'une provision pour imprévus, ils seront satisfaits si les coûts sont maintenus dans le cadre des paramètres définis en cas de hausse des prix. Le risque de discorde se présente, bien entendu, si la provision pour imprévus ne couvre pas les augmentations de coûts réelles et si l'on demande aux clients des fonds supplémentaires qu'ils ne s'attendaient pas à payer.
Il est important que les gestionnaires de projet conservent une vision solide des risques sur les coûts.
Il est souvent tentant d'évaluer les risques et de présenter des chiffres financièrement acceptables qui ne reflètent pas forcément le risque réel associé à des éléments particuliers du projet. C'est ce qu'on appelle le 'biais d'optimisme'. Trop souvent, les chiffres de risque sont ajustés parce qu'ils sont plus élevés que souhaité, mais c'est une voie dangereuse à suivre et la vision 'optimiste' peut se retourner contre eux.
Les gestionnaires de risques sont nécessairement prudents, mais il est important de reconnaître que leur 'pire scénario' est inclus pour de bonnes raisons, même si ce n'est pas le plus probable.
Les événements majeurs qui imposent d'importants travaux de construction sont de bons exemples de gestion de risques et de projets complexes. Les trois derniers Jeux Olympiques d'été - à Pékin, Londres et Rio de Janeiro - en ont été les premiers exemples, avec la construction de stades ultramodernes, l'hébergement des participants et le développement substantiel des infrastructures, y compris les routes et les liaisons de transport public.
En règle générale, des modèles de financement de projets sont intégrés dans un programme unique à l'échelle du projet, avec des analyses de risque pour chacun d'entre eux.
Aux Jeux de 2012 à Londres, les modèles étaient mis à jour mensuellement, de sorte que les équipes de projet étaient pleinement informées des progrès réalisés, les problèmes rapidement identifiés et les actions requises mises en œuvre.
Les outils de modélisation actuels fournissent des résultats statistiques assez sophistiqués. L'un d'entre eux, le 'diagramme de tornade', montre quel élément du modèle a potentiellement l'impact le plus important sur les coûts finaux.
Vue aérienne de l'ancien stade olympique de LondresSource: wikimedia.org
Exemple du diagramme de tornade
Risk 1
Risk 2
Risk 3
Risk 4
Risk 5
Risk 6
-15,000 -10,000 -5,000 5,0000 10,000 15,000 20,000
Février 2018
Impact positif
Impact négatif
Risque 1
Risque 3
Risque 5
Risque 6
Risque 4
Risque 2
-15 000 -10 000 -5 000 0 5 000 10 000 15 000 20 000
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Cela permet à l'équipe de se concentrer sur la gestion du risque. La modélisation des risques a sa propre terminologie, P80 en est une.
Il s'agit du point de probabilité de 80% sur une courbe de distribution où une valeur de coût, simulée au hasard pour le projet, sera inférieure ou égale à la valeur P80 80% du temps. Ces prévisions peuvent être utilisées pour établir des budgets avec un facteur de confiance déclaré. Ils peuvent également être utilisés pour assurer un financement au niveau P80, l'équipe de projet ayant reçu un objectif P50, la différence étant retenue en tant qu'éventualité pour le client.
Le plan de gestion des risques (PGR) est au cœur de toute préparation : il s'agit d'un document ou d'un ensemble de documents qui énonce la stratégie de gestion des risques. Cela permet d'enregistrer la façon dont les risques doivent être évalués, contrôlés, examinés et signalés.
De la propriété des risques
Le PGR comprend des détails sur les 'propriétaires' d'un risque particulier ou d'un ensemble de risques particuliers associés au projet, entre autres, une description utile du risque lui-même et de la façon dont il doit être géré, contrôlé et signalé. Ainsi, les chefs de projet, ou les responsables de risques, peuvent définir aussi précisément que possible les actions à prendre pour les
éviter, les réduire ou les maîtriser.
La propriété du risque demeure la clé d'une gestion efficace du risque. Si les risques potentiels sont correctement identifiés, la proprieté des risques - y compris des responsabilités et obligations - est de loin la meilleure méthode de gestion des risques.
Une mesure importante à prendre au début du processus d'analyse des risques consiste à déterminer qui est le mieux placé pour 's'approprier' les divers types de risques présents dans le projet. Par exemple, le client doit assumer la responsabilité de tous les risques qui touchent l'activité du projet de construction ou l'analyse de rentabilisation du projet dans son ensemble, lorsque ces risques pourraient empêcher la réalisation. Il arrive souvent que le risque lié aux conditions du terrain soit mieux maîtrisé par le client.
Le gestionnaire de projet est propriétaire des risques qui influent sur la réalisation du projet dans son ensemble. De même, les entrepreneurs devraient être responsables de tout risque qui pourrait nuire à leur capacité d'atteindre les objectifs du projet.
La propriété doit être convenue au moment où les risques sont identifiés, acceptés et consignés. Bien que chaque partie doive reconnaître son rôle, la décision finale quant à la propriété des risques
incombe à l'équipe de projet, et plus particulièrement au gestionnaire de projet. Chaque 'propriétaire' a alors la responsabilité de s'assurer que les risques sont surveillés efficacement et gérés de façon appropriée, et que des mesures d'atténuation convenues sont prises dans chaque cas.
Le gestionnaire de projet devrait également être responsable de la communication sur les risques au sein de l'équipe. Il est essentiel que chaque partie comprenne clairement son propre rôle.
En résumé, les risques sont présents, là où ils :
■ affectent la base de référence du projet (l'analyse de rentabilisation)
■ influent sur l'adéquation entre le projet et la stratégie globale de l'entreprise.
■ ont des répercussions sur les projets dépendants (si le projet fait partie d'un programme)
Une gestion de projet moderne et efficace repose sur une évaluation réaliste et approfondie des risques. Réalisé correctement, il peut apporter une réelle connaissance à l'équipe de gestion de projet et offrir à toutes les parties - client, gestionnaire et entrepreneur - un confort énorme à une époque où les coûts et la complexité se conjuguent pour présenter des échéances et des exigences décourageantes.
1.000
0.800
0.600
0.400
0.200
0.00020 75 130
105,207 133,4433
Values in millions
Distribution for all risks
185 240
50% 30%
P50
P80
20%
Mean=107,434,900
Distribution des risquesCourbe S montrant les niveaux de confianceP50 = 50ème centile P80 = 80ème centileSource: PPTA guide d'analyse des risques
Février 2018
Distribution pour tous les risques
Moyenne
Valeurs en millions
Focus
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Bureaux Currie & Brown
Février 2018
AUSTRALIE
Brisbane +61 7 3835 8555
Melbourne+61 3 9691 0000
Sydney+61 2 8220 0800
CHINE
Pékin+86 10 6523 1550
Changsha+86 731 8281 2560
Chengdu+86 28 8200 8618
Chongqing+86 23 8672 9088
Guangzhou+86 20 3877 3990
Shanghai+86 21 6426 3883
Shenyang+86 24 3109 9079
Shenzhen+86 755 8301 8156
Wuhan+86 27 8580 2996 COLOMBIA
Bogota+571 358 2646 EMIRATS ARABES UNIS
Abu Dhabi+971 2 671 6265
Dubai+971 4 295 5198 ESPAGNE
Madrid+34 91 391 3544
ETATS UNIS
Arizona (Phoenix) +1 602 513 3668
Californie (San Francisco)+1 415 235 4939
Californie (Long Beach)+1 213 793 5297
New Jersey (Princeton)+1 609 759 7000
New Mexico (Albuquerque)+1 505 503 8078
New York (New York City)+1 646 460 3791 FRANCE
Paris+33 173 015 100 HONG KONG Hong Kong+852 2833 1939
ILES ANGLO NORMANDES
Jersey+44 (0)1534 720 326
INDE
Bangalore+91 80 4116 2435
Chennai+91 44 4393 1300
Hyderabad+91 40 6677 8789
Mumbai+91 22 6574 9550
New Delhi+91 11 2612 4372
ITALIE
Milan+39 366 388 0962
JAPON
Tokyo+81 3 3442 6642
MEXIQUE
Mexique+52 55 52 81 0063
OMAN
Muscat+968 2439 1947
PEROU
Lima+510 1758 9740+510 1758 0132
QATAR
Doha+974 4434 0048
REPUBLIQUE D'IRLANDE
Dublin+353 1284 3300
ROYAUME D'ARABIE SAOUDITE
Riyadh+966 11 494 0049 ROYAUME UNI
Belfast+44 2890 765 959
Birmingham+44 121 647 6220
Bristol+44 117 926 0785
Cambridge+44 1223 454 500
Cardiff+44 29 2083 9180
Coleraine+44 28 7034 3518
Edimbourg+44 131 313 7810
Exeter+44 1392 813 040
Glasgow+44 141 342 2120
Haywards Heath+44 845 287 8764
Leeds+44 113 244 2069
Londres+44 20 7061 9000
Manchester+44 161 832 9497
Milton Keynes+44 845 287 8700
Newcastle+44 191 223 6621
Norwich+44 1603 666 433
Plymouth+44 845 287 8475
Southampton+44 23 8021 3500
Truro+44 1872 306 038 SINGAPOUR
Singapour+65 6221 7288 SRI LANKA
Seeduwa+94 1122 60050 TAIWAN
Taipei+886 2 2555 5886 THAILANDE
Bangkok+66 2 632 6500