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Nous le savons, bien communiquer est un art que nous devons tous affiner. COMMENT SE PARLER ? Savoir se parler s’apprend par toutes sortes de moyens : La parole : par elle, nous pouvons faire du bien et du mal. L’écoute : Nous avons une bouche, mais aussi deux oreilles pour savoir écouter. Sachons nous en servir pour manifester intérêt et compassion à nos proches. Nous transmettons aussi des messages par notre attitude et nos gestes : bras ouverts ou mains sur les hanches, sourire accueillant ou sourcils froncés. L’écriture est aussi un outil précieux pour communiquer notre amour et exprimer des sentiments difficiles à partager. Quant à nos actes, ils parlent parfois plus que nos paroles. QUE SE DIRE ? Il existe plusieurs niveaux de communication. Les niveaux 1 et 2 couvrent la simple salutation et l’échange de nouvelles. Le niveau 3 fait référence à l’échange d’opinions et d’idées. On y court le risque d’être contredit et parfois ridiculisé. Cela peut nous amener à nous taire, de peur d’être incompris. Enfin, les 4ème et 5ème niveaux font référence à l’expression des sentiments profonds, positifs ou négatifs, qui nous rendent vulnérables. Communiquer à ce niveau nous fragilise et nécessite un climat de confiance, de sécurité et d’amour. Dans nos familles, apprenons à nous parler en toute franchise, sans craindre d’être rejetés. ET SI ON NE SE PARLE PAS Nous en restons à une connaissance superficielle des personnes que nous côtoyons et nous les enfermons dans une image faussée d’elles-mêmes ; Nous ne nous comprenons pas ; Les conflits ne sont pas résolus et empoisonnent nos relations ; Nous ne nous accordons pas pour prendre des décisions sages ; Nous rencontrons de grandes difficultés pour éduquer nos enfants. Bref, l’absence de communication nous prive de la richesse de la complémentarité et de l’intimité. Réagissons pour que notre vie de famille n’en soit pas affectée. L’ART DE SE PARLER Proverbes 15:23 « Savoir donner la bonne réponse est une source de joie et combien est agréable une parole dite à propos ! » d’Isabelle Millemann FRÈRES ET SOEURS : A CHACUN SA PLACE LES RICHESSES DE LA FRATRIE Avec son identité et la richesse de la diversité, chaque fratrie vit une aventure unique, souvent longue, parfois difficile mais aussi passionnante. Avoir des frères et sœurs est une richesse : On se confie les uns aux autres, on élargit son cercle social avec les copains et copines des frères et sœurs ; On forme un groupe de pairs face aux parents. On se stimule et on s’entraide ; on apprend à partager. On est solidaires tout au long de la vie face au monde extérieur et face aux épreuves de la vie (divorce, décès d’un conjoint, enfants restés orphelins) ; solidaires dans le grand âge quand les parents sont décédés et que les frères et sœurs restent le plus grand lien de proximité. La taille réduite des fratries accroît encore leur valeur, la fratrie restant une valeur sûre de soutien et de refuge, malgré les conflits. LES DÉFIS DE LA FRATRIE Les relations horizontales entre frères et sœurs sont complexes et peuvent connaître la jalousie, le rejet, les préférences, les clans… En effet, la place dans l’ordre des naissances entraîne des conséquences quant aux responsabilités, contraintes et privilèges. Pour être bien vécus, ceux-ci doivent être compris et acceptés. C’est dans le respect de l’autre, le refus des rivalités et des jalousies que chacun trouvera sa place et trouvera la paix. Les parents ont une grande part de responsabilité dans l’harmonie relationnelle de la fratrie. Ils doivent connaître et respecter les besoins et la personnalité de chaque enfant de la fratrie : En veillant sur chaque enfant individuellement : chacun est différent, on ne peut pas les comparer l’un à l’autre mais on doit tenir compte des particularités, des caractères, de l’âge, des croyances et du sexe en s’adaptant toujours et encore ; En aidant chaque enfant à découvrir ses dons et en évitant absolument le favoritisme et les préférences plus ou moins conscientes : l’existence d’un « chouchou » comme celle d’un « vilain petit canard », peut faire énormément de dégâts ; En écoutant, en dialoguant, en sachant répondre à leurs questions profondes. Ne gommons pas les pages difficiles en gardant sous silence des secrets de famille (frère ou sœur décédé, adoption…). Rassurons- les aussi en cas de divorce, soyons patients, attentifs et à écoute de leur adaptation en cas de remariage. Evitons de séparer les frères et sœurs ; Aidons-les à ne pas avoir une relation trop fusionnelle et exclusive au point de bloquer leur évolution et leur autonomie afin d’être ouverts à une autre étape de leur vie. Les fratries, comme les familles, ont toutes une histoire : nombre d’enfants, espacement et ordre des naissances, répartition des sexes, conditions de vie de la famille. de Christiane Traenkle L’AMOUR AU-DELA DES FRONTIÈRES Les mariages multiculturels : voilà un sujet vaste et complexe. L’exemple d’Isabelle et de José en est un petit aperçu. Et puis, comment ne pas donner en référence le film phare de cette année, au succès incontesté : « Mais qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? », film de grande qualité mais aussi thème qui touche de près de plus en plus de familles par notre époque de mondialisation ? Citons aussi un autre film sur ce thème : « Mariage à la grecque ». Choisir de passer sa vie avec une personne d’une autre culture soulève un certain nombre de questions auxquelles nous devons réfléchir de part et d’autre. Les différences recouvrent plusieurs aspects : la culture et le pays d’origine, la langue, la couleur de la peau, l’éducation, la différence d’âge, le niveau et le lieu d’études, la classe sociale, la profession, les centres d’intérêt et les projets de vie. Plus il y aura de différences entre les conjoints dans ces divers domaines, plus il y aura de possibilités de conflits dans le couple et de besoin d’adaptation. Cependant, en être conscient et s’y être un préparé permettra de mieux les affronter. Voici quelques conseils avant de s’engager dans un mariage multiculturel : Ne précipitez pas votre engagement dans un tel mariage et prenez le temps de bien vous connaître et de discuter en profondeur sur tout ce qui vous préoccupe ; Etudiez la culture de chacun, les valeurs implicites de cette culture (par exemple au niveau de la femme, de l’argent, des coutumes, de la religion, de l’éducation des enfants, de la politique du pays…). Si cela vous est possible, visitez le pays de chaque culture avant de vous fiancer et ne vous engagez pas à ce moment-là avant d’avoir pris du recul. Allez à la recherche d’informations (livres, articles, films, témoignages) pour vous familiariser avec le contexte culturel. Lorsqu’on est amoureux, on a tendance à fermer les yeux sur beaucoup de choses en pensant que l’amour peut tout surmonter ; Parlez franchement des questions délicates : où allez-vous habiter ? Quel impact cela aura sur les futurs enfants ? Quelles seront vos possibilités professionnelles ? Quelles sont les coutumes au niveau de l’hygiène et de l’alimentation ? Quels sont les rites particuliers ? Comment chacun comprend le rôle e l’homme et de la femme, le rôle et l’influence des beaux-parents par rapport au couple ? Quelle est votre manière de communiquer : si les langues sont différentes, en quelle langue allez-vous vous parler ? Comment pensez-vous résoudre les conflits liés à vos différences de culture d’origine pour trouver l’harmonie ? Quel peut être l’effet de l’histoire de votre pays sur votre couple et l’impact de vos expériences personnelles ? Etes-vous prêts à assumer les regards que les autres porteront sur vous en ce qui concerne vos différences ? Si vous n’avez pas la même religion, quelles règles vous donnerez-vous pour que chacun garde sa liberté de foi et de pratique ; quelle sera la religion enseignée plus tard aux enfants ; comment organiserez-vous le mariage au niveau religieux ? « Attirée par sa beauté, la couleur de sa peau, sa douceur, sa gentillesse, sa foi, ses manières différentes des siennes, Isabelle était éblouie par la joie et le sentiment de sécurité que donnait José. Les regards méprisants et les remarques de certaines personnes la gênaient, mais elle était tellement séduite par l’amour et l’attention de José, qu’elle passait par-dessus les paroles d’avertissement de ceux qui ne les connaissaient pas vraiment. Quant à ses parents, ils ne se positionnaient ni pour ni contre leur relation. » de Patricia Morris Stuart GÉRER LES CONFLITS SORTEZ DE VOS CONFLITS Un conflit survenant dans nos relations familiales ou professionnelles peut être ressenti comme un danger ou au contraire une occasion d’apprendre et de progresser. Quelles que soient nos émotions, ce qui importe, c’est de résoudre le problème et de ne pas attaquer l’individu. La personne en conflit a plusieurs comportements possibles : La fuite : pensant que par définition, un conflit est mauvais, la personne nie son existence et évite ainsi de prendre ses responsabilités ; L’attaque : son objectif c’est de gagner, se faire respecter et s’imposer plutôt que de persévérer dans la relation pour mieux se comprendre ; La recherche de la paix : en étant ouvert à une démarche de conciliation, en cherchant une solution juste et satisfaisante pour chacun. Pour cela, il est primordial de garder son calme et d’écouter l’autre en essayant de comprendre ses ressentis. UNE AUTRE FAÇCON DE RÉAGIR Soyons honnêtes, notre nature humaine nous pousse à rendre le mal pour le mal. Pourtant, il existe bien d’autres façons de réagir. Voici quelques pistes de réflexion : Le dépassement de l’offense : accepter les excuses de la personne qui nous a fait du mal. Il faut parfois prendre du recul pour dédramatiser une situation ; La discussion : si le problème est plus sérieux, mesurons notre part de responsabilité et recherchons le dialogue avec un esprit ouvert ; La négociation : quand le conflit met en jeu nos droits, cherchons une solution qui convienne aux deux protagonistes ; La médiation : une tierce personne plus objective peut être une aide précieuse dans la recherche d’une solution. Proverbes 19 : 11 « la raison de l’homme lui fait retenir sa colère, et sa gloire c’est de passer par-dessus l’offense. » de Patricia Stuart COMMENT VIVRE AVEC LES ADOLESCENTS ? L’adolescence est un temps de transition compliqué pour le jeune et pour sa famille. Les changements physiques, psychiques, sexuels, sociaux, ne sont pas faciles à vivre. Acquérir son autonomie est à la fois excitant, stimulant mais aussi angoissant pour le jeune et bouscule aussi la famille qui doit s’adapter et parfois survivre… Comment réagir pour que nos adolescents deviennent équilibrés ? Devons-nous tout laisser faire et baisser les bras en attendant que cela passe ? Comment comprendre et gérer les bouleversements sans risquer de mettre en péril l’ensemble de la structure familiale ? Retenez quelques principes généraux : Manifestez-lui de l’intérêt et de l’amour ; Ne le considérez ni comme un enfant, ni comme un adulte ; Créez des occasions d’être ensemble ; Exercez votre autorité, donnez-lui des limites pour sa sécurité et son bien ; Acceptez d’être déstabilisés mais ne vous laissez pas pourrir la vie ; Relativisez mais accompagnez ; Entre parents, mettez-vous d’accord sur l’essentiel ; Ne restez pas seuls, osez partagez avec des amis et des professionnels si nécessaire ; Lâchez-lui les baskets ; Dialoguez de façon constructive : apprenez à débattre avec ouverture, respect, transparence, souplesse, en calmant le jeu ; Gardez toujours le lien, soyez persévérants dans votre relation ; Soyez justes et dignes de confiance ; Abordez cette étape avec espoir et prière ; Préparez-vous pour son indépendance en lui donnant « des racines et des ailes » ! de Walter Stuart VIVRE EN FAMILLE QUEL DÉFI ! Format : 24 x 16.5 cm / 176 pages 14.90 € Un livre en couleurs à la présentation pétillante pour réfléchir et méditer sur les grands thèmes de la famille. Les textes s’égrènent au fil des semaines en balayant plusieurs domaines : la place de chaque personne dans la famille ; les relations dans le couple ; les relations parents-enfants et l’éducation ; les rela- tions intergénérationnelles. A DÉCOUVRIR EN FAMILLE ! NOUVEAUTÉ

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Page 1: Flyer%20a5 vivre%20en%20famille

Nous le savons, bien communiquer est un

art que nous devons tous affiner.COMMENT SE PARLER ?Savoir se parler s’apprend par toutes sortes de moyens :

La parole : par elle, nous pouvons faire du bien et du mal.

L’écoute : Nous avons une bouche, mais aussi deux oreilles pour savoir écouter.

Sachons nous en servir pour manifester intérêt et

compassion à nos proches.Nous transmettons aussi des messages par notre

attitude et nos gestes : bras ouverts ou mains sur les

hanches, sourire accueillant ou sourcils froncés.

L’écriture est aussi un outil précieux pour communiquer

notre amour et exprimer des sentiments difficiles à

partager. Quant à nos actes, ils parlent parfois plus que

nos paroles.

QUE SE DIRE ?Il existe plusieurs niveaux de communication. Les niveaux 1 et 2 couvrent

la simple salutation et l’échange de nouvelles.

Le niveau 3 fait référence à l’échange d’opinions et d’idées. On y court le

risque d’être contredit et parfois ridiculisé. Cela peut nous amener à nous

taire, de peur d’être incompris.Enfin, les 4ème et 5ème niveaux font référence à l’expression des

sentiments profonds, positifs ou négatifs, qui nous rendent vulnérables.

Communiquer à ce niveau nous fragilise et nécessite un climat de

confiance, de sécurité et d’amour.Dans nos familles, apprenons à nous parler en toute franchise, sans

craindre d’être rejetés.

ET SI ON NE SE PARLE PAS Nous en restons à une connaissance superficielle des personnes

que nous côtoyons et nous les enfermons dans une image faussée

d’elles-mêmes ; Nous ne nous comprenons pas ; Les conflits ne sont pas résolus et empoisonnent nos relations ;

Nous ne nous accordons pas pour prendre des décisions sages ;

Nous rencontrons de grandes difficultés pour éduquer nos enfants.

Bref, l’absence de communication nous prive de la richesse de la

complémentarité et de l’intimité. Réagissons pour que notre vie de

famille n’en soit pas affectée.

L’ART DE SE PARLER

Proverbes 15:23« Savoir donner la bonne réponse est une source de joie et combien est agréable une

parole dite à propos ! »

d’Isabelle Millemann

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FRÈRES ET SOEURS:A CHACUN SA PLACE

LES RICHESSES DE LA FRATRIEAvec son identité et la richesse de la diversité, chaque fratrie vit une aventure unique, souvent longue, parfois difficile mais aussi passionnante. Avoir des frères et sœurs est une richesse :

On se confie les uns aux autres, on élargit son cercle social avec les copains et copines des frères et sœurs ;

On forme un groupe de pairs face aux parents. On se stimule et on s’entraide ; on apprend à partager. On est solidaires tout au long de la vie face au monde extérieur et face aux épreuves de la vie (divorce, décès d’un conjoint, enfants restés orphelins) ; solidaires dans le grand âge quand les parents sont décédés et que les frères et sœurs restent le plus grand lien de proximité. La taille réduite des fratries accroît encore leur valeur, la fratrie restant une valeur sûre de soutien et de refuge, malgré les conflits.

LES DÉFIS DE LA FRATRIE Les relations horizontales entre frères et sœurs sont complexes et peuvent connaître la jalousie, le rejet, les préférences, les clans… En effet, la place dans l’ordre des naissances entraîne des conséquences quant aux responsabilités, contraintes et privilèges. Pour être bien vécus, ceux-ci doivent être compris et acceptés. C’est dans le respect de l’autre, le refus des rivalités et des jalousies que chacun trouvera sa place et trouvera la paix. Les parents ont une grande part de responsabilité dans l’harmonie relationnelle de la fratrie. Ils doivent connaître et respecter les besoins et la personnalité de chaque enfant de la fratrie :

En veillant sur chaque enfant individuellement : chacun est différent, on ne peut pas les comparer l’un à l’autre mais on doit tenir compte des particularités, des caractères, de l’âge, des croyances et du sexe en s’adaptant toujours et encore ;

En aidant chaque enfant à découvrir ses dons et en évitant absolument le favoritisme et les préférences plus ou moins conscientes : l’existence d’un « chouchou » comme celle d’un « vilain petit canard », peut faire énormément de dégâts ;

En écoutant, en dialoguant, en sachant répondre à leurs questions profondes. Ne gommons pas les pages difficiles en gardant sous silence des secrets de famille (frère ou sœur décédé, adoption…). Rassurons-les aussi en cas de divorce, soyons patients, attentifs et à écoute de leur adaptation en cas de remariage. Evitons de séparer les frères et sœurs ;

Aidons-les à ne pas avoir une relation trop fusionnelle et exclusive au point de bloquer leur évolution et leur autonomie afin d’être ouverts à une autre étape de leur vie.

Les fratries, comme les familles, ont toutes une histoire : nombre d’enfants, espacement et ordre des naissances, répartition des sexes, conditions de vie de la famille.

de Christiane Traenkle

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L’AMOUR

AU-DELA DES FR

ONTIÈRES

Les mariages multiculturels : voilà un sujet vaste et complexe. L’exe

mple d’Isabelle et de José en

est un petit aperçu. Et puis, comment ne pas donner en référence le film phare de cette année,

au succès incontesté : « Mais qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? », film de grande qualité mais

aussi thème qui touche de près de plus en plus de familles par notre époque de mondialisation ?

Citons aussi un autre film sur ce thème : « Mariage à la grecque ». Choisir de passer sa vie

avec une personne d’une autre culture soulève un certain nombre de questions auxquelles nous

devons réfléchir de part et d’autre. Les différences recouvrent plusieurs aspects : la culture et le

pays d’origine, la langue, la couleur de la peau, l’éducation, la différence d’âge, le niveau et le

lieu d’études, la classe sociale, la p

rofession, les centres d’intérêt et les projets de vie. Plus il y

aura de différences entre les conjoints dans ces divers domaines, plus il y aura de possibilités

de conflits dans le couple et de besoin d’adaptation. Cependant, en être conscient et s’y être un

préparé permettra de mieux les affronter.

Voici quelques conseils avant de s’engager dans un mariage multiculturel :

Ne précipitez pas votre engagement dans un tel mariage et prenez le temps de bien vous connaître et de discuter en

profondeur sur tout ce qui vous préoccupe ;

Etudiez la culture de chacun, les valeurs implicites de cette cu

lture (par exemple au niveau de la femme, de l’argent,

des coutumes, de la religion, de l’éducation des enfants, de la politique du pays…). Si cela vous est possible, visitez

le pays de chaque culture avant de vous fiancer et ne vous engagez pas à ce moment-là avant d’avoir pris du recul.

Allez à la recherche d’informations (livres, a

rticles, films, témoignages) pour vous familiariser av

ec le contexte culturel.

Lorsqu’on est amoureux, on a tendance à fermer les yeux sur beaucoup de choses en pensant que l’amour peut

tout surmonter ;

Parlez franchement des questions délicates : où allez-vous habiter ? Quel

impact cela aura sur les futurs enfants ? Quelles seront vos possibilités

professionnelles ? Quelles sont les coutumes au niveau de l’hygiène et

de l’alimentation ? Quels sont les rites particuliers ?

Comment chacun comprend le rôle e l’homme et de la femme, le rôle et

l’influence des beaux-parents par rapport au couple ? Quelle est votre

manière de communiquer : si les langues sont différentes, en quelle

langue allez-vous vous parler ? Comment pensez-vous résoudre les

conflits liés à vos différences de culture d’origine

pour trouver l’harmonie ? Quel peut être l’effet

de l’histoire de votre pays sur votre couple

et l’impact de vos expériences personnelles ?

Etes-vous prêts à assumer les regards que les

autres porteront sur vous en ce qui concerne vos

différences ? Si vous n’avez pas la même religion,

quelles règles vous donnerez-vous pour que

chacun garde sa liberté de foi et de pratique ;

quelle sera la religion enseignée plus tard aux

enfants ; comment organiserez-vous le mariage au

niveau religieux ?

« Attirée par sa beauté, la couleur de sa peau, sa douceur, sa gentillesse,

sa foi, ses manières différentes des siennes, Isabelle était éblouie

par la joie et le sentiment de sécurité que donnait José. Les reg

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méprisants et les remarques de certaines personnes la gênaient,

mais elle était tellement séduite par l’amour et l’atten

tion de José,

qu’elle passait par-dessus les paroles d’avertissement de ceux qui

ne les connaissaient pas vraiment. Quant à ses parents, ils ne se

positionnaient ni pour ni contre leur relation. »

de Patricia Morris Stuart

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GÉRER LE

S

CONFLITS

SORTEZ DE

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FLITS

Un conflit survenant dans nos rela

tions familiales

ou professionnelles

peut être

ressenti comme un danger o

u au contraire une occasio

n d’apprendre et de

progresser. Quelles

que soient nos émotions, ce

qui importe, c’est d

e résoudre

le problème et de ne pas at

taquer l’individu. La p

ersonne en conflit a plusieurs

comportements possibles :

La fuite : p

ensant que par définition, un conflit est mauvais,

la personne nie son

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évite ainsi de prendre se

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L’attaque : so

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de gagner, se

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La recherche de la p

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on, en

cherchant une solution juste et sati

sfaisante pour chacun. Pour cela

, il est

primordial de garder so

n calme et d

’écouter l’autre en

essayant de comprendre

ses ressentis.

UNE AUTR

E FAÇCON D

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Soyons honnêtes, notre nature humaine nous pousse à

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Pourtant, il existe

bien d’autres façons de réa

gir. Voici quelques pistes

de réflexion :

Le dépassem

ent de l’offense : accepter le

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du mal. Il faut parfois prendre du recu

l pour dédramatiser une situ

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La discussion : si l

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eux, mesurons notre part de

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La négociatio

n : quand le conflit m

et en jeu nos droits, ch

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qui convienne aux deux protagonistes ;

La médiation : une tier

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une aide précieu

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Proverbes 19

: 11 « la ra

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