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CE2-CM1-CM2

de Rivas

élève: ………………..…………..

SOMMAIRE

1. La phrase

2. La ponctuation

3. Les types de phrases

4. Les formes de phrases

5. Phrase verbale et phrase non verbale

6. Repérer le groupe sujet (GS) et le groupe verbale (GV)

7. Les constituants du groupe nominal

8. Distinguer les noms communs, noms propres et adjectifs qualificatifs

9. Les différents déterminants

10. Les pronoms

11. Les fonctions de l’adjectif qualificatif

12. Le complément du nom

13. Les compléments d’objet : COD, COI, COS

14. Les compléments circonstanciels : temps, lieu, manière

15. Les adverbes et les locutions adverbiales

16. Les prépositions

17. Les phrases simples et les phrases complexes

18. La proposition subordonnée relative

Gram 1 La phrase

Une phrase est une suite de mots qui a un sens. Elle commence par une majuscule et se termine par un

point ( !, ?, ..., . ).

Gram 2 La ponctuation

Il existe différents signes de ponctuation :

- Le point (.) marque la fin d’une phrase déclarative ou injonctive.

- Le point d’exclamation (!) marque la fin d’une phrase exclamative ou impérative.

- Le point d’interrogation (?) marque la fin d’une phrase interrogative.

- Les points de suspension (...) indiquent que tout n’est pas dit.

Pour écrire un dialogue, on utilise des guillemets. On va à la ligne et on les ouvre « au début et

on les ferme » à la fin. Pour introduire le dialogue, on met deux points (:) On positionne un tiret

au début de la ligne à chaque fois qu’un nouveau personnage parle.

Exemple : Marie dit : « Comment vas –tu ?

- Ca va, merci. »

On peut trouver d’autres signes à l’intérieur d’une phrase. Une virgule et un point-virgule pour séparer

les groupes de mots et marquer une pause ; deux points pour faire une liste de choses ; les parenthèses

pour ajouter une précision.

Gram 3 Les types de phrases

On distingue quatre types de phrases :

la phrase déclarative qui sert à donner un renseignement ou à décrire un fait. Elle se termine par

un point. Exemple : J’essaie de voir où il est parti.

La phrase interrogative qui sert à poser une question. Elle se termine par un point

d’interrogation. Exemples : Est – ce que tu viens ce soir ?

Viens – tu ce soir ? (sujet et verbe inversés)

Tu viens ce soir ?

La phrase exclamative qui sert à exprimer un sentiment (joie, surprise, colère, etc.).

Elle se termine par un point d’exclamation.

Exemples : C’est très intéressant, un truc pareil ! Quel bonheur de te voir !

Comme tu as grandi !

La phrase injonctive (ou impérative) qui contient souvent un verbe au mode impératif. Elle sert

à donner un ordre, un conseil ou une interdiction. Elle se termine par un point, un point

d’exclamation. Exemples : Fais-le voir tout de suite. Va dehors !

Gram 4 Les formes de phrases

Il existe deux formes de phrases : affirmative (Il fait beau.) ou négative (Il ne fait pas beau).

A la forme négative, on utilise des adverbes de négation : ne … pas / ne … plus / ne … jamais / ne …

rien / ne … personne / ne … point / ni … ni

Il existe aussi des négations partielles : ne … guère / ne … que

Gram 6 Repérer le groupe sujet (GS) et le groupe verbale (GV)

La phrase est composée de deux parties : le groupe sujet et le groupe verbal.

Exemple : La voisine de Paul rangeait les livres.

GS GV

Le groupe sujet est un mot ou groupe de mots qui indiquent qui fait l’action ou qui se trouve

dans l’état exprimé par le verbe.

Le sujet peut être : un nom propre : Julie range sa chambre.

un pronom : Je vais à la piscine.

un groupe nominal : Un petit chat gris vient de rentrer

un infinitif : Parler à haute voix est interdit.

Il répond à la question : Qui est–ce qui fait l’action ? Il est souvent placé avant le verbe :

Exemple : De nombreux Romains se battaient contre les Gaulois. Qui est-ce qui se battaient contre les Gaulois ? De nombreux Romains (GS)

Il peut aussi être placé après le verbe. Dans ce cas, on dit que le sujet est inversé :

Exemple : Etaient –ils déjà venus nous voir ?

Le groupe verbal comprend le verbe accompagné parfois de compléments (COD, COI, COS, CC,..)

Le verbe est un mot important de la phrase qui varie selon la personne (je, tu, il, ...), le temps (passé, présent,...), et le mode (indicatif, infinitif...). On le nomme par son infinitif : Exemple : Pierrette riait de bon cœur. C’est le verbe rire.

Il y a des verbes d’action : ramener, rire, laisser,... et des verbes d’état : être, paraître, sembler, devenir, ….

Les verbes être et avoir sont aussi employés comme auxiliaires dans les temps composés.

Le verbe s’accorde toujours avec son sujet.

Gram 5 Phrase verbale et phrase non verbale

Une phrase qui contient au moins un verbe conjugué est une phrase verbale : Exemple : Je suis grand.

Une phrase qui ne contient pas de verbe conjugué est une phrase non-verbale : Exemple : Quelle belle robe !

Gram 7 Les constituants du groupe nominal

Le groupe nominal est constitué d’un nom noyau et d’un déterminant.

Le plus souvent, il est aussi accompagné d’autres mots comme des adjectifs qualificatifs (la vieille

dame) ou d’autres noms (une tablette de chocolat)

Gram 8 Distinguer les noms communs, noms propres et adjectifs

qualificatifs

Il existe deux catégories de noms :

les noms propres : ils désignent une personne (Jules), un lieu (Paris), un monument (la tour Eiffel).

Ils ne sont pas toujours accompagnés d’un déterminant.

les noms communs, qui désignent des choses ou des personnes en général, sont toujours accompagnés d’un déterminant : un chien, une trousse, …

Gram 9 Les différents déterminants

Gram 10 Les pronoms

Un pronom remplace un nom ou un groupe nominal (personne, objet, animal). Il permet

d’éviter les répétitions. Exemple : Jean lit le livre Il le lit.

Les pronoms peuvent avoir différentes fonctions : SUJET : Je suis là.

C.O.D : Je la mange.

C.O.I : J’en mange.

C.O.S : Il lui offre des jonquilles.

Gram 11 Les fonctions de l’adjectifs qualificatifs

L’adjectif qualificatif apporte des précisions sur le nom qu’il accompagne.

Quand il est placé avant ou après le nom dans le groupe nominal, l’adjectif qualificatif est épithète. Il

peut être supprimé sans que la phrase perde son sens.

Exemple : Le premier satellite était américain.

Quand il est relié au sujet qu’il accompagne par un verbe d’état (être, paraître, devenir, passer pour,

demeurer, avoir l’air, sembler, rester...), il est attribut du sujet et ne peut pas être enlevé. Exemple : Le satellite était petit.

Gram 12 Le complément du nom

Le complément du nom apporte une précision sur un nom. Il est toujours placé après le

nom principal du GN. Exemple : La cuisine de province.

Le nom et le complément du nom sont souvent reliés par une préposition : à / dans / par / pour /

en / vers / avec / de / sans / sous …

Le complément du nom est le plus souvent un nom : la cime du vent mais, il peut parfois être un

verbe : le fer à repasser ou un adverbe : les gens d’ici

Le complément du nom peut parfois être un groupe de mots avec un verbe conjugué : une

proposition subordonnée relative. Elle est toujours introduite par un pronom relatif (qui / que /

dont / où,..). Elle précise toujours le nom qui précède le pronom relatif, l’antécédent.

Exemple : La maison que nous avons vendue est très jolie.

antécédent proposition relative

On peut substituer la proposition subordonnée relative à l’aide d’un complément du nom ou d’un

adjectif qualificatif :

Exemple : une montagne qui est couverte de sable = une montagne sableuse = une montagne de sable

prop sub rel adj qual cplt nom

Gram 13 Les compléments d’objet : COD, COI, COS

Le complément d’objet accompagne le verbe en précisant sur quoi ou qui porte l’action. Ce peut

être un nom, un pronom, un groupe nominal ou un verbe à l’infinitif. Il est généralement placé

après le verbe (sauf si c’est un pronom CO) et ne peut pas être déplacé ni être supprimé.

Exemples : Cet acteur a tourné de nombreux films. (COD)

Il envisage de recommencer (COD)

Le complément d’objet direct (COD) répond à la question construite avec qui ou quoi placé après

le verbe. Exemples : Je regarde un film (Je regarde quoi ?)

Je le regarde. (Je regarde qui ? ou quoi ?)

Le complément d’objet indirect (COI) répond à une question construite avec à qui ? ou à quoi ?

de qui ? ou de quoi ? placé après le verbe. Il est relié au verbe par une préposition (à, de …) ou un

article contracté (a, du). Exemples : L’acteur parle de son rôle. (L’acteur parle de quoi ?) L’acteur en parle. (L’acteur parle de quoi ou de qui ?)

Lorsque le verbe a déjà un complément d’objet, le second complément d’objet s’appelle complément

d’objet second (COS). Exemple : Le journaliste pose une question au célèbre acteur.

Le journaliste lui pose une question.

Gram 14 Les compléments circonstanciels : temps, lieu,

manière

Les compléments circonstanciels (CC) indiquent dans quelles circonstances se déroule l’action.

Ils peuvent souvent être déplacés ou supprimés sans changer le sens de la phrase.

Exemples : Je me réveille à l’aube. A l’aube, je me réveille.

Les compléments circonstanciels donnent des précisions sur :

le lieu où se déroule l’action (où ? après le verbe) :

Exemple : Les oiseaux chantent à la fenêtre. (Les oiseaux chantent où ?)

le moment ou la durée de l’action (quand ? après le verbe) :

Exemple : Les oiseaux m’ont réveillé au petit matin. (Les oiseaux m’ont réveillé quand ?)

La manière dont se déroule l’action (comment ? après le verbe)

Exemple : Il parle doucement. (Il parle comment ?)

Le complément circonstanciel peut être : un nom ou GN : Il va à la gare de Lyon.

un pronom : il y va.

un adverbe : Demain, il ira.

une proposition : Quand il est pressé, il prend le train.

Gram 15 Les adverbes et les locutions adverbiales

L’adverbe et la locution adverbiale sont invariables.

Ils servent à préciser : le verbe Elle se trompe rarement.

un adjectif Cette eau est trop froide.

un autre adverbe On pourrait se voir plus souvent.

On peut distinguer deux catégories d’adverbes :

Les adverbes qui complètent …

- lieu : ici, ailleurs, là, devant, derrière…

- temps : souvent, ensuite, hier, aujourd’hui…

- manière : bien, mal, rapidement, tranquillement…

Les adverbes qui modifient ...

- quantité : beaucoup, trop, moins, un peu…

- doute : peut-être, sans doute, probablement… - affirmation : oui, certes, assurément, certainement…

- négation : ne…pas, ne…point, non…

Écriture des adverbes finissant en « -amment » ou « -emment »

Le suffixe s'écrit « -amment » avec deux « m » lorsque l'adverbe est dérivé d'un adjectif

terminé par « -ant ». Exemples : courant couramment

méchant méchamment

Le suffixe s'écrit « -emment » avec deux « m » lorsque l'adverbe est dérivé d'un adjectif terminé par « -ent ».

Exemples : violent violemment ATTENTION : on lit « viol[a]mment »

prudent prudemment ATTENTION : on lit « prud[a]mment »

Mais il y a des exceptions (si l’on entend le « e » on écrit avec un seul « m »).

lent lentement s'écrit avec un seul « m »

présent présentement s'écrit avec un seul « m »

Les locutions adverbiales peuvent se former de différentes façons :

Préposition + nom : en revanche, à la volée, à plat ventre, à cœur joie… Préposition + adjectif : en général, en particulier, à présent…

Préposition + adverbe : par-dessus, par ailleurs, par contre…

Préposition + verbe + COD : à tue-tête, à brûle-pourpoint, d’arrache-pied…

Gram 16 Les prépositions

Elles sont invariables. Elles introduisent un groupe de mots (complément du nom,

complément circonstanciel, complément d’objet indirect…) dont elles sont donc

toujours le premier mot.

Exemples : Il pose sa feuille sur la table.

C’est le ballon de son frère.

Liste mnémotechnique : à, dans, par, pour, en , vers, avec, de, sans, sous (= Adam part pour Anvers avec

deux cents sous)

Gram 17 Les phrases simples et les phrases complexes

Une phrase simple comporte un seul verbe conjugué. C’est une proposition

indépendante. Exemple : Il mange une pomme.

Une phrase complexe comporte plusieurs verbes conjugués ; il y a donc

autant de propositions que de verbes conjugués.

Il existe des propositions juxtaposées : elles ne dépendent pas l’une de l’autre

et sont reliées entre elles par un signe de ponctuation ( , ; : ) Exemple : La grêle a été violente, elle a détruit les récoltes.

Les propositions peuvent être coordonnées. Elles sont reliées par une

conjonction de coordination : mais, ou, et, donc, or, ni, car. Elles sont

indépendantes l’une de l’autre. Exemple : Les élèves s’entrainent régulièrement et progressent de jour en jour.

Il existe aussi la proposition relative. Elle dépend d’une proposition

principale : elle ne peut pas exister seule. La proposition subordonnée

relative est introduite par un pronom relatif.

Gram 18 La proposition subordonnée relative

La proposition subordonnée relative complète un nom ou un pronom. Elle est placée

après le nom qu'elle complète. Celui-ci s'appelle l'antécédent.

Exemple: Je connais un Américain qui habite à Los Angeles.

Proposition relative

La proposition relative est introduite par un pronom relatif comme : qui, que, qu', dont,

où...

La proposition relative peut remplacer un adjectif qualificatif ou un complément du

nom, ou être remplacée par eux.

Exemples: C'est une montagne qui est couverte de sable.

Proposition relative

C'est une montagne sableuse.

Adjectif qualificatif

C'est une montagne de sable.

Complément du nom

Après un verbe, que n'est pas un pronom relatif.

Exemple: Il pense que l'herbe est trop haute.