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FICHES DE PROJETS DU PLAN D’ACTION DE GESTION INTETRGEE DES RESSOURCES EN EAU DE LA PARTIE DU TCHAD DANS LE BASSIN DU LAC TCHAD Coût du programme (en €) Désignation Coût estimé Action 1: Actions physiques d’approvisionnement en eau potable et de restauration des écosystèmes du bassin 1.1 Appui à la création des pépinières villageoises et aux pépinières existantes pour des actions de reboisements 888 461 1.2 Amélioration de la couverture en eau potable des populations rurales 29 254 615 1.3 Amélioration de la couverture en eau potable des populations urbaines et semi urbaines 4 167 693 1.4 Implantation des équipements d’hydraulique pastorale durable 946 930 1.5 Appui à l’émergence d’une aquaculture durable par l’aménagement des mares 1 276 924 1.6 Augmentation de la production halieutique 2 503 846 Sous total 1 39 038 469 Action 2 : Connaissance et suivi des ressources naturelles 2.1 Inventaire des Ressources Environnementales pour une gestion durable 3 380 000 2.2 Reconstitution de la race bovine kouri pure au Lac Tchad 358 615 2.3 Renforcement des capacités des institutions nationales de recherche en production des technologies et techniques de production 1 558 846 2.4 Amélioration de la fertilité et fertilisation des sols agricoles 1 938 462 2.5 Création de Centre National de Gestion des Semences Forestières pour une gestion durable des Ressources végétales 4 510 407 Sous total 2 11 746 330 Action 3: Information/Education/Communication 3.1 Promotion d’autres sources d’énergie : Valorisation des fibres végétales et Vulgarisation des foyers améliorés Save 80 935 308 3.2 Promotion des mesures de base en assainissement rural et urbain et Equipement progressif des centres urbains et semi urbain en infrastructures 18 342 692 3.3 Promotion du genre dans la gestion rationnelle des ressources naturelles 1 235 770 3.4 Création d’un cadre de concertation entre les acteurs 420 000 Sous total 3 20 933 770 Action 4: Renforcement des capacités 4.1 Renforcement des capacités des collectivités territoriales 590 770

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FICHES DE PROJETS DU PLAN D’ACTION DE GESTION INTETRGEE DES RESSOURCES EN EAU DE LA

PARTIE DU TCHAD DANS LE BASSIN DU LAC TCHAD

Coût du programme (en €)

N° Désignation Coût estimé Action 1: Actions physiques d’approvisionnement en eau potable et de restauration des écosystèmes du bassin 1.1 Appui à la création des pépinières villageoises et aux

pépinières existantes pour des actions de reboisements 888 461 1.2 Amélioration de la couverture en eau potable des

populations rurales 29 254 615

1.3 Amélioration de la couverture en eau potable des populations urbaines et semi urbaines

4 167 693

1.4 Implantation des équipements d’hydraulique pastorale durable 946 930

1.5 Appui à l’émergence d’une aquaculture durable par l’aménagement des mares

1 276 924

1.6 Augmentation de la production halieutique 2 503 846 Sous total 1 39 038 469

Action 2 : Connaissance et suivi des ressources naturelles 2.1 Inventaire des Ressources Environnementales pour une

gestion durable 3 380 000

2.2 Reconstitution de la race bovine kouri pure au Lac Tchad 358 615 2.3 Renforcement des capacités des institutions nationales de

recherche en production des technologies et techniques de production

1 558 846

2.4 Amélioration de la fertilité et fertilisation des sols agricoles 1 938 462

2.5 Création de Centre National de Gestion des Semences Forestières pour une gestion durable des Ressources végétales 4 510 407

Sous total 2 11 746 330

Action 3: Information/Education/Communication 3.1 Promotion d’autres sources d’énergie : Valorisation des

fibres végétales et Vulgarisation des foyers améliorés Save 80 935 308

3.2 Promotion des mesures de base en assainissement rural et urbain et Equipement progressif des centres urbains et semi urbain en infrastructures

18 342 692

3.3 Promotion du genre dans la gestion rationnelle des ressources naturelles

1 235 770

3.4 Création d’un cadre de concertation entre les acteurs 420 000 Sous total 3 20 933 770

Action 4: Renforcement des capacités 4.1 Renforcement des capacités des collectivités territoriales 590 770

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décentralisées dans la gestion du service public d’eau potable

4.2 Appui institutionnel et renforcement des capacités de la Société Tchadienne des Eaux (STE) et des services de l’Etat pour la promotion de la bonne gouvernance de l’eau

1 542 692

4.3 Renforcement des capacités pour la gestion des ressources halieutiques et la facilitation de l’accès aux crédits

936 923

4.4 Facilitation de l’accès aux crédits aux acteurs de la filière pêche

638 077

4.5 Renforcement des capacités des producteurs pour une agriculture intensive et durable à moindre coût à travers l’intégration agriculture/élevage

4 175 769

Sous total 4 7 884 231 Action 5 : Domaine d’action institutionnelle et juridique

5.1 Création d’un environnement habilitant à la mise en œuvre de la Gestion Intégrée de Ressources en Eau et des terres

500 770

5.2 Appui à la mise en œuvre de la Loi N° 009/PR/2008 Portant adoption du Plan National d’Intervention en cas de

Déversement Accidentel d’Hydrocarbures du 06 juin 2008 400 563

5.3 Création d’un mécanisme et d’une structure opérationnelle

de gestion des risques 1 087 765

5.4 Appui à l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan d’actions

de gestion des risques et catastrophes 1 256 425

Sous total 5 3 245 523 Action 6 : Mise en œuvre du Plan de Gestion du lac Fitri

6.1 Moyen d’existence des populations et développement local 10 687 023 6.2 Concertation entre les acteurs 3 816 794 6.3 Valorisation du potentiel de développement économique et

social 8 396 946

6.4 Gestion des ressources en eau 5 343 511 6.5 Lutte contre la désertification et les effets de la sécheresse 4 580 153 6.6 Conservation de la biodiversité 4 580 153 6.7 Mise en valeur et gestion des ressources halieutiques dans la

zone du Lac-Fitri 3 384 615

Sous total 6 40 789 195

TOTAL -PROGRAMME 3.5 123 637 518

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Action 1 : Actions physiques d’approvisionnement en eau potable et de

restauration des écosystèmes du bassin

Fiche N° 1

Actions physiques d’approvisionnement en eau potable et de restauration des écosystèmes

du bassin

Domaine d’actions

physiques

Action n°1.1

Intitulé de l’Action : Appui à la Création de Pépinières Villageoises et Appui aux

Pépinières Existantes pour des Actions de Reboisements

Objectif

Contribuer à la restauration des terres des berges, des bassins versants et autres zones

dégradées par des actions de reboisement en Créant ou en renforçant les pépinières

existants.

Justification

La déforestation est la cause majeure de dégradation des terres et des eaux, dans la partie

Tchadienne du bassin du Lac Tchad. Les zones sensibles telles que les bassins versants, les

berges sont sujets à une déforestation accélérée entraînant ainsi l’ensablement et

l’envasement des cours d’eau. La production des plants pour des besoins de reboisement

s’impose comme une alternative de lutte contre la désertification et la dégradation de ces

zones sensibles sujet à l’érosion.

La zone d’intervention du projet couvrira les Régions du Chari Baguirmi, Hadjar Lamis, Mayo

Kebbi Est et le Lac,

Description

succincte

Il s’agira de poursuivre les acquis des Villages Exploitants Rationnellement leur Terroir

(VERT) et des Groupements de Producteurs de la Gomme Arabique (GPGA) en apportant un

appui aux pépinières existantes et en créant dans les villages où il n’existe pas encore de

pépinières. On procédera à un inventaire des pépinières existantes ainsi que de leurs

capacités de production et de la création de nouvelles pépinières

1. Identification des bassins versants dégradés, des berges et autres zones

dégradées à reboiser

2. Installation des mini pépinières Villageoises ;

3. Production des plants ;

4. Délimitation des sites à reboiser ;

5. Plantation ;

6. Surveillance des sites ;

7. Suivi des activités.

Résultats

attendus

Les bassins versants et les zones dégradées identifiées ;

50 pépinières sont renforcées ou crées en 2 ans ;

200 hectares d’arbres fruitiers sont plantés dans les bas-fonds, les berges des lacs et

des cours d’eau en deux ans ;

200 hectares de gommiers plantés dans les zones dégradées en deux ans ;

100 kilomètres des abords des lacs et cours d’eau sont reboisés avec des espèces

forestières ;

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50 forages sont installés en 2 ans

les conditions de vie des populations concernées s’améliorent grâce aux revenus substantiels

générés par les activités de plantation et de reboisement

Préalables La sensibilisation des populations et des autorités locales

Risques -Non adhésion des populations aux activités de reboisements et de plantation

Moyens

d’exécution

Logist., techn., scientif.

Fourniture d’équipement de production aux VERT et GPGA, logistique

des services techniques du Ministère de l’environnement, de la Qualité

de Vie et des parcs nationaux

Ressources humaines

Services techniques décentralisés du Ministère en charge de

l’environnement, implication des autorités locales et coutumières, appui

de la Société Civile, appui d’experts nationaux pour l’identification des

plants à produire en fonction de leur potentiel environnemental et

économique

Evaluation du

budget

Rubriques budgétaires Coût (CFA)

Fonctionnaires et agents de l’Etat 30.000.000

Personnel d’appui 25.000.000

Missions du personnel national 20.000.000

Consultants nationaux 30.000.000

Assistance technique internationale (missions et frais

inclus) P.M

Sous-traitance (conventions, marchés, appui aux comités de

bassin, etc.) 20.000.000

Formation, ateliers, réunions, information, sensibilisation,

etc. 10.000.000

Equipement (investissement) 400.000.000

Consommables (fonctionnement) P.M

Divers (évaluation, édition, frais financiers, audits…) 15.000.000

Imprévus (5%) 27.500.000

TOTAL 577.500.000

Charges

récurrentes

Les frais de fonctionnement des VERT, GPGA, par autofinancement à partir de la troisième

année

Sources de

financement Etat : 10 % Bénéficiaires 5% (surtout à partir de la troisième année), Partenaires 85%

Chargés de

l’exécution

Les services techniques décentralisés du Ministère en charge de l’environnement, en

collaboration avec l’AEDE et Opération Acacia,

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Planning

d’exécution 2 ans de PAGIRE

Fiche N°2

Actions physiques d’approvisionnement en eau potable et de restauration des écosystèmes du

bassin

Domaine d’actions

Connaissance et Suivi

Action n° 1.2

Intitulé de l’action : Amélioration de la couverture en eau potable des populations

rurales

Objectif Réduire à l’horizon 2015 – 2020 de moitié les populations rurales qui n’ont pas accès à l’eau

potable

Justification

Le problème d’accès à l’eau potable a été identifié comme un handicap majeur au

développement humain et économique d’un pays à travers les maladies hydriques qui sont à 90%

à l’origine de la mortalité infantile en Afrique. Car l’homme qui est placé au centre de tout

développement économique a besoin d’une eau saine pour être en bonne santé et faire face aux

défis du millénaire qui sont la pauvreté et la mondialisation.

Description

succincte

Faire l’inventaire des tous les villages en les classant en fonction de leur population, des

disponibilités en eau dans les villages et les besoins en points d’eau potable.

Faire la liste de tous les points d’eau en indiquant leur usage, leur état, la population qui s’y

abreuve, le mode de gestion et le système de maintenance mis en place.

Planifier et exécuter la remise à niveau/réhabilitation des pompes manuelles existants, ;

Mener des études géophysiques en vue des implantations des points d’eau dans les villages de la

région du socle (BET, Ouaddai géographique, Guera, Mayo kebbi et Mont de Lam), dont la

population est comprise entre 300 et 1200 habitants.

Planifier et exécuter la création des nouveaux forages en vue d’équiper par des PMH ou des

mini adduction d’eau dans les villages dont la population est comprise entre 300 et 1200

habitants.

Appliquer les mesures d’accompagnements par des sensibilisations et de formations des

acteurs en vue de la pérennisation des ouvrages existants ou installés et leur prise en charge

par les bénéficiaires.

Créer les conditions d’une gestion durable par la mise en place d’une structure d’appui conseils

aux comités des gestions des Points ‘eau et une organisation des opérateurs privés chargés de

maintenance et d’entretien des points d’eau.

Résultats

attendus

Tous les villages ont été enquêtés et classés en fonction de leur population, les

disponibilités en eau et les besoins de point d’eau ;

Une liste exhaustive de points d’eau relatant leur usage, leur état, la population qui s’y

abreuve, le mode de gestion et le système de maintenance mis en place est disponible ;

Tous les PMH non fonctionnelles ont été réhabilités et/ou remplacées

Des études géophysiques en vue d’implanter les points d’eau ont été réalisées dans tous les

villages dont la population est comprise entre 300 et 1200 habitants dans toutes les

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régions du socle.

50% des villages dont la population est comprise entre 300 et 1000 habitants ont au

moins un PMH ou une mini adduction d’eau potable

Les mesures d’accompagnement sont appliquées :

- Les populations ont été sensibilisées,

- les comités de gestion des points d’eau ont été formés,

- les opérateurs chargés de maintenance ont été organisés et appuyés,

- la structure d’appui conseils a été crée et suit la gestion des point d’eau dans les

villages

Préalables Acceptation de l’Etat de chercher le financement, la création d’une cellule de Coordination et la

préparation des différents dossiers d’Appel d’offres ci-dessous.

Risques Problèmes liés à la sécurité dans les régions

Faible revenu des populations rurales ne permettant pas la prise en charge de leur ouvrage.

Moyens

d’exécution

Les structures d’appui

Les services de l’Etat en charge du domaine ;

Les entreprises de forages et d’installation ;

Les bureaux d’études

Logist., techn., scientif.

Les sondeuses de foration et tous les accessoires

Les véhicules de transport et d’accompagnement ;

Les équipements d’essai de pompage et tous les accessoires ;

Les compresseurs et tous les accessoires

Ressources humaines

Techniciens Hydrogéologues

Techniciens hydrauliciens

Ouvriers spécialisés en forages, en géophysique et d’installation

Les manoeuvres

Evaluation du

budget

Rubriques budgétaires Coût (CFA)

Cellule de coordination 100 000 000

Les inventaires (Bureau d’études et agent de l’Etat) 50 000 000

Etude Géophysiques (Bureau d’étude) 300 000 000

Les nouveaux forages (Entreprise de forage) 10 500 000 000

Réhabilitations et Installations (Entreprise d’installation) 6 500 000 000

Assistance technique internationale (missions et frais inclus) 500 000 000

Formation, ateliers, réunions, information, sensibilisation, etc. 50 000 000

Equipement (investissement) 80 000 000

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Consommables (fonctionnement) 20 000 000

Divers (évaluation, édition, frais financiers, audits…) 10 000 000

Imprévus (5%) 905 500 000

TOTAL 19 015 500 000

Charges

récurrentes Aucune

Sources de

financement Etat et Partenaires financier : 90 à 95% ; Bénéficiaires : 5 à 10%

Chargés de

l’exécution

Les entreprises, les bureaux d’études, les ONG et les petits opérateurs privés avec l’appui

technique et méthodologique des services de l’Etat en charge du domaine.

Planning

d’exécution Durée 5 ans

Fiche N° 3

Actions physiques d’approvisionnement en eau potable et de restauration des écosystèmes du

bassin

Domaine d’actions

Connaissance et

Suivi

Action n° 1.3

Intitulé de l’action : Amélioration de la couverture en eau potable des populations

urbaines t semi urbain

Objectif Réduire à l’horizon 2015 – 2020 de moitié les populations urbaines et semi urbaine qui n’ont

pas accès à l’eau potable

Justification

La perte des ressources de la part de la STEE, due au manque de suivi et à la mauvaise

gestion des équipements est à l’origine de manques de ressources de renouvellement et

d’entretien des installations et des réseaux. Ce qui fait que la vétusté des réseaux

d’adduction, le manque de moyens et l’absence ou l’inadéquation des réseaux

d’assainissement, sont actuellement, les principaux problèmes d’Hydraulique des centres

urbains et semis urbains

.La Création de l’environnement (structure d’appui, de suivi et de contrôle interne) d’une

meilleure gestion des équipements et des ressources, capable de faire maîtriser les recettes

et les dépenses, permettant de faire face aux travaux d’entretiens, de renouvellement et

des extensions des réseaux d’AEP et d’assainissement, est nécessaire

Description

succincte

- réhabiliter tous les équipements équipement vétustes du réseau de la ville de

N’Djamena et sur ces des réseaux des villes concédés.

- Extension du réseau dans la ville de N’Djamena et sur tous les centres ;

- Maîtrise des recettes de l’Etat;

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Résultats

attendus

La STEE a réalisé des réhabilitations sur tous les équipement vétustes du réseau de la

ville de N’Djamena et sur ces des réseaux des villes concédés.

La STEE a réalisé environ 30 à 50% des extensions dans la ville de N’Djamena et sur tous

les centres concédés par elle ;

Et tous les systèmes sont fonctionnels

Les recettes et les dépenses sont maîtrisées

Préalables

Acceptation de l’Etat et de la société de chercher le financement, la création d’une cellule de

Coordination sous la direction de la société et la préparation des différents dossiers d’Appel

d’offres ci-dessous indiqués

Risques Problèmes liés à la sécurité dans les régions

Moyens

d’exécution

Les structures d’appui

Les services de la STEE ;

Les entreprises d’équipement hydraulique;

Les bureaux d’études de contrôle

Logist., techn., scientif.

Les sondeuses de foration et tous les accessoires

Les véhicules de transport et d’accompagnement ;

Les équipements d’essai de pompage et tous les accessoires ;

Les compresseurs et tous les accessoires

Ressources humaines

Techniciens Hydrogéologues

Techniciens hydrauliciens

Techniciens de génie civil

Ouvriers spécialisés en forages et d’installation

Les manoeuvres

Evaluation du

budget

Rubriques budgétaires Coût (CFA)

Cellule de coordination 50 000 000

Bureau de contrôle et d’assistance technique 250 000 000

Etude diagnostique sur tous les équipements des sites concédés 50 000 000

Travaux de réhabilitation des réseaux (y compris le matériel,

équipement et forages) 1 000 000 000

Travaux d’extension des réseaux (y compris le matériel, équipement et

forages) 1 000 000 000

Audit (chaque année) 10 000 000

Structure de suivi et de contrôle de la gestion des équipements. 100 000 000

Equipement (investissement) 100 000 000

Consommables (fonctionnement) 20 000 000

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Imprévus (5%) 129 000 000

TOTAL 2 709 000 000

Charges

récurrentes Aucune

Sources de

financement Etat et les Partenaires financiers : 100% et les Bénéficiaires : 0%

Chargés de

l’exécution

Les entreprises, les bureaux d’études, les ONG et les petits opérateurs privés avec l’appui

technique et méthodologique des services de l’Etat en charge du domaine.

Planning

d’exécution Durée 5 ans

Fiche N° 4

Actions physiques d’approvisionnement en eau potable et de restauration des écosystèmes du

bassin

Domaine d’actions

connaissance et suivi

Action n°1.4

Intitulé de l’action : Implantation des équipements d’hydrauliques pastorales

durables

Objectif Accroître la disponibilité en eau d’abreuvement en tenant compte de l’environnement

Justification

Le problème relevé est la mauvaise répartition des ressources hydrauliques en fonction des

disponibilités fourragères, ce qui a pour conséquence une inexploitation des pâturages

dépourvus des points d’eau.

Description

succincte

- Etude pour identification des sites ;

- Organisation des éleveurs autour des ouvrages ;

- Exécution des plans de gestion (eau et pâturage adjacent* par les Associations des

éleveurs ;

- Réalisation des travaux et aménagement de génie rural ;

- Suivi écologique et sanitaire liée à l’utilisation

Résultats

attendus

- Exploitation et gestion des ouvrages de façon durable ;

- répartition spatiale des ouvrages durables

Préalables - étude réalisées par la consultation des bureaux agrées et /ou services spécialisées ;

- sensibilisation et formation des utilisateurs

Risques Conflits intercommunautaires, actes de vandalisme (vols des panneaux)

Moyens

d’exécution

Les structures d’appui

Les services de l’Etat en charge du domaine ;

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Logist., techn., scientif.

Véhicules 4X4

Ressources humaines

Socio économistes

Techniciens hydrauliciens

Evaluation du

budget Rubriques budgétaires Coût (CFA)

Fonctionnaires et agents de l’Etat 1.900.000

Personnel d’appui 1.200.000

Missions du personnel national 20.000.000

Consultants nationaux PM

Consultants internationaux PM

Sous-traitance (conventions, marchés, etc.).) 20.000.000

Formation, ateliers, réunions, information, sensibilisation,

etc. 15.000.000

Equipement (investissement) 10.000.000

Consommables (fonctionnement) 20.000.000

Divers (logistiques…) 20.000.000

Imprévus (5%) 29.000.000

TOTAL 615.505.000

Charges

récurrentes La contribution des groupements d’éleveurs utilisateurs assurera la maintenance des ouvrages

Sources de

financement Etat, bailleurs

Chargés de

l’exécution

Entreprises spécialisées sous la supervision du Ministère de l’élevage et des Ressources

Animales à travers la Direction de l’hydraulique pastorale et de la sécurisation des systèmes

pastoraux (DHPSSP)

Planning

d’exécution Les 5 années

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Fiche N° 5

Actions physiques d’approvisionnement en eau potable et de restauration des écosystèmes

du bassin Domaine d’actions :

Amélioration des

connaissances

Action n° 1.5

Intitulé de l’action : Appui à l’émergence d’une aquaculture durable par l’aménagement des

mares

Objectif Promouvoir l’aménagement durable des pêcheries et lutte contre la pauvreté

Justification

Le Tchad regorge de multitudes de plans d’eau (en particuliers des mares) propices à la promotion de

l’aquaculture ; Aussi, ces plans d’eau sont non seulement mal connus mais nécessitent également des

aménagements pour leur mise en exploitation.

Description

succincte

o Composantes 1

Aménagement de 50 sites aquacoles

Exploitation de 50 sites aquacoles

Formation de 150 aquaculteurs

o Composantes 2

Renforcement des capacités

Etudes et Recherche action

vulgarisation des techniques aquacoles

Résultats

attendus

50 sites aquacoles aménagés

50 sites aquacoles exploités

150 aquaculteurs formés

les capacités aquaculteur renforcées

Etudes et Recherche action menées

des techniques aquacoles valorisées

Préalables

Risques Conflits fonciers potentiels

Moyens

d’exécution

Logist., techn., scientif.

Fourniture d’équipements de surveillance des pêches aux Instances Locales

d’orientation et de Décision (ILOD), logistique des services techniques des eaux

et forêts et de l’environnement

Ressources humaines

Services techniques décentralisés du Ministère de l’Environnement, de l’Eau et

des Ressources halieutiques, implication des autorités locales et coutumières,

appui d’une ONG spécialisée en reforestation, appui d’experts internationaux et

nationaux pour l’identification des plans à produire en fonction de leur potentiel

environnemental et économique

Aménagement de 50 sites aquacoles 250.000.000

Exploitation de 50 sites aquacoles 50.000.000

Formation de 150 aquaculteurs 30.000.000

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Evaluation du

budget

Equipements en matériels d’aquaculture 150.000.000

Etudes et Recherche action 100.000.000

vulgarisation des techniques aquacoles 150.000.000

Micro crédits 200.000.000

Fonctionnement 100.000.000

Coût total 830.000.000

Charges

récurrentes

Sources de

financement

Etat : % Bénéficiaires %, Partenaires % (les pourcentages seront déterminés en fonction des

engagements qui seront pris par les bailleurs de fonds)

Chargés de

l’exécution

Direction de la Pêche et de l’Aquaculture et les services techniques décentralisés en charge de

l’environnement

Planning

d’exécution Les 5 années premières années du PA GIRE

Observations

Action 2 : Connaissance et suivi des ressources naturelles

Fiche N° 8

Connaissance et suivi des ressources naturelles

Domaine d’actions

Connaissance et

Suivi

Action n° 2.1

Intitulé de l’action : Inventaire des Ressources Naturelles pour une gestion

durable

Objectif Asseoir une stratégie conséquente pour la gestion durable des ressources naturelles

Justification

L’insuffisance de la connaissance des ressources naturelles est identifiée comme un problème

majeur ne permettant pas de faire un bon

aménagement et une planification durable des ressources. Les données ne sont très souvent

que des estimations faites à partir des chiffres anciens des années 80. Ces données varient

d’une source à l’autre et va du simple au triple selon les auteurs. La nouvelle donne impose une

gestion durable des ressources. Ces ressources naturelles doivent être bien gérées et de

façon durable pour les générations actuelles et celles futures.

La zone du projet couvrira l’ensemble du territoire national.

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Description

succincte

- Faire un état de lieu de toutes les ressources naturelles (eau souterraine, terre, aires

protégées, pêcheries, ressources forestière, faunique et halieutique) et les

caractérisées ;

- Etablir une cartographie ces ressources ;

- Mettre en place une base de donnée de ces ressources ;

Résultats

attendus

- Un inventaire national des ressources naturelles est réalisé dans 5 ans ;

- Des cartographies sont élaborées en 5 ans,

- Une base de données des ressources environnementales est mise en place dans 5 ans ;

Préalables Disponibilité des photo et cartes aériennes

Risques Insuffisance de personnels qualifiés

Moyens

d’exécution

Logist., techn., scientif.

Logistique des services techniques en charge de l’environnement

Ressources humaines

Directions concernées, Services techniques décentralisés en charge de

l’environnement, implication des autorités locales, coutumières et des

structures locales de gestion, appui de la Société Civile, appui d’experts

internationaux et nationaux pour l’inventaire, la cartographie et base de

données

,

Evaluation

du budget

Rubriques budgétaires Coût (CFA)

Fonctionnaires et agents de l’Etat 40.000.000

Personnel d’appui 25.000.000

Missions du personnel national 40.000.000

Consultants nationaux 400.000.000

Consultants internationaux 600.000.000

Sous-traitance (conventions, marchés, etc.).) 800.000.000

Formation, ateliers, réunions, information, sensibilisation, etc. 20.000.000

Consommables (fonctionnement) 60.000.000

Divers (évaluation, édition, frais financiers, audits…) 30.000.000

Imprévus (5%) 100.750.000

TOTAL 2.115.750.000

Charges

récurrentes P.M

Sources de

financement Etat : 10 % Partenaires 90%

Chargés de

l’exécution

Directions concernées, les services techniques décentralisés du ministère en charge de

l’environnement, en collaboration avec l’Agence pour l’Energie Domestique et Environnement

(l’AEDE).

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Planning

d’exécution Les 5 années du PAGIRE

Fiche N° 9

PLAN D’ACTION POUR LA GESTION INTREGREE DES RESSOURCES EN EAU DE LA PARTIE

TCHADIENNE DU BASSIN DU LAC TCHAD – Fiche d’action

Domaine d’actions

Connaissance et suivi

Action n° 2.2

Intitulé de l’action : Reconstitution de la race bovine kouri pure au Lac Tchad

Objectif Maintenir la race pure de kouri

Justification

Le problème relevé est que la race kouri a régressé en qualité zootechnique et en nombre. Cet

animal est menacé de disparition avec la dégradation du lac (inondation, sécheresses,

diminution des zones de pâturage) et les modifications pratiques de l’élevage ayant accéléré

le métissage. Du point de vue scientifique, il serait souhaitable de favoriser la persistance

d’un noyau d’élevage kouri à l’état pur. Les qualités intéressantes de cette race bien adaptée à

son milieu sont susceptibles par la sélection d’améliorer les performances. Enfin, l’obtention

de métis de première génération dont les performances semblent prometteuses nécessite son

maintien. Nous rappelons que le kouri est un bon animal en production de chair et de lait. Le

défis actuel est la maintenance de la race pure kouri pour l’amélioration de la biodiversité.

Description

succincte

Les activités dans ce sens visent à intensifier le système d’élevage adapté aux particularités

hydrogéologiques du bassin. L’état d’entretien du kouri étant lié à l’état de pâturage, il serait

important d’améliorer la productivité des pâturages, mais également la réduction du

métissage.

Résultats

attendus

- maintenance de la race kouri pur à 40% ;

- productivité des pâturages améliorée ;

- Métissage réduit

Préalables - Sensibilisation des éleveurs sur l’importance de la race ;

- Formation des formateurs et producteurs

Risques Assèchement du lac, épizooties

Moyens

d’exécution

Les structures d’appui

Les services de l’Etat en charge du domaine ;

Logist., techn., scientif.

Véhicules 4X4

Ressources humaines

Socio économistes

Techniciens d’élevage

Evaluation du Rubriques budgétaires Coût (CFA)

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budget

Fonctionnaires et agents de l’Etat 20.000.000

Personnel d’appui 10.000.000

Missions du personnel national 12.000.000

Consultants nationaux 15.000.000

Consultants internationaux 30.000.000

Etudes 60.000.000

Formation, ateliers, réunions, information, sensibilisation,

etc. 10.000.000

Equipement (investissement) 15.000.000

Consommables (fonctionnement) 40.000.000

Divers (logistiques…) 10.000.000.

Imprévus (5%) 11.100.000

TOTAL 233.100.000

Sources de

financement Etat, bénéficiaires, bailleurs

Chargés de

l’exécution Ministère de l’élevage et des Ressources Animales

Planning

d’exécution Les 5 années

Fiche N° 10

Connaissance et suivi des ressources naturelles

Domaine d’actions

Connaissance et suivi

Action n°2.3

Intitulé de l’action: renforcement des capacités des institutions nationales de

recherche en production des technologies et techniques de production.

Objectif

Renforcer les capacités des structures de recherche nationales (ITRAD, LRVZ, Universités de

N’Djaména, d’Abéché, de Moundou) en termes de production et/promotion des technologies et

techniques en appui aux producteurs

Justification

Les résultats de l’Analyse Diagnostique Transfrontalier (ADT) ont mis en évidence la faible

productivité et production, la dégradation rapide des ressources naturelles (en terres

agricoles, biodiversité végétale, animale et halieutique…) du Bassin conventionnel du Lac Tchad

occasionnées par la forte pression démographique, les différentes crises de sécheresse, le

changement climatique et l’utilisation des technologies et des techniques de production non

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adaptées ( agriculture et élevage extensifs, coupe anarchique de bois, pratique de pêche par de

moyens prohibés, braconnage…).

Description

succincte

1 Recrutement d’un bureau d’étude spécialisé en recherche appliquée et recherche

développement pour l’élaboration des termes De Référence de recherche :

2. Evaluer les technologies et techniques existantes ;

3 Proposer un référentiel des connaissances ;

4. évaluer les besoins de structures nationales de recherche dans les différents domaines ;

5. Proposer un plan de formation de chercheurs spécialisés en pédologies, en biodiversité,

en environnement, en hydrologie, en ressources halieutique, en foresterie, en suivi et

évaluation

Résultats

attendus

-les technologies et techniques évaluées ;

-les besoins des structures de recherche évalués ;

-un plan de formation des chercheurs proposé.

- un référentiel des connaissances proposé ;

Préalables

- Renforcer les structures nationales de recherche en infrastructures adéquates, en

équipements modernes et moyens roulants ;

- Créer un milieu attrayant de travail de recherche.

Risques

Difficulté de mobilisation des ressources technique et financières nécessaires au seul niveau

national

Moyens

d’exécution

Les structures d’encadrement et/ appui/conseil

Ministères de l’agriculture et de l’Elevage à travers l’Institut tchadien

de recherche pour le développement (ITRAD) et le Laboratoire de

Recherche Vétérinaire et Zootechnique (LRVZ)

Logist., techn., scientif.

Trois (3) véhicules 4x4, cinq (5) engins à deux roues

Equipements techniques et scientifiques pour laboratoire d’analyse des

sols, des semences et infrastructures

Ressources humaines Agro pédologue, un cartographe, agroéconomiste

Evaluation du

budget Rubriques Coût (CFA)

Fonctionnaires et agents de l’Etat 45.000.000

Personnel d’appui 35.000.000

Missions du personnel national 30.000.000

Consultants nationaux

100.000.000

Consultants internationaux 350.000.000

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Sous-traitance (conventions, marchés, etc.).) 220.000.000

Formation, ateliers, réunions, information, sensibilisation, etc. 25.000.000

Equipement (investissement) 350.000.000

Consommables (fonctionnement) 120.000.000

Divers (logistiques…) 40.000.000

Imprévus (5%) 48.250.000

Total 1.013.250.000

Charges

récurrentes

Sources de

financement Les partenaires financiers du Tchad notamment BAD, Banque Mondiale, Union Européenne

Chargés de

l’exécution Département en charge des ressources en eau

Planning

d’exécution Cinq ans (5) première phase de PA

Fiche N° 11

Connaissance et suivi des ressources naturelles Domaine d’actions

Connaissance et suivi

Action n°2.4

Intitulé : Fertilité et fertilisation des sols agricoles de la partie tchadienne du Bassin

Conventionnel du Lac Tchad

Objectif

Réactualiser la carte d’aptitudes des sols agricoles du Tchad dans son ensemble, plus

particulièrement, celles des sols de la partie tchadienne du Bassin Conventionnel du Lac Tchad ;

Proposer les technologies et techniques appropriées (formulations d’engrais, matériels végétales

améliorés et/ou sélectionnés etc.) suivant le découpage agro – climatique

Justification

Les données caractérisant les sols en termes d’aptitudes culturales datent des années 1972 soit

environ tente (36) ans. De même les formulations d’engrais (d’ailleurs exclusivement coton)

actuellement utilisées, et le matériel végétal ne conviennent plus à cause de l’évolution des sols

agricoles, des changements climatique, ou l’érosion génétique du matériel végétal. Aussi les sols mis

en culture s’appauvrissent avec un rythme très accéléré suite aux pratiques (technologies et

techniques) non adaptées, des érosions hydrique et éolienne et autres formes de dégradation.

Description

succincte

Elaboration de la carte agro pédologique faisant ressortir les aptitudes agricoles des différents

types des sols ;

Test des différentes formulations d’engrais, le matériel végétale améliorée afin d’identifier les

formulations d’engrais et le matériel végétale les plus appropriées non seulement aux aptitudes des

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sols, mais et répondant aux objectifs des producteurs.

Résultats

attendus

Carte agro pédologique élaborée ;

Formulations d’engrais et matériel végétal testé ;

les formulations d’engrais et le matériel végétal amélioré appropriés identifiés.

Préalables

Equiper le Laboratoire d’analyse des sols eaux et plantes de l’ITRAD des matériels appropriés

d’analyse ;

Former les techniciens en techniques de prospection agro pédologique ;

Former les laborantins ;

Former les cartographes.

Risques

Moyens

d’exécution

Les structures d’appui ITRAD/ Ministère de l’Agriculture

Logist., techn., scientif. Deux (2) véhicules 4X4 quatre (4) véhicules à deux roues

Ressources humaines

Quatre (4) agro pédologues de terrain

Six (6) techniciens formés en prospection agro pédologue ;

trois (3) cartographes en cartographie des sols ;

Equipements et matériels de laboratoire

Trois (3) laborantins formés.

Evaluation du

budget Rubriques budgétaires Coût (CFA)

Fonctionnaires et agents de l’Etat 500.000.000

Personnel d’appui 20.000.000

Missions du personnel national 10.000.000

Consultants nationaux

Consultants internationaux 30.000.000

Sous-traitance (conventions, marchés, etc.).) 70.000.000

Formation, ateliers, réunions, information, sensibilisation, etc. 50.000.000

Equipement (investissement) 800.000.000

Consommables (fonctionnement) 150.000.000

Divers (logistiques…) 20.000.000

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Imprévus (5%) 60.000.000

Total 1.260.000.000

Charges

récurrentes

Sources de

financement

Etat 20%

Bailleurs 80%

Chargés de

l’exécution

ITRAD/ Ministère de l’Agriculture

Planning

d’exécution Cinq (5) ans

Action 3 : Information/Education/Communication

Fiche N°12

Information/Education/Communication

Action n°3.1

Domaine

d’action : IEC

Intitulé de l’action : Promotion d’autres sources d’énergie: Valorisation des fibres

végétales et Vulgarisation des foyers améliorés Save 80

Objectif Diminuer la coupe et la consommation de bois de chauffe en faisant la promotion des sources

d’énergie de substitution

Justification

La principale source d’énergie domestique provient de l’exploitation forestière (la coupe

abusive des arbres pour la carbonisation, la cuisson des briques, le bois de chauffage et les

bois d’œuvre). En milieu urbain comme en milieu rural, 80 à 90% des ménages utilisent le bois

et le charbon de bois pour la cuisine et le fumage du poisson.

Les potentialités des résidus énergétiques agricoles et fibres végétales dont disposent les

populations locales sont constitués du petit bois, des tiges du cotonnier, les coques

d’arachides, les épis des maïs égrenés, la paille, le foin et les feuilles sèches. Mais les

matériaux disponibles brûlent si vite qu’il est difficile d’entretenir un feu régulier permettant

une bonne cuisson des aliments. Dans ces conditions, le moyen le plus simple d’améliorer la

combustion est de faire « agglomérer» ou «densifier» le matériel végétal au moyen de presses

simples à la main, permettant d’accroître la valeur calorifique du combustible. Le projet

facilitera la mise au point de cette innovation technologique en milieu paysan où abondent les

déchets de bois et de récolte. Outre les gains de productivité agricole, le projet présente des

avantages au plan de l’environnement mondial, de par la diminution de la consommation de

combustibles ligneux par les ménages entraînant une réduction des émissions de gaz à effet

de serre et le captage du CO2.

Les combustibles ne sauraient être envisagés séparément des fourneaux dans lesquels ils

doivent être brûlés, et le projet envisage d’entreprendre simultanément des activités dans les

deux domaines pour innover le nouveau type de foyer « Save 80 » à très haute performance

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énergétique et le nouveau type de combustible, tout en les adaptant à la cuisine locale.

Le projet couvrira les, Régions du Logone Occidental, la Tandjilé et du Logone Oriental.

Description

succincte

Composante 1 : Valorisation des fibres végétales

Les activités de la composante 1 sont :

1. Information, sensibilisation et formation des acteurs locaux ;

2. Construction des magasins de stockage des produits (résidus agglomérés, autres) ;

3. Acquisition et installation des machines de compactage des résidus

4. Collecte et transformation des fibres végétales ;

5. Commercialisation des briquettes.

Composante 2 : Vulgarisation des foyers améliorés « Save 80 »

Les activités de la composante2 sont :

1. Information, sensibilisation des acteurs locaux

2. Formation des artisans locaux;

3. Installation des unités de fabrication des foyers ;

4. Acquisition des matières premières métalliques ;

5. Commercialisation des foyers améliorés « Save 80 »

Résultats

attendus

Composante 1 :

100 communautés villageoises et 4 communes urbaines et autres acteurs locaux

sont informés, sensibilisés et formés;

100 magasins de stockage des produits (résidus agglomérés, autres) sont construits;

100 machines de compactage des résidus sont acquises et installées ;

8.000 kg de fibres végétales sont collectés et transformés par an;

6.000 briquettes à fibres végétales sont commercialisées. Par an

Composante 2 : Vulgarisation des foyers améliorés « Save 80 »

100 communautés villageoises et 4 communes urbaines et autres acteurs locaux

sont informés, sensibilisés et formés;

50 artisans locaux sont formés;

1 unité de fabrication est installée ;

20 points de vente des foyers sont construits;

1 tonne de matières premières métalliques est acquise par an;

10.000 foyers améliorés « Save 80 » sont commercialisés an.

La coupe de bois de chauffe est réduite de 30 % dans les 5 années à venir

Préalables Acceptation de l’Etat de subventionner la matière première (feuille métallique)

Risques Difficulté d’adoption des nouvelles pratiques de cuisson (résistance aux innovations).

Moyens

d’exécution

Logist., techn. scientif.

100 machines de compactage des résidus

100 magasins de stockage de résidu

Matériel de distribution des produits

100 charrettes pour la collecte des résidus

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20 points de vente des foyers

1 unité de fabrication

Petit matériel (coupe-coupe, faucilles, dabas, etc.)

Ressources humaines

25 techniciens

1 Assistance Technique (Technologue)

50 artisans locaux

100 communautés villageoises

20 communes urbaines

20 agents commerciaux

Evaluation

du budget

Rubriques budgétaires Coût (CFA)

Fonctionnaires et agents de l’Etat 10.000.000

Personnel d’appui 5.000.000

Missions du personnel national 10.000.000

Consultants nationaux 10.000.000

Assistance technique internationale (missions et frais inclus) 20.000.000

Sous-traitance (conventions, marchés, etc.) P.M

Formation, ateliers, réunions, information, sensibilisation, etc. 10.000.000

Equipement (investissement) 508.000.000

Consommables (fonctionnement) 6.000.000

Divers (évaluation, édition, frais financiers, audits…) P.M

Imprévus (5%) 28.950.000

TOTAL 607.950.000

Charges

récurrentes P.M

Sources de

financement Etat : 10% Bénéficiaires : 0% Partenaires financier : 90%

Chargés de

l’exécution

VERT, ILOD avec l’appui technique et méthodologique de la Direction des Forêts et de la Lutte

Contre la Désertification (DFLCD), du Ministère en charge de l’énergie en collaboration avec

PRODALKA et AEDE.

Planning

d’exécution Durée 5 ans PAGIRE

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Fiche N° 13

Information/Education/Communication

Action n°3.2

Domaine

d’action : IEC

Intitulé de l’action : Promotion des mesures de base en assainissement rural et urbain

et Equipement progressif des centres urbains et semi urbain en infrastructures

d'assainissement

Objectif Amélioration des conditions sanitaires des populations rurales et de l'état de santé des

populations urbaines

Justification

La santé des populations rurales et urbaines est affectée en grande partie par Les

maladies hydriques. L’ignorance des mesures élémentaires d’assainissement par les

populations rurales et urbaine est la cause principale de la mortalité épidémiologique. Les

populations rurales et urbaines souffrent généralement des maladies telles que le cholera,

la bilharziose, le typhoïde, les verres intestinaux, etc. qui sont des maladies liées à l’eau

Description

succincte

6. Composante 1 :

Aménagement d'infrastructures d'assainissement de base en milieu rural

(latrines, collecte eaux usées).

Élaboration et diffusion de programmes d'information et de sensibilisation sur

l'assainissement et la relation eau hygiène santé.

Programme de formation d'artisans sur les techniques de construction

d'équipement de base en assainissement.

7. Composante 2 :

Construction des réseaux secondaires tertiaires de collecte des eaux

pluviales dans les 6 plus grandes villes du Tchad.

Construction de réseaux de collecte et de traitement des eaux usées dans les

villes principales du Tchad.

Élaboration et mise en œuvre de programmes d'assainissement des autres

centres urbains du Tchad

8. Composante 3 :

Renforcement des capacités nationales et formation de ressources humaines

en assainissement à tous les niveaux (Administration, société civile, ingénieurs,

techniciens d'assainissement, gestionnaires, etc.) ;

Appui institutionnel des services techniques de la Voirie et des communes

(appui à l’élaboration et à la mise en application des textes juridiques,

traitement des déchets et suivi de la qualité des eaux)

Résultats

attendus

Les infrastructures de base dans les villages ont été aménagées.

Les programmes d'éducation sanitaire ont été diffusés auprès des populations

villageoises et urbaines

Les Populations villageoise sont sensibilisées, éduquées et formées aux pratiques

hygiéniques de base,

Les Artisans sont capables de construire et d'aménager des infrastructures sanitaires

de base.

La Construction des réseaux d'évacuation des eaux pluviales est effective,

La Construction de réseaux de collecte des eaux usées et systèmes de traitement est

effective.

Le Plan d'assainissement pour chaque centre urbain est réalisé’.

Les Ressources humaines sont formées sur tous les aspects de l'assainissement.

Les services de l’Etat sont renforcés

Page 23: FICHES DE PROJETS DU PLAN D’ACTION DE GESTION … · halieutiques et la facilitation de l’accès aux crédits 936 923 4.4 Facilitation de l’accès aux crédits aux acteurs de

Préalables

Risques

refus d’adoption des nouvelles pratiques d’assainissements

Manque des radios communautaires dans les régions

Manque de moyen pour se procurer le poste radio

Moyens

d’exécution

Logist., techn., scientif.

Les ONG travaillant dans le domaine d’assainissement

Les radios communautaires et privées

Les services d’assainissement de l’état

Les opérateurs privés d’assainissement

Les entreprises de construction des ouvrages

Les bureaux d’études de contrôle

Ressources humaines

Les Animateurs ruraux et de radio

1’Assistance Technique

Les ingénieurs sanitaires

Les ingénieurs et les techniciens d’assainissement

Evaluation du

budget

Rubriques budgétaires Coût (CFA)

Coordination nationale de pilotage du projet 250.000.000

Services de l’Etat (Renforcement des capacités et

missions de suivi) 50.000.000

Consultants nationaux 50.000.000

Assistance technique internationale (missions et frais

inclus) 500.000.000

Sous-traitance (Bureaux et entreprises locaux.) PM

Formation, ateliers, réunions, information, sensibilisation,

etc. 500.000.000

Equipement (investissement) 10.000.000.000

Divers (évaluation, édition, frais financiers, audits…) 5 000 000

Imprévus (5%) 567 750 000

TOTAL 11 922 750 000

Charges

récurrentes Les charges récurrentes sont prises en charges par les bénéficiaires

Sources de

financement Etat, Bénéficiaires et Partenaires financier (à définir lors des négociations du projet)

Chargés de

l’exécution

Coordination nationale du projet sous le Ministère de la Santé, appuyée d’un comite de

pilotage constitué du Ministère en charge de l’eau, Ministère de la santé publiques,

Ministère des infrastructures, les communes et les voiries bénéficiaires

Planning

d’exécution Durée 5 ans PA GIRE/BLT

Page 24: FICHES DE PROJETS DU PLAN D’ACTION DE GESTION … · halieutiques et la facilitation de l’accès aux crédits 936 923 4.4 Facilitation de l’accès aux crédits aux acteurs de

Fiche N° 14

Information/Education/Communication

Domaine d’actions

IEC

Action n°3.3

Intitulé de l’Action : Promotion de l’Implication des Femmes à la Gestion

Rationnelle des Ressources Naturelles

Objectif promouvoir le statut de la femme et la faire participer aux actions de lutte contre la

dégradation et à la protection de l’environnement

Justification

Les femmes exercent une pression directe sur les ressources dans leur activité quotidienne

notamment l’agriculture, l’élevage, la recherche de bois, la corvée d’eau, la recherche des

plantes médicinales, etc…Faire participer la femme à la protection de l’environnement est

nécessaire

Le projet couvrira les Régions du Lac, Tandjilé, Mandoul , le Moyen Chari et les deux Logones

Description

succincte

- Sensibiliser les femmes à la notion de la protection de l’environnement ;

- Identifier des thèmes de Formation et de démonstration et y apporter un appui

financier

- Identifier les activités génératrices de revenus et apporter financier pour leur

réalisation ;

- Mettre en place un fonds de développement local.

Résultats

attendus

- 5.000 femmes sensibilisées à la notion de protection de l’environnement en 5 ans;

- 150 thèmes de formation et de démonstration réalisés en 5 ans ;

- 300 activités génératrices identifiées et financés en 5 ans;

- 150 activités de protection de l’environnement identifiés et financés en 5 ans ;

Préalables Sensibilisation de la population et surtout de la gente féminine

Risques Non participation des femmes aux activités

Moyens

d’exécution

Logist., techn., scientif.

Logistique des services techniques de l’environnement, de la Qualité de

Vie et des parcs Nationaux

Ressources humaines

Directions concernées, Services techniques décentralisés du Ministère

en charge de l’environnement, implication des autorités locales et

coutumières, appui de la Société Civile.

Evaluation

du budget

Rubriques budgétaires Coût (CFA)

Fonctionnaires et agents de l’Etat 20.000.000

Personnel d’appui 25.000.000

Missions du personnel national 20.000.000

Consultants nationaux 30.000.000

Consultants internationaux P.M

Sous-traitance (conventions, marchés, etc.).) 200.000.000

Formation, ateliers, réunions, information, sensibilisation, etc. 30.000.000

Page 25: FICHES DE PROJETS DU PLAN D’ACTION DE GESTION … · halieutiques et la facilitation de l’accès aux crédits 936 923 4.4 Facilitation de l’accès aux crédits aux acteurs de

Equipement (investissement) 400.000.000

Consommables (fonctionnement) 30.000.000

Divers (évaluation, édition, frais financiers, audits…) 10.000.000

Imprévus (5%) 38.250.000

TOTAL 803.250.000

Charges

récurrentes P.M

Sources de

financement Etat : 10 % Partenaires 90%

Chargés de

l’exécution Directions concernées, les services techniques décentralisés e en charge de l’environnement

Planning

d’exécution Les 5 années du PAGIRE

Fiche N° 15

Information/Education/Communication

Domaine d’actions

IEC

Action n°3.4

Intitulé de l’action : Création d’un cadre de concertation entre les acteurs

Objectif

Créer un cadre de concertation permanent pour informer et sensibiliser tous les acteurs

(le grand public, les décideurs et les consommateurs) sur les instruments juridiques de la

GIRE.

Justification

De répétitives campagnes d’information et de sensibilisation sur les instruments juridiques

liées à la gestion de l’eau sont nécessaires pour éclairer les décideurs, les usagers et les

consommateurs sur l’importance de l’eau. Il est établit que des textes pertinents en la

matière sont élaborés et publiés mais peu connus du grand public auquel ils sont destinés.

Les campagnes de sensibilisation, d’information et de formation envisagées ici offrent

l’opportunité de vulgariser ces textes pour mieux les recentrer dans leur application

Description

succincte

Les campagnes d’information, de formation et de sensibilisation seront organisés sur

l’ensemble du territoire national sous forme d’atelier, conférences et de causerie débat.

Des modules y relatifs seront élaborés et arrêtés au préalable. Ils traiteront

éventuellement de l’implication de la société civile (comité de gestion de points d’eau) dans

la gestion des ressources en eau.

Les groupes cibles sont : les décideurs (parlementaires, membre du Gouvernement), les

cadres des départements ministériels impliqués dans la gestion de l’eau, les consommateurs

à tous les niveaux, les responsables des sociétés concessionnaires, les responsables des

services déconcentrés, les collectivités territoriales décentralisés, les organisations de

bases et faîtières intéressés par la question de l’eau

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Résultats

attendus

A l’issu de ces sections de formation, les acteurs impliqués dans la gestion des ressources

en eau seront à même de :

- Connaître les dispositions des textes en matière de production, de distribution et

de gestion des ressources en eau ;

- Maîtriser le mécanisme de gestion des ressources ;

- .Intérioriser les rôles dévolus à chaque catégorie.

Préalables Collecte et constitution d’un fonds documentaire des instruments juridiques internes et

internationaux en matière de gestion des ressources en eau

Risques faiblesse de fond documentaire, insuffisance de moyens matériels et financiers

Moyens

d’exécution

Logist., techn., scientif.

Logistique techniques et scientifiques (véhicules et matériels

logistiques)

Ressources humaines

Cadres des Ministères concernés, ONGS, société civile, sociétés

concessionnaires

Evaluation du

budget

Rubriques budgétaires Coût (CFA)

Fonctionnaires et agents de l’Etat 20.000.000

Personnel d’appui 10.000.000

Missions du personnel national 20.000.000

Consultants nationaux 40.000.000

Fonctionnement de la structure de concertation 60.000.0000

Sous-traitance (conventions, marchés, etc.).) 0

Formation, ateliers, réunions, information, sensibilisation,

etc. 60.000.000

Equipement (investissement) 10.000.000

Consommables (fonctionnement) 30.000.000

Divers (évaluation, édition, frais financiers, audits…) 10.000.000

Imprévus (5%) 13.000.000

TOTAL 273.000.000

Charges

récurrentes Aucune

Sources de

financement Etat : 10 % Bénéficiaires 0%0 Partenaires 90%

Chargés de

l’exécution Ministère de l’Environnement de l’Eau et des Ressources Halieutique

Planning

d’exécution Les 5 années du PAN/GIRE/BLT

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Action 4 : Renforcement des capacités

Fiche N° 16

Renforcement des capacités

Domaine d’actions

IEC

Action n° 4.1

Intitulé de l’action : Renforcement des capacités des collectivités territoriales

décentralisé dans la gestion du service public d’eau potable <

Objectif Amélioration du système de production et de distribution d’eau potable

Justification

Les communes du Tchad dans leur ensemble éprouvent des réelles difficultés à produire de

l’eau potable en quantité et en qualité et d’en assurer la distribution d’une manière

permanente au profit des consommateurs à tous les niveaux. Les obstacles y relatifs

portent sur :

- la vétusté et la précarité des installations

- le manque de visibilité de la politique du gouvernement en matière d’eau

- la demande croissante d’eaux potables exprimées par les consommateurs

- l’inefficacité des services techniques d’entretien

- la maîtrise approximative du système de gestion des ressources en eau

Description

succincte

- perception de la politique du gouvernement en matière de l’eau par le grand public à

travers une campagne de grande envergure de sensibilisation et d’information sur le

code de l’eau et du SDEA

- appui technique, matériel et financier aux communes, aux sociétés concessionnaires

de production et de distribution d’eau, aux services déconcentrés de l’Etat chargés

de la maintenance, aux organisations privées de base impliqués dans la gestion de

l’eau.

- faire l’état des lieux des besoins des communes en matière d’adduction et de

consommation d’eau à l’effet d’élaborer une stratégie pour les satisfaire.

- répondre aux besoins des consommateurs à tous les niveaux par la multiplication

des forages et l’extension des réseaux d’adduction d’eau

Résultats

attendus - satisfaction des besoins des consommateurs en quantité et en qualité ;

- pérennisation de la production et la distribution d’eau potable

Préalables Exécution de la politique du gouvernement en matière d’eau et l’application des dispositions

de code de l’eau et du SDEA

Risques Insuffisance dans le suivi de l’application des dispositions des textes en vigueur

Moyens

d’exécution

Logist., techn., scientif.

Logistique techniques et scientifiques (véhicules et matériels

logistiques)

Ressources humaines

2 fonctionnaires à plein temps, 3 agents à temps partiel

Evaluation du Rubriques budgétaires Coût (CFA)

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budget Fonctionnaires et agents de l’Etat 5.000.000

Personnel d’appui 3.000.000

Missions du personnel national 0

Consultants nationaux 5.000.000

Consultants internationaux 0

Sous-traitance (conventions, marchés, etc.).) 0

Formation, ateliers, réunions, information, sensibilisation,

etc. 150.000.000

Equipement (investissement) 200.000.000

Consommables (fonctionnement) 3.000.000

Divers (évaluation, édition, frais financiers, audits…) 0

Imprévus (5%) 18.000.000

TOTAL 384.000.000

Charges

récurrentes Aucune

Sources de

financement Etat : 10 % Bénéficiaires 0%0 Partenaires 90%

Chargés de

l’exécution

Ministère de l’Environnement de l’Eau et des Ressources Halieutiques (Direction de

l’hydraulique)

Planning

d’exécution Les 5 années du PAN/GIRE/BLT

Fiche N° 17

Renforcement des capacités

Domaine d’actions

IEC

Action n° 4.2

Intitulé de l’action : Renforcement des Capacités des Acteurs Locaux à la

Protection de leur Environnement et de la biodiversité

Objectif Protéger l’environnement contre toutes forme de dégradation

Justification

Il s’agit de renforcer la capacité des acteurs locaux pour la protection de leur environnement

et de la biodiversité. Les changements climatiques et l’utilisation non rationnelle des

ressources naturelles ont entraîné la dégradation de ces ressources, base du système de

production. Ce qui se traduit par la baisse de rendement, l infertilité des sols, la disparition

des ressources rares. Les premières victimes à subir ces méfaits de la désertification sont les

acteurs locaux. Il sont les maîtres d’œuvre des interventions de terrain et méritent dans leur

expression environnementale d’être outillé et impliquer pour mieux gérer leur environnement

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immédiat

La zone d’intervention du projet couvrira les Régions du Batha, Salamat, Moyen Chari, Mayo

Kebbi Est et le Lac

Description

succincte

- Sensibiliser les populations locales aux exigences minima de la protection de leur

environnement immédiat ;

- Donner l’appui technique à la réalisation d’un plan local de gestion de l’environnement ;

- Mettre en place un fonds de développement local ;

- Elaborer les plans de formation ;

- Former les acteurs à la gestion de l’environnement locale.

Résultats

attendus

- 10 sensibilisations des acteurs réalisées sur les exigences minima de leur

environnement ;

- 5 plans locaux de gestion de l’environnement réalisé en 5 ans ;

- Les moyens financiers et matériels ont fourni pour la réalisation d’un plan local de

gestion;

- 5 Plans de formation des acteurs élaborés pour 5 ans ;

- 10 formations faits en 5 ans

Préalables La sensibilisation de la population et des autorités locales

Risques Non adhésion de la population locale

Moyens

d’exécution

Logist., techn., scientif.

Logistique des services techniques en charge de l’environnement

Ressources humaines

Directions concernées, Services techniques décentralisés en charge de

l’environnement, implication des autorités locales et coutumières, appui

de la Société Civile dans l’élaboration des plans de formation et en

formation, appui d’experts nationaux pour les plans locaux de gestion de

l’environnement

Evaluation

du budget

Rubriques budgétaires Coût (CFA)

Fonctionnaires et agents de l’Etat 20.000.000

Personnel d’appui 25.000.000

Missions du personnel national 20.000.000

Consultants nationaux 20.000.000

Consultants internationaux 30.000.000

Sous-traitance (conventions, marchés, etc.).) 260.000.000

Formation, ateliers, réunions, information, sensibilisation, etc. 12.000.000

Equipement (investissement) 200.000.000

Consommables (fonctionnement) 30.000.000

Divers (évaluation, édition, frais financiers, audits…) 10.000.000

Imprévus (5%) 31.350.000

Page 30: FICHES DE PROJETS DU PLAN D’ACTION DE GESTION … · halieutiques et la facilitation de l’accès aux crédits 936 923 4.4 Facilitation de l’accès aux crédits aux acteurs de

TOTAL 658.350.000

Charges

récurrentes P.M

Sources de

financement Etat : 10 % Partenaires 90%

Chargés de

l’exécution Directions concernées, les services techniques décentralisés e en charge de l’environnement

Planning

d’exécution Les 5 années du PAGIRE

Fiche N°18

Renforcement des capacités

Domaine d’actions

Renforcement des

capacités

Action n° 4.3

Intitulé de l’action. Renforcement des capacités des structures

d’encadrement/appui conseil

Objectif Rendre capable les structures d’encadrement et appui/conseil pour former et conseiller

efficacement les producteurs en matière de production durable

Justification

Les structures d’encadrement et appui/conseil sont insuffisamment armées en moyens

(matériels, humains spécialisés,) et dotées des infrastructures adéquates pour encadrer et

conseiller les producteurs sur les sujets pertinents de production.

Description

succincte

- Evaluer les capacité des structures d’encadrement et : appui /conseil à travers leurs

ressources en matérielles, financières et humaines spécialisées existantes ;

- Définir les besoins réels des structures d’encadrement et appui/conseil leur

permettant d’accomplir leur mission

- Elaborer des plans de formation et d’équipement

Résultats

attendus

- Les capacités des structures d’encadrement et appui : conseil sont évaluées ;

- les besoins réels sont identifiés ;

- les plans de formation et d’équipement sont élaborés

Préalables

Structuration des structures d’encadrement et appui/conseil dans le sens de les rapprocher

le plus des producteurs

Promouvoir une politique des filières tout en définissant les intrants appropriés.

Risques Difficulté et/ou non disponibilité de ressources financière de l’Etat

Moyens

d’exécution

Les structures d’appui

Structures en charge de l’encadrement et appui conseil (ONDR,

SODELAC etc.)

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Logist., techn. Véhicules 4x4, engins à deux roues

Ressources humaines

Personnel d’encadrement et d’appui/ conseil

Evaluation du

budget Coût (CFA)

Fonctionnaires et agents de l’Etat 45.000.000

Personnel d’appui 15.000.000

Missions du personnel national 35.000.000

Consultants nationaux 60.000.000

Consultants internationaux 0

Sous-traitance (conventions, marchés, etc.).) 0

Formation, ateliers, réunions, information, sensibilisation,

etc. 0

Equipement (investissement) 400.000.00

Consommables (fonctionnement) 30.000.000

Divers (logistiques…) 25.000.000

Imprévus (5%)

30.500.000

Total 640.500.000

Charges

récurrentes

Sources de

financement Etat 20% ; bailleurs 80%

Chargés de

l’exécution Départements en charge de l’encadrement

Planning

d’exécution 5 ans

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Fiche N° 19

Renforcement des capacités

Domaine d’actions IEC

Action n° 4.4

Intitulé de l’action : Appui institutionnel et renforcement des capacités de la

STEE et des services de l’Etat pour la promotion de la bonne gouvernance de

l’eau

Objectif Maîtriser les données pour la bonne gouvernance de l’eau

Justification

La STEE et les services de l’Etat en charge du domaine d’eau potable ont montré leur faiblesse

en matière de la conception, de suivi, de contrôle et d’organisation de gestion pour la bonne

gouvernance de l’eau. Le manque de maîtrise de données ne permet pas de remplir les

conditions de gestion durable. La mise à jour des textes, leur application et leur suivi par des

services compétents constitue un point clé pour une gestion durable et la pérennisation des

ouvrages.

Description

succincte

Un programme de formation et d’appui sera élaboré et exécuté selon les besoins par service.

Les services techniques de l’Etat et la STEE seront appuyés sur le plan techniques, matériel et

organisationnel à maîtriser les données pour une gestion durable du service de l’eau. Il y’aura

un renforcement de capacité des agents techniques du service de l’eau dans le domaine de

conception, de suivi, de contrôle et d’organisation institutionnel et juridique. L’Etat va jouer

son nouveau rôle en se désengageant petit à petit et en appuyant les acteurs du service de l’eau

à jouer chacun son rôle.

Résultats

attendus

o Les moyens matériel et humain de suivi et de contrôle des services techniques

de l’Etat et de la STEE sont renforcés

o Les cadres juridiques, réglementaires et organisationnels sont redéfinis et

renforcés

o Les modalités de gestion du service de l'eau décentralisé et local sont

opérationnelles

o Acteurs locaux, régionaux et nationaux formés

o l'Etat joue pleinement son rôle recentré sur les activités de programmation, de

supervision et régulation en matière de gouvernance de l’eau

o les agents de l’Etat et de la STEE sont formés au nouveau rôle de l'Etat.

Préalables

Acceptation de l’Etat de chercher le financement, la création d’une cellule de Coordination et la

préparation des dossiers d’Appel d’offres pour le recrutement d’un assistant techniques dans

le cadre de la gouvernance de l’eau

Risques Problèmes liés à la sécurité dans les régions

Volonté politique.

Moyens

d’exécution

Les structures d’appui

Les services de l’Etat en charge du domaine ;

Les agents de la STEE

Bureau d’études locaux et ONG

Logist., techn., scientif.

2 Véhicules 4X4

Documents des stratégies et de lutte contre la pauvreté

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Ressources humaines

Les juristes

Les socio économiste

Techniciens hydrauliciens

Evaluation du

budget

Rubriques budgétaires Coût (CFA)

Cellule de coordination 50 000 000

Bureau d’assistance technique 300 000 000

Formation, ateliers, réunions, information, sensibilisation, etc. 500 000 000

Structure de suivi et de contrôle de la gestion des

équipements. 20 000 000

Equipement (investissement) 60 000 000

Consommables (fonctionnement) 20 000 000

Divers (évaluation, édition, frais financiers, audits…) 5 000 000

Imprévus (5%) 47 750 000

TOTAL 1 002 750 000

Charges

récurrentes Aucune

Sources de

financement Etat : 25% et les Partenaires financiers : 75%

Chargés de

l’exécution

Les entreprises, les bureaux d’études et les ONG avec l’appui technique et méthodologique des

services de l’Etat en charge du domaine.

Planning

d’exécution Durée 5 ans

Fiche N° 20

Renforcement des capacités

Domaine d’actions :

Renforcement des

capacités

Action n 4.5

Intitulé de l’action : Renforcement des capacités en vue de la protection des ressources

halieutiques

Objectif

- Veiller à l’application effective des textes administratifs et juridiques réglementant la pêche ;

- Réduire l’utilisation des engins de pêche prohibés ;

- Limiter la surexploitation des plans d’eau poissonneux.

- Permettre la reproduction des différentes espèces et familles de poissons

Page 34: FICHES DE PROJETS DU PLAN D’ACTION DE GESTION … · halieutiques et la facilitation de l’accès aux crédits 936 923 4.4 Facilitation de l’accès aux crédits aux acteurs de

Justification

La surexploitation des ressources halieutiques suite à l’augmentation du nombre de pêcheurs et aux

besoins alimentaires croissants des populations, est devenue telle que des mesures draconiennes doivent

être prises si l’on ne veut pas que certaines espèces rares disparaissent en vus de sauvegarder et

permettre à la ressource de se reproduire normalement.

L’ADT relève une pratique de pêche prohibée répandue dans le bassin. Il en découle, la disparition de

certaines espèces rares, la réduction de la productivité et de la taille des produits capturés.

Description

succincte

- La surexploitation des ressources halieutiques est devenue une préoccupation importante pour

les institutions publiques et privées en charge de la pêche. En effet, la pêche constitue une

activité importante qui contribue à la réduction de la pauvreté ;

- Le renforcement des capacités de l’institution en charge du contrôle des pêches constitue un

élément important pour mener à bien les tâches de contrôle des pêches ;

- L’augmentation de l’effort de pêche en équipant les services de contrôle avec des pirogues

motorisées ;

- Aménagement des parcelles pour la rizipisciculture.

- La subvention à accorder aux pêcheurs pour l’achat des engins de pêche réglementaires ;

- La formation des agents en matière de contrôle des plans d’eau poissonneux permettra de

relever le défi ;

- L’équipement des équipes de surveillance des pêches (pirogues motorisées) ;

- La sauvegarde des espèces en voie de disparition ;

Résultats

attendus

Les plans d’eau poissonneux sont exploités rationnellement ;

L’utilisation des engins prohibés a régressé de plus de 30% à la fin de projet ;

Les revenus des pêcheurs ont augmenté de 30%à la fin du projet ;

Les textes réglementaires et juridiques relatifs à la pêche sont appliqués par les pêcheurs ;

Diminution des conflits inter communautés de pêcheurs ;

Diminution des conflits entre autochtones et allochtones ;

La biodiversité des ressources halieutiques est préservée ;

Accompagnement des pêcheurs reconvertis dans d’autres activités.

Préalables La sensibilisation et l’implication des populations et autorités locales pour l’application effectives des

mesures prises

Risques - Difficultés d’obtention du financement

Moyens

d’exécution

Logist., techn., scientif.

Fourniture d’équipements de surveillance des pêches aux Instances Locales

d’orientation et de Décision (ILOD), logistique des services techniques des eaux

et forêts et de l’environnement

Ressources humaines

Direction de la Pêche et de l’Aquaculture, services techniques décentralisés des

eaux et forêts et de l’environnement, implication des autorités locales et

coutumières, appui d’une ONG spécialisée en pêche ou pisciculture, appui

d’experts internationaux et nationaux pour l’identification des plans à produire

en fonction de leur potentiel environnemental et économique

Evaluation du

budget

Rubriques budgétaires Coût (CFA)

Equipement en embarcations motorisées (pirogues) 200.000.000

Accompagnement des pêcheurs reconvertis dans d’autres activités 100.000.000

Page 35: FICHES DE PROJETS DU PLAN D’ACTION DE GESTION … · halieutiques et la facilitation de l’accès aux crédits 936 923 4.4 Facilitation de l’accès aux crédits aux acteurs de

Formation des agents de contrôle des pêcheries 20.000.000

Appui aux Instances Locales de Décision pour les mises en défend 50.000.000

Accompagnement des pêcheurs reconvertis 30.000.000

Aménagement des parcelles pour la rizipisciculture 50.000.000

Fonctionnement 40.000.000

Consultants nationaux 15.000.000

Assistance technique internationale (missions et frais inclus) 40.000.000

Formation, ateliers, réunions, information, sensibilisation, etc. 20.000.000

Divers (évaluation, édition, frais financiers, audits…) 15.000.000

Imprévus (5%) 29.000.000

TOTAL 609.000.000

Charges

récurrentes

Les frais de fonctionnement, par financement internes à partir de la troisième année. Les trois premières

années, le financement de cette action doit inclure l’appui aux charges récurrentes des contrôleurs des

pêches

Sources de

financement

Etat : % Bénéficiaires %, Partenaires % (les pourcentages seront déterminés à partir des engagements

qui seront pris par les bailleurs de fonds.

Chargés de

l’exécution

La Direction de la Pêche et de l’Aquaculture et les services techniques décentralisés du Ministère de

l’Environnement, de l’Eau et des Ressources halieutiques,

Planning

d’exécution Les 5 années de la première phase du PA GIRE

Fiche N° 21

Renforcement des capacités Domaine d’actions :

Renforcement des

capacités

Action n°4.6

Intitulé de l’action : Facilitation de l'accès aux crédits aux acteurs de la filière pêche

Objectif

- Promouvoir la production et la commercialisation de poissons ;

- Développer les activités génératrices de revenus ;

- Augmenter l’effort de pêche ;

Justification

Les acteurs de la filière pêche ont des difficultés d’accès aux crédits bancaires. Or ils manifestent un

grand besoin en matière de financement de leurs activités notamment en matière de commercialisation.

Il n’existe pas au Tchad, un système de crédit approprié aux pêcheurs qui sont en perpétuels mouvements

, cette absence de crédit favorise l’installation de système informel de crédit qualifié souvent de crédit

usuraire pratiqué par les pêcheurs étrangers dont les intérêts sont très élevés et pénalisent ces acteurs.

En effet, ce système réduit extrêmement la productivité de la filière. Il en résulte un manque à gagner

aux pêcheurs.

Page 36: FICHES DE PROJETS DU PLAN D’ACTION DE GESTION … · halieutiques et la facilitation de l’accès aux crédits 936 923 4.4 Facilitation de l’accès aux crédits aux acteurs de

Description

succincte

- Renforcer les capacités financières des acteurs de la pêche ;

- Permettre aux acteurs de la pêche d’acquérir des outils de travail appropriés pour mener leurs

activités ;

- Renforcer les capacités organisationnelles des pêcheurs nationaux ;

- Exploiter rationnellement les plans d’eau ;

- Augmenter la production halieutique ; de 30 %à la fin du projet ;

- Instaurer un système de crédit approprié aux pêcheurs ;

- Former les producteurs et agent en matière de gestion, financière ;

Résultats

attendus

Les acteurs de la filière pêche sont mieux équipés avec des engins de pêche réglementaires ;

Les capacités organisationnelles des pêcheurs renforcés ;

Les plans d’eau poissonneux sont exploités rationnellement

L’utilisation des engins prohibés a régressé de plus de 50% à la fin de projet ;

La production halieutique a augmenté de 30% à la fin du projet.

Préalables La sensibilisation et l’implication des institutions de micro finances

Risques - Faible remboursement des crédits ;

Moyens

d’exécution

Logist., techn., scientif.

Fourniture d’équipements de surveillance des pêches aux Instances Locales

d’orientation et de Décision (ILOD), logistique des services techniques des eaux

et forêts et de l’environnement

Ressources humaines

Services techniques décentralisés des eaux et forêts et de l’environnement,

implication des autorités locales et coutumières, appui d’une ONG spécialisée en

reforestation, appui d’experts internationaux et nationaux pour l’identification

des plans à produire en fonction de leur potentiel environnemental et

économique

Evaluation du

budget

Rubriques budgétaires Coût (CFA)

Fonds souples pour l’octroi des crédits 200.000.000

Renforcement des capacités des organisations des acteurs de la

filière pêche 50.000.000

Fonctionnaires et autres agents de l’Etat 40.000.000

Personnel d’appui 20.000.000

Missions du personnel national 15.000.000

Consultants nationaux 15.000.000

Assistance technique internationale (missions et frais inclus) 40.000.000

Sous-traitance (conventions, marchés, appui aux comités de gestion,

etc.) 20.000.000

Formation, ateliers, réunions, information, sensibilisation, etc. 10.000.000

Equipement (investissement) 150.000.000

Consommables (fonctionnement) 15.000.000

Page 37: FICHES DE PROJETS DU PLAN D’ACTION DE GESTION … · halieutiques et la facilitation de l’accès aux crédits 936 923 4.4 Facilitation de l’accès aux crédits aux acteurs de

Divers (évaluation, édition, frais financiers, audits…) 20.000.000

Imprévus (5%) 19.750.000

TOTAL 414.750.000

Charges

récurrentes

Les frais de fonctionnement, par financement internes à partir de la troisième année. Les trois premières

années, le financement de cette action doit inclure l’appui aux charges récurrentes des contrôleurs des

pêches

Sources de

financement

Etat : % Bénéficiaires %, Partenaires % (les pourcentages seront déterminés en fonction des

engagements pris par les bailleurs de fonds)

Chargés de

l’exécution

La Direction de la Pêche et de l’aquaculture et les services techniques décentralisés en charge de la

pêche et de l’aquaculture

Planning

d’exécution Les 5 années de la première phase du PA GIRE

Planning

d’exécution Les 5 Les 5 années du PAN

Fiche N° 22

Renforcement des capacités Domaine d’actions

Renforcement des

capacités

Action n°4.7

Intitulé : Renforcement des capacités des producteurs pour une agriculture intensive et

durable à moindre coût à travers l’intégration agriculture/ élevage.

Objectif Augmenter les rendements des cultures vivrières pour une production à la hauteur de la sécurité alimentaire.

Justification

Le Tchad, pays d’agriculture et d’élevage par excellence dans son ensemble, et plus particulièrement la

partie tchadienne du Bassin Conventionnel du Lac Tchad, est un espace propice à l’agriculture intensive à

moindre coût à travers l’intégration agriculture/élevage. Les activités d’intégration agricole/d’élevage

(culture à traction animal) prédisposée à la, production et apport des bouses et/ou compost pour la

fertilisation des sols) se pratiquent intensivement dans cette zone.

Cependant la pratique n’est pas suffisamment valorisée à cause des l’insuffisance et/ou le manque des

moyens de transport des bouses et/ou composts au champ, soit à cause de l’insuffisance de formation des

producteurs en production et apport des bouses dans leur champ ou soit par manque des moyens de

transport.

Aussi la traction animale n’est utiliser que pour la seule action de labour ; le semis et le sarclage demeure

jusque là manuel. Or les producteurs de cet espace vital équipés de charrues et charrettes sont bien formés

peuvent amorcer une agriculture intensive et durable sans trop de problème.

Description

succincte

Formation des producteurs sur :

- la production et l’apport des bouses et/ou composts ;

- la production d’aliments à partir des résidus des récoltes ;

- la santé des bœufs de trait;

Sensibilisation des producteurs sur la culture attelée comme moyen de production durable à

moindre coût.

Page 38: FICHES DE PROJETS DU PLAN D’ACTION DE GESTION … · halieutiques et la facilitation de l’accès aux crédits 936 923 4.4 Facilitation de l’accès aux crédits aux acteurs de

Résultats

attendus

Producteurs formés ;

Production augmentée ;

Fertilité des sols conservée.

Préalables

Faciliter davantage l’équipement des producteurs en charrues et charrettes ;

Introduire le semoir et le sarcleur à traction animale et former les producteurs en la matière ;

Faire la promotion de crédits agricoles.

Risques

Moyens

d’exécution

Les structures d’appui Institutions de l’état (ONDR, SODELAC, ITRAD)

Logist., techn., scientif. Véhicules 4x4, véhicules à deux roues ;

Equipements de démonstration.

Ressources humaines

Agents d’encadrement et d’appui /conseil ;

Formateurs des agents d’encadrement et/appui conseil en technique de

production et d’apport des bouses et/ou composts ;

formateurs des agents d’encadrement et/appui conseil en santé et

alimentation animale de trait.

Evaluation du

budget Rubriques budgétaires Coût (CFA)

Fonctionnaires et agents de l’Etat 300 000 000

Personnel d’appui 100 000 000

Missions du personnel national 25.000 000

Consultants nationaux 0

Consultants internationaux 0

Sous-traitance (conventions, marchés, etc.).) 10.000.000

Formation, ateliers, réunions, information, sensibilisation, etc. 40.000 000

Equipement (investissement) 2.000.000.000

Consommables (fonctionnement) 100.000.000

Divers (logistiques…) 10.000.000

Imprévus (5%) 129.250.000

Total 2.714.250.000

Charges

récurrentes

Sources de Etat 20%.

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financement Bailleurs 80%

Chargés de

l’exécution Ministère d’agriculture

Planning

d’exécution Cinq (5) ans

Action 5: Domaine d’action institutionnelle et juridique

Fiche N° 23

Domaine d’action institutionnelle et juridique

Domaine d’actions t

Institutionnelle et

juridique

Action n° 5.1

Intitulé de l’action : Création d’un environnement habilitant à la mise en œuvre de

la Gestion intégrée des ressources en eau et des terres.

Objectif Asseoir un cadre juridique et institutionnel favorable à la GIRE

Justificatio

n

Le diagnostic réalisé fait ressortir que l’absence de la législation rigoureuse et la faiblesse des

moyens alloués aux services en charge des ressources ont conduit à l’exploitation non durable

des ressources naturelles et ont contribué à leur dégradation. La dégradation des ressources

naturelles progressent ; érosion des terres, ensablement des points d’eau, baisse de la fertilité

des sols, pertes des ressources forestières, disparition de la faune alors que l’économie repose

essentiellement sur l’exploitation de ces ressources. En matière de législation, les textes sont

obsolètes et très incomplets, surtout les textes d’application manquent pour la plus part, les

moyens. des services sont déficients de sorte que les stratégies et réglementation ne

bénéficient que très peu de mise en œuvre. Les comportements sont marqués par des écarts de

bonne gouvernance. Les procédures détournées se sont mises en place pendant les périodes de

crise et persistent encore aujourd’hui.

Le projet couvrira les domaines relatifs à la gestion des ressources intégrées en eau, terres et

environnement.

Description

succincte

Il s’agira de ;

- Faire un état de lieux des textes juridiques relatif à la gestion intégrée des ressources

en eau

- Elaborer les textes juridiques dans les domaines non pris en compte ;

- Elaborer les textes réglementaires dans les domaines couverts ;

- Traduire les textes dans les langues nationales ;

- Mettre en place des mécanismes pour l’application des textes existants

Résultats

attendus

- Un état de lieux des textes juridiques relatif à la gestion intégrée des ressources en

eau, terre et environnement est fait;

- Les textes dans les domaines non pris en comptes élaborés en5 ans

- Les textes réglementaires dans les domaines couverts élaborés en 5 ans.

- Les textes sont traduits dans les langues nationales ;

- Un mécanisme de contrôle pour l’application des textes est mis en place

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Préalables Existence du cadre juridique et du institutionnel.

Risques Non implication de tous les acteurs

Moyens

d’exécution

Logist., techn., scientif.

Logistique des services techniques de l’environnement,

Ressources humaines

Directions concernées, Services techniques décentralisés de

l’environnement, implication des autorités locales et coutumières, appui

d’experts internationaux et nationaux pour l’élaboration des textes

Evaluation

du budget

Rubriques budgétaires Coût (CFA)

Fonctionnaires et agents de l’Etat 15.000.000

Personnel d’appui P.M

Missions du personnel national 10.000.000

Consultants nationaux 100.000.000

Consultants internationaux 80.000.000

Sous-traitance (conventions, marchés, etc.).) P.M

Formation, ateliers, réunions, information, sensibilisation, etc. 30.000.000

Equipement (investissement) P.M

Consommables (fonctionnement) 5.000.000

Divers (évaluation, édition, frais financiers, audits…) 10.000.000

Imprévus (5%) 15.500.000

TOTAL 325.500.000

Charges

récurrentes PM

Sources de

financement Etat : 10 % Partenaires 90%

Chargés de

l’exécution Directions concernées, les services techniques décentralisés en charge de l’environnement,

Planning

d’exécution Les 5 années de PAGIRE

Domaine d’action institutionnelle et juridique

Action n°5.2 5.2 Appui à la mise en œuvre de la Loi N° 009/PR/2008 Portant

adoption du Plan National d’Intervention en cas de Déversement

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Accidentel d’Hydrocarbures du 06 juin 2008

Objectif Contribuer à minimiser les risques liés aux déversements accidentels d’hydrocarbures.

Justification

Le Tchad à l’instar des autres pays pétroliers est exposé aux risques de déversement

accidentel d’hydrocarbures dont les conséquences sont très néfastes pour les ressources

naturelles en général et la biodiversité en particulier. Afin d’anticiper sur ces conséquences

néfastes, le Gouvernement tchadien a élaboré un Plan National d’Intervention en cas de

Déversement Accidentel d’Hydrocarbures qui fut promulgué par la Loi N°009/PR/2008. La

mise en œuvre de ce plan permettra des ajustements continus des décisions dans le but est

de minimiser les impacts négatifs des risques accidentels.

zones d’intervention du projet: les Régions d’exploration, d’exploitation des gisements

pétrolifères ou encore les régions traversées par les pipelines.

Description

succincte

Le projet sera mis en œuvre à travers les quatre composantes suivantes :

Elaboration des textes d’application de la Loi N°009/PR/2008;

Organisation des campagnes de sensibilisation et d’information vis-à-vis des

décideurs et des populations des zones pétrolifères ;

Mise à disposition des outils de contrôle et de gestion des déversements accidentels

et Formation des techniciens à l’utilisation de ces outils ;

Renforcement des capacités des structures impliquées dans la gestion des

Déversements Accidentels d’Hydrocarbures.

Résultats

attendus

Les textes d’application permettant la mise en œuvre effective de la Loi

N°009/PR/2008 sont élaborés ;

les décideurs et les populations sont informés et sensibilisés aux risques liés aux

déversements d’hydrocarbures;

les outils de lutte contre les déversements sont disponibles et les techniciens sont

formés en matière de prévention et gestion des déversements accidentels ;

les capacités des institutions nationales impliquées dans la gestion des déversements

accidentels des hydrocarbures sont renforcées et une structure opérationnelle de

lutte contre les déversements est mise sur pied ;

Préalables Sécurité, volonté politique.

Risques Actes frauduleux des pétroliers ;

Mauvaise Gouvernance.

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Moyens

d’exécution

Logist., techn., scientif.

Moyens roulants, matériels informatiques, consultance,

Ressources humaines

Environnementalistes, juriste environnementaliste.

Evaluation du

budget

Rubriques budgétaires Coût (CFA)

Fonctionnaires et agents de l’Etat 39 054 892,5

Personnel d’appui 13 018 297,5

Missions du personnel national 13 018 297,5

Consultants nationaux 10 414 638

Assistance technique internationale (missions et frais

inclus) 15 621 957

Sous-traitance (conventions, marchés, appui aux comités de

bassin, etc.) 26 036 595

Formation, ateliers, réunions, information, sensibilisation,

etc. 13 018 297,5

Equipement (investissement) + acquisition des outils de

lutte contre les déversements 91 128 082,5

Consommables (fonctionnement) 7 810 978,5

Divers (évaluation, édition, frais financiers, audits…) 18 225 616,5

Imprévus (5%) 13 018 297,5

TOTAL 260 365 950

Charges

récurrentes

Sources de

financement Etat : 10 % (26036595) et Partenaires 90% (234329355)

Chargés de

l’exécution

Direction des évaluations environnementales, de lutte contre les pollutions et les nuisances

en collaboration avec le ministère de la santé publique, les services techniques décentralisés

du Ministère en charge de l’environnement, en collaboration avec les associations nationales

et internationales œuvrant dans le domaine.

Planning

d’exécution Deux (02) ans

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Domaine d’action institutionnelle et juridique

Action n°5.3 5.3 Création d’un mécanisme et d’une structure opérationnelle de

gestion des risques

Objectif Contribuer à la gestion efficace des risques environnementaux d’origine industrielle par la

création d’un mécanisme et la mise en place d’une structure opérationnelle.

Justification

La gestion des risques nécessite la responsabilisation d’une institution ayant l’obligation du

résultat. Pour atteindre ce résultat, les moyens conséquents doivent être disponibles. Raison

pour laquell

e le projet se propose d’une création d’un mécanisme et d’une structure opérationnelle. Le

projet a une couverture nationale.

Description

succincte

Le projet comporte trois composantes :

1. Contrôle et gestion des risques de pollution des écosystèmes par les industries;

2. Le renforcement des capacités ;

3. Organisation et gestion du projet.

Résultats

attendus

1. Le mécanisme et la structure opérationnelle de gestion des risques sont mis en

place ;

2. Les risques environnementaux industriels sont contrôlés ;

3. Les capacités matérielles et humaines des structures en charge de la gestion des

risques sont renforcées.

Préalables

Sécurité, volonté politique

Risques

Actes frauduleux des industriels ;

Mauvaise Gouvernance.

Moyens

d’exécution

Logist., techn., scientif.

kits d’analyses (eau-air-sol), moyens roulants, matériels informatiques,

Ressources humaines

Environnementalistes, Chimistes, écologistes, biophysiciens, comptable,

secrétaire

Evaluation du

budget

Rubriques budgétaires Coût (CFA)

Fonctionnaires et agents de l’Etat 98 986 615

Personnel d’appui 35 352 362,5

Missions du personnel national 35 352 362,5

Page 44: FICHES DE PROJETS DU PLAN D’ACTION DE GESTION … · halieutiques et la facilitation de l’accès aux crédits 936 923 4.4 Facilitation de l’accès aux crédits aux acteurs de

Consultants nationaux 21 211 417,5

Assistance technique internationale (missions et frais

inclus) 35 352 362,5

Sous-traitance (conventions, marchés, appui aux comités de

bassin, etc.) 70 704 725

Formation, ateliers, réunions, information, sensibilisation,

etc. 28 281 890

Equipement (investissement) 304 030 318

Consommables (fonctionnement) 14 140 945

Divers (évaluation, édition, frais financiers, audits…) 35 352 362,5

Imprévus (5%) 35 352 362,5

TOTAL 714 117 723

Charges

récurrentes

Sources de

financement

Etat : 10 % (71411772,3) et Partenaires 90% (642705950)

Chargés de

l’exécution

La coordination nationale et les services techniques décentralisés du Ministère en charge de

l’environnement, en collaboration avec les associations œuvrant dans le domaine.

Planning

d’exécution Deux (02) ans

Page 45: FICHES DE PROJETS DU PLAN D’ACTION DE GESTION … · halieutiques et la facilitation de l’accès aux crédits 936 923 4.4 Facilitation de l’accès aux crédits aux acteurs de

Domaine d’action institutionnelle et juridique

Action n°5.4

Intitulé de l’Action 5.4: Appui à l’élaboration et la mise en œuvre d’un

plan d’actions de gestion des risques et catastrophes

Objectif Contribuer à minimiser les risques et les catastrophes naturels ou anthropiques sur

l’environnement physique et humain.

Justification

La politique du gouvernement en matière de l’environnement consiste à protéger tous les

écosystèmes contre toute forme de dégradation (pollution, nuisance, perte des sols, etc).

Etant donné que le Tchad est devenu un pays producteur du pétrole, l’élaboration et la mise

en œuvre d’un plan d’actions de gestion des risques et catastrophes sont à point nommé. Le

projet a une couverture nationale.

Description

succincte

Le projet est décliné en quatre composantes :

A. le recensement des potentiels risques et catastrophes sont déterminer;

B. l’inventaire des zones vulnérables aux risques et catastrophes sont localisées ;

C. l’élaboration des mesures de mitigation sont proposées;

D. la mise en œuvre des stratégies d’action sont menées.

Résultats

attendus

1. les potentiels risques et catastrophes sont déterminés;

2. les zones vulnérables aux risques et catastrophes sont localisées et

cartographiées;

3. les mesures de mitigation sont proposées;

4. les stratégies d’action sont menées.

Préalables

Sécurité, volonté politique

Risques

Mauvaise gouvernance.

Moyens

d’exécution

Logist., techn., scientif.

Moyens roulants, local, matériels informatiques,

Ressources humaines

Environnementalistes, sociologue, juriste, comptable, secrétaire

Evaluation du

budget

Rubriques budgétaires Coût (CFA)

Fonctionnaires et agents de l’Etat 163 335 250

Personnel d’appui 81 667 625

Page 46: FICHES DE PROJETS DU PLAN D’ACTION DE GESTION … · halieutiques et la facilitation de l’accès aux crédits 936 923 4.4 Facilitation de l’accès aux crédits aux acteurs de

Missions du personnel national 81 667 625

Consultants nationaux 40833812,5

Assistance technique internationale (missions et frais

inclus)

40 833 812,5

Sous-traitance (conventions, marchés, appui aux comités de

bassin, etc.)

40 833 812,5

Formation, ateliers, réunions, information, sensibilisation,

etc.

24 500 287,5

Equipement (investissement) 245 002 875

Consommables (fonctionnement) 16 333 525

Divers (évaluation, édition, frais financiers, audits…) 40 833 812,5

Imprévus (5%) 40 833 812,5

TOTAL 816 676 250

Charges

récurrentes

Sources de

financement Etat : 10 % et Partenaires 90%

Chargés de

l’exécution

Les services techniques décentralisés du Ministère en charge de l’environnement, en

collaboration avec

Planning

d’exécution Deux (02) ans