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Fiche 1/2 FICHE PÉDAGOGIQUE Rêves amers Maryse Condé Les attentes du lecteur et la réalité du texte : L’entrée en matière, qui saisit l’héroïne au moment où elle va quitter le lieu de son enfance pour une autre vie, peut faire attendre un roman d’apprentissage ou d’initiation : le lecteur peut croire qu’il va suivre la jeune fille dans une ascension, ou une libération, qu’apporterait, en particulier, l’instruction. En réalité, il s’agit d’un terrible drame, et chaque chapitre enfonce davantage la jeune fille dans la misère et l’illusion d’une solution. La construction du roman épouse cette plongée : 1) D’une vie misérable (mais honorable) au départ pour l’inconnu (une « gentille famille »). 2) De l’enfer de l’esclavage à la faute (la perte de l’argent). 3) Du sursaut de volonté à la perte de soi (SDF). 4) Du travail qu’on peut croire légal à la fuite devant le mépris et les mauvais traitements. 5) De l’espoir insensé à une mort affreuse. Le dénouement est donc le problème principal que pose la lecture de ce roman avec de jeunes enfants. Presque insupportable pour eux, il devra être soigneuse- ment préparé et accompagné. La spécificité d’Haïti, sa situation politique instable, la misère extrême et la violence qui y règnent, les catastrophes naturelles renouvelées qui la frappent, demandent une réactualisation constante de la documentation. On insistera, comme le texte le suggère, sur le contraste saisissant entre cette terrible situation et la beauté exceptionnelle de la « Perle des Antilles », ainsi que l’appétit de vivre des habitants, qui parviennent, dit-on, à remercier Dieu chaque matin d’être encore en vie. Remarques préalables En Haïti, Limbé est un village où la terre ne peut plus nourrir les habitants. À 13 ans, Rose-Aimée doit donc, selon la coutume, quitter ses parents pour aller à Port-au-Prince, « rester avec » une dame riche. Elle rêve encore d’aller à l’école. Mais à la ville elle déchante très vite : madame Zéphyr la maintient dans un esclavage dégradant et la maltraite. Rose-Aimée perd un jour de l’argent de sa patronne, et décide de ne pas retourner chez elle. Elle devient une des enfants de la rue, parmi lesquels elle retrouve une fille comme elle, Lisa. Elle obtient ensuite un travail, mais le patron est lui aussi un exploiteur. Les filles décident alors de s’enfuir, d’émigrer vers la Floride toute proche, et le rêve américain. Elles s’en remettent à un passeur. En pleine tempête, alors que les côtes sont en vue, le bateau est repéré par les gardes-côtes, Le capitaine se débarrasse de son encombrante cargaison clandestine : il jette à la mer tous ses passagers, qui, bien sûr, ne savent pas nager. Résumé Collection Les romans de Je Bouquine, Bayard Jeunesse 2001

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Fiche

1/2FICHE PÉDAGOGIQUE

Rêves amers Maryse Condé

Les attentes du lecteur et la réalité du texte :■ L’entrée en matière, qui saisit l’héroïne au moment où elle va quitter le lieu de son enfance pour une autre vie, peut faire attendre un roman d’apprentissage ou d’initiation : le lecteur peut croire qu’il va suivre la jeune fille dans une ascension, ou une libération, qu’apporterait, enparticulier, l’instruction.

■ En réalité, il s’agit d’un terrible drame, et chaque chapitre enfonce davantage la jeune filledans la misère et l’illusion d’une solution.

■ La construction du roman épouse cette plongée : 1) D’une vie misérable (mais honorable) audépart pour l’inconnu (une « gentille famille »). 2) De l’enfer de l’esclavage à la faute (la perte del’argent). 3) Du sursaut de volonté à la perte de soi (SDF). 4) Du travail qu’on peut croire légal àla fuite devant le mépris et les mauvais traitements. 5) De l’espoir insensé à une mort affreuse.

Le dénouement est donc le problème principal que pose la lecture dece roman avec de jeunes enfants. Presque insupportable pour eux, il devra être soigneuse-ment préparé et accompagné.

La spécificité d’Haïti, sa situation politique instable, la misère extrême et la violence qui y règnent, les catastrophes naturelles renouvelées qui la frappent, demandentune réactualisation constante de la documentation. On insistera, comme le texte le suggère,sur le contraste saisissant entre cette terrible situation et la beauté exceptionnelle de la « Perle des Antilles », ainsi que l’appétit de vivre des habitants, qui parviennent, dit-on, àremercier Dieu chaque matin d’être encore en vie.

R e m a r q u e s p r é a l a b l e s

En Haïti, Limbé est un village où la terre ne peut plus nourrir les habitants. À 13 ans, Rose-Aimée doit donc, selonla coutume, quitter ses parents pour aller à Port-au-Prince,« rester avec » une dame riche. Elle rêve encore d’aller àl’école. Mais à la ville elle déchante très vite : madameZéphyr la maintient dans un esclavage dégradant et lamaltraite. Rose-Aimée perd un jour de l’argent de sapatronne, et décide de ne pas retourner chez elle.

Elle devient une des enfants de la rue, parmi lesquels elle retrouve une fille comme elle, Lisa.Elle obtient ensuite un travail, mais le patron est lui aussi un exploiteur. Les filles décidentalors de s’enfuir, d’émigrer vers la Floride toute proche, et le rêve américain. Elles s’enremettent à un passeur. En pleine tempête, alors que les côtes sont en vue, le bateau estrepéré par les gardes-côtes, Le capitaine se débarrasse de son encombrante cargaison clandestine : il jette à la mer tous ses passagers, qui, bien sûr, ne savent pas nager.

R é s u m é

Collection Les romans de Je Bouquine, Bayard Jeunesse 2001

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Le c t u r e : Q u e s t i o n s e t A c t i v i t é s

Des questions et activités sontproposées au fil de la lecture,signalées respectivement par « Q » et par « A ». D’autres,qui touchent au texte de façonplus globale, sont réunies dansla rubrique « Activités et prolongements ».

La couverture et le titre

« Q » :

■ À quoi associe-t-on souvent leséléments présents dans l’illustration,comme la végétation tropicale, lesable, la mer et le ciel bleu turquoise ?

■ Que penser du personnage ?Comment se tient-elle ? Pourquoi a-t-elle les yeux fermés ?

■ Comment des « rêves » peuvent-ils être « amers » ?

■ Les deux mots associés dans le titre et cette illustration font-ilsattendre une histoire heureuse ?Pourquoi ?

■ Le premier titre du roman était :Haïti chérie. L’attente du lecteurétait-elle la même ?

Chapitre I (p. 7 à 24)

« Le départ de Rose-Aimée » :

Première partie p. 7 à 17 :l’annonce de la décision

« Q » :

■ Rose-Aimée s’est-elle attendue à être envoyée ailleurs ? Montrer que la menace plane dès les premiè-res lignes (attendre et redouter).

■ Quelle difficulté particulière a touché Haïti ? Quelles ont été lesmanifestations de la sécheresse ?(mort des animaux et des champs).Ses conséquences ? (chômage, misère, faim). Où certains croient-ilstrouver un refuge (les grandes villeshaïtiennes, les autres Caraïbes, les États-Unis...).

■ Où Rose-Aimée habite-t-elle ? Où va-t-elle aller ? Chez qui ? Dans quelle situation ?

■ Rose-Aimée a-t-elle des frères etsœurs ? Composition de la famille ?(frère disparu en RépubliqueDominicaine ; sœurs « restavec », qui rapportent un peu de sous).

■ Quelles merveilles de la civilisationcitadine fait miroiter Florette ?

■ Quelles horreurs rapporte-t-on ausujet de Port-au-Prince ? (p14-15).

■ Quelle est la seule consolation de Rose-Aimée ? (la perspectived’apprendre à lire et à écrire).

« A » Géographie :Observer des cartes montrant

■ La situation des Antilles dans le monde

■ Celle des Grandes Antilles etd’Haïti parmi elles

■ Celle de Cap-Haïtien, de Limbé,de Gonaïves, et de Port-au-Prince...(Voir Documentation)

« A » Actualité :

■ Enquêter sur la situation intérieuredu pays (politique, économique, climatique) au moment où on travaille (la situation est en effetchangeante, même si persistent l’étatde guerre civile, la misère, la violenceet les catastrophes naturelles).

« A » Description du processuspar lequel l’enfant devient « un restavec » :

■ En s’arrêtant sur la déclaration du père p. 10 : une « connaissance » « a trouvé une bonne famille » « qui veut bien se charger de toiet te prendre à son service ».

■ À compléter par les paroles de la mère p. 10-11 : une « damequi a accepté de te recevoir », « très gentille ».

« A » Débat :

■ Sur l’autorité paternelle, et l’impossibilité pour l’enfant de soulever la moindre objection.

Deuxième partie p. 18 à 24 :le voyage

C’est dans cette partie, faite decontrastes et d’attente, qu’on litl’expression « rester avec » (en haut de la p. 19).

« Q » :

■ Comment Rose-Aimée voyage-t-elle ?

■ Qui rencontre-t-elle ? Où va Lisa ?Quoi faire ?

■ Impressions à l’arrivée ? Où habitela famille ?

« A » Observer le « pittoresque » :

■ Le tap-tap, son fonctionnementet son chargement p. 20.

■ Les combats de coqs p. 20-21.

■ Les petits métiers p. 19.

« A » Histoire :

■ Faire un point sur l’Esclavageet/ou sur l’Indépendance (p. 18et voir Documentation) – à moinsqu’on ne réserve cela pour desenquêtes.

Chapitre I I (p. 25 à 37)

« Chez madame Zéphyr » :

Dans ce chapitre se découvre la réalité de la condition des « restavec » (Voir Documentation)

« Q » :

■ Portrait de madame Zéphyr ?Comment traite-t-elle Rose-Aimée ?Quel est le travail de Rose-Aimée ? À quel état est-elle réduite ? (voir p. 29 la phrase centrale)

■ Quels sont les moments forts de ce chapitre ? (Sa mission, son voyage, les bons et les mauvaismoments, la perte de l’argent).

■ Que décide Rose-Aimée à la findu chapitre ?

« A » Vocabulaire et Observation :

■ Richesse et luxuriance des jardins,couleurs ; douceur de la mer.

■ Et, comme dans tout le texte, juxtaposition de ces « images de rêve » et de celles de la misère, de la fatigue, de la cruauté, de lacorruption...

■ 1ère évocation de l’émigration p. 30.

Fiche

2/2FICHE PÉDAGOGIQUE

Rêves amers - Maryse Condé

Le c t u r e : Q u e s t i o n s e t A c t i v i t é s ( s u i t e )

« Q » :

■ Pourquoi Rose-Aimée cherche-t-elle un travail ? A-t-elle accepté la proposition d’émigration de Lisa ?Que préférerait-elle ? Pourquoi lepatron du KFK la prend-il ? (à cause de son dénuement, qui doitla rendre soumise). Quelle supérioritéa ce travail sur sa situation chezmadame Zéphyr ? (il est payé, elleest libre).

■ Qu’est-ce qui va clocher ? (ce n’est pas vraiment de l’esclavage,mais une honteuse exploitation et une absence totale de respect de la personne. Comme JJ avant elle,ce n’est pas le travail qui la révolte,mais l’attitude du patron, qui pour-rait, p. 61, « Pour quelque gourdespar semaine, (lui faire) perdre, avec sonhonneur, le respect de soi-même »).

■ À la fin du chapitre, que décideRose-Aimée ?

Chapitre V (p. 63 à 80)

« Un bateau dans la nuit » :

Il s‘agit ici de ne pas laisser les enfants lire seuls le chapitredans l’attente d’un dénouementheureux ni de les laisser vivre de trop près l’horreur de la fin.On peut toutefois :

« A » Revenir à la carte :

■ Montrer la route de la navigation,Port-de-Paix, l’île de la Tortue ; LesBahamas, Nassau, New Providence ;Miami.

« A » pointer ou faire relevertout ce qui, parallèlement à quelques notes d’espoir,annonce la fin tragique :

■ Le premier refus de monsieurSalomon à cause de leur âge ; son rire cynique (p. 64), et surtoutl’évocation des risques. Chacun – en dehors d’elles-mêmes – semblesavoir que leur projet n’a aucunechance de réussir.

■ Le tableau peu enviable qui leurest fait (malgré la « civilisation »décrite en haut de la p. 67) de ce qui les attend en Amérique. Rose-Aimée entend là comme une « voix prophétique » (p. 68).

■ Le proverbe antillais sur la déveinep. 70.

■ La première évocation de la menace des gardes-côtes p. 70.

■ « L’angoisse de la situation » qui est perçue même par le bébé paisible p. 71. Rose-Aimée ne ressentplus qu’horreur p. 72.

■ Les histoires d’échecs, toutes horribles – abandon, vente commeesclaves – qui circulent p.75.

■ Il n’y a plus que peur p. 76.

■ Deuxième menace des gardes-côtes, p. 77.

■ La tempête p. 77 préfigure la fin.

« A » :

■ Expliquer le dénouement – on nepeut y échapper.

■ Répondre aux questions de vocabulaire et d’interprétation.

■ Recueillir les commentaires.

■ Un débat devrait s’ensuivre, où la question de l’égalisation dans lamort risque d’être brûlante... Celle de l’émigration clandestine, en l’élargissant à celle de tous les «boat-people », trouvera peut-être icisa place.

Chapitre I I I (p. 39 à 51)

« Les sans-abri » :

« Q » :

■ Où Rose-Aimée va-t-elle dormir ?■ Avec quoi se protège-t-elle ? Qui rencontre-t-elle ?

■ Comment Lisa a-t-elle été traitéepar sa « bonne-amie » ? Qu’a-t-ellefait avant de partir ?

■ Que propose Lisa à Rose-Aimée?Pourquoi celle-ci refuse-t-elle de rentrer ?

■ Quel projet est exprimé ici pour la première fois ? Qu’en pense Rose-Aimée ?

■ Comprenez-vous que Rose-Aiméesoit attachée à Port-au-Prince ? (ne pas oublier que l’agglomération a plus de deux millions d’habitants).

« A » Relever et opposer :

■ L’image du pays proposée auxtouristes et la réalité de la misère. (p. 39 à p. 43 et p. 50).

« A » Recherche :

■ Sur le tourisme en Haïti.

■ sur l’émigration (p. 47).

« A » Débat :(Qu’on peut amorcer avec la phrase du bas de la p. 45) :

■ Lisa a-t-elle eu raison de quittermadame Pulchérie ? De lui voler seséconomies ? Rose-Aimée aurait-elledû rentrer chez madame Zéphyr ?

■ Mise en balance de la misère etde l’incertitude avec la liberté (p. 46).

Chapitre IV (p52 à 62)

« Un patron terrifiant » :

Dans ce chapitre, pour la premièrefois, Rose-Aimée accède à unerévolte consciente, et croit prendre son destin en main.

ÉC R ITU R EProposer à chaque « tournant »du texte, ou à chaque décision de l’héroïne, d’imaginer une autresolution, une autre suite. Et surtout une autre fin.

Exemples :

■ Rose-Aimée rentre chez madameZéphyr sans l’argent qu’elle a perdu. Ou elle se réfugie chez la gentilledame à qui elle a livré la robe. Ou elle retourne chez madameZéphyr avec de l’argent fourni par Lisa.

■ Rose-Aimée refuse de s’embarquer. Ou elle se débrouillepour rentrer dans sa famille.

E NQUÊTES(envisageables selon le degréd’implication des enfants), à mener par équipe, en fournissant des pistes.

Propositions :

■ L’esclavage (ce qu’il était dansl’Antiquité. La traite des Noirs auxXVIIe et XVIIIe siècles. L’esclavagemoderne)

■ Les Droits des Enfants

■ L’accès à l’école dans le monde

■ L’émigration – ou l’immigration –clandestine

■ Le rôle des ONG en Haïti

DÉ BATSSur la situation des enfants dansle monde, qui pourront s’appuyersur ces enquêtes.

LECTU R ESPour prolonger (petite liste non exhaustive)

Des contes haïtiens offriront unbon contrepoint à cette histoire :

■ Gérard et Mimi BARTHÉLÉMY :Haïti, la perle nue (Vents d’ailleurs 1999)

■ Mimi BARTHÉLÉMY : Le mariage de Pucette (Syros Contes nomades)

Des romans qui évoquent Haïti :

■ Frances TEMPLE : Cette nuit onembarque (Castor poche), qui parled’une émigration clandestine réussiemalgré tout.

■ Évelyne BRISOU-PELLEN : Deux graines de cacao (Hachette)situé en 1819 : un enfant adopté, né en Haïti, qui part pour retrouverses origines.

Sur le racisme et l’émigration :

■ Jean-François CHABAS : Trèfle d’or (Casterman)

■ Axel GODARD : Maman D’Lo (Albin Michel)

■ Marc CANTIN : Moi, Félix, 10 ans, sans-papiers(Milan poche)

Sur le travail des enfants et l’esclavage :

■ Francesco D’ADAMO : Iqbal, un enfant contre l’esclavage(Livre de poche)

■ Paul THIÈS : Jaï (Syros)

On pourra aussi proposerquelques extraits du livre de J.-R. CADET sur les « restavec ».

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Sur Haïti :Sur l’île en général, sa situationgéographique particulière, le climat, la population, la langue ; son histoire, del’Indépendance et ToussaintLouverture à la situation politique récente en passantpar Duvalier, Aristide, les Tontons Macoutes, les Chimères ; la peinture, la musique, les écrivains ; le tourisme, etc, la place manquerait ici pour être pertinent. Le plus simple estde se référer à : ■ http://www.francophonie.org/membres/etats/membres/ARTICLES/cl_790.htmlou :■ http://www.bibliomonde.net/pages/fiche-geo.php3?id_ent_geo=14

qui propose aussi une bibliographie bien présentée.

On trouvera des cartes poursituer les Caraïbes et Haïti ense laissant guider sur :■ http://www.americas-fr.com/geographie/cartes/carte_haiti.htmlou sur : ■ http://www.mapquest.com/maps/map.adp?searchtype=address&formtype=search&countryid=103&addtohistory=&country=HT&city=&submit=Get+Mapet une belle carte en relief, poursituer Limbé en particulier, sur :■ http://www.lib.utexas.edu/maps/americas/haiti_rel99.jpg

Sur les « restavec » :Un livre : ■ Jean-Robert CADET :Restavec : Enfant esclave enHaïti (Le Seuil, 2002).La parution de ce livre adonné lieu à de nombreux arti-cles, et à des entretiens avecl’auteur, qu’on consultera surdifférents sites, dont : ■ http://www.rfi.fr/fichiers/MFI/CultureSociete/620.asp■ http://www.afrik.com/article7405.html

Sur les droits des enfants :Consacrés à l’action de l’Unicefen Haïti, deux sites font lepoint et donnent des chiffressur la situation des enfants enHaïti :■ http://mirror.undp.org/haiti/unicef-hai/cooperation/■ http://mirror.undp.org/haiti/unicef-hai/cooperation/2000-2001.htmlSur la Convention des droitsde l’enfant, un site « adaptéaux enfants » (mais tout demême assez difficile) : ■ http://www.droitsenfant.com/convenf.htm

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