fiche les charges non incorporables de la comptabilité analytique (1)
TRANSCRIPT
Comptabilité de gestion, TD-S4 S4, AU : 2014/2015 Prof LAGDIM SOUSSI Lalla Hind
Fiche : Les charges non incorporables de la comptabilité analytique
Les charges non incorporables de la comptabilité analytique sont :
toutes les charges non courantes ne sont pas incorporables. En effet, ces charges, comme leur
nom l’indique, ne se rapportent pas à l’objet de l’entreprise. Elles sont générées par des événements
fortuits (subventions accordées, VNA des immobilisations cédées, dons, libéralités, dotations non
courantes), ou par des erreurs (pénalités et amendes fiscales et pénales).
certaines charges courantes ne sont pas incorporables, chaque fois qu’elles ne sont pas
généralisées ou que l’analyse ne permet pas de les considérer comme telle. Il s’agit :
des dotations aux amortissements des immobilisations en non valeurs inscrites dans les
dotations d’exploitation et dans les dotations financières (également les dotations aux
amortissements des primes de remboursement des obligations car le recours à l’emprunt
obligataire n’est pas encore généralisé et ouvert à toutes les entreprises marocaines ; lorsqu’il
le sera, cette charge peut éventuellement devenir incorporable) ;
des fractions des dotations aux amortissements qui excèdent les dotations fiscales. Certaines
entreprises peuvent recourir à l’amort issement accéléré (dégressif) soit pour des
considérations fiscales ou la loi les autorise ;
des dotations aux provisions des créances douteuses. Les clients et les autres débiteurs doivent
normalement s’acquitter de leurs dettes ; s’ils ne le font pas, c’est à titre exceptionnel et
immoral ;
des dotations aux provisions des comptes de trésorerie. Les dotations résultant de litiges sur
les comptes n’ont pas un caractère normal ;
des dotations aux provisions pour risques et charges qui n’ont pas un caractère régulier et
répétitif ou non généralisé (provisions pour propre assureur, provisions pour amendes, doubles
droits et pénalités, provisions pour impôts, provisions pour charges à répartir sur plusieurs
exercices) ;
des impôts sur les résultats. Cette charge est exogène et s’impose en principe de la même
manière à l’ensemble des entreprises ;
de toutes les charges courantes se rapportant aux exercices antérieurs.