comptabilitÉ analytique

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Loucif AMIROUCHE 1 COMPTABILITÉ COMPTABILITÉ ANALYTIQUE ANALYTIQUE

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COMPTABILITÉ ANALYTIQUE. CARACTÉRISTIQUES PROPRES AUX DEUX FORMES DE COMPTABILITÉ. La comptabilité générale est tout à la fois d’ordre économique, financier, juridique et fiscal. - PowerPoint PPT Presentation

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Page 1: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 1

COMPTABILITÉ COMPTABILITÉ ANALYTIQUEANALYTIQUE

Page 2: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 2

CARACTÉRISTIQUES PROPRES AUX CARACTÉRISTIQUES PROPRES AUX DEUX FORMES DE COMPTABILITÉ DEUX FORMES DE COMPTABILITÉ

• La comptabilité générale est tout à la fois d’ordre économique, financier, juridique et fiscal.

• La comptabilité analytique d’exploitation tout en étant d’ordre économique se fonde surtout sur des supports d’ordre technique qu’ignore la comptabilité générale.

Page 3: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 3

CARACTÉRISTIQUE DE LA CARACTÉRISTIQUE DE LA COMPTABILITÉ ANALYTIQUE COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

La comptabilité analytique est plus « autonome ».La comptabilité analytique est plus « autonome ».

Page 4: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 4

OBJECTIFS DE LA COMPTABILITÉ OBJECTIFS DE LA COMPTABILITÉ ANALYTIQUEANALYTIQUE

La comptabilité analytique permet :

De connaître les coûts des différentes fonctions D’évaluer certains éléments du bilan (stocks,

immobilisations…..) De calculer les coûts des produits D’établir des prévisions des charges et des produits

Page 5: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 5

CAUSES D’AUGMENTATION DES CAUSES D’AUGMENTATION DES COÛTSCOÛTS

Les cause d’augmentation des coûts sont d’ordre :

Interne : diminution des rendements soit un problème de productivité

Externe : hausse des prix qui se traduisent par une augmentation du montant des charges (hausse des salaires, des matières…..)

Page 6: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 6

CHOIX DES MÉTHODESCHOIX DES MÉTHODES

Le choix de la méthode dépend :

Des caractéristiques économiques liées à la nature d’activité exercée (commerce, industrie, services…)

De caractéristiques techniques liées à la structure des équipements et aux processus de fabrication plus ou moins complexe

De caractéristiques d’administration et d’organisation (centralisation, décentralisation…)

Caractéristiques de taille (grosses entreprises, PME…)

Page 7: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 7

CHARGES DE LA COMPTABILITÉ CHARGES DE LA COMPTABILITÉ ANALYTIQUEANALYTIQUE

Charges de la comptabilité générale- charges non incorporables

+charges supplétives

= charges traitées en comptabilité analytique

Page 8: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 8

RÉSULTAT ANALYTIQUE RÉSULTAT ANALYTIQUE

Résultat de la comptabilité générale+ charges non incorporables

- charges supplétives= somme des résultats analytiques

Page 9: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 9

CHARGES NON INCORPORABLES ETCHARGES NON INCORPORABLES ET

Ce sont les charges qui ne correspondent pas vraiment aux conditions normales de fonctionnement et de réalisation de l’objet de l’entreprise :

Amortissement des frais préliminaires Charges exceptionnelles Charges ne présentant pas un caractère habituel dans la

profession et devant être considérées comme un risque (provision pour litige….)

Charges somptuaires

Page 10: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 10

CHARGES SUPPLÉTIVESCHARGES SUPPLÉTIVES

Ces charges sont dites « supplétives » parce qu’elles ne sont pas comprises dans les charges de la comptabilité générale :

Rémunération conventionnelle des capitaux propres investis (ou charges financières calculées)

Rémunération du travail de l’exploitant

Page 11: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 11

CHARGES DIRECTES ET CHARGES CHARGES DIRECTES ET CHARGES INDIRECTESINDIRECTES

CHARGES DIRECTESCHARGES DIRECTES

Variables : Variables : •matières premières entrant matières premières entrant dans le produit « p »dans le produit « p »•Salaires à la pièce pour la Salaires à la pièce pour la fabrication de « p »fabrication de « p »

Fixes :•Amortissement de la machineservant à fabriquer « p »•Salaire du contremaître chargéde la fabrication de « p »

Page 12: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 12

CHARGES DIRECTES ET CHARGES CHARGES DIRECTES ET CHARGES INDIRECTESINDIRECTES

Charges indirectes

Variables :- Matières premières, consommables, énergie consommés par l’atelier « A » fabriquant plusieurs produits

Fixes :- salaire du chef d’atelier « A »

Page 13: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

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RÉSULTAT ET MARGERÉSULTAT ET MARGE

RÉSULTATUn résultat est la différence entre un prix de vente et le coût complet correspondant.

MARGEUne marge est la différence entre un prix de vente et un coût.

Page 14: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 14

MARGEMARGE

Marge brute ou Commerciale == Prix de vente – coût d’achat

Marge sur coût de production == Prix de vente – coût de production

Marge sur coûtvariable == Prix de vente – coût variable

Page 15: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 15

LE COÛTLE COÛT

« un coût est une somme de charges s’appliquant à un moyen d’exploitation ou à un produit ou à un stade d’élaboration du produit ».

Page 16: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 16

REGROUPEMENT DES FLUX DANS REGROUPEMENT DES FLUX DANS LES COÛTSLES COÛTS

Coût d’achat ==

Prixd’achat + Charges d’approvisionnement

correspondantes

Coût de production = Coût d’achat des

Matières consommées

++Frais de productioncorrespondants

Coût de revient == Coût de production

Des produits vendus+ Frais de distribution

correspondants

Page 17: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

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LES COÛTS COMPLETSLES COÛTS COMPLETS

La méthode des coûts complets est également appelée « méthode des sections homogènes ».

Page 18: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

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LES COÛTS COMPLETSLES COÛTS COMPLETS

• Méthode issue de travaux menés avant la seconde guerre mondiale par le lieutenant colonel RIMAILHO à la CEGOS* puis par le CNOF*

• La méthode cherche à associer un idéal de précision scientifique et une rigueur réglementaire qui la place au dessus des débats

• Son succès en France s’explique par l’empreinte du cartésianisme.

CEGOS : Commission Générale d’Organisation ScientifiqueCNOF :Comité national de l’Organisation Française

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Loucif AMIROUCHE 19

LA MÉTHODE DES COÛTS COMPLETSLA MÉTHODE DES COÛTS COMPLETS

Principe de basePrincipe de baseDistinction des charges en

Charges directesCharges directes Charges indirectes

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Loucif AMIROUCHE 20

LES COÛTS COMPLETSLES COÛTS COMPLETS

Charges directes

Sont celles que l’on peut affecter en totalité à un produit ou à une activité sans calcul préalable.Ces charges font l’objet« d’affectation ».

Page 21: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

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COUTS COMPLETSCOUTS COMPLETS

Charges Charges indirectesindirectes

Ce sont les charges communesCe sont les charges communesà plusieurs produits ou activités.à plusieurs produits ou activités.Ces charges font l’objet de Ces charges font l’objet de traitements préalables à travers traitements préalables à travers des sections avant d’être des sections avant d’être « imputées » à chacun des « imputées » à chacun des produits ou des activitésproduits ou des activités

Page 22: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 22

MÉTHODE DES COÛTS COMPLETSMÉTHODE DES COÛTS COMPLETSLES SECTIONSLES SECTIONS

DéfinitionDéfinition : :

«  les sections sont des compartiments d’ordre comptable dans lesquels sont regroupés, préalablement à leur imputation aux comptes intéressés de coûts ou de coûts de revient, les éléments de charges qui ne peuvent être directement affectés à ces comptes ».

Page 23: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 23

LES SECTIONS HOMOGÈNESLES SECTIONS HOMOGÈNES

La méthode des coûts complets procède au découpage de l’entreprise en centres d’analyse ou de sections.Ce sont ces derniers qui permettent de traiter les coûts indirects.

Page 24: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 24

SECTIONS HOMOGÈNESSECTIONS HOMOGÈNES

LES SECTIONS LES SECTIONS PRINCIPALESPRINCIPALES

Sont celles où sont mises en œuvreles moyens de production et de vente de de l’entreprise :

•Approvisionnements•Ateliers•Services commerciaux

Page 25: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

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SECTIONS HOMOGÈNESSECTIONS HOMOGÈNES

Sections auxiliaires

Ont pour but de gérer les facteurs de production mis en œuvre par l’entreprise. Elles assurent les fonctions de coordination et d’organisation internes de l’entreprise :

•Finance•administration

Page 26: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 26

DÉCOUPAGE EN SECTIONSDÉCOUPAGE EN SECTIONS

Les sections principales sont celles dont les frais s’imputent normalement aux coûts.

Il n’existe pas de découpage type ou idéal de centres. Tout dépend de la et coûts de revient l’entreprise.

Les sections auxiliaires sont celles qui doivent, normalement faire l’objet de virement à d’autres sections (sous-répartition)

Page 27: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 27

RÔLE DES SECTIONSRÔLE DES SECTIONS

Rôle des sections

Servir de moyens comptable pour le calcul des coûts et coût de revient

Servir de moyen de contrôle de gestion en facilitant la recherche et la mise en cause de responsabilité

Page 28: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 28

COÛTS COMPLETSCOÛTS COMPLETSSCHÉMA DE RÉPARTITION DES SCHÉMA DE RÉPARTITION DES

CHARGESCHARGES

Chargesincorporablesclassées par

natureCharges indirectes Centre

d’analyse

Coûts de produits

de commandeou d’activité

Charges analyséesImputéesAux coûts recherchés

Charges directes (affectées aux coûts recherchées

Page 29: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 29

COÛTS COMPLETSCOÛTS COMPLETS

Charges par nature

Charges indirectes Charges directes

Centres auxiliaires

Centres principaux

Coût complet

Ens

embl

e de

s cen

tres

d’a

naly

se

affectation

………………………………….

………………………………….……

……

……

……

……

……

……

……

Page 30: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 30

CENTRE D’ANALYSE CENTRE D’ANALYSE

« un centre d’analyse est une division de l’unité comptableoù sont analysés des éléments de charges indirectes préalablement à leur imputation aux coûts de produits intéressés ».

Page 31: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

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UNITÉS D’ŒUVREUNITÉS D’ŒUVRE

« l’unité d’œuvre est l’unité permettant d’imputer le coût d’un centre d’analyse (ou section) aux coûts d’autres centres ou à des coûts de produits ou d’activités intéressées ».

Définition :

Page 32: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

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UNITÉ D’ŒUVRE UNITÉ D’ŒUVRE

Unité d’œuvreCouramment utilisées

L’heure de main-d’œuvre directe dans les ateliers peu mécanisés

L’heure machine dans les ateliers très mécanisés

Le poids ou le volume de la matière traitée

Le nombre de pièces usinées

Le kilomètre, la tonne kilométrique pour répartir les frais d’un centre de transport

Page 33: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 33

Étapes de mise en œuvre Étapes de mise en œuvre

• Recensement de toutes les charges de l ’entreprise• Classement en coûts directs et en coûts indirects• Affectation des coûts directs au compte de coût de revient des différents

produits• Choix des sections homogènes principales et auxiliaires les mieux

adaptées à l’activité et au mode de fonctionnement de l’entreprise• Choix de l’unité d’œuvre pour chaque section• Regroupement des charges indirectes dans les sections homogènes • Calcul du montant de l’unité d’œuvre • Imputation des coûts indirects aux coût de revient des produits en

calculant le nombre d’unités d’œuvre de chaque section consommées pour fabriquer une unité de chaque produit

Page 34: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 34

COÛTS COMPLETS : INTÉRÊT DE LA COÛTS COMPLETS : INTÉRÊT DE LA MÉTHODEMÉTHODE

Elle permet de calculer un coût de revient complet grâce à l’imputation des charges indirectes

Le regroupement des charges par section peut faciliter la mise en place d’une gestion budgétaire et la répartition des responsabilité parmi les collaborateurs

Page 35: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 35

LES COÛTS COMPLETS : LIMITES DE LES COÛTS COMPLETS : LIMITES DE LA MÉTHODELA MÉTHODE

Difficulté de constituer des sections véritablement homogènes

Difficulté de définir des unités d’œuvre qui s’appliquent correctement à chaque coût

Risque de lourdeur dans le fonctionnement du système

Page 36: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 36

Les coûts variablesLes coûts variables

Page 37: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 37

« DIRECT COSTING »« DIRECT COSTING »

Principe de base : La méthode des coûts variables est fondée sur le

classement des charges en :

Charges de structures ou charges fixes

Charges opérationnelles ou variable

Page 38: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 38

Les coûts variablesLes coûts variables

Un coût variable est composé exclusivement de charges variables.

Page 39: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 39

DIRECT COSTINGDIRECT COSTING

Prix de vente (global)

Coût variable (global)

Marge (globale) sur coût variable

Charges variables (globales) opérationnelles

Charges de structure globale

Résultat global

..

.. ………………………….

..

Page 40: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 40

DIRECT COSTINGDIRECT COSTING

VENTES

Ventes A

Ventes B

Ventes C

Coûts variablesA

Marge sur A

Coûts variables B

Marge sur B

Coût variables C

Marge sur C

Somme des marges

Charges de structure

Charges variables

………………………..

.

.

.

.……………………….

….

Processus de calcul

Page 41: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 41

DIRECT COSTINGDIRECT COSTING

Direct costing simple : Le calcul du « direct costing simple » ne prend en compte

que les charges variables.

Direct costing évolué : Le « direct costing évolué » justifie le qualificatif de

« direct » puisqu’il comprend en plus des charges variables, les charges directes fixes.

Page 42: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 42

LE « DIRECT COSTING »LE « DIRECT COSTING »

La N.A.C.A en 1954 a diffusé cette nouvelle conception de calcul de coûts sous le nom de « direct costing »

N.A.C.A : National Association of Cost Accountants, maintenant appelée N.A.A National Association Accountants

Page 43: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

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DIRECT COSTINGDIRECT COSTINGexemple d’applicationexemple d’application

Totaux analyse par produit % P1 % P2 % P2 %

Ventes (nettes) 1 000 100 500 100 300 100 200 100Charges variables 600 60 310 62 150 50 140 70Correspondantes

Marges 400 40 190 38 150 50 60 30

Charges fixes• de vente 150 15• d’administration 100 10• diverses 50 5

Profit global 100 10

Page 44: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 44

DIRECT COSTING :exemple d’applicationDIRECT COSTING :exemple d’application

Opérations de la période totaux analyse par produit % P1 % P2 % P3 %

Ventes nettes 1000 100 500 100 300 100 200 100 - De fabrication

•Matières 200 20 120 24 54 18 26 13•M-d’œuvre 230 23 125 25 63 21 42 21 •Autres frais 70 7 30 6 22 7 18 9

-De vente 100 10 40 8 36 12 24 12

marge commerciale 400 40 185 37 126 42 90 45

- De fabrication 80 - De vente/publicité 85 - D’administration 95 - Diverses 40 Total 300 30Profit net 100 10

Cha

rges

var

iabl

esC

harg

es fi

xes

Page 45: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

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DIRECT COSTING : INTÉRÊT ET DIRECT COSTING : INTÉRÊT ET LIMITESLIMITES

Éviter une répartition arbitraire des frais fixes Mise en évidence de la masse des coûts fixes Incitation à vendre le plus possible (afin d’augmenter

la marge sur coût variable) Parmi les charges de structure il en existe qui sont

propres à chaque activité (charges directes fixes) Méthode simple qui permet de surveiller les

rendements internes de l’entreprise

Page 46: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 46

L’IMPUTATION RATIONNELLEL’IMPUTATION RATIONNELLE

Page 47: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 47

L’IMPUTATION RATIONNELLEL’IMPUTATION RATIONNELLE

Principe :

« la méthode de l’imputation rationnelle vise à corriger l’incidence des variations du niveau d’activité en n’imputant non pas les charges de structure réelles, mais des charges de structure calculées ».

Page 48: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 48

L’IMPUTATION RATIONNELLEL’IMPUTATION RATIONNELLE

La mise ne œuvre de l’imputation rationnelle suppose :

La détermination de variables caractéristiques d’activité

La distinction, en fonction de ces dernières, des charges de structures et des charges opérationnelles

L’imputation des charges de structure proportionnelles aux taux d’activité

Page 49: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 49

L’IMPUTATION RATIONNELLEL’IMPUTATION RATIONNELLEMÉTHODE DE CALCULMÉTHODE DE CALCUL

Charges de structure imputées

= Charges de structure réelles

x Niveau réel d’activitéNiveau normal d’activité

ta = Niveau réel d’activitéNiveau normal d’activité

ta est appelé « coefficient d’imputation rationnelle » ou encore « taux

d’activité »

Page 50: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 50

L’IMPUTATION RATIONNELLEL’IMPUTATION RATIONNELLEexemple d’applicationexemple d’application

Niveau normal d’activité 2000 unitésFrais fixes totaux 9000Charges variables unitaires 7

A- niveau réel d’activité 400 1000 2000 3000B- niveau normal d’activité 2000 2000 2000 2000C- frais fixes totaux 9000 9000 9000 9000D- frais fixes à imputer* 1800 4500 9000 13500 C x A/BE- frais fixes unitaires 4,5 4,5 4,5 4,5F- coût de sous activité 7200 4500 --- C - DG- boni de suractivité 4500 D –C

*selon le principe de la méthode de l’imputation rationnelle

Page 51: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 51

IMPUTATION RATIONNELLEIMPUTATION RATIONNELLEavantages et inconvénientsavantages et inconvénients

Avantages :

Donner au responsable d’une section (ou centre de coût) une vue directe de l’incidence de la variation du niveau d’activité sur le coût de l’unité d’œuvre

De faciliter l’établissement des budgets

Budgets établis à partir de plusieurs hypothèses de niveaux d’activité

Page 52: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 52

IMPUTATION RATIONNELLEIMPUTATION RATIONNELLEavantages et inconvénientsavantages et inconvénients

Inconvénients :

Difficulté de déterminer le niveau normal d’activité particulièrement pour les entreprises commerciales (grandes surfaces), entreprises de travaux…..

Page 53: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 53

LE SEUIL DE RENTABILITÉLE SEUIL DE RENTABILITÉ

Définition : « le seuil de rentabilité (ou chiffre d’affaires critique)

d’une entreprise est la valeur minimale du chiffre d’affaires à partir de laquelle l’exploitation est rentable ».

Point mort : point à pour lequel le chiffre d’affaires est égal au coût total. Soit le pour lequel le résultat est nul

Page 54: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 54

SEUIL DE RENTABILITÉSEUIL DE RENTABILITÉ

CA = CVT + CFT

CA – CVT = MSCV

MSCV = CFT

PVU = CVU + CFU

MSCV CACa

c x Cac

= Taux de marge

MSCV CA = CFT =

CFTTaux de marge

Page 55: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 55

SEUIL DE RENTABILITÉSEUIL DE RENTABILITÉreprésentation graphiquereprésentation graphique

Frais fixes

quantités

valeurs

0

Coût total

ventes

QC

……

……

…………………CAc

Page 56: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 56

SEUIL DE RENTABILITÉ SEUIL DE RENTABILITÉ

Marge sur coût variableFrais fixes

unitaires

quantités

valeurs

0

Marge sur coût variable unitaire = Frais fixes

unitaires

Page 57: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 57

SEUIL DE RENTABILITÉ SEUIL DE RENTABILITÉ représentation graphiquereprésentation graphique

0

y1= frais fixes

y 2= tx MSCV x CA

Chiffre d’affaires

valeurs

Marge sur coût variable = Frais fixes

totaux

Page 58: COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Loucif AMIROUCHE 58

SEUIL DE RENTABILITÉSEUIL DE RENTABILITÉreprésentation graphiquereprésentation graphique

0Chiffre d’affaires

résultat

Y= MSCV – frais fixes

Résultat = MSCV – charges fixes