faune, flore et parcs - collegetulear.frcollegetulear.fr/guide_tulear/college_francais... · heure...
TRANSCRIPT
FAUNE, FLORE ET PARCS
I. M.N.P (MADAGASCAR NATIONAL PARK)
Madagascar National Park, anciennement appelé A.N.G.A.P, a été créé en
1990. La mission de cet organisme (association) consiste essentiellement
à " établir, conserver et gérer de manière durable un réseau national de
parcs et réserves, représentatif de la diversité biologique ou du
patrimoine naturel propres à Madagascar ».
Ces espaces protégés, sources de fierté nationale pour les générations
présentes et futures, doivent être des lieux de préservation, d'éducation,
de récréation et contribuer au développement des communautés
riveraines et à l'économie régionale et nationale.
MNP appuie également des activités liées à l’écotourisme, des projets de développement, et
mène des activités de recherche et de suivi écologique.
1. Les aires protégées
Il y a 46 aires protégées à Madagascar. La superficie totale est environ de 1 700 000 hectares soit 3 %
du territoire. La présidence de la République souhaite porter ce chiffre à 10 %.
Ces aires protégées sont réparties en 3 catégories : les parcs nationaux, les réserves spéciales et les
réserves naturelles intégrales.
On met en place aujourd’hui de nouvelles aires protégées (NAP), par exemple celle de Tsinjoriake,
s’étendant de La Table à Saint Augustin.
2. Les parcs nationaux (PN)
Il y a 18 parcs nationaux dans tout Madagascar. Tout le monde peut les visiter en payant un ticket
d’entrée (valable 3 jours) et, généralement, en payant un guide officiel agréé par le parc.
3. Les réserves spéciales (RS) et réserves naturelles intégrales (RNI)
Elles ont pour but de protéger un paysage, ou une espèce spéciale. Il en existe 23 dans le pays. De
plus, il existe aussi 5 réserves naturelles intégrales, uniquement réservées aux chercheurs.
4. Dans la zone de Tuléar
De la diversité d’Andohahela aux rivages rocheux du Cap Sainte Marie et aux eaux saumâtres du lac
Tsimananpesotse, les parcs nationaux constituent des réservoirs d’eau, et des sites d’une
extraordinaire biodiversité, avec un taux d’endémisme proche de 85 pour cent.
Parcs Nationaux
Kirindry-Mite (Morondava) ; Tsimanampesotse (Tuléar) ; Zombitse-Vohibasia (Sakaraha) ;
Andohahela (Fort Dauphin)
Réserves spéciales
Besa Mahafaly (Betioky) ; Cap Sainte-Marie ; Andranomena (Morondava).
II. PARC NATIONAL ZOMBITSE-VOHIBADIA 1. Localisation Le complexe Zombitse-Vohibasia est dans le Sud-Ouest. Connu pour ses oiseaux rares, Zombitse- Vohibasia fait partie de la zone abritant des oiseaux endémiques N° 93 d'après World Bank 1992. Il est situé à 24° 06’ de latitude sud et 43° 45’ de longitude est.
2. Faune Zombitse-Vohibasia abrite 47% des oiseaux endémiques de Madagascar et une espèce endémique locale : le Bernieria apperti. Il compte également huit espèces de lémuriens dont certaines sont quasi menacées comme le cas du Phaner furcifer pallescens. - Le Berneria appertii ou Ritrik’ala, oiseau endémique, est
trouvé à travers le circuit Ritikala à tout moment.
- Le Propithecus verreauxi (le propithèque de Verreaux) est
une espèce de lémurien très recherchée par les touristes. On
peut l’apercevoir dans les circuits Ritikala, Lobo et Mandresy.
- Le Phelsuma standigui : un gecko (lézard), une espèce
endémique locale. On le trouve à l’entrée du parc, à tout
moment.
3. Flore
- Le Ficus sp est un arbre étrangleur que l’on
retrouve dans tous les circuits.
- Le Protorhus abrahamia ou Tsitake donne un
bois utilisé pour la confection de cercueils. On le
rencontre dans le circuit Lobo.
- Parmi les épiphytes, on retrouve les orchidées
qui s’épanouissent le long du circuit
Velomihanto.
Entrée du parc sur la RN7
Gecko
Ficus étrangleur
Bifurcation vers le parc, après Betioky
4. Circuits
Circuit Mandresy
Boucle de 2.7 km en 2h. Rencontre d’oiseaux et de lémuriens. Traversée de la forêt de
baobabs. Espèces végétales des forêts humides ; ficus étrangleur (« mandresy en
malgache »).
Circuit Lobo
Boucle de 2 km en 2 à 3h. Oiseaux endémiques ; lémuriens nocturnes et diurnes ; le grand
lézard vert ; entre mai et décembre : la plus grande espèce de caméléon (d’Oustateti, qui
peut atteindre 60 cm de long). Orchidées sauvages.
Circuit Ritikala
Circuit d’observation d’oiseaux de 800m, en 30 minutes à 1h. Bulbul d’Appert ou Berneria
apperti (Ritikaka en malgache). Lémuriens nocturnes.
Circuit Velomihanto Un circuit botanique de 250m, en aller-retour. Orchidées épiphytes connus sous le nom de
« Velohimanto » ; ficus étrangleurs ; large gamme de plantes médicinales, oiseaux.
Hébergement : à Sakaraha (leplus proche), Ranohira (dans l’Isalo) ou Tuléar.
III. PARC DE TSIMANAMPESOTSE
Dans ce parc, vous croiserez des espèces uniques au
monde. Le nom «Tsimanampesotse» prouve
qu’autrefois cette région était reliée à la mer.
Lorsqu’elle se retira, les dauphins disparurent.
Dauphin se dit «fesotse» en dialecte local d’où « tsy
mana fesotse » c'est-à-dire « il n’y a plus de
dauphins ».
L’existence du lac en pleine région au climat sub-aride,
entouré de végétation installée sur le plateau calcaire, constitue un paysage unique.
Le Parc National de Tsimanampesotse fait partie des dix premières réserves de Madagascar
créées en 1927. En 1998, il a été classé site Ramsar, une Convention visant à la protection
des Zones Humides d’Importance Internationale servant particulièrement d’habitat aux
oiseaux aquatiques.
Grand flamant
1. Le site
Le parc se situe à 85 km au sud de Tuléar à vol d’ oiseau, mais il vous faudra 300 km par les
pistes, en passant par Betioky.
Le site fait partie de l’Ecorégion du Sud qui se subdivise en deux sous-régions :
- Le plateau calcaire Mahafaly, couvert de bush dense et peu élevé dominé par des
Euphorbiacées et des Didiereacées.
- La plaine côtière du Sud et du Sud-Ouest, dont la flore est considérée comme unique.
Le parc a une superficie de
43.200 hectares, soit 24 km de
long sur 18 km de large. Il
comprend le seul lac salé de
Madagascar d’une superficie de
1 900 ha (15 km de long sur 1 à 3
km de large). La salinité est
supérieure à celle de l’eau de
mer. Le lac est alimenté par des
sources d’eau, situées en bas de falaise.
Il est séparé de la mer d’une dizaine de km.
Itinéraire : A partir d’Anakao, que vous aurez rejoint en 45 minutes de bateau à partir de
Tuléar, prendre la piste sud sur 56 km. Il est possible de louer un véhicule auprès des
hôteliers d’Anakao qui vous renseigneront sur l’itinéraire à suivre.
2. Faune et flore
Le site renferme :
198 espèces de plantes dont plus de 71 % sont endémiques
80 espèces d’oiseaux : Flamants roses, Gravelot de
Madagascar (endémique), Couas (5 espèces présentes sur
les 9 existantes), Périgrime (en voie de disparition).
3 espèces de carnivores, dont le Galidictis grandidieri
(«votsotsoke»).
Lémuriens : Sifaka (Propithecus verreauxi), Lémur Catta, le lémurien à queue rayée,
Microcèbe (microcebus) un lémurien nocturne, l’un des plus petits mammifères au
monde.
4 espèces de chauves-souris.
Poisson aveugle (fiatsiamaso) : dans la grotte Demitoho, vous pourrez voir le fameux
Thyphleotris madagascariensis, évolution unique au monde par son adaptation à
l’obscurité de la grotte.
Oeufs d’Aepyornis : dans les dunes aux alentours, on trouve des fossiles de cet oiseau
cousin de l’autruche, disparu au 15ème siècle.
Le lac salé de Tsimanampesotse
Banian plongeant sur plus de 10 m dans le vide, vers l’eau d’une grotte
3. Valeur sociale et culturelle
Le lac Tsimanampesotse est sacré pour la population, car elle pense qu’il abrite des esprits,
notamment ceux des ancêtres. Des rites et des évènements occultes y sont organisés.
Les villageois collectent des argiles blanches sur le bord du lac pour soigner
traditionnellement les malades et pour des pratiques occultes.
4. Circuits
Tsiamano 14 km en boucle ; entre 1h 30 et 2h. Découverte des banians aux racines aériennes ; grottes et avens qui abritent les fameux poissons aveugles. Emande 4.3 km en aller-retour ; 1 heure. Emande est l’une des sources alimentant le lac. Découverte de l’origine de la population de la région littorale à travers des tombeaux très anciens. Lémuriens, oiseaux aquatiques et terrestres et reptiles. Vue panoramique sur le lac. Andalamaike 7.2 km en boucle pour 4 à 5h. A travers une forêt de baobabs et de pachypodiums ; découverte de la végétation du parc avec ses différentes formes d’adaptation à la sécheresse. Oiseaux terrestres, tortues et autres reptiles. Andaka 4.9 km, dont 4 km carosable en aller-retour ; 1h. Le long du bord occidental du lac. Observation des flamants et des oiseaux aquatiques. Richesse botanique avec un pysage de salicorne et l’île des tortues. Renseignements sur le parc : Tél : 034 49 401 78 / 033 07 553 82 Hébergement : - hôtels à Ambola (près de l’entrée du parc) et Anakao. - Site de camping bien aménagé dans le Parc.
Salicorne paskitani poussant au ras du sol
IV. PARC D’ANDOHAHELA
Il y a longtemps, lors d’une famine, le roi du clan des Tehela
consulta le sorcier guérisseur pour lui demander un conseil. Le
sorcier lui conseilla de faire un sacrifice humain. Personne ne se
porta volontaire, à part Mana qui voulait sauver le royaume de
son père. On l’emmena sur la montagne sacrée, on le décapita!
De l’eau a coulé à cet endroit, devenu maintenant tabou.
1. Situation
Le parc d’Andohahela est situé à l’extrême sud-est de Madagascar, à 40 km au nord-ouest de
Fort Dauphin et à environ 30 km à vol d’oiseau à l’ouest de l’Océan Indien.
Son attrait essentiel est d'être la seule aire protégée malgache à abriter une forêt dense et
humide au sud du tropique du Capricorne.
2. Description
Il a été créé en 1939. C’était encore à l’époque une réserve naturelle intégrale. Il devient
Parc National en 1997. On y observe trois types de forêts : la forêt dense, la forêt xérophile
et la forêt de transition. Sa superficie est de 76
020 hectares sur 3 parcelles et son altitude est
comprise entre 120 et 1 972 m.
Le parc abrite plusieurs espèces animales et
végétales endémiques dans un cadre
enchanteur de rivières et de cascades.
3. Faune endémique
On peut observer en tout une douzaine d’espèces de lémuriens. Un lémurien endémique
local est le lémur à collier roux (Elemur collaris).
Ont été répertoriés à ce jour :
- Plus de 110 espèces de reptiles et d’amphibiens.
- 129 espèces d’oiseaux. les oiseaux avec un taux d'endémicité de 65 %.
4. Flore endémique
Palmier trièdre (Dypsis decaryi).
En tout plusde 1000 espèces de plantes, 207 espèces de fougères.
Sur le plan biogéographique, Andohahela est la seule région où l'on trouve deux types de
végétation qui présentent le plus de différence dans toute l'île.
Le parc a une fonction écologique vitale pour la région. Plusieurs rivières irriguant la région
d’Anosy y prennent leurs sources.
Pachypodium geayi
IV. ARBORETUM D’ANTSOKAY
Un arboretum est une plantation expérimentale de
nombreuses espèces d’arbres sur un terrain restreint,
constituant une collection vivante. L’Arboretum d’
Antsokay a été créé vers 1980 par un botaniste
amateur suisse, Hermann Petignat. Son fils Andry lui
succède. L’arboretum compte environ 900 espèces de
plantes regroupées dans cinquante hectares. Quatre
hectares sont visitables. La visite dure environ une
heure en fonction de l’intérêt du visiteur.
Des 900 espèces de plantes regroupées dans les cinquante hectares, 90% sont des espèces
endémiques du sud-ouest de Madagascar, 80% sont des espèces médicinales et seules 10%
sont des espèces introduites.
Quelques vedettes de la collection de H. Petignat - Les nombreuses euphorbes dont la plupart produisent une sève
laiteuse et toxique.
- Les Kalanchoe et Aloe, plantes grasses ou succulentes
endémiques de la région du Sud.
- Le Pachypodium geayi (pied d’éléphant), plante grasse dont le
tronc est rempli d’eau.
- La Vanilla madagascariensis, espèce de vanille non comestible
- L’Adansonia rubrostipa, pouvant atteindre 10 à 12 m de
circonférence
- Les Didiereacées, famille d’arbres typiques de la forêt sèche,
pouvant atteindre 8 à 12 m de haut, aux formes torturées
absolument spectaculaires car les branches se dirigent vers le sud,
contre le vent dominant, pour lui résister.
De nombreuses espèces médicinales
Elles permettent de soigner la chute des cheveux et les pellicules (Uncarina stellulifera) , la
leucémie infantile, l’hypertension (Catharanthus roseus ou pervenche de Madagascar) ou
sont utilisées comme des cicatrisants (Aloe divaricata) mais également employées en huile
essentielle contre les douleurs articulaires et la fatigue (Cedrelopsis grevei).
La faune
- Deux espèces de tortues dont Astrochelys radiata.
- Le microcèbe (Microcebus griseorufus) qui tient dans le creux de la main.
- Les caméléons Furcifer verrucosus.
- Plus de 30 espèces d’oiseaux dont plusieurs sont migratrices (le gobe-mouche de paradis
de Madagascar, le faucon pèlerin, le coucal malgache, le guêpier de Madagascar, le
souimanga).
[tél : +261 34 07 600 15 ; www.antsokayarboretum.org; [email protected]]
Entrée de l’arboretum
V. RÉSERVE DE RENIALA à Mangily
Découvrir ses baobabs aux formes extraordinaires, sa forêt majestueuse, son centre de protection des Lémuriens. A Madagascar, la déforestation est un problème majeur. Si rien n’est fait pour la stopper, c’est une perte pour l’humanité en raison de la très grande biodiversité de sa forêt. L’endémisme atteint 80% pour la faune et 90% pour la flore. Il est donc urgent de maintenir cette nature si originale et si fragile, et depuis 10 ans, les responsables de la réserve protègent un espace de vie unique. Un environnement exceptionnel La réserve de Reniala se situe à 27 km de Tuléar,
en direction d’Ifaty à droite à la sortie du village
de Mangily. Sur une superficie de 45 hectares
s’étend la réserve de forêt sèche ou bush,
contenant des baobabs, des didiereacées, des
euphorbes... en tout plus de 2000 espèces
végétales endémiques ainsi que de nombreux
oiseaux.
A proximité, on trouve le Village des tortues terrestres, qui abrite deux espèces en voie de
disparition, principalement à cause de la destruction de leur habitat et de la contrebande,
la tortue radiée (radiata) et la tortue araignée (Astrochelys pyxis).
Visite guidée de la réserve Le guide donne, pour une vingtaine de plantes et d’arbres répertoriés, le nom malgache, le
nom scientifique, les principales caractéristiques botaniques
ainsi que leur éventuelle utilisation en médecine
traditionnelle ou dans la vie quotidienne. Chaque plante est
repérée par une plaquette indiquant le nom malgache, le
nom scientifique et sa famille.
Tout au long des sentiers botaniques, vous découvrirez des
formes d’arbres remarquables, auxquelles on a donné des
surnoms humoristiques : « le nain », « le corsage »,
« l’hexagone », « le rhinocéros », « les jumeaux », « les trois sœurs », « le géant » (baobab
de plus de 13 m de circonférence).
Trois parcours sont proposés d’une durée de 1h à 2h 30 pour les curieux ou une
observation guidée de la faune (oiseaux, insectes, serpents...) d’environ 5 à 6h pour les
passionnés.
A voir
Une quarantaine d’espèces d’oiseaux ont été répertoriés sur le site dont certains sont
endémiques et très rares comme le Tolohoranto : Uratelornis chimaera (Ground-Roller) et le
Naka : Monias benschi.
On peut également visiter l’enclos à tortue Radiata ou voir pendant la saison des pluies se
promenant les Pyxis.
Depuis 2011, la réserve de Reniala abrite un centre de conservation, de protection et de
recherches sur les lémuriens et notamment les lémurs catta ou Makis. Ce centre a pour
objectif de protéger une espèce emblématique et en danger en partenariat avec
l’administration malgache et Touropac Conservation, un zoo français impliqué dans des
actions de conservation.
Tarifs des visites guidées
Premier circuit : 12 000 Ar
Tarif groupe premier circuit : 10 000 Ar
Second circuit : 15 000 Ar
Tarif groupe second circuit : 13 000 Ar
Observation des oiseaux (sur RDV) : 30 000 Ar
Tarif par personne, gratuité pour les enfants de
moins de 12 ans, tarif groupe à partir de 10
personnes payantes.
Renseignements : - http://reniala.jimdo.com/
- Téléphone : 032 02 513 49 / 034 03 790 40
- Au bureau de Réniala dans le village de Mangily ou bien directement à la sortie du village
en direction du Nord.
Entrée du Village des Tortues
Tortues dans un enclos
VI. VILLAGE DES TORTUES à Mangily Toutes les tortues de Madagascar sont protégées.
On peut les rencontrer et aider à les protéger au
Village des Tortues, dans un parc naturel de 7
hectares qui se trouve à Mangily, à 25 km de Tuléar
et à moins d’un kilomètre du lagon. Le village
accueille des éco-volontaires qui participent au bon
fonctionnement du centre.
Ce parc naturel a été créé en 1998 par l’association
française SOPTOM (Station d’Observation et de
Sauvegarde des Tortues) et l’association malgache
ASE (Association pour la Sauvegarde de l’Environnement). Il fut inauguré officiellement en
2005. Il est implanté dans un espace typique du sud malgache agrémenté de majestueux
baobabs et de plantes épineuses.
Son rôle est d’accueillir les tortues saisies en douane
pour les soigner et mener des programmes de
conservation sur ces espèces rares et menacées. Il veut
réduire les trafics illégaux sur les deux tortues
endémiques présentes dans la zone méridionale de
Madagascar. Il s’agit de la tortue radiata ou Sokake en
malgache (la Geochelone ou Astrochelys) et la tortue
araignée, Sokapila en malgache (la Pyxis arachnoides).
Le parc abrite près de 1 600 tortues. Après les soins,
l’élevage et les études scientifiques, les tortues sont
relâchées dans leur milieu naturel.
Le Village des Tortues est également un lieu de formation
de naturalistes, de sensibilisation des villageois, des
enfants et des touristes, et un site de développement
écotouristique pour favoriser la croissance économique
de la région (emplois, artisanat, activités diverses). Ce
centre est reconnu par l’UICN (Union Internationale pour
la Conservation de la Nature.
Le public scolaire bénéficie gracieusement d’une visite et
d’une animation pédagogique afin de mieux comprendre
la biologie, l’écologie et la conservation des tortues, ainsi que la législation favorisant leur
protection.
Le Village des tortues est ouvert tous les jours de 9h à 17h. La visite dure 1h.
Boutique Souvenirs et boissons fraîches. Terrasse ombragée pour spique-niquer.
Renseignements : 034 19 841 55