fascicule c assainissement-drainage v2 ind b - andra.fr · 3.8 assainissement des plateformes en...

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TEA 39 PM 607 GEN 0003

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exploitation CSTFA

Diffusion’: Limitée

zo

Émetteur

GENIVAR

CIRES - Projet PMA

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10/1 0/201 2

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1/25

Travaux d’aménagement de la tranche 2et de création des alvéoles 16 et 17

Cahier des Clauses TechniquesParticulières

Fascicule C - Assainissement -

drainage

Nom - fonction visa~ Rédaction Vérification Approbation État Date

0:YA.NOLLET DREY

B LPEIGNEIJN P PA 23/10/2012

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GED et diffusion

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~* andra fr AGENCE NATIONALE POUR LA GESTION DES DÉCHETS RADIOACTIFS

A U T H E N T I F I C A T I O N G E D

{A1ADE852-DDD1-45A9-862B-E8D6029D3D65}

AGENCE NATIONALE POUR LA GESTION DES DECHETS RADIOACTIFS 2/25

AN

DR

A.0

26

.F - pag

e 2/2

Révisions Ind. Date Modifications

(repérées dans le corps du document par un trait dans la marge et par l’indice correspondant à la modification)

A

10/10/2012

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TFA 39 PM 607 GEN 0003

/25

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SOMMAIRE

1. Préambule 5

2. Fournitures 5

2.1 Généralités sur le béton des ouvrages hydrauliques 5

2.2 Collecteurs béton 6

2.2.1 Provenance 6 2.2.2 Caractéristiques techniques 6

2.3 Collecteur PVC 6

2.4 Regards 7

2.4.1 Définition des regards 7 2.4.2 Caractéristiques techniques 7

2.5 Tampons, grilles et couvercles 8

2.6 Têtes de buse 8

2.7 Caniveau à grille 8

2.8 Matériaux d’enrochement pour fossé empierré 8

2.9 Drains et collecteurs PeHD 8

2.9.1 Généralités 8 2.9.2 Caractéristiques techniques et provenance 9

2.10 Matériaux drainants 9

2.11 Géotextile de séparation 10

2.12 GNT en fond d’alvéole 10

2.13 Ouvrage de sortie du bassin 10

2.14 Matériaux pour remblai de tranchée 11

2.14.1 Assise et enrobage des tuyaux fourreaux et canalisations 11 2.14.2 Béton pour lit de pose et enrobage de fourreaux et canalisations 11 2.14.3 Remblai de la partie supérieure 11

2.15 Grillage avertisseur 11

2.16 Géomembrane pour fossé étanché 12

3. Réalisation des travaux 12

3.1 Travaux préparatoires 12

3.1.1 Déposes 12 3.1.2 Mises à niveau de regards 12

3.2 Dispositions générales de réalisation des fouilles et remblaiement 13

3.2.1 Matériel d'exécution 13 3.2.2 Dimensions des fouilles 13 3.2.3 Parois et fonds de fouille 13 3.2.4 Evacuation des eaux de ruissellement 14 3.2.5 Blindages et étaiements 14 3.2.6 Évacuation des déblais - stockage 14 3.2.7 Remblaiement des tranchées 14 3.2.8 Mise en œuvre 15 3.2.9 Réception 15

3.3 Dispositions générales de mise en œuvre des collecteurs 15

3.4 Dispositions générales de mise en œuvre des regards 16

3.5 Réalisation des fossés 17

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3.5.1 Fossés bétonnés 17 3.5.2 Fossé empierré 18 3.5.3 Fossé étanché par géomembrane entre alvéoles 16 et 17 18

3.6 Ouvrages du bassin 18

3.6.1 Ouvrage de sortie 18 3.6.2 Déversoir d’urgence 18 3.6.3 Raccordement sur le bassin d’orage 19

3.7 Couche drainante en fond d’alvéole 19

3.7.1 Drains et collecteurs PeHD 19 3.7.2 Couche drainante 19 3.7.3 Géotextile de séparation 20 3.7.4 GNT 20

3.8 Assainissement des plateformes en pignon 20

4. Agréments, contrôles et points d’arrêt 21

4.1 Agréments 21

4.2 Contrôles de réception des fournitures 22

4.3 Contrôles d’exécution 23

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1. Préambule

Le présent fascicule décrit les ouvrages liés à l’assainissement et au drainage, que ce soit pour l’assainissement des eaux pluviales de la tranche 2 ou le drainage des lixiviats en fond d’alvéole :

Fossés, collecteurs et regards du réseau d’assainissement de la tranche 2

Ouvrages hydrauliques du bassin de décantation (son terrassement et son étanchéité sont traitées respectivement dans les fascicules B-Terrassements et D-Etanchéité)

Drainage en fond d’alvéole (le puits béton de lixiviats est traité dans le fascicule G-Génie-Civil) : couche drainante, drains et collecteurs

GNT de circulation en fond d’alvéole.

2. Fournitures

2.1 Généralités sur le béton des ouvrages hydrauliques

Les prescriptions concernant les fournitures de béton et armatures définies au fascicule G-Génie-civil sont applicables aux ouvrages béton d’assainissement.

Les spécifications destinées à assurer la durabilité des bétons sont celles données dans la norme NF EN 206-1 complétées par les indications des articles suivants en fonction des classes d’exposition des différentes parties d’ouvrage.

Parties d’ouvrage

Classe d’exposition et classe de chlorures

Classe de résistance

Teneur minimale en liant

équivalent (kg/m3)

Nature du ciment

vis-à-vis de la

durabilité

Eeff / Leq vis-à-vis

de la durabilité

Caractéristiques complémentaires

Béton de propreté X0 C16/20 250

Béton pour collecteurs

enterrés XC2 C25/30 285 0.55

Béton pour regards

XC2 XF1 C30/37 300 0.55

Béton pour fossé XC2 XF1 C30/37 300 0.55

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2.2 Collecteurs béton

2.2.1 Provenance

Le TITULAIRE doit indiquer l’origine et le lieu de fabrication des différentes fournitures. Il doit s’assurer auprès des fabricants de la conformité de ces tuyaux tant aux prescriptions du fascicule n° 70 du CCTG qu’aux conditions exigées par le présent CCTP.

Chaque produit porte une marque indélébile qui indique :

le nom du fabricant et de l'usine productrice,

la nature du tuyau et la classe de résistance,

la date de fabrication,

la date à partir de laquelle il peut être mis en œuvre,

la mention "Marque NF-SP".

Les canalisations en béton proviendront d'usines admises à la marque NF-SP et figurant sur la liste établie par l'AFNOR pour la catégorie utilisée. Elles présenteront également un marquage CE.

2.2.2 Caractéristiques techniques

Les caractéristiques des tuyaux sont conformes aux normes NF EN 1916, NF P 16-345-2, ainsi qu’au fascicule 70 du CCTG.

Les tuyaux en béton armé sont à collet, avec joint et bague d'étanchéité. Les joints sont de type intégré en caoutchouc conformes à la norme NF EN 681-1.

A l'exclusion des grands remblais (supérieurs à 5 mètres) justifiant des tuyaux de séries spéciales, tous les ouvrages sont réalisés au minimum au moyen de tuyaux en béton armé de la série 135 A.

2.3 Collecteur PVC

Ce collecteur PVC est à mettre en œuvre en traversée de voirie à l’Est de la tranche 2.

Le TOTULAIRE doit s’assurer auprès des fabricants de la conformité de ces tuyaux tant aux prescriptions du fascicule n° 70 du CCTG qu’aux conditions exigées par le présent CCTP.

Chaque produit porte une marque indélébile qui indique :

le nom du fabricant et de l'usine productrice,

la nature du tuyau et la classe de résistance,

la date de fabrication,

la date à partir de laquelle il peut être mis en œuvre,

la mention du marquage NF

Le collecteur est en PVC, à parois structurées, de la série CR8 à emboîtement et anneau d'étanchéité en élastomère (assemblage par joint automatique), conformes à la norme NF EN 13476-2.

Les raccords en PVC sont à emboîtement et à joint automatique en élastomère, de classe CR8.

Le TITULAIRE justifie la résistance mécanique du collecteur de manière à supporter les charges de circulation sur la voirie traversée. Le TITULAIRE justifie les drains conformément au fascicule 70 du CCAG concernant l’ovalisation et la flexion en considérant la hauteur de chargement sur le drain et la circulation de véhicules lourds.

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2.4 Regards

2.4.1 Définition des regards

Les regards utilisés sont les suivants (cf. dossier de plans) :

Regards avaloirs diamètre 1000 mm sur le réseau périphérique des alvéoles, raccordés au fossé en surface, munis d’un tampon plein en fonte D400, section minimale d’ouverture du regard 600 mm ;

Regards de visite diamètre 1000 mm munis d’un tampon plein en fonte D400 , section minimale d’ouverture du regard 600 mm; situés en extrémité des fossés périphériques et aux points de connexion entre différentes branches du réseau ;

Regards de connexion sur le collecteur 1500 mm existant : regards de 2m x 2m intérieur avec dalle de réduction et sortie en Φ 1000 mm avec tampon plein en fonte D400, section minimale d’ouverture du regard 600 mm;

Regard de connexion sur le collecteur 1500 mm au Sud de la tranche 2 : regard 2m x 3m intérieur avec dalle de réduction et 2 sorties en Φ 1000 mm avec tampon grille en fonte D400, section minimale d’ouverture 600 mm ;

Regard de connexion entre caniveau et fossé, de diamètre 1000 mm, section minimale d’ouverture du regard 600 mm ;

Regards à l’intérieur de l’alvéole pour connexion au collecteur de diamètre 300 m traversant les pignons : 0,50 m x 0,50 m intérieur permettant la connexion du collecteur de 300 mm, équipé d’une grille de fermeture.

Regard de branchement au bassin d’orage, de diamètre 1500 mm avec tampon plein en fonte D400, section minimale d’ouverture 600 mm.

2.4.2 Caractéristiques techniques

Les dispositions concernant la provenance du § 2.2.1 sont applicables également aux regards.

Les regards sont en béton armé, conformes à la norme NF EN 1917 et NF P 16-346-2, et aux plans types, et soumis à l'acceptation du Maître d’œuvre. Ils sont étanches.

Les regards sont préfabriqués, sauf pour les regards à l’intérieur de l’alvéole où la possibilité est laissée au TITULAIRE de réaliser des regards coulés en place.

Les regards sont munis de joints intégrés aux raccordements avec les tuyaux et adaptés à la nature et au diamètre de ceux-ci.

Les dispositifs de couronnement sont conformes à la norme NF EN 124.

Les regards visitables de hauteur supérieure à 1,50 m sont obligatoirement munis d'échelons en acier galvanisé ou en aluminium scellés dans les parois verticales lors de la préfabrication. Ils doivent respecter la norme NF EN 14-396. Une crinoline est scellée lorsque la hauteur totale du regard est supérieure à 2,50 m. Le premier échelon en bas doit être placé à une distance 300 mm maximum par rapport au niveau de la plateforme de repos. La visserie est en inox 304 L.

Les deux échelons les plus hauts comportent un système permettant la mise en place d’une crosse de descente escamotable. Le TITULAIRE fournit et installe la crosse (une par regard) qui est du même matériau que les échelons.

Les regards avaloirs situés sur le réseau de fossés périphériques des alvéoles sont munis de grille en acier amovibles (cf. dossier de plans). Ces grilles sont en acier galvanisé au chaud respectant les normes NF EN ISO 1461 et NF EN ISO 14 713 avec une classe d’environnement C3. La qualité de l’acier utilisé pour le dispositif doit respecter la norme NF A 35 503, en considérant un acier de classe 3.

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2.5 Tampons, grilles et couvercles

Les grilles et tampons définitifs sont en fonte ductile en provenance d'usine soumise à l'acceptation du Maître d’œuvre. Ils sont conformes à la norme NF EN 124, non verrouillables.

Les grilles et tampons des regards sont de classe D400 pour les ouvrages sous chaussée, accotement et cunette, et de classe C250 pour les autres ouvrages. Chaque élément doit comporter une marque dans la masse indiquant sa classe.

La visserie est en inox 304 L.

Pour les regards visitables, la section minimale d’ouverture est de diamètre 600 mm.

Pour les regards à grille, le diamètre utile des grilles est de 600 mm minimum.

L'ensemble des grilles et tampons (provisoires ou définitifs) sont munis d'un couronnement préfabriqué en béton.

2.6 Têtes de buse

Le TITULAIRE soumet à l'approbation du Maître d’œuvre les plans et la note de calcul définissant le ferraillage de chaque tête de buse.

Des joints élastomère assureront l’étanchéité.

Les éléments préfabriqués proviendront d'usines soumises à l'acceptation du Maître d’œuvre.

Les éléments préfabriqués sont posés sur un béton de propreté conforme aux spécifications du présent fascicule.

2.7 Caniveau à grille

Un caniveau à grille est mis en œuvre en traversée de la plateforme granulaire Est, au Nord et au Sud. Il s’agit de l’exutoire des eaux collectées par les fossés en terre de la plateforme.

Le caniveau à grille présente les dimensions suivants : profondeur 0,30 m x largeur 0,30 m. Il est équipé d’une grille de classe D400, boulonnée.

Sa structure doit être résistante à la circulation de véhicule lourds et doit être justifiée au maître d’œuvre par le TITULAIRE.

2.8 Matériaux d’enrochement pour fossé empierré

Les matériaux pour enrochement des fossés proviennent d’une roche massive et présentent les caractéristiques suivantes :

Blocométrie : 80/100 mm

LA < 30

MDE < 30

Matériaux non gélifs

La forme des blocs est aussi régulière que possible et les éléments ayant une forme de dalle ou d'aiguille sont refusés.

2.9 Drains et collecteurs PeHD

2.9.1 Généralités

Les drains PEHD sont mis en œuvre en fond d’alvéole et sont connectés dans les puits de pompage des lixiviats aux collecteurs.

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Les collecteurs PeHD remontent dans le puits de pompage pour permettre les opérations de pompage et d’inspection caméra depuis le haut.

2.9.2 Caractéristiques techniques et provenance

Les drains sont en PEHD de diamètre intérieur compris entre 100 mm et 110 mm, PE 100, lisses à l’intérieur. Ils sont conformes à la norme NF P 16-351, de type R2 avec des perforations sur les 2/3 de la surface. Les pièces de raccords et les pièces spéciales proviennent du même fabricant que les tubes.

Le TITULAIRE justifie la résistance mécanique des drains de manière à supporter les charges de remblai et de circulation. Le TITULAIRE justifie les drains conformément au fascicule 70 du CCAG concernant l’ovalisation et la flexion en considérant une hauteur de chargement sur le drain de 22 m avec un poids volumique de 20 kN/m3.

L’ouverture des perforations doit interdire l’entrée des particules dans le drain. Les ouvertures ont une forme de fente. La taille des fentes est adaptée au matériau drainant retenu par le TITULAIRE. La surface captante représente plus de 50 cm² par mètre linéaire de drain.

Les collecteurs PeHD sont de diamètre intérieur 110 mm pour ceux qui sont connectés aux drains de fond et 160 mm pour celui dédié au pompage.. Ils sont lisses à l’intérieur et PE 100 également. Le premier mètre du collecteur 160 mm est un élément drainant pour permettre le pompage. Les 30 premiers centimètres des collecteurs 110 mm sont drainants pour permettre l’arrivée des lixiviats dans le puits. Le rayon minimum de mise en œuvre des collecteurs est de 500 mm pour permettre le passage de la caméra.

Ils remontent sur la hauteur du puits. Dans le cadre du marché, seule une hauteur correspondant au premier élément de puits est à mettre en œuvre. Des bouchons amovibles sont fournis et posés par le TITULAIRE sur les 3 collecteurs, dans l’attente de leur prolongement.

2.10 Matériaux drainants

Les matériaux drainants sont constitués d’un matériau propre roulé. Les matériaux utilisés sont non calcaires.

Les matériaux sont conformes à la norme XP P 18-545 et doivent respecter les caractéristiques suivantes :

Granulométrie 16/31.5 ou 20/40

Granulométrie étalée Cu > 3

coefficient d’aplatissement inférieur à 30

CaCo3 < 5 %

LA < 30 et MDE < 30

Les matériaux drainants proviennent d’une carrière agréée.

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2.11 Géotextile de séparation

Le géotextile non tissé, aiguilleté de filaments continus, en polypropylène est certifié ASQUAL et fait l’objet du marquage CE.

Il présente les caractéristiques suivantes :

Masse surfacique 300 g/m² NF EN ISO 9864

Résistance à la traction (SP et ST) 12 kN/m NF EN ISO 10319

Allongement à l’effort maximum (SP et ST) 55 % NF EN ISO 10319

Poinçonnement statique pyramidal 1.5 kN NFG 38019

Perméabilité normale au plan 0.05 m.s-1 NF EN ISO 11058

Ouverture de filtration < 90 m NF EN ISO 12956

Perforation dynamique < 20 mm NF EN ISO 13433

Le stockage et la manutention se font conformément aux prescriptions indiquées dans le fascicule D – Etanchéité.

2.12 GNT en fond d’alvéole

La GNT satisfait aux caractéristiques des normes NF EN 933-1 et NF EN 13285. Elle est de type GNT2 de granulométrie 0/31.5 avec des granulats de catégorie C. Il s’agit d’une GNT concassée silico calcaire.

Le matériau est soumis à l’agrément du maître d’œuvre.

Les matériaux proviennent de carrières extérieures agréées par le maître d’œuvre.

2.13 Ouvrage de sortie du bassin

L’ouvrage de sortie du bassin présente les caractéristiques suivantes (cf. coupe du dossier de plans) :

Fil d’eau de l’orifice de régulation situé à +0,50 m par rapport au niveau sur la dalle béton.

Orifice de régulation diamètre 500 mm.

Surverse de 2 m de large sur 0,20 m minimum, dont le fil d’eau est situé à + 1,25 m par rapport au niveau sur la dalle béton. La surverse doit permettre le passage d’un débit de 0,58 m3/s.

Sortie de l’ouvrage en collecteur Φ 900 mm, avec une pente de 0,3 % minimum.

Orifice pour vidange du volume mort : diamètre 300 mm donnant sur un puisard de profondeur 0,50 m et de largeur 1 m

Vanne murale pour vidange du volume mort en acier inoxydable avec joint (taux de fuite de 0,01L/m de joint maximum). La vanne est dimensionnée pour résister à la charge d’eau maximum du bassin (niveau du déversoir d’urgence). Elle est fixée du côté du puisard de l’ouvrage de sortie. Un report de commande (volant manœuvrable manuellement) est mis en œuvre pour permettre la commande de la vanne depuis le haut de l’ouvrage sur la plateforme en caillebotis.

En partie supérieure de l’ouvrage, il est fermé par une plateforme en caillebotis inox et présente un garde-corps en acier galvanisé. Le caillebotis possède une trappe pour accès à l’intérieur de l’ouvrage. Des échelons permettent de descendre dans l’ouvrage ; ils respectent la norme NF EN 14-396.

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L’ouvrage de sortie est également équipé d’un point d’ancrage situé à 1 m au-dessus de la trappe du caillebotis permettant l’accrochage du personnel d’intervention. Le point d’ancrage est en acier galvanisé à chaud. Sa résistance est contrôlée par un organisme habilité selon les normes en vigueur.

Toute la visserie est en inox 304L.

2.14 Matériaux pour remblai de tranchée

Les matériaux de remblaiement sont classés conformément aux normes :

NF P 11-300 et du GTR pour la classification des sols,

XP P 18-545 pour granulats

NF EN 13-285 pour les graves non traitées.

2.14.1 Assise et enrobage des tuyaux fourreaux et canalisations

Le lit de pose et d’enrobage des canalisations correspond au remblai primaire. Ils sont réalisés avec des matériaux permettant d'obtenir une qualité de compactage de qualité q4, conformes aux prescriptions de la norme NF P 98-331et du fascicule 70. Les matériaux d'état hydrique « th » ne sont pas admis.

En particulier et conformément à la norme NF P 98-331, la granulométrie maximale D est inférieure à 40 mm.

2.14.2 Béton pour lit de pose et enrobage de fourreaux et canalisations

La formulation du béton et ses caractéristiques sont adaptées à la destination du béton. Elles sont soumises à l’approbation du maître d’œuvre.

2.14.3 Remblai de la partie supérieure

Les matériaux de remblai de la partie supérieure doivent permettre d'obtenir une qualité de compactage de qualité q3, conformément aux prescriptions de la norme NF P 98-331et du fascicule 70. Les matériaux d'état hydrique « th » ne sont pas admis.

En particulier et conformément à la norme NF P 98-331, ils présentent les caractéristiques suivantes :

Compris dans la liste des matériaux admis dans le tableau 5 de la norme

Matériaux insensibles à l’eau : VBS < 0,1 et passant à 80μm ≤ 12 %

Dmax < 1/10e de la largeur de la tranchée

Dmax < 1/5e de l’épaisseur de la couche compactée

En cas de tranchée dans la structure de piste, la partie supérieure de remblaiement est réalisée avec du béton maigre sur 60 cm et la structure de chaussée est reconstituée conforme à l’existant.

2.15 Grillage avertisseur

Le maître d’ouvrage demande à ce qu’un grillage avertisseur soit positionné au-dessus de réseaux d’assainissement enterrés.

Les grillages avertisseurs sont du type plastifié, leur largeur sera celle de la tranchée ou celle indiquée dans les pièces dessinées. Ils sont de marque NF et conformes à la norme NF EN 12613, avec identification de couleur suivant le réseau.

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2.16 Géomembrane pour fossé étanché

Il s’agit de la géomembrane qui sert à l’étanchéification du fossé entre les BAM des alvéoles 16 et 17.

La géomembrane sera en polyéthylène haute densité (PEHD) de 1.5 mm d’épaisseur, certifiée ASQUAL et marquée CE.

Les caractéristiques de la géomembrane PeHD sont les suivantes :

Masse surfacique NF P 84-514 ≥ 1400 g/m2

Epaisseur NF P 84-512.1 1.5 mm

Densité NF EN ISO 1183-1 ≥ 0,94 g/cm3

Résistance à la limite élastique NF EN ISO 527-3 ≥ 17 kN/m

Allongement à la rupture NF EN ISO 527-3 ≥ 700%

Allongement à la limite élastique NF EN ISO 527-3 ≥ 11%

Résistance au poinçonnement NF P 84-507 ≥ 500N

Résistance au seuil d’écoulement NF P 84-501 ≥ 33 kN/m

3. Réalisation des travaux

3.1 Travaux préparatoires

3.1.1 Déposes

Les différentes déposes et démolitions à réaliser sur les réseaux d’assainissement sont :

La dépose du collecteur Φ 1000 mm connecté au bassin d’orage et situé sous l’emprise Est de la plateforme. Ce collecteur est déposé jusqu’à la clôture du bassin d’orage. Une tête de buse est mise en œuvre à l’extrémité de ce collecteur devant la clôture.

La dépose du by-pass existant sur la portion du collecteur Φ 1000 déposée.

La dépose du regard de raccordement à l’ouvrage d’entrée du bassin d’orage.

Le dévoiement du fossé en terre situé sur la plateforme Est de stockage des matériaux, pour le dévoyer en pied du talus du bassin d’orage afin de libérer le maximum d’emprise pour le stockage des argiles de l’Aptien.

La dépose des buses Φ 800 mm d’accès à la plateforme Est de stockage des terres, afin de déplacer l’accès au Nord en face de la voirie Nord de la tranche 2.

La dépose du caniveau à grille à l’angle Sud-Est de la tranche 2.

La dépose du regard avaloir de 2m x 2 m en entrée du Φ 800 mm en vue de la modification de l’emprise de la voirie pour l’accès en alvéole dédiée. La buse Φ 800 mm est prolongée en amont du fossé et un nouveau regard avaloir est créé en entrée du collecteur.

La dépose du caniveau béton sur la plateforme logistique.

3.1.2 Mises à niveau de regards

Les regards situés du réseau Φ 1500 mm sur la piste menant au bassin d’orage et aux stocks sont mis à niveau de la nouvelle voirie Est de la tranche 2.

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3.2 Dispositions générales de réalisation des fouilles et remblaiement

Les prescriptions du fascicule 70 du CCTG et du guide « Remblayage des tranchées » du SETRA sont appliquées par le TITULAIRE pour la réalisation des fouilles et leur remblaiement.

3.2.1 Matériel d'exécution

Le matériel d’exécution des fouilles est laissé à l’initiative du TITULAIRE, mais doit être soumis à l’agrément du maître d’œuvre.

Dans le cas d'utilisation de pelles à godet, celui-ci doit avoir des dimensions compatibles avec la largeur minimale nécessaire à la réalisation de l'ouvrage.

Dans le cas d'exécution à la trancheuse, la largeur de l'élinde doit être compatible avec le diamètre de canalisation à poser et doit être dotée d'un système de blindage intégré dans le cas de fouille en terrain instable.

3.2.2 Dimensions des fouilles

Les fouilles, en tranchées séparées, sont exécutées aux largeurs et profondeurs minimales (mesurées par rapport au niveau fini projeté des ouvrages) indiquées ci-après :

Nature réseau Largeur (m) Profondeur (m)

assainissement eaux pluviales et eaux usées CCTG fascicule 70

Cote fil d'eau + 0.15 m pour épaisseur tuyaux et lit de pose + épaisseurs dalle de fondation et béton de propreté pour exécution des ouvrages annexes aux collecteurs Couverture minimale de pose 0,80 m ou 0,60 m si enrobage béton des canalisations. Si ces contraintes ne peuvent être respectées le TITULAIRE justifie la tenue de l’ouvrage avec surcharge routière normale, ou propose une protection mécanique adaptée.

Les fouilles en tranchées communes sont réalisées conformément aux préconisations du présent fascicule et du Guide pratique de coordination pour la construction des réseaux (édition 2 – décembre 1997).

Le positionnement des réseaux les uns à côté des autres, en nappe horizontale, est la solution à privilégier.

En cas de nécessité technique, obligeant à superposer les réseaux, on observera les indications suivantes :

La distance sur laquelle les réseaux sont superposés est aussi réduite que possible.

On ne superpose que deux réseaux pour éviter d'avoir à réaliser une tranchée de plus de 1,30 m de profondeur compte tenu des distances à respecter entre canalisations, et de devoir l'étayer et la blinder (norme NF P 98-331, art. 6.1 .3), pour permettre la réalisation des branchements éventuels sur la canalisation placée au niveau inférieur.

Les canalisations superposées sont placées strictement dans le même plan vertical, elles sont surmontées chacune du grillage avertisseur correspondant à leur nature, la canalisation placée au niveau supérieur étant posée sur le grillage avertisseur de la canalisation inférieure, et à son contact.

3.2.3 Parois et fonds de fouille

Les fonds de fouilles sont dressés d’une manière régulière selon la pente prévue.

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Les fouilles sont descendues verticalement jusqu'à la profondeur choisie. Avant toute intervention à l’intérieur de la fouille, le TITULAIRE est tenu de purger les parois des talus des éléments susceptibles de se désolidariser. Dans le cas où le TITULAIRE ne prendrait pas toutes les dispositions voulues à ce sujet, tous les frais entraînés par des éboulements éventuels lui seraient imputés.

Dans le cas où les fouilles sont exposées aux intempéries pendant une période avant remblaiement supérieure à la journée, les fouilles doivent être protégées par la mise en place de bâches, polyane…

Les fonds de fouille sont compactés et réglés ; le cas échéant, les fouilles pour pose de collecteurs, buses… comporteront à l’emplacement des joints, des niches de façon à ce que les tuyaux portent sur toute la longueur et non sur les épaulements pour joints.

3.2.4 Evacuation des eaux de ruissellement

Pendant l’exécution des travaux, le TITULAIRE doit préserver la bonne tenue de ses ouvrages en assurant l’évacuation le plus vite possible des eaux de ruissellement. Pour ce faire, le TITULAIRE prévoira en temps utile tous les petits ouvrages provisoires tels que saignées, rigoles, fossés, etc., nécessaires pour permettre l’écoulement gravitaire des eaux (cf. fascicule A).

En cas d’impossibilité d’écoulement gravitaire, il est tenu d’assurer le pompage de ces eaux à ses frais.

En cas d’arrivée d’eau souterraine au moment des travaux, il est mis en place pendant la durée de ceux-ci un drainage provisoire qui permettra une pose des canalisations à «sec ».

Les pompages éventuellement nécessaires font parties de l’opération quels qu’en soient le débit et la provenance, et ne sauraient amener de ce fait de plus-value au marché.

3.2.5 Blindages et étaiements

Les dispositions du fascicule n° 70 du CCTG sont applicables, notamment l'article qui prescrit que les parois de tranchées de hauteur supérieure à 1.30 m doivent, si elles sont maintenues verticales, être blindées.

Le blindage est mis en place sur une longueur correspondant au minimum à 1/2 journée de travail, comprenant réglage du fond, exécution du lit de pose, pose de la canalisation proprement dite, enrobage en sable, et remblaiement tant que celui-ci n'atteint pas la hauteur du terrain - 1.30 m.

3.2.6 Évacuation des déblais - stockage

Les matériaux de déblais sont stockés sur les stocks existants selon leur nature, conformément aux dispositions du fascicule B du CCTP concernant le stockage.

3.2.7 Remblaiement des tranchées

Le remblaiement des tranchées, est conduit conformément à la norme NF P 98-331. Il ne pourra être entrepris qu’après les levées de point d’arrêt concernant les fils d’eau et la position des fourreaux.

Pour le compactage, l'épaisseur de chaque couche ainsi que l'intensité de compactage sont déterminées selon les prescriptions du guide technique - Remblayage des tranchées (LCPC-SETRA) de mai 1994. Les qualités de compactage à obtenir sont :

q4 pour l'enrobage

q3 pour le remblai en partie supérieure.

Les compacteurs à utiliser sont classés selon la norme NF P 98.736 et sont choisis dans la liste publiée en annexe 4 du Guide technique « Remblayage des tranchées ».

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3.2.8 Mise en œuvre

3.2.8.1 Réalisation du lit de pose

Le fond des tranchées est arasé à 0,10 m au moins au-dessous de la cote prévue pour la génératrice inférieure extérieure du tuyau. Sur cette épaisseur, le lit de pose est constitué de matériau tel que défini au paragraphe 2.14.1.

3.2.8.2 Exécution des remblais d'assise et d’enrobage

Remblai d’assise

Au-dessus du lit de pose et jusqu'à la hauteur de l'axe de la canalisation, le matériau de remblai est poussé sous les flancs de la canalisation et compacté de façon à éviter tout mouvement de celle-ci et à constituer l'assise prévue.

Afin d'assurer à la canalisation une assise qui n’est pas décomprimée par la suite, il convient de réaliser l'assise après relevage partiel des blindages, s'ils existent.

Remblai d’enrobage

Au-dessus de l'assise, le remblai et son compactage sont poursuivis par couches successives, systématiquement puis uniformément, jusqu'à une hauteur d'au moins 0,20 m au-dessus de la génératrice supérieure de l'assemblage (manchon, collerette,...) de façon à parfaire l'enrobage.

Remblai pour la partie supérieure

Ce remblai est mis en place par couches successives de 0,20 m épaisseur et compactées l’une après l’autre.

Le remblayage et le compactage sont réalisés par couches en pleine largeur avec tous les soins requis pour obtenir une qualité de compactage q3 au sens de la norme NFP 98-331.

Le relevage du blindage, s'il existe, se fera toujours progressivement.

3.2.9 Réception

Les contrôles de géométrie et de compactage des fouilles sont détaillés au § 4.3.

Si une mesure donnait des résultats inférieurs à ceux mentionnés au § 4.3, le TITULAIRE procéderait à de nouveaux essais de compactage.

Si ces derniers ne donnent pas satisfaction, les matériaux doivent être remplacés par le TITULAIRE, aux frais de ce dernier.

3.3 Dispositions générales de mise en œuvre des collecteurs

Les coupes de tuyaux sur le chantier sont soumises à accord préalable du maître d’œuvre. Le TITULAIRE fait son affaire de l'ajustement des ouvrages aux longueurs théoriques, soit par coupe en usine, soit par le choix des longueurs d'éléments. Les différences en plus ou en moins sur les longueurs théoriques feront l'objet d'un rattrapage sur la géométrie des têtes ou les pentes des terres. Ce rattrapage restera soumis à l'acceptation préalable du Maître d'œuvre.

3.3.1.1 Avant la pose

Il est recommandé d'approvisionner les éléments au droit de leur mise en place, avant les opérations de terrassement.

Des cales en bois peuvent être utilisées pour ne pas détériorer les éléments.

Dans le cas où le stockage préalable n'est pas envisagé, la pose se fera par tout moyen autorisant l'approche des éléments au-dessus de la fouille ouverte.

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Dès le déchargement, et au plus tard au moment de leur mise en place, le TITULAIRE examine l'intérieur des tuyaux droits et des pièces accessoires, et les débarrasse de tous les corps étrangers qui pourraient y avoir été introduits, en respectant l'état de surface.

3.3.1.2 Réalisation du lit de pose

Le fond des tranchées est arasé à 0,10 m au moins au-dessous de la cote prévue pour la génératrice inférieure extérieure du tuyau.

En cas de risque d'entraînement de fines issues du sol environnant, il est nécessaire d'envelopper le lit de pose par un filtre géotextile.

Le lit de pose est dressé suivant la pente prévue au projet. La surface est dressée pour que le collecteur ne repose sur aucun point dur ou faible ; si le profil des assemblages les rend nécessaires, des niches sont aménagées dans le lit de pose.

Dans le cas de béton de propreté ou de dalles de répartition préalablement réalisés en fond de fouille, le tuyau est posé sur un lit de pose pour lui éviter tout contact avec le béton de propreté.

3.3.1.3 Mise en place des tuyaux béton

Les éléments sont posés à partir de l'aval et l'emboîture des tuyaux dirigée vers l'amont.

Chaque élément est descendu sans heurt dans la tranchée et présenté dans l'axe de l'élément précédemment posé, emboîté, réaligné et calé.

Les tuyaux sont posés en files bien alignées et avec une pente régulière entre deux regards consécutifs.

Avant la mise en place, les abouts mâle et femelle sont nettoyés. Avant l'emboîtement de joints dits "glissants", les garnitures d'étanchéité et les abouts mâle et femelle sont lubrifiés, le cas échéant, selon les prescriptions du fabricant.

L'emboîtement est réalisé par une poussée progressive exercée suivant l'axe de l'élément précédemment posé et de l'élément en cours d'assemblage, en s'assurant que les abouts restent propres. L'emboîtement par poussée d'un godet de pelle est interdit sans protection. Le calage est soit définitif par remblai partiel, soit provisoire, à l'aide de cales. Le calage au moyen de matériaux durs est interdit. Tout élément épaufré est déposé et changé à la charge du TITULAIRE.

A chaque arrêt de travail, les extrémités des tuyaux non visitables en cours de pose sont provisoirement obturées pour éviter l'introduction de corps étrangers.

Pour les éléments de regard et les boîtes de branchement, le jointoiement au mortier rigide est interdit, de même que pour le raccordement des tuyaux à ces ouvrages. Le type de garniture d'étanchéité et les conditions sont conformes aux prescriptions du fabricant.

3.4 Dispositions générales de mise en œuvre des regards

L'exécution des fouilles est conforme aux spécifications du présent fascicule. Les dimensions de la fouille sont égales aux dimensions extérieures du regard augmentées de 0,50 m de part et d'autre afin d'assurer un compactage soigné du remblai de fouille.

Les regards sont posés sur un béton de propreté d’épaisseur minimale 10 cm.

Les regards sont placés à leur cote définitive. Les éléments sont scellés entre eux par un joint au mortier de ciment.

Le remblaiement des matériaux autour des regards est conforme aux spécifications du présent fascicule.

Le dernier élément, qui supporte le tampon ou la grille, comporte une engravure pour le scellement du cadre ou de la couronne.

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3.5 Réalisation des fossés

3.5.1 Fossés bétonnés

3.5.1.1 Géométrie

Les fossés bétonnés présentent les géométries suivantes :

En périphérie de la tranche 2 côtés Nord, Sud et Est et en bordure de la future aire de stationnement des engins :

o Profondeur 0,20 m

o Largeur en fond 0,20 m

o Largeur en tête 0,60 m

o Pente 1H/1V

En périphérie Sud de l’alvéole dédiée :

o Profondeur 0,50 m



o Pente 1H/1V

Sur la plateforme de stockage des terres au Nord :

o Profondeur 0,50 m



o Pente 1H/1V

3.5.1.2 Mise en œuvre

Ces ouvrages d'assainissement sont exécutés conformément aux plans et dessins types joints au dossier. Avant le début des travaux, ces ouvrages sont implantés soigneusement, les fouilles sont réalisées à l'aide d'engins appropriés et conformément aux spécifications du §3.2. Les produits de fouille sont évacués en dépôt.

Un piquetage préalable est mis en place aux points de changement de pente ou de changement d’axe. Le fil d'eau est réglé conformément aux plans.

Ils sont exécutés soit par apport d'éléments préfabriqués, soit coulés sur place. Les joints de dilatation et de retrait doivent être étanches.

L’attention du TITULAIRE est attirée sur la nécessité pour les fossés béton d’être en appui sur le sol support sur la totalité de leur surface afin d’éviter toute rupture en cas de chargement par les dispositifs de franchissement. Les bords de ceux-ci peuvent recevoir les plaques de franchissement en appui.

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3.5.2 Fossé empierré

3.5.2.1 Géométrie

Les fossés empierrés présentent les géométries suivantes (fossé Ouest de la tranche 2 et au Sud de l’alvéole dédiée, fossé de la plateforme granulaire) :

o Profondeur 0,30 m



o Pente 1H/1V

3.5.2.2 Mise en œuvre

Ces ouvrages d'assainissement sont exécutés conformément aux plans et dessins types joints au dossier. Avant le début des travaux, ces ouvrages sont implantés soigneusement, les fouilles sont réalisées à l'aide d'engins appropriés et conformément aux spécifications du §3.2. Les produits de fouille sont évacués en dépôt.

Un piquetage préalable est mis en place aux points de changement de pente ou de changement d’axe. Le fil d'eau est réglé conformément aux plans.

La structure des fossés empierrés est la suivante :

o un géotextile de séparation (voir spécifications au §0)

o 0.15 m de matériaux pour enrochement 80/100.

3.5.3 Fossé étanché par géomembrane entre alvéoles 16 et 17

Entre les Bâtiments Abri Mobiles (BAM) des alvéoles 16 et 17, un fossé étanché est créé conformément au dossier de plan.

Un fossé de dimensions : profondeur 0,30 m x largeur en fond 0,30 m x pentes 1H/1V est crée entre les longrines des alvéoles 16 et 17, dans l’espace de 1,40 m en argile disponible entre les bords des deux longrines.

Après terrassement du fossé, une étanchéité en géomembrane est mise en œuvre pour étancher le fossé, la géomembrane étant remontée sous la toile des BAM des alvéoles 16 et 17 conformément au plan de détail d’assainissement. Elle est fixée par le TITULAIRE au système intégré dans la structure interne des BAM.

La géomembrane est en PeHD d’épaisseur 1,5 mm.

3.6 Ouvrages du bassin

3.6.1 Ouvrage de sortie

L’ouvrage de sortie est en béton armé préfabriqué ou coulé en place et présente une géométrie conforme au dossier de plan.

La géomembrane du bassin est fixée à l’ouvrage de sortie par l’intermédiaire de systèmes de fixation mécanique en inox (cf. fascicule D – Etanchéité pour le détail des systèmes de fixation).

3.6.2 Déversoir d’urgence

Le déversoir d’urgence est réalisé en béton armé, par-dessus l’étanchéité du bassin et intégré dans la piste périphérique du bassin d’orage.

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Il présente les caractéristiques suivantes :

Profondeur de 0,30m appliquée sur une largeur de 5 m

Au-delà des 5 m, le béton est prolongé de part et d’autre avec une pente de 10 % pour rattraper le niveau de la piste, permettant la traversée du déversoir par des véhicules légers.

Sous la structure béton, une géomembrane PeHD de même nature que celle du bassin est mise en œuvre.

L’ouvrage béton comporte a minima un treillis soudé et doit pouvoir être circulable par des véhicules légers.

3.6.3 Raccordement sur le bassin d’orage

Le regard existant de raccordement à l’ouvrage d’entrée à l’Ouest du bassin d’orage est déposé en préalable. A sa place, un nouveau regard Φ 1500 mm permettant de connecter le collecteur Φ 900 mm venant du bassin de décantation est crée. Autour de ce nouveau regard, la largeur de la piste sera reconstituée à 5 m dans la continuité de cette piste de part et d’autre du regard.

3.7 Couche drainante en fond d’alvéole

3.7.1 Drains et collecteurs PeHD

Les drains sont posés sur le fond de forme de l’alvéole en pente régulière permettant un écoulement gravitaire et en respectant les cotes de projet définies dans le dossier de plan.

Les drains sont disposés dans des tranchées creusées dans le fond de forme de l’alvéole afin de garantir le drainage et l’exhaure des eaux issues du matelas drainant (cf. fascicule B – Terrassements §3.8).

Les éléments de drains sont assemblés par des moyens laissés à l’initiative du TITULAIRE et soumis au maître d’œuvre avant réalisation. Le mode d’assemblage doit permettre de garantir la pérennité des assemblages dans le contexte de pose et d’exploitation ultérieure, ainsi que le passage d’une caméra d’inspection dans le drain, en ne créant aucun point de blocage dans celui-ci.

Ces drains sont remblayés délicatement lors de la mise en œuvre des matériaux drainants pour éviter tout déplacement au chargement.

L’extrémité amont des drains est obturée par une plaque PEHD soudée par polyfusion.

Les drains sont prolongés dans le puits par des collecteurs. Ces collecteurs sont montés sur une hauteur équivalente à la hauteur de buse à mettre en œuvre dans le cadre du marché (cf. Fascicule G-Génie-civil). Ils présentent un rayon de courbure de 500 mm minimum, qui permette le passage d’une caméra pour l’inspection vidéo.

Un collecteur de diamètre 160 mm est également positionné dans le puits pour le pompage.

L’ensemble des collecteurs présentent des colliers de supportage fixés aux buses béton tous les mètres.

Le fond du puits est rempli de matériaux drainants équivalents à ceux du fond d’alvéole pour caler les collecteurs, sur une hauteur de 1 m.

3.7.2 Couche drainante

Le tapis drainant est mis en œuvre sur 0,30 m en fond d'alvéole et 0,50 m au droit des drains. La mise en œuvre est délicate dans la mesure où le travail s'effectue sur l'étanchéité et sa couche se protection. Il est recommandé d'utiliser des engins dont la pression au sol est faible.

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L’apport des matériaux se fait par la rampe d’accès à partir du moment où la dalle présente les caractéristiques minimales pour être sollicitée par le trafic (cf. Fascicule G-Génie-civil).

Le TITULAIRE déverse en pied de rampe les matériaux et les régale à la pelle sur les emprises de l’alvéole.

Au droit des cheminements et des zones de manœuvre de la pelle, le TITULAIRE veille à mettre en œuvre provisoirement 1m de matériaux.

Les matériaux sont déposés et régalés par séquences linéaires dans le sens de recouvrement des lés. Le réglage définitif se fait de manière à ne jamais circuler sur la partie réglée.

3.7.3 Géotextile de séparation

Le géotextile de séparation est intégré entre la couche de matériaux drainants et la couche de GNT, ceci afin d’éviter toute contamination par les déchets et surtout par le sable mis en œuvre pour combler les vides. Il remonte d’environ 20 cm sur les talus de l’alvéole.

Le géotextile de séparation est également remonté le long de la buse béton afin d’éviter l’entrée de GNT à l’intérieur de celle-ci.

Il est mis en œuvre selon les prescriptions appliquées aux géotextiles dans le fascicule D - Etanchéité.

3.7.4 GNT

Ces matériaux sont mis en œuvre sur le géotextile de séparation, sur une épaisseur de 0,15 m pour permettre la circulation des engins d’exploitation, en fond d’alvéole. L’apport des matériaux se fait par la rampe d’accès.

La mise en œuvre se fait à l’avancement pour permettre aux engins de rouler sur l’épaisseur totale de matériaux (0,45 m) afin de ne pas endommager le DEG.

3.8 Assainissement des plateformes en pignon

En traversée des plateformes de pignon d’alvéoles, des collecteurs diamètre 300 mm sont mis en œuvre avec un bétonnage pour assurer leur tenue mécanique. Ils traversent les longrines en béton de part et d’autre du pignon.

A l’amont les collecteurs sont connectés à deux regards béton situés à l’intérieur de l’emprise des BAM. Dans le cadre du marché, seuls les regards des alvéoles 16, 17, 19 et 21 sont crées.

Pour les autres alvéoles, les collecteurs 300 mm sont mis en place en même temps que les longrines mais sont bouchonnés dans l’attente de la création des regards dans les prochaines phases de travaux.

A l’aval, le collecteur 300 mm est connecté au regard du réseau périphérique d’assainissement, ainsi que le drain qui permet le drainage de la plateforme proprement dite (cf. Fascicule B).

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4. Agréments, contrôles et points d’arrêt

4.1 Agréments

Tous les produits entrant dans la construction de l’ouvrage font l’objet d’une demande d’agrément à l’Andra et au maître d’œuvre.

Le TITULAIRE doit fournir, pour chaque produit, les enregistrements des essais et contrôles datant de moins de 6 mois indiqués dans le tableau suivant :

Produit Eléments à fournir pour la demande d’agrément

Collecteurs béton

Regards, têtes de buse

Tampons grilles, couvercles

Fiche technique

Formulation du béton

Justification selon fascicule 70

Fossé Fiche technique


Enrochements

Blocométrie

LA et MDE

Non gélivité (détermination de la résistance au gel-dégel NF EN 1367-1 : objectif catégorie F2 ou essai d’absorption d’eau NF EN 1097-6 : objectif coefficient d’absorption d’eau WA24 < 1%).

Drains et collecteurs PeHD

Fiche technique

Justification selon fascicule 70

Matériaux drainants

Granulométrie

Aplatissement

LA et MDE

Teneur en CaCO3

Géotextile de séparation Fiche technique avec certification ASQUAL

GNT en fond d’alvéole

Granulométrie

Valeur au bleu

LA et MDE

Ouvrage de sortie bassin

Fiche technique


Fiche technique du garde-corps

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4.2 Contrôles de réception des fournitures

Le tableau suivant récapitule les essais et contrôles à réaliser par le TITULAIRE dans le cadre de son contrôle intérieur pour vérifier les caractéristiques des matériaux approvisionnés sur le chantier. Les résultats d’essai sont transmis au maître d’œuvre au fur et à mesure des approvisionnements.

Produit Fréquence et type de contrôle

Collecteurs béton

Regards, têtes de buse

Tampons grilles, couvercles

Vérification visuelle : intégrité, provenance, marquage NF

Fossé Vérification visuelle : intégrité, provenance, marquage NF pour les

éléments préfabriqués

Enrochements

2 séries d’essais réparties sur le volume total approvisionné :

Blocométrie

LA et MDE

Gélivité

Drains et collecteurs PeHD Vérification visuelle : intégrité, provenance, marquage

Matériaux drainants

1 série d’essai par alvéole :

Granulométrie : 3 mesures

Aplatissement : 3 mesures

Teneur CaCO3 : 1 mesure

LA et MDE : 1 mesure

Géotextile de séparation

Contrôles visuels :

- provenance (constructeur, nombre de rouleaux…) - aspect général (déformation apparente, nuances de teintes…) - masse surfacique, épaisseur, - présence du marquage CE et ASQUAL

GNT en fond d’alvéole

1 série d’essai par alvéole :

granulométrie : 3 mesures

valeur au bleu : 3 mesures

LA et MDE : 1 mesure

Ouvrage de sortie bassin Vérification visuelle : intégrité, provenance, marquage NF en cas

d’ouvrage préfabriqué

Attestation de conformité de galvanisation à chaud pour le garde-corps

Tout lot de matériaux non conformes est évacué du chantier et remplacé par des matériaux conformes aux frais du TITULAIRE.

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4.3 Contrôles d’exécution

Le tableau suivant présente les contrôles à réaliser par le TITULAIRE a minima dans le cadre de son contrôle intérieur. En cas de non respect des objectifs de performance indiqués et décelé par le contrôle intérieur ou le contrôle extérieur, le TITULAIRE se devra d’établir une fiche de non-conformité dans laquelle il proposera et justifiera au maître d’œuvre la procédure de reprise.

Ouvrage Elément contrôlé Fréquence et type de contrôle Objectif de résultat Point de contrôle

Point d’arrêt

Réseaux d’assainissement

Fouilles de réseaux Fond de fouille Contrôle visuel du compactage Ensemble du linéaire compacté et réglé X

Remblai des fouilles (collecteurs et ouvrages)

Compactage du remblai Contrôles au pénétromètre (XP P 94-105 et XP P 94-063) : 1 tous les 50 m et 1 par section homogène de tranchée a minima - 1 regard sur 2 contrôlé

Contrôle de la totalité de la hauteur du remblai ainsi que de la zone d’enrobage, jusqu’au niveau inférieur du lit de pose

Enrobage : objectif q4

Partie supérieure du remblai : objectif q3

X

Collecteurs béton Géométrie

Etanchéité

Intégrité/étanchéité/ ovalisation

Levé topographique : levé du fil d’eau 1point/5m et aux changements de direction ou de pente

Contrôle de l’étanchéité à l’eau (NF EN 1610 – méthode W) de chaque tronçon

Inspection vidéo de 100% du linéaire : un rapport est remis, et comportera le procédé et la méthode d’inspection, les observations sur la présence d’eau et de son niveau, les relevés de l’ensemble des défauts et anomalies, et des photos de points particuliers – le CD-Rom de la vidéo de l’inspection est joint au rapport.

Un hydrocurage est réalisé en préalable de l’inspection vidéo.

Planimétrie ± 3 cm

Altimétrie ± 1 cm

Etanche

Aucune anomalie ne remettant en cause le fonctionnement et la pérennité

X

X

X

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Point d’arrêt

Regards Géométrie

Etanchéité

Intégrité/étanchéité

Levé topographique : levé du fil d’eau et de la cote tampon

Contrôle de l’étanchéité à l’eau (NF EN 1610 – méthode W) de chaque regard, intégrant le contrôle des éléments de liaison entre les canalisations et les regards.

Inspection vidéo de 100% des regards : un rapport est remis, et comportera le procédé et la méthode d’inspection, les observations sur la présence d’eau et de son niveau, les relevés de l’ensemble des défauts et anomalies, et des photos de points particuliers – le CD-Rom de la vidéo de l’inspection est joint au rapport


Altimétrie ± 1 cm

Etanche


X

X

X

Fossés béton Géométrie Levé topographique : levé du fil d’eau 1point/5m et aux changements de direction ou de pente + 1 profil complet du fossé tous les 10 m (4 points mini/profil)


Altimétrie ± 1 cm

Absence de contrepente

Pas de pente < 0,6% entre 2 points de fil d’eau levés

X

Fossés empierré Géométrie Levé topographique : levé du fil d’eau 1point/5m et aux changements de direction ou de pente + 1 profil complet du fossé tous les 10 m (4 points mini/profil)


Altimétrie ± 3 cm

Absence de contrepente

X

Drainage en fond d’alvéole

Drains et collecteurs PeHD

Géométrie – fil d’eau

Intégrité/ovalisation

Levé topographique : levé du fil d’eau 1point/5m

Inspection vidéo des drains et collecteurs associés du puits de lixiviats

Pente minimum 1%


X

X

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Point d’arrêt

Couche de matériaux drainants

Epaisseur

Levé topographique sur couche drainante – profils identiques à ceux levés pour la réception du creusement de l’alvéole (cf. fascicule B – Terrassements § 4.3)

Epaisseur -0cm/+2 cm X

Géotextile de séparation

Pose Contrôle visuel

Respect des largeurs de recouvrements, sens de pose

X

GNT Epaisseur Levé topographique sur couche drainante – profils identiques à ceux levés pour la réception du creusement de l’alvéole (cf. fascicule B – Terrassements § 4.3)

Epaisseur -0cm/+2 cm

X

Système d’ancrage sur l’ouvrage du bassin

Résistance Test à l’arrachement réalisé par un organisme habilité Respect des normes de sécurité X

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