fantastiques expériences de voyage astral

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par Robert Monroe

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  • ROBERT A. MONROE

    FANTASTIQUES , EXPERIENCES

    DE VOYAGE ASTRAL Traduit de l'amricain par Martin Meyer

    DITIONS ROBERT LAFFONT PARIS

  • LES NIGMES DE L'UNIVERS Collection dirige par Francis Mazire

  • Db-13 03199 0-0 4 59 7

    ,. L exprience hors du corP_s: un~ typologie phnomnolog;.

    que fonde sur un quesuonnatre. par S. W. Twemlo.,..

    G.O. Gabbardet FC. Jo_nes. The American Journal ofPsy~

    cbiatry, Volume 139, 4, pp. 450-455, 1982, @ 1982, Asso-

    ciation amricaine de psychiatrie, rimpression autorise .

    .. Psychophysiologie de l'exprience hors du corps chez

    Robert A. Monroe, dans With the Eyes of the Mipd, par

    Glen O. Gabbard et Stuart W. Twemlow, 1984, Editions

    Praeger, rimpression autorise.

    ISBN 2 (d" . 221-Q577J..2 Laffont, S.A.,

    Illon 0 ISBN ngmaJe: 0-385-23182-2 D Oubleday & c ompanv. Jnc

  • A Nancy, ma femme et beaucoup plus qu'une pouse, dont l'amour, le soutien et la comprhension m'ont permis de raliser cet ouvrage.

    Aux centaines de volontaires qui, au cours des quinze dernires annes, nous ont consacr tant de temps et d'nergie, et sans le dvouement des-quels bien peu aurait t accompli.

  • AVERTISSEMENT DE L'DITEUR

    Le ton et le contenu de ce livre peuvent tonner le lecteur franais qui y verrait plus volontiers de ~a mau~aise science-fiction qu'un ouvrage de recherche. Il serazt plus JUSte de parler d'un compte rendu d'expriences droutantes et nous conseil-lons de considrer Fantastiques expriences de voyage astral sous cet angle. La recherche sur la synchronisation du cerveau

    ,

    existe aux Etats-Unis aussi bien dans des laboratoires privs comme celui de Monroe que dans des laboratoires universi-taires. On se reportera avec profit, sur ce sujet, Cbanneling de lon Klimo, dans fa mme collection. Par ailleurs, il est galement ncessaire de remettre Fantastiques expriences de voyage astral dans fe contexte du mouvement appel New Age, riche de recherches sur fa conscience et les possibilits du ce,rveau, mais baignant dans une idologie spirituelle qui deroute souven.t, t?~t par ses concepts que par son vocabulaire, le lecteur habztue a des raisonnements et non des extases ',eligieuses 1 M_ais si l'on aborde ce texte avec la curiosit que 1 on peut avotr pour une littrature trs loigne de notre ~~:~ure, on_ Y trouvera bien des sujets de rflexion, comme fa l' ebre ~lzzabeth Kbler-Ross, qui n'a pas hsit tester

    apparerllage de Monroe.

  • AVANT-PROPOS

    On peut toujours c~oisir entre la facilit et la difficult. Et placs devant un cho1x, nous dcidons souvent de suivre 1~ voie de la facilit. C'est une question d'efficacit: la voie de la facilit nous permet d'pargner du temps et de l'nergie. Mais parfois, face une trop grande facilit, nous ressentons une certaine culpabilit. Nous prouvons la sensation dsa-grable que quelque chose manque si l'on ne suit pas laborieusement les sentiers prouvs. Et l'on en vient douter. Si c'est trop facile, ce n'est probablement pas bon, c'est peut-tre un pch!

    Nanmoins, on s'habitue vite la facilit et l'on oublie l'ancienne route. Si vous habitez depuis longtemps dans une rgion, vous avez certainement circul entre deux villes. avant la cration des autoroutes. Essayez donc, ne ft-ce qu'une fois, la bonne vieille route. Vous verrez qu'une fois suffit. Les embouteillages, le dbit au compte-gouttes et les frustratio~s chasseront le reste de nostalgie que vous auriez pu nourru. Vous affrontez dj suffisamment les bouchons dus au trafic local aux abords de l'autoroute.

    Le problme est le suivant: supposez que vous ayez rencontr quelqu' un n'ayant jamais conduit s~r autorout~. De toute sa vie il n'a Jamais connu que le traftc local, ~ru.s ' p t Atre meme 11 a entendu parler de ces super-autoroutes. eu -e .

    . . d 1 dement ou sent1 en a-t-11 vu une de lom en a enten u e gron d ' . . mbre e les gaz d'chappement. Il exphque par un ceitam no

    ' mpruntera pas r,atsons pourquoi il n 'emprunt.e pas e.t 0 .e . sr la vitesse 1 autoroute: il peut s'en passer ; Il est satlsfatt am '

  • 12 Avant-propos

    y est trop leve au dU:imen~ de la scurit~; il fa~t changer d'itinraire pour y avo1r acces; elle est frequentee par des inconnus auxquels on ne peut faire confiance; sa voiture n'est pas en parfait tat et pourrait tomber en panne, le laissant en plan sans personne pour l~aide~ dans D_eu sait quel bled perdu. Peut-tre essayera-t-t! un JOUr; mats nous en reparle-rons plus tard.

    Supposez que vous tombiez sur un dcret du ministre des Transports ordonnant la dmolition de l'ancienne route et la dviation obligatoire du trafic local sur l'autoroute. Que faire? Que feriez-vous? Rien? Supposez que l'usager rcalci-trant soit un vieil ami. Votre ami a eu vent du dcret, mais refuse d'y croire. Il voit les quipes d'ouvriers qui s'organi-sent aux abords de l'ancienne route, mais il les ignore. Donc, vous savez qu'il sera fortement traumatis lorsque la route sera ferme et qu'il sera refoul, gmissant et braillant, sur l'autoroute.

    Vous dcidez defaire tout ce que vous pourrez pour l'aider. Des semaines, des mois, peut-tre des annes s'coulent et vous ne faites rien. Certes, vous vous justifiez. Vous ne savez comment vous y prendre. Vous ne savez comment dcrire l'autoroute en termes de trafic local et votre ami ne conna1t que a. Quelqu'un d'autre interviendra et le fera pour vous, pour votre ami.

    Enfm, vous dcouvrez la rponse, simple comme bonjour. V~us et ~o~re ami souffrez du mme mal, mais pour des :al~ons differentes: l'inertie. Pensez aux cbemir1s de fer de J~dls. Une locomotive ne pouvait gure tirer que quatre ou cm9 wagons, car si le train tait plus lourd les roues motrices patma1ent en va1n a d' ' . .

    . u emarrage. Inertie. Arr1ve alors un pet tt mahndepe 1 1 nseur qu1 tnvente l'attelage coulissant permettant a ocom t' d ' chaq 0 Jve e transmettre l'impulsion du dpart D uedwagon successivement, rompant ainsi l'inertie.

    eman ez donc au h . . , d'un con v . d c emmot Situe dans le fou rgon de queue lorsqu'il a~~rt~ ~~nt ~ag

  • Avant-propos 13 frottement de la route. Pl_us expditive est la catapulte de lancement sur un_ porte-av1ons, dont l'action est brutale. De mme, les armes a feu sont conues pour vaincre J'inertie des balles.

    on ne peut douter que cette brutalit (explosion catapulte) transpose l'autoroute, o la vitesse est trs le~e ne soit

    . , droutante et traumatisante, mme avec l'adaptation aux impratifs du trafic local. En voici une illustration:

    ... Je ne parviens pas en dessous du point zro, il doit y avoir une meilleure faon de s'y prendre!

    (Votre colre incontrle vous demande beaucoup d'nergie. Raction trs humaine.)

    Une meilleure faon de s'y prendre ... la matire n'est que ce qu'elle est. Si vous heurtez du pied une pierre sur votre chemin et que vous vous blessiez un orteil, pourquoi se mettre en colre contre la pierre? ... vous ne pouvez lui en vouloir de se trouver sur le chemin ou d'tre plus dure que votre orteil... Et maintenant, voyons si c'est valable.

    (C'est une concentration de l'attention, de la conscience, sans diversion ni dviation. Vous, tre humain, ne disposez d'aucune autre nergie aussi puissante. Vous pouvez utiliser votre conscience comme une lentille dirige/' nergie que vous appelez la lumire.)

    Chaque fois que j'entends ce genre d'explication, je comprends quel point la route est encore longue. .

    (Vous vous en tirez trs bien, monsieur Monroe. Le fart que vous identifiiez cette image en est le signe.)

    O.K. Compris ! C'est en dessous d'une ligne de base ... eu~, l'exception de cette unique dent de s~ie qui dp~sse ... et ~ Y a une petite onde sur la dent, que Je ne parv1ens pas

    ecarter. (C'est un autre genre de boule de pense/rote 1, c~m;ne vo~s

    dites. Prenez-la, si vous voulez. E/le pourrait vous mreressel.) 1 ' sstnce acquise auto-: Rote dsigne en anglais couran~ u~c connad' de la routine et ~auquemcnt, par un procd de mmonsauon proc ant r)

    e ~a rptition, non de la comprhcnsio!' (ap~rendrc IJ:~~:r~ Monroe a ad aute de disposer d'une terminologie a~equatc. pe'cifiques total~" abopt le mot rote pour dsigner des "connrussanccs s tau' mmoire SOrb cessus men ~. lot 1 es InStantanment (masses de pensee, pro . . ) Dans la vers1on a e co ce h1sto1re ' fran ' nna1ssance, information, cxpcncn '.

    alse, rote a t traduit par" boulc de pensee"

  • 14 Avant-propos

    D'accord! Pourquoi pas ! (Clic!) . . , . Pour passer du trafic local l'auto ro ute, tl fau t Imperati-

    vement une voie d'entre ou d 'acclratio n qui p ermette de se fondre dans le flux. Si vous p o uvez utiliser les instruments du trafic local pour la conception et la construction de la rampe d'accs, c'est d'autant m ieux. N'oubliez p as le facteur inertie. Donner l'impulsion du dpart un wagon charg la fois, dmarrer en p remire pour ne p as faire caler le moteur, puis changer de vitesse sans -coups. A ttention, la tran~missio~ automatique ignore quand vous devez changer de VItess:. ~~ la dmons~ration est pro ban te, votre ami aura emprunte l autoroute bien avant la fermeture de l'ancienne route.

    Faites de votre mieux.

    Ro bert A. M oNROE Faber, Virginie 1985

  • ' PREMIERE PARTIE

    PREMIRES EXPLORATIONS

  • 1.

    LE TRAFIC LOCAL DE J ADIS

    Si une premire observation s'impose, c'.est que, manifes-remenl. aprs avoir pratiqu pe~sonnelle~ent l.'expr~ence bors du corps pendan t vingt-cmq ans, Je suts toujours physiquement vivant. Certes, un peu us par le temps , mais encore plus ou moins oprationnel.

    J'ai souvent eu des moments de doute, mais de grands mdeci ns rn 'ont assur que mes problmes de sant taient simplement lis la civilisation de ce milieu du xxe sicle aux tats-Urus. Certains pensent d iffremment et soutien-nent que je suis encore en vie parce que je pratique l'exp-rience hors du corps. A vous de choisir!

    On peut donc, semble-t-il, pratiquer rgulirement l'exp-rience bors du corps et survivre. Pour ma part, m'tant fait rgulirement examiner par des spcialistes, je puis affirmer tre raisonnablement sain dans un monde qui ne l'est pas Lant que a. Beaucoup de gens font des choses bizarres et s'en tirent bon compte, alors qu'au sicle dernier il pouvait leur en coter un priple en tonneau dans les chutes du Niagara.

    Qu'es.t-:.e que l'exprience hors du corps (OBE l)? Pour ceux qutltgnorent encore, l'ORE est l'tat dans lequel, sorti de son corps physique, on demeure pleinement conscient et

    c~pa?le de percevoir et d'agir comme si l'on fonctionnait b Ystquemcnt, mais avec un certain nombre de diffrences. n peut se dplacer lentement ou, semble-t-il, des vitesses

    1. OBE ab revmuon de "out of body experience"

  • 18 Premires explorations

    . . , 11 de la lumire, dans l'espace (et dans le supen~u) r~ a c:ute observer, participer ~ des vnements et temps .. d n dp. stons rflchies, fondees sur ce que l'on Prendre es ecl

    . , l . f t On peut traverser la mauere, es murs, les

    perot et a1 . , l' t d' le bton la terre, les oceans, a1r e meme les

    toles ac1er, d ff t radiations atomiques, sans le mom re e ort e sans en etre

    incommod. , , On peut passer d'une pice a 1 autre. ~an? se do~~e~ la

    peine d'ouvrir la port~. On peut rendre v1s1te a un am1 a cmq mille kilomtres de distance. On peut explorer la Lune, le systme solaire et la galaxie, s~ le. c_ur nous en dit. Ou bien, on peut pntrer d'autres realites vaguement perues et thorises par notre conscience spatio-temporelle.

    Ce n'est pas un phnomne nouveau , puisque des tudes rcentes ont montr que quelque 25 pour 100 de notre population se souvenait d'au moins une exprience de ce genre. Notre histoire regorge de tels rcits que, dans la littrature de jadis, on qualifiait de projection astrale" Ds le. commencement, j'ai refus d'utiliser cette expression, d~ fa.t de sa connotation occulte et certainement peu sc.enufique, cu gard aux normes actuelles. Dans les annes

    so1xa~te~ Charles Tart, un ami psychologue avec qui je lravallas alors, a vulgaris l'expression "exprience hors du corps" Au cours des vingt dernires annes cene express1on est devenue 1 t . . ' 0 d . . e erme

    g nenque consacr en cc~ ent pour desgner cet tat particulier. C est en automne 1958 .

    commenc "sorti d que, sans ra1son manifeste, j'ai ments historiques ~;t. ~ mon ~orps. A la lumire d'vne-drogue et l'alcool n' eneurs, Il convient de noter que la drogue et ne bois q Y sont pour rien. Je ne consomme pas de

    11 uc rarement Y a plusieurs annes ., . . . , proximit de mon 'J ~SSIStats a une confrence donne w anc1en d . estchcster, tat d N omcle, dans le comt de

    nenccs h d c ew York o ., . . ors u corps a va '. mes prem1eres expe-

    mason l'id. ent eu heu E av ' cc me vint que .,. . n passant devant la gu!'~~~ commenc et j'en fi~ '~noras encore pourquoi elles Cclu' s~ ~ouvait en voiture a remar

  • Le trafic local de jadis 19 wujo~~s .le ~m~ aspect,. toit vert et pierre. Le nouveau propneta1re ! ava1~ f?rt b1en ent~etenue. Je me retournai vers mon .am1 et lUI d1s:
  • 20 Premires explorations

    n'taient pas ncessaire~ent_ candidat~s ~u ,di~an _de ~'ana. lyste ou l'hpital psyc~t~tnque. Tel ~ta tt 1 ob!,ecttf declar du premier ouvrage: ev~ ter . ne serait-ce qu a une seule personne un internement mu:Jle: .

    Je suis, quant moi, s_tupefatt -~es chan?ements mt~rvenus au cours des vingt-cmq dermeres annees. Il est desor-mais parfaitement admis d'voquer l'OB~ da~s des ~ilieux acadmiques et intellect~els. Cepend_an~, Je SUIS cer~am que, dans nos civilisations, l'unmense maJonte des gens gnorent encore cet aspect de leur vie. En 1959 ou 1960, je n'aurais certainement pas pris au srieux l'ide que je pourrais donner un jour une confrence sur l'OBE l'Institut Smithson ou prsenter une documentation sur ce thme l'Association amricaine de psychiatrie. Pourtant, c'est ce

    . . qut arnva. L'une des approches les plus frquentes me rappelle

    beaucoup la routine cule du show-business savoir les .

    , ,

    qu~st10ns qu'un producteur pose d'habitude l'artiste qui se ~resente po~r un rle. Il coute ce qu'il sait dj, que 1 acteur a fatt une apparition dans The Great One en 1922 qu'il ,a t _la vedett~ _de Who Goes There co 1938, qu'il ~ gagne le pnx de la cnttque pour le premier rle dans Nose ro Nose et qu:e~ 1949, il a interprt le rle de Willie dans What

    dmakesdW,~Ite Weep. Le producteur l'interrompt et lui eman e stmplement T 1 . . . . " out ce a est pa rfa tt maIS qu'avez-

    vous fatt hter? ' Il en va ainsi pour Q , . . depuis la pub!' f mot. u ai-Je fait (hors du corps)

    d'habitude qu:~~ ~~~bde ~oyages hors ~u corps? Je rponds menc mc sentir fe ut, es_ a~nes sotxante-dix j'ai corn-corps. Je suppose qr~stre et _hmtt dans n~cs activits hors du

    c~s voyages taient dee~~~tams, auront petnc le croire, mais tton du dbut tait ~s reelle~ent ennuyeux. L'excita-devenu pnible de pa_ssee depuis longtemps. I l m'tait P parttctper arec que c'ta'tt f 'ct ces tests sous contro le et

    aSti teux ., ' parttculier de la ' J 31 compris que le thme ma "preuve,. ne 1 niere de travai

    ller M . correspondait pas ma a pre ats une fo ' l'b Mo uv~, tl ne semblait plus 1~ 1 r des contraintes de s't . n, Intrt pour l'indu t 'y avotr grand-chose d'excitant.

    an egalcm , c ton volon ta d' , simple d' ent emouss car j' . re un etat second

    y parvenir Il suffi' . avats trouv un moyen plus ISaH que . Je mc rvetlle aprs deux

  • Le trafic local de jadis 21 ou, si po~sible, trois cycles de sommeil, soit approximative-ment trots ou quatre heures, pour que je me sente d- physiquement dtendu, repos ct parfaitement veill u~ fois dans cet tat, ce n'tait plus qu'un jeu d'enfa~t d~ .. dc_rocher~ et de s~rtir librement hors de mon corps. Bien sr, tl restatt sav01r ce que je pourrais bien faire, car 3 heures ou 4 h 30, tout le monde dort. N'ayant ni but ni perspe~tive pa~tic~lirc, d'habitude, j'errais un peu, puis revenats en mot-meme, allumais la lumire et lisais jusqu' ce que je m'endorme nouveau, et c'tait tout.

    L'obligation jouant, ma frustration s'aggrava. Cet effort laborieux relatif l'tat hors du corps devait avoir une signification ou une importance, au-del de ce que mon esprit conscient (ou celui des autres) pouvait considrer comme important.

    Au printemps 1972, je pris une dcision qui permit de rpondre cette question. J'tais limit par mon esprit conscient. Donc, si les dcisions relatives I'OBE taient encore laisses cette partie de moi-mme, comme elles l'avaient t jusqu ' prsent, les choses en resteraient l. J'tais trop sous contrle de l'hmisphre gauche du cer-veau, c'est--dire le "Moi " Qu'arriverait-il si j'axais ce processus dcisionnel sur mon tre total (l'me?) qui prten-dait connatre de ces activits?

    Avec conviction, je passai la pratique. La nuit suivant~, je m'endormis pour une dure de deux cycles de sommet! (environ trois heures) ct me rveillai en pensant m~ dcision. Je me sparai de mon tre physique et nottat librement. Dans mon esprit conscient, je consid~ais que ~a dcision devait tre prise par mon tre tout entter: Apres avoir attendu, me sembla-t-il, quelques secon~es . tl Y eut une pousse terrible un mouvement, une nergte dans cette obscurit spatiale q~i m'tait familire et j'entrai dans un_e toute nouvelle phase de mes activits ~~rs du ~orps. D~puts cette nuit-l, presque toutes mes cxpenences unmatnelles ont suivi ce processus.

    . , . ,

    Les rsultats de ces expriences se sont rvls St cl

  • 22 Premires explorations transposs sur le plan spatio-.t~mporel.. Ce serait comme essayer de dcrire une compos1t~o~ mus1c.ale, une sympho. nie avec chur, par exemple, 1 a1de de s1mples mots, sans faire de description technique de la notation, des instru. ments des intervalles, des tons, etc. On peut, certes, quali-fier 1; musique de "belle '' irrsistible " ''fantastique .. (
  • Le trafic local de jadis 23 Le problme devient paniculirement dlicat pendant une

    intervention chirurgicale, car je fai s un rejet de l'anesthsi-que et, veill sur la table d'opration, je sens le chirurgien me recoudre (certainement la grande surprise de l'anesth-siste). Pendant la priode postopratoire, une piqre de oemerol contre la douleur ne provoque chez moi que de forts vomissements. Vous pouvez imaginer ma frustration. Je n'ai pu en profiter qu'une seule fois pendant mes priodes d'hospitalisation, au cours des dix dernires annes. J'ai t cruellement du que cela n'ait pas t efficace la dernire fois, car la souffrance tait presque intolrable. Cependant, je savais que, si j'tais sorti de mon corps, je n'aurais pas eu le courage de revenir vers cet ocan de douleur. Les premiers temps, l'un de mes amis psychologues s'tait montr scepti-que quant cette allergie. Par la suite, il s'intressa aux effets que les stupfiants auraient sur un organisme comme le mien. Nous avons essay sur moi la mescaline de labora-toire et le LSD, sans rsultat.

    Autre point: j'ai demand un ami immatriel si j'avais eu une vie physique antrieure dans un pass rcent. Ce fut l'une des rares rponses verbales qu'il m'a t donn de

    .

    recevo1r: Pendant votre vie humaine antrieure, vous tiez moine dans

    un monastre Coshocton, en Pennsylvanie. J'ai examin la carte de Pennsylvanie. Coshocton n'y

    figurait pas, mais je n'ignorais pas qu'un Coshocton existait en Ohio, o j'avais dj vcu, et je posai nouvea!-' la question pour m'assurer qu'il n'y avait pas erreur sur l'Etat. C'tait bien la Pennsylvanie. Nanmoins, je n'y ai pas accord trop d'importa nce, car il ne m'importe gure de savoir qui j 'tais dans une vie antrieure hypothtique. Je racontai la chose un vque de mes amis, qui proposa de faire des recherches dans ses registres. De fait, qu~lq~es semaines plus tard, il m'appela pour dire qu'il y avait b1en

    u~ monastre dans un lieu appel Coshocton, en Pe~nsylvame. A son avis il serait intressant de faire un tour la-bas un week-end, hist~ire de voir si cela me remmorerait quelque chose. Peut-tre un de ces jours.

    Phnomne de l'argent dans la poche de mon pantalon: pendant des annes, j'ai gard la chose secrte, car personne ne me croyait. Je l'ai montr Nancy, ma femme, ct elle est

  • 24 Premires explora, tons demeure scep tique. Il semble .que, lorsque j'ac~rocbe un certain pantalon dans la pendene de la cha~brc _a coucher il gnre des billets de ba~que . des. vrais, n1 neufs ni craquants, mais usags. Il n Y ~ Ja~als ct; ~?rtes sommes dans la poche, 1c maximum que} y a1 trouves el~vam onze dollars. D'ordinaire, il n'y a guere que deu~, troiS ou quatre dollars et ces montants ne semblent pas vaner dans le temps. Il peut m'arriver de ne pas y pens~r pendant ~n~ semaine et je n'y trouverai peut-tre que trOIS dollars. S1 Je ne touche pas ce pantalon pendant trois mois, il n'y aura peut-tre que six dollars. Le mode de gnration et le montant de la somme ne semblent pas rpondre une rgle particulire. Si j'apporte le pantalon au nettoyage, puis le remets dans sa housse de plastique dans le placard, rien ne change. Nous avons suppos que je pourrais introduire l'argent dans la poche pendant mon sommeil, mais J'emballage rest clos nous a fait rejeter cette hypothse. On pourrait raisonnable-ment penser qu'il s'agit de l'aboutissement progressif d'un besoin trs urgent de quelques dollars pendant mon adoles-cence ~ce fait peut tre rapproch d'autres faits tranges cette epoque). Une partie de moi-mme se souviendrait e~core de ce besoin urgent et s'efforcerait d'y subvenir. li est b1en_do~mag~ que, lorsque l'on parvient un autre stade de sa .vc, cmq, SIX ou ~nze dollars ne mnent pas bien loin. T~es peu de gens CrOient en ce phnomne et je ne leur en fa1s P?S ~rief. Si ce n'tait pas moi que cela arrivait, je ne le cro1ra1s pas non plus.

    Autre phnomne 1 . Wl 1 fi 1 Y avait, dans notre ma1son de

    (liSte eld Farm, une vranda ferme donnant sur le sa on. Pour y accde d . . . do bi b r, on evan francb1r deux portes a u e attant ct descend 1 . vranda se trouvant re. qu: ques marches de p1erre, la marches ta'entt . e~ dnJvele par rapport au salon. Les

    < res ra1des et le d' l d' vmgt. emve env1ron un metre Un matin, pntrant d 1 , livres et de docu .ans a veranda les bras chargs de ~int sc placer dcv;:,nts, JC rys un faux pas. Mon pied droit ~e culbutai la tte la ~on ped gauche en position croise el

    mcapable de mc P ~mrc sur le dallage. Comme J''tais proteger le rappelle avoir pense'. J' VISage avec les bras Je me " en se ' crane et me casser le. ra qu1ttc pour me fracturer le cou ...

  • Le trafic local de jadis 25 Tout coup, environ quinze centimtres du sol ma

    chute fut freine. Ma tte et mes paules atterrire~t en douceur sur les dalles, exactement comme si je les y avais poses avec prcaution. Le reste de mon corps, entran dans la chute, s'allongea par terre aussi lgrement qu'une plume. Je restai .tal. su.r le sol penda~t un moment, me demandant ce qu1 avait bien pu se produ1re. Je me palpai la tte et les paules, mais ne ressentis aucune douleur. Il n'y avait aucune trace, pas la moindre contusion, rien. Je me redressai, ramassai mes livres et documents et examinaj l'endroit o j'tais tomb, afin d'essayer de trouver la cl de l'rugme. Il est clair que quelque chose, dont je n'avais certail1ement pas conscience, avait amorti ma chute.

    Quelques mois plus tard, au cur de l'hiver, un fait analogue se produisit. En descendant les marches du perron, qui avaient probablement t nettoyes aprs une chute de neige, je glissai, mais cette fois, je ne fus pas aussi surpris de tomber en douceur. Cela n'arriva que deux fois et je n'envisage pas de renouveler intentionnellement l'exp-rience. Voil donc l'un de ces phnomnes encore inexpli-

    ques. Autre phnomne: l'un des vnements les plus dconcer-

    tants se produisit, semble-t-il, la suite d'une communica-tion trs directe. Vers le milieu des annes soixante-dix, tt un matin, je me glissai paresseusement hors de mon corps, comme l'accoutume. Presque immdiatement, je fus abord par un individu de forme indcise, qui me transmit trs prcisment l'instruction suivante :

    Monsieur Monroe, soyez Eag/ehil/le 4 juillet 7 heures du '~IGiin. Surpris, je le priai de bien vouloir rpter l'instruc-tiOn et j'entendis exactement le mme message: Monsieur Monroe, soyez Eaglehillle 4 juillet 7 heures du matin . . ~a forme s'estompa et disparut sans me laisser la possibi-hte de demander plus d'explications. Je rintgrai mon corps, m'assis sur le lit et fis un rsum circonstanci de cette rencontre.

    La nuit suivante, alors que je ritrais l'op~ration, la forme se manifesta presque immdiatement et rpta le message, comme elle l'avait fait la veille. C'tait un message trs catgorique, presque un ordre. La forme s'vanouit nouveau sans que je puisse obtenir de plus amples informa-

  • 26 Premires explora, lons t1ons. La troisime nuit, j'attendis vainement que le ph

    . '1 ' f no. mne se renou.velle, ~as, 1 n en ,ut rien. J'tais pa ni cu 1 irement Lm pressiOn n; par ~a ela rte de .ta demande et par la rptition exa~te d.u phen~mene la deux1me fois. Fait primordial," on" rn av~1t appe!e P.~ mon nom.

    Cette demande susctta partJcuherement ma curiosit et celle de mes amis et parents qui j'en avais fait part. Nous avons examin le problme sous toutes ses facettes, mais la question majeure tait: O est donc Eaglehill? J'avais reu le message vers le mois d'avril ct il nous restait un certain temps pour dcouvrir sa signification. Malgr tous nos efforts, nous ne pmes trouver aucun lieu du nom d'Eaglehill. Aprs quelques semaines de recherche, j'aban-donnai plus ou moins cette question.

    Alors que j'tais en visite chez des amis plusieurs centaines de kilomtres de chez moi , quelque chose se produisit qui changea tout. Nous dnions dans le patio. Mes htes possdaient un poste rcepteur qui captait automati-quement des frquences diverses, comme celles de la police, des pompiers, etc. Nous bavardions tranquillement, lors-qu~unc voix, la radio, pronona soudain "Eaglehill " amrant mstantanment mon attention. Fbrilement, je deman~ai ~on hte sur quel metteur le poste tait rgl. Il me repondit que c'tait la frquence de la F AA destine aux co

    . mmun1cauons avec les avions en vol. J'coutaiS avidement la radio, en qute d'autres indices. Mon hte mc demanda ce qu'il y a t l d . . . . d. . vat e SI Important ma1s 11 va sans 1re que JC '

    . ne pouva1s le mettre au courant. Quelques mmutcs plus tard 1 ' , . u , 351 c recepteur s am ma bruyamment: "le n~teel dau-~essus d'Eaglehill douze mille pieds. en emam de r t h . ' par la route . ' e .our c ez mo1 a pres un long voyage le plus P ,Jhc me rendJs au bureau de la F AA de J'aroport roc e ct dema d . l' .

    . Eaglchill 11 rn . n at employe o se trouvait voisin, q. u'il c repon~n que c'tait une balise dans un tal

    me dstgna su . aenenne. Eaglcbill " . r une cane de nav1gauon

    semblablement un' c e~aJt .certainement l. 11 y avait vrai-mme si je ne l'avaiicttl vlllag_e de ce nom quelque part, Cela claira le pas trouve sur la carte routie're 3 messag d'

    JUtllet dans J'a .e. ~ne toute nouvelle lumire et le Apr Pr s-mtdt Je p 1 s un long vo . ns a route pour Eaglebtll. yagc. JC fis hait d . . e ans une pettte ville aux

  • Le trafic local de jadis 27 nvirons du lieu en q uestion, louai une chambre dans un ~ote! dnai lgremen t et mc couchai de bonne heure. Le iendemain matin, 7 heures prcises, je mc rendis au

    lieu-dit d'EaglehiU. Il n'y avait gure que deux ou trois maisons, un garage et un magasin groups autour d 'u n petit carrefour de campagne. Le moins que l'on p uisse dire, c'est qu'il n'y avait l rien de bien extraordinaire et peut-tre que rien n'avait chang depuis trente ou quarante ans. Je me garai au bord de la route et teignis le moteur. Je me mis attendre, sous les regards curieux de quelques badauds assis devant le garage.

    J'attendis en vain pendant plus d'une heure, je dmarrai sous les regards des curieux, traversai Eaglehill ct parcourus environ trois kilomtres dans la campagne. JI n'y avait que des fermes. Je revins au carrefour et obliquai vers l'ouest. Je roulai encore quelques kilomtres. Mme chose, personne ne me fit signe, rien que la campagne et des fermes. Je fis demi-tour et roulai vers l'est. T oujours rien. Je revins ma premire place au carrefour et attendis, assis dans la voiture. Quand il fut midi, j'en conclus que tout cela n'avait t qu'une illusion, revins au motel, rglai ma note ct djeunai. Soit ce n'tait pas le bon Eaglchill, soit j'avais mal compris ou mal interprt le message, ou bien tout cela n'tait qu'un canular ou un rve.

    Aprs avoir longuement mdit, je finis par comprendre mon erreur. L'invitation ou l'ordre ne m'enjoignait pas d'aller Eaglehill physiquement: je devais rn 'y rendre hors du corps. L'i nvitation ne tenait pas compte de la difficult que j'prouvais me rendre directement un endroit prcis, plutt que vers une personne.

    E~ comme pour verser de l'huile sur le feu , quelques ann.~es plus tard, je rencontrai un membre du gouvernement et .l nterrogeai sur le lieu en question, sans mentionner la r~s~n ~our laquelle je m'y intressais. JI m'informa qu'il 8 a~ssa1t d'un centre fdra l spcial destin la recherche, ~ ~vait t construit vers l'poque o je m'y tais rendu. je anfcstcment, il n'est pas encore connu ou, tout au moins, qu~~~eu~ pas courir ce risque. C'est pourquoi, le lieu tel dern ;:ue dans les messages n'est pas le bon. Je me rend~n e encore ce qu'il se serait pass, si j'avais accept le

    z-vous hors du corps.

  • Premires explorat tons . , , , , Autre phnomne: ma soctete ayant ete autorise

    nstaller un rseau de cbles TV Charlottesville, e 1 l't d n Virginie, nous avions besom pour a.n enne e reception d'un terrain situ au sommet d. une .co!llnc pro~he de la ville.

    Roy, le propritaire de la c~l~me, etalt un, pettt bo~?omme nergique, aux yeux bleus etm~elants e~ a 1~ calvlt1c nais-sante. 11 avait l'humour caust1que el 1 espnt sagace. Les nombreuses annes passes diriger les travaux dans son verger de vingt mille pommiers, situ sur la colline, lui avaient tann et rid la peau du visage. Comme c'tait un , . , . . , vritable Ecossats, la negoctatlon s engagea avec une savante dsinvolture, mais nous parvnmes un accord raisonnable et satisfaisant, et devnmes amis.

    Un vendredi, aprs le djeuner, il se tourna vers moi et me demanda: Vous aimez jouer aux cartes?" Je sentis en moi une excitation qui m'tait familire.

    Quel genre de jeu?" .. Eh bien, dit-il, certains ne disent pas poker parce que

    nous faisons beaucoup de parties dlirantes mais on s'amuse bien. On ne joue qu' dix ou vingt cent~, donc. ne vo.us atten~ez pas gagner des fortunes. Chaque vendredi so':f, nous_Jo~ons chez l'un d'entre nous tour de rle et, pomt parttcuher, on ne boit pas d'alcool. C'est le plus vieux c~rcle de poker de Charlottesville. [J existe depuis soixante-dix ans c . r .

    ' . ~ e qlll att un bon bout de temps. Si vous voule7 voushJOtndre nous ce soir, je viendrai vous chercher vers sept eures et demie V

    a. 1 h 1 ous verrez, vous vous am userez bten a c ora e.,

    101 con~ert, je le regardai ... La chorale?" sount. C'est ains Virginie! Certains cl 1 qu~.nous 1 appelons, chez nous, en non La P 1. "sent qu tls ne savent pas si c'est lgal ou

    01Cea.aitdesd parce qu'il s'ag . d . escentes dans d'autres cercles,

    n'est pas notre~~~:~ e Jeux d'argent illicites. Bien sr, ce Je rpliquai en souri . a sept heures ct d . ant. " Ien sr que non. Rendez-vous Je devins u ehmbt~ P?ur la chorale."

    ve d n a ttue Je n' n red1s, mais j'y fai . Y P~~ttCipats pas tous J~s sur deux. Cela me Sais u.ne appant10n, au moins une fots quotidiennes d'. perme~tait de mc distraire de mes activits pan . lnstallauon d l' . . ICipants taient t d e t ev1ston par cble. Les ous es hommes d'affaires qui, pour la

  • Le 1rafic local de jadis 29

    Plupart, avaient pass leur vie dans la rgion de Ch 1 , . . ar ottes-ville Ils n etatent pas au courant de mes e't ranges recherches. Meme lorsque mon premier livre fut publ. -1 . . , fi te, 1 s n'en su;ent nen et Je, n en ts pas mention. A ce jour, peut-tre qu un ou deux d entre eux est vaguement au courant de mes activits actuelles.

    Les premiers indices laissant entrevoir des lments inha-bituels au cours des soires de jeu apparurent aprs environ deux annes, lors d 'une partie de stud-poker sept cartes que nous jouions six. La donne avait commenc normale-ment. Les deux cartes qui m'avaient t distribues l'envers taient le trois et le quatre de trfle. Parmi les cartes distribues l'endroit, il y avait le cinq et le sept de trfle. La mise tait assez leve et il y avait des paires un peu partout sur la table, y compris une paire d'as parmi les cartes retournes de Roy. Je restai dans le coup, ce que, statistique-ment parlant, je n'aurais pas d faire, et essayai de former une quinte ou un flush. La dernire carte nous fut distribue l'envers. Je ne pris mme pas la peine de regarder la mienne, car soudain, je sus avec certitude que c'tait un six de trfle. C'tait trs bizarre, mais simplement, je savais.

    Roy, dis-je en dsignant la carte l'envers que je n'avais pas touche, cette carte est un six de trfle, ce qui signifie que j'ai une quinte flush. Votre full aux as sera battu.''

    Roy regarda la carte, puis me toisa avec un sourire amus. Il avait dj regard sa carte ct savait qu'il avait un full aux as.

    de parie cinq jetons que vous ne l'avez pas. Ce n'est pas un six de trfle. ,

    Je tendis la main vers une pile de jetons et dis: Si, Ror" Il sourit et misa. "Trs bien, pour voir. Je retournai la

    carte. C'tait bien un six de trfle. Roy sourit. "fi n'y a pas l de quoi battre mon full." Il ~etourna son fu ll aux as, qui l'emportait sur tous les ~utres jeux.

  • 30 Premires exploratio Ils Je souris et dis: Je ne veux pas ces cinq ~et~ns " puis je

    retournai le trois et le quatre, compltant amst une quinte flush. . d' C' Il y jeta un coup d'il raptde et Jt: " est extraordi. na ire 1"

    . .

    Lors de la partie suivant.e, R~y fatsa~t la do~ne. La sensation que je savais" tatt toU JOUr~ p~ese_nte ~~ ~ntense. Je ne regardai mme pas les cartes dtstnbuees a 1 envers. Parmi les cartes qui m'avaient t donnes l'endroit, il y avait un cinq et un sept de cur. Je savais, c'est tout ce que je peux dire .

    .. Roy, dis-je, vous voyez ce cinq et ce sept de cur?" Roy acquiesa. Cette fois, il n'avait pas d'as. "Eh bien, dis-je, cette dernire carte que vous vous apprtez me donner est un six de cur et j'aurai une quinte flush. Vous remarquerez que je n'ai pas encore retourn mes cartes!, Il acquiesa encore et resta attentif. C'est lui qui avait distribu les cartes. Les autres joueurs observaient la scne attentive-ment, ~attendant ce que je perde, car Roy tait un joueur exceptionnel. , ~a dernire carte me fut donne l'envers et, avant que je

    n ale le temps de la retourner, Roy dit: Je parie cinq de pluns ~ue ~ous n'avez pas le six de cur. Et puis la r ex1on Je monte Jusq ,, d' . '. P1 d . ' u a IX " et 11 poussa devant lUI une 1 e e Jetons.

    "Je ne veux pas pre d V n re votre argent, dis-J e en souriant " ous ne me le pre d . ' donner dit-il A du r~z pas et Je ne vais pas vous le

    J ' vous e m1ser , e m'excutai. "Maintenant montrez

    cane, et c'tait bien 1 . " demanda-t-il. Je retournai la , e s1x de cu Il , ment eberlu. C'est lui u. . r. . mc regarda, complete-l>YStme de rfrence il n~ 1 av.alt fait la donne. Dans son

    "De plus, dis-je c~s d Y a van pas de tricherie possible. en~ore regardes S~nt le ~ux. canes l'envers que je n'ai pas e' OJ leva les yeux sur rmols. cr le quatre de cur. "

    est aux 01. de pa J " ne vmgt de plus que c retournai 1 quatre de cs deux cartes . ' . R cur. ' QUI etalent bien le trois et le oy regarda la q .

    umte flush la ~ ' meme que prcdemment,

  • Le trafic local de jadis 31 mais c~r.
  • 2.

    HEMI-SYNC ET AUTRES

    La publication de Voyages hors du corps a suscit d'ton. nantes questions, des informations et une coopration ma-nant de sources les plus inattendues. Ce livre, initialement destin au grand public, a attir l'intrt des milieux scienti fiques et acadmiques. Notre laboratoire, situ l'ouest de Charlottesville, en Virgi nie, dmarra avec des volontaires. La dnomination initiale de Laboratoires de Recherche de Whistlefield devint par la suite Institut M onroe de Sciences appliques. L'utilisation du nom de Monroe n'avait rien d'gocentrique, mais tai t simplement le moyen le plus direct d'attribuer l'Institut une dnomination officielle. La partie Sciences appliques, tait tout fait sp~ifique. Nous sentions que l'approctie des OBE pourrait se snuer un niveau compatible avec nos sciences occiden-tales et, cet gard, le moins que nous puissions faire tait de_ tester toutes nos dcouvertes et informations. Le labora-tOire tait un btiment de plain-pied conu spcialement pour ~os travaux. Il comprenait deux bureaux un salon et une alle destine la recherche. Dans l'aile destine la recherc_he, il Y avait une salle de contrle ou salle des apparei~S, tro!s cabines d'isolation et une salle de runions. ~~sb trois cab mes taient connectes la salle de contrle, S ~ o~d ~our assurer la su rvei lla nce physiologique d'un UJet 1sote ct e d s . '. nsune, pour lUI envoyer divers types e Ignaux auditifs ct ' l

    1 r une . e ectromagneuques destins swnu e reactiOn de sa part Les cabines ell ~ , 1 es-memes, equipes d'un matelas rernP 1

  • 5111c et autres /{f/111-- 33

    c:au chaude. offn~tent des condi~io~s op.timales de confort d une obscuntc totale. Llles etalent egalement climati-dan~ , u tlld b' se~ ct sonoris~cs. ndSUJel ms a t an.s u

    1 ne c

    1a1

    1dne pouv~n . le b1ais d'electro es, transme tre a a sa e e controle

    par lcr ces tats. ous avons donc

  • 34 Premires exploratio~~s ' cherch une mthode dans notre propre systeme de rf-

    ren. . . . Ncessit oblige: le besoin de maJ~tentr nos SUJet~ veills

    dans un tat la frontire du sommeil nous poussa a essayer des sons. La dcouverte d'un rapport frquence/rac-tion (FFR ') permit _u~ sujet de demeurer ~ans un tat de conscience entre la vtgllance et !e sommeil, pendant des priodes prolonges. L'intr~ductto~ d~ ccrtams types de sons dans l'oreille provoquatt une react_Io n correspondante au niveau des ondes crbrales du SUJCt. Nous pouvions l'aider se relaxer, rester veill ou s'end?~mir par un simple contrle de la ~rquence des onde~ ;~rebra!es. Un ingnieur suggra de faire breveter ce procede mhab1tuel et, en 1975, ce fut chose fai te.

    En comparant les diverses frquences efficaces parmi nos sujets, nous avons progressivement dvelopp des combinai-sons de frquences sonores qui nous permirent de crer des FFR particulirement favorables a ux OBE ct aux autres tats inhabiwels de conscience. Il y avait, entre autres, un moyen trs effi cace d'entrer dans cc que l'on appelle cou-ramment un tat de mditation. , Tout cela ne se fit pas du jour au lendemain. Ce que je

    resume en quelques mots recouvre en ralit des centaines d:h~ures de travail au cours desquelles nous avons compar d1f~erents ty~es de sons et test les ractions de sujets qui, patiemment etendus dans leur cabine coutaient des sons de tonalit variable leur gazouiller dans 'tes oreilles. Pendant ce te~ps? le technicien, dans la salle de co ntrle surveillait les vana!lons sur ses cadrans. '

    P~ndant ces sessions, nos volontaires apprirent signaler vehr ~lement toute modification de leu r tat mental ou P ysique. Cette capa .t, d . . . voir lorsq ,.

    1 CI e evmt pnmordtale: parler et perce-

    " endormi~ 1 sera tt normal de perdre conscience ou d'tre

    L'un des prem. . ds l'origin ters potots de repre solides fut un tat que. n'avait pas~~ n?u~fiavo?s appel Focus 10. Le no mbre 10 bien d'o il stg.nt tcatton particulire et je ne sais plus trs ne pas co~fovdtent. Nous voulions galement tre srs de

    on re cet tat avec d'autres formes de 1. FFR: 1: re quency-Followino R

    .. csponse.

  • . Sync et autres J{emi- 35

    . nee. C'est pourquoi il devint simplement 01x. Nous :~nscle parfaitement capables d'identifier cet tat et d'y euon~r sans cesse avec nos sujets. Facilement dfinissable, reveOI 1 11' ''11'

    5 10 est un tat dans eque espnt est evet e et le corps Fo~~nni. Toutes les ractions physiologiques sont celles ~? n tat de sommeil lger ou profond. Cependant, les

    udes crbrales sont diffrentes. L'lectro-encpbalo-onamme montre un mlange d'ondes habituellement asso-

    ~es au sommeil l~er ou profond et de signaux bta superposs (tat de veille). , . , .

    Peu peu, nous avons forme un groupe tres spec1al compos de huit sujets, tous familiariss avec l'tat Focus 10. La communication verbale en Focus 10, au moyen de micros et d'couteurs, devint aussi normale que si nous tions runis dans une salle de confrences. 11 tait facile de dire, la lecture des cadrans, s'ils taient ou s'ils n'taient pas en Focus 1 O. Cet tat n'aurait pu tre ni imagin ni feint , mme si certains avaient eu la moindre vellit de le faire. Bien sr, les sujets taient souvent incapables d'entrer en Focus 10 en raison de pressions externes ou de stress dans leur vie quotidienne, dont ils ne pouvaient facilement faire abstraction. Dans ces conditions, ils nous informaient sim-plement qu'ils ne pouvaient le faire cette nuit-l et anou-laient leur rendez-vous. Cela permit d'pargner beaucoup de temps et d'efforts.

    Le flot constant de visiteurs nous permit de constater que d'autres personnes, non entranes, pouvaient entrer en Focus 10 sans trop de problmes. Apprendre communi-quer. v~rbalement prenait beaucoup plus de temps. Pour savo1r JUSqu'o nous pourrions aller, nous avons envoy un enregistrement de signaux composites l'un de mes amis

    ps~chiatr~~ dans le Kansas. Il testa cette bande sur quatre ~UJet~ qu1 1gnoraient tout de nos proccupations et rien ne s~ur . ut suggr quant aux rsultats attendre. Il nous fit rievnoir que l'un des quatre sujets avait abandonn l'exp-

    Plaf~~larce q~:il avait l' impression de rebondir contre le La h de la ~Ieee en regardant son corps.

    Le co~p a~e SUivante comporte une proposition intressante. ou rctu\etant endormi- les facults physiques neutralises qui pe/ es -~ pourquoi ne pas dvelopper des frquences

    mettraient d'accrotre la perception extra-senso-

  • 36 Premires explorations

    rielle? L'introduction de signaux bta de ha~t; fr9uence rvla nos sujets beaucoup plus que J'obscunte habituelle. D 'abord ils virent de la lumire et des couleurs dans la cabine obscure, les yeux ferms ou ouverts. Puis _ils entendi-rent des sons, non pas les sons synthtiqu~s, ma.s des voix, de la musique et, quelquefois, des explosiOnS SI bruyantes que, de saisissement, ils sortaient de l'tat Focus 10 - effet encore inexpliqu.

    Nous comprmes peu peu que ces phnomnes prc-daient la sortie du corps. Des ractions physiologiques prliminaires y taient associes: baisse de la tension, ralen-tissement du pouls, lgre baisse de la temprature (03) et flchissement du tonus musculaire. Quelques rapports font tat d'une certaine lourdeur du corps subjective, quelquefois de catalepsie et d'une forte sensation de chaleur, suivie d'une sensation de froid. Au fil des expriences de passage en OBE, un lment cl revenait constamment. Dans le ca?re de leu: perception cxtra-sensorieUe, les sujets locali-saient un pom~ lu~ineux. Lorsqu'un sujet apprenait Se

    dplac~r en drect1on de la 1 umire jusqu ' cc que ceUe-ci grossss~ .. , et qu'ensuite ilia traverse, l'OBE tait atteinte. Au raient! cela donnait l'impression de traverser un tunnel pour . attemdre la lumire, phnomne classique dont tmognent de nombreuses personnes sorties involontaire-ment de leur corps ou dans un tat proche de la mo t

    Une nouvelle tape dans nos recher h .r perspectives le proce'd , H . S c es ouvnt moult . e cm1- ync. On sa1t depuis longtemp 1 hmisphres Mais on a d .s que e cerveau est divis en deux

    . ecouvert rce partes ont des fonctions t , . ~ment que ces deux dtails de cette thorie ~out a fait diffrentes. Certains gnral, nous ne pe prctent encore controverse En

    nsons qu'a gauche" Lorsque nous t' . vec notre "hmisphre c'est essentiellement pouur hsons no~e ':hmisphre droit .. , gauche. Sinon nous n ar~puyer 1 action de l'hmisphre Le ' ous c .-orons d' s. mpulsons nerveuses d en gnorer l'existence. crosent. L'hmisphre ga e ~es deux parties crbrales se c?rps, et l'hmisphre dr _uc e c~ntrle le ct droit du dvvons dans une civil'sat'oOlt controle le ct gauche Nous ont l' n comp action est dom . osee surtout de droitiers cerveau L mec par l'h '

    es gauchers ne emisphre gauche du sont admi , s comme des egaux

  • Hemi-Sync et autres 37

    Que depuis une cinquantaine d'annes. A bien d . . d . . . . es egards 1] existe encore une tscrunmauon leur encont S . ' 1 , . re. avtez-vous, par cxcmp e, qu une patre de ciseaux est u 1 d . . n mstru-ment conu pour es rottlers?

    Nous utilisons l'hmisphre gauche pour parler pou 1 . , , r 1re, pour calculer, pour ratsonner et deduire, pour se remmorer des dtails, ~o~r ~es~ rer le temps, entre autres nombreuses fonctions. L ~emtsphere gauche est la source de la pense logique et ratiOnnelle. Il ne

  • 38 Premires explorat lons plication et du fonction_ne~en~. Nou~ avons en gnra(

    d , 1 nse' e de l'henuspbere drOit avec une tolran const ere a pe , A d 1. . ce amuse, de la suspicion, du degout, e rntatton, de la dfiance et de la crainte. .

    Pourquoi s'en faire? Pourquot ne pas rester des demi-cerveaux et laisser les choses ~omme elles sont? L'hmi-sphre droit, qui donc en a besom? ..

    Nous. Des tudes rcentes mo~_trent qu~ nous utthsons constamment et de diverses mameres subtiles notre hmi-sphre droit dans la vie quotidienne. Par exemple, l'hmi-sphre gauche se souv!ent d'un no~ , mais ~'hmisphre droit se souvient du vtsage. (Combten de fo ts avez-voliS aperu un visage familier, mais sans pouvoir mettre un nom dessus?) Hmisphre gauche, attention ! Des tudes ralises sur les leaders de ce monde tout au long de l'histoire indiquent qu'ils utilisaient, pour penser, beaucoup plus que leurs seules facults analytiques et intellectuelles. Toutes les grandes dcisions de l' humanit sont ducs l'hmisphre gauche plus quelque chose. Plus l'hmisphre droit? Compte tenu de ce que nous savons dsorma is, cela ne fa it plus de doute. En outre, il est parier que c'est l' hmisphre droit qui commande le choix dcisif lors des lections prsideo-ti;l!es. Selon une thorie courante, les deux hmisphres ~erebraux domineraient en alternance plusieurs fois par JOUr .. Cette alternance s'oprerait sponta nment, selon les ~es?rns mentaux ou physiques du moment. Voil qui semble limtter enco~e plus svrement l' utilisation dj faible de notre potentiel crbral/intellectuel. Que l'homme ait t as r se~ ma m, assez longtemps, pour descendre de l'arbre et

    su~vtvre en tant qu'espce a t, soit une chance insense, SOll . ( un mtrac e. Ou encore autre chose. t Comment nous Y sommes-nous pris pour utiliser davao-age ~otre puissance crbrale? Plusieurs mthodes ont t

    essayees au cours d l', l . . e evo UtJon humaine chacune avec ses mconvntcnts t 1 ' ' d synch . . e ses tmttes. Dans ce domaine le procde e

    rontsatton h' h ' . A mis emtsp enque est prometteur. JI peut erre eo uvre avec f ili. des annes d' A une ac te relative, ne ncessite pas

    gamme t en.tramcment intensif et n'est pas limit une H . ratte d'applications.

    . emt-Sync (forme ab , , d . . , . b-nque) fait regee e synchro n1sat10n hem1sp usage de sons, propres crer simultanment une

  • . Sync et autres ge nu- 39 e identique d'ondes dans les deux hmisphres cr-form . r 1 .11 ux Cela s1gru1e que, orsque votre ore1 e peroit un

    bra 1 t bi d ' t~;n signal sonore, e cerveau es suscept1 e e reag1r ou cer au ' l' ct d . '1 . de "rsonner, a a1 e . e s1gnaux e e;t;1ques correspon-dants. Sacb~t que les d1ve:ses ondes cere.brales lectriques ont des ind1cateurs des etats de consc1ence (comme la ~igilance ou ~e. s?m~eil~, vous pouvez et~~rer dans J'tat de

    conscience des1re grace a un son appropne. Hemi-Sync constitue une amlioration considrable du

    processus. Chaque oreille envoie son signal nerveux domi-nant l'hmisphre crbral oppos. Lorsque des impul-sions sonores distinctes sont envoyes aux oreilles (en utilisant des couteurs pour isoler chaque oreille de l'autre), les deux moitis du cerveau agissent l'unisson pour entendre un troisime signal, qui constitue la diffrence entre les deux signaux envoys dans chaque oreille. Par exemple, si vous entendez dans une oreille un son de lOO et dans l'autre un son de 125, le signal que l'ensemble de votre cerveau produira sera de 25. Il ne s'agit jamais d'un vritable son, mais d'un signal lectrique qui ne peut tre gnr que par les deux hmisphres oprant ensemble. Le signal ainsi produit s'inscrit dans une bande de frquence troite et atteint souvent deux fois l'amplitude ou l'intensit d'une onde crbrale typique dans l'encphalogramme (EEG).

    Si ce signal 25 engendre un certain tat de conscience, les deux hmisphres convergent simultanment vers un tat de

    ~onscience identique. Mieux encore, l'tat peut tre modifi : volont, si l'on ebange de type de son. Il peut tre gaiement appris et recr par la mmoire lorsque besoin

    est.

    Ds que le chercheur ou le clinicien connat certaines ~os~.ibilit~s du procd Hemi-Sync, sa premire pense est P: appliquer dans son propre domaine d'activit. C'est, qu~ ~xemple, le ~as de la psychiatrie. En analyse, il semble d'att ~ synchronisation hmisphrique permette au patient anut"~re d~s couches de la mmoire qu'il mettrait des tien. ~n~ attemdre s.uiv~nt les mthodes classique_s ~e~trerctucr autre application exprimentale du procede v1se la rnent ~~~ d~ stres.s chez certains patients. Parfois, le change-

    SI SUbtil que le patient lui-mme n'en est pas

  • premires explorations 40 0 t 0 0

    . , un psychtatre, rat tan un conscient. L'un ~e nos ~~soc~~~ des probl~es de stress. colonel de l'armee de 1 rur P .1 avec te psychiatre selon le

    . es de traval d Aprs deux sematn . il oulut aban onner. procd Hemi-Sync, fur~eux, ~ rien, protesta-t-il. C'est

    .. Cela ne mc sert stn~temeneos aucune diffrence, rien. , -1 mme Je ne s , r tout du paret au ' . ai emmene ma .emme au

    n hsita: "Enfin, l'aut~~ s~~sJ depuis six mois. Ah oui, j'ai restaurant pour la prenuere on fils pendant le week-end fi . Il r la pche avec m M . , tnt par a e_ . . d uis trs loogtem ps. a1s c'est ce que je lui avats promiS ep ' tout rien d'autre. Pas la moindre chose . , , . ,

    ' ch"tatre se contenta d acqu1escer d un Notre am1 psy hochement de tte. , . . .

    n y eut beaucoup de polmiques quant 1 uttltsatt~n du procd Hcmi-Sync avec des malades en phase termmale. En effet, malgr l'intrt considrable et les nombreuses demandes que le procd suscitait, il fut, en ralit, rarement utilis avec des malades. Un autre de nos associs, psychia-tre galement, nous fournit un exemple intressant. Il traitait un patient en phase terminale, atteint, si l'on peut s'exprimer ainsi , jusqu' la moelle. Son patient tait un psychologue, ~~lade depuis deux ans, qui ne pouvait plus se passer de medtcaments pour supporter ses souffrances. Donc,_les problmes taient doubles : le patient tait cens ~onnanrc t?Utcs les solutions et rsisterait auto matiquement

    tout tranement normal 't d . , . l'gard de 1 e ant onne sa dependance a s ca mants Notre a . h. lui un travail q .d. mt psyc tatre commena avec mercredi de la dueoll .. ten selon_ le procd H emi-Sync. Le . . ux1eme semame r . st~ntficatif, sc produisit Le . ' un tait Simple, mais tres

    m1r le soir pour la .. Pattent fut capable de s'endor d ' premte f oulcur ni somniC re OIS depuis deux ans sans A re. , pr s deux semaines 1 .

    mourut quelques mois \ e pattent rentra chez lui o il rnadges ?e sa femme il / ~s t~rd. Selon les derniers 'tmoi-a ermrc . van vecu da 1 . , moindre .s~matne de sa vie ns e calme et la srmte

    agrea' bi medicament Ses d , _sans souffrance et sans le es et erme

    soutient P~ISibles. Notre a . rs JO~rs avaient donc t Hemi-Sy~ue 1 amlioration d mt ps~cbtatre qui l'avait trait c. e son etat r . d ' d . Un autre e a1t ue au proce e

    de nos a . rnts psy h.

    c tatres, spcialis dans la

  • . Sync et autres nenll- 41

    herche sur la schizophrnie, dcouvrit que l'utilisation de rec d 'd H S t Jns schemas sonores u proce e emt- ync avait per-cera . d d ' b

    . l'un de ses pattents e se e arrasser de plusieurs []115 f . . mptmes. Ma1s une ots mterrompu le son Hemi-Sync, f~tat psychotique typiqu.e r~appar~t. Il. ne s'agissait, en

    l'espce, que d'un cas parttculter, mats suffisamment intres-sant pour susciter de nouvelles recherches visant dtermi-ner si le patient pourrait s'entraner reproduire lui-mme les conditions cres par Hemi-Sync, et si un certain condi-tionnement pourrait lui permettre de les mmoriser et d'en bnficier dans sa vie quotidienne.

    L'une des applications les plus fructueuses d'Hemi-Sync est certainement un cycle de formation dnomm Traite-ment d'urgence, conu pour les grands malades, les blesss et les oprs. A ce propos, un exemple rcent me vient l'esprit.

    Ayant entendu parler de certains de nos travaux, un conseiller en psychiatrie visita notre laboratoire. Au cours de la conversation, nous avons dcouvert qu'il tait le deuxime plus ancien greff du rein encore vivant. Au fil des ans, il avait subi plus de quinze oprations pour corriger les effets des mdicaments destins viter le rejet de la greffe. Et il devait subir sa seizime opration le jeudi suivant. Nous lui avons propos d'essayer ce Traitement d'urgence. li accepta volontiers.

    C'tait important car, ayant subi auparavant de nom-?reuses oprations, le praticien connaissait parfaitement son

    et~t physiologique pendant une intervention, la dose d'anes-thestque approprie, sa raction la douleur et son rythme de recuperatton, entre autres choses. En connaissance de cause, son mdecin accepta de le laisser uti liser nos enregis-:;~ments, ce qui supposait des exercices prliminaires et

    P:c~ute d,'.une bande Hemi-Sync dans la salle d'opration, den a.n~ 1 mtervention proprement dite, pendant la priode re:so~ et, nouveau, pendant la convalescence. 11 ~ Jeudt suivant, il fut admis en salle d'opration l'inte~ures .. Selon le rapport, le chirurgien faillit annuler rielle ~nhon en raison de la faiblesse de sa tension art-lllalact e ependant, comme elle tait stable il s'avisa que le

    ne c ' ouratt aucun risque grave. A 16 heures, le

  • 42 Premires exploratio~~:

    h mbre d'hpital. Je le tro malade m'appela dans sa c a uvai assis sur son lit.

    Je voulais simplement vous raco~ter ~o.m~ent cela s'est pass dit-il d'une voix ferme. Ils m ont t~Jecte u~ c~lmant

    ' . sse les en empcher mats, deputs, Je n'en avant que JC ne put , b Le seul probleme est qu en essayant de me at pas eu csotn. ., . , , . d'

    lever pour me rendre aux toilettes, J at ete pns . un malaise. Le mdecin m'a signal que j'avais une tcnston artrielle encore trs basse. Est-cc normal? . , ,

    - Essayez de compter l'~nvers de dtx ~ero, r~pondisje. Puis voyez o en est la tensJO~. fi sembleratt que .1 effet de la bande" gurison" n'a pas te total. Appelez-mot lorsque votre mdecin aura contrl votre tension.

    Il fit ce que je lui avais suggr et rn 'informa que sa tension tait revenue la normale. Il ressort du dossier que sa convalescence fut deux fois moins longue qu'aprs toutes les oprations prcdentes. Mais l'essentiel, c'est qu'il tait en mesure de matriser parfaitement le problme de la douleur chronique qui l'avait tourment pendant des annes auparavant.

    U~e fois, sorti de l'hpital, il s'adonna activement la prauque d Hemi-Sync pour matriser la douleur. Il prit ~~ntac! avec l'~ffice de.la Rducation de l'tat ', dont J'une las pr:o~cupatJOns maJeures en matire de rducation est

    mattnse de la doute ~ personnes de ur QUt empeche de nom breuses nisme fut fort~v;~ et ~e travailler normalement. Cet orga-effectuer une d~~res:e ~ar le procd et l'on nous invita tion z de Hot s ns rahon au Centre Fdral de Rduca-d prmgs dans l'Ark p emanda d'valuer te ' cot , an sas. eu aprs, on nous

    notre procd dans 1 d une formation du personnel . tats. C'est ce qu es centres de rducation des cinquante Jam e nous fmes ats sollicits. De toute , . mats nous ne fmes plus peuL Orthodoxe pour ligu evtdence, Hemi-Sync tait trop

    e recours au T . rer au budget fdral ventio h' rattcrnent d' ap 1. n c trurgicale fut 1 urgence pendant une inter P qu co P us ou m f spciali nve~ablerncnt il o~s ructueux mats,

    ste en chtrurgie vas' 1 . n Y a va tt pas d'chec. Uo ""-':"-- cu atre l'a 1. Sto R PP qua plus de trente 2 te ehabi/1

    Federa/ Rehab~~,'io'! AgenC'y, llotron Pat;ifity.

  • Hemi-Sync et autres 43

    des. mais ne parvint pas co.nvaincre ses co!~gues ~.en m~la tant Le prsident d'une Importante soc1et l'uuhsa f:ure au . f 'd" . d t une intervention et re usa toute me Jcauon post-pc~ anoire contre la douleur ou l'insomnie. A l'vidence, il operat . h . J" ,.1 . f ontrari par les procedures osp1ta 1 res qu pnt sur utSIC . . . )' p ")) lui de sortir tros JOUr~ apres oper~t10n .. ar a1 eurs_, une eune femme parachu_tste. ayant su~ une .mportante tnter-J ntion abdominale f1t, des la sema10e suivante, un saut en ve . chute tibre. Le Traitement d'urgence a un passe remarqua-ble mais le problme majeur tait d'obtenir que Je chirur-gie~ et le personnel hospitalier c~>nsenteot l'appliquer dans leur environnement hyperorgams.

    Hemi-Syne est, semble-t-il, aussi efficace qu'un mdica-ment pour passer une bonne nuit. Des hommes d'affaires l'appliquent pour dominer les malaises conscutifs au dca-lage horaire; d'autres trouvent qu'Hemi-Sync leur permet de diminuer le stress ou de faire un meilleur score au golf.

    Comme outi l pdagogique, Hemi-Sync favorise la concentration. Lors d'un cours spcifique, dans un centre de

    formation de l'Etat, les facults psychomotrices furent accrues de 75 pour 100 et, lors d'une autre exprience, des lves apprenant l'alphabet morse purent augmenter leur capacit de JO pour 100. A l'autre extrmit de la chane, des lves du primaire, Tacoma, apprirent en quatre semaines ce qu'ils auraient appris en un semestre.

    Ces rsultats, et d'autres encore, nous amenrent dfinir la nature et la raison de notre action qui se sont rvles fort loig.nes des recherches sur le dcienchement des OBE. E~ consequence, nous avons tabli les principes formels SUivants:

    p d" . our re les choses smplement l'Institut est attache' au conce t ' . P sutvant lequel {l) la conscience contient toutes les ~eponses a~x circonstances de la vie que l'homme dsire ou e~:qpupe~Ie_s 1 ~ est confront; (2) une meilleure comprhension

    recaton de cette A que pa d coosc1ence ne peuvent etre attewtes naires (3) f5 approches et une coordination interdiscipli-la mes~ e.s ~esultats des recherches n'ont de sens que dans 1 re ou Ils font l'ob d' s reprsent ~et une applicatiOn pratque, ou de notre cul~nt quelque chose de valable dans le contexte C 1 ure. e a nous cond . . ,. . UI SJ t 1 dee fondamentale suivant laquelle

  • 44 Premires explora11 ons la conscience est une forme d'nergie en action. C'est pourquoi il y a lieu, tout d 'abord, de percevoir l'nergie elle-mme, et ce n'est pas une mince affaire que d'avoir, pour ainsi dire, recours soi-mme pour s'valuer soi-mme: une fois qu'on l'a sentie l'tat brut, on peu t a lors commencer comprendre comment elle est utilise na turellement. Une telle perception permettra de matriser davantage et plus dlibrment ces champs nergtiques. D s lors, il devient trs logique d'en faire des applications nouvelles et exten-sives. T out cela pour dire que, si vous pouviez dcouvrir ce qui vous fait penser et tre, vous pourriez en faire des usages qui vous sont aujourd'hui inaccessibles.

  • 3.

    LE PROGRAMME GATEWAY

    Vers le milieu des annes soixante-dix, nos activits furent en partie bouleverses par un vnement dont nous n'avons

    . ' . pns con ctence que retrospecttvement. , ou fmes invits par l' Insti tut Esalen Big Sur, en

    Californie, afin d'y animer une session de week-end selon nos mthode et nos techniques. Nous avons considr cela comme une certaine reconnaissance de no travaux. car l'Institut Esalen tait alors connu comme la source de nombreuses thories et pratiques p ychologique , et d 'ap-proches intellectuelles de l'e prit humain.

    Nous avons accept sa ns trop savoir cc qu'il fallait en attendre. Dans le champ de tat de con cience qui nou e~atent familiers, nous ne nous tions jamais occup de \'JOgt-quatre personnes la fois. Je suis persuad que le P_arttcipams ne savaient pas rellement de quoi il retournait, 1 ce n'est que cela avait voir avec l'exprience hors du

    corps. ou avions prvu un programme continu de vingt-qua tre heures, avec repas po si ble toute heure et interrup-tt~n~ de temps en tcrnp pour deux cycle de ommeil. ou n euon que d . . . 4 c eux, un tngcnteur et mot-meme, pour antmcr e marathon.

    d~~an~ affai re des inconnus, nous avion apport une Par aratton que tou. les participant taient cen s apprendre

    cur a\ am de ommenccr la ession.

  • 46

    1

    Premires explorations

    Je suis plus que mon corps matriel.

  • Le programme Gateway 47 d'optimiser l'effet_ Hemi-Sync. Ds le~ pre~ires sessions, nous avons compns que nous ne pou rn ons Jamais atteindre l'objectif de 50~0 personnes ~t que, par ailleurs, nous tions en train de creer une trouee, une porte par laquelle le participant serait ~ mm~ d'atteindre d'autres tats de conscience. Les sess10ns pnrent alors Je nom de programme Gateway.

    Nous ne fimes que peu ou pas de promotion pour ces sessions et ceux qui y prenaient part en avaient entendu parler par d'anciens partic~p~nts. J?u. fait de leu~ caractre expri-mental , chaque part1c1pant etatt tenu de s1gner une dclara-tion selon Jaque!Je il s'engageait nous communiquer les rsultats mme aprs la session proprement dite. Tous ne le firent pas, mais nous en remes suffisamment pour tre en mesure d'tablir des statistiques significatives. Les premiers programmes eurent lieu pendant les week-ends, dans des motels, des centres de confrences et autres lieux ad hoc un

    ' peu partout aux Etats-Unis. Les participants se runissaient dans une grande salle o les exercices d'entranement enre-gistrs taient diffuss au moyen d'couteurs par un systme de notre invention. Rtrospectivement, il est stupfiant que ces sessions aient pu produire quelque effet, car il arrivait que la salle de

    runions avoisine directement Je bar du motel o un orches-tre jouait en soire. Afin de parer localement cet inconv-nient, nous avons dcid de sonoriser un petit motel situ environ huit kilomtres de notre laboratoire, o nous avons organis un systme de communication aller et retour avec chaque pice. Le problme majeur tait l'absence de restau-rant dans ce motel et nous devions nous occuper nous-mmes ?c ~a nourriture. C'est l que nous avons rent une exprience Interessante.

    Nous avions labor un exercice suivant lequel les partici-pants seraient, ensemble, capables de diriger cette nergie ~e;ra~espcifique pour former un faisceau de lumire visible d n.~1ron treme mtres au-dessus du motel. Lors des erm~res phases de la session tard dans la nuit, ils furent soum ,

    . , d vin 15 un essai. L'ide tait que J'nergie combmee e gt-quatre personnes pourrait dclencher quelque chose de --:---_

    l. Gateway: pone, entre. (N.d.T.)

  • 48 Premires explorations

    visible. Tous les clairages extrieurs du motel avaient t teints et le motel tait situ en rase campagne, en un lieu cart. Nous connaissions, pour l'avoir calcul, le moment exact o la lumire devrait apparatre au-dess~s du ~~tel.

    Nous sommes sortis quatre et avons s;rute l_es tenebres. Au pralable, nous avions eu largement .1 occas1on ?e ~ous accoutumer l'obscurit et, lorsque le s1gnaJ nous md1qua l'instant prvu, nous avons regard avidement. Aucun d'en-tre nous ne vit quoi que ce soit.

    Soudain, notre ingnieur en lectronique s'cria: Regar-dez l-haut, regardez l-haut!

    La plupart d'entre nous avaient regard juste au-dessus du toit du motel. Nous regardmes alors baut dans Je ciel avec tonnement. Sur un fond de nuit toile, il y avait des lueurs douces et rouges rappelant le non. On a urait dit un filet d'eau coulant du ciel, directement sur Je toit du motel. Au moment prcis o l'exercice prvoyait l'extinction de la lumire, elle disparut soudain. L'exercice fut ritr sur bande magntique trois minutes aprs: les tranes rouges ondoyan~es rapparurent et disparurent au signal donn. Nous av1~ns observ tous quatre le phnomne et tions bouleverses.

    d Ultrieureme~t, lors d'une session Gateway en Californie

    ans un ranch Situ au no d d S F . ' rpt. Cette fois . r . .c an ~an~1sco, 1 'exercice fut appareil photo Poia u~.dmg~o~eur pomtalt vers le ciel un clich du phnomc' ro~. 1 specal, afin d'essayer de fai re un nes 1 se re d ventualit au cas o 1 fil pro UISalt. Pour parer toute prises juste avant le si enall m ~erait ~oil, deux photos furent d'nergie lumineuse gp dqUJ devait annoncer la gnration 1 en aot l'exe um1ere devait apparatre d rc1ce, au moment o la

    encore deux lorsque le s' elu x autres photos furent prises et ~ous tions cinq oulgs~a annona l'extinction. !~~dre phnomne 1 .x observateurs et nul ne vit le uonefi ummeux U " 8

    mg, nous avons e . ne LOIS rentrs, lors du

    1.::~~ t~ ~ris avant le ~f~1~ les Polarod . Ceux qui de l' ce etalent obscurs m ? a et les deux pris pendant mar~::~c;ce proprement p~~r~~~u~ les d.eux pris aprs la fin et phot appelant la terre ' fag~ra1t une boule ronde et Polaro1~grap~es nous expli~; de lom. _Plusieurs physiciens

    avan pu saisir une . erent la raison pour laquelle Je tmage, alors que nous n'avions

  • Le programme Gateway 49

    . vu: le film est sensible de~ fr~queoces. de lumire ~en ceptibJes l'il nu. Les explicatiOns habituelles rela-tmper 1 . , ft1 T tives aux tranes ~e U[ntere, 1~ux 1mshv01 es, ebt~.,don1 t galement t avanceefis pour. exp 1quer a p oto~rap1 , Je e. a b le d'nergie. Le 1lm v1erge avant et apres exerc1ce c~~fra plus .ct: si~nific~ti?n eoco:~ aux clichs r~prsentant l'nergie, qut etatent Sttue~ au llllheu d~ la ,P7H.tcule -. un endroit o il n'est gure vratsemblable qu on 1 a tt tm pressiOn-ne au pralable.

    Qu'apporte re.ll~ment le p~ogr~m~~ C?a;eway? ~a rponse varie constderablement d un JOdtvtdu a !.autre, mrus iJ est vident que de nombreuses personnes env1sagent une exprience hors du corps. Cependant cette attente est rare-ment comble pendant la session elle-mme. En revanche, ces

    .. 1 personnes acquterent une certaLOe persp1cac1te et une pro-fonde comprhension des fins qui sous-tendent leur exis-tence. C'est souvent l'occasion de grandes dcisions ou d'importantes rvlations.

    Le programme lui-mme comprend une formation l'tat Focus JO (esprit veill, corps endormi). Les participants apprennent galement voluer en Focus 12, tat dans lequel toute introduction de donnes physiques est interrompue, tandis que la perception devient extra-sensorielle. L'action dbute rellement l o les perspectives et les visions globales changent radicalement, et c'est alors que le participant comprend vraiment qu'il est plus que son corps''

    Donc, le programme Gateway se dveloppa en un proces-su,s umqu.e d'exploration et de dcouverte de soi- mme. D abord, tl franchit la barrire de la peur (peur de l'inconnu, du c~a~gement), qui semble tre la limite culturelle la plus constderable du dveloppement individuel. Supposez que vous vous trouviez dans une clairire au milieu d'une fort sombre, que nous appelons tat de conscience C- 1. Puis nous vous emmen l' ~ , en . ons en un 1eu de la foret d'ou vous pouvez

    core VOir la 1 .. , C l' (Fo '' c amere. e Ieu c'est un point de repre eus 10) Aprs ' ce po d un certain nombre d'aller et retour entre saveztnt e repre et la clairire, la peur disparat car vous touJouqrsue, de. ce point de repre Focus 10, vo~s pouvez

    revemr 1 1 vous vou ac amere s1, pour une raison ou une autre A .s sentez mal l'aise. '

    parttrdu po td , m e repere Focus 10, on fixe un autre point

  • 50 Premires explorations

    situ plus profondment dans la fort et hors de vue de ta clairire. Cet autre point est ce que nous appelons Focus 12. Aprs plusieurs aller et retour entre les potnts de repre JO et 12, cc dernier devient galemeht farnilie~ et cette peur au deuxime degr s'apaise. Vous savez que, st vous ne pouvez apercevoir la clairire (C-1) du point Focus 12, vous pouvez voir,, le point Focus 10, et partir de Foc us 10, vous connaissez le chemin de retour vers C-1. Le processus comprend une succession de points de repre diffrents et situs toujours plus profondment, au-del de limites sans cesse repousses.

    Lorsque la barrire de la peur est franchie, l'un des dons \es plus importants de l'espce humaine entre en jeu: la curiosit. Le participant est alors libre d'agir sa guise. Il accepte son autonomie et la responsabilit de ses actes .

    . L'i~dividu, de son propre consentement et sans que rien ne IUJ s~tt suggr, mais par l'exprience directe, commence savo~r, plutt.que croire, qu'il survit vraiment la mort phys1q.ue. Qu'tmport.e ce qu'il fait et ce qu'il croit pendant son ex1stenc~, Il contmuera aprs la mort. La survie au-del 1~ la .mort n est ?one pas un systme de croyance, mais un d 1 Simple, ~~ss1 naturel que la naissance. Ce n'est pas un

    ogme associe au programme Gateway. Cependant lorsque vous commencez une se . ' considrer que A SSIOn, vous devez srieusement I nvitableme~~u~ etc~ .. pl~s que votre corps physique. d'autres systme; des .ro~1tleres e_ntre ce qui prcde et rsulte nous rapporte reaht-nergte sont franchies. Il en

    e-t-on des parents dcds . . ' reuruons avec des amis ou (' " amsl que des conf t . tres QJmes d'nergi . Il' . ron at1ons avec d 'au-rec~~nu.es ni admis:slnte ;gente qUt, en gnral, ne sont ni amenca10e. par es grands courants de l'opinion

    Encore une fois si v A t~l d'Hcmi-Sync qui sf~~~t-cs ~onscient de l'effet fondamen-nveaux de conscie~c tanement, livre accs nombreux b~bi tucllc dont nous f ~ forts diffrents de la conscience VIe q.uotidienne, vou~sons essentiellement usage dans notre ce~ams rsultats potent~~uvez commencer apprhender

    ar le biais d e s. mesure d' f~ u programme G t sur pl c ectuer des tests 1 .a eway, nous avons t en

    us de 3000 sujets au re a tifs au processus Hemi-Sync ' cours des dix dcrnif.rf'

  • Le programme Gateway 51 raison d'une vingtaine de tests/exercices, au minimum, par participant, cela donne plus de 60000 tests individuels sur l'efficacit de la mthode et des techniques utilises. Pour nous, cette base de 60000 tests a t et reprsente la valeur fondamentale du programme. Au pire, nous savons que nous avons t en mesure d'endormir et de rveiller des personnes 60000 fois. C'est l une excellente base statistique pour un contrle de produit, notamment s'il s'agit d'un produit dont l'impact physiologique est inoffensif.

    L'analyse de la population ayant particip aux sessions du programme Gateway au cours des buil dernires annes est essentielle. Primo, 41 pour 100 de cette population est masculine, ce qui reprsente le double de la frquentation normale pour un stage typique de travail sur soi. Pour la plupart des chercheurs, cela est d l'aspect scientifique du procd Hemi-Sync par rappo rt des origines plus sotri-ques. Secundo, 29 pour lOO est compos de ce que nous appelons les professionnels - psychologues, psychiatres, ducateurs, scientifiques, ingnieurs, etc. Ceux-ci y partici-pent notamment afin de dterminer des applications possi-bles dans leurs propres domaines d'activit. Tertio, l'ge moyen est de trente-neuf a ns, ce qui exclut du programme Gateway les tranches d'ge dans lesquelles se situent les maniaques de cc type de recherches et le groupe phmre des jeunes branchs" En fin de compte, 83 pour lOO des gens participent pour une raison classique et repartent, forts d'un rsultat diffrent et plus valable.

    Le meilleur moyen d'illustrer ce que signifie le programme Gat~"':'ay est de vous prsenter des tmoignages d'anciens part1c1pants. En voici quelques-uns :

    1.135-CM

    . Pour moi, l'exprience la plus sensationnelle fut celle des Vtbrati?ns croissantes en Focus 15: je sentais que l'nergie ~ontatt lentement d'un ct de mon corps et redescendait de ~ autr~, puis de plus en plus vite. J'avais l'impression de

    cven.r une spirale, puis un point, ct c'est bien cc qu'i l se ~:~s~~~t , et ~omm~ un. bloc co?lract, je volais de plus en pl. us pl h. Mats ens Ut te, JC pensat: Je ne peux pas aller plus l01n, m~s ~ut, ct en un clair,j'entends: Eh, tu te limites toi-

    me. O.K., alors je mc matrisai, j'acceptai, et me voil

  • 52 Premires explorations parti, je me senlis propuls comme ~~ .sp?ul.nik dans l'univers, parmi les toiles, une autre entite .nt~grcc dans la totalit. Sentir celle harmonie en soi-mme etatt une joie et un bonheur indescriptibles! . .

    La leon profonde que j'ai retire de cet exercJce tatt que, bien qu'ayant souvent entendu ct lu ~u~ no~s ~o~mes ce que nous pensons, que notre esprit nous hm li~, J at fattl-bas une exprience unjque, du moins en . ce. qut me c?nce~ne, en triomphant des doutes et des ltmates dont Je suts seul responsable.

    1644-CM ... Cc matin-l, n'ayant plus got tenir le systme solaire

    entre mes mains Ue ne peux croire que je viens de dire cela), comme la bande magntique rn 'avait ordonn de le faire, je visualisai la .. porte bleue de Focus 15 1 N'y trouvant rien de particulier, je poursuivis en rouge, jaune, rose, vert, pourpre ct finalement en blanc. UtiJisant le blanc comme niveau 21 " je continuai en 26 o je reus (et reois depuis) des messages destins d'autres personnes du programme. Plus tard, je mc rendis en 27" o j'avais prcdemment rencontr mon pre. Sentant qu'il tait occup, j'essayai de pntrer en territoire inexplor (du moins, pour moi).

    Imaginant un compteur digital, je naviguai en marche ar~irc dans l'obscurit, tandis que des chiffres apparais-salent ~ur le compteur comme des clairs, plus vite que je ne pouva1s les lire. Quelque part, proximit de ce que je perus comme tant le nombre 100 (98 ?), je rn 'arrtai et vis une foule de gens: ils avaient l'air d'hologrammes et me li rent savoir ~~'il~ taient "vivants'' Certains m'ignorrent, d'autres ~ ~lolgnrent, mais beaucoup s'approchrent de moi avec JOie. ~c compris que ces derniers se senta ient abandonns ct pensaJent que j'tais l pour les ramener. Je m'enquis des autr~~ et appris que certains taient justement en exploration et remt

    . grcra1ent leur corps lorsqu' ils en auraient envae, tand1s que d'a t . fi u res encore attendaient que leur corps meure,

    a 10 d'en tre librs. Ceux qui me parlaient avourent c~pe~dant qu'ils taient arrivs l par inadvertance et qu'ils n etalent pas en d ns c . mesure e rentrer par leurs propres moye dire .c.~kalo.rs, Bob,. que j 'entendis ta voix, peine audi~le, ~e

    cvaens mamtcnant en Focus 10 ... Pris de pamque.JC ---1 Consc

    1ence hors du lemps.

  • ogramme Gateway Le P1 53

    sentis que j'avais besoin de ta voix pour trouver le chemin de retour. J'essayai de porter quelqu'un sur mon dos, mais n'en fus pas capable et revins ma CHEC 1 o je sentis que j'arrivai~ j~ste tei?~s .. A.vec ~n grand so~pir et un o~ deux jurons, j'a1 recons1dere 1 expenence et c est ce que Je fais encore une fois, au moment prcis o j'cris ces Lignes:

    1. Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un rve. Aprs deux semaines, alors que je tape ces lignes, je suis encore treint par un sentiment de profondeur.

    2. Je ne crois pas aux concidences. Bien que j'en voie mal les implications, je sens que si j'ai vcu une chose laquelle je o'avaisjamais pens consciemment, c'est qu'il doit y avoir

    .

    une ra1son. 3. Un fait: dans divers instituts, il y a bel et bien des

    catatoniques et des comateux que la mdecine ne parvient pas ' . a rammer.

    4659-CM

    Je veux parler maintenant de ce qui, pour moi, est le plus vraisemblable, savoir que presque tout ce qui peut tre dvelopp par les cinq sens traditionnels, l'expression verbale et la pense oriente, n'est qu'une illusion. La sensation extra-physique est ce qui se rapproche le plus de ce que je peux dcrire comme tant dsormais la ralit absolue pour

    .

    m01. Lorsque je cherche percevoir, pour moi-mme, la ralit

    absolue (ce quoi vous faites aUusion, je pense, lorsque vous employez l'expression

  • 54 premires explorations

    2312-CF .

    . ation .. Rebat, j'ai vcu ce ... Lors d'un excretee de rtesJ.~vncroents plu~t bizarres. qui tait le com~encemen e me suis soudam retrouve Pour des raisons. mcon~ucd J sune obscurit totale. C'tait dans une boite notre, le vtde a~me a l'autre, d'une sensation

    d'un cxtrc comme tre ballottee nsation. J'ai commenc me sentir totale . une ~?sen.ce de seal trouver mon. chemin.?~ns.~e~te frustree, car J av~1s. d~ rn 1 la bande sUivante, J ru retter immense obscunte. va.n et c'est alors que je me suis \'exprience de l'obscunt vanl Je mentionnai ce qui m'tait . " Lors du repas sut ,

    . . . mqUI t e. . . sprant qu'elle m 'tndtqueratt une arriv notre momtnce, e solution.

    . t"oo P 1 h S e, couuuent notre conversa 1 ar a Quelques omme , 11 fi 1, d m'attira l'cart afin des expliquer. me tt su1te un eux

    , . ? elques membres de notre groupe s ctatcnt savotr que qu . s fantasmer mon sujet au cours de leurs excretees surpn

    . ., . sur bande, d'o les impulsions rottques. que J avats ressc~-tics. 11 ajouta que, gns par cette atttran~e sex.~clle, .1ls m'avaient place dans leur boite de convers1on d energtc (lieu o l'on sc dbarrasse de ses problmes) avant de

    s'embarquer vers d'autres tats de conscience. Ils avaient tous contribu me mettre dans cc vide obscur, afin de ne pas tre troubls! Tout d'abord, je fus contrarie. Comment avaient-ils os influer sur mes expriences ct comment pouvait-ils laisser leurs pulsions sexuelles avoir tant d'impact sur moi! Je m'merveille encore de la force qu'ont les penses et les penses de trois hommes diriges vers moi taient c~asantes: En .mme temps, je ressentis combien j'avais t nalve de n avotr pas peru ces signaux plus tt mais j'tats trop a~s~rbe par le changement que m'appo;tait le stage pour pene~ rer pleinement les penses des autres. Et ce nes~ pas lni ... La contrarit d 'avoir t utilise co~me. ObJet sexuel " mme si cela n'avait t qu'une proJectton consc

    .

    . me de d tente, se. metamorphosa et je commenat Je momd.atin . er quel ~rofit JC pourrais tirer de cette exprience. t tat ma mamr d

    . changer le d e ? penser ct cc qui devait suivre alla1t cours c ma vtc. Cela est arriv sim 1 toute sincrit. P e~cnt parce que j'avais demand, en d'prouver l'ac, aux ~u.tssances divines de me permettre la destinata mour.spunuel. Je ne demandais pas d'en tre . tre, mats d'a d metlleur de m 'ppren re donner aux autres le E 01-mcme M d n passant la ba. a ~mande :ut satisfaite. , nde SUivante, ;c gardai cette pensee

  • Le programme Gateway 55

    prsente l'esprit. J'tais curieuse d'prouver un peu d'amour universel et, d'une certaine manire, de faire vraiment l'amour avec une partie de moi-mme, une partie de tout le monde. Je quittai mon unit CHEC ce point (dpart immatriel, OBE) ct ressentis le besoin de rendre visite aux autres participants du programme Gateway. Je m'isolai dans une pice ct appelai doucement l'un des participants. li parut dconcert de me voir et je lui dis de ne pas s'alarmer, que j'tais l pour lui transmettre de l'amour, puis je le quittai, non sans l'avoir effieur d'un furtif baiser d'adieu. (Plus tard, cette personne se rappela avoir entendu une voix douce lui susurrer son nom l'oreille. Elle dit avoir ressenti une impulsion amoureuse en entendant ces mots, mais elle ne savait pas bien d'o venait la voix.)

    Ensuite, de la manire la plus inattendue, je fus soudain attire par une force puissante vers une pice particulire, vers une unit CHEC particulire. Je fus fort tonne, car je ne connaissais gure l'homme qui se trouvait dans cene unit. En fait, c'tait le seul stagiaire avec qui je n'avais jamais eu l'occasion de parler. C'tait un psychologue, jeune et beau, et il semble que, pour une raison ou une autre, nous nous tions vits intentionnellement.

    Tout coup, j'eus une rvlation. Il me sembla que je marchais vers lui d'un pas lger et que nous vibrions l'unisson. J'prouvai le dsir profond de le sentir, de me fondre en lui, de ne plus faire qu'un. Ce fut vritablement l'une de mes expriences les plus pntrantes ct les plus profondes.

    Je lui donnai mon corps ct mon me jusqu' cc que cette pousse terrible d'nergie nous secoue et clate en nous. Ce fut une exprience indescriptible, car l'amour absolu et total nous treignit plus fort qu'on ne peut le faire ou l'imaginer su.r te~rc. Plus je donnais, plus je recevais, ct je ne voulais pas rn arrcter l. Je voulais lui en donner davantage. C'tait co~me deux nergies en parfaite harmonie ne faisant plus qu u~c. (Je ':le rappelle avoir pens quel point la sexualit phystque tatt fade en comparaison.)

    Des souvenjrs de nos vies antrieures surgirent en mme ~~~ps _comme des clairs. Nous avons ainsi discut et je da tSat que cette exprience n'avait pu se produire qu'en lin trcousbtal~c . cc qui fut le cas, car chacun de nous aurait t

    C SI J' 0 ' ' aura n s etal! rencontrs" plus tt. En effet, cela PCnd1~ 11p~ut-etre. gn le droulement d'autres expriences 1 a semamc. Cc fut une runion de nos deux esprits

  • 56 Premires explorations

    tre avait t plus qu'une simple . . e not re rencon et Je savats qu . . destine. . concidence. Elle etatt ~re ut cc que j'avats demand et

    J'ai vritablement vec~ 10lorsque je me rendis en salle de E fi d'exerctce, Il bi . mme plus. n 10 . lte inbabitue c sem att faire . c nerg1e survo 1' 1 reumons, une . en descendant esca ter pour 1 Je ,

  • Le programme Gateway 57

    Cela permet de ~i _bien dormir que certains participants ont nstruit des umtes CHEC chez eux.

    co Dans la mesure o le programme Gateway est trs difficile mettre en uvre, nous remettons chaque anne sa prolon-gation en question. Tout bien considr, ce n'est certaine-ment pas un succs financier, quoique, oi-di ant, notre centre de recherche soit le seul faire payer le privi lge d'tre volontaire. Chaque fois que nous envisageons sa cessation, comme par hasard, nous recevons le rapport d'un pa rticipant nous dcrivant quel point les rsultats de sa participa tion ont t significatifs et constructifs.

    Ainsi, nous prolongeons le programme d'anne en anne.

  • 4.

    LA PREMIRE QUIPE D'EXPLORATEURS

    Outre la diversion que craient les sessions Gateway, les visiteurs de toutes sortes (psychologues, lectroniciens, etc.) ct le courrier affrent aux premiers voyages, nous poursui-vions notre programme de recherche en laboratoire avec nos volontaires. Ils taient de plus en plus capables d'atteindre d'autres formes de conscience, y compris l'OBE. Nanmoins, notre groupe hebdomadaire rgulier fut rduit six per-sonnes en raison d'vnements dans la vie prive de nos volontaires (par exemple, un dmnagement dans une autre ville). Le groupe comprenait un physicien, un ingnieur en lectronique, une assistante sociale, un psychologue trans-personnel, une directrice administrative et une psychiatre. J'a~rai~ prfr les nommer, mais plusieurs d'entre eux cratgnatent que leurs employeurs n'aient une pitre opinion de to~t cela. C'est pourquoi je ne citerai aucun nom. Pom~ particulier: leurs expriences n'taient analogues aux ~tennes qu'a_u niveau des phases prliminaires. Ils pouvate~t .reprodutre et reproduisaient rellement mes pro-pre~ expenences proches de l'OBE mais partir de l il n'Y a va 1t b 1 , ' ' . , ' s.em e-t-tl, plus guere de similitudes. A certaJOS egards tls avaient d f li , . . . .

    . ' es act tes que Je n'avats Jamais connues, en ratson nota d 1 c . . mment u facteur scurisant que sont es o~mu~tcattons avec le moniteur. Pte cee

    50UJbet est allong sur un matelas rempli d'eau dans une seure d' ' isole . environ deux mtres cinquante sur trots, par un dtsposn d . , que (pou d . 1 1 . e protectiOn acoustique et magnet!'

    r es raisons mconnues, la cabine 2 est, en gnral,

  • La premire quipe d'explorateurs 59

    1 prfre). La cabine est quipe d'un systme autonome de ~imatisation et de chauffage. Des lectrodes fixes sur la tte, tes doigts ct le corp~, permett~nt d'assurer la su~vcill~nce physiologique du SUJet. Un m1cro ~st suspendu a env1ron treize centimtres au-dessus de son v1sagc et des couteurs lui recouvrent compltement les oreilles. Point essentiel: le sujet est d'abord pass aux toilettes. En effet, trop de sances ont chou parce que le sujet signalait un" problme physique, qui se rvlait, aprs un retour prcipit, n'tre qu'une vessie dilate. Manifestement, la relaxation totale favorise ce besoin na tu rel.

    Dans ta salle de contrle situe environ six mtres au-dessous du hall, un moniteur (moi-mme ou un autre) communique verbalement, au moyen d'un systme sonore, avec le sujet tendu dans la cabine. Le moniteur envoie des sons Hemi-Sync dans les couteurs du sujet, soit pour tester ses ractions de nouvelles frquences, soit pour l'aider atteindre les tats de conscience qu'il dsire. Enfin, le moniteur surveille les cadrans ct note les modifications physiologiques du sujet, souvent avec l'aide d'un assistant.

    Voici un rapport typique de "passage>> en OBE extrait d'un enregistrement d'archive effectu pendant une exp-. nence:

    SS/ROMC (Dl RI CTEUR ADMINISTRATIF) 7 MINU IlS - I I'ST #188 En ce momcnt,je mc dplace rapidement l'intrieur d'un

    tunnel. J'tais debout ct maintenant je suis comme aspir par ce tunnel. Il est trs troit ct maintenant je m'y lance vivement. J'ai aperu un point de lumire l'autre extrmit. Je m'achemine rapidement vers cc point de lumire. C'est comme si j'tais sur une sorte de faisceau lumineux qui mc pr?pu.lserait. J'en sors. Je pntre dans une autre dimension et Je v1ens de ralentir au maximum. Je mc trouve exactement l'ou~erture de cc point de lumire que, maintenant, je franch1s lentement. Tout est vert. La clart contraste telle-ment avec l'obscurit du tunnel qu'elle en est presque a~cuglante. C'est une sensation diffrente. Et maintenant, c est c?mme si une nergie puissante m'treignait. C'est une sen~auon extraordinaire. C'est une neroie d'une dimension nouvelle J

    . clart .c ~ens un fort... toul est vert autour de m01. La est SI VIve qu'il mc faut une minute pour m'adapter et comprendre o je mc trouve.

  • 60 premires explorations

    . A partir du moment o les 11 y avait un" petit'' prob!~me~u t'OBE, ils n'prouvaient

    sujets avaient attei~t l~ lumaereia recherche longue ct fasti-plus d'intrt parttcuher P~:~rquences son~res. Certes, ils dieuse de no~veaux types he mais au-dela du tunnel, en n'abandonnaacnt pa~ Leur tac e.'tre Paris! Alors, les faire

    .. 'taat comme N pleme lumere, c ,, . une nnce affalfe. ous avons rester la ferme n etaJt pas donc us d'astuce. vons envoy nos sujets explorer la Voici comment: nous a 11'

    . t trs morne. Nous sommes a es en Lune qu'tls trouveren , 1 ' d syste' me solaire vers d autres p anetes. d'autres pomts u ' P t que nos moyens nous le permettaaent, nous our autan k'l d , n'avons vu que des kilomtres et des, 1 ometres e c~~teres et de montagnes ou simplement.des etendue.s de mat~ere.en mouvement, mais pas de vgtation, aucun s1gne de VIC, nen qui retienne notre attention humaine. Nous avons dcouvert que, dans un tat comme l'OBE, une autre sorte de conscience semble exister. Le sujet a une perception modifie. Par exemple, ce qui tait pour nous, en salle de contrle, une . . '

    mmute pouvatt. representer des heures ou tre intemporel pour le volontatre en cabine d'isolation. C'est ce stade que nous avons appel nos volontaires

  • ire quipe d'explorateurs La prem 61

    . des frquences Hemi-Sync, de l'environnement de niveau des mthodes de prsentation. JI se pourrait que la base ou , 1 . . , , 1 1 deuxime partie de la dec a ratiOn a1t ete c ca ta yseur.

    ... D'autre pa