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© AFNOR 2002 AFNOR 2002 1 er tirage 2002-04-F © AFNOR 2002 — Tous droits réservés FA023913 ISSN 0335-3931 NF EN 54-10 Avril 2002 Indice de classement : S 61-990 norme européenne Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, avenue Francis de Pressensé — 93571 Saint-Denis La Plaine Cedex Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.fr ICS : 13.220.20 Systèmes de détection et d'alarme incendie Partie 10 : Détecteurs de flamme — Détecteurs ponctuels E : Fire detection and fire alarm systems — Part 10: Flame detectors — Point detectors D : Brandmeldeanlagen — Teil 10: Flammenmelder — Punktförmige Melder Norme française homologuée par décision du Directeur Général d'AFNOR le 5 mars 2002 pour prendre effet le 5 avril 2002. Remplace partiellement la norme homologuée NF S 61-950, de février 2000. Sert de base pour l’attribution de la marque NF-MATÉRIELS DE DÉTECTION INCENDIE. Correspondance La norme européenne EN 54-10:2002 et son corrigendum AC:2002, a le statut d’une norme française. Analyse Le présent document spécifie les exigences, les méthodes d’essai et les critères de performance applicables aux détecteurs ponctuels réarmables qui fonctionnent en utilisant les rayonnements de la flamme et sont utilisés dans les systèmes de détec- tion incendie installés dans les bâtiments. Descripteurs Thésaurus International Technique : matériel d’incendie, détecteur d’incendie, flamme, équipement automatique, spécification, essai, programme d’essai, marquage. Modifications Par rapport au document partiellement remplacé, révision de tout ce qui concerne les détecteurs ponctuels de flamme. Corrections

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sFA023913 ISSN 0335-3931

NF EN 54-10Avril 2002

Indice de classement : S 61-990

norme européenne

ICS : 13.220.20

Systèmes de détection et d'alarme incendie

Partie 10 : Détecteurs de flamme — Détecteurs ponctuels

E : Fire detection and fire alarm systems — Part 10: Flame detectors — Point detectors

D : Brandmeldeanlagen — Teil 10: Flammenmelder — Punktförmige Melder

Norme française homologuée par décision du Directeur Général d'AFNOR le 5 mars 2002 pour prendre effetle 5 avril 2002.

Remplace partiellement la norme homologuée NF S 61-950, de février 2000.

Sert de base pour l’attribution de la marque NF-MATÉRIELS DE DÉTECTIONINCENDIE.

Correspondance La norme européenne EN 54-10:2002 et son corrigendum AC:2002, a le statut d’unenorme française.

Analyse Le présent document spécifie les exigences, les méthodes d’essai et les critères deperformance applicables aux détecteurs ponctuels réarmables qui fonctionnent enutilisant les rayonnements de la flamme et sont utilisés dans les systèmes de détec-tion incendie installés dans les bâtiments.

Descripteurs Thésaurus International Technique : matériel d’incendie, détecteur d’incendie,flamme, équipement automatique, spécification, essai, programme d’essai,marquage.

Modifications Par rapport au document partiellement remplacé, révision de tout ce qui concerneles détecteurs ponctuels de flamme.

Corrections

© AFNOR 2002 AFNOR 2002 1er tirage 2002-04-F

Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, avenue Francis de Pressensé — 93571 Saint-Denis La Plaine CedexTél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.fr

Systèmes de détection d'incendie AFNOR S61D

Membres de la commission de normalisation

Président : M COUSIN

Secrétariat : MME PINEAU — AFNOR

UGAP

M AINE DION DEFENSE & SECURITE CIVILES

M BLANC APAVE GROUPE

M BOUGAULT CERBERUS

M BOURIEZ IPSN

M BREGEAT FARE SA

M BREGEON STBFT

M BREUILLE SCHNEIDER ELECTRIC INDUSTRIES SA

M CAMPO CNMIS SAS

M CHATEAU SEFI SA

M CHENE ESSER FRANCE

M CHIRON AE&T

M COUSIN AVISS SA

M DANGELZER CEA

M DELORME PREFECTURE DE POLICE LABO CENTRAL

M DESARNAUD CAULY SEFI SA

M DETRICHE SICLI

M DUDOGNON URA

M DUPONT LA POSTE SRTP

M FEDDAL CEA

M GARON CERBERUS

M JOSEPH AE&T

M JOYEUX CTICM

M LARABI ASD — ALPHA SECURITE DISTRIBUTION

M LAUWICK ATSE

M LE BARS BRIGADE SAPEURS POMPIERS PARIS

M LEVY

M MAILLEY GIF

M MULLER COGEMA

M NORDMANN CERBERUS

M PEREZ COOPER MENVIER SA

M PERNIER DAEI — DION AFF ECO & INTERNAT

MLLE RUZIN AFNOR

M SALINAS MATHER & PLATT

M SANS CNPP ENTREPRISE

M SERVEAU DEF

M TRZNADEL BRIGADE SAPEURS POMPIERS PARIS

— 3 — NF EN 54-10:2002

Avant-propos national

Références aux normes françaises

La correspondance entre les normes mentionnées à l'article «Références normatives» et les normes françaisesidentiques est la suivante :

Les autres normes mentionnées à l'article «Références normatives» qui n'ont pas de correspondance dans lacollection des normes françaises sont les suivantes (elles peuvent être obtenues auprès d'AFNOR) :

ISO 209-1

CEI 60064

CEI 60068-2-56

Modalités d'application

Le fabricant, l'importateur ou le fournisseur qui, pour la vente de ses produits, se réfère à la présente norme ou àun texte qui fait référence à certains de ses articles, doit être en mesure de fournir à son client les éléments pro-pres à justifier que les prescriptions normatives fixées dans cette norme sont respectées.

L'attribution de la marque NF aux produits conformes à la présente norme offre la garantie que ces éléments sontcontrôlés par AFNOR CERTIFICATION ou un organisme qu'elle a habilité (certification par tierce partie).

EN 54-1 : NF EN 54-1 (indice de classement : S 61-981)

EN 50130-4 : NF EN 50130-4 (indice de classement : C 48-300-4)

CEI 60068-1 : NF EN 60668-1 (indice de classement : C 20-700)

CEI 60068-2-2 : NF EN 60068-2-2 (indice de classement : C 20-702)

CEI 60068-2-6 : NF EN 60068-2-6 (indice de classement : C 20-706)

CEI 60068-2-27 : NF EN 60068-2-7 (indice de classement : C 20-727)

CEI 60068-2-30 : NF EN 60068-2-30 (indice de classement : C 20-730)

NORME EUROPÉENNEEUROPÄISCHE NORMEUROPEAN STANDARD

EN 54-10Janvier 2002

+ AC:2002

ICS : 13.220.20

Version française

Systèmes de détection et d'alarme incendie — Partie 10 : Détecteurs de flamme — Détecteurs ponctuels

Brandmeldeanlagen — Teil 10: Flammenmelder — Punktförmige Melder

Fire detection and fire alarm systems —Part 10: Flame detectors — Point detectors

La présente norme européenne a été adoptée par le CEN le 3 novembre 2001.

Les membres du CEN sont tenus de se soumettre au Règlement Intérieur du CEN/CENELEC qui définit lesconditions dans lesquelles doit être attribué, sans modification, le statut de norme nationale à la normeeuropéenne.

Les listes mises à jour et les références bibliographiques relatives à ces normes nationales peuvent être obtenuesauprès du Secrétariat Central ou auprès des membres du CEN.

La présente norme européenne existe en trois versions officielles (allemand, anglais, français). Une version faitedans une autre langue par traduction sous la responsabilité d'un membre du CEN dans sa langue nationale, etnotifiée au Secrétariat Central, a le même statut que les versions officielles.

Les membres du CEN sont les organismes nationaux de normalisation des pays suivants : Allemagne, Autriche,Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal, République Tchèque, Royaume-Uni, Suède et Suisse.

CENCOMITÉ EUROPÉEN DE NORMALISATION

Europäisches Komitee für NormungEuropean Committee for Standardization

Secrétariat Central : rue de Stassart 36, B-1050 Bruxelles

© CEN 2002 Tous droits d’exploitation sous quelque forme et de quelque manière que ce soit réservés dans le mondeentier aux membres nationaux du CEN.

Réf. n° EN 54-10:2002 F

Page 2EN 54-10:2002

SommairePage

Avant-propos ...................................................................................................................................................... 5

1 Domaine d’application ...................................................................................................................... 6

2 Références normatives .................................................................................................................... 6

3 Termes et définitions ........................................................................................................................ 7

4 Exigences générales ........................................................................................................................ 7

4.1 Conformité ........................................................................................................................................... 74.2 Classification ....................................................................................................................................... 74.3 Indication individuelle d'alarme ........................................................................................................... 84.4 Raccordement de dispositifs auxiliaires .............................................................................................. 84.5 Surveillance des détecteurs amovibles ............................................................................................... 84.6 Réglage usine ..................................................................................................................................... 84.7 Réglage sur site .................................................................................................................................. 84.8 Documentation .................................................................................................................................... 84.9 Exigences supplémentaires pour les détecteurs fonctionnant avec un logiciel .................................. 94.9.1 Généralités .......................................................................................................................................... 94.9.2 Documentation du logiciel ................................................................................................................... 94.9.3 Conception du logiciel ......................................................................................................................... 94.9.4 Stockage du programme et des données ......................................................................................... 10

5 Essais ............................................................................................................................................... 10

5.1 Généralités ........................................................................................................................................ 105.1.1 Conditions atmosphériques pour les essais ...................................................................................... 105.1.2 État de fonctionnement au cours des essais .................................................................................... 105.1.3 Dispositions de montage ................................................................................................................... 105.1.4 Tolérances ........................................................................................................................................ 105.1.5 Détermination du point de réponse ................................................................................................... 115.1.6 Mode opératoire ................................................................................................................................ 115.1.7 Essais fonctionnels réduits ................................................................................................................ 125.1.8 Fournitures pour les essais ............................................................................................................... 125.1.9 Plan des essais ................................................................................................................................. 125.2 Reproductibilité ................................................................................................................................. 135.2.1 Objet .................................................................................................................................................. 135.2.2 Mode opératoire ................................................................................................................................ 135.2.3 Exigences .......................................................................................................................................... 135.3 Répétabilité ....................................................................................................................................... 135.3.1 Objet .................................................................................................................................................. 135.3.2 Mode opératoire ................................................................................................................................ 135.3.3 Exigence ........................................................................................................................................... 135.4 Influence de la direction .................................................................................................................... 135.4.1 Objet .................................................................................................................................................. 135.4.2 Mode opératoire ................................................................................................................................ 135.4.3 Exigences .......................................................................................................................................... 145.5 Sensibilité aux foyers d'essai ............................................................................................................ 155.5.1 Objet .................................................................................................................................................. 155.5.2 Mode opératoire ................................................................................................................................ 155.5.3 Classification ..................................................................................................................................... 155.5.4 Exigences .......................................................................................................................................... 16

Page 3EN 54-10:2002

Sommaire (suite)Page

5.6 Éblouissement (opérationnel) ............................................................................................................ 175.6.1 Objet .................................................................................................................................................. 175.6.2 Mode opératoire et appareillage d’essai ............................................................................................ 175.6.3 Exigences .......................................................................................................................................... 175.7 Chaleur sèche (opérationnel) ............................................................................................................ 185.7.1 Objet .................................................................................................................................................. 185.7.2 Mode opératoire et appareillage d’essai ............................................................................................ 185.7.3 Exigences .......................................................................................................................................... 185.8 Froid (fonctionnel) .............................................................................................................................. 185.8.1 Objet .................................................................................................................................................. 185.8.2 Mode opératoire et appareillage d’essai ............................................................................................ 185.8.3 Exigences .......................................................................................................................................... 195.9 Chaleur humide cyclique (fonctionnel) ............................................................................................... 195.9.1 Objet .................................................................................................................................................. 195.9.2 Mode opératoire et appareillage d’essai ............................................................................................ 195.9.3 Exigences .......................................................................................................................................... 205.10 Chaleur humide statique (endurance) ............................................................................................... 205.10.1 Objet .................................................................................................................................................. 205.10.2 Mode opératoire et appareillage d’essai ............................................................................................ 205.10.3 Exigences .......................................................................................................................................... 215.11 Corrosion au dioxyde de soufre (SO2) (endurance) .......................................................................... 215.11.1 Objet .................................................................................................................................................. 215.11.2 Mode opératoire et appareillage d’essai ............................................................................................ 215.11.3 Exigences .......................................................................................................................................... 215.12 Choc (essai fonctionnel) .................................................................................................................... 225.12.1 Objet .................................................................................................................................................. 225.12.2 Mode opératoire et appareillage d’essai ............................................................................................ 225.13 Impact (essai fonctionnel) .................................................................................................................. 225.13.1 Objet .................................................................................................................................................. 225.13.2 Mode opératoire et appareillage d’essai ............................................................................................ 235.13.3 Exigences .......................................................................................................................................... 235.14 Vibration sinusoïdale (essai fonctionnel) ........................................................................................... 235.14.1 Objet .................................................................................................................................................. 235.14.2 Mode opératoire et appareillage d’essai ............................................................................................ 235.14.3 Exigences .......................................................................................................................................... 245.15 Vibration sinusoïdale (endurance) ..................................................................................................... 245.15.1 Objet .................................................................................................................................................. 245.15.2 Mode opératoire et appareillage d’essai ............................................................................................ 245.15.3 Exigences .......................................................................................................................................... 255.16 Variations des paramètres d'alimentation (fonctionnel) ..................................................................... 255.16.1 Objet .................................................................................................................................................. 255.16.2 Mode opératoire ................................................................................................................................. 255.16.3 Exigences .......................................................................................................................................... 255.17 Compatibilité électromagnétique (CEM), essais d’immunité (essai fonctionnel) ............................... 255.17.1 Objet .................................................................................................................................................. 255.17.2 Mode opératoire et appareillage d’essai ............................................................................................ 265.17.3 Exigences .......................................................................................................................................... 26

6 Marquage .......................................................................................................................................... 26

Page 4EN 54-10:2002

Sommaire (fin)Page

Annexe A (normative) Appareillage pour la mesure du point de réponse ................................................... 27

A.1 Banc optique ..................................................................................................................................... 27

A.2 Source de rayonnements .................................................................................................................. 27

A.3 Volet .................................................................................................................................................. 27

A.4 Modulateur ........................................................................................................................................ 27

A.5 Radiomètre ........................................................................................................................................ 28

Annexe B (informative) Exemple de brûleur à méthane ................................................................................ 29

Annexe C (normative) Foyers d’essai ............................................................................................................. 30

C.1 Foyer de n-heptane ........................................................................................................................... 30

C.2 Foyer d'alcool dénaturé ..................................................................................................................... 30

Annexe D (normative) Dispositif pour l’essai d’éblouissement .................................................................... 31

Annexe E (normative) Appareil pour l’essai d’impact ................................................................................... 32

Page 5EN 54-10:2002

Avant-propos

Le présent document (EN 54-10) a été préparé par le CEN/TC 72 «Systèmes de détection automatique d'incen-die», dont le secrétariat est tenu par la BSI.

Le présent document doit être mis en application au niveau national, soit par publication d'un texte identique, soitpar entérinement, au plus tard en juillet 2002 et les normes nationales en contradiction devront être retirées auplus tard en juillet 2004.

Pour les produits qui, suivant la preuve fournie par le fabricant ou par un organisme de certification, étaientconformes à la norme nationale appropriée avant la date du retrait, ces anciennes normes peuvent s'appliquerpour la production jusqu'en juillet 2007.

Selon le Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sonttenus de mettre le présent document en application : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Fin-lande, France, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal, République Tchèque,Royaume-Uni, Suède et Suisse.

Les informations sur le rapport entre ces normes européennes et d'autres normes de la série EN 54 sont fourniesdans l'annexe A de la norme EN 54-1:1996.

Les annexes A, C et D sont normatives. Les annexes B et E sont informatives.

Page 6EN 54-10:2002

1 Domaine d’application

La présente norme européenne spécifie les exigences, les méthodes d'essai et les critères de performance appli-cables aux détecteurs ponctuels réarmables qui fonctionnent en utilisant les rayonnements de la flamme et sontutilisés dans les systèmes de détection incendie installés dans les bâtiments.

Les détecteurs de flamme fonctionnant selon des principes différents de ceux décrits dans la présente norme nesont pas couverts par la présente norme (bien que la présente norme puisse servir de guide pour les essaisconcernant ces produits).

2 Références normatives

Cette Norme européenne comporte par référence datée ou non datée des dispositions d'autres publications. Cesréférences normatives sont citées aux endroits appropriés dans le texte et les publications sont énumérées ci-après. Pour les références datées, les amendements ou révisions ultérieurs de l'une quelconque de ces publica-tions ne s'appliquent à cette Norme européenne que s'ils y ont été incorporés par amendement ou révision. Pourles références non datées, la dernière édition de la publication à laquelle il est fait référence s'applique.

EN 54-1:1996, Systèmes de détection et d’alarme incendie — Partie 1 : Introduction.

ISO 209-1, Aluminium et alliages d’aluminium corroyés — Composition chimique et formes des produits —Partie 1 : Composition chimique.

CEI 60064, Lampes à filament de tungstène pour usage domestique et éclairage général similaire — Prescriptionsde performances.

CEI 60068-1, Essais d’environnement — Partie 1 : Généralités et guide.

CEI 60068-2-1:1990, Essais d’environnement — Partie 2 : Essais — Essais A : Froid.

CEI 60068-2-2:1974, Essais fondamentaux climatiques et de robustesse mécanique — Partie 2 : Essais —Essais B : Chaleur sèche.

CEI 60068-2-6:1995, Essais d’environnement — Partie 2 : Essais — Essai Fc : Vibrations (sinusoïdales).

CEI 60068-2-27:1987, Essais fondamentaux climatiques et de robustesse mécanique — Partie 2 : Essais —Essai Ea et guide : Choc.

CEI 60068-2-30:1980, Essais fondamentaux climatiques et de robustesse mécanique — Partie 2 : Essais —Essais Db et guide : Essai cyclique de chaleur humide (12 + 12 heures).

CEI 60068-2-42:1982, Essais fondamentaux climatiques et de robustesse mécanique — Partie 2 : Essais —Essai Kc : Essai à l’anhydride sulfureux pour contacts et connexions.

CEI 60068-2-56:1988, Essais d’environnement — Partie 2 : Essais — Essai Cb : Chaleur humide, essai continu,recommandé principalement pour les équipements.

EN 50130-4, Systèmes d’alarme — Partie 4 : Compatibilité électromagnétique — Norme famille de produit :Prescriptions relatives à l’immunité des composants de systèmes de détection d’incendie, d’intrusion et d’alarmesociale.

Page 7EN 54-10:2002

3 Termes et définitions

Pour les besoins de la présente Norme européenne, les termes et définitions suivants s'appliquent.

3.1détecteurs infrarouge (IR)détecteur de flamme réagissant uniquement aux rayonnements infrarouges, c'est-à-dire dont la longueur d'ondeest supérieure à 850 nm

3.2détecteurs ultraviolet (UV)

détecteurs de flamme réagissant uniquement aux rayonnements ultraviolets, c'est-à-dire dont la longueur d'ondeest inférieure à 300 nm

3.3détecteurs multibandesdétecteur de flamme possédant un ou plusieurs éléments sensibles, chacun d'eux à une plage de longueur d'ondede rayonnement distincte, dont les signaux de sortie respectifs contribuent chacun à la décision d'alarme

NOTE La décision d'alarme peut être basée sur n’importe quelles combinaisons arithmétiques ou logiques des signauxindividuels.

3.4sensibilitémesure de l’aptitude d’un détecteur de flamme à détecter les feux

NOTE La sensibilité n’est pas forcément en relation avec le point de réponse.

3.5classification des détecteursclassification des détecteurs de flamme pour indiquer leur sensibilité relative au feu

NOTE La classe 1 indique la plus haute sensibilité, la classe 3 la plus basse sensibilité acceptable selon cette NormeEuropéenne.

3.6point de réponsedistance D, mesurée conformément au 5.1.5, à laquelle chaque détecteur de flamme soumis à l’essai délivre unsignal d'alarme

3.7réglage de sensibilitétout réglage du détecteur ou du critère d’alarme avec l’équipement d’alimentation et de surveillance (voir 5.1.2)qui conduit à modifier la sensibilité

4 Exigences générales

4.1 Conformité

Pour être en conformité avec la présente norme, le détecteur doit satisfaire les exigences du présent article, quidoivent être vérifiées par inspection visuelle ou sur dossier technique, et doit être essayé selon l’article 5 dont ildoit satisfaire les exigences.

4.2 Classification

Les détecteurs doivent être conformes à l'une au moins des classes suivantes : classe 1, classe 2, ou classe 3selon les exigences des essais spécifiées en 5.5.

Page 8EN 54-10:2002

4.3 Indication individuelle d’alarme

Chaque détecteur doit être équipé d'un indicateur visuel intégré, de couleur rouge, permettant de localiser visuel-lement qu'il est à l'origine du déclenchement d'une alarme jusqu’à ce qu’il soit réarmé. Lorsque d’autres indica-tions que l’alarme peuvent être visuellement données, elles doivent être clairement différenciées de l’indicationd’alarme, sauf dans le cas ou le détecteur est en mode essai. Pour les détecteurs à tête amovible, l'indicateur peutêtre intégré dans le socle du détecteur.

4.4 Raccordement de dispositifs auxiliaires

Lorsque le détecteur est conçu pour recevoir des liaisons permettant de raccorder des dispositifs auxiliaires(par exemple : indicateurs déportés, relais de commande, etc.), les défauts de coupure ou de court-circuit sur cesliaisons auxiliaires ne doivent pas empêcher le bon fonctionnement du détecteur.

4.5 Surveillance des détecteurs amovibles

Les détecteurs amovibles doivent comporter un moyen permettant à un système de surveillance à distance (parexemple : équipement de contrôle et de signalisation) de signaler l'enlèvement de la tête d'un détecteur de sabase afin de produire un signal de défaut.

4.6 Réglage usine

Il ne doit pas être possible de modifier le réglage usine, excepté par des moyens spéciaux (par exemple : un codeou un outil spécial), ou en rompant ou en défaisant un scellé.

4.7 Réglage sur site

Si le détecteur est pourvu de moyens de réglage sur site, alors :

a) pour chaque point de réglage, pour lequel le constructeur déclare la conformité à la présente Norme, le détec-teur doit satisfaire aux exigences de la présente norme et doit atteindre une classification correspondant à cellequi est marquée sur le détecteur pour ce point de réglage ;

b) pour chaque point de réglage de a), l’accès aux moyens d’ajustement doit uniquement être possible en utilisantun code ou un outil spécial ou en désaccouplant le détecteur de son socle ou de ses fixations ;

c) chaque point(s) de réglage, pour lequel le constructeur ne déclare pas la conformité à la présente norme, doitêtre accessible uniquement par le moyen d’un outil ou d’un code spécial et il doit être clairement indiqué, surle détecteur ou dans la documentation associée, que pour ce(s) point(s) de réglage, s’ils sont utilisés, le détec-teur ne satisfait pas aux exigences de cette norme.

NOTE Ces réglages peuvent être réalisés depuis l’équipement de contrôle et signalisation.

4.8 Documentation

La documentation technique d'installation et d'entretien fournie avec les détecteurs doit contenir les informationsnécessaires à leur bonne installation et exploitation 1). Si l'intégralité de ces informations n'est pas fournie avecchaque détecteur, il doit être fait référence aux fiches techniques adéquates sur ou en accompagnement de cha-que détecteur.

NOTE Des informations supplémentaires, montrant que les détecteurs produits par un fabricant sont conformes aux exi-gences de la présente norme, peuvent être exigées par les organismes certificateurs.

1) Pour permettre une mise en œuvre correcte des détecteurs, il convient que cette information décrive les exi-gences nécessaires au traitement correct des signaux provenant du détecteur. Cela peut avoir la forme d’unespécification technique détaillée de ces signaux, une référence au protocole approprié de signalisation ou uneréférence aux types d’équipement de contrôle et de signalisation adéquats, etc.

Page 9EN 54-10:2002

4.9 Exigences supplémentaires pour les détecteurs fonctionnant avec un logiciel

4.9.1 Généralités

Les détecteurs qui dépendent de l’exécution d’un logiciel pour satisfaire les exigences de cette norme, doiventsatisfaire aux exigences de 4.9.2, 4.9.3 et 4.9.4.

4.9.2 Documentation du logiciel

4.9.2.1 Le constructeur doit soumettre la documentation qui donne une vue générale de conception du logiciel.Cette documentation doit être suffisamment détaillée pour permettre l’examen de conformité aux exigences decette norme et doit comporter, au minimum :

a) une description fonctionnelle du déroulement du programme principal (par exemple : diagramme de flux, orga-nigramme) incluant :

1) une description succincte des modules logiciels et des fonctions qu’ils réalisent ;

2) la façon dont les modules interagissent entre eux ;

3) la hiérarchie globale du programme ;

4) la façon dont le logiciel interagit avec le matériel dans le détecteur ;

5) la façon dont les modules sont appelés par le programme et s’il en est, les processus d’interruption ;

b) une description des zones de mémoire utilisées et leur usage (par exemple : le programme, les données spé-cifiques de site et les variables) ;

c) le mode d’identification permettant de désigner le logiciel et chacune de ses versions.

4.9.2.2 Le constructeur doit pouvoir fournir, seulement si l’organisme responsable des essais en exprime lebesoin, la documentation détaillée du logiciel qui doit comprendre, au minimum les éléments suivants :

a) une vue générale de la configuration de l’ensemble du système incluant tous les composants du logiciel et dumatériel ;

b) une description détaillée du programme, contenant, au minimum :

1) le nom du module ;

2) une description de la tâche exécutée ;

3) une description des interfaces, incluant le type de transfert de données, la plage de validité des données etle contrôle de validation des données ;

c) les listes complètes du code source sous forme de copie d’écran ou de support lisible par ordinateur (par exem-ple : en code ASCII) incluant les variables générales et locales, les constantes et les déclarations utilisées etsuffisamment de commentaires pour permettre de reconnaître le déroulement du programme ;

d) les détails sur les moyens utilisés dans les phases de développement et de portage (par exemple : compila-teurs, outils portables).

4.9.3 Conception du logiciel

De façon à assurer la fiabilité de fonctionnement du détecteur, les exigences suivantes doivent être appliquées :

a) le logiciel doit avoir une structure modulaire ;

b) la conception des interfaces de génération manuelle ou automatique des données ne doit pas permettre quedes données invalides puissent provoquer des erreurs dans le déroulement du programme ;

c) le logiciel doit être conçu pour éviter le blocage verrouillé du programme.

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4.9.4 Stockage du programme et des données

Le programme nécessaire à la conformité avec cette norme ainsi que les données préenregistrées, telles que lespoints de réglage usine, doivent être stockées dans une zone de mémoire non volatile. L’écriture dans cette zonede mémoire ne doit être possible qu’au moyen d’outils ou de codes spéciaux et ne doit pas être possible pendantle fonctionnement normal du détecteur.

Les données spécifiques de site qui sont en mémoire doivent être sauvegardées au moins deux semaines sanssource d’alimentation raccordée au détecteur à moins qu’il soit prévu une restauration automatique des donnéesperdues lors de la remise sous tension du détecteur, dans un délai inférieur à 1 h.

5 Essais

5.1 Généralités

5.1.1 Conditions atmosphériques pour les essais

Sauf indication contraire figurant dans une procédure, les essais doivent être conduits après un temps de stabili-sation de l’échantillon aux conditions atmosphériques de base fixées dans la CEI 60068-1 comme suit :

a) température : (15 à 35) °C ;

b) humidité relative : (25 à 75) % ;

c) pression atmosphérique : (86 à 106) kPa.

NOTE Si les variations de ces paramètres ont un effet significatif sur une mesure, alors il convient de les maintenir auminimum au cours de la série des mesures exécutées faisant partie des essais sur un spécimen.

5.1.2 État de fonctionnement au cours des essais

Si une méthode d'essai exige que l’échantillon soit en fonctionnement, dans ce cas, l’échantillon doit être raccordéà un équipement adéquat d'alimentation et de signalisation ayant des caractéristiques conformes auxspécifications du fabricant des détecteurs. Sauf indication contraire figurant dans le mode opératoire, lesparamètres d'alimentation appliqués au spécimen doivent être maintenus sensiblement constants pendant toutela durée des épreuves à l'intérieur de la (des) plage(s) spécifiée(s) par le constructeur. La valeur choisie pourchaque paramètre doit être normalement la valeur nominale ou la valeur moyenne de la plage spécifiée. Si unmode opératoire spécifie que l’échantillon soit surveillé afin de détecter tout signal d’alarme ou de défaut, alorsles raccordements à tout dispositif auxiliaire nécessaire pour cela doivent être effectués (par exemple : au moyende raccordement à la résistance de fin de ligne pour les détecteurs conventionnels), afin de permettre ladiscrimination d’un signal de défaut.

Sauf indication contraire figurant dans la méthode d'essai, les détecteurs possédant un réglage de sensibilité doi-vent subir l'épreuve à leur sensibilité la plus élevée.

NOTE Il convient que les détails concernant l'équipement d'alimentation et de signalisation ainsi que les critères d'alarmeutilisés figurent dans le rapport d'essai.

5.1.3 Dispositions de montage

L’échantillon doit être monté au moyen des ses dispositifs de fixation normaux conformément aux instructionsfournies par le fabricant. Si ces instructions décrivent plusieurs méthodes de montage, celle qui est considéréecomme la plus défavorable doit être choisie pour chaque épreuve.

5.1.4 Tolérances

Si une tolérance ou une limite de variation n'est pas stipulée dans une exigence ou une procédure d'essai, unelimite de variation de ± 5 % doit être appliquée.

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5.1.5 Détermination du point de réponse

5.1.5.1 Principe

Le point de réponse doit être mesuré en exposant le détecteur aux rayonnements d'un générateur de flammesapproprié et en déterminant la plus grande distance à laquelle le détecteur produit, de façon répétitive, unecondition d'alarme dans un intervalle de 30 s.

5.1.5.2 Dispositif d’essai

Le dispositif d'essai doit être conforme à la description de l'annexe A.

La conception et la construction du dispositif d'essai et des surfaces environnantes, doivent être telles qu'il n'y aitpas de rayonnements significatifs atteignant le détecteur, en provenance de la source, autres que ceux qui sontpassés à travers la fenêtre. (Ceci veut dire, par exemple, qu'il ne doit pas y avoir de rayonnements réfléchis parles murs ou autres parties de l'appareillage, et pas de rayonnements intempestifs en provenance des gaz d'échap-pement ou des surfaces chaudes entourant le brûleur.)

Tout au long de la procédure d'essai, il est nécessaire d'aligner le détecteur par rapport à son axe optique et demesurer la distance par rapport au plan d'élément(s) sensible(s) du détecteur. Si le détecteur ne possède pasd'axe optique bien défini, alors le fabricant doit désigner un axe optique pour les besoins de cette méthode d'essai.La position de cet axe optique par rapport à un plan facilement identifiable doit être notée dans le rapport d'essai.

De façon similaire, si les éléments sensibles du détecteur ne sont pas liés à un plan bien défini, alors le fabricantdoit désigner un plan pour les besoins de cette méthode d'essai. La position de ce plan par rapport à un plan faci-lement identifiable du détecteur doit être notée dans le rapport d'essai.

5.1.5.3 Détermination initiale

Une surface adéquate de la fenêtre doit être déterminée expérimentalement, avant de commencer le programmed'essai, de telle façon que le point de réponse du détecteur, choisi au hasard parmi le lot d'échantillons à soumet-tre à l'essai, se situe dans la plage 1 300 mm à 1 700 mm. La taille et la forme de la fenêtre doivent être notéeset conservées tout au long du programme d'essai. Pour les détecteurs qui disposent d'une sensibilité réglable, etdont la plage de réglage couvre plus d'une classe de sensibilité, il sera nécessaire de déterminer une taille defenêtre appropriée pour chaque classe de sensibilité du détecteur.

5.1.5.4 Stabilité de la source

Après avoir déterminé la taille adéquate de la fenêtre, et avant toute détermination du point de réponse, l'irra-diance dans l'axe optique de la source doit être mesurée au moyen du radiomètre conformément avec A.5. Cettemesure doit être obtenue sans modulation de la source ni occultation de la fenêtre. La valeur de l'irradiance mesu-rée doit être notée dans le rapport d'essai et utilisée par la suite comme référence tout au long du programmed'essai afin de vérifier que le rayonnement de la source n'a pas varié de plus de 5 %.

5.1.6 Mode opératoire

Le détecteur doit être raccordé à son équipement d'alimentation et de signalisation et doit être laissé en stabilisa-tion pendant 15 min ou pendant la durée spécifiée par le fabricant. Pendant cette période de stabilisation, le détec-teur doit être protégé, au moyen du volet selon l’annexe A.3, de toute source de radiations qui pourrait affecter ladétermination du point de réponse.

Avant de commencer toute mesure du point de réponse, on doit laisser le brûleur atteindre une condition de fonc-tionnement stable.

On doit faire varier la distance entre le détecteur et la source et, pour chaque distance, exposer le détecteur à lasource pendant 30 s en utilisant le volet. Le point de réponse D est la plus grande distance entre la fenêtre et le pland'élément(s) sensible(s) de l’échantillon à laquelle le détecteur délivrera, de façon sûre, un signal d'alarme pendantchaque période d'exposition de 30 s. S'il est connu que la réponse du détecteur est dépendante des expositionsprécédentes aux rayonnements, alors on doit laisser s'écouler un temps suffisant avant chaque exposition pours'assurer que les expositions précédentes n'affecteront pas de façon substantielle la mesure du point de réponse.

Pour les détecteurs qui présentent une réponse de comportement stochastique, la mesure de D doit être faite aumoins six fois et jusqu'à ce qu'une mesure supplémentaire ne modifie pas la valeur moyenne de D de plus de 5 %.La valeur moyenne de D doit être considérée comme le point de réponse du détecteur.

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5.1.7 Essais fonctionnels réduits

À chaque fois qu'une procédure d'essai demande un essai fonctionnel réduit, l’échantillon doit être exposé à unesource de rayonnements suffisante pour provoquer le passage en alarme du détecteur. La nature de la source etla durée d'exposition doivent être appropriées au produit en question.

5.1.8 Fournitures pour les essais

Afin de vérifier la conformité à la présente partie de norme EN 54, la fourniture suivante doit être assurée :

a) pour les détecteurs amovibles, huit têtes et huit socles ; pour les détecteurs non amovibles, huit spécimens ;

b) les documents exigés en 4.8.

Les échantillons présentés doivent être réputés représentatifs de la production normale du fabricant vis-à-vis deleur fabrication et de leur calibrage.

NOTE Ceci implique que le point de réponse moyen des 8 spécimens, trouvé dans l’essai de dispersion d’exemplaire,peut aussi représenter la production moyenne du fabricant et que les limites spécifiées dans l’essai de dispersion d’exem-plaires peuvent aussi être applicables à la production du fabricant.

5.1.9 Plan des essais

Les détecteurs doivent être soumis aux essais en respectant le plan du Tableau 1. À l'issue de l'essai de disper-sion d'exemplaires, les quatre spécimens présentant la valeur la plus élevée du point de réponse (à la sensibilitéla plus élevée) doivent être numérotés de 1 à 4, les autres de 5 à 8.

Tableau 1 — Plan des essais

Essai ArticleNuméro de l’échantillon

1 2 3 4 5 6 7 8

Reproductibilité 5.2 x x x x x x x x

Répétabilité 5.3 x

Influence de la direction 5.4 x

Sensibilité au feu 5.5 x x x x x x x x

Éblouissement (essai fonctionnel) 5.6 x

Chaleur sèche (essai fonctionnel) 5.7 x

Froid (essai fonctionnel) 5.8 x

Chaleur humide cyclique (essai d’endurance) 5.9 x

Chaleur humide statique (essai d’endurance) 5.10 x

Corrosion au dioxyde de soufre (SO2) (essai d’endurance) 5.11 x

Choc (essai fonctionnel) 5.12 x

Impact (essai fonctionnel) 5.13 x

Vibration sinusoïdale (essai fonctionnel) 5.14 x

Vibration sinusoïdale (essai d’endurance) 5.15 x

Variation des paramètres d’alimentation (essai fonctionnel) 5.16 x

Décharge électrostatique (essai fonctionnel) 5.17 x

Champ électromagnétique rayonné (essai fonctionnel) 5.17 x

Perturbations induites par les champs électromagnétiques rayonnés (essai fonctionnel)

5.17 x

Transitoires rapides en salve (essai fonctionnel) 5.17 x

Surtensions lentes à haute énergie (essai fonctionnel) 5.17 x

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5.2 Reproductibilité

5.2.1 Objet

Démontrer que le point de réponse des détecteurs ne varie pas exagérément d'un spécimen à un autre.

5.2.2 Mode opératoire

Le point de réponse de chaque spécimen doit être mesuré conformément au 5.1.6, et chaque valeur de D doitêtre enregistrée. Pour les détecteurs qui possèdent une sensibilité réglable dans une plage qui couvre plus d'uneclasse de sensibilité, l'épreuve doit être répétée pour chaque classe marquée.

Pour chaque classe, la plus grande valeur de D doit être désignée Dmax, la plus petite valeur de D doit êtredésignée Dmin et la valeur moyenne de D doit être désignée Dmoy.

5.2.3 Exigences

Pour chaque classe de sensibilité, le rapport Dmax : Dmoy ne doit pas dépasser 1,15 et le rapport Dmoy : Dmin nedoit pas dépasser 1,22.

5.3 Répétabilité

5.3.1 Objet

Démontrer que le détecteur présente un comportement stable vis-à-vis de son point de réponse, même après uncertain nombre de passages en alarme.

5.3.2 Mode opératoire

Le point de réponse de l’échantillon doit être mesuré six fois comme décrit en 5.1.6.

La valeur maximum du point de réponse doit être désignée Dmax, la valeur minimum Dmin.

5.3.3 Exigence

Le rapport des points de réponse Dmax : Dmin ne doit pas dépasser 1,14.

5.4 Influence de la direction

5.4.1 Objet

Montrer que la sensibilité du détecteur n'est pas exagérément affectée par la direction du rayonnement incident.

5.4.2 Mode opératoire

Le détecteur doit être monté sur le banc optique, tel que son axe optique coïncide avec l'axe optique de la sourcecomme dans la Figure 1. Le détecteur doit alors subir des rotations d'angle α autour d'un axe perpendiculaire àson axe optique et passant au point d'intersection de son axe optique et de son plan d'élément(s) sensible(s). Lepoint de réponse du détecteur doit être mesuré pour :

α = 15°, 30°, ... αmax

où αmax est le demi angle maximum de réception spécifié par le fabricant pour ce type de détecteur.

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L’angle α étant positionné à la valeur αmax, le détecteur doit alors subir, autour son axe optique, des rotationsd'angle ß et le point de réponse est mesuré pour :

β = 45°, 90°, 135°, 180°, 225°, 270°, 315°

La valeur maximum des points de réponse mesurés pendant cet essai et pendant l'essai de dispersion d'exem-plaire avec le même spécimen doit être désignée Dmax, la valeur minimum doit être désignée Dmin.

5.4.3 Exigences

Le rapport des points de réponse Dmax : Dmin ne doit pas dépasser 1,41.

Légende

Figure 1 — Mesure de l’influence de la direction

1 Brûleur au méthane 7 Plan de l’élément sensible

2 Flamme 8 Détecteur

3 Chambre du brûleur 9 Axe de rotation horizontal

4 Ouverture 10 Point de référence

5 Axe optique 11 Support de détection

6 Axe de rotation vertical

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5.5 Sensibilité aux foyers d'essai

5.5.1 Objet

Démontrer que les détecteurs possèdent une sensibilité adaptée aux applications générales des systèmes dedétection incendie dans les bâtiments, et déterminer leur(s) classe(s) de sensibilité appropriée(s).

5.5.2 Mode opératoire

L'épreuve consiste à exposer les détecteurs aux rayonnements de deux types de foyer d'essai des distancesconnues, pour déterminer si les détecteurs sont capables de délivrer un signal d'alarme dans un intervalle detrente secondes. La distance doit être celle choisie en accord avec les spécifications du fabricant pour la (les)classe(s) prévue(s) du détecteur (voir 5.5.3).

Les huit spécimens doivent être installés sur un support de manière à ce que leur axe optique soit dans un planhorizontal situé à une hauteur de 1 500 mm ± 200 mm. L'angle d'incidence horizontale lH ainsi que défini sur laFigure 2 ne doit pas être plus grand que 5°. Les détecteurs doivent être raccordés à leur équipement d'alimenta-tion et de signalisation comme décrit en 5.1.2.

Le bac à flammes, contenant du n-heptane conformément à C.1, doit être placé à une distance de 12 m du plandes éléments sensibles des détecteurs, sur une aire où le foyer ne sera pas affecté par les courants d'air. L'aired'essai doit être exempte de sources de rayonnements qui pourraient affecter la réponse des détecteurs au foyerd'essai.

Les détecteurs doivent être isolés des rayonnements par un écran et laissés en stabilisation au moins 15 min oupendant la durée spécifiée par le fabricant. Le combustible doit être allumé et brûler pendant au moins 1 min.L'écran doit alors être enlevé et les détecteurs exposés aux flammes pendant 30 s. À la fin de ces 30 s, on doit ànouveau isoler les détecteurs des rayonnements et noter l’état de chacun d’eux.

Si les 8 spécimens sont en état d'alarme, le détecteur doit être considéré comme ayant réagi au foyer d'essai. Siun ou plusieurs spécimens ne sont pas passés en alarme, on doit considérer le détecteur comme ayant échouéà l'essai.

La procédure décrite ci-avant doit être répétée avec le foyer d'alcool dénaturé à la distance de 12 m conformémentà C.2.

La procédure complète décrite ci-avant doit alors être répétée pour des distances de 17 m et de 25 m entre détec-teurs et foyers.

Si le fabricant spécifie la classe 2, la procédure complète doit être répétée avec une distance de 17 m entre lefoyer et le détecteur. Si le fabricant spécifie la classe 1, la procédure complète doit être répétée avec une distancede 17 m et de 25 m entre le foyer et le détecteur.

Pour les détecteurs qui possèdent un réglage de sensibilité, les essais décrits ci-avant seront conduits avec lessensibilités extrêmes. Si la plage de réglage couvre plus d'une classe de sensibilité, les essais doivent êtreconduits avec le réglage correspondant à chaque classe marquée (voir 4.7.a)).

5.5.3 Classification

Les détecteurs doivent recevoir une classification correspondant à la plus grande distance à laquelle l'ensembledes 8 spécimens passent en état d'alarme pendant les 30 s d’exposition avec les deux foyers d'essai. Les classesdoivent être :

a) classe 1 si tous les échantillons réagissent aux deux types de foyers aux distances supérieures ou égalesà 25 m ;

b) classe 2 si tous les échantillons réagissent aux deux types de foyers aux distances supérieures ou égalesà 17 m ;

c) classe 3 si tous les échantillons réagissent aux deux types de foyers à la distance de 12 m ;

Si l'un des échantillons échoue à l'épreuve à la distance de 12 m, avec l'un des deux types de foyer, il n’est pasclassifié.

Pour chaque position de réglage de sensibilité déclarée par le fabricant, la réponse du détecteur doit être classifiéeen classe 1, classe 2 ou classe 3.

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Légende

1 Équipement d'alimentation et surveillance

2 Écran à enlever pendant l’essai

3 Axe optique horizontal des détecteurs

4 Foyer d'essai

5 Détecteurs

Figure 2 — Essai de sensibilité au feu

5.5.4 Exigences

Le détecteur doit atteindre la classification 1, 2 ou 3 (voir 5.5.3).

Pour les détecteurs possédant une sensibilité réglable et pour lesquels la plage de réglage couvre plus d'uneclasse de sensibilité, la classe déterminée à chaque position de réglage durant l’essai doit correspondre à laclasse correspondante marquée sur le détecteur.

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5.6 Éblouissement (opérationnel)

5.6.1 Objet

Démontrer l'immunité des détecteurs aux rayons de lumière produits par les sources d'éclairage artificiel.

5.6.2 Mode opératoire et appareillage d’essai

5.6.2.1 Généralités

On doit utiliser le mode opératoire et l'appareillage d'essai décrits en 5.6.2.2 à 5.6.2.6 à l'annexe D.

5.6.2.2 État de l’échantillon durant l'épreuve

L’échantillon doit être monté sur le banc optique comme décrit en 5.1.3. Il doit fonctionner comme décrit en 5.1.2.

5.6.2.3 Épreuve

On doit laisser le détecteur se stabiliser pendant 1 h dans une pièce obscure. L’échantillon doit alors être exposéà la source de lumière comme indiqué ci-après.

a) lumière incandescente (modulée) : 20 fois 1 s allumée, 1 s éteinte suivie par

b) incandescente (continue) : 2 h.

La modulation des lampes doit être obtenue par la commutation marche-arrêt de l'alimentation électrique.

5.6.2.4 Mesures pendant l'épreuve

Le détecteur doit être surveillé afin de détecter tout signal d'alarme ou de défaut pendant l'épreuve.

5.6.2.5 Mesures finales (lumières allumées)

Immédiatement après l'exposition (voir 5.6.2.3 b), et avec les lampes encore allumées, le point de réponse doitêtre mesuré conformément au 5.1.6.

La plus grande valeur des points de réponse mesurée pendant cet essai et pendant l'essai de dispersion d'exem-plaires avec le même spécimen doit être désignée Dmax, la valeur minimum doit être désignée Dmin.

5.6.2.6 Mesures finales (lumières éteintes)

Immédiatement après la fin des mesures du 5.6.2.5, les lumières doivent être éteintes et les détecteurs laissés enrécupération pendant une période de 5 min. À la fin de la période de récupération, le point de réponse doit êtredéterminé conformément au 5.1.6.

La plus grande valeur des points de réponse mesurée pendant cet essai et pendant l'essai de dispersion d'exem-plaires avec le même spécimen doit être désignée Dmax, la valeur minimale doit être désignée Dmin.

5.6.3 Exigences

Aucun signal d'alarme ou de dérangement ne doit être délivré pendant les phases a) et b) du 5.6.2.3.

Le rapport Dmax : Dmin déterminé en 5.6.2.5 ne doit pas dépasser 1,26.

Le rapport Dmax : Dmin déterminé en 5.6.2.6 ne doit pas dépasser 1,14.

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5.7 Chaleur sèche (opérationnel)

5.7.1 Objet

Démontrer l'aptitude du détecteur à supporter une température ambiante élevée appropriée à son utilisation.

5.7.2 Mode opératoire et appareillage d’essai

5.7.2.1 Généralités

Le dispositif d'essai et le mode opératoire doivent être conformes à la CEI 60068-2-2:1974 Essai Ba ou Bb, età 5.7.2.2 à 5.7.2.4.

5.7.2.2 État de l’échantillon pendant l'épreuve

L’échantillon doit être monté comme stipulé en 5.1.3 et raccordé à son équipement d'alimentation et de signalisa-tion comme stipulé en 5.1.2.

5.7.2.3 Épreuve

Les conditions suivantes doivent être appliquées :

— température : (55 ± 2) °C ;

— durée : 16 h.

5.7.2.4 Mesures pendant l'épreuve

Pendant l'épreuve, le détecteur doit être surveillé pour détecter tout signal d'alarme ou de défaut. Pendant les trentedernières minutes de l'épreuve, le détecteur doit être soumis à l'essai fonctionnel réduit, conformément au 5.1.7.

5.7.2.5 Mesures finales

Après la période de récupération d’au moins 1 h aux conditions standard du laboratoire, le point de réponse del’échantillon doit être mesuré selon 5.1.6.

La plus grande valeur des points de réponse mesuré pendant cet essai et pendant l’essai de reproductibilité avecle même échantillon doit être désignée Dmax, la valeur minimale doit être désignée Dmin.

5.7.3 Exigences

Aucun signal d'alarme ou de défaut ne doit être délivré pendant la transition à température d'épreuve ou pendantl'épreuve.

L’échantillon doit délivrer un signal d'alarme en réponse à l'essai fonctionnel réduit.

Le rapport Dmax : Dmin ne doit pas être supérieur à 1,26.

5.8 Froid (fonctionnel)

5.8.1 Objet

Démontrer l'aptitude des détecteurs à fonctionner correctement aux basses températures attendues dans l'envi-ronnement d'utilisation.

5.8.2 Mode opératoire et appareillage d’essai

5.8.2.1 Généralités

Le dispositif d'essai et le mode opératoire doivent être conformes à la CEI 60068-2-1:1990 Essai Ab, et à 5.8.2.2à 5.8.2.4.

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5.8.2.2 État de l’échantillon pendant l'épreuve

L’échantillon doit être monté conformément au 5.1.3. et raccordé à son équipement d'alimentation et de signali-sation conformément au 5.1.2.

5.8.2.3 Épreuve

Les conditions suivantes doivent être appliquées :

— température : (– 10 ± 3) °C ;

— durée : 16 h.

5.8.2.4 Mesures pendant l'épreuve

Le détecteur doit être surveillé pendant la durée de l'épreuve pour détecter tout signal d'alarme ou de défaut. Pen-dant les trente dernières minutes de l'épreuve, le détecteur doit être soumis à l'essai fonctionnel réduit conformé-ment au 5.1.7.

5.8.2.5 Mesures finales

Après la période de récupération d’au moins 1 h aux conditions standard du laboratoire, le point de réponse del’échantillon doit être mesuré selon 5.1.6.

La plus grande valeur des points de réponse mesuré pendant cet essai et pendant l’essai de reproductibilité avecle même échantillon doit être désignée Dmax, la valeur minimale doit être désignée Dmin.

5.8.3 Exigences

Aucun signal d'alarme ou de défaut ne doit être délivré pendant la transition à température d'épreuve ou pendantl'épreuve.

L’échantillon doit délivrer un signal d'alarme en réponse à l'essai fonctionnel réduit.

Le rapport Dmax : Dmin ne doit pas être supérieur à 1,26.

5.9 Chaleur humide cyclique (fonctionnel)

5.9.1 Objet

Démontrer l'aptitude des détecteurs à fonctionner correctement dans un environnement à taux d'humidité relativeélevée ou la condensation pourrait se produire sur l'équipement.

5.9.2 Mode opératoire et appareillage d’essai

5.9.2.1 Généralités

Le dispositif d'essai et le mode opératoire doivent être conformes à la CEI 60068-2-30:1980 utilisant la variante 1du cycle d'essai, et les conditions de récupération contrôlées et à 5.9.2.2 à 5.9.2.4.

5.9.2.2 État de l’échantillon pendant l'épreuve

L’échantillon doit être monté conformément au 5.1.3. et raccordé à son équipement d'alimentation et de signali-sation conformément au 5.1.2.

NOTE Tout dispositif d'auto-test destiné à surveiller la transmission optique de la fenêtre du détecteur peut être désactivépendant cet essai.

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5.9.2.3 Épreuve

Les conditions suivantes doivent être appliquées pendant l'épreuve :

— température : (40 ± 2) °C ;

— nombre de cycles : 2.

5.9.2.4 Mesures pendant l'épreuve

L’échantillon doit être surveillé pour détecter tout signal d'alarme ou de défaut pendant l'épreuve.

Pendant les trente dernières minutes de la phase haute température du dernier cycle, le détecteur doit être soumisà l'essai fonctionnel réduit décrit en 5.1.7.

5.9.2.5 Mesures finales

Après la période de récupération d’au moins 1 h aux conditions standard du laboratoire, le point de réponse del’échantillon doit être mesuré selon 5.1.6.

La plus grande valeur des points de réponse mesuré pendant cet essai et pendant l’essai de reproductibilité avecle même échantillon doit être désignée Dmax, la valeur minimale doit être désignée Dmin.

5.9.3 Exigences

Aucun signal d'alarme ou de défaut ne doit être délivré pendant la transition à température d'épreuve ou pendantl'épreuve.

L’échantillon doit délivrer un signal d'alarme en réponse à l'essai fonctionnel réduit.

Le rapport Dmax : Dmin ne doit pas être supérieur à 1,26.

5.10 Chaleur humide statique (endurance)

5.10.1 Objet

Démontrer l'aptitude du détecteur à supporter les effets à long terme de l'humidité dans son environnement d'uti-lisation. (par exemple : modification des propriétés électriques des matériaux, réaction chimique provoquant lamoisissure, corrosion galvanique, etc.)

5.10.2 Mode opératoire et appareillage d’essai

5.10.2.1 Généralités

Le dispositif d'essai et le mode opératoire doivent être conformes à la CEI 60068-2-56:1988, Essai Cb età 5.10.2.2 et 5.10.2.4.

5.10.2.2 État de l’échantillon pendant l'épreuve

L’échantillon doit être monté conformément au 5.1.3. mais ne doit pas être alimenté en énergie électrique pendantl'épreuve.

5.10.2.3 Épreuve

Les conditions suivantes doivent être appliquées :

— température : (40 ± 2) °C ;

— humidité relative : (93 ± 3) % ;

— durée : 21 jours.

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5.10.2.4 Mesures finales

Après la période de récupération d’au moins 1 h aux conditions standard du laboratoire, le point de réponse del’échantillon doit être mesuré selon 5.1.6.

La plus grande valeur des points de réponse mesurés pendant cet essai et pendant l’essai de reproductibilité avecle même échantillon doit être désignée Dmax, la valeur minimale doit être désignée Dmin.

5.10.3 Exigences

Le rapport Dmax : Dmin ne doit pas dépasser 1,26.

5.11 Corrosion au dioxyde de soufre (SO2) (endurance)

5.11.1 Objet

Démontrer l'aptitude des détecteurs à supporter les effets de la corrosion au dioxyde de soufre au même titrequ'un polluant atmosphérique.

5.11.2 Mode opératoire et appareillage d’essai

5.11.2.1 Généralités

L’appareillage d’essai et le mode opératoire doivent être généralement comme décrit dans la CEI 60068-2-42:1982Essai Kc, excepté que l’on doit appliquer les conditions de 5.11.2.2 à 5.11.2.4.

5.11.2.2 État de l’échantillon pendant l'épreuve

L’échantillon doit être monté conformément au 5.1.3. Il ne doit pas être alimenté en énergie électrique pendantl'épreuve mais il doit avoir des fils de cuivre non étamés, de diamètre approprié, relié à un nombre suffisantde terminaux pour permettre d‘effectuer la mesure finale, sans mettre des connexions supplémentaires surl’échantillon.

5.11.2.3 Épreuve

Les conditions suivantes doivent être appliquées :

— température : (25 ± 2) °C ;

— humidité relative : (93 ± 3) % ;

— concentration SO2 : (25 ± 5) ppm ;

— durée : 21 jours.

5.11.2.4 Mesures finales

Immédiatement après l'épreuve, l’échantillon doit être soumis à une période de séchage de 16 h à 40 °C, et pasplus de 50 % d’humidité, suivi par une période de récupération de 1 h à 2 h dans les conditions standard du labora-toire. Après cette période de récupération, le point de réponse de l’échantillon doit être mesuré conformémentau 5.1.6.

La plus grande valeur des points de réponse mesurée pendant cet essai et pendant l'essai de reproductibilité avecle même spécimen doit être désignée Dmax, la valeur minimum doit être désignée Dmin.

5.11.3 Exigences

Le rapport Dmax : Dmin ne doit pas dépasser 1,26.

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5.12 Choc (essai fonctionnel)

5.12.1 Objet

Démontrer l'insensibilité des détecteurs aux chocs qui peuvent raisonnablement se produire, de façon nonfréquente, dans l'environnement de service.

5.12.2 Mode opératoire et appareillage d’essai

5.12.2.1 Généralités

L’appareillage d’essai et le mode opératoire doivent être généralement comme décrit dans la CEI 60068-2-27:1987Essai Ea, à l’exception des conditions d’épreuve qui doivent suivre 5.12.12.2 à 5.12.2.5.

5.12.2.2 État de l’échantillon pendant l'épreuve

L’échantillon doit être monté comme décrit en 5.1.3 sur un appareil rigide et raccordé à son équipement d'alimen-tation et de signalisation comme décrit en 5.1.2.

5.12.2.3 Épreuve

Pour l’échantillon ayant une masse ≤ 4,75 kg, l'épreuve suivante doit être appliquée :

— type impulsion de choc : Semi-sinus ;

— durée de choc : 6 ms ;

— accélération crête : 10 × (100 – 20M) ms-2 (où M est la masse de l’échantillon, en kilogrammes) ;

— nombre de directions : 6 ;

— impulsions par direction : 3.

Il n'y a pas d'essai appliqué aux spécimens ayant une masse > 4,75 kg

5.12.2.4 Mesures pendant l'épreuve

L’échantillon doit être surveillé pendant la durée d'épreuve et pendant une durée supplémentaire de 2 min pourdétecter tout signal d'alarme ou de défaut.

5.12.2.5 Mesures finales

Le point de réponse de l’échantillon doit être mesuré conformément au 5.1.6.

La plus grande valeur des points de réponse mesurée pendant cet essai et pendant l'essai de reproductibilité avecle même spécimen doit être désignée Dmax, la valeur minimale doit être désignée Dmin.

5.12.2.6 Exigences

Aucun signal de défaut ou d'alarme ne doit être délivré pendant l'épreuve ou pendant les 2 min supplémentaires.

Le rapport Dmax : Dmin ne doit pas dépasser 1,26.

5.13 Impact (essai fonctionnel)

5.13.1 Objet

Démontrer l'immunité du détecteur aux impacts mécaniques qu'il pourrait subir sur ses surfaces, dans son envi-ronnement de service, et qu'il peut être raisonnablement susceptible de supporter.

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5.13.2 Mode opératoire et appareillage d’essai

5.13.2.1 Montage d’essai

Le montage d'essai doit être constitué d'un marteau à balancier comprenant une tête de section rectangulaire enalliage d'aluminium (alliage d'aluminium Al Cu4 Si Mg conforme à l'ISO 209-1, traité en solution et en précipitation)dont la face d'impact plane est chanfreinée selon un angle de 60° par rapport à l'horizontale dans la positionde frappe (c'est-à-dire quand le manche du marteau est vertical). La tête de marteau doit avoir une hauteurde (50 ± 2,5) mm, une largeur de (76 ± 3,8) mm et une longueur de (80 ± 4) mm à mi-hauteur comme décrit surla figure E.1. Un montage d’essai approprié est en annexe E.

5.13.2.2 État de l’échantillon pendant l'essai

L’échantillon doit être fixé rigidement sur le montage d'essai à l'aide de ses moyens normaux de fixation commedécrit en 5.1.3 et positionné de manière à être frappé par la moitié supérieure de la face d'impact quand le marteauest en position verticale (c'est-à-dire quand la tête du marteau se déplace horizontalement). La direction et la posi-tion azimutale de l'impact par rapport au spécimen doivent être choisies comme les plus susceptibles de perturberle fonctionnement normal de l’échantillon. L’échantillon doit être relié à son équipement d'alimentation et de signa-lisation comme décrit en 5.1.2.

5.13.2.3 Épreuve

Les conditions suivantes s'appliquent pendant l'épreuve :

— énergie d'impact : (1,9 ± 0,1) J ;

— vitesse du marteau : (1,5 ± 0,13) ms-1 ;

— nombre d'impacts : 1.

5.13.2.4 Mesures pendant l'épreuve

L’échantillon doit être surveillé pendant l'épreuve et pendant 2 min supplémentaires pour détecter tout signald'alarme ou de défaut.

5.13.2.5 Mesures finales

Le point de réponse de l’échantillon doit être mesuré conformément au 5.1.6.

La plus grande valeur des points de réponse mesurée pendant cet essai et pendant l'essai de reproductibilité avecle même spécimen doit être désignée Dmax, la valeur minimale doit être désignée Dmin.

5.13.3 Exigences

Aucun signal de défaut ou d'alarme ne doit être délivré pendant l'épreuve ou pendant les 2 min supplémentaires.

Le rapport Dmax : Dmin ne doit pas dépasser 1,26.

5.14 Vibration sinusoïdale (essai fonctionnel)

5.14.1 Objet

Démontrer l'immunité du détecteur à des niveaux de vibration considérés comme appropriés dans l'environne-ment de service.

5.14.2 Mode opératoire et appareillage d’essai

5.14.2.1 Généralités

L’appareillage d’essai et le mode opératoire doivent être généralement comme dans la CEI 60068-2-6:1982Essai Fc et dans 5.14.2.2 à 5.14.2.5.

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5.14.2.2 État de l’échantillon pendant l'épreuve

L’échantillon doit être fixé rigidement sur montage d'essai comme décrit en 5.1.3 et doit être raccordé à son équi-pement d'alimentation et de signalisation comme décrit en 5.1.2. La vibration doit être appliquée sur chacun destrois axes mutuellement perpendiculaires, l'un après l'autre. L’échantillon doit être monté de telle façon que l'unde ces trois axes soit perpendiculaire à son plan de montage normal.

5.14.2.3 Épreuve

Les conditions suivantes doivent être appliquées :

— plage de fréquence : 2 Hz à 10 Hz ;

— amplitude de déplacement : 1,24 mm ;

— plage de fréquence : 10 Hz à 150 Hz ;

— amplitude d'accélération : 5 ms-2 (≈ 0,5 gn) ;

— nombre d’axes : 3 ;

— vitesse de balayage : 1 octave.min-1 ;

— nombre de balayages par axe : 1.

NOTE Les essais de vibration en opérationnel et en endurance peuvent être combinés de telle manière que l’épreuveen fonctionnel puisse être suivie de l’épreuve en endurance sur le même axe avant de passer à l’axe suivant. Une seulemesure finale est nécessaire.

5.14.2.4 Mesures pendant l'épreuve

L’échantillon doit être surveillé pendant l'épreuve pour détecter tout signal d'alarme ou de défaut.

5.14.2.5 Mesures finales

Les mesures finales spécifiées au 5.15.2.4, qui sont faites normalement après l'épreuve de vibration en endu-rance, n'ont besoin d'être faites ici que si l'essai est réalisé isolément.

5.14.3 Exigences

Aucun signal de défaut ou d'alarme ne doit être généré pendant l'épreuve.

Le rapport Dmax : Dmin ne doit pas dépasser 1,26.

5.15 Vibration sinusoïdale (endurance)

5.15.1 Objet

Démontrer l’aptitude du détecteur à supporter les effets à long terme de vibrations à un niveau approprié dansl’environnement de service.

5.15.2 Mode opératoire et appareillage d’essai

5.15.2.1 Généralités

L’appareillage d’essai et le mode opératoire doivent être généralement comme dans la CEI 60068-2-6:1995Essai Fc et dans 5.15.2.2 à 5.15.2.5.

5.15.2.2 État de l’échantillon pendant l'épreuve

L’échantillon doit être fixé rigidement sur montage d'essai comme décrit en 5.1.3 mais ne doit pas être alimentépar son équipement d'alimentation pendant l’épreuve. La vibration doit être appliquée sur chacun des trois axesmutuellement perpendiculaires, l'un après l'autre. L’échantillon doit être monté de telle façon que l'un de ces troisaxes soit perpendiculaire à son plan de montage normal.

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5.15.2.3 Épreuve

Les conditions suivantes doivent être appliquées :

— plage de fréquence : 10 Hz à 150 Hz ;

— amplitude d'accélération : 10 ms-2 (≈ 1gn ) ;

— nombre d'axes : 3 ;

— vitesse de balayage : 1 octave.min-1 ;

— nombre de balayages par axe : 20.

NOTE Les essais de vibration en endurance et en opérationnel peuvent être combinés de telle façon que l’échantillonsoit soumis à l'épreuve en essai opérationnel suivie de l'épreuve d'essai d'endurance dans un axe, avant de changer d'axe.Seule une mesure finale est nécessaire.

5.15.2.4 Mesures finales

Le point de réponse de l’échantillon doit être mesuré conformément au 5.1.6.

La plus grande valeur des points de réponse mesurée pendant cet essai et pendant l'essai de reproductibilité avecle même spécimen doit être désignée Dmax, la valeur minimale doit être désignée Dmin.

5.15.3 Exigences

Le rapport Dmax : Dmin ne doit pas dépasser 1,26.

5.16 Variations des paramètres d'alimentation (fonctionnel)

5.16.1 Objet

Montrer qu’à l'intérieur de la (des) plage(s) spécifiée(s) (par exemple : tension) des paramètres d'alimentation, lepoint de réponse des détecteurs n'est pas exagérément affecté par ces paramètres.

5.16.2 Mode opératoire

Le point de réponse de l’échantillon doit être mesuré conformément au 5.1.6 aux valeurs limites inférieure et supé-rieure des plages des paramètres d'alimentation (par exemple : tension ) spécifiées par le fabricant.

NOTE Pour les détecteurs conventionnels, le paramètre d'alimentation est la tension continue appliquée au détecteur.Pour d'autres types de détecteurs (par exemple : détecteurs analogiques), il peut être nécessaire de considérer les niveauxde signal et le cadencement.

La plus grande valeur des points de réponse mesurée pendant cet essai et pendant l'essai de reproductibilité avecle même spécimen doit être désignée Dmax, la valeur minimale doit être désignée Dmin.

5.16.3 Exigences

Le rapport Dmax : Dmin ne doit pas dépasser 1,26.

5.17 Compatibilité électromagnétique (CEM), essais d’immunité (essai fonctionnel)

5.17.1 Objet

Démontrer l’immunité du détecteur aux perturbations électromagnétiques de façon appropriée à un environne-ment normal d’utilisation.

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5.17.2 Mode opératoire et appareillage d’essai

5.17.2.1 Généralités

Les essais d’immunité suivants doivent être conduits avec les appareillages et selon les modes opératoires telsque décrits dans la EN 50130-4 :

a) décharges électrostatiques 2) ;

b) champs électromagnétiques rayonnés ;

c) perturbations conduites induites par champs électromagnétiques rayonnés ;

d) transitoires rapides en salve ;

e) surtensions lentes à haute énergie.

5.17.2.2 État de l’échantillon pendant les épreuves

L’échantillon doit être monté comme décrit en 5.1.3 et doit être raccordé à l’équipement d’alimentation et de signa-lisation tel que décrit au 5.1.2.

5.17.2.3 Mesures pendant les épreuves

L’échantillon doit être surveillé pendant l'épreuve pour détecter tout signal d'alarme ou de défaut.

5.17.2.4 Mesures finales

Après chaque épreuve, le point de réponse de l’échantillon doit être mesuré conformément au 5.1.6.

La plus grande valeur des points de réponse mesurée pendant cet essai a) à e) et pendant l'essai de reproducti-bilité avec le même spécimen doit être désignée Dmax ; la valeur minimale doit être désignée Dmin.

5.17.3 Exigences

Pour chaque épreuve a) à e), les critères de conformité spécifiés dans l’EN 50130-4 s’appliquent et le rapportDmax : Dmin ne doit pas dépasser 1,26.

6 Marquage

Chaque détecteur doit être marqué de façon claire ou livré avec les informations suivantes :

a) le numéro de la présente norme (c’est-à-dire EN 54-10) ;

b) le nom ou la marque du fabricant ou du fournisseur ;

c) la référence du modèle (type ou numéro) ;

d) la classification du détecteur, par exemple : Classe 1 ;

e) un (ou des) marquage(s) ou code(s), (ex. numéro de série ou code de lot), permettant au fabricant d'identifier,au minimum, la date ou le lot et le lieu de fabrication et la version de tout logiciel contenu dans le détecteur ;

f) le repérage des bornes de raccordement ;

g) l'angle de réception comme déterminé en 5.4 ;

h) la (les) bande(s) de longueur d'onde, par exemple : UV, IR.

Pour les détecteurs amovibles, la tête du détecteur doit être marquée avec au moins les informations a), b), c), d)et e), le socle doit porter, au minimum, les informations b), c) (la référence du modèle) et f).

Si les marquages apposés sur les parties du détecteur utilisent des symboles ou des abréviations dont l'usagen'est pas établi, ceux-ci doivent être explicités dans la documentation fournie avec le détecteur.

Le marquage doit être visible pendant l'installation du détecteur et doit être accessible pendant l'entretien.

Les marquages ne doivent pas être apposés sur des vis ou autres parties facilement démontables.

2) Pour les détecteurs UV, qui réagissent aux rayonnements émis par les étincelles, l’intervalle entre deuxdécharges peut être augmenté jusqu’à un maximun de 30 s.

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Annexe A

(normative)

Appareillage pour la mesure du point de réponseInit numérotation des tableaux d’annexe [A]!!!Init numérotation des figures d’annexe [A]!!!Init numérotation des équations d’annexe [A]!!!

A.1 Banc optique

L'appareillage utilise un banc optique permettant de faire varier la distance entre la source et le détecteur tout enmaintenant l'alignement relatif des axes optiques de la source et du détecteur. De façon à permettre les variationsdu point de réponse, le banc doit avoir une longueur effective de travail d'au moins 2,5 m.

Les moyens de fixation de l’échantillon ainsi que les différentes autres parties de l'équipement d'essai doivent êtrecontraints de se mouvoir dans une direction parallèle à l'axe du banc. Des moyens doivent être prévus pour mesu-rer la distance des dispositifs individuels montés sur le banc avec une précision de ± 10 mm.

Le support de montage du détecteur doit permettre l'ajustement en hauteur et en orientation du détecteur de tellefaçon que son axe optique et l'axe optique de la source soient mis en coïncidence.

Le support de montage du détecteur doit aussi permettre de faire tourner le détecteur autour de son axe optiqueet, de façon indépendante, autour d'un deuxième axe perpendiculaire à l'axe optique et passant à l'intersection duplan d'élément(s) sensible(s) et de l'axe optique du détecteur. Des moyens doivent être prévus pour mesurer lesangles de rotation avec une précision de ± 5° ou mieux.

Un exemple d'une disposition de banc optique appropriée est donné sur la Figure A.1.

A.2 Source de rayonnements

Les rayonnements doivent être produits par un brûleur à gaz, brûlant du méthane d'une pureté minimum de 98 %,et produisant un rayonnement stable, exempt de fluctuations, dans la (les) bande(s) de longueur d'onde de fonc-tionnement du détecteur en essai. La fluctuation dans ces bandes doit être mesurée en utilisant une méthodeappropriée. La valeur efficace vraie de l’amplitude de modulation de la flamme due aux fluctuations ne doit pasdépasser 5 %.

Les rayonnements effectifs émis par le brûleur doivent être ajustés par une fenêtre placée devant la flamme defaçon à ce que la totalité de la surface de la fenêtre vue par le détecteur en essai soit couverte par la flamme danstoutes les positions autorisées. Pour les besoins de cet essai, la fenêtre doit être considérée comme la source desrayonnements. L'axe traversant perpendiculairement le centre de la fenêtre doit être considéré comme l'axe opti-que de la source.

Une description d’un brûleur à gaz approprié est faite dans l’annexe B.

A.3 Volet

Un volet doit être prévu pour permettre au détecteur d'être isolé des rayonnements. Le volet doit permettre decontrôler la durée d'exposition du détecteur à la source avec une précision de ± 2 s.

A.4 Modulateur

Le rayonnement de la source doit être modulé par un dispositif adéquat, (par exemple un disque perforé), de façonà produire la forme de modulation spécifiée par le fabricant du détecteur en essai. La fréquence de modulationpeut être nulle. Si le constructeur ne spécifie pas la modulation, des mesures doivent être faites sur un détecteurchoisi au hasard afin de déterminer la fréquence de modulation pour laquelle le détecteur présente la meilleureréponse. Cette fréquence doit être consignée et utilisée par la suite, pour toutes les mesures concernées.

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Légende

Figure A.1 — Configuration du banc optique

A.5 Radiomètre

Un radiomètre doit être prévu pour surveiller l'irradiance produite par la source. L'élément sensible du radiomètredoit être placé sur un point de l'axe optique de la source dans une plage de distance comprise entre 1 400 mmet 1 600 mm de la fenêtre. Le radiomètre doit être monté sur un support du banc optique de telle façon que ladistance à partir de la fenêtre puisse être positionnée dans cette plage avec une répétabilité de ± 5 mm.

La longueur d'onde de sensibilité du radiomètre utilisé doit correspondre à celle du détecteur en essai, et peut êtrespécifiée par le fabricant. Si le fabricant ne spécifie pas de plage de longueur d'onde, la sensibilité du radiomètredoit se situer dans la plage 4,0 µm à 4,8 µm pour les détecteurs IR et dans la plage 160 nm à 280 nm pour lesdétecteurs UV.

1 Brûleur au gaz méthane 7 Radiomètre

2 Flamme 8 Élément(s) sensible(s)

3 Chambre du brûleur 9 Axe optique

4 Ouverture 10 Détecteur

5 Modulateur (disque modulant) 11 Support du détecteur

6 Obturateur

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Annexe B

(informative)

Exemple de brûleur à méthaneInit numérotation des tableaux d’annexe [B]!!!Init numérotation des figures d’annexe [B]!!!Init numérotation des équations d’annexe [B]!!!

La Figure B.1 représente un exemple de brûleur (brûleur Meker) qui convient pour la source de A.2. Le brûleurdoit être alimenté en gaz sous pression constante afin de maintenir une émission constante de rayonnement.

Dimensions en millimètres

Légende

1 Gaz 4 4 trous

2 Pièce A 5 4 trous

3 Pièce B

Figure B.1 — Exemple de brûleur à méthane

Pièce A Pièce B

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Annexe C

(normative)

Foyers d’essaiInit numérotation des tableaux d’annexe [C]!!!Init numérotation des figures d’annexe [C]!!!Init numérotation des équations d’annexe [C]!!!

C.1 Foyer de n-heptane

Ce foyer est destiné à représenter un feu brûlant avec une flamme jaune (fuligineuse).

a) Carburant :

Approximativement 500 ml de n-heptane (pur) avec approximativement 3 % de toluène (pur) en volume. La quan-tité de carburant utilisé doit être suffisante pour couvrir complètement la surface de base du bac pendant toute ledurée de l'essai.

b) Disposition :

Le mélange toluène/heptane doit être brûlé dans un bac carré réalisé en tôle d'acier de 2 mm d'épaisseur et dedimensions 330 mm × 330 mm et de 50 mm de profondeur.

c) Température initiale :

La température initiale du carburant doit être (20 ± 10) °C.

d) Allumage :

L’allumage peut être fait par tout moyen adéquat qui n’affecte pas la température initiale ou la composition dufoyer.

e) Fin de l'essai :

30 s après le début de l'exposition des détecteurs au feu.

C.2 Foyer d'alcool dénaturé

Ce foyer est destiné à représenter un feu brûlant avec des flammes claires (invisibles).

a) Carburant :

Approximativement 1 500 ml d'alcool dénaturé contenant au moins 90 % d'alcool éthylique (C2H5OH) en volume.La quantité de carburant utilisé doit être suffisante pour couvrir complètement la surface de base du bac pendanttoute le durée de l'essai.

b) Disposition :

L'alcool doit être brûlé dans un bac carré réalisé en tôle d'acier de 2 mm d'épaisseur et de dimensions500 mm × 500 mm et de 50 mm de profondeur.

c) Température initiale :

La température initiale du carburant doit être (20 ± 10) °C.

d) Allumage :

L’allumage peut être fait par tout moyen adéquat qui n’affecte pas la température initiale ou la composition dufoyer.

e) Fin de l'essai :

30 s après le début de l'exposition des détecteurs.

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Annexe D

(normative)

Dispositif pour l’essai d’éblouissement

Init numérotation des tableaux d’annexe [D]!!!Init numérotation des figures d’annexe [D]!!!Init numérotation des équations d’annexe [D]!!!

Le dispositif décrit dans cette annexe sur la Figure D.1 doit être réalisé de façon à pouvoir se monter sur le bancoptique représenté sur la Figure A.1, sans influer sur la détermination des points de réponse.

La source de lumière doit être réalisée avec deux lampes identiques à incandescence à filament de tungstènede 25 W et une enveloppe en verre transparent, conformes à la CEI 60064. La source de lumière doit être alimen-tée en courant alternatif 50 Hz.

La source de lumière du dispositif représenté Figure D.1 doit être montée de telle façon que la ligne de visiondirecte des éléments sensibles du détecteur à la source de rayonnement soit conservée. La source de lumière etles éléments sensibles du détecteur doivent être reliés de manière que la distance, entre le support de lampes etle détecteur, soit approximativement de 500 mm et maintenue à cette distance fixe lorsque le support du détecteurest déplacé.

La tension appliquée doit être ajustée pour que leur température soit de 2 850 K ± 100 K. La distance entre leslampes et le détecteur doit être ajustée pour que la luminescence produite sur le plan des éléments sensibles, soitde 100 lx.

Légende

Figure D.1 — Dispositif pour l’essai d’éblouissement

1 Brûleur au méthane 5 Axe optique

2 Flamme 6 Détecteur

3 Brûleur 7 Support des lampes

4 Ouverture 8 Support des détecteurs

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Annexe E

(normative)

Appareil pour l’essai d’impact

Init numérotation des tableaux d’annexe [E]!!!Init numérotation des figures d’annexe [E]!!!Init numérotation des équations d’annexe [E]!!!

L'appareil (voir Figure E.1) est principalement composé d'un marteau à balancier comportant une tête de sectionrectangulaire dont la face d'impact est chanfreinée, le marteau étant monté sur un manche en tube d'acier. Lemarteau est fixé dans un moyeu d'acier qui tourne sur des roulements à billes autour d'un arbre fixe en acier montésur un cadre rigide en acier de telle sorte que le marteau puisse pivoter librement autour de l'axe de l'arbre fixe.Le cadre rigide est conçu de manière à ce que le marteau équipé puisse accomplir une révolution complète enl'absence de l’échantillon.

Les dimensions du marteau sont de 76 mm de largeur × 50 mm de profondeur × 94 mm de longueur (hors tout).Il est constitué d'un alliage d'aluminium (AlCu4 SiMg conforme à la Norme ISO 209:1989), traité en solution et enprécipitation. Sa face d'impact plane est chanfreinée selon un angle de (60 ± 1)° par rapport à l'axe longitudinalde la tête. L'arbre en tube d'acier se caractérise par un diamètre extérieur de (25 ± 0,1) mm et des paroisde (1,6 ± 0,1) mm d'épaisseur.

Le marteau est monté sur l'arbre de telle sorte que son axe longitudinal soit à une distance radiale de 305 mm del'axe de rotation de l'ensemble, ces deux axes étant mutuellement perpendiculaires. Le moyeu se caractérise parun diamètre extérieur de 102 mm et une longueur de 200 mm ; il est monté coaxialement sur l'arbre fixe en acierdont le diamètre est de 25 mm environ, son diamètre précis dépendant des roulements utilisés.

Deux bras de contre-équilibrage en acier, de 20 mm de diamètre extérieur et de 185 mm de longueur, sont dia-métralement opposés à l'arbre du marteau. Ces bras sont vissés dans le moyeu de telle sorte qu'ils en dépassentde 150 mm. Un contre-poids en acier est monté sur les bras, sa position étant réglable pour équilibrer le poids dumarteau et des bras, ainsi que le montre la Figure E.1. L'extrémité du moyeu porte une poulie en alliage d'alumi-nium de 12 mm de largeur x 150 mm de diamètre autour de laquelle est bobiné un câble non extensible dont uneextrémité est fixée à la poulie. L'autre extrémité du câble porte le poids d'entraînement.

Le cadre rigide porte également le panneau de montage sur lequel l’échantillon est monté à l'aide de ses piècesde fixation normales. Le panneau de montage est réglable verticalement de manière à ce que le centre de la faced'impact du marteau vienne frapper l’échantillon quand le marteau se déplace horizontalement, comme le montrela Figure E.1.

Pour actionner l'appareil, l’échantillon et le panneau de montage sont préalablement positionnés ainsi que lemontre la Figure E.1 puis le panneau de montage est bridé solidement sur le cadre. Ensuite, le marteau équipéest soigneusement équilibré par réglage du contrepoids sans le poids d'entraînement. Le bras du marteau estensuite ramené en arrière dans sa position horizontale, prêt à être lâché et le poids d'entraînement est remis enplace. Au déclenchement, le poids d'entraînement provoque le balancement du marteau et du bras suivant unangle de 3π/2 radians jusqu'à frapper l’échantillon.

La masse du poids d'entraînement nécessaire à la production de l'énergie d'impact requise de 1,9 J est égale à :

où :

r est le rayon effectif de la poulie, en mètres. Cette valeur est égale à 0,55 kg environ pour une pouliede 75 mm de rayon.

La norme exigeant une vitesse du marteau à l'impact de (1,5 ± 0,125) m.s-1, la masse de la tête du marteau devraêtre réduite par perçage de la face arrière jusqu'à l'obtention de cette vitesse. On considère qu'une tête de 0,79 kgenviron est nécessaire pour obtenir la vitesse spécifiée, mais ce réglage doit être déterminé par des essais et desmesures d'erreur.

0,3883 π r

--------------- kg

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Dimensions en millimètres

Légende

Figure E.1 — Dispositif pour l’essai d’impact

1 Tableau de montage 7 Angle de mouvement de 270°

2 Échantillon 8 Roulement à billes

3 Tête du marteau 9 Bras support des contrepoids

4 Bras du marteau 10 Poids générateur d’impact

5 Pièce tournante 11 Contrepoids

6 Poulie