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Liens Chambre de Commerce Suédoise en France Septembre 2004 Numéro 32 Prix : 3,25 ovembre 2004 : élection présiden- tielle aux Etats- Unis. Quel qu’en soit le résultat, que les affaires restent entre les mains de l’administration Bush ou qu’elles passent entre celles des démocrates, nous sommes tous concernés. Dans notre Europe qui vient de s’agrandir d’un coup, on est encore loin de parler d’états unis et l’UE n’a toujours pas voté sa Constitution. Le 14 juillet, le Président français a annoncé que les Français donneraient leur avis sur la question par voie référendaire, estimant que le vote sera positif. Dans la foulée, un certain nombre de pays lui ont emboîté le pas, pas forcément pour la même raison, comme la Grande-Bretagne et le Danemark dont on connaît les réserves. Mais pas la Suède. Lorsque la Suède avait la présidence de l’UE, au premier semestre 2001, une am- bition européenne flottait sur le pays. L’Europe était alors à la mode là-haut et les Suédois étaient fiers de cette visibilité, convaincus qu’ils seraient capables de peser sur les orientations de Bruxelles, de jouer enfin un rôle à leur mesure. Depuis, le soufflé semble être retombé. Echaudé par l’issue négative du vote de sep- tembre 2003 sur l’adhésion à la monnaie unique, et, tout dernièrement par les élec- tions de juin au Parlement européen qui ont vu la spectaculaire percée d’un mou- vement libéral ultra critique à l’égard du Et vive les capitales bis ! La Suède a peut-être un peu mis en veilleuse son engagement européen, du moins se cherche-t-elle un nouvel élan po- litique. Ceci dit, elle existe, elle ne va pas mal du tout bien que sen- tant comme les autres Européens occidentaux, dont la France, l’attrait puissant que les nouveaux entrants exercent sur les investisseurs. Dans ce climat qui se durcit, nos meilleurs pôles économiques régionaux suédois et français se tendent la main. C’est ainsi que, cette année, c’est Lyon et non Paris qui rece- vra la Suède durant quelques jours en dé- cembre. Une délocalisation due à un double contexte événementiel : la tenue de Pollutec 2004 - le Salon de l’environnement dont la Suède est toujours un hôte assidu - et la gran- de manifestation qui mettra en lumière les solides liens d’affaires entre les deux gran- des vice-capitales de nos deux pays : Lyon et Göteborg (voir notre Reportage). Les Suédois pourront en tous cas venir chez nous la tête haute : fin juillet, leur pays a été classé “le plus agréable au monde” par le magazine Newsweek en termes de protection sociale, de libre entreprise, de performance économique, de conscience environne- mentale... et d’“honnêteté”. Françoise Nieto fonctionnement de l’UE, le gouvernement social-démocrate repousse l’idée d’une consultation nationale. Il estime que c’est au Riksdag de se prononcer. Une manière tout aussi démocratique que l’autre - et sans risques - de traiter la question. N Des liens particuliers Après un été qui a joué les intermittents, l’automne devrait nous réchauffer avec une échéance de portée planétaire, les répercussions du chaos moyen-oriental, l’assemblage du supertanker européen... PHOTO : MEDIATHEQUE DE LA COMMISSION EUROPEENNE Nouvelle adresse de la CCSF à partir du 24 septembre : 6,rue d’Uzès, 75002 Paris

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LiensChambre de Commerce Suédoise en France

Septembre2004

Numéro 32Prix : 3,25 €

ovembre 2004 :élection présiden-tielle aux Etats-

Unis. Quel qu’en soit lerésultat, que les affairesrestent entre les mains del’administration Bush ouqu’el les passent entrecelles des démocrates, noussommes tous concernés.Dans notre Europe quivient de s’agrandir d’uncoup, on est encore loin deparler d’états unis et l’UEn’a toujours pas voté saConstitution. Le 14 juillet,le Président français aannoncé que les Françaisdonneraient leur avis sur la questionpar voie référendaire, estimant quele vote sera positif. Dans la foulée,un certain nombre de pays lui ontemboîté le pas, pas forcément pour la mêmeraison, comme la Grande-Bretagne et leDanemark dont on connaît les réserves.Mais pas la Suède.

Lorsque la Suède avait la présidence del’UE, au premier semestre 2001, une am-bition européenne flottait sur le pays.L’Europe était alors à la mode là-haut etles Suédois étaient fiers de cette visibilité,convaincus qu’ils seraient capables de pesersur les orientations de Bruxelles, de jouerenfin un rôle à leur mesure. Depuis, lesoufflé semble être retombé.

Echaudé par l’issue négative du vote de sep-tembre 2003 sur l’adhésion à la monnaieunique, et, tout dernièrement par les élec-tions de juin au Parlement européen quiont vu la spectaculaire percée d’un mou-vement libéral ultra critique à l’égard du

Et vive lescapitales bis !

La Suède a peut-être unpeu mis en veilleuse sonengagement européen, du

moins se cherche-t-elleun nouvel élan po-litique. Ceci dit, elle

existe, elle ne vapas mal du toutbien que sen-tant comme les

autres Européensoccidentaux, dontla France, l’attraitpuissant que lesnouveaux entrantsexercent sur lesinvestisseurs.

Dans ce climat qui se durcit, nos meilleurspôles économiques régionaux suédois etfrançais se tendent la main. C’est ainsi que,cette année, c’est Lyon et non Paris qui rece-vra la Suède durant quelques jours en dé-cembre. Une délocalisation due à un doublecontexte événementiel : la tenue de Pollutec2004 - le Salon de l’environnement dont laSuède est toujours un hôte assidu - et la gran-de manifestation qui mettra en lumière lessolides liens d’affaires entre les deux gran-des vice-capitales de nos deux pays : Lyonet Göteborg (voir notre Reportage).

Les Suédois pourront en tous cas venir cheznous la tête haute : fin juillet, leur pays a étéclassé “le plus agréable au monde” par lemagazine Newsweek en termes de protectionsociale, de libre entreprise, de performanceéconomique, de conscience environne-mentale... et d’“honnêteté”.

Françoise Nieto

fonctionnement de l’UE, le gouvernementsocial-démocrate repousse l’idée d’uneconsultation nationale. Il estime que c’estau Riksdag de se prononcer. Une manièretout aussi démocratique que l’autre - et sansrisques - de traiter la question.

NDes liens particuliers

Après un été qui a jouéles intermittents,

l’automne devrait nousréchauffer avec uneéchéance de portée

planétaire, lesrépercussions du chaos

moyen-oriental,l’assemblage du

supertanker européen...

PHOTO : MEDIATHEQUE DE LA COMMISSION EUROPEENNE

Nouvelle adresse de la CCSF à partir du 24 septembre : 6,rue d’Uzès, 75002 Paris

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Chambre de Commerce Suédoise enFrance (CCSF), 6 rue d’Uzès, 75002 Paris,

téléphone 01 53 40 89 90, fax 01 53 40 82 52,

E-mail : [email protected], Site Internet : www.ccsf.fr •

Présidente, Directrice de la publicationGîta Paterson • Comité de rédaction -Tomas Fellbom, Anders Fogelström, Britt Norée, Jan Nyberg,

Gîta Paterson, Claes Rasmusson, Håkan Skoglund

• Rédaction Françoise Nieto, Claire Mallet

• Création originale de la maquette -D a n H a y o n • Photogravure e t im-pression - IMPRIMERIE SERVIPLUS, Orly •

D i s t r i b u t i o n - F r a n c e - r o u t a g e •

Administration, Abonnements etpublicité - Tina Darcel et Katarina Lööf, CCSF,

tél. 01 53 40 89 90, fax 01 53 40 82 52, e-mail : [email protected]

* * *LIENS est imprimé sur Multiart Matt 115 grs, papier couché,

produit par STORAENSO. Pour en savoir plus,

c o n t a c t e z S to ra Enso F rance -D i v i s i o n F i n e P a p e r ,téléphone 01 53 64 79 00, fax 01 53 64 79 90

* * *Ce numéro a été distribué à 5000 exemplaires.

* * *ISSN 1253-3343

interviewClaes Rasmusson,dénicheur de talents franco-nordiques

p.5,6

reportage• “On parle de plus en plussuédois à Lyon ! ”

p.10,11

bloc-notes• nouveaux membres• carnet d’affaires• partenariats CCSF• culture• tous azimuts• nominations

p.7,8,9

entreprises• Alfa Laval France• Sita

p.13,15

chroniqueLe Cercle Suédois“un lieu unique !”

p.18

l y a un an, la Suède était ébranléepar l’assassinat d’Anna Lindh, sa

ministre des affaires étrangères, puis,dans la foulée, par le vote négatif surl’adhésion à l’euro. Nous étions alorsnombreux à nous demander quel rôle laSuède pourrait désormais avoir sur lascène européenne. A la veille du 15 août,l’annonce de la composition de la nou-velle Commission, à Bruxelles, nous aréconfortés : la Suède reste bien en vuesur l’échiquier avec la nomination deMargot Wallström, ex-commissaire à

l’environnement, au premier poste de vice-président de la Commission chargé dela communication externe. “Un signe de reconnaissance de sa compétence” acommenté le Premier ministre, Göran Persson.

De sa compétence, certes, mais au-delà, d’une vertu que la Suède revendique :le souci de transparence, que ce soit dans la gestion des affaires publiquesou des entreprises.

Bien en vue également, la Suède le sera cet automne à Lyon, troisième ville deFrance et capitale de la région Rhône-Alpes qui héberge quantités d’entreprisessuédoises, et non des moindres. Dans le cadre de ce projet, la CCSF, en coopéra-tion avec la Chambre de Commerce et de l’Industrie de Lyon et l’Aderly, organisenotamment un colloque sur l’environnement économique et les échanges inter-nationaux. Soit, une opportunité de premier choix de nouer encore plus decontacts fructueux entre nos deux pays.

Et nous reviendrons à Paris pour notre cérémonie désormais institutionnaliséede remise de notre Prix d’Excellence 2004.

Tisser et renforcer des liens bilatéraux dans un contexte qui s’élargit sans cesseest une nécessité et, pour la CCSF, vous le savez, la raison d’être de ses multiplesactivités et initiatives.

La dernière en date, dont nous vous avons entretenus dans le dernier numérode Liens, est la création de la bourse CCSF destinée aux jeunes managers suédoisde demain. Les trois premiers lauréats (voir Bloc Notes, page 9), choisis parmiune forte concurrence, ont déjà commencé leur stage de haut niveau chezAlfa Laval, Tetra Pak et Volvo Automobiles France.

J’ai le sentiment confiant que la CCSF entre dans une nouvelle phase dynamiquedans un contexte économique en constante évolution. J’espère que vous partagezce sentiment et que vous contribuerez pleinement à sa concrétisation.

Gîta PatersonPrésidente

• Activités CCSF

p.17

I

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Depuis 1994au service des entreprises

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I N T E R V I E W

Claes Rasmusson a crééExpatria Human Resources,cabinet spécialisé dansle recrutement franco-nordique, il y a vingt ans.De par cette spécialisation,Expatria reste uniqueen son genre. Et de parcette longue expérience,Claes Rasmusson porteun regard éclairé surles entreprises françaiseset suédoises... et évoqueavec passion la façondont il conçoit son métier.

Claes Rasmusson - Je le conçois commeun métier d’artisan bien plus que comme uneindustrie. Le métier de chasseur de tête estune niche ! Et dans cette niche, Expatria en achoisi une encore plus ciblée : celle des socié-tés franco-nordiques ! Plus précisément, nousassurons le recrutement de postes clés enFrance pour les filiales de groupes nordiqueset, inversement, dans les pays nordiques, pourles filiales de groupes français. Et ce, pour desfonctions dirigeantes - direction générale,administrative et financière, commerciale etmarketing, production - ou des fonctions de

spécialiste. Notre spécia-lisation est ce qui faitnotre force : elle nous

permet de réduire auminimum le risque d’er-

reur... et donc d’af-ficher un excellent

taux de réussite !

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avec la maison mère et les autres sociétés dugroupe. Elle est en outre perçue comme unfacteur d’ouverture d’esprit, de pragmatisme,de capacité à intégrer très rapidement touteune série de paramètres... Sans même parler dela nécessaire maîtrise de l’anglais !

Percevez-vous des différencesimportantes entre lesexigences des entreprisesfrançaises et celles desentreprises suédoises ?En réalité, pas vraiment. Certes, un groupefrançais paraît en général plus hiérarchiqueou structuré et plus attaché à la culture del’écrit. D’où une meilleure “traçabilité” desdécisions. Mais globalement, les différencesde fonctionnement et de culture liées au paysd’origine et d’implantation des entreprisess’atténuent. En revanche, les différences entregroupes sont de plus en plus fortes - et ceprocessus de singularisation est loin d’êtreachevé. En d’autres termes, les culturesd’entreprise vont continuer à s’affermir... et lescultures nationales continuer à s’estomper !

Propos recueillis par Claire Mallet

Comment se déroule leprocessus de recrutement ?Il s’agit d’abord d’appréhender la situation etles besoins de l’entreprise. A ce titre, notre“double culture” nous permet de comprendreaussi bien la filiale que la société mère. Nousfaisons ensuite une présélection de candidats,en privilégiant généralement l’approche direc-te qui, si elle peut être complétée par des outilstels que les annonces ou l’internet, représenteselon nous souvent la seule méthode pouvantgarantir le résultat. Il faut pour cela disposerd’un important réseau relationnel, réaliserune analyse fine des sociétés au sein desquellespeuvent être repérés les bons profils par rapportà la mission en cours et tenir à jour une basede données de plusieurs milliers de personnes,qui sont en fait le plus souvent des “locaux”ayant déjà travaillé dans un environnementinternational ou, mieux encore, dans unmilieu franco-nordique. Notre mission estensuite de participer à la décision de l’en-treprise et de la future recrue : évaluation ducandidat, analyse des motivations... Car pourqu’un recrutement soit réussi sur le longterme, il faut que les deux parties aient réelle-ment envie de collaborer, et que cette envie soitbasée sur des éléments solides. Cette mise enadéquation est un véritable puzzle ! Et chaquerecrutement est un cas à part.

Les filiales de groupesétrangers recrutent doncde plus en plus de “locaux” ?Oui - et donc de moins en moins d’expatriés.Le recours à des expatriés répond désormaisà des besoins précis : la phase d’intégrationd’une entreprise nouvellement acquise par legroupe, la transmission de compétences ou lerecours à des spécialistes pointus, la fonctionde contrôle qu’exercera par exemple un direc-teur financier ou un contrôleur de gestion.En dehors de ces cas là, on peut aujourd’hui,plus qu’autrefois, trouver des profils locauxcapables de s’adapter facilement à une cultured’entreprise. En sachant qu’une société appar-tenant à un groupe international recherche,

plus encore qu’une autre entreprise, desprofils ouverts sur l’étranger. Cette qualité

sera en effet essentielle dans les relations

Claes Rasmusson,dénicheur de talents franco-nordiques

Longtemps centré sur les filiales fran-çaises de groupes nordiques, Expatriarenforce depuis quelques années sa pré-sence sur le terrain du recrutement pourles sociétés françaises implantées dans lespays nordiques. Aujourd’hui, le cabineteffectue environ 60 % de ses missions enFrance et 40 % en Europe du Nord,notamment en Suède, où il intervientvia son bureau à Stockholm. Expatriaa par exemple assuré des missions pourles deux filiales suédoises du groupefrançais Dalkia (services aux collectivitéset à l’industrie). Ou bien encore, lasociété française Holophane (éclairageautomobile) et la société Smalley (méca-nique) lui ont récemment fait confiancepour recruter les directeurs de leursfiliales suédoises.

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ClaesRasmusson.

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B L O C - N O T E S

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n SEB Private BankSEB Private Bank est une banquesuédoise spécialisée dans la gestioninternationale de patrimoine et leconseil en placement aux particu-

liers. SEB Private Bank est présente à Genève, Lon-dres, Luxembourg, Marbella, Singapour, Zürich... et,pour la France, à Nice, où une équipe de profession-nels spécialisés, tous d’origine suédoise, met à la dis-position de chaque client toute la compétence exis-tant au sein de la banque, par exemple en termes deconseils personnalisés sur les investissements, lesimpôts et les assurances. Le bureau de Nice peut enoutre être contacté pour toute demande de rensei-gnement concernant une ouverture de compte.SEB Private Bank, S.A. - 7 av. Gustave V, 06000Nice - Tél. 04 97 03 06 10, Fax 04 97 03 06 11,E-mail : [email protected]

n Securitas DirectL’activité de Securitas Direct France, l’une desquatre filiales de Securitas France (au même titreque Securitas Surveillance, Securitas Systèmes etSecuritas Transport de fonds), est centrée sur les par-ticuliers et les commerçants ou artisans, auxquelselle propose des solutions de sécurité intégrée pourprotéger les biens et les personnes : conseil, choix etinstallation des matériels ; transmission et traite-ment des alarmes 24h/24 ; application des consi-gnes et interventions sur site ; information en tempsréel et éventuelles mesures conservatoires. Sonréseau de stations centrales de télésurveillance opé-rationnelle agréées APSAD P3 couvre l’ensemble duterritoire national. Securitas Direct France : Parcde Poumeyrol, 293, chemin du Bac à Traille,BP 161, 69643 Caluire et CuireCedex - Tél. 04 37 40 28 00.www.securitas.fr

n ABB FranceSpécialiste des métiers de l’automation et de l’éner-gie, le Groupe ABB emploie environ 3 500 per-sonnes en France (113 000 personnes dans lemonde). “Nous proposons une gamme de pro-duits, de services et de solutions très étendues quirépondent à la demande de clients de secteurstrès variés tels que l’industrie automobile, chi-mique, pétrolière, les papeteries, les cimenteries,les fonderies, etc.”, explique Allan Huldt, PDGd’ABB France, qui ajoute : “à titre d’exemple,ABB a vendu plus de 115 000 robots dans lemonde. Utilisés dans des domaines très diffé-rents, ils servent à produire des voitures pourRenault ou PSA ou encore à manipuler des cho-colats pour Lindt et Nestlé.” En France, si le métierhistorique du groupe demeure l’automation, ABB aégalement pour objectif de devenir un acteur ma-jeur du secteur de l’énergie. ABB France réalise un

chiffre d’affaires de 709 millionsd’euros (CA monde : 18,8 mil-liards d’euros). www.abb.fr

carnet d’affaires

n La griffe deKarl Lagerfeld chez H&MLe géant suédois du prêt-à-porter H&M et KarlLagerfeld ont annoncé fin juin le début d’unenouvelle collaboration qui prendra la forme, dèsla mi-novembre, d’une collection de vêtementsd’une trentaine de pièces créée par le célèbrecouturier et produite puis distribuée par H&Mdans toute l’Europe et aux Etat-Unis sous le label“Karl Lagerfeld pour H&M”. “Nous avionseu la même idée de part et d’autre, avantmême de nous consulter. Cela fait longtempsque je suis fasciné par ce qu’ils font et euxsont apparemment intéressés par ce que jereprésente”, a expliqué Karl Lagerfeld.

n Le courant passe entreTele2 et Direct EnergieLe 1er juillet dernier, le marché français del’énergie s’ouvrait à la concurrence pour lesentreprises, les professionnels et les collecti-vités. Un événement quasi-historique qui asuscité un partenariat inédit entre Tele2France, le célèbre opérateur de téléphoniefixe d’origine suédoise, et Direct Energie,une toute jeune entreprise française (crééedébut 2003) prête à conquérir ce nouveaumarché de la commercialisation d’électri-cité. Tele2 connaît la problématique deDirect Energie puisque c’est également lalibéralisation d’un nouveau marché, celui dela téléphonie, qui a suscité sa création il y acinq ans. Leur partenariat commercial va enfait permettre à Direct Energie de bénéficierd’un accès privilégié aux 320 000 clients pro-fessionnels de Tele2, lesquels devraient enretour profiter d’une offre spécifique. L’ap-proche de Direct Energie se veut très similaireà celle de Tele2, avec une offre commercialebasée sur une politique tarifaire agressive.www.tele2.fr

n Lyon-Scandinavieavec SASDeux heures de vol pour aller de Lyon à Copen-hague, puis à peine une petite heure pour seretrouver ensuite à Göteborg ou Stockholm :c’est le nouveau service que propose la SAS àpartir du 1er novembre avec un vol quotidiendans les deux sens Lyon Saint-Exupéry - Copen-hague Kastrup, départ en fin d’après-midi. Finiesles longues attentes pour les correspondances : letransit par Kastrup est un des plus rapides qui soitdepuis la mise en service du terminal 3.

Karl Lagerfeld et Margareta van den Bosch,Head of Design, H&M.

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n Visibilité féminineavec le YCCDéjà dévoilé au Salon de Genève de février der-nier, le concept-car YCC (pour Your Concept-Car) de Volvo s’apprête à affronter le Mondial deParis à l’automne. Son argument principal : il aété entièrement conçu par des femmes (9) pourles femmes d’après l’idée initiale de Marti Bar-letta, spécialiste américaine du comportementféminin en matière de consommation, selonlaquelle “en répondant aux demandes des

femmes, on va au-delà decelles des hommes”.

Ses caractéristiques : une visibilité accrue par desvitrages importants, moins germaniques et plusfrançais, un réglage adaptatif de la posture deconduite intégrant les données morphologiques per-sonnelles, des solutions de rangement adaptées auxpratiques féminines et des ailes “papillon” pour fa-ciliter l’accessibilité - concept emprunté à la légen-daire Mercedes 300 SL “Gullwing” de 1954. Lorsd’un cocktail spécial organisé en juin à Paris parVolvo Cars France, les neuf “génitrices” du YCC ontdévoilé aux invités les coulisses de leur réalisation.www.volvocars.fr

partenariats CCSF

n Karente et Fongepar

La CCSF offre à ses membres la possibilité ex-clusive de profiter de son nouveau partenariatavec les sociétés Karente, société de conseilen ingénierie sociale et Fongepar, filiale degestion d’épargne salariale du groupe Caisse

des Dépôts, pour souscrire au plan d’épar-gne salariale Motiv’Epargne. Le plan

Motiv’Epargne, géré par Fongepar, permetaux employeurs de verser à leurs sala-

riés des bonus hors impôt et chargessociales. Couplé à un accord d’intéres-sement collectif, dispositif qui permetde verser des primes aux salariésvariables en fonction de leur contri-bution aux performances de leur en-treprise, Motiv’Epargne devient un véri-table outil d’optimisation des rémuné-rations et de motivation des salariés.Karente et Fongepar offrent jusqu’au31/12/2004 aux entreprises mem-bres de la CCSF une réduction de

20 % du coût de mise en placed’un accord d’intéressement per-

sonnalisé et aux salariés souscripteurs uneréduction de 20 % des commissions de souscrip-tion au fonds Motiv’Epargne.

Informations :Mannuèle Pennera - Karente

Tél. : 01 47 66 87 72ou sur notre site www.ccsf.fr

n International Herald TribunePour une perspective fiable et éclectique sur lesévénements dans le monde d’aujourd’hui, l’In-ternational Herald Tribune vous propose,tous les jours, des articles approfondis sur dessujets aussi variés que le monde des affaires, latechnologie, la culture et le secteur des voyages,en passant par la sécurité internationale et lesévénements sportifs.Dans le cadre d’un partenariat avec la CCSF, lesmembres pourront profiter d’une offre de moins50 % sur le prix kiosque et recevoir ce prestigieuxquotidien tous les matins à l’adresse de leur choix.

Pour vous abonner, appelezle numéro vert et gratuit : 00800 4448 7827

ou envoyez un e-mail à [email protected](en indiquant votre identifiant membre).

culture

n Apparences étrangesau Centre CulturelLe programme d’automnedu Centre Cultu-rel Suédois sera ponctué cette année encore parla Semaine des Cultures Etrangères, dont latroisième édition se déroulera du 27 septembreau 3 octobre 2004 dans les 35 centres et institutsculturels étrangers de Paris, autour de la théma-tique “L’étranger dans la ville”. A cette occasion,le Centre Culturel Suédois fera la part belle à l’imagesous toutes ses formes, notamment à la photogra-phie (trois expositions des photographes SusannaHesselberg, Regina Virserius et Gerry Johansson),ainsi qu’à plusieurs installations, de la tradition destapis lirette suédois à la modernité de robots mange-texte... ou à l’étrangeté d’une projection vidéo sur lesmurs de l’Hôtel de Marle pour la Nuit Blanche clô-turant cette Semaine. www.ccs.si.se

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B L O C - N O T E S

n Bourse CCSF :trois étudiants suédoisaccueillis en FranceNous vous l’annoncions dans le numéro précédentde Liens : la CCSF a créée cette année une boursedestinée aux futurs managers suédois. Cette boursepermettra à des étudiants suédois à la fin de leurshautes études de venircompléter leur forma-tion en effectuant unstage de haut niveauplusieurs mois en Franceau sein d’une entreprisesuédoise ou d’originesuédoise. Les candida-tures n’ont pas man-qué... Et les trois heureuxélus, sélectionnés en étroite collaboration avec lesentreprises partenaires du programme, sont désor-mais connus. Il s’agit de Sara Lif, qui achève un

Master à l’Ecole supérieure de com-merce de Göteborg, avec spécialisationen marketing et commerce internatio-nal, qui sera accueillie par le servicetechnique de Tetra Pak France,pour y mener plusieurs missions de

marketing et de mise en placede démarches de vente.Patrick Roos, qui achève

ses études à la faculté d’écono-mie de Lund et a déjà fait un an d’études en France,à l’Université Paris-Dauphine, va pour sa part effec-tuer un stage de quatre mois au départementFinances de Volvo Automobiles France, où ilsera chargé d’une mission de contrôle interne.Enfin, Kimmo Brundin, de triplenationalité (suédoise, américaine etfinlandaise), en fin de cursus àl’Ecole de commerce d’Umeå,bénéficie lui aussi entre autres d’unepremière expérience à Paris (sixmois à l’école de commerceAdvancia, suivis d’unstage au sein d’un cabi-net de conseil français), qu’il complétera au seind’Alfa Laval France, où il réalisera une séried’analyses dans le cadre d’un plan marketing.

nominations

n Un nouveau Directeurpour l’Ecole Suédoise...Stefan Särnholm Ericsson succède àCarola Almqvist au poste de directeur del’Ecole Suédoise de Paris. Stefan SärnholmEricsson, enseignant de formation, a déjàeu l’occasion d’habiter en France, ainsiqu’aux Etats-Unis. Il quitte l’Université deVäxjö en Suède, où il enseignait la pédago-gie, notamment dans le cadre de la forma-tion des futurs directeurs d’établissementsscolaires. On saura enfin que Stefan Särn-holm Ericsson, marié et père de deux enfants(son épouse, Eva Särnholm, va égalementtravailler au sein de l’Ecole, en tant quecoordinatrice du cycle lycéen et professeurde suédois), est un passionné de musique,notamment de jazz !www.svenskaskolanparis.com

n ... Et une nouvelleDirectrice pour la Maisondes Etudiants SuédoisVivi-Anne Lennartsson succède à Eva Ris-berg en tant que nouvelle Directrice de la Maisondes Etudiants Suédois de la Cité InternationaleUniversitaire de Paris, quiaccueille chaque année unecinquantaine d’étudiantssuédois en résidence. Univer-sitaire spécialiste de littéra-ture française, Vivi-AnneLennartsson, née en1944 en Suède, aconsacré son doc-torat à Simone de Beauvoir et a enseigné la litté-rature française à l’université, tant en Norvègequ’en Suède. Elle a participé à de nombreusesconférences internationales, entre autres à Paris,et mène actuellement un projet de rechercheintitulé “Sexualité et style de vie dans le romanfrançais contemporain”.www.svenskastudenthemmet.com

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Fondé en 1915

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Dont 67 avocats (“Advokater”)Membres du barreau suédois.

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n SAS prend ses nouveauxquartiers à la DéfenseDepuis le mois d’août, SAS Scandinavian Air-lines occupe de nouveaux bureaux à La Défense.Tous les services de la compagnie aérienne y sontdésormais basés.

Nouvelles coordonnées :SAS - Tour Franklin, La Défense 8,

92042 Paris la Défense cedex, tél. 01 46 93 28 00.

Le numéro du service Réservations de SASreste inchangé : 0 825 325 335

ou www.scandinavian.net.

Le comptoir de vente de SAS se trouve pour sa partà l’aéroport de Roissy, terminal 1, porte 4.

Sara Lif.

Patrick Roos.

Kimmo Brundin.

Carl Lidbom, qui fut Ambas-sadeur de Suède à Paris pendantdix ans, entre 1982 et 1992, estdécédé fin juillet à l’âge de 78 ans.Juriste de formation, Carl Lidbomfait incontestablement partie desgrandes figures de la social-démo-cratie suédoise de ces dernièresdécennies. Il fut notamment l’undes proches collaborateurs d’OlofPalme et occupa des fonctions

aussi bien ministérielles que par-lementaires. Connu pour sonfranc-parler, qui ne lui valutpas que des amis, Carl Lidbom futtoujours très présent dans lesdébats liés à l’international,notamment sur l’Union euro-péenne. Il avait partagé ses der-nières années entre ses deux payspréférés, la Suède et la France.Carl Lidbom.

n Disparition de Carl Lidbom

Vivi-Anne Lennartsson.

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Enfin, ce n’est pas un hasard si cet ensemblede manifestations, prévu du 30 novembre au2 décembre, sera concomitant à Pollutec, lecélèbre salon professionnel de l’environne-ment : comme chaque année, les entreprises ettechnologies suédoises y seront plus que digne-

ment représentées

et l’environnementconstitue précisé-ment l’un des ter-rains privilégiés dela complicité entre Lyon et Göteborg.

Göteborg à l’honneurCe “gala suédois”, auquel une très largepalette d’acteurs apportera son concours,dont la Mairie de Lyon et l’Ambassade deSuède en France, comprendra des événementsouverts au grand public, à commencer, le1er décembre, sur la place Louis Pradel,

i l’opération “Décembre Suédois” faitdéjà presque figure de tradition, elleconnaîtra pour sa troisième édition

une déclinaison inédite : c’est à Lyon et non àParis que le rendez-vous est donné cette annéependant quelques jours. Le fait d’organiser cettetoute première version décentralisée n’est pasanodin. Il vient confirmer que les rela-tions franco-suédoises ne sauraient seconjuguer uniquement sur le modeparisien. Il permet en outre de rappelercombien Lyon et la région Rhône-Alpesreprésentent un territoire significatif pourles échanges franco-suédois, notam-ment, bien sûr, au niveau économique.De rappeler, aussi, que la région lyonnaisea clairement désigné son pair côté sué-dois : la région de Göteborg.Cette présence de la Suède à Lyon devraitégalement augurer un déploie-ment des réseaux franco-suédoisà Lyon, y compris pour la Cham-bre de Commerce Suédoise en Fran-ce, qui souhaite amorcer des liensnouveaux avec les acteurs institu-tionnels et économiques de Rhône-Alpes, dont la Chambre de Com-merce et d’Industrie de Lyon. Neserait-ce que pour la préparation del’opération, une série de rendez-vousfructueux ont déjà eu lieu avec des représentantsde la ville de Lyon, de la CCI de Lyon en la per-sonne de son président, Jean Agnès, de l’Agencepour le développement économique de la régionde Lyon (Aderly) avec son directeur exécutif,Robert Maury, du Grand Lyon (communautéurbaine), du conseil régional de Rhône-Alpes...Gîta Paterson, présidente de la CCSF, garded’ailleurs un souvenir enthousiaste de la qualitéde l’accueil qui avait été réservé, lors de sapremière venue à Lyon, à la petite délégationsuédo-parisienne dont elle faisait partie.

“On parle de plus en plussuédois à Lyon !”

Bien que lancée par une Lyonnaise sous forme de boutade,cette sentence n’est pas dénuée de fondement !

Lyon et Rhône-Alpes constituent en effet un territoire significatif pourles investisseurs suédois. La métropole développe en outre des échanges privilégiésavec celle de Göteborg. Les premières “Journées Suédoises” de décembre à Lyon

permettront d’en témoigner et d’encourager la poursuite des synergies.

R E P O R T A G E

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par l’illumination d’un sapin suédois etpar un défilé de Sainte-Lucie.Mais le programme sera aussi, voire surtout, lecadre de plusieurs rencontres professionnellesde haut niveau entre acteurs économiques etpolitiques français et suédois, dont deuxauront lieu à la CCI de Lyon. La première

réunira le Conseil de la CCSF et desreprésentants des sociétés suédoisesimplantées en Rhône-Alpes. Laseconde, organisée par la CCI, laCCSF et l’Aderly, comptera la pré-sence, entre autres, des maires deLyon et de Göteborg, Gérard Col-lomb et Jörgen Linder. Témoi-gnages d’entreprises à l’appui, ce

vaste colloque d’une journée permettranotamment de se pencher sur l’environne-ment économique franco-suédois et sur leséchanges entre les deux pays... et plus pré-cisément, donc, entre les régions de Lyonet de Göteborg. Business Region Göteborg(BRG), l’agence de développement éco-nomique et industriel qui représente13 municipalités de la côte Ouest sué-doise, y sera donc forcément très présente.La veille, BRG organisera en outre avecle Grand Lyon un séminaire consacréau “développement durable urbain” etaux expériences croisées des villes deLyon, Göteborg et Barcelone dans cedomaine crucial tant pour les collec-

tivités locales que pour les industriels (eau,déchets, aménagement urbain, énergie, trans-ports...). Lyon, Göteborg et Barcelone serontd’ailleurs à nouveau en vedette le 2 décembre,aux côtés de Paris et Bordeaux, pour une autreconférence, organisée dans le cadre de Pollutec,autour des problèmes de “logistique urbaine”.A Pollutec d’ailleurs, comme chaque année,BRG hébergera plusieurs entreprises suédoisessous un “pavillon suédois”.

S© EMMANUELLE GAUTHIER

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R E P O R T A G E

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“Un carrefour entrele Nord et le Sud”Les relations entre Lyon et Göteborg, ces deuxvilles qui ont toutes deux pour emblème lafigure du lion, bénéficient d’un passé déjàriche, entamé depuis le début des années 1990.“On peut parler d’une véritable coopéra-tion”, témoigne Bengt Wennerberg, qui yoeuvre depuis Göteborg au sein de BRG, notam-ment grâce à des liens étroits avec l’Aderly.“BRG et l’Aderly sont presque des sister com-panies”, précise son homologue française,Monique Devillebichot, conseil en implantationà l’Aderly et spécialiste des pays nordiques, quiévoque avant tout leur partenariat en termesd’”échanges permettant de détecter des projetsd’investissements croisés”.Car pour l’Aderly, l’enjeu final est bien là : inci-ter les investisseurs étrangers, en l’occurrencesuédois, à choisir de s’implanter dans le bassinlyonnais (tandis que le rôle principal dela Direction Internationale de la CCI estinversement, sous la houlette de PierreHelleputte, de soutenir les entreprises dela région dans leurs projets de dévelop-pement à l’étranger). Visiblement, sur ce terrain, les atoutslyonnais ne manquent pas. “Du pointde vue des Suédois, notre territoire estperçu comme une voie d’accès privi-légiée vers l’Europe du Sud ou, plusprécisément, comme un carrefourentre le Nord et le Sud”,constate Monique Deville-bichot. Si cette situationgéographique privilégiée estévidemment essentielle d’unpoint de vue logistique, ellesemble aussi se refléter dansl’image que les Suédois sefont de la région et de la viequi les y attend : “Lyon permet à leursyeux d’allier le sérieux du Nord et la qua-lité de vie méridionale. Et représente uneville à taille humaine comparable à celledes métropoles suédoises”.Selon Bengt Wennerberg, ce sont notamment les“nombreux points communs” entre les deuxagglomérations qui ont incité Göteborg à serapprocher de Lyon. A commencer, en effet, parleurs tailles respectives - “deux villes d’environ500 000 habitants au cœur de deux terri-toires d’environ 1 million d’habitants”. Göte-borg bénéficie elle aussi d’une position géo-graphique remarquable (ouverture portuaire,proximité de la Norvège et du Danemark...) etsouhaite en tirer partie vis-à-vis des entreprisesfrançaises, “qui peuvent exploiter les opport-unités d’implantation dans la région pourdéployer leur activité en Scandinavie”.

Un coup d’accélérateuravec Renault TrucksA cela s’ajoutaient des analogies économiques :deuxièmes pôles économiques de leur pays, his-toires marquées par l’industrie textile et manu-facturière, développement de secteurs tels quel’électronique ou les biotechnologies, pôles d’ex-cellence reconnus, forte ouverture sur l’interna-tional et l’export... Sans oublier, évidemment,l’automobile avec, côté suédois, le fief historiquede Volvo et, côté français, un bassin majeur del’industrie du poids lourd.Dans ce contexte, l’intégrationau groupe Volvo, en 2001, deRenault V.I., devenu RenaultTrucks, ne pouvait que don-ner un formidable coupd’accélérateur aux synergiesexistantes. Aujourd’hui, avecplus de 6 000 salariés sur

le site de Vénissieux, RenaultTrucks n’est autre que le pre-mier employeur privé de larégion Rhône-Alpes... Et undonneur d’ordre évidemmentincontournable (le nouveau

paysage de la sous-traitance doit encore se stabi-liser mais laisse présager une série de rapproche-ments entre fournisseurs français et suédois).Lors de l’une des visites d’une délégation lyon-naise à Göteborg, le Président d’AB Volvo assuraiten tout cas qu’il entendait faire de Lyon la “capi-tale du poids lourd pour l’Europe du Sud”.“Les contacts se sont clairement intensifiésdepuis cette intégration”, constate MoniqueDevillebichot. Les réunions franco-suédoisesentre décideurs économiques se sont succédées.Et au pôle “environnement” qui associait déjàles deux métropoles est venu s’ajouter uneseconde thématique forte, celle des transports etde la logistique, y compris dans la dimensiontransports urbains. “La coopération dans cedomaine est soutenue et donne lieu à devrais échanges de bonnes pratiques et deméthodes”, atteste Bengt Wennerberg. La confé-rence prévue le 2 décembre à Pollutec fait

d’ailleurs suite à un premier séminaire organiséen 2002. Et Lyon prévoit de lancer dès 2005 unprojet comparable à celui qu’a déjà engagéGöteborg sur le front des mobilités urbaines.

Liaison directeSi le cas Renault Trucks fait figure de symbole etde catalyseur, pas question d’oublier la kyrielle desociétés suédoises présentes en Rhône-Alpes : ABB(1 800 emplois), Capio, Securitas, Alfa Laval,Sandvik, SKF, Iggesund, SCA, Kinnarps... Ou bienencore Ikea, qui a implanté son centre de distri-

bution pour l’Europe du Sudaux portes de Lyon, là encoreavant tout pour des raisonsde situation géographiquestratégique. La liste complèteserait longue, en sachant quede jeunes PME sont elles ausside la partie. Selon les chiffresde la Chambre Régionale deCommerce et d’Industrie, laSuède occupe le troisième rang

des entreprises à capitaux étrangers de larégion quant au nombre de salariés (justederrière l’Allemagne et les Etats-Unis).Il manquait sans doute une dernière pièceau puzzle... Celle d’une liaison directeLyon-Göteborg. Or la lacune est aujour-d’hui comblée. “On en parlait depuislongtemps... Là aussi, l’élément déclen-cheur fut Volvo. Les acteurs de la régionet l’aéroport ont beaucoup contribué àsa réalisation”, témoigne Monique Devil-

lebichot. Quelques mois après son ouverture,cette ligne Lyon-Göteborg assurée par City Airlineaffiche souvent complet avec, à bord, plus de80 % de clientèle affaires. L’Office Suèdois duTourisme et des Voyages (qui organisera d’ailleursun “workshop” à Lyon le 2 décembre) comptetoutefois bien inciter la clientèle loisirs à partirelle aussi découvrir les charmes de Göteborg !Enfin, parmi les autres traits d’union entre lesdeux pays, les deux régions, figurent aussi desingrédients plus informels, tels que le CentreFranco-Scandinave, le Business Club Franco-Scandinave, associations rhône-alpines réunis-sant des Scandinaves (Suédois et Danois no-tamment) et des Français s’intéressant à laScandinavie autour de conférences ou de visitesd’entreprises, mais aussi d’activités culturelles,sportives ou festives - à Lyon aussi, on fête déjàla Sainte Lucie et la Midsommar !

Claire Mallet

1. Mongolfière Région Rhône-Alpes - 2. Salon Inter-national Pollutec à Lyon - 3. Montage Premium, siteRenault-Trucks à Bourg-en-Bresse - 4. La fontaineBartholdi à Lyon - 5. Poseidon à Göteborg - 6. Dra-peaux de la ville de Göteborg - 7. L’usine Volvo Auto-mobiles à Torslanda Göteborg.

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E N T R E P R I S E S

Quelle que soitl’excellence de sesproduits, une marquene doit sa position sur lemarché qu’à ses clients.Dans le climat actuel deconcurrence exacerbée,le client est plus quejamais le maître du jeu.Une réalité cruciale quia dicté une réorgani-sation remarquée chezAlfa Laval.

n 1999, le groupe suédois Alfa Laval,leader mondial des fournitures debiens d’équipement aux industries

(séparation, réfrigération, chauffage, transfertdes fluides...) est vendu par Tetra Laval, maisonmère de Tetra Pak, à Industri Kapital - qui aremis la majorité d’Alfa Laval à la bourse deStockholm en 2002. Le siège, à Lund, décide une réorganisationgénérale avec stratégie de marque, nouvelleidentité visuelle et une “orientation client”fortement affirmée. Le changement n’est pas vraiment suivi d’effetpar la filiale française dont la profitabilité estau-dessous de la moyenne européenne. Implan-tée depuis 1907, autant dire depuis toujours, ellefait figure de cas particulier. Pas facile de réfor-mer une structure complexe (unités de produc-tion et société de ventes) sur un marché histo-rique et des habitudes héritées d’un riche passé.Pourtant, c’est ce qu’il a fallu faire pour res-taurer sa compétitivité dans un environne-ment devenu très concurrentiel où on venddésormais plus des solutions que des équi-pements, une nouvelle donne qui exige une trèsgrande proximité avec le client. “Je suis arrivé en période de transition pourfaire passer le changement initié par la direc-tion générale du groupe. L’un des éléments dema feuille de route était de travailler sur lesRessources Humaines” dit Stéphane Ronteix,nommé à la présidence de l’entité française en2001. Ce qui pèche ? Une organisation commer-ciale qui manque d’efficacité, avec des profils plusingénieurs que vendeurs et une présence insuffi-sante sur le terrain. Et, surtout, une pyramide des

aux besoins identifiés”. La troisième éta-pe de ce qu’il qualifie de “révolution cul-turelle”, consistait à mesurer le cheminparcouru - “on ne peut pas managersans mesurer” - de façon, le cas échéant,à rectifier le tir, toujours dans une optiquede gestion optimale des compétences.

Beaucoup de pragmatisme,peu d’a priori“On peut considérer aujourd’hui quela réorganisation est en place et qu’ils’agit maintenant de la faire vivre.Nous jouons vraiment la gestion dansle temps. Comme toutes les sociétés,nous devons produire des résultatsmais Alfa Laval est ici depuis bientôt

100 ans et devra y être encore dans 100 ans”dit son président français. Bilan : la fonction de commercial a été reva-lorisée (d’ailleurs, on ne dit plus Marketingmais Sales Company) et les anciens lui ajou-tent leur expérience technique “très impor-tante, car il n’y a pas que de la science, il yaussi de l’art” souligne-t-il. Cette démarche était-elle exceptionnelle ? “Je neme suis pas posé la question sur le momentmais une fois qu’on l’a eu faite, on s’est renducompte qu’on avait vraiment changé notre ma-nière de travailler et que les clients le percevaient”. La preuve : après une bonne évolution des ventesdepuis deux ans et, compte tenu de l’améliora-tion de la conjoncture, de la redynamisation dela fonction R&D et de ce phénomène purementinterne de transformation du managementlocal, 2004 devrait être un des meilleurs millé-simes commerciaux d’Alfa Laval SAS.Si là-haut, à Lund, on se félicite de ces résultats,Stéphane Ronteix fait l’éloge, pour sa part, de lamanière dont la direction générale d’Alfa Laval,consciente qu’il fallait faire quelque chose, aabordé le cas français, soit “avec beaucoup depragmatisme et peu d’a priori”. Rien n’a étéimposé d’emblée, la situation a été considéréesobrement et les avantages et inconvénients despropositions examinés avec logique. “La parti-tion a été écrite en commun” dit l’acteur fran-çais principal. Une jolie description de l’exerciceet, en soi, de la philosophie managériale suédoise.

Françoise Nieto

E âges en sablier, avec un tiers des effectifs de plusde 50 ans et un tiers de moins de 33 ans.

Une réorganisation “humaine”Au lieu d’une restructuration classique, assortiede coupes dans les effectifs comme on en voit par-tout, Stéphane Ronteix proposera une autre appro-che, “conséquence logique d’une analyse luci-de de la situation” dit-il, et qui vaudra à Alfa LavalSAS le prix spécial du journal Les Echos en 2003dans le domaine de la gestion des compétences.Ce qui distingue en effet l’entreprise auprès deses clients, c’est l’aura de technicité et de qua-lité de ses produits, la force d’une expérienceacquise par l’ancienneté dans le métier. Il n’estdonc pas question de se séparer des collabora-teurs qui la portent, mais, au contraire, de croi-ser cette expérience avec celle des commerciauxpurs, les plus jeunes, formés aux nouvelles pra-tiques, plus réactifs et moins marqués par l’his-toire. En d’autres termes “utiliser le savoir-faire des anciens qui connaissent le client parcœur pour le transmettre de manière dyna-mique” résume Stéphane Ronteix.

La démarche est pragmatique. D’abord, identifierles besoins au moyen de divers outils de mesureRH (étude 360°, enquêtes sur le climat de l’entre-prise, auprès des clients...) “pour rendre fac-tuelles les impressions qu’on avait les uns desautres”. Ensuite, réfléchir aux divers types de for-mations nécessaires, “pas pour le plaisir de laformation en soi mais calibrées par rapport www.a l f a l a v a l . f r

Révolution culturellechez Alfa Laval France

“A vos côtés pour optimiser vos performances jour après jour”, la devise d’Alfa Laval.

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E N T R E P R I S E S

En Suède, SITA n’est pas encoredevenu le nom commun qu’il alongtemps été à Paris depuis lacréation, en 1917, de la SociétéIndustrielle de Transports Au-tomobiles. Mais, développementaidant, le logo bleu et vert gagneen visibilité, associé au bleu de sesvéhicules. Premiers maillons dela chaîne, ceux-ci assurent lacollecte, à la suite de quoi lesdéchets suivront les filières tri,recyclage, traitement et valori-sation, notamment énergétique -les métiers de la marque.Aujourd’hui, une cinquantaine decommunes, soit plus de 1,5 mil-lion d’habitants, bénéficient desservices de SITA, outre les quelque30 000 clients industriels et com-merciaux de la société qui luiassurent plus de 75 % de son CA.Parmi eux, de grands papetiers,Volvo, Saab. SITA emploie quel-que 1 100 personnes réparties sur unesoixantaine de sites et poursuit ses ac-quisitions stratégiques.

La Suède était en avance...Au milieu des années 90, SITA commençaittout juste à sortir de l’Hexagone. “La Suèdeétait alors en avance de cinq ou six ans enmatière de gestion des déchets, en parti-culier dans le domaine du recyclage. SITAa vu tout le bénéfice qu’il pourrait retirerd’un transfert de savoir-faire pour sesopérations européennes” explique DavidPalmer-Jones, le Directeur Général de SITASuède, sur place depuis huit ans.L’implantation a débuté en 1996 avec lerachat d’une entreprise de gestion des déchets,Miljöservice, et l’acquisition, en 2000, de WMSellbergs, en partenariat avec le producteurd’énergie SydKraft. Partenariat logique : Eco-plus, la filiale de ce dernier, construit et opèredes stations d’incinération et de traitementbiologique des déchets. En 2001, la nouvellesociété est baptisée SITA Sverige AB (75 %Suez, 25 % Sydkraft). En 2003, l’Anglais DavidPalmer-Jones succède au poste de DG au Sué-dois Per Anders Hjort, lequel prend la direc-tion de SITA UK. On croirait un deal entreclubs de foot. Il y a de ça, et un peu plus.

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A propos de culturesDavid Palmer-Jones travaille depuis 15 anschez SITA . Et il est - entre autres Malaisie -passé par la France “un pays magnifiquepour y vivre, moins pour y travaillerquand on est anglo-saxon. L’adaptationau mode de management suédois pose

moins de problèmes” dit-il.Alors, à 100 % pour la méthodeconsensuelle suédoise ? “A vraidire, au début, j’étais passable-ment frustré parce qu’il faut‘quite a long time’ pour prendreune décision. Mais quand toutle monde est d’accord, c’estbeaucoup plus facile à gérer”.Quid des Finlandais (SITA Sverigechapeaute les activités de SITAFinlande avec, en ligne de mire,une possible extension vers l’Est) ?“Leur style de management estplus autoritaire...”. Il trouve lesDanois “plus commerciaux” etles Néerlandais, en fin de compte,les plus proches des Suédois. Cecidit, il accorde aux Français unavantage indéniable dans lesdomaines du marketing et de lacommunication. En particulier,de la communication interne,vitale pour la culture d’entreprise

- très forte dans le groupe Suez.

Un management adaptatif“Les outils de management ne sont pastoujours la clé du succès” poursuit-il. Leplus important, à ses yeux, est d’arriver sansidées préconçues et de n’imposer de son modede fonctionnement que ce qui est “transfé-rable”. Moyennant quoi, le cocktail obtenuest “assez unique”, juge-t-il, ni tout à faitfrançais, suédois ou britannique, mais effi-cace. Qu’apporte de particulier le DG britan-nique qui, notons au passage, trouve que lesSuédois gagneraient à se “dégeler” un peu ?“De l’émotionnel, la touche personnelle,dans mon attitude, mes interventions...”.Outre celle des savoir-faire, c’est aussi cetteheureuse convergence culturelle qui a permis àSITA de démarrer sans heurts en Suède et dedévelopper une solide stratégie bien comprise etacceptée par tous. Il le faut : le secteur est trèsconcurrentiel et Bruxelles a, de plus, tracé une“feuille de route” très contraignante en matièrede gestion des déchets. Numéro 4 mondial etleader en Europe, SITA accélère le pas.

Françoise Nieto

Deuxième opérateur privéde la gestion des déchetsindustriels et domestiques

en Suède, SITA , la branchede Suez Environnement,n’a pas mis longtemps

à s’imposer sur ce marchéparticulièrement exigeant.

L’histoire d’uneconvergence réussie.

Propreté sans frontières

www. s i t a . s e

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CHAMBRE DE COMMERCE SUÉDOISE EN FRANCEwww.ccsf.fr

6, RUE D’UZÈS - 75002 PARIS - TÉL. +33 (0)1 53 40 89 90 - FAX +33 (0)1 53 40 82 52

La Chambre de Commerce Suédoise en Franceavec le soutien de l’Ambassade de Suède et le Swedish Trade Council

décernele Prix d’Excellence 2004

destiné aux sociétés suédoises installées en France.

Nous vous invitons à participer à notre concours

REMISE DU PRIX

C’est à Paris que le Prix d’Excellence sera remis à la société suédoise qui s’est distinguée par uneréussite exceptionnelle sur le marché français.

INSCRIPTION

Votre dossier d’inscription doit parvenir au plus tard le jeudi 30 septembre 2004 à la Chambrede Commerce Suédoise en France à l’adresse indiquée ci-dessous.

Vous trouverez votre bulletin d’inscription sur notre site Internet www.ccsf.fr. Votre inscriptiondoit être accompagnée de l’information sur les activités et le développement de votre société enFrance, notamment :

• Description complète de la (ou des) performance(s) particulière(s) accomplie(s)• Idée qui la (les) sous-tend• Analyse des raisons de la réussite • Résultats• Bilan du dernier exercice et/ou rapport annuel• Illustrations, photographies et documents audiovisuels peuvent être également utiles.

Pour plus de renseignements veuillez contacter le Secrétariat de la Chambre de Commerce Suédoiseen France par téléphone : +33 (0)1 53 40 89 90 ou par e-mail : [email protected].

CRITERES DE SELECTION

Un jury sélectionnera la société ayant accompli une réussite exceptionnelle en fonction des critèressuivants :

• Succès commercial mesuré en fonction des résultats commerciaux, de la rentabilitéet des parts de marché

• Innovation technologique et savoir-faire• Gestion et motivation du personnel• Qualité des produits ou des services offerts• Méthodes de production et de distribution• Développement des synergies franco-suédoises

La décision du jury sera définitive et sans appel.

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www. c c s f . f r

A C T I V I T É S C C S F

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La CCSF vous proposeun programme denseet varié de rencontres

jusqu’à fin 2004

à noter :

n Le 13 septembre à 18 h dans les lo-caux de la SCP Foucaud, Tchekhoff, Pochetet Associés, une conférence-cocktail estorganisée en coopération avec SNS autourde Kristina Persson, sous-gouverneurde la Banque de Suède (Sveriges Riksbank).

n Le 15 septembre, SAAB Franceinvite les membres de la CCSF à uneréception donnée, sous le haut patronagede SEM l’Ambassadeur de Suède, FrankBelfrage, au Cercle Suédois à 12 h 30.Uniquement réservé aux membres et surinvitation.

n Le 16 septembre au soir, S.E.Ml’Ambassadeur Frank Belfrage invite

les membres de la CCSF à une réception àla résidence. Uniquement réservé auxmembres et sur invitation.

n Le 7 octobre à 18 h au CentreCulturel Suédois, dans le cadre de “CCSFéclaire”, conférence-cocktail avec Eva-Marie Engzell Montblanc, de AppuiConsultants, autour du thème : “Réussir voscollaborations franco-suédoises - tirer duprofit des différences”.

n Le 25 novembre au soir, réception“Glögg” au Centre Culturel Suédois encollaboration avec les Chambres deCommerce Nordiques en France.

nDu 30 novembre au 2 décembre, laSuède sera à Lyon (voir nos pages Reportage).

n Enfin, c’est en décembre à Paris quese tiendra l’événement désormais traditionnel,le Prix d’Excellence de la CCSF, organiséavec le soutien de l’Ambassade de Suède et leSwedish Trade Council.

COURSDE SUEDOIS

Cours de langue pour adultesDébut des cours à partir du

27 septembre.Tous niveaux

Renseignements etinscriptions au :

Centre Culturel Suédois11, rue Payenne

75003 ParisTél. 01 44 78 80 20

[email protected]

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C H R O N I Q U E

Au cœur de Paris,le Cercle Suédois,fondé en 1891,constitue aujourd’huiencore un cadre trèsprivilégié pour lesSuédois et les Françaisayant un lien avec laSuède. Sa nouvelledirectrice, LouiseAgerman, souhaite qu’ilsoit un lieu toujoursplus vivant, notammentpropice aux relationsd’affaires.

Pour moi, le défi est de faire vivreles traditions du Cercle tout enoffrant certaines nouveautés, de

continuer à satisfaire pleinement tous lesmembres tout en donnant à d’autres l’envied’en faire partie”, résume Louise Agerman, lanouvelle directrice du Cercle Suédois à Paris.C’est en tout cas pleine d’enthousiasme quecette jeune Suédoise a pris ses fonctions débutmai, succédant à Pia Nordström, qui a occupéce poste pendant six ans. Car à ses yeux, leCercle “est vraiment un lieu unique !”.D’ailleurs, se souvient-elle, l’une des premièreschoses qu’elle avait faites en s’installant àParis il y a un an pour retrouver son concubinfrançais avait été de s’inscrire au Cercle ! Elle yavait en effet d’emblée vu l’opportunité de ren-contrer des personnes très différentes, qu’ils’agisse de Français ou de Suédois, et d’élargirainsi ses réseaux relationnels, le plus souventen lien avec des intérêts professionnels com-muns. Elle y avait aussi vu l’opportunité de gar-der un lien avec une certaine “atmosphère”suédoise, entre autres par la célébration defêtes traditionnelles et par des rendez-vousculinaires. Elle avait, enfin, comme beaucoupd’autres, été séduite par le cadre exceptionneldes locaux du Cercle : ses trois salons, son res-taurant et son bar, le mobilier reflétant à luiseul plusieurs époques des arts décoratifs sué-dois, la fabuleuse collection d’œuvres d’art quiorne les lieux (le Cercle détient pas moins de

200 œuvres !), la vue imprenable sur les jar-dins des Tuileries... Sans oublier l’histoire dontest chargé ce “club” fondé il y a 113 ans. Ainsipar exemple, le salon Alfred Nobel conservetoujours le bureau sur lequel cet éminentsavant, qui fut l’un des tous premiers membresdu Cercle, signait en 1895 le célèbre testamentpar lequel il donnait naissance au Prix Nobel...

Une large palette d’attentesAujourd’hui, constate Louise Agerman, entreles membres qui fréquentent le Cercle à titretout à fait privé et ceux qui le conjuguent avecleur vie professionnelle, qui y viennent pour“affaires”... entre ceux qui participent à la plu-part des activités proposées par le Cercle (acti-vités culturelles notamment) et ceux qui yvoient surtout l’opportunité d’accéder à ce lieuet d’y donner rendez-vous, d’y inviter un clientà déjeuner ou d’y organiser un séminaire...toutes les nuances existent ! A charge, pour elle,de répondre à cette légitime diversité d’attentes.Juriste de formation, Louise Agerman, qui aaussi étudié le français à l’université d’Upp-sala, a notamment travaillé, au cours des cinqdernières années, comme consultante pour le“Australian Trade Commission” à Stockholm,sa double mission consistant à aider les entre-prises australiennes à se développer dans lespays nordiques et à mieux y vendre leurs pro-duits et services et à aider les entreprises nor-diques à investir en Australie. Elle a en outre

déjà vécu plusieurs années à l’étranger, enAfrique du Sud. Ce bagage lui a évidemmentdonné une sensibilité toute particulière, dansle cadre de ses nouvelles fonctions, pourtout ce qui a trait aux relations d’affaires,notamment internationales.

Contacts professionnelsAinsi par exemple, elle estime important demieux faire connaître la possibilité, pour lesentreprises, de profiter du Cercle pour uneconférence, un cocktail... dans un cadre “dif-férent” et “intime”. Ou bien encore, elleentend promouvoir les apéritifs “portes-ouvertes”, qui permettent aux membres de seretrouver de façon informelle deux mercredipar mois en fin de journée : “il y a certaine-ment des choses à développer autour de ceconcept, notamment pour les jeunes actifsqui peuvent y nouer des contacts interna-tionaux intéressants - en commençant parfaire savoir que ce rendez-vous existe !”.Par ailleurs, la jeune directrice se réjouit de pou-voir rencontrer régulièrement les représentantsdes principaux organismes suédois (Ambassa-de, Chambre de Commerce, Centre Culturel...)et de constater que tous misent sur la carte de lamutualisation et de la complémentarité - encomptant bien faire en sorte que le Cercle contri-bue, à sa façon, à un objectif commun de pro-motion de la Suède et des relations franco-sué-doises. Au quotidien en tout cas, au-delà de sesmultiples tâches de gestion et d’organisation(plannings, intendance, collaboration avec lerestaurant du Cercle...), dont la diversité laséduit, cette Suédoise très communicativeespère faire de ce précieux patrimoine qu’estle Cercle, un lieu d’échanges toujours plus“attractif et vivant”. Claire Mallet

“Un lieu unique !”

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Cercle Suédois (ou en suédois,“Svenska Klubben”) :

242, rue de Rivoli - 75001 Paris.Tél. 01 42 60 76 67

(restaurant : 01 42 60 40 22).E-mail : [email protected].

Et toutes les informations sur le sitewww.cercle-suedois.com : présenta-tion en images des lieux, activités,conditions pour devenir membre duCercle, liste des entreprises membres,carte du restaurant, etc.

Louise Agerman, nouvelle Directrice du Cercle Suédois à Paris.

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