expression active n°52 - janvier/mars 2013

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LE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DE LA CCI DU DOUBS www.doubs.cci.fr n o 52 jan > mars 2013 EVOLI : UN PROJET BIEN PENSÉ PAGE 23 DEUX LIBRAIRES, UNE SEULE PASSION PAGE 27 DE L'IMPORTANCE DES DÉFIBRILLATEURS PAGE 30 IMÉA, L'ÉCOLE BRANCHÉE SUR L'ENTREPRISE FORMATION

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Le magazine économique de la CCI du Doubs. "IMÉA, l'école branchée sur l'entreprise"

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LE MAGAZINE

ÉCONOMIQUE DE

LA CCI DU DOUBS

www.doubs.cci.fr

no52jan > mars 2013

EVOLI : UN PROJET BIEN PENSÉPAGE 23

DEUX LIBRAIRES,UNE SEULE PASSIONPAGE 27

DE L'IMPORTANCEDES DÉFIBRILLATEURSPAGE 30

IMÉA, L'ÉCOLE BRANCHÉE SUR L'ENTREPRISE

F O R M AT I O N

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EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 52 | JANVIER-FÉVRIER-MARS 2013 03

somm

aire

En ces premiers jours d’une année nouvelle, je vous présente mes vœux sincères de santé, joie et réussite dans vos projets personnels et professionnels. Pour vos entreprises, plus que jamais, les compétences des hommes et des femmes seront le

facteur clé de succès qui leur permettra d’assurer leur développement. C’est pourquoi, j’ai souhaité que le premier numéro de 2013 soit consacré à la formation et en particulier à la présentation d’Iméa, l’école de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Doubs, et de ses programmes. Ce dossier rappelle combien l’école est liée aux entreprises locales et combien il est important qu’elles lui manifestent leur soutien. L’affectation de votre taxe d’apprentissage demeure le moyen le plus significatif pour permettre à Iméa de toujours mieux adapter son offre. La vitalité, l’implication dont témoignent nos étudiants et nos stagiaires constituent le meilleur message d’avenir et d’espoir.2013 a été aussi choisie par le réseau des CCI pour être celle de l’industrie. Le Doubs et plus largement la Franche-Comté sont, plus que tout autre territoire, concernés par cet engagement. Plus du quart des salariés comtois travaillent dans ce secteur, ce qui en fait la 1re région industrielle de France. Notre département compte pour sa part plus de 3 000 établissements industriels. En soutenant des projets de filières -Filauto, Minnovarc, Secto… - comme elle l’a fait depuis plus de 10 ans, la CCI du Doubs affiche clairement sa volonté d’être aux côtés des entreprises de son territoire et de les accompagner.Alors oui, une industrie renouvelée, associée à des services performants, bénéficiera au commerce sous toutes ses formes.Telle est mon ambition avec vous en 2013.

Bonne année !

PAR DOMINIQUE ROYPRÉSIDENT DE LA CCI DU DOUBS

Journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Doubs, 46 av. Villarceau, 25042 Besançon cedex, Tél. 03 81 25 25 25 - Contact : [email protected] - Directeur de la publication : Dominique Roy, président de la CCI du Doubs - Rédacteur en chef : Sylvie Dejour-Albahary - Chef de projet : Corinne Nevière - Ont collaboré à ce numéro : Pierre Accard, Monique Clémens, NF2 (Agence de Presse), Bernard Rérat - Blandine Sauter - Photographies : Laurent Cheviet, DER - Maquette : Magazine - Mise en page : Cécile Blary, CCI du Doubs - Abonnement : 25 euros par an. Publicité : MCC, tél. 03 81 55 44 44. www.doubs.cci.fr - Dépôt légal : 2e trimestre 2005. ISSN : 1637-9454. Imprimerie Simon.

Meilleurs vœux

page 04 conjoncture Une situation qui demeure incertaine et tendue. page 06 made in Doubs…

et alentours. page 8 le dossier Iméa, l'école branchée sur l'entreprise page 17 cci en

actions page 23 échos de l'éco. Evoli : un projet bien pensé. Deux libraires, une seule passion. De

l'importance des défibrillateurs page 32 info'pratique. page 34 vu/lu.

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conjoncture écoUne situation qui demeure incertaine et tendue

croissance emploi industrie agro-alimentaire luxe automobile commerce travaux publics bâtiment

2e semestre 2012

1er semestre 2013

2e semestre 2012

1er semestre 2013

1er semestre 2013

2e semestre 2012

2e semestre 2012

Cette analyse est produite par le département « études éConomiques et territoriales » de la CCi du doubs au 18 déCembre 2012

Le Grand Besançon étendu (CAGB+) :les travaux se poursuivent• Le développement industriel est freinéLe médical, l’aéronautique, le luxe, l’agroalimentaire continuent à tirer l’activité. Un exemple : le succès de la marque Milka qui booste la production du site Lu de Besançon bien au delà des prévisions les plus optimistes. Des entreprises préparent l’avenir et investissent dans des outils de production répondant aux exigences actuelles en matière de productivité, de conditions de travail voire d’image vis-à-vis de leurs clients.• Commerce : le centre souffreLe quartier Pasteur subit un triple effet : travaux du tramway, déplacement du Monoprix, aménagement de l'Îlot. C’est beaucoup pour un centre-ville également impacté par le départ des services de l’hôpital Saint Jacques.• Le secteur de la construction n’est pas épargnéLes ventes d’immobilier neuf, en France, ont baissé de 30% en 2012 : la plus mauvaise année depuis 17 ans. Besançon semble relativement mieux lotie avec une baisse de l’ordre de 20% mais concentrée sur le deuxième semestre. Les marchés de la maison individuelle sont les plus impactés, jusqu’à –30%, notamment à cause des difficultés rencontrées par les primo accédants.

1er semestre 2013

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SUISSE ET ALLEMAGNE,• L’horlogerie suisse se porte bien même si la restructuration de la filière se poursuit à un rythme soutenu, confortant les uns, fragilisant les autres. Tandis que les quatre grands poursuivent leur politique d’intégration et d’indépendance, les autres s’inquiètent pour leurs approvisionnements présents et futurs en pièces stratégiques.• Le nord de l’Europe continue à jouer son rôle stabilisateur, Allemagne en tête.

Ce qu’on peut retenirL’économie mondiale continue à se développer, le monde à s’enrichir, de l’ordre de 3% en 2013, comme en 2012. En France, trois éléments retiennent l’attention : 1. Un point noir, le chômage, supérieur à 10%, qui devrait

encore se détériorer sur 2013. 2. Une réalité, la fiscalisation accrue. Payer la note de

l’endettement public touchera les entreprises, les ménages… mais aussi nécessairement les dépenses de l’État et des collectivités locales.

3. Une question clé : la décentralisation « acte III », ses modalités et ses limites.

L’agglomération de Montbéliard : en panne

•L’automobile, au point mort, attend le successeur de la 308L’alliance PSA/GM apparaît sous deux angles différents et peine à rassurer pleinement : - un aspect réconfortant, celui de la synergie à moyen terme :

développement de nouveaux modèles, plateformes, achats. Le fait que les plateformes soient essentiellement chez PSA – et notamment à Sochaux et à Mulhouse – est un élément positif localement

- une dimension plus préoccupante tant la synergie des marques OPEL/PSA sur le continent européen ne semble pas évidente. Des marques, pour l’heure en récession, qui rationalisent des outils industriels surcapacitaires.

•Un commerce logiquement atoneLe chômage sur l’Aire urbaine, dépasse les 12%. Un secteur en particulier souffre : l’hôtellerie. Faut-il y voir un effet « aller-retour TGV Paris » dans la journée ? Parallèlement, la montée en gamme de l’offre de restauration se poursuit, portée par la qualité.À suivre, l’aménagement commercial de la zone des Grospierrons, qui se renforce.

Haut-Doubs :

• Commerce, la consolidation et le développement de l'offre passent de plus en plus par la qualité, la montée en gamme. Il faut consolider et favoriser la collaboration entre entreprises, le rayonnement collectif, le développement de formes nouvelles de commercialisation et la mise au point de formations dédiées sur mesure.• Aménagement du territoire, l’intercommunalité franchit symboliquement une nouvelle étape en rassemblant ses services. Au niveau des transports, le risque de la fermeture de la ligne TGV « Paris/Berne » via Pontarlier interpelle et mobilise les acteurs.

Pays Horloger :l’industrie horlogère voisine «entretient le mouvement»

La dynamique d’ensemble du secteur horloger suisse se maintient, le travail frontalier conforte le territoire.Les difficultés rencontrées par Luxe&Tech amènent ses acteurs à reconsidérer le modèle de l’association. Si la marque a démontré sa pertinence et son potentiel en termes de valorisation, la collaboration entre industriels est restée en retrait de même que la mise en perspective et l’accès accru aux marchés du luxe.

1er semestre 2013

1er semestre 2013

2e semestre 2012

2e semestre 2012

1er semestre 2013

1er semestre 2013

2e semestre 2012

2e semestre 2012

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... et alentours

le Métropolis de

Peugeot Scooters

Ce scooter 3 roues qui déboulera sur le bitume en mai est le plus haut-de-gamme jamais conçu par Peugeot Scooters. L’entreprise table sur une production de 6 000 modèles par an et occupe 30 % du marché français de ce segment, jusque-là trusté exclusivement par l’italien Piaggio. « Nous arrivons en challenger et bénéficions de deux atouts », explique Frédéric Bart, à la direction de l’entreprise. « Ce véhicule comporte de nombreuses innovations, et nous sommes une marque française. » Entièrement conçu, développé et industrialisé à Mandeure, le Métropolis affiche 400 cm3 (pour un rendement de 37 chevaux) et est équipé de feux de jour, de capteurs de pression pneumatique, d’un pare-brise réglable, d’une « smart key » ou encore d’un frein de parking électrique, dont la technologie est dérivée de celle des automobiles Peugeot. Car le dernier bébé de l’usine historique de Mandeure est aussi le premier conçu en totale collaboration avec les équipes techniques du constructeur automobile. La filiation s’illustre autant sur le plan technologique qu’esthétique, avec notamment cette calandre flottante qui rappelle furieusement celle des derniers modèles de la marque au lion.

sur www.peugeotscooter.fr

Saule, la monture en osier nature

Chez le lunetier jurassien Morel, la marque Koali occupe une position originale. C’est la nature qui inspire chacune des montures. L’aile d’une mésange, la corolle d’un lotus, la courbe ondoyante d’une anémone de mer, la spirale d’un coquillage… Chaque modèle est l’évocation subtile, sublimée, d’un détail capté dans le monde du vivant. Récemment, Koali s’est enrichie d’un modèle plus exceptionnel encore, baptisé Saule. C’est une monture dont les branches sont réalisées en osier naturel. Techniquement, le défi n’était pas mince. Si l’osier tressé permet – depuis des millénaires – des réalisations fines et robustes, l’exigence ici était extrême. Ce défi a été relevé par un collectif d’artisans, l’Art de l’Osier, installé en Champagne Ardennes, à Faye Billot, capitale de la vannerie française. Le résultat est étonnant de douceur et de légèreté. Les branches, larges, permettent au bois tressé de jouer avec la lumière. Saule existe en version naturelle mais elle est aussi proposée dans une palette de teintes délicates obtenues par trempage des fines éclisses

de bois dans des bains colorés. Il faut une longue éclisse de 1m20 pour tresser une seule branche. Ici pas de

machine, pas d’automatisme, le tressage est une opération manuelle.

Chaque monture est véritablement unique.

le Milka Cake & Choc de Lu

Un gâteau qui a le moelleux de Lulu l’Ourson mais aussi le goût et une drôle de forme qui rappellent la tablette de chocolat à la vache mauve ? Les petits gourmands en rêvaient, l’usine Lu de Besançon l’a fait, et même plutôt vite et bien. Un rien régressif, le Milka Cake & Choc a été conçu et industrialisé en six mois (un record) et, depuis son arrivée dans les linéaires des supermarchés, fait un tabac ! Son succès est tel que l’équipe bisontine dédiée à sa production, tourne désormais sept jours sur sept. « La force du groupe américain Mondelez, qui détient aussi la marque Milka et dont l’usine Lu de Besançon est une filiale, c’est de pouvoir, à partir d’un produit créé, le développer partout en Europe », explique Éric Houdet, le directeur du site de production. Pour lui, le succès de son petit dernier tient autant à la force de frappe du groupe, notamment en matière de marketing, qu’à l’implication de ses équipes (140 salariés) qui, de la conception à la fabrication, ont été au cœur de la stratégie d’un géant de l’agroalimentaire qui pèse 36 milliards de dollars de chiffre d’affaires.

sur www.lu-france.fr

sur www.morel-france.com

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confetti pour jeunes

prodiges

Avec ses gros pois multicolores plein de peps, on dirait déjà qu’elle fait la fête ! Elle, c’est la guitare Confetti pour les tout petits. Ça n’est pas tout à fait un instrument de musique mais c’est un jouet musical de qualité que l’on peut mettre entre les mains de jeunes artistes à partir de trois ans. Car si la guitare Confetti est ludique et joyeuse, elle n’en est pas moins un véritable outil d’éveil. Ses cordes métalliques que l’on peut accorder permettent au jeune prodige de comprendre les mille manières de produire des sons, et peut-être même de la musique. Cette petite guitare Confetti a une grande sœur, colorée elle aussi, mais plus sobre. Elle s’adresse à des enfants qui veulent travailler la musique. Dans la famille Confetti, il y a aussi un cousin des îles, un petit ukulélé pour les amateurs de sonorités ensoleillées, et puis un mini piano, et des tambourins, et même un xylophone. Cette gamme Confetti est conçue et fabriquée par Janod (Orgelet), le numéro 1 français du jouet en bois. Avec ces instruments pour enfants, l’entreprise jurassienne donne un nouveau sens à son slogan « jouer par nature ». Présents sur le marché américain mais également dans plus de 50 pays, Janod et sa petite guitare ont reçu un Best Toy Awards décerné par l’une des plus exigeantes associations de consommateurs du pays.

sur www.janod.com

un petit polo très français

Pierre Grandjean est convaincu de la nécessité de défendre l'économie française et au-delà d'en préserver ses savoir-faire. Convaincu également que cette démarche citoyenne répond aux problématiques du développement durable prôné aujourd'hui. C'est ainsi que cherchant lui-même à s'acheter un polo « Made in France dans une gamme de prix accessibles », il dut renoncer… Et c'est ainsi qu'il mûrit son idée de lancer sa propre entreprise. « Mon petit polo français » est né en juin 2012 à La Voivre en Haute-Saône. « Le plus dur a été de trouver les fournisseurs » explique l'obstiné. Après quelques mois de recherches et négociations, une première gamme dessinée par ses soins est sortie : 400 polos de différentes couleurs confectionnés dans l'Aube où sont aussi tissés les cotons, avec une tresse fabriquée dans la Loire, une broderie (un avion) réalisée en Haute-Saône et des boutons en buis du Jura ! Vendus 70 € uniquement en e-commerce, les petits polos sont partis comme des petits pains, au point qu'il a fallu réassortir et penser à une autre collection à manches longues et cols roulés, plus hivernale (65 €). Le jeune gérant et son employé ne manquent pas d'idées pour la suite : en mars 2013, la collection s'étoffera de robes, marinières, tee-shirts pour adultes et enfants.

sur www.monpetitpolofrancais.fr

mini saucisses pour petits gastronomes

14 grammes de bonne viande hachée et passée dans un tamis très serré. Pas de boyau, pas de gras… Les barquettes de quinze mini-saucisses créées par l'entreprise familiale Jean-Louis Amiotte, à Avoudrey et à Morteau, ont tout pour plaire aux enfants : ludiques donc tentantes. Elles se réchauffent en quelques minutes au micro-ondes ou dans l'eau et leur petit

goût fumé se marie particulièrement bien avec une purée. « Notre objectif est d'éduquer les enfants à manger de la bonne charcuterie » explique Carole Amiotte, co-gérante de l'entreprise, qui avoue

aussi combien la diversification est importante aujourd'hui. L'entreprise Jean-Louis Amiotte a beau

être spécialiste en charcuterie et saucisserie depuis 1939, leader aussi de la saucisse de Morteau en France, elle ne veut pas pour autant cesser d'innover ! Les mini-saucisses seront vendues à partir du mois de mars en magasin au prix d'environ 3,50 € la barquette. Mises au point après un travail de deux années, testées dans des cantines d'écoles, elles devraient satisfaire le palais des petits gastronomes.

sur www.jean-louis-amiotte.fr

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“Depuis près de cinquante ans, Iméa forme des étudiants aux métiers du commerce, de la gestion, du marketing et de la distribution.”

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le dossier

En phase avec son temps et les demandes du marché du travail, Iméa, l’école de la CCI du Doubs, forme aux métiers du commerce, du marketing et de la distribution. Organisés autour de trois pôles - Bachelor, Master et formation professionnelle -, ses programmes sont élaborés avec des professionnels issus du monde de l’entreprise. Plus qu’un savoir-faire, Iméa transmet des valeurs et un état d’esprit que les recruteurs apprécient.

Depuis près de cinquante ans, Iméa forme des étudiants aux métiers du commerce, de la gestion, du marketing et de la distribu-

tion. Dès l’origine, une attention toute particulière a été portée à la dimension internationale des pro-grammes, » explique Philippe Benne, le directeur de l’établissement. Chaque année, plus de 300 étu-diants suivent l’un des cursus proposés par l’école de la CCI du Doubs organisée en trois grands pôles. Un premier rassemble deux formations profession-nelles diplômantes : Responsable en Commerce International (RCI) et Assistante de Direction (AD). Accessibles aux niveaux bac et bac +2 ou après deux années d’expérience professionnelle, elles débouchent sur des diplômes reconnus par l’État.

Le pôle Bachelor, géré conjointement par les CCI du Doubs et de Haute-Saône, regroupe l’École de Ges-tion et de Commerce Franche-Comté – EGC- (Bac +3), et Négoventis-ECD, l’École du Commerce et de la Distribution. Enfin, un Master of Science Déve-loppeur d'Affaires à l'International a vu le jour en 2010, en partenariat avec la Grande École de Mana-gement de Nancy-Metz, ICN Business school.

Une école orientée entreprise

Point commun de cet ensemble de formations : un contenu résolument axé entreprise. « Iméa évolue au gré des attentes et des demandes du marché du

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Iméa, l'école branchée sur l'entreprise

F O R M AT I O N

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le dossier

travail, analyse le directeur. Nous restons à l’écoute des entreprises et aménageons en conséquence le contenu de nos formations. C’est cette force qui fait que nous sommes connus et reconnus par le monde entrepreneurial ». Les formations sont également animées par de nombreux anciens diplômés, qui viennent partager et témoigner de leur expérience professionnelle. Des atouts qui s’avèrent décisifs dans le choix d’un établissement et d’une forma-tion, comme l’explique Emilie Garcia, apprentie en 2e année à Négoventis-ECD à Montbéliard : « C’est autre chose qu’une école traditionnelle. Je le vois en situation de travail chez Intermarché, où j’applique au quotidien le contenu de mes cours. C’est d’ail-leurs le directeur du magasin qui m’a conseillé cette école ».

De nombreux partenariats

Les périodes en entreprise occupent une large part du temps de la formation, aussi bien en alternance qu’en statut étudiant. Et différents cas pratiques rythment le cursus. Par exemple, les 2e année de l’EGC campus de Besançon mènent chaque année en avril des missions de vente en situation réelle. Les étudiants travaillent en binôme et doivent me-ner toutes les étapes d’une action commerciale, de la prospection à la signature du bon de commande. « C’est très formateur et ce challenge atypique,

parrainé par les Dirigeants Commerciaux de France - DCF - bouscule les habitudes, analyse le direc-teur. Pendant plus de trois semaines, nos étudiants sont complètement immergés dans ce projet, avec des objectifs de chiffre d’affaires et de marge ». L’EGC Franche-Comté est une école originale dans la mesure où elle permet de choisir son campus en 1re année, son parcours à la carte dès la 2e année, avec une formule en alternance à Vesoul et Montbé-liard ou en régime étudiant à Besançon. Trois orien-tations sont également proposées : international à Besançon, marketing du e-business et diversifica-tion d’activités à Montbéliard et logistique globale et durable, développement durable et énergies renou-velables à Vesoul. Autre atout, Iméa n’avance pas seul et a noué de nombreux partenariats notamment avec 26 universités européennes pour l’accueil d’étudiants et d’enseignants. « Pour exister localement, nous devons exister aux niveaux national et international », analyse Philippe Benne, qui a initié notam- ment le rap- p r o c hement avec l’ICN Busi-ness school de Nancy afin de

« J’avais pour projet de travailler dans le service marketing d’une grande entreprise de cosmétique ou de prêt-à-porter. Je me suis inscrite

en septembre dernier à l’École de Gestion et de Commerce sur le campus de Besançon. Je recherchais une école pour bénéficier d’un bon suivi ; le contenu du programme et la réputation de l’EGC ont fini de me convaincre… »Camille Douay, étudiante

en 1re année à l’EGC

Franche-Comté

Les étudiants

bisontins du Master of Science Développeur d'Affaires à l'inter-national (MDAI) ont pu mesurer les différences interculturelles

lors d'un séminaire d'une semaine en Chine, fin novembre 2012. Une expérience inoubliable qui précède un futur séjour de 4 mois d'études dans une univer-sité chinoise, au printemps 2014.

Ces immersions préparent les étudiants à travailler avec des interlocuteurs chinois qui seront un jour ou l’autre leurs clients, fournisseurs, actionnaires…

Les étudiants du Master découvrent la Chine

L'équipe d'Iméa à Besançon. De gauche à droite :Andrew Finlay, Elisabeth Gresset, Nathalie Barras, Virginie Viprey, Lydia Wilmin, Philippe Benne, Rachel Agro, Jean-Georges Azelvandre et Armelle Pichetti.À Montbéliard, Carole Schneider.

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créer à Besançon le Master of Science Développeur d’Affaires à l’International. Iméa a aussi développé des liens étroits avec l'école d’ingénieurs ENSMM dans l’objectif de faire se côtoyer des profils bien différents qui seront appelés à se retrouver en entreprise. Des cours communs ont été organi-sés ainsi qu’une mise en situation professionnelle « La nuit de la négociation » internationale. De 17 heures à 9 heures le lendemain matin, les futurs diplômés ingénieurs et les Masters Iméa planchent ensemble sur un cas de négociation. La palette

des programmes d’Iméa, leur ouverture, leur prag-matisme sont autant d’atouts pour l’insertion pro-fessionnelle de ses diplômés. « En cette période de crise, nous arrivons d’ailleurs à maintenir un taux élevé de placement. C’est un élément de motivation supplémentaire pour nos étudiants et nos ensei-gnants » conclut Philippe Benne

sur www.imea.info www.egc-franchecomte.fr

11

le dossier

Chiffres

323étudiants en 2012/2013

20 étudiants en Master of Science Développeur d'Affaires à l'International

40 stagiaires en formations professionnelles diplômantes

129 à Négoventis-ECDBesançon-Montbéliard

134 à l’EGC Franche-Comté de Besançon, Montbéliard, Vesoul.

F O R M AT I O N

POURQUOI AVEZ-VOUS IMPLANTÉ À BESANÇON UN MASTER OF SCIENCE DÉVELOPPEUR D'AFFAIRES À L'INTERNATIONAL ?

La réputation d’Iméa en matière de qualité de formation n’est plus à faire. Nous coopérons ensemble depuis cinq ans sur différentes actions : chacun se stimulant en apportant des idées, des contributions… Ce Master forme pour les PME de Franche-Comté des cadres export prêts à aller sur le terrain comme négociateurs internationaux, afin de les aider à développer leur activité à l’étranger. Il est important que nos entreprises puissent rester sur le territoire et se développer à l’export grâce à

des commerciaux bien formés. Nos formations sont assurées en anglais et se découpent en modules permettant d'acquérir

les outils et la méthodologie en négociation, ainsi que les techniques de développement des affaires à l'international. Nous voulons que nos diplômés comprennent bien le monde dans lequel ils évoluent. Ils doivent acquérir une dimension interculturelle et géopolitique indispensable pour négocier et développer des affaires à travers le monde. Les thématiques abordées sont l’environnement européen des affaires, les spécificités des zones émergentes, l’entreprise… En plus, durant quatre mois lors du deuxième semestre du cursus, la vingtaine d’étudiants part étudier dans une université chinoise, un pays incontournable en termes de commerce international ».

Q U E S T I O N À

Jean-Claude Grass, directeurdes programmes d'ICN Business School

François Morichon :8 semaines à Shangaï entre la1re et la 2e année d’étude à l’EGC. À l’occasion de ce stage obligatoire, il a mené une mission d’assistance administrative dans une usine du secteur de l'habillement et surtout vécu une expérience de vie autonome à l'étranger.

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le dossier

QUEL A ÉTÉ VOTRE PARCOURS DEPUIS VOTRE DIPLÔME ?

À ma sortie de l’école, je n’ai eu aucune difficulté à trouver un emploi. J’ai intégré la société Reynolds en tant que commercial puis quatre ans plus tard je me suis lancé dans une nouvelle aventure chez Inoxcrom,

un fabricant de stylos, en tant que directeur national des ventes. A quarante ans, j’ai quitté l’entreprise pour mener à bien un projet personnel : accompagner les entreprises franc-comtoises du secteur de l’agro-alimentaire dans leur développement commercial.

QU’EST-CE QUE L’ÉCOLE VOUS A APPORTÉ DANS CES DIFFÉRENTES EXPÉRIENCES ?

L’ECD m’a transmis beaucoup de choses et je ressens vis-à-vis d’elle un droit moral. Aujourd’hui encore dans mon activité de conseil, je mets en application ce que j’ai appris il y a plus de vingt ans ! En fait, davantage que des connaissances et des savoir-faire, l’ECD m’a légué un savoir-être, un état d’esprit. On ne sort pas expert en tout mais elle nous donne les moyens de le devenir.

QUELS SONT LES ATOUTS DES DIPLÔMÉS ECD SUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL ?

On ne détient pas la vérité mais on sait s’adapter aux situations. J’ai l’habitude de dire que l’ECD nous amène du « jeu de jambes », à être réactif. Les étudiants sortent avec des méthodes en finance, en marketing… qui demeurent toujours efficaces quel que soit le secteur d’activité. On leur apprend à avoir confiance en eux, à se mettre à danger et à être acteur de leur vie. Pour résumer, l’ECD transmet le fond puis c’est aux étudiants d’être force de propositions pour la forme.

I N T E R V I E W

“Plus qu'un savoir-faire, Negoventis-ECD transmet des valeurs essentielles”Diplômé de l’École de Commerce et de la Distribution (ECD) en 1992, Pierre-Alain Legrain est retourné de temps en temps sur les bancs d’Iméa en tant qu’intervenant. Riche de ses expériences professionnelles et personnelles, il transmet à son tour son savoir-faire et son savoir-être.

NEGOVENTIS-ECD

Émilie Garcia,apprentie en 2e année

« C’est autre chose qu’une école

traditionnelle. Là, les professeurs

sont des professionnels qui

nous enseignent le marketing,

les techniques de vente ou la

gestion de stocks de manière

très concrète avec des cas réels.

Je le vois en situation de travail

chez Intermarché, où j’applique

au quotidien le contenu de mes

cours. »

Mickaël Largot,la distribution dans le sangPassionné par le monde de la

distribution, Mickaël Largot

est aujourd'hui chef adjoint de

département produits frais de

Leclerc Montbéliard. Une fonction

dans laquelle il s'épanouit

pleinement après une 3e année

de spécialisation Responsable

manager de la distribution à l'ECD.

Page 13: Expression Active n°52 - Janvier/Mars 2013

le dossier

Quand Leroy Merlin décide d’ouvrir un magasin à Besançon, cette grande sur-

face spécialisée dans le bricolage crée, en 2007, une classe dédiée au sein de l’École du Commerce et de la Distribution (ECD). Une initiative qui permet à l’enseigne de former onze jeunes en contrat de profes-sionnalisation aux spécificités de son activité avant de les embaucher. « On travaillait

déjà avec l’école pour son Forum emploi Commerce-Distribution, explique Anne Collin, assistante du personnel de Leroy Merlin Besançon. Nous connaissions la qualité de nos interlocuteurs et de l’ensei-gnement. Au moment d’augmenter nos effectifs, nous avons pensé à cette solu-tion ». À l’issue de cette formation, huit étudiants ont intégré l’équipe et ont fait

dès l’inauguration leurs premiers pas dans la vie active en tant que chefs de rayons. Quatre ans après cette expérience, quatre diplômés demeurent en poste et sont rejoints régulièrement par des étudiants des promotions suivantes. « Sans aucune hésitation, je poursuis le partenariat ini-tié par mon prédécesseur. Actuellement, nous avons deux jeunes de l’ECD, un au rayon sanitaire et l’autre à l’éclairage, qui sont d’ores et déjà embauchés, précise Olivier Pasquier, le responsable Ressources hu-maines de Leroy Merlin. Ces jeunes sont motivés, possèdent une grande ouverture d’esprit. Ils ont tous envie d’apprendre, ils n’arrivent pas avec des œillères… Je pense que c’est la force de l’ECD ». Cette colla-boration se traduit aussi par la présence de chefs de secteur Leroy Merlin dans les jurys de soutenance de mémoire et par une participation active à l’organisation du Forum emploi commerce-distribution. « Cette manifestation est très importante pour nous, elle nous permet de collecter entre 80 et 90 CV, se félicite Olivier Pasquier. Nous puisons dans ces demandes pour embaucher une vingtaine de jeunes pour des jobs d’été ». Prochain rendez-vous au Palais des sports de Besançon, le 28 mars prochain, pour une première édition en partenariat avec le CRIJ Franche-Comté.

P A R T E N A R I AT

Leroy Merlin mise sur la duréeContrats d’apprentissage, accueil de stagiaires, membres de jury, participation aux forums emploi, embauche d’anciens élèves... Le magasin Leroy Merlin de Besançon aide depuis 2007 les étudiants à donner vie à leurs envies.

« Ces jeunes sont motivés, possèdent une grande ouverture d’esprit. Ils ont tous envie d’apprendre, ils n’arrivent pas avec des œillères… ».

13

F O R M AT I O N

« La vocation d’Iméa est de former les futurs collaborateurs des entreprises régionales, explique Philippe Benne, le directeur.

Pour continuer à assurer cette mission et nous développer, le soutien des PME est indispensable. La meilleure façon pour elles de le manifester est de verser leur taxe d’apprentissage à nos programmes EGC et Négoventis ECD. » La campagne de collecte

s’achève le 28 février 2013.

VERSER SA TAXE D’APPRENTISSAGE À IMÉA

CONTACT [email protected]él. 03 81 25 25 32

Page 14: Expression Active n°52 - Janvier/Mars 2013

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PARCOURS

Le rebond d'Anne LegainAprès une longue pause consacrée à ses enfants, Anne Legain a trouvé un second souffle professionnel en décrochant le diplôme d’Assistant(e) de direction.

Chargée de communication au sein d’une fabrique parisienne de clarinettes, Anne Legain met sa carrière entre parenthèses durant une dizaine d’années pour se consacrer à ses enfants. En 2003, elle

renoue avec le monde du travail en tant que professeur d’allemand,

sa langue d’origine. Mais, par crainte de l’incertitude et de la précarité liées à cette profession, elle décide en 2008 de retourner à ses premières amours, le monde de l’industrie. Première

étape, l’inscription à une formation professionnelle

d’assistant(e) de direction dispensée par Iméa : « Cette école

jouit d’une bonne réputation et m’a été conseillée par l’ancien directeur de Statice car je voulais suivre une remise à niveau pour retrouver un emploi. Elle m’a transmis les outils essentiels en bureautique, comptabilité, commerce international et en communication ». Un cursus d’un an durant lequel l’étudiant doit effectuer un stage de deux mois en entreprise. Anne Legain porte son choix sur une PME, implantée sur le pôle Temis de Besançon, qui lui propose de l’embaucher une fois le diplôme

en poche. Elle y restera un an avant d’intégrer en mars 2011, en tant qu’assistante commerciale export et assistante de direction, la société Statice spécialisée en mécatronique et en biomatériaux. Une double casquette née de l’organisation interne de l’entreprise bisontine : « J’assure la relation clients intermédiaire comme les traductions et le suivi de dossier. Notre président et les ingénieurs du bureau d’études négocient directement, explique Anne Legain qui s’appuie au quotidien sur ses acquis en bureautique, en communication et en organisation. Le cursus m’a apporté les connaissances indispensables pour remplir mes missions et être utile à l’équipe ». Reconnaissante, Anne Legain n’a pas coupé le cordon avec l’école, bien au contraire. Elle a intégré en novembre 2011 le comité de pilotage du réseau des assistantes de direction diplômées « pour s’entraider dans la recherche d’infos, d’emplois et de stages » et participe au jury des soutenances de stage. Par son intermédiaire, Statice parraine cette année la promotion et a confié à des étudiants l’organisation d’une journée pour accueillir ses distributeurs, ainsi qu’une étude de marché.

le dossier

E G C F R A N C H E - C O M T É

Manon Biegler, une apprentie sur de bons railsAyant fait le choix de suivre l’EGC en alternance, Manon Biegler s’épanouit aujourd’hui dans ses missions d’assistante communication au sein de Keolis Pays de Montbéliard.

Après mon bac ES, je souhai-tais effectuer des études dans

les secteurs du marketing et de la communication avec une forte orientation en-treprise, explique Manon Biegler qui effectue de-puis septembre dernier sa troisième année à l’EGC sur le campus de Montbéliard. L’EGC m’a séduite avec sa

formation en alter-nance me p e r m e t -tant de

découvrir le monde

actif et de me rendre compte de la réa-lité du terrain ». Elle intègre alors le ser-vice communication de Keolis Pays de Montbéliard où elle se familiarise avec la vie quotidienne d’un grand groupe. Elle participe à la mise en place de nombreuses actions comme la réalisation d’une étude de marché, le déploiement d’une cam-pagne de sensibilisation pour les nou-veaux arrivants, l’organisation d’un jeu concours et le suivi des relations presse. Une diversité de missions qui plaît à la jeune apprentie : « Je suis confrontée au quotidien à des situations et à des tâches qui ne peuvent pas être toutes expliquées en détail à l’école. C’est enrichissant et complémentaire. Aujourd’hui, je pense être plus opérationnelle qu’une étudiante ayant suivi un cursus plus classique ». Re-vers de la médaille, Manon Biegler pré-fère les sessions en immersion en entre-prise plutôt que les cours… notamment ceux de gestion.

« Je pense être plus opérationnelle qu’une étudiante ayant suivi un cursus plus classique »

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M A S T E R O F S C I E N C E

La bonne préparation de Rodolphe BéhérecDiplômé en 2012, Rodolphe Béhérec assure, depuis le 3 septembre dernier, les relations commerciales de l’entreprise Epau Nova en Allemagne, Belgique, Nord de la France et dans la région parisienne.

le dossier

À la suite d’une petite annonce parue sur le site d'Iméa, Rodolphe Béhérec a

intégré l’entreprise Epau Nova, spécialiste de la fabrication de textile. Chargé des relations commerciales avec l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique, le Nord de la France et la région parisienne, le jeune di-plômé du Master of Science Développeur d’affaires à l’international d'Iméa-ICN Business School s’attache à maintenir le lien existant avec les clients et à répondre à leur demande. « Mon rôle consiste à défi-nir avec eux le produit qu’ils recherchent et à leur faire parvenir un échantillonnage correspondant à leurs besoins, explique-t-il. C’est exactement ce que je souhaitais faire : une fonction non routinière au sein d’une maison de haute couture qui néces-site de se déplacer et de parler l’allemand ».

Quatre mois après son embauche, Ro-dolphe Béhérec dresse un bilan positif de son action : « Passée la découverte d’un nouvel environnement de travail, je me sens à ma place car bien préparé. Grâce à mon Master, je maîtrise les techniques de vente et de la relation client, et je sais aussi établir une politique de coût selon les mar-chés. Des savoir-faire indispensables que j’ai pu étoffer durant les stages inclus dans la formation ». Entre mars et août dernier, Rodolphe Béhérec avait en effet évolué dans le monde de la cosmétique en tant qu’administrateur des ventes chez L’Oréal en Suisse. « Cette expérience a complété ma formation, souligne-t-il. Elle a permis de me rendre compte que les intervenants du master, en majorité des professionnels, nous ont transmis un savoir-faire adapté ».

15

RESPONSABLE EN COMMERCE INTERNATIONAL

« Quand j’ai découvert, grâce à un flyer, la formation diplômante de responsable en commerce international d'Iméa, je n’ai pas hésité une seule seconde. Elle correspondait parfaitement à mes attentes… et je n’ai pas été déçue. J’ai appris à utiliser et à travailler avec les carnets ATA, les Incoterms, les douanes ou encore la Coface. Des documents et des services qui composent aujourd’hui mon quotidien. J’applique aussi un ensemble de méthodes que les intervenants, des pros connaissant parfaitement le terrain, m’ont transmises avec succès… le chiffre d’affaire de mon entreprise a progressé ainsi de 26 % en 2012. Ce cursus m’a permis de repartir à zéro et de me remettre à niveau après quelques années professionnelles passées loin de l’export. ».

Catherine Niederhauser,responsable

commerciale chez STSI - Chemaudin

15

F O R M AT I O N

Page 16: Expression Active n°52 - Janvier/Mars 2013

versez votre Taxe d’apprentissageà la CCI du Doubs et soutenez

les écoles de votre région.

Contact : [email protected] 81 25 25 32

2013

Chef d’entreprise,

avant le 28 février 2013

Page 17: Expression Active n°52 - Janvier/Mars 2013

cci en actions

Par Pierre Moscovici,ministre de l'Économie et des Finances

versez votre Taxe d’apprentissageà la CCI du Doubs et soutenez

les écoles de votre région.

Contact : [email protected] 81 25 25 32

2013

Chef d’entreprise,

avant le 28 février 2013

EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 52 | JANVIER-FÉVRIER-MARS 2013 17

La BPI doit jouer un rôle important dans la reconquête de la

compétitivité française que le Gouvernement de Jean-Marc Ayrault a entamée le 6 novembre dernier, avec la présentation de son Pacte National pour la Croissance, la Compétitivité et l’Emploi.J’ai en effet conçu la BPI comme une réponse directe aux difficultés que rencontrent les entreprises pour se financer aujourd’hui. Ces difficultés concernent aussi bien l’accès au crédit, l’accès aux fonds propres, ou le financement à l’export. Mais les pouvoirs publics sont aussi en cause : sur le terrain, peu de chefs d’entreprise arrivent à se retrouver dans le maquis des dispositifs, l’empilement des structures, la multiplicité des interlocuteurs. Il fallait simplifier le paysage

des dispositifs publics de financement de l’économie.La BPI ne sera pas une banque comme les autres. Elle est, d’abord et avant tout, une banque au service de l’économie réelle, des TPE, des PME, des PME industrielles et des Etablissements de Taille Intermédiaire qui veulent se développer. Elle apportera un soutien aux entreprises qui ont un projet de croissance, en agissant comme un levier pour les financements privés. Bref, elle est l’investisseur de long terme dont nos entreprises de croissance ont besoin.Et ce sont en tout près de 70Mds€ de financement qu’elle sera en capacité de mobiliser en faveur des entreprises, effet de levier sur le secteur privé compris.Par souci de simplicité, d’efficacité et de lisibilité, j’ai fait de la BPI un instrument financier global. Elle offrira et distribuera ainsi au travers de son réseau de guichets uniques régionaux l’ensemble des outils de soutien financier, mais aussi de conseil et d’accompagnement, nécessaires au développement

des entreprises – prêts, garanties, financement de l’innovation et financement de l’internationalisation des entreprises. Elle sera également l’un des éléments de soutien à nos entreprises à l’export.Mais la BPI fait aussi plus et mieux que les instruments de financement précédents.

Tout d’abord, la BPI n’est pas un guichet passif. Le « guichet unique » mis en place au niveau de chaque région n’est pas un guichet derrière lequel les entreprises font la queue pour remplir des formulaires : la BPI est un outil intelligent qui accompagnera individuellement à terme 1 000 PME et ETI à l’export.La BPI développe aussi de nouveaux services pour les entreprises, en application

du Pacte de compétitivité. Dès janvier, nous mettons ainsi en place un dispositif de trésorerie pour répondre à l’urgence, car les PME connaissent des tensions sur leur trésorerie qui peut aller jusqu’à menacer leur existence. 500 M€ de crédits de trésorerie sont ainsi prévus spécialement pour elles au travers de la BPI, pour apaiser ces tensions.

Enfin, l’élu du Doubs que je suis, attaché au dynamisme économique de nos régions,

a voulu faire de la BPI la banque du tissu

économique de nos territoires.

La structure

Retrouvez toutes les infos

de la CCI du Doubs sur Facebook

« Le projet de loi portant sur la création de la Banque Publique d’Investissement (BPI), a été adopté par le Parlement fin décembre. Le premier des soixante engagements du président de la République, François Hollande, a ainsi vu le jour, selon le calendrier établi. Je suis fier de porter ce projet qui viendra contribuer à la croissance et au développement des forces économiques vives du pays : nos entreprises. »

BPI : reconquérir la compétitivité française

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cci en actions

même de la BPI reflète ce souci de proximité dans le service de l’économie réelle : banque nationale, la BPI distribue ses outils de manière décentralisée, via un réseau unique de directions régionales, au plus près des territoires. La structuration de ce réseau, qui pourra à l’avenir avoir des déclinaisons différentes selon ce que souhaiteront les collectivités régionales, est

d’ailleurs l’une des premières missions de Nicolas Dufourcq, son Directeur Général Exécutif. Par ailleurs, la BPI est fondée sur un partenariat entre l’État et les Régions : mise en commun de moyens, plates-formes d’accueil communes des entreprises.

Je souhaite que les TPE, PME et ETI de nos territoires – et en particulier celles du Doubs, dont je sais les capacités et les atouts

– se saisissent de ce nouvel outil que nous avons conçu pour elles, pour renforcer leur compétitivité et accompagner leur développement, parce que ce n’est qu’avec leur participation que nous relèverons le défi du redressement économique du pays.

Les élus de la CCI du Doubs, réunis en Assemblée Générale le 26 novembre 2012, ont fait connaître aux pouvoirs publics et à la SNCF leur position sur le projet de suppression de la ligne TGV Berne-Paris via Neuchâtel et Pontarlier, et de la liaison Paris-Lausanne via Frasne.

Si cette décision était prise, elle ferait disparaître le trajet à grande vitesse vers Paris depuis les deux communes du Haut-Doubs. « Pontarlier et les entreprises de ce bassin économique souffrent structurellement d’un déficit d’infrastructures qui pénalisent les échanges économiques » a expliqué

Philippe Gille, vice-président de la CCI et référent de ce territoire. L’absence d’une liaison routière de bon niveau entre Besançon et Vallorbe, de liaison ferroviaire entre Pontarlier et Besançon ainsi que l’absence de contournement de Pontarlier sont autant d’obstacles au

développement des échanges des biens et des personnes pour ce territoire. Les fermetures envisagées entraîneraient de plus un report de flux sur des routes déjà saturées.Les liaisons ferroviaires sont cruciales pour les PME mais aussi pour les grand groupes implantés dans le Haut-Doubs. Elles sont aussi un facteur de développement touristique important.Pour manifester leur préoccupation, l’ensemble des élus ont signé la pétition initiée par la Ville de Pontarlier pour le maintien des liaisons ferroviaires menacées. Ils ont par ailleurs communiqué leur prise de position aux responsables politiques locaux et nationaux.

Desserte ferroviaire du Haut-Doubs :les élus s’engagent

CÉRÉMONIE

55 diplômés d'IméaLe 14 décembre dernier, la mairie de Besançon a accueilli les étudiants d'Iméa, l'école de la CCI du Doubs. Ils sont 55 à avoir reçu à cette occasion leur diplôme de responsable d'affaires à l'international (bac +3/4) ou un master Développeur d'Affaires à l'International (bac +5), en présence de Dominique Roy, président de la CCI et de Jean-Louis Fousseret, maire de Besançon.

Les CCI impliquées dans la BPIL’assemblée nationale a adopté le 29 novembre dernier le projet de

loi relatif à la création de la Banque Publique d’Investissement. L’examen a permis de confirmer dans le projet de loi la présence d’un représentant de CCI de Région au sein du comité

d’orientation.

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EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 52 | JANVIER-FÉVRIER-MARS 2013 19

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Répondre aux besoins d'information des ressortissants

Dominique Roy a visité SIS à AvoudreyLe 20 novembre dernier, le Président de la CCI a poursuivi ses visites d’entreprises avec SIS à Avoudrey, PME spécialisée dans la maroquinerie.

8 NOVEMBRE« Projet loi de Finances 2013 : quelles conséquences pour les entreprises et leurs dirigeants »

Plus d’une centaine de dirigeants sont venus à la CCI pour entendre les interventions d’experts de KPMG, Allianz et de la chambre des Notaires du Doubs invités pour l’occasion. Les nouvelles mesures d’impôts sur les sociétés, impôt de solidarité sur la fortune, assurance-vie, impôt sur les plus values mobilières ont été longuement expliquées.

La réunion organisée par la CCI du Doubs concernant la contribution foncière des entreprises a rassemblé mercredi 12 décembre près de 120 personnes. A cette occasion, les services fiscaux du Doubs ont indiqué que les professionnels concernés par une hausse pouvaient s'acquitter au 15 décembre du montant de CFE 2011 et demander, par courrier, un étalement du solde en 3 mensualités au 15 janvier, 15 février et 15 mars 2013. Ce versement partiel ne donnera pas lieu à majoration ultérieure. Suite à l'adoption par l'assemblée nationale le 7 décembre du dispositif d'aménagement de la CFE, les collectivités pourront réviser les modalités de calcul de la CFE 2012. En fonction des décisions qui seront alors prises par les communes ou communautés de communes, le solde à verser pourra évoluer. Révision des valeurs locatives des locaux professionnels Lire en page 32.

12 DÉCEMBRE« Révision des valeurs locatives des locaux professionnels et Cotisation foncière des entreprises »

ÉVÉNEMENT

La semaine de l’industrie se déroulera du 18 au 24 mars 2013L’occasion pour tous de découvrir les métiers et les univers professionnels de ce grand secteur de l’économie française.

sur www.semaine-industrie-franche-comte.fr

Répondre aux besoins d’information des ressortissants, le président Roy en avait fait une orientation politique majeure pour son mandat. Les deux réunions en fin d’année ont été organisées dans cet objectif.

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cci en actions

A C T U S

Sécurité : les commerçants en alerteIls s’étaient déplacés en nombre -près de 200- à Besançon et à Pontarlier les 27 et 29 novembre, pour assister aux réunions organisées par la CCI sur le thème de la sécurité. La Police et la Gendarmerie ont avant tout rappelé aux professionnels les dis-positifs existants et notamment le possible recours à leur personnel dédié pour des conseils destinés à sécuriser les commerces aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. De son côté, la CCI du Doubs a détaillé à

nouveau le mécanisme du dispositif Alerte Commerce SMS qu’elle a lancé en septembre 2011. Durant l’année 2012, près d’une centaine de « textos » ont été envoyés aux 700 adhérents. A l’issue de ces réunions, le président de la CCI, Dominique Roy, a souhaité la mise en œuvre de formations spécifiques des commerçants et de leurs collaborateurs en matière de prévention.

sur www.doubs.cci.fr 03 81 25 26 50

Les faits marquants. Une diminution de ressources fiscales de 24 % par rapport à 2012

. Un transfert d’activités à la CCI de Région

. Des opérations exceptionnelles

Au niveau des charges : 12 033Au niveau des produits : 12 843

• Une baisse des ressources fiscales pour la CCI du Doubs : des activités sont désormais du ressort de la CCI de Franche-Comté (CCI International)

• Un budget 2013 marqué également par des opérations exceptionnelles qui contribuent au résultat excédentaire de 590 k€

• Un budget de fonctionnement de 21 160 k€ dont 12 033 k€ liés aux opérations exception-nelles (cession d’actifs…) - une activité de formation qui poursuit son développement avec notamment le renfor-cement de la coopération de l’enseignement supérieur avec le pôle formation de la CCI de Haute-Saône ; le financement des activités de formation représente 19 % de la ressource fiscale disponible ou totale ou globale.

2013 : un budget impacté par la régionalisation des CCI

PRODUITS21 750 K€

Ressource fiscale4 936 K€

Ressources publiques1 068 K€

Produits financiers300 K€

Autres produits267 K€

Reprises sur provisions1 576 K€

Produits exceptionnels11 501 K€

Chiffre d’affaires2 102 K€

CHARGES21 160 K€Charges financières

21 K€

Autres charges534 K€

Amortissements etprovisions 10 304 K€

Frais de personnel478 K€

Achats etservices extérieurs7 522 K€

Impôts et taxes434 K€

Charges exceptionnelles1 867 K€

Adhérents au dispositif Alerte Commerce SMSEn savoir + : 03 81 25 26 50

Le c

hiff

re 700

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F O C U S

cci en actions

Le Général de division Marc Foucaud, Commandant l’État-major de Force n°1 et Commandant d’armes de la place de Besançon.

La réforme des Armées2 éléments interviennent :• le Livre Blanc de 2008 qui

permet de définir le contrat : quelles ambitions pour la France ?

• la RGPP : les armées ont été, comme les autres administrations, soumises à la rationalisation.

Le contrat consistait à mettre en place des réformes et à réinjecter la totalité des économies dans la condition du personnel (rattrapage au sein de la fonction publique et surtout dans la modernisation des équipements.). Au total, une diminution de 55 000 hommes a été programmée de 2008 à 2014, soit 20 % des effectifs. Pour l’armée de Terre l’objectif à atteindre est de 93 000 militaires, 44 000 pour la composante navale et 50 000 pour la composante aérienne. L’armée de Terre compte un peu moins de 10 000 militaires en Franche-Comté. La garnison de Besançon représente 5 000 militaires soit environ 15 000 personnes avec les familles.Au niveau national 82 fermetures et 47 transferts d’unités ont été opérés depuis le début de la réforme. Fin 2012,

60 % des effectifs ont déjà été supprimés. La fin de la déflation sera plus complexe du fait de la situation économique.

La nouvelle donne stratégiqueLe déplacement progressif du centre de gravité stratégique vers l’Asie, le déclin relatif des puissances occidentales, les fragilités du système de sécurité collective, les États fragiles et les zones de non droit, les ruptures stratégiques avec l’actualité au Moyen-Orient sont autant d’éléments clés qui vont conditionner les relations internationales dans les années à venir. L’Afrique Subsaharienne constitue également une zone d’intérêt particulière pour la France. D’abord parce que 220 000 Français vivent en Afrique, et ensuite parce que la présence de matières premières essentielles à notre économie rend ce continent très sensible. Ainsi une bonne partie de l’uranium dont nous avons besoin pour produire notre électricité vient du Niger. Des nouvelles vulnérabilités apparaissent : terrorisme, attaques contre les systèmes d’information, grands trafics criminels, exposition des ressortissants français à l’étranger.

Les interventionsL’engagement opérationnel dans le monde est la vocation de l’Armée de Terre. 31 000 hommes et femmes partent chaque année en opération, au sein des forces de souveraineté ou des Forces pré-positionnées, soit un tiers de l’effectif total.Le contrat opérationnel de l’armée de terre est le suivant : 30 000 hommes dans le cadre d’une intervention majeure avec 6 mois de montée en puissance, 10 000 hommes pour la protection du territoire national (catastrophes naturelles, Plan Vigipirate, feux de forêt…). Par ailleurs un dispositif d’alerte permet d’envoyer, dans un délai très court, 5 000 hommes n’importe où dans le monde.Un ascenseur socialEn 2011, l’Armée de Terre comptait 100 000 militaires dont 70 % étaient des contractuels. 10 % des engagés sont recrutés sans le brevet des collèges. 70 % des sous-officiers sont issus de la base, 50 % des officiers sont issus des sous-officiers ce qui fait de l’Armée

un véritable ascenseur social.

Le budgetL’Europe représentait 29 % des budgets de défense mondiaux en 2001, 20 % en 2011. En 9 ans, la Chine a, elle, multiplié par 7 ses dépenses militaires.Aujourd’hui, les militaires de l’Armée de Terre française viennent de descendre en dessous du seuil des 100 000.

Réforme des Armées : situation et perspectives« 2013 est une année charnière avec la sortie du Livre Blanc sur la Sécurité et la Défense nationale et la loi de programmation militaire 2014/2018. C’est un moment clé pour les quinze années à venir. »

FRANCE/SUISSEL’armée de terre n’est plus une armée de gros bataillons ou d’effectifs. Le niveau atteint est à mettre en perspective, toutes choses comparables, à celui de l’armée Suisse.

• 21 régiments bataillons d’infanterie (20 en France)

• 224 canons de 155 mm (128 en France)

• 225 chars Leclerc (254 en France)

• 1 281 véhicules blindés d’infanterie (630 en France)

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22 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 52 | JANVIER-FÉVRIER-MARS 2013

cci en actions

Défense Mobilité : une passerelle entre la Défense et les entreprisesDéfense Mobilité a été créée en 2009. Ce service, à compétence nationale, accompagne tous les ressortissants de la Défense dans leur transition professionnelle. Défense Mobilité a également pour objectif d’améliorer le suivi des anciens militaires en situation de chômage. C’est une passerelle entre le monde militaire et le monde civil.

LES PUBLICS :- le personnel militaire- les militaires blessés- le personnel civil frappé par les

restructurations- les conjoints des militaires

subissant les mobilités

L’offre de servicesAu client-candidat : un accompagnement personnalisé avec un référent qui assurera le suivi jusqu’à l’intégration dans l’entreprise. Un travail d’orientation sera réalisé ou délégué à des prestataires privés pour bâtir un projet professionnel réaliste et réalisable.« Nous finançons des formations qui peuvent aller jusqu’à un an où mettre à disposition nos personnels auprès des entreprises pour une période de 1 à 6 mois. » L’an passé 4 000 personnes au niveau national ont bénéficié d’une formation. En formation ou mis à disposition, le Ministère de la Défense continue de rémunérer son personnel. Enfin la Défense détient des titres professionnels et Défense Mobilité est le service compétent pour suivre les Validations des Acquis de l’Expérience (VAE).

Au client-entreprise : Les chargés de relations

entreprises de Défense Mobilité proposent des

profils adaptés aux besoins des entreprises et à leurs attentes. Ils s’engagent à recevoir vos offres, les analyser, filtrer les profils. Ces référents auront aussi à cœur de connaître finement vos métiers, votre culture pour créerune vraie dynamique. « Notre action s’inscritdans la durée, si nous avons des candidats qui présentent des profils en adéquation avecvos attentes, ils vous seront systématiquementproposés. C’est un service gratuit. »

L’antenne Défense Mobilité de Besançon

Elle regroupe 12 conseillers pour soutenir 4 500 personnes. Elle est composée de professionnels de la transition qui sont les référents VAE, conseillers à l’emploi ou chargés de relation entreprises. Elle est présente sur Besançon, Valdahon, Auxonne. Actuellement 688 personnes sont suivies en accompagnement. « En 2011, nous avons financé 114 congés de reconversion, autant de formations que de mises à disposition et pour des métiers très variés (cariste, chauffeur routier mais également technicien supérieur des réseaux informatiques, installateur thermique et sanitaire, dessinateur industriel…) ». L’armée est pourvoyeuse dans plus de 400 métiers (dans le transport logistique mais aussi dans le BTP, l’industrie, le tertiaire…). L’antenne a reclassé cette année, son premier décolleteur et deux militaires vont partir sur une formation de soudeur polyvalent. Pour permettre aux candidats d’élargir leur champ d’investigation et sortir des sentiers battus

que peuvent être la sécurité ou bien le transport logistique, il est essentiel

de les informer. Pour cela, Défense mobilité compte sur les entrepreneurs, pour échanger

avec les ressortissants par le biais de forum ou d’entretien et « nous l’espérons susciter des vocations.»

sur www.defense-mobilite.fr

ÉVÉNEMENT

Maison de l’économie :Lifting pour l’amphi Régnier

C’est en présence du président Jean-Louis Dabrowski, initiateur du projet, et de Marie-Corinne Corbet, architecte d'intérieur, que le président Dominique Roy a souhaité présenter aux élus de la CCI, l’amphi Régnier rénové. Désormais accessible aux personnes à mobilité réduite, la salle de 200 places assises a été remise aux normes. Elle peut désormais accueillir les personnes en fauteuils roulants (salle et tribune) et propose un amplificateur de boucle magnétique pour les malentendants. La décoration a été également totalement refaite.

La reprise d’entreprise surle devant de la scène

Autour de 3 repreneurs d’entreprises locales, ambassadeurs du dispositif de la CCI du Doubs, Visa Reprise, un public nombreux a participé à la soirée du 13 novembre dernier sur les « 100 jours pour réussir sa reprise d’entreprise ». L’occasion de présenter les parcours des candidats à la reprise ayant réussi et d’entendre leurs témoignages et ceux d’experts.

En savoir 03 81 25 25 71

Le capitaine Vannier

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Evoli : un projet bien penséreprise Stéphan Vital a repris Evoli, à Serre-les-Sapins, en juin dernier. Soutenu par le dispositif de la CCI, Visa Reprise, et par l'ex-dirigeant… Ce qui lui a permis, en quelques mois, de déployer de belles ambitions.

Ingénieur informatique de formation, Stéphan Vital a exercé différentes fonc-tions – de commercial à directeur général –

au sein de plusieurs entreprises dans l'Est de la France. En 2010 cependant, c'est sa propre entreprise qu'il souhaite diriger ! Mais il comprend très vite que ce n'est pas « dans les annonces du journal qu'on trouve une entreprise à reprendre. » Le dispositif de la CCI du Doubs, Visa Reprise, lui permet alors de se lancer ; d'affiner son projet dans un premier temps, puis de rencontrer les parte-naires – banques, experts, réseaux d'entre-

preneurs, etc. – susceptibles

de l'épauler.

« Visa reprise m'a mis le pied à l'étrier et a lancé ma démarche réseau » analyse au-jourd'hui le nouveau directeur général d'Evoli. Depuis le 29 juin, il détient ainsi 100 % du capital de cette entreprise, située à Serre-les Sapins, spécialiste, à l'origine, de la tuyauterie et de la chaudronnerie inox, et réorientée depuis 2000 vers l'activité fromagère et l'industrie agro-alimentaire. « Fort de notre savoir-faire, nous travaillons sur la totalité du process concernant la partie matériel d'une fromagerie. Notre force réside dans la qualité de nos produits autant que dans notre proxi-mité. » Car avec 163 fruitières à Comté recen-sées en Franche-Comté, Stéphan Vital sait que l'entreprise peut encore prospérer, malgré la concurrence.

Le régional de l'étape

« Ici, nous nous q u a l i f i o n s comme le régio-nal de l'étape. Je ne cherche pas à travailler à l'international. Je préfère me

concentrer

sur la filière locale, être proche de mes clients, répondre à leurs attentes, toujours complexes quand on touche à une Appellation d'Origine Protégée (AOP) avec le cahier des charges que cela implique. Nous travaillons aussi en Savoie et en Suisse. » Aujourd'hui, la froma-gerie représente 85 % du CA d'1,5 M€. Le reste se partage à 12 % pour l'industrie agro-alimentaire (dont LU et Nestlé) et 3 % pour des fabrications ponctuelles de produits en inox (totems…). Le repreneur reconnaît qu'il a passé quelques nuits blanches alors qu'il se lançait dans ce projet. Que même aujourd'hui, « les jours ne sont pas assez longs, pas plus que les semaines. » Il sait aussi ce qu'il doit à Pascal Gaillard, l'ex-patron d'Evoli, qui, bien qu'il ait passé la main, est resté commercial dans l'entreprise. « Il connaît parfaitement le sujet. Je peux totalement m'appuyer sur lui. » explique Stéphane Vital, à qui, finalement, il n'a fallu que quelques mois « d'intégration » pour commencer à percevoir « plus qu'un fré-missement. » « Les portes ouvertes organisées récemment commencent à porter leurs fruits et beaucoup de fromagers, séduits par cette stratégie industrielle basée sur la recherche et le développement, sont susceptibles de réorganiser leurs locaux prochainement. » De même, l'entreprise a déposé plusieurs brevets concernant le pressage, le moulage, la palettisation – ce qui lui a d’ailleurs valu un Trophée Innovation de l’INPI en décembre der-nier –. « Cela permet une véritable reconnais-sance nationale… et l'ambition de doubler le CA d'ici deux à cinq ans. »

sur www.evoli.fr

Stéphane Vital, le repreneur et Pascal Gaillard, le cédant.

I N D U S T R I E

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24 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 52 | JANVIER-FÉVRIER-MARS 2013

PMS ET LES DOUANES :UN PARTENARIAT GAGNANT-GAGNANT

sécurité

Leader français du matériel de levage et de manutention, l’entreprise de Rang a choisi de miser sur la transparence totale avec la direction générale des douanes.

Frédéric Bianchi et Patrick Desforêt ont repris l’entreprise qui les employait en 2004, alors qu’elle venait de s’implanter en Tunisie, avec une filiale de production de 90 salariés. A Rang, PMS comptait alors 60 salariés, elle en compte aujourd’hui 90. Dès leur arrivée, les nouveaux dirigeants associés ont souhaité sécuriser leurs échanges internationaux. Pour cela, ils ont contacté la cellule conseil de la direction régionale des douanes, à Besançon. « Les douanes sont souvent vécues comme une contrainte, mais nous avons vu aussi qu’elles pouvaient représenter une opportunité si l’on maîtrise bien les échanges douaniers – concurrence »,

explique Frédéric Bianchi, directeur général. « Maintenant, nous faisons nous-mêmes nos procédures de dédouanement. »

Un prix national Concrètement, PMS est passée par différentes étapes : la formation de son contrôleur de gestion au logiciel Delta, un audit, avant d’être déclarée « entrepôt sous douanes », ce qui l’autorise à ne payer des droits de douanes que lorsqu’elle met ses produits sur le marché, et non dès leur importation. « Cela permet de décaler de la trésorerie. Tout ça est très bénéfique mais assez difficile à chiffrer », estime

le chef d’entreprise, qui évalue toutefois l’économie annuelle en procédures de dédouanement à environ 25 000 euros. Mieux, cette collaboration avec les douanes a permis à PMS de se développer à l’export et notamment de faciliter ses échanges avec la Suisse (300 000 euros de chiffre d’affaires réalisés en terre helvétique), hors marché européen. La démarche de PMS a été saluée au niveau national par un prix 2012 « Demain l’économie », en catégorie « qualité et accompagnement par un service public ».

sur www.pmssecurite.com

I N D U S T R I E

Depuis une vingtaine d’années, Finn-Est construit des maisons bois en madriers contrecollés livrées clés en mains à ses

clients. Pour aller de l’avant, l’entreprise doubiste vient d’inaugurer une nouvelle unité de production dans un bâtiment couvert de 1 500 m2, installé au Bélieu sur un terrain de 8 000 m2. « Nous avons investi au total, en terrain, ateliers et machines outils, un mon-tant de 1,5 million d’euros. » Denis Tisserand préside la SAS Finn-Est. Il explique que pour

mieux maîtriser sa fabrication, il a décidé d’investir dans une usine « up to date » équipée, notamment, d’un centre numé-rique haute technologie. Ce poste en-tièrement automatisé lui permet de s’émanciper progressivement de ses fournisseurs finlandais et de prendre en charge entièrement sa production. « Au départ, nous étions des assem-bleurs. Désormais, avec notre nouvelle ins-tallation, nous intégrons complètement le

processus de fabrication, depuis la planche brute jusqu’à la finition des éléments prêts au montage. » Dotée de la nouvelle Hundegger K2i et d’équipements complémentaires, Finn-Est peut tailler en interne ses charpentes, façades, murs porteurs et autres pièces d’os-sature. En 2011, Finn-Est avait commercialisé 55 maisons bois pour une surface moyenne habitable de 130 m2, soit un doublement des ventes en l’espace d’à peine 8 ans. Denis Tisserand entend aller encore plus loin. « En deux ans, nous avons embauché 7 personnes et, avec ce nouvel outil, notre capacité atteint désormais 120 maisons par an. »

sur www.finn-est.com

Nouveau cap pour Finn-Est

Denis Tisserand : « Nous avons investi au total, en terrain, ateliers et machines outils, un montant de 1,5 million d’euros. »

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25

T E R R I T O I R E

MICROTECHNIQUES

Depuis 2 ans le projet

franco-suisse Minnovarc,

porté par la CCI du

Doubs et l’Arc Jurassien,

propose aux entreprises

des microtechniques de ce

territoire des outils pour les

accompagner dans leurs

projets innovants. Un think

tank composé d’industriels,

de scientifiques et d’experts

élabore un livre blanc sur

l’avenir des Microtechniques

pour orienter l’action des

décideurs publics. Des

ateliers sont organisés tous

les 6 mois pour favoriser

les échanges d’expériences

et développer les réseaux

entre chefs d’entreprises, des

entretiens web interactifs

permettent aux dirigeants

d’échanger avec des experts

en microtechniques du

monde entier. Ce projet

soutenu par des fonds

européen s’achèvera fin 2013.

La réflexion sur la suite est

déjà engagée.

sur www.minnovarc.eu

Minnovarc favorise l’émergence de projets innovants

Microtechnics Alliance,un cluster de clustersLe pôle Microtechniques est l’un des quatre acteurs de cette concentration de clusters des technologies mise en place pour élargir les réseaux et générer si possible plus d’innovation, plus de croissance, plus d’emplois.

Les microtechniques, c’est la spécificité de l’Arc Jurassien, elles deviennent une science à part entière, et c’est une demande des entreprises de faire connaître leur discipline.

Cette alliance de quatre pôles ou clusters spécialisés en microtechniques s’est affi-chée pour la première fois en septembre,

au salon Micronora. Jean-François Vinchant, directeur du pôle mécatronique et électro-nique de l’entreprise bisontine Polycaptil, faisait partie des dirigeants d’entreprises franc-comtoises venues présenter leur activité et leurs attentes. « C’était l’occa-sion de découvrir cette nouvelle structure et ses extensions vers l’Arc Jurassien. Il y a des collaborations possibles avec les pays limi-trophes qu’il est intéressant de connaître », explique-t-il. Le choix a été fait de travailler tout de suite sur des sujets concrets, qui bénéficient à leurs adhérents. Premier exemple avec la réponse commune à un

appel d’offre européen sur les systèmes intelligents, ou « smart system ». Une charte commune et un échange de bonnes pratiques sont au programme. La visibilité est aussi l’un des objectifs du cluster européen qui pourrait ainsi plus facilement répondre collectivement à des appels d’offre mondiaux.

sur www.microtechnics.org

Les 4 partenaires• Pôle des Microtechniques• MicroTEC Südwest (cluster allemand)• Pôle Minalogic (région de Grenoble)• Micronarc (Suisse).

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TER

Deux nouvelles lignes frontalières

Depuis le 10 décembre et pour une année d’expérimentation, deux trains régionaux circulent chaque jour sur les trajets Pontarlier-Frasne-Vallorbe et Pontarlier-Travers. Mis en place par la Région Franche-Comté, autorité organisatrice des transports régionaux depuis 10 ans, ils sont destinés à alléger la circulation routière. Le financement est assuré par la collectivité régionale et les Cantons de Neuchâtel et Vaud. Côté suisse des correspondances sont organisées depuis Vallorbe vers Lausanne et Le Brassus et depuis Travers vers Fleurier et Neuchâtel.

En savoir Contact'TER 0800 802 479

PERFORMANCES

3 Trophées de l'internationalCette année encore, une trentaine d'entreprises franc-comtoises s'étaient portées candidates au titre d'Entreprise Performante à l'International, dans 3 catégories différentes : TPE, PME et ETI.Ce concours, organisé par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté et CCI International, se tenait pour la 6e année consécutive et a récompensés les candidats suivants :

• TPE performante à l'international : IBRIDE, Mme Carine Jannin Édition de mobilier et d'objets contemporains (Fontain, 25)

• PME performante à l'international : L'EAU PURE, M. Pascal Guasp Traitement de l'eau (Lons le Saunier, 39)

• ETI performante à l'international : VMC PECHE, M. Stanilas de Castelnau Fabrication d'hameçons (Morvillars, 90)

T E R R I T O I R E

de gauche à droite : Pascal Guasp, Carine Jannin et Stanislas de Castelnau

PARC LA FAYETTE

Rejoindre l'association d'entreprisesPlus de 50 entreprises et près d'une centaine de participants étaient présents à la première rencontre organisée par l'association La Fayette entreprises le 11 décembre dernier. Avec cet événement il s’agissait d'envisager l'ouverture de l'association, à l’origine composée d’industriels, aux entreprises de services B to B et commerces inter-entreprises implantées sur le Parc. Un « speed meeting » leur a permis de se rencontrer et d'identifier les compétences réunies sur cette zone d'activité, et de débattre sur des domaines de préoccupations communs pour de futures pistes d’actions. L’association est l'interlocutrice de la collectivité pour les problématiques concernant la zone. Les entreprises B to B implantées sur le parc La Fayette et intéressées pour adhérer à l'association sont invitées à se faire connaître.

En savoir Contact : [email protected]

site en cours de construction : http://www.lafayette-entreprises.com/

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EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 52 | JANVIER-FÉVRIER-MARS 2013 27

C O M M E R C E

Deux libraires, une seule passioncréation Il faut beaucoup de courage pour se lancer, aujourd'hui, dans la reprise d'une librairie indépendante. Il faut surtout de la passion. Deux qualités portées par les deux gérantes des « Trois souhaits » à Morteau.

Cécile Royer et Bénédicte Boissenin se connaissent de longue date. Voilà plus de cinq ans que les deux jeunes femmes

se sont rencontrées, alors qu'elles étaient employées à la librairie Podium tenue par Christian Gindraux, à Morteau. Toutes deux vendeuses polyvalentes, Bénédicte effec-tuait également la comptabilité de la société. Christian Gindraux aspirait depuis un moment à partir en retraite, il a poussé les deux jeunes femmes à prendre de plus en plus de respon-sabilités. Ce qui devait arriver arriva donc : Cécile et Bénédicte sont depuis août 2012 co-gérantes de la librairie rebaptisée « Les trois souhaits ». « C’est un hommage à un conte de Grimm, expliquent-elles, dans le-quel il est beaucoup question d'imaginaire, mais aussi… de saucisses. » À Morteau, le clin d'œil est évident ! Leur collaboration a démarré par une rénovation totale du maga-sin. Aujourd'hui, sur 270 m² on trouve envi-ron 15 000 références de livres généralistes, régionaux, scolaires, etc., avec de plus un important rayon Jeunesse et jeux éducatifs et un rayon papeterie.

Vente en ligne

Aidées par leur prédécesseur, les deux li-braires reconnaissent aussi avoir été large-ment soutenues par la communauté du Val de Morteau et la Région qui leur ont accordé une aide financière « sans quoi, nous n'au-rions guère eu de poids face aux banques. » Les précieux conseils délivrés par la CCI du Doubs ont aussi été fort utiles. Le reste, c'est à leur convivialité, à leur sens de l'accueil, à leur dynamisme qu'elles le doivent. « Il nous faut animer ce lieu en permanence » expliquent-elles. C'est pourquoi rencontres d'auteurs, dédicaces, journées démonstration de jeux, mais aussi partenariat avec d'autres commerçants ou lectures à la Médiathèque remplissent désormais leurs journées. Quand on est libraires indépendantes, que « les marges sont plutôt réduites », il faut aussi savoir rester dans le coup. Elles effectuent donc aussi de la vente en ligne. « C'est iné-vitable pour nous maintenir aujourd'hui. Pour que notre stock bouge plus rapidement, pour

pouvoir négocier auprès de nos fournis-seurs aussi. Cela représente 30 % de notre chiffre d’affaires. » Un blog sur lequel elles partagent leurs coups de cœur a aussi vu le jour. Rudoyées par le changement de TVA l'an passé, elles insistent aussi sur le prix du livre « unique depuis la loi Lang de 1981. Que l'on

achète en supermarché, chez nous ou sur internet. » La différence se fait sur l'accueil, mais aussi le conseil. Car, elles ont beau tra-vailler 50 heures hebdomadaires, chacune lit, au moins, cinq ouvrages par semaine !

sur www.librairieles3souhaits.blogspot.fr

Sur 270 m² on trouve environ 15 000 références de livres généralistes, régionaux, scolaires, etc., avec de plus un important rayon Jeunesse et jeux éducatifs et un rayon papeterie.

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C O M M E R C E

L'accès pour tous dès 2015handicap Tout établissement recevant du public, des petits commerces aux plus grandes structures, devront obligatoirement être aux normes le 1er janvier 2015 pour recevoir les personnes handicapées. Un casse-tête qui peut coûter cher !

Le 1er janvier 2015, tout ERP, Etablisse-ments Recevant du Public, devra être mis aux normes pour accueillir les personnes

confrontées à différents types de handicap. Ainsi le précise la loi handicap du 11 février 2005. Une loi, qui si elle a donné dix ans aux établissements concernés pour s'adapter, est loin aujourd'hui de faire l'unanimité. Le prin-cipe en est simple : il s'agit de faire en sorte que les personnes handicapées disposent des mêmes conditions d'accès que les per-sonnes valides. Les commerces et services de proximité sont aussi concernés. Nombre de repreneurs ont donc profité des travaux de rénovation qu'ils entreprenaient pour répondre à ces exigences. C'est le cas, par exemple, du café-restaurant « Comme chez soi » à Trépot. Mme Marconnet, la nouvelle gérante, a eu la chance de s'installer, dans un bâtiment communal, où les travaux ont été pris en charge par la mairie. « Et on en a pro-fité pour anticiper la loi, faire élargir la porte d'entrée et installer des toilettes adaptées ». Ce n'est pourtant pas toujours aussi facile. Mme Grosjean qui gère trois magasins sous l'enseigne Linge de maison Roger Bernard, en sait quelque chose : « Pour mes magasins de Belfort et Montbéliard, ça ne me pose pas de problème. Il me suffira d'élargir la porte, voire de faire installer une petite rampe à Montbé-liard. Après il faudra simplement repenser la disposition des rayons. A Besançon, en revanche, c'est plus compliqué. » Situé dans le cœur historique de la ville, le bâtiment n'offre guère la possibilité d'élargir la porte d'entrée. « Quand j'ai fait des travaux ici il y a quelques années, j'ai intégré cette obligation d'accessibilité aux handicapés en faisant ins-taller une sonnette à l'extérieur, à hauteur de fauteuil roulant ». Ce qui dans les faits s'avère payant, grâce aussi à l'employée, Dominique, qui n'hésite pas à apporter son aide aux per-sonnes handicapées pour franchir le seuil. Mais cette « astuce » sera-t-elle considérée comme suffisante au regard de la loi ? « Peut-être me faudra-t-il faire installer une rampe, qui pour une question d'inclinaison, devra

alors aller très loin dans le magasin » s'inter-roge Mme Grosjean. L'hôtelier Eric Faivre, lui, n'en est plus à s'in-terroger : « On a eu l'obligation, il y a deux ans, de faire faire un diagnostic pour une mise aux normes de chacun de nos établissements. Ca va de 150 000 à 300 000 € de travaux pour chacun ! » Lui aussi a profité des travaux pré-vus dans le hall d'accueil de l'IBIS Montbéliard pour mettre son établissement aux normes. Le concept est également intégré dans le nouvel établissement IBIS Style avenue des Alliés à Montbéliard. Le problème va néan-moins se poser sur l'IBIS de Danjoutin : « Il faudrait tout refaire » explique-t-il. « Les ascenseurs sont hors normes par rapport aux exigences. La loi va très loin avec l'obliga-tion de mettre des rampes, des poignées de portes de 40 cm, des numéros de chambres à 1,30 de hauteur, etc. Pour l'instant, je n'ai donc rien prévu sur Danjoutin. Je m'adapterai au moment voulu. J'espère sincèrement qu'il y aura des dérogations, sinon, ça s'annonce très compliqué ! »

ACCUEIL

En 2013 choisissezPréférence CommerceLa démarche Qualité Préférence Commerce est née du rapprochement de toutes les initiatives nationales des CCI sur le sujet. Objectif : afficher une seule et même démarche repérable et identifiable dans toute la France pour mieux valoriser les professionnels.

Dans le Doubs, en 2013, la Charte Accueil Qualité fait donc place nette à Préférence Commerce. Pour ceux qui s’engagent dans la démarche, le parcours reste simple : une grille de diagnostic préalable, une grille remplie par un client-mystère pour évaluer le point de vente et au final une évaluation donnant lieu (ou pas) à l’obtention du label. La CCI du Doubs propose aux commerçants de les accompagner dans cette démarche Qualité pour l’amélioration continue de la qualité d’accueil et de services offerts aux consommateurs.

En savoir 03 81 25 25 59

TOURISME

Le grand vert dans le DoubsLa CCI du Doubs

vient de renouveler son partenariat avec le comité

d’établissement de PSA Sochaux.

Pour la deuxième année, les salariés du constructeur automobile pourront découvrir par leur CE, les prestations proposées par Grand Vert, le réseau des professionnels privés du tourisme dans le Doubs. Réunis autour de l'amour de leur territoire, ils sont près de 80 à s’engager à des prestations dans le respect des traditions et de l'environnement.

sur www.grandvert.org

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EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 52 | JANVIER-FÉVRIER-MARS 2013 29

La Strada », cela signifie « la route » en Italien. Bastien et Jean-Baptiste Beauvais ne se sont pas contentés

d'inscrire ce nom sur la façade de leur éta-blissement. Ils prennent aussi vraiment la route ! Il faut dire que leur restaurant s'y prête puisqu'il s'agit… d'un poids lourd 38 tonnes ! Les deux frères l'ont racheté en mai der-nier, reprenant à leur compte le concept lancé par le précédent propriétaire : faire venir une pizzeria dans les villages ruraux où aucun restaurant n'existe. Il a donc fallu que Bastien passe son permis super poids-lourds et apprenne à servir les clients dans la salle de 70 m2. La cuisine, quant à elle, n'est pas un problème : Jean-Baptiste possédant une formation de boulanger-pâtissier, il s'éclate avec le four à bois du camion. Depuis mai, on voit cette Strada, posée pour trois semaines ou trois mois, dans les plus petits villages du Doubs. « Et à chaque fois c'est un bonheur » résume Bastien qui ne cesse d'allonger sa liste d'amis. « Les maires de ces villages jouent vraiment le jeu. Celui de Côtebrune, 70 habitants environ, a même fait venir ses confrères d'autres villages. Quant aux clients, certains viennent deux à trois fois par semaine. » Pour la bonne humeur de ces routards de la cuisine, pour vivre une animation différente dans la commune, mais aussi pour l'excel-lente nourriture qu'on y sert. « Ici, tout est frais avec des produits achetés le matin, de la pizza aux desserts maison. De toute façon, frigo et congélateur sont trop petits : on est obligés de faire du frais ».

La Strada, uniquement le soirRéservation 06 71 17 52 11

Pizzaioli camionneurs !insolite Les deux frères, Bastien et Jean-Baptiste Beauvais, installent leur pizzeria-38 tonnes dans les plus petits villages du Doubs. La salle de 48 couverts est souvent pleine.

C O M M E R C E

Le concept : faire venir une pizzeria dans les villages ruraux où aucun restaurant n'existe.

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Les arrêts cardio-respiratoires représentent 50 000 cas par an, soit 140 décès par jour… dix fois plus que les accidents de la route.

Le taux de survie n'est que de 5 %, contre 30 à 40 % dans certains pays anglo-saxons. La différence ? C'est que ces derniers n'ont pas hésité à équiper les endroits publics, dont les

rues, de défibrillateurs. « La France n'en posséderait que 90 000 ; il faudrait

arriver à 500 000 » explique Philippe Roger, ex-ambulancier, qui, avec Maxime Wenger, infirmier, vient de créer la société Formadéfib à Pontarlier. Celle-ci vend des défibrillateurs mais propose aussi, en partenariat avec l'Union départementale des sapeurs-pompiers du Doubs, une formation aux premiers secours. « L'ins-

tallation de défibrillateurs en milieu public n'en est encore qu'au stade de

la recommandation. Ce n'est pas suffi-

sant » poursuit Philippe Roger

qui, de plus, est persuadé de l'importance de connaître les gestes qui peuvent sauver. Le défibrillateur proposé par F o r m a d é f i b est étudié

pour sa facilité d'utilisation, d'un point de vue ergonomique mais aussi pratique : « Si l'on assiste à un arrêt cardio-respiratoire, un accident qui peut toucher même des enfants, il faut d'abord alerter, via le 15 ou le 18, puis réagir, car une minute de perdue, c'est 10 % de chance de survie en moins ! Même sans formation, le défibrillateur émet un message vocal qui guide geste après geste. » L'objectif de cette jeune société est de voir se multi-plier ses appareils sur les murs de lieux stra-tégiques. « Les entreprises et les collectivités commencent à prendre conscience de leur importance : le Buffalo Grill de Pontarlier, par exemple, en est équipé. Le pack Sérénité que nous proposons est à 2 800 €, avec prise en charge complète, de l'installation à la forma-tion, au SAV. C'est un investissement, mais si minime au regard d'une vie sauvée. J'aime dire que le défibrillateur est à l'arrêt car-diaque ce que l'extincteur est à l'incendie.»

sur www.formadefib.fr

S E R V I C E S

De l'importance des défibrillateurssanté La jeune société pontissalienne Formadéfib vend des défibrillateurs et propose une formation aux gestes qui sauvent : « Un geste citoyen » explique son gérant, Philippe Roger.

Le défibrillateur est à l'arrêt cardiaque ce que l'extincteur est à l'incendie.

COMMUNICATION

Le chocolat qui emballe

« Un flyer, on le jette sans le lire ; un stylo laisse peu de place à un message… » C'est pourquoi Raphaël Pretet propose une autre façon de communiquer via le simple concept : « Un plaisir, un goût, une information ! » Qui, en effet, résiste à l'appel d'un joli

chocolat ? « Echos et saveurs », le nom officiel de

la petite entreprise qu'il a rachetée en mai à Pouilley-les-Vignes mais qu'il préfère baptiser « Chocolat publicitaire », propose donc des chocolats personnalisés emballés à la convenance du client. « Du bon chocolat de fabrication locale, pur beurre de cacao et sans huile de palme » précise le jeune homme. Il peut s'agir de simples tablettes, de ballotins, de

napolitains pour accompagner le café, mais aussi de croustilles ou encore… de cartes de visite. Texte, photo, dessin, trouvent toujours leur place sur ces

supports, qu'ils soient

transparents, carrés en pochette ou plumier. Les entreprises, pour leurs clients, leurs séminaires, leurs salons, etc. sont bien sûr la principale cible. Mais « Chocolat publicitaire » touche aussi les particuliers et les collectivités, telle Vaujany, près de Grenoble pour laquelle il vient d'organiser un « chocopark », un atelier géant où les enfants décorent des tablettes. Toute demande de devis peut se faire rapidement via le site internet. Les prix varient en fonction des quantités et des produits mais restent très abordable (environ 15 cts le napolitain, 3 € la tablette de 100 gr) pour un plaisir qui interpelle durablement.

sur www.chocolat-publicitaire.com

La petite entreprise Echos et Saveurs propose des chocolats publicitaires et personnalisés aux entreprises qui veulent « communiquer autrement».

Erratum

Dans l’article paru dans le dernier numéro d’Expression Active, intitulé « L'entreprise virtuelle promet une relation réactive »,Denis Puertolas aborde le thème des nouvelles solutions mobiles dans la gestion client. Il faut noter qu’il s'est exprimé au nom de DP Solutions sa nouvelle société, ayant précisé qu'il ne faisait plus partie de Cegid et que Cegid ne propose pas les solutions décrites.

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24 JANVIERForum Pays Azerbaïdjan/Kazakhstan Le Kazakhstan est un géant inconnu,il est le pays le plus important économiquement de toute la zone d’Asie centrale. L’Azerbaïdjan est le pays du Caucase avec lequel la France a développé les relations commerciales les plus fortes.Besançon - Tél. 03 81 25 25 88

sur www.cciinternational.fr

DU 11 AU 15 FÉVRIER5 jours pour EntreprendreStage pour apprendre les notions de base indispensables pour se préparer

au fonctionnement de l'entreprise tel que les aspects commerciaux juridiques et financiers CCI du Doubs - BesançonTél. 03 81 25 26 40Cession à Montbéliard du 25 au 29 mars - Tél. 03 81 31 25 25

sur www.doubs.cci.fr

DU 18 AU 24 MARSSemaine de l'industrieElle permet aux jeunes et aux demandeurs d’emploi, de découvrir l’industrie et ses métiers, grâce à des journées portes ouvertes en entreprise, des forums des métiers, des ateliers

pédagogiques, des jeux concours sur l’industrie, des conférences, des débats…Contact : 03 81 25 25 88

sur www.semaine-industrie-franche-comte.fr

27 MARSAteliers de l'apprentissage Organisé par, Negoventis-ECD à Montbéliard, l'Atelier de l'Apprentissage propose aux élèves de Terminale, futurs bacheliers, et aux étudiants de moins de 26 ans de découvrir ses formations Bac +2 par alternance dans le secteur du commerce et de la

distribution. Contact Negoventis-ECD Montbéliard : 03 81 31 25 06Entrée libre et gratuite 13h30-17h 4 rue Jean Bauhin - Montbéliard

sur www.doubs.cci.fr

28 MARSForum Jobs d'étéOrganisé par le CRIJ au Palais des Sports de Besançon Entrée libre et gratuite 17h 42, avenue Léo Lagrange - Besançon

sur www.jeunes-fc.com

A G E N D A

ORIENTATION

Journée Portes Ouvertes sur les campusde l'EGC Franche-Comté - 9 février 2013L'École de Gestion et de Commerce Bac +3 Franche-Comté ouvre ses portes sur ses 3 campus : Besançon, Montbéliard et Vesoul.Contact : 03 81 25 26 42

sur www.egc-franche-comte.fr

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virtuelle.

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Les valeurs locatives des locaux professionnels, qui représentent le loyer que pourrait théoriquement produire un immeuble et sur lesquelles sont assis les impôts directs locaux vont faire l'objet de travaux de révision en 2013 de manière à ce que les résultats soient pris en compte dans les impositions émises en 2016 au titre de l'année 2015.Leur révision permettra de revoir les valeurs de tous les biens avec des évaluations conformes au marché immobilier actuel, tout en simplifiant les règles de calcul. Elle sera également l’occasion de

créer un système de mise à jour plus régulière des valeurs. Afin de collecter de manière exhaustive les caractéristiques des locaux et les loyers réels, nécessaires à la révision, chaque propriétaire d'un local professionnel ou commercial connu recevra, à compter du mois de février 2013, une déclaration pré-remplie par local, qu'il devra retourner, dans le délai fixé, au service concerné. Par ailleurs, afin de simplifier l'accomplissement de cette obligation déclarative, un service de télédéclaration, accessible depuis l’espace «Révision des valeurs locatives»

du portail www.impots.gouv.fr., sera offert à tous les propriétaires de locaux. Il présentera tous les avantages traditionnels liés à la télédéclaration. En outre, une procédure simplifiée sera proposée au propriétaire de plus de 20 locaux.

Direction régionale des Finances publiques de Franche-Comté et du département du Doubs Tél. 03 81 65 40 53

[email protected]

IMPÔTS

Révision des valeurs locatives des locaux professionnels en 2013

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Au 1er janvier 2014, toutes les entreprises des 27 pays de l’Union Européenne, des 4 pays de l’Association Européenne de Libre Échange et de la Principauté de Monaco devront utiliser un format unique pour les opérations en euro de virement et de prélèvement, et ce aussi bien pour les opérations nationales que pour les opérations transfrontières. Les formats et les circuits utilisés actuellement ne pourront plus être utilisés, et ne pas être prêt conduira à un blocage des circuits de paiements et d’encaissements. Les changements imposés par la réglementation vont

se traduire par une nécessaire refonte des traitements informatiques de toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, et pour toutes celles qui réalisent des prélèvements. Pour toutes ces opérations, le règlement impose l’utilisation du langage informatique XML et l’adoption, pour les formats de fichiers, de la norme ISO 20022. Les coordonnées bancaires auxquelles nous sommes habitués (le RIB pour les opérations nationales) seront remplacées par l’utilisation du BIC (Bank Identifier Code – identifiant international de la banque de la contrepartie) et de l’IBAN (International Bank

Account Number – format international du numéro de compte en banque de la contrepartie). De plus, pour les prélèvements, l’autorisation de prélèvement va être remplacée par un « mandat » qui va devoir être conservé par le – ou sous la responsabilité du – créancier qui devra l’archiver et pouvoir le produire en cas de contestation du débiteur (contestation sur le paiement, sans impact sur la matérialité ou non de la dette commerciale, et contestation qui ne peut venir que par l’intermédiaire de la banque du créancier). Les délais de contestation étant allongés, le format du mandat étant différent de celui de l’autorisation de prélèvement, nombre de détails dans la gestion des prélèvements étant modifiés, cette évolution se révèle être un véritable projet d’entreprise impliquant nombre de services).

Les experts en ressource

Les interlocuteurs principaux pour une entreprise restent les partenaires banquiers, les experts comptables qui travaillent pour l’entreprise et les éditeurs de logiciel. SEPA sera rapidement un accélérateur de l’activité globale, faisant disparaître un frein à la saisie des occasions d’achat ou de vente en euros de produits ou de services à l’intérieur de cette zone, frein lié aux moyens d’échanges monétaires relatifs à ces échanges commerciaux, et il serait dommage de ne pas saisir l’occasion qui se présente. Le coût de la mise en place de SEPA doit être considéré non comme une charge mais comme un investissement d’avenir.

sur www.sepafrance.fr

ÉnergieLampes et luminaires électriques étiquetésLes lampes électriques et les luminaires seront soumis à des exigences d’étiquetage énergétique à compter du 1er septembre 2013. C’est ce que prévoit un nouveau règlement européen 874/2012 publié en septembre 2012. Les fabricants devront donc informer leurs clients de la consommation énergétique de leurs produits, en respectant les règles d’étiquetage prévues par l’annexe I du règlement européen. Les lampes électriques concernées sont les lampes à filament, fluo compactes, à décharge à haute intensité, à LED et les modules à LED. Les luminaires conçus pour faire fonctionner ces lampes, y compris ceux intégrés dans des meubles, sont également visés.

Équipements électriques etélectroniquesApplication du marquage dès janvier 2013La réglementation ROHS concerne la limitation de 6 substances dangereuses dans les équipements électriques et électroniquesA partir du 3 janvier 2013 les produits

électriques et électroniques soumis à cette réglementation devront être marqués CE au titre de la nouvelle directive ROHS 2 (2011/65).Les déclarations de conformité CE devront être modifiées en conséquence.Le marquage CE s’appliquera toutefois plus tard pour les dispositifs médicaux et les instruments de mesures et de contrôle (à partir de 2014). Il sera obligatoire à partir de 2017 pour les instruments de contrôle et de mesure industriels.

ReachDe nouvelles substances interditesLors de sa réunion des 21 et 22 novembre 2012, le comité REACH a voté en faveur de l’inclusion du trichloréthylène ainsi que 7 composés du chrome VI dans l’annexe XIV de REACH. L’annexe XIV regroupe les substances qui seront à l’avenir interdites sauf si une autorisation individuelle est accordée à titre temporaire. Cette inclusion prendra normalement la forme d’un règlement européen attendu au premier trimestre 2013. Pour le trichloréthylène les délais suivants ont été proposés. Les

demandes d’autorisation pourront intervenir jusqu'à la fin 2014 environ (18 mois après la publication du règlement) Sauf autorisation l’interdiction sera quant à elle imposée vers la mi 2016 (36 mois après la publication du règlement). Pour les composés du chrome VI des délais plus longs ont été proposés. Les demandes d’autorisation pourront intervenir jusqu'à 35 mois après la publication du règlement et l’interdiction interviendra 53 mois après la publication du règlement.

Marquage CESuivez les guides !Le réseau entreprise Europe a publié 2 nouveaux guides actualisés sur le marquage CE : Le premier concerne les machines et le second les dispositifs médicaux.Contact Tél. 03 81 47 42 13mail : [email protected]

En savoir CCI Franche-Comté – Enterprise Europe NetworkTél. 03 81 47 42 13Jean-Michel CHAUVIN

E U R O P E

PAIEMENTS

SEPA obligatoire au 1er janvier 2014Le 30 mars dernier, la Communauté Européenne a publié un texte qui va imposer une révolution dans les moyens de paiements en Europe. C’est le projet SEPA (Single Euro Payments Area, traduit en français par Espace Unique de Paiements en Euro).

RubRique Réalisée en collaboRation avec Réseau entRepRise euRope netwoRk

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34 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 52 | JANVIER-FÉVRIER-MARS 2013

Marcus, jeune écrivain en panne d’inspiration apprend que celui qui fut son professeur à l’université, devenu son maître en littérature et un écrivain célèbre : Harry

Quebert, vient d’être incarcéré après que l’on ait découvert, enterrée sous sa pelouse, une jeune fille disparue depuis trente trois ans. Il se précipite à Aurora, petite ville du New Hampshire et après avoir rencontré son ami en prison, il s’installe dans sa maison qui domine la plage, paysage typique de Nouvelle Angleterre, et va s’attacher à prouver son innocence. La jeune fille, Nola, la grâce incarnée, avait été assassinée dans des circonstances dramatiques, alors qu’Harry et elle s’apprêtaient à vivre leur passion en s’enfuyant au Canada en raison de leur grande différence d’âge. Nola avait 15 ans. L’auteur enchaîne les rebondissements, chacun désignant une nouvelle piste. Il manipule en même temps les affres de la création artistique chez deux écrivains, la même histoire étant vue, en miroir mais aussi à travers le prisme de chacun.

La couverture du livre reproduit un tableau de Hopper, choix parfait : une rue vide, un dessin trop neutre laissent deviner tout ce qui s’agite derrière les façades.

« La vérité sur l’affaire Harry Quebert ». Joël DickerEditions de Fallois/L’Age d’Homme

Bernard Sertout

Un jeune romancier Suisse déboule dans la cohue de la rentrée littéraire et se voit attribuer les deux prix les plus fiables : le grand prix de l’Académie Française et le Goncourt des lycéens. Bien sûr il ne fait pas que des heureux et « la critique » lui reproche une facilité d’écriture. Peut-être, mais le plaisir de l’évasion romanesque s’impose vite et ne faiblit pas.

LIVRE

Une affaire littéraire3 grammes de souvenir pour chacune des 550 cartes postales exposées : c’est ce que propose le musée du Temps à Besançon jusqu’au 19 mai 2013. Une émouvante

plongée dans près de 40 ans d’histoire bisontine à travers ce moyen de communication populaire à une époque où La Poste

faisait jusqu’à 4 levées par jour et où l’on s’écrivait le matin pour se donner rendez-vous l’après midi.On traverse la Belle Époque quand Besançon était encore les Bains et que les curistes venaient y prendre les eaux, on découvre la capitale comtoise ville militaire « d’arrière » lors

de la première guerre mondiale et les états d’âme des Poilus qui attendent de partir au front ou reviennent soigner leurs blessures, puis territoire économique avec la Foire comtoise et en décor de fond une ville où s’agite tout une population industrieuse dans les ateliers, les commerces, les bistrots ! L’exposition se clôt par des mots d’enfants. On est en 1936 et les premiers congés payés font leur apparition. Les vacances se développent et avec elle l’envoi de ces petits messages sur papier qui au fil du temps se feront de moins en moins nombreux…

Musée du Temps - Palais Granvelle 96 Grande rue - BESANÇONHorairesdu mardi au samedi de 9h15 à 12h et de 14h à 18h

dimanche et jour férié de 10h à 18h

sur www.besancon.fr/index.php?p=633

vu luEXPO

40 ans de mémoire bisontine en cartes postales

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Bac +3

EGC Franche-Comté

3 campusBesançon - Montbéliard - Vesoul

www.egc-franchecomte.fr

*APB : Admission Post-Bac.

Retrouvez les EGC sur

Sur le portail APB*,mon premier choix, c’est le réseau des

EGC - Écoles de Gestion et de Commerce

Portes ouvertes

le 9 février 2013 de 9h à 13h