expression active n°51 - novembre/décembre 2012

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LE MAGAZINE éCONOMIQUE DE LA CCI DU DOUBS www.doubs.cci.fr n o 51 nov-dec 2012 IER PARIE SUR LE VÉHICULE ÉLECTRIQUE PAGE 22 UN LIVREUR AU MARCHÉ BEAUX-ARTS À BESANÇON PAGE 26 TRANSPORTS IDOUX : UNE JEUNE FEMME ET SES CHAUFFEURS PAGE 29 À L'HEURE DU CLIENT 2.0 RELATIONS-CLIENTS

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Le magazine économique de la CCI du Doubs. "Relations-Clients : à l'heure du client 2.0"

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Le magazine

économique de

La cci du doubs

www.doubs.cci.fr

no51 nov-dec 2012IER paRIE suR lE véhIculE élEctRIquEpagE 22

un lIvREuR au maRché bEaux-aRtsà bEsançonpagE 26

tRanspoRts Idoux :unE jEunE fEmmE EtsEs chauffEuRspagE 29

à l'hEuRE du clIEnt 2.0r e l at i o n s - c l i e n t s

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03

somm

aire

Pour ce dernier numéro de l’année 2012, la CCI du Doubs affiche sa nouvelle identité visuelle. Ce changement est collectif puisque, peu à peu, toutes les Chambres de Commerce et d’Industrie de France seront réunies derrière un même logo et une

même charte graphique. Lancée dans un contexte de réforme du réseau consulaire, cette initiative nationale, à laquelle notre chambre a décidé d’adhérer immédiatement, permettra de faire de cette marque facilement identifiable un repère pour tous les acteurs du monde économique.

Je suis convaincu qu’en affichant clairement, derrière une bannière commune, la force d’un réseau national et international, véritable portail de services à l’entreprenariat, notre Chambre gagnera en visibilité.

Le changement se poursuivra en 2013 puisque votre magazine, Expression Active, deviendra trimestriel. Toujours adressé nominativement à chaque dirigeant du Doubs il continuera cependant à parler de l’actualité économique locale, d’apporter des informations et de donner des éclairages pratiques. Votre Chambre concentre tous ses moyens aux services à apporter aux entreprises et demeure l’outil de proximité et d’expertise de référence pour tout ce qui peut concerner sa vie : projets, création, reprise, formation, veille…Elle reste à vos côtés chaque jour et les élus qui se sont engagés dans le mandat en cours vos porte-paroles.

par dominique royPrésident de la cci du doubs

Journal de la chambre de commerce et d’industrie territoriale du doubs, 46 av. Villarceau, 25042 besançon cedex, tél. 03 81 25 25 25 - contact : [email protected] - directeur de la publication : dominique roy, président de la cci du doubs - rédacteur en chef : sylvie dejour-albahary - chef de projet : corinne nevière - ont collaboré à ce numéro : Pierre accard, Monique clémens, nF2 (agence de Presse), Hubert demazure, bernard rérat - blandine sauter - Photographies : laurent cheviet, der - Maquette : Magazine - Mise en page : cécile blary, ccit du doubs - abonnement : 25 euros par an. Publicité : Michel boucly, tél. 03 81 25 27 87. www.doubs.cci.fr - dépôt légal : 2e trimestre 2005. issn : 1637-9454. imprimerie simon.

Outil deproximité

page 04 conjoncture 2012, rechute de l'économie. page 06 made in doubs… et alentours. page 8 le

dossier À l'heure du client 2.0. page 17 cci en actions Assemblée générale du 24 septembre

2012. page 22 échos de l'éco. IER parie sur le véhicule électrique. Un livreur au marché Beaux Arts

à Besançon. Transports Idoux : une jeune femme et ses chauffeurs. Travailleurs handicapés : les

entreprises mieux informées. page 32 info'pratique. page 34 vu/lu.

expression active → numéro 51 | novembre-décembre 2012

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4 expression active → numéro 51 | novembre-décembre 2012

conjoncture éco2012, rechute de l'économie

2e semestre 2012

2e semestre 2012

1er semestre 2012

1er semestre 2012

croissance emploi industrie agro-alimentaire

changement de tendance depuis le point de conjoncture de juin 2012.

luxe automobile commerce travaux publics bâtiment

le Grand Besançon étendu (caGB+) : un territoire en mouvement qui résiste

• Un commerce très chahuté, y compris dans la grande distribution Selon un sondage IFoP repris par les echos du 11 octobre, seuls 30% des consommateurs français apprécient de faire leurs courses dans les supers et les hypermarchés. un mouvement d’ensemble susceptible de profiter logiquement au commerce de proximité. Les grandes surfaces alimentaires sont donc confrontées à l’usure de leur business model traditionnel quasi en récession. Il s’agit sans doute de mieux répondre au besoin de consommateurs en recherche de plus de convivialité, voire de liens. Plusieurs axes de progrès semblent se dessiner : une plus grande mise en scène des produits frais, tendance « marché traditionnel »une visibilité accrue des promotions et autres remisesune orientation plus facile dans les magasinsdes collaborateurs plus accessibles et mieux renseignés, une qualité d’accueil accrue passant par l’individualisationLe développement du e-commerce (« drives », …)

•Construction : les difficultés se confirment bâtiment : ce sont d’abord les flux qui baissent plus que les prix. moins de prêts, moins de ventes, moins d’acheteurs. côté travaux publics, le chantier du tramway booste naturellement l’activité, et la sous-traitance locale. on note cependant que les entreprises non retenues, Pme ou TPe, souffrent sur fond de panne des investissements de collectivités qui ont toujours du mal à financer leurs projets.

2e semestre 2012

2e semestre 2012

1er semestre 2012

1er semestre 2012

Cette analyse est produite par le département « études éConomiques et territoriales » de la CCit du doubs.

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suisse et aLLemagne,• L’horlogerie de la Suisse voisine, a poursuivi sa croissance au premier semestre 2012. cependant toutes les marques ne sortiront pas renforcées d'une année 2012 de transition : Le très haut de gamme, le luxe à grand renfort de marketing et de communication poursuivront sans doute leur ascension à deux chiffres. Le moyen de gamme sera lui probablement plus affecté par une conjoncture moins exceptionnelle notamment en Asie

• L’économie allemande, certes en ralentissement, joue toujours son rôle de stabilisateur d’une zone euro rassurée.

ce qu’on peut retenirla confiance est sans doute le principal défi des prochains mois, dans les entreprises et sur les territoires. comment préserver cette confiance, la motivation d’entreprendre, de consommer, d’investir en période de crise ? la situation est complexe, mais les fondamentaux sont bons, les atouts de ces territoires uniques.

les axes d’investissement collectifs sont connus : • Adapter l’offre commerciale de proximité aux nouvelles consommations• Miser sur l'excellence automobile et la diversification des marchés• Développer l’industrie du luxe sur l’axe Besançon – Pays Horloger• Conforter les industries territorialisées type Industrie Agroalimentaire ou filière bois• Travailler les outils de gestion cohérente de l’aménagement du territoire :

scot, Pnr, Plu

L’agglomération de Montbéliard souffre •Un secteur automobile affecté par la conjoncture mais d’abord en crise structurelleL’économie locale continue à subir les effets des surcapacités ins-tallées en europe. Les problèmes conjoncturels viennent se greffer sur une crise structurelle lourde. Les surcapacités, évoquées depuis plusieurs années, ne sont plus un mythe.Le plan de restructuration de PSA aussi douloureux qu’il soit, confirme la place particulière de Sochaux. en effet, la logique de constitution de pôles de production de grande taille, permettant des économies d’échelle, place le site en bonne position et confirme son potentiel de développement, au cœur du dispositif industriel du groupe.

•La sous-traitance très affectéeon en parle moins dans les médias, le secteur subit l’évolution des constructeurs. Au final, il s’agit d’alimenter un double élan : • développer l’excellence automobile • favoriser la diversification du territoire.

Haut-Doubs : vers l’excellence commerciale ?

•La consolidation et le développement du commerce grand pontissalien, qui ne se dément pas, passent de plus en plus par la qualité, la montée en gamme. une attention toute particulière est à porter au suivi du taux de change, susceptible d’être moins favorable en 2013.

•Côté tourisme, la hausse de fréquentation des offices de Pontarlier et mont d’or – deux Lacs, de l’ordre de 30% cet été, est de bon augure.

Pays Horloger : l’intégration à la « zone économique suisse » se poursuit

• Les perspectives de recrutement de l’horlogerie mais aussi des secteurs de la construction, des services aux personnes, sont confirmées par les études les plus récentes.

• Aménagement : la probabilité de mise en place d’un parc naturel binational s’accroît ; le parc français franchit une nouvelle étape avec les audits de l’été.

2e semestre 2012

2e semestre 2012

1er semestre 2012

1er semestre 2012

2e semestre 2012

2e semestre 2012

1er semestre 2012

1er semestre 2012

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6 expression active → numéro 51 | novembre-décembre 2012

... et alentours

lampe Isios, la chirurgie sous un

nouveau jour

les trois créateurs d'inn medical, Géraldine Vuittenez, François Cabaud et Christophe Favret avaient dans leurs cartons quelques idées précises et des intuitions. Deux années d’une collaboration étroite avec des chirurgiens du CHU de Besançon permirent de vérifier les intuitions et de transformer les idées en solutions technologiques. En 2011, l'entreprise lance la commercialisation de son premier produit, la lampe Isios. En chirurgie, la clarté du champ opératoire est une condition vitale pour des actes qui requièrent une précision toujours plus grande. La lampe Isios est le fruit d’une longue analyse des contraintes et des exigences du geste chirurgical. Discrète, mobile, elle s’avère particulièrement précieuse lors des interventions dans des cavités étroites. Cet apport complémentaire de lumière contribue à diminuer la fatigue oculaire et la tension physique (cou, lombaires) du chirurgien. Isios a déjà été adoptée par plusieurs établissements.

sur www.iin-medical.fr

les murs de verre de la

Rochère

en Franche-comté, à passavant-La rochère (70) des milliers de visiteurs viennent admirer le fascinant travail des verriers qui maillochent, soufflent et façonnent la matière en fusion. mais la rochère, c’est aussi le verre comme élément d’architecture et le seul fabricant en France de briques, tuiles et pavés de verre. La verrerie existe depuis déjà quatre siècles. L'activité connaît un succès rapide au cours des décennies où la fée électrique donne au monde le goût de la lumière. L’entreprise croît, innove, élargit ses gammes et ses marchés. après les briques, ce sont les panneaux entiers préfabriqués, puis le sur mesure, puis la couleur… Les courbes font leur apparition dans les années 1980. depuis 2000, La rochère accumule les innovations. aujourd’hui, la brique de verre peut devenir coupe-feu, la tuile sera photovoltaïque, et le pavé est désormais capable de restituer la nuit l’énergie lumineuse accumulée pendant le jour…

sur www.larochere. com

les redoutables hameçons de VMC

Dès qu’il imagine un outil, l’homme n’a de cesse de le rendre plus performant, d’en repousser éternellement les limites. Il en est de la pêche comme de toute activité humaine. En 1910, lorsque

l’entreprise Viellard Migeon & Co – VMC- se lance dans la fabrication d’hameçons, son histoire a commencé il y a longtemps -1679- avec les forges. Pour ce nouveau marché, le savoir-faire le plus abouti est alors anglais. Charles Viellard décide alors de faire venir à Grandvillard une dizaine de familles issues des Midlands pour garantir la supériorité de ses fabrications. Dès 1950, l’entreprise devient leader sur le marché français. Dans les années 70, VMC conçoit et développe des machines automatisées uniques au monde. La production journalière passe de 5 000 à 60 000 hameçons. L’entreprise se déploie à l’international. VMC Europe est créée en 1995 et cinq ans plus tard, devient leader mondial dans le secteur des hameçons triples. Les hameçons sont devenus des trésors de technologie, et l’entreprise de Morvillars (90) nourrit des échanges étroits avec de grands « champions » de la pêche dont les exigences ne cessent des stimuler les équipes de R&D de l’entreprise.

sur www.vmcpeche.com

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les clayettes des Poteries

comtoises

L’entreprise Les Poteries Comtoises a des racines profondes. Thierry Jacques est le descendant d’une famille qui a fondé son premier atelier de poterie en 1722. Les Poteries Comtoises, se spécialisèrent dans les poteries pour les horticulteurs et les maraîchers. Tout allait bien jusqu’au jour où apparu le plastique, avec tous ses avantages et son parfum de modernité. Les horticulteurs se mirent à consommer de grandes quantités de barquettes et de clayettes en plastique, tout en culpabilisant pour ce geste pas très écologique. Dans les années 70 l’entreprise acquit des équipements et s’initia à l’injection plastique. Mais pas n’importe quel plastique : un plastique recyclé, issu de la filière automobile, de ces plastiques composites que l’on trouve dans les planches de bord, les matériaux complexes longtemps délaissés par les recycleurs et qui n’intéressait pas grand monde. Ici, cette matière ingrate trouvait une utilité nouvelle, le cycle de vie se prolongeait (le plastique recyclé pouvant l’être encore 20 à 30 fois). Le marché fut sensible à l’argument. Et la PME devint leader français sur son marché, très spécifique, de la clayette d’horticulture en plastique recyclé.

sur Les Poteries Comtoises - Magny Danigon - Tél. 03 84 63 09 10

les clarines Obertino

La cloche est le plus vieil instrument sonore connu. Sa portée acoustique permettait de communiquer par delà les vallées, et même pensait-on, de se faire entendre du ciel et des dieux. L’objet prit une dimension esthétique, culturelle, identitaire. Aujourd’hui, à l’heure du GPS et des satellites, la tradition perdure. Dans la famille Obertino, on est fondeurs de cloches depuis deux siècles. Itinérants tout d’abord, à travers l’Italie et la Suisse, les ancêtres de Yves Obertino, actuel dirigeant de l’entreprise, s’établirent à Morteau en 1931. Depuis cette époque, la fonderie (une PME de 11 personnes) produit des clarines de bronze mais aussi des sonnailles, ces cloches en acier sombre, joufflue, au son plus grave, originaires de vallées alpines. Toutes les commandes sont personnalisées. Chaque cloche est une création, chacune présente une finition et un motif différents. La Fonderie Obertino possède son propre atelier de bourrellerie, et là aussi, les cuirs des courroies sont cousus, brodés ou embossés à la main. L’entreprise exporte un quart de sa production, en grande partie vers la Suisse où son savoir faire est reconnu.

sur www.obertino.com

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rivage, à chacun son île

Il y a quelque chose qui nous relie à l’enfance dans les constructions flottantes de la société Rivage. Dirigée par Frédéric Martzloff, l’entreprise bisontine conçoit et réalise des équipements lacustres pour les particuliers, les collectivités et les opérateurs de sites de loisirs. Composée d’ingénieurs et d’architectes, l’équipe de Rivage a mis au point un système modulaire qui permet de composer des plates-formes flottantes à la carte. La sûreté des matériaux et des assemblages permet les réalisations les plus exigeantes : plongeoir ou piscines flottantes, pavillons habitables, scènes de spectacle… Tous les modules de construction se prêtent à des habillages qui respectent le décor naturel. C’est un marché est en pleine éclosion. Besoin de nature, de tranquillité…

sur www.espritnautique.com

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8 expression active → numéro 50 | SePTembre-ocTobre 2012

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le dossier

crise et changements technologiques obligent, les clients sont devenus très exigeants. Ils réclament plus de simplicité relationnelle avec leurs fournisseurs. Ils veulent davantage d'engagements, de réactivité, de transparence, des offres plus lisibles… et tout cela sur l'ensemble des canaux d'interaction ! bref, ce n'est pas le moment de distancier les relations.

Le contexte économique - et avant lui la révolution numérique - ont redessiné les contours de la relation clients. La conquête

de nouveaux clients reste une priorité mais les choses ont changé. La concurrence et les diffi-cultés économiques obligent les entreprises à peaufiner leur stratégie, dans un souci de fidé-lisation. Un constat que valide le deuxième baromètre Intimité client 2012 réalisé par TNS Sofres : 41 % des directions marketing, commer-ciales et relations clients des grandes entreprises européennes interrogées mettent en avant la nécessité de mieux valoriser la relation dévelop-pée avec leurs clients (tant en B to C qu’en B

to B) au travers d'une plus grande lisibilité de leur offre, d'un élargissement des modes d'inter-action, mieux coordonnés entre eux, et d'une sélectivité accrue des investissements au service des clients les plus profitables dans la durée. On entre dans une nouvelle étape de la relation commerciale : le client s’exprime, il peut être écouté par des milliers de personnes, il devient de plus en plus averti, il sait reconnaître les mé-rites des entreprises dignes de ses attentes… et se révèle impitoyable quand la valeur attendue et promise n'est pas au rendez-vous. Il est connecté en permanence et en attente de réactivité et de réponses pertinentes. Pour Éric Dadian,

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À l'heure du client 2.0

r e l at i o n s - c l i e n t s

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10 expression active → numéro 51 | novembre-décembre 2012

le dossier

président de l'Association française de la rela-tion client (AFRC), aucun doute possible, à l'heure numérique, cette relation répond à une nouvelle donne : « Aujourd'hui, c'est le client qui impose sa demande. En augmentant la vitesse de transmission de l'in-formation et en favori-sant la massification des échanges, les TIC ont vraiment modifié l'environ-nement de travail et ont libéré la parole. On est en plein dans l’ère de l’e-réputation ». Et oui…

Le client trouvera toujours sur le web un écho favorable à ses états d'âme à propos d’une marque ou d’une entité. Une tendance que l’on retrouve fortement dans le secteur de la restau-ration et de l’hôtellerie où les commentaires d’internautes sur telle ou telle adresse font of-fice de références pour le plus grand nombre, en lieu et place des traditionnelles étoiles ou autres macarons. « Quand un critique gastronomique écrit un article sur notre cuisine, il fait son travail. Quand un internaute poste un commentaire sur le web, il n’a pas cette légitimité. Mais les lecteurs ne font pas la différence…, analyse Christian Pilloud, chef du restaurant étoilé Mon plaisir à Chamesol, récemment labellisé Qualité Tourisme Franche-Comté. De surcroît, la cuisine ne suffit plus à satisfaire notre clien-tèle, qui est de plus en plus exigeante sur les ser-vices annexes proposés, l’environnement… Ce label prend en compte ces éléments et permet de les promouvoir ».

Créer un vrai lien

Autre évolution liée aux TIC, le client est organi-sé. Il ne va plus chercher l’information dont il a besoin en boutique, mais effectue lui-même ses recherches et ses comparatifs en se connectant sur Internet et les réseaux sociaux. Les smart-phones, tablettes, mobiles, netbooks sont au-tant de canaux différents à disposition : 81 % des

chiff

res

Fidéliser un client coûte cinq fois moins cher qu’en conquérir un nouveau. Sur une période de 5 ans, une société conserve

en moyenne 20 % de ses clients, sachant que 5 % d'augmentation de la fidélité augmente ses profits de 25 à 55 %.

Le client ne va

plus chercher

l’information

dont il a besoin

en boutique, mais

effectue lui-même

ses recherches et

ses comparatifs en

se connectant sur

Internet…

Christian Pilloud, chef du restaurant étoilé Mon plaisir à Chamesol, récemment labellisé Qualité Tourisme Franche Comté.

Source :étude optimisez votre relation client de l'Association des dirigeants commerciaux de France (dcF), printemps 2011.

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internautes préparent leurs achats sur la toile et 17 % d'entre eux utilisent l'e-mail pour les récla-mations. L'envoi de SMS s'est largement popula-risé. Un consommateur a aujourd’hui recours en moyenne à 3,6 canaux pour contacter un service client. Lorsque des informations manquent de clarté, il revoit ses préférences et hiérarchise ses fournisseurs. D’où l’importance de clarifier son positionnement, d’adapter son offre et d’af-ficher ses propositions de façon claire. Mieux, de personnaliser ! « C'est en créant un vrai lien, un relationnel fort et durable, une relation émotionnelle entre la marque, l’entreprise et le client que l'on fidélise le mieux aujourd’hui… et aussi en gérant de manière efficace les nouveaux outils de la relation. L’entreprise doit apprendre à s’ouvrir à l’autre, à regarder la personne, à comprendre ce qu’elle attend et à répondre à ses besoins spécifiques », conclut Éric Dadian

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le dossier

une relation client “labélisée”…

La relation clients constitue un réel enjeu auquel la CCI du Doubs apporte des éléments de réponse en proposant gratuitement aux prestataires de services intellectuels la méthode Balise. Élaborée par les CCI de Franche-Comté et des professionnels, cette boite à outils développe des guides simples et pratiques. « Prospecter avec méthode, contractualiser des prestations de

service… Balise permet à chacun de réfléchir à sa relation avec ses clients, avant, pendant ou après une prestation, ou d’en travailler un point précis. Les supports peuvent être utilisés tels quels ou en les personnalisant », explique Nathalie Aubry, chargée de mission à la CCI du Doubs.

sur www.doubs.cci.fr

… et certifiéeSi, avec la crise économique, l’exigence d’une certification qualité est passée au second plan

au détriment du critère financier, elle reste un atout concurrentiel important. La CCI a donc initié une démarche qualité de l’accueil et du service à l’attention des commerçants et des artisans, dont la finalité vise à l’obtention d’une marque « Charte Qualité Accueil-Ecoute-Conseil ». 93 points de vente du département affichent ainsi le logo distinctif obtenu pour l’année 2012. Après la visite d’un client mystère, l’entrepreneur apporte des améliorations à son point de vente, aussi bien en termes d’agencement que d’organisation humaine et de stratégie commerciale. Une fois obtenue sa labellisation, il s’engage à respecter 7 points

essentiels. Cette démarche ne remplace en aucun cas la norme Iso 9001. Depuis 2007, année de lancement de ce dispositif dans le Doubs, plus de 200 points de vente ont bénéficié des visites-mystère, outil dont semble particulièrement friand le secteur de l’optique. Si tous les secteurs du commerce de proximité sont représentés, le prêt-à-porter et la chaussure restent à développer. Au-delà de l’évaluation du point de vente, cette démarche offre au chef d’entreprise un outil de management de son équipe et de communication auprès de sa clientèle.

sur www.qualitecommerce.fr

©

internet

Une première expérienceProposé par la CCI, le site Internet achat-doubs.com allie proximité et e-commerce. Son objectif : fédérer les commerçants, prestataires de services et artisans du territoire sur une plateforme Internet dédiée., pour leur permettre d’être référencés sur la toile et ainsi d’y présenter leur boutique, leurs produits, leurs bonnes affaires. Plus qu’une vitrine en

ligne, le site est un véritable outil de communication et de webmarketing pour ses adhérents. Il développe en permanence de nouvelles technologies : réservation en ligne, géolocalisation, version mobile… C’est un premier pas possible avant la mise en place d’un site dédié par l’entreprise.

sur www.achat-doubs.com

gratuit

Eric Vouillot, médiateur inter-entreprise

La médiation des relations inter-entreprises industrielles et de la sous-traitance peut se révéler utile pour améliorer les relations entre clients et fournisseurs. Il s’agit d’un processus simple, gratuit et totalement confidentiel. En Franche-Comté, Eric Vouillot, au sein de la Direccte (Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l'Emploi) intervient lors d’une rupture brutale de contrat ou d’un non-respect des délais de paiement. Pour bénéficier de ses services, il suffit de remplir un dossier sur le site dédié. On peut saisir le médiateur de manière individuelle (une seule entreprise) ou de

manière collective (plusieurs entreprises et /ou une fédération professionnelle). Des informations sont à renseigner, comme le nom et les coordonnées du fournisseur, le numéro Siren… Une fois validée, la requête

est étudiée puis des conclusions sont rendues.

sur www. mediateur.industrie.fr ou 03 81 65 83 76

r e l at i o n s - c l i e n t s

Page 12: Expression Active n°51 - Novembre/Décembre 2012

12 expression active → numéro 51 | novembre-décembre 2012

le dossier

queLs sont Les outiLs eFFicaces pour FidéLiser et dynamiser ses reLations ?En premier lieu : un site internet (site vitrine, portail ou site marchand). Bien évidemment les outils classiques tels que la publicité en ligne ou l’emailing qui fonctionnent encore bien… Mais attention à ne pas oublier les versions et applications mobiles car d’ici à la fin de l’année, la navigation mobile représen-tera 20 % des requêtes. Avec les « push », c'est-à-dire les alertes envoyées par ces applications, on touche le client directe-ment. Il convient aussi d’être présent sur les réseaux sociaux, qui représentent quasiment 30 millions d’utilisateurs en France.Ces nouveaux canaux permettent de mettre en valeur l’entreprise, de la promouvoir, de toucher un maximum de monde. Mais comme toute stratégie commerciale ou marketing, il faut réfléchir avant de se lancer. On voit encore trop de sociétés se « louper » sur Internet…

queLs sont Les pièges à éviter ?

Le premier : une erreur de stratégie et de cible. Rien ne sert de dépenser son temps et son budget sur un support si celui-ci ne convient pas à son activité. Ensuite : être mal représenté. Vos visiteurs ne vous connaissent pas forcément ; ils vont se faire une image de vous à travers ces supports. Par exemple, si votre site est de piètre qualité, il risque de laisser une mauvaise image de votre société. Sur Internet « l’habit fait le moine » contrairement à ce que dit le dicton !

comment optimiser sa présence sur Les réseaux sociaux ?

Quand la société se positionne bien, les réseaux sociaux représentent une aventure

extraordinaire et une interaction formidable avec ses « fans ». Rien de mieux pour renfor-cer son image et sa relation avec eux. Tout d’abord, il faut choisir le bon réseau parmi Instagram, Google +… Après, une personne dédiée doit être affectée à faire vivre ses outils : mise à jour régulière des informa-tions, réponse rapide aux questions posées… Sur le long terme, une véritable relation de confiance se créé entre la société et ses abonnés. Petit à petit, une bonne e-réputa-tion se constitue. Mais attention, les réseaux sociaux ne pardonnent rien. L’entreprise doit être réactive, ne pas réagir à chaud ou trop spontanément…

sur www.amenothes.com

i n t e r v i e w

“une interaction formidable avec ses fans…”Le web et les réseaux sociaux occupent aujourd’hui une place centrale dans la relation clients. L’interview de Fréderic gevrey, d’amenothès conception.

savoir-Faire

une

vitrine sur

le netcciexpert est un annuaire d'entreprises gratuit assurant la promotion des savoir-faire en Franche-comté dans les secteurs de la sous-traitance industrielle, l'environnement, les services aux entreprises et l'industrie du bois.il bénéficie d’un très bon référencement sur Google, il fait en moyenne l’objet d’une visite toutes les 2 minutes et 17 % des pages ont été consultées depuis l’étranger : assurément une façon d’améliorer sa visibilité sur le net et d’être contacté par un futur nouveau client !

sur www.cciexpert.net

Formation

boostez vos ventes !sifco, organisme de formation continue et conseils, propose une offre complète pour aider les entreprises à maîtriser les composantes d'une action commerciale performante :« vendre plus grâce à des vitrines séduisantes », « mettre en valeur ses produits », « optimiser et exploiter son fichier client », « les techniques de ventes »

sur www.sifco.fr

Page 13: Expression Active n°51 - Novembre/Décembre 2012

le dossier

Il est toujours intéressant de connaître la perception des clients sur son accueil et ses services, ex-

plique Frédérique Viennet, co-gérante de Neferti’tif, un salon de coiffure et d’es-thétique implanté à Pontarlier. Même si notre activité continue à bien se porter, nous ne voulons pas rester sur nos acquis et attendre une baisse du chiffre pour réa-gir. Il faut savoir se remettre en question ». Avec Julie, son associée et sœur, la coif-feuse s’est donc lancée dans une démarche qualité avec la CCI du Doubs, visant à dévoiler les points forts et les faiblesses puis à corriger et à définir une stratégie

de développement. Débuté par un pré-diagnostic, le programme s’est poursuivi par la visite d’un client mystère et par des appels téléphoniques émanant d’un cabi-net extérieur, chargés de passer au crible 73 points d’évaluation. « Cette méthode permet de rester naturel et de travailler comme nous en avons l’habitude, sans jouer un rôle, analyse Frédérique Viennet. Nous n’avons pas remarqué ces clients spéciaux… Leur évaluation a mis en valeur la qualité de l’accueil et de l’état du salon, ainsi que notre professionnalisme. En revanche, notre vitrine a été pointée du doigt, tout comme le sentiment d’avoir au

bout du fil une personne occupée et pres-sée ». Une fois ces résultats analysés, les deux sœurs ont immédiatement réagi et réaménagé leur vitrine. Elles ont aussi ex-pliqué à leurs collaborateurs l’importance de l’accueil téléphonique. Ultime étape : un affichage du respect des engagements de services à faire connaître à sa clientèle. Conclusion ? « Cette démarche a mis en avant notre savoir-faire et nous a permis de réaliser des progrès : des petites choses en apparence mais qui apportent une plus grande satisfaction à nos clients ».

sur www.qualitecommerce.fr

Q U a L I T é

Neferti'tif caresse le client dans le sens du poilQuand il s’agit de « bichonner » ses clients, neferti’tif ne coupe pas les cheveux en quatre ! Les deux sœurs à la tête de ce salon de coiffure et d’esthétique pontissalien se sont engagées dans la charte qualité accueil-écoute-conseil, proposée par la ccI du doubs.

« Il faut savoir se remettre en question ».

13

r e l at i o n s - c l i e n t s

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le dossier

p r o s p e c t

L’Ami commercial cherche des clients… pour les entrepreneurs !

Basé à Montbéliard, L’Ami commercial endosse les habits de commerciaux pour

ses clients. Irène Maire et Michel Ballay, les co-fondateurs de cette TPE, assurent des missions commerciales personnalisées dont de la prospection. « Généralement, nous intervenons dans des entreprises qui ne peuvent consacrer le temps nécessaire au développement de leur portefeuille « prospects » ou manquent de savoir-faire commercial. Dans 70 % des cas, les chefs d’entreprise effectuent eux mêmes le dé-veloppement commercial dans le cadre de suivi ou relationnel, rarement dans la prospection, indique Irène Maire. Avec le client, nous nous fixons des objectifs réalisables mais surtout lui transmettons une méthodologie et des outils ». Au nom de l’entreprise, L’ami commercial sollicite donc par téléphone en moyenne une cen-taine de contacts issus d’un annuaire pro-fessionnel, validés par l’entreprise. « Nous devons démontrer le savoir-faire de notre client en prenant soin de personnaliser, d’adapter l’offre à notre interlocuteur qui n’a pas attendu notre appel pour se déve-lopper. Il est donc primordial de prépa-rer un argumentaire précis et complet… mais surtout de savoir écouter, et prêter une réelle attention aux besoins du futur client », explique la co-gérante. Autre clé de réussite, effectuer un résumé de l’appel

aussitôt après avoir raccroché, ce qui permet d’affiner la liste de prospects et de relancer le moment venu. Un long travail de patience, de persévérance et de rigueur qui porte ses fruits. Une action est réussie quand 5 appels sur 100 se concrétisent dans le court terme – et dans le cadre d’une relation de suivi, le taux de réussite augmentera.

«avec le client, nous nous fixons des objectifs réalisables mais surtout lui transmettons une méthodologie et des outils.»

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sur www.lamicommercial.com

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c l i e n t

L'entreprise virtuelle promet une relation plus réactiveSmartphones, tablettes numériques… la révolution de l'Internet mobile multiplie les occasions de contacts entre la marque et le client.

le dossierr e l at i o n s - c l i e n t s

Qui n'a pas rêvé de pouvoir disposer de la totalité de ses outils de travail chez

ses clients, partout en France et dans le monde ? Un désir devenu réalité grâce aux outils de gestion fonctionnant depuis un smartphone ou une tablette numérique. « Conçu pour les entreprises déployant leurs forces de vente sur le terrain, le no-madisme permet un accès dynamique aux données. Les commerciaux peuvent non seulement consulter les informations rela-tives à leurs clients, mais aussi en saisir de nouvelles et disposer en temps réel de ta-bleaux de bord et d’outils d’analyse concer-nant leur portefeuille client, explique

Denis Puertolas, directeur de l’agence Cegid de Besançon. La mobilité est indis-pensable de nos jours pour celui qui veut préserver son avantage concurrentiel ». Une évolution technologique peu oné-reuse car basée sur le cloud computing et le principe de SaaS (Software as a Service), qui permet d’utiliser des applications en ligne sans les posséder matériellement : « Quand on dispose d’une connexion In-ternet performante, ce n’est que du bon-heur ! Vous pouvez consulter, modifier, élaborer tous les documents que vous sou-haitez de n’importe quel endroit, poursuit le directeur. Cela fonctionne comme des

message-ries Yahoo ou Google ». La connaissance d’in- f o r m a t i o n s liées à la géolocalisation et à la disponi-bilité du personnel nomade permet aussi d’affecter les techniciens au plus juste en fonction des demandes, et au final de réduire les temps de trajet pour les inter-ventions. L’accès aux stocks en situation de mobilité facilite le remplacement de pièces défectueuses. Et au final améliore la rentabilité !

sur www.cegid.fr

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cci en actionsn e w s

assemblée généralele 24 septembre 2012 à sochaux

expression active → numéro 51 | novembre-décembre 2012 17

Les élus de la CCI du Doubs se sont réunis pour une assemblée générale privée sur le site de l’exposition M14 célébrant le centenaire de PSA à Sochaux. Après un point de conjoncture économique du territoire (lire en page 4) et les délibérations sur les dossiers de la rentrée, membres titulaires et associés ont pu écouter Javier Varela, directeur du site. Jacques Troncy, sous-préfet a conclu la séance.

Retrouvez toutes les infos

de la CCI du Doubs sur Facebook

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cci en actions

“ Il faut rendre la filière automobile plus performante ”Javier Varela a accueilli le 24 septembre dernier les élus de la CCI du Doubs dans l’atelier M14, lieu de l’exposition célébrant les 100 ans du site de Sochaux. A l’occasion de leur assemblée générale, il a adressé à ce public de dirigeants d’entreprises un message de confiance et d’avenir pour PSA.

ce qu'il faut retenir« Nous ne modifions pas notre stratégie qui consiste à opérer une montée en gamme de nos véhicules, et à poursuivre notre conquête à l’international…Notre alliance avec GM avance. Les groupes de travail rendront leur conclusion avant la fin de l’année…Le site de Sochaux est privilégié en termes d’emplois, comme en termes d’investissements : plus de 200 millions d’€ actuellement investis dont 150 pour un atelier de ferrage tout neuf pour accueillir notre nouvelle plateforme véhicule... »

J aV I E R Va R E L a - D I R E C T E U R D U s I T E P s a D E s O C H a U x

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cci en actions

un cLuster pour L’innovation et La compétitivitéLa filière automobile n’est pas une et indivisible. 600 entreprises sont pré-sentes en Franche-Comté et en Alsace pour plus de 50 000 emplois.Aujourd’hui se pose la question de leur performance : demain, face à une politique centralisée des achats entre PSA et GM, la filière n’aura que le choix de l’excellence.Il y aura de grandes opportunités pour les meilleurs, qui bénéficieront de l’effet volume, et des risques pour les autres.Les Chambres de Commerce et d’Industrie ont travaillé avec PerfoEST sur le projet Filauto, une boite à outils pour répondre aux besoins des entre-prises… mais ça ne suffit pas.Il faut mettre en place un véritable cluster automobile, à l’image de ce qui a été fait en Espagne, de ce qui existe en Allemagne, ou pour d’autres filières en Italie.Ce cluster doit être capable de parler au nom de la filière et de la repré-senter.

Le principe repose sur la mise en réseau des acteurs (entreprises et universités, secteurs publics et privés), pour répondre aux défis stratégiques à venir et trouver des synergies dans le court terme.Un groupe de travail a été créé sous le pilotage de l’État, les régions Alsace et Franche-Comté réunissant tous les acteurs de la filière pour définir ce futur cluster. Il propose d’y impliquer les donneurs d’ordre. Son objectif est de fédérer tous les fournisseurs de la filière.

“ Il faut rendre la filière automobile plus performante ”

3 piliers : Innovation, Excellence industrielle et formation

inno-vation

excel-lence

forma-tion

l’objectif est de maintenir et développer le niveau de compétence des personnels de la filière. il s’agira de

garantir que l’offre de formation est cohérente avec les besoins définis par le pilier excellence industrielle et de coordonner les différentes actions en Alsace et Franche-comté. une attention toute particulière sera portée aux intérimaires, pour améliorer leurs compétences et favoriser leur évolution de carrière au profit des entreprises du bassin.

cet axe est assuré par le pôle véhicule du futur.

c’est en partie l’action conduite par perfoest. il faut mettre en place les conditions d’adhésion des entreprises de la filière et développer une

politique visant à améliorer l’excellence industrielle et la

compétitivité des entreprises qui travaillent pour l’automobile. dresser des diagnostics, mettre en place des plans d’amélioration (école des bonnes pratiques…) ou des recherches de diversification pour les entreprises n’étant plus aptes à rester dans la filière. ce pilier a un but : le maintien et le développement de l’emploi dans la filière.

« Je suis confiant, nous y arriverons. Chacun s’accorde à trouver que le cluster est une bonne solution. Il faut maintenant travailler sur sa gouvernance, et mettre rapidement en place les bons outils. »

filauto, un outil pour la filière3 axes de travail :• La poursuite du déploiement de la culture et des outils du Lean pour viser l’excellence industrielle

• La mutualisation des achats et des frais généraux

• L’innovation processus et maîtrise des procédés.

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cci en actions

dominique Roy a visité nestlé à pontarlier

a C T U s

la reprise d'entreprise industrielle sous les projecteurs

accompagner les futurs commerçants non-sédentaires

Se fédérer pour agir est devenu une nécessité. La CCI du Doubs accompagne les 73 Unions commerciales du Doubs dans cette démarche. En effet, les UC agissent aux côtés de l'ensemble des acteurs économiques d'un territoire en faveur du développement local. Un groupe de travail, lancé par la CCI il y a un an, composé d'élus et de président(e) s d'associations présentera ses travaux et proposera un plan d'actions lors de la 2e matinée des Unions commerciales le 19 novembre 2012.

En savoir + 03 81 25 25 59

Le 13 novembre, la CCI du Doubs organise une manifestation pour mieux faire connaître le dispositif qu’elle pilote depuis 5 ans, Visa Reprise. Destiné à favoriser la transmission de PMI de plus de 10 salariés en qualifiant des repreneurs à fort potentiel, Visa Reprise a déjà permis à 26 postulants de devenir dirigeants et donc à autant de PMI de poursuivre leur activité. Depuis le 2 octobre, La CAGB a signé une convention avec la CCI et rejoint les partenaires du dispositif, La CCI adresse tous les profils de candidats repreneurs qualifiés à la CAGB, au fur et à mesure des comités de qualification ; de son côté, la CAGB promeut et cible les candidats repreneurs auprès de possibles cédants dont elle a connaissance.

Confrontées à la question du renouvellement et de la pérennité des activités commerciales ambulantes, la CCI du Doubs, l’Association des commerçants non-sédentaires de l’Aire Urbaine et l’Association pour le Droit à l’Initiative Économique (ADIE) ont souhaité coordonner leurs actions respectives en vue d’améliorer le conseil et l’accompagnement prodigués aux futurs commerçants non-sédentaires.Une convention est signée dès novembre 2012.

séminaire

une dynamique pour les unions commerciales (uc)

un nouveau logo pour les ccI

500 000 et moiSoutenir l'esprit d'entreprendrePour soutenir et valoriser les talents d'entrepreneur, CCI Entreprendre organise un concours jusqu’au 30 novembre 2012 « 500 000 et moi ». Partenaire de l’opération, la CCI du Doubs invite tous les porteurs de projets et jeunes créateurs à présenter leur projet dans une vidéo filmée avec leur téléphone. Elle sera diffusée sur un site Internet dédié. L’objectif est ensuite d’obtenir le plus de fans possible pour décrocher une nomination régionale puis… nationale !

sur www.500000etmoi.fr

Le 16 octobre dernier, le Président de la CCI a poursuivi ses visites d’entreprises avec le site de production pontissalien du groupe suisse.

Les chambres de commerce et d’industrie ont adopté une nouvelle identité visuelle. L’initiative est nationale et cette nouvelle identité commune traduit la dynamique dans laquelle le réseau s’est engagé. L’ensemble des cci de France affichera donc désormais le même logo sur tout le territoire.

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IER parie sur le véhicule électriquesystème embarqué Fournisseur de la solution rFId, des systèmes de géolocalisation et de rechargement des véhicules Autolib’, le site de besançon est en pole position pour la montée en puissance de ce marché.

Filiale du groupe Bolloré depuis 1997, l’entreprise IER (700 salariés, 147 millions d’euros de chiffre d’affaires, trois divi-

sions) compte deux sites de production en France, à Buc, dans les Yvelines, et à Besançon, où elle emploie 90 salariés. L’usine bisontine fournit tous les systèmes embarqués d’Auto-lib’. Ce pur produit du groupe Bolloré, lancé il y a tout juste un an à Paris consiste en la mise à disposition de véhicules électriques en au-topartage. Le système de géolocalisation du véhicule est lui aussi en grande partie bison-tin : le PC et le GPS permettant de visualiser l’ensemble des véhicules sortent des ateliers de Palente, et le dispositif commence à inté-resser des entreprises franciliennes pour leur flotte interentreprises.« Ce n’était pas la cible de départ, mais on est sur un marché en cours de construction à l’échelle d’une ville comme Paris », explique Fabrice Bonneau, qui dirige les deux sites de production IER de l’hexagone. « Nous déve-loppons aussi, à Besançon, un système de rechargement de véhicules électriques Blue Car pour particuliers. Nous l’avons présenté au Mondial de l’automobile et nous avons une cinquantaine de commandes à assurer cet automne. »Dans un autre secteur d’activité, celui de la distribution, IER vient de remporter un prix de l’innovation au salon Equipmag, mi-septembre, pour sa borne de libre encaisse-ment permettant de payer ses articles sans les sortir de son sac et sans les scanner. Un autre marché en puissance, et une nouvelle source d’optimisme pour Fabrice Bonneau, qui se félicite du soutien et de la vision à long terme du groupe auquel il appartient.

sur www.ier.com

IER emploie 90 salariés sur son site bisontin.

RFID : en anglais Radio Frequency Identification, soit, en traduction littérale : identification par radio fréquence. Elle permet d'échanger des informations à distance par un système de radio-étiquettes dotées d'une antenne associée à une puce électronique.

I n D U s T R I E

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micronora : un vent d'optimisme a soufflé

les 22 étudiants en master développeur d'affaires à l'International d'Iméa-Icn ont fait leur rentrée sur le salon des microtechniques.

succès Les exposants de cette édition 2012 des microtechniques ont fait des affaires et tous reviendront en 2014, assure la direction générale.

Avec ses 13 900 visiteurs – presqu’autant qu’en 2010 – l’édition 2012 a satisfait la majorité de ses 593 exposants aux-

quels il faut ajouter 300 firmes ou marques représentées qui, d’une façon générale, ont « noué des contacts de qualité et reviendront tous en 2014 », indiquent les organisateurs de ce salon porté par l’association d’indus-triels éponyme. « Des machines ont été vendues, des affaires se sont faites. Micro-nora est toujours un salon de vente, ce n’est pas seulement une vitrine », notent-ils et constatent une augmentation de 16 % des visiteurs étrangers dont certains venus… des Etats-Unis ou même du Pakistan. « On a fait plus de business que d’habitude », confirme David Hériban, le dirigeant de la start-up Per-cipio Robotics, qui en est à sa quatrième

participation : deux avec le laboratoire franc-comtois Femto-ST, et deux avec sa petite entreprise, laquelle a remporté un micron d’or 2012 pour son Chronogrip, un robot d’assemblage horloger très prometteur. Avec son horloge atomique basée sur les techno-logies Mems, Femto-ST a lui aussi remporté un nouveau micron d’or, aux côtés des entre-prises Mimotec, Pep&Radiall, Xpress Precision Ingineering et Celada et Yasda, elles aussi distinguées.Dans le hall d’accueil, le zoom consacré à la technologie laser, dont les applications sont multiples, a rencontré un joli succès, de même que les rencontres technologiques.

sur www.micronora.com

I n D U s T R I E

lombardot innove dans le meuble coulissantÀ ses débuts, Ludovic Lombardot était un spécialiste de la cuisine. Aujourd’hui, il est devenu un généraliste proposant en complément une gamme de salons, salles à manger, salles de bains, placards et autres meubles TV, hi-fi… Le bois massif d’origine locale, divers types de panneaux de fibres et de particules constituent ses matériaux de prédilection. Ludovic Lombardot n’est pas qu’un simple fabricant. Il explique qu’il développe une « politique produit » dans laquelle l’innovation, la créativité et les outils à commandes numériques jouent un grand rôle. « Nous n’avons pas le choix. Pour nous différencier du modèle Ikea, nous devons aller sur le haut de gamme, le produit sur-mesure, le conseil…, les exigences des clients repoussent nos frontières. » Dans l’agencement d’intérieur, l’idée du moment est d’optimiser un espace disponible en réduction constante. « La cuisine est passée de 15 m2 à 8 m2 en 20 ans, il faut composer avec les tailles standards de l’électroménager. » D’où la nécessité de créer, d’innover… Ludovic Lombardot a donc lancé une gamme de meubles coulissant sur glissières. Pour la chambre à coucher, des placards dissimulant un double dressing, un lavabo, une douche, un espace TV/dvdthèque… Dans la pièce à vivre, le même concept autour d’un ensemble bureau/bibliothèque laissant apparaître un écran plat TV. Grâce à ses machines numériques, Lombardot a usiné des glissières à profils en chêne massif. Pourquoi en bois ? « À cause de son toucher, de sa noblesse, de son adaptation à la couleur désirée. On est dans le haut de gamme », souligne le fabricant d’Étalans.

sur www.meubles-lombardot.fr

L'édition 2013 des Rendez-vous d'affaires de la sous-traitance industrielle aura lieu les 22 et 23 mai 2013 à l'Axone (Montbéliard).

sur www.economia.org

sur www.imea.info

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aire urbaine 406 chefs d’entreprise ont été interrogés sur l’évolution de leur activité et de leurs effectifs. Thèmes abordés : les difficultés de recrutement, le développement transfrontalier et l’impact de la gare TGv. extraits.

t e r r i t o i r e

L’investissement des pme régresse Seules 16 % des entreprises ont accru leur effort d’investissement au 1er semestre, et seulement 11 % pensent le faire au second. La plupart des PME prévoient un net repli de leur effort d’équipement et de dévelop-pement. Aucun élément ne permet de se prononcer sur le caractère durable de cette situation. Les deux principales filières indus-trielles évoluent en grande partie indépen-damment l’une de l’autre. Le ralentissement actuel est plus marqué pour les entreprises liées au marché automobile. L’attitude des PME est cohérente avec l’affaiblissement de leur capacité financière et un accès de pessimisme : 56 % des dirigeants prévoient une dégradation de la situation économique, contre 25 % l’an dernier.

L’emploi en net recul… L’emploi est affecté par cette morosité : seules 9 % des entreprises ont augmenté leurs effectifs au 1er semestre. Comparativement à celles qui ont réduit le nombre de leurs salariés, soit 22 %, le solde s’établit à -13 au 1er semestre. Pour le second semestre, 11 % envisagent un accroissement des effectifs et 12 % se montrent pessimistes. Les commer-çants sont les plus négatifs à l’égard de l’embauche.

… et toujours des besoins en personnel qualifié Même si l’accroissement des effectifs n’est pas à l’ordre du jour, nos entreprises éprouvent paradoxalement des difficultés récurrentes de recrutement. 47 % des dirigeants déclarent être dans ce cas, parmi lesquels la moitié a abandonné une embauche de ce fait. Améliorer la gestion prévisionnelle des emplois et compétences est un enjeu majeur pour l’évolution du tissu économique local. La GPEC doit comporter un volet positif de développement des res-sources humaines stratégiques disponibles pour les entreprises, notamment au travers de la formation professionnelle tout au long de la vie. Les métiers cités lors de l’enquête « Conjoncture économique et emploi » recoupent la liste établie par les Maisons de

l’emploi de l’Aire urbaine au printemps 2012, sur 30 métiers stratégiques. Ces difficultés se posent régulièrement aux recruteurs mais elles varient avec le niveau d’activité. Elles sont atténués actuellement.

Le développement transfrontalier : une chance ou une menace ? 30 % des entreprises perçoivent le développement d’activités en Suisse frontalière comme une opportunité de croissance. Pour les commerces ainsi que les services aux entre-prises, ce taux atteint même 37 %.À l’opposé, 20 % des chefs d’entreprise y voient une concurrence qui aggrave les difficultés de recrutement En outre 13 % pensent qu’il s’agit d’une « menace » pour leur activité, soit en tout 33 % expri-mant une opinion négative. Enfin 37 % se montrent indifférents à cette question. Les avis se révèlent donc partagés, en lien avec le positionnement des entreprises, qu’il soit géographique ou économique.

comment est perçue la gare tgv ?

La gare TGV suscite peu d’avis négatifs : 5 %, même si la majorité (56 %) n’observe actuellement encore aucun impact. Les services aux entreprises et l’industrie sont les plus enthousiastes sur l’équipement. Il sera intéressant de mesurer en 2013 les conséquences économiques réelles liées à son succès indéniable : cinq millions de voyageurs ont emprunté la liaison Dijon- Belfort, du 11 décembre 2011 au 30 juin 2012.

des dynamiques économiques locales affaiblies

Gare de Belfort-Montbéliard TGV

ce qu’il faut retenirLes 400 entrepreneurs interrogés dans l’aire urbaine mettent en avant une rechute de l’activité en 2012. cela se répercute sur la trésorerie, l’investissement et les recrutements des établissements qu’ils dirigent. ils n’envisagent pas d’amélioration d’ici à la fin de l’année. ce climat d’incertitude aura des répercussions sur l’emploi local. pour autant, la moitié des employeurs fait état de difficultés récurrentes à recruter certains profils stratégiques. en parallèle, les annonces d’investissement et d’implantation des entreprises de premier plan en zone frontalière suscitent un relatif optimisme en termes de création d’emplois, de coopération et, surtout, de rayonnement et d’attractivité locale. Le commerce et le bâtiment, voire les services, comptent en profiter alors que certains industriels anticipent des difficultés accrues à fidéliser une partie de leur main-d’œuvre la plus qualifiée.

Les Maisons de l’emploi ont piloté une enquête« Conjoncture économique et emploi » dans le Nord Franche-Comté, en partenariat avec le Syndicat mixte de l’Aire urbaine les Chambres de Commerce et d’Industrie de l’Aire urbaine. La réalisation de cette enquête a été confiée à l’institut Médiamétrie.

LeS 30 QuALIFIcATIonS LeS PLuS recherchéeS dAnS L’AIre urbAInecadres et ingénieurs• Ingénieur mécanicien• Ingénieur chargé

d’affaires• Ingénieur

électrotechnique• Ingénieur conception• Ingénieur informatique• Ingénieur R&D• Ingénieur technico-

commercial• Ingénieur logistique• Cadre commercial• Responsable achat

bilingue

Techniciens et agents de maîtrise• Dessinateur projeteur CAO• Maintenancier industriel• Commercial (bac + 2)• Chef d’équipe (industrie)• Automaticien

• Technicien méthodes• Informaticien• Chef de chantier BTP• Technicien

électrotechnique• Technicien en usinage

ouvriers professionnelsqualifiés• Chauffeur poids lourds• Mécanicien monteur• Soudeur industriel• Usineur commande

numérique• Électricien BTP• Maçon• Tourneur fraiseur

traditionnel• Charpentier• Couvreur• Chaudronnier

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Courtepaille, CCV (prêt-à-porter multi-marques), Meubles Gautier et Electro- dépôt sont les quatre nouvelles en-

seignes qui devraient ouvrir leurs portes dès le premier trimestre 2013 à Miserey-Salines. Le promoteur, investisseur et gestionnaire, Sopic a acheté ce terrain privé de 3 ha en 2010, conscient de la position stratégique qu'il occupe dans la zone commerciale Valentin, au carrefour des trois communes de Miserey-Salines, Ecole-Valentin et Châtillon-le-Duc.Sopic investit 8 M€ dans - un centre commer-cial à ciel ouvert - dont la zone de chalandise est estimée à 200 000 habitants. L'agence strasbourgeoise MGD Architecture a été re-tenue pour réaliser le bâtiment pour lequel l'intégration environnementale a été parti-culièrement pensée : une vaste prairie fleu-rie de 6 000 m2 sera en effet créée à l'ouest ainsi que deux cheminements favorisant les circulations douces. Trois bornes pour recharger les voitures électriques sont éga-lement prévues sur le parking de plus de 200

places. L'opération mobilise actuellement une dizaine d'entreprises de la région. Elle devrait aussi déboucher sur la création d'une soixan-taine d'emplois répartis entre la restauration, la vente, la gestion ou l'entretien du site.

Un chantier difficile, dû à la topographie du site qui induit un terrassement conséquent.

quatre nouvelles enseignes attendues à miserey-salines

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un livreur au marché beaux-arts à besançonmobilité c'est par triporteur que l'on peut désormais se faire livrer ses achats.

Il est beau, il est jeune et d'un chic fou avec son tablier noir, arpentant la ville sur son triporteur à assistance électrique. Jonas

Ahovi, fraîchement diplômé d'Iméa, l'école de la CCI du Doubs, voulait créer son entreprise. Le jeune homme, en plus d'aimer les bons produits, est aussi tout à fait conscient des difficultés que connaissent les commerçants en ces périodes de grands travaux, autant que de « la nécessité de penser le dévelop-pement de la logistique urbaine avec des moyens doux. ». C'est ainsi qu'il a fini par proposer ses services aux commerçants du marché des Beaux-Arts. Ravis de cette aubaine, car, explique Pascal Colas, fromager et vice-président de l'association du marché, « il y avait de la demande pour des livraisons, mais nous n'avions ni le temps, ni l'argent pour le faire. » Il suffit de choisir ses produits à différents stands, de visu ou par téléphone quand on connaît bien son commerçant et ses produits, de les faire cen-traliser pour une livraison d'un coût de 4 € dans la Boucle et autour. « Jusqu'aux pancartes Besançon » se donne comme limites Jonas Ahovi. Le jeune entrepreneur, ex-rugbyman, ne s'ar-rête d'ailleurs pas là. Lui qui prône comme philoso-phie « traiter les problèmes d'au-jourd'hui avec les vieilles recettes » a démarré comme auto-entrepreneur avant de créer sa SARL baptisée « Votre livreur ». Avec l'idée de développer son activité dans tout le centre-ville : « Je peux récupérer des courses au supermarché, des fleurs, des boissons lourdes, etc. Autant de services qu'il est né-cessaire de rendre

aujourd'hui pour faire prospérer un centre-ville. » Ce n'est pas Pascal Colas qui dira le contraire : « Avec ce système de livraison, la gratuité d'une heure accordée au parking Beaux-arts ainsi que les jetons Free-pass,

il n'y a plus de raison de dire qu'on ne peut pas accéder

au centre-ville. » Un centre- ville que son as-sociation devrait animer

prochainement afin de fêter comme il se doit la naissance, il y a juste dix ans, de ce très beau marché.

sur www.votre-livreur.fr

26 expression active → numéro 51 | novembre-décembre 2012

C O M M E R C E

avec «Votre livreur», Jonas ahovi, apporte un service aux commerçants du centre-ville bisontin et aux clients.

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aider à l'installation des commerces ambulantsparrainage La ccI du doubs, l'Adie et l'Association des commerçants non-sédentaires du nord-doubs s'unissent pour aider les jeunes désireux de se lancer dans le métier.

Le phénomène est nouveau. Depuis quelques années, les commerçants non-sédentaires ont à faire face à une

nouvelle forme de concurrence sur les marchés : celle des auto-entrepreneurs. Exemptés de charges, ils n'ont pas forcé-ment la même vision des prix à pratiquer, ni celle d'un engagement sur le long terme. Dans le même temps, les commerçants non- sédentaires - une population vieillissante - ont du mal à trouver des repreneurs. Loin de se dire « qu'après eux le déluge » et conscients de l'importance des marchés pour l'attractivité d'une ville, ils ont, au contraire, une noble idée de leur métier qu'ils tiennent à pérenniser et à défendre. C'est là tout l'enjeu de la nouvelle convention signée entre la CCI du Doubs, l'Adie (Association pour le droit à l'initiative économique) et les Commerçants non-sédentaires, dont l'association est présidée dans le Nord-Doubs par Christian Joset, par ailleurs membre élu de la CCI et commerçant sur les marchés depuis 1977. « Des profes-sionnels peuvent vous aider, c'est le message que nous voulons faire passer auprès des jeunes intéressés par notre métier. » explique-t-il. « Le statut d'auto-entrepreneur peut servir de tremplin pour rentrer dans ce métier… le temps de se consti-tuer une trésore-rie. Mais il faut, par la suite, opter pour un statut de commerçant non-sédentaire. » L'idée est donc d'aider les débutants, leur donner les clefs, les ficelles -comment acheter ? comment vendre ? com-ment cibler les marchés ? etc. - en les met-tant en contact avec la CCI, des commerçants qui cessent leur activité ou avec l'Adie qui peut aider au financement. Le but est aussi de les parrainer, leur ouvrir des portes. « Car, poursuit Christian Joset, il faut parfois plu-sieurs années à quelqu'un qui débute pour

se faire une place. » L'enjeu est d'autant plus important que le Doubs compte environ 400 commerçants non-sédentaires mais « que la chute est amorcée et qu'il ne faudrait pas qu'elle atteigne les produits alimentaires, qui, on le sait, sont toujours une bonne locomotive sur les marchés. »

C O M M E R C E

droit

Intégrer les drives dans l’urbanisme commercialLes drives sont dans le viseur du gouvernement, qui voit leur nombre fleurir sans cadre réglementaire contrairement aux hypermarchés et supermarchés.

La ministre du Commerce a indiqué qu’en matière d’urbanisme commercial, « des ajustements

sont nécessaires, certains dispositifs comme le drive doivent être pris en considération car on observe leur installation rapide sur tout le territoire, et ces entrepôts ne sont pas pris en compte. Or, il faut articuler la loi sur l’urbanisme commercial avec l’aménagement du territoire, c’est essentiel pour assurer un développement harmonieux de tous les territoires ».

pas besoin d'autorisation

Les drives, comme les magasins de moins de 1 000 mètres carrés, ne sont pas soumis au passage devant les Commissions départementales d’aménagement commercial (CDAC), contrairement aux supermarchés et hypermarchés. Ils ne sont d’ailleurs pas soumis non plus à la fameuse Tascom, la taxe sur les commerces, qui rapportent plusieurs centaines de millions d’euros au budget général, à l'instar, d'ailleurs, des sites de vente en ligne. Sylvia Pinel a également évoqué la nécessité de lever l’insécurité juridique née de documents « qui manquent de cohérence » entre les droits d’exploitation des commerces et les permis de construire, tels que rédigés dans la LME. Elle a également rappelé son attachement à développer les « circuits courts ».

«Il faut parfois plusieurs années à quelqu'un qui débute pour se faire une place», déclare Christian Joset, président de l'association des commerçants non sédentaires du nord Doubs et élu de la CCI.

le doubs compteenviron

400 commerçantsnon-sédentaires

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Logilia/Néolia : deux nouveaux lieux d'accueil clientèle à Montbéliard

p u b l i - r e p o r ta g ewww.neolia.fr

Une maison exposition à ossature bois BBC NéoliaSur ce nouveau site, rue Sous la Chaux à Montbéliard, nos futurs clients peuvent découvrir la toute nouvelle maison exposition à os-sature bois BBC (bâtiment basse consommation). Généreuse, avec 138 m2 de surface habitable sur deux étages, son architecture allie tradition et modernité soulignée par un bardage bois teinté mélèze. L'intérieur est entièrement aménagé, meublé et décoré avec cuisine ouverte, vaste salon séjour, suite parentale, chambres d'enfants, dressing, deux salles de bains, coin bureau…

Côté calories : technologie de pointe pour 200 €de chauffage par an seulementLa maison affiche une étiquette énergétique A avec une consom-mation 7 kwh/m2/an grâce à un mode de chauffage et de production d'eau chaude par pompe à chaleur alimentant un réseau de chauffage au sol en rez de chaussée et les radiateurs à l'étage. Des panneaux solaires photovoltaïques complètent l'installation.

Un pôle technique avec show-roomSur le même site, nous avons réalisé un bâtiment qui accueille notre équipe Maisons individuelles. Outre les bureaux des collaborateurs, nous avons créé un espace show-room de 45 m2, qui met en valeur nos prestations et matériaux auprès des clients (profilé ossatures bois, portes et fenêtres, robinetteries, carrelages, …).En savoir plus : Maison exposition Acadie : 23 C rue Sous la Chaux à Montbéliard

Accueil. 03 81 31 53 14 Horaires d'ouverture : du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14 h à 18 h et le samedi de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h. Toutes nos offres sur www.neolia.fr, rubrique Je construis

Une agence clientèle multi-activités Logilia & NéoliaDonnant sur la parvis de la Gare, 2 avenue des Alliés, cette nouvelle agence clientèle multi- activités accueille, sur 368 m2 :

Au 1er étage : l'agence clientèle LogiliaLogilia a quitté ses locaux d'Exincourt pour s'installer avec Néolia en centre ville de Montbéliard. Nos clients retrouveront à cette adresse :le conseil en financement et le service prêts à l'accession à la pro-priété des salariés, le conseil d'Entreprises et le service d'aides aux salariés (mobilité professionnelle, aides à la location…)En savoir plus : Responsable agence Logilia : Françoise Dosières

Tél. 03 81 71 70 10. Tous nos activités : www.logilia.com.

Au rez de chaussée : Néolia L'agence clientèle locative : auparavant située Place Saint Martin à Montbéliard, cette nouvelle agence gère près de 950 logements loca-tifs du Centre Ville et des communes aux alentours de Montbéliard (demandes de logements, locations, réparations…). Nos clients retrouveront également sur place les activités vente de logements anciens et vente de logements neufsEn savoir plus : Responsable agence Néolia : Thomas Baum

Accueil Tél. 03 81 31 53 60 Horaires d'ouverture : du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à17 h 30 le vendredi jusqu'à 16 h 30. Tous nos offres sur www.neolia.fr rubrique Je loue et J'achète

Le lundi 15 octobre, nous avons inauguré deux nouveaux lieux d'accueil clientèle Néolia & Logilia à Montbéliard.

Maison expostion Acadie BBC et pôle technique, rue Sous la Chaux à Montbéliard

Nouvelle agence Logilia/Néolia avenue des Alliés à Montbéliard

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Cécilia Dioley est fille de transporteur : son père et, avant lui, ses grand-père et arrière grand-père, sont gérants

des Transports Clot à Melincourt en Haute-Saône. Ses études terminées, ses premières expériences professionnelles faites, la jeune femme, certaine d'avoir trouvé sa voie, s'est mise à la recherche d'une entreprise. Le hasard l'a amenée aux transports Idoux, aux Fins, où le gérant Bernard Idoux préparait sa retraite. Cécilia intègre donc la société en tant que responsable d'exploitation, en août 2008, avec la perspective de la racheter dans les trois ans. Mais l'exploitant qui devait l'aider à s'intégrer décède. « J'ai tout de suite été dans le bain, » se souvient Cécilia. Et pour cause : « Quand je suis arrivée, la société fonctionnait avec deux gros clients. L'un, constructeur de pièces pour l'industrie automobile, assurait 60 % de notre CA mais a subi la crise de plein fouet. L'autre, un Suisse, a fermé ses portes en février 2011. » Le coup est dur. Mais heu-reusement elle sait rebondir : entreprenant de diversifier le portefeuille - aujourd'hui de 35 clients - cherchant à faire des économies

sur les charges et les achats et choisissant pour cela d'effectuer des transports moins éloignés géographiquement… « Mes études à l'École des managers de la CCI, à Besançon, m'ont été très précieuses : elles m'ont donné des outils pour un meilleur suivi et une meil-leure rentabilité. Cela m'a permis de redresser la barre. » Seulement quand enfin arrive ce jour d'avril 2012 où elle peut racheter l'entre-prise, les bilans fournis sur ces trois années difficiles ne l'aident pas vraiment auprès des banques. « Seule, je n'y serai pas arrivée. Et là, c'est certain que la société de mon père, créée il y a 80 ans, a joué en ma faveur. »

Une famille

Aujourd'hui, radieuse, la jeune femme qui, en juin dernier, a obtenu l'étoile du jeune créa-teur remise par l'Officiel du transporteur, annonce un CA de 2,8 M d'euros, soit un peu mieux que celui de son prédécesseur. Au-delà de ces turbulences, Cécilia Dioley a égale-ment dû apprendre à gérer une équipe de 24 personnes qui ne compte que deux femmes : elle et la nouvelle exploitante. « Certains sont

partis. Pour différentes raisons, mais aussi parce que j'étais une femme. Ce n'est pas grave. Ce que j'aime dans ce métier, c'est la solidarité qui y règne. Nous sommes une fa-mille. » Une famille qu'elle compte bien aider à grandir encore : « Nous avons une spécifi-cité, celle de desservir la Suisse. Nous avons aussi une stratégie. A court terme, je veux travailler de plus en plus avec les sociétés familiales, celle de mon père et celle de mon frère qui a créé une filiale Clot à Lyon. D'ail-leurs nous nous appelons dorénavant Trans-ports Idoux-groupe Clot. » Cécilia Dioley sait aussi que 2013 s'annonce compliquée, avec la fin de la loi TEPA sur les heures supplé-mentaires et avec l'éco-taxe à venir. Elle veut rester sereine : « Ce métier est angoissant, stressant : nous avons des hommes sur les routes en permanence. Mais je n'aurais rien voulu faire d'autres. Là, je sais que chaque journée est différente de celle de la veille et c'est ce que j'aime. »

sur www.idoux.fr

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s e r v i c e s

transports Idoux : une jeune femme et ses chauffeurschallenge cécilia dioley, 29 ans, gérante depuis avril des transports Idoux aux Fins, a su reprendre avec brio l'entreprise.

Cécilia Dioley a appris à gérer une équipe de 24 personnes qui ne compte que deux femmes

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s e r v i c e s

F O R M aT I O n

Jusqu'ici la pause déjeuner posait problème pour les 3 000 postes de travail et les 900 emplois complémentaires prévus en 2013 à besançon temis. seule solution existante : la brasserie “chez elle” et sa formule restaurant plat du jour. L'ouverture de “Ça

vary”, rue alain savary, change la donne. a l'origine deux associés : Frédéric golliard, directeur de l'Hôtel “all suite” situé à côté de “chez elle” et Jean-bernard panier, agent commercial dans la communication et l'événementiel. La vaste et élégante salle à

manger décorée par “my Home design”, le bar, la cuisine sont au top. tsou, bérengère, pauline, arnaud, thibaud assurent le service. en cuisine : romain et carlos préparent la gamme de sandwiches maison, salades composées, quiches, pâtes fraîches, desserts. un salon de détente pour le café, l'apéro, complètent les aménagements de cet ensemble qui peut accueillir les séminaires, cocktails, et réunions. a terme : la livraison de plateaux repas d'entreprise.

sur www.ca-vary.fr

“ça vary” une pause gourmande pour les salariés de “temis”

Thibaut Emmanuel, effectue son stage pour une filiale du groupe réunionnais URCOOPa qui valorise des productions agro-industrielles.

Depuis 6 mois, Thibaut Emmanuel, effec-tue son stage de ReCI - Responsable en commerce international - à Dubai, pour

Crète d’or Entreprises, une filiale du groupe réunionnais URCOOPA qui valorise des pro-ductions agro-industrielles. Diplômé d’Imea Negoventis-ECD, et après une première expé-rience professionnelle dans la grande distri-bution, le jeune franco-syrien de 23 ans a choisi de poursuivre ses études et de se spé-cialiser à l’international « L’objectif du stage est de créer un relais de croissance dont les bénéfices permettront à moyen terme une baisse des prix de vente sur l’Île de La Réunion et par conséquent une augmenta-tion des volumes de vente et du nombre de volailles halal abattues. De par sa faible cou-verture, la péninsule Arabique s’avère être le marché le plus attractif pour la charcuterie. »Après un rapport de stage soutenu en web-conférence avec les responsables d’Imea

à Besançon, Thibaut Emmanuel travaille à un plan d’action marketing en grandes et moyennes surfaces.« En novembre, si les premiers contrats n’ont pas dégagé suffisamment de bénéfices, mon stage pourra être prolongé, indépendamment de l’école. Et dans le cas où les résultats sont satisfaisants, je pourrai éventuellement être embauché en tant que « Area Manager Dubaï » pour gérer le portefeuille client de notre cible hôtelière. C’est un enrichissement de vivre dans un nouveau pays, de découvrir la popu-lation et le mode de vie de celle-ci tout en s’adaptant aux multiples origines ethniques existant sur la ville de Dubaï.C’est également un enrichissement de dé-couvrir un nouveau monde des affaires avec des manières de communiquer totalement différentes de la France. Le business est ici beaucoup plus facile et la hiérarchie au sein des entreprises est beaucoup moins rigide.

Il est facile d’obtenir un rendez-vous avec le Général Manager d’une entreprise. Les pers-pectives d’évolution dans l’entreprise sont également accessibles beaucoup plus rapi-dement. Dubaï est la ville du réseautage par excellence.»

Iméa Responsable en commerce International présent à dubaï

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E M P L O I

L'obligation faite aux entreprises privées de plus de 20 salariés d'employer 6 % de travailleurs handicapés n'est pas tou-

jours suivie. Ce qui implique, en cas de non-respect, le versement d'une contribution à l'AGEFIPH : entre 3 720 et 5 580 € par an et par travailleur handicapé manquant, suivant la taille de l'entreprise. En 2011, plus de 2 mil-lions d'euros ont ainsi été collectés auprès de 324 entreprises du Doubs. Depuis un an, l'État se mobilise particulièrement. Des plans régio-naux d'insertion des travailleurs handicapés sont déployés et coordonnés, en Franche-Comté, par le cabinet EH Conseil dirigé par Stéphane Gainaux au service de la DIRECCTE.La région n'est pourtant pas mauvaise élève : le chômage des personnes handicapées (5 395 personnes au 1er trimestre 2012) y augmente deux fois moins qu’ailleurs, mais il augmente aussi deux fois plus vite que pour le « tout-public ».« Embaucher un travailleur handicapé n'est pas compliqué. Un site Internet * permet d’être dirigé vers les services adéquats. Ainsi Alther peut répondre à toute demande de conseils ; Cap Emploi 25, spécialisé dans l’adéquation emploi-compétence et handicap mais aussi Pôle emploi, sont les bons inter-locuteurs pour le recrutement. S’il s’agit du

maintien dans l'emploi d'un salarié à la santé altérée il faut s’adresser au Service de Santé au Travail (SST), ou au SAMETH local. Enfin, les entreprises qui n'opteraient pas pour ces 6 % d'embauches obligatoires, mais préfére-raient avoir recours à la sous-traitance pour des prestations de services, peuvent se diri-ger vers les Entreprises Adaptées (EA) ou les Établissements Services d'Aide par le Travail (ESAT). » explique Stéphane Gainaux.

La difficulté est souvent de trouver le bon candidat… car ces personnes, qui repré-sentent moins de 10 % du total des deman-deurs d'emploi, ont aussi souvent un faible niveau de qualification. Pourtant leur forma-tion progresse. Et on constate aussi, qu’à la différence du reste de la France, elles sont plus nombreuses (20 % contre 9 %) à re-chercher un travail dans l'industrie.

sur www.prith-fc.fr

travailleurs handicapés : les entreprises mieux informées

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En clair…• AGEFIPH Association de Gestion du Fonds

pour l’Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées.

• DIRECCTE : Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l'Emploi.

• ALTHER : Partenaire-service de l’Agefiph dédié à la mobilisation des entreprises pour l’emploi des personnes handicapées.

• SAMETH : Service d’appui au maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés.

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8 nOVEMBREProjet de Loi de Finances 2013 La ccI du doubs invite à une réunion d’information sur le thème : « Quelles conséquences pour les entreprises et leurs dirigeants ? »

CCI du Doubs - 18h - Besançon

13 nOVEMBREVisa-Reprise, 100 jours pour réussir sa reprise d’entreprise. dirigeants-repreneurs de PmI et professionnels de la reprise interviennent pour faire part de leur expérience. rendez-vous à la ccI du doubs-besançon dès 18 heures.

sur www.doubs.cci.fr

19 nOVEMBREUne dynamique pour les Unions commerciales un groupe de travail lancé par la ccI il y a un an, composé d'élus et de président(e)s d'associations présentera ses travaux et proposera un plan d'actions lors de la 2e matinée des unions commerciales le 19 novembre 2012.

22 nOVEMBREateliers des services Les ccI de Franche-comté, en partenariat avec des spécialistes, ont élaboré une méthode professionnelle, bALISe, disponible gratuitement, pour une relation consultant/client réussie.

CCI du Doubs - 17h30 - Besançon

sur www.facebook.com/ LesateliersDesservices

a G E n D a

export

Les Clés de l'international - 29 novembre 2012

Village d’experts, ateliers thématiques, cafés Pays, Tremplin export ainsi que des rendez-vous permettant d’être informés sur des marchés cibles selon les secteurs d’activités sont au programme de cette 7e édition. La manifestation est organisée par CCI international, portée par les CCI de Franche-Comté, avec le soutien d’Ubifrance et du Conseil régional de Franche-Comté.

Contact : 03 81 25 25 74

sur www.cciinternational.fr

et recevezpar mail

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virtuelle.

abonnez-vousà la versionélectroniqued'

sécurité privée

les activités désormais réglementées à metzLa délégation territoriale Est du Conseil National des Activités Privées de Sécurité, basée à Metz pour la région, est opérationnelle.Toutes nouvelles demandes de carte professionnelle, d’autorisation préalable ou provisoire, de création de société doivent notamment être directement transmises à la Commission Interrégionale d’Agrément et de Contrôle Est, désormais en charge de la réglementation de vos activités. Les services préfectoraux conservent, pour leur part, les prérogatives suivantes, outre l’agrément des agents de sûreté aéroportuaire : autorisation de surveillance sur la voie publique, palpations de sécurité lors de circonstances particulières, retrait

de carte professionnelle en cas d’urgence. Ces derniers assurent la transition et restent néanmoins présents pour vous apporter aide et conseils dans vos différentes démarches. Par ailleurs, le décret du 10 juillet dernier concernant le code de déontologie des personnes physiques ou morales exerçant des activités privées de sécurité, est disponible surhttp://www.legifrance.gouv.fr.

Conseil national des activités privées de sécuritéDélégation territoriale EstEspace Riberpray10, Rue Belle-Isle57036 METZ

le contrat de générationsur les railsLe 19 octobre, les organisations syndicales et patronales ont conclu un accord sur les contrats de génération. Ce dispositif vise à encourager, par des aides financières de l'État, l'embauche des jeunes et le maintien dans l'emploi des seniors dans les entreprises. Les aides financières à l'embauche d'un jeune seront réservées aux PME de moins de 300 salariés. Le projet de loi sera examiné par le conseil des ministres le 12 décembre puis discuté en janvier au Parlement.

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commerce

La vente en détaxe se moderniseLa dgddi* met à la disposition des commerçants son nouveau dispositif de détaxe électronique, pabLo-indépendants.ce système simplifie l'accomplissement des formalités, permet un traitement rapide du remboursement et modernise l'image de la détaxe. ce dispositif suppose pour les commerçants un investissement financier minime (un ordinateur, une imprimante et une connexion internet). parallèlement, à l'instar des aéroports internationaux, les points de passage de la frontière suisse (La Ferrière/vallorbe, Les rousses, delle, morteau ainsi que Ferney-voltaire notamment), ont été équipés de bornes dotées d'un écran tactile multilingue ou d'un lecteur optique de codes-barres, grâce auxquelles les voyageurs peuvent obtenir un visa électronique.

dgddi* : direction générale des douanes et droits indirects

contact :pôle d'action économique de la direction régionale des douanes de Franche-comté : 03 81 65 24 31/32

sur www.douane.gouv.fr/data/file/7762.pdf

environnement

ça badge bientôt sur besançon

Entreprise

Réagir sur les réglementationseuropéennesLa commission européenne consulte les entreprises jusqu’au 21 décembre 2012 pour identifier les 10 textes qu’elles jugent les plus pénalisant pour ellesCette démarche s’inscrit dans le cadre du travail de simplification de l’environnement administratif que l’Europe a entrepris de conduire pour alléger la charge des PME et des petites entreprises.C’est le moment où jamais de vous exprimer pour avoir une chance que les choses changent !La réponse à cette consultation se fait sur internet à l’adresse suivante :http://ec.europa.eu/enterprise/policies/sme/public-consultation-new/index_fr. htm

étiquetage énergétiqueUne obligation pour les

lampes électriques dès septembre 2013Les lampes électriques et les luminaires seront

soumis à des exigences

d’étiquetage énergétique à compter du 1er septembre 2013. Les fabricants devront donc informer leurs clients de la consommation énergétique de leurs produits, en respectant les règles d’étiquetage prévues par l’annexe I du règlement no 874/2012.Les lampes électriques concernées sont les lampes à filament, fluocompactes, à décharge à haute intensité, à LED et les modules à LED. Les luminaires conçus pour faire fonctionner ces lampes, y compris ceux intégrés dans des meubles, sont également visés.

alimentation

La liste des arômes autorisés est disponibleLa liste des substances aromatisantes qui peuvent être utilisées dans les denrées alimentaires dans l’Union européenne a été publiée récemment. Elle figure en annexe du Règlement (UE) no 872/2012.Des mesures transitoires sont tout de même prévues pour certaines denrées alimentaires, notamment celles contenant des substances aromatisantes, légalement mises sur le

marché ou étiquetées avant le 22 octobre 2014. Elles pourront être commercialisées jusqu’à leur date de durabilité minimale ou leur date limite de consommation. C’est ce que prévoit le Règlement (UE) no 873/2012.

agenda Europe

Rectificatif : Prochaines réunions du réseau Entreprise Europe en Franche-comté• Le 20 novembre de 14 heures à 17 heures à la CCI de région Franche-Comté sur les nouvelles FDS étendues au titre de REACH et les nouvelles étiquettes en matière de produits chimiques (règlement CLP).• Le 21 novembre chez Parkéon à Besançon de 14 heures à 17 heures sur les évolutions réglementaires (ROHS 2, DEEE, piles et accumulateurs…) dans le domaine des équipements électriques électroniques et de leurs sous ensembles et composants

En savoir CCI Franche-Comté – Enterprise Europe NetworkTél. 03 81 47 42 13Jean-Michel CHAUVIN

E U R O P E

Prochainement, l'accès aux déchetteries du territoire de Besançon et sa région pour les professionnels (artisans, commerçants) ne sera autorisé que sur présentation d'un badge d'accès. Sont concernés par cette attribution, les professionnels ayant leur siège social sur l'une des 198 communes du Sybert ainsi que les professionnels extérieurs réalisant un chantier sur ce périmètre. Les modalités sont en cours d'ajustement.

sur Sybert Tél. 03 81 21 15 60

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L’histoire se situe dans l’Idaho, un des états les plus sauvages, même si certains villages y

portent le nom de Paris ou Genève. Un important ranch man recrute trois hommes pour construire, au bord d’un plateau désertique, un ouvrage improbable surplombant un profond canyon au fond duquel gronde un torrent. L’un deux, Darwin, est son ancien homme de confiance, le plus jeune sort d’une maison de correction où on le corrigeait après quelques petits larcins. Le troisième, un colosse, a quitté précipitamment Hollywood où il était réputé pour ses décors hors normes et éphémères. Chacun d’eux porte en soi un traumatisme profond et a choisi l’isolement et un travail manuel intensif comme moyen de faire retraite et de se retrouver. Même si une interrogation les habite quant à la finalité de leur construction, surréaliste dans un site lunaire. Leur proximité créera entre eux un climat fraternel, chacun d’eux finissant par se raconter en une sorte de thérapie et retrouvera la paix. Les conditions sont alors réunies pour que l’action s’emballe en un crescendo inattendu jusqu’au dénouement dramatique.Le titre fait allusion aux états successifs du ciel immense du désert, sans doute évoque-t-il aussi les changements de rythme surprenants de ce roman envoûtant.

Cinq ciels – Ron Carlson – Ed. Gallmeister

Bernard sertout

ron carlson nous emporte avec sa grande maîtrise des lieux – l’ouest, sa patrie – et du temps qui semble ne pas s’écouler.

Livre

à l'ouest des travaux

Ils sont déjà plus de 20 000 à avoir visité

l’exposition organisée pour le centenaire du site sochalien de PSA, située dans le bâtiment m14. en retraçant un siècle d’histoire à la fois humaine et industrielle, PSA a donc réussi son pari. Pour preuve l’exposition est prolongée jusqu’au 15 novembre…au moins.

visite libre tous les jours de 10h à 18h

sur www.sochaux.psa.fr

courbet a réalisé plus de cent-trente tableaux évoquant la chasse, les chasseurs ou

le gibier. ces œuvres n’ont guère été étudiées à ce jour et en dehors d’une exposition présentée au Japon en 2002-2003 intitulée « A Painter with hunter’s eye » et celle du Grand Palais en 2007 où une salle leur avait été spécialement consacrée, les œuvres cynégétiques de courbet n’ont jamais, à elles seules, constitué le thème privilégié d’une exposition.Le musée courbet à ornans propose de découvrir « Les chasses de monsieur courbet » dès le 24 novembre.• Visites guidées sans réservation, tous les samedis à 15 heures et

dimanches à 11 heures.• Visites guidées pour les groupes à partir de 10 personnes

sur réservation obligatoire.• Visites proposées également en anglais, allemand et espagnol.

Le service des réservations est ouvert du lundi au vendredi de 10 heures à 12 heures :[email protected] - Tél. : 03 81 86 59 55du 24 novembre au 25 février 2012 - musée courbet - ornans

sur www.musee-courbet.fr

vu luexpos

Psa prolonge l'expo du siècle jusqu'au 15 novembre

Les chasses de Monsieur Courbet

À montbéliard les Lumières de noël investissent rues et places dès le 24

novembre jusqu'au 24 décembre. À besançon c'est le 26 novembre que les festivités commencent avec des ateliers d'artistes et d'artisans et des animations pour les enfants. belfort déploie un village de la glisse au cœur de ville. du côté du Jura, les rousses et moirans en montagne, capitale du jouet, cultivent l'esprit nordique.

sortie

Les marchés de noël s'installent en Franche-Comté

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www.qualitecommerce.fr

Serez-vous le prochain lauréat de la charte Qualité ?

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