exposition mondrian/de stijl, centre pompidou, paris

33
DIRECTION DE LA COMMUNICATION DOSSIER DE PRESSE 30 SEPTEMBRE 2010

Upload: jasonfist

Post on 26-Jun-2015

1.436 views

Category:

Documents


3 download

TRANSCRIPT

Page 1: Exposition Mondrian/De Stijl, Centre Pompidou, Paris

DIRECTION DE LA COMMUNICATION

DOSSIER DE PRESSE

30 SEPTEMBRE 2010

Page 2: Exposition Mondrian/De Stijl, Centre Pompidou, Paris

1. COMMUNIQUÉ DE PRESSE PAGE 2

2. PLAN ET PARCOURS DE L’EXPOSITION PAGE 11

3. REPÈRES CHRONOLOGIQUES PAGE 16

4. PUBLICATIONS AUX ÉDITIONS DU CENTRE POMPIDOU PAGE 22SOMMAIRE DU CATALOGUE MONDRIANSOMMAIRE DU CATALOGUE DE STIJL

5. VISUELS POUR LA PRESSE PAGE 25

6. INFORMATIONS PRATIQUES PAGE 33

7. PARTENAIRES PAGE 34

DOSSIER DE PRESSE

MONDRIAN/DE STIJL 1ER DÉCEMBRE 2010-21 MARS 2011GALERIE 1, NIVEAU 6 (2100 m2)

Direction de la communication75191 Paris cedex 04

DirectriceFrançoise Pamstéléphone00 33 (0)1 44 78 12 [email protected]

attachée de presseAnne-Marie Pereiratéléphone00 33 (0)1 44 78 40 [email protected]

www.centrepompidou.fr

Page 3: Exposition Mondrian/De Stijl, Centre Pompidou, Paris

COMMUNIQUÉ DE PRESSEMONDRIAN/DE STIJL 1ER DÉCEMBRE 2010-21 MARS 2011GALERIE 1, NIVEAU 6 (2100 m2)

L’exposition «MONDRIAN/DE STIJL» présentée par le Centre Pompidou entrelace

les parcours de l’un des plus grands peintres abstraits du XXe siècle et de l’un des

mouvements les plus féconds de la modernité européenne.

Clé de lecture pour la compréhension des sources de l’art moderne, le mouvement

d’avant-garde De Stijl (Le Style) synthétise, dès la fin des années 1900 et dans les

années 1920, une vision esthétique et sociale qui aspire à l’universel et rêve d’inventer

un « art total ». Piet Mondrian, la figure centrale et la plus célèbre de ce mouvement,

mène à Paris de 1912 à 1938 sa quête d’harmonie plastique. Son abstraction radicale,

à la recherche d’un langage universel de formes et de couleurs primaires, vise

à dépasser la peinture. Pour Mondrian et les artistes de De Stijl, l’œuvre d’art totale,

clé d’un nouveau monde, devient symbole d’un équilibre parfait où chaque élément

s’intègre et fusionne avec l’ensemble au sein de la communauté humaine.

Direction de la communication75191 Paris cedex 04

DirectriceFrançoise Pamstéléphone00 33 (0)1 44 78 12 [email protected]

attachée de presseAnne-Marie Pereiratéléphone00 33 (0)1 44 78 40 [email protected]

www.centrepompidou.fr

30 septembre 2010

Page 4: Exposition Mondrian/De Stijl, Centre Pompidou, Paris

Cette présentation s’articule en deux grands chapitres. Le premier, consacré

à Mondrian, est centré sur les œuvres, peintures et dessins créés par l’artiste à Paris

entre 1912 et 1938. L’exposition montre, à travers une centaine d’œuvres majeures,

l’évolution du peintre, du cubisme au néoplasticisme, de la «réalité naturelle

à la réalité abstraite» et reflète le bouillonnement artistique engendré par l’activité

de l’artiste dans la capitale parisienne.

C’est, depuis 1969, la première présentation d’ampleur à Paris de l’œuvre d’un

des artistes les plus importants du XXe siècle, là où Mondrian a pourtant produit

l’essentiel de son œuvre.

Le second chapitre de l’exposition investit le territoire du groupe «De Stijl» et trace,

en parallèle, l’histoire du mouvement depuis ses origines, à travers un ensemble

important de peintures, dessins et photographies. L’exposition est largement

fondée sur les pratiques transdisciplinaires des acteurs du mouvement autour

des trois figures centrales, qui l’ont animé, Piet Mondrian, Theo Van Doesburg

et Gerrit T. Rietveld, et révèle la complexité des collaborations entre les nombreux

artistes qui s’y sont ralliés, peintres, architectes et designers.

Pour accompagner cette présentation inédite, deux publications paraissent

aux Éditions du Centre Pompidou, «Mondrian» sous la direction de Brigitte Leal et

«De Stijl, 1917 – 1931» sous la direction de Frédéric Migayrou et d’Aurélien Lemonier.

Un album «Mondrian/De Stijl», les ouvrages «Les Écrits français de Mondrian»

et la réédition de l’un des textes capitaux de Mondrian, «Réalité naturelle, réalité

abstraite» de 1920 ainsi qu’un numéro spécial des «Cahiers du Musée» complètent

ces publications.

L’exposition bénéficie du soutien de

en partenariat media avec

44

Page 5: Exposition Mondrian/De Stijl, Centre Pompidou, Paris

PIET MONDRIAN (1872 – 1944)

Né en Hollande en 1872, Mondrian reçoit d’abord une formation académique à Amsterdam

où il obtient ses premières commandes (portraits traditionnels, décors d’églises et

de particuliers). Au début du siècle, il peint régulièrement, dans une veine symboliste,

les paysages et les fermes proches de la maison familiale de Winterswijk et s’attache déjà

aux éléments rythmiques de la composition (arbres, barrières), à la planéité (élévation

de la ligne d’horizon pour annuler l’effet de profondeur) et à la géométrisation des formes.

À Paris, où il s’installe en 1912, Mondrian découvre le cubisme de Picasso et abandonne

la peinture d’inspiration divisionniste ou fauve, parfois marquée par des sources

théosophiques, des années passées à Domburg ou Oele, pour entreprendre la recherche

d’un « langage pictural universel». Entre 1912 et 1920, il mène progressivement

le cubisme jusqu’au néoplasticisme (la Nouvelle Plastique abstraite), passe de « la réalité

naturelle à la réalité abstraite».

Partant de l’analyse et de la décomposition de la forme, il aboutit à la plastique pure,

fondée sur l’établissement de rapports entre des surfaces colorées, selon une logique

d’harmonie et d’équilibre entre les parties. Cette dialectique horizontal /vertical, où

les couleurs pures (bleu, rouge, jaune) se juxtaposent aux non couleurs (noir, blanc, gris)

dans une géométrie combinatoire qui abolit la perspective, permet une infinité de variations

modulaires.

Sur ce principe, Mondrian crée, pendant cette période, plusieurs cycles de peintures

avec lesquels il met en place sa théologie du néoplasticisme. Ces œuvres sont ordonnées

en séries homogènes et systématiques, les plus minus, les compositions dans le carré,

en losange, les grilles. «Tout se compose par relation et réciprocité. La couleur n’existe

que par l’autre couleur, la dimension par l’autre dimension, il n’y a de position que par

opposition à une autre position».

Le tableau est ouvert et apparaît comme un fragment d’un ensemble plus vaste. La division

de la toile en quadrilatères entre en rapport avec le cadre de l’œuvre, avec le mur où il

se trouve, avec la pièce, avec la cité. Le néo plasticisme est un monde exact qui lie l’ordre

pictural à une utopie sociale, spirituelle et poétique.

Dans son atelier «sanctuaire» du 26 rue du Départ à Montparnasse, qui est, non pas décoré

mais traité comme un tableau, meubles et chevalet compris, pour constituer un espace

d’art total, Mondrian vit très pauvrement mais nullement reclus. Depuis ce laboratoire

expérimental, il mène une activité considérable, qui conjugue des entreprises théoriques,

éditoriales et commerciales, pour défendre son idéal néo plastique et activer ses réseaux

artistiques autour de tous les mouvements d’avant-garde européens abstraits (Dada,

De Stijl, Abstraction-Création, etc...)

5

Page 6: Exposition Mondrian/De Stijl, Centre Pompidou, Paris

En 1915, c’est le lieu de sa rencontre décisive avec Theo van Doesburg. En 1918, il lance

le manifeste du mouvement De Stijl (Le Style). En 1921, il expose à la galerie de l’Effort

moderne de Léonce Rosenberg qui édite son traité, Le néoplasticisme. Principe général

de l’équivalence plastique et monte l’exposition «De Stijl» en 1923. En 1925, Mondrian est

présent à la première exposition internationale d’art non figuratif, «L’Art d’Aujourd’hui»

avec d’autres ténors de l’abstraction. En 1926, il crée la maquette du décor de la pièce

de théâtre de Michel Seuphor, L’Éphémère est éternel. En 1927, il fait paraître dans Vouloir,

son article doctrinal, Le Home-la Rue- la Cité, participe au Salon des Tuileries et expose

chez Jeanne Bucher. En 1931, il patronne l’avènement d’Abstraction-Création. En 1937,

l’artiste rejoint l’exposition «Origines et développement de l’art international indépendant»,

organisée par Yvonne et Christian Zervos au Jeu de Paume des Tuileries.

Pendant ces vingt années parisiennes, Mondrian côtoie non seulement tous les artistes

qui comptent, les Delaunay, les Arp, Jean Hélion, Robert Mallet–Stevens, Pierre Chareau

et Le Corbusier, les cubistes, les constructivistes, les artistes dada et les abstraits, mais

accueille aussi des jeunes artistes comme Calder, venu spécialement à Paris, en 1930,

pour visiter son atelier.

À Paris, il trouve ses premiers collectionneurs, français comme Charles de Noailles,

américains comme Albert Gallatin, ou suisses comme Alfred Roth, ses premiers

disciples, comme Jean Gorin ou Félix Del Marle, ses critiques et thuriféraires, comme

Christian Zervos ou Michel Seuphor.

«Poème de l’angle droit» selon Le Corbusier, le 26 rue du Départ, de microcosme du néo

plasticisme devient le point de référence d’un monde nouveau, qui subordonne l’individuel

à l’universel. À ce titre, il est visité par les plus grands photographes de l’époque:

André Kertész, Rogi André, Florence Henri… qui immortalisent son image pour les revues

d’art du monde entier.

Commissaire

Brigitte Leal

directrice adjointe en charge des collections

du Musée national d’art moderne/Centre de création industrielle

6

Page 7: Exposition Mondrian/De Stijl, Centre Pompidou, Paris

DE STIJL ET LE NÉOPLASTICISME

Le mouvement d’avant-garde hollandais De Stijl (Le Style) constitue une clef de lecture

incontournable pour la compréhension des sources du mouvement moderne.

Celui-ci s’organise autour de trois figures centrales : les peintres Piet Mondrian

et Theo van Doesburg et le concepteur de meubles et architecte Gerrit Rietveld. Les autres

membres du noyau originel sont les peintres Bart van der Leck, Georges Vantongerloo

et Vilmos Huszar, les architectes JJP Oud, Robert van’t Hoff et Jan Wills, le poète Anthony

Kok, rejoints ensuite par le graphiste Piet Zwart et l’architecte Cornelis van Eesteren.

C’est en 1918, une année après la fondation officielle du groupe et la publication du premier

numéro de la revue qui diffuse et rend publique la doctrine du mouvement, que les

créateurs de De Stijl synthétisent de façon la plus explicite la vision esthétique et sociale

qui les regroupe: le premier manifeste du groupe appelle à un nouvel équilibre entre

l’individuel et l’universel et milite pour la libération de l’art des contraintes du culte

de l’individualisme. Cette recherche de l’universel et l’utopie partagées par les signataires

du manifeste, pourraient se résumer dans cet aphorisme: «Le but de la vie est l’homme,

le but de l’homme est le Style».

Le Stijl, à la fois vision utopique et engagement dans la production du réel du monde

industriel, prend ses sources à la fois dans la tradition hegelienne et le mouvement

théosophique, alors largement répandu en Hollande. Pour autant, c’est avant tout une

transcription formelle, plastique, picturale ou architecturale des principes d’une harmonie

universelle que les créateurs de De Stijl mettent en œuvre. La peinture, la sculpture,

la conception de mobilier et le graphisme, l’architecture et bientôt l’urbanisme sont les

supports de cette expérimentation conduite simultanément par les différents créateurs

du groupe. Pluridisciplinaires, les productions du Stijl le sont par nature, outrepassant

les cloisonnements traditionnels et académiques entre arts majeurs et mineurs,

entre arts décoratifs, architecture et urbanisme.

De l’esprit à la ville, tel pourrait être le fil directeur de l’évolution des productions de

De Stijl durant les quatorze années de son existence. La spatialité de l'œuvre d'art passe

progressivement du statut de support d’analyse du monde à celui d’agent de construction

de l’environnement social et politique de la ville. À ce titre, la spatialisation de l’œuvre

constitue une expérience du monde, ordonne le monde et donne corps à la communauté;

elle configure et rend possible l’équilibre entre l’individuel et le collectif, entre le rationnel

et le sensible, entre le savoir et le faire, entre le spirituel et le matériel.

7

Page 8: Exposition Mondrian/De Stijl, Centre Pompidou, Paris

Il s’agit en priorité pour le Stijl d’inventer un langage formel qui répond aux enjeux

de la société industrielle au lendemain de la première guerre mondiale et de tracer

les stratégies de mise en œuvre d’un ordre sociétal nouveau.

La méthode de cette vision est le néoplasticisme qui consiste, dans un premier temps,

à radicaliser l'approche des avant-gardes contemporaines: «Les cubistes, disait Mondrian,

refusent les conséquences de leur propre révolution plastique. La sensibilité moderne ne

peut se réduire à l'intégration de multiples points de vue, elle doit tendre

vers une langue plastique directement universelle et rationnelle». Van Doesburg militera

quant à lui pour « l’élaboration au sujet des arts plastiques, des principes fondamentaux

élémentaires et intelligibles par tous». C’est par l'usage strict des couleurs primaires

(bleu, jaune, rouge), du blanc et du noir appliqués en aplat, de lignes droites et

orthogonales, la limitation des formes et la géométrisation des volumes que les créateurs

de De Stijl inventent une grammaire de formes. L’élémentarisation du lexique formel

et les proportions dynamiques repoussent les limites du tragique et donnent lieu, in fine,

à une esthétique projetée comme universelle.

Commissaire

Frédéric Migayrou

directeur adjoint du Musée national d’art moderne / Centre de création industrielle

Commissaire associé

Aurélien Lemonier

conservateur département architecture, Musée national d’art moderne / Centre de création industrielle

8

Page 9: Exposition Mondrian/De Stijl, Centre Pompidou, Paris

AUTOUR DE L’EXPOSITION

COLLOQUE INTERNATIONAL CONSACRÉ À MONDRIAN

MERCREDI 9 FÉVRIER 2011, 11H–13H ET 14H30–18H30, PETITE SALLE, NIVEAU -1

Entrée libre dans la limite des places disponibles

En parallèle à l’exposition «Mondrian/De Stijl», le Centre Pompidou organise un colloque

international consacré à Mondrian. Sous la direction scientifique de Brigitte Leal, directrice

adjointe en charge des collections du Musée national d’art moderne et commissaire

de l’exposition, et de Jean-Pierre Criqui, responsable du Service de la parole et rédacteur

en chef des Cahiers du Musée national d’art moderne, cette journée revient sur les années

parisiennes de l’artiste, mais aussi sur divers aspects de son œuvre, en amont comme

en aval de cette période.

avec:

Carel Blotkamp, Université Libre d’Amsterdam

Yve-Alain Bois, Institute for Advanced Study, Princeton

Thierry de Duve, Université de Lille 3

Hans Janssen, Gemeentemuseum, La Haye

Guitemie Maldonado, Université de Paris 1

Georges Roque, CNRS, EHESS, Paris

COLLOQUE INTERNATIONAL «DE STIJL, UNE AVANT-GARDE DU XXe SIÈCLE»

VENDREDI 21 JANVIER 2011, 14H-20H30, PETITE SALLE, NIVEAU -1

La Bibliothèque publique d’information organise, à l’occasion de l’exposition, un colloque

intitulé «De Stijl, une avant-garde du XXe siècle». Cette manifestation composée d’une

série d’exposés et d’une table ronde animée par Frédéric Migayrou, directeur adjoint du

Musée national d’art moderne/Centre de création industriel et commissaire de l’exposition,

et Aurélien Lemonier, commissaire associé, rassemble des universitaires, des historiens

d’art, des architectes et des artistes pour évoquer la modernité du mouvement De Stijl.

avec :

Michaël White, professeur d’histoire de l’art à l’Université d’York

Marek Wieczorek, professeur d’histoire de l’art à l’Université de Washington

Philippe-Alain Michaud, conservateur au Centre Pompidou chargé de la collection des films

Valérie Guillaume, conservateur en chef au Centre Pompidou chargée de la prospective industrielle

Table ronde avec : Claude Parent, architecte ; Dominique Perrault, architecte ;

Claude Rutault, plasticien

9

Page 10: Exposition Mondrian/De Stijl, Centre Pompidou, Paris

UN DIMANCHE, UNE ŒUVRE

DIMANCHE 5 DÉCEMBRE 2010, À 11H30

PETITE SALLE, NIVEAU -1

4,50¤ TR 3,50¤, gratuit pour les adhérents

Mondrian, Composition en rouge, bleu et blanc II, 1937

par Guitemie Maldonado

maître de conférences à l’université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne

PROMENADE URBAINE

SAMEDI 11 DÉCEMBRE 2010, DE 11H À 18H

rendez-vous à 11h sur la Piazza du Centre Pompidou, à la hauteur de l’entrée

Paiement sur place: 10¤

Des Hollandais à Paris : peinture et architecture

De l’atelier de Mondrian à Paris, rue du Départ, il ne reste que le souvenir.

Mais le pavillon néerlandais construit par W. M. Dudok à la Cité universitaire, puis

la maison si mouvementée de Theo Van Doesburg à Meudon, renvoient à la dynamique

interne de la peinture et commentent en volume la pensée de De Stijl.

avec Régis Labourdette, historien de l’art

ATELIERS JEUNE PUBLIC

« VOYAGE DANS LES LIGNES »

DU 5 JANVIER AU 21 MARS 2011

séance de 1h30 en atelier,

introduction à l'exposition par l'animateur, puis visite libre.

Les mercredis et samedis de 15h à 16h30

Ateliers pour les 3-5 ans, enfants accompagnés d’un adulte,

Les Dimanches en famille, à partir de 3 ans de 15h à 16h30

Pendant les vacances scolaires, du 12 au 27 février 2011

Tous les jours sauf mardi

Tarifs

10¤ pour un enfant et un adulte

tarif réduit 8¤

10

Page 11: Exposition Mondrian/De Stijl, Centre Pompidou, Paris

2. PLAN ET PARCOURS DE L’EXPOSITION

11

Page 12: Exposition Mondrian/De Stijl, Centre Pompidou, Paris

Le parcours de l’exposition s’organise en deux grands chapitres. Le premier consacré à Mondrian est centré sur les œuvres créées par l’artiste à Paris entre 1912 et 1938 (salles 5 à 16) et présente notamment la reconstitution de l’Atelier de Mondrian Paris et la salle André Kertész. Le second retrace, en parallèle, l’histoire du mouvement De Stijl depuis ses origines(salles 1 à 4 et 17 à 22). Ce dernier se structure comme les chapitres d’un livre permettant de saisir les concepts et les domaines de réflexion qui ont rassemblé les artistes et les architectes ayant contribuéà ce mouvement artistique.

DE STIJL

Salle 1 Spiritualités de la VisionSi la revue De Stijl apparaît en 1917, elle synthétise une conception spiritualiste de l’art engagée depuis le début du siècle par le courant symboliste et théosophique. L’expérience spirituelle impose d’entrer en correspondance avec l’ordre géométrique du monde, ce qui apparaît avec force dans les recherches de l’école «proportionniste» Hollandaise (J.L.M. Lauweriks), mais aussi d’en révéler des visions, positionsd’extase de Passiebloem (1901) ou de l’Autoportrait de Mondrian (1908-1909) , portées par des «Formes-pensées», qui se révèlent dans les expressions colorées de Janus de Winter, de Johannes Tielens ou de Theo van Doesburg.

Salle 2 La ligne - La couleurLa formalisation de la vision passe par une structuration de la composition picturale qui dans un espritencore fauviste organise des séparations rythmées par des lignes qui distribuent les plans de couleurs. Si l’arbre est déjà l’instrument de ces compositions chez Mondrian (Bosch, 1908), l’influence cubiste radicalisera ces principes de compositions (Barbara van Heemskerck, Bos, Compositie VI, 1912), initiantune recherche sur les rapports entre représentation de l’architecture et composition picturale (Mondrian,Clocher à Domburg, 1911 et Theo van Doesburg, The Blue-gate Bridge with Horse and Carf, 1917-1918).

Salle 3 Analytiques de la FigurePremières recherches sur une planéité de la représentation, les figures à plat de Bart van der Leck(Tempête, 1916) marqueront le début d’une abstraction constructive, la figure humaine en mouvementsous l’influence du futurisme devient l’instrument d’une analyse de l’espace pictural, un jeu sur figure et figuration où la décomposition et le cloisonnement mènent vers une abstraction constructive (Theo van Doesburg, L’enfant mécanique, 1918).

Salle 4 Le vitrail, un plan pictural Directement issu des recherches sur la figure (Theo van Doesburg, Tête de femme, 1917), le vitrail serapour Vilmos Huszar et pour Theo van Doesburg le vecteur d’un travail sur une abstraction radicale ou les compositions de couleurs trouvent une complète autonomie (Theo van Doesburg, Composition IV,1917), Vilmos Huszar, Composition, 1919). Le vitrail s’impose aussi comme le vecteur d’une intégration del’art à l’architecture, d’une assimilation à la planéité du mur, ouvrant la voie des premières collaborationsavec les architectes de De Stijl comme J.J.P. Oud.

MONDRIAN

Salles 5 et 6 1911-1912 Après un premier séjour à Paris en 1911, Mondrian entreprend ses premières recherchescubistes. Dans Nature morte au pot de gingembre 2, 1911-1912, véritable chef-d’œuvre de l’art moderne, le peintre insiste sur les éléments rythmiques de la composition: répétition de formes, de lignes, laissantapparaître un quadrillage perspectif. La représentation épurée, presque systématique des arbres permet également à Mondrian de retenir lesformes élémentaires de la réalité.

Salle 7 1912-1913 Une fois installé à Paris en 1912, Mondrian aborde le «cubisme analytique», de Braque et Picasso. Les lignes forment des indices graphiques, dessinant un motif fragmenté dans le passage diffus des camaïeux de couleur.

12

Page 13: Exposition Mondrian/De Stijl, Centre Pompidou, Paris

Salle 8 1913-1914 Par sa représentation synthétique des façades parisiennes, Mondrian se concentre sur les lignes de force architecturales marquant la présence de plus en plus affirmée d’un quadrillage. Les couleurs primaires tendent à apparaître, tandis que le bord des toiles, peu travaillé, rend une sensationde flottement.

Salle 9 1914–1917 À Domburg, Mondrian représente essentiellement des façades d’églises et la mer. Avec Jetéeet océan 4, 1914, son style gagne en pureté, la ligne devenant le seul élément constructif de la composition.Les vagues et les digues ne sont plus que de simples croix ou traits, «Plus-Minus», qui procèdent d’unesoustraction de toute référence visuelle.

Salle 101917-1919 Suite à sa rencontre avec le peintre Bart Van Der Leck, Mondrian entame ses recherches néoplastiques sur la planéité des couleurs. Par un quadrillage resserré, il crée une unification de la composition où les contrastes colorés créent un rythme scandé d’une teinte à l’autre.

Salle 11 Archives et photographiesAfin de retracer les liens entre Mondrian et la vie artistique parisienne, une première salle documentairerassemble ses écrits théoriques, ses correspondances et un ensemble de photographies biographiques.

Salle 12 1920En 1920, Mondrian rédige une brochure qui théorise la naissance du «Néoplasticisme». Désormais la toile est construite par de larges plans colorés asymétriques, subordonnés à des lignes traversant lacomposition. Sa palette reste conditionnée aux nuances colorées, et à une prédominance de la géométriesur le rythme.

Salle 13 1921-1926 Dès 1921, le geste de Mondrian se radicalise. Le peintre accentue la puissance des lignesnoires, leur différence d’épaisseur. Il quitte une mise en page centrée et laisse les couleurs primaires se poursuivre au-delà de la toile. Les lignes ne se terminent pas aux bords du cadre, ce qui accentue la sensation de flottement immatériel.

Salle 14 1926-1930 En 1926, Mondrian tente d’appliquer ses recherches chromatiques en architecture. Il réaliseune série de dessins pour l’intérieur du «Salon de madame B», Ida Bienert, à Dresde. Ce projet ne sera jamais concrétisé de son vivant, mais donne à la couleur toute sa puissance à la fois décorative et architectonique. Par l’utilisation de toiles aux formats losangiques, telle que Composition n° I : losange avec quatre lignes,1930, Mondrian contredit « l’élémentarisme» de Theo van Doesburg, qui privilégie l’utilisation des lignesobliques.

Reconstitution de l’atelier de MondrianParis, 26 rue du Départ Grâce aux travaux de l’historien de l’art Frans Postma, menés à partir des photographies prises par PaulDelbo en 1926, une reconstitution grandeur nature de l’atelier de Mondrian a été présentée en 1994-1995au Beurs van Berlage d’Amsterdam.Rééditée pour l’évènement, la reconstitution de l’atelier du 26, rue du Départ, occupe une place centraledans l’exposition du Centre Pompidou, permettant au visiteur d’appréhender l’idée d’«art total» envisagéepar Mondrian.

Salle André KertészÀ la fois issues des collections photographiques du Centre Pompidou, Musée national d’art moderne et de la Médiathèque de l’architecture et du Patrimoine, les photos d’André Kertész réalisées en 1926,sont un témoignage essentiel de l’atmosphère de l’atelier du maître.

Salle 15 1930-1933 Après 1930, Mondrian donne plus d’autonomie à la couleur pure. Par des effets d’optique, les larges plans colorés ne sont pas réellement carrés, et souscrivent à l’imaginaire le sentiment d’une géométrie régulière, qui se prolonge à l’extérieur de la toile. Le but est d’absorber par la couleurl’environnement de la salle, guider « l’homme futur» vers une quête spirituelle.

13

Page 14: Exposition Mondrian/De Stijl, Centre Pompidou, Paris

Salle 161934-1942 Dès 1932, Mondrian utilise la «double ligne» qui devient un mode de construction autonome.L’élément linéaire domine, tandis que la couleur ne joue plus qu’un rôle d’accompagnement. En perpétuelles évolutions, ces structures délivrent une harmonie rythmique presque musicale.

Après son arrivée à New York en 1940, Mondrian prépare ses toiles avec des bandes de papier coloré. Au final, la ligne peinte n’est plus seulement un motif rythmique, mais aussi chromatique. D’un plan à l’autre, les bandes de couleur primaire s’entrecroisent de manière subtile. En conclusion du parcours, New York City, 1942, est un véritable allegro «solaire», calqué sur la densité orthonormée du réseau urbain.

DE STIJL

Salle 17 Expériences de l’intérieurDépassant la simple idée d’un art décoratif, l’intérieur est dans une tradition toute hollandaise, le premierdomaine d’une intégration des arts où la couleur s’impose comme un élément constitutif de l’espacearchitectural. Intégrant murs, sols et plafonds, les premières compositions chromatiques de Bart van der Leck (Étude pour le salon de Mme Kröller-Müller, 1916-1917) et de Theo van Doesburg initient la réalisation des intérieurs, carrelages et murs peints de la Maison De Vonk (1918) et des interventionsglobales sur les intérieurs et les extérieurs sur le vaste programme de Logements de Spangen de J.J.P. Oud (1919-1921).

Salle 18 Les Formes de l’abstractionLe grand triptyque de Bart van der Leck (Composition 1916 n°4) essentiel dans un dialogue avec PietMondrian sur la genèse de l’abstraction ainsi que Composition IX (Les joueurs de cartes, 1917) ou Composition VIII (La vache, 1918) de Theo van Doesburg bien qu’affirmant une picturalité résolumentabstraite réfèrent encore à des sujets figuratifs. C’est aussi la période ou l’abstraction gagne pour lesartistes de De Stijl une totale autonomie affirmant la peinture comme le domaine d’une expérience propretout à la fois perceptive et cognitive (Vilmos Huszar, Marteau et Scie, 1918-1920, Theo van Doesburg,Composition XVIII, 1920)

Salle 19 L’Abstraction concrétiséeCompositions primaires de lignes et de couleurs définissant des plans d’une spatialité dynamique, la peinture, résolument abstraite, entre en dialogue avec d’autres formes de la spatialité, similitude entre Rythme d’une danse russe (1918) de Theo van Doesburg et le projet pour une villa (1923) de Mies van der Rohe. Cette géométrisation radicale (Theo van Doesburg, Contre-Composition X, 1924) résonnedans la création graphique, le design (Gerrit Rietveld, Chaise rouge-bleue, 1919) ou le cinéma d’Hans Richter et de Vikky Eggeling, Theo van Doesburg établissant dès 1920 des liens avec le Bauhaus.

Salle 20 L’Exposition De Stijl à la galerie Léonce Rosenberg, 1923Invité à réaliser une exposition concrétisant les concepts mis en avant dans sa revue, Theo van Doesburgrassemble des projets d’architectes comme J.J.P. Oud, Mies van der Rohe et présente, en s’adjoignant la collaboration du jeune architecte Cornelius van Eesteren, un projet spécifique d’Hôtel particulier pour Léonce Rosenberg ainsi que des grands schémas de couleur pour l’Université d’Amsterdam. L’apport le plus déterminant de cette première et unique exposition De Stijl tient à la présentation de Contre-constructions, des dessins axonométriques appliqués au programme d’un Atelier d’artiste et d’une Maison particulière, une nouvelle représentation de l’espace architectural qui marque une véritablerupture au cœur de la modernité architecturale.

Salle 21 Les dimensions de l’espaceDès 1919, Theo van Doesburg s’attache aux nouvelles théories de l’espace-temps et de la quatrièmedimension. S’appropriant les dessins des «Tesseracts» (cubes se déplaçant dans un espace à 4 dimensions),il se donne à lui-même un véritable programme pictural où la diagonale s’affirme comme un élémentdynamique liant les dimensions de l’espace dans une certaine opposition à l’idée de la planéité prônée par Mondrian. Ces peintures (Contre-Composition VI, 1924-1925) qui ouvrent la voie aux recherchesd’autres artistes (César Domela, Jean Gorin, Friedrich Vordemberge Gildewart) entrent en dialogue avecla réalisation dès 1923 d’un authentique espace néo-plasticien, où la peinture organise l’espace, le projetde Vilmos Huszar et Gerrit Rietveld pour l’exposition de Berlin.

14

Page 15: Exposition Mondrian/De Stijl, Centre Pompidou, Paris

Salle 22 De Stijl: vers l’espace public Les réalisations les plus manifestes de De Stijl comme la Maison Schröder de Gerrit Rietveld (1925), le Café de l’Aubette que Theo van Doesburg met en œuvre avec Hans Arp et Sophie Tauber, chefs-d’œuvremondialement reconnus du néo-plasticisme, ne peuvent être détachés du projet global d’une interventionsur l’espace public, mêlant toutes les disciplines de la création. Cette vision de la ville qui s’exprime enmanifeste dès 1925 avec l’installation à l’Exposition internationale de City in Space de Frederick Kiesler,vaste structure ouverte composée de plans-écrans projetant la ville dans l’espace tri-dimensionnel. On la retrouve dans nombre de projets urbains de Theo van Doesburg (La cité de circulation, 1924-1929),de Georges Vantongerloo (Ville gratte-ciel, 1930), de J.J.P. Oud (Logements à Blijdorp, 1931) et surtout de Cornelius van Eesteren (Quartier d’une ville contemporaine, 1926) qui deviendra par la suite le grandurbaniste de la Hollande.

LES FILMS PRÉSENTÉS DANS LE PARCOURS MONDRIAN

Salle 13 (bis) Montage à partir d’extraits de Piet Mondrian, réalisateur Michel Pamart, 1975, INA (FR3).(Interviews de Maurice Lefebvre-Foinet, Michel Seuphor, Marcelle Cahn, Viginia Pevsner), et d’extraits de Désirs des Arts, Le Mystère Mondrian, réalisateurs Philippe Collin et Pierre André Boutang,1985, INA (A2). (Interviews de Michel Seuphor, César Domela).réalisation: Philippe Puicouyoul, Centre Pompidou, Service audiovisuel /Direction de la production. durée: 14’30

Salle 16Mondrian’s last studio, 15 East 59th Street, New York City (1943-44) with Victory Boogie-Woogie, Mondrian’s last, unfinished workréalisation Harry Holtzman et Fritz Glarner, 1944© 2010 Mondrian/Holtzman Trust c/o HCR International Virginiacouleur/silencieux. durée: 5’58

15

Page 16: Exposition Mondrian/De Stijl, Centre Pompidou, Paris

3. REPÈRES CHRONOLOGIQUES

CHRONOLOGIE MONDRIAN

7 mars 1872Naissance de Pieter Cornelis Mondriaan, à Amersfoort.

1892Installation à Amsterdam. Admission à l’Académie des Beaux Arts.

1897Piet Mondrian devient membre de la société d’artistes de Saint-Luc, qui organise des expositionsannuelles au Stedelijk Museum.

Il obtient ses premières commandes (portraits traditionnels, décors d’églises et de particuliers). Peint régulièrement dans une veine symboliste les paysages et les fermes proches de la maison familialede Winterswijk. Il s’attache déjà aux éléments rythmiques de la composition (arbres, barrières), et à la planéité (élévationde la ligne d’horizon pour annuler l’effet de profondeur).

1904-1906Peint des moulins, des meules de foins et des vues de la rivière du Gein. Sa peinture devient expressionniste et fauve, procédant à une «décantation de l’image plastique» (Seuphor).

1908À Domburg, il se concentre sur les motifs de l’église, du phare, des dunes et de la mer. La touche parfoisdivisionniste (inspirée par Jan Toorop) et les aplats de couleur sont de plus en plus présents. Il s’initie à la théosophie d’Helena Blavatsky et de Rudolf Steiner.

1909Grande Rétrospective Spoor, Mondrian et Sluyters au Stedelijk Museum d’Amsterdam. S’inscrit à la Société Théosophique des Pays-Bas.

1911Premier séjour à Paris. Il pourrait avoir visité le Salon des indépendants et sa salle 41, considérée comme la première grande manifestation collective du cubisme.

1912Piet Mondrian s’installe à Paris. Expose au 28ème Salon des Indépendants et signe dorénavant Mondrianavec un seul «a». Influencé par les cubistes, il peint des nus, des natures mortes (Nature morte au pot de gingembre) et des vues de bâtiments parisiens. Il adopte la manière du cubisme analytique. Les indicesde réalité disparaissent derrière les entrecroisements de lignes géométriques et de touches de couleursen camaïeux.

1913Sa présence au Salon des Artistes Indépendants est remarquée par Guillaume Apollinaire qui dans soncompte rendu évoque le «cubisme très abstrait de Mondrian».

1914Retour en Hollande. Ne peut revenir à Paris à cause de la guerre.

1915-1916Se rend à Laren. Fait la connaissance de Theo Van Doesburg, du théosophe Schoenmaekers et de Bart Van der Leck. Véritable «début de son art» : le sujet s’efface, les toiles se composent de plans colorés, ou de lignes formant «des plus et des moins».

1917Publication d’une série d’articles pour la revue De Stijl qui sera éditée mensuellement jusqu’en 1932.

16

Page 17: Exposition Mondrian/De Stijl, Centre Pompidou, Paris

1919Retour à Paris.

1921Parution de la brochure Le Néo-plasticisme. Principe général de l’équivalence plastique édité par la Galeriel’Effort Moderne de Léonce Rosenberg. Dans ses premières toiles néoplastiques, des carrés et rectanglesde couleurs primaires, ou noirs, s’organisent en un quadrillage de lignes asymétriques. Par le plan («HetValk») il souhaite détruire l’espace et le volume, dépasser la nature visible, afin d’atteindre «une manièreplus pure (cosmique)». L’artiste doit sentir intuitivement les couleurs et les intégrer dans une compositionharmonieuse.Participe à l’exposition «Les Maîtres du Cubisme» à la Galerie de L’Effort Moderne avec entre autresPicasso, Braque, Gris, et Léger. S’installe définitivement au 26, rue du Départ. Très vite il commence à accrocher des cartons colorés au mur de son atelier qui devient la concrétisation abstraite de ses toiles à venir.

1922Rétrospective organisée par le Stedelijk museum pour son 50e anniversaire.Malgré la reconnaissance artistique, Mondrian vit dans la pauvreté. Il continue à peindre des fleurs qu’il vend pour gagner sa vie.

1923Rencontre Michel Seuphor. Participe à la première grande exposition du groupe De Stijl, à Berlin.

1924Donne plus d’ampleur au fond blanc et aux lignes noires de ses toiles.

1925Rupture avec Van Doesburg.

1926Réalise les plans du projet d’un intérieur abstrait pour Ida Bienert, à Dresde. Maquette du décor néoplastique de la pièce de théâtre de Michel Seuphor, L’Éphémère est Éternel. André Kertész réalise une série de photographies dans son atelier.

1927Premières œuvres exposées aux États-Unis par Katherine Dreier. Article «Le jazz et le néo-plasticisme»qui propose une nouvelle conception du rythme.

1930Collabore à la revue et à l’exposition du groupe Cercle et Carré.

1931Devient membre de l’association Abstraction-Création. Décès de Van Doesburg, auquel il rend hommagedans le dernier numéro de De Stijl l’année suivante.

1932Passage à la double ligne qui est un moyen plastique autonome. Exposition rétrospective au Stedelijk Museum d’Amsterdam pour son 60ème anniversaire.

1934Assiste à un concert de Louis Armstrong à la salle Pleyel.Voit régulièrement le jeune peintre américain Harry Holtzman en visite à Paris.

1935Exposition «Cubism and Abstract Art», Museum of Modern Art, New York. Le catalogue consacre un chapitre entier à Mondrian et à De Stijl.

1937Exposition «Origines et développement de l’art international indépendant», Musée du Jeu de Paume,organisée par Christian Zervos.

17

Page 18: Exposition Mondrian/De Stijl, Centre Pompidou, Paris

1938Quitte Paris pour Londres. S’installe chez Ben Nicholson.

1940Arrivée à New York. Trouve un logement grâce à Harry Holtzman qui l’initie au Boogie-Woogie.

1941Expose New York City I composé de lignes colorées. Commence également à utiliser des bandes de papiers colorés.

1er février 1944Décès de Mondrian. Sa dernière toile Victory Boogie-Woogie reste inachevée. Fritz Glarner et HarryHoltzman réalisent une série de photographies ainsi qu’un film sur son atelier à New York.

1945Rétrospective «Piet Mondrian» au MoMA.

1957Exposition « Mondrian, l’organisation de l’espace », Paris, Galerie Denise René.

1969Dernière rétrospective en France de l’œuvre de Mondrian, à l’Orangerie des Tuileries, organisée parMichel Seuphor.

18

Page 19: Exposition Mondrian/De Stijl, Centre Pompidou, Paris

CHRONOLOGIE DE STIJL

1914Été: Piet Mondrian s’installe à Laren, en Hollande. La déclaration de guerre ne lui permet pas de revenirà Paris où il résidait depuis 1912. Theo Van Doesburg est mobilisé et envoyé à la frontière belge près deTilburg, où il fait la connaissance des poètes Evert Rinsema et Antony Kok.

1915novembre: Van Doesburg publie dans la revue Eenheid un article sur l’œuvre de Mondrian qu’il vient dedécouvrir.

1916janvier-février : Van Doesburg rend visite à Mondrian qui lui présente le théosophe allemand MathieuHubertus Josephus Schoenmaekers.mars-juin : Theo Van Doesburg, Eric Wichman et Louis Saalborn fondent l’association artistique De Anderen.mai : Van Doesburg rencontre les architectes Jacobus Johannes Pieter Oud, Jan Wils et le peintre BartVan der Leck. Ils fondent ensemble le club artistique de Leyde De Sphinx dont le but est de promouvoirles relations entre la peinture et l’architecture. C’est le début d’une période de coopération entre le peintre et les architectes pour lesquels il élabore des vitraux et la mise en couleurs d’espaces intérieurs.Son travail se rapproche de celui réalisé au même moment par Vilmos Huszár. Robert Van’t Hoff construità Huis-ter-Heide la villa Henny dont la radicalité géométrique lui vaut une reconnaissance internationale.Helene Kröller-Müller acquiert les œuvres récentes de Van der Leck, dont les formes simplifiées et lesaplats de couleurs primaires sont conduits aux limites de l’abstraction.

1917Van Doesburg réalise ses premiers tableaux néoplastiques intitulés Compositions basés sur l’utilisation de grilles géométriques suivant les énoncés de Mondrian.octobre: Parution du premier numéro de la revue De Stijl dont Van Doesburg est le rédacteur. Parmi les collaborateurs, on note la présence des peintres Mondrian, Van der Leck, Huszár, Gino Severini et Georges Vantongerloo, celle du poète Kok et des architectes Oud, Wils, Huib Hoste et Van’t Hoff.

1918Sous l’influence des principes de De Stijl, Gerrit Rietveld met au point un premier modèle de la Chaiserouge-bleu. Van Doesburg conçoit la mise en couleurs de l’hôtel restaurant De Dubbele Sleutel réalisé par Wils et de la maison de Bart De Ligt conçue par Van’t Hoff. Il réalise les vitraux pour l’opération de logements de Spangen à Rotterdam construits par Oud.novembre: Publication du premier manifeste dans De Stijl.

1919La revue est largement diffusée en Europe et publie des informations sur l’activité artistique à l’étranger.juillet : Départ de Piet Mondrian pour Paris.

1920février-mars: Van Doesburg séjourne à Paris où il est l’hôte de Mondrian. Il rencontre Léonce Rosenberg,directeur de la Galerie L’Effort Moderne.avril : Theo Van Doesburg, Piet Mondrian et Antony Kok signent le deuxième manifeste de De Stijl, consacré cette fois à la littérature. Piet Zwart collabore avec Jan Wils et met en couleursl’Institut de danse Gaillard-Jorissen à La Haye et la Bruynzeel’s fabrieken à Zaandam.mai : Van Doesburg prend le pseudonyme d’I.K. Bonset, poète dadaïste.juin-novembre: Il organise en Hollande l’exposition «La Section d’Or – Paris. Kubisten en Neo-Kubisten».18 décembre 1920-3 janvier 1921: Premier séjour de Van Doesburg en Allemagne. Il visite à Weimar leBauhaus dirigé par Walter Gropius.

1921Van Doesburg se consacre aux collaborations avec les architectes. Il conçoit la couleur comme l’agentd’une dynamisation et d’une déstructuration si radicale de l’architecture que Oud met un terme à leur collaboration et quitte De Stijl.17 mars-28 avril : Voyage de Theo Van Doesburg et Nelly Van Moorsel à travers l’Europe. Ils rencontrentTristan Tzara.28 avril-fin 1922: Installation de Van Doesburg à Weimar d’où il édite De Stijl. La revue s’ouvre à

19

Page 20: Exposition Mondrian/De Stijl, Centre Pompidou, Paris

de nouveaux auteurs : Hans Richter, Kurt Schwitters, Raoul Hausmann ou encore Clément Pansaers.mai : Premiers articles philosophiques de Van Doesburg sous le pseudonyme d’Aldo Camini.août : Publication dans la revue du troisième manifeste de De Stijl, « Vers une nouvelle formation du monde ».

1922Van Doesburg fonde la revue Mécano (Leyde, 1922-1923). 8 mars-8 juillet : En marge du Bauhaus, Van Doesburg propose aux étudiants un cours sur De Stijl. Il fait la connaissance de l’architecte néerlandais Cornelis Van Eesteren. Cette rencontre marque le débutd’une étroite collaboration.Van Doesburg est à l’initiative du Congrès international des artistes progressistes qui se tient à Düsseldorf(29-31 mai) et du Congrès des constructivistes et des dadaïstes qui a lieu à Weimar (25 septembre).

1923janvier-avril : «Tournée Dada » en Hollande de Nelly Van Moorsel, Theo Van Doesburg, Kurt Schwitters et Vilmos Huszár.mai : Theo Van Doesburg et Nelly Van Moorsel s’installent à Paris.mai-octobre: Lors de la «Grosse Berliner Kunstausstellung» et du «Juryfreie Kunstschau» de Berlin,Huszár et Rietveld présentent Composition spatiale et colorée pour exposition.15 octobre-15 novembre: Exposition «Les Architectes du groupe De Stijl » à la Galerie L’Effort Moderne à Paris. Van Doesburg et Van Eesteren proposent trois projets de maisons appelés Contre-constructions.

1924Gerrit Rietveld et Truus Schröder-Schräder construisent la maison Schröder à Utrecht. Véritable manifeste architectural de De Stijl, la réalisation est internationalement reconnue.César Domela devient membre du groupe.mars-avril : «L’architecture et les arts qui s’y rattachent», exposition de De Stijl à l’École spéciale d’architecture de Paris.Sous le titre Contre-composition, Van Doesburg introduit la diagonale dans sa peinture et appelle «élémentarisme» la conséquence picturale directe des expériences architectoniques faites avec Van Eesteren.La rupture avec Mondrian est complète.Oud réalise à Rotterdam le Café De Unie selon les principes de De Stijl.novembre: Le Bulletin de L’Effort Moderne publie le cinquième manifeste de De Stijl, «Vers une constructioncollective», cosigné par Van Doesburg et Van Eesteren.

1925La collection des Bauhausbücher à Munich publie Grundbegriffe der neuen Gestaltenden Kunstde Van Doesburg et Neue Gestaltung, Neoplastizismus, Nieuwe Beelding de Mondrian. Van Eesteren gagne le concours pour le réaménagement de l’avenue Unter der Linden à Berlin.juin : À l’exposition internationale des Arts décoratifs et industriels à Paris, Frederick Kiesler présente une maquette de La Cité dans l’espace qui applique les idées du néoplasticisme.Le vicomte de Noailles commande à Van Doesburg une décoration murale pour la «salle des fleurs», une pièce de sa villa construite à Hyères par Robert Mallet- Stevens.juillet : Van Doesburg signe le «Manifeste de l’Élémentarisme».septembre: Début de la rénovation du café de l’Aubette à Strasbourg, sous la direction de Van Doesburg,avec l’aide de Hans Arp et Sophie Taueber-Arp. Elle s’achève en 1928.

1927Pour l’anniversaire des dix ans de De Stijl, Van Doesburg publie un numéro spécial qui résume les activitésdu groupe durant la dernière décennie.

1928juin : Rietveld est un des membres fondateurs des Congrès internationaux d’architecture moderne (Ciam)qui se sont constitués à l’instigation de Le Corbusier et de Sigfried Giedion. Il signe avec eux la «Déclaration de la Sarraz».

1929Van Doesburg construit à Meudon une maison-atelier.Van Eesteren est nommé ingénieur en chef de la division de la planification urbaine à Amsterdam et travaille à l’extension de la ville.

20

Page 21: Exposition Mondrian/De Stijl, Centre Pompidou, Paris

193018 avril-1er mai : L’exposition du groupe Cercle et Carré à la Galerie 23 à Paris rassemble les œuvres produites par une cinquantaine d’artistes, dont Vantongerloo et Arp. Mondrian et Michel Seuphor présentent leur œuvre commune, Tableau-poème. En réaction, et pour défendre une abstraction radicale,Van Doesburg lance la revue Art concret.

1931février : Le groupe Abstraction-Création est fondé à Paris par Auguste Herbin, Theo Van Doesburg et JeanHélion.7 mars: Décès de Van Doesburg d’une attaque cardiaque à Davos en Suisse, où il s’était retiré pour desraisons de santé.

1932janvier : Un dernier numéro de De Stijl est publié en hommage à Theo Van Doesburg.

21

Page 22: Exposition Mondrian/De Stijl, Centre Pompidou, Paris

4. PUBLICATIONS

CATALOGUE MONDRIANSous la direction de Brigitte Leal360 pages, 350 illustrationsFormat : 23,5 x 30 cm - ReliéPrix : 49,90 euros

SOMMAIRE

Avant-propos Alain SebanPréface Alfred PacquementMondrian à Paris : Un cubiste très abstrait Brigitte LealL’art de la construction Serge LemoineFace-à-faceThierry de DuveSignes inconditionnels, signes universels : Mondrian et la peinture schématique Arnauld PierreLire la Nouvelle Plastique Hans JanssenMondrian, Le Néo-Plasticisme, 1920: présentation Brigitte LealLe Néo-Plasticisme Piet MondrianL’atelier de Mondrian, ou la retraite d’un flâneur Carel BlotkampL’atelier rue du Départ Michel SeuphorL’Odyssée d’une icône. Trois photographies d’André KertészAnne de MondenardLa correspondance de Mondrian avec Léonce Rosenberg et Christian Zervos Christian DerouetPhotographies, reproductions et portraits : l’image de Mondrian que Mondrian veut donner de lui-même Wietse Coppes

Corpus des œuvresChronologieListe des expositionsBibliographieListe des œuvres et documents exposés

22

Direction des Éditionscontact presseÉvelyne Porettéléphone+ 33 (0)1 44 78 15 98mé[email protected]

Page 23: Exposition Mondrian/De Stijl, Centre Pompidou, Paris

CATALOGUE DE STIJL, 1917 - 1931Sous la direction de Frédéric Migayrou et de Aurélien Lemonier320 pages, 350 illustationsPrix : 49,90 euros

Avant-proposAlain SebanPréfaceAlfred Pacquement

CHAPITRE 1 : SOURCES ET SPÉCIFICITÉS Néoplasticisme, Nieuwe Beelding, Neue Gestaltung: configurations de l’élémentaireFrédéric MigayrouDe Stijl dans sa période d’incubationDossier 1 : La revue De StijlDossier 2 : Maison De VonkDossier 3 : Logements ouvriers à SpangenŒuvres et projets 1

CHAPITRE 2 : EXTENSIONS DE LA PICTURALITÉLe paradigme De StijlMarek WieczorekCities of StyleMichael WhiteDossier 4 : TryptiquesDossier 5 : Composition-Espace-CouleurDossier 6 : « Les Architectes du groupe De Stijl », galerie L’Effort moderneŒuvres et projets 2

CHAPITRE 3 : UN MOUVEMENT INTERNATIONALDe Stijl et le film : vers la quatrième dimensionPhilippe-Alain MichaudUn échafaudage de mouvements : approches et concepts opératoires de Gerrit RietveldValérie GuillaumeDossier 07 : Chaise rouge-bleuDossier 08 : Theo Van Doesburg et le BauhausDossier 09 : TesseractsDossier 10 : Cité dans l’EspaceŒuvres et projets 3

CHAPITRE 4 : UN ENVIRONNEMENT COLLECTIFUne architectonique des dimensionsFrédéric MigayrouLa ville comme domaineAurélien LemonierDossier 11 : Maison SchröderDossier 12 : Café De UnieDossier 13 : Café de L’AubetteDossier 14 : Atelier Van DoesburgŒuvres et projets 4

23

Page 24: Exposition Mondrian/De Stijl, Centre Pompidou, Paris

Écrits de Theo Van DoesburgChronologieBiographies des principaux acteurs de De StijlBibliographie

ALBUM MONDRIAN / DE STIJL60 pages, 80 illustrationsPrix : 8,50 euros

RÉALITÉ NATURELLE, RÉALITÉ ABSTRAITE, 1920de Piet Mondrianouvrage sous la direction de Brigitte Leal96 pagesPrix : 10 euros

LES ÉCRITS FRANÇAIS DE MONDRIANsous la direction de Brigitte Leal180 pages, 15 illustrationsPrix : 19 euros

DVD DU FILM «PIET MONDRIAN»Le Centre Pompidou et Cinétévé coproduisent, avec la participation de France 5, un documentaire de 52 minutes sur l’artiste Piet Mondrian. Le film, réalisé par François Levy-Kuentz, retrace la vie et l'œuvre du peintre. Diffusion sur France 5 prévue le 8 décembre.

24

Page 25: Exposition Mondrian/De Stijl, Centre Pompidou, Paris

VISUELS POUR LA PRESSE

Les œuvres figurant dans ce dossier de presse sont protégées par le droit d’auteur. Le crédit et le copyright à mentionner auprès de toute reproduction des œuvres de Mondrian (figurant aux pages 25 à 27) seront: Piet Mondrian, titre et date de l’œuvre, suivis de: © 2010 Mondrian/Holtzman Trust c/o HCR International Virginia USA,et ce, quelle que soit la provenance de l’image ou le lieu de conservation de l’œuvre.

Nature morte au pot de gingembre 2, 1912[Still Life with Gingerpot 2, 1912]La Haye, Collection Gemeentemuseum, en dépôt au Solomon R. Guggenheim Museum, New York© 2010 Mondrian/Holtzman Trust c/o HCR International Virginia USA

Bloeiende appelboom (Pommier en fleurs), 1912La Haye, Collection Gemeentemuseum© 2010 Mondrian/Holtzman Trust c/o HCR International Virginia USA

Composition n° VI / Composition 9, 1914Riehen/Bâle, Fondation Beyeler© 2010 Mondrian/Holtzman Trust c/o HCR International Virginia USA

25

Page 26: Exposition Mondrian/De Stijl, Centre Pompidou, Paris

Composition avec plans de couleur 2, 1917[Composition with color planes 2, 1917]Rotterdam, Museum Boijmans Van Beuningen© 2010 Mondrian/Holtzman Trust c/o HCR International Virginia USA

Composition avec grille 8: Composition dans le damier aux couleurs sombres, 1919[Composition with Grid 8 : Checkerboard Composition with Dark Colors, 1919]La Haye, Collection Gemeentemuseum© 2010 Mondrian/Holtzman Trust c/o HCR International Virginia USA

N° VI/Composition n° II, 1920Londres, Tate © 2010 Mondrian/Holtzman Trust c/o HCR International Virginia USA

26

Page 27: Exposition Mondrian/De Stijl, Centre Pompidou, Paris

Composition avec rouge, bleu, noir, jaune et gris, 1921[Composition with Red, Blue, Black, Yellow, and Gray, 1921]New York, Museum of Modern Art© 2010 Mondrian/Holtzman Trust c/o HCR International Virginia USA

Composition dans le losange avec jaune, noir, bleu, rouge et gris, 1921[Lozenge composition with Yellow, Black, Blue, Red and Grey, 1921]Chicago,The Art Institute of Chicago© 2010 Mondrian/Holtzman Trust c/o HCR International Virginia USA

Composition avec rouge, jaune et bleu, 1930[Composition with Red, Yellow and blue, 1930]Zurich, Kunsthaus© 2010 Mondrian/Holtzman Trust c/o HCR International Virginia USA

Composition en rouge, bleu et blanc: II, 1937Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne© 2010 Mondrian/Holtzman Trust c/o HCR International Virginia USA

27

Page 28: Exposition Mondrian/De Stijl, Centre Pompidou, Paris

Piet Mondrian dans son atelier, 1926PhotographieParis, Médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine © Ministère de la Culture – Médiathèque du Patrimoine, Dist. RMN© André KertészKertész Andor ( 1894-1985), André Kertész (dit) : © RMN – Gestion droits d’auteur

28

Page 29: Exposition Mondrian/De Stijl, Centre Pompidou, Paris

Tout ou partie des œuvres figurant dans ce dossier de presse sont protégées par le droit d’auteur. Les œuvresde l’ADAGP (www.adagp.fr) peuvent être publiées aux conditions suivantes:• Pour les publications de presse ayant conclu une convention avec l’ADAGP: se référer aux stipulations de celle-ci• Pour les autres publications de presse:- exonération des deux premières reproductions illustrant un article consacré à un événement d’actualitéet d’un format maximum d’1/4 de page;- au-delà de ce nombre ou de ce format les reproductions seront soumises à des droits de reproduction/représentation;- toute reproduction en couverture ou à la une devra faire l’objet d’une demande d’autorisation auprès du ServicePresse de l’ADAGP;- le copyright à mentionner auprès de toute reproduction sera: nom de l’auteur, titre et date de l’œuvre suivis de© Adagp, Paris 2010 et ce, quelle que soit la provenance de l’image ou le lieu de conservation de l’œuvre.- pour les publications de presse en ligne, la définition des fichiers est limitée à 400 x 400 pixels et la résolutionne doit pas dépasser 72 DPI

Frederick KieslerVue de l'installation City in Space, Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes, Grand Palais, Paris, 1925 Plaque de verre colorisée.© 2010 Austrian Frederick and Lillian Kiesler Private Foundation, Vienna

Jacobus Johannes Pieter OudCafé De Unie, Rotterdam, 1925crayons de couleur, encre de chine, aquarelle et gouache sur papier Paris, Centre Pompidou, Musée national d'art moderne,coll. Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Dist. RMN, photo : Philippe Migeat© Adagp, Paris 2010

Theo van Doesburg, Cornelis van Eesteren, Reconstitution de la maquette de la Maison d'artiste, 1982La Haye, Gemeentemuseum

29

Page 30: Exposition Mondrian/De Stijl, Centre Pompidou, Paris

Theo van Doesburg, Gerrit RietveldIntérieur de la Maison Bart de Ligt, 1919 photographie n/b in De Stijl, III, n° 12, novembre 1920La Haye, RKD(Netherlands Institut for Art History)© Adagp, Paris 2010

Gerrit RietveldMaison Rietveld Schröder, Utrecht, 1924 vue extérieure datant de 1993Utrecht, collection Centraal Museum, Archives Rietveld Schröderarchief photo : Manuel Kubitza © Adagp, Paris 2010

Gerrit RietveldChaise rouge-bleu, 1918, hêtre et contreplaqué, Utrecht, coll. Centraal Museum Donation 1959© Adagp, Paris 2010

30

Page 31: Exposition Mondrian/De Stijl, Centre Pompidou, Paris

Vilmos Huszárcomposition, 1916huile sur toile, 66,7 x 57,5 cmLa Haye, Gemeentemuseum© Erven Vilmos Huszár

Georges Vantongerloocomposition, 1917-1918 huile sur toile, 36 x 54 cmParis, Centre Pompidou, Musée national d'art moderne,Dist. RMN, photo Philippe Migeat© Adagp, Paris 2010

Theo van DoesburgPeinture pure, 1920huile sur toile Centre Pompidou, Musée national d’art moderne Dist. RMN

31

Page 32: Exposition Mondrian/De Stijl, Centre Pompidou, Paris

Theo van Doesburg, Hans Arp et Sophie Taeuber-Arp L'Aubette, Strasbourg, 1928 vue du cinéma-danseLa Haye, RKD© Adagp, Paris 2010

Theo van Doesburg Composition X, 1918huile sur toile, 64 x 43 cm coll. Centre Pompidou, Musée national d’art moderneDist. RMN, photo Philippe Migeat

32

Page 33: Exposition Mondrian/De Stijl, Centre Pompidou, Paris

33

Centre Pompidou75191 Paris cedex 04téléphone00 33 (0)1 44 78 12 33métroHôtel de Ville, Rambuteau

HorairesExposition ouvertetous les jours de 11h à 21h,sauf le mardi nocturne le jeudi jusqu’à 23h

Tarifs12 à 10 euros, selon périodetarif réduit : 8 à 9 eurosValable le jour même pour le Musée national d’art moderneet l’ensemble des expositions

Accès gratuit pour les adhérentsdu Centre Pompidou (porteursdu laissez-passer annuel)

Audioguide multimédiaUn audioguide multimédia (45 mn)en quatre langues: français,anglais, espagnol et italien, accompagne le parcours dansl’exposition, il comprend également un parcours dans les collections permanentes et un parcours architecture du bâtiment.Tarif : 5 euros4 euros (tarif réduit)

Renseignements01 44 78 14 63

Billet imprimable à domicilewww.centrepompidou.fr

GABRIEL OROZCO15 SEPTEMBRE 2010 -3 JANVIER 2011Attachée de presseDorothée Mireux01 44 78 46 60

SAÂDANE AFIFPRIX MARCEL DUCHAMP 200915 SEPTEMBRE 2010 -3 JANVIER 2011Attachée de presseDorothée Mireux01 44 78 46 60

ARMAN22 SEPTEMBRE 2010 -10 JANVIER 2011Attachée de presseCéline Janvier01 44 78 49 87

L’AVENTURE DES OBJETSUNE EXPOSITION-ATELIERAUTOUR D’ARMAN22 SEPTEMBRE 2010 -17 JANVIER 2011Attachée de presseCéline Janvier01 44 78 49 87

NANCY SPERO13 OCTOBRE 2010 -10 JANVIER 2011Attaché de presseSébastien Gravier01 44 78 48 56

JEAN-MICHEL OTHONIEL23 FÉVRIER - 23 MAI 2011Attachée de presseCéline Janvier01 44 78 49 87

FRANÇOIS MORELLET2 MARS - 4 JUILLET 2011Attachée de presseDorothée Mireux01 44 78 46 60

INFORMATIONS PRATIQUES AU MÊME MOMENT AU CENTRE COMMISSARIAT

commissairesBrigitte LealFrédéric MigayrouAurélien Lemonier

architecte/scénographe Laurence Fontaine

9. INFORMATIONS PRATIQUES