exposé des titres et travaux scientifiques

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Page 1: Exposé des titres et travaux scientifiques

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3 X P 0 S 3

des

TITRES 3T TRAVAUX SCIENT IP IQtJES

de

JEAN RE&NISR

Dooteur ès soienoes naturelles

Préparateur de ittcrohiologie à la Faculté de Pharmacie

de PARIS.

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Page 3: Exposé des titres et travaux scientifiques

- 1 -

TITRES BT FONCTIONS

Pharmacien (1918).

Dooteur de l'Université (Pharmaoie) (1923).

licencié es soienoes (1919) : Certificat de Chimie générale Certificat de Chimie biologique Certificat de Botanique Certificat de Physiologie.

Docteur ès soienoes naturelles (1925).

Reçu à l’examen d’aptitude aux fonctions d’Agrégé des Facultés de Pharmacie. (Section de Pharmacie galénique et des Soien¬ oes naturelles appliquées à la Pharmacie) 1926.

lauréat de la Faculté de Pharmacie: Mentions Honorables (Concours de 2ème année 1913, et des

Travaux pratiques de Parasitologie 1914) Médaille d’Argent (Concours des Travaux pratiques de

Chimie 1914). Médaille d’Argent (Concours des Travaux pratiques de

Micrographie 1914) Médaille d’Or (Concours de 3ème année 1914)

lauréat des Hôpitaux de .Paris: Médaille d’Argent (Conoours do l’Internat, 3ème année 1920)

lauréat de l’Académie do Médecine: Prix Argut (1923).

Interne en Pharmacie des Hôpitaux de Paris (1912) Pharmaoien Chef des Hôpitaux de Paris (1920) Préparateur des Travaux pratiques de Microbiologie à la Faculté

de Pharmacie do Paris (1919).

SERVICES DE GUERRE: du 8 Août 1914 au 7 Juillet 1917: Groupe de Brancardiers du 33ème Corps.- du 7 Juillet 1917 au 24 Janvier

1919: laboratoire de Bactériologie de l’Ambulance automobile chirurgicale U° 1.-

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Page 5: Exposé des titres et travaux scientifiques

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Avant d'aborder l'analyse des travaux que j ’ al publiés et dont 3e donne plus loin la liste chronologique, je tiens à montrer rapidement les circonstances qui m’ ont dirigé et les buts que je désire atteindre.

Elève de Monsieur le Doyen Radais et de Monsieur le Professeur Tiffeneau, j’ai orienté mes efforts d’une part vers les recherches bactériologiques, d’autre part vers les travaux pharmacologiques.

Après avoir commencé mos recherches dans un laboratoire d’Ambulanoe sur les microbes des plaies et en particulier des plaies gangréneuses, j’ai poursuivi ces essais au labo¬ ratoire de Bactériologie des Travaux pratiques de la Faculté de Pharmacie où je fus nommé moniteur dès la fin des hosti¬ lités.

Un peu plus tard, au Laboratoire de Monsieur Tiffeneau, je fus dirigé vers l’étude des anesthésiques locaux. Après deux années consacrées à leur étude chimique, je me suis in¬ téressé plus particulièrement à leur action physiologique. Pour guider le chimiste dans son travail de synthèse, pour mieux oonnaîtro les conditions d’une bonne anesthésie, je dus créer ou mettre au point des méthodes de mesure de la puissance anesthésique de ces corps, Oes méthodes ont été appliquées déjà à l’étude de plusieurs questions d’ordre pratique, notamment à l’étude de l’influence de la réaction des solutions sur leur pouvoir anesthésique.

Dans mes recherches plus récentes, utilisant en mémo temps les méthodes des deux disciplines qui me guident, j’ai abordé,aveo la collaboration do mes élèves internes en pharma*. oie, l’étude dos substanops antiseptiques. Dans cette voie, comme je l’ai fait dans les précédentes, à côté de recherches théoriques je me suis proposé de poursuivre l’étude d’appli¬ cations pratiques et notamment la mise au point do méthodos de mesure des pouvoirs antiseptiques,

J’ajoute enfin, que depuis plusieurs mois, j’effectue, sans avoir publié encore de résultats, des reoherches sur la vitamine A et particulièrement' son mode de titrage dans l’huile de foie de morue.

En dehors do oes travaux, laboratoire do mon hôpital^ je ohes poursuivies au. Laboratoiri

réalisés en grando partie au dois citer encore les reoher-

3 de Physiologie de la Faculté

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de Médecine.

Avec Monsieur Oardot nous avons étudié les chronaxles des fibres nerveuses motrices et sensitives et leur variation sous l’influenoe des anesthésiques. Aveo Messieurs Cardot et Santenoise nous continuons 1’ étude du système nerveux et des glandes à sécrétion interne. Ces recherches nous permet¬ tent dès maintenant d’envisager sous un Jour nouveau oortains problèmes de pharmacologie et d’entrevoir des méthodes théra¬ peutiques nouvelles.

En dehors de mes travaux de laboratoire, J’ai oonsaoré une notable partie de mon temps à mes études médicales bientôt terminées, et à des travaux de bibliographie et d’analyse destinés à divers Journaux scientifiques.

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BACT3RI0L0Q-IS

I - ETUDE DBS MICROBES DES PT,A.TRH DE Q-UEBBE ■ Sérothérapie antigangréneuse

Dans mes publications et dans ma thèse de Doctorat en pharmaoio 3e présente les résultats des nombreuses analyses et recherches bactériologiques effectuées à l’Ambulance automobile chirurgicale F° 1, et les résultats obtenus, avec le Dr Mairesse, grâce à la sérothérapie préventive ou ourativo antigangréneuse, à une époque où l’effioaoité do ces sérums était extrêmement discutéo.

a)-Examen direct de la plaie dès 1’ entrée du blessé. Sérothéra¬ pie préventive.- .

Des l’arrivéo du blessé à l’ambulance, avant l’opération ehirurgioale, les plaies étaient soumises à un examen bacté¬ riologique rapide. Souvent, dès la 8ème heure après la bles¬ sure, nous décelions parmi les miorobes moins dangereux l’apparition des bacilles anaorobies gangréneux. Uos résul¬ tats, bactériologiques et cytologiques, parvenaient donc au ohirurgien en même temps que le blessé et le renseignaient sur l’état microbien de la plaie. Bous injections,dès ce mo- j ment, au blessé porteur de germes gangréneux des quantités variables des divers sérums. Puis nous suivions, après l’opé¬ ration, l’évolution ultérieure de la blessure, complétant nos ! renseignements par des examens répétés et par des oultures,

modifiant, quand il le fallait, notre traitement sérothérapique.

Un tel examen bactériologique de tous les blessés dès leur entrée A l’Ambulance n’a été pratiqué, à notre connais- j sonoe, que dans notre service. Des essais de sérothérapie préventive ont bien été faits par d’autres auteurs, mais tous ces essais ont été fondés sur le seul examen clinique du blessé. leur méthode est donc sujette à plus d’erreurs que la nêtro, et en tous cas l’injection du sérum était faite avec plus de retard. Voioi nos résultats: Du mois d’Avril ou ' mois d’Ootobre 1918 nous avons examiné

2234 blessés, porteurs de 2366 blessures. Sur ce nombre 613 nous sont apparues contaminées par des bacilles ana- i!

érobios. Dos cultures ont toujours donné du B.perfrIngens. Dans les cas où apparaissaient des baoillos sporulés les oultures ont mis on évidence, seuls ou réunis : le B.sporogenesi le Vibrion septique et le B.putrifious. On trouvera dans ma thèse la proportion des plaies contaminées, suivant les régions du oorps, suivant la nature du projectile, et suivant les 1 périodes do calme ou d’activité de la ligne de combat.

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J2S4 blessés examinés dès leur entrée et traitée, a il le fallait, par la sérothérapie préventive 72 ont eu des aocldents gangréneux secondaires nécessitant une sérothérapie curative. Si nous rapprochons ces résultats de oeux qu’^por¬ tent les auteurs qui n’ont pas utilisé les sérums nous voyons que pour ooux-oi 1095 dos plaies donnent naissance à des gan¬ grènes gazeuses, alors que pour nous cette proportion s’abais¬ se à 3%.

b)-Examons dos plaies en traitement. Cultures mlcrnTvtftrmr.fl. Sérothérapie curative.-

Un grand nombre de plaies, particulièrement les plaies gangréneuses, ont été étudiées par examens et cultures répé¬ tées jusqu’à la phase terminale: mort ou guérison du blessé. On trouvera 1’ énumération dos gangrènes gazeuses observées, avoo l’indication des microbes aérobies et anaérobies isolés, l’évolution de oes gangrènes avec la transformation de la flore microbienne suivant l’âge de la plaie, les soins chirur¬ gicaux, 1' application de tel ou tel antiseptique, la naturo et l’intensité de la sérothérapie, la plupart des résultats pu¬ bliés par les autres auteurs sont ainsi confirmés. Cependant je no puis m’assooier à l’opinion soutenue par quelques bac¬ tériologistes, suivant laquelle seule l’association des ooooi avec les microbes anaérobies orée la gangrène gazeuse. De nombreuses analyses ne m’ont on effet permis de déceler que le B. perfringens. sans autre microbe. De môme je ne puis m’associer à la conception qui veut que les microbes anaérobies sporulés(Vibrion septique, B.sporogenos, B.putriflcus) soient seuls les vrais responsables des phénomènes gangrénoux. le B .perfringens. que Val toujours trouvé dans les gangrènes, que .j’ai trouvé souvent seul, me parait avoir «ne importance primordia- lel Ce microbe est la cause de phénomènes gangréneux particu¬ liers, souvent très précoces, très violents, s’opposant aux phénomènes gangréneux tardifs et lents, causés par les micro¬ bes anaérobies sporulés. Ce sont surtout oes gangrènes tardives

qui ont été étudiées baotériologiquement dans les hôpitaux éloignés do la ligne de bataille.

Je montre enfin, on plein accord avec tous les bactério¬ logistes, l’action très nuisible des cooci et particulièrement du Streptocoque sur l’évolution de la gangrène.

Dans nos essais de sérothérapie, nous avons employé quel¬ quefois à très hautes doses, les sérums antiperfringens, anti¬ vibrion soptique, antioedematiens de l’Institut Pasteur et aussi les sérums polyvalonts allemands (prise de guerre). Nous apportons dos cas fort nets de guérison inespérée, mais nous avons subi aussi des éoheos indiscutables. Quoiqu’il en soit, alors que les statistiques, avec traitement ohirurgioal seul,

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donnant un pourcentage de 39 morts sur 100 oas do gangrènes, notro pourcentage de morts, avec sérothérapie préventive et ouratlve, s'abaisse à 25$ et même à 16$ à, une période où. le travail do l’ambulanoe s'effectuait dans un calme favorable.

Ma thèse contient en outre un certain nombre d’études do plaies du poumon. loi l’évolution des microbes anaérobies se fait lentement et les symptômes morbides plus tardifs sont bien différents des symptômes constatée dans les gangrènes musculaires.

c)- Etude bactériologique de quelques microbes.-

J’ai mis en évidence dans les plaies un certain nombre de miorobes pou oonnus. J’ai étudié longuement ces microbes, au retour de la guerre. Ont été ainsi isolés plusieurs mioro¬ bes sporulés non décrits, voisins des B.mesenterious et B.mvooldes.... Oes miorobes présentent un véritable intérêt car leur aspeot dans les plaies rappelle oelui des miorobes anaérobies, véritables agents de la gangrène. Notons que ces miorobes aérobies sporulés n’ apparaissent dons les plaies que dans la phase seoondaire de l’évolution microbienne.

le B .n erfr ingens a enfin été étudié spécialement. Après avoir mis en évidence quelques-unes de ses variations biologi¬ ques et de ses variations morphologiques, J’ai montré qu’il offrait dans certaines oirconstanoee une accoutumance relative à l’aérobiose. Malgré des essais répétés Je n’ai pu obtenir la sporulation de oe bacille.

n - sibbuisation des sondes.

Ce travail effeotué en 1919, au laboratoire de Bactério¬ logie de l’HÔpital Neoker, en collaboration aveo le Professeur legueu et le Docteur Verliao, n’a été publié qu’en 1927 après la création par l'industrie et la mise en service des appa¬ reils fonctionnant suivant les résultats de notre étude.

La stérilisation des sondes usagées a toujours posé, dans les grands services d’urologie, un important problème. Des centaines de sondes sont oontaminées chaque Jour, qu’il fout, sous peine d’encourir de lourdes charges budgétaires, rendre stériles et do nouveau utilisables. On sait, et c’est oe qui en rend la stérilisation difficile, que les sondes en gomme ou en huile oxydée (linoléum) sont particulièrement fragiles. Elles ne résistent pas à une ébullition prolongée et un grand nombre d’antiseptiques les altèrent^rapidement. De nombreux auteurs se sont attaqués à oe problème. On avait cru tenir la solution en utilisant pour la désinfection les vapeurs de formol. Des acoidents nombreux montrèrent que

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oette stérilisation était inefficace. A notre tour, reprenant le problème à son origine, nous avons essayé de donner un procédé sur et pratique.

Par une série d’expériences, nous avons montré les points suivants: Le formol commercial dilué à 1 % suffit à détruire, par un oontact de 24 heures, tous les microbes des voles uri¬ naires. Pourtant des sondes usagées, bien que brossées et lavées soigneusement, ne peuvent être stérilisées par un séjour de 48 heures dans une solution de formol à 5%.

Contrairement aux auteurs précédents, nous basant sur nos expériences, nous n’avons pas incriminé les spores microbiennes. Nous avons pensé que les fragments d’albumine (pus), dissimulés sous les craquelures et aspérités des sondes, suffisaient par leur coagulation au oontact du formol à protéger un certain nombre de microbes contre l’action désinfectante. Pour détruire ces débris d’albumine, après plusieurs essais, nous avons em¬ ployé avec suooès la digestion pepsique en milieu chlorhydri¬

que. Puis, utilisant les ferments protéolytiques des microbes eux-mêmes, nous avons fait précéder le bain formolé par un séjour prolongé des sondes à 37° dans une eau légèrement pepto- née ou mieux dans de l’eau pure. Après oette digestion micro¬ bienne, les albumines disparaissent, un nettoyage parfait devient très facile, et la stérilisation par l’eau formolée devient tout à fait efficace. Les sondes ne sont pas altérées par oe prooédé et leur emploi peut -être pendant longtemps prolongé.

XII - INIBODÏÏCTION à l’EIUDS DBS ANTISEPTIOTES. 3TUD3

Les méthodes proposées pour mesurer l’action antiseptique d’une substance se bornent à reoheroher les doses qui permet¬ tent aux milieux de culture de se maintenir stériles. Or nous savons que des doses, souvent très inférieures, modifient déjà, sans l’entraver, la poussée miorobienne. Nous ne voyons donc, par les méthodes habituelles, que le terme final d’une action progressive. Pour définir 'les lois qui régissent l’antisepsie il sera par conséquent nécessaire d’étudier l’influence du désin-! feotant à des doses variables, depuis les doses très faibles à peine oapables de gêner les microbes, jusqu’aux doses fortes qui les tuent rapidement. C’est oe but que je me suis proposé, aveo la collaboration de mes internes en pharmacie, et particulière¬ ment aveo Mademoiselle Lambin.

Avant d’aborder oette étude, il faut connaître la pousséo miorobienne normale. Pour suivre la multiplication des microbes

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nous avons utilisé doux méthodes, la première, modification de la technique de ‘!Teisser,nous donne le nombre de microbes qui se voient au miorosoope. la seoonde, teohnique olassiquo

des plaques de gélose, nous donne le nombre de microbes capables de former des oolonies.

A Nous avons appliqué oee deux méthodes, isolément ou en meme temps, à l’étude de la poussée du B. pyocyanique dans un bouillon de oulture liquide. Voici les résultats déjà publiés, obtenus en utilisant la première technique:

Si on ensomenoe des nombres égaux de bactéries, provenant de la même souche, dans des quantités égales d’un milieu ià en ti¬ que, et si on maintient les cultures à la même^tompérature, on assiste à des poussées microbiennes tout à fait comparables.

On voit le nombre des microbes oroître très rapidement puis plus lentement et enfin aboutir à un maximum qui se maintient pendant plusieurs jours avant de diminuer, pour des ensemence¬ ments do dix millions de germes par centimètre cube le plateau est atteint vers la 30è heure avec un nombre de mlorobes voisin de trois milliards par centimètre oube.

Si nous examinons le rythme do la multiplication, en cal¬ culant la durée d’une bipartition (temps de génération), nous constatons que la multiplication se ralentit à mesure qjre 1’ex¬ périence se poursuit. les temps de génération les plus oourts se trouvont au début de l’expérience, et ils croissent sans oesse jusqu’à devenir infinis au moment où le nombre des micro¬ bes no croît plus. Ces résultats ne concordent pas en tous points avec ceux des auteurs précédents. Ceux-ci signalent, en effet, une première phase où la multiplication est d’abord len¬ te puis accélérée (phase de latence), une deuxième phase où elle se maintient rapide et constante (phase de multiplication logarithmique), enfin une troisième phase do multiplication ralentie absolument semblable à oelle que nous avons décrite.

Nous avons pensé qu’il fallait voir dans cette divergence l’influonce du nombre des miorobes ensemencés. Nous avons donc continué nos essais en ensemençant, do même que les auteurs étrangers, des nombres plus petits do miorobes, et nous avons suivi la poussée à l’aide des deux méthodes citées plus haut. Sans préjuger des résultats d’expériences en cours nous pouvons dire dès maintenant que notre hypothèse semble fondée. la comparaison des résultats obtenus par l’une et par l’autre méthode donnera liou, en outre, à d’intéressantes constatations.

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PHYSIOIOQ-IE et PTTapMAnQiiOG-'iB

I - 3TÏÏDB DES AK3STHESIQTJES LOflATTX. -

Mes reoherohes dans cette voie ont été précédées par un travail ohimique effectué au laboratoire de Monsieur le Professeur Tiffeneau. Ce travail concernait les homologues d’un nouvel anesthésique looal non benzoylé du type:

„ , R ) a c6h°- C-OBL )

CH8 ) NH

Il est resté inédit en raison des difficultés rencontrées dans la préparation dos homologues supérieurs. J’ai pu cepen¬ dant préparer,outre le dérivé méthylé, le dérivé éthylé. Depuis je me suis intéressé plus particulièrement à l’étude physiologi¬ que des anesthésiques locaux.

a) - Méthodes de mesure, des pouvoirs anesthésloues.-

Pour arriver à la synthèse de corps vraiment capables de remplacer la cocaïne, le chimiste doit être guidé par 1’ étude physiologique des corps qu’il prépare. les essais physiologiques seront encore nécessaires pour obtenir une bonne application olinique des substanoes étudiées (stérilisation et conservation des solutions, influence sur leur activité des conditions phy¬ siques ou chimiques, influonce de corps adjuvants comme l’Adré¬ naline ou les sels do potasse...etc).

Il faut donc créer des méthodes de mesure de la puissance anesthésique.

les anesthésiques looaux agissent différemment selon^l’en - droit du corps où ils sont appliqués. Tel anesthésique très puissant s’il est introduit par injection dans les tissus, mani¬ feste un pouvoir analgésique bien plus faible quand il est appli¬ qué sur les muqueuses ou sur la cornée. D’autres corps présen¬ tent les propriétés inverses. Il faudra donc pour étudier un corps nouveau établir sa force anesthésique d’une part sur les troncs nerveux, d’autre part sur les terminaisons nerveuses.

Des essais nombreux ont été faits dans ce sens par des auteurs presque tous étrangers. J’ai cru pourtant devoir présen¬ ter des méthodes nouvelles. Elles reposent sur une technique rigoureuse, utilisent pour la mesure de l’excitabilité nerveuse des procédés nouveaux et ainsi apportent des résultats précis, la valeur de oos méthodes a été vérifiée par des expériences multiples.

Après avoir essayé, sans obtenir de résultats satisfaisants

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-10-

de mesurer les anesthésies produites sur la pointe de la langue, j’ai mis au point un procédé de mesure des anesthésies produites sur la oomée. Ce prooédé est basé sur le déclanche¬ ment du réflexe ooulopalpébral par excitations rythmées au moyen d'un crin fin. Il m’a permis de suivre l’évolution entière de l’expérience anesthésique. H traduit par des chiffres et par des courbes non seulement la durée de 1’ analgésie mais encore son intensité. Des comparaisons faites à intervalles rapprochés i aveo des solutions de titre connu de chlorhydrate de oocaüne permettent d’estimer la valeur d’un produit par rapport à celle du ohlorhydrate de oooaïne ohoisi comme type. les essais de contrôle montrent une limite d’erreur inférieure à 205®, ce qui est aooeptàble pour une méthode physiologique.

Plus tard, en collaboration aveo H.Cardot, j'ai abordé l’étude de l’action anesthésique sur les tronos nerveux, les notions et teohniques indiquées par 1. Laploque ont apporté une définition parfaite de l’excitabilité du nerf, aveo un prooédé rigoureux de sa mesure. Nous avons étudié, grâce à ce prooédé, l’influence de l’anesthésique d’abord sur le nerf moteur, puis sur le nerf sensitif. Cette influence, pour l’un et pour l’autre appareil est marquée, ce qu’avaient déjà vu laploque et ses élèves, par des variations en sens inverse des ! deux paramètres de l’excitabilité: rhéobase et chronaxie. Nous avons essayé de transformer ces données qualitatives en métho¬ des pratiques pouvant servir à l’estimation des foroes anesthé- !: siques.

Nous avons utilisé pour l’étude de la conductibilité mo¬ trice les fibres motrices du sciatique de Rana esoulenta en prenant comme test le mouvement du muscle gastrocnémien. Pour l’étude de la conductibilité sensitive nous avons agi sur les fibres sensitives du. sciatique avec comme test les mouvements des doigts de la patte opposée. Nous nous sommes attachés à suivre la variation de la chronaxie. cette variation est en effet bien plus régulière que celle de la rhéobase, et bien plus régulière encore que les variations du temps nécessaire pour atteindre 1’inexoitabilité, temps généralement choisi comme test par les auteurs oités plus haut. Après avoir oonstaté que la chronaxie sous l’influence anesthésique s’abaissait jusqu’à un minimum, variable selon les doses, et remontait ensuite, nous i avons déterminé la loi de variation de oette baisse minimum en fonotion de la teneur des solutions en ohlorhydrate de oooaine. Cette loi s’exprime,aussi bien pour les nerfs sensitifs que I pour les nerfs moteurs, par une oourbe régulière tendant en s’élevant à devenir, pour les doses élevées, parallèle à l’axe ! des absoisses. Un fait fondamental sépare pourtant, de oe point h de vue, les deux sortes de nerfs: les variations égales de chro-| naxie sont obtenues sur le nerf sensitif par des doses sensi¬ blement dix fois plus faibles que sur le nerf moteur.

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Pour connaître la force anesthésique d’un produit, il no s’ agit dono plus que de trouver les doses qui provoquent une haïsse de ohronaxie figurant sur la partie favorable de notre oourbe. Par un oaloul très simple on en déduit la valeur anes¬ thésique du produit par rapport à celle du ohlorhydrate de oooaïne.

Des expériences de contrôle ont été faites pour estimer l'exactitude de nos méthodes. Celle proposée pour l’étude de la conductibilité motrice nous a donné une limite d’erreur voisine de 3656. l’erreur devient nettement plus petite si on a soin de faire de nombreuses expériences et d’en prendre les moyennes. l’autre méthode qui s’adresse à la conductibilité sensitive, donne une limite d’erreur inférieure à 20$.

Ayant en mains oes trois méthodes d’essais, s’adressant à tous les appareils nerveux susceptibles d’être atteints dans la pratique, j’ ai abordé l’étude d’un certain nombre d’anesthé¬ siques locaux de synthèse, anciens et nouveaux, et j’ai reoher- ohé certaines des conditions nécessaires pour obtenir avec un anesthésique donné (chlorhydrate de cocaïne) le maximum d’anes¬ thésie.

b) - 3tude des anesthésioues locaux de synthèse.

1°--Sôrie dé la bènshydrylamine-Guidés par leurs travaux an- térieurs Ift^éieurs Fourneau et Tiffeneau entreprirent, aveo leurs élèves, dès 1919, la préparation de corps anesthésiques ne possédant plus le radical benzoyl. Après de nombreux essais, tels que celui rapporté plus haut où je me suis heurté à de trop grandes difficultés chimiques, ces auteurs envisagèrent la préparation d’amines simples contenant un nombre élevé d’atomes de carbone, leur choix se porta sur les benzhydrylamines subs¬ tituées et spécialement sur les alooxy-benzhydrylamines, faci¬ les à préparer.

Ces corps sont construits selon les figures schématiques suivantes: . . „ c

EO - C®H4- OH - C6H5 HH 2

rÔ°>c6h3- CH - C6H5 HH2

HO C6#- CH - C6!#- OE’.

Æ2 Ils furent essayés d’abord sur la cornée puis sur le nerf

moteur. On étudia en outre le pouvoir irritant et le pouvoir toxique. les résultats figurent dans les thesee de Dootorat en

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pharmaoie de P. Sallé et C.Valette et les notes de C.Torres. Ils ont été présentés an Congrès de Physiologie de Stookholm e 1926 par Messieurs Fourneau et Tiffeneau.

J'ai effeotué depuis, aveo 6.Valette, d’autres essais, étudiant notamment le pouvoir anesthésique sur le nerf sensitif, mesurant le pH des solutions et leur tension superficielle. Ces résultats d’ensemble seront publiés incessamment. D’autres travaux les compléteront. Voioi les oonolusions que l’on peut porter actuellement sur oette question:

Pouvoir anesthésique : le chlorhydrate de benzhydrylamine est doué de propriétés anesthésiques locales. les chlorhydrates de benzhydrylamines alooxylées sont doués de propriétés anesthési¬ ques locales nettement plus marquées.

Si nous comparons, par les trois méthodes, l’influence de la position du groupe substituant dans les dérivés monoalooxylés, nous voyons que le dérivé le plus favorable est, pour la cornée, le dérivé méta, alors que pour les nerfs, sensitifs et moteurs, c’est le dérivé ortho. Pour les dérivés monoalooxylés le pouvoir anesthésique oroît régulièrement avec le poids moléculaire de R. Cet accroissement est très rapide pour l’anesthésie de la cornée, il atteint pour le corps métabutyloxybenzhydrylamine une force 17 fois plus grande que oelle du chlorhydrate de cocaïne. De pouvoir anesthésique sur le nerf moteur croît moins vite; le corps oité plus haut est, sur cet appareil nerveux, 8 fois plus aotif que le ohlorhydrâte de cocaïne. le pouvoir anesthésique sur le nerf sensitif croît encore plus lentement puisque le même corps est seulement 1.7 fois plus aotif.

Les dérivés ramifiés présentent dans les trois cas des foroes nettement inférieures à celles des corps normaux:

les doubles substitutions, non favorables quand elles sont faites dans le même noyau, deviennent avantageuses, tout au moins pour les premiers termes, quand elles portent sur des noyaux différents. Il n’est pas avantageux de remplacer dans les groupements substituants les aloools gras par les aloools aro¬ matiques .

Pouvoirs irritants et toxiques: Toutes les benzhydrylamines étudiées possèdent des propriétés plus ou moins irritantes. Leur toxioité reste assez stable, elle est de 2 à' 4 fois plus grande

que oelle du chlorhydrate de cocaïne.

Relations entre le pouvoir anesthésique et. les propriétés Physiques.

ÉL ne semble pas anesthésique des sels l’eau.

exister de rapport direot entre le pouvoir de benzhydrylamine et leur solubilité dans

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les bonzhydrylamin e s sont des bases fortes dont les sols sont assez peu dissociés dans l'eau. Leur pH est compris entre 5,4 ot 6,6. Il ne paraif pas exister do relations constantes • ontre le pouvoir anesthésique et les pH dos solutions aqueuses. Dons^ certaine s sérios cependant les pH augmentent, légèrement, on meme temps que les pouvoirs anesthésiques. Si on oompare dans une série donnée, les pouvoirs anesthésiques aux tensions superficielles, on oonstato un parallélisme net ontre la dimi¬ nution de la tension superficielle et l'augmentation du pouvoir anesthésique.

Il nous manque encore des renseignements importants tels que les rapports de solubilité des sels et des hases dans l'eau et les huiles. Nous nous proposons dono de compléter notre travail.

Quoi qu’il en soit, il est intéressant de remarquer le fait suivant:

le chimiste, dans les modifications qu’il peut faire subir à la structure d’une substanoe telle que la benzhydrylamine, n’est pas capable de prévoir les conséquences physiologiques qu’apporteront la plupart des modifications chimiques effectuées par lui. Seuls les essais qui ne transforment pas la configura¬ tion générale du oorps, comme l’accroissement du nombre des atomes de carbone du groupement substituant, lui permettent dans certaines conditions, d’apporter à coup sûr une améliora¬ tion dans les propriétés physiologiques. Il est curieux de cons¬ tater que des propriétés physiques, comme la concentration des ions H et la tension superficielle, suivent fidèlement, et seulement pour ces dernières réactions, les variations du pou¬ voir anesthésique. Peut-être n’y a-t-il là que des phénomènes concomitants ? Peut-être y a-t-il cependant relation de cause à effet ? Dans ce dernier cas, il serait naturel de penser que les modifications du pH ou de la tension superficielle, incapa¬ bles de créer la propriété anesthésique, permettraient, par fixation plus parfaite sur la cellule, une meilleure utilisation de cette propriété, dont Jusqu’à présent nous ne connaissons pas l’origine. Remarquons que les expériences dont nous allons parler plus loin, pourraient donner une idée du r8le possible de la concentration des ions H, mais qu’elles sont en revanche peu encourageantes en oe qui oonoome le rôle que pourrait Jouer la tension superficielle. De toutes façons, même si l’in¬ fluence de oes facteurs physiques existe, elle ne parait pas Jouer un rêlo considérable.

2» _ Anesthésiques locaux divers.- J’ai appliqué les trois méthodes décrites plus haut "à 1’ étude d’anesthésiques anciens et nouveaux, les expériences figureront dans ma thèse de Docto¬ rat en médecine, ainsi que les résultats trouvés par les au¬ teurs étrangers.

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Jo donne ici simplement la valeur anesthésique moyenne, sur ohaoun des trois appareils nerveux, des prinoipaux corps étudiés, la valeur anesthésique du chlorhydrate de cooaine est toujours prise oomme unité.

Cornée Nerf moteur Norf sensitif

Chlorhydrate do cooaine 1 1 Chlorhydrate de psioaïne 1 20 Formiate de psioaïne 1 20

Novooaino 0,07 5 Butellino(Butyne) 3, 2 4,7

TUtooaïne 0,59 1,2 Stovaïne ( 1 )

100 0,10 3

Stovaïne droite 0,13 4,5 Stovaïne gauche <0,10 3 Amino-stovaïne 0,33 4,8

2,5 0,75 1,4

1

2,5

D’un examen rapide de ces chiffres, on peut oonolure que chaque anesthésique a une façon particulière d’agir vis à vis des éléments nerveux considérés.

los auteurs étrangers distinguent parmi les anesthésiques locaux deux catégories, les uns anesthésiques de surface, les autres de conduction. Cette distinction n’est donc pas encore suffisante puisque l’activité est différente suivant la quali¬ té,motrice ou sensitive, du conducteur nerveux envisagé. Cette différence d’action des anesthésiques, suivant la qualité du nerf, est un fait intéressant au point de vue physiologique.

o) - Influence de la concentration des ions H sur l'anesthésie de la cornée.

Cette étude a été exposée dans ma thèse de Doctorat ès Sciences.

Observant l’action anesthésique produite sur la cornée du lapin par différents anesthésiques locaux, j’ai été frappé du fait que oette action était modifiée fortement par la réac¬ tion de la solution. J’ai donc examiné cette question en uti¬ lisant la méthode de mesure des anesthésies mise au point sur la cornée ot en exprimant le degré d’acidité ou d’aloalinité dos solutions de chlorhydrate de cocaïne par leurs pH.

Je fis les constatations suivantes: le pouvoir anesthé¬ sique d’une solution de chlorhydrate de oooaïne est de plus en plus augmenté par des additions successives d’aloali. Très peu marquée pour les solutions acides, cette augmentation est surtout sensible à partir du point neutre. Au pH 8,4, à partir duquel toute addition de soude détermine instantanément une précipitation, le pouvoir anesthésique est multiplié par 7,8.

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Do plus, la marche même de 1’anesthésie subit des variations . ;| l’alcalinité rend l’anesthésie non seulement plus profonde mais plus précoce et plus longue. En revanche, l’acidité non seulement diminue relativement le pouvoir anesthésique, mais est très souvent la cause d’échecs dans les essais d’anesthé¬ sie: l’anesthésique ne prend pas. Cette dernière constatation a une certaine valeur pratique, car les solutions anesthési¬ ques peuvent s’acidifier soit par la stérilisation à températu¬ re trop élevée, soit par simple vieillissement. IL semble donc naturel de rapprooher les faits examinés des éohecs quelque¬ fois observés en clinique par l'usage de certaines solutions.

les auteurs allemands, sans étudier plus avant le phéno- j mène, avaient déjà constaté l’augmentation du pouvoir anesthé- I sique par alcalinisation. Un de ces auteurs, O.Gros, avait expliqué ce fait par l’hypothèse que la base cocaïne est plus active que son chlorhydrate. J’ai examiné cette hypothèse. Après avoir démontré que les solutions de cocaïne base s’altè¬ rent rapidement, je montrais que ces solutions très récentes sont sensiblement quatre fois plus actives que le chlorhydrate. En tenant compte de cette plus-value anesthésique, connaissant d’après la quantité de soude ajoutée la quantité de base libé¬ rée, il me devenait possible de calculer l’augmentation du pouvoir anesthésique à tel ou tel pH. Je me rendis compte ainsi que l’hypothèse de O.Gros était absolument incapable d’expli¬ quer les belles augmentations de pouvoir anesthésique consta¬ tées par l’expérience. Ce résultat était du reste à prévoir, oar la quantité de base cocaïne, mise en liberté, était évidem¬ ment très faible.

Une autre théorie méritait aussi d’être envisagée. Pour celle-ci, soutenue particulièrement par Traube, le facteur déterminant des phénomènes d’absorption cellulaire n’est plus la solubilité dans les graisses et les lipoïdes, mais la ten¬ sion superficielle que présente la solution offerte à la cel¬ lule. l’abaissement de la tension superficielle facilite la pénétration dans la cellule. Or dans le phénomène que nous étudions, il se produit précisément, par l’aloalinisation, oomme nous l’avons vérifié, un abaissement de tension super¬ ficielle. Iraube admit donc que l’augmentation du pouvoir anesthésique était due à la variation de la tension superfi¬ cielle. Mais alors si cette hypothèse était exacte, il devait être possible d’augmenter le pouvoir anesthésique d’une solu- ! tion uniquement en abaissant sa tension superficielle. Je préparais donc avec H.David des solutions de chlorhydrate de cocaïne, à pH constant plus petit que 7, et à tensions super¬ ficielles artificiellement diminuées. Je trouvais que ces solutions n’ étaient pas sensiblement plus anesthésiques que lei solutions ordinaires. l’hypothèse de Iraube ne se vérifiait ‘ donc pas.

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Un dernier fait allait montrer encore mieux l’impuissance j'i des deux hypothèses envisagées à expliquer le phénomène. Par addition d’alcali à une solution de hase oocalne fraiohe il ne ■ se produisait aucune mise en liberté de corps plus anesthési¬ que, aucune diminution de tension superficielle et pourtant le pouvoir anesthésique augmentait, et ceci d’autant plus que la solution avait reçu plus d’alcali.

Cette fois le phénomène apparaissait dans sa pureté, dé¬ barrassé des phénomènes annexes qu’avaient envisagé uniquement ! les auteurs étrangers.

Dono, et à moins d’admettre qu’il se produit dans la solu- !■ tion une modification physique ou chimique dont nous ne trouvons! pas trace, ce qui est peu probable, il nous faut admettre que l’alcali augmente le pouvoir anesthésique non pas par une action sur la solution, mais par une action direote sur la cellule réceptrice. Q,u’il se fasse une sorte de mordançage permettant aux substanoes cellulaires de mieux fixer l’anesthésique, qu’il y ait du fait de l’alcali des phénomènes favorisant la perméabi¬ lité ionique, qu’il y ait tout simplement dissolution d’une substance protectrice des cellules, de toutes façons pour ex¬ pliquer le phénomène étudié, nous devons envisager 1’-action de l’alcali sur la cellule.

d) - Destruction -par la chaleur et le vieillissement de la base cocaïne et de son ohlorhydrate.-

La stérilisation et la conservation des solutions de chlo¬ rhydrate de cocaïne ont posé, depuis l’utilisation clinique do oet anesthésique, un important problème. J’ai été amené,par mes recherches précédentes, à aborder cette question en étu¬ diant la conservation de solutions aqueuses de base ooeaïno.

On sait depuis longtemps que l’eau bouillante détruit très vite la base cocaïne. On sait moins que oc oorps, en solution aqueuse s’hydrolyse assez rapidement même à la tempé¬ rature ordinaire. C’est ce que j’ai montré. J’ai suivi cette décomposition, oomplète en quelques jours, par la baisse du pH, la hausse de la tension superficielle, la perte progressive ddpcuuïfrdeiréïîpitelaliamr iodo-iodurée, et la pertè du .pouvoir anesthésique. Cette destruction est produite par hydrolyse de la base quis© dédouble peu à peu en donnant de l’alcool méthy- lique et do la benzoyleogonine. Ces deux produits ont été isolés et caractérisés. Dé plus j’ai préparé une certaine quantité de benzoyleogonine, et j'ai étudié oe oorps et ses solutions des différentes façons indiquées plus haut. J’ai en i outre examiné son pouvoir rotatoire. les résultats coïncident parfaitement avec les résultats trouvés sur une solution do base cocaïne vieillie de quatre jours. Nous pouvons donc bien !

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oonolure qu’uno solution aqueuse de oooaine litre s’altère rapidoment à la température ordinaire. Il en résulte que los chiffres donnés par les auteurs pour caractériser la solubilité do la cocaïne dans 1’ eau sont dépourvus de valeur, car les produits de dédoublement sont beaucoup plus solubles dans l’eau que la oooalno elle-même.

J’ai pensé que ces phénomènes d’hydrolyse do la base, à ohaud ou à froid, pouvaient jouer un rôle dans la stérilisation et dans la conservation des solutions de chlorhydrate de coca¬ ïne. J’avais montré, en effet, que les solutions fraîches et faites à froid do oe sel étaient acides (pH 4,8), j’avais vu que dos solutions d’ampoules commerciales présentaient une réaction onooro plus acido (pH 2,8 - 3,0). D’autre part A.Iiot et h.Roy avaient montré que le chauffage des solutions augmen¬ tait rapidement l’acidifioation. Ce demior auteur avait môme mis en évidence l’acide chlorhydrique libre. Il était donc natu¬ rel de penser que la base oooaine parallèlement libérée devait subir la destruction que nous avions étudiée. De ce fait, par des processus consécutifs de dissociation puis d’hydrolyse devait se produire, rapidoment à chaud, lentement à froid, la destruction progressive du chlorhydrate de oooaine, réaction tendant peut-ôtre à. oréer un état d’équilibre.

Pour vérifier oetto hypothèse, j’ai institué avec A.Diot, toute une série d’expériences. Commencées depuis plus de doux ans ces recherches se poursuivent. Elles portent sur des solu¬ tions de chlorhydrate de cocaïne stérilisées à diverses tempé¬ ratures, ou non stérilisées et conservées dans oe cas à la glacière. Nous avons examiné l’état de oes solutions, à diffé¬ rentes époques, on mesurant leur pouvoir anesthésique, leur pH, leur tension superficielle, et leur déviation polarimétrique. Sous l’influence de la chaleur ou du simple vieillissement nous voyons nettement baisser les deux premiers tests, les deux autres se maintiennent sensiblement à la môme valeur, ainsi que 1’avaient déjà vu los autours qui nous ont précédé (1). Nous pouvons donc oonolurc dès maintenant que non seulement les hau¬ tes températures détruisent une partie du chlorhydrate de oo- ûaino, mais que le vieillissement seul peut être responsable d’uno destruction partielle do 1’anesthésique. Rappelons que oes solutions vieillies, déjà diminuées de force anesthésique, présentent un pH nettement acide et que de oe fait l’action sur la cellule est rendue plus aléatoiro. En effet, dans nos essais, nous voyons oroîtro le nombre dos éohecs dans les expérienoes d’anesthésie au fur et à mesure que le vieillissement se poursuit.___ (i; Cotto constatation s’explique facilement, dans notre hypo¬ thèse, par le fait que la benzoyleogonine formée a uno tension superficielle égale à celle du chlorhydrate de cocaïne et que pour oos doux oorps lo pouvoir rotatoire est assez voisin.

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Nous continuons nos oxpérionoos, pour nous rcndro oompto si los réactions examinées plus haut tcndont vers un Citât 4’ équilibre.

J’ai complété oos ossais par l'étude do solutions do chlorhydrate de cocaïne, alcalines ou acides, "tamponnées". Oos ossais no m'ont pas donné do bons résultats.

II - OHRCMMIS D3S NIBH3S MOMICIiS 2T S3NSITIVRS DP SCIAS IB.UR 31] IA &H3T0ÜILLH

VAXIICRS IBI3ES et VARIATIONS

Au cours de nos ossais pharmacologiques, avec H.Cardot , nous avons ou l'oooaaion de déterminer, sur un grand nombro do grenouilles vertes (Rana esculenta), la ohronaxie dos fibres motrices et sonsitivos du sciatique en son état nor¬ mal. Nos expériences se sont échelonnées sur près de trois années. Il ne nous a donc pas été possible d’opérer toujours à la même température ni d’utiliser des grenouilles do poids comparables. Nos grenouilles provenaient de différents lots, recueillies à diverses époques de l’année. Ces conditions nous ont permis de faire quelques remarques sur l’influence de la température extérieure et du poids de l’animal sur la valeur des chronnxies. Nous pouvons faire les conclusions suivantes:

a) - la ohronaxie des fibres sensitives, ainsi que celle des fibres motrices, diminue au fur et à mesure que la tem¬

pérature s’élève.

b) - la ohronaxie des fibres sensitives, ainsi que celle des fibres motrices, s’élève avec le poids des grenouilles mises en expérience, c’est-à-dire sensiblement avec leur âge. âge.

c) - la ohronaxie des fibres sensitives présente de plus amples variations que la ohronaxie motrioe. Pour les grenouilles de taille petite la première est légèrement inférieure à la seconde. Pour les grenouilles plus grosses les deux valeurs tendent à se rapprocher, de sorte que l’on arrive à l’isochronisme pour les animaux de poids supérieur à 20 grammes. Nous pourrions dono ainsi oonoevoir comme possible chez lé Jeune un hétéroohronisme qui serait peut- être en rapport avec une précision moindre des mouvements réflexes. Ajoutons que les mesures que nous avons faites ne nous ont permis de déceler aucune influence relative au sexe. Nous n’avons pas davantage observé de variations systé¬ matiques des chronaxies au moment de la période du frai.

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III - STJH IBS VARIAIIOBS D3 l’EXOUTABILirei CORTICAlIi. 5B RAPPORT AVEC Ii’BrnTTÆTnT.TTTa PWtïïTTTIflA HTR TOTTU.

1*APPAREIL THYROIDI3B IM l’AOTIVITD liPSCTOAIR^.

les travaux,présentés loi, ont été faits en collaboration avec H.Caràot, D.Santenoise et P.Varé. Ils se rapportent à. l'étude systématique que nous avons entreprise des relations existant entre le système nerveux et les glandes endoorines. Bous avons appliqué à cette étude les méthodes de mesure de 1’exoitabilité nerveuse, qui nous ont servi déjà pour l’étude i des anesthésiques looaux.

Dans cette première série d’expériences, nous avons étudié la variation de la ohronaxie du gyrussignoïde chez le ohien trépané, en agissant d’une part sur les pneumogastriques et ; l’appareil thyroïdien d’autre part sur l’appareil musculaire, les mouvementsd’extension'de la patte antérieure avaient été choisis comme tests, voici nos résultats:

1) - la ohronaxie cortioale présente d’un animal à l’autre des variations très grandes (de 0,1 à 1,5 millième de seoonde).

Chez un même individu elle est susceptible de varier très notablement à la suite de différentes interventions expérimen¬ tales.

2) - Une liaison étroite s’indique entre l’excitabilité corticale et l’excitabilité des centres pneumogastri¬ ques. d’après les faits suivants:

a) Chez les divers individus, la valeur de la ohronaxie du gyrus sigmoïde est en rapport étroit avec l’excitabilité des centres pneumogastriques, les chiens très vagotonlques, oaraotérisés par un rythme cardiaque lent, une arythmie cardia¬ que respiratoire marquée et un réflexe oculo-oardiaque très positif, ont de petites chronaxies corticales. Au contraire, ceux qui sont hypovagotoniques . (absence de réflexe ooulo-oardia- que . ont de fortes ohronaxies.

b) des substances capables de modifier 1’exoitabilité pneumogastrique quand elles sont injectées dans les veines, déterminent une modification correspondante de l’excitabilité cortioale: élévation de la ohronaxie par l’atropine, diminution par 1’ ésérine.

3) - la section des deux nerfs pneumogastriques au niveau du trou, déchiré postérieur,au-dessus du ganglion plexiforme, entraine une élévation de la ohronaxie du gyrus.

la section basse des deux pneumogastriques est au contraire sans influence sur la ohronaxie.

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thyroïdien avec les d.03e3 faibles, faoteur musculaire aveo lea doses fortes.

De tous oes faits nous pouvons dono oonolure que la ehronaxie du gyrus sigmoïde ohez le ohien présente de très amples variations, en rapport, d’une part aveo les pneumo¬ gastriques et l’appareil thyroïdien, et d’autre part aveo l’appareil musculaire.

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IISIS DUS TRA.VAÜX SnTDWTTffTüTras

1918. 1 - Contribution à 1'étude de la sérothérapie gangréneuse

des plaies de guerre, (avec J.Mairesse.Presse Ilédica- le 50, Septembre 1918).

2 - la gangrène gazeuse, (avec J.Mairesse. J.Pharm. et Chimie, t .18,pp.394 & 334- 1918).

1922. 3 De l’évolution microbienne dans les premières heures

de la plaie de guerre. (Thèse Doot.Parmaoie. Jouve édit. Paris 1922).

1923. 4 - Mesure de l’anesthésie produite sur les terminaisons

nerveuses de la oomée. par les anesthésiques locaux. Comparaison des pouvoirs anesthésiques de la Cocaïne,, de la Novocaïne et de la Stovaïne. (C.H. Ao. des Sciences, t. 177, p. 558, 1923).

5 - Basais de mesure de l’anesthésie produite sur les terminaisons nerveuses (cornée, muqueuse linguale) par les anesthésiques locaux. Comparaison des pouvoirs anesthésiques.(Bul.So.pharm. t.30pp 580-646, 1923).

1924. 6 - De la variation du pouvoir anesthésique du ohlorhydrate

de oooaïne en fonction de la teneur en ions hydrogène. (C.H. Ao.des Sciences.1.177, p.354, 1924 et Bul.So. pharm. t.31, p.513, 1924).

De l’augmentation des anesthésies produites sur la oor- née par aloalinisation des solutions de chlorhydrate de cocaïne. (C.R. Soc. Bio. t.92, p.605.1925 et Bul. So. pharm. t.32, p.271. 1925

Sur l’hydrolyse spontanée de la base cocaïne en solution aqueuse à la température ordinaire. (Bul. So.pharm. t.32 p .405. 1925).

Du rôle de la tension superficielle dans l’augmentation des anesthésies produites par aloalinisation des solu¬ tions de chlorhydrate de cocaïne, (avec H. David. C.R. Soc. Bio. t .93 p .836. 1925 et Bul. So .pharm. t.52 p.513 . 1925).

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10 - Influence de la concentration des ions H sur un phénomène physiologique: Anesthésie de la oomée parole chlorhydrate de oooaine. (Thèse Doot.ès sciences nat. Brulliard éd. Saint- Dizier).

11 - Adrénaline et Capsules surrénales (Revue de Physiologie) (Bul. So.Pharm. t .32 p.661. 1935)

12 - les agents thérapeutiques chimiques en 1923-1934 (Revue de Chimiothérapie) (avec I.Deval Rev.méd.franc, t. 5 p. 391. 1924 et t.6 p.45. 1925).

1926. 13 - Contribution à l’étude pharmacologique du chlorhy¬

drate de cocaïne. Aotion sur la chronaxie du nerf moteur, (avec H.Cardot. Bul. So .pharm. t.33 p.10 1926).

14 - Etude pharmacodynamique de quelques benzhydrylamines mono et dialcoxylées. (avec P.Sallé. Bul. so. pharm. t. 33 p. 91. 1936) .

15 - Influence de l’Atropine et de l’Bsérino sur la chro¬ naxie du gyrus sigmoïde, (avec H.Cardot et D.Sante- noise. C.R. Soc. Blo. t.95, p.1334. 1936).

16 - Aotion du chlorhydrate dr oooaine sur le tronc ner¬ veux: Modification des paramètres do 1’excitabilité des fibres sensitives, (avec H.Cardot. C.R. Soc.Blo. t. 95. p .1347. 1926) .

1927. 17 - Excitabilité pneumogastrique et excitabilité oorti-

oale. (avec H.Cardot, D.Santenoise et P.Varé. C.R. Soc. Bio. t.96 p.665, 1927).

18 - Effets de la vagotomie sur l’excitabilité oortioolo. (avec H.Cardot, D.Santenoise et P.Varé.

C.R. Soc. Blo. t.96 p.774, 1937).

19 - Effets de la section et de l’excitation des filets thyroïdiens d'origine pneumogastrique sur l’excita¬ bilité oortioale (aveo H.Cardot, D.Santenoise et P.Varé. C.R. SPC .Blo. t.^ p.775, 1927).

30 - Influence de l’activité musculaire sur l’exoitabilité oortioale. (aveo H.Cardot, D.Santenoise et P. Varé 0. H. Soc. Bio. t. 97 p. 698, 1927).

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31 - Sur les variations do 1’excitabilité corticale en rapport avec l’excitabilité pneumogastrique, l'appareil thyroï¬ dien et l’activité musculaire, (avec H.Cardot, D.Santenoi- se et P.Varé. O.B. Ao.So. t. 184 p. 1598, 1927).

22 - Contributions à l’étude pharmacologique du chlorhydrate de cooaïne. Aotion sur la chronaxie du nerf sensitif. (aveo H.Cardot. C.H. Soc. Bio . t. 97, p.1136, 1927).

23 - Chronaxie des fibres motrices et sensitives du soiatique de la grenouille, (aveo H.Cardot. C.H. Soc .Bio. t.97 p.1136, 1937 ).

24 - Mesure de l’activité des anesthésiques locaux. Utude quantitative de l’action du chlorhydrate de cocaïne sur les fibres nerveuses sensitives. (Bul.So. Pharm. t. 34 p. 1927).

25 - Influence de la réaction acide, neutre ou aloaline d’une solution anesthésique sur son pouvoir physiologique. ( Ha Médecine, t. 8 p. 930, 1927).

26 - nouveaux éléments du problème de la stérilisation des sondes, (avec F.Iegueu et H.Verliac. Arch.urol.Olinl. Hocher, t.5 fas. 4 1927).

27 - Introduction à, l’étude des antiseptiques. Stude numérique du croît d’un bacille pyocyanique dans un milieu de culture liquide, (avec Suzanne lambin. C.R.Soc.Bio. t.96 p .1358. 1927 et Bul. Sc .Pharm. t.34 pp .401-490, 1937).