exercice de revue de presse systématisée

5/10/2018 Exercice de Revue de Presse Systématisée - slidepdf.com

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Université de Reims Champagne-Ardenne

Faculté des Sciences Humaines & Sociales

Richard CARLIER

Parcours : Master de Journalisme Européen

Spécialité : Analyse et Pratiques des Systèmes d’Information

Mention : Etudes Européennes & Internationales

2010-2011

UE 31 – Médias & Développement Régional Européen

Revue de Presse : Manuel VALLS lance un débat pour« déverrouiller les 35 heures ».

Session Septembre 2011

M. Dominique BESSIERES



Manuel VALLS veut « déverrouiller les 35 heures »

Juillet 2011

Comment et pourquoi se démarquer quand on est outsider

Manuel VALLS jette un pavé dans la mare

L'actualité politique de ce début d'année 2011 aura été marquée par un coup d'éclat.Dès le 2 janvier, l'émission politique du « Grand Rendez-Vous Europe 1 – Le Parisien – Aujourd'hui en France » accueille Manuel VALLS, une des fgures du Parti Socialistequi pourrait prétendre à en incarner le renouveau.

Les Français ne se sont pas encore remis de leurs agapes des êtes de fn d'année quele député de l'Essonne lance une polémique en initiant un débat qui s'avéreraretentissant : il aut selon lui envisager une nouvelle réorme des ameuses« 35 heures ».

Non content de remettre en cause un des symboles orts de la politique de gauche deces dernières mandatures ; il reprend à son compte, pour exposer cette idée, une desormules les plus emblématiques du candidat SARKOZY. Il avance en eet unparallèle sur les possibilités qui pourraient être aites aux salariés de « travailler davantage » si la France se donnait les moyens d'aménager à nouveau le temps detravail.

« Travailler plus pour gagner davantage »

Avec cette initiative, Manuel VALLS ait preuve de certaines intentions en orchestrantune sortie sur un sujet très controversé, suscitant ainsi beaucoup de réactions, et cecipour deux raisons principales :

Premièrement, il calque les idées du camp qui lui est adverse. Et sur un deuxièmeaspect, il ait f du calendrier prévu pour les primaires par le Parti Socialiste (alorsqu'il a été mis en place de longue date et avec difculté par sa amille politique), ilremet ici en cause un acquis social symbolique.

Cette combinaison explosive ait tout d'abord de lui une cible, autant à gauche qu'à

droite, et aussi auprès des médias, un candidat aux primaires aranchi del'organisation de son parti.

Toujours impatiente pour ce type d'échéance, la presse aura tôt ait de se saisir decette initiative pour essayer d'en aire le coup d'envoi de la course à la présidentiellepour 2012.

L'examen des développements sur une semaine de cette « sortie » de Manuel VALLSsera l'occasion pour l'étudiant en journalisme de découvrir :

• comment la classe politique est en mesure de conjuguer ses eorts pourbotter en touche sur un thème jugé inopportun

• comment elle sait s'unir s'il s'agit de discréter un candidat déclaré.

Richard CARLIER UE 31 Médias & Développement Régional Européen Dominique BESSIERES Master 2 de Journalisme Européen Université de Reims Champagne-Ardenne 1




Juillet 2011

Un exercice de détails pour pouvoir analyser l'action du politique etl'oeil de la presse

Pour se concentrer sur les ondamentaux de la presse écrite traditionnelle, unesélection de titres reconnus permettra de voir comment les développements de cetteinormation ont été relayés tout au long de la semaine.

Nous questionnerons ainsi les liens qui peuvent être identifés au travers des

articulations suivantes :

• comment la ligne éditoriale peut représenter la pierre angulaire d'un titrede presse ?

• des points de convergence existent entre les diérents titres de presse etconcourent à un « eet de chorale »

• des points de divergence sont à repérer pour distinguer les nuances qui

peuvent exister entre les diérents titres (de quoi parle-t-on ? que choisit-ond'omettre ou au contraire de mettre en valeur ?)

• une synthèse nous permettra d'avoir une vue d'ensemble, d'analyserl'évolution des débats et la place qui aura pu être donnée au sujet surl'ensemble de la semaine

• enfn, en annexe, on pourra trouver :

• pour chacun des titres de presse un tableau récapitulatif desdifférents articles de la semaine

• et une copie de chacun d'eux, orant ainsi la possibilité d'allerplus loin pour un éventuel examen approondi des thèmatiquesabordées.





Juillet 2011

Une variété de prismes pour étudier les facettes de notresujet

Le choix qui a été ait par Manuel VALLS en matière de timing permet de disposerd'un élément isolé. Le lendemain du réveillon du jour de l'an ne représente pas eneet une période traditionnellement aste pour l'actualité politique.

Dans le cadre de sa stratégie de communication, cette enêtre a très certainement étéidentifée de longue date par l'équipe de ce responsable politique pour lui aménagerune chambre d'écho assez large et assurer ainsi l'impact et l'attention du plus grandnombre.

Trouver une stratégie pour se démarquer en choisissant une période où il ne se passerien de très excitant en politique représente une belle opération. Lancer un débat surun sujet aussi polémique semble également un deuxième point d'appui intéressantpour pouvoir exposer un point de vue et se aire entendre.

L'examen de la açon dont l'inormation a été relayée va nous démontrer qu'il estcependant difcile de pouvoir transormer l'essai. Le politique doit être prêt àrebondir, à s'expliquer en contre-argumentant et nous constaterons que l'âpreté del’arène médiatique ne pardonne rien.

Choisir un thème qui parle à tousAu même titre que la santé, le travail est un sujet qui concerne, d'une manière oud'une autre, l'ensemble de la population. Que l'on y aspire, que l'on en soit privé ouqu'il s'agisse de ce qui occupe la plus grande partie de nos plannings, le député-maire d’Évry a choisi de concentrer ses propositions sur une question qui parle à lagrande majorité des rançais. Les 35 heures concernent le plus grand nombre, et audelà du quotidien de la plupart d'entre nous, elles représentent surtout un dessymboles les plus prégnants de ce qui a ait la politique de la gauche. S'y attaquer,en étant de gauche, c'est non seulement tendre à la droite un bâton pour se airebattre, mais c'est aussi se mettre à dos la plus grande partie des militants de sonbord.

Tantôt considéré comme une mesure emblématique ou un acquis social, le thèmechoisi par Manuel VALLS aura rempli un premier objecti : aire réagirimmédiatement les sphères politiques et médiatiques.

Cet exercice de revue de presse approondi étant une première, le choix du sujet adonc été guidé par une actualité politique étant en mesure d'orir le panel le pluscomplet possible des points de vue et des réactions qu'il pourrait susciter. Qu'unresponsable socialiste en lice pour 2012 entame sa campagne (sans vraiment le dire)en souhaitant revenir sur les 35 heures représente à ce titre une belle opportunité :l'eet de surprise a été une réussite et les réactions ont été ortes, immédiates etnombreuses sur l'ensemble de la semaine qui a été étudiée.

Voyons comment la presse écrite s'est saisie du sujet.





Juillet 2011

Pourquoi le choix de ces supports de presse ?

La question des 35 heures est un dossier important : il crispe (diéremment) à gauche comme à droite. Ilétait donc intéressant de pouvoir étudier diérents échos et d'examiner ce que des titres moins « colorés »étaient en mesure de retenir des débats. Le choix qui a été opéré permet a priori de respecter un certainéquilibre :

– L'Union, quotidien de la presse régionale locale (Marne, Aisne, Ardennes et Somme), ensituation de quasi-monopole pour la région Champagne-Ardenne, ait partie du GroupeHersant Media. Quotidien issu de la Résistance, il a longtemps été le gardien de l'accentsocial du gaullisme mais depuis sa récente reprise en main par une nouvelle direction, son

discours s'est nettement déplacé vers le sensationnalisme pour se diriger vers le modèle destabloïds britanniques. De manière générale, les inormations locales ou sportives sontlargement privilégiées et ne laissent qu'une partie minime au traitement des questionsnationales ou internationales.

– Libération, historiquement à gauche, appartient désormais à la holding fnancièreReondation qui compte des associés comme Edouard de Rothschild, Pathé, le Groupe Suezmais aussi des investisseurs individuels tels que Pierre Bergé ou Bernard-Henri Lévy. Ce titrede presse emblématique de la gauche rançaise rencontre d'importantes difcultésfnancières depuis maintenant de nombreuses années. Il est également en difculté dans lesens où il est désormais un des seuls titres de cette couleur politique en France et ne compteplus guère dans son camp de supports « amis » de son inuence.

– Le Figaro, ondé en 1826, ait partie des plus anciens quotidiens du monde et le plus ancienen France. C'est une fliale de la Socpresse dont le propriétaire est Serge DASSAULT. Ce titrede presse est reconnu pour la qualité et le sérieux de son travail ; sa ligne éditoriale esttraditionnellement positionnée à droite.

– L'Express est un des « news magazine » les plus reconnus pour ce qui est de prendre lepouls de la société rançaise. A l'instar de la presse en général, il peine à trouver de larentabilité tout en ayant l'avantage de conserver un volume de lectorat constant. Laprochaine campagne présidentielle représente pour cet hebdomadaire une occasion dedoper ses ventes ; il a dessiné de nombreux objectis de commercialisation pour se prépareractivement en aiguisant sa ormule pour l'échéance électorale de 2012.

– Le Point, au sein du giron du Groupe PPR, est un magazine qui ouvre ses pages à toutes lesopinions politiques. Sa ligne éditoriale est cependant communément admise commecentriste et libérale.





Juillet 2011

Analyser les approches journalistiques

La trame proposée dans cet exercice permet d'étudier la progression des partis pristout au long de la semaine et de scinder les articles en éléments de base.

Le choix de l'objet, l'angle adopté, l'examen des diérents arguments permettentainsi de retrouver ce que doit être une démarche journalistique.

La construction du tableau que vous retrouverez en annexe « autopsie » ainsi37 articles diérents provenant de 5 titres de presse quotidienne ou hebdomadaire.

Le « décorticage » en éléments simples que constitue cet ensemble représente untravail de détails conséquent mais apporte de nombreux enseignements.

Cette étude systématique des articles ore en eet la possibilité :– de lister les idées véhiculées et les angles choisis pour chacun des articles– de constater ainsi l'évolution du propos des journalistes par un même titre

de presse sur une même semaine– et de conronter ces analyses d'un titre de presse à l'autre

Cet exercice présente aussi plusieurs avantages didactiques. Il permet en eet demettre en évidence la progression de la démarche du titre de presse pour aller enavant de la réexion sur un sujet. En apprivoisant cet exercice de revue de pressesystématique, on apprend que le travail journalistique ore des possibilités d'analysed'un thème singulier dans une actualité plurielle. On aborde également lesimplications qu'il peut avoir avec la vie quotidienne des lecteurs ou les éclairagesque les idées des protagonistes apportent à des angles sociaux, politiques,économiques, etc...

Ainsi, l'examen des articles sur les 35 heures dans le journal l'Union par exemple,révèle que l'analyse n'est pas son ort. A l'exception notable du travail de sonéditorialiste Gérald CHABAUD, on peut constater que peu de place est accordée ànotre sujet (il n'y a, de manière générale, que 4 à 6 pages -sur 40-, situées à la fn duquotidien, qui soient consacrées aux inormations nationales et internationales). Lepropos se concentre sur des considérations peu objectives, ce qui n'est pas au créditdu travail journalistique mais qui a pour avantage de se pencher sur lespréoccupations journalières de son lectorat. Le manque de prise de hauteur ou derecul n'ore pas de tribune aux autres animateurs de la vie politique, qu'ils soient degauche ou de droite d'ailleurs.

Ces lacunes n'installent ainsi aucun terrain à la conrontation des points de vue etdonc à la réexion.


L'Union




Juillet 2011

A contrario, Libération construit, si on considère l'ensemble de la semaine, un dossier trèscomplet sur la question des 35 heures : on constate que ce journal est proche de ses sourcescar il dispose d'inormations que les autres n'ont pas, et ce, dès le lendemain de l'annonce deManuel VALLS.

On remarque également que de ce ait, le sujet est plus que maîtrisé car les accointances dontil bénéfcie auprès du Parti Socialiste lui permettent de disposer de nombreux élémentsd'inormation. Ceci est vrai pour les faits (avec par exemple une compilation des points devue de l'ensemble des composantes socialistes possible dès le mardi) ; et tout autant pourl'analyse grâce aux perspectives qui y sont ouvertes tant au niveau historique que sociale oupolitique (quelle est la petite histoire de la génèse des 35 heures ? Comment pourrait-on demanière pratique revenir dessus ?). La qualité du rendu ne laisse aucun doute sur le travail de

ond de la rédaction qui a dû, de longue date, avoir constitué dossiers et premiers élémentsd'analyse du ond.

Le présent exercice de revue de presse détaillé permet ainsi de prouver que Libération est enmesure d'être objecti, complet et didactique : il n'a pas vocation à désamorcer la bombe dudéputé-maire d’Évry ou de le « tacler ». Ce titre de presse ait son travail de réexion et laissele lecteur aire ses choix en ayant à disposition le ruit du travail des journalistes qui ontplanché sur ce sujet.

Fidèle à sa réputation de sérieux, le Figaro propose un examen documenté et argumenté de laquestion qui est soulevée et des enjeux dont il est question. On perçoit très nettementcombien ces journalistes bénéfcient eux aussi de réseaux car ils sont inormés en priorité dece qui se trame dans la coulisse et de la teneur des annonces qui seront aites les jours

suivants.

On dispose en eet en avant-première, dans ce titre, des thèmes et des arguments qui serontévoqués le lendemain. Le Figaro est par exemple en eet le seul à pouvoir reporter deséléments d'inormation sur les mises au point que le gouvernement doit opérer pour se mettred'accord les mercredi et jeudi. Cette recherche d'équilibre au sein des composantes de lamajorité n'est connue en exclusivité qu'au travers de cet unique titre de presse. L'ensembledes médias qui ont été étudié ici ne se eront l'écho de cette inormation qu'avec le traitementqu'ils auront pu aire des voeux du Président de la République aux partenaires sociaux sur la

journée du vendredi.

Le Figaro semble le seul à avoir accès aux cabinets politiques et a ainsi toujours une longueurd'avance : ce journal est sans doute celui qui respecte le mieux les règles journalistiques. Le

thème des 35 heures est envisagé sous tous les angles utiles : économie, social, vie politique,implications dans la vie quotidienne des Français ou organisation générale de la société ;aucun aspect de la question n'est mis à l'écart et les zones d'ombre sont inexistantes.

Pour conclure cette vue d'ensemble, les hebdomadaires tirent également leur épingle du jeumais d'une autre manière. Sur ce type de sujet polémique qui ait peut-être réagir trop vitecelles et ceux qui ont de la voix, leur rythme de parution a l'avantage du recul et de l'esprit desynthèse. Les journalistes ont eu plus de temps pour pouvoir distinguer les éléments importantset ont eu l'occasion de mener les travaux d'enquête nécessaires. Ils n'ont pas le bénéfce del'actualité à chaud mais ils mettent à disposition des articles efcaces dans le sens où ilspermettent d'aborder de açon globale et sereine un sujet qui ait question. Le lecteur pourraainsi bénéfcier d'une analyse de ond qui lui permettra de aire des choix peut-être pluséclairés en un minimum de temps.


Libération

Le Figaro

L'Express / Le Point




Juillet 2011

SynthèseLe thème des 35 heures est donc étudié de manière diérente d'un support à l'autre. Pource qui est des quotidiens, on s'aperçoit qu'il est traité de mille manières tout au long decette même semaine. On constate ainsi que le développement du propos est initié dès lelendemain avec un simple rapport actuel (« Valls fingue les 35 heures », « Manuel VALLSveut déverrouiller les 35 heures ») et que les jours suivants orent sufsamment d'espacepour que les journalistes recueillent les avis de l'ensemble des parties prenantes, sepenchent sur les développements que ces implications peuvent avoir sur les préoccupationsquotidiennes du lectorat ou encore sur les possibilités d'avenir politique pour le candidat

déclaré. Le travail journalistique est présent (à l'exception notable de notre journal locall'Union), les points de vue sont pluriels si on se penche sur une multiplicité de titres et cecipermet d'appréhender la question sous des angles intéressants et constructis en lescomparant.

L'initiative de Manuel VALLS est ainsi étudiée dans sa totalité si on considére une pluralitéde supports mais c'est loin d'être le cas si on se cantonne à la lecture d'un seul titre. Lechoix de ce thème des 35 heures, et certainement le nombre trop limité de titres, n'auramalheureusement pas permis de mettre en évidence un jeu de questions/réponses entredeux ou plusieurs titres de presse. On ne constate pas de dialogue entre titres de presse oùdes journalistes seraient susceptibles d'échanger par articles interposés. Le choix d'un autresujet ou l'élargissement du périmètre d'études à d'autres types de supports (comme internetou les journaux télévisés) aurait certainement pu orir plus de champs et plus de possibilitésen ce sens (jeu des citations, reprises, exclusivité, texte écrit versus image...).

L'exercice ne nous a permis de ne déceler qu'une unique reprise (d'ailleurs non sourcée)entre l'article de Libération sur la génèse des 35 heures et l'article de l'Express (p.46-47). Enl'occurrence, on y explique que c'est DSK qui a eu l'idée des 35 heures et que c'est MartineAUBRY qui en a dû en assurer la mise en oeuvre (et donc la paternité aux yeux du grandpublic).

Cette « sortie » de Manuel VALLS est un thème qui aura ait l'objet d’une actualité orte surla semaine qui a été étudiée mais ça n'aura pas été le cas pour le reste du mois de janvier.Sans doute Manuel VALLS a préparé cette initiative en onction du calendrier. Il lance ledébat le lundi, en plein désert médiatique, et il sait que les voeux présidentiels aux

partenaires sociaux sont prévus le vendredi. La classe politique a donc toute la semainepour pouvoir développer ses idées. Au fnal, les recherches d'équilibre au sein de lamajorité ont que c'est Nicolas SARKOZY qui le vendredi sie lui-même la fn de la partiepar l'arbitrage qu'il communique au travers de son discours pour les voeux présidentiels auxpartenaires sociaux.





Juillet 2011

On retiendra au travers de cette évaluation le sérieux des uns (Le Figaro et Libération) et lepeu d'investissements (ou de moyens disponibles) pour les autres.

Pendant que les journalistes tirent à boulets rouges sur les discordances ou les jeuxd'inuence, ils se ont ort de donner la parole aux responsables politiques. La teneur de cetexercice de revue de presse systématique permet de distinguer ainsi comment on peut (oupas) trouver un équilibre entre indépendance et prise de position. Ce constat nous amène àpenser que la clé du travail de journaliste réside certainement autour de l'objectivité et du

sérieux des investigations.

Les modalités dans lesquelles les journalistes peuvent développer leur métier conditionnentcependant grandement leurs marges de manoeuvre : entre l'inuence de la couleurpolitique de leurs employeurs et les moyens qui leur sont accordés pour travailler dans debonnes conditions, il ne semble rester que peu de place pour être gardien de ce que devraitêtre le métier de journaliste.

Cet aspect des choses interpelle d'ailleurs sur un point : de quelle manière la couleurpolitique d'un journal lui donne accès aux responsables de tel ou tel camp ?

La construction et l'entretien d'un carnet d'adresses, l'importance du travail de réseau, les

possibilités que l'on peut se construire avec le o doit permettre d'avoir accès auxcalendriers, aux préoccupations et aux objectis de chacune des parties prenantes. Chaque journaliste, en onction des relations privilégiées qu'il entretient avec telle ou telle ormationpolitique et des services de communication, a ainsi accès à des éléments d'inormationdiérents.

Des journalistes choisis bénéfcieront certainement de communications ciblées. Ils pourrontêtre au courant avant leurs conrères et ainsi signer des exclusivités. Sans compter sur ceque l'on désigne couramment comme le jeu du o. Il est ainsi impressionnant de voircomment les jeux d'inuence peuvent se dessiner et comment il doit alloir les considéreravec la plus grande circonspection pour ne pas se aire manipuler.





Juillet 2011

Conclusion

Cet exercice de revue de presse systématisé permet de dégager plusieurs idées sur le travailtechnique de rédaction en presse écrite et plus largement pour celui de journaliste :

L'importance des chapeaux, des inters et des légendes : autant un chapeau a pour objecti d'introduire le sujet et d'en synthétiser les premiers éléments, autant les inters (qui

introduisent les paragraphes) sont en mesure de susciter l'intérêt du lecteur pour qu'ilprenne connaissance de l'intégralité du papier.

Au moment du euilletage, ils ont ainsi une valeur certaine pour accrocher celui qui leparcourt rapidement, piquer sa curiosité et l'inviter à prendre connaissance de l'article.

Tous les articles d'un journal ne sont pas lus, chapeaux et inters ont donc valeurd’hameçonnage, ils mettent en valeur le cheminement logique du propos et permettront au journaliste de construire son développement, tandis que le lecteur disposera de jalons àmême de se fgurer l'angle qui aura été choisi et des idées qui y sont développées.

L'importance de la place des illustrations comme outil de communication : on dit souventqu' « une image vaut mille mots ». Cet exercice démontre que les choix qui peuvent être

aits en la matière permettent d'argumenter, avec une orce égale, les propos qui sontdéendus sur le onds des articles. Ces illustrations interpellent, invitent à la lecture et relatetout autant que le texte. Ces visuels contribuent donc grandement au souvenir que l'ongardera d'un article.

La colonne « qui » des tableaux de synthèse hebomadaires que vous pourrez retrouver enannexe peuvent représenter un excellent outil pour une revue de presse d'un(e)attaché(e) d'un politique : veille inormationnelle pour le cabinet de l'intéressé(e) ou veilleconcurrentielle des contradicteurs. Ce type de tableau pourrait être complété par des outilsd'analyses statistiques à même de proposer aux cabinets politiques des outils de veille (quiest le plus inuent ? sur quelles variables pourrait-on jouer pour tirer à soi le discours ?). Ilpermettrait ainsi de mettre en place des actions ciblées en matière de communication et en

tirer un avantage certain.

Ces diérents aspects et l'ensemble de cet exercice m'auront conorté sur les ondamentauxde sérieux nécessaire mais aussi du minimum de moyens requis pour pouvoir mener à bienune mission journalistique. Ne reste plus qu'à conronter tout ceci aux réalités du terrain...





Juillet 2011

Bibliographie

AGNES, Y. (2008). Manuel de Journalisme. Paris : La Découverte

NEVEU, E. (2006). Une société de la communication ? Paris : Montchrestien

Webographie

Vidéo du « Grand Rendez-Vous Europe 1 – Le Figaro – Aujourd'hui en France »du 2 janvier 2011 avec Manuel VALLShttp://www.dailymotion.c om/video/xgdi79_quot-il-aut-depasser-les-35-heures-quot_news


http://www.dailymotion.c/

http://www.dailymotion.com/video/xgdi79_quot-il-faut-depasser-les-35-heures-quot_news



http://www.dailymotion.c/




Juillet 2011

Annexes

Revue de presse comprenant l'intégralité des articles qui ont été étudiés

Tableaux synthétiques d'analyse des contenus (un tableau par titre de presse)




S up po rt D at e T it re d e l 'a rt ic le C ha pe au (x )Contenu

Brève Dépêche Article à la Une rubrique Sentiment Crédits LégendeQui Quoi Où Quand Comment Pourquoi

L'Union

lun. 3 janv. 11 Manuel VALLS dim. 2 janv. 11 3055 ü non p.34 oui gros plan c onvaincu non

mar. 4 janv. 11 (pas de chapeau)

Manuel VALLS lun. 3 janv. 11 reprise des infos ci-dessus

1619 ü non p.33 oui soucieux non nonBenoît HAMON France Info lun. 3 janv. 11

Jean-François COPE lun. 3 janv. 11

mer. 5 janv. 11

Hervé NOVELLI mar. 4 janv. 11

3773 ü non p.36 oui nfographie 35 ido

Hervé NOVELLI mar. 4 janv. 11

G ér ard L ON GU ET P ub li c Sé nat ma r. 4 ja nv. 11

mer. 5 janv. 11

Manuel VALLS mar. 4 janv. 11

2480 ü non p.32 oui s oucieux non non

François BAROIN France Inter mar. 4 janv. 11

jeu. 6 janv. 11

non indiqué

réforme des 35 heures

2224 ü non p.34 oui convaincus nonManuel VALLS non indiqué

mer. 5 janv. 11

. .

Nicolas SARKOZY jeu. 6 janv. 11

8825 ü non p.34 oui non

Jean-Claude MAILLY jeu. 6 janv. 11

François CHEREQUE jeu. 6 janv. 11

Laurence PARISOT jeu. 6 janv. 11

Jea n- Fr ançoi s C OPE me rcr edi 5 ja nvi er 2011 so uha it e él ar gi r l e dé bat

Manuel VALLS non indiqué

Xavier BERTRAND jeu. 6 janv. 11

Angle Jour-nalistique

Taille de l'Ar-ticle (ensignes)

en page in-térieure

Illustration(s)

Valeur dePlan

Valls flingue les35 heures

Manuel VALLS se fait à nou-veau remarquer dans les

rangs socialistes. Hier, il s'enest pris aux 35 heures...

Réforme de laloi sur la se-

maine de travaildes 35 heures

Interview sur Europe 1

précision implicite de retour àla semaine de travail de 39

heures

permettre l'augmentation dupouvoir d'achat sans recoursaux heures supplémentaires

CommentManuelVALLS

pointe unhandicap de

la France.

Infos FranceMonde

Emmanuel Valls se fait ànouveau remarquer dansles rangs socialistes. Hier,

il s'en est pris aux 35heures.

« Travailler plus »

Au Parti Socia-liste, la trêve desconfiseurs n'aura

pas duré.

reprise des in-fos ci-dessus +réaction de dif-

férents poli-tiques

Non Indiqué= Pas deSource

« tout ce qui remet en causeaujourd'hui la réduction du

temps de travail est un com-bat d'arrière-garde »

En quoi lasortie de

Manuel Vallsest une er-

reur ?

Dossier « -Bugs en Sé-rie » pour lanouvelle an-

née

portrait à lataille

invite E.VALLSa revenir dansle droit chemin « on ne s'attend pas à ce

qu'un socialiste reprenne undes slogans deN.SARKOZY »

salue le cou-rage d'E.VALLS


L'UMPbat le fer des 35 heures

Le parti présidentiel se saisitdu dossier

chargé à l'UMPdes 35 heures,

il prend encharge cette

question


L'UMP fait des contre-propo-sitions (pour tester la réac-tion du gouvernement ? Se

démarquer dans le cadre desprochains remaniements mi-

nistériels ?)

Manuel VALLS a ouvert undébat sur les 35 heures dont

l'UMP se saisit

Quelles sontles contre-

propositionsde l'UMP ?

Infos FranceMonde

frise chronodes

évolutionsdes 35h

Les modifications appor-tées aux 35 heures

L'UMP avancera aujourd'huides premières pistes pour enfinir avec la semaine de tra-vail des 35 heures. Un débatque le parti souhaite mettreau coeur de la campagne

pour l'élection présidentiellede 2012.

Initie un dia-logue avec lespartenaires so-ciaux + prépareun rapport + faitdéjà des propo-

sitions


« La loi de 2008 n'est pasappliquée »

perte de terrainpar rapport àl'Allemagne =

les 35h ex-pliquent en par-

tie pourquoinous sommes

plus chers

Valls a de la suitedans les idées

« un socialiste éclairé »

Précisions sur les modalités

proposées

Lettre ouverteau PS

rentre dans des considéra-tions techniques + explique

plus avant ses objectifséclaircissement de sa position

les dernièresréactions

marquantesquant aux

propositionsde ManuelVALLS sur

les 35

Infos FranceMonde

portrait à lataille d'E.-

VALLSfélicite E.VALLSde son initiative

pointe les qualités de sonhomologue et son empathie

quant à ces idées

abonde dans le sens de la ré-forme & note les divergences

à gauche

Place à la « flexi-sécurité »

L'UMP confirme sa volontéde relancer le débat sur les

35 heures

Jean-François COPEHervé NOVELLI

Démantelement35 heures = unenjeu pour 2012


plus de flexibilité pour les em-ployeurs & plus de sécuritépour les employés = « flexi-sécurité » cette question doitêtre un des enjeux pour les

présidentielles de 2012

Quels sontles derniersdéveloppe-ments en

matière decontre-pro-position dela part del'UMP ?

Infos FranceMonde

double por-trait poitrineJF COPE +H.NOVELLI

Tout comme Jean-Franc-çois COPE, Hervé NO-

VELLI pense que le débatdoit dépasser le temps detravail et doit porter sur la

place du travail dans la so-ciété.


propose une ré-forme des 35

heures


favorable au« déverouillage »

35 heures trop chères + com-pétitivité à l'international +problème d'organisation dutravail + problème « d'état

d'esprit »Xavier BERTRANDJean-François COPE

35 heures vi-dées de leur substance

réunion àl'UMP

35 heures : ni oui,ni non

Voeux présidentiels aux par-tenaires sociaux

les consé-quences désas-treuses des 35

heures sontmaintenant re-

connues ausein de toutes

les familles poli-tiques


Les 35 heures ont disparuavec la libéralisation desheures supplémentaires

partis politiques et partenairessociaux ont le droit de réflè-chir à des propositions maisles limites se situent au ni-veau du respect du pouvoir d'achat des salariés et de lacompétitivité des entreprises

françaises.

De quellenature est le

fond desvoeux duprésidentaux parte-naires so-

ciaux ?

Infos FranceMonde

plan améri-cain N.SAR-

KOZY

action en liai-son avec la

pensée

« Aujourd'hui, les 35heures uniformes et obliga-

toires n'existent plus. »

Nicolas Sarkozy a laissé en-tendre hier qu'il ne toucheraitpas aux 35 heures malgré lavolonté de l'UMPde rouvrir le dossier pour la présiden-

tielle de 2012.

Chérèque : Sarkozy « ambi-gu »

a surtout retenule respect du

pouvoir d'achat...

Non Indiqué

= Pas deSource

...donc ne pas toucher à la

durée légale du travail.

trouve floue l'in-tervention du

président


souhaite que le président lèvece flou en s'exprimant plus

clairement

le débat sur les35 heures n'estpas à l'ordre du

jour


trouver des solutions pour lechômage doit être la priorité

relance le débatsur les 35heures


pour avoir des éléments dedébats pour la présidentielle

de 2012

ses propos ontprovoqué un tol-

lé


sa proposition provoque desdivisions à droite et à gauche

en désaccordavec Jen-Fran-

çois COPE


ne veut pas revenir sur des 35heures qui sont déjà vidées

de leur substance



ven. 7 janv. 11

François FILLON non indiqué

Nicolas SARKOZY non indiqué 1692 ü non p.34 non

non indiqué

3373 ü non p.34 non

non indiqué

pas d'objet non indiqué

pas d'objet Depuis 2007

MEDEF non indiqué

confirme la re-lance néces-

saire du débatsur les 35heures


convergence et harmonisa-tion des économies euro-

péennes

uniformisation nécessaire dutemps de travail à l'échelle eu-

ropéenne

Le cap du Pré-sident

Commentaire du journalisteHervé CHABAUD

délimite ce quiest envisa-

geable pour uneréforme des 35

heures


souhaite par là même rega-gner la confiance des syndi-

cats

ne pas toucher au pouvoir d'achat des salariés et à la

compétitivité des entreprises

CommentNicolas

SARKOZY ti-re-t-il sonépingle du

jeu ?

Infos FranceMonde

Les principalesdonnées du débatsur les 35 heures

Combien de temps travaillentles salariés français ?

Nicolas SARKOZYLaurent WAUQUIEZ

Hervé NOVELLI

éléments géné-raux sur l'intro-cuction des 35

heures, sesévolutions etcomparaisonavec l'Alle-

magne


on constate que les Françaistravailent en moyenne plus

que les Allemands

temps partiels subis en Alle-magne

Quels sontles tenantset les abou-tissants des35 heures à

la date d'aujourd'hui ?

Infos FranceMonde

Que reste-t-il des 35heures ?

« la majorité actuelle »

les assouplis-sements entre-

pris depuis2002 auraiententerré les 35

heures


déplafonnement des heuressupplémentaires + exonéra-tion de charges sociales etd'impôt sur le revenu pour ces mêmes heures suppél-

mentaires

les équilibres se sont faitsd'eux-mêmes

Quelle conséquence auraitun abandon des 35 heures ?

remise encause du ré-

gime de réumé-ration des

heures supplé-mentaires


plusieurs alternatives envi-sagées par le/la journaliste

quid des règles communau-taires ?

Quel risque pour les entre-prises ?

compensationde la réductiondu temps de

travail par desallégements de

charges so-ciales sur lesbas salaires


ces allégements engendrent4 milliards d'euros de ren-

trées fiscales en moins

les équilibres se sont faitsd'eux-mêmes : il serait dange-

reux de revenir dessus

souhaite l'inté-gratin rapide de

ces alléege-ments dans laréglementationde la Sécurité

Sociale




Support Date Chapeau(x)

Contenu

Angle Journalistique Brève Dépêche Article à la Une rubrique Illustration(s) Sentiment Crédits LégendeQui Quoi Où Quand Comment Pourquoi

L'Express jeu. 6 janv. 11

Carton plein pas de chapeau Manuel VALLS pas d'objet pas d'objet 504 ü p .2 2 N ew s / In di sc re ts / P ol it iq ue

pas de version papier = express.fr

pas de chapeau non indiqué 873 ü p .2 0 N ew s / In di sc re ts / P ol it iq ue

non indiqué pas d'objet

4215 ü p .4 6- 47 N ew s / Fr an ce / D oc um en t

C ongrés de la CFDT S ep t 91

Star des années 1990 Le Nouvel Observateur Déc 94

Barrer la route à Ségolène Nov 08

En 1993

Rendez-vous avec DSK Martine AUBRY, DSK 30/09/10

non indiqué

4017 ü p .44 Fra nce / Ne ws / Soc ial

Jean-François COPE non indiqué



non indiqué

Europe 1 et Jimmy non indiqué

. -

Titre de l'ar-ticle

Taille de l'Article(en signes)


Valeur dePlan

Son plan de communi-cation aura été particu-

lièrement complet

Europe 1, RMC, RTLet plusieurs journaux

italiens, suisses, espa-gnols et allemands.

semaine du 3 au9 janvier

De quelle teneur est lacampagne de pressede Manuel VALLS ?

L'heure duchoix

Laurence PARISOT,Alain MADELIN,

Jean-Louis BORLOO,Nicolas SARKOZY

Jean-Louis BORLOOmultiplie les consulta-

tions.

Non Indiqué = Pas deSource

Pour ce qui est des 35heures, Jean-Louis

BORLOO pointe la res-ponsabilité de la loi

TEPA(Travail, Emploi &Pouvoir d'Achat)

Jean-Louis BORLOOprépare son choix quantà être candidat à la pré-

sidentielle de 2012.

BORLOO va-t-il se pré-senter ?

Aubry : plansde carrière

Les 35 heures, ses soupçonsvis-à-vis de l'Elysée à proposdes histoires répandues sur son mari, ses rencontres se-

crétes avec DSK... Un livre ra-conte le parcours de la pre-

mière sercétaire du PS. Mor-ceaux choisis.

Martine AUBRY,Jacques DELORS,

Rosalie LUCAS, Ma-rie MOURGUE

Sont évoqués les dé-buts de Martine AUBRYet ses ambitions pour les présidentielles de

2012.

Les deux dernièrespersonnes du « qui »sont deux journalistesqui sont les auteurs dulivre « Martine AUBRY,les secrets d'une ambi-

tion »

Jeu dequestions/réponses

entre l'intéressée et lesdeux auteurs.

Morceaux choisis dudernier livre sur le par-cours de Martine AU-

BRY

Les « erreurs » des 35 heures

Martine AUBRY, lesmilitants de la CFDT,

DominiqueSTRAUSS-KAHN.

Comment les 35 heuresont été initiées.

C'est Martine AUBRYqui a appliqué les 35

heures sans êtreconvaincue du dispositif a priori, elle en assume

les résultats, qu'ilssoient positifs ou néga-

tifs.

C'est DSK qui a eu l'idéedes 35 heures.

Jacques DELORS,Martine AUBRY,

Georges FRECHE,Jacques CHIRAC,

François MITTERAND

Martine AUBRY, candi-date PS aux présiden-

tielles de 1995

L'opinion, GeorgesFRECHE ou Jacques

CHIRAC sont tous d'ac-cord pour désigner Mar-tine AUBRY comme unebonne candidate (mais

elle déclinera).

Jacques DELORS n'estpas candidat et on

cherche un(e) bon(ne)candidat(e) pour le rem-

placer .

Martine AUBRY, Ségo-lène ROYAL, Bertrand

DELANOË, DSK,Laurent FABIUS,

François HOLLANDE

Comment Martine AU-BRY est devenue pre-

mière secrétaire du Par-ti Socialiste.


Même si elle démentavoir préparé sa candi-dature, elle s'est organi-sée pour être élue à laplace du tandem Ségo-lène ROYAL / Bertrand

DELANOË

Elle explique qu'elle s'estpositionnée car elle ne

voyait pas comment Sé-golène ROYAL pouvait

être choisie.

Vie privée : la main de l'Elysée?

Jean-Louis BRO-CHEN, Martine AU-BRY, Hocine BEN-

DAOUI

Comment L'Elysée au-rait tenté de déstabiliser

Martine AUBRY


Ces destabilisations au-raient été organisées

par l'Elysée pour réduireles chances de Martine

AUBRY au plan poli-tique mais les résultatsattendus n'ont pas été

au rendez-vous.

Le mari de Martine AU-BRY a défendu en tantqu'avocat les lycéennesporteuses de voile, desislamistes qui ont tentéde mettre en place des

attentats

Comment Martine AU-BRY et DSK organisent

leur avenir politiquecommun


Ils se réunissent régu-lièrement pour coor-

donner leurs actions.

Martine AUBRY et DSKs'organisent conjointe-ment pour la présiden-

tielle de 2012.

Interview deGilles CAR-

REZ : 35 heures « Nefaisons pascomme les

socialistes »

Il ne faut pas rouvrir cechantier mais poser le

problème du coût du travail,estime Gilles CARREZ,

rapporteur UMP du Budget àl'Assemblée Nationale. Faut-ilrenoncer à la durée du travailà 35 heures par semaine ?

DominiqueSTRAUSS-KAHN

Les 35 heures sont lasource de nombreusesdifficultés pour l'écono-

mie française


aujourd'hui, les entre-prises se sont adaptées

et les mesures prisespar le gouvernement ac-

tuel ont permis de re-trouver des équilbres, ilserait insensé de reve-

nir en arrière

Les 35 heures ont dé-gradé la balance com-

merciale de la France etles difficultés induites àl'hôpital sont toujours

d'actualité.

Quel est le point devue du spécialiste UMP

sur la question ?

Comment les résoudre ? (lepouvoir d'achat et la

compétitivité des entreprises?)

travailler sur des solu-tions pour ce qui est

des heures supplémen-taires


alléger les charges entaxant moins les heures

supplémentaires

pour résoudre les pro-blèmes de pouvoir

d'achat et de compétitivi-té

Ne pourrait-on pas aussi fairedes économies sur les baisses

de charges au profit desentreprises ?

alléger les charges auprofit des entreprises


il s'agirait pour M.CARREZ que l'on

trouve un meilleur équi-libre entre compétitivitédes entreprises et pou-voir d'achat des Fran-

çais

la vraie question n'estpas tant la durée légaledu travail que les résul-

tats que l'économie fran-çaise doit atteindre

Alors, la bonne solution,c'est...

la vraie question, c'estle financement de la

Sécurité Sociale


Les cotisations patro-nales représentent 50%de la masse salariale : ilfaut trouver une solutionpour pouvoir les alléger

le fonctionnement de laSécurité Sociale n'a pas

évolué avec lescontraintes d'aujourd'hui

Vous êtes partisan de la TVAsociale ?

Jean-Louis BORLOO,TALLEYRAND

Des exemples de solu-tions qui ont pu êtremises en place dans

d'autres pays


Créer de nouvellestaxes ou en augmenter qui étaient déjà exis-

tantes.

les solutions pour ces fi-nancements se trouvent

sur ces créneaux.

35 heures. Pourquoi ManuelValls s'attaque à un tabou enprovoquant le Parti Socialiste

Manuel VALLS, Nico-las SARKOZY, Sté-

phane FOUKS, BenoîtHAMON, Martine AU-

BRY

Présentation des stra-tégies que Manuel

VALLS peut mettre enplace pour faire sa

place dans les primairespour les présidentielles

au Parti Socialiste.

Il contôle son image autravers d'une campagne

de presse maîtrisée.

Manuel VALLS souhaitese démarquer de ses ad-versaires aux primairesdu PS pour la présiden-

tielle de 2012.

-

-

Candidat.Manuel

VALLS inter-viewé par

' '

,

,-



Le Point 06/01/11

Solitaire non indiqué7654 ü oui p.30-32 France oui

Turbulent non indiqué

pas de chapeau

Gérard COLLOMB non indiqué pas d'objet

778 oui p.32 France oui non

Jean-Noël GUERINI non indiqué

Valls, l'hommequi ose

Qui est ManuelVALLS ?

plan d'en-semble avec2 journalistesinterviewant

ManuelVALLS

Le lieu choisipourrait être

à l'Elysée

Elodie GRE-GOIRE /Abaca

.

-

BruceTOUSSAINT et CarolineROUX pour l'émission

d'anticipation politique

0« Bonsoir,Monsieur lePrésident »,qui sera dif-

fusée sur Jimmy le 27

janvier.

Manuel VALLS, Ségo-lène ROYAL, Domi-nique de VILLEPIN,Francis CHOUAT,

Christian GRAVEL,Carlos da SILVA,

Jean-Marie le GUEN,Delphine BATHO, Au-

rélie PHILIPETTI.

Comment ManuelVALLS peut représenter un électron libre au sein

du Parti Socialiste.


il aime à travailler ensolo / il ne fédère quetrès peu autour de ses

équipes.

« il n'aime pas les com-promis vaseux »

Gérard COLLOMB,Jean-Noël GUERINI,Michel DESTOT, Do-

minique de VILLEPIN,Ségolène ROYAL.

les réseaux politiquesde Manuel VALLS


Manuel VALLS reven-dique ses positions car il dispose d'une convic-tion profonde quant aubien-fondé de sa dé-

marche.

de par son tempéramentet la façon dont il peut

s'organiser politiquement,Manuel VALLS fait cava-

lier seul.

Les objec-tions de ses

anciens alliésau congrés de

Reims

partage certainsconstats avec Manuel

VALLS


« Manuel VALLSintervient à contretemps

sur un sujet qui n'estpas primordial »

Quelles sont les posi-tions de ses cama-

rades ?

Encadré dansl'article pré-

cédent

gros plans deGérard COL-

LOMB +Jean-NoëlGUERINI

2 photosd'identité côte

à côte

teur-Maire deLyon / Jean-Noël GUE-RINI, Séna-teur et Pré-sident du

Conseil Ré-gional des

est en désaccord avecl'idée de revenir sur les

35 heures


le PS a besoin de séré-nité

la question a été tran-chée au sein du PS



Support Date Titre de l'article Chapeau(x)

Contenu

Brève Dépêche Article à la Une rubrique Illustration(s) Sentiment Crédits LégendeQui Quoi Où Quand Comment Pourquoi

lun. 3 janv. 11

Manuel VALLS

dim. 2 janv. 11 4062 ü non p.3 non

mar. 4 janv. 11

Europe 1 dim. 2 janv. 11

4589 ü oui p.3 oui

confiant AFP

décidé non

LCI

non indiqué

Propositions détonantes

pas de chapeau lun. 3 janv. 11 2427 Editorial oui p.13 Editorial oui confiant non

non indiqué 2817 ü non p.3 non

lun. 3 janv. 11 2426 ü non p.3 oui convaincu

. . .

Angle Journalis-tique

Taille de l'Ar-ticle (ensignes)


Valeur dePlan

Pour Valls, la gauche devra« déverrouiller les 35

heures »

Le député socialiste ainvité la gauche, hier, àrenouveler ses idées.

propose une ré-forme des 35

heures

Le GrandRendez-VousEurope1 – LeParisien – Au- jourd'hui en

France

revenir à une semaine detravail proche des 39

heures

permettre aux Fran-çais de travailler plus

sans avoir recoursaux heures supplé-

mentairesDe quoi retourne-

t-il ?France Poli-

tique

« Augmenter les sa-laires »

Nicolas SARKOZYJean-François COPE

E.VALLS surprendavec cette propo-

sition

E.VALLS reprend le leitmo-tiv du candidat Nicolas

SARKOZY « travailler pluspour gagner plus »

pour justifier sa posi-tion

Valls provoque un premier accroc dans les primaires

En proposant de « dé-verrouiller les 35

heures », le député del'Essonne se démarque

de son parti.

Manuel VALLS NicolasSARKOZY Benoît HA-MON Lionel JOSPIN

Martine AUBRY Domi-nique STRAUSS-

KAHN

Manuel VALLS enappelle à « déve-

rouiller les 35heures », s'attire

les ires des socia-listes

lancer une polémique estune stratégie que NicolasSARKOZY a pu mettre àson profit lors des précé-

dentes présidentielles, Ma-nuel VALLS suit le même

modèle de fonctionnement

la remise en causedes 35 heures est

une prise de positionstratégique du candi-dat aux primaires du

Parti Socialiste

Quelles sont lesconséquences dela sortie de Ma-nuel VALLS sur une remise en

question des 35heures ?

France Poli-tique

portrait engros plan

d'E.VALLS

Manuel Valls(ici à la Ro-chelle en

août 2010) adéclaré vou-loir permettreaux Françaisde « travailler

plus et tra-vailler

mieux »

portrait poi-trine de X.-

BERTRAND

La petitephrase de

Xavier BER-TRAND, mi-nistre du tra-vail « la fin

des 35heures ?Valls en a

rêvé, moi jel'ai faite. Quel

dommagequ'il ne l'ait

pas votée en2008 ! »

« Effets très pervers »

Pierre MOSCOVICIHenri EMMANUELLI

Benoît HAMON ArnaudMONTEBOURG Jean-François COPE YvesJEGO Xavier BER-

TRAND

« c'est l'effet pri-maire »

les primaires mettent à jour les divergences au sein du

PS

la compétition entreles candidats aux

primaires aiguise lesappétits

les primaires auPS ne sont pasavantageux enterme d'image


E.VALLS est seulau PS sur cette

position

Les 35 heuresn'existent plus, in-

utile d'ouvrir cedébat

salue le couraged'E.VALLS

« déverouillons les35 heures »

E.VALLS se posi-tionne

Ségolène ROYAL Ar-naud MONTEBOURGDominique STRAUSS-

KAHN

quelles marges demanoeuvre pour les adhérents auPS au sein de ceparti politique ?

Suivra-t-il ces exemples ouse saisira-t-il d'un pro-

gramme « clés enmains » ?

pour se démarquer des autres candidats

aux primaires

chacun formuledes propositions

prévoit égalementde prendre posi-tion sur d'autres

thèmes

Quelle est sa posi-tion ?

35 heures : silence dans lesrangs !

Manuel VALLS, la ruede Solférino, Martine

AUBRY, Jean-FrançoisCOPE, Gérard LON-

GUET

le rappel à l'ordrede Manuel VALLSdémontre qu'il n'ya pas de débats

possibles au PartiSocialiste


la question des 35 heuresest déplacée et hors du

temps

la droite s'est fait fortde détricoter les 35

heures au travers denombreuses contre-

mesures

absence de réélsdébats au parti

socialiste & ques-tion des 35 heures

dépassée

portait del'éditorialiste

L'éditorial –Gaëtan de

Capele

Le patronat ne veut pasrenégocier les 35 heures tout

de suite

« Le thème de la duréedu travail n'est pas à

l'ordre du jour del'agenda social 2011 »

Manuel VALLS Jean-Eudes du MESNIL unproche de LaurencePARISOT FrançoisCHEREQUE Jean-

Christophe SCIBER-RAS Michel MEUNIER

Frédéric BEDIN

« déverouillons les35 heures » ce

n'est pas un débatopportun l'idéal

serait de libérer letemps de travail

la remise encause des 35

heures est « unebêtise »


en concertation avec l'en-semble des partenaires so-

ciaux

les PME n'auraientpas d'avantages à ceque les allégementssur les bas salairessoient revus c'est un

sujet trop sensible quirisquerait de plomber

l'année qui com-mence

France Poli-tique

Le Roux : « Neuf moiscomme ça, c'est beaucoup

trop ! »

Proche de Hollande, ledéputé déplore le

« calendrier tardif duParti Socialiste ».

François HOLLANDE,Bruno Le ROUX, Ma-nuel VALLS, Arnaud

MONTEBOURG

La sortie de Ma-nuel VALLS estune occasion de

mettre le doigt sur un calendrier de

primaires quisemble inadapté.

Le TalkOrange / Le

Figaro

une échéance trop lointainepourrait représenter un es-pace trop grand pour dé-

battre

les primaires sont en-core lointaines

Comment la sortiede Manuel VALLSmet à mal l'orga-nisation choisie

pour les primairesdu PS

France Poli-tique

plan amériainde Bruno LeROUX dans

les studios duTalk

JC MARMA-RA/ Le Figa-

ro

Bruno LeROUX, hier,

dans le studiode Le Figaro.

--

Jean-François COPEsouhaite que ce débatalimente le projet ducandidat SARKOZY

Jean-François COPE &Hervé NOVELLI

soumettent un projet de réforme des35 heures auprèsdu bureau poli-tique de l'UMP

premier conseil

national desecrétairegénéral de

l'UMP

y travaillent de-puis 2004

remettent sur la table un tableau accablant des 35heures dressé dans un rapport parlementaire qui

date de 2004

-

-- -

.

- -:

.



Le Figaro

mer. 5 janv. 11

pas d'objet

4062 ü non p.3 oui souriant

non indiqué

jeu. 6 janv. 11

mer. 5 janv. 11

2445 ü non p.3 non

Consensus Matignon non indiqué pas d'objet pas d'objet

L'analyse pas d'objet pas d'objet 4111 ü non p.13 oui neutre non

non indiqué 3111 ü non p.4 oui fermé

ven. 7 janv. 11

Nicolas SARKOZY pas d'objet pas d'objet 119 oui p.1 Une oui décidé non

jeu. 6 janv. 11 3728 ü oui p.19 Economie oui dialogue non

non ind iqué en al lant p lus lo in

2933 ü non p.19 Economie non

L'UMP déclenche son offen-sive anti-35 heures dans la

perspective de 2012.

Quelle est la posi-tion actuelle de lamajorité pour cequi est des 35

heures ?

France Poli-tique

portrait engros plan deJean-Fran-çois COPE

F.BOUCHON/ Le Figaro

Jean-Fran-çois COPE :« Il faut quele débat sur

les 35 heuresimprègne

l'atmosphère».

« On a ouvert unebrèche importante avecles retraites, il faut enouvrir une deuxième

avec le temps detravail » Jean-François

COPE

Jean-François COPENicolas SARKOZY

Claude GUEANT Xa-vier BERTRAND Hervé

NOVELLI

l'ouverture du dé-bat sur les 35

heures doit être undes éléments dé-

clencheurs ducandidat SARKO-ZY pour la prési-dentielle de 2012


toute l'argumentation estprête (au travers du rapportparlementaire de NOVELLIde 2004) pour pouvoir en-

foncer le clou

revenir sur les 35heures semble unebonne initiative pour

Ms COPE et NOVEL-LI, mais le journalisteindique que les amé-nagements doiventêtre au rendez-vous

pour que le climat so-cial ne s'envenime

pas.

« Valeur de symbole »

Jean-François COPEHervé NOVELLI Nico-las SARKOZY Manuel

VALLS

l'UMP va-t-il s'at-taquer aux 35

heures ?


transférer du législateur auxpartenaires sociaux certainsaspects de la législation du

travail

engager sur cettequestion un nouveau

contrat social

35 heures : COPE s'assure dusoutien de FILLON

« un débat est néces-saire, même s'il ne serapas tranché dans l'im-

médiat. Ce sera l'un desdébats de la présiden-

tielle. »

Jean-François COPEFrançois FILLON

FILLON et COPEse mettent d'ac-

cord

un déjeuner àMatignon

l'UMP peut tout à fait sesaisir de la question des 35

heures pour préparer lacampagne de 2012

le parti UMP et legouvernement ontdes agendas diffé-

rents

Quel est le fruit dela mise au pointentre l'UMP et legouvernement ?

France Poli-tique

François FILLON Xa-vier BERTRAND Jean-François COPEValérieROSSO-DEBORD Jé-rôme CHARTIER Na-

dine MORANO MichèleTABAROT PhilippeCOCHET Edouard

COURTIAL Jean-LouisBORLOO

Tout le monde estd'accord sur le faitque le débat est

nécesaire, mais cen'est pas d'actuali-

té

Derrière les 35 heures, le fi-nancement de la Sécu

Manuel VALLS Jean-François COPE Nico-

las SARKOZY la CFDTJean-Louis BORLOO

aspects financiersdu débat qui a étéouvert sur les 35

heures

réformer le temps de travailinduit de nombreuses varia-

tions pour ce qui est dupouvoir d'achat des sala-

riés, de la compétitivité desentreprises françaises à l'in-

ternational et sur le finan-cement des prestations so-

ciales.

la situation n'est passi simple qu'il y paraît

Manuel VALLS a-t-il bien saisi toutela mesure d'uneréforme des 35

heures ?

Débats / Opi-nions

portrait engros plan del'éditorialiste

Olivier AU-GUSTE –

chef du ser-vice social du

Figaro

Julien DRAY : « le Parti Socia-liste n'est pas au clair sur les35 heures, il serait temps de

clarifier les choses »

Pour le député de l'Es-sonne, la direction du

PS devra accepter la li-berté de parole des

candidats aux primaires.

Julien DRAY, le PSdans son ensemble et

Manuel VALLS

la position du PSn'est pas claire sur la question des 35

heures

Le TalkOrange / Le

Figaro

organiser une conventionnationale du PS sur la

question des 35 heures

pour clarifier le dis-cours du Parti Soci-

laiste

Quel est le pointde vue de l'ancien

porte-parole duPS ?

France Poli-tique

plan améri-cain de JulienDRAY dans

les studios duFigaro

Marmara / LeFigaro

Julien DRAY,hier, dans lestudio du Fi-

garo

Benoît HAMON a « sur-réagi »

« le député de l'Es-sonne » Manuel VALLS

« les dirigeants duPS » Benoît HAMON

Dominique STRAUSS-KAHN Ségolène

ROYAL François HOL-LANDE

le débat lancé par Manuel VALLS re-présente une op-

portunité

le débat ouvert par ManuelVALLS est une excellenteoccasion pour réaffirmer

des valeurs de démocratieet de possibilités de débatau sein du Parti Socialiste

pour que les candi-dats aux primaires

puissent débattre desidées qu'ils sou-haitent défendre

SARKOZY : « les 35 heuresn'existent plus »

Le chef de l'Etat a fixéhier une limite au

débat : ne pas toucher au pouvoir d'achat dessalariés et ne pas nuire

à la compétitivité.

son point de vuesur la question


Plan rappro-ché poitrine

voir plusavant

SARKOZY encadre le débatsur les 35 heures

Le président ne veut niérosion du pouvoir

d'achat, ni atteinte à lacompétitivité des entre-

prises. De quoi res-treindre sérieusement ledébat ouvert à droite par

Jean-François COPE.

Nicolas SARKOZYMartine AUBRY Jean-

François COPE

ne pas toucher aupouvoir d'achat

des salariés et dé-

fendre la compéti-tivité des entre-prises françaises

Voeux auxpartenaires

sociaux

les aménagements qui ontdéjà été mis en place pour

les 35 heures n'iront pasplus loin pour le moment

les propositions deJean-François COPEne doivent pas être

prises enconsidération pour le

moment car ellesaméneraient lessalariés à travailler

plus longtemps pour un salaire égal. De quelle nature

est le fond desvoeux du pré-

sident aux parte-naires sociaux ?

Plan rappro-ché poitrine /Plan moyen

NicolasSARKOZY avec Jean-

ClaudeMAILLY (FO)

lors desvoeux.

Bernard THIBAULTépinglé

Jacques VOISIN Ber-nard VAN CRAEY-

NEST François CHE-REQUE Jean-FrançoisPILLIARD Jean-Fran-çois COPE Bernard

THIBAULT Jean-Claude MAILLY

bilan social 2010 :point sur cette fa-meuse questiondes 35 heures ?

Le président note à motscouverts l'absence de laCGT à la cérémonie desvoeux et les efforts de

concertation qui ont pu êtremis en oeuvre pour ce quiest de la réforme du sys-

tème de retraite

hommage au « sensdes responsabilités »des parteniares so-

ciaux

Le Secrétaire Général del'UMP revendique toujours le

soutien du chef de l'Etat

Le premier ministre,François FILLON, a eubeau indiquer, hier ma-tin, qu'il accueillait « defaçon positive » le débatsur les 35 heures, celui-ci divise de plus en plusouvertement la majorité.

François FILLON Jean-François COPE Xavier BERTRAND Laurent

WAUQUIEZ

2 camps s'af-frontent : ceux qui

souhaitent aller plus loin dans le« détricotage »

des 35 heures &ceux qui pensentque les réformesdéjà engagées

sont suffisantes


pourquoi ne pas lefaire ? Car ça se fe-rait sur le dos desclasses moyennes

De quelle naturesont les échangesentre l'UMP et le



à l'Elysée recherche de consensus

.

gouvernement ?

« Scrogneugneux »Jean-François COPE

Nicolas SARKOZY Xa-vier BERTRAND

le Président es-time que le débat

est nécessairemais que les re-mises en causedoivent être soi-gneusement évi-

tées

être garant des pos-sibilités de débat ausein de l'UMP maisrespecter l'indépen-dance que l'executif

peut avoir



S up po rt D at e T it re d e l 'a rt ic le C ha pe au (x )Contenu

Brève Dépêche Article à la Une rubrique Illustration(s) Sentiment Crédits LégendeQui Quoi Où Quand Comment Pourquoi

Libération

lun. 3 janv. 11 pas de chapeau non indiqué 885 ü non p.12 oui décidé

mar. 4 janv. 11

Tactique pas de chapeau non indiqué 1473 Editorial p.2 Editorial non

non indiqué

6423 ü p .2 e t 3 E vén em en t o ui

Ailier droit

lun. 3 janv. 11

Epouvantail

Eur ope 1 d im. 2 janv. 11

4312 ü p.3 Décryptage non

pas d'objet

INSEE pas d'objet pas d'objet pas d'objet

pas de chapeau 1416 ü p.4 Evénement non

mer. 5 janv. 11

4550 ü p.4 Evénement oui complicesSlogan pas d'objet Depuis 1998

Flexibilité pas d'objet mer. 5 janv. 11

RTL non indiqué

. -

Angle Journalis-tique

Taille del'Article (en

signes)


Valeur dePlan

Manuel VALLSveut « déver-rouiller les 35

heures »

Manuel VALLSLionel JOSPINMartine AUBRY

Manuel VALLS estimeque la gauche doit

« déverrouiller les 35heures »

Europe 1 + uncommuniqué

si la gauche revient aupouvoir en 2012

permettre aux Français de « tra-vailler davantage »

De quelle natureest l'intervention

de ManuelVALLS ?

France Ex-presso / Les

Gens

Plan moyende Manuel

VALLS sousune tente de

meeting

SébastienCALVET

pas de lé-gende

Manuel VALLSTony BLAIR Bill

CLINTON laCGPME FrançoisBAROIN Xavier

BERTRAND

l'éditorialiste nouslivre son sentimentquant à la stratégie

de Manuel VALLS etnous dresse un bilan

des 35 heures

Non Indiqué =Pas de Source

Manuel VALLS déve-loppe une stratégie de« triangulation » où il

emprunte les idées deses adversaires

pour pouvoir se démarquer etentamer les initatives à mêmed'initier la campagne pour les

primaires au Parti Socailiste pour la présidentielle de 2012

En quoi la sortiede Manuel Vallsest une erreur ?

Les 35 heures,première querellede l'année au PS

La remise en cause dela réduction du tempsde travail par ManuelVALLS suscite la ré-

probation unanime desautres sociallistes.

Manuel VALLS,Martine AUBRY

Manuel VALLS frappeun grand coup en re-mettant en cause les

35 heures


Manuel VALLS est unhabitué des propositions

iconoclastes

pour se démarquer des autrescandidats aux primaires

Tour complet despoints de vue des

principaux res-ponsables du Par-

ti Socialiste

35 heures : un dé-bat de retard / Ma-

nuel VALLS relanceà gauche la contro-verse sur la durée

du travail, alorsque cette réformevidée de sa sub-stance ne pose

plus problème.

Plan d'en-semble avec

ManuelVALLS et

Martine AU-BRY qui dia-

loguent.

échangecourtois

SébastienCALVET

ManuelVALLS,

conseiller presse à Ma-tignon lors dupassage aux35 heures, etMartine AU-

BRY, en 2008

à Paris.

Manuel VALLSDavid LEBON Be-

noît HAMON

Manuel VALLS sou-haite « déverrouiller les 35 heures », laréaction des autresocialistes ne s'estpas fait attendre.

conférence depresse de Be-noît HAMON

déclarations aux journalistes + conférence

de presse du porte-parole du Parti Socialiste

Benoît HAMON

Cet effet d'annonce fait trop pré-paré, met en avant l'ambition du

candidat aux primaires et nesemble pas adapter à une lo-

gique de groupe

Arnaud MONTE-BOURG DavidASSOULINE

Pierre MOSCO-VICI Martine AU-

BRY

les autres candidatsaux primaires + la

droite donnent leursdéveloppements àcette proposition


cette proposition est in-opportune

ce serait plus une posture qu'uneréelle proposition, la droite ne

manquera pas de s'appuyer sur ce thème pour pouvoir argumen-

ter sur ses positions à elle

« La modernité àgauche, ce n'est pas

de faire du sarko-zysme économique »

Benoît HAMON, porte-parole du PS, hier.

Manuel VALLSMartine AUBRYDSK Jean-MarcGERMAIN Phi-

lippeALEXANDRE

Laurent FABIUSLionel JOSPINFrançois HOL-

LANDE SégolèneROYAL Jean-Ma-

rie BOCKEL

la paternité des 35heures ne joue pas

en faveur de ses ins-tigateurs

directeur de ca-binet de Martine

AUBRY +thème cher à ladroite pour dé-

montrer lesmauvais résul-

tats du PartiSocialiste

quand il a étéau pouvoir

« de sérieux problèmesd'application » + manque

de crédibilité

même dans les rangs du PartiSocialiste, la mise en place des35 heures n'a pas rencontré les

résultats escomptés.

Les entreprisesconverties aux

RTT

Pour une partie du pa-tronat, les 35 heures

réaménagées neposent plus de pro-

blème. Manuel VALLS, laCGPME

La confusion dans lesdécalarations de Ma-nuel VALLS démontreque les 35 heures nereprésentent pas un

débat utile.

les entreprises ont sufaire leur partie des

aménagéments qui ontété apportés autour des35 heures et auront su

en tirer avantage

depuis la mise en place des 35heures par la gauche, la droite

s'est efforcée de les« détricoter » par toute une série

de mesures législativesOù en est-on des35 heures sur unpoint de vue éco-

nomique ?

Carcan pour entre-prises ou mesure déjà

morte ?

Mauvaises pour l'em-ploi et la croissance ?

« La droite », Ma-nuel VALLS

Quid des résultats ob-tenus avec les 35

heures ?

DépartementStatistiques du

Ministère duTravail

les statistiques dressentun bilan positif des 35

heures.

les accords sur les RTT aurontpermis de préserver l'emploi et

auront gonflé la croissance

Ennemies du pouvoir d'achat ?

Les RTT ont-elles af-faibli le pouvoir

d'achat desFrançais ?

le pouvoir d'achat a progresséavant le début de la crise en

2008

AUBRY et DSK,parents des 35

heures

Martine AUBRYDominique

STRAUSS-KAHNJean-FrançoisCAMBADELISManuel VALLSJean-Marie Le

GUEN

la génèse des 35heures

un déjeuner aux« Fins Gour-

mets »

De 1995 à lavictoire de la

gauche.

Martine AUBRY se re-trouve à devoir assumer un des aspects du pro-gramme de DSK dont

elle n'a pas la pérennité.

Un jeu d'acteurs lui amène à ap-pliquer une mesure où il y a « de

nombreux coups à prendre ».

La petite histoirede la création des

35 heures.

Un chiffon rougepour une droite

divisée

Jean-François COPEveut faire de l'abroga-tion de la loi un cheval

de bataille, BER-

TRAND et BAROINtempèrent.

Hervé NOVELLIJean-FrançoisCOPE ManuelVALLS Xavier BERTRAND

La sortie de ManuelVALLS a des effets

positifs à droite.

prochain bu-reau politique

de l'UMP

Même si les débatsrisquent d'être vifs, ils

auront pour intérêt pour chacun de défendre ses

idées.

Le débat sur les 35 heures per-met à droite de clarifier les posi-

tions de chacun.

Quelles réactionsà droite ?

Gros planpoitrine deJean-Frna-

çois COPE +Xavier BER-

TRAND

LaurentTROUDE

En janvier 2010, à Paris,

Jean-Fran-çois COPE etXavier BER-

TRAND

Jacques CHIRACNicolas SARKOZY

Alain MADELINLionel JOSPINManuel VALLSJean-FrançoisCOPE Xavier

BERTRAND Fran-çois BAROIN

Evolution de l'applica-tion des 35 heures

depuis 1998

Le retour de la droite aupouvoir en 2002 a vudes aménagements à

même d'en éliminer les« effets pervers »

Supprimer les RTT provoque-raient un tollé chez les salariés.

Jean-FrançoisCOPE Nicolas

SARKOZY Xavier BERTRAND Her-

vé NOVELLI

Jean-François COPEet Xavier BERTRANDne sont pas d'accord

L'Elysée tente d'éteindrele feu en parlant decomplémentarité de

points de vue.

COPE souhaite ouvrir le débat,BERTRAND estime qu'il s'agit dupassé et qu'il est inutile de reve-

nir sur cette question.

Manuel VALLS a redithier sa volonté d'aug-menter la durée légale

du temps de travail.Du gâteau pour la

droite, qui rêve de dé-battre de la « compéti-

tivité nationale ».

Manuel VALLS,Lionel JOSPIN,Hervé NOVELLI

Manuel VALLS enappelle à « déve-

rouiller les 35heures », s'attire lesires des socialistes +

Hervé NOVELLI(UMP) rebondit sur ce

débat via les RTT.

augmenter de deux outrois heures le temps de

travail hebdomadairepour pouvoir augmenter de par là même le sa-laire de celles et ceuxqui pourrraient profiter

de ce dispositif.

Manuel VALLS ne conçoit pasque son parti reste calé sur des

visions qui appartiennent aupassé.

-

-

: '. -

--

.

--

:

-

-

-

.

ManuelVALLS pro-

pose'

--

. .

---

.



mer. 5 janv. 11

non indiqué

4553 ü p .12 -13 Franc e oui oui

Compétitivité non indiqué

Hervé NOVELLI mer. 5 janv. 11

3937 ü p.13 France non

CNAM, CFDT non indiqué

pas d'objet non indiqué revenir sur les 35 heures

p as d 'o bj et n on i nd iq ué p as d 'o bj et

CFDT non indiqué

jeu. 6 janv. 11

non indiqué

3377 ü non p.16 ouiCharges Libération mer. 5 janv. 11

Retour de bâton non indiqué

ven. 7 janv. 11 jeu. 6 janv. 11 4332 ü p .1 0- 11 F ra nc e o ui

Fin des 35heures ? Le PS

crise, l'UMP jubile.

Quels sont lesderniers dévelop-pements à gaucheet à droite quant à

la sortie de Ma-nuel VALLS ?

35 heures : l'UMPrenchérit. Valls per-siste dans sa croi-sade anti-RTT, ladroite s'engouffredans la brèche etvoilà la durée du

temps de travail denouveau au centredu débat politique.

2 plans amé-ricains sépa-

rés: un deManuel

VALLS & unautre de Her-vé NOVELLI

les deux pho-tos jumellessont sépa-

rées l'une del'autre.

-

« d' augmenter de deux outrois heuresla durée lé-gale du tra-

vail. ». HervéNOVELLI,

numéro 2 del'UMP, envi-sage de sup-primer la du-rée légale du

travail.

« à la serpe »

François LAMY,Martine AUBRY« un ministre »,Jean-Luc ME-

LENCHON, Domi-nique STRAUSS-

KAHN, Jean-François COPE,Hervé NOVELLI,

Gérard LON-GUET, François

FILLON.

Comment revenir sur les 35 heures ?

déjeuner depresse et décla-

rations à lapresse

Contre-propositions, re-prises et développe-

ments divers

chaque partie prenante prenddes positions sur cette question

et sur les extensions qu'ellespeuvent envisager

Xavier BER-TRAND, Eric

BESSON

La position des res-ponsables ministé-riels sur ces ques-

tions.


« en finir avec les 35heures ou baisser le coùt

du travail ? Entre cesdeux débats, la droite n'a

pas fait son choix »

la perte de pouvoir d'achat et unaffaiblissement de la compétitivi-té des entreprises représententdeux développements qui sont

inenvisageables.

Le scénario explo-sif d'un retour aux

39 heures.

Allonger la duréelégale du temps de

travail serait un casse-tête juridique et unpoison politique.

comment l'UMP sesaisit de la question

des 35 heures

Bureau Poli-tique de l'UMP

supprimer la durée lé-gale du travail / renvoyer

à des accords debranche

marquer les esprits quant auxpropositions de l'UMP en matière

sociale

Comment pour-rait-on techni-

quement envisa-ger un retour sur les 35 heures ?

Renégocier tous lesaccords de branche ?

Michel MINE, Di-dier CAUCHOIX

comment les accordsde branche pourraient

être renégociés

on peut imaginer revenir sur ces accords, mais on

aurait affaire avec une« poudrière sociale »

ce sont sur ces négociations queles 35 heures ont été traduitesde façon pratique dans les en-

treprises

La fin des heures supdéfiscalisées ?

envisager la révisionde la loi TEPA, tra-

duction législative du« travailler plus pour

gagner plus »


en supprimant la duréelégale du travail, on faitdisparaître les heures

supplémentaires

Hausse de salairespour les ouvriers et

employés, pas pour les cadres ?

augmenter le tempsde travail pour offrir

une possibilité de ga-gner plus

Non Indiqué =

Pas de Source

il s'agit d'une nouvelle extensionde la suppression possible des

35 heures

Une machine à créer du chômage ?

revenir sur les 35heures n'est pas ac-cueilli de manière fa-vorable par les Fran-

çais


renchérissement du tra-vail partiel, « RTT à l'en-vers » où on se retrouve-rait avec des postes en

trop...

destruction des emplois crééspar les 35 heures, disparition des

RTT...

Les syndicats unispour garder les 35

heures.

La CGT refuse d'assis-ter aux voeux de l'Ely-sée. Même le patronat

reste dubitatif.

Manuel VALLS, laCGT, la CFDT

la réaction de la CGTet de la CFDT à l'an-

nonce de ManuelVALLS concernant laremise en cause des

35 heures.


« explosion du chômage,accroissement de l'ex-clusion sociale et éloi-

gnement des jeunes del'emploi »

cette remise en cause des 35heures aurait des conséquences

catastrophiques.

Quel est le pointde vue des parte-naires sociaux ?

EconomieExpresso

Plan d'en-semble de 3responsablesCGT dans lecour de l'Ely-

sée.

3 équipers enposition de

force

LaurentTROUDE

MauradRAHBI, Ber-

nard THI-BAULT et

Eric AUBIN,de la CGT, en

mai à l'Ely-sée.

Jean-FrançoisCOPE, le MEDEF,Benoît ROGER-VASSELIN, laCGPME, l'UPA

la réaction des parte-naires patronaux sur cette même question

renégocier le temps detravail verrait le gouver-nement en passe de dis-poser d'une fenêtre pour

revenir sur des avan-tages acquis par le pa-

tronat

la remise en cause des 35heures verrait la perte des exo-nérations de cotisations patro-nales gagnées par le patronatdans le cadre de la loi TEPA

Alain JUPPE,Jean-FrançoisCOPE, Xavier

BERTRAND, Mar-tine AUBRY, Ségo-lène ROYAL, Nico-

las SARKOZY

ouverture du débatentre partenaires so-ciaux, responsablespolitiques et titulairesdes mandats ministé-

riaux


tout le monde y va de saprise de position, ce quidevrait amener NicolasSARKOZY à « siffler la

fin de la partie ».

rouvrir le débat sur les 35 heuresaménerait à revoir un grandnombre de décisions, ce qui

n'est pas au goût du jour dansun climat social qui est encore

tendu.

Les 35 heures : unsujet pas dans le

timing de Sarkozy

Tout en affirmantqu' « il n'y a pas de su- jets tabous », le Pré-sident a semblé ex-

clure, hier lors de sesvoeux aux partenairessociaux, une remiseen cause de la durée

légale du travail.

Nicolas SARKO-

ZY, ManuelVALLS, Jean-

Francois COPE,Xavier BER-

TRAND, HervéNOVELLI, Martine

AUBRY

En quoi Le Présidentde la République a

tranché ?

Voeux aux par-tenaires so-

ciaux

Nicolas SARKOZY aécouté la proposition de

Manuel VALLS, lescontre-propositions del'ensemble des partiesprenantes qui ont été

émises dans la semaine& il donne sa vision des

choses.

Parce qu'il est Président de laRépublique, il se doit assumer

un rôle d'arbitre et doit trancher. Chronologie d'unesemaine agitée,arbitrée ce jour par le Président

de la République.

35 heures : l'Elyséecalme le jeu. Si Nico-las SARKOZY a

confirmé lors de sesvoeux aux forcesvives de la Nation

qu'il n'entendait paslégiférer de nouveausur le sujet, il s'estfélicité de la remiseen cause des RTTinitiée par le socia-

liste Manuel VALLS.

Plan d'en-semble /

Plans poitrinede Nicolas

SARKOZY etLaurence

PARISOT quise font l'acco-

lade.

Les 2 prota-gonistes sont

très sou-riants, dansun environ-nement oùles autres

membres del'assemblée

sont invi-sibles.

Chatles PA-TIAU / AFP

NicolasSARKOZY et

LaurencePARISOT,hier à l'Ely-

sée.

« Flou »

FrançoisCHEREQUE,Jean-Claude

MAILLY, LaurencePARISOT

Le point de vue despartenaires sociauxsur ce qui a été dit.

Le MEDEF rejoint la position du Ministre du Travail (dé-battre d'une nouvelle réforme des 35 heures n'est pas àl'ordre du jour) et les syndicats sont inquiets pour ce qui

serait de cette éventualité.

exercice de revue de presse systématisée

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