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DECEMBRE 2012 CLUB SOUS MARIN DU NORD Gratuit

Cette année, le Club Sous Marin du Nord fête ses 55 ans. Afin de célébrer ses nombreuses années de passion et d’amitié, nous nous sommes retrouvés le Samedi 8 Septembre pour une plongée à Barges, cette plongée s’est finalisée par un gâteau d’anniversaire. Enfin afin de souffler ses 55 bougies, une soirée a été organisée le vendredi 23 Novembre 2012 dans un restaurant à LILLE.

Actuellement, Le CSMN développe la plongée à l’air, au Nitrox et au Trimix en technique et en exploration. En plus, il permet aux différents plongeurs de s’initier puis de se perfectionner dans des activités comme la biologie, la photographie, le tir sur cible, la Plongée Sportive en Piscine.

Le Club Sous Marin du Nord est né en mai 1957, c’est le premier club de plongée dans la région. Les membres du club partageaient les mêmes passions : l'eau, la mer et surtout ce qui représentait à l'époque l'aventure et la liberté ... Quand on leur demandait ce que la plongée représentait, ils nous répondaient, « la plongée permet de transmettre aux jeunes et moins jeunes des principes de vie et de sérieux » … « La plongée est tout, et que s’ils avaient une deuxième vie, ils la consacraient à la plongée »…..

Ces précurseurs ont écumé tous les endroits où il était possible de plonger dans notre région : La Deûle, les carrières et surtout la mer du nord. Ils ont transformé un ancien bateau « Notre Dame de Boulogne » pour en faire un bateau de plongée où ils organisaient des baptêmes de plongée…. Ils nous ont transmis le virus de la plongée et on peut les en remercier…

Evénement au Club

Luc FAUCOMPRET & Philippe DAVRAIN (Carrière en Belgique)

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Je vous ai déjà dit plusieurs fois que le danger, en plongée, est partout, sournois, imprévisible. Pour illustrer mon propos, je vais vous raconter une petite histoire. En 1965, je plonge avec un jeune plongeur, assez bien formé : 50 plongées, donc pas tout à fait débutant. Il est réputé bon et sérieux. Nous descendons sur l’Ophélie, gros pétrolier Allemand à 30m de profondeur. L’épave est bien droite sur le fond, c’est une très belle épave, haut lieu de la plongée. On y trouve un énorme congre près du mat. Sous cette épave, dans la souille à peine visible, il y avait un espace haut d’environ 1m à 1m 50 sur quelques mètres de largeur ; un endroit assez inquiétant, triste et mystérieux. Je connais assez bien l’Ophélie pour y avoir plongée de nombreuses fois, je m’y sens chez moi. Arrivé devant le trou, je contrôle la respiration du plongeur, elle est calme. Je lui demande, par signes s’il veut y aller … Je crois qu’il s’y attendait car il dit oui tout de suite, ce qui est assez exceptionnel. Nous entamons la traversée mais pas avec l’impérative intention d’aller jusqu’au bout. Car nous ne jouons pas à la roulette russe. Des risques « oui » mais calculés… Je suis sérieux. C’est sombre, visibilité 30 cm à la lampe. Je le tiens par les sangles de sa bouteille qui est mal ajustée… ça m’embête… c’est très courant avec ces grosses bouteilles. Bizarre…J’étais un peu inquiet, quelque chose était inhabituel… je ne savais pas quoi…. Nous progressons et je ressens tout à coup une brûlure sur mes lèvres, douloureuse… Serait ce du sable que le courant projette sur ma bouche… ce serait nouveau et inhabituel… What it is ?

Je lève ma lampe, jusqu’alors dirigée vers le sable du fond, je ne vois tout d’abord qu’un environnement blanchâtre, inconsistant, opaque et « inconnu » Que se passe t’il ? C’est du jamais vu et je connais bien l’endroit, c’est mon coin préféré….Brusquement, je comprends. Nous avançons dans un amas de grosses méduses rassemblées à cet endroit. Incroyable, il y a presque autant de méduses que d’eau. C’est une soupe de méduse… Le copain n’a pas vu, si je lui montre, grand risque de panique … Je captive son attention sur le fond en lui montrant quelque chose d’imaginaire… Ça marche ! Il n’a toujours rien vu mais me regarde bizarrement, un regard qui questionne

Nous avançons doucement…. Encore une quinzaine de mètres… Interminable... ça dure, ça n’en finit pas… Ça y est, nous sortons de cet enfer… nous sommes au jour... Ouf et re-ouf ! Direction la pharmacie avec une fièvre de cheval. J’ai félicité mon binôme pour son sang froid. Cette plongée ou l’imprévu s’est réservé une grande place a été effectuée avec un détendeur Mistral sans Aquastop, sans Fenzy et avec une seule lampe des 1er temps qui n’éclairait pas bien fort…

Je rappelle aux jeunes plongeurs, qu’un bon plongeur est un plongeur vivant.

Philipe DAVRAIN

Plongée mémorable

Michel JOYE - Philippe DAVRAIN (Notre Dame de Boulogne)

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Profondeur : de 19m à 29 m Coordonnée : Scharendijke en Zélande N 51.739° E 3.845° Historique : A la fin de la 1ère guerre mondiale, la pénurie de matériau (l’acier) stimule la construction de coques de bateaus en béton armé. Le concepteur la classe des chalands du type « Serpent » est l’illustre ingénieur Eugène FREYSSINET (1879-1962).

Description : Ce chaland, qui a été construit en 1920 au Havre, était destiné au transport de charbon de la Grande-Bretagne à la France tracté par des remorqueurs de 1000 CV. L'état français avait commandé 150 chalands en béton armé ou en acier de 1000 tonnes environ de chargement utile. Les dimensions générales d’un chaland maritime est d’une longueur de 55m et d’une largeur de 10m. Les formes sont presque identiques à celle des chalands en tôle, moins effilées à l'arrière en raison de l'impossibilité de réaliser des arêtes vives en maçonnerie. Le serpent a coulé en 1970 à Schelphoek en Zélande lors d’une tempête. En Février 2011, le "SERPENT" a été renfloué avec succès. Il a été adapté pour plonger en toute sécurité. Ainsi, les ouvertures trop petites furent obturées et d’autres agrandies pour permettre aux plongeurs d’y pénétrer en toute sécurité. En outre, une couche de déchets de coquillages tapisse les différentes parties du navire afin que la faune puisse facilement s'y installer.

La visibilité est très faible, il faut plonger avec un phare par plongeur, une ligne de vie a été installée au départ de la cale avant et traverse les cales centrales. On peut sortir par la cale avant ou par les quatre zones de chargement des cales centrales. Le château à arrière est accessible par toutes les ouvertures. Le pont se situe à 23 m.

Pascal THERSSEN

Le Serpent

Cale avant Cales centrales Cale arrière

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Depuis quelques années des formations « bio » sont p roposées aux plongeurs de la FFESSM mais quels sont leurs objectifs et à qui s’adressen t elles ? En parallèle des formations techniques de plongeurs, N1, N2, N3 et guide de palanquée, il existe deux formations de plongeurs bio qui mènent aux brevets PB1 et PB2 (Plongeur Bio niveau 1 et niveau 2). Chaque formation possède une partie théorique et une partie pratique difficilement dissociables. La théorie du PB1 se fait sur 16 heures soit généralement 7 séances ; pour le PB2, la théorie est plus conséquente avec 25 heures soit 14 séances.

Dans la formation PB1, les objectifs sont de sensibiliser le plongeur à l’approche du milieu marin, acquérir quelques notions sur les milieux de vie et leurs habitants, savoir observer les animaux et les situer dans les grands groupes de la vie subaquatique. Lors des 4 plongées d’observation, on recherche les animaux à partir d’indices puis on apprend à utiliser de la documentation écrite.

Pourquoi à partir du niveau II technique ? Ces formations permettent d’aider les plongeurs à améliorer leur connaissances sur le milieu dans le lequel ils évoluent. Elles s’adressent cependant à des plongeurs ayant un minimum de vécu en plongée… Le plongeur niveau II technique a généralement acquis une maitrise et une aisance suffisante pour s’affranchir des aspects techniques de son immersion en toute sécurité et avoir ainsi l’esprit disponible pour observer, chercher ou encore photographier des scènes de vie subaquatiques. Lors des formations théoriques en salle, une place importante est faite à la reconnaissance des espèces animales et végétales à l’aide de photographies ou vidéo prises dans le milieu. Il est donc nécessaire que les plongeurs aient un minimum de « souvenirs » des plongées effectuées afin de d’y rattachées leurs propres observations. C’est pourquoi des plongées d’observation sont effectuées en parallèle à la formation théorique. Elles servent de réservoir commun dans lequel le formateur va puiser ses références pour illustrer certaines parties de ses cours. Dans les formations régionales, les plongées en Zélande, sur le littoral du Nord pas de Calais, en milieu portuaire et bien sûr dans les carrières proches sont les références qui permettent de relier la théorie et les observations. La validation du PB2 est aussi la porte d’entrée vers le FB1, le Formateur en Biologie 1er niveau. Ce premier brevet d’encadrement en biologie s’acquiert par des modules de pédagogie, d’organisation et de règlementation. Les formations de plongeur bio sont donc ouvertes à tous les plongeurs à partir du niveau II, simplement curieux de ce qu’ils peuvent découvrir lors de leurs immersions ou qui souhaitent approfondir leurs connaissances et améliorer leurs observations pour augmenter leur plaisir à explorer le monde subaquatique . Chaque année, une formation PB1 est proposée au CSMN, ainsi que dans d’autres clubs de la région (Dunkerque, Berck, Béthune …) Une formation PB2 est organisée au niveau régional sur Lille avec une fréquence bisannuelle (le nombre de candidats étant moindre).

Didier PECQUET FB2 n°29 Des informations sur le site de Commission Nationale Environnement et Biologie Subaquatique : http://biologie.ffessm.fr/ Pour les formations régionales : http://www.biosub-5962.fr/

Biologie au CSMN

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AAAA : comme Analyseur d'oxygène Lors de plongée Nitrox, le taux d’oxygène de la bouteille est supérieur à l’oxygène présent dans l’atmosphère (21 %) et peut aller jusqu’à 100%, l'analyseur d'oxygène permet de déterminer avec précision le taux d'oxygène dans la bouteille. Ceci fixera les paramètres de la plongée au niveau de la profondeur.

BBBB : comme Bouteille de plongée

Les bouteilles de plongée ou « blocs » sont caractérisées par leur contenance en litre (6, 8, 10,12, 15 et 18 litres). Elles sont en acier, en aluminium ou en carbone. Parfois, on associe 2 blocs ensemble pour formé « un Bi ». En général, le mélange de gaz contenu dans les bouteilles de plongée est de l'air, mais elles peuvent également contenir d'autres mélanges respiratoires (Nitrox, Trimix, ……).

Trouve les animaux correspondant à chaque photo et place-les ensuite dans la grille en t’aidant des numéros. Retrouve le mot caché….

Jeux

Petit dictionnaire de la plongée

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3

7 2

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Mot caché

Indice : C’est lourd…..

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