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Ministère de la Santé Publique de Côte d'Ivoire Direction Régionale de la Santé du Sud Mission Française de Coopération et d'Action Culturelle à Abidjan EVALUATION DE LA FORMATION SUR LE VIH / SIDA DISPENSEE AUX PERSONNELS DE SANTE DE LA REGION SUD. CUNVENTION 92-00-37 PROJET SANTE ABIDJAN Composante 1 Rapport final , Avril 1998 TAPE G., DEDY S., YENOU H.,KABA F., COULIBALY Groupement Interdisciplinaire en Sciences Sociales (GillIS-CI) Avec la collaboration de EONO P. KEROUEDAN D. Du Projet Santé Abidjan

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Ministère de la Santé Publiquede Côte d'Ivoire

Direction Régionale de la Santé du Sud

Mission Française deCoopération et d'Action

Culturelle à Abidjan

EVALUATION DE LA FORMATION

SUR LE VIH / SIDA DISPENSEE AUX PERSONNELS

DE SANTE DE LA REGION SUD.

CUNVENTION 92-00-37

PROJET SANTE ABIDJAN

Composante 1

Rapport final,

Avril 1998

TAPE G., DEDY S., YENOU H.,KABA F., COULIBALY I.~1.

Groupement Interdisciplinaire en Sciences Sociales(GillIS-CI)

Avec la collaboration de

EONO P. KEROUEDAN D.Du Projet Santé Abidjan

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TABLE DES MATIERES

H.E\l EI~(~1E:\'l E:"TS 4:.

I~EStji\·lE ·.. ···.· ~

CHAPITRE 1: APPROCHE THEORIQUE ET METIIODOLOG~9l!L 7

1 - LE CONTEXTE DE L'EVALUATIO~ · 7

II - OB.JECTIFS DE L'ETUDE 10

1. OBJECTIF GE1'\ER.·\L 102. OBJECTIFS SPECiFIQUES 103.11YpOTIIESE 10

III - APPROCHE METHODOLOGIQUE. 11

1 - LES METHODES DE RECHERCIIE. 111. LES Il'\STRlJME!'\iS DE RECHERCHE.. 113. ÉCIIAl'\TILLO;-,: 124 - LES SITES DE L'ETUDE ; 13

CHAPITRE [1- LES RÉSULTATS 14

1- LES CARACTERISTIQUES DE L'ECHAl\TILLON 14

1. LES FORJ'1ATEURS 141. LES PERSONNELS FORMES 143. LES AUTRES PERSONNELS 154. LES BENEFiCiAIRES 16

II - LES STRATÉGIES DE FORMATION 16

1. L'INITIATIVE DE LA FORMATION ET L'IDENTIFICATION DES 13ESOI1'\S 161. LA M ISE EN PLACE DE LA FORMATION 163. LE PROGRAMME DE FORMATION 174. LES :'1 ETHODES DE FORMATION 175. LE III LAN ET LES PERSPECTIVES DE LA FOR.I\1ATI0."i 18

III. IMPACT DE LA FORMATION SUR LES PERSON:\ELS FORMESET LES AUTRES PERSONNELS 19

1. L'IMPACT PERÇU PAR LES rORMES 191.1. La formation théorique 191. LA FORMATION PRAT1QlJE. 103. LE SUIVI DES STAGII\IRES 114. IMpACr DE LA FORi\IATION SUR LES 1\ VTRES pERSO:'\NELS FORMES 21

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REMERCIEMENTS

Nous adressons nos sincl:res remerciements 2 lGUS ceu:\ qui, de près oude loin, ont apporté leur concours à la réalisation de cc lra\ail :

- ..\ la ~v1ission Française de Coopération et d'.'\ct\O!1 Culturel1e, pour son appuilïn:.mcicr.

- .-'\ l'équipe du Docteur COU LI B:6..Ly Malik Directeur E:\écutif du PNLS, poursa sollicitude.

- Au Directeur régional de la Santé j' .-'\bidjan Sud et au:\ Directeurscomll1unau:\, pour leur contribution

- i~UX enquêtrices, Ml1es LlAL Y Ohiri \.;athalie et KOUAOIO Affoué Solangedont le sérieux et \a compétence ont pem1lS la collecte de donnéOes fiables,

- Aux Responsables des formations sanitaires d'Abidjan, pour leur hospitalité.

- Aux fom1ateurs, aux personnels fom1és et au:\ autres personnels, pour leurdisponibilité.

- /~ Madame K'{ELEM Elise et iv1ademoiselle KOUAME Yvonne Secrétaires, ,pour avoir participé à la saisie du texte.

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lu. RESUME-

L'étude vIse a mesurer l'impact des lomlations elTectuées surl'amélioration du dépistage et de la prise en charge des patients atteints deV1H/S1DA à Abidjan (1994-1995).

En termes spéci tiques, il s'agit de:

- évaluer les stratégies de fomlation et la pertinence du choix des sujetsà former par rapport aux objectifs du PNLS et aux besoins; .

- décrire le devenir des sujets formés;- évaluer les connaissances acqulses, deux ans après la tormation ;- mesurer !'anlélioration quantitative et qualitative du dépistage, de la

prise en charge et du suivi, en ambulatoire;- évaluer l'impact de la formation dans la FSU et auprès des malades.

Au Niveau Méthodologique, l'étude combine les approches qualitati\'e etquantitative.

Sur le plan qualitatif, des entretiens semi-directifs sont réalisés avec lescatégories de partenaires de la formation : (formateurs, personnels formés, autrespersonnels de santé, Directeurs communaux., bénéficiaires).

Sur le plan quantitatif, une évaluation des activités des FSU sur la base defiches techniques d'enquête est faite (nombre de tests, nombre de sujets dépistés,nombre de sujets malades, nombre de sujets pris en charge et suivis, niveau deconnaissances résiduelles).

L'étude s'est déroulée du 16 juin au 30 juillet 1997 dans les FSUd'Abidjan sélectionnées par le comité de pilotage.

Au niveau des stratégies de formation, l'initiative de la formation a eteprise et l'identification des besoins faites par le PNLS et le PSA. La mise enplace de la formation a nécessité le recours à des formateurs qualifiés; maisl'absence de responsable pédagogique chargé de la coordination de la formation aposé problème. Le progranlme de formation, dans son contenu, couvre tous lesaspects de la prise en charge, mais la multidisciplinarité n'a pu être possible fauted'une définition concertée des objectifs pédagogiques.

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Les méthodes de formateurs combinent la fOffi1ation théorique, les stagespratiques et le suivi. Les stages pratiques et le suivi sont jugés insuffisants par lespersonnels fonnés.

La formation des personnels de santé a globalement abouti à lID échecquant à ses effets sur la prise en charge des malades du Sida. L'impact de laformation sur les activités de dépistage, de prise en charge et de suivi dans lesFSU, est faible. les agents formés ont été généralement affectés dans les FSU~

mais les connaissances résiduelles sont retombées au niveau du pré-test; la nonutilisation de celles-ci dans le conte).,1e de la prise en charge en est la cause.

Des tests et des dépistages ont été réalisés dans certaines FSU et des cas deSida notifiés; mais r on ne dispose pas de données sur la prise en charge et lesuivi.. Le constat suggère que l'activité de prise en charge n'a pas été régulière.

Que faire pour améliorer la décentralisation de la prise en charge?TI faut:

- Entreprendre une politique globale de décentralisation de la prise encharge, avec ses trois composantes;

- Programmer une fonnation sur la base de l'analyse des besoins deformation des personnels de santé;

- Mettre en place un comité de pilotage et une équipe de coordinationpédagogique;

- Concevoir les outils d'évaluation au départ de la formation, au ruveauinterne et e).,1eme;

- Créer des cellules fonctionnelles avec tous les éléments techniques etassurer le suivi des personnels formés.

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CHAPITRE l : APPROCHE THEORIQUE ETI\1ETHODOLOGIQUE

1- LE CONTEXTE DE L'EVALUATION

L'épidémie du Sida sc fait jour en 1985 et suscite une réponse socio­politiquc à travers la création du Programme National de Luttc contre le Sida en1987. Avec l'Appui de l'OMS, des stratégies de prévention sont mises en oeuvresur la base des données épidémiologiques et socio-comportcmentales.

Malgré les campagnes de sensibilisation, le nombre de cas de Sida ne cessed'augmenter de façon exponentielle, passant de 14655 cas en 1993 à 31963 casen 1995. Il devenait alors urgent d'élaborer de nouvelles réponses sociales, denouvelles priorités telles que la limitation de l'impact de l'épidémie et ladécentralisation de la prise en charge des malades du Sida, des fonnationsspécialisées vers les formations sanitaires courantes.

La stratégie de décentralisation de la prise en charge requiert la mise enplace de trois outils fondamentaux:

- La fonnation des personnels de santé à la pathologie du Sida;

- La mise à disposition de réactifs sérologiques pour le diagnostic duSida:

- La disponibilité de médicaments essentiels pour le traitement desmaladies opportunistes.

Le volet formation fait l'objet de la présente étude d'évaluation. L'objectiffinal de cette fonnation est de parvenir à la décentralisation de la prise en chargeet du suivi des malades atteints du Sida par la création de cellules de prise encharge dans les formations sanitaires courantes (FSU).

Pour atteindre cet objectif, les activités de formation se sont déroulées defaçon progressive de 1992 à 1996, suivant une méthodologie précise.

En 1992, une information des personnels de santé des FSU des communesd'Abidjan est réalisée. Des séances de sensibilisation de l'ensemble despersonnels de santé des 10 formations sanitaires d'Abidjan sont organisées enjuin et juillet 1992, avec l'équipe de l'USAC du CHU de Treichville et le PNLS.

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l.cs uhjecti Ls Jc cc~ seances sont:

* In[(JrIncr k~ pcr~onnds dc sante dc la propag.;ll ion Jc la malad ie ctkur communiqucr (lès donn~es de scroprc\'akncc.

;. Former les personnels dc santé sur les ~igncs d'alertc (IL la maladie,sur le lien entre Tuherculose - Sida ct sur la ddinition de FL.ll1gui, surla stratégie hiologique et les sites diagnostiqucs sérologiquespossibles (à j'époque Ics lahoratoires des 3 CHU de la ville ct1'lnstitut Pasteur de CI).

;. Les sensihiliser aux notions de. pretest, d'annonce du résultat, deconfidcntialité et de suivi.

;. Les situer sur !cs attributions respectives· des médecins, assistantssociaux et inf1n11iers vis-à-vis de ]a prise en charge d'un malade.

En 1994-1995, est organisée la f0n11ation des personnels de santé des FSUdes communes d'Abidjan et des 3 FSUCOM (Sagbé, Toit Rouge et AnonkouaKouté).

A la fin de cette formation, le personnel f0n11é devait être capable deconstituer des équipes de prise en charge médicale et psychosociale des patients(dénommées cellule de prise en charge) au niveau de la consultation ambulatoirede médecine adulte et pédiatrique dans chaque FSLJ des JO communes de la ville.

La formation comportait un double aspect théorique et pratique:

- Au niveau théorique le programme de f0n11ation élaboré avecl'équipe de formateurs des unités spécialisées porte sur les aspectscliniques (diffusion des algorithmes de traitement des infectionsopportunistes), biologiques (diffusion de la stratégie diagnostiquesérologique rapide), éthiques et déontologiques (interventions d'unJuriste et de membres séropositifs de l'association Lumière Action),sur la Tuberculose, les MST, les aspects pédiatriques,gynécologiques et obstétriques. Des supports pédagogiques(documentation) sont communi9ués aux participants afin derenforcer les effets de la formation

C) Les dacuments de travail disponibles sur la problématique de la prise en charge du VIH!Sida.

- Le virus de l'immunodéflcience humaine.- La transmission du VIH ct de VHB dans les etabliss.:ments sanitaires- SIDA: les fails, l'Esoir (L. Montagnier)- Guide pour le conseil dans "infection à VIH ct le Sida (OMS, SlOA, Série 8). Séminairc1Atelier sur la définition de la stratégie national de diagnostic biologique des séroconversion àVIl-! et la supervision des laboratoires d' analyses médicales (Bing~rville. \ lai, 1994)

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- I\U nivt:au prutiqut:, 011 uistÎngut: ks séal1ct:s de jt:ux ut: rôk t:t ksstagt:s pratiqut:s. EI1 cc qui conct:rl1t: les jt:U\ de rôk, une grandt:partie du temps leur esl consacré pendant l<l période de ronm.ltÎol1théorique. 11 s'agit dt: sil11ukr la préparation des patients ..HI

prélèvemt:lll sérologique, à l'annol1ce de la séropositivité, auxexigences du soutien psychosocial ct au suivi de malades et de leursram iIles.

Ces jeux de rôle sont concrétisés lors des stages de mise en situation depretest et d'annonce de la séropositivité dont le but est de familiariser lepersonnel de ces équipes à la préparation des patients au test sérologique ct àl'annonce du résultat sérologique sur les sites de prise en charge opérationnels etspécialisés de la ville d'Abidjan: ClPS, CNTS, USAC, le CASM ou le CATd'Adjamé...

Enfin une équipe de suivi composée d'un représentant du PNLS, de la DRSud ct d'un fonnateur, allait sur le terrain à la consultation du dispensaire et aulaboratoire veil1er à la mise en place de l'équipe de prise en charge des maladesdu Sida sur chaque site des 10 communes.

Les difficultés de mise en place des servicess sont nombreux, et diverses:

* manque de place sur le site pour respecter J'intimité des entretiens;* manque de temps à consacrer aux malades du Sida;* absence de médicaments essentiels au prix PSP ;* manque de col1aboration entre médecins et assistants sociaux;* absence d'incitation pécuniaire pour faire ce travail;* non soutien de l'administration de la fonnation sanitaire au niveau

des moyens (enveloppes, fiche de suivi, etc.) ;* non respect de la confidentialité au laboratoire ou au dispensaire, ce

qui n'incite pas les malades à revenir et ne facilite pas la fidélisationdes patients.

La fonnation concerne les personnes disposées à suivre les malades duSida au niveau de leur site(équipe médecin, infinnier et assistant social). Cespersonnels sont sélectionnés en fonction de leur motivation, de leur intérêt et de

- Prévention du Sida; guide al'usage des responsables de prOL:rammes de santé maternelle etinrantilelplanification familiale -

Il - Le Sida et la Santé Maternelle et infantile (OMS. 19(0)- Algorithmes pour la medecine (PNLS)

. - Guide rour la prise en charge rar les services infirmiers des porteurs du virus de l'immunodéficiencehumarne (VIH) (OMS - SéricJ)

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leur qualilication (médecin, inlimlier, etc.. ) de façon à créer un équi\\DrC médico­social dans l'équipe. Une dizaine de personnes sont rormées par sile Lü Jurée dela fomlation est de 4 jours.

Au total 84 personnes ont été l'ormées. Compte tenu de l'lmponance decette fonnation pour le dépistage et la prise en charge des patients atteints duVIH/SIDA, il est nécessaire d'évaluer son impact sur l'amélioration des services.

II - OBJECTIFS DE L'ETUDE

1. OBJECTIF GE~ER.Â,.L

Mesurer l'impact des formations effectuées sur l' a..'1le\ io,ation du dépistageet de la prise en charge des patients atteints de VlH/SlD.-", à Abidjan.

1. OBJECTIFS SPECIFIQUES

- évaluer les stratégies de formation et la pertinence du choix des sujetsà former par rapport aux objectifs du Pi\l..S et aux besoins;

- décrire le devenir des sujets formés;- évaluer les connaissances acquises, deux ans après la formation;- mesurer l'amélioration quantitative et qualitative du dépistage, de la

prise en charge et du suivi, en ambulatoire;- évaluer l'impact de la formation dans la FSU et auprès des malades.

3. HYPOTHESE

Si la formation des personnels de santé à la pathologie du Sida a réussi,elle devrait avoir un impact sur l'amélioration du dépistage et de la prise encharge des patients.

JO

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IIl- APPROCIIE l\lETI10DOLOGIQUE

1 - LES \lETIIODES DE R.ECIIERCliE

\"ctulk combine lès apflrocl1es qualitative ct qua11litativc.

Au niveau qualitatir, des entretiens semi-directifs sont réalisés avec cinqcatégories de partenaires de la fonl1èltion :

- Premièrement, \cs l'armateurs, pour recueillir des inlom1ations sur lecontexte, !cs objecti l's, les méthodes, les prérequis, le déroulement, leplan et les perspectives de la fomlation ;

- Deuxièmement, les personnels formés, pour avoir leurs avis sur lecontexte, les objectifs, les méthodes, les prérequis, le dérou1cment, lebilan et les perspectives de la fomlation.

- Troisièmement, les autres personnels de santé non formés, pours'enquérir des activités de prise en charge dans \a FSU, de leursrelations avec les personnels fomlés, de leur anitude à l'égard de cetype de fomlation et de l'amélioration du suivi.

- Quatrièmement, les Directeurs communaux, pour appréhender leurniveau d'implication dans l'identification des· besoins de fomlation etla mise en oeuvre de la formation.

- Enfin, cinquièmement, les bénéfïciaires, pour évaluer l'améliorationqualitative et quantitative des services en tant qu'effet de lafomlation.

Au niveau quantitatif, trois évaluations sont réalisées:

- Une évaluation des activités des FS U en termes de

- nombre de tests réalisés en 1995-96 ;

- nombre de sujets dépistés auxquels on a annoncé les résultats;

- nombre de sujets suivis: nombre de malades revus, périodicité dusuivi, taux de déperdition;

- évaluation des connaissances résiduelles des sujets lOnllés, à l'aided'une épreuve pédagogique;

Il

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- conn\lissance érld~ml()'logiqlle, hiologique, clinique ct thèr\lpcutique ;

- connaissance des algorithmes de prise en charge:

- analyse de l'organisation des services de prise en charge (fiched'enquête en annexe) :

- implantation de la cellule de prise en charge: locaux, matérielsdisponibles, personnels affectés:

- approvisionnement en réactifs de laboratoire;

- approvisionnement en fiches de suivi;

- circuit du malade, organisation de l'anonymat, confidentialité;

- obstacles rencontrés: matériels, humains ...

2. LES INSTRUMENTS DE RECHERCHE

Au niveau de l'approche qualitative, des guides d'entretiens mis au pointpar l'équipe de chercheurs et celle de décideurs ont été appliqués à chaquegroupe de partenaires de la formation.

Au niveau de l'approche quantitative, des fiches d'enquête adaptées soit àl'inventaire des activités, soit à l'évaluation des connaissances ou à la descriptiondes services ont été élaborées.

3. ECHANTILLON

(~ lAI l:'ensembl~~~onn~I?J9-Im~ est inclus dans l'échantillon. Pour lesformateurs seront retenus les membres de l'équipe de prise en charge (5personnes), les animateurs et coordinateurs des formations (5 personnes), lespersonnels de la DR sud et de PSA (4 personnes), un échantillon des équipesayant participé à la formation (USAC, CASM, CIPS, CAT d'Adjamé, LumièreAction) (6 personnes) et un échantillon des intervenants des cours théoriques (3personnes)

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CllllCefll,lIll les al.lLfeS pefsollnels des I:SLJ, lin échanLillol1 de \6 personnessaa tiré llU sort (\ il1lïnnÎer. 1 sage km me [J,Ir rSll). Pour lès ma1ades unéchJI1lillon Je 32 refsonnes sefa tiré llU sort (4 [Jllr [:SU)

l:écilantillon 11n~l\ sera Jonc constitué de:

44 [Jefsonnèls l'armés23 rormateurs1Cl Jut res rasonnds32 malades suivissoit un total de 115 rersonncs.

4 - LES SITES DE L'ETUDE

Sont intéQ.rées à l'échantillon, les Formations Sanitaires urbainesretenues par le comité de pilotage, là où il n'y a pas d'essai clinique en cours:Marcorv, Abobo-Nord, Koumassi, Treichville, Cocodv-Nord, Port-Bouet,. .Attécoubé, Locodjoro.

Ces fOnllations représentent 50% des FSU d'Abidjan et regroupent 66%des personnels formés (47/71). Elles sont donc représentatives des FSU et despersonnels fomlés.

L'enquête s'est déroulée du 16 Juin au 30 Juillet199}.:~~.__.. ~.,....---~ .._..._, .._~

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CIL\PITIU: Il - LES lÜ:Sl'l.T.\TS

1- LES CARACTERISTIQUES DE L'ECHANTILLON

L' écllanli Il on Will porle qualn.: conl ["Josan les: 1es ["ormateurs, ks personnelsde santé fonnés, les autres personnels et les bénéficiaires.

1. LES fOR!VIATEURS

L'enquête a penni de toucher:

- 2 Professeurs- 6 Médecins- 2 Assistantes sociales

Ces fornlateurs relèvent de l'USAC, du PNLS, de RETROC1, et du servicedes Maladies Infectueuses du CHU de Treichville.

2. LES PERSONNELS fORMES

Comment les personnels formés se répartissent-ils dans les formationssanitaires d'Abidjan?

Tablcau 1 : Distribution dcs pcrsonncls formés dans Ics FSlJ

Distribution des nersonnels fonnés dans les FSU

Présents 1 Absents Retraités Total

Abobo-Nord J 2 1 JAltecoubëLocodjro 5 4 9

Cocodv-Nord 3 1 1 5Koumassi 3 2 :;Marcory 4 1 1 2 7Pon-Bouet 6 2 8Treichville :; J 8

1 TOlal1

29 1 15 1 OJ 47

- Vingt neuf personnels fomlés ont été touchés par l'enquête dont 8médecins, 12 infïmliers, 5 sages-femmes et 4 assistantes sociales .

. - Quinze sujets fomlés étaient absents au moment de l'enquête pourplusieurs raisons: stage à l'étranger, médecins mis en disponibilité, congés dematernité et raisons diverses.

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- Trois personnes l'ormées sont déjù ,l la retraite.

[.',î.g.e du personnel formé tourne autour de ~2 linS. Il est constitué oe \2hommes et 17 femmes.

l.'ancienneté moyenne dans la prokssion avoisine 17 ans d l'anciennetésur le sile, 7 ans. Panni le personnel fom1é (n=29), 17 appartiennent à unecellule, même si celle-ci ne fonctionne pas toujours. Comment les lom1és ont-ilsété recrutés ? 11 déclarent s'être portés volontaires pour accroître leurscompétences dans le domaine de la prise en charge des malades du Sida; 18 ontété proposés par le chef de service et ont accepté la fonnation pour les mêmesraIsons.

Les avantages attendus de la fonnation sont essentiellement la qualificationet la promotion professionnelles, Cette qualification est d'autant plus nécessaireque 20 apprenants sur 29 ne s'étaient jamais occupés de Sida avant la fonnation ;ils exerçaient dans leurs domaines particuliers (médecine, services sociaux,services spécialisés). Les 9 apprenants qui s'occupaient de Sida avant lafonnation de 1994 ont aussi participé à d'autres fonnations en 1991 et 1992 etreçu une documentation appropriée sur le Sida., les algorithmes de traitement desinfections opportunistes, la prise en charge médicale et psychosociale desmalades, la transmission mère-enfant du VIH, 1'TEC, le counselling.

3. LES AUTRES PERSONNELS

Vingt cinq (25) autres personnels non fonnés ont été touchés parl'enquête: 6 médecins, 3 assistantes sociales, 7 sages-femmes, 9 infinniers d'état.

Les personnels non fonnés (8 hommes et 17 femmes) ont en moyenne 40ans. Ils se composent de 6 médecins, 9 infirmiers d'état, 7 sages-femmes et 3assistantes sociales. Leur ancienneté moyenne dans la fonction est de 16 ans, et,sur le site, de 5 ans.

Parmi ces personnes, 18 agents auraient souhaité être fonnés pourdévelopper des compétences dans la prise en charge des malades du Sida.Seulement 7 agents ne souhaiteraient pas de fonnation à cause des occupationsmultiples (tuberculose) et du niveau d'infonnation actuel jugé satisfaisant (j'aidéjà des documents).

Les personnels non fom1és ne savent pas comment les fonnés ont étés~lectionnés (n=12) ou affïnnent qu'ils ont été désignés par les supérieurshIérarchiques (n= 10), ou se sont portés volontaires (n=J). Ils pensent que le mode

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lk oesignution n'a uucun elTet sur le ronctionnc11lcilt Ou scrvice (n=\4) ou qu'ilsnc perçoivent pas son effet (n= 10).

4. LES BE\EFIClAIRES

Au niveau des bénéliciaires (malades suivis), malgré les passages répétésdes enquêteurs dans les FSU, aucun malade suivi n'a pu être enquêté. Les raisonsinvoquées par les personnels formés mentionnent soit l'absence de cellule deprise en charge (417), soit son non fonctionnement, lorsqu'elle existe (317). Lesmalades préfèrent alors se rendre à l'USAC.

II - LES STR.\TÉGIES DE FORMATION

1. L'I!\ITIATIVE DE LA FORMATION ET L'IDENTIFICATION DES

BESOINS

L'initiative de la formation a été prise par le PNLS et le PSA sur la basedes contraintes professionnelles qu'impose la mise en place des cellules de priseen charge dans les FSU d'Abidjan. Les Directeurs Régionaux et Communaux desanté n'y ont pas participé de façon formelle dans le cadre d'un comité depilotage du projet de formation chargé de la conception et du suivi de celui-ci.

L'identification des besoins de formation a également été faite par JePNLS et le PSA ; la méthode d'identification reste implicite, de même quel'anal yse des tâches nouvell es.

2. LA MISE EN PLACE DE LA FORMATION

Comment les programmes de fonnation ont-ils été mis en place?

De l'avis des fonnateurs, quelques réunions ont été organisées au PNLSpour donner des informations d'ordre général sur la fonnation. Mais lesfonnateurs ne se sont pas constitués en une véritable équipe pédagogique dotéede responsabilités précises en tennes de :

· définition du profil d'entrée et de sortie des personnels de santé· définition des programmes· définition des types d'intervention· définition des types d'évaluation

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· choix et contrôle des ['ormateurs· infonnation sur les conditions dl: travail

Aucun responsable scicnti!ïque et pédagogique n'(1 été désigné pOll[coordonner et superviser les activités de fomlation, Aussi, les fomlateurs ont-ilsparticipé à la formation de façon individuelle, pour certains (40%) sans avoir étéinformés dcs objectifs de la formation:

« On m'a tout simplement demandé d'intervenir sur l'épidémiologieJ'étais une personne ressource .. je ne me souviens plus de cette initiative ».

- D'autres considèrent la fomlation comme une sensibilisation dupersonnel médical et para-médical devant amener ceux-ci à s'impliquerdavantage dans le processus de décentralisation ; or, une formation atteint leniveau des compétences et diffère en ce sens de la sensibilisation.

La plupart des formateurs (70%) sont intervenus sans avoir une idéeprécise des prérequis des apprenants, ce qui pose problème au niveaupédagogique, la programmation d'un enseignement dépendant des connaissancesantérieures.

3. LE PROGR.\MME DE FORMATION

Le contenu du programme de formation couvre tous les aspects de la priseen charge; mais l'absence de coordination pédagogique a entraîné une définitionindividuelle des contenus. Dans ces conditions, la multidisciplinarité ne pouvaitfonctionner réellement, faute d'un consensus sur les objectifs de formation etd'une harmonisation des contenus au niveau de l'équipe pédagogique. Lamultidisciplinarité suppose nécessairement un centre de coordination desactivités pédagogiques.

4. LES METHODES DE FORMATION,

Les méthodes de formation combinent la formation théorique en coursmagistral, les stages pratiques et le suivi dans les FSU.

Les formateurs dans leur ensemble reconnaissent avoir assuré la formationthéorique de façon satisfaisante, et pour certains (7), encadré les stages pratiquesen termes de : .'

,-c. ,.· .

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- .icu de rCl!C oll l'llgClll rr0r~lre le ratiel1t au lest, <.1nl1<1I1Ce le résultat cttcnle de rbliser LIll soutiCll psycl1()s(\ci~li ~

- p~Jrlicip(lti(l1l (lll plélesl, à l'annonce ct liU cunseil dans ks structuresspécialisées (l'IPS. LJSi\C Ci\Ski, CAr d'J\d.i~U11é... ).

En revanche, le slIlvi n'li pas toujours été èlTcctil', compte tenu del'inexistence d'L1ne coordination pédagogique chargée de réaliser saprogrammation lill niveau des formateurs. Même si des riches de suivi permettentd'harmoniser les procédures, aucune évaluation de cet aspect de ln fonnation n'apu ~tre signalée.

5. LE nI LA:" ET LES PERSPECTIVES DE LA FORMATION

Aucun fonnateur n'a une idée objective du bilan de la fomlation en termesde rendement inteme (évaluation des fonnations théorique, pratique et du suivi)et de rendement externe (efficacité de la prise en charge des malades du Sida).

Outre la fomlation, la prise en charge de ces patients dans les cellulesimplique la disponibilité de réactifs sérologiques pour le diagnostic du Sida et demédicaments essentiels pour le traitement des maladies opportunistes. Fauted'une mise en oeuvre effective de cette politique globale de prise en charge, leseffets de la fomlation ne pouvaient être que nuls comme l'indiquent la quasitotal ité des formateurs ~

1 « Le résullal Ihéorique est positif .. mais les cellules n'ont pasleJ[ect:vement été mises en place dans toutes les formations sanitaires .. et même1 la ou el/es existent, el/es ne fonctionnent pas, faute de moyens ' test,1 médicaments, véhicules pour les déplacements au cours du suivi... II

La fonnation des personnels de santé, cuvée 1994, a globalement abouti àun échec quant à ses effets sur ['amélioration quantitative et qualitative de laprise en charge des malades du Sida. Ce constat anlène les formateurs à fom1Ulerplusieurs suggestions:

- Situer la fonnation dans la politique globale de prise en charge despatients du Sida.

- Créer un cadre de coordination des activités pédagogiques à même desuperviser la fomlation quant à son organisation et à son évaluation.

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- Associer tous \cs partenaires de la lUlle contre le Sida (Décideurs,médecins" autres personnels médical et para-médical) ù la mise enplace de la l'oml3.tion (initiative, conception, suivi ... ).

Ill. IMPACT DE LA FORMATION SUR LESPERSONNELS FORMES ET LES AUTRES PERSONNELS.

Quelles appréciations les personnels fonnés donnent-ils de la fonnation ?Comment les personnels non fonnés vivent-ils l'interaction avec les personnelstonnés quant aux bénéfices de la fonnation ?

1. L'IMPACT PERÇU PAR LES FORMES

Dans l'ensemble, les apprenants donnent une appréciation favorable de lafonnation dispensée aux niveaux théorique et pratique, et défavorable au niveaudu suivi.

1.1. La formation théorique

La moitié des médecins (4/8) jugent la fonnation théorique insuffisantedans la mesure où eHe aborde généralement des prérequis. Quant au personnelpara-médical, il estime le temps de fonnation trop court et l'apprentissage,massé: un contenu varié et dense est dispensé en un temps bref (4 jours), alorsqu'il aurait fallu le faire en deux semaines. Les compétences acquises sontbonnes dans l'ensemble, mais les assistantes sociales les considèrent insuffisantescompte tenu de leur prérequis ; ici se pose le problème de l'homogénéité desniveaux de fonnation des différents personnels.

Tous les apprenants déclarent que les fonnateurs maîtrisent les thèmesabordés; le personnel de Lumière-Action a fait preuve de beaucoup de courage;mais il reste limité sur le plan théorique.

La presque totalité des apprenants (28/29) affinnent qu'ils ont acquis desconnaissances médicales suffisantes leur penneltant de suspecter le diagnostic duSida sur certains ,signes d'appels cliniques.

Ils ont reçu le guide des algorithmes de traitement des infectionsopportunistes (21/29) et l'utilisent rarement (9/29) à propos de l'adulte, la femmeou l'enfant. La majorité ne l'utilisent pas (20/29), faute de ceHules et de malades.

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\ .cs ;lprrCn;lnh [1ClbClll \.jLlII j';\ut rairc rratiqucr llt:U:\ tcsts st:ro\ogiques(1 Si29) ou un scul (9/29) lorsquc LI pcrsonnc cst symptomatique d'une part, etJ'autrc P;lrl, 2 tesh (14/29) ou LIll lest 9(29) ou l) test (6/29), lorsquc la personnecst asymptomatiquè

l.es r~ponsès donn~es en moyenne ici (2 tests symptomatiques et 2 testsasymptomatiques) ne tiennent pas compte du coùt des tests sérologiques, coût enrO;1Ction duquel, l'OMS propose un seul test pour le sujet symptomatique,

Oc manière générale, la f0n11ation théorique a donné aux lom1és lesconnuissances néces~aircs (28/29) pour faire de la sensibilisation sur le Sida et lesMST dans les fSU.

2. LA FOR\lAT[O~ PRATIQUE

La formation a été bonne dans l'ensemble. Elle a permis aux stagiairesd'acquérir des compétences médicales et psychosociales avec la participation auprèlest et à l'annonce. Les apprenants ont souligné la bonne prestation desencadreurs, regretté l'absence de Lum ière-Action et suggèrent l'augmentation dela durée du stage; car le stage apporte les éléments nécessaires pour évoquer lediagnostic avec le patient et faire le prétest (25/29). Il convient donc de renforcerla fonnation sur le prétest et sa pratique, et de mettre en place des cellulesronctionnelles pour l'application et l'actualisation des acquis.

La f0n11ation pratique a permis à la majorité de faire l'annonce (20/29) àpartir des éléments de préparation psychologique acquis, de l'approche dumal ade apprise dans les jeux de rôle et en situation réelle, et de la maîtrise de lapeur. La formation a permis aux personnels de savoir prodiguer des conseils auxpatients (avoir des rapports protégés, avoir une alimentation saine, se faire suivreà J'hôpital, se confier au Seigneur. .. ).

L'annonce du statut sérologique est considérée comme l'affaire del'assistante sociale d'abord (11/29), ensuite du médecin (9/29), enfin de tout lemonde (5/29). La moitié des médecins (4/8) désigne l'assistante sociale commela personne ressource la plus habilitée pour faire l'annonce.

La prise en charge est considérée par tout le monde comme un travaild'équipe (n=29). Les activités de prise en charge peuvent être intéorécs aux

. . . 0

actlVItes an1bulatoires des FSU (24/29) .

. . En définitive, la f0n11ation pratique a développé les compétencesl11edlcales (25/29) et psychosociales (27/29) des personnels de santé.

20

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3. LE Sld\î DI':S STAGIAIRES

Le suivi a été le maillon le plus faihle de la fom1alion, car pour .lesmédecins (6/8), il n'a pas toujours été erfectir. Là où le suivi a existé, il a étéineffïcace compte lenu de l'absence de cellule de prise en charge fonctionnelledisposant de réactifs sérologiques et de médicaments essentiels.

Le suivi aurait permis au formateur de se rendre compte des acquis de lafom1t.ltion par l'observation des comportements des stagiaires et l'organisationdes séances de discussion avec ceux-ci, afin de partager les expériences et donnerdes conseils. Aussi, la période de suivi des stagiaires représente-t-il le momentd'installation défïnitive des compétences.

L'insuffisance du suivi est telle que les autres personnels non formés(n=25) déclarent n'avoir pas bénéficié de l'expérience des collègues formés(n=22). Certains se demandent même si la formation a fait acquérir descompétences à ces derniers, puisqu'aucun parmi eux ne l'évoque au cours deséchanges:

« Dans nos conversations avec les co//ègues formés, on n'a jamaiséchangé sur la formation reçue. L'absence de ce//ule de prise en charge en estpeut-être la cause: si la ce//ule fonctionnait, on aurait certainement travai//é enéquipe avec les formés: on se serait froué à eux au cours des séances de priseen charge des malades et de leur suivi: leur expérience nous aurait profité à cemoment là... ».

L'insuffisance du suivi et la non création des cellules de prise en chargeconstituent des limites à l'expression des compétences acquises et à leurdiffusion.

4. LES SUGGESTIONS POUR AMELIORER LA FORMATION

Les forn1és font plusieurs recommandations en vue de l'amélioration de laformation:

- Revoir les contenus de la formation en fonction des prérequis desapprenants. Cette suggestion est surtout faite par les médecins quisouhaitent acquérir des connaissances approfondies sur le Sida.

- Sélectionner les formateurs sur la base de compétences précises. Cefut le cas dans l'ensemble, malgré quelques ratés.

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Rendre les cours U1SIX)[1Ihles JV,llIl la rorm,llion aurr~s du

coordonnalcur dc l'CLJUlpC r'~J'\goglqlle. CeUe arprnchc rermettrait

,1 1\~LJuirc: <.rc;tre <.lU j'<.llt cks contenus ct Je raire r~duire ks

redondances si rossihks

- Mt.:tlre l'accent sur la t'omlation pratique en temles de stages dans les

institulions de rrise en charge et de suivi des personnels fomlés. Cct

accent se traduira par un allongement de la durée du stage.

Organiser \a Connation continue des personnels médicaux travaillant

dans le domaine du Sida.

Motiver les personnels fomlés et affectés dans les cellules de prise en

charge par l'attribution d'une indemnité.

Rendre possibles les échanges d'expériences entre les membre des

cellules par la mise en place de concertations régulières,

Donner les moyens de prise en charge aux cellules : réactifs

sérologiques, médicaments essentiels, moyens de transport pour

assurer le suivi des malades en dehors des FSU.

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IV - L\lPACT DE LA FORMATION SUR LES ACTIVITES DEDEPISTAGE, DE PRISE EN CHARGE ET DE SUIVI DANS

LES FSU.

l.·~\al11~n J~ l'impact (k la stratégie oe fomiation sur \cs activités des "SUrrel10ra en compte \cs aspects suivants: d'abord le devenir des ag.cnts fonnés ~n

termes ù'intégration oans \cs services appropriés cl de connaissanccsrésiùucllcs : ensuite le ùépistage sous le double rapport quantitatif el qualitatif(nombre oc tests par an) et qualitatif (respect de J'anonymat et de laconfidentialité) ; enfin la prise en charge (annonce de la sérologie, soutienpsychosocial ct médical) et le suivi du malade.

1. LE DEVENIR DES PERSONNELS DE SANTE

1.1. L'intégration dans les services appropriés

Les personnels fomiés sont-ils affectés dans les FSU sélectionnées dans lecadre de la prise en charge? Les activités de prise en charge se font-eIlesconvenablement ')

A la première question, il faut répondre par l' affïrmative ; en effet, dansl'ensemble, les personnels fomiés se retrouvent dans les FS U prévues. Ondéplore cependant trois départs à la retraite qu'on aurait pu éviter si l'âge desstagiaires avaient été contrôlé lors du recrutement.

A la seconde question relative aux activités de prise en charge, on doitrépondre par la négative, dans la mesure où les cellules de prise en charge nefonctionnent pas nonna\ement dans la quasi totalité des FSU. Marcory représentel'exception en la matière. En effet, il y avait dans cet établissement une équipepluridisciplinaire (comprenant un médecin, un technicien de laboratoire et unassistant social) pour la prise en charge des malades, avec possibilité dedépistage, d'annonce, de suivi, le tout garantissant l'anonymat et lacon fïdential ité.

Comment s'explique le défïcit de la prise en charge ailleurs?

Il s'agit d'abord d'un problème d'organisation. Une certaine conceptiondes rapports hiérarchiques perturbe le fonctionnement des services à travers lesmutations dans le plus pur style autoritaire: nous en voulons pour preuve lamutation de la responsable du laboratoire de Marcory; depuis son départ pour

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l'reicl1\'ilk où clic ne ~'occllre r~h (L.lll~ ..lIy~e~ hiologique~ (cc pour quoi ~llc apUlIrlant héndicié (rune rorl11~ltl()n ~péciak), il n'y a plus J'activités de dépistag.eet a Cort iori, Je prise en charge ct Je su i\'i. [)' après ks in ,'onnations reçues, ksautorités sanitaires rdusent de n.:considérer la décision d'allectatioll, pénalisantct rara1ysanl ainsi le site orérationne1. .

1\ s'agit ensuite d'un prohlème de moyens matériels. En erfet, lesl1lcdicamenls pour \a prise en charge médicale et les moyens de déplacement(visite à domicile) n'étaient pas toujours disponihles au moment de l'enquêtequantitative. Seul deux FSU disposaient encore de réactifs (Marcory, Por1.­GOllct). Dans les autres, les stocks étaient soit périmés, soit épuisés. Cettesituation de pénurie est aussi à l'origine de la démotivation des personnels desanté.

1.2, Les connaissances résiduelles

Quel est le niveau des connaissances résiduelles?

Tableau 2: Connaissances résiduelles

Assistants sociaux 4 10,5 5,5 - 14Sages-femmes 5 Il,5 8,5 - 17,5Infïm1ières d'État 12 12,4

1;4- 16

Médecins 8 15,9 - 19,5Total 1 29 ]2,95

L A...c;o,--c_n_ts ----'__ N' _~ Moyennes 1 Minima - Maxi~

Les connaissances résiduelles sont à priori bonnes (mg := 12,95) ets'ordonnent de façon descendante des médecins (15,9) aux assistants sociales(10,5), en passant par les infirmiers (\2,4) et les sages-femmes (11,5) ..

Il faut noter que les connaissances éthiques sont excellentes; mais lesassistants sociaux montrent de sérieuses lacunes dans les connaissancesbiologiques~ ~e qui n'a rien de surprenant, ni de gênant quand on sait que leurrcsponsabIllte est surtout engagée au niveau du soutien psychologique ou éthique ..

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Tableau 3 : Les connaissances au rré-test et au post-test

Agents MoycnnesN Pre-test Post-test

Assistants SOCidUX 20 10.55 14,65Sages-femmes 12 10,75 \ 14,92Infinnières d'Etat 20 12,10 16,10Médecins 19 15,63 18,42Total 71 12.38 16,\

Si l'on compare les moyennes, deux ans après la formation, à cellesobtenues au post-test à la fin de la formation (mg = 16,1, dont 18,42 pour lesmédecins, 16,10 pour les infirmiers, 14,92 pour les sages-femmes et 14,65 pourles assistantes sociales), on se rend compte que les performances des personnelssanitaires formés ont regressé jusqu'au niveau du pré-test (mg = 12,38, dont15,63 pour les médecins, 12,10 pour les infirmiers, 10,75 pour les sages-femmeset 10,55 pour les assistantes sociales).

Les progrès réalisés au post-test se sont donc dégradés, faute d'entretiendans les cellules de prise en charge du reste, peu fonctionnelles.

2. LE DEPISTAGE

Les données recueillies sur le dépistage sont disparates pour deux raisons:

- d'une part, la non disponibilité des régistres pour des raisons techniques ou deconfidentialité, bien que l'enquêteur fut médecin.

- d'autre part, la non disponibilité des chefs de servlces qUI gèrent lesinformations sanitaires.

Ces contraintes n'ont pas permis à l'enquêteur d'avoir accès aux donnéessur le dépistage ct le suivi dans toutes les FSU sélectionnées à l'exception deMarcory et Port-Bouet.

Tableau 4 : Tests, dépistage et suivi (1995-1996)

Tests Dépistage Suivi95 96 95 96 95 96

Marcory 4 25 4 23 - -Port-Bouet 48 54 48 54 48 43

25

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L't~nLju~t~ a p~rTl1is d'i(klltilï~r d~llX rSLJ (Marcory, 1\)[1-130uct) qui ontlll~n0 cILs activit0s d~ d0pistag.c ~t ck suivi; mais ces données ll~ corr~s.r0,ndent

pas à cellcs disponihles dans les services d'inlomlation sanitaIre du MlIllstere deI~I Santé Puhl iquc. .

Tahleau S : \ombre de tests et nombre de cas de Sida déclarés dansles serYices d'information sanitaire.

1Formation slInitairc ;'-;ombre de tcsts réalisés ;'-;ombre de SIDA déclarés

195 (déclarés) 96 (de:c\arés) 95 96

1 FSU [YAbobo-Nord 169 70 1 357(Houphouet Boi!.!nv)Formation Sanitaire 1 54

i Dclafosse Trcichvillci Centre de Sanie: Urbain

11

11 59de Cocody-Nord

1

1 Pormation Sanitaire de

1

2 lLocodloroFonnation Sanitaire de 16

1

82 16 239, Koumassi1 Formation Sanitaire de 3 10 5 951 Marcorv1 Hôpital Général de Part-

I56

t

631

1

BouetFormation Sanitaire

1

7' 29 1_J

d'Attécoubé-CentreTOTAL 267 254 37

1 806~

Le tableau appelle quelques commentaires:

Un certain nombre de tests ont été réalisés dans les FSU relevant del'échantillon d'étude (Abobo Nord, Koumassi, Marcory, Port-Bouet,Attécoubé: n=267 en 1995 et n=254 en 1996).

. Le nombre de cas de sida est notifié(n=37 en 1995 et n=8ü6 en 1997)

. Mais aucune information n'apparaît à propos du suivi des patients. C'estdire que le volet suivi se heurte à des difficultés majeures.

Comment s'expliquent les différences entre les données recueillies parl'enquêteur (Marcory, Port-Bouet) et celles des services d'information sanitaire?

L'enquêteur affïm1e que les siennes proviennent des chefs de service. Leproblème du stockage et de la conservation des données reste donc posé.

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3. L\ PRISE E;"; CIL\RCE ET LE Slil\ï DU 1\1AI.;\I)1':

l.cs donnl:cs sur l'anl1onœ dl: la sérologil:, la prisl: en ch~lrge l:t le sui\'isont prcsqu'innistantes, l.'enqul;tl: qualitative sur les bénéliciairl:s (iLs raLil:nts)<lllr~lit pu perml:llre dl: Sl: raire une idée sur le vécu de ces situ<lliollSMalheureusement, un mois de présence dans les rsu séiecLionnées n'a paspermis aux enquêteurs de recueillir le témoignage d'un seul bénéficiaire, ~n

réalité, disent les assistantes sociales, il n'y a rac; de véritables prises en charge,les patients ne venant dans les rs LJ que lorqu' ils sont malades; les rendez-vousne sont pas aménagés à CLt elle!. Le suivi à domicile est impossible, raute demoyens de transport,

La disponibilité des médicaments essentiels au moment de l'enquête étaitsoit nulle dans certaines FSU (Abobo-Nord, Atlécoubé), soit moyenne (40% àKoumassi, 44% à Cocody Nord), soit élevée dans d'autres (70% à Macor)', 74%à Treichville, 85,2% à Port-Bouet), Avec les médicaments essentiels disponibles,on aurait pu assurer la prise en charge médicale des patients s'il y avait unprogramme et des moyens de suivi,

En dé Itnitive, la fomlation des personnels de Santé en matière de prise encharge a permis aux FSU d'avoir des personnels qualifiés; mais ceux-ci jouentdiflîcilement leur rôle à cause des problèmes organisationnels et de l'insuffisancedes ressources matérielles el financières,

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CHAPITRE Ill- DISCUSSIONS­RECOMMANDATIONS

Au rCŒard d'une situation épidémiologiquc du VIII/Sida de pius en pluspréoccupant~ cn Côte d'Ivoire, qui a motivé cn 1994, la mise en oeuvre d'unestrategie de IOnl1ation à la prise en charge du lléau, quellcs conclusions peut-ondégag~r de la présente enquête d'évaluation'? Peut-on parler d'un échec'? Etdans 1'atTirmative, comment s'expliquc-t-il '? Quels en sont les conséquencespratiques et quelles solutions alternatives s'imposent dans les mois qui viennent') Le présent chapitre se propose de répondre à ces questions en commençant parla mise en évidence des faits saillants de l'évaluation.

I. DISCUSSION: UN BILAN GLOBALEi\lENTNEGATIF?

D'un bout à j'autre de l'initiative, c'est-à-dire, en amont (phase deconception) comme en aval (phase d'exécution-suivi) de la stratégie defOnl1ation, le constat qui s'impose à l'observation est celui d'un échec total: onest en présence d'un bilan négatif, associé à des problèmes d'ordreorganisationnel ou pédagogique, matériel et fInancier.

1. LES LIMITES DE LA COORDINATION PEDAGOGIQUE

y avait-il un comité de pilotage du Projet ') Existait-il une équipepédagogique qui en assurait la coordination en termes de supervision des activitésde forn1ation ? La récente mission d'évaluation a cherché en vain d'identifIer lesresponsables techniques d'une si importante initiative qu'est la formation à laprise en charge de VIH/Sida. Certes, le Ministère de la Santé est l'instigateurprincipal du projet entièrement financé par la Coopération Française et exécutépar le PNLS; mais au sein dudit PNLS, aucun acte offIciel ne semble avoir étépris pour confIer la gestion du Projet à un technicien, sur la base de sescompétences scientifIque et pédagogiques, et de termes de références décrivantformellement les résultats attendus ainsi que le profIl des intervenants, de sorteque les rares bonnes volontés qui ont fait fIgure de « coordonnateurs» ait sousles yeux ou entre les mains un fïl conducteur.

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2. I.E C\ IL\CTEIΠFln:STRA:\T ET I\:\D [()l ':\T l)l:

RFClU:TE\lE:\T

I,~ plup~rt cks stagiaires ont ét~ choisis par lès chels Je service 110n pastoujours sur une base ohjective ou de compétence:, mais plutôt sur une base~Il~ctive ~ il s'ensuit que' l'autorité l'a emporté Je loin sur la tcchnicité ct ·Iavocation: c'est d'autant plus vrai que nombre de gens sont partis à la retraite(auss itôt formés).

3. LA FAIBLESSE DE LA COORDINATION PEDAGOGIQUE

La faiblesse de la coordination pédagogique a entaîné la faiblesse duniveau d'information des fonnateurs et des personnels fom1és par rapport auxexigences de la décentralisation et de \a prise en charge du VIH. Ni lesfon~lateurs, ni les fomlés, ne savaient ce qu'on était en droit d'attendreréellement d'eux, en tant qu'individus et en tant qu'équipes constituées ou àconstituer. li est significatif de noter que les fonnateurs n'ont tenu aucuneséance de concertation pédagogique qui eût pu montrer le caractère intégré etfédérateur de l'entreprise ; les fonnateurs sont souvent intervenus en ordredispersé, personne n'ayant ricn exigé d'eux, ne serait-ce que le plan descriptif(1 -2 pages) de leur cours.

4. LA FAIBLESSE DU SUIVI DE LA FORMATION

Les [Onl1ateurs sont rarement intervenus sur le terrain dans le cadre del'é\'aluation pratique et du réajustement des connaissances et des compétencesdes apprenants. Or cet encadrement est nécessaire pour la prise en compte descontraintes dans les fom1ations futures.

5. UN RENDEMENT EXTERNE FAIBLE

Sur sept (7) FSU identifiées comme sites de prise en charge, une seule(Marcory) a été jugée opérationnelle au sens où l'entendent les responsablescentraux de la prise en charge (Juin 1996). Mais lors d'un récent passage desévaluateurs (décembre \997), il a été constaté que cette cellule n'était plusfonctionnelle, suite à un grave malentendu entre la base et le sommet duMinistère de la Santé (la Direction des Ressources Humaines). C'est que lahiérarchie place et déplace les agents sans tenir compte des nécessités du terrain,perturbant ainsi la mise en oeuvre d'un Projet qui aura mobilisé d'importantesressources financières et matérielles. Outre cc problème psychologique ou

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organisationnel, il a été constaté une réelle déperdition des connaissanCès,J ..',sociée ù une absence de cellule où l'on cùt tenté d'utiliser cellcs-ci: le constat ler1us consternant est qu'aucun bénéficiaire (PVIH) n'a pu être identifié au coursde la présente enquête, en vlIe d'un témoignage concret sur les savoirs, les s~lV9ir­

faire et les savoir-être des personnels formés.

Un tel échec était inévitable dans la mesure où la forn1ation ne s'inscrivaitpas dans une vision globaJe et intégrée des choses. Il a été dit que la formation à

la prise en charge est un tout, qu'un site est dit opérationnel lorsque l'équipeformée évoque le diagnostic avec le malade et fait le test; lorsque la sérologie estfaite correctement et pratiquée sur place avec un laboratoire approvisionné entests rapides; lorsque le résultat est communiqué au patient et les règles de laconfidentialité respectées; lorsque les infections opportunistes sont traitées surplace, entraînant une relation de confiance entre le prestataire et son patient. Or,les maillons de cene chaîne n'ont pu être mis en place sur le terrain, en termes dedépendance mutuelle entre l'aspect médical et l'aspect psychologique duprocessus, d'approvisionnement des FSU en réactifs et en médicaments. Enl'absence d'une «stratégie globale de prise en charge clairement définie,opérationne//e et préalablement diffusée », on ne pouvait assurer le suivi del'opération .. A titre d'exemple, la politique nationale d'approvisionnement enréactifs, sans quoi il n'y a ni continuité, ni accessibilité du diagnosticsérologique, n'a été mise en place qu'en 1997. Sans la mise en oeuvre de celIe­ci, les personnels formés et mutés dans les services ne pouvaient faire .. dudépistage et de la prise en charge. Dans ces conditions, l'échec était prévisible;son analyse doit aider à mieux organiser les action~ futures.

II. RECOl\1MANDATIONS

En se fondant sur le bilan-di3.0OTIostic ci-dessus établi, on peut menre enavant cinq (5) propositions ou solutions alternatives, que les décideurs devraientprendre en compte s'ils tiennent à relever le défi de la prise en charge duVrr-VSida. II s'agit de:

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1. ENTREPRENDRE

DfCENTRALlSATlON DE LA

CO:\lPOSA~TES

U:\E POLITIQUE GLOBALE DE

PRISE EN CIlARGE, AVEC SES TROIS

La fornlution, la disponibilité des réactifs, la disponibilité des médicamentsessentiels; si ce principe n'est pas respecté, on ahoutira au même échec. Maiscomme le pays en matière de politique de prise en charge du Vl1--l/Sida accusedéjà un retard considérable, il faudra prendre des mesures d'urgenceexceptionnelles dans les mois à venir.

2. PROGRJ\.MMER UNE

L'ANALYSE DES BESOINS DE

SANTE

FORMATION SUR LA BASE DE

FORMATION DES PERSONNELS DE

Au lieu de former toutes les catégories de professionnels de la santé(médecins, infirmiers, sages-femmes et assistants sociaux) dans une espèce detronc commun pour toutes les disciplines, il serait plus judicieux d'opérer àravenir quelques cloisonnements. En effet, les disciplines communes sontl'éthique et la déontologie, tandis que les questions concernant la biologie (testsde dépistage) n'intéressent qu'indirectement les assistants sociaux, par exemple.

3. i\1ETTRE EN PLACE UN COMITE DE PILOTAGE ET UNE

EQUIPE DE COORDINATION PEDAGOGIQUE

Le comité de pilotage comprendrait les décideurs du PÎ\fLS et les membresdu comité de coordination pédagogique; quant à ce dernier, il aura pour rôleessentiel de gérer l'opération de telle sorte que l'on évite les redondances, lesinsuffisances des cours ainsi que le manque de dialogue à trois niveaux: entre lesdécideurs et les formateurs, entre les formateurs eux-mêmes; entre ces dernierset les formés.

4. CONCEVOIR LES OUTILS D'EVALUATION AU DEPART DE LA

FORMATION, AVEC UNE DOUBLE EVALUATION INTERNE ET

EXTER"\E DES SAVOIRS, SAVOIR-FAIRE ET SAVOfR-ETRE

Avec de tels outils préalablement conçus et définis, l'objectivité del'évaluation est garantie; en l'absence de critères d'appréciation, le risque dej usti fication a posteriori de n'importe quelle situation est grand. L'évaluationinterne est indispensable tout comme l'évaluation externe, pour mesurer l'impactde la formation.

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5. CREER DES CELLliLES FO:\CTIO\NELLES AVEC TOUS LESELEMENTS TECIINIQUES ET ASSl:RER LE SUIVI DES PERSONNELS

FORMES

Dans le cadre de la nouvelle politique globale de décentralisation de laprise en charge, la création des cellules est incontournable pour autant que lasituation épidémiologique préoccupante de la Côte d'Ivoire, oblige celle-ci àprendre des mesures appropriées.

En définitive, J'initiative de la fonnation des personnels de santé est unéchec. L'analyse des causes de celui-ci devrait inciter les décideurs à relever ledéfi ainsi lancé quant au..x exigences de la prise en charge.

"7-'-

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CONCLUSION: PERSPECTIVES

LL: bilan dL: la !èmnlltion des rcrsonnels de sanlé pour \' année \994-1(9)est glob;J.lel1lcnt négatiL Néanmoins, les elTons de rorm;J.tion sc sonl poursuivisen 1996-1997 dans 1cs régions sanitaires de Côte (flvoirc en général ct dans \csfSU d'Abidjan en particulier, soutenus par la Mission de Coopération française.

Si la !ormation de \994-1995 (théorie et pratique) était une fomlation généralesur la prise en charge des personnes vivant avec le VII-l/SIDA dans les fSU desCOIllm unes d'Abidjan, on peut considérer celle de \996- \997 (théorie et prat ique)comllle une lonnation spécifique, parce que centrée sur le dépistage volontairedes femmes enceintes. Au total, 328 Agents ont bénéficié de cette fonnation(\ 996-1997) dont 63 Médecins, 6 \ InfinnÎers, 234 Sages-femmes, 19 Assistantssociaux, 2 Techniciens de laboratoires et 9 Autres (éducateurs préscolaires,professeurs de biologie, éducateurs d'internat, in fomlaticien, chirurgien dentiste,aides-soignantes).

Si l'évaluation de \a fonnation (1994-1995) avait été faite à \a fin del'année 95, les recommandations auraient pennis d'anléliorer la fonnation 1996­\997. Quel sera l'impact de cette nouvelle fonnation sur la prise en chargeprécoce des femmes enceintes? La questÎon restera posée tant que \a politiqueglobale de prise en charge (fonnation, disponibilité en réactifs sérologiques,disponibilité en médicaments essentiels) ne sera pas intégralement appliquée.

Dans quelques FSU de l'échantillon, le nombre de tests réalisés s'est accruen 1997 (n== 350 à Koumassi, n==38 à Marcory, n== 160 à Port-Bouct), ce quitraduit une amélioration de la disponibilité en réactifs sur ces sites.Malheureusement on dispose pas d'infonnations statistiques sur 1 a prise encharge.

L'effort de décentralisation de la prise en charge des malades du Sida dansles formations sanitaires régulières constitue une démarche louable; mais si lesressources financières et matérielles actuelles ne pennettent pas de généralisercette activité à J'ensemble des FSU d'Abidjan, il est possihle de mettre en oeuvreune expérience pilote sur des sites particuliers dont l'évaluation pourrait inspirerles programmations futures.

Dans cette perspective, l'expérience pilote de \a prise en charge globaledes personnes vivants avec le VIH/Sida prévue pour l'année 1998 dans CinqFSU d'Abidjan (Port-Bouet, Abobo Sud, Matemité Adjamé Centre, Yopougon,PMI Cocody) sera fort instructive. Le Comité de Pilotage devra intégrer dans ceprojet, les contraintes de l'évaluation finale en tennes de rendements inteme etexterne.

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BIBLIOGRAPHIE

- LL: virus dL: l'immunodéficicncc humainc.

- La transmission du VIH et dc VHB dans les établissements sanitaires

- SIDA: 1cs faits, l'Esoir (L. Montagnier)

- Guidc pour le conseil dans l'infection à VIH et le Sida (OMS, SIDA, Série8)

- Séminaire/Atelier sur la définition de la stratégie national de diagnosticbiologique des séroconversion à VIH et la supervision des laboratoiresd'analyscs médicales (Bingerville, Mai, 1994)

- Prévention du Sida; guide à l'usage des responsables de programmes desanté maternelle et infantile/planification familiale

- Le Sida et la Santé Maternelle et infantile (OMS, 1990)

- Algorithmes pour la medecine (PNLS)

- Guide pour la prise en charge par les services infinniers des porteurs duvirus de l'immunodéficience humaine (VIH) (OMS - Série3)

- Rapport sur Dépistage et Conseil dans l'infection à VIH, Atelier de BoboDiouJasso, 10 - 14 Mars 1997 (Doc Dominique KEROUEDAN).

- Rapport sur Activités de fonnation des personnels de santé à la prise encharge des malades du Sida (PNLS/MSTfTUB, Période 1992-1996).

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ANNEXES

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ANNEXE 1

GUIDE D'ENTRETIEN AVECLESPERSONNELSFO~ES

SECTION l : IDENTI FICATION

Q.IOI

Q.I02

Q.I03

Q.I04

Q.IOS

Q.IOG

Age: Quel âge avez-vous?

Sexe (Masculin, Féminin).

Profession: Quelle est votre profession?

Quelle est votre anciennété dans la fonction.

Quelle est votre anciennété sur le site.

Appartenez-vous à une ceIlule de prise en charge.

SECTION 2 : LE CONTEXTE DE LA FORMATION.

Q20I.

Q.2Ü2.

Etiez-vous volontaire pour cette fonnation ?

Justifiez votre réponse.

1. Oui 2. Non

Q.20J.

Q.204

Q.20S

Etiez-vous volontaire pour la prise en charge médicale et psychosociale duSida? 1. Oui 2. Non

Justi fiez votre réponse.

Quels avantages personnels attendiez-vous de cette fonnation (promotionprofessionnel1e, qua1ifications, compétences particulières etc) ?

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SECTIO~ 3 : EXPERIENCES ANTERIEURES A LA FORMATION.

Q.JO 1

Q.302

Q.303

Vous occupiez-vous des malades du Sidll avant III formation?1. Oui 2. ;";on

Si non, que faisiez-vous avant cette formation?

Aviez-vous participé à la formation théorique organisée à l'INS? (1991) ousur votre site de travail (1992) avant celle de 1'1ISAC?

1. Oui 2. l'on

Q.J04

Q.30S

Si oui, aviez-vous reçu une documentation? 1. Oui

Si oui, quelle documentation avez-vous reçu?

2. l'on

SECTION 4 : LA FORMATION.

QAOl Quelle est votre appréciation générale de la formation s'agissant de:

Q.40l.1 La formation théorique.

- Objectifs de la formation

- Méthodes de formation (durée, rythme, ambiance,assiduité, pro!,'Tès..... )

- Contenu (connaissances théoriques et pratiques).

- Compétences acquises

- Prestations des formateurs

- Prestation du personnel de Lumière-Action ')

Q.401.2. Les stages pratiques.

- Objectifs de la formation

- Méthodes de formation (durée, rythme, ambiance,assiduité, pro!,'Tès ..... )

- Contenu (pratiques).

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- Competences J.cqulses

- Près[:Jtions des ronnatèurs

- Prestation du rx:rsonnèl de Lumierè-!\ction ')

QA01.3 Suivi dans le centre.

- Objectifs du suivi

- Méthodes de suivi(observations, discussion avec les stagiaires, .. )

- Competences acquises

- Prestations des formateurs

- Prestation du personnel de Lumière-Action?

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SECTION 5: UTILiSATION DES ACQUIS DE LA FORMATION ALA PRISE EN CllARCE DES 1\1AL:\DES ATTEINTSJ)l!SIDA

QSOI Avez-vous les connaissances médicales sullisantcs pour sus\Xcter le diah,'T1ostic deSida sur certains sib'T1~ d'appel cliniques') 1. Oui 2. ~on

QS02 Avez-vous reçu le guide des algoriÙlmes de traitement des infections opportunisteslors de la fonnation? 1. Oui 2. Non

Q.S03 Utilisez-vous le guide des algorithmes de traitement des infections opportunistes quivous a été distnbué pour traiter les infections opportunistes de l'adulte et de l'enfant?

1. Oui 2. :'\on

Q.S04

Q.SOS

Q.Sü6

Q.Sü7

Si oui lesquels?

- adulte- femme- enfant

- Sinon, pourquoi?

Combien de tests sérologiques faites-vous pratiquer si la personne estsymptomatique?

Combien de tests sérolobriques faites-vous pratiquer si la personne estasymptomatique?

Q.S08 Cene fonnation vous a-t-elle donné assez d'éléments pour évoquer le diaf,'T1ostic avecle patient et le préparer au prélèvement sanguin pour faire le test sérologique avec sonconsentement (faites-vous le pretest?) ? 1. Oui 2. Non

Q.509 Si oui la fonnation vous a-t-elle aidé àcela? 1. Oui 2. 1'Ion

q.51 ü Sinon comment pourrait-e\le être améliorée?

QSl 1 Avez-vous déjà annonce à un malade atteint de Sida son résultat sérolobrique?1. Oui 2. Non

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QSI2

Q51:;

Q,514

Si oui l:n quoi la ronn~lion \'(JUS J-t-dk aille ;'\ cd a')

Sinon qudlcs sont vos diiTicultl:s?

Quels sont \es conseils que vous donnez à vos patients aneints de Sida')

QS 15 Qui de l'équipe de la formation sanitaire est selon vous la personne la plus indiquéepour faire celte annonce et donner ces conseils?

Q516 Avez-vous solliCité les membres de l'association de personne vivant avec le VlH,Lumière Action, qui avaient participé avec vous à la formation à l'USAC, pour vous aider à menervos activités de prise en charge à la FSU? 1. Oui 2. Non

Q,517

Q,518

Si oui avez-vous été satisfait de cene colaboration ?

Sinon pourquoi?

1. Oui 2. Non

Q519 Pensez-vous que la prise en charge du Sida est un travail d'équipe ou préférez-vousêtre seul à prendre en charge ces malades à votre consultation?

Q,520 Peut-on intégrer les activités de prise en charge des malades du Sida avec les autresactivités ambulatoires de la formation sanitaire? 1. Oui 2. Non

Q,521 La formation vous a-t-elle été utile pour faire de la sensibilisation sur le Sida et lesMST à la formation sanitaire? 1. Oui 2. Non

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SECTION 6 :LES PERSPECTIVl'~S.

Q.6ül

Q.602

Q.603

Q.604

Q.60S

Q.60G

Q.607

La formation vous a-t-elle donné les compétences (savoir-faire) nécessaires lila prise en charge médicale et psychosociale du Sida? 1. Oui 2. 1"\ on

Si oui, les queUes par exemple?

Si non, quelles compétences pensiez-vous tirer de cette formation?

La formation vous-a-t-elle donnée les savoir-être (comportements) nécessairesà la prise en charge psychologique du Sida? 1. Oui 2. Non

Si oui, les quels par exemple?

Si non, quelles compétences pensiez-vous tirer de cette formation?

Dans tous les cas, que faire pour améliorer la formation (contenu, durée,méthode etc.) ?

SECTION 7 : LE TEST

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ANNEXE 2

GUIDE D'ENTRETIEN AVECLES FORMATEURS

SECTION 1 : IDENTIFICATION.

Q.101

Q.102

Q.I03

Q.104

Q.IOS

Age: Quel âge B\'CZ-VOus ?

Scxc (Masculin, Féminin).

Profession: Quelle est votre profession?

Quclle est votre ancicnnété dans la fonction.

Quelle est votre Bnciennété dans la formation

SECTION 2 : LE CONTEXTE DE LA FORMATION

Q.201 Pouvez-vous dire dans quel contexte l'initiative de la formation a été prise?

Q.202 Avez-vous pris part à cette initiative? 1. Oui 2. ~on

SECTION 3 : LES OBJECTIFS DE LA FORMATION.

Q.301 Quels étaient les objectifs généraux de cette fonnation ?

Q.302 Quels étaient les objectifs spécifiques de cette fonnation ?

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QAOI.

SECTION 4: LES METHODES DE FOR!\1ATIO~

Quclks sont !cs différentes methodes de formation que vous avez mises en oeùvrepour r~a\iscr ces objectifs:

- Au niveau de renseignement théorique,

- Au ni veau des stages,

- Au niveau du suivi.

SECnüi\i 5 : LES PREREQUIS DE LA FORMATION.

QAl Avez-vous une idée sur les prérequis des stagiaires avant la formation proposée(Pré-lest) ? 1. Oui 2. ;\ on

SECTION 6 : Le déroulement de la formation.

Q.601 Quelle est votre appréciation générale de la formation s'agissant de:

Q.601.1 La formation théorique.

- Objectifs de la formation

- Méthodes de formation (durée, rylhme, ambiance,assiduité, progrès..... )

- Contenu (connaissances théoriques et pratiques).

- Compétences acquises

- Prestations des formateurs

- Prestation du personnel de Lumière-Action?

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Q.W1.1. l.t'S stages pratiques.

- Objt.:Cllfs de la i"ormJtion

- Méthodes de formation (durée, rythme, ambiance,assiduité, proh,'Tés.)

- Contenu (pratiques).

- Compétences acquises

- Prestations des formateurs

- Prestation du personnel de Lumière-Action?

Q.601.3 Suivi dans le centre.

- Objectifs du suivi

- Méthodes de suivi(observations, discussion avec les stagiaires.)

- Compétences acquises

- Prestations des formateurs

- Prestation du personnel de Lumière-Action?

SECTION 7 : LE BILAN DE LA FORMATION.

Q.701. Quels sont à votre avis les résultats obtenus en termes de savoir, de savoir-faire etde savoir-être?

SECTION 8: LES PERSPECTIVES.

Q.801

Q.802

Quelles critiques pouvez-vous formuler à propos de cette formation?

Quelles suggestions pouvez-vous faire pour améliorer les formation ultérieures?

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ANNEXE 3

GUIDE D'ENTRETIEN AVEC LES AUTRESPERSONNELS DU CENTRE DE SANTÉ

SECTION 1 : IDENTIFICATION.

Q.lOI

Q.I02

Q.I03

Q.I04

Q.IOS

Age: Quel âge avez-vous?

Sexe (Masculin. Féminin).

Profession: Quelle est votre profession?

QueUe est votre anciennété dans la fonction.

Quelle est votre anciennété dans la formation

SECTION 2 : QUESTIONS DIVERSES.

Q.201.

Q.202

Q.203

Q.204

Suite à la formation de vos collègues à la prise en charge du VIHJSIDA,auriez-vous souhaité être formé? 1. Oui 2. Non

Justifier votre réponse.

Comment les participants ont ils été désignés?

Quel effet le mode de désignation a-t-il cu sur le fonctionnement du service?

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Q.20S

Q.206

Q207

Q.208

Q.209

Q.210

Q.211

Peut-on dire que cette formation a donné des compétcnces (savoir-fairc,s3voir-êtrc) supplémentaires il vos coll~ucs formés depuis 1994?

1. Oui 2. :\on

Est-ce que vous travaillez en équipe avec \'OS collègues formés ?1. Oui 2. :\on

Avcz-vous directement bénéficié de l'expérience des collèges formés ?1. Oui 2. ilion

Dans vos conversations avec vos collègues formés, avcz-vous perçu deséléments positifs ou des déceptions quant à la formation reçue?

- Eléments positifs?

- Déceptions?

Aimeriez-vous recevoir le même type de formation sur la prise en charge duSida? 1. Oui 2. ilion

Ayez-vous participez à des formations de ce genre sur d'autres thèmes ?1. Oui 2. ;\ion

Les quelles ?

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ANNEXE 4

GUIDE D'ENTRETIEN AVEC, ,LES BENEFICIAIRES

SECTION l : IDENTIFICATION.

Q.IOI

Q.I02

Q.I03

Q.I04

Q.IOS

Q.I06

Q.I07

Age: Quel âge avez-vous?

Sexe (Masculin, Féminin).

Profession: Quelle est votre profession?

Quel est votre niveau d'instruction?

Dans quelle commune résidez-vous?

Quelle est votre religion?

Quelle est votre fourchette de revenu?

SECTION 2 : QUESTIONS CLEES.

Q.201 Pour quelle raison êtes-vous venu dans ce centre?

Q.202 Depuis quand fréquentez-vous ce centre?

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Q.20J

Q.204

Q.20S

Q.20G

Q.207

Q.20S

Üù vous a-t-on annoncé le résultat du l~st SIDA ')

Qui a raitl'annonc~ ~l comm~nt ')

Quell~s sont les personnes qui s'occupent de vous dans cc centre ( médecin,infirmier, assistant social, sage-femme etc) ')

- Equipe ')- ou une seule personne?- ou les deux ')

Que pensez-vous de l'accueil et des soins dans ce centre?

Est-ce qu'on vous donne des médicaments dans ce centre quand vous êtesmalades pour un jour ou pour toute la durée du traitement ')

1. Oui, pour un jour2. Oui, pour toute la durée du traitement3.1'\on

Si non que faites-vous ')

Q.210

Q.211

Pensez-vous que la confidentialité est garantie?

Si non pourquoi?

1. Oui 2. Non

Q.212 Quels sont les conseils qu'on vous a donné au centre?

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Q.213

Q.214

Q.215

!wcz-vous modifié votrc comportement à risque à la suite de ces conseils(hygiènc corporclle, hygiène alimentairc, préservatiC<;. ménagement, conduitepèfsonncllc, soins, etc) '! 1. Oui 2. ;';00

Comment?

Quels sont vos souhaits quant à l'amélioration des services dispensés dans lesformations sanitaires?

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ANNEXE 5

GUIDE D'ENTRETIEN AVEC LADIRECTION RÉGIONALE ET LES

DIRECTEURS COMMUNAUX

SECTION 1 : IDENTIFICATiûN.

Q.IOI Sited'origine?

Q.I02 Commune?

Q.IOJ Depuis quand êtes vous en place ici?

SECTION 2 : IDENTIFICATION DES BESOINS DE FORMATION ETAPPRECIATION.

Q.201.

Q.202

Avez-vous participé à l'identification des besoins de formation?1. Oui 2. :\on

Si oui comment?

Q.20J Si non, auriez-vous aimé participer à cette opération?

1. Oui 2. Non

Q.204.

Q.20S

Comment avez-vous été impliqué dans le processus de décision?

Avez-vous pris part à la conception, au déroulement et au suivi dela formation? 1. Oui 2. Non

50

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Si non, l'auriez-volis souhaité '! I.Oui 2. \on

Q.207

Q.208

Quels sont les sites communaux de prise cn charge '!

Etes-vous d'accord [JOur intégrer la prise en charge dans tous les services?

Q.209 Suivez-vous les activités de ces centres ?

1. Oui

1. Oui

2. i\on

2. :\on

Q.210.

Q.210

Avez-vous des suggestions il faire concernant la formation initiale dupersonnel de santé?

Avez-vous des suggestions à faire concernant la formation continue dupersonnel de santé?

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ANNEXE 6

FORMATION DU PERSONNEL DE SANTEA LA PRISE EN CHARGE DES PATIENTS

INFECTES PAR VIH

Personnel: MD [J SF [] IF [] AS lJCochez la case correspondant à la réponsè choisie

1 Que veut dire le mot:

V1H

SlOA

2 Le VIH est un rétrovirus qui se transmet du sujet infecté au sujet sainpar:

o

o

. .VOle sanguine

voie digestive

Cvoie sexuelle

Ovoie respiratoire

ntransmission mère enfant

3 La découverte d'une sérolopositivité asymptomatique doit être annoncéeaprès confirmation par un deuxième test (Elisa, Western Blot, Autre)

o OUI Onon One sait pas

4 L'immunodépression par le VIH favorise l'implantation ou majore lepouvoir pathogène du ou des germes suivants:

CStrongyloïdes stercaralis (anguillule

CToxoplasma gondii

OPlasmodium falciparum

OSarcoptes scabei (gale)

OCryptosporidies

DPneumocystis carinii

OMycobacterium tuberculosis

DCryptococcus neoformans

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:; La séropositivité du nouvcau né ct du nourrisson est toujours synonymede l'infcction à Vill :

L:: 11 () 11 One sait pas

6 retenez la ou les propositions exactes le risque de contamination dupersonnel de santé par le VIB :

On 'existe pas

Dest élevé

Dexiste

Cpeut-être évité

rlest faible

nest une fatalité

7 L'annonce de la séropositivité est indispensable dans la prise en charge dumalade. Mais pour la ou les raisons suivante(s), eUe n'est pas toujours faitepar la majorité du personnel:

Orisque de suicide (malade)

Oagression immédiate du malade

Chngoisse du personnel

Opeur du personnel

Omanque de fonnation du personnel

Omanque de temps du personnel

Oconsidérations religieuses

8 Retenez la ou les bonnes réponse(s) : un sujet séropositif doit être:

Olicencié de son travail ou exclu de son école

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[:isok lota\cmcnt oes autrcs memhres de sa ramille

L~lcé1ibalairc ù vic

Ddispensé d'une assurancc maladie

Dévacué dans son pays d'origine s'il n\~st pas ivoirien

9 Un sujet séropositif asymptomatique doit être hospitalisé dans le servicede:

OMédecin

DRéanimation

[]PPH

DDcm1atologic

DMalaldies infectueuses

DGynécologie

DSuivi en ambulatoire par son médecin traitant

54

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Evolutioll des S!Ol'\.;S

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5 Médicaments(pr~scl1cc au J,Hlr d;: !\:I)\jU·:t;:)

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algori t\1I11CS 0:';traitement

8 Problèmes rencontrés

Problèmes de personnels

Locaux

Approvisionnement cn médicaments

Organisation du travail

Documents pédagogiques

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