etude prospective sur la branche de l’esthétique -...

21, rue Viète75017 ParisTel : +33 (0)1 40 53 47 47Internet : www.infraforces.com

Etude prospective sur la branche de l’esthétique

Delphine MirandeDirectrice des ÉtudesTel : +33 (0)1 40 53 47 47 Mail: [email protected]

Votre contact

Rapport global sur les différentes phases d’enquête

Rappel des objectifs et de la méthodologie3

2

pageCONFIDENTIAL © 2011 Infraforces page

section

• La branche de l’esthétique connaît depuis quelques années des bouleversements importants, parmi lesquels on peut citer :

– Un développement au sein de la population française des pratiques de soins du visage et du corps avec d’une part, l’arrivée de marques de cosmétiques très actives sur le marché et d’autre part, un univers sociétal qui insiste beaucoup sur la beauté, l’anti-âge, la forme.

– L’apparition de prestations nouvelles mises sur le marché soit par de nouveaux entrants aux profils variés soit par des instituts existants : sauna, hammam, gommage…

– La ‘’fragmentation’’ du métier de l’esthétique en plusieurs métiers qui constituent la seule et unique prestation de certains exploitants : manucure, épilation, maquillage…

Rappel des enjeux et des objectifs généraux

pageCONFIDENTIAL © 2011 Infraforces

3

pagepage

prestation de certains exploitants : manucure, épilation, maquillage…

• Plusieurs questions peuvent être posées. A titre d’exemples :

– Quel impact durable va avoir la crise sur les comportements et les attentes des consommateurs et comment sont perçus les nouveaux entrants ?

– Le marché ne va-t-il pas se structurer différemment si les grandes entreprises de distribution investissent massivement le secteur ? Et est-ce leur intention?

– Les compétences aujourd’hui acquises lors de la formation initiale, notamment au niveau CAP, sont elles suffisantes et comment attirer vers la profession des jeunes ayant un bon niveau scolaire.

Rappel des enjeux et des objectifs généraux

Caractériser la demande actuelle et future de soins

esthétiques

Construire une photographie dynamique

de la branche

Objectifs

Les objectifs de l’étude


4

pagepage

Caractériser la concurrence actuelle et

future des instituts d’esthétique

Décrire et analyser l’activité de formation

dans la branche

Analyse documentaire et statistique

Enquête auprès des consommateurs (trices)

Enquête auprès des entreprises et des salariés

Rappel de la méthodologie globale en 6 phases


5

pagepage

Etude du système de formation

L’environnement de la branche

Groupes de travail

Recommandations et orientations pour la

branche


Rapport de cadrage – zoom sur les 0 salarié


Juillet 2011

Rapport de cadrage – zoom sur les 0 salarié

Novembre-décembre 2011

Contacts :

Delphine MIRANDE : Directrice d’études

Tél. : 01 40 53 47 47

[email protected]

Anne-Laure DUEE : Chargée d’études

[email protected]

Ce rapport a été constitué à partir des données publiques disponibles.

L’univers étudié est composé des entreprises de 0 salarié, et relevant des codes NAF 9602B (Soins de beauté) et 9604 Z (Entretien corporel).

Nous avons ainsi utilisé les statistiques et données de :

• L’INSEE: Fichier stocks d’établissements (2010), Fichier stock d’entreprises (2010), Fichier créations d’entreprises (2010)

Préambule

7

p a g e

7

p a g ep a g eCONFIDENTIAL © 2011 Infraforces p a g eCONFIDENTIAL © 2011 Infraforces

78% des entreprises de la branche esthétique sans salarié

Nombre d’entreprises de soins de beauté et entretien corporel :

En 2010, 78% des entreprises n’ont pas de salarié, contre 70 % en 2009. Entre 2009 et 2010, le nombre d’entreprises sans salariéprogresse de 49 %.

En terme de codes NAF, en 2010, près de 30% des entreprises d’esthétique sans salarié relèvent du code 9604Z Entretien corporel,alors que celui-ci ne concerne que 20% des entreprises employant au moins 1 salarié.

36 953 entreprises27 203 entreprises

Répartition des entreprises selon le code NAF :

9604Z - Entretiencorporel

9602B - Soins debeauté

8

p a g e

8


19 445

28 897

7 758

8 056

2009 2010

1 salarié et plus

0 salarié

Source INSEE - France Entière

+4%

+49%

NB : Les entreprises d’au moins 1 salarié font l’objet d’une étude à part.

72%

28%

Entreprises de 0 salarié

80%

20%

Entreprises d'au moins 1 salarié

Source INSEE 2010 – France Entière

Evolution du nombre d’entreprises depuis 2005

Nombre d’entreprises de soins de beauté et entretien corporel :

Une progression constante du nombre d’entreprises depuis 2005, plus marquée pour les entreprises sans salarié.

L’année 2009 est marquée par le lancement du régime d’auto-entrepreneur, mais les effets sur la création d’entreprises sont surtoutvisibles en 2010 avec une progression très nette du nombre d’entreprises sans salariés.

36 953

Ensemble des entreprises d'esthétique

11 605 13 217 14 702 17 313

19 445

28 897

Entreprises de 0 salarié

+18%+12%

+49%

9

p a g e

9


Source INSEE - France Entière

17 334 19 518

21 800 24 878

27 203

2005 2006 2007 2008 2009 2010

2005 2006 2007 2008 2009 2010

5 729 6 301 7 098 7 565 7 758 8 056

2005 2006 2007 2008 2009 2010

Entreprises d'au moins 1 salarié

+13%+12%

+14%

+9%

+36%

+14%+11%

+18%

+10% +13% +7% +3% +4%

Répartition des entreprises selon le statut juridique

La grande majorité des entreprises sans salarié sont des entreprises individuelles (principalement des artisans et artisanscommerçants).

Entreprises de

0 salarié

Entreprises d'au

moins 1 salarié

Entreprises tous

secteurs

France métropolitaine

Société 14% 64% 49%

Entreprise individuelle 86% 36% 51%

10

p a g e

10

p a g ep a g eCONFIDENTIAL © 2011 Infraforces p a g eCONFIDENTIAL © 2011 InfraforcesSource INSEE 2010 – France Entière

13 - Artisan 35% 6% 12%

11 - Artisan-commercant 22% 28% 5%

19 - (Autre) personne physique 14% 0% 4%

54 - Société à responsabilité limitée

(SARL)13% 63% 39%

15 - Profession libérale 12% 0% 16%

12 - Commercant 3% 1% 13%

Détail des statuts juridiques :

Répartition des entreprises selon la taille d’agglomération

Les entreprises de 0 salarié occupent beaucoup plus l’espace rural que les entreprises employant des salariés (18% vs 6%).

Entreprises de

0 salarié

Entreprises d'au

moins 1 salariéEntreprises tous secteurs

France métropolitaine

Rural / moins de 2000 hab. 18% 6% 20%

de 2 001 à 20 000 habitants 19% 20% 17%

de 20 001 à 100 000 habitants 15% 17% 13%

11

p a g e

11


Source INSEE 2010 – France métropolitaine

7 851 entreprises28 839 entreprises

de 20 001 à 100 000 habitants 15% 17% 13%

plus de 100 000 habitants 33% 34% 29%

Agglomération parisienne 14% 23% 22%

3 309 319 entreprises

Répartition des entreprises sans salarié par région

Ile de France, Provence-Alpes Côte d’Azur et Rhône Alpes cumulent 41% des entreprises d’esthétique de 0 salarié et 46% desentreprises avec salariés.

On notera que la région Ile de France concentre 15% des entreprises sans salarié et 25% des entreprises employant au moins 1 salarié.

Nb d’entreprises de 0 salariés par région :

Nb entreprises

de 0 salarié

Répartition

des ent. de

0 salarié

Répartition

des ent. avec

des salariés

11 - Ile-de-France 4 475 15% 25%

93 - Provence-Alpes-Côte d'Azur 4 104 14% 10%

82 - Rhône-Alpes 3 513 12% 11%

91 - Languedoc-Roussillon 1 844 6% 4%

72 - Aquitaine 1 796 6% 6%

73 - Midi-Pyrénées 1 498 5% 4%

52 - Pays de la Loire 1 285 4% 5%

12

p a g e

12

p a g ep a g eCONFIDENTIAL © 2011 Infraforces p a g eCONFIDENTIAL © 2011 InfraforcesSource INSEE 2010 – France Entière

5 000 et plus

de 1 000 à 2 000

de 500 à 1 000

Moins de 500

31 - Nord-Pas-de-Calais 1 095 4% 4%

41 - Lorraine 1 023 4% 3%

42 - Alsace 957 3% 3%

53 - Bretagne 906 3% 4%

24 - Centre 880 3% 3%

54 - Poitou-Charentes 660 2% 2%

26 - Bourgogne 607 2% 2%

23 - Haute-Normandie 552 2% 3%

22 - Picardie 497 2% 2%

83 - Auvergne 461 2% 1%

21 - Champagne-Ardenne 454 2% 2%

25 - Basse-Normandie 426 1% 2%

43 - Franche-Comté 373 1% 1%

04 - La Réunion 359 1% 1%

01 - Guadeloupe 332 1% 1%

02 - Martinique 316 1% 1%

74 - Limousin 220 1% 1%

94 - Corse 213 1% 1%

03 - Guyane 51 0% 0%

Les créations d’entreprises

Nombre de créations d’entreprises de soins de beauté et entretien corporel :

Les créations d’entreprises ont été boostées en 2009 par le lancement du régime auto-entrepreneur : on notera cependant que sontcomptabilisées toutes les immatriculations, pas uniquement celles qui ont donné lieu à une activité réelle au cours de l’année.

Logiquement, 97% des créations d’entreprises se font sans salarié..

9604Z - Entretiencorporel

9602B - Soins debeauté

Répartition des créations d’entreprises selon le code NAF :

13 5396 255 15 190

20092008 2010

+116% +12%

13

p a g e

13


70%

30%

Source INSEE 2010 - France Entière

+116% +12%

0 salarié 97%

Au moins 1 salarié

3%

Répartition des créations d’entreprises :

Société 9%

Entreprise individuelle

91%


Etude qualitative auprès des particuliers



Version novembre 2011

Votre contact

Etude qualitative auprès des particuliers


Rappel de la méthodologie

Deux focus groupes ont été conduits à Nantes et à Paris. Ils ont réuni pour chacun une dizaine de participantes et ont duré 2 heures et demi.

Les deux groupes, ont réuni des femmes utilisatrices des services des instituts de manière fréquente et peu fréquente, mais aussi des femmes clientes des spas et autres centres de ‘’bien-être ‘’.

Ils ont été animés à partir de méthodes d’analyse psychosociologique et conduits par un directeur d’études spécialisé dans ces problématiques à partir d’un guide de réunion préalablement validé par le comité de pilotage.


15

pagepage

Ce guide de réunion intégrait aussi bien des méthodes de réunion discussion que des approches projectives.

Ses thématiques :

• Le vécu actuel des instituts par les clientes et la satisfaction.

• L’image de l’institut de beauté et des esthéticiennes.

• La typologie faite spontanément par les clientes entre les différentes formes d’offres et les attentes spécifiques pour chacune d’entre elles.

• Les attentes des clients et les territoires potentiels des instituts d’esthétique.

• L’évolution des comportements et le profil des instituts attendus pour l’avenir.

NB : Les verbatim sont indiqués en italique ,en noir pour le groupe de Nantes, en gris pour le groupe de Paris

Sommaire

1. La Beauté : Territoires d’évocation et types de clientèle

2. Les esthéticiennes : Territoires d’intervention et représentations de la profession

3. Les instituts de beauté : Territoires d’évocation et positionnement


3. Les instituts de beauté : Territoires d’évocation et positionnement

4. L’institut idéal ou la représentation des attentes pour demain

5. A titre de conclusion

6. Annexe

La beauté : Territoires d’évocation et types de clientèle

231

17


section Territoires d’évocation et types de clientèlesection

La beauté et ses territoires d’évocation

Un univers évocatoire à l’interface de l’esthétique, de l’hygiène, du bien être et de la santé

L’univers évocatoire de l’esthétique

L’univers évocatoire de l’hygiène

1

EsthétiqueChirurgie esthétiqueAméliorer mon

HygièneL’épilation, je me sens mieux une fois que c’est fait, une

• L’âge est évoqué à Nantes comme un facteur déterminant l’usage

• La mode est son caractère éphémère sont évoqués à Paris

2 Un univers déterminé par le rapport au temps


18

pagepage

L’univers évocatoire du soin

L’univers évocatoire du bien être

Améliorer mon physique c’est fait, une

sensation de pureté de propreté

SoinChirurgie esthétiquePrise en charge

HarmonieDétenteBien-être Confort

Institut

3 Des lieux d’évocation en spontané :

Spa

• Le portrait de la diversité : Toutes les femmes (que l’on vienne de Paris ou de province, et quel que soit l’âge ou la CSP)

La représentation de la clientèle des instituts de beauté : En synthèse, toutes les femmes…

C’est très variéOuais, il y a de toutPour moi c’est tout type de femmes (dans l’âge, dans la profession, dans le style) Il n’y a pas qu’une femme – c’est difficile à direTous types de femmes – quel que soit son âge de 7 à 77 ans…Vers 15-16 jusqu’à 70 !Non, pas une, toutes !

• Une femme active caractérisée par son dynamisme (A Paris) • Une femme caractérisée par son rapport à la beauté

�


19

pagepage

Femme active, bien habillée, qui prend soin d’elle, Sportive DynamiqueQui travaille

Bien maquillée, bien coifféeJuste quelqu’un qui veut prendre du temps, prendre soin d’elleRaffinéeCoquette

• Une femme caractérisée avant tout par son état d’esprit : Épanouie, ouverte aux autres

SociableÉquilibréeQui fait attention aux autres – et à elle aussiElle aime la vie

La représentation de la clientèle des instituts de beauté : En synthèse, toutes les femmes… mais des nuances Paris/Province

�• Une vision parisienne des citadines plus consommatrices

- Le niveau de revenu semble déterminant pour les participantes du groupe de Nantes.

C’est pour les revenus pas faibles mais plutôt les moyens élevés.

Plus les femmes citadines – plus ciblé citadine plutôt que la campagne.En province, il y a quand même des instituts…Oui, mais elles s’occupent moins de leur apparence

• A Nantes, des profils de consommatrices en fonction des prestations, de la gamme de prix


20

pagepage

Ainsi en fonction du revenu, le territoire de consommation change :

C’est peut être un critère d’âge aussi.

La femme active j’allais dire entre 30 et 60 ans.

Épilation

Ça touche plus de monde

Pas besoin de revenus élevés

C’est indispensable donc on peut pas s’en passer

L’essentiel

Des prestations de base pour toutes

Les prestations « détente»

Des prestations annexes pour des revenus plus élevés

Ça dépend de la prestation dont on parle. Si on parle d’UV, de soin …

Si on parle de soin massage tout dépend des personnes. C’est pas tout le temps accessible

Une discrimination par gammes d’instituts

En fonction des prestations concernées au niveau du prix, de l’endroit, de la prestation .

Après il y a des instituts qui sont spécialisés par rapport à une marque qui sont moyenne gamme

Qui peut renvoyer à une discrimination par l’âge

La représentation de la clientèle des instituts de beauté : … et certains hommes

• Des hommes de plus en plus consommateurs : la représentation d’un phénomène « nouveau », un profil plus précis

Il y a aussi des hommes, il n’y a pas que des femmes…

C’est tout type de femmes, mais ça dépend des hommes.

Maintenant il y a des soins pour les hommes.

CitadinCe que l’on a pu appeler des métro-sexuels en faitIl est citadin, actif.

40 ans.Ca commence plus tard que les femmes.Non, à partir de 25-30 ans. Ils ne sont pas très âgés.Il y a des hommes de 50 – 60 ans qui font aussi des UV.

Des urbains Une tranche d’âge plus resserrée

�


21

pagepage

Il y a des hommes de 50 – 60 ans qui font aussi des UV.

Qui prennent soin d’euxIl est élégant

C’est pas le bonhomme passif à la maison, c’est pas le routier de base.CadreProfession libéralePDGHomme d’affairesActeur, Profession artistique

Des cadres, cadres sup et des professions artistiques Caractérisés eux aussi par leur rapport à l’esthétique

�

Les esthéticiennes : Territoires d’intervention et représentations de la profession

232


22

pagepage

Territoires d’intervention et représentations de la professionsection

À noter que bien que les kinésithérapeutes fassent du massage et les esthéticiennes du modelage, les clientes utilisent toujours le terme massage dans les entretiens.

La représentation des professionnels de la beauté et des soins, et de leurs territoires d’interventionUne distinction du médical et de l’esthétique, un positionnement évident des esthéticiennes par les consommatrices

Nota : A Paris, une participante ((Moins de 25 ans, étudiante) note que ces mêmes professionnels peuvent être distingués par leur niveau de formation et

Dermatologueinfirmière, MédecinsLes chirurgiens esthétiquesAcuponcteur pour les rides

Les professionnels de la santé, du champ médical

Le Paramédical, le conseil santé

Ceux de l’esthétiqueCeux du bien-être et de la beautéEsthéticiennesDes maquilleursLes coiffeursLes parfumeurs, les vendeurs de produits

Les professionnels de l’esthétique et du bien-être

Le conseil esthétique et bien être

Beauté /Soin du visage

et du corps

Les « Masseurs »Kinésithérapeute, Ostéopathe,

Esthéticiennes


23

pagepage

Les « masseurs » recouvrent des professionnels distincts appartenant aux deux champs d’intervention :- Les professionnels du champ médical : Kiné et ostéopathes,- Les professionnels du bien-être : masseurs, esthéticiennes.Il y a deux catégories de massages : massage (kiné) et massage relaxation (institut de beauté).

Cela correspond pour nos deux groupes à des professionnels différents, à des formations différentes et à des besoins différents.Ce n’est pas le même massage. Ce n’est pas la même formation.Si j’ai mal au dos, je vais voir un kiné. Les esthéticiennes, les pathologies, elles n’ont pas le droit d’y toucher..

Mais cette représentation renvoie aussi à une méconnaissance de la réglementation et de la terminologie spécifique à l’esthétique : le modelage.

leur niveau de formation et leurs tarifs :

- Professionnels du médical :

plus formé, plus cher.- Professionnel de l’esthétique :

moins formé, moins cher.

le conseil santé

Diététicien, nutritionnistePodologue Pédicure

Le conseil esthétique et bien êtreDes relookeurs, Les conseillers en image Des coaches sportifsLes profs de méditationLes embellisseurs

Esthéticiennes

La représentation des professionnels du bien-êtreUn champ plus large qui rassemble un plus grand nombre de professionnels, une omniprésence des esthéticiennes

Ceux de l’esthétiqueEsthéticienneDes maquilleurs Les coiffeursLes parfumeurs, les vendeurs d e produits

Les professionnels de l’esthétique

Le conseil esthétiqueDes relookeurs, Les conseillers en image Les embellisseurs

Dermatologueinfirmière, MédecinsLes chirurgiens esthétiquesAcuponcteur pour les rides

Les professionnels de la santé, du champ médical

Les médecines parallèlesDiététicien, nutritionnistePodologue PédicureMédecine douce, luminothérapie, sophrologie,

Les Masseurs Kinésithérapeute, Ostéopathe,

Esthéticiennes


24

pagepage

En conclusion : Les esthéticiennes développent un champ de compétences reconnu au sein des trois territoires professionnels : celui de l’esthétique, celui du soin (visage et corps), et celui du bien-être. Les territoires de chacun des professionnels intervenants dans ces champs semblent clairs aux différents types de participantes.

Les embellisseursMédecine douce, luminothérapie, sophrologie, réflexologie, relaxologue

Bien-être

Les professionnels de la détente

Des coaches sportifs, Prof de yoga,professeurs d’aquagym Les voyagistes…

Les professionnels du bien-être psychologiqueLes psychologues Les profs de méditationNormalement, ils sont là pour être mieuxC’est plus une réflexion

Esquisse d’un portrait de l’esthéticienneUne représentation du féminin et de la beauté

Femme jeune25 – 35 ansPlutôt 35 -45 Il y a des très belles femmes à 50 ans !

Le registre évocatoire du féminin, de l’élégance

Très jolie, très mignonne,Bien coiffé, bien maquillée

Très féminine (C’est mieux que le terme jolie qui n’est pas objectif)Panthère, Chat, Flamant rose, Papillon

Une femme qui nous ressemble, à laquelle on cherche à s’identifier

L’incarnation de la beauté

1

Toutes les tranches d’age sont évoquées. Les plus jeunes la perçoivent plutôt jeune, les plus âgées plus proche de leur âge.

À laquelle on a envie de s’identifier


25

pagepage

Elle est propre Elle fait propre sur elleNetteSoignéeNe doit pas être salePropretéHygiène

Bien coiffé, bien maquilléeMaquillée, Mais pas tropDistinguée, une jolie peauQu’elle sente bon, qu’elle ne soit pas négligée

Panthère, Chat, Flamant rose, Papillon

Le registre de la propreté et de l’hygiène fortement cité

Esquisse d’un portrait de l’esthéticienneDes qualités techniques, un sens de l’autre

Sens de la communication : Respect et discrétion

La minutiePrécisionElle est précise dans ses gestes Très bonne technicienneMéticuleuseManiaqueEfficace

Le professionnalismeProfessionnelleForméeCompétente

Des qualités techniques à peine évoquées comme si le professionnalisme était une évidence

Des qualités relationnelles, par ailleurs largement détaillées

Douceur et empathie

2

3


26

pagepage

Sens de la communication : une posture qui semble difficile à trouverA l’écoute, À l’écoute Pour l’épilation c’est bien de parler mais pas pour un massagePas trop bavarde Elle ne doit pas parler d’elle-mêmeElle se tait, elle ne me raconte pas ça vie, elle cherche pas à connaître la mienneA l’écoute mais non bavardeÉcouter les besoins

Respect et discrétionQui sait rester à sa placeDiscrèteDiscrétionRespectueuse Si une cliente à un problème physique … être discrèteQu’elle ne juge pasQu’elle ne critique pasQu’elle ne fasse pas de commentaires qui puissent blesser la cliente par rapport à des petits défauts qui pourraient exister

Des qualités nécessaires au développement d’une capacité d’adaptation double : au client, et à son besoinDiscernementDisponibilitéQu’elle s’adapte au client, pas autoritaire, pas s’imposerElle sait se qui convient au mieux à notre morphologie – elle s’adapte

Douceur et empathieUne femme agréableDouceTravail en douceur Douce – douceur, pas brusqueCalme, pas stresséeAccueillanteSourireFait preuve d’empathieQuelqu’un dans l’ouverture

Ca a changé, elles vont sans doute donner des conseils en même temps qu’elles cherchent à vendre des produits. Ce n’est pas de la vente pure et dure comme on a pu connaître.Ce n’est pas de la vente forcée.

Esquisse d’un portrait de l’esthéticienneLa distinction Conseil et Vente : la représentation d’un changement dans le métier

Dorénavant, le savoir-faire en matière de vente semblent se caractériser par le développement d’une posture nouvelle, le conseil, et d’une compétence complémentaire la pédagogie.

Le conseil plus que la venteQui n’impose rienDe bon conseil

la pédagogieElle aime transmettre : ses conseils, son savoir (en hygiène de vie, astuces épilation, conseils maisons)


27

pagepage

Qui changent la relation : d’une relation commerciale à une relation de femme à femme, de professionnelle à noviceLes conseils sont plus larges que la venteConseils plus subtils : sur l’hygiène de vie (boire dans la journée)Relation femme à femme plutôt que d’esthéticienne à cliente : la discussion s’ouvreComme dans un salon de coiffureAu contact de la personne, elles écoutent le corps

De bon conseilPas trop commerciale qu’elle ne le montre pas

épilation, conseils maisons)Qu’elle explique ce qu’elle fait au fur et à mesureQu’elle soit pédagogueQu’elle explique le cheminement – « je vais faire ça et ça », c’est intéressant

Jugées plus présentes chez les esthéticiennes les plus expérimentées d’après les participantes à ParisUn peu plus âgée, elle maîtrise la technique et elle sait s’adapter à sa cliente.Avec le temps, elles ont des petits conseils.Elle connaît les techniques d’avant.

Postures et Compétences

Esquisse d’un portrait de l’esthéticienneL’image d’un professionnel de métier formé

• L’image d’une formation soldée par un diplôme (Plutôt évoqué à Nantes)

CAP

CAP, BP, BTS

• La représentation d’une formation nécessaire, voire obligatoire

C’est un vrai métier

On imagine que c’est réglementé

C’est ce qu’on devrait avoir

Indispensable

Obligatoire


28

pagepage

• Étant donné le risque perçu par les consommatrices…

Ça peut être dangereux

La brûlure

La mauvaise utilisation d’une machine, ça peut être dangereux

Des mauvais conseils pour des produits

Elles peuvent faire mal

Une mauvaise manip peut être dramatique

Parce qu’elle ne peut pas faire n’importe quoi… On ne peut pas épiler n’importe comment.

On peut commencer par un CAP et faire un BTS

Esquisse d’un portrait de l’esthéticienneLa représentation du contenu des formations

LES MATIÈRES SCIENTIFIQUESPhysique chimie, Chimie Biologie, Biologie Anatomie

LES SCIENCES HUMAINESY a peut être un peu de psychoIl y a aussi beaucoup de psychologie Sociologie

LES MATIÈRES SPÉCIFIQUES À L’ESTHÉTIQUECosmeto

LA VENTEVenteTechnique de vente

Ne serait-ce qu’avoir un minimum de connaissance pour reconnaître, connaître les types de peaux de ses clientes.Des allergies on peut faire des allergies parfois à la cire

Elle doit ressentir et s’adapter.


29

pagepage

LES MATIÈRES ADMINISTRATIVESCompta pour un institutL’organisationLa gestion

CosmetoLe maquillageLa modeConnaître les produitsConnaître et maîtriser l’usage des appareilsLes techniques LPG : appareil pour retirer la celluliteApprendre à utiliser les UV…

LES MATIÈRES SPÉCIFIQUES AU BIEN ÊTRE (Plutôt évoquées à Paris)AcupunctureL’aromathérapieRelaxation…

LA PRATIQUECa nécessite de la pratiqueSur cobayeSur les collègues

c’est-à-dire tenir son planning, que ce ne soit pas le bazar, apprendre à ranger au fur et à mesure, la cabine doit être agréable

Des compétences techniques, centrées sur le gesteFaut être manuelleYa des geste technique à apprendreConnaître les techniquesDes techniques de massageLes gestes à maîtriser

• A Paris, les participantes font une distinction entre formation initiale et formation continue. Si la formation initiale leur paraît évidente, elle perçoivent le parcours des esthéticiennes ponctué de formations courtes du fait de l’évolution des produits, des techniques et des appareils.

Esquisse d’un portrait de l’esthéticienneLa représentation d’une formation tout au long de la vie

Oui, car la formation évolue, c’est une constante évolution.Comme les coiffeurs, qui ont des formations sur les nouveaux produits.Ce sont plus des formations sur « Comment utiliser un appareil »…

• Pourtant elles sont conscientes qu’un certain nombre de freins existe à la réalisation de ces formations courtes chez les professionnels.


30

pagepage

professionnels.

Les variables perçues :

- La taille du salon et le budget consacré à la formationÇa dépend des salons, de leur taille…

Quand elles sont toutes seules, elles ne peuvent pas : manque de temps, manque de moyens.

Dans les chaînes d’instituts, ils en feraient plus, des formations. Ce serait plus régulier, pour des raisons financières.

- La volonté de l’esthéticienneC’est aux esthéticiennes d’aller voir ce qui se passe !

Esquisse d’un portrait de l’esthéticienneLe poids de la formation parmi les critères de choix d’un institut, d’une esthéticienne

Les critères déterminant le choix d’un institut ou d’une esthéticienne

1. Le premier critère loin devant les autres : Le bouche à oreille2. L’expérience de l’esthéticienne3. La formation4. Le tarif5. La proximité, disponibilité


31

pagepage

• La formation n’est pas un critère de choix pour un certain nombre de participantes car c’est pour elles une évidence, toutes les esthéticiennes sont formées :

Moi, je ne me pose pas la question. Pour moi, si elle a un institut, c’est qu’elle est formée et pro, et voilà quoi !

• Le premier critère, c’est le bouche à oreille.

La notoriété de la marque promue par l’institut peut être aussi gage de qualité (CSP+) :

Si j’arrive dans une ville que je connais pas comme ça, je vais aller dans les grandes marques, ils sont très drastiques au niveau de la sélection. La renommée (de l’institut).

• Au final, c’est l’expérience de l’esthéticienne, son professionnalisme, celle que l’on perçoit ou celle perçue par d’autres (bouche à oreille) qui va déterminer le choix.

Professionnalisme, technicité. Qu’elle soit grosse ou moche, on veut qu’elle soit compétente !L’expérience, le professionnalisme comprend la formation. Si elle est esthéticienne, elle a forcément la formation.

Esquisse d’un portrait de l’esthéticienneLes indicateurs du professionnalisme

• Si l’apposition du diplôme sur un mur de l’institut peut être un indicateur recherché par quelques unes (en mineur à Paris)…

Ça peut aussi venir par la position d’un autocollant, d’un label. Comme quoi l’institut est homologué. Dans un salon de coiffure, j’aime bien voir les diplômes.

• …toutes nous disent, soit être complètement rassurées par le fait que la formation soit obligatoire, soit faire confiance et déterminer sur la base du « service fait », si la prestation est professionnelle ou non.

Moi je me rassure en posant des questions… les diplômes, je ne regarde pas.Non, je ne demande pas, on le sent dans la façon avec laquelle elle s’adresse à nous.


32

pagepage

Nota : La prestation de massage semble être un cas à part, en tout cas dans la représentation des participantes de la province.

Plus que pour les autres prestations,

• Les participantes s’interrogent sur le caractère obligatoire des formations de masseur :Elle doit avoir son CAP au moins pour les massages.On peut être masseur comme ça.

• Ce type de prestation semble susciter plus de vigilance :Pour les massages, je serais plus exigeante, je voudrais plus questionner, être sûr qu’elle a une formation.

Les instituts de Beauté : Territoires d’évocation et positionnement

33


33

pagepage

Territoires d’évocation et positionnementsection

Les instituts de beauté et leurs territoires d’évocation

Une évocation du rapport au temps et à l’espace1

Milieu intimePrise en chargeC’est un lieuC’est un endroit où on prend soin de soi Lieu agréable

Rendez-vousBon momentMoments privilégiés Moment où on peut parler de soi

Un lieu pour soi Un moment pour soi

Trois des quatre territoires d’évocation de la beauté se retrouvent associés aux instituts de beauté

2

L’univers évocatoire

de l’esthétique


du bien être


du soin

Beauté….Un relookingPour le rendre plus beau

Détente, Calme, sérénité, ZenSe détendreSe faire plaisir

Soin …On va prendre soin de toi


34

pagepage

En rupture avec le temps du quotidien

On oublie le quotidienC’est un moment de pause

L’évocation d’une fonction de socialisation des instituts3

La recherche d’un conformisme social Un facteur de sociabilité

Lutter contre les effets de la natureOn va t’aider à devenir comme nousQue les humains ils ont des poils et qu’ils doivent les enlever…S’ils veulent plaireY a tout à faire : le rendre humain, le relooker

Tu peux rencontrer des gens : tu peux te faire des amis, tu peux déjeuner, prendre le thé, des goûters. (En mineur)

Esthéticienne Professionnel

Un territoire d’évocation spontanément associé, à Nantes comme à Paris, à des professionnels identifiés : Les esthéticiennes

4

Spas, Centres de bien-être et territoires d’évocation associésUne proximité de l’institut et du spa

• Un territoire d’évocation associé à l’eau, à la thalassothérapie : Un univers confus

- Pour les non-clientes de ce type d’établissement (plutôt à Nantes), il peut y avoir assimilation. ThalassoPeut-être qu’on confond entre spa et thalasso !

-La thalassothérapie est à Nantes comme à Paris, le point de comparaison.

• Une terminologie à faible pouvoir d’évocation : peu d’images sont associées

C’est quelque chose qui existe déjà ou il faut inventer ?Je sais pas trop ce que c’est.

• Une terminologie trop large pour correspondre à un univers évocatoire précis

C’est juste un endroit où on peut arrêter de faire ses courses, se prendre un temps de bien être et repartir.Entre parenthèses, ça peut être un jardin aussi, mais ça n’a rien à voir avec le sujet.

Le spa L’espace bien-être


35

pagepage

point de comparaison.Et le spa, pour moi, c’est plus au bord de l’eau.Les thalassos : soin par l’eau de la merLes spas, c’est plus diversifiés – l’eau n’est pas omniprésente, ce ne sont pas des soins par eau. Les spas ce serait quelque chose de plus citadin, que l’on trouve dans les grandes villes alors que les thalassos plus au bord de la mer.

• Le Spa est, pour toutes, associé à l’univers évocatoire du bien-être

Pour moi Thalasso c’est plus médical et spa c’est plus bien-être, plus luxueux. Les instituts c’est plus pour le soin et le spa détente, même si tout est interposéUn lieu de beauté et de soinUn lieu de bien-être et de soin

voir avec le sujet.La baignoire est un espace bien être !Trop généraliste pour faire rêver !

• Une terminologie contre-productive : Le bien-être low-cost

Dans les centres commerciaux y a des espaces bien être.C’est juste un endroit où tu te poses et après tu t’en vas.Un espace détente, c’est juste la couleur du sol qui change.Ça me fait penser à un supermarché, je sais pas pourquoi, mais c’est un hangar où il y a un espace bien être c’est un peu surfait dans un endroit qui n’a rien de personnalisé.C’est un peu galvaudé, ça me fait penser à une salle de sport où y a un hammam, un sauna, et deux chaises longues, mais y a pas le coté bien être.

Les instituts de beautéet les prestations spontanément associées

Il est nécessaire ici de rappeler que nous évoquons le système de représentations associé à l’univers de l’esthétique. Il peut donc y avoir un décalage avec la réalité de la profession.

• A Nantes comme à Paris, la liste des prestations évoquées est longue.

GommagePour faire des soins, de la peau, du corpsDiagnostiquer la peau Affiner la peau, La nettoyer

Des gammes de produitsDes sérums On peut faire ses emplettesDes crèmes, des parfumsMaquillage, Des huilesMême quelque fois des bijouxDes accessoires pour les cheveux

Une baignoireDes bains rayonnantsDe la boueDes hammams, Des saunas, Des bains de boue,

Maquillage

Soins du corps et du visage

Les produits et accessoires de beauté

Spa

Épilation

Coiffure

Les UV


36

pagepage

Tu peux te faire blanchir les dentsDes massages pour les pieds avec des petits poissons

Te mettre des faux onglesOnglerie, Faire les pédicures manucures

Affiner la peau, La nettoyer

Il y a les machine en fait pour se faire drainer, retirer la celluliteDes appareils pour perdre du ventre : l’éléctro stimulation

Du laser pour s’épiler Enlever ses taches… Ou ses rides

Parle-t-on des coiffeurs qui ouvrent un espace esthétique ? On peut se faire coiffer, on peut se faire des lissages. Si, dans des grands instituts !

Massages

Beauté des mains et des pieds

Coiffure

D’autres prestations évoquées (Nous y reviendrons)

Des prestations au laser

Des prestations amincissement (peu évoquées)

• Les participantes ont réalisé des regroupements selon trois grands types de prestations spontanément identifiés. On retrouve nos territoires d’évocation et la classification couramment admise : Beauté, Soin et Bien-être.

• Les prestations s’y répartissent selon les zones du corps Visage, corps, Mains/pieds.

Les instituts de beauté et les prestations spontanément associées Une tentative de classification en grands types de prestations

Beauté Soin Bien-être

Visage Visage Visage


37

pagepage

Corps Corps Corps

Mains/Pieds Mains/Pieds Mains/Pieds

Ainsi par exemple :

• La prothésie ongulaire se retrouverait dans la catégorie beauté,

• La manucure/pédicure dans la catégorie soin,

• Et les massages des mains et des pieds dans la catégorie bien-être.

Typologie spontanée des instituts de beauté et de leurs activitésDifférents types de classification des instituts

• L’étendue de l’activité comme critère de classification : De la mono-prestation à la prise en charge globale, une vision large de l’institut de beauté

- D’un côté, on trouve des instituts qui ne proposent que les UV, les épilations...

• Une vision de l’institut de beauté assimilé au cœur de métier de l’esthéticienne

Moi je dirais qu’ils font au moins tous épilation, soin du corps, soin du visage, tout ce qui est petit budget. Et ils se distinguent pour le reste plus l’institut va être grand plus il va y avoir des UV…

Moi je mettrais la coiffure et le spa à part. Pour moi, l’esthéticienne fait l’épilation, massage, soin du corps, du visage. Coiffure, c’est un coiffeur et le spa pour moi ça colle pas avec l’esthéticienne de proximité


38

pagepage

Ils sont souvent associés à une gamme à bas prix.

Il y a des instituts qui ne font faire que des UV, que des épilations.

- Et au bout de la chaîne ce que les participantes appellent les « spas » où l’ensemble des prestations évoquées peut être proposé. Ils sont associés au luxe.

Oui par contre peut être que le spa je dirais, peut regrouper tout. Il peut y avoir des instituts différents alors que le spa regroupe tout.

• Les chaînes VS les indépendants

Moi je pense que ça dépend des entités, de la franchise. Si c’est affilié à des marques, mono-marque. Tout dépend quelle est la manière d’attirer le client.

Je pense qu’un institut qui est capable de regrouper toutes ces activités est un institut qui sont des chaînes.

Instituts, Spas, Centres de bien-être : Des positionnements qui semblent clairs aux consommatrices

Les types de prestations

Une spécificité : L’univers de l’eauDes piscines, des jacuzzis, des bains à

Des prestations multiples, une similitude des offresDes massages, des soins diversifiés, des soins esthétiques, des appareils, de la techniqueDans un spa, il y a forcément un institut de beauté mais dans un institut de beauté il n’y a pas forcément un spa.

La représentation d’établissements mono-prestation l’emporte : prothésieongulaire, centre d’épilation, bar à sourire…

Les basics : soin et beauté mais pas de bien-être.

Comme une maquilleuse chez Carrefour

Spa Espace bien-êtreInstituts de Beauté


39

pagepage

Des piscines, des jacuzzis, des bains à remous, des bain de vapeur Pour moi c’est un peu la thalasso en ville. Du coup on n’a pas forcément ça en institut.

Une approche marketing de l’institutMoi j’ai vraiment l’impression que c’est du marketing quoi. Avant on parlait des instituts alors que maintenant on parle de spa, mais je sais pas, ça fait peut être mieux de parler de spa.

Comme une maquilleuse chez Carrefour ou un coiffeur (ils coupent les cheveux dans l’espace beauté)Comme dans les gares Montparnasse et Saint Lazare.C’est un peu pareil que les bars à sourire, bars à sourcils, y a même des bars à jeans. C’est comme les massages en trois minutes…

Un élément différenciant : Avant tout l’équipement Ça peut ne pas du tout être différencié, parce que juste un bain bouillonnant c’est un spa quoi.C’est l’équipement, c’est pas le lieu.

Un critère de différenciation : la recherche de rentabilitéC’est sur la rentabilité

La représentation des types de consommation

Une consommation occasionnelleOui, car le spa est occasionnelOn me l’a offert pour mon anniversaire

La recherche du pratique, rapide et pas cherChez les petits chinois : rapide et pas cherQuand on est presséQuand on n’a pas d’argent

Spa

Une fréquentation régulièreInstitut de beauté régulier On peut fréquenter les deux, l’institut, c’est plus souvent que le spa.

Une consommation ponctuelleC’est pratique (entre deux RDV)juste pour tester si on a pas le choix

Un temps consacré plus longOn y va pas pour une heure.C’est une démarche.Ce n’est pas quelque chose de bref.

Espace bien-êtreInstituts de Beauté



40

pagepage

Quand on n’a pas d’argent

La recherche de prestations multiplesOn va pas aller dans un spa pour se faire épiler quoi.On cherche quelque chose de complet, d’approfondi, plus long.

On va dans les instituts car on a plus de tempsCar un institut c’est là où on prend le temps, souffler.

Un rapport au bien-être directement proportionnel au temps consacré

C’est pour les stressés qui ont pas le temps, mais y a pas du tout le coté détenteDans un autre coté, on vient pas pour prendre du temps

C’est un lieu de détenteC’est le bien-être

La recherche d’une unique prestationSi moi pour la manucure

L’absence de prise en chargeOn est à la chaîne, Ça fait usineC’est impersonnel, Pas sûr qu’on s’occupe des gens

L’attente d’une prise en charge personnalisée, la réponse à un besoinEn institut, c’est plus on s’occupe de nous.

Une prise en charge globaleOn se fait cocoonerOn cherche quelque chose de complet, d’approfondi, plus long.

Les professionnels

Potentiellement, une variété de professionnelsOui si c’est des esthéticiennesDes kinés, des masseursIl peut y avoir des médecins

La représentation de personnels potentiellement non formésJe suis pas sûr qu’ils soient très formés là pour le coup.Oui, car c’est moins professionnel, les espaces bien-être.Je pense à des instituts de beauté mains et pieds où il n’y a pas eu de formations.



La présence d’esthéticiennes professionnalisées

Les esthéticiennes dans ces spas

Des esthéticiennes

Une représentation de professionnels formés


41

pagepage

formations.

Nota : Le rapport à la réglementation fait scissionDans un institut, c’est plus réglementé que dans les petites boutiques !Plus réglementé dans les conditions d’hygiène et de soin.

Le cas des bars à sourire est évoqué

• Le blanchiment des dents est attribué aux dentistes par nos participantes.Normalement, il faudrait aller chez le dentiste.

• Les participantes mettent en cause :

- Soit la dangerosité d’usage des produits alors que les salariés ne disposent pas de la formation adaptéeÇa n’inspire pas du tout, DangereuxMais il n’y a aucune formation !- Soit leur inefficacité potentielleC’est abuser de la naïveté des gens

Les esthéticiennes dans ces spas sont différentes : elles sont plus orientées dans l’approche du corps, plus professionnelles.

De base, elles ont la même formation, mais les esthéticiennes du spa, se perfectionnent.

Par rapport aux techniques utilisées : l’esthéticienne devrait faire des formations en complément de la formation de base pour l’utilisation des machines mais aussi pour avoir une sorte de formation médicale.


La gamme La vision d’une clientèle haut de gammeCe n’est pas la même clientèle,Leur pouvoir d’achat est plus important

Une gamme low costC’est plus abordable.Ce sont des prestations de base, rapides, C’est un prix discount.Dans le 13e, y en a partout : je les qualifierais de bas de gamme.Ce n’est pas cher.C’est low cost.La représentation de tarifs

élevésLes prix ne sont pas les mêmes qu’en


La représentation d’une clientèle variée, nous l’avons vu, et de gammes d’établissements très diversifiées.


42

pagepage

Les prix ne sont pas les mêmes qu’en instituts.C’est une question de gamme,De prix

L’univers du luxeC’est un lieu d’exceptionC’est le best, le must de l’institut de beauté classique

L’univers de la grande consommation Grande surface, supermarchésles supermarchés de beautéC’est plus des grosses franchises

Le « commerce de proximité »Ca va être beaucoup plus délicat dans un institut. C’est plus du commerce de proximité.

• Une interrogation voire une méfiance :

– quant au niveau de formation des salariées dans certains instituts de prothésie ongulaire

Focus sur les instituts de prothésie ongulaire : La représentation d’un marché à niveau de qualité et de tarification inégal

• « C’est un phénomène de mode », en particulier à Paris où certains quartiers en sont couverts :Ça pousse, ça pousseY en a partout, de plus en plus

• Des établissements mono-prestations souvent associé à une gamme low cost

Pour moi, l’onglerie c’est vraiment les ongles ils ne proposent rien d’autreOn ne s’occupe pas de la personne. C’est express, c’est l’usine. Alors que dans l’autre cas, l’institut, on s’occupe de nous.À Château d’eau : ils sont entassés dans des locaux, c’est exigu.


43

pagepage

– quant au niveau de formation des salariées dans certains instituts de prothésie ongulaire

Ça ne m’inspire pas du tout (4 personnes ont levé la main)

Ils ont sûrement une formation spécifique sur les ongles

Je ne pense pas que ce soient les mêmes diplômes qu’en institut

C’est le diplôme maison, Je ne suis pas sûre qu’il soit reconnu

– quant aux conditions d’hygiène et de sécurité

Il faut dire ce qui est : il y a des commerçants qui ont trouvé le truc. Il y a une odeur particulière, on se demande quels produits ils utilisent.

Dans certaines ongleries, il y a des problèmes d’hygiène, de produits, des colles qu’on ne peut pas enlever…

La différence sera au niveau : de l’hygiène, de la qualité, du professionnalisme (au niveau du suivi des clients, de l’accueil).

• Les consommatrices parmi nos participantes : les consommatrices fréquentes de l’esthétique, et les plus jeunes avec des moyens inférieurs.

C’est vraiment flagrant, j’avais l’habitude de me faire faire les ongles. A Paris, il y a des forfaits, ce sont que des chinoises, des asiatiques.

Focus sur les esthéticiennes à domicile : un univers méconnu qui peut susciter la méfiance

• Une activité méconnue à Paris que l’on associe à l’intervention auprès des malades et des personnes dépendantes

Souvent elles vont dans les hôpitauxLes maisons de retraitePour les jeunes femmes, qui veulent se marier.Pour les personnes au chômage….

• La représentation de professionnels pas toujours formés

Ce ne sont pas forcément des esthéticiennesThéoriquement, elles doivent être inscrites à la chambre de commerce


44

pagepage

Théoriquement, elles doivent être inscrites à la chambre de commerceIl peut y avoir de tout

• Un type de prestation dont on ne s’imagine pas cliente aujourd’hui : la représentation d’un usage en cas de difficulté d’accès à l’institut

Oui, si j’habite à la campagneOui, si je n’ai pas le tempsSi je suis maladeC’est ponctuel

L’institut idéal ou la représentation des attentes pour demain

34


45

pagepage

ou la représentation des attentes pour demainsection

• Une description avant tout sensorielle : un leitmotiv, la douceur

L’institut idéal, une représentation des attentes de demainL’univers évocatoire du Spa !

Un lieu d’exceptionMoi je vois ça dans un centre-villePas dans un préfabriqué comme dans les centre commerciaux j’ai pas envie d’aller dans un décathlon ou un Auchan Quelque chose de chaleureux y en a un par exemple à Nantes ou c’est dans un appartement haussmannien

Un espace aéré mais enveloppantUn grand immeuble, un grand espace C’est aéré, pas trop rempli, MinimalisteQue ce soit grand spacieux de la placeMais en même temps pas trop grand que ce soit cocoonantUn petit peu des bullesDes petits endroits où on est bien

L’importance de la lumièreLumineux

Une empreinte olfactiveUne bonne odeurDes odeurs d’huile essentielles, des odeurs fines,


46

pagepage

LumineuxIl y a des lampesLumineuxUne lumière tamisée

Une omniprésence de l’eau et la natureEndroit vertDes plantesAvec une décoration feng shui : des couleurs, de l’eauAvec un jardin intérieur, une fontaineDes plantes vertes, de l’eauBord de mer

Une ambiance chaleureuseUn endroit chaudChaleureux Le contraire de cliniqueUn endroit où il fait chaud

Des sonorités doucesPas de musique agressive, pas trop douce Le bruit de l’eauLes petits carillonsAvec une musique douce Pas de bruits : à par la fontaineEn même temps trop calme, ça peut être angoissantUn fond musical

Des couleurs harmonieuses, pas trop vives, des jolies couleurs

Des odeurs d’huile essentielles, des odeurs fines, pas de choses qui piquent.Ca sent bon avec des bougies parfumées mais pas agressiveDoux

• Une prise en charge personnalisée et globaleDes suivis

• Un lieu de socialisationOn y retrouve ses copinesOn pourrait y aller entre copine et se faire câliner mais ensemble avec des soinsComme les hammamsLe coté hammam dans l’esprit ce serait ça

• Des conditions d’hygiène irréprochablespropreQue ce soit impeccable

• Tout type de prestation ou le potentiel d’accès à une prestation complète

Il faut qu’il y ait toutFaire tout ce qu’on veut, coiffure, maquillageLes onglesTout ce qu’il veut tant que la qualité est làDes soins raffinés avec des produits biosDes massagesDes hammams, Un jacuzzi, Une piscineDes produits à base d’alguesCe serait en continuité : massage, spa, onglerie, épilation, manucure…

L’institut idéal, une représentation des attentes de demainL’univers évocatoire du Spa !

L’institut de beauté idéal est aussi un spa. On pourrait y passer la journée.


47

pagepage

Des suivis Qu’on se sente comme des princesses qu’on vienne nous prendre nos vêtementsEn fait il faut qu’on se sente importanteUne hôtesse qui nous expliquerait toutes les prestations, en nous informant en détail pour qu’on puisse faire notre programme. Ensuite on passerait à l’étape du bilan puis enfin aux prestations.

• Des tarifs accessibles, des formules incitativesMais pas trop cher aussiAbordableMais pas cher Des formules ; hydrojet, ensuite massageDes formules illimitées : comme les spasÀ l’arrivée : prestations avec les tarifs

manucure…Pour se faire une manucure, il faut d’abord passer par plusieurs étapes ; massages, détente

• Le professionnel : une esthéticienne à la hauteur du lieu d’exception

Où les esthéticiennes représentent une bonne image de l’institut par exemple dans un institut elles parlaient entre elles ça donne pas une bonne image.

La super esthéticienne qu’on a imaginée tout à l’heure (souriante, avec toutes les qualités, à l’écoute) - avec une tenue qui fait moins infirmière, moins laborantine. Une tenue plus chic, plus féminine.

• Les prestations annexes qui facilitent l’accès : garde d’enfants, restauration…

Un endroit où on peut boire un café, un théProposer des collations.Une garderie pour nos enfants

Le prix et les offres (Formules, abonnements, fidélité…)

Les formules : avec des cartes comme dans les restaurants : entrée plat dessert aux choix. On choisirait notre menu.

Des abonnements

Des fidélités

Des réductions

Nota : Les coffrets cadeaux et offres promotionnelles sont considérés comme un moyen facilitant l’accès aux prestations de beauté, soin et bien-être

- Les tarifs proposés permettent de consommer plus

Ce sont des flash-promos

Les leviers à la consommation des prestations d’esthétique, soin et bien-être

1


48

pagepage

Ce sont des flash-promos

Les prix sont cassés

Ça marche sur l’épilation, les cadeaux pour les autres

Même pour soi

- Les offres proposées permettent de découvrir de nouvelles prestations

Oui, maintenant je sais quelle est la différence entre laser et lumière pulsée

L’accessibilité (lieu, horaires)La situation du spa, de l’institutEn fonction des moments, les instituts ne sont pas disponibles, pour les épilations par exempleFaire des nocturnes (tous les jeudis comme les Galeries Lafayette)

La disponibilitéIl faut plus de tempsLa disponibilité

2 3

A titre de conclusion35


49

pagepage

section

• Le type de clientèle, décrit à la fois par les habituées et les clientes occasionnelles de l’esthétique, montre un véritable potentiel de consommation en soins esthétiques et bien-être : une envie de consommer.

• Les premières représentantes de la beauté, du soin et du bien-être restent bien les esthéticiennes, légitimées par leur formation et par leur professionnalisme (expérimenté). Leur champ d’action semble clair pour les clientes et clientes potentielles. La représentation d’une profession réglementée rassure. On ne relève pas de confusion avec les métiers médicaux et para-médicaux. Et les femmes interrogées distinguent clairement les instituts, des établissements low-cost qui ouvrent (attractifs en terme de tarifs,

Ce qu’il faut retenir…


50

pagepage

distinguent clairement les instituts, des établissements low-cost qui ouvrent (attractifs en terme de tarifs, mais répulsifs en terme de qualité).

• Lorsque l’on observe l’offre en terme d’établissements, les représentations sont plus complexes. Si le centre de bien-être évoque tout sauf le registre du bien-être, chez nos participantes des deux réunions, l’institut de beauté et le spa sont très souvent associés dans les territoires d’évocation (Beauté, Soin, Bien-être). Pour nos participantes (en recherche d’un temps pour soi), le spa pourrait être l’institut idéal à l’interface de la beauté et du bien-être (qualifié aussi de beauté intérieure), une offre complète. Cette vision rêvée de l’institut, luxueuse, doit cependant rester accessible à chacune. Et les tarifs pratiqués, les offres proposées restent un levier déterminant. Nous l’observons avec la fréquentation des instituts de prothésie ongulairelow-cost notamment.

Annexes36


51

pagepage

section

Profil des participantes aux réunions

Nantes Paris

Age Profession Fréquentation Age Profession Fréquentation

24 Commerciale 1/MOIS 50 surveillante scolaire 1/mois

28 Chargé édition Moins 1/MOIS 31 secretaire médical 4/mois

33 Assistante comptable 1 X 2 /MOIS 38 gestionnaire 1/mois

35 Juriste 2/MOIS 58 Agent Administratif 2/ans


52

pagepage

35 Juriste 2/MOIS 58 Agent Administratif 2/ans

37 Etudiante 1/MOIS 42 ass. Qualité 1/mois

37 Assistante sociale 1/2 /MOIS 38 styliste 2/ an

43 Secretaire Moins 1 /MOIS 64 réalisatrice/scénariste 2/mois

52 Assistante sociale Mini 1/MOIS 21 Etudiante 1 et 4/mois

62 Retraite Moins 1 /MOIS 56 Adjointe d'inttendance 2/ans

24 Commerciale 1/MOIS


Enquête téléphonique auprès des particuliers




Votre contact

Enquête téléphonique auprès des particuliers


Fiche technique

CIBLE d’un échantillon national représentatif de personnes habitant en France (métropolitaine et DOM), âgées de 18 ans et plus (constitué selon la méthode des quotas selon le sexe, l’âge, et la région).

MODE DE RECUEIL : Le recueil des données a eu lieu par téléphone, sur système CATI (Computer AssistedTelephone Interviews) du 28 novembre au 5 décembre 2011.


54

pagepage

ÉCHANTILLON : 1004 personnes parmi lesquels 275 clients d’instituts de beauté.

PRESENTATION DES RESULTATS :

Les résultats sont présentés au global : lorsque pertinentes, les différences significatives sont indiquées au seuil de confiance de 95%.

Sommaire

1. Pratiques actuelles et motivations

2. Satisfaction et attentes

3. Raisons de non-fréquentation des instituts de beauté


4. Evolution des pratiques

5. Perception de la formation

6. Perception comparée des instituts de beauté

7. À titre de conclusion

8. Signalétique

Pratiques actuelles et motivations1

56


section

À noter : parce que nous avions identifié lors de l’enquête qualitative auprès des consommatrices que le terme modelage était peu ou pas employé par les clients, nous avons utilisé la terminologie qui était la plus compréhensible à savoir ‘’massage’’.Tout au long du rapport, c’est bien de modelage qu’il sera question.

27% des Français se sont rendus au moins 1 fois dans un institut de beauté au cours des 12 derniers mois.

Les femmes sont 44% à avoir fréquenté un institut dans l’année contre 10% pour les hommes. À noter que les clientes les plus régulières sont âgées de 35 à 44 ans, juste devant celles de 25 à 34 ans.

Pratiques actuelles

7%6 fois et plus

Q10 . Au cours des 12 derniers mois, combien de fois êtes-v ous allé dans un institut de beauté ?

Base totale = 1004

�


57

pagepage

73%

15%

6%

Jamais

1 ou 2 fois

3 à 5 fois 27%�44%

�10%

Des clients qui déclarent fréquenter le plus souvent des instituts indépendants.

Pratiques actuelles

Des chaînes : type Yves Rocher, Marionnaud,

Séphora etc.

(Refus)1%

Q15 . Le plus souvent, quel type d'institut de beauté fréquentez-vous ?

275Base "clients d'instituts de beauté" =


58

pagepage

Des instituts indépendants

68%

Séphora etc.31%

50% pour les 18-24 ans

La fréquentation des autres « prestataires » dans le registre de la beauté est moins fréquente : 15% des Françaisdéclarent être allés dans un Spa, 12% dans un centre de bien-être et 5% dans un institut de prothésie ongulaire.

À noter que les instituts de prothésie ongulaire et les centres de bien-être séduisent une clientèle jeune : 12% des 18-24 ans sont déjà allés dans un institut de prothésie ongulaire et 23% dans un centre de bien-être. Pour des questionsde prix ?

On remarque enfin que ce sont souvent les mêmes clientes qui fréquentent à la fois les instituts de beauté, les spas etles centres de bien-être. Leur fréquentation des instituts de beauté est plutôt modérée (3 à 5 fois par an)qu’occasionnelle ou très fréquente.

Pratiques actuelles

Q11 . Et combien de fois dans un(e) ... ?

Base totale = 1004


59

pagepage

12% 10%3%1% 1% 1%2% 1% 1%

85% 88%95%

0% 0% 0%

Spa Centre de bien-être Onglerie

1 ou 2 fois 3 à 5 fois 6 fois et plus Jamais (Refus)Base totale = 1004

15% 12% 5%

Institut de prothésieongulaire

84% 84%90%

1 ou 2 fois 3 à 5 fois 6 fois et plus Jamais (Refus)

Fréquence de fréquentation pour les femmes

Base totale des "femmes" = 524

12% des femmes se rendent en institut de beauté au moins 6 fois par an.

On notera que chez les femmes, la fréquentation des autres prestataires (spas, espaces de bien-être ou institut deprothésie ongulaire est plutôt occasionnelle),

Focus sur les femmes

Pratiques actuelles �


60

pagepage

21%13% 13%

6%11%

1% 1% 2%

12%

1% 2% 3%

56%

1% 1% 0%

Institut de beauté Spa Centre de bien-être Onglerie

44% 16% 10%16%

Institut de prothésieongulaire

62%

61%

Epilation à la cire

Soins du visage

Q12 . Nous allons maintenant parler spécifiquement des inst ituts de beauté. Parmi les prestations suivantes, quelles sont celles dont vo us avez bénéficié en institut de beauté au cours des 12 dern iers mois ?

Base "clients d'instituts de beauté" = 275

Les clients d’institut de beauté ont le plus fréquemment recours à des prestations ‘’classiques’’ telles que l’épilation à lacire et les soins du visage juste devant les techniques de modelage ‘’bien-être’’. On notera la percée dans la pratiquemais certainement aussi dans le vocable courant, des ‘’spas / hammams’’ : 24% des consommateurs de soins en institutdéclarent avoir eu recours à ce type de prestation au cours des 12 derniers mois.

Pratiques actuelles


61

pagepage

61%

43%

34%

24%

20%

16%

11%

10%

7%

2%

2%

2%

1%

0%

4%

1%

Soins du visage

Massage

Soins du corps

Spa, hammam

Manucure, faux-ongles

Maquillage

Minceur avec des techniques manuelles

Bronzage, UV

Conseil en hygiène de vie (diététique.)

Epilation à la lumière pulsée / lampe flash

Minceur avec des appareils type Cellu M6

Minceur - autres

Epilation au laser

Minceur avec des appareils de lyse adypocitaire

Autre, préciser

(NSP/Refus)

Les massages sont la prestation la plus fréquemment citée par les hommes : 58% devant les soins du visage 39%

(Refus)

Q13 . Achetez-vous des produits de beauté en institut après les soins ?


Un peu moins d’un client sur deux déclare acheter au moins de temps en temps des produits après leurs soins eninstitut de beauté.

Pratiques actuelles

62% des clients qui fréquentent les


62

pagepage

5%7%

36%

53%Non, jamais

Oui, de temps en temps

Oui, le plus souvent

Oui, toujours

OUI48%

NON53%

�51%�32%

62% des clients qui fréquentent les instituts au moins 6 fois par an achètent des produits de beauté en institut - 49% le font de temps en temps.

Q14A . Diriez-vous que vous allez dans un institut de beauté .?


Les raisons premières pour se rendre en institut de beauté répondent à deux nécessités : le bien-être (qui concerne les ¾ des clients) et l’hygiène de vie (principal motif en nombre de visites).

On notera que la fréquentation liées à des offres promotionnelles n’est pas négligeable : 46% des clients d’instituts de beauté déclarent que c’est un motif de fréquentation, qui reste cependant occasionnel.

Motivations de fréquentation des instituts de beauté

2,4 raisons citées en moyenne De manière


63

pagepage

74%

61%

48%

46%

14%

Pour vous détendre, vous relaxer

Parce que cela fait partie de votre hygiène

Pour des occasions particulières, pour être sur votre « 31 »

Pour profiter d'une offre promotionnelle, un cadeau

Parce que vous y êtes obligé

22%

35%

9%

3%

6%

De manière régulière

�65%

63% pour les18-24 ans

Les deux principaux critères de choix d’un institut de beauté sont la compétence et la proximité. Le prix n’est que la3ème raison citée (de manière assistée). Deux autres motifs entrent également en jeu : la fidélité à une esthéticienne enparticulier et la variété des prestations proposées.

À noter que les clients ‘modérés’ d’instituts de beauté sont un peu plus nombreux à citer la spécialisation desprestataires comme critères de choix (épilation, manucure… ) ce sont certainement les clients volatiles….

67%En fonction de la compétence du personnel

Q16 . Comment choisissez-vous le ou les instituts de beauté dans lesquels vous allez ?


Choix d’un institut de beauté


64

pagepage

65%

55%

52%

49%

43%

30%

30%

23%

4%

Vous allez dans l'institut le plus proche (de chez vous, vot re lieu de travail.)

Parce que leurs prix sont intéressants,

Parce que vous avez l'habitude de passer par la même esthéti cienne

Parce que vous pouvez faire plusieurs choses en un même lieu

En fonction de la renommée, de la réputation de l'enseigne

En fonction de leur spécialisation sur une prestation en par ticulier : épilation, manucure.

Parce qu'ils utilisent des marques connues de produits,

Parce qu'ils font souvent des promotions

(Autre)4,2 raisons citées en moyenne

�59%


60% pour les 18-24 ans56% pour les 25-34 ans

Satisfaction et attentes2

65


section

1% 1% 1% 2%10%

0,4% 0,4% 0,4% 0,7% 1,1%

Q17 . Etes-vous très, assez, pas tellement ou pas du tout satisfait en ce qui concerne... ?

275

NON2%

NON2%

NON2%

NON NON11%

Base "clients d'instituts de beauté" =

98% des clients se déclarent satisfaits du dernier institut de beauté qu’ils ont fréquenté, dont les 2/3 très satisfaits.

Le seul point sur lequel on notera de rares mécontentements est le prix des prestations. On notera que sur l’ensemble des critères les hommes se déclarent un peu moins ‘’très satisfaits’’. Les prestations sont-elles moins adaptées à la clientèle masculine ?

Satisfaction vis-à-vis des instituts de beauté


66

pagepage

64% 63%75%

67%

38%

34% 35%23%

30%

51%

10%

globalement, le dernier institut de beauté où

vous êtes allé

la qualité des prestations de cet

institut

l'hygiène, l'environnement

la compétence des esthéticiennes

le prix des prestations

Pas du tout

Pas tellement

Assez

Très

OUI98%

2%

OUI98%

2%

OUI98%

2%

OUI97%

NON3%

OUI89%

11%

Les prestations qui donnent le plus satisfaction sont aussi celles qui sont les plus usitées : épilation à la cire, soins du visage et massage.

Satisfaction vis-à-vis des prestations

39%

25%

19%


Soins du visage

Massage

Q18 . Pour quelle prestation êtes-vous le plus satisfait ?



67

pagepage

19%

3%

3%

3%

2%

2%

1%

1%

1%

0%

3%

Massage

Manucure

Maquillage

Soins du corps

Spa, hammam

Bronzage, UV

Epilation au laser

Conseil en hygiène de vie (diététique.)

L'hygiène


Autre, préciser

De même pour les prestations les moins satisfaisantes.

On notera cependant que près des ¾ des clients sont insatisfaits d’aucune prestation, chiffre à mettre en relation avec le fort taux de clients globalement satisfaits évoqué précédemment.

Satisfaction vis-à-vis des prestations

5%

4%

4%


Massage

Soins du visage

Q19 . Pour quelle prestation êtes-vous le plus insatisfait ?



68

pagepage

2%

1%

1%

1%

1%

1%

1%

1%

0%

7%

72%

Manucure

Soins du corps

Spa, hammam

Les conseils


Minceur avec des techniques manuelles

Bronzage, UV

Maquillage

Epilation au laser

Autre, préciser

(NSP/Aucun)

Raisons de non-fréquentation des instituts de beauté3

69


section

Près de la moitié des non-clients (et surtout des hommes), pensent que les instituts de beauté ne sont pas faits poureux. Le coût est une raison avancée par près d’un tiers des personnes qui ne vont pas en institut, ainsi que le manqued’occasion.

Freins à la fréquentation des instituts de beauté

44%

31%

Vous pensez que ce n'est pas fait pour vous

Pour une raison financière

Q24 . Pour quelles raisons n'êtes-vous pas allé(e) dans un i nstitut de beauté au cours des 12 derniers mois ?

Base "non-clients des instituts" = 729

�55%

�54% pour les 65ans et plus


70

pagepage

31%

28%

3%

24%

2%

Pour une raison financière

Parce que vous n'en avez pas eu l'occasion

Parce que vous préférez avoir recours à une esthéticienne à domicile

Autre

(Refus)1,3 raisons citées en moyenne

�47%

65ans et plus

Les freins pour se rendre dans un institut de beauté quand on n’a pas l’habitude d’y aller au moins de temps en tempssont réels : 84% des non-clients qui ont déclaré que ce n’était pas fait pour eux, n’envisagent aucun levier possible.

Freins à la fréquentation des instituts de beauté

15%Si les prix étaient moins chers

Q25 . Iriez-vous dans un institut de beauté.. ?

Si Q24 = "Vous pensez que ce n'est pas fait pour vous" -> Base = 324


71

pagepage

11%

10%

7%

84%

1%

S'il s'agissait de prestations que vous ne pouviez pas faire vous-même à la maison

S'il proposait des produits/prestations adaptés pour vous

S'il proposait plus de prestations

Vous n'envisagez pas d'aller dans un institut de beauté

(Refus)

Des soins pour hommes : 79%Des soins bio : 29%Epilation définitive ou semi-définitive : 27%Des soins pour personnes âgées : 10%

49% pour les 18-24 ans93% pour les 45 ans et plus

Evolution des pratiques4

72


section

Q27 . Au cours des 12 prochains mois, comptez-vous aller davantage aussi souvent ou moins souvent dans un institut de be auté ?

Base clients et non-clients qui se sont pas totalement réfractaires = 731

Q28 . Diriez-vous que la part des dépenses de beauté dans votre budget, sera plutôt stable, en hausse ou en diminution pour l'année à venir ? En comptant l'ensemble des dépenses de beauté, pas uniquement en institut.

Dans leur grande majorité, les Français n’envisagent pas de modifier la fréquence à laquelle ils se rendent en institut debeauté. Et les personnes qui souhaitent réduire leur fréquence de visite – un peu plus souvent des personnes âgées deplus de 65 ans – sont aussi nombreuses que celles qui souhaitent l’augmenter – il s’agit là un peu plus souvent depersonnes âgées de 25 à 34 ans.

À noter aussi qu’une minorité de clients ou clients potentiels envisagent de réduire leur budget ‘’beauté’’.

Evolutions dans les pratiques


73

pagepage

14%

57%

17%

12%

(NSP / Refus)

Moins souvent

Aussi souvent

Davantage

Base clients et non-clients qui se sont pas totalement réfractaires =

(base des clients et clients potentiels )

731

6%

73%

16%

5%

(NSP / Refus)

En diminution

Stable

En hausse

�19%


2% 2% 2% 2% 2% 3% 2%(NSP/ Refus)

Q29 . Iriez-vous davantage en institut de beauté...

Base des clients et clients potentiels = 731

On recense peu de leviers permettant de faire augmenter sensiblement la fréquentation des instituts de beauté.Phénomène qui est à mettre en corrélation avec le taux de satisfaction déjà élevé vis-à-vis de la profession. Plutôt quede leviers, on pourra donc parler de ‘’conditions’’ nécessaires à la fréquentation d’un institut parmi lesquelles : laformation du personnel, la facilité d’accès (horaires et proximité).

À noter que les hommes interrogés, même s’ils ne sont pas réfractaires sont plus difficiles à convaincre.

Evolutions dans les pratiques


74

pagepage

29%21% 17% 15% 15% 14% 10%

27%

19%18% 18% 17% 17%

16%

13%

18%19% 20% 20% 23%

24%

30%40% 45% 46% 47% 44% 48%

S'il proposait des prix plus

compétitifs

Si vous étiez sûr que le personnel était bien formé

S'il n'y avait pas besoin de

prendre rendez-vous

S'il y en avait un plus près de chez

vous

Si les horaires d'ouverture

étaient élargis

S'il proposait un plus large choix de prestations

S'il utilisait des marques réputées

Certainement pas

Probablement pas

Probablement

CertainementOUI56%

NON43%

OUI40%

NON58%

OUI35%

OUI33%

OUI32%

OUI31%

OUI26%

NON64%

NON66%

NON67%

NON67%

NON72%

Perception de la formation5

75


section

Oui75%

(Refus)9%

Q22 . Selon vous existe-t-il des diplômes réservés à la formation des esthéticiennes ?


Dans l’acceptation commune, il existe des diplômes réservés à la formation des esthéticiennes et qui plus estobligatoires.

Perception de la formation

Q23 . Selon vous est-il indispensable qu'une esthéticienne ait un diplôme en esthétique (CAP, BEP etc.) pour travailler en institut de beauté ?


76

pagepage

Non16%

87%

10%

1%2%2%

(NSP)

Non, pas du tout d'accord

Non, pas tellement d'accord

Oui, plutôt d'accord

Oui, tout à fait d'accord

Si "Oui" , base = 20

OUI97%

NON3%27% pour les

18-24 ans

Perception comparée des instituts de beauté6

77


section

L’institut de beauté est le lieu qui parait le plus légitime pour l’épilation et les soins du visage .

Alors que les soins du corps (relaxants ou amincissants) se retrouvent également dans les univers des centres de bien-être et les spas

Le maquillage fait quant à lui , également partie des prestations associées aux parfumeries et aux salons de coiffure.

Perception des instituts de beauté dans leur univers

Base totale = 1004

Q30 . Je vais maintenant vous citer plusieurs types de prestations et vous allez me dire si vous imaginez y avoir recours dans les lieux suivants : un centre de bien-être / un salon de coiffure / une parfumerie / un spa / un institut de beauté ?

Un institut Un centre de Un spa

Un salon de Une (Non


78

pagepage

de beauté bien-êtreUn spa

coiffure parfumerie concerné)

Epilation 43% 9% 5% 6% 3% 52%

Soins du visage 48% 14% 8% 9% 5% 41%

Soins du corps relaxant 28% 29% 22% 4% 2% 40%

Soins du corps amincissant 24% 27% 13% 4% 2% 50%

Maquillage 50% 9% 4% 23% 20% 30%

UV 29% 13% 8% 4% 1% 59%

Manucure et beauté des pieds 38% 13% 6% 11% 4% 50%

Un institut

de beauté

Un centre de

bien-êtreUn spa

Un salon de

coiffure

Une

parfumerie(NSP)

L’homogénéité des résultats entre les instituts beauté et les salons de coiffure, et quels que soient les items, montreune certaine confiance, légitimité des Français à l’égard de ces prestataires. Ce qui n’est pas le cas des centres de bien-être ou des spas qui ont encore une image assez ‘’pauvre’’. Quant aux parfumeries, c’est le fait de proposer des produitsde marque qui semble le plus les caractériser (mais on peut aussi supposer que c’est un résultat par défaut, le reportdes citations de ceux qui, pour les autres points, auraient cité les salons de coiffure).

Perception des instituts de beauté dans leur univers

Base totale = 1004

Q31 . Vous allez me dire dans le domaine de l'esthétique, le type de professionnel qui correspond le mieux aux phrases que je vais prononcer entre le centre de bien-être, un salon de coiffure, une parfumerie, un spa et un institut de beauté ?


79

pagepage

C'est le meilleur rapport qualité/prix 21% 7% 2% 24% 5% 41%

Le personnel est compétent 24% 11% 4% 25% 4% 33%

Le personnel est formé pour le travail

qu'il accomplit24% 11% 4% 24% 3% 34%

J'y trouve des produits de marque 23% 5% 1% 14% 22% 34%

Les prestations sont adaptées à mes

besoins25% 11% 4% 25% 3% 32%

On y est bien accueilli 21% 12% 5% 25% 4% 33%

J'aimerais y aller plus souvent 17% 14% 9% 20% 3% 37%

L'ambiance est agréable, je m'y sens

bien18% 14% 9% 25% 3% 32%



80

pagepage

section

• 27% des Français se sont rendus au moins 1 fois dans un institut de beauté au cours des 12 derniers mois. Lafréquentation est logiquement plus élevée chez les femmes que chez les hommes (44% des femmes sontallées dans un institut de beauté dans l’année contre 10% des hommes).

• Les raisons premières pour se rendre en institut de beauté répondent à deux nécessités : le bien-être (quiconcerne les ¾ des clients) et l’hygiène de vie (principal motif en nombre de visites). Quant aux critères dechoix d’un institut, ils répondent à deux attentes :

– la sécurité c’est-à-dire les compétences des esthéticiennes et par extension leur formation (qui dansl’acceptation commune est toujours sanctionnée par un diplôme)

– la praticité : que l’institut soit accessible, proche du domicile, du lieu de travail…



81

pagepage

– la praticité : que l’institut soit accessible, proche du domicile, du lieu de travail…

• Près de la moitié des non-clients – et encore plus souvent les hommes – pensent que les instituts de beauté nesont pas faits pour eux. C’est la principale raison avancée pour ne pas les fréquenter, devant le coût et lemanque d’occasion. Les freins pour se rendre dans un institut de beauté pour la première fois, sont par ailleursréels : 84% des non-clients qui ont déclaré que ce n’était pas fait pour eux, n’envisagent aucun levier possible.

• Auprès des clients également, on recense peu de leviers permettant de faire augmenter sensiblement lafréquentation des instituts de beauté. Ce que l’on peut expliquer par deux phénomènes :

– la satisfaction déjà très élevée à l’égard des instituts et de leurs prestations (qui préserve d’une baisse dela fréquentation au détriment d’autres prestataires ou de pratiques à domicile).

– Et d’autre part, le fait qu’aller dans un institut de beauté ne répond pas à une logique de mode mais plusà une hygiène de vie.

• Dans leur grande majorité, les Français (clients ou non-clients) n’envisagent donc pas de modifier la fréquenceà laquelle ils se rendent en institut. On notera cependant parmi les clients, une baisse de la fréquentation àpartir de 65 ans qui est compensée par une hausse de la fréquentation chez les 25-34 ans.

• On soulignera enfin le comportement un peu atypique des 15-24 ans qui sont davantage intéressés par : leprix et la marque. Ce sont aussi ceux qui sont les moins captifs des instituts de beauté : ils fréquententdavantage que leurs aînés les nouveaux prestataires : espaces bien-être (23% vs 12% en moyenne) ouprothésies ongulaires (12% vs. 5% en moyenne). Les hommes de cette génération sont également moinsréfractaires aux prestations proposées en institut de beauté.

• Les professionnels du secteur ont donc intérêt à ne pas délaisser la cible des 15-24 ans, d’autant que



82

pagepage

• Les professionnels du secteur ont donc intérêt à ne pas délaisser la cible des 15-24 ans, d’autant queglobalement, leur budget beauté est plutôt en hausse pour les prochaines années.

Signalétique8

83


section

Signalétique

NORD

EST

22,1%NORD

RP

18,3%

Q1.1. : Recode Région UDA 5

Base totale = 1004


84

pagepage

SUD-EST

23,9%

SUD-OUEST

10,6%

NORD

OUEST

22,2%

DOM

2,9%

27%

34%

moins de 2 000 habitants

de 2 001 à 20 000

Signalétique

Q2. Quelle est la taille de l’agglomération où vous habitez ?

Base totale = 1004


85

pagepage

17%

9%

6%

7%

de 20 001 à 100 000

plus de 100 000

agglomération parisienne

(NSP/Refus)

De 18 ans à 24 ans11%


65 ans ou plus22%

Signalétique

Q2.2. Pouvez-vous me préciser votre âge ?

Base répondant = 1004


86

pagepage




Femme52%

Signalétique

Q4. Noter le sexe de la personne interrogée

Base totale = 1004


87

pagepage

Homme48%

Vous avez un emploi salarié42%

Vous êtes femme ou homme au foyer

5%

Autres (handicapé.)1%

Signalétique

Q5. Quelle est votre situation professionnelle actuelle ? (situation principale)

Base totale = 1004


88

pagepage

Vous avez un emploi non salarié

8%Vous êtes sans emploi et à la recherche d'un emploi

(chômage )9%

Vous êtes étudiant5%

Vous êtes retraité ou en pré-retraite

30%

Public28%

Autres (associations.)1%

Signalétique

Q5Bis . Etes-vous salarié d'une entreprise privée ou publique ?

Si Q4 = «Vous avez un emploi salarié» ->

Base répondant = 422


89

pagepage

Privé71%

28%

1%

5%

8%

12%

Agriculteur exploitant

Artisan, commerçant et chef d'entreprise

Cadre et profession intellectuelle supérieure

Profession intermédiaire

Signalétique

Q6.2. Quelle est votre profession ? (quota activité)

Base totale = 1004


90

pagepage

12%

14%

10%

30%

20%

Profession intermédiaire

Employé

Ouvrier

Inactif ayant déjà travaillé (retraité)

Autre sans activité professionnelle

Célibataire21%

Vivant maritalement11%

Veuf (ve)7%

(Refus)1%

Signalétique

Q7. Pouvez-vous me préciser votre situation maritale ?

Base totale = 1004


91

pagepage

Marié(e)55%

Divorcé(e)5%


Enquête téléphonique auprès des responsables d’instituts


Juillet 2011

Enquête téléphonique auprès des responsables d’instituts


Contacts :


Tél. : 01 40 53 47 47

[email protected]


[email protected]

Fiche technique

CIBLE : responsables d’instituts de beauté (répertoriés sous le code NAF 96.02B et 96.04Z)

MODE DE RECUEIL : Le recueil des données a eu lieu par téléphone, sur système CATI (Computer AssistedTelephone Interviews) du 24 novembre au 1er décembre 2011.

ÉCHANTILLON : 260 interviews (195 responsables d’instituts sans salarié, 65 d’instituts avec salariés)

Des quotas ont été mis en place selon la région et la taille d’entreprise afin de respecter au mieux la répartition

93

p a g e

93


Des quotas ont été mis en place selon la région et la taille d’entreprise afin de respecter au mieux la répartition réelle des entreprises.


Les résultats sont présentés au global et selon la taille salariale : lorsque des différences significatives sont observées par rapport au résultat global (aux seuils de confiance de 90% et 95%), elles sont alors notées par des + ou ++ (significativement supérieur à 90% ou 95%) et – ou – (significativement inférieur à 90% ou 95%).

SommaireSommaire

1. Perception de la situation économique actuelle, et de la concurrence

2. Emploi et gestion des ressources humaines

3. La formation des salariés et des responsables d’instituts

94

p a g ep a g ep a g eCONFIDENTIAL © 2011 Infraforces p a g eCONFIDENTIAL © 2011 Infraforces

4. Les perspectives d’avenir


6. Signalétique

1 Perception de la situation économique actuelle, et de la concurrence

95

p a g eCONFIDENTIAL © 2011 Infraforces p a g e

section

CONFIDENTIAL © 2011 Infraforces p a g e

section et de la concurrence

Perception de la situation actuelle des instituts de beauté

Q10. Pouvez-vous me dire si vous êtes tout à fait d’accord, plutôt d’accord, pas tellement d’accord ou pas du tout d’accord avecles phrases suivantes…?

Base : 260 instituts

La majorité des responsables d’instituts estiment que la concurrence s’accroît, notamment celle en provenance deconcurrents venus d’autres secteurs d’activité, et qu’il est de plus en plus difficile d’embaucher du personnel qualifié.

56% 27% 5%

3%

10% Il y a de plus en plus d'instituts de beauté qui ouvrent

chaque année

Oui, tout à fait Oui, plutôt d'accord Non, pas tellement d'accord Non, pas du tout d'accord (NSP / Refus) ST D’ACCORD : (tout à fait + plutôt)

82%

96

p a g e

96


49%

45%

41%

34%

33%

32%

20%

30%

29%

37%

38%

33%

10%

14%

19%

20%

20%

17%

8%

6%

8%

7%

5%

9%

14%

5%

4%

3%

4%

10%

Les instituts de beauté ont de plus en plus dedifficulté à embaucher du personnel qualifié

Les instituts de beauté ont de plus en plus deconcurrents venus d'autres secteurs d'activité

Les instituts de beauté indépendant ont en de plus enplus de mal à survivre

Les instituts de beauté sont fortement touchés par lacrise

Il y a de plus en plus de personnes qui fréquentent lesinstituts de beauté

Le budget moyen des clients d'institut de beauté esten baisse d'année en année

68%

76%

69%

71%

71%

65%

Perception de la situation économique du secteur

Q9. Diriez-vous que le secteur des instituts de beauté est…?


Institut sans salariéInstitut avec au moins 1 salarié

AU GLOBAL

Un secteur globalement plutôt en croissance : 42% des responsables d’instituts estiment que le secteur de l’esthétiqueest en croissance, 29% qu’il est plutôt en baisse.Les responsables d’instituts référencés en Entretien corporel (96.04Z) pensent davantage que le secteur est encroissance : 56% d’entre eux vs 38% des responsables d’instituts sous code NAF 96.02B ‘Soins de beauté’.

En forte croissance 12% 12% 12%

97

p a g e

97


En forte croissance 12% 12% 12%

Légèrement en croissance 30% 33% 22%

Stable 27% 25% 34%

Légèrement en baisse 21% 21% 22%

En forte baisse 8% 8% 9%

(Refus) 2% 1,5% 2%

Perception de la situation des 2 prochaines années

Q11. Pour les 2 prochaines années, envisagez-vous ?



AU GLOBAL

Des responsables d’instituts plutôt optimistes par rapport à l’avenir, notamment ceux d’instituts sans salarié.

Une hausse de votre activité 44% 46% 35%

98

p a g e

98


Une hausse de votre activité 44% 46% 35%

Une stabilité de votre activité 42% 39% 51%

Une baisse de votre activité 11% 12% 9%

(NSP / Refus) 4% 4% 5%

Oui 29%

(NSP/Refus)

2%

Diversification de l’activité

Q12. Envisagez-vous de diversifier votre activité ?


Près d’1 responsable d’institut sur 3 envisage de diversifier son activité : ce constat est moins vrai pour les institutsemployant des salariés : seuls 19% d’entre eux envisagent une diversification vs 33% des instituts sans salarié.

Minceur avec des appareils type Cellu M6 17%

Epilation à la lumière pulsée / lampe flash 16%

Spa, hammam 15%

Massage 13%

Conseil en hygiène de vie (diététique…) 11%

Q13. Dans quel domaine ?

Base OUI en Q12 : 260 instituts

99

p a g e

99


Non 69%

Soins du visage: réjuvénation à la lumière pulsée 9%

Soins du corps 8%

Epilation au laser 7%

Minceur avec des techniques manuelles 7%

Minceur avec des appareils de lyse adypocitaire 5%

Bronzage, UV 5%

Soins du visage: soins avec d'autres appareils (type LiftM6…) 5%

Onglerie 5%

Beauté des cils et sourcils 5%

Ventes de produits de beauté 4%

Epilation à la cire 3%

Soins du visage: soins manuels 3%

Minceur autre 1%

Maquillage 1%

Autres domaines 17%

(NSP/Refus) 7%

2 Emploi et gestion des ressources humaines

100


section


section

Evolution de l’effectif depuis 2 ans

Q14. Au cours des 2 dernières années, l’effectif global de votre entreprise a-t-il été… ?



AU GLOBAL

Depuis 2 ans, les instituts employant des salariés apparaissent globalement en croissance d’effectif : 31% ont augmentéleurs effectifs et la moitié l’ont stabilisé.

En hausse 12% 5% 31% ++--

101

p a g e

101


En hausse 12% 5% 31%

Stable 70% 77% 48%

En baisse 14% 12% 17%

(Refus) 5% 6% 5%

++--

--

Oui 9% 7% 15%

Prévisions d’embauches dans les 6 prochains mois

Q15. Envisagez-vous de procéder à des recrutements au cours des 6 prochains mois ?



AU GLOBAL

15% des instituts employant des salariés et 7% de ceux qui n’en emploient aucun envisagent de recruter dans les 6mois.

102

p a g e

102


Non 89% 91% 82%

(NSP) 2% 2% 3%

(Refus) 0,4% 1% 0%


AU GLOBAL

Si oui, nombre de recrutements envisagés :

1,0 1,81,4

Type de recrutements envisagés

Q17. Pour quelle(s) raison(s) souhaitez-vous procéder à des embauches ?

Base : 23 instituts envisageant de recruter

Les recrutements envisagés sont beaucoup plus liés à une augmentation de l’activité qu’à des remplacements depersonnel (départs ou congés maternité).

Augmentation de l'activité 65%

Besoin de compétences complémentaires 13%

Q18A. Pour vos recrutements, quel profil d’esthéticiennes privilégiez-vous le plus ?

Base : 23 instituts envisageant de recruter

Des esthéticiennes diplômées 74%

103

p a g e

103


Besoin de compétences complémentaires 13%

Remplacement de congé de maternité /

congé parental9%

Remplacement d'un départ (démission ou

licenciement)9%

Autre 4%

Des contrats de qualification 26%

Des stagiaires 9%

(Aucun en particulier) 13%

Profils d’esthéticiennes les plus prisés

Sur l’ensemble des responsablesd’instituts interrogés, le profilprivilégié pour un recrutementéventuel est l’esthéticiennediplômée.Concernant les diplômes, le brevetprofessionnel est le plus prisé, mis àpart pour les stagiaires pourlesquelles le CAP est privilégié parles responsables d’instituts.

Q18A. Pour vos recrutements, quel profil d’esthéticiennes privilégiez-vous le plus ?

Base ensemble : 260 instituts

Institut sans salarié

Institut avec au moins 1 salarié

AU GLOBAL

Des esthéticiennes diplômées 53% 44% 80%

Des contrats de qualification 19% 17% 25%

Des stagiaires 15% 14% 19%

(Aucun en particulier) 32% 39% 11%

++-

104

p a g e

104


Pour les esthéticiennes

diplômées

Pour les contrats de

qualificationPour les stagiaires

Base : 138 Base : 49 Bas e : 40

BP 53% 59% 38%

CAP 42% 39% 55%

BTS 21% 14% 10%

Bac pro 17% 16% 15%

BM4 4% 4% 8%

Autre 4% 4% 8%

(Aucun en particulier) 4% 2% 13%

les responsables d’instituts.Q18B. Et quel diplôme, quel niveau d’études ? (Poser pour chaque profil cité en Q18A)

Base profils cités en Q18A

BM3

Nécessité d’avoir un diplôme en esthétique

Près de 9 responsables d’instituts sur 10 jugent indispensable qu’une esthéticienne soit diplômée en esthétique (et laquasi-totalité des responsables employant des salariés).Selon le code NAF, on constate que les responsables d’instituts d’entretien corporel (96.04Z) accordent moinsd’importance au diplôme (68% d’entre eux sont tout à fait ou plutôt d’accord).

Q19. Selon vous, est-il indispensable qu’une esthéticienne ait un diplôme en esthétique pour travailler en institut de beauté ?



105

p a g e

105


6% 5% 2%

5% 4%

4% 3%

5%

7% 7%

94%

78% 82% Oui, plutôt d'accord



(NSP)

ST OUI 88%

ST NON 7%

ST OUI 98%

ST OUI 85%

ST NON 9% ST NON

2%



AU GLOBAL

Critères et modes de recrutement

Comme nous l’avons vu précédemment, disposer d’un diplôme en esthétique est indispensable pour travailler dans uninstitut de beauté. Cependant, le niveau de formation initiale n’est pas le principal critère de recrutement des candidats,c’est avant tout l’attitude et la disponibilité qui importent aux responsables d’instituts.

Q20. De manière générale, quels sont vos principaux critères de recrutement ?

Base instituts employant des salariés : 65 instituts

Attitude générale (présentation, manière

d'être, comportement)95% Candidatures spontanées 80%

Q24. En général, comment recrutez-vous ?


106

p a g e

106


d'être, comportement)95%

Disponibilité 92%

Expérience 77%

Niveau de formation initiale 74%

Lieu d'habitation 51%

Situation familiale 25%

Candidatures spontanées 80%

Réseau / bouche-à-oreille 66%

ANPE 40%

Petites annonces 22%

Interim 5%

Difficultés de recrutement rencontrées

4 instituts employeurs sur 10 rencontrent des difficultés de recrutement, principalement pour des raisons decomportement, et en second lieu pour le manque d’expérience et de qualification des candidats.(attention : base de répondants faible sur cette question)

Q21. Eprouvez-vous des difficultés à recruter ?


31% Oui, le plus souvent

ST OUI 43%

Q22. Selon vous, quelles sont les raisons de ces difficultés ?

Base instituts ayant des difficultés de recrutement : 20 instituts

Des problèmes de savoir-être des candidats (leur

capacité à bien se comporter dans l'entreprise)90%

Le manque d'expérience des candidats 70%

Le manque de qualification des candidats 65%

Le manque de perspectives d'évolutions 55%

107

p a g e

107


2%

55%

12% Oui, de temps en temps

Non, pas particulièrement

(Refus)

Le manque de perspectives d'évolutions 55%

La concurrence d'autres secteurs 50%

Il n'y a pas suffisamment de candidats 40%

La rémunération n'est pas jugée suffisamment

attractive30%

La pénibilité du travail 30%

Vous formez la personne recrutée 90%

Vous formez un salarié de l'entreprise 70%

Vous modifiez le poste 25%

Vous prenez un intérimaire 10%

Q23. Comment faites-vous face à ces difficultés ?

3 La formation des salariés et des responsables d’instituts

108


section


section d’instituts

Accès à la formation

Q25. Concernant la formation professionnelle, combien de vos salariés ont suivi une formation au cours des 12 derniers mois ?


Salariés ayant suivi

Salariés n'ayant pas suivi de formation

37%

Aucun salarié 15%

1 ou 2 salariés 55%

3 ou 4 salariés 12%

Nombre de salariés / institut ayant suivi une formation :

Selon les responsables d’instituts, près des 2/3 des salariés ont suivi une formation au cours des 12 derniers mois.

109

p a g e

109


ayant suivi une

formation 63%

5 salariés et plus 17%

Nombre moyen de salariés par institut ayant suivi une formation

2,4

Au moins une fois par an 71%

Tous les 2 ans 12%

Tous les 3 à 5 ans 2%

Jamais 2%

Uniquement lorsqu'elle est amenée à travailler

sur une nouvelle technique / activité14%

Q26. De manière générale, à quelle fréquence envoyez-vous vos salariés en formation ?


Formations souhaitées par les responsables d’instituts

Comme pour les salariées, la 1ère formation souhaitée par les responsables d’institut concerne le modelage de bien-être,pour près de la moitié d’entre eux.

Q29. Pour terminer, pouvez-vous me dire parmi les formations suivantes celles que vous aimeriez suivre ?


24%

11%

6%

15%

8%

10%

10%

8%

8%

49%

27%

24%

Modelage de bien-être

Conseils en nutrition

Management

Conseils en image

En 1er En 2nd En 3ème Total

110

p a g e

110


Q30. Pour quelles raisons n’êtes-vous pas intéressée(e) par une formation ?

9%

9%

7%

6%

5%

6%

5%

1%

1%

8%

7%

7%

6%

8%

5%

2%

3%

6%

5%

7%

7%

5%

5%

4%

2%

24%

21%

20%

19%

17%

16%

11%

7%

1%

11%

1%

Conseils en image

Spa

Vente

Techniques et soins du visage

Techniques minceur

Techniques d’ongles

Stage de marque

Social (psychosocio-esthéticienne)

Autres formations

(Aucune)

(NSP/refus)

Parce que vous ne trouvez pas de thème

qui vous intéresse43%

Vous n'éprouvez pas le besoin de suivre

une formation43%

Par manque de temps 29%

Vous comptez ne pas rester dans le

métier14%

En raison du déplacement à effectuer /

c'est souvent trop loin de chez vous4%

Autre 7%

Base ne souhaite pas suivre une formation : 28

4 Les perspectives d’avenir

111


section


section

Les enjeux du secteur de l’esthétique

Q27. Pouvez-vous me dire si vous êtes tout à fait d’accord, plutôt d’accord, pas tellement d’accord ou pas du tout d’accord avec les phrases suivantes…?


La diversification sur plusieurs activités ainsi que la maîtrise des dernières techniques et des nouveautés en matière de matériel, sont les principaux enjeux selon les responsables des instituts : la qualification du personnel et les formations continues régulières sont de ce fait particulièrement importantes.

64% 25% 5%

3%

3% doit envoyer très régulièrement ses

esthéticiennes en formation

Oui, tout à fait d'accord Oui, plutôt d'accord

Non, pas tellement d'accord Non, pas du tout d'accord

(NSP/ Refus)Pour pouvoir survivre, un institut de beauté …

112

p a g e

112


64%

49%

43%

41%

10%

7%

7%

25%

26%

30%

29%

9%

10%

7%

5%

15%

16%

17%

24%

32%

37%

8%

9%

10%

55%

49%

47%

3%

3%

2%

4%

3%

2%

3%

esthéticiennes en formation

doit se diversifier sur plusieurs activités

doit être à l'affût des dernières nouveautés entermes de matériel ou de produits

doit embaucher du personnel très qualifié

doit embaucher du personnel peu expérimenté

doit se spécialiser sur un seul type de prestation

doit adhérer à un groupement ou faire partied'une franchise

Les perspectives d’avenir

Les prestations de bien-être 17% � massage, modelage, les techniques de relaxatin corporelle, détente…

Des évolution au niveau des appareils et des produits 12%� appareils (de massage, modelage, épilation, UV, matériel médical…) et

produits (bio, anti-viellissement…)

Evolution des soins 9%� soins du corps, du visage, de bien être, de relaxation, anti-vieillissement, des

pieds, soin médical, soin traditionnel, pour hommes, pour enfants…

L'épilation (définitive, au laser, à la lumière pulsée…) 7%

Diversification de prestations, évolutions technologiques,

nouvelles techniques7%

Autorisation et utilisation de la lumière pulsée 6%

Q28. Selon vous, quelles sont les grandes évolutions à venir pour les instituts de beauté d’ici les 5 prochaines années ?


113

p a g e

113


Autorisation et utilisation de la lumière pulsée 6%

Les techniques d'amincissement 6%

Spa, thalasso 5%

Amélioration de la communication avec la clientèle 5%� avoir un bon relationnel, être à l'écoute, améliorer la qualité de service,

publicité, fidéliser la clientèle…

Disparition des petits instituts de beauté / développement des

franchisés4%

L'anti-vieillissement, rajeunissement de la peau 3%

Formation des esthéticiennes 3%� contact avec les clients, améliorer le niveau scolaire, formation

paramédicale, gestion de stress, savoir faire

Les techniques d'ongles 2%

Fréquentation des institut de beauté par les hommes 2%

Autres évolutions 15%

Aucune évolution (surtout à cause de la crise) 11%

Ne sait pas 17%


114

p a g e

114


section

• Des perspectives de développement encourageantes mais une concurrence de plus en plus difficile :

– 42% des responsables d’instituts estiment que le secteur de l’esthétique est globalement en croissance.

– Au cours des 2 dernières années, le tiers des instituts employeurs ont augmenté leurs effectifs salariéscontre 17% qui les ont réduits.

– Cependant, la majorité des responsables d’instituts estiment que la concurrence s'accroît entre institutset avec d’autres prestataires, et qu’il est de plus en plus difficile d’embaucher du personnel qualifié.

• 53% des instituts déclarent privilégier l’embauche d’esthéticiennes diplômées pour accroître leurs effectifs,19% des contrats de professionnalisation et 15% préfèrent recourir à des stagiaires :


115

p a g e

115


– 9 responsables d’instituts sur 10 jugent indispensable qu’une esthéticienne soit diplômée en esthétique

– Le brevet professionnel est le diplôme le plus prisé..

– On notera que les établissements enregistrés sous le code NAF 96.04Z accordent moins d’importance audiplôme (‘’seuls’’ 68% d’entre eux qu’il est indispensable).

• Certainement parce qu’il est obligatoire, le diplôme importe moins aux employeurs que le comportementdes esthéticiennes :

– L’attitude générale et la disponibilité sont des critères de recrutement plus importants que le diplômeselon les instituts employeurs.

– Le comportement est la principale raison citée par les responsables qui disent rencontrer des difficultésde recrutement (4 sur 10). Viennent ensuite le manque d’expérience et de qualification des candidats.

• La diversification sur plusieurs activités ainsi que la maîtrise des dernières techniques et des nouveautés enmatière de matériel, sont les principaux enjeux selon les responsables des instituts : la qualification dupersonnel et les formations continues régulières sont de ce fait particulièrement importantes.


116

p a g e

116


6Signalétique

117


section


sectionSignalétique

Région UDA 5

Q1. Département de l’institut de beauté=> Recoder en régions


Ile de France et Sud Est concentrent la moitié des instituts de la branche esthétique.

NORD-EST 19%

IDF 18%

118

p a g e

118


SUD-EST 33%

SUD-OUEST 11%

NORD-OUEST 19%

1 apprenti ou contrat pro

10%

2 et plus

apprenti ou contrat pro

4%

Taille salariale

Q2. Combien avez-vous de salariés au total ?


25% des instituts ont au moins 1 salarié et 14% ont au moins un jeune en contrat d’apprentissage.

Globalement, sur l’ensemble des salariés comptabilisés, 24% sont des apprentis.

1 à 4 salariés

5 à 9 salariés 3%


Q3. Dont combien d’apprentis et de contrats de professionnalisation?


119

p a g e

119


0 apprenti ou contrat pro

86%

0 salarié 75%

1 à 4 salariés 19%

Nombre moyen de salariées (base : instituts ayant au moins 1 salarié)

3,7 Nombre moyen d’apprentis (base : instituts ayant au moins 1 salarié)

0,7

Ancienneté de l’institut

Q4. Depuis combien d’années, existe votre institut de beauté ?


44% des instituts ont moins de 5 ans d’ancienneté.

On notera que les instituts référencés sous le code NAF 96.04Z (Entretien corporel) sont plus récents : 5,2 ans en moyenne vs 9,6 ans pour les instituts du code NAF 96.02B (Soins de beauté).


AU GLOBAL

Moins d'1 an 15% 18% 8%

120

p a g e

120


Moins d'1 an 15% 18% 8%

1 à 4 ans 29% 27% 34%

5 à 9 ans 21% 19% 26%

10 à 14 ans 7% 6% 11%

15 à 19 ans 5% 5% 5%

Plus de 20 ans 13% 11% 17%

Ancienneté moyenne en années : 8,2 7,9 9,1

Instituts adhérents à des syndicats

Q5. Etes-vous adhérent à un syndicat professionnel ?


Qu’ils emploient ou non des salariés, 14% des responsables d’instituts sont adhérents à un syndicat, la CNAIB étant le principal.


AU GLOBAL

Adhérent à 1 syndicat 14% 14% 14%

121

p a g e

121


dont CNAIB 7% 7% 6%

UNIB 1% 1% 2%

CNEP 2% 1% 3%

SDI - Syndicat des indépendants 1% 1% 0%

FFMBE (fédération française de

massage bien être)1% 1% 0%

Autres syndicats professionnels 2% 2% 2%

(NSP/Refus) 2% 2% 2%

Massage 80% 77% 88%Soins du visage: soins manuels 77% 72% 94%

Soins du corps 77% 72% 92%

Ventes de produits de beauté 76% 70% 94%

Epilation à la cire 75% 70% 91%

Manucure 74% 70% 88%

Maquillage 72% 67% 86%

Minceur avec des techniques manuelles 64% 57% 83%

Bronzage, UV 40% 33% 60%

Types de prestations proposées par les instituts

Q6. Parmi les prestations suivantes, quelles sont celles que propose votre institut de beauté ? Base ensemble : 260 instituts



AU GLOBAL

++

++

++

++

++++

++

++

122

p a g e

122


Conseil en hygiène de vie (diététique…) 29% 27% 37%

Minceur avec des appareils type Cellu M6 22% 17% 37%

Spa, hammam 16% 11% 31%

Soins du visage: soins avec d'autres appareils (type LiftM6…) 10% 9% 15%

Modelage 6% 7% 5%

Minceur autre 6% 5% 9%

Onglerie (pause d'ongles, faux ongles, techniques des ongles, pose

capsule de gel, pédicure, protèse des ongles…)5% 5% 6%

Minceur avec des appareils de lyse adypocitaire 4% 4% 5%

Epilation à la lumière pulsée / lampe flash 4% 2% 9%

Relaxation corporelle (détente, respiration, drainage lymphatique

manuel, thérapie…)3% 4% 0%

Soins et beauté des pieds 2% 2% 3%

Beauté des cils et sourcils (teinture, extension…) 2% 2% 0%

Soins du visage: réjuvénation à la lumière pulsée 1% 1% 2%

Vente de bijoux 1% 1% 2%

Epilation au laser 0% 0% 2%

Autres prestations 2% 1% 3%

Nb moyen de prestationsproposées

7,5 6,8- 9,4++

détail en page suivante

++

+

Zoom sur les instituts proposant des prestations de spas / hammam

Parmi les instituts proposant des prestations de spa, 6 responsables sur 10 considèrent que leur institut est un spa.Cela signifie pour eux, dans la quasi-totalité des cas, qu’il dispose d’une cabine de hammam, voire d’un bain à remousou d’une cabine de sauna.

Rappelons que les prestations de spa concernent uniquement 16% des instituts interrogés.

Q7. Est-ce que votre institut de beauté est un spa ?

Base : 41 instituts qui proposent des prestations de spa

Q8. Est-ce qu’il dispose…?

Base oui en Q7 : 25 instituts

nb moyen

De cabines de hammam 92% 1

123

p a g e

123


Oui 61%

Non 39%

De cabines de hammam 92% 1

De bains à remous 44% 1

De cabines de sauna 36% 1,22

De lits massants 24% 1,8

D'une piscine 8%

D'un centre de remise en forme 8%

De baignoires hors bains à remous 8% 1,5

Au global96.02B Soins de

beauté

96.04Z Entretien

corporelBase : 260 Base : 194 Base : 66

Massage 80% 78% 86%

Soins du visage: soins manuels 77% 95% 26%

Soins du corps 77% 90% 38%

Ventes de produits de beauté 76% 94% 23%

Epilation à la cire 75% 96% 14%

Manucure 74% 94% 15%

Maquillage 72% 91% 17%

Minceur avec des techniques manuelles 64% 73% 38%

Types de prestations proposées selon le code NAF de l’institut

--

--

--

++ ----

--

--

++

++

++

++

++

+

++

Les instituts référencés sous le code NAF 96.04Z ‘Entretien corporel’ proposent plus que les autres, des massages, des prestations minceur et de spa et de la relaxation corporelle.

124

p a g e

124


Bronzage, UV 40% 51% 8%

Conseil en hygiène de vie (diététique…) 29% 35% 14%

Minceur avec des appareils type Cellu M6 22% 27% 8%

Spa, hammam 16% 12% 26%

Soins du visage: soins avec d'autres appareils (type LiftM6…) 10% 13% 2%

Modelage 6% 6% 8%

Minceur autre 6% 7% 2%

Onglerie (pause d'ongles, faux ongles, techniques des ongles, pose

capsule de gel, pédicure, protèse des ongles…)5% 7%

Minceur avec des appareils de lyse adypocitaire 4% 5% 2%

Epilation à la lumière pulsée / lampe flash 4% 5%

Relaxation corporelle (détente, respiration, drainage lymphatique

manuel, thérapie…)3% 12%

Soins et beauté des pieds 2% 3%

Beauté des cils et sourcils (teinture, extension…) 2% 2%

Soins du visage: réjuvénation à la lumière pulsée 1% 2%

Vente de bijoux 1% 1%

Epilation au laser 0% 1%

Autres prestations 2% 2% 2%

+

--++

++

--

--

--


Enquête téléphonique auprès des salariées


Juillet 2011

Enquête téléphonique auprès des salariées


Contacts :


Tél. : 01 40 53 47 47

[email protected]


[email protected]

Fiche technique

CIBLE : salariées d’instituts de beauté (répertoriés sous les codes NAF 96.02B et 96.04Z)

MODE DE RECUEIL : Le recueil des données a eu lieu par téléphone, sur système CATI (Computer AssistedTelephone Interviews) du 24 novembre au 1er décembre 2011.

ÉCHANTILLON : 174 interviews

Des quotas ont été mis en place selon la région et la taille d’entreprise afin de respecter au mieux la répartition

126

p a g e

126


Des quotas ont été mis en place selon la région et la taille d’entreprise afin de respecter au mieux la répartitionréelle des salariés de la branche.

Le mode de recueil, par téléphone, ainsi que la période d’enquête peuvent expliquer la sous-représentation decertains contrats (contrats d’apprentissage et de professionnalisation)


Les résultats sont présentés au global et selon certains critères de signalétiques lorsque des différencessignificatives sont observées par rapport au résultat global (aux seuils de confiance de 90% et 95%).

SommaireSommaire

1. Profil des salariées et des instituts

2. Formation initiale et accès à l’emploi

3. Formation continue

127

p a g ep a g ep a g eCONFIDENTIAL © 2011 Infraforces p a g eCONFIDENTIAL © 2011 Infraforces

4. Perception de la situation actuelle et perspectives d’avenir


6. Signalétique

1 Profil des salariées et des instituts

128


section


section

Profil des salariées

Q7. Depuis combien de temps travaillez-vous dans cet institut ?

Base ensemble : 174 salariés

Des salariées en grande majorité en CDI à temps plein, avec une ancienneté de moins de 5 ans pour plus de la moitiéd’entre elles.Le CDI est plus souvent la règle pour les salariées des instituts sous code NAF 9604Z ‘Entretien corporel’ : 94% d’entreelles (vs 78% des salariées d’instituts répertoriés en 9602B Soins de beauté)

Moins d'1 an 22%

1 à 2 ans 17%

Q8. Etes-vous en CDI ou en CDD ?


CDI 82%

CDD 12%

129

p a g e

129


3 à 4 ans 21%

5 à 9 ans 13%

10 ans et plus 10%

(Refus) 16%

Ancienneté moyenne : 5 ans

CDD 12%

(Contrat d'apprentissage ou

contrat de professionnalisation)6%

Q9. Etes-vous à temps plein ou à mi-temps ?


Temps plein 81%

Mi-temps 19%

Soins du visage 98% DETAIL SOINS DU VISAGE

Ventes de produits de beauté 98% Soins manuels 98%

Epilation 95% Soins avec d'autres appareils (type Lift M6...) 34%

Soins du corps 95% Réjuvénation à la lumière pulsée 7%

Manucure 93%

Massage 91% DETAIL EPILATION

Prestations proposées dans les instituts d’esthétique

Q3. Parmi les prestations suivantes, quelles sont celles que propose votre institut de beauté ?


détail

détail

A noter : sous le code NAF 9604Z ‘Entretien corporel’ : 94% des salariées travaillent dans des instituts proposant des prestations de spaou hammam.

130

p a g e

130


Massage 91% DETAIL EPILATION

Maquillage 83% A la cire 94%

Minceur 81% A la lumière pulsée / lampe flash 11%

Bronzage, UV 52%


Spa, hammam 29% DETAIL PRESTATIONS MINCEUR

Onglerie (pédicure, pose d'ongles, faux

ongles, gel UV pour ongles)5% Avec des techniques manuelles 76%

Modelage 5% Avec des appareils type Cellu M6 19%

Extension, extension des cils 2% Avec des appareils de lyse adypocitaire 3%

Coiffure 1% Autre 19%

Blanchiment de dents 1%

Salle de sport 1%

Autres prestations 4%

détail

détail en page suivante

Nombre de prestations moyen : 8,8

nb moyen

De cabines de hammam 93% 1,15Oui

Zoom sur les instituts proposant des prestations de spas / hammam

Parmi les salariées travaillant dans un institut proposant des prestations de spa, 8 sur 10 considèrent que leur institutest un spa. Cela signifie pour elles, quasiment à l’unanimité, qu’il dispose d’une cabine de hammam et dans la moitiédes cas d’un bain à remous ou d’une cabine de sauna.

Rappelons que les prestations de spa concernent uniquement les instituts de 29% des salariées interrogées.

Q5. Est-ce que votre institut de beauté est un spa ?

Base : 51 salariés travaillant dans un institut qui propose des prestations de spa

Q6. Est-ce qu’il dispose…?

Base oui en Q5 : 42 salariés

131

p a g e

131


De bains à remous 48% 1,15

De cabines de sauna 45% 1,11

D'un centre de remise en forme 29%

De lits massant 21% 2,89

D'une piscine 19%

De baignoires hors bains à remous 14% 1,83

Oui 82%

Non 18%

Ventes de produits de beauté 91% DETAIL SOINS DU VISAGE

Soins du visage 90% Soins manuels 90%

Epilation 87% Soins avec d'autres appareils (type Lift M6...) 32%

Soins du corps 86% Réjuvénation à la lumière pulsée 6%

Massage 83%

Prestations exercées par les salariées au sein de l’institut

Les salariées sont en général très polyvalentes puisqu’elles s’occupent en moyenne de 8 prestations parmi les 9 quepropose en moyenne leur institut.

Q4. Et personnellement, de quelles prestations vous occupez-vous ?


détail

détail

132

p a g e

132


Massage 83%

Manucure 83% DETAIL EPILATION

Maquillage 76% A la cire 86%

Minceur 70% A la lumière pulsée / lampe flash 9%

Bronzage, UV 47%


Spa, hammam 25% DETAIL PRESTATIONS MINCEUR

Onglerie (pédicure, faux ongles ) 3% Avec des techniques manuelles 65%

Modelage 3% Avec des appareils type Cellu M6 17%

Extension, extension des cils 1% Avec des appareils de lyse adypocitaire 3%

Blanchiment de dents 1% Autre 15%

Autres prestations 2%

détail

Nombre de prestations moyen : 7,9

2 Formation initiale et accès à l’emploi

133


section


section

L’esthétique : des études que l’on choisit par vocation

Dans 8 cas sur 10, quelle que soit l’année d’obtention de leur diplôme, les salariées déclarent avoir choisi les étudesd’esthétique par vocation.

Q12. Pour quelles raisons avez-vous voulu faire des études d’esthétique ?


Par vocation 81%

134

p a g e

134


Par hasard 19%

Suite à une orientation scolaire 15%

Parce qu'il y a des débouchés 10%

Parce que vous aviez de la famille

dans la profession8%

C'est une passion 2%

Type de diplôme et année d’obtention

La quasi-totalité des esthéticiennes interrogées sont titulaires d’un diplôme d’esthétique, seules 2% déclarent n’enavoir aucun : 4 salariées sur 10 détiennent un CAP d’esthétique, 3 sur 10 un brevet professionnel.On notera que le BTS concerne davantage les salariées des instituts répertoriés en 9604Z ‘Entretien corporel’ : 29%d’entre elles.

Q13. Quel diplôme avez-vous ?


CAP 43%

BP 28%

Q14. En quelle année avez-vous obtenu votre diplôme?


Il y a moins de 2 ans

(2009-2010-2011)38%

Entre 2 et 5 ans 25%

135

p a g e

135


Bac pro 8%

BM4 1%

BTS 15%

Autre 1%

(Pas encore diplômée :

apprentie, contrat pro, stagiaire)3%

(Aucun) 2%

Entre 2 et 5 ans

(2006-2007-2008)25%

Entre 5 et 10 ans

(de 2001 à 2005)15%

Entre 10 et 20 ans

(de 1991 à 2000)9%

Il y a plus de 20 ans

(avant 1990)12%

(Refus) 2%

BM3

Perception de la nécessité d’avoir un diplôme pour travailler en institut

Le diplôme en esthétique est un incontournable selon les salariées.

Q18. Selon vous, est-il indispensable qu’une esthéticienne ait un diplôme en esthétique pour travailler en institut de beauté ?



136

p a g e

136


2%

2%

85%

12%

Oui, plutôt d'accord



OUI 97%

NON 3%

Accès au 1er emploi après le diplôme

Plus de 60% des salariées ont trouvé leur 1er emploi moins de 3 mois après avoir eu leur diplôme.Un constat qui varie peu selon l’année d’obtention du diplôme.L’accès à l’emploi semble encore plus facile auprès des instituts répertoriés en 9604Z ‘Entretien corporel’ : plus de lamoitié des salariées interrogées déclarent avoir trouvé leur emploi immédiatement.

Q15. Vous avez trouvé votre premier emploi d’esthéticienne combien de temps après avoir eu votre diplôme ?


Immédiatement 33%

137

p a g e

137


Immédiatement 33%

Moins de 3 mois 31%

De 3 à 6 mois 15%

Plus de 6 mois 8%

(Refus) 13%

Mode de recrutement des salariées

Q10. Comment avez-vous été recruté(e) ?


La candidature spontanée et le réseau (bouche à oreille) suffisent dans la majorité des cas pour trouver un emploi dansun institut d’esthétique.

Candidature spontanée 56%

138

p a g e

138


Réseau / bouche-à-oreille 24%

ANPE 10%

Petites annonces 5%

Interim 5%

(NSP/Refus) 1%

Contexte du recrutement

La hausse d’activité de l’institut et le besoin en compétences complémentaires sont les 2 principaux motifs d’embaucheparmi les salariés interrogées.

Q11. Dans quel contexte avez-vous été recruté(e) ?


Parce que l'institut avait un surcroît d'activité 24%

139

p a g e

139


Parce que l'institut avait besoin de compétences

complémentaires24%

Pour un remplacement suite à une démission ou un

licenciement21%

Pour un remplacement de congé de maternité / congé

parental10%

Pour remplacer un départ à la retraite 3%

Autre 18%

Adaptation de la formation d’esthétique au métier

Les formations d’esthétique existantes sont plutôt jugées adaptées par les salariées : que ce soit les salariées titulairesd’un CAP, d’un BP ou d’un BTS (les principaux diplômes).

Q17. Diriez-vous que la formation d’esthéticienne que vous avez reçue prépare très bien, assez bien, pas tellement bien ou pas bien du tout au travail en institut de beauté ?


Très bien

140

p a g e

140

p a g ep a g eCONFIDENTIAL © 2011 Infraforces p a g eCONFIDENTIAL © 2011 Infraforces1%

2%

9%

35%

53%

Assez bien

Pas tellement bien

Pas bien du tout

(NSP/Refus)

ST PREPARE BIEN 89%

ST NE PREPARE PAS BIEN 11%

Turnover des salariées

On constate que un turnover assez important des salariées en début de carrière : ainsi, les salariées de moins de 2 ansd’expérience ont déjà connu en moyenne 2 instituts de beauté différents alors que celles de plus de 10 ansd’expérience en ont connu en moyenne 3,4 différents.

Q16. Au total dans combien d’instituts de beauté différents avez-vous travaillé, y compris celui-ci?


1 seul institut 32%

2 instituts 29%

141

p a g e

141


2 instituts 29%

3 instituts 17%

4 instituts et plus 20%

(Refus) 2%

Nombre moyen d’instituts différents : 2,6

Selon l’ancienneté dans la vie active :Moins de 2 ans 2 à 5 ans 5 à 10 ans plus de 10 ans

2,1 2,6 2,6 3,4

3 Formation continue

142


section


section

Fréquence des formations

Idéalement, la majorité des salariées souhaiteraient bénéficier d’une formation au moins une fois par an.

Q19. Selon vous, tout au long de sa carrière, à quelle fréquence une esthéticienne doit-elle partir en formation pour mettre à niveau ses compétences ?


Au moins une fois par an 72%

Tous les 2 ans 17%

143

p a g e

143


Tous les 3 à 5 ans 3%

Jamais 1%

Uniquement lorsqu'elle est amenée à travailler

sur une nouvelle technique / activité7%

Souhaits de formations

Plus de la moitié des esthéticiennes interrogées citent le modelage de bien-être parmi les 3 formations qu’ellesaimeraient suivre.Q20. Quelles formations continues souhaiteriez-vous avoir ?


23%

16%

12%

10%

22%

6%

7%

9%

8%

10%

9%

8%

53%

32%

28%

27%

Modelage de bien-être

Techniques et soins du visage

Techniques d’ongles

Conseils en image

En 1er En 2nd En 3ème Total

144

p a g e

144


10%

9%

3%

8%

8%

6%

3%

1%

9%

12%

11%

9%

7%

3%

2%

3%

8%

6%

11%

7%

5%

6%

5%

6%

27%

27%

25%

24%

20%

15%

10%

10%

2%

1%

2%

Conseils en image

Techniques minceur

Vente

Management

Conseils en nutrition

Stage de marque

Social (psychosocio-esthéticienne)

Spa

Maquillage

Autres formations

(Aucune)

4 Perception de la situation actuelle et perspectives d’avenir

145


section


section d’avenir

Perception de la situation économique du secteur

Les salariées ont globalement conscience de la forte croissance du secteur, que ce soit sur le secteur des soins debeauté ou celui de l’entretien corporel.

Q21. Diriez-vous que c’est un secteur…?


32% En forte croissanceEn croissance

146

p a g e

146


28%

27%

12%

2%

Légèrement en croissance

Stable

Légèrement en baisse

En forte baisse

En croissance

60%

En baisse

13%


147

p a g e

147


section

• Les salariées sont en général très polyvalentes puisqu’elles s’occupent en moyenne de 8 prestations sur les 9proposées par leur institut.

• La quasi-totalité des esthéticiennes interrogées sont titulaires d’un diplôme d’esthétique, seules 2% déclarentne pas en avoir. Le CAP est le diplôme le plus fréquemment détenu (par 4 esthéticiennes sur 10) devant lebrevet professionnel (3 sur 10).

• Plus de 60% des salariées ont trouvé leur 1er emploi moins de 3 mois après avoir eu leur diplôme. Un constatqui varie peu selon l’année d’obtention du diplôme. L’accès à l’emploi semble encore plus facile auprès desinstituts répertoriés en 9604Z ‘Entretien corporel’ : plus de la moitié des salariées interrogées déclarent avoir


148

p a g e

148


instituts répertoriés en 9604Z ‘Entretien corporel’ : plus de la moitié des salariées interrogées déclarent avoirtrouvé leur emploi immédiatement.

• La hausse d’activité de l’institut et le besoin en compétences complémentaires sont les 2 principaux motifsd’embauche.

• Idéalement, la majorité des salariées souhaiteraient bénéficier d’au moins un stage de formation continue paran. Le modelage de bien-être est la formation qui suscite le plus d’intérêt à l’exemple de ce que nous avonsobservés chez les responsables d’établissements.

6Signalétique

149


section


section

Région UDA 5

Q1. Département de l’institut de beauté=> Recoder en régions


NORD-EST 22%

IDF 20%

Ile de France et Sud-Est concentrent la moitié des salariées de la branche esthétique.

150

p a g e

150


SUD-EST 30%

SUD-OUEST 10%

NORD-OUEST

18%

Taille salariale des instituts

Les 2/3 des salariées travaillent dans des instituts de 1 à 4 salariés. Les instituts sous le code NAF 9604Z (entretien corporel) sont un peu plus importants : 5,5 salariées en moyenne (vs 4 salariées pour les instituts du code NAF 9602B Soins de beauté).

Q2. Combien de salariés y-a-t-il dans votre institut y compris vous-même ?



(NSP / Refus) 2%

151

p a g e

151





Nombre moyen de salariées : 4,3

21, rue Viète75017 ParisTel : (33) 1 40 53 47 47Internet : www.infraforces.com

Etude qualitative sur le système de formation




Votre contact

Etude qualitative sur le système de formation



9 entretiens individuels semi-directifs ont été menés auprès de responsables de la formation esthétique au sein de CFA et d’écoles, publics et privés, de différentes régions de France :

6 écoles privées

1 école publique

2 CFA

La liste des CFA et écoles à interroger a été au préalable validée par le comité de pilotage.

p a g eCONFIDENTIAL © 2011 Infraforces

153

p a g ep a g e

Les entretiens, d’une durée de 40mn à 1h30 ont été menée selon un guide d’entretien de dix questions ouvertes, également validé par le comité de pilotage.

Ses thématiques sont entre autres :

• La flexibilité de la formation dans la branche de l’esthétique, son capacité d’adaptation aux besoins du marché et des entreprises.

• La valeur de l’enseignement dispensé et des diplômes délivrés sur le marché professionnel.

• Les relations entre les organismes de formation, les entreprises et la branche professionnelle.

• Anticipation de l’avenir à travers des changements possibles et identification corrélative des évolutions du métier.

Sommaire

1. Les diplômes : le déclassement du CAP

2. Les stages : la dualité d’un dispositif

3. La construction de l’offre de formation

p a g eCONFIDENTIAL © 2011 Infraforces

4. Le matériel : un décalage entre les centres de formation et les instituts

5. Des limites floues entre les métiers

6. Lutter contre les pratiques illicites

7. Les relations avec les entreprises

8. Conclusion

Les diplômes : le déclassement du CAP 1

155


section

De manière générale l’insertion professionnelle des jeunes diplômés en ‘’esthétique’’ apparaît comme un

processus positif, qui offre des débouchés.

Cependant , les diplômes délivrés dans les écoles d’esthétique n’offrent pas les mêmes chances d’accès au

marché du travail, le CAP étant le diplôme dont les désavantages pèsent le plus sur l’intégration professionnelle.

• Le diplôme CAP apparait comme transitoire, il s’agirait plutôt d’un titre d’accès aux diplômes suivants. Il

s’avère qu’en soi le CAP n’a pas de valeur sûre, le constat que laissent transparaitre les discours des enquêtés,

montre un fort désintéressement des entreprises à propos des diplômés possédant uniquement le CAP.

Une filière qui offre des débouchés mais des diplômes à la valeur inégale

156

p a g e

156

p a g ep a g eCONFIDENTIAL © 2011 Infraforces

montre un fort désintéressement des entreprises à propos des diplômés possédant uniquement le CAP

‘’10 à 15% trouvent un emploi avec un CAP, mais plus sur des franchisés comme Yves Rocher, où la vente est plus

importante que dans des instituts.’’ (Ecole privée)

‘’Pour les CAP, après l’obtention du CAP, il est très difficile de trouver un travail. […] Le CAP est trop juste pour trouver

un emploi, il ne faut surtout pas s’arrêter au CAP. ’’ (Ecole privée)

‘’Pour celles qui s’arrêtent au CAP, il y a 60% d’embauche en emploi d’esthéticienne.’’ (Ecole privée)

‘’Pour les CAP il n’y a quasiment pas de perspectives professionnelles, le niveau est trop faible, même catastrophique,

on ne fait pas les soins du corps.’’ (Ecole privée)

‘’80% des CAP vont poursuivre leurs études.’’ (CFA)

‘’Le CAP n’a pas beaucoup d’atouts, le niveau a baissé, on le donne. Nous perdons toute crédibilité par rapport aux

cours.’’ (CFA)

• Les enseignants des écoles orientent et conseillent fortement les élèves à acquérir un niveau d’études plus

professionnalisant, une spécialisation qualifiante, commençant par un Bac pro, puis à travers des BP, CQP, BM.

‘’Pour les CAP, beaucoup continuent en bac pro. Nous les encourageons à poursuivre en BP ou bac pro. Avec le CAP elles

ne font pas du tout le corps. Elles font des formations corps en bac pro, BP ou CQP.’’ (Ecole privée)

‘’Nous conseillons de poursuivre sur le BP, BTS pour les jeunes. Si les jeunes n’ont qu’un CAP et veulent travailler de

suite, nous leur conseillons l’alternance en BP. […] Avec le bac pro ou le BP la théorie change. La formation est plus

complète ainsi que la pratique professionnelle. Mais les dernières nouveautés n’y sont pas forcement.’’ (Ecole privée)

‘’Moi, j’ai ouvert une classe de BTS, ça c’est autre chose, il faudrait arrêter le CAP au profit du bac pro et BTS. […] De


157

p a g e

157


‘’Moi, j’ai ouvert une classe de BTS, ça c’est autre chose, il faudrait arrêter le CAP au profit du bac pro et BTS. […] De

toute façon même si je ne les conseille pas, elles sont contraintes de continuer parce qu’il y a pas d’insertion

professionnelle possible. Avec un CAP, surtout dans notre région qui est économiquement en difficulté.’’ (Ecole privée)

‘’Pour le CAP de plus en plus nous poussons les jeunes filles à poursuivre en bac pro. Sur une classe de 18 élèves, seules

3 restent au CAP, les autres continuent leurs études.’’ (Ecole privée)

.

• Le CAP, diplôme couvrant une période d’une à deux années d’enseignement, en fonction des écoles, vise

plutôt une formation de base, incorporant un programme généralisant, lequel n’intègre pas dans son cursus

les divers soins du corps par exemple, raison pour laquelle il n’offre pas de réelles perspectives

professionnelles au sein des instituts.

‘’Le CAP est voué à disparaître, il va falloir l’oublier. Demain, on ne passera plus un CAP mais une certification niveau 5,

mais on y intégrera les soins du corps. […] On donne trop facilement le CAP à des élèves qui n’ont pas la pratique; Il

faudrait rebooster le niveau CAP. Les élèves obtiennent un CAP, mais pas d’embauche derrière par manque de pratique.

Si elles trouvent un emploi, l’employeur ne les garde pas par manque de compétences.’’(Ecole privée)

‘’[…] les employeurs préfèrent des personnes ayant une formation plus complète intégrant les soins du corps et la


158

p a g e

158


‘’[…] les employeurs préfèrent des personnes ayant une formation plus complète intégrant les soins du corps et la

prothèsie. Ce n’est pas au programme du CAP.’’ (Ecole privée)

‘’ Enlever le CAP, car il a une mauvaise image, il n’y a pas d’insertion. […] Dans l’école je vais commencer un CQP

‘’onglerie’’, styliste angulaire. Si vous voulez avec le CQP elles se spécialisent dans un domaine bien précis. Là elles vont

avoir une progression au niveau des compétences, au niveau professionnel c’est un vrai plus.’’ (Ecole privée)

‘’Elles ont du mal à trouver un emploi avec seulement le CAP, les employeurs se rendent compte que le CAP n’a pas de

valeur, ils veulent des BP. Pour l’alternance, les employeurs demandent des BP pensant qu’elles ont déjà un bon niveau

avec leur CAP, mais ils sont souvent déçus et passent beaucoup de temps à les former’’ (CFA)

Les stages : la dualité d’un dispositif2

159


section

Les stages, dans une branche comme l’esthétique, où la partie pratique et expérimentale sont inéluctables,

constituent une composante indispensable de la formation. Ils font partie intégrante du programme de

formation de l’ensemble des écoles en esthétique. Néanmoins l’usage des stages pose certains problèmes, les

opinions des enquêtés à ce sujet étant multiples, la réalité des stages étant plurielle.

• La pratique des stages procure des bénéfices. Certainement, une accumulation des avantages en matière

d’expérience professionnelle, d’approche directe du terrain et de pratique du métier.

‘’L’aspect positif des stages est que les jeunes peuvent découvrir la vie professionnelle et la relation avec la clientèle.’’

[…] ‘’Sur les stages courts l’avantage est que l’on peut multiplier les expériences. Chaque institut travaille de façon

Des stages nécessaires pour une bonne formation initiale

160

p a g e

160


[…] ‘’Sur les stages courts l’avantage est que l’on peut multiplier les expériences. Chaque institut travaille de façon

différente.’’ (Ecole privée)

‘’ L’avantage des stages est de mettre en application les cours vus à l’école, connaître le milieu professionnel, maîtriser

la rapidité dans l’exécution des techniques esthétiques et le rapport avec la clientèle’’ (Ecole privée)

‘’Les stages sont primordiaux pour de futurs professionnels, mais la durée de stages reste une aberration.’’ (Ecole

publique)

‘’Elles découvrent les conditions de travail et sont confrontées dans leur choix. Elles apprennent les horaires de travail

et leurs contraintes, surtout sur cette période où il y a beaucoup de demandes (Noel).’’ (Ecole privée)

‘’…quand au cour de leur stage on leur fait confiance, elles murissent…c’est bénéfique. L’entreprise est très utile, mais

les cours à l’école restent essentiels.’’ (Ecole privée)

• Les stages sont aussi une première confrontation aux normes de l’employabilité :

’Les élèves trouvent elles-mêmes leurs entreprises. C’est le premier exercice pour trouver un emploi. C’est

l’apprentissage du CV, de la lettre de motivation… Si elles ne trouvent pas, nous les aidons mais en général elles

trouvent elles-mêmes leurs stages.’’ (Ecole privée)

• La pratique des stages implique également des désavantages.

� Quand les entreprises adoptent un comportement abusif relatif à l’emploi des stages, en découlent

plusieurs situations:

a) la première, vise les stagiaires eux-mêmes:

‘’Les stages sont indispensables, mais il n’en faut pas trop non plus. […] Sur les stages courts, il y a des avantages et des

inconvénients. Sur 2 semaines de stages courts, c’est le temps nécessaire à un stagiaire pour s’habituer et s’intégrer à

Mais certains abus constatés par nombre de formateurs

161

p a g e

161


inconvénients. Sur 2 semaines de stages courts, c’est le temps nécessaire à un stagiaire pour s’habituer et s’intégrer à

l’institut et le stage est déjà fini, c’est également le temps nécessaire pour que le chef d’entreprise fasse confiance au

stagiaire, puis il s’en va. L’avantage est que l’on peut multiplier les expériences. Chaque institut travaille de façon

différente’’ […] ‘’Pour la période de Noel, des entreprises prennent dix stagiaires pour faire les paquets cadeaux et le

ménage.’’(Ecole privée)

‘’Il faut faire des visites en entreprise pour chaque stage. Il faut un lien étroit entre l’entreprise et le centre de formation

pour éviter tout débordement, tout abus. Ce qui n’arrive pas en apprentissage, nous avons des visites et des rapports de

l’entreprise régulièrement dès le premier mois de formation. Pour les stages, c’est plus difficile, c’est sur une période

plus courte. Le temps de s’apercevoir d’un abus, le stage est terminé.’’ (Ecole publique)

‘’70% des stages sont inutiles. […] Les périodes de stages sont trop longues. Il y a 12 semaines de stage par an pour le

CAP. […] Beaucoup videront les cartons et mettrons en rayon, sur 4 semaines de stage c’est trop...Il y a trop de période

de stage. Le programme n’a pas diminué, mais il y a de plus en plus de stages et les élèves arrivent au final avec un

niveau plus faible.’’ (Ecole privée)

‘’70% des stages sont inutiles. […] Les périodes de stages sont trop longues. Il y a 12 semaines de stage par an pour le

CAP. […] Beaucoup videront les cartons et mettrons en rayon, sur 4 semaines de stage c’est trop...Il y a trop de période

de stage. Le programme n’a pas diminué, mais il y a de plus en plus de stages et les élèves arrivent au final avec un

niveau plus faible.’’ (Ecole privée)

’En général je pense que les stages sont bénéfiques, mais la quantité est trop importante. […] Les entreprises sont

capables de fonctionner uniquement avec des stagiaires… Est-ce qu’elles sont bien formées? Je ne suis pas sure. Elles

sont directement misent en situation de travail, mais on les encadre pas…’’ (Ecole privée)

‘’Certaines écoles font faire à leurs élèves plus de stage que ce qui est demandé par le référentiel. Les élèves paient cher

pour peu de cours dans l’année. […] Les stages apportent souvent de la déception, du découragement et de mauvaises

habitudes. Nous leurs apprenons l’hygiène, mais sur le terrain c’est souvent la catastrophe…’’ (Ecole privée)

Mais certains abus constatés par nombre de formateurs

162

p a g e

162


habitudes. Nous leurs apprenons l’hygiène, mais sur le terrain c’est souvent la catastrophe…’’ (Ecole privée)

b) la deuxième touche aux jeunes diplômés, nouveaux entrants sur le marché professionnel et dans la

vie active.

‘’Pour une saison, les instituts peuvent avoir quatre ou six stagiaires et ne pas embaucher. […] Pour ceux qui viennent

d’avoir leur diplôme et qui sont en recherche d’emploi, c’est catastrophique. Les entreprises privilégient l’emploi des

stagiaires. La profession doit jongler avec les stages et les emplois, c’est un état des faits.’’ (Ecole privée)

‘’Les parfumeries sélectives vont prendre 10 stagiaires sur décembre et ne vont pas embaucher. […] Je frémis en

pensant aux 12 à 13 semaines de stage qui vont être misent en place pour les BTS, alors qu’actuellement il y a 6

semaines. Il y aura beaucoup trop de temps passé en stage. Cela changera certainement quelque chose. Je vais envoyer

en stage les élèves pendant les vacances; Là où habituellement on embauchait sur ces périodes, on prendra des

Des stages qui nuisent à l’entrée sur le marché de jeunes diplômées ?

163

p a g e

163


en stage les élèves pendant les vacances; Là où habituellement on embauchait sur ces périodes, on prendra des

stagiaires en BTS qui savent déjà faire des soins. Actuellement les élèves sont embauchées l’été, prochainement elles

seront en stage.’’ (Ecole privée)

‘’Alors le problème des stages c’est qu’ils tuent l’emploi. […] on aura plus d’emploi dans quelques années. Jusque là ce

n’était pas problématique mais maintenant c’est de plus en plus difficile, c’est bouché avec tous les stagiaires.’’ (Ecole

privée)

‘’Plus on augmente la durée des stages et plus on organise la concurrence à l’embauche.’’ (Ecole privée)

‘’ Il y a trop de stages pour les formations initiales en école et cela risque d’empêcher des embauches, cela fait

beaucoup de main d’œuvre gratuite.’’ (Ecole privée)

1) Si une immodération en matière de stages est pratiquée par les entreprises, l’insertion professionnelle des

jeunes se présentera comme un processus de plus en plus difficile à réaliser. Sachant que l’insertion

professionnelle est cette période qui indique le passage des études à l’emploi, celui-ci se présente aujourd’hui non

plus comme un mécanisme automatique et instantané, mais comme un processus plus ou moins long, complexe et

aléatoire.

L’imposition des stages aux élèves, dans le cadre de leur formation devient une réalité positive et nécessaire,

uniquement dans la perspective où ceux-là ne servent pas aux développement des formes du travail flexibles et

à la favorisation du chômage.

En conclusion sur les stages…

164

p a g e

164


2) Le stage en tant que période de rapprochement par le stagiaire du milieu professionnel, est censé apporter au

jeune, un développement du savoir-faire, en lien avec les différentes tâches et services pratiqués sur le terrain.

Profiter délibérément de la présence des stagiaires sur des périodes de forte activité, en leur confiant uniquement

des tâches sans réel rapport au métier, ne peut être considéré comme une expérience bénéfique pour le stagiaire.

Toutefois, il est compréhensible que dans certains cas l’employeur ne soit pas dans la possibilité d’accorder au

stagiaire certains travaux très techniques.

‘’Comment confier une stagiaire de 17 ans à une clientèle pour le même tarif? C’est impossible.’’ (Ecole privée)

La construction de l’offre de formation3

165


section

Suite à l’analyse des entretiens, il apparaît que l’offre de la formation dans les écoles se construit en lien avec les

besoins du marché. S’agissant d’un métier en constante évolution la prise en compte des différents facteurs et

éléments susceptibles de changer, progresser ou de s’améliorer au sein de la branche dévient l’objectif

prédominant.

• Les acteurs qui participent à la conception, la validation et la mise en application du programme

d’enseignement en esthétique s’adaptent généralement aux exigences des entreprises, aux évolutions de la

profession ainsi qu’aux comportements des consommateurs.

La capacité des écoles à adapter l’offre de formation : un travail réel au sein des écoles et CFA

166

p a g e

166


‘’Nous essayons de nous adapter chaque année. La profession bouge beaucoup et nous essayons de rester en

adéquation. […] Nous sommes à l’écoute du monde professionnel et des esthéticiennes, des demandes des clients

d’instituts. C’est pour cela que nous mettons en place les CQP, en fonction des demandes.’’(Ecole privée)

‘’Le contenu des formations évolue tous les ans avec les nouvelles techniques… Nous adaptons les formations en

fonction des innovations. Nous essayons d’associer l’esthétique à la coiffure pour le conseil en image, le relooking. […]

Chaque année nous avons une vielle technique. Nous suivons la presse, nous sommes en lien avec la fédération de

coiffure, le CNAIB, les syndicats. […] Les formateurs suivent régulièrement des stages pour suivre les évolution de la

profession.’’ (Ecole publique)

‘’Nous sommes une école. Nous travaillons avec la demande… Nous sommes en contact avec le FIEPPEC, CNAIB, avec

les professionnels et adaptons nos formations.’’ (Ecole privée)

’

• Le programme des études se présente sous la forme d’un référentiel, qui sert de base à l’enseignement en

esthétique. Ce référentiel est souvent complété par les écoles avec la mise en place de modules et options

complémentaires, lesquels varient en fonction des écoles et leur priorités en terme d’offre,

‘’Nous sommes tenus de suivre la formation référentiel, mais ajoutons des notions complémentaires comme les pierres

chaudes, les massages suédois, les massages ayurvédiques, que nous proposons pendant les vacances. Ces formations

complémentaires sont payantes... Nous limitons ces modules complémentaires à 6 ou 10 élèves.’’ (Ecole privée)

‘’On ajoute les CQP pour compléter les formations. Sur le bac par exemple, nous avons en plus les pierres chaudes qui

ont une forte demande sur le marché du travail.’’ (Ecole privée)

‘’Nous suivons le référentiel de formation. Nous intervenons auprès de la chambre des métiers. Nous adaptons les

La mise en place d’un programme référentiel complété par des modules complémentaires

167

p a g e

167


‘’Nous suivons le référentiel de formation. Nous intervenons auprès de la chambre des métiers. Nous adaptons les

formations aux nouvelles techniques... Nous nous diversifions.’’ (Ecole publique)

‘’Nous essayons d’être constant dans nos formations, nous développons ce que l’on a déjà. Nous n’avons pas d’évolution

sur les formations initiales. Nous suivons le référentiel d’examen et essayons de ne faire qu’uniquement avec ce

référentiel. Nous mettons plus d’heures de pratique. […] Nous proposons les CQP pour des personnes ayant au

minimum un CAP..’’(Ecole privée)

‘’Nous suivons toujours le référentiel et adoptons aux examens et au monde du travail. Nous parlons des appareils

même s’ils ne sont pas au référentiel, étudions des techniques qui ne sont pas encore au référentiel.’’ (Ecole privée)

• La réalité est cependant plus complexe, une mise à jour régulière des éléments prioritaires de la formation

initiale, n’est pas toujours réalisable. Sachant que la réactualisation de l’offre de formation dépend souvent

des dispositions extérieures (évolution du matériel, des techniques), les écoles en partenariat avec la branche

professionnelle tentent de nuancer ce déséquilibre par la mise en place des dispositifs capables de

répondre aux attentes du monde professionnel.

1. Il est question surtout de la création du CQP, certificat largement délivré par les écoles dans le cadre

d’une formation continue.

Comment procèdent ces acteurs, confrontés à des conditions souvent contraignantes ?

168

p a g e

168


‘’La formation a été créée pour compléter les diplômes initiaux, pour se spécialiser. Elle est ultra spécialisée. Ces

spécialisations sont en onglerie et spas. … Pour les élèves ayant ce type de spécialisation nous avons 100% de

placement en entreprise. […] Nous avons fait une réunion entre tous (écoles, instituts et syndicats), pour nous adapter

aux besoins du marché. ….’’ (Ecole privée)

‘’Les CQP sont un plus dans le monde professionnel, c’est une spécialisation.’’ (Ecole privée)

‘’Le CQP est une vrai spécialisation, une vrai qualification.’’ (Ecole privée)

‘’Depuis 2 ans, nous sommes en réflexion. Pour cette raison mis en place les CQP. Nous avons vu avec nos apprentis ce

qui pourrait être intéressant.’’ (CFA)

2. Il est question aussi de la prochaine mise en pratique du BM, un brevet professionnel fortement adapté à

la réalité professionnelle, et dont les attentes sont substantielles.

‘’Les formations référentiels manquent de mise à jour. […] Nous mettons en place le BM à partir de septembre 2012. Ce

sera une révolution dans le monde de l’esthétique, car c’est un diplôme mis en place par les professionnels. Ce sera un

diplôme taillé pile poil pour les esthéticiennes. Les formations référentiels sont trop longues à bouger, à mettre en place

les nouvelles techniques.’’ (Ecole privée)

‘’Nous mettons en place actuellement le BM, nous le préparons avec les professionnels.’’ (Ecole privée)

Comment procèdent ces acteurs, confrontés à des conditions souvent contraignantes ?

169

p a g e

169


• La structuration de l’offre de formation initiale dans les organismes formateurs se présente comme un moded’organisation, qui jongle entre le référentiel dominant imposé par l’Education nationale, et un cursus plus oumoins adapté aux nécessités du monde professionnel.

• Cet enseignement complémentaire (pour la formation continue et aussi initiale), qui existe presque danschaque établissement, permet aux élèves une acquisition des savoirs supplémentaires en rapport avec lesbesoins spécifiques du métier.

En conclusion sur la construction de l’offre de formation

170

p a g e

170


Le matériel : un décalage entre les centres de formation et les instituts

4

171


sectionformation et les instituts

• L’analyse des entretiens révèle un décalage entre les outils techniques équipant les centres de formation etles machines performantes installées au sein des instituts.

’Le rectorat manque de réactivité par rapport aux nouvelles technologies. C’est pour cela que nous avons mis en placele BM avec les esthéticiennes. […] Il faudrait une mise à jour régulière des techniques d’esthétique. Nous sommesobligés d’utiliser des machines imposées par le référentiel qui n’existent plus en institut’’(Ecole privée)

‘’L’esthétique se développe beaucoup dans les spas, les centres balnéos, les thermes. Le matériel évolue. Il y a uneconcurrence sur le matériel de massage par exemple. Il y a de plus en plus de techniques de massage et il devientdifficile de s’y retrouver. […] Si nous avions plus de moyens financiers, nous pourrions plus évoluer et investir dumatériel.’’ (Ecole publique)

‘’Il faudrait être plus proche des tendances? […] Il serait bien d’avoir plus de techniques au gout du jour, avoir desmodules en plus.’’ (Ecole privée)

Un décalage entre les outils sur lesquelles les élèves sont formés et ceux des instituts

172

p a g e

172


modules en plus.’’ (Ecole privée)

‘’Pour les CAP il y a encore à étudier des appareils qui ne sont plus utilisés, il faudrait une mise à jour.’’ (Ecole privée)

‘’Le référentiel reste derrière les nouvelles techniques, utilise des techniques qui datent de 8 à 10 ans, qui sontobsolètes et ne sont pas employés par les professionnels.’’ (Ecole privée)

• Tenant compte de l’évolution de la place de l’esthétique au sein de la population ainsi que desperspectives plutôt des perspectives positives du secteur, le marché propose du matériel innovant demanière continue. La conception et la production de la technologie spécifique à la profession progresse àun rythme amplifié ce qui conduit à l’apparition de deux réalités:

� l’obsolescence précoce du matériel auparavant employé.

� l’inadéquation entre le matériel destiné à former les futures spécialistes et celui mis en œuvre dans lesespaces de travail.

• Les établissements dispensant des formations en esthétique ne parviennent pas à suivre le rythme imposépar le marché de production des équipements, et donc ne sont pas totalement capables à doter descompétences exigées leurs élèves.

• Le décalage constaté apparait comme la conséquence d’un manque de financement et de réactivité.

• A ce titre, l’importance des stages et des formations en alternance au sein des entreprises, sembled’autant plus important.

En conclusion sur le matériel

173

p a g e

173


Des limites floues entre les métiers5

174


section

a) Une volonté de distinction

• Il faut mentionner la constitution de plus en plus ancrée d’une tendance orientée vers le champ socio-médical.

Fortement prisé par les professionnels-enseignants, le socio-médical est estimé comme un secteur à

potentiel considérable, et dont les grands enjeux se concrétisent en ce moment même.

‘’La filière va évoluer avec tout ce qui touche au bien-être et au médical. Il y a de plus en plus d’interconnections entre

le bien-être et le médical. C’est un tremplin entre le médical et le bien-être, par exemple: pour les patients atteints de

L’émergence du socio-médical, un marché porteur

175

p a g e

175


le bien-être et le médical. C’est un tremplin entre le médical et le bien-être, par exemple: pour les patients atteints de

cancer, pour mieux vivre la maladie, dans les maisons de retraite…nous proposons des soins bien-être et esthétique.

(Ecole privée)

‘’Je me penche sur l’entrée du socio-esthétique. Nous ne pouvons encore le faire entrer dans notre axe le socio-

esthétique qui n’a pas encore sa place, mais en voie de se faire sur les deux prochaines années. Pour le moment c’est

encore compliqué, il faut se mettre d’accord avec le secteur médical.’’ (Ecole publique)

‘’Le socio-esthétique va se développer dans les hôpitaux. Des esthéticiennes seront formées spécialement pour

travailler en hôpital. Il faut avoir de 10 à 15 ans d’ancienneté dans l’esthétique pour travailler dans l’hôpital.’’ (Ecole

privée)

• En nous projetant dans l’avenir et en l’anticipant, le socio-médical se présente comme le secteur qui investira

progressivement des domaines professionnels nouveaux, inexplorés jusque là par les esthéticiennes, et lequel

apportera également des changements et modifications dans le contenu du programme d’études.

‘’Il y aura des esthéticiennes dans tous les établissements de soins et on aura besoin d’avoir une formation sur les

maladies, la psychologie. […] de la théorie sur les divers maladies et l’accompagnement des malades.’’ (Ecole privée)

‘’Il y a un entretien spécifique pour savoir si l’élève peut intégrer cette formation. Il faut connaître l’aspect maladie,

psychologie pour arriver à améliorer le psychique d’un patient. Les soins sont également bien spécifiques (protéger les

ongles avec un vernis spécifique, nourrir la peau pour palier aux côtés néfastes des traitements…) […] Un directeur de

L’émergence du socio-médical, un marché porteur

176

p a g e

176


ongles avec un vernis spécifique, nourrir la peau pour palier aux côtés néfastes des traitements…) […] Un directeur de

CHU de Marseille a remarqué des aspects intéressants de l’intervention des esthéticiennes comme une meilleur

guérison avec le réconfort et les conseils qu’elles apportent au patient.’’ (Ecole privée)

b) Un brouillage des frontières entre les métiers

• En premier lieu il faudrait souligner le flou qui persiste autour de la nomination vocable de certaines

pratiques proposées par les esthéticiennes. La terminologie employée dans ce champ d’activité a été

déterminée et fixée dans le but d’éviter toute confusion avec les professions de pratique médicale.

Cependant, et il faut le remarquer cette ‘’règle’’ interprofessionnelle n’est pas suivie avec soins par tous les

professionnels. Fait curieux, les acteurs enquêtés eux-mêmes, tout en manifestant une opposition ferme

face à ce type de ‘’non respect’’ de la ‘’règle’’, ne font pas de distinction, durant leur conversation entre

différents termes et notions relevant de secteur professionnel d’esthétique.

Un brouillage des frontières entre les métiers

177

p a g e

177


différents termes et notions relevant de secteur professionnel d’esthétique.

• Les frontières entre le secteur de l’esthétique et les professions qui proposent des prestations proches

semblent être floues et manquent de transparence. Ainsi, faute d’un contrôle suffisant de l’application des

lois, et en raison de la volonté à élargir la gamme des prestations, entre ces différentes professions s’instaure

une certaine concurrence, laquelle se manifeste par:

1) D’un côté l’envie et le besoin de la branche de l’esthétique de cumuler des expériences, des

qualifications nouvelles, et par cela à renforcer son identité et son image;

2) De l’autre côté l’appropriation par des métiers adjacents de certains services, exclusifs à la branche de

l’esthétique.

• Le fait de ne pas imposer des restrictions plus fermes au niveau des prestations et services conduit àl’apparition de plusieurs situations:

1) le cas des spécialistes kinésithérapeutes, qui proposent de manière de plus en plus rependue des soinsamincissants, service, en principe réservé aux esthéticiennes.

2) le cas des infirmières, dont la formation est enrichie par des compétences complémentaires, relevant dudomaine de l’esthétique.

Un brouillage des frontières entre les métiers

178

p a g e

178


• Dans ce contexte, la persistance d’une limite floue entre les pratiques décrites plus haut, ainsi que le

manque de contrôle de l’application le la législation sur les pratiques appartenant au secteur de l’esthétique et

celles des secteurs d’activité avoisinants, pourraient mener à une progressive dépréciation du métier

d’esthéticienne et à une décrédibilisation des compétences qui lui sont associés (auprès des clients,

consommateurs). Dans ce contexte, la branche de l’esthétique apparaît comme un objet qui nécessiterait

davantage de régularisation et de remise à niveau.

En conclusion sur la définition claire des limites entre les métiers

179

p a g e

179


Lutter contre les pratiques illicites6

180


section

A l’heure actuelle la profession de l’esthétique est confrontée à certains problèmes liés à l’image qu’elle reflète.

Selon les dirigeants des écoles, la profession manque de reconnaissance, et donc de confiance, et rencontre des

difficultés dans son processus d’affirmation identitaire. L’identification de plusieurs phénomènes, lesquels ont

favorisé la fabrication d’une telle représentation de l’esthétique a été effectué.

• Afin de pouvoir confirmer son statut de profession non-interchangeable, avec une utilité particulière et des

compétences spécifiques, les acteurs interviewés estiment qu’il faudrait s’efforcer de stopper le

développement de la multiplication croissante des ‘’pseudo-spécialistes’’.

Lutter contre les pratiques illicites

181

p a g e

181


‘’… il faudrait que le métier soit plus réglementé, que l’on arrête ce statut d’auto-entrepreneur, comme le styliste

angulaire qui n’a aucune notion de son métier. Même chose avec le blanchiment des dents. Beaucoup d’auto-

entrepreneurs ne connaissent rien au métier. Il y a des formation de massage illégales. Beaucoup d’auto-entrepreneurs

suivent ce type de formation et ouvrent un salon. Il serait utile de contrôler plus de la part du service public et que l’on

ferme les salons ou que l’on les envoi en formation.’’ (Ecole privée

‘’ J’ai très peur de cette espèce de libéralisation qui s’instaure dans l’esthétique sans aucun contrôle. Beaucoup de

personnes autour ouvrent des instituts sans réelle formation, ou font par exemple de la relaxation, du massage alors

que le terme est interdit.. […] Il faut continuer à mettre de l’ordre et à poursuivre les faux spécialistes.’’ (Ecole privée)

‘’ Il faudrait que les esthéticiennes soient protégées légalement. Trop de personnes pratiquent sans diplômes. Comme

les massages pour les personnes qui ne sont ni kinésithérapeute ni esthéticienne. Les aides soignantes qui pratiquent

des soins visages sans être esthéticienne, beaucoup de personnes dans le médical et le paramédical.’’ (Ecole privée)

• Dans le même cadre, l’émergence du champ socio-esthétique (évoqué plus haut) est accompagnée d’un fort

besoin de reconnaissance de la profession des esthéticiennes. Les discours des enquêtés laissent

transparaitre l’idée que la profession, ainsi que les compétences qui lui sont spécifiques ne sont pas

appréciés à leur juste valeur.

‘’Il faut une reconnaissance de notre métier et ne pas se le faire piquer par des infirmières. Il ne faut pas bloquer l’avenir

des futurs esthéticiennes et mettre plus en avant le respect du métier. […] Que chaque métier soit à sa place! Les

kinésithérapeutes nous piquent notre travail. Ils proposent de plus en plus de soins amincissants. Il y a également une

concurrence avec les dermatologues…’’ (Ecole privée)

‘’Pour l’identité d’esthéticienne, il faudrait repréciser leur rôle par rapport aux kinésithérapeutes pour le modelage.

Nous avons des démêlés avec le monde médical pour l’amincissement, la pratique des UV…Pourquoi pas nous donner

Lutter contre les pratiques illicites pour ne pas dévaloriser la profession

182

p a g e

182


Nous avons des démêlés avec le monde médical pour l’amincissement, la pratique des UV…Pourquoi pas nous donner

les autorisations nécessaires.’’ (CFA)

• De même, il serait peut-être non déplacé de préconiser un effort de revalorisation de la profession par les

spécialistes et les futurs spécialistes eux-mêmes, celle-ci pourra progressivement améliorer l’image que l’on

s’en fait à l’extérieur.

‘’Il y a quelque jours j’ai entendu dire un kiné qu’il ne voulait pas dans son cabinet d’une écervelée d’esthéticienne …Il y

a un mépris autour de la profession, un manque de reconnaissance et même un manque de connaissance… il faut donc

travailler pour changer ça. […] Comment évoluer si… par exemple j’ai dès fois des parents qui amènent leurs filles et qui

ont une vision très dévalorisante du métier qu’elles feront. Ca doit évoluer. ‘’ […] Par exemple moi tous les mercredis

j’accueille des filles qui sont intéressées et je leur véhicule une autre image. C’est pas je suis jolie, j’aime me maquiller…

C’est au contraire l’envie de s’occuper des autres, il faut de l’l’empathie, de la patience…’’ (Ecole privée)

Les relations avec les entreprises7

183


section

Les caractéristiques des relations que les établissements de formation détiennent avec les entreprises sont

nombreuses et complexes. Si les discours de nos acteurs débutent par une description ‘’générale’’ positive, de

partenariat et de collaboration, ils révèlent très rapidement la persistance de quelques débordements.

• De nombreux indices positifs

‘’Nous avons une relation privilégiée avec les entreprises…Nous avons au minimum 150 entreprises clientes sur

l’année.’’ (Ecole publique)

‘’Nous avons avec les entreprises une relation de conseil en gestion, d’aménagement, de recrutement, de choix de

marques pour les appareils ou de conseils sur les appareils.’’ (Ecole privée)

Les relations avec les entreprises, un discours apparemment positif

184

p a g e

184


marques pour les appareils ou de conseils sur les appareils.’’ (Ecole privée)

‘’Nous faisons un bilan pour les élèves en stages et sommes donc en contact avec les entreprises.’’ (Ecole privée)

‘’Nous avons de très bonnes relations. Ce sont les entreprises qui conseillent aux futurs élèves de venir chez nous. Nous

essayons de leur rendre service avec nos élèves.’’ (Ecole privée)

‘’Nous avons des relations avec les professionnels dû à notre antériorité dans l’enseignement.’’ (Ecole privée)

• Les informations complémentaires, centrés sur des situations concrètes montrent l’ambivalence des relationsétablies.

a) les enseignants sont très critiques face l’abus pratiquée par les entreprises en ce qui concerne les stages:

‘’Nous essayons d’avoir des échanges mais en trouvant un juste milieu. Quand les entreprises veulent des stagiaires enété alors qu’elles viennent d’avoir leur diplôme et pourraient être embauchées, nous refusons. Nous refusonségalement que les élèves pratiquent des soins qui ne sont pas à l’ordre du diplôme, essentiellement pour les soins ducorps.’’ (Ecole privée)

b) la relation supposée d’inter-échange à double sens est toute de même rarement constatée:

… mais un discours ambivalent

185

p a g e

185


b) la relation supposée d’inter-échange à double sens est toute de même rarement constatée:

‘’Il y a quelques années il était facile de faire venir des professionnels pour les examens, actuellement c’est très difficile,elles sont de suite débordées.’’ (Ecole privée)

c) les écoles se déplacent régulièrement dans les entreprises, ce déplacement visant plusieurs objectifs:un suivi des stages, des échanges informationnels, des conseils professionnels…

‘’Moi j’ai une personne qui est chargée des relations avec les entreprises. Elle fait une visite pour pouvoir être encontexte, pour faire le point, le bilan des stagiaires mais aussi pour être présent, pour discuter, les conseiller.’’ (Ecoleprivée)

‘’Nous avons un suivi avec les entreprises. Les enseignant se déplacent sur les entreprises proches, sinon ont descontacts téléphoniques.’’ (Ecole privée)

• Un lien plus fort et solide, peut tout de même, être mis en évidence dans les rapports que les entreprises

possèdent avec les CFA.

‘’Nous avons beaucoup de relations avec les entreprises, car elles sont les employeurs de nos apprentis. Elles viennent

nous rendre visite, font appel à nous pour avoir des apprentis. La Chambre des métiers propose des aides aux

entreprises dans le cadre des formations… Nous avons des carnets d’apprentissage qui font un lien d’échange entre

l’école et l’entreprise. Nous y indiquons l’évolution, ou l’évolution à suivre et l’entreprise a l’obligation de le remplir…

Cela permet aux entreprises d’adapter leur formations aux cours, permet également de rester en discussion entre

l’entreprise et l’apprenti.’’ (CFA)

‘’Nous sommes CFA et faisons des visites en entreprise chaque année. Nous connaissons bien les entreprises chez qui

… un bémol concernant les CFA

186

p a g e

186


nous avons des élèves. Nous discutons de ce que les élèves apprennent en cours et en institut. Avec le contrat

d’apprentissage, nous leur rendons compte des cours à l’école, des absences en retard, des notes, ce qui permet d’avoir

un contact avec le CFA et de bien suivre les élèves. […] Nous sommes sur la même longueur d’onde avec les entreprise ce

qui permet d’assurer une bonne formation.’’ (CFA)

Conclusion8

187


section

1) La construction de l’offre de formation dans les écoles apparaît comme un processus constant, nécessitant uneévaluation et une révision régulière pour s’adapter aux exigences des entreprises, aux évolutions de la professionainsi qu’aux comportements des consommateurs.

La collaboration entre les entreprises et les établissements de formation se présente d’autant plus comme uneévidence, que les écoles et CFA éprouvent des difficultés à suivre l’évolution excessive de la technologie(problèmes de financement, de réactivité…).

Cette collaboration, bien que souhaitée et valorisée par les personnes interrogées, ne masque cependant pascertaines craintes à l’égard du monde professionnel. L’usage abusif des stages est notamment fréquemment cité,phénomène qui, s’il s’amplifie, risque à terme de menacer l’insertion professionnelle des jeunes diplômées.

Ce qu’il faut retenir

188

p a g e

188


2) D’après les responsables de formations, les diplômes de la filière ne permettent pas tous de s’insérercorrectement dans le monde professionnel : les diplômes suivent un schéma de hiérarchisation qui se traduit parun certain déclassement du CAP (les entreprises se désintéressant en effet des diplômés ne possédantuniquement que le CAP). Les enseignants encouragent alors fortement les élèves à acquérir un niveau d’étudesplus professionnalisant (Bac Pro, BP…).

La mise en place du BM3 est donc bien accueilli par les établissements d’enseignement s’agissant d’une formationfortement adaptée à la réalité professionnelle.

3) La volonté des responsables de formation initiale de favoriser les études plus longues est également àrapprocher de leur souhait d’une plus grande valorisation de la profession ainsi que des compétences desesthéticiennes.

La lutte contre les ‘’pseudo-spécialistes’’ de l’esthétique, permettrait aussi, selon les interviewés, de ne pas ajouterà l’érosion de l’image des esthéticiennes auprès du grand public.

Ce qu’il faut retenir

189

p a g e

189



Etude quantitative sur le système de formation




Votre contact

Etude quantitative sur le système de formation

Décembre 2011 – Janvier 2012


Enquête par questionnaires auto-administrés auprès d’élèves en CFA et écoles d’esthétique (questionnaires papier avec retour postal).

16 écoles et CFA en France métropolitaine et dans les DOM ont été invités à participer à l’enquête. 8 nous ont transmis les questionnaires de leurs élèves.

La liste des CFA et écoles à interroger a été au préalable validée par le comité de pilotage.

Au total, nous avons reçu 456 questionnaires exploitables :

191

p a g e

191


Au total, nous avons reçu 456 questionnaires exploitables :

• 66% d’élèves en CFA

• 34% d’élèves en écoles d’esthétique.

• À noter qu’il existe, en France, environ 230 établissements scolaires enregistrés auprès de l'Education Nationale. Parmi eux il faut distinguer 140 établissements hors contrat. Ces établissements font partie du champ d'application de la CCN de l'esthétique et de l'enseignement associé.

Profil des élèves ayant répondu à l’enquête

• 99% de femmes et 1 homme sur 456 répondants

• 20 ans de moyenne d’âge

• 49% sont originaires de la région et 48% sont venus dans la région pour faire leurs études

S1 : Quel est votre âge ? (en tranche)

Base totale = 456

Q1 : Quel diplôme préparez-vous actuellement ?

Base totale = 456

192

p a g e

192


15%

55%

22%

8%

1%

15-17 ans

18-20 ans

21-23 ans

24 ans et plus

Non réponse

45%

20%

14%

14%

5%

2%

0,4%

BP

CAP

Bac Pro

BTS

CQP

BM3

Non réponse

Des formations qui donnent globalement satisfaction aux élèves

• Le niveau de satisfaction des élèves à l'égard de la formation suivie est plutôt élevé avec 93% d’élèves satisfaits.

• Mais en tendance, il est un peu moins élevé auprès des élèves préparant un BP (7% de très satisfaits).

6%0,4%1%

Non réponse

Q2 : Par rapport à la formation que vous suivez, êtes-vous globalement ?

Base totale = 456

NON6,4%

193

p a g e

193


21%

72%

Très insatisfait(e)

Plutôt insatisfait(e)

Plutôt satisfait(e)

Très satisfait(e)

OUI93%

6,4%

Raisons évoquéesDes formations qui donnent globalement satisfaction aux élèves

Bonne pédagogie, apprentissage / Compétences des professeurs 20,4%

Formation choisie, correspond aux attentes 9,1%

Formation intéressante / enrichissante 8,8%

Autre 8,2%

Bon suivi des élèves 5,8%

Problème d'organisation (dans l'école, le CFA) 5,3%

Formation complète 4,6%

Bonne ambiance 3,3%

Manque de cours pratiques 2,4%

Programme très chargé 2,2%

Programme de formation mal construit 2,2%

Problème à l'égard des locaux 2,2%

194

p a g e

194


Apprécie le fait d'être en entreprise / l'alternance 2,2%

Manque de suivi des élèves 2,0%

Pas assez de stages 1,8%

Satisfaction à l'égard des locaux, du matériel 1,8%

Absence / manque de compétences de certains professeurs 1,5%

Coût de la formation / du matériel 1,5%

Certains cours sont trop difficiles, trop poussés 1,3%

Difficulté avec le fait d'être en entreprise / suivre le rythme de l'alternance 1,3%

Problème avec les plannings de cours 1,1%

Problème avec l'entreprise qui reçoit l'apprentie, la stagiaire 1,1%

Bon niveau de la formation 1,1%

Rémunération insuffisante 1,1%

Beaucoup de cours pratiques (positif) 0,9%

Formation prépare bien à l'avenir 0,9%

Pas asse de temps à l'école 0,9%

Manque certains cours 0,9%

Sureffectifs dans les classes 0,7%

• Avoir davantage de cours pratiques est l’attente la plus fréquemment citée par les élèves :

• pour 36% des élèves cela doit être la priorité numéro 1.

• 14% citent en premier ‘’améliorer les compétences des professeurs’’, 12% ‘’avoir plus de stages’’ et 5% ‘’avoir plus de cours théoriques.’’ Les autres ne se prononcent pas.

Les aspects de la formation à améliorer

Q4 : Quels seraient les aspects de la formation, que vous souhaiteriez améliorer ?

Base totale = 456

Rang moyen :

195

p a g e

195


1,7

2,7 2,73,0

...avoir plus de cours pratiques

...améliorer la compétence des

professeurs

...avoir plus de stages en entreprise dans le

cursus

...avoir plus de cours théoriques

Rang moyen :1 étant l'aspect à améliorer en priorité Les autres attentes exprimées

spontanément portent essentiellement sur l’organisation et la communication au sein des établissements de formation.

• La moitié des élèves estiment qu’ils apprennent mieux en stage qu’à l’école.

• Les résultats varient cependant en fonction des diplômes préparés : 40% des BTS pensent qu’ils apprennent mieux à l’école et 25% en stage.

Les aspects de la formation à améliorer

Q6 : Selon vous, apprend-on mieux à l'école ou en stage ?

Base totale = 456

196

p a g e

196


54%

24%

22%

En stage

A l'école

Non réponse

Des formations le plus souvent choisies par vocation et notamment par vocation entrepreneuriale

90%par vocation, car c'est un métier qui vous attire

Q7 : Pour quelles raisons avez-vous choisi cette voie professionnelle ?

Base totale = 456

• La vocation est la principale raison avancée par les élèves pour avoir choisi cette filière

• L’envie de devenir son propre patron est également citée par près de la moitié des élèves.

197

p a g e

197


42%

7%

1%

0%

3%

car vous souhaitez ouvrir votre propre institut de beauté

car il y a des débouchés

car vous souhaitez reprendre une affaire familiale

vous n'aviez pas le choix, vous avez été orienté dans cette voie par vos professeurs ou vos parents

NSP/Non réponse

Des élèves qui envisagent dans un premier temps d’être salarié(e)s

• Après leur formation, les élèves souhaitent à proportion équivalente soit poursuivre leurs études soit chercher

un emploi en tant que salarié(e)s.

• Ceux qui citent une formation complémentaire sont le plus souvent en train de préparer un CAP.

46%faire une formation complémentaire

Q10 : Que comptez-vous faire juste après votre formation ?

Base totale = 456

198

p a g e

198


46%

43%

9%

15%

faire une formation complémentaire

chercher du travail comme salarié

ouvrir votre salon ou reprendre une affaire familiale

je ne sais pas encore

Parmi les autres intentions, moins de 2% des élèves citent changer de filière.

34%à la tête de votre propre entreprise, avec

plusieurs salariés

Q12 : Comment vous voyez-vous dans 10 ans ?

Base totale = 456

À l’horizon de 10 ans, la majorité des élèves imagent être leur propre patron

• Bien que près de 30% des élèves n’aient pas d’idées sur ce que sera leur situation professionnelle dans 10 ans,

les autres s’imaginent surtout comme patrons. À noter que les élèves qui préparent un BTS se projettent un

peu plus comme étant à la tête d’une entreprise avec plusieurs salariés (48%) que travaillant seul.

199

p a g e

199


34%

27%

15%

29%

plusieurs salariés

à votre compte, travaillant pour vous-même

travaillant en tant que salarié(e)

je ne sais pas du tout

1%

12%Je ne sais pas du tout

Q9 : Etes-vous confiant(e) dans votre avenir professionnel ?

Base totale = 456

Un niveau de confiance assez élevé quant à l’avenir professionnel

• Plus des ¾ des élèves se déclarent confiants quant à leur avenir professionnel sans distinction notable enfonction des diplômes préparés.

• On notera cependant que le taux d’élèves très confiants est ‘’seulement’’ de 6% alors que 71% se déclarentplutôt confiants.

200

p a g e

200


6%

72%

8%1%

Pas du tout confiant(e)

Plutôt pas confiant(e)

Plutôt confiant(e)

Très confiant(e)

OUI78%

NON9%

etude prospective sur la branche de l’esthétique -...

Documents