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Faculté de Saint Jérôme Centre de Recherche Rétrospective de Marseille Avenue Escadrille Normandie-Niemen 13 397 Marseille Cedex 20 Division Information et Documentation Technique DEE/ST/ID Service Gestion du Fonds et Recherches ETUDE PRELIMINAIRE POUR L’ACTIVITE DE VEILLE TECHNOLOGIQUE AU CNES Réalisation d’un cas concret de veille Carole TAFFUT Stage de DEA de Veille Technologique Effectué du 01/05/98 au 30/09/98 Responsable CNES Céline ARNAUD Responsables CRRM Luc QUONIAM Hervé ROSTAING

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Faculté de Saint JérômeCentre de Recherche Rétrospective de Marseille

Avenue Escadrille Normandie-Niemen13 397 Marseille Cedex 20

Division Information et Documentation Technique DEE/ST/IDService Gestion du Fonds et Recherches

ETUDE PRELIMINAIRE POUR L’ACTIVITEDE VEILLE TECHNOLOGIQUE AU CNES

Réalisation d’un cas concret de veille

Carole TAFFUT

Stage de DEA de Veille Technologique

Effectué du 01/05/98 au 30/09/98

Responsable CNES

Céline ARNAUD

Responsables CRRM

Luc QUONIAMHervé ROSTAING

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Remerciements

Au terme de cette étude, je remercie Monsieur GeorgesSANS, responsable de la Division Information etDocumentation Technique, de m’avoir accueillie dans sastructure.

Je tiens à remercier particulièrement MademoiselleCéline ARNAUD pour avoir parrainé mon stage, ainsi quepour la confiance qu’elle m’a témoignée.

Je suis très reconnaissante à Monsieur Michel PIGNOLpour sa précieuse collaboration et sa disponibilité tout aulong de l’étude.

J’adresse mes plus vifs remerciements à Messieurs LucQUONIAM et Hervé ROSTAING pour leurs conseils et leurssoutiens.

Mes remerciements vont également à Monsieur BrunoMANNINA pour son aide et sa disponibilité.

Je voudrais remercier Madame Odile DEL BORRELLOpour le temps qu’elle m’a consacrée.

Je tiens aussi à exprimer toute ma sympathie àl’ensemble du personnel de la Division qui, par leur aide ouleur accueil, m’ont permis de réaliser ce stage dans lesmeilleures conditions.

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RESUME

Le Centre d’Information et de Documentation Technique canalise les flux externe et interned’information au profit du personnel du CNES et de ses activités.

Le CIDT dispose de sources d’information riches et variées, de moyens informatiques et depersonnel compétent en veille technologique. Ces moyens sont indispensables pour amorcer desactivités de veille technologique au CNES

Dans le contexte d’une mise en place de l’activité de veille technologique au sein du CNES, leCIDT désire ébaucher un état de l’art. Afin de dégager les spécifications de besoins pour un futuratelier de veille technologique, une étude de veille doit être menée afin de dresser un bilan desmoyens requis. Cette étude a été l’objet de mon stage.

Malgré la spécificité du sujet l’étude de veille technologique a abouti. L’étude devra êtreprolongée sur une plus longue période. La stratégie globale de l’étude est reproductible et répétable,on peut désormais réaliser une veille technologique continue sur ce sujet. L’utilisateur préconise unemise à jour des résultats tous les ans et sur une durée d’environ cinq ans.

Afin d’avoir une vision globale des activités dans ce domaine, il s’est créé un Groupe deTravail dénommé « Veille Technologique » au sein du CNES. Ce Groupe de Travail est chargéd’établir un état de l ‘art de la veille technologique au CNES (méthodes et outils) et de faire despropositions pour l’améliorer.

La réflexion du Groupe de Travail s’inscrit dans le prolongement des actions déjà menéespour les systèmes de documentation technique des centres et de la mise en place des centres decompétence techniques du CNES.

Le CIDT contribue largement aux réflexions apportées sur le sujet. A l’occasion d’une réuniondu Groupe de Travail, nous avons présenté l’étude de cas concret de veille technologique et lesrésultats associés.

En réalisant de nouvelles études de veille sur d’autres sujets stratégiques, un état de l’artcomplet de veille technologique serait proposé. Ainsi, le CIDT participerait pleinement à la définitiondes moyens techniques et humains pour la conceptualisation d’une cellule de veille technologique etde ses réseaux au sein du CNES.

MOTS CLES :

VEILLE TECHNOLOGIQUE – DOCUMENTATION – INFORMATION - INTERNET

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DEA de Veille Technologique 1

SOMMAIRE

PRESENTATION DU CNES ............................................................................................................................... 2

1 ) POLITIQUE SPATIALE DE LA FRANCE EN EUROPE........................................................................................... 22 ) LES RÔLES DU CNES..................................................................................................................................... 23 ) LE CENTRE SPATIAL DE TOULOUSE............................................................................................................... 44°) LE CENTRE DE DOCUMENTATION DU CST..................................................................................................... 4

4-1 Les missions............................................................................................................................................. 44-2 Les activités ............................................................................................................................................. 54-3 L’organisation......................................................................................................................................... 6

INTRODUCTION................................................................................................................................................. 8

PARTIE I : LA VEILLE TECHNOLOGIQUE ............................................................................................... 10

1 ) QU’EST CE QUE LA VEILLE TECHNOLOGIQUE ? ............................................................................................ 101-1 Définition de la veille ............................................................................................................................ 101-2 Les enjeux de la VT ............................................................................................................................... 101-3 Les objectifs de la VT ............................................................................................................................ 11

2 ) LES ACTIVITÉS DE VEILLE TECHNOLOGIQUE................................................................................................ 132-1 Comment utiliser la veille technologique ? ........................................................................................... 132-2 La veille technologique dans l’entreprise.............................................................................................. 142-3 La veille technologique au CNES.......................................................................................................... 14

3 ) LES OUTILS EXISTANTS DE VT..................................................................................................................... 153-1 Les logiciels de veille ............................................................................................................................ 153-2 Les agents de veille sur Internet ............................................................................................................ 16

4 ) LA MAÎTRISE DES OUTILS DE VEILLE............................................................................................................ 194-1 Internet .................................................................................................................................................. 194-2 Les bases de données en ligne ............................................................................................................... 224-3 Les Logiciels de veille utilisés pour le stage ......................................................................................... 25

PARTIE II : CAS CONCRET DE VEILLE TECHNOLOGIQUE................................................................ 28

1 ) INTRODUCTION............................................................................................................................................ 282 ) LA DEMANDE DE L’UTILISATEUR ................................................................................................................. 283 ) INVENTAIRE DES SOURCES D’ INFORMATION ................................................................................................ 29

3-1 Sources internes .................................................................................................................................... 293-2 Sources externes .................................................................................................................................... 303-3 L’information informelle ....................................................................................................................... 323-4 Synthèse des sources d’information pour la recherche ......................................................................... 323-5 Conclusion............................................................................................................................................. 32

4 ) LA RECHERCHE ET LA COLLECTE D’ INFORMATION ...................................................................................... 334-1 Sur internet............................................................................................................................................ 334-2 Sur les bases de données en ligne.......................................................................................................... 344-3 Les publications..................................................................................................................................... 364-4 La collecte sur le Web avec AURESYS.................................................................................................. 384-5 Les brevets............................................................................................................................................. 40

5 ) LE TRAITEMENT ET L’ANALYSE DE L’ INFORMATION.................................................................................... 415 1 Principe de l’étude des brevets.............................................................................................................. 415-2 L’analyse des brevets ............................................................................................................................ 425-3 Conclusion............................................................................................................................................. 45

6 ) LA SYNTHÈSE DES RÉSULTATS..................................................................................................................... 457 ) CONCLUSION............................................................................................................................................... 45

CONCLUSION :.................................................................................................................................................. 46

BIBLIOGRAPHIE :............................................................................................................................................ 47

LISTES DES FIGURES ET DES TABLEAUX : ............................................................................................. 48

ANNEXES :.......................................................................................................................................................... 50

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DEA de Veille Technologique 2

PRESENTATION DU CNES

Le Centre National d’Etudes Spatiales a été créé en 1961, par le gouvernementfrançais. Ceci marque la volonté de la France de mener une politique spatiale ambitieuse etindépendante.

La mission du CNES s’inscrit dans cette logique : proposer au gouvernement unepolitique dans le domaine du spatial et la mettre en œuvre en s’appuyant sur les acteursindustriels et les équipes de recherche scientifiques et techniques.

1 ) Politique spatiale de la France en Europe

La coopération européenne multilatérale dans le cadre de l’Agence SpatialeEuropéenne constitue l’un des axes majeurs de la politique spatiale française. La France,bâtisseur essentiel de l’Europe Spatiale, est l’Etat le plus impliqué dans l’ESA (EuropeanSpace Agency).

La principale contribution est destinée aux programmes de lanceurs et, en particulier,au programme de développement Ariane5 dont la maîtrise d’œuvre est confiée au CNES.Elle participe également, au sein de l’ESA, au projet de Station Spatiale Internationale enayant un intérêt particulier pour les systèmes d’accès ATV (véhicule automatique detransport de fret) et CTV ( véhicule de transport d’équipage).

2 ) Les rôles du CNES

Le Centre National d’Etudes Spatiales est un Etablissement Public à caractèreIndustriel et Commercial (EPIC), chargé d’élaborer la politique spatiale de la France.

Le CNES conduit la politique spatiale française selon deux axes complémentaires :- en participant aux programmes de l’Agence Spatiale Européenne (ESA) au sein desquels

il joue un rôle majeur,- en réalisant un programme national dynamique, afin de garantir une compétitivité

industrielle forte au niveau mondial.

Dans le cadre de la mission qui lui a été confiée, le CNES exerce des rôles multiples :

Il propose au gouvernement français les orientations de la politique spatiale de la France et lesmet en œuvre par des programmes spécifiques;

en association avec la communauté scientifique, il réalise un programme de recherchefondamentale dans le domaine spatial qui s'appuie sur les laboratoires du CNRS1, desUniversités et des grands organismes scientifiques;

il assure la conduite de projets, au profit notamment des utilisateurs français de l'Espace. A cetitre, il développe des relations de type partenarial avec plusieurs entités dont l'Etat-major desArmées et la Délégation Générale pour l'Armement, France Télécom, Météo France,l'IFREMER et l'IGN ;

1 Centre National de Recherche Scientifique

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il contribue au développement de la compétitivité des industriels français à l'exportation en leurconfiant la maîtrise d'œuvre et la réalisation de projets spatiaux. Le CNES met en œuvreavec eux un programme de Recherche et de Technologie dont les résultats seront à la base desréalisations des dix à quinze prochaines années;

en matière d'exploitation opérationnelle, le CNES a une responsabilité majeure au Centre Spatialde Toulouse dans les domaines du contrôle en vol, de la mise et du maintien en orbite dessatellites et dans la mise en œuvre de la base de lancement de Kourou ;

il possède une capacité d'expertise et d'essais unique en Europe, qu'il met à disposition desutilisateurs de l'Espace;

il veille à la valorisation des acquis techniques en suscitant la création de sociétés decommercialisation chaque fois que le marché des applications spatiales le permet et qu'aucunestructure d'accueil n'existe pour assurer cette valorisation de façon efficace;

en liaison avec le Ministère des Affaires Etrangères, le CNES représente la France au sein desinstances de l'Agence Spatiale Européenne (ESA) .

Le CNES, ses filiales et les sociétés auxquelles il participe emploient directementplus de 3200 personnes et génèrent des activités industrielles représentant plus de 10 000emplois en France.

Le CNES présente quatre centres principaux qui regroupent environ 2500personnes :

Le siège (Paris) Kourou (Guyane)

Evry (région parisenne) Toulouse

Figure 1 : Les centres du CNES

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� le siège est implanté à Paris et regroupe les services administratifs et financierscentraux, les directions fonctionnelles centrales et des conseillers,

� la direction des lanceurs (DLA) créée sur le centre d’Evry (région parisienne) a laresponsabilité de la totalité des missions associées au transport spatial depuis 1973,

� le Centre Spatial Guyanais (CSG) situé à Kourou est la base de lancement et d’essais,

� le Centre Spatial de Toulouse (CST) vise à la préparation et le développement desprogrammes, l’exploitation des systèmes orbitaux opérationnels.

3 ) Le Centre Spatial de Toulouse

Le Centre Spatial de Toulouse (CST) a été créé en 1968. Il est aujourd’hui un pôleunique en Europe par son importance et par la diversité de ses secteurs d’activités. Le CSTa acquis un haut niveau de compétences dans le domaine de la conception, dudéveloppement, de l’exploitation des systèmes embarqués complexes et de l’expertisenécessaire au développement des satellites et charges utiles spécifiques.

Sur 57 hectares, il regroupe près de 2500 personnes, agents CNES, personnels souscontrat et personnels des sociétés filiales.

La mission du CST se décline suivant deux grands axes :

� maîtrise des techniques de base nécessaires au développement des systèmesspatiaux afin de permettre à l’industrie et à la recherche spatiale française depoursuivre son action dans un contexte national, européen et international.

� contrôle et exploitation des systèmes en opération pour le compte de clientsinstitutionnels nationaux et internationaux. Dans ce cadre, le Centre Spatial deToulouse étudie, développe, qualifie et opère tout ou partie des équipementsspatiaux dont la responsabilité lui est confiée.

4°) Le centre de documentation du CST

4-1 Les missions

Selon la Décision n°132 de la Direction de l’Exploitation et de l’Etablissement deToulouse, l’organisation et les attributions de la Division Information et DocumentationTechnique sont comme suit :

� d’instituer, organiser et développer la collecte, l’archivage et la diffusion desinformations documentaires techniques pertinentes dans le domaine des métiersexercés au bénéfice de toutes les structures présentes sur le Centre Spatial deToulouse (CST).

� d’apporter dans le domaine de la documentation son support à l’ensemble de cesstructures pour la recherche d’informations techniques et documentaires liées auxactivités et aux besoins.

� de réaliser dans le cadre de cette mission la constitution de la Mémoire Techniquedocumentaire du CST.

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4-2 Les activités

La Division a la responsabilité :

� d’assurer la collecte des références des documents « internes » à caractèrepatrimonial ; documents techniques d’accompagnement des études ou des produitsréalisés au CNES ou en externe par les partenaires industriels du CNES : notestechniques, documents projets, normes, rapports, thèses, colloques, résultats R&T1.

� d’assurer la collecte des références et des produits documentaires « externes » dans ledomaine des métiers exercés pour l’amélioration des connaissances : ouvrages,manuels, normes, revues scientifiques et techniques, résultats d’études ou derecherches, rapports diffusés par les agences et organismes partenaires.

� de réhabiliter et de valoriser les archives, de collecter et conserver le patrimoinedocumentaire technique existant.

� d’organiser et de diffuser ces informations au sein du CST, en mettant en place unRéseau d’Information Documentaire accessible à tous les agents.

� d’apporter un support en compétences documentaires, veille technologique et moyenspour aider les utilisateurs et les laboratoires techniques dans leurs recherches etsatisfaire les besoins de collecte d’information, tant en interne qu’en externe.

� de gérer, au bénéfice des utilisateurs, les services de traductions, d’interprétariat,d’abonnements aux revues spécialisées et d’inscriptions aux associations ainsi que lesmarchés associés.

� d’assurer une veille sur les produits d’ingénierie et de gestion documentaire, lesstandards d’échanges et de conservation des documents et l’interopérabilité entre lessystèmes.

Pour réaliser ces objectifs, la Division a la charge, avec l’appui des autres structures :

� d’animer le Réseau des Correspondants Documentaires pour collecter les besoins,démultiplier les actions d’information et harmoniser les méthodes et les produitsdocumentaires utilisés en vue de construire une Mémoire Technique homogène.

� de participer aux travaux intercentres dans le domaine de la documentation, et auxtravaux d’harmonisation et d’évolution du Système d’Information CNES dans le domainede ses attributions.

� de renforcer les liens avec les partenaires scientifiques, industriels et autres agencespour améliorer les échanges et la coopération dans le domaine de la documentationtechnique.

1 Recherche et Technique

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4-3 L’organisation

La Division est organisée en deux services et un groupe Projet, comme on peut levoir sur la figure ci-après :

O rganigram m e

Division Inform ation et Docum entationtechnique DEE/ST/ID /D

George SANS

Secrétariat : M ichèle DELM E

Support G estion

Lydia RAT

G roupe Projet - M ém oireTechnique ST /ID/M T

George BLA IG NAN

Service U tilisateursST/ID /SU

Service Fonds et RechercheST/ID/FR

Céline ARNAUD

M ichèle DELM E

M ichel GAUZY

Elizabeth JAM M ET

Céline CALLEY A

Jacques CAUBE L

Lydia RAT

Isabelle D ID IER

Figure 2 : L’organigramme du centre de documentation

� le Service de Gestion du Fonds et Recherche Documentaire (ST/ID/FR) est chargéde l’enrichissement du patrimoine et de la valorisation des produits :

� il a la responsabilité de collecter les références et la documentation en interne et enexterne, d’en organiser l’indexation et le classement et de mettre les informations àdisposition de l’ensemble des utilisateurs via le Réseau d’Information Documentaire,

� il assure le suivi des contrats d’approvisionnement externes pour les publications, lescollections spécialisées et périodiques et propose la stratégie d’approvisionnementen fonction des besoins des utilisateurs,

� il réalise des recherches approfondies ou une veille sur les sujets d’intérêt techniqueliés aux métiers et aux activités exercés dans l’établissement et diffuse des synthèsesd’information,

� il assure la mise en œuvre des outils et des produits de gestion documentaire interne.

� Le Service Utilisateurs (ST/ID/SU) assure l’accueil, l’information, le support à la mise enœuvre et l’utilisation du Réseau d’Information Documentaire, la gestion des prêts etdemandes internes ou externes :

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� il assiste les utilisateurs dans les recherches bibliographiques dans les fondsdocumentaires internes et externes, réalise les commandes d’articles ou dedocuments correspondants et s’assure de la bonne fin des demandes,

� Il élabore et tient à jour un tableau de bord pour suivre les besoins des utilisateurs,l’objet de leur recherche pour dégager des axes principaux d’intérêt et contribue à lapolitique d’approvisionnement pour les grandes collections techniques, les ouvrageset manuels et les revues spécialisées,

� Il assure la gestion et le suivi des contrats de traductions, d’interprétariat etd’abonnements utilisateurs et veille à la bonne qualité des prestations,

� Il administre les moyens et systèmes mis à disposition des utilisateurs.

� Le Groupe Projet Mémoire Technique documentaire (ST/ID/MT) est chargé del’achèvement et de la mise en œuvre du Réseau d’Information Documentaire pour lasaisie et la gestion des références documentaires techniques. Il a de plus laresponsabilité de l’organisation et de la méthodologie de la collecte de la réhabilitation etde la stratégie de gestion des contenus des documents internes en vue de constituer laMémoire Technique du CST ainsi que de développer et mettre en place le systèmeopérationnel correspondant.

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INTRODUCTION

Le Centre d’Information et de Documentation Technique canalise les flux externe etinterne d’information au profit du personnel du CNES et de ses activités.

Dans le contexte d’une mise en place de l’activité de veille technologique au sein duCNES, le CIDT désire ébaucher un état de l’art.

Afin de dégager les spécifications de besoins pour un futur atelier de veilletechnologique, une étude de veille doit être menée.

Au travers de mon stage, le CIDT se propose de recenser les outils et les méthodes,ainsi que les sources d’information pour la veille technologique et notamment sur l’Internet.Ce travail fait l’objet de la première partie de mon rapport.

La deuxième partie de mon stage, menée en parallèle, a pour but de traiter en termede veille un sujet stratégique pour un utilisateur du CNES.

Le sujet proposé est complexe et revêt un caractère confidentiel. La durée de monstage étant limitée à cinq mois, l’écriture des spécifications de besoins fera l’objet d’uneétude ultérieure.

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Partie I : La veille technologique

définition, objectifs, enjeux…

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Partie I : La veille technologique

1 ) Qu’est ce que la veille technologique ?

1-1 Définition de la veille

L'information aujourd'hui devient de plus en plus abondante et acquiert une valeurstratégique sans cesse croissante pour le développement de l'entreprise. Desrenseignements sur ses concurrents, les domaines d’innovation, leurs axes dedéveloppement, l'évolution du marché dans les différents secteurs, sont autantd'informations primordiales qui existent. Elles sont consignées dans les bases de donnéesinternationales, les revues, les journaux ou peuvent être recueillies lors de colloques, desalons, de foires...

Mais recueillir les informations ne suffit pas. Chaque information prise isolément n'asouvent qu'une valeur réduite. Pour en retirer leur valeur réelle, il faut les réunir, lescomparer et les confronter.

La veille technologique est donc une collecte systématique et organisée defragments disparates d'informations ne prenant toute leur valeur que grâce à unrévélateur.

Exemple :

� Première information : la seule usine à fabriquer la machine outil utilisée dans votresociété est située en Allemagne.

� Deuxième information : cette usine vend dans le monde deux machines par an depuiscinq ans.

� Troisième information : cette année, elle a vendu six machines.

Ces trois informations peuvent être obtenues facilement, mais prises séparément,elles n'ont que peu de valeur. Cependant, leur mise en commun fournira uneinformation globale utile.

1-2 Les enjeux de la VT

La veille technologique est l'outil le mieux adapté pour mettre en application lepostulat suivant : « La bonne information au bon moment ». En effet, veiller c'est rester sur lequi vive, être à l'affût de toute information technique, scientifique, économique etconcurrentielle qui, de près ou de loin, a un intérêt pour une activité spécifique.

La compétitivité se mesure grâce à la capacité à initier et entretenir une stratégiedynamique, c'est à dire garder un état d'alerte constant sur son environnement afin depouvoir innover, anticiper, limiter les risques, saisir les opportunités, orienter, éviter lesmauvaises surprises,...

VEILLE TECHNOLOGIQUE �� RECHERCHE �� INNOVATION �� COMPETITIVITE

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1-3 Les objectifs de la VT

1-3-a Pourquoi utiliser la veille technologique ?

De plus en plus abondante, mais accessible, l'Information Scientifique et Techniquerecouvre quatre types majeurs d'information :

� Information scientifique : c'est la phase laboratoire, elle concerne l'informationcontenue dans les revues scientifiques, les thèses, les rapports internes, les comptes-rendus de congrès,...

� Information technique : c'est la phase préalable à la mise en pratique. L'informationcorrespondante paraît surtout sous forme de brevets, elle est capitale pour la veilletechnologique

� Information technologique : c'est la phase de réalisation pratique, de mise en œuvred'installations industrielles. Le savoir-faire occupe une place considérable.

� Information technico-économique : c'est la phase technico-économique où lesinformations informelles, les renseignements relatifs au marché jouent un rôle majeur.

L'Information Scientifique et Technique1 couvre, également, les types d'informationscomplémentaires : juridiques et réglementaires, d'environnement et de sécurité. Elle peutêtre d'origine interne ou externe, mais elle doit être formalisable et codifiable.

1-3-b Comment prendre un avantage décisif ?

La veille technologique ne peut donc se concevoir qu’avec une maîtrise totale del'information donnant les moyens de satisfaire les besoins vitaux. La maîtrise de l'informationpasse nécessairement par une exploitation optimisée de toutes les étapes constituant lachaîne d'efficacité de la veille technologique :

Recherche - Collecte - Traitement - Analyse - Diffusion -Synthèse - Décision - Mémorisation - Archivage

En faisant un parallèle entre le corps humain et une structure (entreprise,laboratoire...), il est possible de comparer :

- les poumons à la documentation (ils alimentent le cœur en oxygène).- le cœur à la veille technologique (il irrigue le corps entier et tout spécialement le cerveau).- le cerveau au responsable (il prend les décisions judicieusement).

La veille technologique est indispensable. Il s’agit de l'observation et l'analysepermanente de l'environnement, suivies de la diffusion ciblée des informations sélectionnéeset traitées, utiles à la prise de décision stratégique.

L’activité de veille technologique en entreprise permet dans cette optique de répondreaux questions suivantes :

- comment évoluent les technologies utilisées ?- comment ne pas passer à côté de la dernière nouveauté ?- qui sont et que font les concurrents ?- quelles sont les normes et réglementations en projet ?- comment éviter d'être contrefacteur ?

1 Annexe 1

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DEA de Veille Technologique 12

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A - Analyser l’environnement

B - Déterminer les axes stratégiques à surveiller

C - Définir la stratégie de collecte

D - Exploiter les résultats de la collecte

E - Diffuser les informations validées et synthétisées

F - Prendre des décisions

G - Mémoriser et archiver

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2 ) Les activités de veille technologique

2-1 Comment utiliser la veille technologique ?

Pour optimiser une approche de veille technologique, il faut adopter uneméthodologie adaptée. Cette méthodologie doit s'articuler de la manière suivante :

A - Analyser l'environnement : un balayage systématique d'un secteur précis permetde rassembler toutes les données qui conditionnent le marché : les acteurs, larecherche, les technologies, la concurrence... et de rendre compte de leurs interactions.Cette analyse est essentielle pour dégager les tendances, repérer les mouvements demarché, les ruptures technologiques...

B - Déterminer les informations essentielles à suivre : il s'agit de sélectionner lesfacteurs les plus déterminants dans l'évolution d'un marché. Connaître ces facteurspermet de bâtir des scénarios et de pressentir les évolutions à venir. Ils déterminent lesinformations à surveiller de façon attentive.

C - Définir une stratégie de collecte d'information et d'organisation :sélectionner lessources d'information les plus efficaces, à suivre régulièrement et systématiquement :

- en interne : les fournisseurs, les clients, les organismes professionnels..

- en externe : brevets, normes, études sectorielles, publications de centres techniques,fabricants, chercheurs, agences... Une organisation permet de répartir les actions desurveillance, de centraliser et de mettre à disposition les données, d'assurer lacommunication interne.

D - Exploiter les informations recueillies : une analyse périodique des donnéesinternes et externes (après leur traitement) permet de faire le point sur les évolutions encours. Ces données régulièrement réactualisées conduisent à formuler des propositionsen marketing, en projet de développement.

E - Diffuser les informations synthétisées : les centres d'intérêts de chacun doiventêtre déterminés et connus, afin de faire circuler l'information pertinente vers les bonsinterlocuteurs. Un contrôle des flux d'information doit être mis en place.

F - Prendre des décisions : tout individu dans une structure a un rôle déterminant àjouer dans le processus de veille technologique. L'information dont il est détenteur, unefois exploitée et validée sous forme de proposition doit permettre au responsable decette structure de prendre des décisions en connaissance de cause.

G - Mémoriser et archiver : une gestion informatisée de l'information permet unemémorisation et un archivage plus aisés. L'identification de la localisation est importante.

Cette chaîne méthodologique constitue l'ossature d'un bon fonctionnement de la veilletechnologique. A cette chaîne s’ajoute le facteur de temps qui joue un rôle primordial enveille technologique.

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2-2 La veille technologique dans l’entreprise

Il s’agit d’un état d'esprit et d’une organisation. Pour la mettre en application de façoncohérente, elle doit être l'affaire de tous les participants à l’activité de veille. Chacun a un rôleprimordial à jouer pour aboutir à la réussite d'une telle démarche.

La veille technologique s'inscrit dans un contexte global d'intelligence économique, aumême titre que la protection et l'influence industrielles. L'intelligence économique s'appuiesur tous les moyens légaux possibles, à l'inverse de l'espionnage industriel, qui utilise desmoyens officieux (corruption, piratage informatique, vols de documents, écoutes illégales...).

Selon les experts, l'espionnage est beaucoup moins efficace que l'intelligenceéconomique, mais beaucoup plus dangereux pour la crédibilité de ceux qui l'utilisent.

2-3 La veille technologique au CNES

Aujourd’hui, la majeure partie des entreprises se protège des conséquences directesde l’entrée de notre société dans l’ère de l’information qui sont la surinformation et ladésinformation.

Ces entreprises, grandes et moyennes, mettent en route ce type d’activités pour seprémunir de la concurrence et pour rester compétitives, si tel est le cas. Pour ce faire,chaque institution définit ses besoins en terme de veille, ses grands axes stratégiques àsurveiller.

Les tendances actuelles remarquées sont le renforcement majeur des centres dedocumentations des entreprises ainsi que la création de groupes de travail internes chargésd’évaluer les méthodes. Certaines sociétés mettent en activité un service d’études desproduits et des concurrents. Enfin, elles établissent des services complets de veille, ennommant un veilleur leader, spécialiste du domaine.

L’intérêt pour le CNES de mettre en place une cellule de veille est de maîtriser les fluxinterne et externe d’information afin d’appréhender les futures orientations de sesprogrammes de Recherche Fondamentale et de ses activités. En effet, dans de nombreuxcas il a été montré que la veille technologique conduit à une augmentation du nombre dedépôts de brevets, et à une relance de l’innovation.

De plus, le CNES dispose de moyens techniques et humains pour mettre sur pied unatelier de veille, ainsi qu’alimenter des réseaux de personnes (observateurs et experts). Pourformaliser, organiser et rationaliser la démarche de veille, il est nécessaire de dresser uncahier des charges qui comprend :

- les objectifs de veille du CNES,- les moyens à mettre en œuvre,- les procédures opérationnelles de mise en place de l’activité de veille technologique.

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3 ) Les outils existants de VT

3-1 Les logiciels de veille

Bien qu’ils n’aient pas été conçus initialement pour la veille technologique, plusieursoutils disponibles sur le marché peuvent être utilisés comme supports d’aide à des tâchesspécifiques de veille technologique.

Sans rechercher l’exhaustivité et simplement à titre d’exemple, certains sont présentésci-après, et sont répartis en trois familles, comme le suggère le Professeur Lesca de l’Ecolesupérieure des affaires de l’Université Grenoble II :

3-1-a Outils pour la recherche et l’extraction d’information

Internet : ce réseau informatique est de plus en plus utilisé pour transmettre toutessortes d’informations. Dans le sens inverse, il est possible de rechercher et d’extraire desinformations au moyen de logiciels appelés « moteurs » ou « agents » de recherche.

Lotus Note : ce logiciel offre plusieurs fonctions dont la recherche, la visualisation et latransmission des informations, mais aussi leur stockage.

Tétralogie : ce logiciel, mis au point par Bernard Rousset de l'IRIT (Institut Régionald'Information Technologique) à Toulouse, permet de « balayer » et de rechercher les sitesles plus pertinents sur Internet. Il permet d'obtenir les noms des chercheurs actifs (et doncsensibles) dans les domaines recherchés et d'établir des collèges invisibles mettant enrelation les chercheurs. Cet outil est intéressant lorsqu’on doit explorer de très grosvolumes d’informations. Il possède des fonctions d’analyses statistiques poussées.

Topic : il permet d’interroger des bases de données, de faire de la recherchedocumentaire en texte intégrale d’assurer la diffusion sélective des informations auxpostes de travail répondant à un profil de besoins prédéfini. Créé par la CIA et distribuépar la société Verity, Topic est devenu une sorte de norme, et est utilisé par plus de10000 entreprises de par le monde.

Taiga : Taiga signifie Traitement Automatisé de l'Information Géopolitique d'Actualité.Taiga a été mis au point par Christian Krumeich, un linguiste/informaticien de la sociétéThomson pour les besoins de la DGSE, pour extraire des informations des bases dedonnées de l'ex-URSS. Taiga a été adapté pour servir à la veille technologique et estaujourd'hui vendu 200000F pièce. Il fonctionne dans n'importe quelle langue, et est experten sémantique et en linguistique. Bien que très complexe d'utilisation, Taïga est trèsrapide puisqu'il traite un milliard de caractères par seconde.

3-1-b Outils de traitement des informations

La scientométrie et la bibliométrie fournissent des logiciels pour analyser et synthétiserles informations issues de bases de données volumineuses.

Leximappe : il permet d’indexer automatiquement des textes, puis de repérer destextes spécifiques au sein d’énormes volumes d’information.

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Dataview : ce logiciel permet de synthétiser les informations spécifiques prélevées ausein d’un gros volume d’informations. Le système Dataview a été mis au point par l'équipedu professeur Henri Dou du CRRM1 à Marseille.

Messie : Le logiciel Messie a été mis au point par la société Langage Naturel pour lesbesoins du Ministère de l'Intérieur. Il analyse l'information qu'on lui fournit avant del'adresser aux destinataires concernés. L'avantage de Messie est qu'il se met à jourfacilement en fonction des domaines qu'on lui demande d'analyser à l'aide dedictionnaires spécialisés.

SemioMap : ce logiciel est capable de tracer à l’écran des cartes (représentation entrois dimensions) des relations directes ou indirectes entre des groupes de mots analysés,présents dans des textes intégraux.

TextMining : les informations sont stockées, indexées et reliées entre elles par desindex. Cet outil peut être utilisé, par exemple, pour analyser des tendances à partir desdonnées stockées.

Les agents de traitement automatisé de l'information sont donc des logiciels capablesd'explorer les banques de données informatiques afin d'en tirer les informations pertinenteset de les adresser aux personnels concernés.

3-1-c Outils de stockage des informations

Outre les bases de données déjà explicitées, Lotus Note par exemple, on recense leslogiciels de gestion électronique de documents (ou GED). Ils sont nombreux sur le marché àdes prix variables. Le CXP2 diffuse une documentation complète de ces outils, et notammenten ce qui concerne le Data Warehouse (entrepôt de données)…

3-2 Les agents de veille sur Internet

Face à l’augmentation croissante de la masse d’information disponible sur Internet, deslogiciels ont été conçus pour venir en aide aux utilisateurs, professionnels ou non del’information.

Ces programmes informatiques appelés « agents intelligents » possèdent desfonctionnalités diverses destinées à minimiser les temps de recherche et de collecte del’information très pertinente sur le Web.

Le terme « Agent » est employé actuellement pour désigner un Robot ou logicielcapable d’assister un utilisateur dans la réalisation de tâches répétitives. Le vocabulaire estcependant très varié puisque dans la littérature plusieurs autres termes ont la mêmesignification qu’Agent : Robot, Spider, Wanderer, Web Worm, Web Walker, Moteur deRecherche, Bots, Brokers…

Le terme « Intelligent » peut être remplacé par d’autres adjectifs qui définissent lesagents plus précisément :

- un Agent Personnalisé est va s’informer sur les habitudes de l’utilisateur,- un Agent Flexible est capable de prendre des initiatives, d’offrir des suggestions,- un Agent Autonome permet d’envoyer et de recevoir des informations sur son

environnement immédiat, 1 Centre de Recherche Rétrospective de Marseille2 Centre d’eXpérimentation des Progiciels, à Paris

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- un Agent Spécialisé peut récupérer des informations sur des champs bien précis.

Concrètement, les agents intelligents ont des vocations différentes qu’il s’agisse departiculiers ou d’entreprises. Pour les particuliers, ils les guident sur le Net vers l’informationrecherchée, les aident pour leur gestion documentaire, recherchent de l’information sur leurpropre poste.

Pour les entreprises ils permettent, en plus des mêmes applications citées, la mise enplace un outil de veille technologique et concurrentielle (le Web fourmille de petitessociétés ou de laboratoires exposants leurs recherches et leurs produits) et un outil deveille systématique en mettant des agents intelligents en recherche permanente.

Certains de ces agents intelligents ont des capacités de traitements et/ou de mise à jourdes informations recueillies. Ils peuvent en cela être utilisés pour des activités de veilletechnologique ou plus globalement d’intelligence économique.

En reprenant la classification établie par Carlo Revelli dans son ouvrage [11], il est alorspossible de distinguer au moins quatre types d’agents sur Internet (annexe 2) :

� les agents pour la recherche d’informations;- Méta-moteurs - Méta-moteurs de deuxième génération ("off-line")- Agents sectoriels - Agents de recherche avancés

� les agents pour la veille;* Agents "pull"- Les agents d’alerte par e-mail- Les agents d’alerte "off-line"* Agents "push"- Les agents « push on-line »- Les agents « push off-line »

� les agents pour le commerce et les achats;- Les agents contrôlés par les clients- Les agents contrôlés par les producteurs

� les agents "assistants".- Les « agents guide »- Les « agents de bureau »

Naturellement, les deux premières catégories d’agents sont les plus pertinentes pourmener des activités d’intelligence stratégique sur Internet. Les deux catégories restantes,bien que promises à un avenir certain, présentent un intérêt moindre.

Les agents pour la recherche d’information ne constituent pas des agents à proprementparler puisque aucun logiciel client n’est installé en local et toutes les recherches sontréalisées en ligne à partir d’un site web. Il s’agit d’une « race hybride » qui permet d’utilisersimultanément plusieurs outils (aussi bien des répertoires que des moteurs de recherche).En remplissant un seul formulaire, on interroge simultanément plusieurs outils de recherchesans devoir aller sur chacun des sites, ce qui implique d’importantes économies en terme detemps.

La finalité des agents pull de veille est d’aider à mieux surveiller un ou plusieurs sitesweb et, éventuellement, les archives des forums de discussion ou des listes de diffusion. Lestechnologies push sont surtout très efficaces pour suivre l’actualité et pour diffuser desinformations à des cibles très larges.

La classification selon Carlo Revelli est exhaustive, mais devra être mise à jour étantdonnés les rapides changements du Web. Selon l’ADIT1, une classification plus simpliste aété établie.

1 Agence pour la Diffusion de l’Information Technologique

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Les métachercheurs ou métamoteursLes Agents intelligents de première génération permettent d'interroger plusieurs moteurs derecherche par mots clés simultanément. On en distingue trois types :

Les aides à la saisieIls permettent uniquement d’assister l’utilisateur dans la saisie des mots clés et évitent d'avoir àse connecter à un grand nombre de moteurs de recherche, chacun avec ses particularités, enprésentant un formulaire de saisie unifié.

� MétaSearch � Le Guide du Cyber-routard� All in One � CUSI� eDirectory � The Inquirer� Search.com � Web Search

Les listes de résultatsD'autres services, plus sophistiqués, effectuent réellement la requête simultanément sur plusieursmoteurs de recherche et fournissent les résultats en une opération. Ceux-ci sont fournis les unsaprès les autres, sans aucune synthèse.

� DogPile � Easy Search� Internet Sleuth � All for One� Use It

Les listes synthétiséesCes sites synthétisent l'information reçue et suppriment toutes les données redondantes.

� Inference � MetaFind� Profusion � Savvy Search

Logiciels métamoteursCes logiciels s'installent en local sur l’ordinateur. Ils ne sont pas disponibles au travers de pagesWeb distantes.

� Web Compass � EcoSearch� WebSeeker � Web Ferret� Fast Find � More Like This� Retrieve It

Les "aides à la consommation et à la décision"Ces sites aident à choisir un disque, un livre ou un bien matériel en comparant les prix de plusieursgaleries marchandes distantes.

� Bargain Finder (disques, vidéos)� Bargain Bot (livres)� Acses (livres)

Les "espions conviviaux"Ils surveillent les actions de l’utilisateur et tentent d'effectuer à sa place des tâches répétitives.

� Firefly� Autonomy, logiciel spécialisé� NewsTracker (recherche de dépêches d'actualité)� Jango (commerce électronique)

Pour les activités de veille, les agents intelligents ont pour fonction de :

� Résoudre le problème de l'ingérable quantité d'information.� Trouver des informations qui ne sont pas indexées : Etre le plus exhaustif possible.� Economiser du temps pour le balayage des serveurs.� Collecter automatiquement l'information.� Fabriquer des bases de données thématiques.� Trouver les experts d'un domaine bien précis.� Analyser un serveur en OFF-LINE.� Déterminer les signaux faibles .� Fabriquer des cartographies de sites.� Tracer un réseau de co-citation de serveurs.� Fabriquer un mailing d'adresses e-mails

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4 ) La maîtrise des outils de veille

4-1 Internet

4-1-a La recherche d’information sur Internet

La maîtrise de la recherche d’information sur Internet est de plus en plusincontournable dans les activités de veille stratégique (technologique, concurrentielle etréglementaire). Cela est important non seulement de par la masse d’information disponibleet la variété des sources concernant tous les secteurs et tous les pays, mais aussi et surtoutde par les vastes possibilités offertes par le caractère numérisé de l’information et les outilsinformatiques associés.

L’Internet permet :- d’accéder à des informations de littérature grise,- de détecter des réseaux de collaboration scientifique et technologique,- de se tenir informé de l’actualité industrielle mondiale,- de télédécharger et de tester des logiciels,- de réaliser des revues de presse sur mesure…

L’explosion du nombre d’entreprises présentes sur le réseau facilite la veilletechnologique et concurrentielle, en la rendant plus dynamique et plus proche des besoinsréels de l’entreprise : possibilité d’identifier rapidement, tant au niveau nationalqu’international, un fournisseur un partenaire commercial, un partenaire de recherche ou unconcurrent.

Si l’Internet offre virtuellement la possibilité d’accéder à n’importe quel typed’information, des questions se posent toutefois. Comment rechercher, puis suivre demanière pertinente l’information utile dans le cadre d’une veille. Comment optimiser lerapport de pertinence de l’information / temps ?

Il est indispensable pour le veilleur d’affermir et d’entretenir ses connaissances debase sur les services et outils de recherche d’information sur le réseau.

Dans l’optique d’optimiser ses activités de veille, il est indispensable avant d’entamerune recherche d’information sur le Web, d’acquérir des compétences à trois niveaux :

� connaître des outils de recherche (spécificités et mode d’emploi),� pour une recherche ponctuelle, appliquer la bonne méthode et au bon moment ,� dans le cas d’une recherche complexe pour des activités de veille pointues, savoir-

faire appel aux Agents Intelligents .

Comment chercher une information sur le Web ?Rechercher une information sur l'Internet n'est pas chose aisée. Il est difficile de s’y

retrouver dans plusieurs dizaines de milliers de services différents ?

Moteurs de recherche par thèmesRecherche dans des « pages jaunes », annuaires deservices classés par thèmes (Commerce, loisir,achat, sciences…)

Moteurs de recherche par mots clésPlusieurs services mettent à disposition ce typede possibilité en indexant en texte intégral ungrand nombre de pages (plus de 100 millions) àtravers le monde.

Autres outils de rechercheMoteurs de recherche géographiques, FAQ, "What'sNew", sites veilleurs, revues et dépêches de presse,technologies push, tous les outils disponibles pourmieux rechercher (ou recevoir) de l'information.

Agents intelligentsLes outils comme les méta-moteurs ou méta-chercheurs, l’aide à la saisie, les listessynthétisées et de résultats, les « espionsconviviaux »

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E-MailTous les outils permettant de mieux retrouver lescoordonnées d'une personne connectée.

Forums et listes de discussionRechercher la bonne liste de discussion,effectuer des recherches dans les archives desforums de discussion, tout cela est possible.

LogicielsShareware, Freeware permettant de trouver lelogiciel qui convient.

Outils techniquesLes sites vous proposant d'effectuer desTraceroute, des Whois, des Ping ou des Bing...

4-1-b Les sites à consulter pour la veille

L’annexe 3 présente une liste des sites recensés pour la veille en France, en Europeet à l’étranger.

FranceL'ADIT : http://www.adit.frL'AFNOR : http://www.afnor.fr/L'AFP : http://www.afp.com/L'ANVAR : http://www.anvar.fr/La CCIP : http://www.ccip.fr/ :L'INIST : http://www.inist.fr/L'INPI : http://www.inpi.frL'INSEE : http://www.insee.fr/

EuropeCORDIS : http://www.cordis.lu/EUROPA : http://europa.eu.intEuropages : http://www.europages.com ou www.euronline.fr.

Etats-UnisEurekAlert : http://www.eurekalert.org/The IBM Patent Server : http://patent.womplex.ibm.com/IEEE Emerging Technologies Database : http://www.ieee.org/newtech/Nasa Technical Reports Server : http://techreports.larc.nasa.gov/ntrs/ntrs.cgiNTIS : http://www.ntis.gov/QPAT-US : http://www.qpat.com/

JaponATIP : http://www.atip.or.jp/NISTEP / STA : http://www.nistep.go.jp/

DiversPR Newswire : http://www.prnewswire.com/SciCentral : http://www.scicentral.com/Telephone Directories on the Web : http://www.contractjobs.com/tel/

La liste présentée peut être renouvelée sans cesse du fait des changementsrapides et des évolutions sur le Web.

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4-1-c La liste de diffusion thématique de veille

Historiquement, le courrier électronique (e-mail) a été la première ressource disponiblesur l'Internet. Actuellement, il reste sans doute la plus utilisée bien qu’en ce qu’il concerne laquantité d’information en transit, il ne vienne pas au premier rang en raison de la brièvetédes messages échangés.

Les listes de diffusion (mailing lists) sont une forme particulière de courrier électronique.Au lieu de s’adresser à un correspondant particulier, on écrit à un gestionnaire de listes,personne physique ou robot informatique, qui rassemble ces correspondances et les diffuseaux abonnés. Les procédures d’abonnement et d’exploitation diffèrent selon le type degestionnaire choisi par leur administrateur. Les listes peuvent être modérées (envoi aprèsl’action d’une personne physique) ou non modérées (envoi systématique aux abonnés).C’est ce dernier type qui est le plus fréquent. Il permet une gestion automatisée.

Les listes sont organisées par thèmes. Quant à celles qui ont trait à la veille, on peut citercelle de Monsieur Revelli de la société Cybion : la liste "Veille" a été la première liste dediscussion sur la veille sur Internet. Elle a été créée en Avril 1998. Le nombre d'abonnéscroît constamment et les débats sont de plus en plus riches. Cela dit, les sujets traités sonttrès vastes : moteurs de recherche, agents intelligents, référencement, prospective,méthodes de veille…

Plusieurs listes sont disponibles sur le Web, comme notamment :

1) "Veille": liste consacrée aux thématiques de veille sur Internet. Historiquement, il s'agitde la première mailing-list française sur l'intelligence économique et stratégique surInternet. Pour s'inscrire envoyer un mail vide à [email protected]

2) "Agents": liste consacrée aux outils pour la recherche d'informations et la veille surInternet. Un accent particulier est dédié aux célèbres agents "intelligents". Lesdiscussions seront plutôt orientées vers les problèmes d'utilisation de ces outils que versles considérations trop techniques. Pour s'inscrire envoyer un mail vide à [email protected]

3) "Référencement": liste consacrée aux différentes techniques et méthodes pouroptimiser le référencement d'un site web. Fatalement, on parlera beaucoup de moteursde recherche... Raphaël Richard, créateur de Planète Commerce, s'occupera de lagestion de cette liste. Pour s'inscrire envoyer un mail vide à [email protected]

4) "Prospective": liste consacrée à la prospective sur Internet. En d'autres termes, dequelle manière Internet peut être un excellent outil pour détecter les nouvelles tendances,constituer un réseau d'experts, identifier les réseaux de collaborations…Pour s'inscrireenvoyer un mail vide à [email protected]

5) "Moteurs de recherche": liste consacrée aux moteurs de recherche sur Internet surtoutd'un point de vue technique. La liste a été créée et est administrée par Jérôme Saclay,doctorant au CEA de Saclay. Pour s'inscrire envoyer un mail vide à [email protected]

La liste de diffusion thématique est un outil qui s’avère très efficace pour le suivi d’unthème de manière dynamique, car l’utilisateur reçoit quasi - quotidiennement des messagessur la problématique. Une des limites que rencontre rapidement ce système est la surcharged’information.

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4-1-d Les forums de discussion

Les forums électroniques (ou groupes de news ou newsgroups) sont des groupes dediscussion rassemblés autour d’un thème. Les messages envoyés par les participants sontconservés pendant un temps donné et consultables par tous les utilisateurs. A l’inverse deslistes de diffusion, les messages des forums sont physiquement présents sur le Web etn’envahissent pas les boîtes à lettres des abonnés.

Les groupes de news sont organisés en grands domaines identifiés par le préfixe de leurnom comme par exemple :

- alt. discussions « alternatives » abordant les sujets les plus variés- bionet. recherche en sciences de la vie, biologie- comp. tous les domaines de l’informatique- fr. groupes francophones- sci. recherche en sciences exactes- soc. recherche en sciences humaines, sociales

Il est possible de trouver des newsgroups, soit par des moteurs de recherche classiquetels que Infoseek (http://guide.infoseek.com/) ou HotBot (http://www.hotbot.com)…, soit pardes outils spécifiques tels que Dejanews (http://www.dejanews.com/).

Le service proposé par DejaNews permet d’une part une recherche par mots clés dansles archives de la plupart des forums de discussion et d’autre part une identification d’unforum de discussion sur un sujet donné. Les groupes de news sont considérés ici commedes bases de données.

4-2 Les bases de données en ligne

Pour réaliser les recherches rétrospectives tout spécialiste de l’informationscientifique et technique (IST) fait appel aux bases de données bibliographiques depuis unevingtaine d’année. Ces bases ont une importance primordiale en sciences et techniques.

Elles permettent un accès rapide, aisé, bien normalisé à des sources très variées enutilisant quelques centres serveurs nationaux ou internationaux. L’information est mémoriséedans les bases ou banques de données regroupées dans un système informatique centralde grosse capacité : le centre serveur.

Dans le domaine scientifique et technique, on peut citer quelques les centresserveurs majeurs comme par exemple Questel/Orbit, Knight Ridder Information (Dialog etDatastar), STN, ESA-IRS...

Au CNES, l’accès serveur QUESTEL/ORBIT et ESA-IRS se font soit par le réseauinformatique TRANSPAC (x25) ou le réseau TELNET (TCP/IP).

4-2-a Les serveurs disponibles au CNES

- Questel / Orbit :

Fort de 20 ans d'expérience et d'un effectif de 190 personnes, Questel/Orbit compteparmi ses clients 85% des entreprises dépositaires de brevets dans le monde et offre uncatalogue de plus de 200 banques de données professionnelles et de 30 kiosquesTélétel professionnels dans les principaux domaines d'intérêt de l'entreprise et de

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l'industrie : brevets et marques, information scientifique et technique, médicale, d'affaireset de presse.

Questel/Orbit est une filiale de France Télécom, l'un des principaux opérateurs detélécommunications mondiaux. Il est le numéro un mondial des centres serveursd’information sur les bases brevets en raison de la gamme complète de bases qu’ilpropose.

Le logiciel d’interrogation de ce serveur se nomme « Imagination », et permet uneinterface conviviale et très pratique d’utilisation.

Remarque :

Questel/Orbit, fournisseur de services d'information en ligne, a annoncé sa décision deregrouper ses deux puissants moteurs de recherche Questel et Orbit. Grâce à cetteinitiative, baptisée Intellectual Property Gold, Questel/Orbit offre à la communautéprofessionnelle un service d'information en ligne totalement innovant sur la propriétéintellectuelle. La société a rendu son projet public à l'occasion de la Special LibrariesAssociation 98 à Indianapolis (Etats-Unis) et d’IDT 98 à Paris. Ces deux grandesmanifestations regroupent des professionnels de l'information en ligne et desdocumentalistes spécialisés. La société a choisi Questel Plus 2, puissant moteur derecherche propriétaire de Questel/Orbit, pour accueillir le nouveau système. Multilingue etcompatible An 2000 et Euro, ce serveur aux performances technologiques inégalées estdéjà utilisé par des organismes internationaux aussi prestigieux que l'Office Européen desBrevets (OEB) et l'Office Chinois des Brevets. Les fonctionnalités disponibles uniquementsur QUESTEL Plus 2 sont les suivants :

� la visualisation des images� la sauvegarde automatique de la recherche lors des changements de base� l'envoi des éditions en différé et des résultats de profils par e-mail� l'imputation des recherches sur des sous-comptes� le dédoublonnage des résultats dans les bases brevets� l'affichage en ligne des coûts de recherche

- ESA-IRS

En Europe, l’Agence Spatiale Européenne a développé ses capacités d’informatiquedocumentaire jusqu’à en faire un serveur autonome. L’European Space AgencyInformation Retrieval Service (ESA-IRS) fournit un accès en ligne à plus de 200 basesde données dans le domaine de l’aerospatial, des sciences et technologies, des brevetset de l’information commerciale. A cela s’ajoute une gamme complète de services enligne d’information. Le système puissant d’interrogation ESA-QUEST permet d’interrogerun grand nombre de bases de données et fournit une information de qualité auxabonnés. Certaines bases sont spécifiques au serveur ESA-IRS, comme notamment lesbases NASA, EAUDOC, SATELDATA, SPACEFLIGHT DATA, HARD SCIENCES…etde nombreuses autres.

- Cedocar

Le Centre de Documentation de l’Armement est basé à Paris et offre la possibilitéd’interroger une quinzaine de bases relatives aux domaines du spatial, destechnologies, des matériaux… Pour accéder à ces services, on peut contacterdirectement le CEDOCAR et interroger à partir de Questel/Orbit.

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4-2-b L’interrogation des bases de données

Les systèmes d’information en ligne offrent la possibilité de recherches rapides etexhaustives. Le principe de base de la plupart des recherches et collectes en ligne reposesur la définition de sous-ensembles pertinents de références contenues dans la mémoire ducentre serveur.

La question, ou requête, est formulée en réalisant des unions et des intersectionsentre les sous-fichiers de cette mémoire, cela grâce aux opérateurs booléens ET, OU etSAUF. D’autres opérateurs syntaxiques comme la distance entre les termes, l’adjacence, lesopérateurs numériques sont appelés opérateurs de proximité et permettent d’affiner lesquestions.

4-2-c Le langage d ‘interrogation

La plupart des logiciels des « grands » serveurs propose au spécialiste de l’informationdes fonctions de recherche et de collecte identiques ou voisines :

- choix d’un terme : mot simple, mot composé, racine d’un mot.- Précision éventuelle des champs où sera recherché le terme : titre d’un article, auteur,

langue du document, descripteurs…- Relation entre les termes : opérateurs booléens, distance entre les termes, présence

dans une phrase d’une chaîne de caractères…

Cette identité des fonctions se traduit néanmoins chez chaque serveur par descommandes généralement différentes. Cette diversité est une gêne pour les opérations derecherche et de collecte à tous les niveaux de l’interrogation : choix de la banque, écrituredes équations, visualisation des résultats, déconnexion.

D’autre part, la nature différente des banques de données traitées par un même logicielnécessite la connaissance de l’organisation de la banque au niveau de la structure desinformations indexées : intitulés des champs, des formats de visualisation, les lexiques.

Faute de langage commun proposé par les serveurs, le veilleur se doit de jongler avecles commandes d’interrogation. Il est utile que le veilleur possède de solides compétencesde documentaliste, afin de minimiser les coûts et augmenter la qualité de la recherche.

La collaboration entre l’utilisateur final et le documentaliste effectuant l’interrogation sur leterminal prend la forme suivante : « l’utilisateur formule sa question en langage naturel dansla forme qui lui vient à l’esprit; il s’exerce ensuite à la transcrire, avec l’aide dudocumentaliste en série de mots clés reliés par les opérateurs booléens et syntaxiques.Appréciant la valeur des réponses visualisées à l’écran, l’utilisateur donne des indicationscomplémentaires pour affiner la recherche ».

4-2-c Conclusion

Le CNES dispose au travers des serveurs de bases de données de sourcesd’information pluridisciplinaires de qualité. De plus, les logiciels d’interrogation commeImagination sur Questel/Orbit permettent des requêtes très poussées pour la recherche et lacollecte d’information.

L’interrogation par les serveurs est particulièrement adaptée pour les activités deveille au sein de l’entreprise et constitue un atout majeur à considérer.

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4-3 Les Logiciels de veille utilisés pour le stage

4-3-a DATALIST

Ce logiciel a été développé par le CRRM1 pour augmenter la potentialité descommandes statistiques GET (Orbit), RANK (Dialog), MEM (Questel), ZOOM (ESA-IRS) desbases de données en ligne accessibles par les serveurs nationaux et internationaux desréseaux.

Ces commandes permettent d’accéder aux listes des formes, triées par ordre alphabétiqueou par ordre d’occurrence (fréquence d’apparition de la forme), présentes dans un ouplusieurs champs de références bibliographiques ou de références brevets d’un corpus issud’une requête en ligne.

Ainsi, il est possible de récupérer les listes en format texte pour effectuer leurcomparaison par DATALIST. A l’issue de la comparaison des présences / absences desformes dans les listes, les résultats sont présentés sous forme tabulée.

Exemple d’utilisation de DATALIST

Lors de la recherche d’information pertinente en matière de décision, il arrive quel’information ne soit pas directement accessible par une simple collecte.

Par exemple si une entreprise mène une étude sur ses concurrents potentiels etfuturs, et que le spécialiste de l’information est amené à trouver des entreprises travaillantdans n domaines bien distincts d’activités, il sera impossible de savoir par simpleinterrogation des bases de données en ligne, lesquelles déposent des brevets dans ces nsecteurs d’activités simultanément.

Pour contourner cette difficulté, on pourra récupérer les listes d’entreprises déposantdans chaque domaine séparément, pour ensuite comparer les n listes par DATALIST, et ondéduira de leurs présences communes dans les n listes, les entreprises potentiellementconcurrentes de la société demandeuse de l’étude de Veille.

La façon de travailler avec DATALIST présente deux avantages : d’une part, cet outilest capable de soutirer de l’information pertinente à forte valeur ajoutée (signaux faibles) àpartir de la masse importante d’information disponible, et d’autre part, il constitue uneméthode de travail peu onéreuse, dans la mesure où les comparaisons sont effectuées OFF-LINE.

4-3-b SemioMap

SemioMap est une application d’analyse d’information de l’entreprise fondée sur le lexiqueet l’analyse sémiotique. Elle étudie les connexions de signes dans le langage de recherched’informations textuelles, et des concepts et idées reliés, non couverts dans le texte.

SemioMap utilise la visualisation de données pour présenter des vues graphiques deconcepts liés à la requête de l’utilisateur. Il devient possible de détecter graphiquement etrapidement de l’information pertinente. Lorsque l’ensemble de l’information change, lelogiciel induit automatiquement la modification au niveau des concepts.

1 Centre de Recherche Rétrospective de Marseille

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DEA de Veille Technologique 26

Dans Semiomap, les concepts sont représentés comme des nœuds liés les uns auxautres et forment des regroupements (clusters). Il y a deux types de nœuds : les nœudsprofonds et les nœuds superficiels. Les premiers (large bordure) offrent une informationadditionnelle et généralement plus spécifique. Les seconds n’offrent pas de conceptsadditionnels.

Le regroupement est un réseau de concepts ou nœuds qui sont directement ouindirectement liés dans le texte à un ensemble d’informations, comme l’Intranet, la base dedonnées ou l’Internet. Le compteur de recherche indique la direction dans laquelle il fautnaviguer dans SemioMap.

Un nœud profond montre les relations et les concepts sous-jacents liés. Pour les nœudsmultiples, il est possible d’utiliser le bouton de Zoom. Dans ce cas, SemioMap retraitel’information et génère une nouvelle carte centrée sur les nœuds choisis.

La technologie SemioMap a été testée sur plusieurs millions de pages Web. Son butpremier est de structurer et d’organiser les documents en texte intégral et de faire émergerles thèmes principaux.

On se rappellera que SemioMap n’est pas un outil de recherche exhaustif, mais qu’ilassiste la découverte d’informations pertinentes.

4-3-c Auresys (Automatised Research SYStem)

La conception d'un robot de recherche automatique sur Internet fait l'objet d'unethèse effectuée au CRRM par Bruno Mannina.

Auresys permet de créer des bases de données interrogeables à distance parplusieurs utilisateurs. Les informations sont récupérées du Net, puis traitées pour êtrestockées dans ces bases. Chaque base de données répond à une requête personnaliséed’un utilisateur. Grâce aux bases de données créées, Auresys donne les moyens à unutilisateur d’avoir un maximum de renseignements se rapportant à un sujet donné.L’utilisateur peut constituer un corpus analysable directement par des outils bibliométriques.

Les caractéristiques d’Auresys sont :

Ses Atouts

� AURESYS respecte l'autorisation de visiter les sites.� Les bases de données créées sont réactualisables , d'où son intérêt en Veille

Technologique .� AURESYS permet de choisir le domaine dans lequel le robot effectuera sa

recherche, ainsi que la profondeur de recherche (liens hypertexte).� Possibilité de commencer la recherche depuis n'importe quelle page d'un site.� Grâce à l'incrémentation des numéros IP , AURESYS est capable de trouver des

sites qui ne sont pas enregistrés par les utilitaires classiques du WEB (Yahoo,Lycos...), la plupart des autres robots se contentant d'interroger les sites déjàindexés.

� AURESYS récupère le nom des images , les emails , les liens hypertextesinternes et externes, le header de la page HTML , l'adresse hypertexte de lapage HTML, la date de transfert et de dernière modification du fichier.

� AURESYS stocke l'arborescence de la page.Ses

Utilisateurs� Toute personne désirant s'informer sur un sujet donné avec réactualisation

permanente des informations (Veilleur Technologique ou Concurrentiel…)

SaConception

� Programmation d'AURESYS en langage PERL5� Utilisation de FREEWAIS pour indexer la Base de Données� Utilisation de SFGATE pour interroger la Base de Données

Tableau 1 : Caractéristiques d’Auresys

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Partie II : Etude de Veille TechnologiqueCas concret pour le CNES

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Partie II : Cas concret de veille technologique

1 ) Introduction

La mise en place d’un atelier de veille au sein du CNES est aujourd’hui envisagée. Ellecomprend notamment le développement d’un outil de veille. Cet outil doit être pensé enterme de besoins pour l’écriture d’un cahier des charges. Il doit répondre à un certainnombre de critères devant être mis en évidence.

La réalisation d’une étude de veille pour un utilisateur du CST peut nous permettre desimuler les activités futures de la cellule de veille. Ainsi, pour finaliser la maîtrise des moyenspour l’outil, un cas concret de veille a été réalisé pour dégager les éléments essentiels quecomprendra l’outil global.

Pour ce faire, il a été choisi un sujet à caractère stratégique pour le CNES. Un utilisateurest actuellement en passe de déposer un brevet sur ses travaux de recherche. Il a définipour notre étude trois questions ayant trait à plusieurs domaines d’activités liés au spatial.

De plus, le sujet proposé requiert une veille horizontale. En effet, les travaux del’utilisateur portent simultanément sur les trois domaines scientifiques suivants :informatique, électronique et spatial.

Cet aspect est à prendre en compte pour l’étude car il apporte une notion de difficultéquant à la recherche et la collecte d’information. Cependant, cela donne une valeur ajoutée àl’étude et renforce le caractère stratégique de la demande de l’utilisateur, à laquelle unesimple recherche documentaire ne pourrait pas répondre.

2 ) La demande de l’utilisateur

Dans la mesure où l’utilisateur n’est pas encoreprotégé pour son invention, cette partie est classée« confidentiel ». Ainsi, de nombreux éléments ne serontpas explicités dans le présent rapport. Seul le principede l’étude sera exposé.

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3 ) Inventaire des sources d’information

La demande de l’utilisateur porte d’une manière globale sur trois domainesscientifiques que l’on devra combiner pour la recherche d’information. Ces domaines sontceux du spatial , de l’informatique et de l’électronique .

Aussi, va-t-on orienter notre recherche sur des sources d’information scientifiquesrécentes et multidisciplinaires.

La recherche d’information est une étape importante du projet de veille, puisqu’ellepermet de décrire le cheminement qui va conduire à la collecte rigoureuse et pertinente desdocuments répondant à l’étude. Il s’agit d’abord d’inventorier les sources internes et externesd’information, puis de répertorier les outils informatiques à utiliser pour la collecte.

3-1 Sources internes

Le Centre de Documentation est un lieu privilégié de recherche d’information.L’information revêt les différents types (scientifique, technique…), ainsi que divers supports(papier, CD-rom, microfiche, électronique…).

En ce qui concerne l’information à support papier, on recense tout d’abord la pressepériodique qui concerne les trois domaines scientifiques cités. Au CIDT1, environ 300périodiques sont commandés chaque année.

On note que les conférences SPIE (the International Society for Optical Engineering)ont des thèmes d’optique, de physique et d’informatique qui peuvent renseigneréventuellement sur le sujet. De la même façon, les encyclopédies, les thèses, lespublications, les colloques CNES / ESA / NASA et les rapports de congrès fournissent del’information sur les travaux engagés par les acteurs scientifiques des domaines.

Les conférences IEEE (the Institute of Electrical and the Electronics Engineers) sontconsultables sur CD-rom pour la période 1988-1998, et sur support papier jusqu’en 1997.Ces articles font référence au domaine de la physique, de l’électricité et de l’électronique, cequi couvre en partie les domaines scientifiques pour la recherche. D’autres CD-rom sontdisponibles, dont les principaux sont :� SAE (Society of Automotive Engineers) : des publications techniques en texte intégral

de 1994 à 1998,� AIAA (American Institute of Aeronautics and Astronautics) : des papiers de

conférences en texte intégral de 1996 à 1998,� CURRENT CONTENTS (Physical, Chemical and Earth Sciences) : sommaires de

périodiques et résumés d’articles de 1996 à 1998…

D’autre part, il est important de consulter certains des nombreux ouvragesscientifiques mis à la disposition des utilisateurs afin d’extraire les notions spécifiques debase du thème à étudier. Ainsi, il sera possible de dresser une liste de mots clésstratégiques pour la recherche d’information sur Internet, sur les bases de données, ou bienencore sur le minitel. Dans cette optique, on pourra établir des équations de recherche ainsique des requêtes suffisamment élaborées pour collecter de l’information pertinente.

1 Centre d’Information et de Documentation Technique

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3-2 Sources externes

Des outils informatiques sont disponibles pour une recherche d’information élaborée,comme par exemple : l’accès Internet, les bases de données en ligne, le minitel.

3-2-a Recherche d’informations sur l’Internet

L’Internet est un très bon outil de recherche d’information du fait de son moindrecoût. On peut alors faire une première recherche floue d’information, puis adapter larecherche plusieurs fois jusqu’à ce que l’utilisateur, expert du domaine, trouve de lapertinence dans les résultats.

� La base brevet IBM (Patent server IBM)

Cette base disponible sur Internet et diffusée par IBM (http://www.patents.ibm.com)peut nous renseigner rapidement et à moindre coût, sur les brevets américains publiésdepuis janvier 1971. On va l’utiliser avant d’interroger les bases de données en ligne parles serveurs payants afin d’ébaucher une équation de recherche pertinente et d’avoirune idée d’un point de vue quantitatif de l’information brevet associée au thème étudié.

� Le site Web de l’ADIT

L'Agence pour la Diffusion de l'Information Technologique est un ÉtablissementPublic à caractère Industriel et Commercial, placé sous la double tutelle du Ministèredes Affaires Étrangères et du Ministère chargé de la Recherche.

Son Décret de création lui confie le soin de collecter, traiter et diffuser lesinformations scientifiques et techniques internationales, en vue d'accompagner ledéveloppement des entreprises françaises.

L'ADIT contribue en particulier :� au développement des activités de veille technologique et stratégique dans

l'ensemble du tissu industriel français,� à des travaux de prospective sur l'évolution mondiale des sciences et techniques,� à la diffusion de dossiers de synthèse sur les stratégies technologiques et

industrielles en France et à l'Etranger.

L’ADIT propose des synthèses des articles de la revue TechnologiesInternationales . Ces synthèses concernent le domaine de l’électronique, intéressantpour l’étude de veille. On retrouve ces articles à l’adresse HTML suivante :

http://www.adit.fr/Produits/TI/IndexTIEO.html

� Inscription à la liste de diffusion correspondant au sujet :

Parmi les listes de diffusion relatives au domaine spatial, il existe la possibilité derecevoir le compte-rendu hebdomadaire des principaux événements scientifiques. Cebulletin énonce les principaux points de l’actualité spatiale au plan international.

ETATS-UNIS ESPACE - CNES WASHINGTONMISSION SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUEAMBASSADE DE FRANCE AUX ETATS-UNIS

e-mail : [email protected]://www.france-science.org/lire/usa-espace.html

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� Les NewsGroups sur le thème abordé

Les newsgroups sur le thème en question n’existent pas à proprement parler.Cependant certains forums de discussion se rapprochent de chaque domainescientifique pris à part entière.

3-2-b Les bases en ligne à interroger

Parmi les nombreuses bases des serveurs disponibles au CNES, il était important desélectionner celles ayant trait aux domaines scientifiques : spatial, physique, électronique,électrique, informatique.

� Bases à l’unité

- Les bases brevets :

Deux bases issues du serveur Questel s ont sélectionnées. La première est WPIL(World Patent Index) la base brevets de couverture mondiale et pluridisciplinaire, depuis1963. La fréquence de mise à jour de la base est hebdomadaire, plusieurs millions debrevets répertoriés en langue anglaise. La seconde est JAPIO , elle contient lesdemandes de brevets japonais dans toutes les disciplines, depuis 1976. La fréquence demise à jour de la base est mensuelle, les références sont en anglais également.

- Les bases de publications :

Sur le serveur Questel , on retient essentiellement les deux bases INSPEC etPASCAL . La première renseigne sur l’électronique, l’informatique et la physiqueprincipalement, depuis 1969. Elle compte 5 700 000 références provenant de journauxscientifiques et techniques, de comptes rendus de conférences et de nombreuses revuespubliées toutes traduites en anglais. La mise à jour de la base est hebdomadaire. Laseconde, PASCAL , est la première base pluridisciplinaire mondiale d’informationscientifique et technique , depuis 1973. Sa mise à jour base est mensuelle, les documentssont en trois langues : français, anglais et allemand, avec aujourd’hui 8 700 000références disponibles.

Sur le serveur Orbit , la base NTIS a été sélectionnée. Elle couvre les programmes derecherche gouvernementaux américains, des rapports d’ingénierie, les développementstechnologiques dans divers domaines depuis 1987. Sa fréquence de mise à jour estbimensuelle, la langue des publications est anglaise uniquement. La base compte plus de700 000 enregistrements. La base PLUS fait partie de notre sélection. Elle rassemble del’information scientifique provenant de plus de 4500 sources (presse et conférences)depuis 1990. La langue de publication est anglaise, la base est mise à jour tous les mois.Environ 2 500 000 enregistrements sont comptabilisés sur la base.

Sur le serveur du CEDOCAR, on a formé un cluster composé de trois bases : AERO,COPLUS et DMT.

Sur le serveur de l’ESA-IRS , seule la base NASA est prise en compte, puisqu’ellecouvre les domaines de l’aéronautique, de l’astronautique, des sciences spatiales, de laphysique…, depuis 1962. Elle contient presque 2 000 000 de références bibliographiques.La mise à jour de la base est mensuelle, la langue de publication est anglaise.

� Les clusters prédéfinis

Etant donnée la spécificité du sujet traité, aucun cluster prédéfini n’a été utilisé pourla recherche et la collecte d’information. En revanche, des clusters manuels ont étéconstitués, incluant toutes les bases utiles à interroger pour chaque serveur.

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3-3 L’information informelle

A l’occasion des entrevues avec l’utilisateur, des documents concernant ses travauxont été échangés pour recadrer la recherche.

En effet, le sujet de veille à traiter concerne un domaine très pointu du spatialcombiné à l’informatique et à l’électronique. La recherche n’est pas aisée puisque le sujet esttrès spécifique et n’appartient pas finalement à un domaine scientifique singulier.

Les articles fournis par l’utilisateur donnent un point de vue d’expertise et permettentde s’imprégner de ce sujet particulier. Certains documents sont à caractère « confidentiel »,diffusés en interne au CNES ; d’autres sont des publications externes ou bien des articlesvulgarisés et simplistes aidant à se familiariser avec le domaine.

3-4 Synthèse des sources d’information pour la recherche

Les sources d’information internes et externes ont été répertoriées ci-après :

Source d’information Documents / SourcesOuvrages « Thèses 1997 », documents CNRS-LAAS

Ouvrages d’Electronique, Informatique…Périodiques Périodiques des thèmes Informatique, Electronique et

Spatial CD-ROM * Global Aerospace Database, X-CD Business Technologies

* IEEE / SAE / AIAA / Current CONTENTSBases de données en ligne Questel : JAPIO, WPIL, PASCAL, WPIL

Orbit : NTIMEsa-Irs : NASACedocar : AERO, COPLUS, DMT

Internet Les URL pertinentes par Agents Intelligents (.com,edu,.gov…)IBM Patent Server : http://www.patents.ibm.comLa liste de diffusion : [email protected] de l’ADIT : http//www.adit.fr/Produits/Produits.html

Documents internes - Articles de l’utilisateur sur le domaine- Les bulletins d’information CNES

Tableau 2 : Les sources d’information pour l’étude de veille

3-5 Conclusion

L’étude de veille semble pouvoir être engagée puisque à l’issue de la phase derecherche, plusieurs sources d’information ont été recensées pour la collecte de documentspertinents sur le sujet.

Pour une continuité de l’étude de veille, il serait essentiel de mettre en place desréseaux d’observateurs et d’experts afin d’optimiser cette étape en minimisant le temps desrecherches.

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4 ) La recherche et la collecte d’information

4-1 Sur internet

4-1-a La collecte de pages Web sur Internet

En fonction des mots clés et des thèmes retenus après la lecture des articles fournispar l’utilisateur, la recherche conduit à une collecte floue de références Web. L’utilisation demoteurs de recherche est rapide, mais la collecte est souvent trop volumineuse ou bienn’aboutit pas.

Il apparaît donc difficile à ce stade de constituer des lots pertinents de références.Une collecte structurée et méthodique est donc envisagée afin de rendre compte de laquantité, puis de la qualité, de l’information disponible sur le sujet.

L’utilisation de logiciels appropriés de collecte de l’information sur Internet est doncobligatoire. Pour ce faire, on a choisi d’utiliser l’agent intelligent Auresys (cf p26), capable derapatrier des informations ciblées à partir de requêtes élaborées. Il est donc impératif dedéfinir au préalable une équation de collecte globale.

4-1-b Essai de collecte de références brevets sur Internet

Sur le serveur Internet IBM, une recherche de brevet peut s’effectuer selon 3 manières :- à partir du numéro du brevet,- à partir de mots-clefs et d’opérateurs booléens,- avec une recherche avancée.

Cette base est adaptée à notre collecte, puisqu’elle concerne d’une part les activitésscientifiques américaines, et d’autre part l’information brevet susceptible de répondre auxquestions de l’utilisateur.

Domaines Mots clés Nombre de brevetsXXX � 121XXX � 7

Informatique XXX � 3XXX � 3XXX � 357XXX � 1XXX � 8003

Electronique XXX � 7126XXX � 0XXX � 0XXX � 24026XXX � 1106XXX � 10807XXX � 1621XXX � 2030

Spatial XXX � 2XXX � 4058XXX � 88345XXX � 1197

Tableau 3 : Résultats de collecte par mots clés sur le serveur IBM

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La liste initiale de mots clés retenus est plus longue que celle présentée dans letableau 3. Les mots clés ont été classifiés selon les trois domaines scientifiques initialementdéfinis. Il est impératif de connaître ceux qui sont significatifs pour l’étude .

Après concertation avec l’utilisateur, il s’avère que l’interrogation par mots clés donnedes résultats peu pertinents. Parfois les références sont trop nombreuses et il est impossiblede toutes les consulter. Lorsqu’il y a peu de références, comme par exemple pour ledomaine de l’informatique, celles-ci ne sont pas liées au domaine du spatial et ne concernentpas du tout les travaux de l’utilisateur. Le domaine électronique est assez large et il estdifficile pour le veilleur non expert d’apprécier la pertinence des résultats.

En réalité, même la recherche avancée du serveur IBM ne constitue pas un moded’interrogation suffisamment puissant pour notre collecte de documents brevets. En effet onne peut pas coupler les domaines car, d’une part, la requête est limitée en nombre decaractères et d’autre part le langage d’interrogation est simpliste. Pour cette raison, ondécide de travailler directement à partir des serveurs de bases de données payants.

4-2 Sur les bases de données en ligne

4-2-a La première recherche dans les bases

Cette partie ne peut être présentée. On retiendra simplement que la technique de collectedans les bases de données n’est pas encore adaptée à l’information recherchée car tropd’information est collectée. Il faut de ce fait, mettre en place une autre stratégie de collecte,plus axée sur les travaux de l’utilisateur. En outre, la lecture de quelques références adémontré l’insuffisance de pertinence des résultats par ce biais.

Dans la mesure où il y a trop d’information, des critères de restriction et de pertinencesont à déterminer pour filtrer les références correspondant au sujet.

Une nouvelle liste ciblée de mots clés est à définir avec l’aide de l’utilisateur.L’interrogation pour la vérification de chaque mot clé est incontournable sur les bases dedonnées. A partir des mots clés, une nouvelle manière de rapatrier l’information des basesde données doit être pensée.

4-2-b Détermination des mots clés finaux pour la collecte

Il a été montré que les mots clés initialement pris en compte sont trop nombreux pourune collecte efficace d’information. Il faut à ce stade, sélectionner avec l’utilisateur les motsclés valides, pour chaque domaine, pour la formulation de l’équation.

Après de nombreux essais d’interrogation de bases en ligne, les quatre basesinterrogées sur Questel font ressortir les mots clés suivants :

� Domaine du spatial :

Deux groupes de mots clés sont définis pour les deux sous-domaines du spatial. On les notesspatial 1 et spatial 2

� Domaine informatique :Les mots clés combinés ou non sont regroupés sous le nom d’informatique .

� Domaine de l’électronique :Ce domaine a été difficile à caractériser. Deux sous-domaines sont créés : Electronique 1 etElectronique 2 .

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4-2-c Essai de mise au point de l’équation de collecte

L’étude concerne simultanément plusieurs domaines scientifiques donc une veillehorizontale est réalisée. Il s’agit de coupler les mots clés des domaines de l’étude demanière à obtenir de bons résultats de collecte.

Les mots clés énoncés plus haut couvrent l’ensemble des domaines et permettent detrouver des références très pertinentes sur le sujet. Toutefois, il persiste encore beaucoup de« bruit » dans les résultats de collecte. En restreignant encore le champ des mots clés, onrisque très probablement de perdre de l’information.

Après concertation avec l’utilisateur, un élément nouveau est apparu pour l’étude,puisqu’il existe une restriction possible de la collecte par la date de publication.

Tous les dépôts de brevets avant cette date, concernent uniquement les techniquesobsolètes pour l’utilisateur. Les publications des travaux scientifiques pour les applicationsspatiales sont donc elles aussi liées à cette date.

On prend le schéma suivant comme principe d’interrogation :

M ise a u p o in t d e la r e q u ê te p o u r le s p u b lic a t io n s :I n te r s e c t io n d e s d o m a in e s

S p a tia l 1 e tS p a tia l 2

E le c tro n iq u e 1 o uE le c tro n iq u e 2

In fo rm a tiq u e

D A T E

Figure 6 : Essai d’interrogation des bases publications

La première équation de collecte effective est donc de la forme suivante :

[Date] ET [Spatial 1] ET [Spatial 2] ET [Electronique 1 OU Electronique 2] ET [Informatique]

Or, les résultats de collecte montrent deux phénomènes :

- La combinaison de tous les mots clés n’apporte aucun résultat brevet. Pourtant unnombre considérable de brevets est déposé dans le spatial ou en électronique, cemême depuis la date considérée. On est en présence d’un paradoxe facilementexplicable. Les entreprises déposent bon nombre de brevets dans chaque domaine prisséparément, mais sans déposer simultanément dans tous les domaines. A partir decette constatation, une stratégie adaptée de collecte de l’information brevet estélaborée.

- De la même manière, les mots clés pertinents n’apportent pas d’information utilelorsqu’ils sont rassemblés dans une même requête. Des relations sont à établir entreeux pour optimiser la collecte des publications scientifiques pertinentes.

Une collecte différente est mise au point pour les bases brevets et les bases publications.

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4-3 Les publications

4-3-a Elaboration de la requête définitive

L’étude des mots clés par domaine a permis de dégager les thèmes à combiner pourl’équation. D’autre part, on sait que la restriction du nombre de publications en prenant lesintersections entre les domaines n’est pas valable.

Les mots clés retenus doivent donc être associés pour une interrogation efficace afind’éliminer les publications hors sujet. C’est avec l’utilisateur que ces liens seront mis enévidence.

On sait à l’avance que les deux thèmes généraux Spatial 1 et Spatial 2 sont coupléset restreints dans un même temps par la date de publication. Ces trois concepts serontobligatoirement reliés par un ET dans la requête.

SPATIAL 1�

SPATIAL 2

� �

DATE > 1993

Figure 7 : Restriction de la collecte par le champ « date de publication »

La figure précédente montre le couplage initial des thèmes généraux. Les trois sous-domaines Electronique 1, Electronique 2 et Informatique sont plus spécifiques aux travauxde l’utilisateur. Les relations entre les thèmes généraux et les thèmes spécifiques sontla clé de la collecte efficace .

Des essais, en présence de l’utilisateur, ont abouti à une stratégie de collecte finale.Les relations entre les thèmes sont explicitées sur le graphique ci-dessous :

- le domaine Spatial 1 est couplé avec la restriction par la date pour former un sous-ensemble noté A,

- le thème Spatial 2 est noté B,- le thème spécifique Electronique 1 est noté C,- le thème Electronique 2 se note D,- enfin, le thème Informatique est noté E.

R e c h e r c h e d e p u b l ic a t io n s d a n s le s b a se s

S p a t ia l 2

E le c tro n iq u e 1

E le c tro n iq u e 2

In fo rm a t iq u e

1

2

3

4

> D a te

O n o b tie n t 4 lo ts d e p u b l ic a t io n s , c h a c u n p lu s o u m o in s p e r tin e n t se lo n la b a s e c h o is ie …

A e t B e t C e t ( D o u E o u F ) p u is B e t D

B

C

D

E

A e t B e t ES p a t ia l 1

A e t B e t D

1

A e t B e t C

A e t C

4 L O T S

4

3

2

A

E T

Figure 8 : Stratégie de collecte des publications dans les bases de données

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La stratégie de collecte est basée sur une interrogation en quatre parties, ce quiconduit à l’obtention de quatre lots de publications très pertinentes.

4-3-b Les équations de collecte des publications

La stratégie d’interrogation est découpée en une succession de neuf mini-requêtes .Les cinq premières caractérisent les ensembles A, B, C, D et E de la figure 8. Les quatremini-requêtes suivantes correspondent aux quatre combinaisons établies de ces sous-ensembles.

Le principe d’interrogation reste le même pour toutes les bases choisies quel que soitle serveur. Cependant la stratégie globale s’écrit différemment selon les serveurs qui nepossèdent pas le même langage d’interrogation. L’annexe 6 présente pour chaque serveur lastratégie d’interrogation sur chaque base.

4-3-c Les résultats finaux de la collecte

Les trois premiers lots découlent directement de l’intersection entre chaque thèmespécifique et les thèmes généraux liés entre eux par un « ET ». Ils sont pertinents etprésentent peu de « bruit ». Les lots 1 et 2 contiennent moins d’une dizaine de publications,quelle que soit la base interrogée. Le lot 3 contient au plus une trentaine de publications.

Le quatrième lot est l’intersection directe entre les sous-ensembles A et B. Il estparticulier car il présente des publications très pertinentes ainsi que d’autres totalement horssujet. Ce lot contient une cinquantaine de références par base, mais un tri est nécessaire.

Les publications collectées à l’issue de chaque interrogation d’une base sur unserveur en ligne sont visualisées au format « MAX », et cela pour chaque lot. Les référencessont lues et valisées par l’utilisateur (rôle d’expert) selon ses propres critères de pertinence.Il attribue un niveau de pertinence « moyen » ou « bon » aux références en fonction deséléments présents ou non dans les champs visualisés.

Ainsi un tableau des résultats a été dressé et comprend pour chaque base, le nombrede publications collectées, le nombre de publications pertinentes de niveau « moyen » et lenombre de publications très pertinentes de niveau « bon ».

Sur l’ensemble des publications collectées (environ 200 références) une quarantained’entre elles sont retenues, dont la moitié présente un niveau de pertinence « bon ».

La part de bruit est relativement élevée puisqu’elle est de l’ordre de 80% des résultatsde collecte. Cependant la stratégie d’interrogation des références bibliographiques est trèsvalable. Il est à présent possible d’extraire des publications très pertinentes parmi les millionsd’enregistrements des bases de données.

4-3-d Conclusion

Il a fallu du temps et de nombreux essais dans les bases de données pour mettre aupoint la stratégie finale de collecte des publications pertinentes. Etant donnée la complexitédu sujet de l’étude, le résultat de collecte est très satisfaisant.

D’un point de vue quantitatif, les résultats sont peu nombreux. Cela s’explique toutd’abord par la spécificité du sujet et ensuite par le caractère novateur de la recherchescientifique sur ce thème dans le domaine spatial.

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Le suivi des publications pour l’étude de veille est donc possible par simpleinterrogation des bases de données avec les neuf mini-requêtes proposées.

A partir des équations établies, la collecte de références sur l’Internet par l’agentintelligent AURESYS1 est désormais envisageable.

Au niveau des références brevets ce mode d’interrogation ne s’applique pas. Unenouvelle stratégie est à déterminer.

4-4 La collecte sur le Web avec AURESYS

L’agent intelligent est de plus en plus l’exclusivité du réseau et plus particulièrementdu Web. Dans ce cas, l’agent intelligent, ou « robot », est capable d’aller chercher uneinformation pertinente pour son utilisateur dans la jungle de l’information que représente lemonde du Web.

Auresys est un robot actif spécifique, qui dans le cadre d'une recherche d'information,envoie à un système spécifique une requête comportant des mots clés. Ce système, ayantauparavant indexés la plupart des informations présentes sur le NET, cherche dans sespropres bases de données les informations répondant à la requête de l'utilisateur. Auresyscrée une base de données personnelle à l'utilisateur. La réponse à une requête correspondau contenu d'une base. L'utilisateur peut directement interroger la base ainsi créée.

Remarque : parmi les robots actifs spécifiques, on retrouve : Auresys , DigOut4U,WebWacker, WebSeeker, WebSleuth, NetAttachéPro, NearSite…

4-4-a La configuration d’Auresys

Le logiciel Auresys est présenté à la page 26. Auresys est utilisé pour détecter lessites Internet à surveiller pour notre étude. Il recherche et collecte les pages HTML selon leparamétrage initialement défini. Plusieurs configurations sont possibles comme l’indique letableau 5 ci-après :

LES DIFFERENTES CONFIGURATIONS

STANDARD Auresys commence sa recherche depuis une page du Webdésignée par l'utilisateur

ALTAVISTA Auresys commence sa recherche depuis le résultat d'une requêtefaite sur ALTAVISTA

FICHIER Auresys commence sa recherche depuis un fichier de configurationVEILLE Auresys va vérifier si un serveur a été modifiéEMAILS Auresys va récupérer tous les EMAILS d'un serveurNEWS Auresys va récupérer des News

LES RESULTATSRESULTAT Liste des fichiers résultats d'AURESYS

Tableau 5 : Les types de configuration d’Auresys

1 Automatised Research SYStem

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DEA de Veille Technologique 39

Parmi les six modes de configuration, la configuration « spéciale » à partir du moteurde recherche ALTAVISTA nous intéresse pour notre étude. La recherche est lancée à partirdu résultat de la requête.

La requête établie pour la collecte des publications est reprise pour la configuration :les 9 mini requêtes sont combinées en une requête globale moins élaborée du fait dulangage moins performant d’Altavista.

La figure 10 présente l’écran de configuration d’Auresys :

AURESYS CONFIG : SPECIALE à partir d’ALTAVISTA

Recherche sur Le web

dans Tous les langages

Requête ALTAVISTA :(and, or, not, near, *)

Ranking :

Date Inférieure :Date Supérieure : ex. 21/Mar/96

Entrez votre Login ����

Nom de la Base

Requête AURESYS :(and or not () *)

Profondeur de parcoursde l'hypertexte Sans profondeur

pour les pages contenantmoins de

��

liens hypertextesCaractéristique de

parcours de la recherche

���� � ��� �� �

Figure 10 : Ecran de configuration d’AURESYS à partir d’Altavista

Le paramétrage concerne l’étendue de la recherche, la langue, les restrictions par ladate, la profondeur de parcours de l’hypertexte, le nombre de liens par page.

Deux requêtes doivent être inscrites. La première est écrite dans le langaged’interrogation d’Altavista, la deuxième est adaptée au langage d’Auresys. La figure suivantereprend ces deux requêtes.

4-4-b Les résultats de la collecte par Auresys

Une des particularités d’Auresys réside dans le fait qu’il est capable de mettre chaquepage web sous un format prédéfini, structuré en champs. Autrement dit, il pseudo-formalisede l’information informelle directement disponible sur l’Internet.

Un autre avantage du robot Auresys, est qu’il possède des fonctionnalités statistiquesutiles pour le classement de l’information récoltée sur l’Internet ; Quatre traitements desadresses URL (Uniform Ressource Located) sont visualisables dès que le robot a fini sarecherche :

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DEA de Veille Technologique 40

� Fiche bibliographique :Chaque page HTML référencée est mise au format bibliographique, c’est à dire une fichestructurée en champs. La liste des champs est donnée en annexe 6. A partir de ceschamps, il est possible de traiter et d’analyser l’information. L’indice de pertinence calculépar WAIS (Wide Area Index Server) avec les mots clés de la requête,

� Host / URL :La liste des adresses (host) est triée par ordre de pertinence. Ainsi en visualisant ledébut de liste, on trouve immédiatement les host les plus pertinents par rapport à notrerecherche.

� Host / domaine :La liste des host est dressée et tient compte du classement des adresses selon lesextensions. Les adresses sont classées par ordre alphabétique (.com, .edu, .fr, .gov...).De manière simple et rapide, on peut consulter toutes les pages comportant les mêmesextensions.

� Statistique par domaine :Un tableau récapitule le comptage du nombre d’URL par domaine (.com, .gov, .edu…)

par ordre décroissant.

NB : Les résultats obtenus avec Auresys pour notre étude ne sont pas diffusés

4-4-c Conclusion

Le travail effectué par Auresys est très précieux car il serait impossible au veilleurmême expérimenté de consulter, de rassembler, de trier et de classer toutes les adressesdes sites Internet.

Grâce à cet agent, le Web est balayé, avec un niveau de profondeur dans les pagesplus ou moins élevé. Les résultats présentés ont été réalisés sans niveau de profondeur. Lenombre d’URL atteint la soixantaine. D’autres recherches avec Auresys ont rapatrié plusd’information en prenant un niveau 1 de profondeur dans les pages à consulter.

L’avantage d’Auresys est de travailler à distance. Le logiciel ne se trouve pasphysiquement sur le poste de l’utilisateur, et les résultats sont consultés par Internet. Enaugmentant le niveau de profondeur, la recherche est un peu plus longue. Sans niveau deprofondeur, elle se fait en quelques heures.

Les résultats présentent une pertinence correcte. L’information recueillie est souventinédite et revêt un caractère informel. De ce fait, l’utilisation d’Auresys en vue de réactualiserl’étude est envisagée. L’exploitation du Web par Auresys a été appréciée par l’utilisateur.

4-5 Les brevets

La collecte des brevets va nous renseigner sur les entreprises déposantes. Toutefois,une collecte par l’interrogation directe des bases brevets est inefficace.

Les entreprises déposent dans chaque domaine pris séparément. Une interrogationglobale renvoie trop de références (20 000 brevets en moyenne). Il est alors impossible dedistinguer la part de bruit de la totalité des documents brevets. Au contraire, uneinterrogation spécifique restreint trop le nombre de réponses. On perd alors toutel’information utile.

Une stratégie de recherche inverse est adoptée. C’est à partir des noms de sociétésdéposantes que les brevets pertinents seront collectés. Cette nouvelle stratégie demandeplusieurs étapes. Elle fait appel aux outils de traitement et d’analyse de l’information et ne selimite plus à une interrogation de serveurs de bases de données classique.

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DEA de Veille Technologique 41

5 ) Le traitement et l’analyse de l’information

L’extraction des données est la première étape du traitement informatique. Il s’agit derécupérer l’information issue des bases de données et de la littérature. Le but dutéléchargement est souvent double :

- visualiser et exploiter l’information hors ligne,- constituer un ou plusieurs fichiers internes spécialisés.

Le corpus traité est analysé par les experts et les spécialistes de l’information. La phased’analyse conduit à l’information élaborée qui, après validation, sera synthétisée et diffusée.

Les opérations de traitement et d’analyse pour notre étude vont essentiellement portersur l’information de type brevet. En effet, un nombre insuffisant de publications a été collectéet ne fera pas l’objet d’un traitement et d’une analyse poussés. De même, les résultatsfournis par Auresys sont de bons indicateurs mais ne constituent pas un lot de référencessuffisamment pertinentes pour notre étude.

5 1 Principe de l’étude des brevets

L’utilisateur est en passe de déposer un brevet. Afin de détecter les entreprisesdéposant dans le domaine qu’elles mettent en œuvre, toute une méthodologie a étéinstaurée.

La méthodologie comprend six phases essentielles, avec une alternance de phasesde collecte, de traitement et d’analyse :

� Pour l’étude des brevets, la première étape de concerne la création de lots debrevets , c’est une phase de collecte.

� La seconde étape est l’extraction des noms des sociétés déposantes de chaquelot de brevets. A chaque lot correspond une liste de noms d’entreprises. Les lotsbrevets vont subir un traitement et une analyse.

� La comparaison des listes pour détecter les entreprises communes à plusieurslistes. Les entreprises présentes dans plusieurs listes sont des entreprises quidéposent dans plusieurs domaines d’activités, ce qui montre qu’elles possèdentplusieurs compétences. Cette étape fait l’objet d’une nouvelle analyse.

� La quatrième étape est une nouvelle interrogation des les bases de donnéesbrevets . L’interrogation à partir des noms des entreprises communes ainsi qu’avecdes mots clés permet de remonter aux références brevets pertinentes Cette phaseéquivaut à une nouvelle collecte de références dans les bases brevets en ligne.

� A partir de ces dernières références, on déterminera des critères de pertinencepour envisager une interrogation plus ciblée des bases de données brevets.C’est une étape d’analyse, directement suivie par une interrogation finale.

� La dernière étape est la lecture et la validation des références par l’utilisateur .

Cette méthodologie comprend l’utilisation d’un logiciel tout à fait adapté à lacomparaison de listes. Il s’agit de DATALIST et nous a été fourni par le CRRM.

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5-2 L’analyse des brevets

5-2-a La création de lots de brevets

Les entreprises à extraire doivent posséder les cinq domaines de compétences déjàcaractérisés par les cinq sous-ensembles de mots clés.

Aussi, a-t-on constitué cinq lots de brevets sur chaque base de données interrogée(WPIL et JAPIO par le serveur Questel) à partir de cinq questions renfermant mots clésrépertoriés pour l’étude.

5-2-b Extraction des noms d’entreprises

L’extraction des noms d’entreprises se fait par analyse statistique en ligne par lescommandes d’extraction et de tri. Cette opération ne peut pas s’effectuer en cluster. Letravail est réalisé sur les deux bases indépendamment.

Dans les références brevets, c’est le champ /PA (Patent Assigne) qui renferme lenom de la société déposante ainsi que son acronyme. Un « zoom » est réalisé sur chaquelot, à partir du nom de la société sans considérer l’acronyme comme l’indique la figure 12 :

R e c h e r c h e d e s e n t re p r is e s d a n s le s b a s e s b re v e ts

S p a t ia l 1

S p a t ia l 2 E le c tr o n iq u e 1 E le c tr o n iq u e 2 I n fo r m a t iq u e

12 3

> D a te

4 5

Z o o m 1 Z o o m 2 Z o o m 3 - - - - - - - - - - - - -

- - - -

C o m p a r a is o n d e s 5 l i s te s p a r le lo g ic ie l D a ta l i s t d u C R R M p o u r v o i r le s e n t r e p r is e sc o m m u n e s a u m o in s a u x l is te s 1 -2 - 3 , 1 -2 -4 , 1 -2 - 5 .. .

Figure 12 : Stratégie de collecte des brevets sur les bases de données

Il s’affiche alors à l’écran la liste des noms d’entreprises de la question « zoomée »,triés par ordre alphabétique ou par ordre d’occurrences décroissantes.

Dans le premier cas, il est possible de visualiser rapidement les entreprises qui ontdes noms approchants. Une connaissance sommaire des similarités entre ces noms permetde repérer les entreprises déposant sous plusieurs noms, et parfois leurs filiales.

Dans le deuxième cas, par un simple coup d’œil en début de liste on visualise lesentreprises qui déposent beaucoup dans le domaine considéré.

Cependant, les listes obtenues comportent un nombre trop élevé de termes pourenvisager de comparer les listes manuellement. Pour repérer les entreprises communes auxcinq listes de chaque base interrogée, l’utilisation du logiciel DATALIST est à présentrequise.

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DEA de Veille Technologique 43

5-2-c Comparaison des listes de noms d’entreprises

Parmi les outils informatiques développés par les étudiants du CRRM, le logicielnommé DATALIST est conçu sous DOS pour la recherche de « signaux faibles ». DATALISTest basé sur le principe de la comparaison de listes de données. Cet outil est totalementadapté à l’extraction de l’information pour notre étude.

Le logiciel Datalist comptabilise le nombre d’apparitions des noms des entreprises,appelées « formes », et dresse une liste commune sans doublon de toutes les formesprésentes initialement dans les n listes à comparer (n domaines). Ensuite, Datalist observela présence ou l’absence de chaque forme dans les n listes.

En fin d’analyse, Datalist crée automatiquement un tableau des données comparées,indiquant les occurrences de chaque forme dans chaque liste. De plus le tableau de résultatsclasse les formes qui ont n présences en tête de liste, puis les formes qui ont n-1présences…jusqu’aux formes qui ne sont présentes que dans une seule liste. Ainsi, le hautdu tableau des résultats de comparaison, indique les entreprises qui déposent des brevetsdans les n domaines d’activités. Ce sont ces entreprises qui sont des concurrents potentielspuisqu’elles ont les cinq domaines de compétences parmi leurs activités.

Deux analyses ont été réalisées : la première pour les listes issues de la base WPIL,l’autre pour celles issues de JAPIO (voir annexe7) :

Spatial 1 +Date

Spatial 2 Electronique 1 Electronique 2 Informatique

Base : WPIL + de 16 000 000 de brevets disponibles sur WPILNombre de brevetscollectés

11 802 1 005 34 140 678

Nombre de nomsd’entreprises extraits

136 744 36 160 363

Nombre d’entreprisescommunes

1 entreprise commune à 5 listes8 entreprises communes à 4 listes

Base : JAPIO + de 5 000 000 brevets disponibles sur JAPIONombre de brevetscollectés

5 104 219 18 10 171

Nombre de nomsd’entreprises extraits

718 115 16 10 46

Nombre d’entreprisescommunes

2 entreprises communes à 5 listes3 entreprises communes à 4 listes

Tableau 9 : Nombre d’entreprises communes

Les résultats du tableau 6 montrent qu’on a localisé un nombre restreint d’entreprisespotentiellement concurrentes. Parmi ces entreprises, une seule est commune aux deuxanalyses. En définitive, on a recensé 3 entreprises possédant les 5 domaines decompétences et 10 entreprises qui n’en possèdent que 4 . Certaines entreprises sontinattendues, dans le sens où elles sont reconnues pour des activités non liées au spatial.

Toutefois, on est certain d’avoir localisé les sociétés susceptibles de déposer unbrevet dans le domaine des travaux de l’utilisateur.

Les résultats sont encourageants, puisque des millions de références brevets onextrait une quinzaine d’entreprises à surveiller et qui vont nous permettre d’interroger ànouveau les bases de données.

Ainsi, l’interrogation à partir des noms d’entreprises et des mots clés associés auxthèmes spécifiques Electronique 1, Electronique 2 et Informatique devrait nous fournir desréférences brevets s’apparentant aux travaux de l’utilisateur, sans toutefois mettrel’utilisateur en situation de non-brevetabilité.

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5-2-d Nouvelle collecte de références brevets

Une même interrogation des bases WPIL et JAPIO est effectuée.

Après la lecture par l’utilisateur des 200 brevets environ visualisées au format« MAX », on retient un nombre faible de références brevets. Les références traitant destermes Electronique 1 et Electronique 2 ne sont pertinents ni sur WPIL, ni sur JAPIO. Seulesles références brevets du domaine Informatique sont comptabilisées.

Le tableau suivant donne les résultats de la lecture :

Nombre de brevetscollectés

Nombre de brevetsretenus

Base WPIL 114 7Base JAPIO 60 2

Tableau 7 : Nombres de brevets collectés et retenus

Les brevets sélectionnés sont peu nombreux. Leurs contenus ne présentent pas desimilarité avec les travaux de l’utilisateur. Les publications ne donnent pas ces aspectstechniques. Cependant elles offrent un bon panorama des travaux scientifiques en cours. Al’inverse, les références brevets sont trop précises et se rapportent uniquement à l’inventionqu’ils protègent sans énoncer leur contexte.

La lecture des neuf brevets pertinents révèle que deux entreprises sont les deuxdéposants essentiels sur des travaux proches de ceux de l’utilisateur. Sur les neuf brevets,un seul est déposé par une autre société.

Ces deux sociétés sont inattendues puisqu'elles sont mondialement reconnues maison ne savait pas que ces sociétés possèdent de solides compétences dans le domaine duspatial. Il est impératif de continuer à surveiller en priorité ces trois entreprises.

5-2-e Détermination de critères de pertinence pour une interrogation ciblée

La surveillance des sociétés déposantes requiert un nouvel élément de pertinencepour des futures interrogations plus ciblées des bases de données « brevets ».

On s’est aperçu que les neuf brevets retenus possèdent des numéros de laClassification Internationale des Brevets assez proches. Il y a donc une caractéristiquecommune aux brevets pertinents. En effet, les neufs brevets ont les trois premiers symbolesde CIB identiques, à savoir la section, la classe et la sous-classe.

L’exemple de la figure 14 décompose le code CIB A01B-001/00 :

A 01 B 001/00Section

Classe Groupe principal etSous-groupe

Sous-classeGroupe

Figure 14 : Symbole complet de classement des codes CIB

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Les code classification des brevets sont contenus dans le champ /IC des références.le champ /IC renseigne sur le domaine de dépôt. A partir des brevets (cf tableau 7), onétudie le champ de la Classification Internationale pour vérifier le phénomène.

On réalise premier « zoom » du champ sur les 114 brevets de la bases WPIL et undeuxième « zoom » de ce même champ sur les 60 brevets de la base JAPIO. On classe lescodes CIB extraits par ordre d’occurrences décroissantes.

Les résultats sont concluants. On retrouve bien ce code en tête de liste, c’est dire àforte fréquence. Le code CIB déterminé est un critère de pertinence pour les futuresinterrogations ciblées.

5-3 Conclusion

La méthodologie d’étude et de collecte des brevets a été menée jusqu’au bout etavec succès. Le sujet de l’utilisateur présentait plusieurs difficultés pour l’étude de veille. Onest à présent capable de retrouver dans la masse d’information disponible, les référencesbrevets pertinentes pour l’utilisateur.

Cette méthodologie doit être remise en œuvre pour des mises à jours ultérieures desrésultats.

6 ) La synthèse des résultats

Une quarantaine de publications pertinentes ont été collectées. Elles donnent unbon aperçu des projets en cours de réalisations par les acteurs scientifiques du domaine, etnotamment aux Etats Unis. A partir de ces références, on a répertorié les noms deslaboratoires qui ont publié leurs travaux.

Au niveau des brevets, 9 références brevets présentent des travaux proches deceux de l’utilisateur. Des analyses ultérieures des brevets permettraient la surveillance dudomaine. Cela serait simplifié grâce à la connaissance du code CIB principal serapportant directement au domaine de dépôt des travaux de l’utilisateur.

Enfin, l’utilisation d’Auresys permet une surveillance de l’information sur le Web, etune mise à jours des 5 sites recensés aujourd’hui .

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CONCLUSION

Malgré la spécificité du sujet l’étude de veille technologique a abouti. L’utilisateur ajoué un rôle essentiel et a participé grandement à toutes les phases des travaux.

L’étude devra être prolongée sur une plus longue période. La stratégie globale del’étude est reproductible et répétable, on peut désormais réaliser une veille technologiquecontinue sur ce sujet. L’utilisateur préconise une mise à jour des résultats tous les ans et surune durée d’environ cinq ans.

Le CIDT1 dispose de sources d’information riches et variées, de moyensinformatiques et de personnel compétent en veille technologique. Ces moyens sontindispensables pour amorcer des activités de veille technologique au CNES. L’étude deveille a pour objet de dresser un bilan des moyens requis.

Afin d’avoir une vision globale des activités dans ce domaine, il s’est créé un Groupede Travail dénommé « Veille Technologique » au sein du CNES. La veille technologique auniveau de l’entreprise implique, outre la recherche et l’analyse d’informations, une diffusionbien ciblée des informations sélectionnées et traitées, utiles aux compétences techniques etaux décisions d’orientation technique.

La veille technologique individuelle fait partie de l’activité naturelle de l’ingénieur et dutechnicien du CNES, il recherche et analyse les acquis scientifiques et techniques dans sondomaine d’expertise. Ce Groupe de Travail est chargé d’établir un état de la veilletechnologique au CNES (méthodes et outils) et de faire des propositions pour l’améliorer.

La réflexion du Groupe de Travail s’inscrit dans le prolongement des actions déjàmenées pour les systèmes de documentation technique des centres et de la mise en placedes centres de compétence techniques du CNES.

Le CIDT contribue largement aux réflexions apportées sur le sujet. A l’occasion d’uneréunion du Groupe de Travail, nous avons présenté l’étude de cas concret de veilletechnologique et les résultats associés.

En réalisant de nouvelles études de veille sur d’autres sujets stratégiques, un état del’art complet de veille technologique serait proposé. Ainsi, le CIDT participerait pleinement àla définition des moyens techniques et humains pour la conceptualisation d’une cellule deveille technologique et de ses réseaux au sein du CNES.

1 Centre d’Information et de Documentation Technique

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BIBLIOGRAPHIE

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[2] Dou Henri et Desvals Hélène , « La veille technologique », Dunod, 1992

[3] Jakobiak François , « Pratique de la veille technologique », Les Editions d'Organisation,1991

[4] Jakobiak François , « L'information scientifique et technique », Que sais-je ? n°3015,1995

[5] Jakobiak François , « Exemples commentés de veille technologique », Les Editionsd'Organisation, 1992

[6] Lainée F. , « La veille technologique. De l'amateurisme au professionnalisme », Eyrolles,1991

[7] Martinet Bruno et Marti Yves-Michel , « L'intelligence économique (les yeux et lesoreilles de l'entreprise) », Les Editions d'Organisation, 1997

[8] Martinet Bruno et Ribault Jean-Michel, « La veille technologique, concurrentielle etcommerciale », Les Editions d'Organisation, 1988

[9] Besson Bernard et Jean-Claude Possin , « Du renseignement à l’intelligenceéconomique », Dunod, 1996, pp 23-27

[10] Romagni Patrick et Wild Valérie , « L’intelligence économique au service del’entreprise », LPM, 1998, pp 13-34, 145-170

[11] Revelli Carlo , « Veille stratégique sur internet », Dunod, 1998

[12] Olivier Andrieu , « Trouver l’info sur internet », Eyrolles, 1998, pp 211-231

[13] Chaumier J. , « Les banques de données », Que sais-je ? n°1629, 1994, pp 44-48

[15] Rouach Daniel , « La veille technologique et l'intelligence économique », Que sais-je ?n°3086, 1996

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Listes des figures et des tableaux

Liste des figures

Figure 1 : Les centres du CNES

Figure 2 : L’organigramme du centre de documentation

Figure 3 : Les étapes de veille technologique

Figure 4 : CONFIDENTIEL

Figure 5 : Stratégie d’interrogation (CONFIDENTIEL)

Figure 6 : Essai d’interrogation des bases de publications

Figure 7 : Restriction de la collecte par le champ « date de publication »

Figure 8 : Stratégie finale de collecte des publications dans les bases de données

Figure 9 : Requêtes d’interrogation des bases publications (CONFIDENTIEL)

Figure 10 : Ecran de configuration d‘Auresys

Figure 11 : Paramétrage d’Auresys pour l’étude de veille (CONFIDENTIEL)

Figure 10 : Ecran de configuration d‘Auresys

Figure 11 : Paramétrage d’Auresys pour l’étude de veille (CONFIDENTIEL)

Figure 12 : Stratégie de collecte des brevets sur les bases de données

Figure 13 : Requêtes d’interrogation et résultats sur la base WPIL (CONFIDENTIEL)

Figure 14 : Symbole complet de classement de codes CIB

Figure 15 : Commandes de « zoom » des CIB et des Résultats sur Japio (CONFIDENTIEL)

Liste des tableaux

Tableau 1 : Caractéristiques d’Auresys

Tableau 2 : Les sources d’information pour l’étude de veille

Tableau 3 : Résultats de collecte par mots clés sur le serveur IBM

Tableau 4 : Stratégie d’interrogation (CONFIDENTIEL)

Tableau 5 : Les types de configuration d’Auresys

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Tableau 6 : Nombre de page Web sélectionnées par Auresys (CONFIDENTIEL)

Tableau 7 : Liste résultat des Host en fonction du nombre d’URL pour l’étude(CONFIDENTIEL)

Tableau 8 : Les statistiques par domaine (CONFIDENTIEL)

Tableau 9 : Nombre d’entreprises communes

Tableau 10 : Nombre de brevets collectés et retenus

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ANNEXES

Liste des annexes

Annexe 1 : L’Information Scientifique et Technique

Annexe 2 : Les Agents Intelligents

Annexe 3 : Les sites Web à consulter pour la veille

Annexe 4 : Les résultats de la première recherche dans les bases de données depublications (Confidentiel)

Annexe 5 : Les requêtes d’interrogation des bases de publications sur chaqueserveur en ligne (Confidentiel)

Annexe 6 : Explicatif des champs des fiches bibliographiques d’Auresys

Annexe 7 : Résultats de comparaison des listes d’entreprises (Datalist)(Confidentiel)

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ANNEXE 1 : L’Information Scientifique et Technique

Typologie de l'information

Information

de contrainte

Scientifique Technique TechnologiqueTechnico-

Economique

Recherche Développement Marché

CHAINE DE BASE

CHAINE COMPLEMENTAIRE

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ANNEXE 2 : Les Agents Intelligents

1 - Agents pour la recherche d’information : MOTEURS DE RECHERCHE ou ROBOTS

Ils ne constituent pas des agents à proprement parler puisqu’aucun logiciel client n’estinstallé en local et toutes les recherches sont réalisées en ligne à partir d’un site web. Il s’agitd’une « race hybride » qui permet d’utiliser simultanément plusieurs outils (aussi bien desrépertoires que des moteurs de recherche). En remplissant un seul formulaire, on interrogesimultanément plusieurs outils de recherche sans devoir aller sur chacun des sites, ce quiimplique d’importantes économies en terme de temps...

- MetaCrawler (accès direct)- ProFusion (accès direct)

� Meta-moteurs de deuxième génération ("off-line") : ces logiciels s’installent suren local sur un poste. Le principe de fonctionnement est exactement le même. Pourchaque requête, ils interrogent plusieurs outils de recherche et éliminent les doublons.Mais leur originalité tient au fait qu’il n’est pas utile de se connecter directement àInternet pour les faire fonctionner. En effet, on définit d’abord « off-line » la stratégie derecherche et description complète des outils, des méthodes et des applicationsconcrètes.

- Fiche Copernic- Fiche Inforia Quest- Fiche SurfBot- Fiche WebFerret

� Agents sectoriels : les moteurs sectoriels sont des outils uniquement spécialisésdans un domaine précis (finance, assurance, éducation, littérature...etc.). Ce sontsouvent des bases de données indépendantes très riches et qui ne peuvent pas êtreatteintes par les robots de recherche généralistes (il s’agit de ce que les spécialistesappellent « The Invisible Web »). Ils demeurent très utiles quand les outils traditionnelséchouent. Cependant, leur éparpillement rend leur utilisation souvent assez longue etdifficile. Pour cette raison, certains agents de recherche se sont spécialisés par secteurd’activité.

- Citizen 1 HIT- Inforia Quest- WebSeeker

� Agents de recherche avancés : la fonction commune à tous les agentsprécédemment décrits consiste à interroger, à partir de mots-clefs choisis parl’utilisateur, uniquement les moteurs qui ont été sélectionnés. Cependant, un certainnombre de sociétés ont développé des fonctions supplémentaires:

- Veille, filtrage et archivage des résultats- Analyse linguistique des requêtes- Analyse des résultats

- Autonomy- DigOut4U- NetAttaché Pro- Umap- WebCompass- WebSeeker

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2 - Agents pour la veille

� Agents "pull"La finalité de ces agents est d’ aider à mieux surveiller un ou plusieurs sites web et,

éventuellement, les archives des forums de discussion ou des listes de diffusion. Ondistingue deux possibilités :

a) Les agents d’alerte par e-mail (Url-Minder de NetMind, The Informant...) on reçoit uncourrier électronique dès qu’une page web sélectionnée est modifiée, ou bien quand unerecherche d’informations produit des nouveaux résultats au sein d’un ou plusieursmoteurs (The Informant). Dans certains cas (NetMind Highlighter), il est égalementpossible de filtrer les changements qui ont eu lieu en choisissant des mots-clefsappropriés et on peut recevoir la page html qui a été modifiée. Toutes les activités deveille sont généralement gratuites et gérées par un serveur distant. Il s’agit donc d’outilstrès flexibles et faciles à utiliser, pour mener des activités de veille simplistes.

b) Les agents d’alerte "off-line" sont des logiciels clients (en local) pour réaliser desactivités de veille pointues. Les agents de première génération (SurfBot, WebWhacker,NearSite...etc.) permettent de faire une copie sur un ordinateur de sites entiers. Ils vont seconnecter de façon automatique au réseau afin de rapatrier les données qui nousintéressent. Ainsi, on peut mener des activités de recherche et de veille à partir dedonnées enregistrées (avec un affichage immédiat) et non pas en vous connectantdirectement à Internet.- Fiche NearSite

- Fiche SurfBot- Fiche NetAttaché Pro- Fiche Tierra HighLights

� Agents "push"

Les technologies push sont très efficaces surtout pour suivre l’actualité et pour diffuserdes informations à des cibles très larges. Là aussi on distingue deux cas :

a) Les agents « push on-line » (My Yahoo !, My NewsPage, My Excite, eBusinessCenter...etc.) permettent d’obtenir en-ligne des nouvelles personnalisées sous formede rubriques thématiques (actualité sportive, actualité politique, actualité financière…)ainsi que beaucoup de services annexes (réservations, achats, loisirs…). Lesinformations sont diffusées au sein d’une page de sommaire personnelle qui s’activedès lors que l’on a défini son profil utilisateur .

b) Les agents « push off-line » reposent sur le même principe mais nécessitentl’installation d’un logiciel client (PointCast, Marimba, BackWeb, InterMind,DownTown...) . Ainsi, après la définition du profil au sein de listes d’options de plusen plus riches, le logiciel télécharge automatiquement, à partir d’un serveur distant, lecontenu des chaînes auxquelles on a souscrit.

1/ Agents pour le commerce Les agents intelligents dédiés au commerce sont en pleineexpansion et risquent de bouleverser les pratiques commerciales dans les années à venir.L’engouement énorme autour du commerce en ligne se traduit par de nombreusesapplications logicielles plus ou moins évoluées.

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On distingue deux catégories :

a) Les agents contrôlés par les clients , souvent appelés shopping agents, ont pour butde faciliter le processus d’achat. Les agents pour le commerce ne travaillent pas àpartir de mots-clefs, mais à partir de noms de produits ou de marques. Bargain Finder,conçu par Andersen Consulting, a été un des prototypes les plus connus sur Internet.

b) Les agents contrôlés par les producteurs , que l’on appelle parfois «interfacesintelligentes», suivent la même logique. Le producteur se trouve face à une demandetrès éparpillée et est obligé de la connaître de mieux en mieux s’il veut satisfaire desbesoins toujours plus spécifiques. BroadVision, SelectCast et, avec une approche,Agentware constituent des «interfaces intelligentes» assez évoluées.

2/ Agents "assistants" :

D’ autres types d’agents sur Internet existent, on distingue parmi eux :a) Les agents contrôlés par les producteurs essayent de suggérer des sites

susceptibles de vous intéresser, en observant votre comportement sur Internet. Alexapermet aussi de retrouver des pages qui ne sont plus disponibles sur le site d’origine(le célèbre message "404 Document not found").

b) Les "agents de bureau" (desktop agents), vous assistent au sein du bureau detravail de votre ordinateur. Les tâches sont très diversifiées et sont parfoisdirectement intégrées au sein d’un logiciel existant. Par exemple, les dernierslogiciels de courrier électronique permettent de filtrer, éliminer, rediriger et répondreautomatiquement aux mails que vous recevez. Il suffit de dicter certaines règles defiltrage pour en optimiser le fonctionnement.

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ANNEXE 3 : Les sites du Web pour la veille

En France

� L'ACFCIhttp://www.lille.cci.fr/acfci/Le site de l'Assemblée des Chambres Françaises de Commerce et d'Industrie propose, outreune présentation des missions et services de l'ACFCI, une liste de sources d'informationéconomique (administrations, organismes de recherche, presse générale économique...),des conseils d'utilisation des outils et moteurs de recherche, et des pages aidant à accéderaux forums et aux outils logiciels sur Internet. Le site présente aussi une liste despublications et outils pédagogiques des CCI, les ressources logistiques ouvertes au public,les coopérations des CCI avec leurs partenaires, leurs relations économiquesinternationales. La page d'accueil oriente vers les chambres françaises à l'étranger, vers uneliste d'autres serveurs, vers une carte de France et un index régions ou villes.A noter : des spécimens de revues destinées aux entreprises sont en ligne (Courrier del'Environnement Industriel, Courrier de l'eau).

� L'ADIThttp://www.adit.frL'Agence pour la Diffusion de l'Information Technologique est un acteur incontournable de laveille technologique en France. Son décret de création (25 mai 1992) lui confie le soin de"collecter, traiter et diffuser les informations scientifiques et techniques internationalesdisponibles, en vue de valoriser les travaux de recherche à finalité civile et commerciale, etd'aider le développement des entreprises françaises".Établissement Public à caractère Industriel et Commercial placé sous la double tutelle duMinistère des Affaires Étrangères et du Ministère chargé de la Recherche, l'ADIT contribueen particulier au développement des activités de veille technologique et stratégique dansl'ensemble du tissu industriel français, à des travaux de prospective sur l'évolution mondialedes sciences et techniques et à la diffusion de dossiers de synthèse sur les stratégiestechnologiques et industrielles en France et à l'Etranger.Outre une présentation des activités et produits de l'agence, le site donne des indications sur lesdifférentes manières de rechercher des informations sur le Web, propose une liste des serveurs desinstitutions françaises, ainsi que des informations sur le réseau des Ambassades de France àl'étranger et sur leurs sites Internet. Signalons que le site de l'Ambassade de France aux Pays-Baspropose un bulletin d'information trimestriel sur la science et la technologie néerlandaise,Technopol'der, et une revue de presse quotidienne en français. Signalons également quel'Ambassade de France au Canada propose une lettre d'information scientifique et technique,Sciences Canada, sur l'actualité scientifique canadienne. Quelques éditoriaux d'anciens numéros sontconsultables en ligne, ainsi que les sommaires. L'abonnement est gratuit.A noter : le contenu de la revue Technologies France de l'ADIT, qui a pour vocation devaloriser les innovations technologiques françaises à l'étranger, est disponible en ligne.L'index global et certains articles de la revue mensuelle de veille technologique TechnologiesInternationales sont également en ligne.

� L'AFNORhttp://www.afnor.fr/L'Association française de normalisation propose en ligne des informations sur la normalisation, sur lacertification, sur ses produits et services, sur son catalogue, ainsi que des actualités. . Une recherchemulticritère (sujet, titre, référence, auteur, date) sur les normes et projets de normes, recueils etouvrages de l'AFNOR est possible à partir du catalogue. Des sommaires et des résumés de normessont consultables en ligne. Les documents complets sont à commander.

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Le site propose également une liste de liens vers d'autres instituts de normalisation(organismes internationaux, européens et nationaux).

� L'AFPhttp://www.afp.com/L'Agence France Presse propose des informations mondiales en plusieurs langues etnotamment un service "AFP à la carte", qui peut être testé gratuitement pour évaluation.L'Agence se propose d'envoyer au demandeur, automatiquement en fin de journée ou en finde semaine, à une adresse e-mail ou à par fax, toutes les dépêches en rapport avec desmots clés que celui-ci aura sélectionné au préalable.

� L'ANRT-Europehttp://www.anrt.asso.fr/europeLe service ANRT-Europe de l'Agence Nationale de la Recherche Technique propose desprestations de veille. . On y trouve en ligne les sommaires des deux derniers numéros de Lalettre européenne du progrès technique (10 numéros par an + des numéros spéciaux), dontla spécialité est de fournir des informations anticipées sur les appels d'offres avant leurpublication au Journal Officiel des Communautés européennes, et de suivre le déroulementdes programmes communautaires de RDT et leur évolution.Limite : les pictogrammes censés faciliter la navigation sont peu explicites.

� L'ANVARhttp://www.anvar.fr/Le site présente les missions de l'Agence Nationale pour la Valorisation de la Recherche.L'ANVAR a développé des outils de mise en relation (rencontres technologiques régionales,bourses européenne de transfert, etc.) pour faciliter aux PME l'accès aux partenariatstechnologiques, financiers et commerciaux, nationaux et internationaux. Dans cet esprit, elletravaille en étroite relation avec ses homologues européens au sein d'un club des agences,Taftie (The Association for Technology Implementation in Europe, qui compte quatorzemembres), en synergie avec le Secrétariat français Eurêka et la Commission européenne.Le site présente tous les domaines d'intervention de l'ANVAR, qui peut aider les entreprisesà : développer un projet innovant, faire appel à des consultants, engager un partenariat àl'étranger, recruter un cadre de R&D, acquérir ou vendre une technologie, identifier sesbesoins technologiques, etc. Le site présente également très succintement diversespublications de l'ANVAR, et un agenda de manifestations nationales et internationales.

� Le Centre d'information et de documentation de la Recherchehttp://www.mesr.fr/doc/documentation.htmLe Centre d'information et de documentation, hébergé par le Ministère chargé de laRecherche, dispose d'un fonds documentaire sur la politique, l'administration et la gestion dela recherche et du développement technologique, ainsi que sur leur environnementéconomique et social. Une recherche par mots clés est possible sur ce fonds documentaire.Des résumés des ouvrages sont consultables en ligne. Les thèmes traités sont très variés :sciences, technologies, brevets, chercheurs, électronique, énergie, environnement, industrie,informatique, IST, innovation, Internet, prospective…, mais aussi société, droit, économie,emploi, géopolitique, gestion, législations, marchés, normes, statistiques, urbanisme...

� La CCIPhttp://www.ccip.fr/Ce serveur présente les nombreuses actions de la Chambre de Commerce et d'Industrie deParis (services d'aide à la création d'entreprises et d'aide à la création d'emplois, aide àl'innovation et à la veille technologique). On trouve sur ce site les actualités du mois classéespar rubriques : export, vie des entreprises, rendez-vous, formations, nouvelles publications,les élus de la CCIP prennent position.

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A noter : le site propose en ligne des informations à destination des créateurs d'entreprise(environnement économique, aides et accompagnement, contexte juridique réglementaire etdémarches d'implantation, environnement socio-culturel). Il propose également des chiffresclés sur la Région parisienne, des informations sur la formation continue et un calendrier desfoires et salons en Europe classés par secteur économique, par pays ou par date.

� Le CFCEhttp://www.cfce.frLe site du Centre Français du Commerce Extérieur présente notamment les experts ducentre et leurs activités, un guide d'orientation en fonction des besoins de l'utilisateur, uneliste commentée des organismes nationaux impliqués dans le dispositif d'appui auCommerce Extérieur (ex. ACTIM, ANVAR, CFME, COFACE, collectivités territoriales,Douanes, INPI, SOFEXA...). La page d'accueil propose en outre les rubriques suivantes :agenda (rendez-vous et événements), forums, kiosque (actualités du monde), espaceaffaires (opportunités à saisir), librairie (catalogue des publications), veille sur-mesure,marchés, carrefour de l'information, salons, club, boîte aux lettres. A noter : le service "Websdu mois" qui offre une sélection de sites Web utiles pour l'international. Limite : la plupart desservices ne sont accessibles que sur abonnement.

� La Fédération Française des Salons Spécialiséshttp://salons.wcube.fr/Le site de la Fédération Française des salons spécialisés permet à l'utilisateur de s'informersur les principaux salons en France et dans le monde, d'obtenir des informations via unserveur mail-list et de préparer ses participations par un système de pré-enregistrement. Cesite présente des informations sur la Fédération, les salons, les métiers de l'exposition, ainsique des actualités. Il permet la recherche d'un salon en fonction de plusieurs critères : date,thème, pays/région, nom ou mot clé, lieu. Quelques thèmes, à titre indicatif : électricitéélectronique mesure ; environnement ; équipements mécaniques ; immobilier - BTP ;nouvelles technologies ; physique chimie plastique ; sous-traitance ; transport circulation ;textiles habillement cuir accessoires.

� L'INISThttp://www.inist.fr/L'Institut de l'Information Scientifique et Technique propose en ligne une présentation de sesactivités, de ses partenaires et clients, de son fonds documentaire, des bases de donnéesPascal et Francis, de ses produits et services, de son programme de recherche eninfométrie, ainsi que de ses projets français et européens. Le site présente également unagenda des manifestations auxquelles l'INIST participe et une page rassemblant lesparutions les plus récentes ajoutées au fonds documentaire. Une recherche par mots cléssur la totalité du fonds est possible (périodiques, ouvrages, rapports, conférences). Elleconduit aux détails bibliographiques des documents (titres, numéros d'identification, éditeur)qui peuvent être commandés. Ce service permet d'identifier très rapidement des documentssur un thème précis au sein d'un fonds documentaire très riche. Limites : aucune informationn'est délivrée en ligne sur le contenu des documents, hormis le titre.

� L'INPIhttp://www.inpi.frLe site de l'Institut National de la Propriété Industrielle propose des fiches pratiques sur lesbrevets, les marques, les dessins et modèles, les enveloppes Soleau, etc. Ces fichesprécisent dans quels cas entreprendre les démarches d'enregistrement et quelles conditionssont à remplir. A noter : leur contenu intégral est en ligne.Le site présente également les bases de données sur les marques et brevets accessiblessur minitel sans abonnement ou accessibles sur abonnement sur serveurs télématiques.L'INPI présente par ailleurs ses services aux entreprises : recherche d'antériorité, "RISC"(recherche d'informations stratégiques et concurrentielles basée sur les brevets, marques,

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dessins et modèles), "SIR" (service d'information rapide), bibliothèque juridique et technique,salles de documentation, formations, examen de qualification "brevet d'invention".

� L'INSEEhttp://www.insee.fr/L'Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques présente sur Internet sesmissions et ses prestations. Il permet une recherche multicritère (sujet, collection, thème,date, auteur...) dans le catalogue de ses produits et propose en ligne des résumés issus deses deux principales publications : Economie et Statistique et Insee première. Les derniersnuméros d'Insee Première peuvent être téléchargés (au format PDF). Le catalogue desproduits de l'INSEE décrit les publications, disquettes et CD-ROM édités depuis janvier1994. A noter : les résumés des publications sont consultables en ligne.

� Planet Industriehttp://www.Planetindustrie.tm.frPlanetIndustrie est dédié à l'ensemble des industriels français et internationaux quisouhaitent exploiter au mieux le potentiel commercial et technique du réseau.Les entreprises peuvent demander de figurer sur Internet par le biais de ce site. Ellespeuvent également participer aux forums d'échange.

En Europe

� CORDIShttp://www.cordis.lu/

Les descriptifs des projets sont disponibles intégralement et gratuitement. Ce site permet ainsi devérifier, par exemple, si un concurrent participe à un projet européen et avec quels partenaires, maisaussi de s'informer sur les financements possibles pour un projet de R & D.

� The ESPRIT Programmehttp://www2.cordis.lu/esprit/home.html

Le site d'ESPRIT (programme européen sur les technologies de l'information) présente toutes lesinformations utiles sur ce programme en particulier : les appels d'offres, les conférences etmanifestations soutenues par ESPRIT, les projets en cours et les services d'information. Il permet unerecherche de projets, réseaux ou groupes de travail à partir de mots clés, acronymes, numéros deprojet ou titres. A noter : la présentation en ligne des projets, les participants et les coordonnées descontacts. Le site propose également des liens vers d'autres programmes de l'Union Européenne etvers d'autres sites utiles.

� EUROPAhttp://europa.eu.int

Ce service, en anglais, fournit des informations générales sur l'Europe.

� Europageshttp://www.europages.com ou www.euronline.fr

Europages est un annuaire européen des affaires. Il permet des recherches par mots-clés sur lesproduits ou services, les secteurs d'activité, les noms d'entreprise. Le site propose également desnews, des catalogues de sociétés, des informations professionnelles.

� IPTS - European Commissionhttp://www.jrc.es/welcome.html

L'IPTS (Institute for Prospective Technological Studies) a pour mission d'observer et de suivre lesévolutions technologiques, au sens large, en vue de proposer une meilleure compréhension des liensexistant entre technologie, économie et société. Ses activités de veille technologique en particulierconsistent à détecter le plus tôt possible des avancées scientifiques susceptibles de conduire à une

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innovation technologique et à alerter les décisionnaires européens sur leurs conséquencesprévisibles. Le site de l'IPTS propose, outre la présentation de sa mission, de ses actions et de sespartenaires, des résumés des articles parus dans son bulletin mensuel The IPTS Report en ligne,ainsi que d'autres publications. Les articles intégraux ne sont accessibles que sur abonnement. Anoter : la possibilité d'une recherche par thème dans les anciens numéros, la possiblité d'unerecherche par mots clés sur l'ensemble du site Web de l'IPTS et sur les archives associées.

� CEST (Grande-Bretagne)http://www.cest.org.uk/cest.htmlIl s'agit d'une association à but non lucratif, qui regroupe 30 personnes. Le centre mène des programmes de collaboration etdes recherches indépendantes soutenues par les membres du CEST, dans des domaines scientifiques et technologiques à fortimpact potentiel sur les entreprises et sur la société en général. La lettre trimestrielle CEST Briefing rend compte desrecherches en cours. Les pages "publications" accessibles depuis la page d'accueil contiennent une liste de titres depublications dans les domaines suivants : environnement, minimisation des déchets, production et matériaux, innovation, santé,distribution, transports et communication, biotechnologies, etc. A noter : plusieurs numéros de la revue CEST Briefing (qui peutpar ailleurs s'obtenir gratuitement) sont en ligne.

� COTEC (Espagne)http://www.cotec.es/

La Cotec en Espagne est une fondation créée par des entreprises pour l'innovation technologique.Elle a pour objectif de faciliter l'accès des entreprises à de nouvelles technologies et de contribuer àce que leur gestion soit plus efficace lorsqu'il s'agit d'assimiler ou de mettre au point une technologie.La Cotec contribue par ailleurs à ce que les politiques technologiques définies et appliquées par lesadministration soient plus en adéquation avec la réalité des entreprises. Sa vocation est de mettre lesentreprises en contact avec le monde scientifique et avec la société en général. Parmi lescommissions de travail de la fondation, citons : gestion de technologie, études sur l'innovation,analyses sectorielles, développement de projets. La Cotec propose en ligne les sommaires de sesdifférentes publications : résultats de sessions de réflexion sur différents secteurs industrielsespagnols; rapports sur des opportunités technologiques (ex. capteurs, simulation, solutionsmicroélectroniques pour l'industrie); études d'analyse sur l'innovation technologique (innovation enEurope, en Espagne, statistiques, opinion des PME...); actes de rencontres entreprises-jeuneschercheurs; actes de journées techniques (environnement, transports, biotechnologies...).

� DTV (Danemark)http://www.dtv.dk/

Le DTV (Technical Knowledge Center & Library of Denmark) dépend de la DTU (Technical Universityof Denmark). Sa mission est d'être un centre national d'information technique et technologique, unebibliothèque de recherche et la bibliothèque de l'université DTU. . Une recherche par mots clés surtous les documents Web du DTV est possible. Site encore incomplet en octobre 1997.

� NUTEK (Suède)http://www.nutek.se/

Le NUTEK est l'agence nationale suédoise pour le développement industriel et technique. Elles'occupe à favoriser la croissance et le renouvellement de l'industrie, et le développement à longterme du système d'énergie suédois. L'une des missions de NUTEK est de créer des conditionsfavorables au développement de l'industrie suédoise en promouvant la R&D, l'internationalisation etun environnement sain. NUTEK est organisé en six départements (Analyses structurelles, R&Dtechnique, Financement d'activités, Régions et PME, Energie, Autorité de réseau) et deux unités deprojets sur l'énergie. Le département Analyses structurelles propose en ligne des résumés de sesrapports sur l'industrie et la politique industrielle en Suède et dans le monde, dans trois domainesprincipaux : compétitivité, capital humain et changements structurels. A noter : des donnéesstatistiques consultables en ligne, certains rapports téléchargeables sous format Acrobat PDF, uneliste de rapports disponibles en anglais.

� ENEA (Italie)http://www.enea.it/

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L'ENEA (Ente per les Nuove Tecnologie, l'Energia e l'Ambiente) est l'agence gouvernementaleitalienne chargée des domaines des nouvelles technologies, de l'énergie et de l'environnement. Sesdeux missions fondamentales sont de mener des recherches dans ces domaines et de diffuser lesrésultats à l'échelle nationale. L'Agence compte 4500 personnes dans toute l'Italie et coordonne neufgrands centres de recherche et plusieurs installations plus petites. Le site présente, entre autres, unagenda de conférences, des actualités et des bases de données. Limite : les pages n'ont pas étéremises à jour depuis mi-1996

� INETI (Portugal)http://www.ineti.pt/

L'INETI (Instituto Nacional de Engenharia e Tecnologia Industrial) est un organisme public deRecherche, développement et démonstration qui dépend du Ministère de l'Economie portugais. INETIest responsable d'un certain nombre de projet de R&D, parmi lesquels des contrats avec lesentreprises, des contrats européens et des contrats avec l'Etat portugais. L'Institut propose égalementun soutien direct aux entreprises dans des domaines tels que : contrats de développement industriel,conseil, assistance technologique, développement de systèmes d'information, qualité, design, etc. Lapage "INETI News" (encore en construction en octobre 1997) prévoit de présenter des actualités, lesmanifestations soutenus par l'INETI, des articles scientifiques et techniques en ligne, et un forumINETI.

� ITAS (Allemagne)http://www.itas.fzk.de/

L'ITAS, Institut d'évaluation des technologies et d'analyse des systèmes, réalise des travauxscientifiques d'évaluation des technologies, d'analyse des flux de matières et de rechercheenvironnementale. Dans le domaine "évaluation des technologies" des recherches sont menées sur :le potentiel de nouveaux développements technologiques et scientifiques et les opportunitéssociétales, économiques et écologiques correspondantes ; les conditions légales, économiques etsociales pour la mise en Ïuvre de développements scientifiques et techniques ; les impacts potentielspositifs et négatifs de l'utilisation future de nouveaux développements scientifiques et techniques.L'institut gère une base de données sur l'évaluation des technologies et publie une lettre d'informationtrimestrielle TA-Datenbank-Nachrichten, en ligne intégralement en version allemande (numéro encours et anciens numéros). La base de données TA-Database contient des informations sur lesinstitutions d'évaluation des technologies principalement en Europe, sur les projets achevés, en coursou prévus d'évaluation de technologies et sur la littérature du domaine. L'accès à cette base estpayant.

L'ITAS coordonne deux unités spéciales : l'office d'évaluation des technologies du Parlementallemand et l'Unité d'information sur la recherche environnementale. Les pages "news" et "old news"présentent les dernières publications de l'ITAS, son rapport annuel (téléchargeable sous formats PDFet PS). Le site propose par ailleurs une liste complète de titres des publications de l'ITAS. Lesrésumés des plus récentes sont en ligne. A noter : la sélection de liens vers des institutionsd'évaluation des technologies en Allemagne et en Europe.

� Services français de l'expansion économique à Bruxelles - Cellule "Entreprises -Marché Unique"

http://www.interpac.be/rpfrcell/

Site de la Représentation permanente de la France auprès de l'Union européenne. Il expose desinformations sur les services français (Cellule "Entreprises - Marché Unique", ReprésentationPermanente de la France, Présence française à Bruxelles), les financements européens, lesinstitutions européennes, les sources d'information et les sites sur l'Union Européenne sur Internet.

� Sources d'Europehttp://www.france.diplomatie.fr/frmonde/sources/sommaire.html

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Sources d'Europe est un centre d'information sur l'Europe fondé par le Gouvernement français et laCommission européenne en 1992 dans le but de mettre à disposition et promouvoir l'informationcommunautaire auprès du grand public et des relais. . Le site présente sa vocation, ses différentsdépartements, ainsi que les outils mis à la disposition du public, mais les documents ne sont, à cejour, pas consultables en ligne.

� SPRU (Grande-Bretagne)http://www.sussex.ac.uk/spru/

Elle traite des défis technologiques auxquels sont confrontés les décisionnaires au sein dugouvernement, de l'industrie et des agences internationales, ainsi que des débats publics autour deces défis. Le site présente les recherches menées à la SPRU, ses ressources en information, sonpersonnel, les formations proposées et des actualités. Une liste de titres de rapports publiés surdifférentes technologies innovantes peut être consultée en ligne, les documents complets sont àcommander.

� TNO (Pays-Bas)http://www.tno.nl/Le TNO, organisme néerlandais de recherche scientifique appliquée, a pour mission derenforcer la capacité d'innovation des entreprises et du gouvernement néerlandais, grâce àdes activités de recherche stratégique, R&D appliquée et conseil. Le TNO intervientbeaucoup en tant qu'organisme de recherche sous contrat. Ses principaux domainesd'intervention sont : les technologies industrielles, la défense, la santé, l'environnement etl'énergie, les technologies de la construction, les transports et infrastructures, la politiquetechnologique. Les activités sont conduites au sein de 14 instituts spécialisés répartis sur leterritoire. Les sites des différents instituts présentent les activités, les équipements, les titresde publications et rapports, etc. Certains instituts permettent une recherche par mots clés surleur site. Le TNO dispose par ailleurs d'antennes à l'international : Japon, Europe Centrale etde l'Est, Ukraine, Amérique du Nord. Les pages "news" du menu principal contiennent descommuniqués sur des technologies innovantes mises au point au TNO, un calendrier demanifestations soutenues par le TNO, des offres d'emploi, le rapport annuel du TNO, lemagazine multisectoriel trimestriel TNO English Magazine. A noter : les articles du magazinesont en ligne.

� VDI (Allemagne)http://www.vdi.de/L'Assocation des Ingénieurs Allemands (Verein Deutscher Ingenieure) est l'un des plusgrands organismes allemands de diffusion de l'information technologique. . Avec 127 000membres, c'est aussi la plus grande association technique et scientifique d'Europe. Sespublications sont de natures diverses : livres, magazines spécialisés, rapport d'activité,publications gratuites, communiqués de presse du VDI, études, actualités, rapport provenantdes différentes unités du VDI. A noter : bien que le site soit principalement en allemand, lescommuniqués de presse sont disponibles en anglais. Le journal VDI Nachrichten, tiré à 170000 exemplaires est le plus important hebdomadaire germanophone sur la technique,l'économie et la société. Les éditions VDI Verlag publient également une série de 13journaux spécialisés (matériaux pour ingénieurs, construction, surveillance technique,ingénieurs conseils, etc.). A noter : les articles du numéro courant de VDI Nachrichten sonten ligne, ainsi qu'une étude intégrale sur le besoin en ingénieurs en Allemagne.

� VITO (Belgique)http://www.vito.be/

Le VITO, Institut flamand de recherche technologique, fournit aux entreprises et aux agencesgouvernementales une assistance multidisciplinaire en recherche-développement appliquée. L'institut,qui emploie 2700 personnes, est actif dans les domaines : environnement, énergie, matièrespremières et nouveaux matériaux. Il est un partenaire des entreprises impliquées dans le cadre deprojets de recherche nationaux, européens ou internationaux, et réalise des trnsferts de connaissance

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et des recherches spécialisées pour les industries. Les pages "news" présente le rapport annuel(téléchargable sous format Acrobat PDF), des offres d'emploi et des actualités. Le VITO regroupe dixcentres d'expertise : Utilisation rationnelle de l'énergie, Circulation et environnement, Evaluation deproduits et procédés, Diagnostics environnementaux, Contrôle à distance et processusatmosphériques, Toxicologie environnementale, Technologies environnementales, Matièrespremières, Technologies des procédés, Technologies matériaux.

� VTT (Finlande)http://www.vtt.fi/

Le VTT, Centre de recherche technique de Finlande, est un organisme d'experts indépendant quiréalise des travaux de R&D technique et technico-économique. Il développe des technologiesdestinées à améliorer la compétitivité des entreprises et les infrastructures de base de la société. Lecentre compte dix départements : électronique, technologies de l'information, automation, géniechimique, biotechnologie et agro-alimentaire, énergie, technologies de production, technologies deconstruction, communautés et infrastructures, services d'information. Les pages "VTT Today"regroupe des actualités technologiques multisectorielles, des informations récentes sur le VTT, et sonrapport annuel (téléchargeable sous format PDF). A noter : la possibilité de recherche avancée parmots clés sur les publications, les projets, le personnel du TNO. Certains rapports sont récupérablesintégralement sous forme électronique, la plupart sont en finnois.

Etats-Unis

� ATPhttp://www.atp.nist.gov/atp/atphome.htm

Lancé en 1990, le programme ATP (Advanced Technology Program) du National Insitute of Standardsand Technology travaille en partenariat avec l'industrie américaine pour développer des technologiesinnovantes présentant un fort potentiel commercial. Le site présente entre autres des publications, descommuniqués de presse, des informations pour les entreprises souhaitant participer, un agenda demanifestations et des offres d'emploi dans le cadre du programme. Il propose également unerecherche par mots clés sur toutes les pages Web de l'ATP. A noter : des publications et des rapportsintégraux en ligne sur le contenu des projets et sur des technologies innovantes.

� EurekAlerthttp://www.eurekalert.org/

Le site EurekAlert rassemble des communiqués de presse envoyés chaque semaine par instituts derecherche et d'organisations scientifiques aux Etats-Unis dans le domaine de la science et de lamédecine.

� Government R&D Laboratories and Public Research Organizationshttp://fuji.stanford.edu/XGUIDE/govt_research_org_list.html/

Ce site est une passerelle privilégiée entre la R&D du Japon et celle des Etats-Unis ; il propose desliens directs vers divers organismes de recherche au Japon actuellement présents sur Internet. Cesite apporte beaucoup d'informations sur l'activité R&D du Japon. Les éditeurs américains du site ontapporté une certaine valeur ajoutée. Limite : ces informations sur la R&D japonaise passent par lefiltre de la vision américaine. Ce site apporte beaucoup d'informations sur l'activité R&D du Japon. Leséditeurs américains du site ont apporté une certaine valeur ajoutée. Limite : ces informations sur laR&D japonaise passent par le filtre de la vision américaine.

� The IBM Patent Serverhttp://patent.womplex.ibm.com/

Ce serveur IBM permet d'accéder à la liste des brevets et des marques déposés, à l'USPTO (U.S.Patent & Trademark Office) au cours des 26 dernières années, ainsi que les images. Les premiersdépôts datent de janvier 1971 et l'on peut consulter plus de 2 millions de brevets. Des pagesNouveautés et FAQ sont également proposées. Ce site est facile d'accès, ses moteurs de recherchessont efficaces et complets. Limite : on ne peut trouver que les brevets déposés à l'USPTO.

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� IEEE Emerging Technologies Databasehttp://www.ieee.org/newtech/

Ces pages Web de l'IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers) présentent destechnologies constituant des défis pour l'avenir de la société : accès facilité à l'information et à laconnaissance ; accès facilité à une meilleure santé (technologies médicales fiables et économiques,technologies respectant l'environnement) ; transactions quotidiennes simplifiées ; confort pour tous(transports intelligents, énergie propre, abondante et sûre...). Le site présente également de brefsrapports sur des technologies émergentes, réalisés par les différents groupes de travail etassociations ressortant de l'IEEE : aérospatial et électronique, antennes et propagation, compatibilitéélectromagnétique, diélectriques et isolation électrique, théorie et techniques micro-ondes, traitementdu signal…

� Library of Congresshttp://www.loc.govLe site de la bibliothèque du Congrès américain présente des informations sur l'histoire des Etats-Unis, la législation, les salonset expositions, les services de bibliothèque pour libraires, professionnels de l'information et chercheurs, des outils de rechercheet des ressources pour chercheurs et professionnels de l'information. Cette dernière catégorie inclut les catalogues de la Libraryof Congress et d'autres bibliothèques, des bases de données sur des thèmes spécifiques et d'autres sites Internet de la Libraryof Congress. Les catalogues disponibles en ligne sont les suivants : les livres enregistrés depuis 1975, les livres enregistrésdepuis 1898, les périodiques (journaux, magazines...) enregistrés par la LC et par d'autres bibliothèques, des cartes et atlas.Une recherche par mots clés est possible sur des champs comme le sujet, le titre, le nom de l'auteur, le numéro ISBN, etc.

� Nasa Technical Reports Serverhttp://techreports.larc.nasa.gov/ntrs/ntrs.cgi

La Nasa met en ligne les résumés des rapports et publications de ses différents laboratoires. Lesthèmes traités vont largement au-delà de l'aérospatial. Une recherche par mots clés est possible.

� NTIShttp://www.ntis.gov/

Le NTIS (National Technical Information Service) est une source officielle d'information scientifique,technique, technologique et économique aux Etats-Unis et dans le monde. Ce service est proposé parl'U.S. Department of Commerce. Il rassemble près de 3 millions de titres : innovations technologiques,études d'économie et de management, rapports de marketing international, données scientifiques surla chimie et les matériaux. L'information collectée par le NTIS provient de plus de 200 agencesgouvernementales américaines (tous les ministères et des agences comme l'EPA, la NASA ou leNIST) et de nombreuses institutions gouvernementales étrangères dont certaines au Canada, auJapon, en ex-Union Soviétique et dans les pays d'Europe de l'Ouest et de l'Est. Le serveur inclut uneliste de produits sur plus de 375 thèmes et propose une recherche par mots clés sur le titre derapports techniques parus depuis 1990, ainsi qu'un formulaire de requête avancée. Les résultats sontprésentés sous forme de données bibliographiques succintes, les documents sont disponibles surcommande.

� NTTChttp://www.nttc.edu/

Le NTTC (National Technology Transfer Center) a développé un logiciel, le Technology OpportunityPotential Index à destination des entreprises désireuses d'évaluer le potentiel commercial d'unenouvelle technologie ou d'un nouveau produit. Une version de démonstration peut être téléchargée.

� QPAT-UShttp://www.qpat.com/

Le site de QPAT-US offre un accès aux résumés et informations bibliographiques de tous les brevetsaméricains déposés depuis 1974, soit un total de 1,8 millions de brevets. Ce service, gratuit, nécessitenéanmoins une inscription. La recherche sur la base globale des brevets donnant accès aux textesintégraux n'est accessible que sur abonnement payant.

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DEA de Veille Technologique 64

� RAND Societyhttp://www.rand.org/

RAND est une association à but non lucratif qui aide à l'élaboration des politiques des PouvoirsPublics américains par le biais de recherches et d'analyses. Son travail recouvre la plupart desgrandes disciplines dans les sciences physiques, biologiques et sociales, en considérant en particulierleurs applications aux problèmes de mise en place de politiques dans le domaine des affairesintérieures et étrangères. Le serveur offre la possibilité de rechercher par mots-clés sur les résumésdes publications et ouvrages de la RAND. Les résumés sont consultables en ligne.

� White House Office of Science and Technology Policyhttp://www.whitehouse.gov/WH/EOP/OSTP/html/OSTP_Home.html

L'OSTP a été créé en 1976 pour conseiller le président des Etats-Unis matière de politique de soutienet de coordonnation des investissements en science et technologie. L'OSTP est organisé en quatredivisions : Environnement, Sécurité nationale et affaires internationales, Science, Technology. A noter: des notes d'évaluation en ligne, des bilans intermédiaires sur des programmes de R&D en cours, lespublications et les communiqués de presse. Un site très complet.

� WTEC/JTEChttp://itri.loyola.edu/

Le WTEC/JTEC (World / Japan Technology Evaluation Center), de l'Université Loyola College dans leMaryland, aux Etats-Unis, a pour mission d'évaluer des technologies émergentes au Japon et dans lemonde et propose de nombreux rapports en ligne.

Japon

� ATIPhttp://www.atip.or.jp/

Le programme ATIP (Asian Technology Information Program) est une association à but non lucratifdont la mission est de fournir une information objective sur les développements technologiques enAsie. Le site propose plusieurs services gratuits : résumés de rapport, agendas de conférences enAsie et séminaires technologiques. Le service le plus connu d'ATIP, des rapports complets sur lestechnologies en Asie, est payant. A noter : les résumés et introductions de rapports publics, classéspar année de parution, sont consultables en ligne, une recherche par mots clés est possible sur cesdocuments. Les résultats de recherche sont classé en fonction de leur pertinence. Une recherche parmots clés est également possible sur l'ensemble des pages Web de l'ATIP.

� NISTEP / STAhttp://www.nistep.go.jp/

Le National Institute of Science and Technology Policy au Japon, dépendant de la Science andTechnology Agency. Outre la présentation de sa mission, le NISTEP propose en ligne certains de sesrapports d'analyse et de prospective sur la science et la technologie (ex. Indicateurs sur la S&T auJapon, Tendances dans l'exportation de technologies japonaises, Recherche fondamentale dans lesgrandes entreprises au Japon...). ...). Ces rapports sont consultables en ligne ou peuvent êtretéléchargés gratuitement sous format ASCII texte ou sous format PDF.

Divers� PR Newswirehttp://www.prnewswire.com/

PR Newswire est une importante source d'actualités en ligne : nouvelles du jour, communiqués depresse des entreprises. Les thèmes professionnels sont classés par domaine : automobile,santé/biotechnologie, technology, finances, énergie, Washington, hispanique/latin, New York Times

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DEA de Veille Technologique 65

Syndicate, divertissements. Des magazines sont proposés en ligne : MoneyTalks, CarConnection,SnoCountry, E-Town. Intérêt : une information constamment remise à jour, classée par domaine.

� SciCentralhttp://www.scicentral.com/

Le site SciCentral est maintenu par des chercheurs professionnels dont la mission est d'identifier et decentraliser l'accès aux meilleures ressources scientifiques en ligne. Il constitue actuellement uneplate-forme d'accès à plus de 50 000 sites regroupant plus de 120 domaines en science ettechnologie. Ces thèmes sont hiérarchisés de manière analogue à un répertoire, avec huit grandsdomaines au premier niveau : biologie, sciences médicales, sciences physiques, technologie,sciences de la terre et de l'espace, femmes et minorités en sciences, agences gouvernementales desEtats-Unis, annuaires institutionnels. A noter : une sélection d'articles récents en ligne, ainsi que desannuaires de fournisseurs des différentes technologies.

� Telephone Directories on the Webhttp://www.contractjobs.com/tel/

Ce site proposé par Buttle & Tuttle est l'un des répertoires d'annuaires les plus détaillés de pagesblanches, de pages jaunes et d'annuaires de numéros de fax sur Internet. Pour chaque pays, un ouplusieurs annuaires en ligne sont proposés, certains sont en anglais, d'autres dans la langue du pays.

� Thomas Registerhttp://www.thomasregister.com/index.htmlThomas Register TR est un des plus importants services de commerce en ligne pourl'industrie. Il permet de trouver rapidement une adresse ou un service. Grâce à ses moteursde recherche, il est possible de consulter les données de 155 000 entreprises et de 57 000services et produits. 3 100 catalogues supplémentaires permettent d'accéder à 44 000 pagesdétaillées contenants des informations complémentaires. La liste de TR augmente tous lesjours car chaque utilisateur d'Internet peut devenir un membre gratuitement. Limite : lesystème est surtout axé sur les entreprises américaines et possède plus des fonctionsd'annuaire d'entreprises que de réelle banque de données.

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DEA de Veille Technologique 66

ANNEXE 6 : Explicatif des champs des fichesbibliographiques d’AURESYS

Séparateur Inter-Champs : Saut de Ligne

Séparateur de fiche :<DEBUT>Saut de Ligne......<FIN>Saut de Ligne

Champ

Type duChamp

Mono / MultiArticle(s)

Séparateur Définition Exemple

TIT : Mono multi Le Titre de la Page Consultoria Jurídica

IND : Mono multi Indice de Pertinence calculépar Wais 101

LNG : Mono multi Langue portugueseNMP : Mono multi Nombre de Mots dans la Page 550TAG : Multi ; (espace) Les META TAGS Aucun

NIM : Mono multi Nombre d'Images dans laPage 1

NMC : Mono multi Nombre de Mots clés 1

MCT : Multi ; (espace) Mots clés de la requête trouvésdans la page metrol*;

NMO : Mono multi Nombre de Mots clés trouvés 1

DTR : Mono multi Date de Transfert du fichierHTML

Tue Sep 15 14:33:141998

DMO : Mono multi Date de Dernière Modificationdu fichier HTML

Wed Apr 22 14:42:001998

NFS : Mono multi Numéro de la fichecorrespondant au fichier HTML 1

URL : Mono multi URL de la Pagehttp://www.mct.gov.br/conjur/portaria/PORT294.htm

HST : Mono multi Host de la Page www.mct.gov.brHXT : Multi ; (espace) Hosts Externes de la Page Aucune

ABS : Multi #--# Environnement des Mots ClésTrouvés

PORTARIA Nº 294, DE25 DE JULHO DE1995. A METROLOGDE ESTADO DA

AIN : Multi ; (espace)URL présents dans la PageHTML pointant sur le mêmeserveur

http://www.mct.gov.br/conjur/portaria/conjur.htm;

AEX : Multi ; (espace)URL présents dans la Pagepointant sur un serveurdifférent

Aucune

IMG : Multi ; (espace) URL des images présentesdans la Page

http://www.mct.gov.br/conjur/figuras/volta.gif;

PRF : Mono multi Niveau de profondeur de la 0

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DEA de Veille Technologique 67

Page

TFI : Mono multi Taille du fichier avec les TagsHTML 3685

TST : Mono multi Taille du fichier sans les TagsHTML 2820

MLS : Multi ; (espace) Les Mails de la page [email protected];

WAY : Multi ; (espace) Chemin emprunté pour arriverà la Page HTML

www.mct.gov.br/conjur/portaria/PORT294.htm;