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ASSOCIATION POUR L'AMÉNAGEMENT DE LA VALLÉE DU LOT

ETUDE DE LA TURBIDITE ET DES MATIÈRES EN SUSPENSION DANS

LES EAUX DU LOT ET DE LEURS RELATIONS AVEC LES ÉCOULEMENTS

- RÉSULTATS DE LA CAMPAGNE D'ÉTÉ 1975 -

-1-

Suivi de la turbidité dans les eaux du Lotet liaison avec le débit

par

J. GALHARAGUE - J.-L. TROLET

BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES

SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL

Service géologique régional MIDI - PYRÉNÉES

avenue Pierre-Georges-Latécoère, 31400 Toulouse

Tél.: (61) 52.12.14

75 SGN 386 MPY Novembre 1975

- R E S U M E -

Dans le cadre de l'opération "le Lot, rivière claire", l'Associationpour l'Aménagement de la Vallée du Lot nous a confié l'interprétation des résul-tats d'une campagne de mesures de turbidité, dans le but de juger de l'aspectde l'eau du Lot à différents débits.

La turbidité a été mesurée au disque de Secchi, en 25 stations répar-ties sur la moyenne et basse vallée du Lot, dans la période du 1er juillet au12 septembre 1975, deux fois par semaine.

En juillet, les débits ont été relativement élevés (40 à 80 m /s),puis au mois d'août et début septembre, un débit pseudo-stabilisé à 16 - 20 m /sa été établi.

L'analyse des résultats par profils longitudinaux fait apparaître undécoupage de la rivière en trois tronçons à comportements bien différenciés : untronçon amont où les turbidités vont en croissant pour chaque débit, un tronçonmoyen où les meilleures turbidités sont observées pour un débit de 45 m /s et untronçon aval où la turbidité montre une grande variabilité d'une station à l'au-tre, quelque soit le débit.

L'analyse de la relation turbidité-débit fait apparaître 6 groupes destations réagissant distinctement :

le groupe 1 concerne essentiellement les stations du tronçon aval et montreque les turbidités les plus faibles sont obtenues entre 10 et20 m / s ,

les groupes 2 à 5, intéressant la plupart des stations situées dans la partieamont et moyenne de la rivière, montrent que les turbidités lesplus faibles s'observent au-dessus de 30 m /s,

le groupe 6, concerne des stations - la plupart situées dans le tronçonaval - où la turbidité reste à peu près la même quel que soitle débit.

En pratique, dans le Lot moyen, un débit supérieur à 20 m /s - del'ordre de 30 à 50 m /s - est nécessaire pour améliorer le paramètre turbiditéet il n'est pas noté d'amélioration sensible de la turbidité en faisant varierle débit dans la plage 10 - 20 m /s. Dans la basse vallée du Lot, un débitcompris entre 10 et 25 m /s donnerait des valeurs de turbidité égales ou plusfaibles que celles que l'on pourrait obtenir avec un débit plus élevé.

- TABLE DES MATIERES -

RESUME

TABLE DES MATIERES

TABLE DES PLANCHES n° des pages

1 - PRESENTATION

1.1 - Choix des stations de mesure 1

1.2 - Localisation des stations de mesure 1

1.3 - Période et fréquence des mesures 2

1.4 - Mode opératoire 2

1.5 - Fiabilité des mesures 3

2 - EVALUATION DES DEBITS

2.1 - Les stations hydrométriques du bassin du Lot entre

La Truyëre et la Garonne 4

2.1.1 - Stations étudiées 4

2.1.2 - Débits moyens journaliers 6

2.2 - Remarques sur le comportement hydrologiqiie de la rivièreen été 1975 6

2.3 - Estimation des débits en chacune des stations de mesure

de turbidité 7

2.3.1 - Stations de mesure de turbidité à l'amont de Cahors 7

2.3.2 - Stations de mesure de turbidité à l'aval de Cahors 8

2.3.2.1 - Estimation des débits des bassins versants inter-médiaires 8

2.3.2.2 - Valeurs de débit affectées aux stations de mesurede turbidité à l'aval de Cahors 9

3 - ANALYSE DES RESULTATS===—===-============ 1 n

3.1 - Présentation 10

3.2 - Variation longitudinale de la turbidité 10

3.3 - Variations de la turbidité avec le débit 13

3.3.1 - Groupe 1 13

3.3.2 - Groupe 2 14

3.3.3 - Groupe 3 14

3.3.4 - Groupe 4 14

3.3.5 - Groupe 5 15

3.3.6 - Groupe 6 15

3.3.7 - Synthèse des résultats concernant les groupes et liaisonavec la variation longitudinale de la turbidité 16

4 - CONCLUSIONS=========== 17

- TABLE DES PLANCHES -

n° des planches

1 Stations de mesure de la turbidité.

2 Débits moyens journaliers pendant la période du 28 juin au14 septembre 1975

3 Evolution longitudinale de la turbidité du 1 e r au 11 juillet 1975

4 Evolution longitudinale de la turbidité du 15 au 25 juillet 1975

5 Evolution longitudinale de la turbidité du 29 juillet au 8 août 1975

6 Evolution longitudinale de la turbidité du 12 au 22 août 1975

7 Evolution longitudinale de la turbidité du 26 août au 5 septembre 197E

8 Evolution longitudinale de la turbidité les 9 et 12 septembre 1975

9 Relation turbidité - débit à Capdenac

10 Relation turbidité - débit à Cajarc

11 Relation turbidité - débit à Luzech

12 Relation turbidité - débit à Saint-Sylvestre

13 Relation turbidité - débit à Casseneuil

14 Relation turbidité - débit à Sainte-Livrade

15 Relation turbidité - débit à Castelmoron

16 Relation turbidité - débit à Clairac

17 Relation turbidité - débit à Saint-Martin-Labouval

18 Relation turbidité - débit à Bouziès

19 Relation turbidité - débit à Vers

20 Relation turbidité - débit à Douelle

21 Relation turbidité - débit à Livinhac

22 Relation turbidité - débit à Bouillac

23 Relation turbidité - débit à Ambeyrac

24 Relation turbidité - débit au Pont de Coursavy

25 Relation turbidité - débit à Port d'Agrès

26 Relation turbidité - débit à Puy-L'Evêque

27 Relation turbidité - débit à Touzac

28 Relation turbidité - débit à Cabessut (Cahors)

29 Relation turbidité - débit à Fumel

30 Relation turbidité - débit à Libos

31 Relation turbidité - débit à Lustrac

32 Relation turbidité - débit à Castelfranc

33 Relation turbidité - débit à Aiguillon

- 1 -

PRESENTATION

Une campagne de mesures de la turbidité au disque de Secchia été effectuée au cours de l'été 1975 sur la rivière Lot pour juger del'aspect de l'eau à différents,débits.

1.1 - Choix des stations de mesure

Les stations de mesure ont été choisies pour être le plus repré-sentatives possible des différents "aspects" de la rivière entre Entraygueset la confluence avec la Garonne. On a ainsi voulu tester : la zone non na-vigable de la rivière et la zone navigable, les effets des grandes unitésgéologiques du bassin versant, les grandes retenues, les arrivées d'afflu-ents, les zones de gravières, les zones d'activité industrielle et lestraversées d'agglomérations importante s.

1.2 - Localisation des stations de mesure

Vingt cinq points de mesure (cf. planche 1) ont été sélectionnésd1Entraygues à Aiguillon. Les points 1 à 14, du pont de Coursavy au pont deCastelfranc, ont été choisis en fonction de nos observations antérieures entenant compte de celles de la D.D.A. du Lot et du Laboratoire d1Hydrobiolo-gie. Les points 15 à 25, du pont de Puy-L'Evêque au pont d'Aiguillon, quiintéressent la basse vallée du Lot, correspondent aux points d'observation1974 de la D.D.A. du Lot.

D'amont en aval, ce sont :

n" 1 Pont de Coursavy, le mélange d'eau Lot - Truyère est effectué, avant1'apport du Dourdou,

n° 2 Pont de Port d'Agrès, point de contrôle dans la zone non navigable duLot, après le passage des gravières de St. Parthem,

n° 3 Pont de Livinhac, début de la zone navigable,

n° 4 Pont de Bouillac, apport du Riou-Mort,

n° 5 Pont de Capdenac, début de la zone des gravières de la partie navi-gable ,

n° 6 Pont d'Ambeyrac, sortie de la zone du socle et contrôle des gravières,

n° 7 Pont de Cajarc, influence de la retenue de Cajarc, et fin des graviè-res du tronçon Capdenac - Cajarc,

n° 8 Pont de St. Martin Labouval, évolution après la retenue de Cajarc, etamont du groupe de gravières Bouziès ~ Cahors,

n° 9 Pont de Bouziès, aval du Celé,

- 2 -

n° 10 Pont de Vers, contrôle des gravières,

n° 11 Pont de Cabessut, à l'amont de Cahors, fin de la zone des gravièresBouziès - Cahors,

n° 12 Pont de Douelle, évolution après Cahors,

n° 13 Retenue de Luzech, amont barrage, effet de la retenue,

n° 14 Pont de Castelfranc, évolution après le barrage de Luzech,

n° 15 Pont de Puy-L'Evêque, dans la retenue de Puy-L'Evêque,

n° 16 Pont de Touzac, aval de Puy-L'Evêque,

n° 17 Pont de Fumel, dans la retenue de Fumel, à l'amont des usines,

n° 18 Pont de St. Vite-Libos, aval de Fumel,

n" 19 Ecluse de Lustrac, contrôle d'évolution,

n° 20 Pont de St. Sylvestre, effet de la retenue de Villeneuve,

n° 21 Pont de Casseneuil, évolution à l'aval de la retenue de Villeneuve,

n° 22 Pont de Ste. Livrade, effet de la retenue du Temple / Lot,

n° 23 Pont de Castelmoron, évolution à l'aval de la retenue du Temple / Lot,

n° 24 Pont de Clairac, contrôle de l'évolution,

n° 25 Pont d'Aiguillon, avant la confluence avec la Garonne.

1.3 - Période et fréquence des mesures

G3T

Du 1 juillet au 12 septembre 1975, deux mesures par semaineont été effectuées, les mardi et vendredi entre 14 et 16 heures. Pour le15 août, certains points n'ont pas été mesurés, d'autres ont été avancésau 14 août. Au total, on compte 22 mesures par station.

1.4 - Mode opératoire

Les mesures ont été effectuées par des conducteurs de Travauxpublics d'Etat, appartenant aux subdivisions des D.D.E. intéressant lavallée du Lot entre Entraygues et Aiguillon. Neuf opérateurs ont été mis àcontribution, avec un appareillage fourni par l'Agence Financière de BassinAdour-Garonne.

L'appareil de mesure est le disque de Secchî (disque blanc de0,30 m de diamètre, lesté à sa partie inférieure et descendu à l'aide d'unecorde).

L'opération de mesure consiste à laisser s'enfoncer le disquedans l'eau jusqu'à ce qu'il ne soit plus visible. La profondeur d'enfonce-ment jusqu'à extinction, exprimée en mètre, est par convention le résultatT de la mesure de turbidité au disque de Secchi. Par convention aussi, ondira que la turbidité augmente lorsque sa valeur exprimée en mètre diminueet inversement.

- 3 -

Lors de cette manipulation, la position de la cote du plan d'eau(variation d'une mesure à l'autre) a été notée, ce qui permet d'apprécierqualitativement les variations de débit pendant la période des mesures.

1.5 - Fiabilité des mesures

Plusieurs facteurs peuvent entacher d'erreurs les mesures effec-tuées :

- l'extinction pour différentes personnes en un même point peut être perçueavec une différence assez sensible,

- l'élasticité de la corde, sur les longueurs supérieures à 10 m, peutamener une erreur assez importante,

- la présence de courant peut entraîner plus ou moins le disque.

Dans ces conditions, l'incertitude maximale dans la valeur mesurée,nous parait être de l'ordre de i 10 cm.

Enfin, il ne faut pas oublier les éventuelles erreurs de l'opérateur(mauvaise lecture ou mauvaise transcription du résultat).

- 4 -

EVALUATION DES DEBITS

Pour évaluer les débits nécessaires à l'analyse de la relationturbidité - écoulement, nous partons des informations de base fournies parles stations hydrométriques existant dans la vallée.

2.1 - Les stations hydrométriques du bassin du Lot entre La Truyère et la

Garonne

D'Entraygues à Aiguillon, nous avons retenu 15 stations de contrô-le de débit qui ont fonctionné pendant tout ou partie de l'été 1975 (cf. loca-lisation Pi. 1). Elles se situent soit sur le Lot, soit sur les affluents.A l'exception de celles de Cajarc et du Temple, toutes sont équipées de limni-graphes.

Les stations de Villeneuve sur Lot et de Merlançon sur le Celé,n'ont pas été retenues car la première, située dans le bief du Temple, n'estpas fiable et la seconde est située trop en amont de la confluence avec la Lot.Il existe d'ailleurs une autre station plus en aval.

Nous n'avons pas non plus utilisé les informations provenant despetites usines gérées par E.D.F. (Mercuès, Albas, Meymes ...) car les lecturesinstantanées de hauteur d'eau, traduites en débits, ne représentent absolumentpas les débits moyens journaliers.

Remarque : Dans le cas général, on admet que l'évaluation du débit sur unerivière est donné avec une incertitude de 15 à 20 %. Cette plage d'incertitu-de a pour principales origines :

- le manque de précision des jaugeages, se reportant en partie sur la courbede tarage,

- la transcription des hauteurs en débits lorsqu'on est en régime transitoire,

- les calages en hauteur des limnigrammes (source d'inexactitude assezminime).

2.1.1. - Stations étudiées

On indique sur le tableau de la page 5, les différentes stationsétudiées, les rivières sur lesquelles elles sont installées, les organismesqui les exploitent, et les commentaires sur leur fonctionnement.

Le terme "fonctionnement normal", indique que l'enregistrement deshauteurs d'eau s'est effectué normalement. Par contre, la transcription endébits de ces hauteurs s'est effectuée à partir des courbes de tarage fourniespar les organismes exploitants, sans attendre toujours,pour des raisons dedélais de remise de la présente étude, le résultat des études critiques quisont normalement faites.

STATIONS HYDROMETRIQUES AYANT FONCTIONNE SUR LE BASSIN DU LOT EN ETE 1975 ENTRE ENTRAYGUES ET AIGUILLON

Rivière

Lot amont

Truyère

Dourdou

Lot

Riou Mort

Lot

Lot

Lot

Celé

Lot

Vert

These

Lemance

Lède

Lot

Nom de lastation

Entraygues

Entraygues

Conques

Livinhac

Viviez

Lamadeleine

Montbrun

Cajarc

"Les Amisdu Celé"

Cahors

Les Campa-gnes

Boussac

Cuzorn

Casseneuil

Le Temple

Organisme ^exploitant

CE.S.O.

CE,S.O.

A.E.M.P.

CE.S.O.

A.E.M.P.

A.F.B.A.G.

A.F.B.A.G.

G.R.P.H.(Massif Central)

A.E.M.P.

CE.S.O.

A.E.M.P.

A.E.M.P.

A.E.Aq

A.E.Aq

G.R.P.M.(Massif Central)

C o m m e n t a i r e s

Fonctionnement normal

Détarage de la station en été. Seule la période du 14.08 au 4.09 est utilisable(débit constant # 4 m/s)

Station en cours de tarage. Utilisation d'une courbe de tarage provisoire

Fontionnement normal, mais utilisation d'une courbe de tarage obtenue avec lesnombreux jaugeages de 1975

Détarage de la station. Pas de courbe de tarage pour la période considérée. Pasde résultat utilisable

Fonctionnement normal. Station d'étude.


Résultats médiocres en bas débits


Fonctionnement normal. Mais moulin à l'aval : basses valeurs de débits peu fiables




Station très influencée par d'importants pompages. Une partie du B.V. dans le karst,l'autre dans terrains destockant rapidement. Débits après dépouillement : très sousestimés

Débits estimés d'après bandes de watt-mètre enregistreuses jusqu'au 26/07, en août etseptembre : débits trop faibles pas de précision

CE.S.O. : Circonscription Electrique du Sud-Ouest A.F.B.A.G. : Agence Financière de Bassin Adour-GaronneA.E.M.P. : Service Régional d'Aménagement des Eaux Midi-Pyrénées G.R.P.H. : Groupement Régional de Production hydroélec-A.E.Aq : Service Régional d'Aménagement des Eaux Aquitaine trique

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En particulier, si des détaf ages se sq-it produits ils ne peuventencore être pris en compte. Les valeurs de débits prises en compte pourrontdonc être éventuellement infirmées dans les annuaires hydrologiques del'année 1975.

Toutefois, pour la période considérée, lorsque le fonctionnementest "normal", les débits que l!on obtient sont homogènes car ils représen-tent bien les variations relatives. Cette information nous parait suffisantepour examiner la relation turbidité - débit.

2.1.2 - DéM^ts_moyen£ journalier s_ (cf. PL. 2)

Nous donnons par jour, du 28 juin au 14 septembre, et pour chaquestation utilisable, les débits moyens journaliers obtenus.

En examinant le tableau par colonnes (c'est à dire jour par jour,ou par groupe de deux jours, car il faut tenir compte des vitesses de pro-pagation des ondes de variation de débit), on observe des variations assezimportantes d'une station à l'autre, qui ne sont pas justifiées par lesapports intermédiaires des affluents. Cela traduit la marge d'incertitudeque l'on observe généralement sur les mesures de débit.

2.2 - Remarques sur le comportement hydrologique de la rivière en été 1975

La période comprise entre fin juin et début août est caractériséepar :

. un débit de l'ordre de 40 m /s fin juin, puis une augmentation brusque(80 m/s) vers le 1er juillet,

. un maintien du débit entre 80 et 50 m?/s jusque vers le milieu du mois,

. une chute brusque à partir du 22 - 23 juillet (15 m /s) pour parveniraux faibles valeurs de la période (10 - 12 m /s) vers la fin du moisde juillet.

La régularisation des débits à Entraygues, commencée le 4 août,a été assez bonne, et très proche du palier prévu de 15 m /s : le débitmoyen journalier à Livinhac est compris entre 16 et 20 m /s, avec une pointele 15 août (28 m3/s) et un creux de 13,5 m3/s le 24. Cette régularité desdébits moyens journaliers se retrouve partout à l'aval, mais l'observationdes limnigrammes met en relief le fonctionnement en éclusées des petitesusines équipant certaines chaussées.

Les six premiers jours de septembre voient le débit chuter àenviron 13 m /s, puis, à partir du 7 il se remet à fluctuer beaucoup enaugmentant jusqu'à 110 m^/s le 12 à Livinhac.

Il est à noter que très souvent, en fin de semaine,, les quantitésd'eaux turbinées par les barrages d'amont (chaines du Lot amont et de laTruyère) sont plus faibles, entraînant des creux de débits à l'aval.

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La comparaison entre le Lot et ses affluents fait nettement res-sortir l'aspect artificiel des débits injectés à Entraygues, qui traduitsen débits spécifiques (c'est à dire un débit fictif qu'apporterait chaquekilomètre carré de bassin versant), sont très supérieurs aux débits spécifi-ques naturels des affluents.

Pour ceux-ci, on a une décroissance régulière du début à la finde la période, avec quelques pointes selon les périodes pluvieuses (18 - 19juillet, 15 - 16 août, 22 - 23 août). En outre, l'été 1975 a été beaucoupplus sec que les précédents et pour les affluents du Lot, les débits ont doncété très faibles.

2.3 - Estimation des débits en chacune des stations de mesure de turbidité

Sur la rivière Lot, à l'aval d1Entraygues, nous disposons de 6stations hydrométiques : Livinhac, Lamadeleine, Montbrun, Cajarc, Cahorsayant fonctionné tout l'été et d'une, Le Temple, fournissant des valeursjusqu'au 26 juillet. Seul le tronçon Livinhac - Cahors est donc véritable-ment contrôlé.

Les débits utilisés pour analyser la relation turbidité - écoule-ment sont les débits moyens journaliers. La prise en compte du débit moyenjournalier n'est pas entièrement satisfaisante puisque elle est établie surune moyenne de O h à 24 h et donc intègre pour partie des valeurs de débitsinstantanés postérieurs à la mesure de turbidité.

Toutefois, il s'agit, nous semble-t-il, pour le problème posé,du terme de débit le plus réaliste et nous l'avons retenu de préférence auxdébits des 2 heures ou des 12 heures prédédentes,trop sensibles aux varia-tions ponctuelles. De plus, nous avons écarté le débit moyen journalier des24 heures précédentes, possible à obtenir sur les rares points où nous avonsle couple station hydrométrique - mesure de turbidité, mais très aléatoire àestimer dans les autres cas.

2.3.1 - Stations_de_ mesure_de turbidrté_ à 1 ' amont de_Cahors_

Les affectations de débit à chacune des stations de mesure deturbidité à partir des stations hydrométriques sont les suivants :

Livinhac (T) et Cahors (T) utilisent directement les résultats des stationshydrométriques du même nom,

on a ensuite les couples Capdenac (T) - Lamadeleine (Oj)Ambeyrac (T) - Montbrun (Qj)Pont de Cajarc (T) - Montbrun (Qj)

Pour les deux premiers couples, la mesure de T est à l'amont dela mesure de Qj, mais les apports intermédiaires sont négligeables et lefait que la mesure de T soit à l'amont de la mesure de Qj est un élémentfavorable en raison de la remarque faite plus haut sur 1'intégration desdébits instantanés postérieurs à la mesure de T.

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Pour Pont de Cajarc (T), nous avons préféré utiliser Montbrunplutôt que Cajarc (Qj) en raison de l'extrême imprécision de cette

dernière station aux faibles débits.

En suivant le même cheminement que pour les couples précédentsnous avons associé également :

Pont de Coursavy (T) - Livinhac (Qj)Port d'Agrès (T) - Livinhac (Qj)Vers (T) - Cahors (Qj)

Pour les points de St. Martin Labouval (T) et Bouziès (T), l'ap-préciation de Qj a été plus délicate, compte tenu d'une part, de leur éloi-gnement assez important par rapport à une station de mesure de débit etd'autre part, des débits assez variables entre les stations de Livinhac,Lamadeleine, Montbrun et Cajarc. Nous avons opté pour un Qj correspondant àune moyenne arithmétique pondérée de Qj de ces stations, Qj compatible avecl'évolution générale des débits dans la période. Bouziès est affecté dumême Qj que St. Martin Labouval auquel nous avons ajouté les valeurs de Qjdu Celé.

2.3.2 - Stations de_ mes_ure_de_ turbidité à 1 ' aval_de Cahors

2.3.2.1 - Estimation des débits des bassins versants intermédiaires

De Cahors à Aiguillon (confluence avec la Garonne) on ne disposeque d'une seule station de mesure de débit située à Temple / Lot, et de pluselle n'a fonctionné que jusqu'au 26 juillet.

Cela est insuffisant pour affecter à chaque station de contrôlede la turbidité placée sur ce tronçon (14 stations sur 150 km), un débitcorrespondant au jour de la mesure de turbidité.

Dans ces conditions, et compte tenu des bassins versants intermé-diaires Cahors - Fumel : 1024 km et Cahors - Aiguillon : 2200 km , on peutse demander d'une part, s'il n'est pas nécessaire, partant de Cahors, deprendre en compte les débits intermédiaires amenés par ces bassins versants,et d'autre part de retrancher les prélèvements correspondant à l'irrigationeffectuée dans la basse vallée du Lot (estimés à 4 m / s ) .

Pour cela examinons les débits spécifiques dont nous avons lesvaleurs pour les petits bassins versants du Vert, 117 km , essentiellementcalcaires du Jurassique, et de la Thèze, 102 km , et de la Lemance 234 vkm ;moitié calcaires du Jurassique, moite formationsargilo-calcaires du Tertiai-re. On peut admettre que ces bassins versants sont assez représentatifs desformations géologiques entre Cahors et la confluence avec la Garonne, bienque nous n'ayons pas une unité entièrement dans les formations tertiaires.Nous aurons donc une assez bonne approximation du débit spécifique qsdu bassin entre Cahors et Aiguillon en prenant une valeur moyenne de qs deces trois petits sous-bassins.

La valeur maximale de qs, environ 4,25 1/s/km , est obtenuedébut juillet, en particulier le 1 et le 4 ,- cela représente, pour desdébits à Cahors, respectivement de 83 et 76 m /s ces deux jours là, desapports intermédiaires de 4 m / s à Fumel et 9,5 m /s à Aiguillon. Si l'ontient compte des prélèvements pour irrigations (4 m / s ) , cela nous donne un

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débit supplémentaire dû au bassin intermédiaire de l'ordre de 5 m /s àAiguillon, soint environ 7 % du débit mesuré à Cahors. On reste donc bienen deçà de l'incertitude dans l'estimation des débits.

2La valeur minimale de qs, environ 1,5 1/s/km , est atteinte dans

les premiers jours d'août, pour des débits à Cahors compris entre 15 et20 m /s. A Fumel, on aurait donc un supplément de débit d'environ 1,5 m /s(soit toujours 7% du débit à Cahors), et à Aiguillon, 3 m /s, qui sont enfait repris par l'irrigation. Il y aurait dans ce cas un léger déficit dedébit entre Cahors et Aiguillon,

Au vu de ces résultats, il n'apparaît pas nécessaire de tenircompte des apports dûs au bassin versant intermédiaire dans cette région.

2.3.2.2. - Valeurs de débit affectées aux stations de mesure deturbidité à l'aval de Cahors

Nous allons donc utiliser les résultats de mesures des débitsà Cahors, pour les stations situées à l'aval, en estimant que

- d'une part, les débits moyens journaliers se conservent et sont peu •perturbés par le fonctionnement des usines,

- d'autre part, les variations de débits se transmettent en un jour.

Ces deux hypothèses sont confirmées par l'analyse des débits moyens journa-liers à Cahors et à l'usine du Temple pour la période du mois de juillet.

Nous affecterons directement les débits moyens journaliers deCahors à Douelle (T), situé à 17 km de Cahors, à Luzech (T) situé à 30 kmpuisque d'après le rapport de la SOGKEAH (Etiages du Lot, Etude du modèlemathématique), les temps de propagations des intumescences sont de 1 à 2 henviron entre Cahors et Luzech dans la plage de débits qui nous intéresse.

A partir de Castelfranc, ces temps de propagation sont d'au moins4 heures. Comme les observations de turbidité sont effectuées entre 14 et16 heures, et qu'il est plus normal de corréler la turbidité avec le débitantérieur que de faire intervenir des valeurs de débits instantanés posté-rieures à l'instant de la mesure (ce qu'on fait systématiquement en utili-sant le débit moyen journalier aux stations de mesures où sont situés leslimnigraphes), nous affecterons, à partir de Castelfranc, comme valeur dudébit moyen journalier Qj aux stations de mesure, la valeur du débit moyenjournalier du jour précédent mesurée à Cahors (Qj - 1 Cahors).

Notons que c'est dans la région de Fumel (point où le temps depropagation des intumescences depuis Cahors est de l'ordre de 12 h) qu'oncommettra le moins d'erreur puisqu'alors Qj - Cahors y représentera le débitmoyen écoulé pendant les 24 heures précédentes.

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ANALYSE DES RESULTATS

3.1 - Présentation

L'analyse de la relation turbidité - écoulement, pendant lapériode du 1er juillet au 12 septembre 1975, et intéressant 25 stationsde mesure, placés entre le pont de Coursavy et Aiguillon, soit sur 290 kmde rivière, est abordée sous deux aspects :

- variation longitudinale de la turbidité par journée d'observation,

- relation turbidité - débit moyen journalier en chacune des stationsde mesure.

Les relations : turbidité - variation de cote du plan d'eau,turbidité - débit moyen des 2 heures précédant la mesure, turbidité - débitmoyen des 12 heures puis des 24 heures précédant la mesure, turbidité -débit moyen du jour précédent, turbidité - moyenne des débits moyens du jouret du jour précédent, turbidité - vitesse moyenne ont été tentées pour lesstations où le paramètre d'écoulement était accessible. Ces relations n'ontpas été retenues soit parce que les paramètres n'étaient pas accessibles enchacune des 25 stations, soit parce qua la représentation était moins homo-gène (cas de la cote du plan d'eau) que celle avec le débit moyen journalier.

3.2 - Variation longitudinale de la turbidité

Dans la période du 1er juillet au 12 septembre 1975, 22 relevés,à raison de 2 par semaine, ont été effectués.

Les résultats sont présentés sur les planches 3 à C. ils indiquentpour chaque tableau et par quinzaine, l'évolution de la turbidité de l'amontvers l'aval. Les graphiques sont couplés 2 par 2.

En règle générale, on peut découper la rivière en trois tronçonsprésentant des évolutions de turbidité très différenciées.

Le premier tronçon intéresse la partie amont entre le pont deCoursavy et une limite aval située suivant les cas à Capdenac ou à Ambeyrac.Il est caractérisé généralement par une augmentation de la turbidité del'amont vers l'aval de 1,50 à 0,80 m. Ceci étant sans doute en liaison avecle passage de la zone non navigable à la zone navigable située un peu à1'amont de Livinhac.

Dans ce tronçon, on ne peut apprécier en valeur absolue, d'amélio-ration ou de détérioration de la turbidité dans la plage de débit de 10 à80 m / s .

Afin de mieux cerner l'influence des apports du Riou-Mort, on amesuré en parallèle, au pont de Bouillac (pont de Boisse-Penchot sur laN. 662), la turbidité du Lot dans la zone influencée par le Riou-Mort (rivegauche) et hors de la zone influencée irive droite).

- 11 ^

Ces informations sont reportées sur les graphiques d'évolutionlongitudinale et matérialisées par un double point au niveau de la stationde Bouillac. On constate, bien entendu, que la turbidité mesurée dans lapartie Lot - Riou-Mort est toujours plus élevée que dans l'autre partie.Par contre, quelques 15 kilomètres plus loin, à Capdenac, cette influencenégative du Riou-Mort n'apparait que peu ou pas du tout, la turbidité Lotà Bouillac, hors de l'influence Riou-Mort, étant généralement plus élevéequ'à Capdenac.

Le deuxième tronçon débute à Capdenac ou Ambeyrac et se poursuitjusqu'à Luzech, Castelfranc, Puy-L'Evêque ou Touzac suivant les cas.

Il s'agit d'un tronçon où la plupart du temps les valeurs deturbidité se situent dans une plage assez serrée.

On note ainsi :

1 et 4/07 T = 0,80 - 1,10 m avec une légère décroissance amont aval;Qj : 60 - 80 m/s

8 et 11/07 T décroit de 0,80 à 1,20 m de l'amont vers l'aval; Qj :60 - 80 m/s

15 et 18/07 T = 1,10 - 1,30 m sans évolution amont - aval; Qj : 45 m /s

22 et 25/07 T = 0,90 - 1,30 m sans évolution amont - aval; Qj : de 12 à40 rn/s

29/07 et 1/08 T = 0,80 - 1,20 m sans évolution notable amont - aval;Qj :de 20 à 10 m/s

5 et 8/08 T croit de 1,20 à 0,90 m de l'amont vers l'aval,-Qj :14 - 17 m3/s

26 et 29/08 T = 0,80 - 110 m légère croissance amont aval pour le 26, pasd'évolution pour le 29; Qj : 17 - 18 m3/s

2 et 5/09 T croit de 1,10 à 0;90 m de l'amont vers l'aval; Qj :15 - 20 ni/s

En valeur absolue, les conditions de turbidité les plus favorablessur ce tronçon sont observées pour la période du 15 - 18 juillet pour un Qjde 45 m/s (T = 1,10 - 1,30 m) .

Le troisième tronçon débute entre Luzech et Touzac suivant les cas,et se poursuit jusqu'à la Garonne. On note une grande variabilité de laturbidité d'une station à l'autre, selon l'emplacement des points de mesurepar rapport aux biefs profonds de Fumel, Villeneuve et le Temple qui semblentjouer un rôle de décanteur. Dans cette zone les turbidités peuvent atteindreles valeurs les plus faibles observées au pont de Coursavy tout à fait à1'amont.

On note les amplitudes de variations suivantes:

1

8

15

22

et.

et

et

et

29/07 et

5

26

2

et

et

et

4/07

11/07

18/07

25/07

1/08

8/08

29/08

5/09

T =

T =

T =

T =

T =

T =

T =

T =

0,70

0,80

0,90

0,80

0,90

0,90

0,80

0,70

- 1,50

- 1,70

- 1,70

- 1,20

- 1,60

- 1,35

- 1,70

- 1,80

mm

m

m

m

m

m

m

- 12 -

Qj = 80 m3/s3

Qj = 80 m /s

Qj = 45 m /s

Qj = 40 et 12 m3/s

Qj = 20 et 10 m /s

Qj = 14 - 17 m3/s

Qj = 17 - 18 m3/s

Qj = 15 - 20 m3/s

Dans ce tronçon, on n'observe pas, tout comme pour le Io tronçond'amélioration ou de détérioration nette de la turbidité dans la plage dedébit 10-80 m / s .

Remarques concernant le découpage de la rivière en trois tronçons :

Les 12, 14 et 15 août, les 2° et 3° tronçons deviennent indistinctset les valeurs de T, tout en oscillant entre 0,80 et 1,50 m, sont très sou-vent voisines de 1,20 m.

De même, les 19 et 22 août, il n'est plus possible de faire dedécoupage sur l'ensemble de la vallée, T variant de 0,60 à 1,50 m. Ceci seproduit pendant la période de stabilisation, à un moment où les débits va-rient dans une fourchette de 16 à 20 m /s.

Les 9 et 12 septembre, les turbidités sont caractérisées par desvaleurs très élevées sur le Io et le 2° tronçon (0,40 à 0,75 m - 2° tronçon)correspondant à une crue du Dourdou.

En résumé : l'évolution longitudinale de la turbidité, appréciée dans lapériode du 1er juillet au 12 septembre 1975, dans une gamme de débit de10 à 90 m /s, entre le pont de Coursavy et Aiguillon, permet de faire lesobservations suivantes :

1 - de Coursavy à Capdenac - Ambeyrac, la turbidité croit fortement del'amont à l'aval, de 1,50 m à 0,80 m en moyenne. On ne peut apprécierpar cette analyse en profil en long, d'amélioration ou de détériora-tion de la turbidité - dans la plage 10 - 83 m /s - suivant le débitappliqué.

2 - de Capdenac - Ambeyrac à Luzech ~ Touzac, les turbidités évoluentdans une plage assez serrée - de l'ordre de 0,80 à 1,30 m - avecgénéralement une croissance amont - aval pour les débits comprisentre 10 et 20 m /s et peu ou pas d'évolution amont - aval au-dessusde 20 m / s jusqu'à 90 m /s.

Dans ce tronçon, en valeur absolue, les conditions de turbidité lesplus favorables sont observées pour un Qj de 45 m /s (T = 1,10 - 1,30m).

3 - de Luzech - Touzac à Aiguillon, la turbidité montre une grande varia-bilité d'une station à l'autre pour un même débit, les valeurs absoluespour les maxima étant de 0,70 - 0,80met pour les minima de l'ordre de1,80 m. Tout comme pour le premier tronçon, il n'apparait pas, parl'analyse en profil en long, d'amélioration et ou détérioration de laturbidité selon le débit appliqué dans la plage 10 - 90 m /s.

- 13 -

3.3 - Variations de la turbidité avec le débit

Pour les 25 stations d'observation, la relation turbidité (T) -débit moyen journalier (Qj) est présentée (Pi. 9 à 33).

Une classification a été établie en essayant de grouper les dia-grammes présentant les mêmes caractères d'ensemble. En page 15 bis, sont sché-matisées les relations turbidité - débit pour chaque groupe mis en évidence.

Cette classification fait apparaître une évolution de l'amont versl'aval, mais également des associations selon les conditions locales de larivière.

Les mesures de turbidité correspondant aux 9 et 12 septembre nesont pas prises en compte pour décrire les différents groupes. En effet, ellescorrespondent à un "accident" de la rivière : crue du Dourdou et ne sont doncpas significatives du comportement de la station.

Remarque : Dans la plage de débit compris entre 10 et 20 m /s, nous prenonsen compte des" mesures de turbidité intéressant une période à débit stabiliséet une période à débit non stabilisé. Nous constatons que le passage d'unmode d'exploitation à l'autre amène généralement pour la turbidité soit peud'évolution, soit une amélioration lorsque le débit est régularisé". Il fauttoutefois noter que le faible nombre de points à débit non stabilisé (4 aumaximum) limite la portée de l'analyse.

3.3.1 - Groupe_l

II intéresse les stations de Capdenac, Cajarc, Luzech, SaintSylvestre, Casseneuil, Sainte Livrade, Castelmoron, Clairac (cf. PI. 9 à 16).Ce groupe correspond soit à des stations placées près ou dans les retenues(Cajarc et zone aval) soit à une station placée dans un bief profond (Capdenac)

Pour ce groupe on constate de larges variations de la turbiditépour la plage de débits comprise entre 10 et 25 m /s, liées vraisemblablementtantôt à la décantation des MES, tantôt à la prolifération algale. De 40 à85 m /s, la turbidité reste à peu près constante, ou alors croit légèrementavec le débit.

La turbidité au-dessus de 40 m /s est généralement du mêmeordre de grandeur que celle observée dans l'intervalle 10 - 25 m /s pour lesvaleurs les plus médiocres, mais n'atteint jamais les plus faibles turbiditésobtenues parfois au-dessous de 25 m /s. En pratique, un débit compris entre10 et 25 m /s, au niveau des grandes retenues, sera aussi efficace que lesdébits supérieurs.

CapdenacCajarcLuzechSt. SylvestreCasseneuilSte. LivradeCastelmoronClairac

Q C 25 m3/s

T maxi (m) T mini (m)

1,000,700,850,950,950,700,900,85

1,651,401,352,051,651,452,152,05

40 < Q < 85 m3/s

T maxi (m) T mini (m)

0,450,850,850,800,950,800,850,90

1,101,01,201,401,451 .351,651,70

- 14 -

3-3.2 - Groupe_2

II intéresse les stations de St. Martin Labouval, Bouziès, Verset Douelle (cf. Pi. 17 à 20). Dans ce groupe on voit apparaître une plagede turbidité minimale entre 35 et 60 m /s et de part et d'autre des turbidi-tés plus élevées (cf. tableau ci-dessous).

St. Martin

Bouziès

Vers

Douelle

10-25

0,75 -

1,00 -

0,85 -

0,80 -

m3/s

1,15

1,30

1,50

0,95

35-60

1,05 -

1,20 -

1,25 -

1,15 -

m3/s 60-90

1,20

1,30

1,30

1,30

0,75 -

0,85 -

0,85 -

0,90 -

m3/s

0,95

1,05

1,35

1,10

II faut toutefois préciser que dans la plage de turbiditéminimale (35 - 60 m3/s), le faible nombre de points de mesure (2 points)limite la portée des conclusions.

3.3.3 - Grou£e_3_

Stationsde Livinhac - Bouillac - Ambeyrac (cf. Pi. 21 à 23).Le groupe se caractérise par une large variabilité des turbidités pour lesdébits compris entre 10 et 20 m /s, des valeurs de turbidités faibles àmoyennes entre 30 et 50 m /s et une augmentation dans la gamme de 50 - 80m /s. (cf. tableau ci-dessous).

— —

Livinhac

Ambeyrac

Bouillac(Boisse-Penchot)

0

0

0

10-20

,75 -

,40 -

,30 -

m3

1,

1,

1,

/s

50

35

50

1

1

30-50

,40 -

,05 -

,10 -

m

1,

1,

1,

/s

55

15

35?

__ —!

1

0

0

i

50-80

,05 -

,80 -

,40 -

m

1

0

1

3/s

,45

,95

,15?

Ce groupe présente une double affinité :

- pour les moyens et forts débits, il est à rapprocher du groupe 2,

- pour les faibles débits, il parait réagir comme celui du groupe 1.

3.3.4 - Groupe_4_

II intéresse les deux stations de mesure situées dans la zonenon navigable de la rivière (pont de Coursavy et pont d'Agrès : cf. Pi.24 et 25). On constate une assez grande dispersion des valeurs de turbiditémesurées en fonction du débit ; on peut remarquer toutefois que dans

- 15 -

•

Pontsavy

Port

de Cour-

ci1 Agrès

1

0

10-25

,05 -

,90 -

m

2

1

3/s

,05

,65

1

1

40-80

,25 -

,20 -

m

2

2

3/s

,50

,15

l'ensemble les valeurs de turbidité sont plus faibles à 40 - 80 m /s qu'à10 - 25 m /s. Nous n'avons pas de points de mesures suffisants dans la plage25 - 40 m / s , pour apprécier l'évolution de la turbidité.

3.3.5 -

Stations de mesures de Puy-L'Evêque et Touzac (cf. Pi. 26 et 27).Ces deux stations présentent un assez bon groupement des valeurs de turbidi-té dans la plage de débit 10 - 20 m /s et une dispersion assez grande au-dessus, mais avec des valeurs restant en général plus faibles que pour ledébit 10 - 20 m / s .

On a :

Puy-L'Evêque

Touzac

10-20 m3/s

0,80 - 1,25

0,80 - 1,25

40-90 m3/s

0,95 - 1,85

1,15 - 1,70

3.3.6 - Gr£upe_6_

Stations de mesures de Cahors, Fumel, Libos, Lustrac (cf. Pi. 28à 31). Pour ce groupe, assez particulier, les valeurs de turbidités se situ-ent dans une bande assez étroite, sans liaison apparente avec le débit ettoujours de valeur absolue assez élevée. On note ainsi :

Cahors

Fumel

Libos

Lustrac

10 à

0,85

0,65

0,60

0,55

85 m3/s J

- 1,20

- 1,40

- 1,35

- 1,05

Ces "anomalies" de turbidité seraient peut-être à mettre enliaison avec une zone d'habitat concentré (pollution d'origine urbaine ?)dans le cas de Cahors, Fumel, Libos.

- lb bis -

Schématisation de la relation turbidité-débit pour chaque groupe

2m

T(m)

ID 2Q ¿a 50 GO 70 30 309

m i / s

I'll, I ,

I ¡i,11'hi'

i i

'V 'li , . . . 1 1 , ,

10 20 M 40 S0 60 70 «0 90

Groupe 1

1

2».

Tim)

:i!¡¡;i'::¡¡¡!¡;

'Wks

\

Groupe

iiii

1

2

Qml/s

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10 20 30 ¿0 50 60 70 80 30

Groupe 3

10 23 ÏO AO SO 50 70 80 30

mi/s

r

Groupe 5

nm

Ttm)

1Q 20 30 ¿a 23 so 70 es saQ

:v-;.'::' ' N

i

1

i i

Groupe A

10 20 30 ¿0 50 S0 70 80 33

mVs

Ciroupe 6

plage d'évolution de la turbidité

- 16 -

Nous joignons au groupe 6 les stations de Castélfranc etAiguillon (cf. PI. 32 et 33), car il ne semble pas y avoir de liaisonapparente dans ces deux cas entre la turbidité et le débit, mais à ladifférence des quatre autres stations, les valeurs de turbidité se situentdans une large plage de valeurs absolues. On observe ainsi :

rCastélfranc

Aiguillon

10 à 85 in /s

0,70

0,85

1,60

1,80

3.3.7 - Synthêse_dej3_résu_ltats_ccjiœr_nan;t les_ groupe^ £t_lia.i.so_n_av_ec_la variation longitudinale de la turbidité

Six groupes de relation turbiditë - débit, et trois tronçonsdécoulant de l'analyse par profils en long, ont été mis en évidence.

Nous présentons les relations existant entre ces deux modesde répartition.

a) Le groupe 1 intéressant les stations de Capdenac - Cajarc - Luzech -St. Sylvestre - Casseneuil - Ste. Livrade - Castelmoron et Clairac està rattacher au 3° tronçon Luzech - Touzac - Aiguillon. On note en effetque 6 des 8 stations concernées se situent dans le 3° tronçon (zone desgrandes retenues). Capdenac et Cajarc, qui ne sont pas localisaes dansce tronçon, réagissent de la même manière car ces stations correspondentégalement à une grande retenue ou à un bief profond. Dans ce groupe, onconstate une large variabilité des turbidités entre 10 et 20 m /s, maiscompte tenu des turbidités mesurées au-delà et jusqu'à 90 m /s. la plagede débit 10 - 20 m /s nous parait la plus favorable pour obtenir des tur-bidités au moins égales sinon inférieures à celles des débits plus élevés.

b) Les groupes 2 - 3 - 4 - 5 intéressent l'essentiel des stations de mesuredes Io et 2° tronçons, entre le pont de Coursavy et Luzech - Touzac.Dans cet ensemble, on note que les plus faibles turbidités s'observentau-delà de 20 m /s : pour le groupe 2 de 35 à 60 m /s, le groupe 3 de30 à 50 m / s , le groupe 4 entre 40 et 80 m /s et le groupe 5 entre 40et 90 m /s.

c) Le groupe 6 réunit six stations, dont cinq sont situées dans le 3° tron-çon. Dans ce groupe, la turbidité reste à peu près la même quelque soitle débit.

- 17 -

CONCLUSIONS

Des observations effectuées au cours de l'été 1975, concernantla relation turbidité - débit, dans la gamme 10 - 90 m /s, se dégagent lespoints suivants :

- Dans le Lot moyen, d'Entraygues à Luzech - Touzac.

1 - Un débit supérieur à 20 m /s semble nécessaire pour améliorer le para-mètre turbidité. Ce "débit optimal" à mettre en oeuvre doit se situerapproximativement, compte tenu de nos observations, dans une plage com-prise entre 30 et 50 m /s. L'amélioration escomptée, par rapport à desdébits compris entre 10 et 20 m /s, se chiffrera par un gain de l'ordrede 0,30 m faisant passer en moyenne la turbidité de 0,90 - 1,00 m à1,20 - 1,30 m.

2 - On ne constate pas d'amélioration sensible de la turbidité en faisantvarier le débit dans la plage 10 - 20 m /s.

3 - La plage de débit 20 - 30 m /s n'est pas suffisamment testée pour appré-cier réellement le gain de turbidité par rapport à la plage 10 - 20 m /s.

- Dans la basse vallée du Lot et la retenue de Cajarc.

1 - L'application d'un débit compris entre 10 et 25 m /s donnerait des valeursde turbidité égales ou plus faibles que celles que l'on pourrait obteniravec un débit plus élevé.

2 - Pour environ un tiers des stations de contrôle de ce tronçon, la turbiditéreste à peu près la même quel que soit le débit, entre 10 et 90 m /s.

Toulouse, le 28 novembre 1975

J. GALHARAGUEIngénieur Géologue

Service Géologique RégionalMidi-Pyrénées

J-L. TROLETIngénieur ENSEEIHT

Stagiaire au ServiceGéologique Régional Midi-Pyrénées

VARIATION LONGITUDINALE PI-3

DE LA TURBIDITE DU PONT DE COURSAVY AU PONT D'AIGUILLON

Mesure au disque de Secchi ( 25 stoHons reparties sur 290 k m de rivigre )

o i

0,5 -

- 0

-0 ,5

-1

-1 .5

- 2

- 2 , 5

I1,5 -

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Journées des 1er et 4 Juillet 1975 |

1-7-75

k- 7- 75

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C:cu Journées des 8 et If Juillet 1975 \

Le Riou Mori-

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VARIATION LONGITUDINALE


Mesure au disque de Secchi ( 25 siaMons reparties sur 290 k m de rivière )

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Leftiou MORT

¿e Rtau MORT —

Journées des 15 et 16 Juillet 1975 \

IS " 3 0 - /7"fO

15-7-75

18-7-75

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2 -

2,5 -

Journées des 22 et 25 Juillet 197S \

Le LOT C \

Pus dtibservoHons le 2S/7 !a Bouziès eJ- à Vers [

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Journées des 23Juillet et 1erAoût 1975\

Le. RtOll MORT

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23-7-751-&-7S

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Journées des 5 etô Août f37S\

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Mesure au disque de Secchi ( 25 stations reparties sur 290 k m de riviëre )

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2.5 -

Le R/OU MORT

Journées des 12, M ou 15 Août 1975 \

Pos d observations les 1h et IS-8-7Sde Coshelmoran à A'iguWan .

¡ Pos d'observations les 1b eh

' 15-b-JSdè ¿ivinhac à Capdenoc

12-8-75

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Journées des 19 et 21 Août 197ó\

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VARIATION LONGITUDINALE PI. 7

DE L A TURBIDITE DU P O N T DE C O U R S A V Y AU P O N T D'AIGUILLON

Mesure au disque de Secchi ( 25 stations reparties sur 290 k m de riviere )

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Journées des 26 et 29 Août 1975 \

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VARIATION LONGITUDINALE


Mesure au disque de Secchi ( 25 staMons reparties sur 290 k m de riviëre )

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Journées des 3 et 12 Septembre 1975 \

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— RELATION TURBID1TE-DEB1T PI.9— Station de C A P D E N A C

— Periode du 1erJuillet au 12 Septembre 1975

Débit moyen journalier fm3/s)0 10 20 30 1(0 50 60 70 80 90

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RELATION TURBIDITE-DEB1TStation de C A J A R C

Période du 1erJuillet au 12 Septembre 1975

PI.10

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Groupe 1

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Pamh et date de ¡a mesure observateurs DDE

" " observations BR.0M 1375observations 8RGM

RELATION TURBIDITE-DEBITStation de L U Z E C H

Période du TJuillet au 12 Septembre 1975

Pl.11

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RELATION TURBID1TE-DEB1TStation de ST S Y L V E S T R E


PI.12

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-f- Point et date delà mesura

— RELATION TURBIDITE-DEBIT PI. 13— Station de CASSENEUIL

— Période du 1erJuillet au 12 Septembre 1975

Debil- moyen Journoher (m^.'s)

0 10 20 30 UO 50 60 70 80 30Q - 1 1 ! — 1 1 1 1 1 i _

Groupe 1

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RELATION TURBIDITE-DEBIT PL 14Station de STE L I V R A D E


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-f- Poin/- eh date delà mesure

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Groupe 1

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Deb'V moyen journoÜQrí rn^fs )

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RELATION TURBIDITE-DEBITStation de C A S T E L M O R O N


PI. 15

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RELATION TURBID1TE-DEBIT PI-16Station de C L A I R A C

Periode du 1erJuillet au 12 Septembre 1975

Deb>V m o y e n journo'ier I m * / s )

IQ 20 30 ¿Q 50 &0 70 80 90| ; 1 I I | 1 I 1 | m

Groupe 1

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i / ß•j- Point eh date delà mesure

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RELATION TURBID1TE-DEB1T PI.17Station de ST MARTIN-LABOUVAL


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RELATION TURBIDITE-DEBITStation de B O U Z I E S

— Période du 1er Juillet au 12 Septembre 1975

PI.18

101_

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30 50 60

Debih moyen journo'ier (m^/s)

70 »0 30-i—»

Groupe 2

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RELATION TURBID1TE-DEB1T PI.19Station de V E R S


D e W moyen journalier! m '/sJ

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Groupe 2

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RELATION TURBIDITE-DEBIT PI.20Station de D O U E L L E

—- Periode du 1er Juillet au 12 Septembre 1975

Dëbif moyen journalier ( rn'/s)

ü 10 20 30 UO 50 60 70 W 3Û0 -y- 1 1 1 j 1 i _ i i i _

Groupe 2

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-f_ ' Paint et date delà mesure observoteurs DDE

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RELATION TURBID1TE-DEB1TStation de LIVINHAC

Période du 1er Juillet au 12 Septembre 1975

PI.21

101

20I

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Debit moyen journalier (m3/s)

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-f- Point et date delà mesure observateurs DDE

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RELATION TURBID1TE-DEBIT PI. 22Station de BOUILLAC


DebiV moyen ïo^rnoler (T) ^ S

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RELATION TURBID1TE-DEB1T PI-23Station d ' A M B E Y R A C ( Pont de Laroque ToiracJ


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Groupe 3

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Debit moyen journalier

60 70 80

+ -£"

Hill

30

RELATION TURBID1TE-DEB1T PI.24Station du PONT de COURSAVY

— Période du 1erJuillet au 12 Septembre 1975

Debit" moyen journalier j rn^/i)

0 10 20 30 Ud 50 60 70 M Mg a i i ! i i ! i ¡ i _

Groupe 4

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-f- ' Pomh eh date de la mesure

2,S

RELATION TURBIDITE-DEBIT PI.25Station de P O R T d 'AGRES


DebiF moyen journalier (m 3 's"1

0 10 20 30 Uü 50 60 70 W f:Q - } 1 I ! 1 I ! I i L _

Groupe 4

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- | - ' Point et date delà mesure

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RELATION TURBIDITE-DEBIT P | - 2 6

Station de P U Y - L ' E V E Q U E


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moyen journo'ierí m $f$

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-f- Po/nf et date delà mesure

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Groupe 5

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RELATION TURBIDITE-DEBIT PI.27Station de T O U Z A C


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RELATION TURBIDITE-DEBITStation de C A B E S S U T (amont Cahors)


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RELATION TURB1DITE-DEBIT PI.29Station de F U M E L


OebiV moyen journalier^ m J /s ]

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Groupe 6

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"^ -f- Point et date delà mesure

2,5

RELATION TURBID1TE-DEB1TStation de L I B O S


Pf.30

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Groupe 6

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S/6-f- Po/n/- et date de la mesure

0,5 -

1,5 -

2,0 -

RELATION TURBIDITE-DEBIT PI.31- Station de l'écluse de L U S T R A C

- Periode du 1er Juillet au 12 Septembre 1975

DebiV m o y e n journol'er f m^fs J

IQ 20 30 ¿0 50 £>0 • 70 80 90I i J I I I I i i ,

Groupe 6

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RELATION TURBID1TE-DEB1TStation de C A S T E L F R A N C


IQ 20 30 so 60 70

PI.32

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-f- Patnh eh dote delà mesure Observateurs DDE

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0,5 -

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§6E c

RELATION TURBIDITE-DEBIT PI.33station d A I G U I L L O N

Période du 1er Juillet au 12 Septembre 1975

DGbiV m o y e n journol'er / m^/£> J

IQ 20 30 ¿0 SO 60 70 80 90| | j | 1 | | ! |

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-J- Paint et date de fo mesure

2,5 r

etude de la turbidite et des matiÈres en …infoterre.brgm.fr/rapports/75-sgn-386-mpy.pdf · - 1 -...

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