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L es chroniques de Saint-Hilaire L’allée de platanes à l’entrée de Saint-Hilaire Jacquy Gil Automne 2004 n°49 SOMMAIRE Éditorial p.3 Le mot du Maire p.4 Dossier : Les routes p.7 à 14 Au fil du temps p.15-16 Éphémérides p.17 à 22 Associations p.23-24-25 Les jeux p.28

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Les chroniquesde Saint-Hilaire

L’allée de platanes à l’entrée de Saint-Hilaire

Jacq

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Automne 2004 n°49

SOMMAIREÉditorial p.3

Le mot du Maire p.4

Dossier : Les routes p.7 à 14

Au fil du temps p.15-16

Éphémérides p.17 à 22

Associations p.23-24-25

Les jeux p.28

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Les Chroniques de Saint-Hilaire n°49 (16e année)

Fondateur - Rédacteur en chef : Jacquy GilCorrection : Mireille GilMaquette, mise en page, traitement d’images : Jacques Brunerie et l’Atelier Informatique de Saint-HilaireReproduction : Martine André avec le soutien du Théâtre des 13 Vents

Rédaction arrêtée le 1er novembre 2004Dernier délai pour apporter vos textes 1er février 2005

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Savez-vous où suis-je allé passer mes vacances cet été ? – Tout près de Montcuq, dans le Lot, au cœur de cette belle région que l’on appelle le Quercy Blanc. Oui, je

sais, certains esprits égarés trouveront mes propos mal placés et vous diront qu’il eût mieux valu que je me taise. Au diable les critiques, passons outre et essayons de tourner la chose de manière à l’exposer dignement. Et puis, allez donc raconter aux Lotois que Montcuq ne vaut pas un pet, eux qui l’adorent, le chérissent… plus encore, le vénèrent ! D’ailleurs, Montcuq est visité régulièrement ; on vient de partout le voir. On y entre et on en sort comblé, heureux de l’avoir connu jusque dans ses profondeurs extrêmes. Bref, Montcuq c’est le pied ! On dit même que le milieu y est pur, vivifiant, et que l’on peut en jouir sans modération. Tous ceux qui s’y sont attardés vous le confirmeront : l’air de Montcuq ravigote, redonne la joie de vivre. C’est dire ô combien les bruits de Montcuq sont des plus rassurants. Qu’ajouter à cela, que « le bonheur est dans Montcuq » !...

Comment s’y rendre ? Rien de plus facile, la direction de Montcuq est fléchée ; tous les chemins y mènent, y compris les sentiers de Saint-Jacques-de-Compostelle. Arrivés dans les environs, vous ne pouvez pas vous tromper : Montcuq à 8 Km ; Montcuq à 2 Km ; Montcuq à 5 Km…Où que vous vous tourniez, vous verrez Montcuq se profiler à l’horizon. – Montcuq se dérobe ? Renseignez-vous auprès d’un autochtone, il vous remettra sur la droite ligne et, si besoin(s), vous parlera de Montcuq comme si vous y étiez déjà. Une autre solution : prendre le bus. Prudence toutefois, l’arrêt de Montcuq n’est pas toujours signalé correctement.

Une fois parvenu dans Montcuq, prenez votre temps, une visite complète s’impose, surtout si vous vous y pointez en période estivale, quand le soleil glisse en ses moindres replis. Montcuq alors s’ouvre au monde entier. Tout un programme : dès que les beaux jours arrivent, Montcuq « se met en scène ».

Or, lorsque Montcuq entre en fête, ça pète de tous les côtés (les feux d’artifice, évidemment).

Vous décrire Montcuq ? Je suis mal placé pour cela et ce n’est

sûrement pas à moi de le faire, bien que je sache

de quoi il en retourne. Montcuq, affirme-

t-on quelquefois, « est un petit trou ». P o s s i b l e , mais ses v a l l o n s sont des p l u s

pittoresques, joliment entourés de verdure. Montcuq possède une particularité qui lui est intime et qui se dresse en permanence (!). Cette excroissance de 24 m, que l’on nomme ici Le Donjon (11e et 12e siècles), donne Montcuq pour un endroit fort original, voire exceptionnel. Un trou, déclarions-nous ? En fait il s’agit plutôt d’un pic ! Que dis-je, c’est un roc comme eût pu l’exprimer plus élégamment Cyrano de Bergerac. Mais bon, Bergerac se situant dans le département de la Dordogne, ne mélangeons pas les genres, n’allons surtout pas mettre n’importe quel nez, fût-il de Cyrano, dans Montcuq ! S’il vous plaît, un peu de respect tout de même, nous sommes dans Montcuq quoi (Montcuquois : habitants dudit lieu) !

La vie dans Montcuq ? On s’y déplace aisément, malgré quelques inévitables bouchons, lesquels en général s’évacuent assez vite. Non, aucun problème de transit dans Montcuq, la circulation y est même plutôt fluide. Vous vous y sentez un brin perdu ? Pas de panique, l’Office du Tourisme vous le fera toucher du doigt ; et plus si affinités. Peut-être même serez-vous tenté par son côté charnu : les produits de Montcuq sont des plus sains et des plus naturels (labels de qualité et d’origine). Prétendre que Montcuq c’est le paradis, non, je n’irai pas jusque-là. Et pourtant, ils sont légion les touristes à le prendre d’assaut, le photographiant sous toutes les coutures, le dévorant des yeux sans vergogne. Eloquentes leurs cartes postales, illustrées de formules bien torchées : « Site agreste » ; « Séjour agréable » ; « Grosses bises de Montcuq »… Il est vrai que Montcuq a fière allure, notamment vu de l’extérieur, et que c’est par derrière encore que l’on en fait la meilleure approche. Cela dit, Montcuq possède moult richesses intérieures. D’étroites venelles, d’étonnants diverticules, le parcourent ; s’y introduire procure un réel plaisir. Oui, Montcuq est un véritable labyrinthe auquel on succombe facilement. Mais attention, on ne pénètre pas dans Montcuq sans prendre les précautions d’usage… Se munir d’un plan est fortement recommandé. Tout est majestueux dans Montcuq, l’une de ses églises, par exemple, dédiée à saint Hilaire, évêque de Poitiers, – comme celle de notre cher village d’ailleurs. Quelle heureuse coïncidence ! Ainsi Montcuq et moi étions faits pour nous entendre.

Vous ai-je convaincus ? – Montcuq vous intéresse ? Alors n’hésitez pas. À l’occasion allez y faire un petit saut ; bien des surprises vous y attendent. Sans doute tomberez-vous sous le charme vous aussi. Certes, Montcuq gardera toujours une part de mystère, mais reste la découverte. À vous de savoir saisir les perles de Montcuq ; elles sont innombrables et de diverses natures. Oui, j’en suis persuadé, Montcuq vous enchantera et vous en reviendrez avec des souvenirs inoubliables.

* Ce texte a été fort bien accueilli par l’Office de Tourisme de Montcuq.

Jacquy Gil

côtés (les feux d’artifice, évidemment).

Vous décrire Montcuq ? Je suis mal placé pour cela et ce n’est

sûrement pas à moi de le faire, bien que je sache

de quoi il en retourne. Montcuq, affirme-

MONTCUQ … UN PETIT COIN DE PARADIS*( Un peu d’humour en guise d’éditorial ? – Pourquoi pas ! )

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L E M O T D U M A I R E

Infos municipales

Après les beaux jours de l’été, bien moins caniculaires que l’année précédente, personne ne s’en plaindra, l’automne qui préfigure la fin de cette année 2004

est bien là, avec son cortège d’événements propres à cette saison.

Nos jeunes enfants ont bien entamé l’année scolaire avec une joie toute renouvelée, bien encadrés par une équipe d’enseignants dynamiques. Par manque de place à l’école de Saint-Jean-de-Cornies, les plus petits (de 3 à 5 ans) sont accueillis aussi à Sussargues et Saint-Drézéry et j’en profite pour remercier sincèrement ces deux municipalités d’avoir permis cet accueil par solidarité. Les plus grands ont repris le chemin du collège et du lycée, et si pour eux des problèmes de cartes de bus se posent encore, je vous demande de m’en faire part aussitôt.

Quant à nos viticulteurs, aidés par une météo favorable, ils ont pu rentrer leur récolte dans de bonnes conditions et nous attendons avec impatience le moment où nous pourrons déguster le millésime 2004. C’est aussi la fin de la période de collecte des olives vertes pour la confiserie et vous pourrez goûter, au cours des prochains apéritifs de la commune, le résultat de la cueillette du rond-point, olives ramassées par Julien et préparées par quelques membres du conseil

municipal qui, quant à lui, ne reste pas les bras ballants et continue le cours de son action.

Les réalisations :

• Travaux de voirie chemin de Budel, de la Bénovie, le long de Clastre, rue du puits de la Roque, chemin de la Blaquière (entre les deux rivières), chemin de la Navière (en allant à la manade Janin), chemin de Saint-Jean-de-Cornies (avant le cimetière) et revêtement de l’avenue Cantagril (2e partie).

• Poursuite de l’enfouissement des réseaux secs avec cette année la rue des Puits, la rue Ventabrem et la place de l’Église. Je remercie les administrés qui ont accepté sur leur façade fils, lampes ou boîtiers ce qui a permis une substantielle économie sur le budget ; en effet, il faut savoir que tout refus d’une lampe en façade nécessite un lampadaire avec son mât et que cela implique une plus-value de 786 euros HT par mât (soit pour cette opération 1572 euros HT qui auraient pu être utilisés autrement !).

• Élaboration du schéma directeur d’assainissement en vue de l’élaboration de notre système d’assainissement collectif. Le bureau d’études a travaillé tout l’été (certains d’entre vous ont gentiment répondu aux questions des techniciens) et a rendu son rapport. Outre le zonage qui sera soumis à enquête publique, la mise en conformité du lagunage est à l’ordre du jour. Nous sommes actuellement en recherche de terrains susceptibles d’accueillir l’agrandissement nécessaire du fait de l’augmentation de la population. Vous serez informés en temps utile de la suite du projet.

• Réfection totale de l’appartement situé au-dessus de l’école. Vous avez pu suivre en direct, et via le quotidien local l’expulsion des locataires rendue indispensable par la présence de 70 chats dans ce local de 90 m2. Depuis déjà un an et demi nous avions entrepris des démarches auprès de la DDASS et de la préfecture pour préserver l’environnement scolaire. Et il a fallu tout ce temps (avocat, huissier, assistante

Chères Saint-Hilairoises, chers Saint-Hilairois,

La rue des Puits avant l’enfouissement...La rue des Puits avant l’enfouissement...

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Infos municipales

sociale, associations de protection des animaux) pour obtenir un résultat. Mais finalement vous vous doutez bien que l’appartement est dans un état tel qu’il faut entreprendre de nombreux travaux.

Les projets :

• Enfouissement (3e partie) qui concerne l’avenue de Galargues et la rue de l’Abreuvoir.

• Poursuite de la mise en conformité du lagunage.• Travaux de voirie rue de l’Abreuvoir (le pluvial).• Cantine : début des travaux (nous attendons le permis

de construire).

Nous avons aussi malheureusement noté cet été une augmentation des actes de vandalisme dans notre village : vols avec effraction dans des maisons ou des véhicules, vol

d’une mobylette dans le local proche du cimetière (après dégradation du portail), vol d’essence dans les réservoirs d’engins, casse de lampes sur la place de la mairie, mise hors service du système d’arrosage, et pour finir découverte derrière le cimetière d’un moteur et un peu plus loin de deux carcasses de scooter. Tout ceci a fait l’objet de plaintes auprès de la gendarmerie qui poursuit son enquête. Ces faits-là sont toujours à regretter car il s’agit de deux ou trois personnes indélicates qui empoisonnent la vie de tout le village.

Quelques recommandations malheureusement toujours d’actualité :

• De trop nombreuses personnes (jeunes et moins jeunes) empruntent le rond-point à l’envers, il s’agit d’actes inconscients qui mettent en danger la vie d’autrui. Protégeons surtout la vie des enfants qui circulent à vélo.

• Des déchetteries sont à la disposition de tous (documents en mairie) et malgré cela force est de constater que l’on brûle encore des objets ce qui génère des fumées noires toxiques pour notre environnement et dangereuses lorsqu’elles gênent la visibilité sur la route.

• Encore une fois, je fais appel au sens civique pour éviter ceci à l’avenir. Je ne voudrais pas terminer sans vous faire part d’une note d’optimisme. À ce jour l’animation de notre village par les associations poursuit son bonhomme de chemin ; c’est à travers elles que notre communauté trouve une occasion de se réunir et de se réjouir.

En guise de conclusion, je remercie tous les bénévoles qui se dévouent sans ménagement au sein de ces associations ainsi qu’à la bibliothèque. Je dois aussi vous faire part du retour au secrétariat de Patricia Lhoro qui a bien voulu remplacer Sandrine Salze en congé de maternité. Je remercie Patricia d’avoir accepté de rendre ce service à la commune et en particulier à moi-même.

Marie-Claude CaizerguesLa rue des Puits après l’enfouissementLa rue des Puits après l’enfouissement

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N O U V E A U X H O R A I R E S

lundi et vendredi : 9 h 30 – 12 hmardi 16 h –19 hjeudi 16 h – 18 h

Seuls les horaires du jeudi ont été modifiés (précédemment le secrétariat fermait à 19h).

Le secrétariat sera fermé du 24 décembre au 3 Janvier.

Ouverture exceptionnelle le vendredi 31 décembre de 10 h à 12 h pour les dernières inscriptions sur les listes électorales.

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Les jeunes gens et jeunes filles doivent se faire recenser entre la date où ils atteignent l’âge de 16 ans et la fin du troisième mois suivant.

Une attestation leur sera délivrée, elle est notamment

nécessaire pour se présenter aux examens (code de la route) et concours publics jusqu’à l’âge de 25 ans.

Pour régulariser votre situation, à tout moment et avant l’âge de 25 ans, déclarez-vous auprès de la mairie.

R E C E N S E M E N T D E S J E U N E S

Infos municipales

Toute la population vivant à Saint-Hilaire sera recensée à compter du 20 janvier 2005.

Depuis janvier 2004, le comptage traditionnel organisé tous les huit ou neuf ans est remplacé par des enquêtes de recensement annuelles.

Désormais, les communes de moins de 10 000 habitants font l'objet d'une enquête de recensement exhaustive tous les cinq ans. Elles ont été réparties par décret en cinq groupes – un par année civile. Ces groupes ont été constitués sur des critères exclusivement statistiques. Au bout de cinq ans, toutes les communes de moins de 10 000 habitants auront été recensées et 100 % de leur population aura été prise en compte.

À cet effet, et ce dès le 20 janvier 2005, la population recevra la visite d’un agent recenseur, en l’occurrence notre

charmante et sympathique Marie-Lys Miquel. Laquelle déposera à chaque domicile : une feuille de logement, un bulletin individuel pour toute personne vivant habituellement dans le logement recensé, ainsi qu’une notice contenant les informations nécessaires. Les questionnaires seront récupérés par la suite et éventuellement complétés par l’agent recenseur. Les personnes souvent absentes de leur domicile pourront confier leurs questionnaires remplis, sous enveloppe, à un voisin qui les remettra à l'agent recenseur. Elles pourront aussi les retourner directement à la mairie ou à la direction régionale de l'Insee.

Chaque réponse est importante. Il est indispensable que chaque personne enquêtée remplisse les questionnaires qui leur auront été remis par Marie-Lys Miquel. Participer au recensement est un acte civique. Aux termes de la loi du 7 juin 1951, c'est également une obligation.

R E C E N S E M E N T 2 0 0 5

Suite à une convention signée entre la Communauté de communes du Pays de Sommières et la Communauté de communes Ceps et Sylves, les artisans de St-Hilaire pourront effectuer leurs dépôts à partir du 1er janvier 2005 à la déchetterie de la Clapisse située à Villevielle. De plus amples renseignements seront donnés sur le bulletin intercommunal à paraître.

D É C H E T T E R I E D E S O M M I È R E S

Les bidons contenant le pétrole pour les appareils de chauffage sont recyclables (donc à mettre dans le bac jaune)

B I D O N S D E P É T R O L E

L I S T E S É L E C T O R A L E S

Révision des listes électorales jusqu’au 31 décembre dernier délai.

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Retracer l'histoire de nos routes n'est pas une tâche (ou un cheminement, si j'ose dire) des plus faciles. En effet, ces voies connurent, au cours des temps, nombre de

modifications (prolongements, élargissements, etc.) voire maintes déviations. Simples chemins de terre à l'origine, routes goudronnées à vocation départementale aujourd'hui, peu ou prou entretenues – selon leur affectation – ces lignes n'ont cessé à toute époque de relier les hommes et leurs affaires, de multiplier leurs échanges, d'enrichir leur communication ; bref, de les unir – quelquefois le contraire – de les conduire jusqu'à cet étonnant progrès auquel ils prétendent depuis toujours et dont on ne sait jusqu'où ira l'essor. Chemins immémoriaux pour la plupart d'entre elles (faisons abstraction des voies nouvellement créées, vierges de primordiales empreintes) il n'est pas vain d'affirmer qu'elles portent tout le poids de l'aventure humaine et qu'en ce sens elles méritent qu'on leur consacre quelques pages, si austères fussent-elles.

Saint-Hilaire est traver-sé par deux routes dépar-tementales ainsi dénom-mées à ce jour : CD 120 et CD 135. La première part de Sussargues, passe par Galargues et Campagne, pour se terminer à Aspères. Une autre variante passant par Garrigues rejoint le Mas de Martin (CD 21). La seconde part du rond-point route de Montpellier, conduit à Saussines, le traverse et aboutit ensuite à Boisseron au point de jonction de la nationale 110 (Château d'eau).

Un simple chemin devenu impraticable

Nous aborderons en premier lieu la départementale 120, dite chemin vicinal n° 20 à la fin du 19e siècle. Certes, le plus ancien plan communal de Saint-Hilaire, datant approximativement de 1780, en fait déjà mention, mais on n'en trouve traces vraiment bien précises qu'à partir de 1841 (La nomenclature communale le désigne alors sous le n°4), date à laquelle une délibération commune prise par les maires de Buzignargues, Campagne, Garrigues, Galargues et Saint-Hilaire, fait part d'importantes dégradations et des travaux que celles-ci imposent. Il est fait remarqué à M. le Préfet :

« 1° que le chemin vicinal que les administrés ont à parcourir pour se rendre à la ville de Montpellier est assez bien entretenu jusqu'au territoire de Saint-Jean-de-Cornies, mais qu'arrivé à ce point il est tout à fait impraticable, y ayant des ornières tellement profondes qu'en hiver les moyeux traînent dans la boue et que les bêtes ont peine à sortir les charrettes vides ;

2° que si cette partie de chemin reste dans cet état de dégradation les administrés ne pourront plus en hiver communiquer – avec montures ou charrettes – avec la susdite ville qu'en passant par Sommières, et se verront donc obligés de prendre deux journées pour y aller et venir ;

3° que bien des fois M. le Maire de Saint-Hilaire, qui est le plus rapproché de la commune de Saint-Jean, a dit et fait

dire à son collègue de faire quelques réparations à ce chemin afin de le rendre viable, mais que ce dernier a toujours refusé, disant même qu'il n'en ferait jamais parce que ses administrés n'en ont nullement besoin ;

4° que cependant ce chemin avait été classé route diocésaine par les Etats du Languedoc, ce qui prouve son utilité et son importance, et que d'ailleurs c'est le seul que les habitants des communes susnommées

peuvent suivre pour se rendre au chef-lieu du département, vu que les affaires importantes les appellent journellement. »

Un bien long plaidoyer qui se termine par une formule de circonstance :

« En conséquence, M. le Préfet, les exposants pleins de confiance en votre sollicitude pour le bien de tous les administrés prennent la liberté de s'adresser à vous pour vous prier de vouloir bien obliger ladite commune de faire les réparations dans le susdit chemin et ainsi de le rendre viable. Fait à Galargues le 2 décembre 1841. »

La portion dite sensible enfin classée chemin vicinal

Le 17 décembre 1841 : conscient du problème, le préfet

L E S R O U T E S D É P A R T E M E N T A L E S À S A I N T - H I L A I R E

Le dossier des Chroniques

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La route de Montpellier

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adresse une lettre au maire de Saint-Jean-de-Cornies dans laquelle il lui recommande d'entreprendre les réparations utiles à la viabilité dudit chemin et à y affecter les ressources nécessaires, attendu que le chemin sera régulièrement entretenu. Mais le maire de Saint-Jean ne l'entend pas ainsi et fait valoir, dès le 23 décembre suivant, « que ce chemin, bien que traversant son territoire, n'a pas été porté chemin vicinal par sa commune à raison qu'il est éloigné du village et inutile pour elle puisqu'elle emprunte un chemin plus direct (déclaré vicinal et passant par Saint-Drézéry) que celui-là ». Là-dessus, il ajoute « que, n'ayant point de fonds pour le chemin en question, sa commune ne peut faire les réparations demandées, à moins que M. le Préfet veuille bien l'aider ». Le manuscrit contenant la réponse du préfet nous fait défaut, mais, vu la suite, il est permis de penser qu'une entente fut trouvée. Le problème en partie réglé, le préfet contacte, le 12 février 1842, l'agent voyer en chef et lui demande en premier lieu de faire classer la partie concernée en chemin vicinal, puis l'invite à se rendre sur le terrain pour constater l'état du chemin et pour en évaluer la dépense. Le rapport, émis le 2 mars 1842, mentionne sept communes traversées ; il y est demandé les ressources desdites communes ainsi que la proportion dans laquelle chacune devra contribuer. Le 14 mars, le représentant de l’Etat invite l'agent voyer à se conformer à la circulaire du ministre de l'Intérieur qui dit que pour une telle opération il faut exprimer le degré non par un chiffre en francs mais par un chiffre proportionnel comme 1/10e, 1/5e, etc., base applicable tous les ans et pouvant y recevoir tous les changements nécessaires.

En voici les résultats, émis par la commune de Saint-Jean (Sussargues n’est pas nommé) :

Saint-Jean 0,05

Campagne 0,12

Saint-Hilaire 0,12

Garrigues 0,12

Beaulieu 0,35

Buzignargues 0,12

Galargues 0,12

1, 00

Portion de Saint-Jean : 1450 m – portion de Beaulieu : 600 m.

La contribution de Beaulieu est la plus importante car il est jugé que c'est elle qui détériore le plus le chemin. Somme approximative de l'ensemble des réparations : 5 050 francs. Une somme qui sera en partie couverte par des prestations en nature (nombreux documents à ce sujet de 1841 à 1845). Cependant, et malgré ces bonnes résolutions, un rapport de l'agent voyer signale début 1846 le mauvais état persistant du chemin vicinal n° 20. Le 6 avril, le préfet invite les communes à se concerter et à reconsidérer le problème (!).

23 mars 1846 : un procès-verbal d'expertise fait état de trois parcelles incorporées à la voie publique n° 20, commune de Saint-Hilaire. Toutefois, il faudra attendre presque un an (le 11 février 1847), pour que la préfecture approuve l'arrêté par lequel la commune a fixé les alignements. Propriétaires touchés par les retraits : Chauvet et Simon. Et peut-être le sieur de Brignac (propriétaire du château) qui, on le verra plus loin, va poser problème. La vente effective du terrain Chauvet n'intervient que le 18 mars 1850, celle de Simon le 12 janvier 1848.

Persistance des difficultés - Classement de la voie en chemin de moyenne communication

4 octobre 1848 : les difficultés sur cette route persistent malgré les efforts de chacun et entraînent les divers usagers à demander le classement de la voie en chemin de moyenne

Le dossier des Chroniques

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La plaque posée sur la Maison Pradeilles

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Le dossier des Chroniques

communication. À force d'insistance, le préfet y consent, mais précise que ce type de chemin est placé sous sa direction immédiate, entretenu et restauré aux frais des communes intéressées et que les contingents sont fixés par lui. À cela il ajoute qu'il ne faut point penser toutefois à faire des travaux d'une grande importance vu que les ressources des communes ne le permettent pas, et qu'il faudra donc se borner, pour commencer, à placer sur la ligne un à deux cantonniers (aidés par des prestataires) pour faciliter surtout l'écoulement des eaux pluviales et rendre la chaussée praticable au roulage. Là-dessus, l'agent voyer estime qu'avec une somme de 6 à 8 000 francs le chemin pourrait devenir en peu de temps dans un état passable de viabilité. Par ailleurs, M. le Préfet laisse entrevoir une possible aide du département. Le 27 octobre 1848, sont rendues les délibérations des communes appelées à se prononcer, celles-ci approuvent à l'unanimité le classement et ses modalités. Deux d'entre elles seulement émettent un avis non favorable : Saussines et Beaulieu. L'agent approuve la démarche de Saussines qui n'est pas directement concerné, par contre ne partage pas l'opinion de Beaulieu qui préfère affecter une partie de son contingent sur un autre chemin. Quant aux communes ayant approuvé le projet, elles y ajoutent chacune leurs propositions propres. Buzignargues, par exemple, trouve le chemin menant directement à Saint-Hilaire (par le bois de La Blaquière) plus utile ; Garrigues tente de convaincre l'administration pour que la ligne soit plutôt dirigée entre lui et Campagne, à partir de Galargues ; ce dernier et Saint-Hilaire mettent l'accent sur les ressources et appellent l'Etat à participer entièrement... Bref, un vrai cahier de doléances !

Ressources extraordinaires mises à la disposition des communes, déductions faites des contingents qu'elles ont à fournir et non comprise la part proportionnelle qui leur sera allouée par l'Etat

Sussargues 713,07 F

Saint-Hilaire 379,53 F

Campagne 93,16 F

Beaulieu 667,05 F

Galargues 311,15 F

Garrigues 156,19 F

Saint-Jean 142,72 F

Buzignargues 138,50 F

2601,37 F

(Sur cette somme, 2000 francs sont exigibles en prestations en nature)

Intervention du préfet du Gard. Des vues différentes

29 septembre 1849 : autre épisode concernant le classement. Cette fois c'est le préfet du Gard qui se manifeste ; il fait remarquer à son collègue de l'Hérault que le chemin de moyenne communication n° 20, dit allant de Sussargues à la Croix de Gaillan, a été fixé entre Sussargues et Galargues, mais que le tronçon entre Galargues et la Croix de Gaillan n'a pu être déterminé puisqu'il importait de s'assurer avant tout du concours du département du Gard. Il évoque également le cas de Campagne et Garrigues, lesquels font valoir que d'autres chemins conduisent aussi à Sommières, notamment le n° 12 (Garrigues à Sommières).

5 mars 1852 : les pourparlers se poursuivent. Apparemment les deux préfets ont du mal à s’entendre, c’est du moins ce que laisse supposer une lettre de l’agent voyer du Gard : « Le préfet de ce département privilégie la direction d'Aspères alors que l'administration de l'Hérault prévoyait une direction par Saint-Clément ».

La différence porte entre le passage par Garrigues ou le passage par Campagne. Finalement, c'est cette dernière solution qui est choisie. En contrepartie, Garrigues voit son chemin n° 12 classé chemin de moyenne communication. Ce choix nécessitant un élargissement important de la traversée de Campagne, ladite commune demande un remaniement du tracé avant d'accepter la procédure.

Problèmes d’alignement au rond-point, route de Montpellier

Quelque temps après, Saint-Hilaire est confronté à des problèmes d'alignements. Le 9 avril 1853, le juge de paix rend un jugement en faveur de M. Ernest Maurin de Brignac, lequel n'a pas encore reçu le produit d'une cession de terrain faite à la commune en 1851. Cela entraîne plusieurs réclamations, dont une émise par M. le Préfet le 27 octobre 1853 et qui invite la commune à payer l'indemnité due au plaignant (182,60 francs). Réponse négative. Le préfet réitère sa demande qui, cette fois, tient lieu de mise en demeure. Mais le conseil municipal dit qu'il ne peut payer malgré sa bonne volonté, car, parallèlement, il procède à la construction du nouveau cimetière ! Un délai supplémentaire est demandé. En fait, il semble que M. de Brignac soit revenu sur une décision qu'il avait prise peut-être avec un peu trop de hâte : d'après le maire, la cession avait été faite gratuitement à la condition que la commune aiderait ce propriétaire à transporter la terre enlevée sur le restant de la parcelle et ce pour y établir une aire de dépiquage. Le lieu ? Il s'agit du terrain situé au

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rond-point, face au parc de M. Olivier et occupé aujourd'hui par deux villas récentes (voir plan n°1). La cause première de ce revirement ? Une nouvelle réévaluation du terrain probablement. En effet, les travaux pour la remise en état sont plus importants que prévu (murs de soutènement sur trois faces et remblayage en conséquence) et entraînent donc des frais plus élevés. Cependant, le 21 novembre 1853, l'agent voyer établit un rapport dans lequel il n'est pas tendre avec M. de Brignac. Il reconnaît à celui-ci le droit de se faire payer, mais évoque la construction du cimetière et ne s'explique pas pourquoi ce propriétaire, dont la fortune est colossale, exige immédiatement une telle somme alors qu'il pourrait en temps utile réclamer ses intérêts.

L’agent voyer désapprouve le comportement de M. de Brignac

21 février 1854 : l'affaire suit son cours. L'agent voyer émet une nouvelle critique contre M. de Brignac en l'accusant d'une petitesse : la réclamation, en échange de la parcelle cédée, d'un lopin équivalent et de même nature appartenant à la commune. Le conseil refuse d'approuver l'échange et convient – l'affaire n'a que trop duré – de l'indemnisation à condition qu'il soit procédé à une expertise contradictoire. Cette dernière a lieu le 15 mai 1854. Les experts des deux partis s'entendent et évaluent le surplus du terrain à 6 francs l'are, ce qui donne la somme minime de 4,20 francs ! Le 20 mai, la commune n'a toujours pas payé ses dettes, cela lui vaut une nouvelle mise en demeure du préfet. Les choses s'enveniment à nouveau : le 4 juin, le conseil fait part de son refus au préfet et exprime les tracasseries que celui-ci impose à la commune ; il remet également sur le tapis les premières propositions de M. de Brignac (cession gratuite avec conditions). Mais on ne joue pas impunément avec l'autorité supérieure : le 15 novembre 1854, le préfet inscrit d'office une somme de 200 francs au budget de la commune afin de couvrir les indemnités (!). Affaire à suivre.

Un tournant important Plan ancien avec le tracé de l’ancien cheminPlan ancien avec le tracé de l’ancien chemin

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Nous arrivons maintenant à un tournant important : la déviation du chemin n°20 entre Saint-Hilaire et Galargues, portion qu’empruntent désormais les usagers. Eh bien oui, ce tronçon n'existait pas avant 1860, pas plus d'ailleurs que le pont enjambant la Bénovie (affluent du Vidourle). Initialement le chemin menant à Galargues passait en contrebas du village, sous les maisons Guyot et Figeac, donc à gauche de la route actuelle, puis sous le lotissement La Margallière (rue de la Bénovie), le lagunage (chemin n°2 voir plan n°2), et se dirigeait ensuite vers la susdite rivière qui était traversée par un gué.

Nous sommes le 18 novembre 1854, certes le projet n'en est qu'à ses premiers balbutiements, mais paraît bien avancé déjà. En effet, les plans de la nouvelle route, côté Saint-Hilaire et côté Galargues, ont été dressés, également les plans parcellaires des élargissements à opérer dans l'intérieur des deux communes, ainsi qu'un plan de profil en long. Un vaste projet, donc, qui comporte aussi l'aménagement des rues. Les procédures étant similaires pour les deux villages (dates différentes), nous ferons abstraction de celles de Galargues, sans nous priver toutefois d'aborder plus loin la construction du pont.

Le premier plan concerne l'élargissement de la chaussée traversant Saint-Hilaire (L’avenue de Galargues) ; il est accompagné de divers documents relatifs aux expropriations partielles à opérer sur des parcelles. Six propriétaires sont concernés. Voyons lesquels. Pour cela partons du rond-

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point, route de Montpellier (Entre parenthèses : la situation en 2004) :

• Pierre Planque : une olivette – n°1 (Pointe du jardin de Beauquier au rond-point).

• Pierre Chapel : un jardin – n°392 B (Cour et maison d’Etienne Chapel. Il ne s’agit pas de la même famille).

• Xavier Malassagne : un jardin – n°392 C (Cour et maison d’Yvette Gil).

• Antoine Castan : une olivette – n°405 (Cour et maison d’Antoine Aiello).

• Olympie Caizergues, épouse de Brignac : 1° une terre – n°406 (Emplacement de l'école) ; 2° une terre – N°26 (Maisons Azéma et Royo, face à l'école).

• M. de Brignac : une terre – N°61 (pointe maison dite de Taty Pradeilles).

Le 25 novembre 1854, le préfet approuve le projet d'élargissement présenté et ordonne l'enquête préliminaire relative aux expropriations.

Mise en demeure en faveur de M. de Brignac

Dans la lancée resur-git l'affaire de Brignac. Survient un procès-verbal dressé à l'occasion d'un refus du conseil municipal de voter un crédit supplé-mentaire pour subvenir au paiement de la somme due au plaignant. Le 31 janvier 1855 : nouveau refus du conseil malgré la nouvelle mise en demeure du préfet. Saint-Hilaire remet sur le tapis les premières conditions passées avec M. de Brignac. Le 13 mars suivant, le préfet réclamant certaines pièces à retourner, M. le Maire répond qu'il ne « se souvient pas » de les avoir reçues (l’art et la manière de ga-gner du temps !). Et ainsi donc, en date du 17 avril 1855, pour la deuxième fois l'affaire est confiée à la Justice de paix du canton de Castries.

20 avril 1855 : on prend les mêmes et on continue. L'indemnité n'est toujours pas payée et le conseil refuse de voter une imposition extraordinaire. M. le Préfet fait procéder une nouvelle fois à une imposition d'office de 200 francs (indemnité + intérêts) et invite le conseil à mettre fin à cette regrettable affaire qui a pris une trop grande importance. Non sans rechigner, Saint-Hilaire s'acquitte enfin de sa dette (il

n’est jamais trop tard), avec probablement la promesse qu'il lui sera accordé un secours de 500 francs. Secours effectivement versé et affecté au paiement des nouvelles expropriations.

Poursuite des élargissements et… des expropriations

Entre temps, le projet d'élargissement suit son cours. Le 23 avril, un jugement (procédure normale) est rendu par le tribunal de 1ère instance de Montpellier, portant sur les expropriations nécessaires à l'élargissement. Les jours suivants, plusieurs documents sont émis au sujet de la rectification concernant la pointe de l'actuel rond-point (plan n°1). Le propriétaire de la parcelle, Pierre Planque, propose un échange avec un terrain de même valeur situé au Puech de l'Espérou, au lieu-dit appelé Le Fournas. Le conseil refuse malgré ses difficultés à payer les sommes dues.

Le 21 mai 1855 voit apparaître la liste des propriétaires expropriés dans la portion de terrain située entre Saint-Hilaire et commune de Galargues (cf tableau à la page suivante). Attendu que ces parcelles, toutes dans la section A, ne seront prises qu'en partie. Ce qui, en fait, représente peu puisque la nouvelle route traversera surtout le vaste tènement communal de La Margallière.

Le 25 mai 1855 : dans la salle des audiences de la Justice de paix de Castries, un jury constitué selon la

loi est réuni afin de fixer les indemnités des expropriations d'utilité publique effectuées entre Saint-Hilaire et les limites du territoire de Galargues.

Le 25 juillet 1855, à la demande du préfet, le conseil vote une imposition extraordinaire de 500 francs, recouvrable en deux annuités à partir de 1856, pour paiement desdits jugements. Cette délibération étant incomplète, elle ne sera autorisée qu'à partir du mois d'octobre.

On trouve peu de documents sur le sujet durant les trois années suivantes. Il faudra attendre le deuxième semestre de 1859, pour qu’apparaissent à nouveau quelques pièces, lesquelles ont trait principalement à des votes de ressources supplémentaires pour l’entretien, ainsi qu’à une aide de la préfecture s’élevant à 490,93 francs.

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L’ancien chemin sous la Margallière

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Le dossier des Chroniques

Prolongement du chemin n° 20

1860 : la commune de Garrigues, qui jusque-là fournissait un contingent en argent et en nature, ouvre à nouveau le débat au sujet des directions prises par le chemin n°20. Le 31 mai, son maire demande que le chemin soit prolongé entre Galargues et le chemin de moyenne communication n°12, puis Garrigues. Il fait allusion aussi au chemin reliant Galargues à Garrigues (entretien, etc.). En août, les trois communes concernées sont consultées afin que soit déterminée une direction au chemin n°20 : soit par Garrigues (tracé rouge), soit par Campagne (tracé bleu). Galargues adopte le tracé bleu, à la condition expresse que la commune ne sera pas tenue d'y affecter aucune de ses ressources. Campagne aussi, évidemment, et rejette catégoriquement le tracé rouge qui ne fait qu'effleurer sa commune. Garrigues argumente, mais l'évaluation des deux tracés (rouge : 13 000 francs et bleu : 9 500 francs) ne plaide pas en sa faveur. Le tracé bleu est définitivement adopté courant octobre. Quant à la partie reliant Campagne à Aspères, on la retrouve encore comme chemin ordinaire en 1866.

Le 24 octobre 1860 : le maire de Saint-Hilaire fait savoir au préfet qu'à la suite des pluies importantes de la semaine précédente, une partie du chemin nouveau entre Saint-Hilaire et La Bénovie demeure impraticable sur 80 mètres. Il demande d'urgence de mettre un cantonnier. L'agent voyer appuie la requête, mais fait remarquer que les ressources annuelles allouées à ce chemin sont trop faibles, que le cantonnier ne peut y travailler qu'un mois par an seulement, et donc qu'il serait sage que les communes concernées s'imposent quelques sacrifices.

Les travaux sur la déviation stagnent

1861 : de nombreux documents sont émis au sujet de l'exécution des travaux de la nouvelle route entre Saint-Hilaire et Galargues. Le 26 juin, il est signalé par les deux communes un passage difficile pour la circulation des charrettes. Le 9

août, une délibération du conseil municipal de Saint-Hilaire rapporte :

1° que la partie du chemin qui est en cours d'exécution est arrêtée depuis plusieurs années (!) : des rochers (face au lagunage) font obstacle aux travaux qui jusque-là ont été réalisés par les prestataires des communes concernées ;

2° qu'il est urgent pour la viabilité publique que cette partie soit terminée au plus tôt ;

3° que Galargues a voté à cet effet une imposition de 200 francs et que Saint-Hilaire s'apprête à agir de même avec une somme de 100 francs.

Le 19 octobre : ladite portion ne permet toujours pas une circulation satisfaisante, il reste une tranchée à ouvrir dans le roc qui ne peut se faire qu'avec le secours de la mine. Un marché est conclu avec le sieur Louis Aurèche, ouvrier mineur de Castries. Celui-ci s'engage à exécuter les travaux au prix unique de 2,25 francs le m3. Longueur évaluée : 270 m, coût : 607,50 francs.

Début 1862 : les travaux traînent, l'entrepreneur est confronté à des problèmes personnels et, de plus, ne perçoit pas ses paiements dans les délais convenus. Le 9 mai, le conseil vote une imposition extraordinaire de 150 francs et bénéficie d’une subvention de 300 francs, sommes qui vont lui permettre de solder « à très peu près » les travaux. Le 15 octobre 1862, la route est enfin dégagée, mais le coût de la prestation est largement supérieur aux prévisions : 1152,81 francs !

1863 : le 19 janvier, le nouveau tronçon entre Saint-Hilaire et Galargues, à l’aval du gué de la Bénovie est terminé. Nous reviendrons sur ce gué – qui lui aussi connut pas mal de déboires – dans la partie consacrée au pont de Galargues. Dans le village, la procédure des expropriations suit son cours : les promesses de ventes sont signées le 12 mai et les prises de possession par la commune s'échelonnent jusqu'en 1864.

Propriétaires expropriés N° de parcelle Ares Centiares Nature Indemnités (francs)

Jean-Aimé Chauvet 62 3 24 Aire à dépiquer 300,00

Étienne Dumas 63 et 64 4 16 Vigne 166,40

Jean-Antoine Durand 67 1 84 Vigne 73,60

François Azéma 101 2 75 Vigne 110.00

Étienne Bonfils 86 1 95 Terre 39,00

Dame Rouvière 83 1 16 Vigne 70,40

Jugements rendus le 25 mai 1855

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Petits litiges faisant suite aux expropriations (avenue de Galargues)

Le 14 mars de l'année 1864 : un petit incident éclate entre M. le Curé et l’agent voyer. Ce dernier, se trouvant dans l’obligation de déplacer une croix route de Galargues (celle-ci se trouve actuellement entre l'école et la maison Aiello), se heurte au refus du prêtre, lequel dit ne pouvoir laisser faire ce blasphème et qu’il doit en avertir ses supérieurs. Devant tant d’insistance l’agent dresse un rapport en bonne et due forme et le soumet directement aux autorités religieuses. Quelque temps après la permission est obtenue, la croix est placée à l’endroit prévu. Bref, l’affaire est close.

À présent, déplaçons-nous seulement de quelques mètres (maison Aiello) : le 29 octobre 1865, la dame Joséphine Granier, veuve Castan, propriétaire alors de la parcelle (olivette n°405), réclame au moyen d'une pétition le paiement de l'indemnité pour la cession de son terrain. Elle argumente notamment sur la fermeture d'un puits et demande des dommages pour cette perte (aujourd'hui ce puits se trouverait à une vingtaine de mètres vers l'école, à partir de la rue de l'Abreuvoir, exactement sur l'axe de la route). La promesse de vente est signée le 27 janvier 1866 et le paiement, après imposition extraordinaire, intervient semble-t-il un an après, le 13 février 1867. Démarche identique, le 7 avril 1868, de Mme de Brignac pour le terrain cédé en 1864 et qui n'a pas encore été payé. L'agent voyer invite l'intéressée à passer tout d'abord l'acte de vente. Devant l’impatience des administrés, le conseil approuve les promesses de vente (ensemble des terrains expropriés) et autorise à les convertir en actes définitifs le 2 mai 1868.

10 octobre 1868 : plainte de M. de Brignac au sujet d'une parcelle sise sur le territoire de Beaulieu qui lui a été prise sans son autorisation. En fait, la partie enlevée est très minime et le différend relève plutôt d'une mauvaise entente (d'un manquement) entre le sieur de Brignac et l'agent voyer cantonal. L'indemnité compensatrice est évaluée à 10 francs !

1869 : le 10 mai, les certificats en faveur des propriétaires expropriés sont signés, sauf celui de M. le Maire, Pierre Planque qui consent à attendre que les fonds soient disponibles.

Pendant ce temps, un nouvel élargissement du chemin n° 20 est en cours ; il concerne surtout les communes de Beaulieu et de Sussargues. Une enquête publique est ouverte et ne donne lieu à aucune remarque majeure. Les travaux terminés en octobre, M. le Maire de Sussargues demande au préfet que les journées restantes de prestations destinées au chemin en 1870 soient reportées sur une autre voie.

Le manque d’entretien amène quelques dégâts

1870 : le grand chambardement des modifications sur l'ensemble du chemin n°20 est terminé (reste la construction du pont sur la Bénovie). Mais un autre problème dès lors surgit : l'entretien régulier du nouveau tronçon. Les ressources qui y sont affectées annuellement s'élèvent à 226 francs, or cette somme ne permet pas l'intervention régulière d'un cantonnier. Résultat : les fossés sont en très mauvais état. L'agent voyer propose à la commune de voter un prélèvement

complémentaire de 200 francs. Le conseil refuse la proposition et évoque les sacrifices auxquels il a dû faire face durant de longues années. Même problème pour les autres communes, d'où, le 30 juin 1870, une pétition collective adressée à la préfecture par les maires des villages concernés afin que ladite voie soit classée chemin de grande communication, chemin qui bénéficierait ainsi d’avantages financiers. Refus du Conseil général et du Conseil de

l'arrondissement qui ne désirent pas augmenter le réseau.

Le 26 septembre 1870 : le maire de Saint-Hilaire, Pierre Planque, obtient l'autorisation de toucher l'indemnité qui lui est due et qu'il avait différée volontairement (promesse de vente de 1868).

Aliénation d’un terrain après une rectification aux Rompudes

1872 : aliénation d’un terrain par la commune à la suite d'une rectification du chemin n° 20 (n° 4 sur la carte communale) réalisée vers 1851, quartier des Rompudes, et qui donna lieu à l'affaire de Brignac largement commentée en son temps. Ledit chemin avait été alors redressé sur une longueur d'environ 80 à 100 mètres, à partir de la maison appartenant aujourd'hui à M. Olivier (haut des platanes avant le rond-point), portion qui partait en oblique vers la gauche

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Le rond-point

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et rejoignait l'actuel chemin des Devès (voir plan n°1). Le 12 mai 1872, le conseil délibère afin d'obtenir l'autorisation de vendre le bout de chemin devenu inutile. Durant l'été, la procédure est engagée : plan du projet, nominations, autorisations diverses, etc. Le tout amenant le 6 octobre une enquête de commodo et incommodo ; trois jours y sont consacrés, aucune déposition n'est faite : avis favorable. Les bénéficiaires ? Gabriel Beauquier et Marie-Jeanne Simon qui possèdent chacun une parcelle de part et d'autre de l'ancien passage.

Début 1873 : nouveaux désaccords avec M. de Brignac à propos d’une aire de dépiquage (toujours la même). Cette fois il s'agit d'un différend entre le préfet et lui. Un jugement en date du 28 février donne suite à une expropriation en règle.

21 mai 1873 : les pro-messes de vente concer-nant le chemin aliéné aux Rompudes sont signées. L'ancien bout de chemin est partagé en deux parts égales dans le sens longi-tudinal.

1881 : le 24 avril, le conseil délibère au sujet d'une pétition produite par le sieur H. Vianès. Celui-ci réclame à la commune le paiement d'un terrain qu'il a cédé il y a environ 28 à 29 ans pour l'élargissement du chemin n°20. Dans un rapport l'agent voyer dit qu'à l'époque le sieur Vianès avait probablement donné son terrain verbalement, mais que la commune pourrait éventuellement examiner ladite demande. Le 9 mars : l'agent voyer, qui a dès lors la conviction que le pétitionnaire a cédé gratuitement son terrain, demande la prescription de la requête. Approbation du préfet. L'affaire est classée.

Le 28 août 1885 : le préfet autorise le sieur Jean Castan à construire un puits le long du chemin n°20. Lieu non déterminé. Peut-être dans la parcelle n°405 (aujourd’hui maison Aiello) qui avait été partagée apparemment entre lui et Joséphine Granier (veuve d'un autre Castan) (?).

1890 : quelques problèmes d'indemnisation concernant des terrains cédés perdurent dans les communes traversées par le chemin n°20. Le 11 mai, une somme de 500 francs est votée au budget de 1891 pour l'élargissement de la voie qui va aboutir au chemin n°1 (CD 135). Le 28 décembre, la grand-rue subit une nouvelle rectification. L'alignement nécessite un achat et un échange de terrain (221 francs). Trois propriétaires sont concernés : Castan, Rouvière et Chauvet. Le lieu ? Peut-être au niveau de la rue de l'Abreuvoir (?).

À partir de cette date plus rien, aucun pièce sur ledit chemin. Il faut remonter jusqu'à 1930 pour retrouver des documents sur le sujet. Le 15 octobre, le maire Pierre Gachon présente au conseil un dossier concernant la promesse de vente faite par Madame Simon. Il s'agit d'une parcelle de terrain (N° ?), section A, sise dans le village et achetée en

vue de l'amélioration du croisement des chemins n° 20 et n°35 (CD 135). Reconnaissons là, une fois encore, la fameuse pointe du rond-point actuel, route de Montpellier ! Le projet porte aussi sur l'aménagement et la construction de caniveaux près de l'école.

Les événements qui survinrent par la suite étant, dirons-nous, de moindre importance ou encore bien trop récents pour être relatés, nous arrêterons donc ici

l'histoire de la ligne n°20, devenue par la suite le chemin départemental n°120. Certes, il aurait été utile de savoir par exemple à quelle époque fut goudronnée pour la première fois cette route, mais les documents faisant défaut…

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Cet article paraîtra dans le livre en préparation sur Saint-Hilaire.

La suite (Le pont de Galargues) dans le prochain numéro.

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Le CD 120 au dessus du lagunage

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C a r n e t r o s e

Cela se pourrait bien en effet si les naissances – on ne sait jamais – se poursuivaient à ce rythme-là ! Eh bien oui, voilà qu’en l’affaire de vingt-cinq jours seulement, cette vaste et fort respectable demeure aura vu arriver deux superbes bébés, Axelle et Lison ; et

ce pour la plus grande joie de leurs parents respectifs. Deux nouvelles châtelaines donc, qui, à l’instar de leur maman, viennent apporter du charme et de la bonne humeur au 160 de l’avenue Cantagril.

La première, Axelle, nous vient de Sandra Serre et de son compagnon Olivier Pradeau. Née le 24 août 2004, elle pesait alors 4,540 kg et mesurait 44,5 cm. Nous vous l’avions

dit…superbe, à faire le bonheur de sa jeune sœur Camille, âgée d’un peu plus de 4 ans.

La seconde a pour maman Séverine Serre et pour papa Daniel Vergus ; elle s’appelle Lison et a vu le jour le 19 septembre 2004. Son poids au premier cri : 3,230 kg. Sa taille 49 cm. Oui, une belle plante ! Comme sa proche cousine, Lison aura été

accueillie par un petit sourire complice : celui d’un frère cette fois, Mathis, lequel vient d’avoir tout juste 3 ans.

Félicitations aux parents. Bienvenue à Axelle et à Lison et que l’avenir leur soit le meilleur possible.

Le château de Saint-Hilaire en passe de devenir une poupon-nière ?...

Au fil du temps...

C a r n e t b l a n c

Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants »… Certes, ils n’en sont pas tout à fait là, mais bon, les voici sur la bonne voie. Une vie bien remplie : que pourrait-on leur souhaiter de mieux en effet ? Un vaste

programme, qui, dans un avenir plus ou moins proche, pourrait être adopté par Audrey Schulz et Sébastien Vianès, lesquels échangeaient, le samedi 23 octobre, maintes promesses allant en ce sens.

Des «oui» comme s’il en pleuvait : une métaphore de circonstance vu les nuages qui s’amoncelaient depuis le matin, laissant présager quelques averses… de bonheur, on l’aura compris, et de formalités aussi ! Premier acte : la mairie, où Mme le maire cédait pour un court instant ses pouvoirs à Pierre Vianès, le père du marié ; un homme comblé qui, avant de prononcer avec émotion les formules d’usage, se lançait dans une véritable apologie du mariage. Deuxième acte : l’église, où la cérémonie cette fois était célébrée par l’oncle, grand officiant devant l’Éternel. – Bref, une famille qui assume…

Un mariage avons-nous dit ? Sans aucun doute, mais également une confirmation puisque nos deux tourtereaux vivaient déjà ensemble depuis un certain temps, formant même un foyer, et ce grâce à la venue de Coralie née le 29 septembre 2003. Un petit bout de chou encore, toutefois un témoin heureux et attentif.

Félicitations aux jeunes époux, à leurs parents respectifs et, bien sûr, à Coralie.

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Les jeunes mariésLes jeunes mariés

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I n m e m o r i a m

Au fil du temps...

Nous avons appris le décès de Mme Christiane Marty survenu à La Rochelle le 26 octobre 2004 à

l’âge de 75 ans.

Mme Marty, saint-hilairoise d’adoption (elle habitait alors à Nîmes), venait passer régulièrement les mois d’été dans notre village où elle possédait une maison (avenue Cantagril) depuis très longtemps déjà. Grande lectrice des Chroniques, elle n’oubliait jamais de venir nous réclamer les numéros parus durant son absence, tant pour l’intérêt qu’elle portait à notre commune que par fidélité à son époux, Louis Marty, disparu le 14 décembre 1997, lequel ne dédaignait pas à l’occasion y écrire quelques articles.

Nous la voyions très peu ces deux dernières années, trop affaiblie par un grand nombre d’épreuves, notamment de graves ennuis de santé qui l’avaient fortement handicapée.

Les obsèques religieuses ont eu lieu le jeudi 28 octobre, à 15 heures, au temple à la Rochelle et ont été suivies le lendemain, à 16 heures, d’une inhumation au petit cimetière de Saint-Hilaire.

Nous adressons nos plus vives condoléances à ses enfants, parents, alliés et amis.

Jacquy Gil

Adieu madame Marty

Elle était âgée de 89 ans. Issue de la famille Castan, cette ancienne saint-hilairoise, plutôt discrète, tournée

vers le recueillement, et dont l’existence fut nourrie de simplicité, n’aura cessé, malgré ses propres difficultés, de porter un regard attentif, parfois plein de compassion, sur les autres.

Sensible aux drames humains, aux misères de ce monde, elle ne se dérobait pas lorsqu’il fallait faire acte de solidarité, n’hésitant point, par exemple, à ouvrir sa porte aux inconnus, à répondre généreusement à leurs sollicitations.

Femme aux convictions religieuses inébranlables, fidèle à ses engagements, Marie-Louise se consacra longtemps à la communauté paroissiale, y apportant toute sa foi et son dévouement.

Epouse d’André Caizergues – décédé en 1970 – lequel fut maire de Saint-Hilaire durant 5 ans (1965 -1970), elle portait un nom qui reste étroitement lié au destin de la commune puisque, aujourd’hui encore, c’est sa belle-fille, Marie-Claude Caizergues, qui occupe cette fonction.

Souffrante, fatiguée par une vie qui soudain n’avait plus rien à donner, Marie-Louise sortait peu ces derniers temps. – un renoncement ? Non, pas vraiment, car elle savait saisir à l’occasion son téléphone, s’enquérir de la santé de chacun, offrir son aide morale… un soutien que seule une personne ayant traversé maintes épreuves est en mesure de prodiguer.

Puisse-t-elle trouver enfin la paix auprès de ce Dieu auquel elle n’avait cessé de croire et qu’elle avait décidé de servir.

Marie-Louise Caizergues est décédée le 29 juillet 2004 à 19 h. Elle était née le 17 mars 1915 et connut donc fort peu son père mort à la guerre le 8 août 1918.

Ses obsèques religieuses ont eu lieu le 31 août 2004, à 9 h, en l’église paroissiale de Saint-Hilaire et ont été suivies par une inhumation dans le caveau de famille.

Nous adressons nos condoléances les plus attristées à ses enfants, petits-enfants, parents et alliés.

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Marie-Louise Caizergues vient de nous quitter...

Noël 1999Noël 1999

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Éphémérides...É l e c t i o n s e u r o p é e n n e s 1 3 / 0 6

Inscrits : 257 – Votants : 119 – Exprimés : 115Région Sud-Ouest : 26 listes

Liste Tête de liste Voix % St-Hilaire % Canton % région

VERTS Onesta 26 22,61 11,39 8,31

UDF Cavada 20 17,39 13,29 13,2

FN Martinez 15 13,04 9,29 8,75

PS Arif 13 11,30 28,66 30,83

MPF Leconte 9 7,83 5,16 4,60

UMP Lamassoure 8 6,96 15,43 15,17

DVD Garrigues 6 5,22 1,73 1,66

CPNT Lafi tte 6 5,22 3,10 3,44

RPF Abitbol 4 3,48 2,21 2,06

PCF Polo 3 2,61 4,03 6,46

DVD Roy 3 2,61 1,04 0,82

LO-LCR Krivine 2 1,74 2,89 2,58

MNR Souville 0 0 0, 37 0,32

PT Chevalier 0 0 0,63 0,82

DIV Lacour 0 0 0,44 0,37

DIV Saladin 0 0 0,23 0,15

DIV Langhi 0 0 0,11 0,15

DIV Laco 0 0 0,00 0,21

DIV Patry 0 0 0,00 0,04

DIV Cissé 0 0 0,00 0,03

DIV Baritel 0 0 0,00 0,00

DIV Mansouri 0 0 0,02 0,00

DVD Scheiwiller 0 0 0,00 0,00

DVD Boyer 0 0 0,00 0,00

DIV Sordes 0 0 0,00 0,00

DIV Joubert 0 0 0,00 0,00

Abstention : pourcentage des inscrits

France 57,22 %

Région 54,37 %

Département 57,40 %

Canton 55,84 %

Saint-Hilaire 53,70 %

Bien calme le bureau de vote à Saint-Hilaire en ce dimanche 13 juin 2004. Un bon point, toutefois,

à nos électeurs, lesquels, en matière de participation (46,30 %), ont largement dépassé les moyennes enregistrées. Pour le reste, nous vous renvoyons aux nombreux et divers commentaires qui, en leur temps, ont paru sur le sujet.

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Le bureau content de voir arriver un électeurLe reconnaissez-vous ?Le reconnaissez-vous ?

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Une main de maître ?

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Éphémérides...F ê t e l o c a l e1 2 / 0 6 e t 1 3 / 0 6

La fête locale est toujours un événement dans nos villages, même lorsqu’elle ne dure qu’un jour ou deux. Certes, nos petits bals ne sont plus ce qu’ils étaient autrefois,

les décibels prennent d’assaut les places et l’enthousiasme, désormais, s’exprime plutôt du côté de la buvette, mais demeure la tradition : celle où le taureau est roi.

Heureux moments que ces abrivados et bandidos : du bonheur pour les yeux. Et aussi un zeste d’émotion, juste ce qu’il faut pour donner plus de saveur à l’apéritif faisant suite généralement à ce type de manifestation. Un taureau qui s’échappe… et c’est le point d’orgue ; l’excitation est à son comble… on ne parle que de ça. On s’invente des exploits : on était là, à l’endroit précis où la bête est passée. – On l’a presque touchée !

Puis soudain l’accalmie, l’ombre cernée par les pétanqueurs, le chaud après-midi s’égrenant au rythme des carreaux … 19 h : la tournée du vainqueur et, enfin, le vif du sujet : la musique, les manèges…Et tant pis si les travaux dans les rues du village, plus longs que prévu, n’ont pas permis l’encierro le 12 au soir ; tant pis si les élections le lendemain ont amené le comité à ne programmer qu’un concours de boules… Une fête quelque peu tronquée, il est vrai, mais une fête quand même.

Bref, deux journées plutôt réussies, celle du samedi en particulier, et qui se sont déroulées sous un magnifique soleil (une fois n’est pas coutume !). Une participation en deçà de nos espérances, toutefois très honorable, suffisamment du moins pour générer une super ambiance : « On s’est éclatés » me disait Janine !

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Quatre chevaux pour un taureau

Le roi de la paellaLe roi de la paella

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Les cinq Grâces

Le programme (pour mémoire)

Samedi 12 juin : 11 h 30 abrivado15 h concours de pétanque (23 équipes)19 h bandido (un taureau « enquille » les Devès – par

le chemin de Buzignargues passant devant la maison des Guyot – et y séjournera quelques jours)

21 h bal avec Phil Sono (de la musique à vous rendre insomniaque !)

Dimanche 13 juin :

15 h concours de pétanque (18 équipes)

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C’était au mois de juin ; ils sont venus, ils sont tous là… Les résidents de la Margallière ont chaque année différentes raisons de passer une bonne soirée tous

ensemble. Les « Gisèles » avaient secrètement confectionné des tenues de cabaret pour ces messieurs. Inutile de dire que l’ambiance était là. Le temps aussi, superbe soirée nous permettant d’avancer assez tard dans la nuit, sur des pas de danses variées.

Repas concocté par l’ensemble féminin, mise de table et installations électriques par les plus initiés, grillades faites par Christian, musique assurée par Daniel, improvisation de Lucien en metteur en scène… et tout cela sous l’œil amusé de notre maire, Marie-Claude Caizergues et d’Alain son époux.

Merci à vous Saint-Hilairois de la Margallière, de vous prêter avec autant de complicité à cette soirée de bon voisinage.

A l’an que ven !

Gisèle Jeanjean

R e p a s d e l a M a r g a l l i è r e 2 5 / 0 6

Éphémérides...

Public et instruments astronomiques étaient au rendez-vous en cette soirée du 26 juin… Seules manquaient les étoiles, devenues trop pudiques sans doute devant tant

de regards se tournant soudain vers elles !

Un ciel voilé donc pour ces « Lectures sous les Étoiles », mais qui finalement ne vint que très peu affecter cette manifestation originale, laquelle avait été mise en place par la bibliothèque municipale, en l’occurrence par son dynamique animateur Jacques Brunerie.

Des lecteurs et des auditeurs une fois de plus ravis, heureux de venir partager d’intenses moments consacrés principalement à la lecture. Des textes, des sensibilités, des auteurs différents pour un sujet qui n’a cessé depuis la nuit des temps de fasciner les hommes : le ciel profond.

De nombreux extraits lus par l’ensemble des participants avec une même ferveur, celle qui donne à (re)découvrir quel-

ques chefs-d’œuvre hélas parfois trop vite oubliés. Signalons au passage la présence de Janine Teisson, écrivain ayant ac-quis une certaine notoriété, et qui, pour notre plus grand plai-sir, nous livrait quelques morceaux poétiques inédits : un petit

clin d’œil à la Lune… suivi d’une collation nous por-tant sur l’autre face, non moins énigmatique, de la parole. Le tout auréolé du mystère crépusculaire, cette note de poésie sup-plémentaire. Un lieu aussi, pas n’importe lequel, agreste s’il en est (sous de vieux chênes, à la lisière du bois des Devès) et donnant ainsi à cette manifestation une atmosphère excep-tionnelle.

Bref, une nuit magique, ouverte à tous les rêves, à la méditation : l’innocence des premiers jours ! À refaire.

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Une forêt de transats...

L e c t u r e s s o u s l e s é t o i l e s 2 6 / 0 6

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En France, tout finit par des chansons, dit-on. Eh bien à Saint-Hilaire tout finit par un repas ! Ainsi n’a pas failli à la règle l’association Ballatak (tennis de table) qui en

ce dimanche 27 juin, entendait bien clore une saison riche en événements de toutes sortes (tournois, rencontres amicales, entraînements, etc.) en rassemblant ses adhérents autour de tables, avouons-le, peu conformes au sport habituellement pratiqué.

Coup d’envoi à midi avec, en guise d’échauffement, un copieux apéritif, histoire de mettre en jambes (ou en bouche !) ces sportifs en quête toujours de nouveaux exploits. Lesquels, une fois n’est pas coutume, avaient troqué balles et raquettes pour la fourchette et le couteau. Lieu de cette conviviale compétition : la cour

Pradeilles où le soleil, étant aussi de la partie, procédait à quelques grillades bien avant que le barbecue ne fût opérationnel.

Echanges de plats, services réguliers … Une partie fort vite engagée, mais quelque peu troublée bientôt par une digestion difficile et qui n’eût pas souffert d’une bonne sieste si la pétanque n’avait été inscrite au programme. Bref, une discipline stricte, comme on peut le constater, et qui devait amener des prolongations le soir venu. Fallait bien finir en beauté pour ce dernier challenge !

Jacquy Gil

R e p a s B a l l a t a k2 7 / 0 6

Éphémérides...

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R e p a s d u « 1 4 j u i l l e t »1 7 / 0 7

Fêter le 14 juillet deux à trois jours après (ou avant), voilà qui n’est guère conforme à la tradition républicaine, mais qui fait partie désormais des coutumes saint-hilairoises.

Pourquoi la municipalité, via le comité des fêtes, procède-t-elle ainsi, et cela depuis maintes années déjà ? Tout simplement pour rassembler le plus d’habitants possible, lesquels, chose bien légitime, se dispersent quelque peu le jour de ladite fête nationale, feux d’artifices obligent.

Bien vu une fois e n c o r e , car en ce samedi 17 juillet, ce sont près de cent personnes qui vinrent goûter à l’excellente r o u i l l e ,

point d’orgue d’une rencontre placée sous le signe de la convivialité et qui aura généré beaucoup d’ambiance. Faut dire que tous les ingrédients étaient là : un temps magnifique, la musique, un menu plus que copieux, la carthagène, et évidemment la bonne humeur, la joie de se retrouver à nouveau devant une table.

« On a commencé tôt et on a fini tard »… Une formule certes assez lapidaire, mais résumant parfaitement la fougue

qui anima les convives durant cette soirée. De l’apéritif à la dernière danse, pas le temps de s’assoupir, point de répit, ni pour les jeunes ni pour les plus âgés. Il en va ainsi pour toute fête qui se respecte, chacun s’y adonnant bien sûr à sa manière.

Jacquy Gil

Une honorable participation avons-nous dit ? En effet, voilà qui n’est pas mal, mais sans doute aurions-nous pu faire mieux. Souvenez-vous du bon vieux temps où nous nous retrouvions 150, 180… personnes ! Bah ! Allez, mettons cette petite défection sur le compte des départs en vacances et rappelons brièvement le menu :

• Apéritif offert par la municipalité• Entrée : salade composée• Plat principal : rouille (un régal)• Fromage (selon arrivage, expression chère au

comité)• Dessert : tarte (aux pommes)• Vin : vinification du pays (d’aucuns auraient dit de

Boisseron !)• Et enfin pour faire « descendre » tout ce petit

monde : un petit café maison, doublé de la douce, claire et ambrosiaque (mot à chercher sur le dictionnaire) carthagène d’Etienne Chapel, concurrencée par celle de Jean-Michel Pécoul… et de la bande à Caizergues

Merci cher Comité, tout cela était parfait !

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Deux fidèles, Marinette et Aimé Gachon

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U n b e a u s u c c è s 2 7 / 0 8 e t 2 8 / 0 8

Il s’appelle Guillaume Brunerie, il est né le 13 décembre 1989 et vient de participer au 18e Championnat International des Jeux Mathématiques et Logiques qui se sont déroulés

les 27 et 28 août 2004 à la Maison du Bridge de Saint-Cloud (92). Des concurrents issus d’une dizaine de pays et même plus (France, Pologne, Belgique, Suisse, Italie, Russie, Ukraine, Canada, Tchad, Algérie…) et se répartissant en huit catégories d’âge.

Matheux, Guillaume Brunerie ? Sans aucun doute, et porteur désormais d’un diplôme que bien des jeunes gens de sa génération aimeraient posséder. En effet, cet élève fort studieux, qui vient de terminer sa troisième en beauté au collège de Castries, peut être fier des résultats obtenus lors de cette brillante épreuve organisée par la Fédération Française des Jeux Mathématiques, puisque non seulement il arrive au 4e rang de sa catégorie (C2), mais encore se retrouve à la place très enviée de 1er des français ; derrière un suisse et deux polonais (le 2e français occupant la 10e position). Une suite logique,

serions-nous tentés de dire, étant donné que Guillaume s’était distingué, et bien distingué, à la demi-finale régionale de Marseille en arrivant, qui dit mieux, le 1er !

Un bel et honorable succès donc pour cet élève plutôt réservé, mais qui a su se démarquer des 49 candidats de sa catégorie dont la bosse (celle des maths, bien sûr) faisait montre déjà d’une proéminence peu commune ! Dès lors, que dire de celle de Guillaume ? Qu’elle a commencé à se développer dans la classe unique de Saint-Hilaire, un type de classe que l’on a peut-être trop vite dénigré. Un parcours sans faute depuis, et qui laisse supposer une entrée en seconde des plus prometteuses... et probablement aussi d’autres performances. C’est du moins ce que nous souhaitons à Guillaume tout en lui adressant nos chaleureuses félicitations. Sans oublier ses parents, dont la joie, cela va de soi, est à son comble.

Jacquy Gil

Éphémérides...

Guillaume et son diplômeGuillaume et son diplôme

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F e r r a d e d e s v e n d a n g e s 2 6 / 0 9

Une ferrade des vendanges venant clore une saison festive riche et variée… Voilà qui s’appelle finir en beauté.

Des chevaux ; des taureaux ; un cadre bucolique : la manade Janin ; et une centaine de convives… Le tout baignant dans les ultimes lumières de l’été. Eh bien oui, une fois encore, c’est avec brio que le comité des fêtes aura joué les dernières notes de sa partition.

Certes, un brin de fraîcheur accompagnait le soleil en ce dimanche 26 septembre et le vent galopait allègrement dans les prés, mais bon, fallait bien que cette finale soit marquée par une singularité. Et par l’inattendu aussi. Un petit plus prenant à l’occasion les traits de Marie-Claude Caizergues, maire. En effet, celle-ci, après avoir été initiée quelque peu à l’art du bistournage (castration) par le manadier Yves Janin, porta aussitôt son tout nouveau savoir-faire sur un jeune taureau, lequel s’en retourna furieux et fort dépourvu… Du large Messieurs, l’habileté de cette femme est devenue telle, désormais, que la plus grande prudence s’impose !

Cela dit, comment rester insensible à la suite du programme. Le menu par exemple : brasucade de moules (70 kg), encornets farcis, fromages, tartes… une table à faire

saliver les dieux… et à les faire chanter aussi ! D’autant plus que la carthagène était de la partie. C’est du moins ce à quoi se livrèrent les Saint-Hilairois, usant pour cela d’un répertoire de circonstance et puisant même dans des inédits. Une sacrée journée !

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Pauvre taureau...

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L e T a b l e a u d e P a r i s0 8 / 1 0

Éphémérides...

Nous avions découvert et apprécié cet auteur, Louis Sébastien Mercier (1740 -1814), plus exactement ses écrits,

lors du marathon lecture organisé par la bibliothèque municipale pour le « Lire en Fête 2003 » (voir les Chroniques n°46). Le voici de retour un an après avec l’édition 2004, et ce pour notre plus grand plaisir, mais cette fois avec des textes présentés sous une forme plus théâtrale.

Une idée de l’un de ses plus grands admirateurs, Jacques Brunerie, lequel entreprit, il y a peu de temps, de monter un petit spectacle (mise en scène) sur cette œuvre magnifique où nous est montré avec un réalisme époustouflant la vie des parisiens, leurs coutumes, au 18e siècle ; le tout avec un style admirable et une lucidité telle que nos contemporains pourraient y reconnaître quelques-uns de leurs comportements.

Un spectacle mené et joué avec grand talent par un acteur professionnel, Thibault Trabassac, assistant à ses heures de Jean-Claude Fall et, donc, arpentant souvent la scène du théâtre des Treize Vents. Un spectacle qui sera donné successivement le 16 octobre à Paris, à la mairie du 4e arrondissement, puis le 13 novembre à 18h au musée PAB à Alès. Mais bienheureux, nous les quelques privilégiés, lecteurs assidus de la bibliothèque, qui sûment profiter d’une avant-première et ce dans la sympathique

demeure des Guyot, tout récemment restaurée. Une soirée, certes revêtant un caractère privé, toutefois qui n’en demeura pas moins conviviale et des plus chaleureuses. On notera, parmi l’assistance, la présence de Janine Teisson, écrivain fort connue et amie de nos hôtes.

Jacquy Gil

Cette manifestation, qui entrait dans le cadre des « lectures à domicile », a eu lieu le vendredi 8 octobre 2004. Programmée à 20 h 30, elle s’est ter-minée quelque deux heures après par de fructueux échanges suivis d’une collation.

« J’ai tant couru pour faire le Tableau de Paris que je puis dire l’avoir fait avec mes jambes... »« J’ai tant couru pour faire le Tableau de Paris que

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Ah !... Le rosé des RiceysAh !... Le rosé des Riceys

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Le spectacle vient de commencer

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U n e s o c i é t é s e c r è t e à S t - H i l a i r e ?

Les «anciens» de la bibliothèque se souviennent avec émotion des repas-lecture que nous faisions dans l’ancien foyer municipal (devenu la 2e classe de notre école).. La manifestation nationale de «Lire en fête» en

octobre 2003 avait été l’occasion de sortir notre groupe de sa léthargie en organisant un marathon-lecture sur le «Tableau de Paris» de Louis Sébastien Mercier. Plus de 4 heures non-stop avec 23 lecteurs (dont une bonne moitié habitant à St-Hilaire), un grand souvenir pour les participants.

Dans la foulée, nous avions organisé en décembre 2003 une lecture de poésies de Jacquy Gil, puis en avril 2004 un choix de textes d’Umberto Eco tirés de «Comment voyager avec un saumon ?», et enfin en juin 2004 notre première édition de «Lecture sous les étoiles». En ce début d’octobre, c’était une représentation privée de mon spectacle « Le tableau de Paris » qui était offerte à ceux qui avaient participé à l’aventure initiale.

Dès le départ nous avons décidé, à la fois de travailler pour le bien commun en proposant des événements publics en collaboration avec la mairie, mais aussi de nous faire plaisir avec des lectures «privées» réservées à notre groupe de lecteurs et à leurs amis.

Si vous avez envie de participer à notre prochaine lecture (ce seront des textes de Marie Rouanet choisis dans son livre «La cuisine amoureuse»), point n’est besoin de satisfaire à un rite compliqué plus ou moins ésotérique, il suffit de faire connaissance en passant à la bibliothèque de Saint-Hilaire.

Jacques Brunerie

Associations

N o u v e a u x h o r a i r e s p o u r l a b i b l i o t h è q u e

Pour ceux qui ne le sauraient pas encore, il y a une bibliothèque à Saint-Hilaire et même depuis assez longtemps puisqu’elle existe depuis mars 1997.

L’affluence est remarquable pour un petit village comme le nôtre (près de 70 adhérents pour 300 habitants).

La recette de ce succès ? Un lieu convivial où l’on peut s’exprimer (pauvre George W., s’il nous avait entendus en ce début d’automne...), emprunter des livres ou simplement boire une boisson chaude (l’hiver approchant cela devrait finir de convaincre les derniers hésitants).

Bref tout baigne, donc pourquoi changer quelque chose ? Sauf que... certains fidèles ont souhaité que nos horaires soient modifiés afin de pouvoir profiter encore mieux de cette atmosphère irremplaçable. Voici donc les nouveaux horaires :

mercredi et samedi de 16h30 à 18h30

Nous vous attendons de pied ferme, mais n’oubliez pas d’apporter aussi vos idées.

Jacques Brunerie

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Le coin des adultes

Yoshitoshi, une estampe de 1883Yoshitoshi, une estampe de 1883

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L e c l u b i n f o r m a t i q u e d e l a B é n o v i e

Le C.I.B. (Club Informatique de la Bénovie) vous informe qu’il reprend ses activités, tous les mardis et jeudis à 20 h 30, dans son local au :

90, rue des Puits34160 Saint-Hilaire-de-Beauvoirtél. : 04 67 57 78 89Email : [email protected] : http://cibcib.free.frNous continuerons à mutualiser nos compétences pour

mieux répondre aux différents questionnements, dans un esprit de convivialité.

Nous oeuvrons sous Linux et Windows ; sur traitements de textes, tableurs, bases de données, PAO, dessins assistés par ordinateur, créations de films vidéo et de DVD, Internet, création de sites …. (50 t par trimestre).

Un conseil, un coup de main, n’hésitez pas à venir nous voir.

Chantal, Christine, Etienne, Françoise, Monique, Odile, Robert, Roger et les autres.

Le Club Informatique de la Bénovie reprend ses activités

Associations

L'Escarbille, association loi 1901 à vocation artistique, entame sa deuxième année d'existence dans le village de Saint-Hilaire-de-Beauvoir, animée par deux plasticiens,

Arnaud Raphaëlle (nous avons pu voir son installation intitulée «Nous sommes là, dans l'immobilité immuable de l'immensité festive», sur le parcours artistique de La Grande Barge à Vil leneuve-lès-Maguelone en septembre dernier) et Florent Hugoniot (expose ses mobiles de Montpellier à Paris) animateur cette année des ateliers pour enfants et adultes à la MJC de Clapiers.

Les activités ont démarré le 15 septembre 2004 par une initiation picturale autour de l'autoportrait et du visage. Nous poursuivrons sur des thématiques comme le bestiaire, le collage, le détournement d'objet, la maison futuriste, le jardin des délices, le mobile, le film d'animation... Toutes les techniques artistiques et matériaux divers seront utilisés (dessin, peinture, modelage, assemblage, matériaux de récupérations, végétaux, terre...) pour des réalisations modestes et géniales.

Nous proposons des ateliers en dehors des mercredis après-midi (13 h 30 à 15 h) ; des stages en période de vacances scolaires (Toussaint, février, Pâques, grandes vacances), sur des week-ends et des soirées (demander les programmes au numéro ci-dessous).

L'Escarbille part en voyage avec Raphaëlle sur la grande île de Madagascar, avec ses pinceaux et ses couleurs pour des ateliers improvisés, tout au long du parcours de 2 mois et demi à la rencontre des enfants.

Les ateliers de Saint-Hilaire-de-Beauvoir seront alors animés par Carole Beguin, décoratrice, du 10 novembre 2004 au 12 Janvier 2005, rue de l'Abreuvoir.

Pour tout renseignement vous pouvez nous contacter au siège de l'association :

téléphone 04 99 63 07 36, Email : [email protected], ou au 10 rue de l'abreuvoir 34160 Saint-Hilaire-de-Beauvoir.

L’association

L ’ a t e l i e r d e l ’ E s c a r b i l l e

CIB

Deux membres du CIB

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Prenez votre plume...Associations

U n e d a t e à r e t e n i r ( p o u r l e s p l u s d e 6 0 a n s ! )

L’année dernière, à la mi-décembre, pour la première fois, nous nous donnions rendez-vous pour marquer les avant-fêtes de fin d’année. Nous avons été très heureux de votre participation et souhaitons que

vous nous ferez le plaisir de revenir cette année partager ce moment.

Cette date est fixée au jeudi 16 décembre à partir de 15 h à la salle Pradeilles. Afin de pouvoir bien organiser cette petite réception, je vous demanderai de vous faire inscrire soit par téléphone, soit en venant à la mairie les mardis 9 et 23 novembre, et le mardi 7 décembre, de 18h à 19h.

D’avance, je vous en remercie.

Gisèle Jeanjean

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L’année dernière

Toujours sous le regard attentif de notre maire, et après son accord, j’avais l’intention de proposer à toute personne le désirant, de venir, à partir de janvier

2005, un jeudi par mois à la maison Pradeilles, sous forme de «rencontre». Chacun étant libre de participer ou non, aux jeux de société, de cartes, ou tout simplement le plaisir de se retrouver et de bavarder autour d’une tasse de thé ou autre. Voilà ce que je vous propose à l’ordre du jour ! Si cette idée vous séduit, je serai très flattée et heureuse de vous recevoir et de partager votre compagnie.

Toujours dans le souci de bien préparer cette «rencontre», là aussi je vous serai reconnaissante de me faire savoir si vous pensez donner suite à ce projet.

À bientôt le plaisir de vous revoir.

Gisèle Jeanjean

Voici mes coordonnées téléphoniques : 04 67 86 53 85

Q u ’ e n p e n s e z - v o u s ?

L ’ A t e l i e r I n f o r m a t i q u e d e S t - H i l a i r e

Vous avez envie de faire de l’informatique en travaillant sur des projets concrets conduits par des professionnels... Venez nous rejoindre à l’Atelier Informatique de St-Hilaire tous les mercredis à 20h30 dans les locaux de la bibliothèque à la

Maison Pradeilles.

Pour cette année 2004/2005 vous pourrez participer :

• soit à la mise en page des Chroniques de St-Hilaire• soit à la création du nouveau site internet du village (rappelons que l’adresse du site actuel est http://shdb34.free.fr)• soit à la conception d’un plan «touristique» pour votre village

En participant à ces projets, vous utiliserez la gamme complète des logiciels Adobe (PhotoShop, InDesign et Illustrator) et d’autres logiciels comme Dreamweaver MX et Flash MX (sans parler du CMS Mambo dont nous nous servirons pour la gestion du site de Saint-Hilaire).

À bientôt donc..

Jacques Brunerie

P.S : Si vous avez simplement des questions concernant les logiciels de bureautique courant (Word, Excel, Access...), la photographie numérique, l’utilisation d’un scanner...etc., l’Atelier Informatique de St-Hilaire est aussi là pour vous aider. La règle du jeu est la même, il suffit de vous déplacer.

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.........Vous avez dit bizarre...

PLUVIOMÉTRIE

Juin 28 mm

Juillet 0 mm

Août 38,5 mm

Septembre 88 mm

Vous avez quelque chose à faire partager, des nouvelles, des histoires ou

anecdotes ? Vous avez envie de dessiner, de publier vos photos ou de vous procurer d’anciens numéros ? Une solution parmi

d’autres, contactez-nous...

U n e é t r a n g e c r é a t u r e

Nombreux auteurs d’œuvres fantastiques ont eu l’occasion déjà de délirer sur un tel sujet :

de jeunes pousses, bien vertes et vivaces, font irruption simultanément dans la salle de bain, la cuisine et les toilettes… puis, à une vitesse folle, se développent, s’accrochent aux murs, les tapissent, s’insinuent dans le moindre interstice, franchissent les portes, gagnent les pièces annexes et, en un rien de temps, envahissent tout l’appartement…

La réalité dépassant la fiction ?... Cela aurait pu être le cas en effet, si Alain Miquel, visitant son vide sanitaire afin d’y faire quelques travaux d’entretien, n’avait aperçu, fortuitement, un petit bout de branche commençant à s’enrouler

autour des tuyauteries de la douche. Dès lors, tirant violemment dessus, quelle ne fut pas sa surprise de découvrir une immense racine. Laquelle, à mesure qu’il décuplait ses efforts, se révéla être une monstrueuse chose de plus de 15 mètres de long dont les ramifications commençaient à s’étendre sournoisement… prêtes à prendre possession de la maison !

Ouf ! déclarait aussitôt Marie-Lys, l’épouse d’Alain, « Et dire que cette étrange créature aurait pu nous enserrer dans ses végétales tentacules… J’en tremble encore ! ».

Jacquy Gil

La racine du malLa racine du malJa

cquy

Gil

P e t i t e a n n o n c e

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1er problème :

On transforme la soustraction en addition.

ª¨+ ©¨

¨©

2e problème :

Soit n le nombre de côtés du polygone et l’angle α = 360° / n. Il existe un nombre entier k tel que αk = 31,5°, on remplace donc α par 360° / n et on obtient 360°k / n = 31,5°.

On en déduit k = 31,5n / 360.

Pour simplifier la fraction, il faut supprimer la virgule du numérateur donc le multiplier par 10 ainsi que le dénominateur. Cela donne k = 315n / 3600.

315= 3*3*5*7 et 3600= 2*2*2*2*3*3*5*5, on peut donc diviser numérateur et dénominateur par 3*3*5 et cela donne k = 7n / 80.

Pour que k soit entier la valeur minimum de n est 80, donc le polygone régulier possède au minimum 80 côtés.

Solutions des jeux

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26

et on voit que ¨>© car ¨=©+ª et comme ¨+¨=© il y aura une retenue, donc ¨>=5.

On essaie les valeurs de ¨ possibles et on trouve rapidement que ¨=6, ©=2 et ª = 3.

La solution au problème est donc :

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28

Les jeux des Chroniques

Un peu de Poésie

Retrouve les chiffres qui permettent de réaliser la soustraction ci-contre.

Chaque symbole correspond à un chiffre non nul différent.

Attention, il faut que

ª > ©

¨©

- ª¨

= ©¨

Un polygone régulier a été dessiné sur une feuille de papier et a été décalqué sur du papier calque. On plante la pointe d’un compas au centre des deux polygones placés en superposition l’un de l’autre, puis on fait tourner le calque d’un angle mesu rant 31.5°, la feuille de papier restant immobile. Surprise, le polygone du calque et celui de la feuille coïncident exactement.

Combien de côtés le polygone régulier possède-t-il, au mini mum ?

De la clarté de la lune S’il m’était possible De prendre la place Peut-être cette femme cruelleM’accorderait quelque attention. Lorsque je vois fi ltrer

La clarté de la luneAu travers des arbres,

Je sais qu’avec sa mélancolie L’automne est arrivé.

Deux poèmes anonymes japonais du VIIIe siècle

1er problème (facile)

La soustraction

J e u x m a t h é m a t i q u e s e t l o g i q u e sSi vous avez envie de préparer les prochains championnats de jeux mathématiques et logique (ou si vous avez simplement envie de vous dégourdir les neurones...) voici deux des problèmes qui ont été proposés à la catégorie C2 (4ème et 3ème) lors du dernier championnat à St-Cloud.

Bon courage.

N.B : Les solutions sont cachées quelque part dans ce numéro des chroniques.

2e problème (difficile)

Le polygone mystérieux