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INTERVIEW RÉALISÉE PAR VINCENT LEFRANÇOIS

RANSKA.NET / LA COMMUNAUTÉ FRANCO-FINLANDAISE

Comment et pourquoi as-tu choisi la Finlande? Et bien c'est une bonne question. Je n'ais pas trop choisie la Finlande, je m'explique. Lors de la fin de ma pre-mière année de Bts Force de vente, nous avons eu la possibilité de partir en Erasmus. J'ai de suite répondu oui sans même savoir ou l'on pouvait par-tir. J'avais vraiment envie de quitter la France et papa maman...et je signe donc sans trop savoir. Lors des ré-union suivant j'ai d'eu choisir entre l'Espagne et la Finlande ...choix trés rapide pour moi l'éspagne est jsute à 2h de chez moi (je suis sur Montpel-lier ) donc Finlande...me voila donc partie pour fair un nouveau choix Hel-sinki ou Rovanimi ..J'ai choisis Helsinki car c'est la capital. Quelle durée as-tu choisi (1 ou 2 semestres)? Juste un semestre de septembre à décembre. Quels objectifs est-ce que tu t'es fixés pour ce séjour? Et bien aucun vraiment pour moi c'était l’aventure, mon niveau d'anglais était très mauvais et mon finnois..Euh c'est quoi le finnois ...? Dans quelle structure étudies-tu en Finlande? J'étais à Arcada Polytechnique ...je sais pas trop à quoi ça correspond comme structure ... Tu viens d'où en France? Et bien du sud.. plus bas ..encore un peu ..pas loin du centre du monde ...Montpellier ancienne Septi-manie pour les connaisseurs .. Est-ce que tu as été confronté à un choc climatique en arrivant? Pas vraiment les premiers mois je sa-vais que ça aller être froid ...mais en décembre j'ai vraiment trouve ça froid ..mais en ce couvrant bien et avec quelque verre c'est bon . Et en ce qui concerne les chocs culturels? Est-ce que tu en as eu au

cours des premières semaines? Et bien les finlandais sont des humais ça c'est certain. Pour ce qui est du chocs c'est vraiment l'ordre et l'organi-sation qui ma choqué ...Voir même un peu trop..-15°c et les gens restent à attendre que le passage clouté passe au vert, c'est à 150000 Km de la men-talité de Montpellier Le plus difficile au début... c'était quoi? Trouver une alimentation qui me convienne, je venais de quitter le nid familial, donc les course tout seul dans une pays que l'on connaît pas, c'est un peu la crise au début ...mais après analyse des compétence de mon colloque (un autrichien) sur le niveau je me suis dit que c'était une obligation que ce soit moi qui face les cours et la cuisine si non j'allais mou-rir (dsl Jürgen) Au niveau des études, est-ce que tu as remarqué des différences entre le système français et le système finlandais? J'ai vraiment trouver les cours très bien, j'ai peu choisir tout les cours que

je voulais et j'avais pas mal de travaux à faire à la maison. Ca me change du bts, c'est un rythme plus proche des universités françaises. Est-ce que tu as eu l'occasion de rencontrer beaucoup de Finlandais ou bien es-tu plutôt resté avec les autres étudiants Erasmus? Je passais beaucoup de temps avec mes camarades Erasmus Autrichien, mais cela ne pas empêché de ren-contrer des finlandais. Lors de mon stage par exemple dans le centre culturel français, mais aussi dans les soirées bien sur. Qu'est-ce que tu aimes bien en Fin-lande? Le climat froid, les finlandais si honnê-tes, et les finlandaise. Et qu'est-ce que tu aimes moins? Je ne sais pas trop... Quels sont les 5 conseils que tu pourrais donner à un(e) étudiant(e) qui voudrait venir ici pour que tout se passe bien? -Ne pas manger des sandwiches à la

GUILLAUME VIDAL

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sortie des bars, car même Terry Pratchet souligne dans ces ouvrages la qualité gustative de cette cuisine du soir. -Ne jamais laisser un autrichien faire la cuisine même des pattes. -Ne pas stresser pour draguer, la drague est assurée par les dames. -NE JAMMAIS MANGER UN KEBAB..EN FINLANDE ... -Si vous arrivez a comprendre les blagues suédoise sur les finlandais c'est que vous estes rester trop longtemps. " Les saucisses finlandaise sont tellement bonne que même un végétarien pourrait en manger". Quels souvenirs tu garderas de cette expérience d'Eras-mus en Finlande? Une expérience inoubliable et une estime folle pour ce pays et ces habitants tellement que je suis revenus souvent de-puis 2003..pour preuve je vais revenir pour l'été 2006, je vais faire un stage à viiniportaali. En espérant vous croiser ...

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Comment et pourquoi as-tu choisi la Finlande? J’étais professeur des écoles stagiaire à l’IUFM d’Arras (Pas de Calais), et le choix des pays pour partir 3 mois se faisait en fonction de l’ordre d’arrivée au concours. Quand mon tour est arri-vé, je me suis dit que quitte à partir, autant choisir le pays le plus éloigné de la France. J’étais aussi très attirée par la Scandinavie, donc j’ai choisi la Finlande. Quelle durée as-tu choisi (1 ou 2 semestres)? J’étais dans ma deuxième année d’IUFM, c’est un statut spécial car ceux qui partent ne sont plus considé-rés comme étudiants (pourtant ils par-tent pour étudier), et comme la forma-tion est assez stricte, je n’avais pas le choix de la durée. Je suis partie 3 mois et demi, de fin août 2001 à la mi-décembre 2001. Quels objectifs est-ce que tu t'es fixés pour ce séjour? Au niveau des études je n’avais pas d’objectifs précis, puisque j’avais déjà obtenu le concours de PE, donc je savais que j’avais un emploi assuré. Par contre, je souhaitais découvrir les différences entre le système scolaire français et le système scolaire finlan-dais, trouver de nouvelles choses que je pourrais appliquer en France par la suite. J’étais aussi très motivée pour vivre dans un pays étranger. Dans quelle structure étudies-tu en Finlande? Je suivais les cours de sciences de l’éducation à l’université de Joensuu, j’ai fait quelques interventions dans l’école primaire qui lui est rattachée. J’ai également fait un stage de 2 se-maines dans le lycée franco-finlandais d’Helsinki. Tu viens d'où en France? Quand je suis partie en Finlande, je venais d’Arras, aujourd’hui j’habite à Berck (Pas de Calais).

Est-ce que tu as été confronté à un choc climatique en arrivant? Je suis arrivée fin août 2001, je m’at-tendais à me retrouver directement dans un climat très froid. Mais ce n’é-tait pas le cas, il faisait plutôt beau doux. Puis le froid s’est doucement installé, puis la neige est arrivée. La neige est ce qui m’a impressionnée le plus, apprendre à rouler à vélo dans la neige, utiliser le ski comme moyen de déplacement et non comme un loi-sirs… Sortir et se geler une oreille avant d’être arrivée au bout de la rue… Mais j’ai beaucoup aimé. Ce qui était très étrange aussi, c’était la durée des jours. Le jour qui se lève très tard et qui se couche très tôt. Il m’est arri-vé, un lendemain de fête, de me ré-

veiller sans voir le jour… Et en ce qui concerne les chocs culturels? Est-ce que tu en as eu au cours des premières semaines? Les premiers temps j’ai eu beaucoup de mal à comprendre le comportement des finlandais. Je les trouvais très im-polis, ne disant jamais bonjour, vous claquant la porte dans la figure, … jusqu’à ce que je comprenne que c’é-tait leur façon d’être, qu’ils ne pen-saient pas à mal, et qu’il fallait passer là-dessus et apprendre à les connaître vraiment. La tradition du sauna aussi a été très impressionnante. Se mettre nue en compagnie de gens qu’on connaît à

CARINE LEJEAIL

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peine a été très dur au début. Puis j’ai fini par adorer ça. Le plus difficile au début... c'était quoi? Mes trois premiers jours ont été les plus difficiles. Mais cela n’avait rien à voir avec la Finlande. Je suis arrivée en pleine nuit, j’ai retrouvé mon tuteur que je ne comprenais pas. Pour rejoin-dre la ville nous avons traversé des kilomètres de forêt, en arrivant dans ma chambre tout me semblait lugubre, j’avais un « survival package » rempli d’assiettes ébréchées, de couverture à trous et d’horrible rideaux … Je n’a-vais jamais voyagé seule à l’étranger, et je me suis sentie perdue. Après deux jours j’ai commencé à me faire des amis, à visiter, à faire du sport et à partir de ce moment je n’ai plus voulu revenir. Au niveau des études, est-ce que tu as remarqué des différences entre le système français et le système finlandais? Au niveau des sciences de l’éducation j’ai beaucoup aimé le côté pratique du

système finlandais et que nous n’a-vons pas en France. J’avais des mo-dules de danse folklorique, d’artisanat (nous avons fabriqué de la feutrine, nous avons appris à peindre sur du tissu, …), d’art (nous avons fabriqué notre propre appareil photo…). Pour moi c’est une partie qui a été très inté-ressante, puisque c’était tester ce qu’on pouvait mettre en place dans une classe, se mettre à la place des enfants et rencontrer les mêmes pro-blèmes qu’eux. L’utilisation des nouvelles technologies est une des grosses différences. Tous les étudiants avaient un accès illimité à internet, de nombreux postes de travail. Pouvoir communiquer avec les enseignants par mail, leur envoyer les devoirs par ce biais, j’ai trouvé ça très pratique. De façon plus générale, il y avait bien plus de matériel à la disposition des enseignants et des professeurs (instruments de musique, outils multi-médias, équipement de sport, …) et les cours s’en trouvent beaucoup plus riches. Les services offerts aux étudiants

étaient aussi de meilleure qualité : la restauration, spectacles, … Est-ce que tu as eu l'occasion de rencontrer beaucoup de Finlandais ou bien es-tu plutôt restée avec les autres étudiants Erasmus? Je suis principalement restée avec des étudiants étrangers. J’habitais dans un immeuble uniquement composé d’étu-diants de tous les pays du monde. J’ai connu des étudiants finlandais dans nos cours. La danse folklorique a été un bon moyen de forcer la timidité des garçons finlandais et de sympathi-ser. Mais j’ai remarqué que pour se lier vraiment d’amitié avec des finlan-dais il fallait beaucoup de temps, et cela m’a manqué. Qu'est-ce que tu aimes bien en Fin-lande? Les gens, les paysages magnifiques, le sauna, la neige, circuler en vélo en toute sécurité, les fêtes, les longs cou-cher de soleil, les pistes de skis éclai-rées par des lampadaires à 15h, les boîtes de nuit qui ouvrent à 22 heures, les refuges de campagne gratuits et accessibles à tous, le cidre finlandais bizarre, les gâteaux à la cannelle, les magasins de vêtements d’occasion, les trois mots de finnois qui me res-tent… Et qu'est-ce que tu aimes moins? Les problèmes d’alcoolisme, la vio-lence de certaine bande de jeunes (rare) Quels sont les 5 conseils que tu pourrais donner à un(e) étudiant(e) qui voudrait venir ici pour que tout se passe bien? Je pense que tout se passera bien de toutes façons O -Bien réviser son anglais qui lui sera très utile. -Ne surtout pas rester qu’avec des français. -Essayer tout ce qui est traditionnelle-ment finlandais : alimentation, sauna, se rouler dans la neige après, les sports de neige, … -Ne pas oublier son passeport (comme moi) pour aller en Russie. -Apprendre le finnois. -Un seul mot : profiter !